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Marcel votre photographe qui part pour le front le jour de la mobilisation générale ; aout 1914.
La famille du soldat Noël et du caporal Girardot venus se recueillir sur la tombe de
leurs enfants à Chambry près de Laon au nord-est de Paris.
Plus de 3 millions d’hommes ont été mobilisés, les femmes doivent donc les remplacer d’autant que les allocations
offertes par le gouvernement sont insuffisantes ; les femmes des hommes mobilisés reçoivent 1,50 francs par jour
et 50 centimes par enfant, alors que les prix flambent avec la pénurie.
Soldats cantonnés chez l’habitant dans une ferme à Viocourt en Alsace en 1915.
Bonjour l’équipe ! Je tenais à vous rappeler la forte incitation des autorités pour que
chaque journal fasse la promotion de journée du Poilu organisée les 25 et 26 décembre
prochains… Oui, c’est de la propagande, mais nous sommes en guerre et c’est pour soutenir
nos hommes au front. Motivez votre dessinateur. Un peu de patriotisme que diable ! Il s’agit
de récolter des fonds et de mettre à contribution la population française pour financer
l’effort de guerre.
PS : Ci-joint les exemplaires de concurrents que j’ai pu obtenir discrètement… Evidemment, votre illustration
doit être différente !
L'usine de cataplasmes Rigollots à l’est de Paris réquisitionnée par l’armée en 1917 pour fabriquer de gaz
moutarde : une arme chimique ! Son nom vient de son odeur qui ressemble à celle de la moutarde. On
l’appelle aussi « Ypérite » en référence à la ville belge d’Ypres, où il fut employé pour la première fois cette
année par les Allemands. Ses effets sont mortels avec de graves brûlures aux yeux, sur la peau, aux
poumons et les masques sont très peu efficaces contre lui…
Salut les planqués ! La situation est très tendue au front car en plus des mutineries des
soldats, les grèves se multiplient à l’arrière.
Ps : D’ailleurs Ida a encore perdu la sienne, quelqu’un peut lui rapporter ? Dépêchez-vous d’utiliser les
vôtres, des rumeurs parlent d’une diminution de la ration quotidienne à seulement 50 grammes dans
quelques jours compte tenu de la situation...
Mme Rémy d’Epinal en Alsace : « Un zeppelin est venu, tous les canons tiraient
de tous les côtés, il jetait sur Epinal des bombes incendiaires, le cul était tout rouge, il y a
de gros dégâts […]. J’ai été chez Léon hier, ils sont esquintés, ils passent maintenant
régulièrement leurs nuits dans la cave. Voilà plusieurs nuits que les bombes viennent sur
Epinal […], la pauvre ville est fortement endommagée […] les gens quittent la ville, c’est
un exode vers Darnieulles. »
Soldats français posant avec des Alsaciennes lors du défilé victorieux du général
Pétain. Frantz Adam, photographe ; 23 novembre 1918.