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LA BASE DE LA DISCIPLINE :
La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de son
subordonné une obéissance entière et une soumission de tous les instants.
Si l’intérêt du service demande que la discipline soit ferme, il veut en même temps qu’elle soit
paternelle, toute rigueur qui n’est pas nécessité, toute punition qui n’est pas déterminée par le
règlement ou qui ferait prononcer un sentiment outre que celui du devoir, tout acte, tout geste, tout
propos outrageant d’un supérieur à son subordonné sont formellement interdits.
Les membres de la hiérarchie militaire à quel degré qu’ils soient placés, doivent traiter leurs
subordonnés avec bonté, être pour eux des guides bienveillants, leur porter tous l’intérêt et leur
témoigner leur égard dus à des compagnons d’arme qui assument avec eux la mission de faire
observer les lois de la république et de sauvegarder l’indépendance et l’honneur de la patrie :
La discipline est d’autant plus facilement obtenue que les chefs ont pris plus d’ascendant sur leur
troupe par l’exemple qu’il leur donne, la confiance qu’inspire leur caractère et l’affection que leur
attire le souci constant des intérêts matériels et moraux :
Les chefs n’oublieront jamais que les ordres ne sont mieux exécutés que lorsque ceux qui les
reçoivent en ont compris le but et la portée.
La discipline militaire s’impose en toute en toute circonstance de temps et de lieu, elle est stricte et
rigoureuse dans les activités liées aux missions, celles qui mettent en péril la sécurité du personnel
et des installations ainsi que toutes celles qui constituent le service courant.
Elle est souple et bienveillante dans les activités relevant de la vie en collectivité et dans tout ce qui
se situé hors du service courant.
HIÉRARCHIE MILITAIRE :
Hiérarchie militaire et commandement : L’organisation de l’armée est fondée sur la hiérarchie
qui définit la place de chacun à son niveau de responsabilité par ordre de grade et dans chaque grade
par ordre d'ancienneté, à moins que des règles particulières n’en disposent autrement. D'après la loi
portant Statut Général et Particulier du Militaire en son Article 1/ la hiérarchie militaire générale
comprend les :
Les sous-officiers :
Les sous-officiers subalternes :
Sergent (maréchal des logis ou second maitre)
Sergent-chef (maréchal des logis-chef ou maitre)
Les sous-officiers supérieurs :
Adjudant (1er maitre)
Adjudant-chef (maitre principal)
Adjudant-chef major
Les officiers :
Les officiers subalternes :
Aspirant
Sous-lieutenant (enseigne de vaisseau de 2ème classe)
Lieutenant (enseigne de vaisseau de 1ère classe)
Capitaine (lieutenant de vaisseau)
Grade Et Appellation
Les grades dans la hiérarchie militaire des différentes armées se présentent comme suit :
Tableau n° 1
Hiérarchie ARMEES
Armée de terre Armée de l’Air Armée de Mer HCGN
ème Elève gendarme
Militaire du Soldat 2 classe Matelot
Caporal Soldat 2 ème
classe Quartier maître 2éme Gendarme
Rang
Caporal-chef Caporal, Caporal-chef classe Quartier maître 1er classe stagiaire
LA GARDE
Définition et composition
Définition : La garde est une troupe placée en un lieu déterminé pour y assurer un service de
sécurité aux quels peut s’ajoute un service d'honneur ; elle est logée dans un local appelé poste de
garde.
La garde comporte un sous-officier chef de garde, un adjoint, le nombre d’hommes de rang
nécessaire et éventuellement un clairon.
La garde fournie : Soient des hommes en arme appelé sentinelles, pour assurer des missions de
protection et rendre éventuellement des honneurs ;
Soient des hommes sans armes appelé plantons pour des services divers ;
Soit, simultanément ou successivement ces hommes de ses deux (02) catégories (sentinelles et des
plantons).
Effectifs de la Garde : La composition des gardes est déterminée par le nombre sentinelles et de
planions à fournir. Sauf cas exceptionnelle, la durée totale fonctions comme : La sentinelle ne doit
pas dépassés 8 heures pour une garde de 24 heures.
En vue de réduire les effectifs des gardes, on ne doit faire emploi des sentinelles qu'en cas de
nécessité absolue et lorsqu’elles ne peuvent être remplacées par des plantons. Les gardes sont en
principe, relevée toutes les 24heures. Le service de gardes est réglé, de manière que les hommes
aient, autant que possible quelque jour de repos consécutifs. Si l’effectif ou la nécessité d'un service
extraordinaire oblige à s’écarter momentanément de la région militaire.
Equipements de la Garde
La Tenue : la tenue de la garde est fixée par l’autorité qui prescrit sa mise sur pied. Elle est
normalement.
Quand le service amène à rendre des honneurs, on utilise la tenue qui, dans L’armée considérée est
utilisé pour les cérémonies et les prise d’armes ;
On utilise la tenue de campagne, éventuellement allégée pour les autres cas.
L‘Armement Seule les gardes fournissent des sentinelles sont armées. L’armement est individuel
léger en service dans l’unité. L’emploi d’un armement collectif lourd ou des grenades ne peut être
autorisée que par le ministre de la défense nationale ou, en opération extérieure par le commandant
en chef du détachement.
Les Munitions : Les conditions générales de distribution sont fixées par le commandement régional
les instructions doivent normalement être spécifiés :
Si des cartouches doivent être remises aux sentinelles pour la garde des points sensibles ou lors des
menaces d’attaques ou de troubles ;
Dans la négative, à partir de quel moment ou et sur l’ordre de quelle autorité elle pourra l’être. Les
quantités de munitions à distribuées, les conditions d’attribution et de contrôle doivent être
minutieusement réglée ; le taux de dotation par arme ne peut être supérieur à celui qui est prévu
pour le maintien de l’ordre.
Le rôle du chef de poste : le Chef de poste est désigné pour vingt-quatre heures par le commandant
de l’unité élémentaire chargée de fournir le poste de garde.
Il ne peut s’absenter du local du poste et y prend ses repas. Lorsqu'une ronde lui est prescrite, il faut
momentanément tenir sa place par le grade de poste. Place sous les ordres du sous- officier chef du
service général, ou du sous-officier de permanence qui le remplace, il détient et annote au fur et à
mesure le cahier de poste sur lequel il mentionné les rondes, patrouilles et tous les événements
inhabituels, il présente ce document au chef du service général le matin avant de début du travail et
le vise à la fin son service.
Prise de consignes : Le chef de poste dispose d’un cahier de consignes permanentes qui définissent.
La composition du poste en personnel, armement, munitions, dispositif d’alerte. Les conditions de
l’emploi des moyens de défense dont il dispose. La conduite à tenir en cas d’incident, en particulier
en cas d’attaque du poste ou d’incursion dans le quartier. Les mesures à prendre en cas d’incident.
Les heures de fermetures des accès du quartier, celles des différents locaux l’heur d’extinction des
lumières.
Il visse ce cahier et se fait donner si besoin est par le chef de la signalisation dont le poste est doté.
Après la vérification minutieuse des existants, il renferme lui-même le coffre où ils sont tenus, et
en conserve la clé sur lui pendant toute la durée de son service. Il prend également en compte
l’armement des personnels et grade y compris celui des renforts de nuit.
Il procède à la vérification du bon fonctionnement des signaux lumineux et optiques provenant des
zones de sensibles et des points névralgiques du quartier il contrôle la mise à jour du plan
d’occupation des locaux disciplinaires. Il vérifie la propriété des lieux et des matériels du poste. En
cas de litige, il est autorisé à exiger le maintien sur place, le chef du poste descendant jusqu’à
l’intervention du chef de service général.
Dès que les sentinelles ou plantons ont été relevés, les chefs des deux gardes font prendre la position
du“ garde à vous“ (présenter l'arme ou porter le sabre). Le chef de la garde descendante emmène
ses hommes après avoir passés l’inspection des armes si les cartouches ont été distribuées. Le chef
de la garde montante fait entrer ses hommes au poste de garde.
Rôle du gradé de poste (Caporal de relève) : Le gradé de poste assiste le chef de poste, le supplée
lorsqu’il effectue une ronde ou se repose la nuit, assure les relèves de sentinelles et plantons et veille
sur le punis.
Relève des Sentinelles Et Plantons : Aux heures prescrites, le gradé de poste relève les sentinelles
et les plantons dans les conditions réglementaires, il veille particulièrement à la correction de leur
attitude. Il assure que chacun d’eux connaît parfaitement ses consignes, missions, signaux de
reconnaissance, moyens d’alerte, il les rappelle au besoin et vérifie le bon état de fonctionnement
des matériels mis à sa disposition. Il est responsable du respect des horaires de relève à l’encontre
desquels aucun manquement ne saurait être tolère.
Gradé de relève (Caporal de relève) : Lorsque c’est nécessaire, un second gradé peut être adjoint
au gradé de poste. Il prend le nom de gradé de relève et assure une partie des relèves dans les mêmes
conditions que le gradé de poste.
Le service des plantons n’est pas obligatoirement soumissent a cette dernière règle. Ce service est
réglé par des consignes particulières qui fixe notamment l’emplacement à occuper, le parcours à
effectuer, la mission à accomplir ? Les plantons peuvent s’asseoir si leur consigne ou les besoins de
leur service le permettent et sont réservés de rendre les honneurs prévus par le présent article. Ils
peuvent, exceptionnellement être armés dans ce cas, ils portent l’arme à la bretelle ou au ceinturon.
Rôle des sentinelles et plantons : Les sentinelle et plantons sont des hommes de rang désignés
pour vingt-quatre heures (24) avec le chef de poste.
Les sentinelles sont années et rendent les honneurs, les plantons n’ont pas d’armes et saluent de
jour, dans des conditions normales, seul un planton est placé à l’entrée du quartier. Le planton
(sentinelle) en fonction à l’entrée du quartier a pour mission d’arrêter reconnaître les véhicules
isolés et les personnes étrangères au corps.
Il vérifie si les visiteurs sont possesseurs d'une autorisation de pénétrer dans le quartier. Les
personnes non autorisées sont invitées à se présenter au chef de poste pour être accueillis et au
besoin, guidées par un homme de garde vers l'autorité, ou le service demandé.
Les personnes du corps doivent pouvoir présenter leur carte d’identité militaire et éventuellement,
tout document, justificatif de leur sortie.
Pour rendre les honneurs, les sentinelles et plantons s’arrêtent, s'il n'y a lieu, font face du même côté
que leur guérite (ou s’il y a pas de guérite face à celui à qui, les honneurs sont rendus) prennent la
position prescrite lorsque la personne ou le symbole à qui les honneurs sont dus est arrivé à six (6)
pas d’eux et concernent cette position jusqu'à ce qu'ils aient été dépassé de six (6) pas.
Pour rendre les honneurs à une troupe en arme, le mouvement de présenter l’arme ou le sabre ou le
salut est exécuté dans ses mêmes conditions devant le chef de la troupe seule, s’il ya lieu, jusqu'à
écoulement de la colonne.
Les sentinelles et plantons reçoivent, au moment de prendre leur service des consignes verbales
aussi simples que possible.
a) « Halte » : qui est (où va) là ? a) l’isolé (ou le groupe) interpellé s’arrête et donne une
réponse d’attente qui peut être « ami, allié »
b) «avancer au ralliement» (ou le chef b) l’isolé (ou le chef de groupe avance sans répondre
avance au ralliement lorsqu’il s’agit
d’un groupe
c) « Halte » (la sentinelle arrête ainsi c) l’isolé (ou le chef de groupe s’arrête sans répondre
la personne interpellée à une
distance permettant l’identification à
vue de cette personne et échancre à
voix basse de la sommation et du
mot de passe)
d) la sentinelle dit à voix basse le d) en réponse, l’isolé (ou le chef de groupe) donne le
mot de sommation (demandé) mot de passe (réponse)
e) s’il y a lieu, le reste du groupe est e) le chef de groupe, ou un subordonné désigné par
appelé à avancer par la sentinelle ses soins, demeure auprès de la jusqu’à
l’identification des autres membres du groupe
caractère légal ou non de l’ordre inexécuté et prononcé ou mettre en œuvre les sanctions
disciplinaires ou judiciaires éventuellement encourues.
Le dossier de punition transmit au ministre ou à l’autorité déléguée par lui comprend.
-Un rapport rédigé par l’autorité ayant donné l’ordre, en explicitant le libellé ainsi que les
conditions dans lesquelles il a été donné.
-Un compte rendu du militaire en cause faisant l’état de sa réponse et expliquant les raisons de
son refus.
-Une demande de punition revêtue de l’avis des autorités hiérarchiques.
Le militaire peut être placé en « instance de punition » pour refus d’obéissance.
LE PORT DE L’UNIFORME
Généralités :
Le port de l’uniforme est une prérogative de l’état militaire. Il est obligatoire pour l’exécution de
service. Des dérogations à cette règle peuvent être accordées par des instructions ministérielles ou
sur ordre du commandement. L’obligation de revêtir la tenue militaire s’applique aux personnels
prenant leurs repas à l’ordinaire, ceux faisant parti des activités du corps. Le port de l’uniforme est
interdite aux militaires qui assistent à des réunions privées ou publiques n’ayant pas à caractère
officiel.
L’instruction relative aux tenues et uniformes de l’armée définit la nature et la position des tenues
à porter dans des différentes circonstances de la vie militaire.
L’uniforme ne doit pas comporter que des effets règlementaires.
Il est interdit de garder les mains dans les poches.
Le port de l’uniforme est interdit :
-aux officiers et sous-officier radiés des cadres par mesure disciplinaires ou placés en non
activité par retrait d’emploi.
- à des militaires qui assistent à des réunions.
Surveillance de la tenue :
La surveillance de la tenue est une prérogative permanente à tous les échelons de la hiérarchie.
Tenue des isolés et des militaires de passage dans une garnison :
Pour les isolés, le port de mentaux ou de l’imperméable correspondant à la tenue portée est, en
fonction des conditions atmosphériques laissé à l’initiative des intéressés.
Les militaires de passage dans une garnison ne sont pas astreints de porter la tenue fixée par le
commandant d’arme sous réserve que leur tenue soit règlementaire.
Par militaire de passage dans une garnison, il convient d’entendre les militaires y séjournant pour
quelque raison que ce soit, pour une durée inférieure ou égale à 48heures.
Marques Extérieurs de Respect :
Tout militaire doit, en toute circonstance de temps et de lieu, en dehors du service comme dans le
service, des marques extérieures de respect à ses supérieurs.
Le subordonné parle à son supérieur avec déférence, le supérieur s’adresse au subordonné avec
correction ; le tutoiement est interdit dans les relations officielles.
Lorsqu’un supérieur arrive devant une troupe placée sous ses ordres, l’officier ou le gradé qui
commande cette troupe se présente, indique l’unité à laquelle appartient la troupe, rend compte de
sa situation et de son effectif, expose le travail en cours et prend les ordres de chef.
Cette carte d’identité porte la signature du commandant d’unité et le cachet du chef de corps, ainsi
que le signalement du titulaire.
Il doit pouvoir être présenté à toute demande d’un supérieur.
Un militaire qui se présente à un supérieur pour lui faire une communication verbale prend la
position du « garde à vous », salue et fait la communication dont il est chargé.
S’il porte le fusil ou le sabre, il rend les honneurs dus à la personne à laquelle il s’adresse, puis
repose l’arme.
Le porteur d’un pli ou d’une communication verbale répète toujours avant son départ, les
instructions ou les ordres qui lui ont étés donnés.
Un militaire interpellé par un supérieur se porte vivement à sa rencontre et se met à sa
disposition.
Un militaire qui se présente chez un supérieur, salue, puis se découvre.
Dans un échange de poignée de main, l’initiative vient toujours du plus élevé en grade.
*Militaire S’adressant à un supérieur :
Il adopte les appellations définies par le présent règlement.
*Militaire s’adressant à un subordonné :
Le supérieur appelle le subordonné par son grade, en ajoutant le nom s’il le juge à propos.
Le militaire de la défense, le grand chancelier de l’ordre national, les gouverneurs militaires,
les personnels n’ayant aucune assimilation avec les grades de l’armée sont appelés par leur titre
précédé des mots « monsieur le… »
LES SANCTIONS
Dans l’armée, il existe deux (2) formes de sanction :
Les Sanctions positives (récompense)
Les Sanctions négatives (punitions)
Les récompenses et les punitions ont pour but de renforcer les moyens que la discipline et
l’éducation militaire donnent aux supérieurs pour agir sur leurs subordonnés.
Les Récompenses :
Les récompenses permettent au supérieur de témoigner sa satisfaction et de stimuler le zèle.
Nature des récompenses :
Les militaires sont récompensés suivant leur mérite :
a) Par les citations à l’ordre, pour l’accomplissement d’un acte de courage ou de dévouement b) Par
les félicitations verbales, les témoignages de satisfaction écrite, les mentions au bulletin officiel
pour la valeur de leur travail et le zèle déployé dans l’accomplissement de certains devoirs
professionnels.
c) Par les félicitations verbales, pour leur esprit de discipline et l’ensemble de leurs services.
En outre, ils peuvent être récompensé par :
- Les permissions de toute nature et, en particulier, celles que la loi permet d'accorder en sus
du taux légal en faveur des militaires accomplissant leur service actif pour reconnaître leur manière
de servir
- Les nominations à l’emploi de 1ère classe ;
- L’avancement et les décorations ;
- Les certificats de bonne conduite.
Les Permissions
- Les permissions comprennent :
- Les permissions non permanentes
- Les permissions permanentes
- Les permissions ne consistent jamais un droit.
- Les conditions dans lesquelles elles sont demandées, accordées et remises aux intéressés
doivent être minutieusement par le chef de corps et faire l’objet d’un contrôle vigilant de façon et à
éviter les abus, les erreurs et les retards.
- Les permissions ne peuvent être accordées à des militaires employés par l’autorité qui les
utilise que dans les limites de temps pendant lequel ces militaires sont à sa disposition.
- Les permissions de ces militaires pour une durée plus longue sont accordées par les autorités
qualifiées à cet effet ; toutefois, le chef de service employeur est invité à donner, au préalable, son
avis, dont il doit être tenu compte dans toute la mesure possible.
-
Permissions non permanentes
Les officiers, sous-officiers et hommes du rang ayant accompli la durée légale du service peuvent
bénéficier de permission faisant mutation, c’est-à-dire de 48 heures et au-dessus, en principe jusqu’à
concurrence de 30 jours par an ; compte tenu de la manière de service et des nécessités de service.
Ils peuvent en outre, obtenir des permissions de 24 ou 36 heures qui ne font pas mutation.
Les militaires appelés, accomplissant leur service légal, et les militaires engagés pendant leurs
premières années de service, peuvent en outre obtenir des permissions de 24 heures ou 36 heures à
l’occasion des dimanches et des jours fériés. Ces permissions ne viennent pas en diminution des 30
jours de droit, elles ne font mutation qu’on point de vue de l’alimentation.
En principe, la permission dite de 24 heures commence après les exercices de service ou inspection
de fin de semaine. Les conditions dans lesquelles sont accordées les permissions faisant mutation
et, le cas échéant, leurs prolongations, font l’objet des dispositions suivantes :
Permission permanente
Sont autorisés à titre permanent, à rentrer après l’appel du soir.
A toute heure, les adjudants, les adjudants-chefs ainsi que les adjudants-chefs
A 00 heures, les sous-officiers subalternes ainsi que les militaires du rang décorés
A 22 heures, les caporaux-chefs servant pendant la durée légale.
Toutefois, les officiers commandant de région et les officiers supérieurs chef de corps peuvent, dans
la mesure où ils le jugent utile, étendre aux hommes de troupe le droit de rentrer après l’appel du
soir.
LES PUNITIONS :
Les punitions redressent la conduite, combattent la négligence et réprime l'oubli du devoir
Classification des fautes :
Les actes rentrant dans les catégories ci-après sont réputés fautes et sont punis suivant leur gravité
- Manque de respect aux autorités et aux supérieurs hiérarchiques:
- Manifestation publique, sous quelque formes que ce soit d’opinion pouvant porter
préjudice aux intérêts du pays ; compromettre la discipline ou créent la difficulté aux autorités
- Tentative de dissimulation d’identité en cas de faute, pour se soustraire à la responsabilité
de ses actes ;
- Divulgation de renseignements confidentiels ou secrets ;
- Oubli de la dignité professionnelle, ivresse, rixe, brimade ;
- Infraction aux règlements militaires, aux consignes, aux ordres reçus ;
- Inertie, paresse, mauvaise volonté, négligence dans le service ;
- L’inobservation des règles de police ;
- Port illégal d’insigne, d’uniforme ou d’effet non réglementaire ;
- En outre chez tout supérieur vis-à-vis d’un subordonné l’acte de faiblesse, abus d’autorité,
propos injurieux, injustice commise.
certaines de ces fautes dans les cas déterminés par le code la justice militaire peuvent entraîner la
comparution des militaires qui les commettent devant le tribunal militaire ; elle compte des
sanctions pénales.
LE PIQUET
On entend par piquet un détachement ou groupe d’homme en uniforme chargé d’intervenir pour
une mission quelconque. C’est pourquoi au niveau de toutes les garnisons un certain effectif peut
être maintenu disponible au sein de son unité de servir éventuellement ou la lutte contre les
calamités sous appellation de piquet la durée est en principe 24h.
Le commandant d’arme peut exceptionnellement décider qu’un piquet devra être tenu prêt à
intervenir en permanence, il repartir alors ce service doit être réduit au minimum entre les troupes
de la garnison et prend le cas échéant toute disposition pour assurer le transport rapide du piquet.
LES PATROUILLEURS
I) Définition :
Les patrouilles sont des détachements qui ont pour mission :
-De faire respecter par les militaires rencontrés en ville l’ordre et la discipline
-Ou d’assurer une sécurité mobile.
pas titulaire d’une autorisation d’absence. Les uns et les autres sont amenés au poste de garde le
plus proche, pour être conduite devant l’autorité désigné dans casernes.
SERVICE DE SEMAINE
Un service de semaine fonctionne par unité élémentaire, sous le contrôle de l’adjudant d’unité. Il
est le correspondant du service général du corps. Le service de semaine des unités élémentaires a
les missions suivantes :
-Faire respecter la discipline ;
-Assurer, à l’intérieur de l’unité, l’exécution de détails du service courant et, sous le contrôle de
l’adjudant d’unité et du sous-officier administratif, la transmission des ordres du commandant
d’unité aux officiers et gradés ;
-Transmettre, lorsque l’unité est de semaine, aux sections les ordres relatifs aux activités
prescrites par le service général du corps. Il peut recevoir directement les ordres, soit l’officier de
permanence, soit l’adjudant-chef du service général ou du sous-officier de permanence.
Le service de semaine de l’unité élémentaire comprend :
-Le sous-officier de semaine désigné à tour de rôle parmi les sergents de l’unité. Ces personnels
couchent au quartier et y prennent leur repas, ils ne quittent leur unité que pour les besoins du service
et de l’instruction, à laquelle ils participent dans toute la mesure possible
Le sous-officier de semaine veille à l’observation des règles de sécurité dans les locaux de l’unité :
armureries, dépôt de carburant ou d’ingrédients. Etc.
Il est responsable de la disponibilité du personnel assurant le service d’intervention et d’assistance.
Dès l’alerte, il rassemble au plus vite les éléments désignés, les dirige sur le point prévu et les
présente à l’officier de permanence.
2. Responsabilité Particulière :
*Appels et contrôles des absents :
Sauf ordres contraires du commandement, seul l’appel du matin est obligatoire. Il permet de
contrôler la présence du personnel au début du travail, et de recenser ceux qui peuvent, pour un
motif quelconque, y participer. A cet effet les chefs de chambre notent les indisponibles et les
absents avant le rassemblement et en donnent les noms au sous-officier de semaine.
Celui-ci rassemble les renseignements pour l’ensemble de l’unité et les remet à l’adjudant de l’unité
chargé d’établir la situation de prise d’armes quotidiennes.
L’appel du soir est rendu pour les seuls éléments d’intervention.
Le chef de l’élément d’intervention effectue au moins un exercice d’alerte à une heure fixée par le
chef corps ; au cours de celui-ci, il vérifie la présence effective du personnel désigné.
Dans les autres unités, le contrôle des absents et des présents est une responsabilité laissée à
l’initiative des chefs de corps.
Le personnel est libre de quitter le quartier après le repas du soir, sauf motif particuliers (service,
consigne, punition, maladie…)
L’heure limite de retour au quartier est normalement, une heure du matin, toutefois le chef de corps
peut la modifier en fonction des activités ou des circonstances.
Rassemblement :
Chaque jour, le sous-officier de semaine rassemble l’unité à l’heure prescrite pour la lecture de la
décision (ou rapport) et la présente à l’adjudant d’unité.
Il est également responsable de tous les rassemblements de personnel commandé de service ou
présenté aux revues de catégorises. Il s’assure de la présence de tout l’effectif convoqué, du respect
de l’horaire et de la correction de la tenue.
Malades :
Le sous-officier de semaine porte les noms des malades consultants sur le cahier de visite et y fait
figurer les renseignements demandés par le médecin-chef.
A l’heure prescrite, il dirige les intéressés sur l’infirmerie et y fait porter le cahier de visite qu’il
présente à l’adjudant d’unité dès que le médecin-chef l’a retourné à l’unité.
Au cours de la journée, il passe dans les chambres où se trouvent les hommes au repos et rend
compte de ses observations à l’adjudant d’unité.
Repas
Le sous-officier de semaine assiste personnellement aux repas des hommes de l’unité. Il fait
connaitre à l’ordinaire le nombre de ceux qui sont retenus par un service et s’assure que les rations
correspondantes sont mises de côté et conservées chaudes. Il s’assure que les postes de gardes et
les différents personnels de l’unité employés à l’extérieur ont étés servis.
Il rend compte immédiatement au capitaine de semaine de tout fait normal concernant les repas.
Courrier personnel :
Le sous-officier de semaine reçoit du vaguemestre les envois postaux destinés aux militaires de
l’unité et les remet dès que possible à leurs destinateurs. Il avise les intéressés de l’arrivée des
mandats et lettres ou des colis recommandés en leur indiquant les heures auxquelles il est possible
de les retirer.
Il donne au vaguemestre, par écrit toutes les indications utiles pour faire suivre le courrier des
personnels absents de l’unité.
Lorsqu’un télégramme est adressé à un homme ou cadre de l’unité, le sous-officier de semaine le
remet au commandant d’unité.
Rôle du Gradé de Semaine
Le gradé de semaine, caporal ou caporal-chef, est sous les ordres de sous-officier de semaine qu’il
seconde dans tous les détails de son service et qu’il remplace en cas de d’absence.
Sauf disposition contraire du commandant d’unité, il assure directement les responsabilités
suivantes :
-Réveil : de l’unité à l’heure prescrite et réveil individuel des cadres pour les départs ou
service de nuit ;
-Travaux : rassemblement du personnel et direction des travaux à l’intérieur de l’unité ;
-Punis : présentation des punis de l’unité au sous-officier de permanence lors des appels.
Le Poste de Garde
Mission, moyens (voir 3ème partie/ titre 4/chapitre 1)
Dans les établissements militaires, caserne ou quartier, un poste de sécurité (ou de garde) est mis en
place. Sa mission essentielle est d’assurer la protection et la sécurité immédiate des installations
Le poste est relevé quotidiennement.
Il est tenu par des effectifs aussi petits réduits que possible, qui est renforcés de nuit pour la sécurité
des points névralgiques, et en cas de nécessités, part des ̎piquet ̎ qui peuvent être rapidement
rassemblés pour faire face à une situation grave.
Le poste de sécurité est placé sous l’autorité du chef de service général ou du sous-officier de
permanence. Le chef de corps fixe les consignes et la composition du poste et des piquets qui
comportes en principe, un sous-officier, un gradé et le nombre d’hommes du rang strictement
nécessaire.
Lorsque plusieurs corps occupent un même quartier, le service est assuré par un seul corps selon un
tour arrêté par l’officier le plus élevé en grade. Il peut alors être prescrit aux autres corps de détacher
des personnels. Le commandant d’armes peut prescrire des dispositions spéciales relatives aux
consignes. Il également prescrire la fourniture des sentinelles, des plantons et de piquets au titre des
sévices de garnison. (Voir 3ème partie/titre 1 et 2/article 1 à 15) dans ce cas, il établit la partie des
consignes qui s’y rapporte.
ORDRE SERRE
LES DOUZE ROLES DU MONITEUR (12)
Position de garde à vous sans arme : les talons joints, les pieds un peu moins ouvert
que l'équerre et également tournés en dehors, les genoux tendus (les jarrets tendus), le corps
d’aplomb sur les hanches et légèrement penché en avant, les épaules effacées, les bras tendus le
long du corps, la main ouverte, les doigts tendus et joints, le petit doigt sur la | couture du pantalon,
la tête haute et droite sans être gêné, le regard direct.
La position de garde-à-vous implique une immobilité absolue
Au commandement garde à vous.
(Commandement d’exécution sans commandement préparatoire) :
- Ramener vivement le talon gauche contre le talon droit
- Redresser franchement la tête et prendre la position de garde à vous
A DROITE
1- Au commandement « A DROITE » (commandement préparatoire)
- Donner un léger coup de tête pour prouver au moniteur qu’on est prêt à exécuter son
commandement.
- Décoller légèrement du sol le talon gauche et porter le poids du corps sur le talon droit et la
pointe du pied gauche « DROITE » (commandement d’exécution)
1er temps : Exécuter un quart de tour à droite, en pivotant simultanément sur le talon
droit et la pointe du pied gauche.
2ème Temps : Ramener vivement le talon gauche contre le talon droit.
A GAUCHE
- Au commandement « A GAUCHE » (commandement préparatoire)
- Donner un léger coup de tête pour prouver au moniteur qu’on est prêt à exécuter son
commandement.
- Décoller légèrement du sol le talon droit et porter le poids du corps sur le talon gauche et la
pointe du pied droit
« GAUCHE » (commandement d’exécution)
er
1 Temps : Exécuter un quart de tour à gauche, en pivotant simultanément sur le talon gauche
et la pointe du pied droit,
2ème Temps : Ramener vivement le talon droit contre le talon gauche
DEMI-TOUR
Au commandement « DEMI - TOUR » (commandement préparatoire) Procéder de la même
manière qu’au précédent commandement préparatoire,
Au commandement « DROITE » (commandement d’exécution)
1er temps : tourner sur le talon gauche d’un demi quart de cercle à droite, et placer le
pied droit en équerre, le milieu du pied vis-à-vis et environ 10 centimètres du talon
gauche.
2ème temps : tourné simultanément sur les deux talons, en élevant un peu la pointe
des pieds, les arrêts tendus, faire face en arrière.
3èm'e temps : ramener vivement le talon droit contre le talon gauche et prendre la
position de garde à vous.
HALTE !
(Prononcer au moment ou le pied droit se pose à terre)
Poser le pied gauche à terre à 75 centimètre en avant du pied droit, puis ramener le pied droit à
côté du pied gauche.
Marquer le pas
Au commandement: MARQUER LE PAS : Commandement préparatoire;
MARCHE : Commandement d’exécution
(Prononcer au moment où le pied droit se pose à terre).
Sans avancer, marquer la cadence du pas en soulevant légèrement et alternativement l’un et
l’autre pied. On cesse de marquer le pas, soit pour reprendre la marche au pas cadencé au
Commandement En Avant MARCHE ; soit pour s’arrêter au Commandement (COMPAGNIE,
SECTION... HALTE).
CHANGER LE PAS.
Changer le Pas, Commandement préparatoire
Marche, Commandement d’Exécution (prononcer au moment où le pied droit se pose à
terre).Faire un pas normal du pied gauche puis un demi pas seulement du pied droit
en venant poser celui-ci près du pied gauche répartir alors du pied gauche.
En arrière
N....(1) Pas en Arrière Marche
En partant du pied gauche et en reculant par petit pas de 30cm environ, effectué le nombre de pas
prescrit.
Salut en marchant
Le geste du salut est le même de pied ferme et en marchant. En marchant, l’attitude du salut est
prise en levant la tête avec énergie, en regardant l’autorité (le symbole) que l’on salut quelques
pas avant d'arriver à sa hauteur. Les jarrets tendus, le bras gauche oscillant naturellement. Le
salut terminé, la main droite est vivement abaissée. Lorsqu’il n’est pas possible d’exécuter le
geste du salut avec la main droite, le salut en marchant se limite au mouvement de la tête et au
regard.
généralement précédé d’une courte période de pas cadencé. Le soldat passe du Gymnastique au
pas cadencé au commandement Pas cadencé...Marche !
Position et mouvements du soldat avec arme :
PRESENTEZ ARME !
1)- Le soldat au garde à vous l’arme au pied, présente l’arme au commandement
” PRESENTEZ....” Commandement préparatoire ;
” ARME” commandement d’exécution.
3ème temps : Lever vivement le coude gauche, en continuant de maintenir l’arme dans la main
gauche entre le pouce et la base de l’index, les doigts, sauf le pouce, allongés et joints, l'avant-bras
et la main dans le plan horizontal passant par les épaules, en même temps redresser vivement la tête.
2)- Le soldat ayant l’arme sur l’épaule présente l’arme au commandement :
L’ARME EN BANDOULIÈRE
Le soldat ayant l’arme au pied, sur l’épaule ou à la bretelle met l’arme en bandoulière au
commandement.
L’ARME EN BANDOULIERE
Placer l’arme dans la saignée du bras gauche et la maintenir, bretelle au dessus, extrémité du canon
en l'air. Détendre la bretelle avec les deux mains. Saisir l’arme à son milieu avec ? main droite, le
pouce allongé sur le fût, saisir la bretelle avec la main gauche, élever l’arme au dessus de la tête,
l’extrémité du canon à gauche, passer la tête puis le bras droit entre la bretelle et l’arme, laisser
tomber la crosse à droite, la chasser en arrière avec la main droit et placer les mains dans la position
du garde à vous sans arme.
Le soldat ayant l’arme en bandoulière met l'arme au pied au commandement :
L’ARME AU PIED
Dégager le bras droit de la bretelle en amenant la crosse vers l’avant, puis élever l’arme au-dessus
de la tête, la main gauche saisissant la bretelle près de l’anneau grenadière et la ma droite supportant
la crosse.
Placer l’arme dans la saignée du bras gauche et la maintenir, bretelle au-dessus, extrémité du canon
en l’air. Tendre la bretelle avec les deux mains.
Prendre la position du garde à vous l’arme au pied.
L’ARME À LA MAIN
Le soldat ayant l’arme au pied, sur l’épaule, à la bretelle ou en bandoulière met l’arme la main au
commandement : "L’ARME.... A LA MAIN”
Tendre la bretelle s'il y a lieu, avec les deux mains en plaçant l'arme dans la saignée du bras gauche
et en la maintenant, bretelle au-dessus, extrémité du canon en l’air.
Porter l’arme horizontalement la main droite, près de son centre de gravité, le canon en avant.
Le soldat ayant l'arme à la main met l'arme au pied au commandement :
L’ARME AU PIED
Prendre Imposition du garde à vous l'arme au pied.
L’ARME À LA HANCHE
Le soldat au garde à vous l’arme au pied met l’arme à la hanche au commandement : " L’ARME...A
LA HANCHE”
Soulever l’arme avec la main droite allongée contre le fût, le pouce droite prenant appui sur la
hanche.
Le soldat ayant l’arme à la hanche met l’arme au pied au commandement " FIXE " prendre la
position du garde à vous l’arme au pied.
Position de l’arme dans les mouvements du pied ferme et les déplacements à pied
1)- La position du repos avec l’arme peut être prise l'arme au pied, l’arme à la bretelle ou l’arme en
bandoulière.
Au commandement '’garde à vous” le soldat reprend la position du garde à vous l’arme au pied,
l’arme à la bretelle ou l’arme en bandoulière.
2)- Les mouvements du "pied ferme " A droite, A gauche, Demi-tour” peuvent être effectués l’arme
à la hanche, l’arme à la bretelle ou l’arme en bandoulière.
Lorsqu’un mouvement du pied ferme est commandé à une troupe l’arme au pied, la position de
l’arme à la hanche est prise sans commandement particulier. Le soldat met l’arme à la hanche au
dernier mot du commandement préparatoire prescrivant le mouvement et repose la crosse à terre
après l’exécution du mouvement.
3°)- Pour tous les déplacements à pied effectués avec arme, le chef doit faire mettre l’arme sur
l'épaule, à la bretelle, en bandoulière, à la main ou à la hanche avant le départ. Lorsque la troupe
s’arrête, la position de l’arme est conservée jusqu’au commandement.
Cette position est la position initiale du défilé ; en ce qui concerne les honneurs à rendre elle
correspond à la position de " L’ARME SUR L’EPAULE " des fusils.
2°)- Le soldat au porter arme reprend la position de garde à vous au commandement.
" REPOSEZ...ARME ",
Ce mouvement s’exécute en un seul temps, la main droite est ramenée vivement dans le rang
Présentez Arame !
1°) - le soldat au garde à vous, l’arme en sautoir, présente l’arme au commandement
’’PRESENTEZ...ARME”.
Premier temps indique le mouvement du "Porter...arme”
Deuxième temps la main gauche vient saisir l’extrémité du fût de l'arme, les doigts joints, le
pouce entre l'arme et le corps, le coude gauche demeurant sans raideur le long du corps.
2°) le soldat présentant l’arme reprend la position du garde à vous au commandement.
"REPOSEZ...ARME”
- Premier temps : ramener vivement la main gauche dans le rang.
- Deuxième temps: ramener vivement la main droite dans le rang « temps indique au mouvement
du ’’REPOSEZ...ARME” à partir du porter arme.
L’arme a la bretelle, en sautoir, en bandoulière
1°)- le soldat ayant l’arme en sautoir (ou en bandoulière ou à la main) met l’arme à la bretelle
au commandement.
"ARME... A LA BRETELLE"
Après avoir légèrement détendue la bretelle, suspendre l’arme à l’épaule droite en faisant passer
un brin par-dessus de l’épaule, maintenir le PMAK sensiblement vertical en saisissant le brin
inférieur de la bretelle, et à plat contre la partie droite au dos en s’aidant du coude replié.
Le soldat ayant l’arme à la bretelle "ou en bandoulière ou à la main” met l'arme en sautoir au
commandement.
L’arme... en sautoir
Après avoir réglé la bretelle en position de dégrafage rapide, placer l'arme inclinée à 45 degrés
sur le thorax, la partie supérieure de la poignée, garde main sensiblement à hauteur de l'épaule
gauche, les deux brins de la bretelle ajustée de part et d’autre au torse.
- Le soldat ayant l’arme à la bretelle "ou en sautoir ou à la main" met l’arme en bandoulière au
commandement.
"L’arme... en bandoulière”
Après avoir réglé la bretelle, placer l’arme inclinée à 45 degré sur le dos, le brin supérieur de la
bretelle passant sur I épaule gauche et transversalement sur le thorax.
Modalités particulières
Compte tenu de la configuration de l’arme et de la bretelle, il n’y aura aucune recherche
d'exécution d’ensemble de mouvements utilisés pour prendre au départ l'une des' positions en
sautoir, à la bretelle, en bandoulière, à la main.
Pour les prises d'armes et défilés les armes doivent être dans la configuration « TIREUR
DROITIER » ;
- Equipée du chargeur pour une cartouche de lancement.
- Après avoir perçu son armement ou rompu les faisceaux une troupe se rassemble, sauf ordre
particulier avec l’arme à la main. L’arme doit alors être tenue sensiblement horizontale en
plaçant ¡a main droite sur la poignée garde-main le plus en arrière possible.
- L’arme à la hanche est à considérer comme une position de combat ou de tir.
- Le porte fanion d'une unité élémentaire dotée de PM est équipé lui-même d’un PM.
Le fanion est fixé sur le PM, l'arme en sautoir, le porte fanion est placé hors des rangs.
- Auprès du capitaine pour les exécutions du pied ferme ;
- derrière le capitaine pour les défilés.
- Lorsqu'une prise d’arme d’un volume important met en œuvre des formations équipées
différemment les unes des fusils, les autres de PM " les mouvements d'ordre serré avec arme sont
exécutés aux ordres des commandements des formations.
- Lorsqu’une prise d’arme de moindre volume regroupe des détachements équipés différemment
le commandement direct est assuré par une même autorité, le PM AK exécute le mouvement du
porté arme " Chaque fois que le commandement " L’ARME SUR L’EPAULE..DROITE " est
donné.
Lorsqu’un mouvement du pied ferme est commandé à un tireur l’arme à pied, le tireur soulève
légèrement son fusil mitrailleur, sans commandement particulier pendant l’exécution du
mouvement.
2 - Lorsque la troupe exécute des mouvements de maniement d’arme, le tireur conserve la
position du garde à v »us, l’arme au pied ou à la bretelle selon les ordres reçus.
3 • Au pas cadencé, le fusil mitrailleur est porté à la bretelle. Avant de départ, le chef doit
donner, s’il y a lieu de commandement nécessaire.
Au pas sans cadence et au pas de route, le tireur peut porter le fusil mitrailleur à son gré.
Lance-Roquette Antichar (L.R.A.C)
L’arme à la bretelle
La position de I’ arme à la bretelle avec le lance-roquette antichar est semblable à position de l’arme
à la bretelle avec le fusil, le tube gîtant légèrement incliné vers l’arrière, la main droite saisissant la
partie inférieure du tube, le pouce dans l’extrémité de la bretelle.
Position de l’arme dans les mouvements de pied ferme et les déplacements à pied
Le lance-roquette est porté à la bretelle pour tous ¡es mouvements et déplacements de l'école du
soldat et de fore, e serré. Lorsque la troupe exécute des mouvements de maniement d’arme, le tireur
conserve la position du garde à vous l’arme à la bretelle.
Au pas sans cadence et au pas de route, le tireur peut porter le lance-roquette à son gré sur l’une ou
l’autre épaule, soit à la bretelle soit posée horizontalement.
Salut en Marchant
Le militaire armé de fusil, de carabine, du PMAK, du pistolet mitrai leur, du fusil mitrailleur ou
du lance-roquette, quelques soit sa position de sonnante, salue sans effectuer de geste du bras droit.
L’attitude du salut est celle décrite dans la leçon précédente.
Le militaire armé du pistolet ou du poignard salue normalement de la main droite.
Le militaire armé du sabre ou de l’épée salut du sabre ou du l’épée au cour des prises d’arme. Il
salue normalement avec la main droite lorsqu’il porte l’arceau fourreau.
Généralités :
But de l'école de l’ordre Serre
Définition.
L'école de l’ordre serré enseigne les mouvements collectifs qui renforcent la cohésion de la troupe
et lui permettent de se présenter sous armes avec ensemble.
Le Rang : Ensemble d’éléments de même nature placés les uns à côté des autres sur une même
ligne et faisant face à une direction.
La Colonne :
Ensemble d’éléments de même nature placés les uns derrière les autres et faisant face à une
direction
L’intervalle :
Espace qui sépare deux éléments d’un même rang ou deux Dupes ou fractions de troupe placées
l’une à côté de l'autre.
La Distance :
Espace qui sépare deux éléments d’une même colonne, de deux troupes ou fractions de troupe placées
l’une derrière l'autre.
Formation en ligne : Une troupe est dite en ligne lorsque son front est supérieur à sa profondeur.
Formation en colonne:
Une troupe est dite en colonne lorsque sa profondeur est supérieure à son front.
Homme de base :
Homme de base du premier rang, faisant face une action déterminée et sur lequel une troupe qui se
rassemble fixe son alignement. L’homme base est choisi soit à gauche soit à droite.
Colonne de base :
Colonne de l’homme de base :
Guide : L’homme du premier rang, marchant dans une direction déterminée et sur lequel une unité
qui se déplace fixe son alignement et son allure. Le guide est choisi soit à gauche, soit à droite.
Pivot :
L'homme le chaque rang placé du côté de changement de direction.
Aile marchante :
Colonne placée du côté opposé au changement de direction.
Serre file : Gradé chargé de vérifier Malignement, la tenue ou des armes et, s’il y a lieu, la
cadence. La serre file est normalement placée au dernier rang dans la colonne du guide. Il
peut aussi y en avoir un dans chaque colonne.
Distance et intervalle
Dans chaque colonne, les hommes sont placés face à la même direction, les un derrière les autres
à une distance approximativement aux bras tendus, doigt allongé soit environ un pas.
Dans chaque rang les hommes sont placés sur la même ligne les uns à côté des autres. L’intervalle
d’un homme à l’autre peut être déterminé de deux manières :
-Intervalle de coude à coude " normal dans les formations en colonne"’ cet intervalle se mesure
en-plaçant le poing gauche sur la hanche, la paume en arrière, le poignet tendu, et en effleurant
du coude gauche le bras du voisin.
Rassemblement en colonne
Deux procédés peuvent être utilisés pour rassembler une troupe.
Le chef, au garde à vous fait face une direction déterminée, lève le bras gauche et commande.
" un tel de base"
RASSEMBLEMENT EN COLONNE PAR....1, 2, 3, 4 ou 6.
L'homme de base se place à deux pas derrière le chef. Les hommes du premier rang s’alignent au
coude à coude à la droite de l’homme de base en tournant la tête vers lui...Ceux de la colonne de
base couvrent les uns derrière les autres, les bras tendus. Les autres hommes s’alignent dans chaque
ligne et couvrent dans chaque colonne en se déplaçant à petit pas.
Le chef vérifie les alignements et commande : " FIXE "
Les hommes du 1er rang de la colonne de base prennent vivement la position de garde à vous.
Dans le cas où la troupe est en arme, sans que celle-ci ne soit portée à la bretelle, en
bandoulière ou en sautoir, les hommes se rassemblent l'arme à la hanche, à la main pour le
PMAK. Au commandement " FIXE ", ils mettent l’arme au pied, à la bretelle pour le PMAK.
Les hommes du 1er rang et de la colonne de base prennent vivement la position de garde à vous.
Dans le cas où la troupe est en arme sans que celle-ci soit portée, à la bretelle, en bandoulière ou en
sautoir, les hommes mettent l’arme à la hanche, à la main pour le PMAK.
RASSEMBLEMENT EN LIGNE
Trois procédés peuvent être utilisés pour rassembler une troupe en ligne.
Le chef, au garde à vous face à la direction déterminée lève le bras gauche et commande :
"Un tel de base” ou "Un tel de base au coude à coude" coude"
« RASSEMBLEMENT SUR » 1, 2, 3, 4 ou 6 "Rang”.
L’homme de base se place à quelques mètres derrière le chef. Les hommes du premier rang ;
s’alignent, à bras tendu ou au coude à coude à la gauche de l'homme de base en tournant la tête
vers lui, Ceux de la colonne de base couvrent les uns derrière les autres, les bras tendus.
Les autres hommes s'alignent dans chaque rang et couvrent dans chaque colonne en se'
déplaçant à petit pas. Le chef vérifie les alignements et commande : "Fixe”
Les hommes du premier rang de la colonne de base prennent vivement la position du garde à vous.
Dans le cas ou la troupe est en arme, sans que celle-ci portée à la bretelle, en bandoulière ou en
sautoir les hommes se rassemblent l’arme à la hanche, à la main pour le PMAK. Au commandement
"fixe", ils mettent l’arme au pied et, à la main pour le PMAK 2ème Procédé :
Le chef place: l’homme de base en un point, face à la direction déterminée.
IL commande alors :
"Un tel de base” ou "Un tel de base, au coude à coude"
"RASSEMBLEMENT SUR" 1,2, 3, 4 ou 6 "Rang"
Le rassemblement s’effectue comme ci-dessus.
La troupe est d’abord rassemblée en colonne face à une direction perpendiculaire à la direction
souhaitée. Le chef commande un mouvement de pied ferme à droite ou à gauche.
La troupe se trouve alors rassemblée en ligne, mais il est nécessaire de rectifier l’alignement
pour obtenir les intervalles réglementaires.
RECTIFICATION DE L’ALIGNEMENT D’UNE TROUPE EN LIGNE
Pour rectifier l’alignement d’une troupe en ligne, le chef précise s’il y a lieu la place de l’homme
de base et la direction à laquelle il doit faire face, puis commande :
" Un tel de base" ou " Un tel de base, au coude à coude"
"A DROITE" OU "A GAUCHE "
"ALIGNEMENT".
Chaque homme se conforme à ce qui est prescrit pour le rassemblement en ligne. Le chef vérifie
les alignements et commande : " FIXE "
Les hommes du 1er rang et colonne de base prennent vivement la position de garde à vous. Dans
le cas ou troupe est en arme, sans que celle-ci soit portée à la bretelle, en bandoulière ou en
sautoir, les hommes mettent l’arme à la hanche, à la main pour le PMAK.
Au commandement préparatoire "A DROITE" OU " A GAUCHE
Alignement.
2-) MOUVEMENTS
-POSITION DE L’ARME
-TROUPE EN COLONNE
-TROUPE EN LIGNE
Position de l’arme
Les évolutions en ordre serré s’effectuent :
- Habituellement l’arme à la bretelle ou en bandoulière, en particulier lorsque “
la troupe est dotée de son armement de combat ;
- Eventuellement l’arme 'sur l’épaule, lorsque les deux tiers au moins de l'effectif sont. armés
du fusils ou de carabine.
Troupe en colonne
Une troupe en colonne exécute les mouvements de pied ferme, les mouvements en marchant et les
maniements d’arme au commandement de l’école du soldat.
1- Pour mettre la troupe en marche, le chef fait, s’il y a lieu, placer l’arme sur l’épaule,
à la bretelle, en bandoulière, à la main ou à la hanche. Pins il commande en indiquant
éventuellement la direction en geste.
" Telle Direction ” " EN AVANT " MARCHE.
La troupe part au pas cadencé.
Le chef assure l’allure et la direction et l’homme de base se règle sur lui.
Dans chaque rang, l’homme de la colonne de base s’applique à garder la distance, les autres
s'alignent sur lui. Dans chaque colonne tous les hommes couvrent exactement.
2- Pour faire changer la direction en marchant, le chef commande, en indiquant éventuellement la
direction au geste.
ˮ TELLE DIRECTION’’ OU ‘’CHANGEMENT DE DIRECTION A GAUCHE OU A DROITE’’
‘’MARCHE’’
La troupe décrit un arc de cercle dont l’amplitude est fonction de l’angle de la direction initiale
et de la direction nouvelle. Le 1er rang annonce le changement de direction au commandement
‘’MARCHE’’, les rangs suivants, chacun à la même place que celui qui le précède.
Dans chaque rang, les hommes s’alignent sur le pilot. Celui-ci doit ralentir suffisamment l’allure
pour que l’aide marchante puisse rester aligner sur lui tout en se maintenant à l’allure normale.
Dans chaque colonne, les hommes suivent le même itinéraire que celui qui les précédé. Les pivots
conservent leur distance entre eux. Les autres prennent une distance d’autant plus grande qu’ils
sont plus éloignés du pivot. Les rangs qui ont achevé la conversion marché à l’allure ralentie jusqu’à
ce que tout l’effectif ait effectué le changement de direction.
Le ralentissement de l'allure s’obtient en réduisant la longueur du pas tout en conservant la cadence.
Arrêter la troupe, le chef commande " HALTE " comme il est dit dans le précédant cours, la troupe
s’arrête en conservant l’arme dans la position prescrite pour le déplacement.
Si la troupe doit occuper un emplacement déterminé, les chefs peuvent avoir avantage à
commander " HALTE ” lorsque le 1er arrive à quelques pas de la ligne qu’il doit occuper la-
mise en place définitive est alors effectuée comme il est dit ( dans rectification de
l'alignement).
Troupe en ligne
Une troupe en ligne exécute les mouvements de pied ferme et le maniement d'arme au
commandement de l'école du soldat.
Elle ne marche que pour effectuer de très faibles déplacements destinés à permettre les
alignements. Si les hommes ont l’arme au pied, ils placent l’arme à la hanche au commandement
préparatoire
LA DISLOCATION
Les hommes de gauche et de droite placent ensuite le talon de la crosse à terre devant eux et
reprennent la position de garde à vous en attendant le commandement Rompre les rangs Vers la
droite, ou vers la gauche” dégagez les faisceaux. Les hommes ’ armés de FM déplient les deux
branches du bipied, en déposant l’arme au sol, le canon dans la direction générale à laquelle ils font
face, la poignée pistolet à hauteur du pied droit Les armes non susceptibles d'être formées du fait de
leur configuration " FUSIL MITRAILLEUR, LANCE ROQUETTE-ANTI-CHARS” sont
posées au sol en arrière des faisceaux.
Les armes non susceptibles d’être formées en faisceau du fait de leur nombre excédant, un multiple
de trois sont appuyées sur le faisceau le plus voisin. Ce peut être le cas.
- Pour une troupe en colonne par trois, d’un rang comportant soit une ou deux colonne creuse
soit un armement hétérogène.
- Pour une troupe en colonne par quatre, de la 4ème colonne
- Pour une troupe en ligne, d’une ou deux colonnes.
ROMPRE LES FAISCEAUX.
Lorsqu'une troupe est dispersée temporairement après avoir formé les faisceaux, le chef la
\rassemble en commandant successivement :
“RASSEMBLEMENT”
"commandement d’exécution sans commandement préparatoire”
Les hommes rejoignent leur place derrière leur arme et prennent la position du garde à vous!*
"ROMPEZ...LES FAISCEAUX”
"COMMANDEMENT D’EXECUTION SANS COMMANDEMENT PREPARATOIRE”, Les
hommes dégagent leurs armes de faisceaux et prennent la position du garde à vous I l'arme au
pied, à la main pour le PM.
L’armature vers eux à 15 cm devant eux.
Vérification des armes : Tout officier ou sous-officier de tir doit avant la séance de tir connaître la
nature de l’arme, SKS, PMAK, FM etc.
Précision de réglage : avant la séance de tir l’officier ou sous-officier se concerte avec son armurier
spécialiste à la matière, procédant au réglage des armes (hausse tant), il précise le genre de tir à faire
(tir couché, en genoux, débout).
Mesure de sécurité : C’est l’ensemble des dispositions prisent pour éviter les incidents et accidents
pendant le tir.
Avant le tir
Pendant le tir
Après le tir
Avant le tir :
Informer la population
Baliser le champ de tir
S’assurer de la présence d'un infirmier
S’assurer de la présence d'un moyen de communication
Inspection des armes
Pendant le tir :
Interdiction de fumé
Port obligatoire des casques
Respect obligatoire des ordres
Après le tir :
Inspection des armes
Ramassage des étuis et des balises
Contrôle du personnel pour le retour
Nettoyage des armes avant l'intégration au magasin
Inspection des armes : L’inspection des armes, des cartouches des cartouchières, ce fait avant et
après tout exercice comportant l’emploie des cartouches pour des armes.
Présenter la chambre à feu en inclinant l’arme sur la gauche fenêtre d’éjection apparente et dirigé
vers le haut (vérification)
Présente la bouche du canon (vérification).
Désarme en accompagnant l’ensemble mobile
Tout en maintenant l'aime à la main droite le chargeur à la main gauche (vérification du chargeur
Commandement : Au début de la séance de tir l'officier de tir indique la nature et le but du tir. De
la gauche vers la droite numéroté vous Position du tireur Distance entre les tireurs;
Pour un tir d’essai, au but de tant cartouche, charger, approvisionner, armez, Sur les cible
correspondant à vos numéro annoncer vue et après Commencer le tir
Pour un tir d'essai au but tant de cartouche coup par coup, Par rafale, Feu
Halte au feu, Cessez le feu, A gauche - gauche
Au résultat, direction devant vous une fois à droite en partant en foulé, marche Face à vos cible, tant
de mettre, halte.
L’œil directeur : Les deux yeux ne Joux pas le même rôle dans la vision, la direction du regard est
déterminer par l’un deux appelé l’œil directeur.
Accommodation sur le guidon : L’œil ne peut s'accommoder à la fois sur deux objectif placer à des
distances différentes le guidon et l’objectif Le pointage de l’arme :
NB : la ligne de mère est une imaginaire passant par le centre du craint de mire ou œilleton et le
milieu du sommet du guidon
Prendre la ligne de mire : Le prolongement de la ligne de mère en arrière du craint de mire à une
distance environ 4 à 7 cm.
Les erreurs de visées : Le guide dépasse le milieu d’œilleton vers le haut (gros guidon)
Le guidon apparait au-dessus du milieu de l’œilleton (fin guidon ce qui abaisse le tir. Le guidon à
droite (ou à gauche) penché à droite, (droite ou à gauche) ce qui déporte le tir à droite (à gauche).
Le guidon pencher à droit (ou à gauche) « devers » Ce qui déporte et abaisse le tir à droite (à gauche).
Viser conforme : C’est amener la ligne de mire au centre et à la base du visuel.
Hygiène et Secourisme
I-GENERALITE
1. DENITION
La santé se définit selon l’OMS comme étant l’état complet de bien-être physique, mental et
social de l’homme et ne consiste à l’absence d’une maladie ou infirmité.
L’hygiène est l’ensemble des règles et mesure de précaution de bien être sanitaire de l’homme.
En somme l’hygiène égale soin.
BUT : le but de cet enseignement est inculpé des notions d’hygiène individuelle et collective.
Il y’a deux types d’hygiènes qui sont :
L’hygiène individuelle
L’hygiène collective
L’hygiène individuelle est celle qui concerne une seule personne, un individu.
L’hygiène collective concerne plusieurs personnes, la troupe.
II-HYGIENE INDIVIDUELLE
-Hygiène corporelle :
a)Pourquoi se laver ?
On se lave par ce que :
La peau produit des sécrétions (sueur, sérum)
La peau assure son renouvellement
Les ongles, les cheveux et les poiles retiennent des saletés.
En somme on se lave pour éviter des mauvaises odeurs et la multiplication des microbes
au niveau de la peau.
b) Comment se laver ?
On doit se laver quotidiennement (les plus souvent trois fois par jour) surtout dans les pays à
climat chaud.
On doit laver toutes les parties du corps en utilisant le savon neutre.
Exemple : le savon de Marseille
c) que laver ?
Nous devons lavés toutes les parties du corps et surtout l’anus, le périnée, les organes génitaux
externes et les plis cutanés pour éviter la macération. La macération qui s’ensuive favorise les
affectations dermatologiques. Les cheveux lavés avec du savons au moins deux fois par semaine.
Les ongles nettoyés quotidiennement et coupés régulièrement tant aux doigts qu’aux orteils.
Il ne faut pas oublier de laver les mains.
-Hygiène bucco-dentaire :
Est un aspect particulier de l’hygiène corporelle
a)Pourquoi se brosser ?
On se brosse les dents pour éviter :
La mauvaise haleine qui donnera à la longue une halite,
Pour éviter les caries dentaires,
Pour éviter certaines infections systématiques.
Exemple : endocardite bactériennes
La cause de la mauvaise denture est la carie dentaire qui entraine peu à peu la mort de la dent.
b) Comment brosser les dents :
Le brossage des dents doit être quotidienne les plus souvent trois fois par jour (le matin après le
petit déjeuner, à midi après le déjeuner et le soir près la diner)
On se brosse trois (3) munîtes au minimum. La brosse des doits être no trop souple ni trop dure,
les dentifrices doivent être surtout fluorés. On doit utiliser un bain de bouche avant et après
chaque brossage.
c)Comment prévenir la carie dentaire ?
La prévention des caries dentaire passe par :
-le brossage quotidien des dents
-La consommation réduite des sucreries surtout la nuit
-La consultation d’un dentiste au moins une fois par an même si l’état bucco-dentaire est
bonne.
HYGIENE ALIMENTAIRE :
-La ration alimentaire doit être suffisante, et équilibré :
a- Ration Alimentaire équilibré :
La ration alimentaire doit être équilibrée, c'est-à-dire contenir à chaque repas un peu de chacun
des (03) types grands type d’aliment.
Les protéines
Les lipides
Les glucides
Les protéines : sont surtout portés par les aliments d’origine animal (viande,
poisson, œufs, fromage).
a- Les vêtements : ils doivent être protecteur adaptés au climat (laine soit coton) donc
perméable au gaz et mauvaise conducteur de la chaleur.
b- Les sous-vêtements : ils doivent être absorbant, torche serré en fin d’éviter la
macération et l’étouffement. Les sous-vêtements doivent être changés
quotidiennement, lavé soigneusement et enlevés la nuit pour dormir.
Hygiène Podelle (Pied)
Elle est un aspect particulier de l’hygiène corporelle (à cause de la marche) et doit retenir toute
l’attention du soldat au cours de sa vie militaire les pieds souvent reposent à l’épreuve de marche.
A- Les chaussures doivent être :
-Large
-Souple
-Perméable à l’air
-Imperméable à l’eau
B-Les chaussettes doivent être coton double et changés quotidiennement
C- Les pieds : le lavage des pieds doit être quotidien concernant toutes les parties surtout les
plus inter-orteils et les ongles (doivent être coupés).
Il faut utiliser du talk, l’huile de karité et la crème podale avant et après chaque marche, en fin
d’éviter la macération.
Chambre indien
Cannabis
Cocaïne
Crocus…
Les conséquences pour leurs consommations
Vice peut être entrainé de l’accoutumance (dépendeur)
Le délibère l’hallucination. Ils sont une action négative sur :
-Le cerveau (réduction de volume : strophe)
Foie (cirrhose de foie)
Rein (insuffisance ranale)
Poumon (cancer de pulmonaire)
Organes génitaux (impuissance sexuel surtout chez le sexe masculin)
Conséquence pour la société
Les vices ont des coups de soin élevé. Ils peuvent être l’apanage des accidents de la voie publique,
les accidents de travail, les problèmes sociaux…
Hygiène sexuelle
Le sexe est un tabou dans nos régions surtout à cause de la religion et de la pudeur.
a)Cause de la religion et de la pudeur
Elles sont beaucoup plus fréquent aux niveaux de :
Sexe masculin
Sujet jeune (entre 20 à 40 ans)
Professionnelle du sexe (prostitué)
Militaire
Commerçant, import-export
Chauffeur
On peut avoir les maladies parmi lesquelles :
Syphilis
Blennorragie (chaud pise ou gonococcie)
Sida
Les hépatites virales (B.C.D)
L’herpe génitale
Les maladies de Nicolas FAVRE
Pour éviter ces maladies sexuellement transmissibles il faut respecter les conditions suivantes :
S’abstenir ;
Se protéger en utilisant les préservatifs ;
Etre fidèle mutuelle entre partenaire ;
Dépistage précoce.
III-HYGIENE COLLECTIVE
L’hygiène collective est l’hygiène qui concerne une collectivité donnée.
1-Hygiène collective au casernement :
Le ramassage des ordures doit être quotidien dans un local nettoyage facile dératisé et désinfecté.
Les dortoirs et les toilettes soient lavés au moins trois (3) fois par jours avec l’eau de javel.
Les rongeurs et les insectes : ils sont vecteurs des maladies et épidémies. Les moustiquaires soient
installées.
Leur multiplication est limitée par la destruction des ordures.
Les rongeurs sont détruits par des appâts toxiques ou les anticoagulations.
2-Hygiène collective en campagne :
La campagne est différente d’un milieu urbain et de camp à cause de l’équipement pour l’hygiène.
Les matières usées : (eau usée, excrément en campagne, risque de l’épidémie, des maladies
contagieuses sont très élevés :
Le choléra, la dysenterie, poliomyélite, fièvre typhoïde, l’hépatique vicaire A.
Les urines sont gérées par les urinoirs de fortune (puisard à urine). Les matières focales sont
gérées par enfouissement ou des latrines à fosse.
Les eaux de boissons : il est capital d’assurer à une collectivité militaire en campagne un
ravitaille abondant en eau pure et potable. Il faut 75l d’eau par homme et par jour (5l d’eau épurée
pour boire.
L’épuration d’eau passe par les moyens suivant :
-Moyen physique : la décantation ou la sédimentation par filtre (différassions en coton, flacon
de coton, sable propre…)
-Moyen chimique : on utilise les produits antibactériennes (eau de javel, hala zone,
permanganate de potasse…).
A- Lors des marches :
a-Avant :
S’assurer que les effets et les chaussures ne gênent pas :
Graisser convenablement les chaussures pour les assouplir.
Se soigner les pieds pour qu’ils ne se blessent pas ; utiliser la poudre spatiale fournit à cet effet.
Chaque fois que c’est possible, manger quelque chose avant de partir.
b-Pendant :
Surtout en été ne pas boire de grand d’eau, même surtout de boissons alcoolisées.
c-Après :
Il ne faut pas :
Se laver les pieds à grand eau, mais les nettoyés avec un linge humide.
B-Pour temps froid :
Au repos se garantir de courants et ne pas s’éteindre sur l’herbe. Porter des sous-vêtements en
laine, des gants, des chaussures bien graissées.
La collectivité sache que les urines et les selles sont destinées pour les toilettes, qu’on ne crache
pas dans les lieux publics.
Pour prévenir la survenue du cancer dû à la fumée du tabac, il est interdit de fumer dans les lieux
publics, car le non-fumeur reçoit la même quantité de nicotine que le fumeur.
Les stockages de poubelles :
-Le stockage des poubelles d’ordures doit être l’objet d’une vigilance particulière ; le local choisit
doit être clos ; pour éviter la prolifération des rongeurs et l’intervention des chiens vagabonds
orientés au nord plutôt qu’au sud éviter les effets nocifs, nauséabond de la chaleur facilement,
nettoyable (mur cimenté, sol légèrement en pente pour faciliter le chainage.
Les liquides pouvant s’échapper des poubelles et de l’eau à nettoyer ce local.
Le ramassage des ordures doit être quotidien.
Conclusion de l’hygiène
L’hygiène est nécessaire, voir même indispensable pour le maintien en bonne santé des hommes.
C’est nous sommes fait le devoir de rappeler la nécessité de la propriété des locaux, des aliments
bien que ces notions soient banales et connus de tous.
SECOURISME
II-1-GENERALITES :
La prise du combattant blessé dans ces conditions doit se faire les premiers instants par les
camarades de combat eux-mêmes et il est donc plus que jamais indispensable que chaque gradé ;
chaque militaire du rang ; soit capable en attendant l’arrivée de l’équipe médicale, de porter
secours à un blessé.
II-2-Les gestes élémentaires de survie :
A-Définition :
1=Secourisme : porter secours à tout personne en situation de détresse
2=Protéger : Mettre un accidenté à l’abri d’une complication éventuelle.
3=Alerter : Attirer l’attention d’une personne ou d’un groupe de personne à un événement donné.
But :
Le but des gestes élémentaires de survie n’est pas de transformer les soldats en secouriste, mais de
leurs inculquer quelques notions de base pour réagir par des gestes simples, mais adapter à des
situations de blessures plus ou moins graves.
Il convient de posséder à un plan d’action simple et clair fixe dans la mémoire par les deux
règles :
P.A.S et A.B.C
P=pour Protégé
A=pour Alerter
S=pour Secourir
Secourir, certes, mais par quelques gestes:
A=comme allonger
B=comme bouche à bouche
C=comme compression des hémorragies.
1-Protéger : le premier réflexe doit être protégé en vue d’une nouvelle blessure ou d’un accident
venant aggravé des premiers victimes ou en créer des nouvelles.
2-Alerte : votre second reflexe en présence d’un blessé ou d’un accidenté doit être donné aussitôt
l’alarme.
Tout en prodiguant les premiers soins ; le sauveteur doit se faire une idée rapide et claire de la
situation afin d’appeler les secours nécessaires.
3-Secourir : après avoir protégé et alerté votre troisième doit être de venir en aide aux blessés ; en
cas de perte de connaissance, 03 gestes peuvent sauver :
II-Relève et Transport des blessés :
1-Généralité :
Un blessé doit être éloigné du lieu où s’est produit l’accident (après avoir arrêté l’hémorragie, s’il
s’en était une fois déclaré une).
Le transport peut s’effectuer par :
A bras
Sur un brancard
Par une voiture sanitaire
5-2-Transport d’un blessé à bras :
Un seul porteur : (méthode du pompier)
Croiser les pieds du blessé et le rouler pour le mettre sur le ventre ;
Enjamber le corps du blessé et le soulever en le prenant sur le bras ;
Tout en le maintenant, se déplacer à gauche du blessé sur le genou gauche ;
Mettre le genou droit à terre et appuyer le blessé par le genou gauche ;
De la main gauche saisir la main droite du blessé ;
Se pencher pour faire passer la tête sous le ventre du blessé but en tirant son bras droit.
III-Les premiers soins apportés aux blessés :
3-1-Le dégagement d’urgence :
Définition : le dégagement d’urgence : c’est l’action de soustraire de déplacer ou d’éloigner
rapidement une accidentée à fin d’éviter le sur accident.
Ce ne sont en somme que des feuillées de grandes dimensions. La fosse une largeur de 60cm
environ, une largeur de 2,40m et une profondeur dépendant de la nature du sol et de la durée
d’utilisation prévue, variant de 1,50m à 3m. On peut calculer environ 30cm de profondeur en plus
de mètre, par semaine d’utilisation.
Une fosse de cette dimension suffit pour 50 hommes et peut servir simultanément à l’homme.
Pour faciliter son emploi, on dispose, le long d’un bord, à 50cm environ, une perche horizontale
supportée par des piquets, et le lieu de siège improvisant une seconde perche, plus élevées et en
retrait sert de dossier et s’oppose à tout renversement en arrière.
Un dispositif beaucoup plus perfectionné est constitué par un siège bâtit.
Sorte de tout sans fond posée par-dessus la fosse dont elle excède légèrement des dimensions
partie supérieure en est percée d’ouverture circulaire ou carré munie couvercles.
Sur une fosse, ayant les dimensions données plus haut, on peut disposer tant ouvertures.
La terre est damée soigneusement tout autour de la base du bâtiment.
Ce dispositif a gros avantage à s’opposer à la pullulation des marches.
Emplacement des fosses est choisi selon les mêmes règles que celui des feuillées peut être
entouré, comme celle-ci d’un écran protecteur. Une discipline extrêmement rigoureuse doit
s’opposé à toute malpropreté.
La désinfection de la fosse se fait soit par la chlorure de chaud soit par le crésyodique.
Le présent titre regroupe l'ensemble des règles élémentaires qui visent à garantir les meilleures
conditions d’exécution des MISSIONS confiées ou potentielles, que tout combattant d’une petite
unité ou d’un détachement isole, quel que soit son niveau, doit être capable d’appliquer
Définition : Doit se considérer « en campagne » toute troupe qui, dans une situation de crise ou
de guerre, a quitté son casernement et est en instance d’être engagée.
II-) LE DEPLACEMEENT :
Le combat impose aux unités des déplacements fréquents et rapides qui ont pour but d’amener,
dans les meilleures conditions possibles les troupes et le matériel à destination et dans les délais
prescrits.
1-) Définition : Le déplacement, consiste à amener dans les meilleures conditions possibles les
troupes et les matériels à destination dans les meilleures conditions. Le déplacement s’effectuent
sous la formée mouvement ou de transports.
Ils existent deux (02) types de déplacement :
- Le Mouvement et
- Le Transport.
Le Mouvement :
Définition : On appelle mouvement, le déplacement d’une formation sous les ordres et la
responsabilité de son chef. Un mouvement s’effectue le plus souvent par voie terre terrestre, plus
généralement en véhicule, exceptionnellement à pied.
Le Transport :
Définition : On appelle transport, le déplacement de personnel ou de matériel sous la
responsabilité du chef d’une formation de transport. Un transport peut s’effectuer par voie
routière, voie ferrée, voie maritime ou voie aérienne.
2-) Les déplacements à pieds
Principes : Les longs déplacements à pieds, ou marche, sont lents et fatigants. Ils demeurent donc
exceptionnels. Toutefois, dans certaines circonstances, ils peuvent constituer le seul mode de qui
permet à une unité de poursuivre sa mission ou d’assurer sa sauvegarde.
3-) Préparation d’une marche
But : La préparation d’une marche a pour but
de limiter la fatigue de la troupe et
d’éviter le désordre
L'étude porte essentiellement sur les points suivants :
L’allure est réglée par le chef de section de tête. Elle est relativement lente au départ, tant que la
colonne n’est pas déployée, elle est allongée au début d’une montée et réduite au début d’une
descente.
La vitesse démarche varie selon la situation tactique, l’état dès l’itinéraires, les conditions
atmosphériques et la fatigue de la troupe ; en moyenne, elle est de l’ordre de 4km/h de jour, 3km.h
de nuit (haltes comprises).
La formation normale de marche est la colonne par un sur l'un ou l’autre, ou sur l’un et l’autre,
des bas-côtés de la route. Les liens organiques des éléments sont respectés. Les hommes marchent
au pas de route à distance régulières, conservant en principe la liaison avec celui qui les précède et
celui qui les suit ; ils ne peuvent ni s'arrêter, ni quitter la colonne sans autorisation.
Les gradés, échelonnés dans le dispositif, exercent le contrôle permanent de leurs hommes. Ils
veillent au respect des distances, à la réparation équitable des charges (les armes collectives et leurs
munitions sont portés à tour de rôle), à l’allégement des éclopés (l’arme et le sac de ces derniers
peuvent être confiés à leurs voisins) éventuellement au transport des blésés et des malades jusqu’à
une position d’attente où il soit possible de tes installer provisoirement.
La discipline de marche garantit la bonne exécution du mouvement et permet d’éviter les fatigues
inutiles.
Haltes : si la situation tactique le permet, les marches sont normalement coupées de haltes de courte
durée à intervalles réguliers (en principe, 10 min après 50 min de marche).
Les haltes son exécutés aux moments et aux emplacements les plus favorables au repos et à la
sauvegarde. Si la distance à parcourir est importance et si les circonstances atmosphériques le
permettent, une grande halte doit permettre à la troupe de s’alimenter.
Pour tirer le meilleur profit des haltes, la troupe doit avoir la connaissance à l’avance de la durée de
l’arrêt.
III-) CAS PARTICULIERS D’EXECUTION
1-) Franchissement des voies ferrées : Le franchissement des voies ferrées à niveau peut
provoquer la prise de mesures de sécurité particulières. Le personnel mis en place à cet effet repère
la route avec le dernier élément. En dehors des passages aménagés, il est préférable de franchir les
voies ferrées en ligne et par élément organiques.
2-) Le franchissement de certains ponts (ponts suspendus, ponts de bateaux, ponts de chemin de
fer) exige des précautions spéciales. Si aucun élément n'est en place pour régler la circulation, le
chef du détachement d’éclairage reconnaît l’ouvrage, des consignes particulières de traversée sont
établies. Il est interdit de marcher au pas cadencé. En cas de besoins, un orienteur est placé à l’entrée
du pont.
3-) Traversées de zones contaminées : Il est possible de réduire les risques inhérents à la traversées
de zones contaminées en évitant les fonds du terrain, spécialement ceux qui retiennent humidité et
brouillard, ainsi que la végétation basse (branches, basses, buissons, herbes hautes).
4-) Marche par grande chaleur : Les mesures les plus efficaces consistent, quand la situation le
permet, à alléger la troupe, à diminuer la vitesse à choisir pour les haltes des emplacements aérés
pourvus d’eau potable. La consommation d’eau glacée ou de boisson alcoolisée est proscrite, Les
victimes d’insolation ou du coup de chaleur doivent être allongées à ¡'ombre et soignées rapidement.
En fin de journée, il faut éviter d’exposer la troupe aux refroidissements et veiller au respect des
mesures d’hygiène.
5-) Marche par grand froid : L’équipement doit être adapté : vêtements chauds et secs dans la
mesure du possible, lacets, courroies, bretelles, ceintures légèrement desserrées. L’alimentation doit
être enrichie. Des repas chauds sont assurés, dans la mesure du possible, au moins une fois par jour.
Les haltes sont effectuées à des emplacements abrités ; leur durée peut être abrégée par le souci
d’empêche les hommes de rester immobiles. Les victimes de coup de froid doivent être conduites à
l’abri et soignées rapidement.
6-) Marche dans la neige : à partir d’une épaisseur de 20 cm, la neige ralentit Sensiblement
l’allure. Dans une couche d’environ 40 cm, le ralentissement est De l’ordre de la moitié de la
vitesse normale.
IV-) LA SAUVEGARDE
1-) Sûretés immédiate : La sûreté immédiate repose à la fois sur le système de guet et d’alerte
permanent du détachement et sur les dispositions de combat prévues pour riposter sans délai à toute
action ennemie (répartitions des armes, articulation et action réciproque des déférents éléments).
2-) Défense et sécurité: Chaque chef d’élément fait procéder périodiquement aux l'opération de
détection radiologique et chimique, et il fait applique les mesures individuelles de protection en
cas de danger.
3-) Mesure de sécurité en temps de paix : Les prescriptions générales concernant les marches sont
définies par le règlement de service en campagne. Le TTA 116/1 constitue également un guide en
la matière (document à jour de son 5e modificatif).
Afin d’éliminer les risque d'accidents des tous ordres au cours des exercices de déplacement à pied
il convient de :
- Respecter un dispositif de marche créant le minimum de perturbation à la circulation
automobile :
- Renforcer la signalisation de la colonne, de nuit et par temps de bouillard. A cet effet, les
mesures suivantes devront être rigoureusement respectées.
4-) Mesure permanentes : Toutes les marches doivent être exécutées conformément aux
prescriptions du règlement de service en campagne.
Lorsque l’itinéraire amène les éléments à pied à progresser sur une route, ceux-ci doivent
obligatoirement, en application de l’article R.219 - 4 du code de la route :
- Circuler sur le côté droit de la chaussée sauf en colonne par un où le déplacement s’effectue
côté gauche dans le sens de la marche ;
- Dans tous les cas, les éléments sont limités à 20 m en longueur et la distance en chaque élément
fixé à une cinquantaine de mètres ;
Au cours des déplacements, les chefs de détachement prennent toutes les dispositions nécessaires
pour ;
- Régler la vitesse de progression en fonction des possibilités de tous leurs personnels ;
- Que leurs hommes soient toujours au moins par deux, afin d’éviter qu’un traînard ne se perde;
- Que les victimes de malaises ou de blessures accidentelles soient conduites à l’abri, gardées
par du personnel valide et soignées rapidement.
5-) Mesures particulières : De nuit ou par temps de brouillard :
-Sauf cas de force majeure, les marches sur routes à grande circulation sont ;
- Chaque élément doit être signalé à l’aide du lot réglementaire de signalisation à l'exécution de
tout matériel de fortune.
L’état de ce matériel et tout particulièrement celui des lanternes à feux jaunes (ou blancs) et rouges,
visibles à 150 m par temps clair, doit obligatoirement être vérifie avant le départ et après chaque
usage.
Ce lot comprend :
Quatre (4) lanternes (avec écran colorés pour être et queue de colonne) ;
Douze (12) brassards ;
Deux (2) guêtres;
Un (1) dossard réfléchissant.
Ce matériel est porté et réparti selon le schéma suivant :
Sens de la progression.
←
JAUNE 20 mètres ROUGE
Le personnel, équipé du brassard, porté sur le bras côté route, et des guêtres, est réparti sur
l’ensemble de la colonne.
Tous les hommes sont munis d’une journée de vivres de réserve à ne consommer que sur ordre.
Chaque chef de section rassemble sa formation au point prévu, se fait rendre l’appel du personnel,
s’assure que les chefs de groupes ont vérifié le matériel (armes, munitions, poste radio, masques,
effets de protection, outils, vivres, bidons remplis d’eau) et communique aux hommes les consignes
particulières et l’heure officielle. Il rend compte au commandant d’unité l’état physique de la troupe,
ainsi que de tout fait nouveau.
Les hommes indisponibles sont confiés au service de santé.
I-) Introduction
L’homme s'est toujours battu depuis sa création à fier son milieu environnant à ses exigences. Sans
désire de relier les points du monde les plus reculés fut l’objet d'une grande recherche dans son
évolution surtout dans le domaine des télécommunications.
Aujourd'hui, grâce à sa faculté d’analyse et de réflexion, il a pu découvrir les moyens et méthodes
pour communiquer avec ses sembles.
Dans le domaine militaire, les chefs militaires ont besoin de savoir l’évolution de la situation
tactique dans les zones d’opération ; cela leur permettra de prendre les décisions afin de conduire
les manœuvres et donnant les ordres aux échelons subordonnés. Pour faciliter cette tâche, il est
nécessaire que les forces armées soient dotés des moyens techniques reliant ces échelons au
commandement.
Historique :
Les premiers appareils de communication sont inventés par un physicien Américain Samuel
MORSE en 1856.
-Le premier appareil téléphonique par un autre physicien Américain Alexandre Graham-Bell
en1876
-En 1892 un physicien Allemand Heinrich Hertz découvre les ondes électromagnétiques.
-L’italien Marconi réalisa la première liaison radio, ainsi on trouva définitivement la solution au
problème de communication.
1-Définition : La transmission est l’ensemble des moyens et méthodes mis à la disposition d’un
service pour acheminer les informations, des messages d’un chef à un autre, ou d’une unité à une
autre.
C'est aussi l'art de transmettre le signal à distance par l’intermédiaire d’un support (fil, radio, onde
électromagnétique, faisceau hertziens...)
But : La Transmission a pour But de transmettre les ordres vers le subordonné et faire parvenir le
compte-rendu vers les supérieurs.
Cet échange de communication ne peut être aisé sans la mise en place d’un certain nombre de règles
qui constitue la procédure.
II-) PROCEDURE RADIO TELEPHONIQUE
1-) Définition :
La procédure radiophonique est un ensemble de règle qui fixe la forme et la succession
d'une conversation ou d’un message devant être acheminé par un moyen de transmission
radiophonique.
Elle favorise ainsi la rapidité de la transmission,
Elle assure la sécurité tout en conservant l'exactitude du texte.
L’inobservation de ces règles, toutes divergences ou fantaisies créent la confusion, réduisent
l’efficacité et sont causes d’indiscrétion.
Au besoin, pour éviter, en particulier, d'utiliser les mots monosyllabiques qui peuvent être mal
interprété ou mal entendu les chiffres peuvent aussi être erronés
III-) LE RESEAU
1-) Définition : Le réseau : est l’ensemble des stations de même nature travaillant entre elle
suivant les règles imposées.
But du réseau : l’exploitation des transmissions est soumise à des règles qui ont pour but d’assurer
la discipline. Les règles d’exploitation qui fixent la forme et le type des émissions constituent les
règles de procédure ou plus simplement la procédure.
Ouverture Du Réseau
Les Règles :
L’Ouverture du réseau est le premier contact entre les stations de ce réseau afin de permettre de
commencer un échange de communication.
Pour ouvrir le réseau, la Station Directrice (SD) appelle toutes les stations secondaires en utilisant
un indicatif, les Stations Secondaires (SS) répondent en utilisant l’indicatif de la SD et dans le
respect de l’ordre des stations.
IV-) LA STATION
1-) La Station : C’est l’ensemble composé de personnels et appareils (E/R) placé sous l’autorité
d’un chef de station se trouvant à la disposition d’une ou plusieurs autorités en vue de réaliser une
ou plusieurs liaisons.
b) Station secondaire : la station secondaire (SS) est subordonnée à la station directrice, elle
reçoit un numéro d’ordre. La première station secondaire remplace la station directrice en de
défaillance de cette dernière.
Cas particulier : Si une station rie répond pas à l’appel, la station suivante attend quelque
secondes, puis rentre dans le réseau.
Lorsque cette dernière est en mesure de rentrer dans le réseau, elle emploie l’expression
« Je rentre dans le réseau ». Après l’ouverture du réseau, l’emploie de l’indicatif abrégé est autorisé.
Indicatif : symbole qui permet de designer une station ou un groupe de stations (indicatif
collectif). Dans les en-têtes de message ou dans les appels ce sont les indicatifs d’appel. Message
: Texte écrit présenté sous une forme donné, destiné à être acheminé par un moyen de transmission
aux petits échelons de combat : il est très simplifié, c’est le message abrégé. Principes
d’établissement d’une bonne liaison :
Les principes suivants sont à respecter pour toutes les postes. Ils s’appliquent :
-L’emplacement -L’antenne -Les connecteurs
L’emplacement : Il est d’une grande importance pour la qualité de la liaison, compte tenu de la
situation du moment, il convient de rechercher :
-Les points hauts (sommet de collines, bâtiment)
-Les terrains dégagés (plats ou faiblement ongulé)
Les meilleures conditions se trouvent réunir quand la liaison est prise à vue directe entre les
correspondants. Se déplace de quelque mètre se suffit parfois pour obtenir une bonne liaison.
Il convient d’éviter :
-les forets et agglomération
- la proximité des lignes de haute tension
- la proximité des masses métalliques (pont, hangar)
- la proximité des bâtiments importants
L’antenne : En choisissant les points délicats de tous les postes radio. Les poussières, graviers,
brindilles sont soigneusement retirés avant tous les branchements (embase d’antenne, filetage
d’antenne, connecteur et prise de combiné). L’humidité provoque souvent de mauvais contact. Les
connecteurs sont donc séchés avec un chiffon propre. .
Partant de pluie, l’embase d’antenne est fréquemment essuyée tout ce qui se vise doit être serré au
maximum.
Définition : Le génie est à la fois une arme et un service d’appui au développement socio-
économique d’une nation
Mines : Une mine est un engin pyrotechnique mis en place à l’avance et conçu pour être déclenché
par une action involontaire de l’ennemi afin de provoquer :
Soit la mise hors de combat du personnel,
Soit la mise hors service du matériel,
Soit l’éclairement du champ de bataille.
Certaines mines peuvent être déclenchées par l’action volontaire d'un tireur et sont alors considérées
comme des armes (MIACAH, MIAPED).
Constitution d’une Mine :
Enveloppe
Particulier à chaque mine, il est toujours manœuvré de l’extérieur pour armer la mine, et en général
pour la désarmer.
LACHARGE MILITAIRE :
• Elle comprend 2 ou 3 éléments :
• la charge primaire (poudre ou explosif),
• la charge principale (explosive, éclairante ou fumigène),
• Éventuellement le projectile (revêtement, billes ou éclats de fragmentation
CATÉGORIES DE MINES
Les mines sont classées selon leur emploi en 4 catégories :
LES MINES ANTIPERSONNEL :
a) A ACTION LOCALE
Elles mettent hors de combat le personnel qui marche dessus ; elles fonctionnent avec les allumeurs
à pression
On distingue :
Les sont :
-flottantes,
-de fond
-D’exercice : employées a l’instruction ou au cour d’exercices. Ce sont la réplique des mines réelles
Mais la charge a été remplacée par un simulateur. Le marquage de ces mines est bleu et la lettre x
Apparait dans la dénomination.
-Inertes : employées à l’instruction et en salle de cour. Le mot inerte en blanc doit impérativement
apparaitre sur la mine.
II-L’ETAT
Généralité : L’état est un élément principal du droit international, c’est une organisation
sociopolitique à base territorial, a donc personnalité internationale. Devant l’impossibilité de définir
l’état en donnant le plus souvent à énumérer se caractéristiques. C'est-à-dire les conditions qui
doivent être réunies pour que l’on ait à faire une société organisée en état.
2.2 Définition : l’état est un ensemble des règles et institutions assurant la vie en commun d’un
groupe d’individus vivant sur un territoire bien déterminé
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L’ETAT.
Tout état est formé de trois (3) physiques auxquels s’ajoute un (1) élément juridique :
Le territoire
La population
Le gouvernement ou pouvoir politique
La souveraineté
a) le territoire : c’est le cadre physique dans lequel exercer la plénitude de ses pouvoirs de la
manière la plus exclusive.
Il est composé de trois (3) éléments :
Le territoire terrestre
Le territoire aérien
Le territoire maritime
b) la population : C’est l’ensemble de personne vivant sur un territoire donné. Elle est composée
des personnes qui ont acquis la nationalité de l’état et les étrangers vivant sur le territoire.
2.4Caractéritiques : l’état set une personne morale, cela lui donne la permanence et permet
d’institutionnalisé son pouvoir.
L’état possède une vie indépendante de ses membres.
Les gouvernants exercent leur pouvoir en nom
Le changement d’un membre n’affecte pas l’inexistence et sa durée.
2.5Fonction de l’état : le but principal de l’état est de servir l’intérêt général et non l’intérêt
particulier de ses membres. Ainsi, son organisation évolue en fonction de la notion d’intérêt général.
On peut distinguer deux (2) formes d’état
a) L’état gendarme : c’est un état de règlement qui n’intervient pas matières sociale.
b) L’état providence : C’est un état interventionnisme, il intervient directement et indirectement
dans les enjeux socioéconomiques.
2.6 Les missions de l’état :
a) les missions traditionnelles de l’état sont : la défense de la patrie, la justice, la sécurité, la
relation extérieurs
b) La mission économique et sociale de l’état sont : le travail et l’emploi, l’enseignement, action
sociale, la culture et la santé.
Mines et Industries
La guinée possède un sous-sol riche. Elle est le deuxième pays producteur mondial de
bauxites après l’Australie. La production d’alumine (transformation de la bauxite en
alumine) progresse. La guinée dispose aussi d’important jugement de minerai, de fer (300
million de tonne au mont nimba d’une teneur de 64% de fer) de diamant (plus de 100millions
de carat de réserve), d’or, d’uranium, de cuivre, de plomb, de zinc, de chlore, de nickel.
Tourisme
Certains sites touristiques qualifiés de merveille naturelle laissant aux visiteurs une
impression d’émerveillement et d’admiration.
Parmi lesquels :
-les plages de soro, room sur les îles de Conakry
-les plages de bel-air à boffa
-le chient qui fume à dubréka (montagne)
-la voile de la mariée à Kindia
-les chutes de King Kong et sala
-la dame de mali
-le site de simandou à Sérédou
Les zones touristiques de mont nimba et les crapauds vivipares.
Nb : de nombreuses gorges fissurent le plateau guinéen qui donne naissance à quelques-uns des
plus grands fleuves de l’Afrique Occidentale :
Le Niger
Le Sénégal ou le Bafing
Agriculture
La guinée produit principalement du riz (35% de terre cultivées), du maïs, de l’arachide, du
manioc, de pommes de terre et autres tubercules, ainsi que de bananes, du café, des ananas
destinés à l’exploitation.
Les mérites de la guinée
La guinée est le 9ème état indépendant de l’Afrique, membre de l’O.U.A (organisation de l’unité
africaine) membre permanent de l’O.N.U (organisation des nations unis) également de la
C.E.D.E.O (communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest) créée en 1974 à Abuja
(Nigéria), membre de l’O.M.V.S (organisation pour la mise en valeur le fleuve Sénégal) aussi
membre de l’O.M.V.G (organisation de la mise en valeur le fleuve Gambie).
Les forces armées guinéennes ont effectuées des missions de pacification à l’intérieur du
continent.
Au Congo Léopoldville ex-république du zaïre actuel république démocratique du Congo
(RDC), juillet 1960 et février 1961.
En Guinée-Bissau
Au Sierra-Léone 1971
En Angola 1976
Au Benin 1977
permanence au sol leur sureté de nos forces terrestres statique et de l’appareil gouvernemental
responsables de leur mise en œuvre et d’autre part, pour préserver la liberté, l’action politique du
gouvernement, dans le maniement des crises en disposant d’une capacité de combat suffisant.
Mission :
En égard de la mission assigné à l’ensemble des forces armées guinéenne, l’armée de terre a pour
mission principale : Assurer la surveillance territoriale du pays et des frontières terrestres ;
De participer aux opérations de maintien d’ordres et la surveillance du potentiel économique et
militaires du pays.
D’assurer la surveillance et la défense des points sensibles relevant de la compétence.
D’être en mesure de mettre en pied une composant terre de la force d’intervention rapide, en cas de
conflit local ou régional (sur plan extérieur) ;
De participer à la réalisation des infrastructures nationales (civilo-militaire) ;
De participer aux actions de la protection civile en cas de calamité naturelle ;
De participer à la recherche des informations à l’intérieur ou à l’extérieur au profil des armées.
Moyens : les moyens sont nombreux et variés (le personnel, le matériels, la logistique). En général
le succès d’une armée se repose sur les hommes qui exécutent les missions se servant des moyens
et matériels avec volonté dans les unités qui la constitue (Génie, Infanterie, Artillerie, transmission,
service de sécurité militaire).
Organisation de l’armée de terre : l’armée de terre est organisée de façon suivante :
Un Etat-Major
Les unités territoire de couverture qui sont :
Les régions militaires structurées en bataillons et compagnie organique.
Les unités spéciales d’intervention et d’appui.
Groupement d’artillerie (G.A)
Bataillon de génie militaire (B.G.M)
Bataillon spécial des blindés (B.S.B)
Bataillon de la sécurité présidentielle (B.S.P)
Bataillon du quartier général (B.Q.G)
Les services techniques de commandement et de formation :
Les transmissions
Les écoles et centre d’instruction.
VIII-L’ARMEE DE L’AIR
1-Introduction : dans tout conflit quel que soit sa forme, les actions aériennes peuvent limités les
actions des troupes terrestres le combat contre cet ennemi aérien doit être mené avec tous les moyens
capables de la détruire pour entraver son action.
Mission : l’armée de l’air est l’une des principales frappes des forces armées guinéenne. Sa
mission principale est la sauvegarde et la défense des espaces aériens contre toutes attaques et
menaces de l’ENI.
Elle assure la couverture et l’applis des unités au cours des batailles. Elle assiste les autres unités de
sécurité dans leur mission contre les fraudes, l’insécurité, les feux de brousse évoluant la menace
aérienne.
Elle alerte en temps de crise et assure le fonctionnement des transports aériens et des troupes dans
les actions humanitaires.
Moyens : les moyens sont nombreux, nous avons : les moyens humains (effectif, les matériels)
missiles, bombes, radars, météorologie, avion de chasse (MIG), les hélicoptères, les véhicules des
unités de transport, le logistique, les matériels techniques. Tous ces matériels se trouvent dans les
zones aériennes opérationnelles ou dans les bases de surveillance.
Implantation : l’armée de l’air ou l’aviation militaire est implantée dans beaucoup de nos villes :
Base aérienne principale de Conakry, base aérienne de surveillance de Kankan, Nzérékoré, Labé.
Aérienne secondaire de kamsar, Faranah.
HISTORIQUE :
Dans son plan de création, Dieu a choisi la terre comme demeure de Lhomme, Ce dernier vécut
sans inquiétude, ce contentât du squelette pour se nourrir.
Mais au fil du temps, l’homme ressentait progressivement le besoin de se couvrir face aux
intempéries de la nature (pluie, vent, soleil) ; les feuilles des arbres ne suffisaient plus à cela. Ils
convoitassent alors la peau de certains animaux sauvage, et lutte de survie commença, car il n’est
plus question de se vêtir, mais également de ce nourrir de la chair de ces animaux ; à cela l’homme
n’avaient comme moyen de défense que la force musculaire.
C’est à partir de là, qui n’acquit la notion d’armement.
La première arme pour l’homme fut le bâton ; avec le temps, il réussit aussi a fabriqué à partir de la
peau des bêtes, de la fronde.
La deuxième arme fut la pierre, qu'il taillait et palliât progressivement pour être jumelée au bâton :
la lance.
Toujours dans son évolution, on assista au 18ème siècle en chine à la création de la poudre noire.
Cette poudre noire était destinée à faire des feux d'artifices pendant les grandes fêtes.
Les occidentaux mettant la main sur cette poudre, y apportèrent une nouvelle amélioration différente
de celle des chinois. Un siècle après ces occidentaux parviennent aux points les canons des
premières armes à feux qui utilisait cette poudre et qui était faits en bronze parfois en bois. Avec
l’évolution de la science, de la technique et de la technologie nous nous. Retrouvons avec des armes
beaucoup sophistiquée.
1 -Définition : On appelle arme, tout matériel utilisé par l’homme soit pour défendre ou pour
attaquer un homme ou un animai.
Exemple : le bâton, le couteau, le fusil etc.
Classification des Armes
a) Suivant leurs constitutions techniques : les armes se classe en trois (3 groupes ;
. Les armes blanches (couteaux)
. Les armes a feu (la carabine 44, S K S, P A etc.)
. Les armes spéciales (N B C)
b) Suivant leur mode de fonctionnement : les armes à feux se classe en (3) groupes :
Les armes à répétition (carabine 44)
Les armes à rechargement semi-automatique (carabine S K S)
Les armes automatiques (P.M.A.K, FM)
1-Caractéristique Générales
La carabine SKS de fabrication russe, calibre 7,62mm est une arme individuelle semi-
automatique à tir tendu aux petites et moyennes distances.
2-Caractéristique de fonctionnement :
Arme semi-automatique à culasse calée, qui se charge par la culasse, tirant coup par coup et qui
fonctionne par emprunt des gaz en un point du canon.
Agent-moteur :
- Mouvement arrière : les gaz
- Mouvement avant : Décomposition du ressort récupérateur
3-Renseignements Numériques
a- Données techniques :
- Calibre :………………………………………..7,62mm
- Canon longueur ……………………………….52cm-4rayures
- Poids de l’arme avec magasin garnit…………..3,900 kg
- Longueur avec baïonnette :……………………..1,26m
- Longueur sans baïonnette……………………….1, 02m
- Hausse graduée de ……………………..200m a 1000m de (100 en 100)
- Contenance du magasin ………………………….10 Cartouches
b- Valeurs balistiques
-vitesse initiale :……………………………………735m/s
-portée maximum :…………………………………360 mètres
-portée utile :……………………………………1000 mètres
-portée pratique :………………………………….400 mètres
c- -Puissance de perforation :
- 15cm sur brique ou sur ciment
- 30 cm sur une terre meuble
- 40 cm à 60 cm de bois dur
- cadence de tir : 15 à 20 coups / mn
- portée aérienne ………..500m
4- Nomenclature
1- Le canon et le cylindre à gaz
2- La boite de culasse
3- Le dispositif de pointage (hausse guidon)
4- Le couteau baïonnette
5- Le couvre culasse
6- L’ensemble mobile
7- Le mécanisme récupérateur et sa tige guide
8- Le piston
9- Le poussoir avec son ressort
10- La monture et les garnitures
11- Le chargeur (magasin d’alimentation)
12- La lame élévatrice
13- La bretelle de transport
14- Les accessoires d’entretien et de service
5- Munitions
La carabine SKS utilise des munitions de 7,62mrn long,
-poids de la balle : 7,2g
-poids de la cartouche : 16,2g
La balle ordinaire est en plomb tandis que la balle spéciale est en acier (incendiaire, traceuse).
Une cartouche comprend : La balle, la charge, l’étui et l’amorce
6- Incidents de tir
S’effectue toujours en atelier car ils nécessitent l’emploi des clés spéciales.
7- Démontage -Remontage
a-) Démontage : pour le démontage de l’arme il existe deux (02) sortes :
Le démontage partiel réalisé par le soldat pour remédier à un incident de tir ou entretien
Le démontage général réalisé par l’armurier pour une réparation ou changement de pièce.
Ordre de démontage :
- retirer le chargeur ;
- inspecter l’arme ;
- enlever les accessoires de nettoyage ;
- enlever le couvercle de la boite de mécanisme ;
- retirer le mécanisme récupérateur ;
- enlever l’ensemble mobile,
- séparer la culasse de son support
- enlever le garde main supérieure et son cylindre à gaz ;
- retirer- le piston et sa loge.
NB : Ces opérations doivent se réaliser à un endroit propre. Pour le remontage, la dernière pièce
démontée devient la première pièce à monter.
- Caractéristique de Générale
Le pistolet mitrailleur 7,62mm de fabrication soviétique est une arme individuelle d’assaut à tir
tendu, destinée à détruire le personnel ennemi pat son feu, sa crosse et sa baïonnette.
Il existe deux (02) types de PM- AK - 47
• Le PM - AK crosse en bois ou plastique, utilisé par les fantassins et autres unités
Le PM - AK crosse métallique pliable, utilisé par les troupes spéciales
(Personnel des blindés, des parachutistes et du génie).
2 - Caractéristiques de Fonctionnement : Cette arme automatique à culasse calée, se
charge par la culasse ; elle tire coup par coup ou par rafale grâce à son sélecteur de tir. Elle
fonctionne par emprunt des gaz en un point du canon.
Agent moteur :
- Mouvement arrière : Action des gaz
- Mouvement avant : décompression du ressort récupérateur
3 -Renseignements Numériques :
- Calibre……………………………………………………….7, 62 mm
- Poids de l’arme à vide………………………………………3,7 Kg
- Longueur de l’arme sans baïonnette ............ ……………….1,0 5m
-Vitesse initiale de la balle ............................... …………..….…715m/s
- Portée utile ................................................... ...........................1000mm
Portée pratique…………………………………………………..400m
-Portée maximum ................... ...............................................….3000m
Cadence de tir théorique…………………………………….….600coups /mn
Cadence de tir pratique…………………………………………100 coups/mn
- Portée aérienne …....................................................................500 m
4- Nomenclature Sommaire
- Le canon et les appareils de pointage (hausse et guidon)
- La boite de culasse et son couvercle
- L’ensemble mobile
- Le cylindre à gaz et le garde main
- La crosse avec poignée et mécanisme de détente
- Le chargeur
- La baïonnette
- Les accessoires d’entretien et de transport
5 - Munitions
Le PMAK -47 utilise la munition de 7,62 mm
Les munitions de Guerre :
-La cartouche à balle ordinaire : qui est sans marque de distinction, dont le noyau est un
alliage d’antimoine.
-La cartouche à balle perforant : dont le noyau est en acier, possède une "peinture noire
sur l’ogive du projectile
-La cartouche à balle perforante incendiaire : Ogive peinte en noire rouge, noyau en
acier avec composition incendiaire dans la partie arrière de la balle.
-La cartouche à balle traceuse à l’ogive : peinte en vert- son noyau est un alliage d’antimoine et
d’étain.
Les munitions à blanc sont des étuis réels, portant une vraie amorce, bourrée de charge avec bout
de l’étui serti.
Les cartouches d'instruction : sont en coupe ou en entier ; possèdent un étui réel une fausse
amorce une fausse charge avec balle réelle, mais fausse charge incendiaire ou traceuse.
Les munitions sont conservées dans des paquets de 20. Ces paquets sont rangés dans les caissettes
métalliques. Deux caissettes métalliques sont contenues dans la caisse en bios.
6- incidents de tir
Incidents Causes Remèdes
Défaut d’introduction -chambre à feu sale ou trop graisse -Nettoyer
cartouche rouillé -changer la cartouche
7-Démontage-Remontage
Démontage :
- enlever le chargeur ;
- enlever la sécurité et inspecter l'arme vers une direction non dangereuse
- retirer les accessoires de nettoyage
- enlever le couvercle de la boite de mécanisme ;
- retirer le mécanisme récupérateur ;
- enlever l’ensemble mobile,
- séparer la culasse de son support
- enlever le garde main supérieure et son cylindre à gaz ;
LE PA TT 30
1 -Caractéristiques Générales
Le pistolet automatique TT30 de7, 62mm de modell930 russe est une arme Individuelle légère de
combat rapproché des servants des armes collectives et auto défense. C’est une arme très simple,
maniable et peu encombrante.
2- Caractéristiques de Fonctionnement :
Arme automatique à culasse calée, qui ; se charge par culasse, qui tire coup par coup, 'et qui
fonctionne par court recul du canon sur action directe des gaz sur le fond de l’étui.
3- Renseignements Numériques
a- Données Techniques :
Calibre : …………………………………………………….……7,62mm
-Canon : longueur .............. ……………………………………………116mm
-Poids de l’arme ................ …………………………………………….910 à 940g
-Poids à vide………………………………………………………... 854g
-Longueur de l’arme .......... ……………………………………………..195mm
-Contenance du chargeur…………………………………….08 cartouches
b- valeurs balistiques
• -Vitesse initiale ........................................... ............................................420m/s
-Portée utile ............................................... ..............................................50m
-portée pratique ......................................... ..............................................20m
-Portée maximum ...................................... ... …………….1000m
4-Nomenclature :
-Le tube canon
-La culasse (glissière)
-La Carcasse
-Le mécanisme de détente et de percussion
-Le ressort récupérateur
-Le chargeur -Les accessoires
5 -Munitions:
Le PA TT30 utilise les munitions de 7,62mm qui se composent des munitions de guerre et
d’instruction.
a- la cartouche de guerre est du type ordinaire comprenant un étui, une amorce une charge
propulsive et une balle dont le noyau est en alliage d’étain et d’antimoine,
b- b -Les munitions d’instruction sont généralement en coupe et en entier mais, avec de fausses
compositions chimiques des explosifs contenu.
6- Incidents de Tir
7-Démontage - Remontage
a- Démontage :
- enlever le chargeur et inspecter l’arme ;
- enlever la goupille
- retirer la culasse glissière en manipulant cers l’arrière ;
retirer le ressort récupérateur ;
- deviser le retient du canon ;
- sortir le canon vers l’avant.
a- Remontage : le sens inverse du démontage.
1 - Caractéristiques Générales :
Le pistolet automatique « Makarov » 9nhm de fabrication russe est une arme
individuelle légère de combat rapproché des servants des armes collectives-et
d'autodéfense.
2- Caractéristiques de Fonctionnement :
Cette arme automatique à culasse calée se charge par culasse, tire coup par coup, et fonctionne par
reçut du canon sur action directe des gaz sur le fond de l'étui.
3- Renseignements Numériques
a- Données techniques :
- Calibre....... ............................................... .........................................................9mm
- Canon : longueur …………………………………………………………… 116mm
- poids avec chargeur plein………………………………………………… 810g
- poids à vide…………………………………………………………………730g
- Longueur de l’arme ………………………………………………………..161mm
- Contenance du chargeur..................................................................................08 cartouches
b- Valeurs balistiques
- Portée pratique.. .................................... ......................................................60 m
- Portée dangereuse……………………………………………………………350 m
4 – Nomenclature
Le tube canon
- La culasse
- La carcasse
- Le mécanisme de détente et de percussion
- Le ressort récupérateur
- Le chargeur
- Les accessoires
5- Munitions
Le P A « MAKAROV » utilise les munitions de 9mm qui se composent de munitions de
combat et d’instruction.
a- La cartouche de guerre est de type ordinaire comprenant un étui, une amorce une charge
propulsive et une balle dont le noyau est en plomb mis à la presse dans l’enveloppe en acier.
b- Les munitions d'instruction sont généralement en coupe et en entier mais avec de fausse
compositions chimique.
6- Incidents de tir
7- Démontage – Remontage
a- Démontage
- enlever le chargeur ;
- enlever la sûreté et contrôler l’arme ;
- sortie le couvercle de la détente de sa log ;
- en lever le bloc mobile en manipulant vers l’arrière,
- retirer le mécanisme récupérateur
b - Remontage : le sens inverse du démontage.
II- Destination :
Elle est destinée à détruire le personnel ennemi et son matériel par son feu.
REMONTAGE SOMMAIRE :
Le remontage s’effectue dans le sens inverse du démontage.
I- PRESENTATION :
Le RPG7B est une arme collective légère non automatique de calibre 40 mm, de fabrication
Soviétique, destiné à détruire le char, les engins blindés, les fortifications de l’ennemi.
Mécanisme de percutions:
Il sert à percuter l’amorce fulminante de la roquette.
Les appareils de pointage : qui sert à pointer la roquette. Ce sont :
La lunette de pointage
Appareil de pointage mécanique
IV- NOMENCLATURE :
Le tube : Encoche d’orientation de l’amorce en face du percuteur ;
La visée (Cran de mire) : Avec hausse graduée de 200 à 500 m et le guidon.
V- FONCTIONNEMENT :
a)- Avant le chargement :
Le chien est à l’abattu.
- Le ressort du percuteur est légèrement comprimé. La gâchette est accrochée à la butée de sécurité du
chien, elle pousse la queue de la détente vers l’avant.
- Le percuteur est effacé.
b)- Au chargement :
Mettre l’arme à la sûreté ;
Le collet de la sûreté vient en face de la dent inférieure de la détente et empêche la rotation de cette
dernière.
Introduction de la Roquette, l’amorce fulminante se trouve en face du trou de percussions.
c)- Au Départ du coup :
Ramener le chien vers le bas ;
Enlever la sûreté
Appuyer sur la queue de la détente.
PROJECTILE EN
CAOUTCHOUC
Projectile
Classe de recrutement 2021
100
Promotion Anglais - Informatique
Cours de Formation Commune de Base
Centre d’instruction d’infanterie KM36
1) Définition :
Les Grenades sont des projectiles chargés en explosifs et lancé à la main où a l’aide d’un
engin de lancement (fusil par exemple).
2) Destination :
Elle est destinée à détruire les personnels ennemis à courte distance avec ses éclats.
3) Classification des Grenades :
Les Grenades sont classées en deux (2) grands groupes :
Grenades à main
Grenades en engins (a fusil)
4) Les différents types de Grenades à mains :
Les Grenades offensive : effet de souffle dans un rayon de 10m.
Les Grenades défensive : zone dangereuse dans un rayon de 100m.
Les Grenades à effets spéciaux (fumigènes, lacrymogènes).
Les Grenades d’instruction.
5) les éléments constitutifs d’une Grenades à main
Le corps
La charge (charge explosive)
Bouchon allumeur
a) Le corps :
Le corps sert à crée des éclats à l’explosion de la grenade. Dans le corps se trouve
la bande métallique et la charge explosive.
b) La charge :
Elle peut être constituée, par un explosif puissant pouvant produire.
Un effet de fragmentation du corps.
Un effet de souffle
Un effet de charge creuse, par un agent chimique produisant des effets
spéciaux.
Fumigènes
Incendiaires
Éclairant
Toxique
6) la composition du bouchon allumeur.
1 -Type dispositif d’allumage
2 -Douille d’assemblage
3 -Rondelle de guide
4 -Ressort de percussion
5 -Percuteur
Définition : Est l’art de conduire une bataille, en disposant les différentes armes (Infanterie, Arme
Blindée cavalerie, Artillerie, Génie ; puis Aviation tactique, etc.)
FAIT PRISONNIER
S'il est lui-même fait prisonnier :
-Refuser d’aider l’ennemi ;
-S’efforcer de rejoindre une unité amie ;
-En cas d’interrogation se taire ne déclare que son (Nom, Prénom, Grade, Matricule ou unité)
ENTRETIENT DE L’ARME
But : Maintenir ses armes en état de tir en toute circonstance pour éviter les incidents et les accidents
de tir.
PRODUIT DE COMBAT
Garder son arme et ces munitions à l’abri de poussière, Bou, Intempérie ;
-Ne pas heurter son arme ni laisser tomber, vérifier avant de tirer si le canon est obstruer (bouché),
dès que la situation te permet nettoyer l’arme et huiler les parties mobile.
2-En cas de déplacement trouver des Points de Repère -De nuit Utilisation de « mains courantes »
Intermédiaires. -Eloigné de jour -Rapproché de nuit
Observer : Rechercher par la vue et écoute des renseignements concernant sur le terrain, et les activités de
l’ennemi, des amis éventuellement la population.
Définir les limites droite et gauche du secteur d'observation.
-Choisir l’abri naturel le plus proche et le plus efficace.
-Aménager cet emplacement sans en modifier aspect extérieur.
Se camoufler :
-Se dissimiler au vues terrestre et aérienne de l’ennemi et éventuellement la population.
-Choisir un emplacement « couvert ».
-Respecter les règles élémentaires suivantes :
-Eviter la forme caractéristique et tenir compte des nombres ;
-Eviter le mouvement brusque et les lumières (nuit) ;
- Adapter les couleurs aux fonds naturels.
-C'est de évaluer la distance qui sépare deux points pour faire usage de son arme ou désigner avec
précision un objectif.
1. EVALUER A VUE
SI POSSIBLE EVALUER AU PAS -Eventuellement à l’aide de jumelle.
-Etalonnage de double pas, par le Guidon de l’arme
2. RECONNAITRE SI L’OBJECTIF EST A -Vérifier la hausse
PORTEE DE L’ARME
Dans un compte redu pour ne rien oublier répondre à la question suivante. Je suis, je vais, je vais
faire, je demande.
Designer un objectif :
-C’est de localiser rapidement et sûrement un objectif de façon à le faire reconnaître.
-Rechercher et désigner un point de repère de l’objectif.
-Situer l’objectif (avec les doigts, bras tendus, par le guidon de l’arme) par rapport à ce point de
repère.
-Décrire un objectif.
Désignation d’un objectif :
-Désignation directe ; (D.D.O)
-Désignation indirect (D.D.R.O)
-Directe : Devant moi dans la direction de mon bras.
-Distance : Environ cent mètre (100).
-Objectif : Un combattant en tenu camouflage armé de P M A K vu, vu c’est mon objectif. -Indirecte
; Devant moi dans la direction de mon bras.
-Distance ; Environ cent mètre (100).
-Repère ; Un arbre vu, vu c’est mon repère.
-Objectif ; A deux doigts à droite (gauche) un combattant arrêté vu, vu c'est mon objectif.
Communiquer :
-C’est de transmettre par un moyen adoptée à la situation du moment un renseignement à quelqu’un
(chef ou ami) être en liaison avec son chef ou son voisin.
(Procéder) par la voie, téléphone, dette, radio, code.
Rendre compte :
-C’est d’exposer à son chef dans le délai la plus brève avec exactitude et précision d'observation
concernant sur le terrain d’ennemi, ami la population souvent le matériels.
Utiliser le terrain Par Où Aller ? L’itinéraire doit être autant que Possible
un cheminement à l'abri des vues.
Observation : Au cours du déplacement, non seulement en avant et sur les côtés, mais au pied
(théines, piège,) et en l’air, (Sheth, arbre, tai). Mettre en œuvre son âme. En cas de surprise
tir instinctive.
Communiquer et rendre compte : Observer avec son voisin et son chef.
Se poster : Il s'agit de s’installer en un point du terrain qui permet,
Se camoufler et Observer S’installer sans être vue, dans le secteur de surveillance reçu
ou bien dans sa propre initiative.
Pouvoir mettre en œuvre son arme Choisir la position de tir la mieux adoptée (Débout, Genou,
Couché) si possible ou nécessaire aménager le champ de tir.
Voir, Invisible, Tirer, Abri, Liaison.
Bon poste : V.I.T.A.L S’assurer la liaison avec son chef ou ses camarades.
Aménager l’emplacement (trou individuel) maison ou
Pouvoir communiquer et rendre comte
détriment de l’observation et de possibilité de tirer, au sein
Se camoufler, Protéger d’un binôme un combattant creuse l’autre observe.
Le combattant se poste, sur ordre soit de sa propre initiative (à chaque arrêt en cas de danger
éminente).
Employer son arme : il s'agit de mettre en œuvre son arme dans la condition de combattant posté ou
en déplacement.
Etant posté :
-identifier le secteur de tir. Apprécier une direction.
-Préparer son arme (Réglage des appuis) afficher la hausse.
En déplacement :
-Observer et être attentive en permanant surprise à courte distance.
Utiliser le tir instinctif :
-Si la distance, terrain, le temps de réaction les permet, de riposter (tir instinctif)
Se poster :
Poster : Utiliser le tir au posé.
-Entretenir le tir si nécessaire et si possible.
IV-LES NOTION DU BINÔME
1-) Définition : le binôme est l’association permanant de deux combattant au rôle
complémentaire une avance l’autre protège.
Cette association :
-Assure la continuité des feux rendre plus aisée l’exécution des missions particulière accroît le
rendement de l’observation,
-Permet l’exécution spontanée de tir de nature différentes par civique l'application des mesures de
sûreté et de protection à permit la cohésion.
Eclairer : Mission qui consiste pour un binôme progressant en tête d’un élément à déceler
l’ennemi (par la vue directe ou indirecte) à alerter et renseigner en fin d'éviter la surprise et de
donner au chef les détaille nécessaire pour réagir.
Modalité :
a) Un éclaireur exécute la mission principale en progressant dans la direction indiquée par le chef
d’équipe.
-Il observe au plus près et recherche les mines, pièges et indices laissé par l’ennemi,
-Le second observe latéralement et au loin protège l’action du premier.
Ace effet :
b) Binôme se déplace en marchant normalement tant que l’ennemi n’est pas repéré en utilisant le
terrain, sur l’itinéraire fixé.
-Il progresse de jour de point d’observation en point d’observation et de nuit de point de course en
point de course les emplacements plus au moins rapprochés en fonction du terrain, de la
visibilité, de proximité d'ennemi.
Action du binôme :
Le binôme reconnaît les points suspects,
-Crète, Rasière, Carrefour, Pont, etc...
Le binôme aborde : Par un cheminement défilé, sous la protection des armes du groupe en
progressant par bond ou en rampant, en feuillant, si nécessaire le binôme se déplace, en hauteur du
point à atteindre (fixé par le chef;
-A chaque point d'observation (ou écoute), si l’ennemi est aperçu à courte distance.
A chaque arrêt le premier combattant du binôme rendre compte- au geste ou voie de ses
observations (ennemi, terrain, etcetera).
-De nuit les éclaireurs s'arrêtent plus fréquemment ils écoutent.
Appuyer :
-Mission qui consiste un binôme à partir d’une position fixé ou de circonstance à apporter sur ordre
ou de façon spontané, il aide à un autre binôme, par des feux appliquées sur des objectifs repères.
-Le binôme qui appuie doit conserver la liaison à vue avec le binôme appuyé, le binôme appuyé
doit avoir 1e Soussi d’être localisé par le binôme qui l’appui.
Pour remplir une telle mission le binôme doit :
Se pester, c'est-à-dire occuper une position permettant :
-D’observer l'objectif et les amis, d’utiliser les armes d’être abrité.
-Observer les mouvements amis et les positions ennemis ;
Appliquer des feux, c’est-à-dire conduire le tir :
Soit d'ordre du chef d’équipe, ou chef du groupe soit en fonction de la réaction d’ennemi, ou encore
lever tir et reporter ; sur ordre, à l’initiative ;
-Le cas échéant, changer de poste en fonction du mouvement du binôme appuyé ou du reste du
groupe ; Rendre compte au chef d’équipe.
Défendre : Mission qui consiste pour le binôme à empêcher l’ennemi de s'emparer du point
qu'il occupe ou d'un objectif en interdisant initialement la progression dans son secteur du feu en
poursuivant le combat jusqu’à l'ors du retour.
Pour cela le binôme doit :
-Réaliser sa protection, observer et écouter, utiliser ses armes, être en liaison.
A) Réaliser sa protection : Le binôme aménage le terrain (outils individuel) en fin de pouvoir ; -
Utiliser ses armes avec efficacité être contre les tirs d'Artillerie, et les armes lourdes des blindées,
surprendre l’ennemi (camouflage).
Pendant cet aménagement le guet est assurer au niveau de du binôme (sauf s’il est repartir au niveau
de l’équipe).
-Un combattant guette, d'autre travail. Aménagement est progressif.
Du truc de l’homme poursuit les travaux jusqu'à l'obtention aussi rapide que possible, d’un abri.
Le camouflage pendant et après est maintenu (évacuation des biaisés, utilisation des chaises).
L’aménagement d’une habitation nécessite utilisation de technique pratique.
B) Observation et écouter : Le binôme observe et écoute dans son secteur en prêtant une - attention
particulière ou :
Mouvement et indice de présence ennemi,
-But de moteur (char et blindée, Hélicoptère, véhicule).
-Heures de départ le coup d'arme lourde.
C) Utiliser ses armes : Le binôme repère les points caractéristique de terrain (d’où l'ennemi pourrait
déboucher ou le surprendre) et apprécier les distances.
D) Etre en liaison, Le binôme : connaît en permanent emplacement de son chef d’équipe il reste
attentif à ses ordres (signaux).
En résumer :
Arriver d’ennemi :
-Il donne l'alerte sans se dévoiler, il ouvre le feu sur ordre ou à son l’initiative selon les consignes,
il veille à économiser ses munitions.
En de bombardement : il se protège et reprendre le poste.
Consigne particulière d’éclaireur : P.R.D
Progresser rapidement et sûreté.
Rendre compte.
Découvrir l'ennemi et ses pièges.
Appuyer : Le binôme qui appuie doit connaître les techniques suivantes, le report de tir, levé de
tir, permanence de feu, intensification de feu.
-Reprendre son poste de tir dès que les bombes cesse de d’explosé.
Porter message (écoute, orale, écrit) : Mission qui consiste à se rendre isolement auprès d'une unité
ami à transmettre un message orale ou écrire pus à rejoindre son équipe.
Se déplacer :
S'orienter, observer le déplacement à suivre prendre des repères.
Progresser en sûreté.
Employer son arme :
-Uniquement pour se défendre porteur d’un message écrit celui-ci ne doit pas aux mains d'ennemi.
V- PRESENTATION DE L’EQUIPE
Définition : L’équipe est l’association permanente de deux (2) à trois (3) binômes en vue de
remplir une mission très simple en général dans le cadre d’un élément très importants (le groupe en
règle générale).
Tout gradé, sans distinction de d’arme ou de service, doit pouvoir commander une équipe de
combat.
Les binômes de l’équipe sont dotés d’un armement individuel ou collectif et antichar les équipes
du groupe peuvent être à tour du rôle équipe choc ou feu.
Souvent la mission de l’équipe choc fera la mission ou l’action principale (Reconnaissance,
Eclairer, Assaut ........ ) tandis qu’elle sera appuyée par l’équipe feu.
Par compte lors d’une mission antichar toutes les armes ou moyens du groupe seront tournés vers
la protection de l’équipe ou des binômes antichar légère. Discrète et mobile, cette équipe est plus
particulièrement destinée à remplir des missions de sûreté. Elle est apte au combat rapproché.
1) Rôle du chef d’équipe : Les deux (2) chefs d’équipes sont des adjoints du chef de, groupe.
Ils doivent être apte de commander indirectement une équipe choc et une équipe feu.
Les deux chefs d’équipe, adjoints du chef de groupe, ils font exécuter les ordres du chef de groupe,
le plus ancien peut remplacer en cas de nécessité.
b) Types d’équipes : Il existe deux (2) types : l’équipe choc et l’équipe feu. ..
2-1) L’équipe choc : C’est l’élément du groupe qui mène le combat rapproché généralement
composé de deux (2) binômes de G.V Grenadier Voltigeur armés P.M.A.K calibre (7.62mm).
Elle fournit des éléments de sûreté (Eclairage, Guet, Protection) ou du choc du groupe, elle
recherche ennemi avec discrétion plus combat avec agressivité il reçoit sa mission du chef de
groupe 11 veille au maintien de la liaison avec l’équipe feu.
1er G V Soldat 2ème classe AK-47 250 cart 10F+2DF Pèle Pioche
2ème G V Soldat 2ème classe AK-47 250 cart 1oF+2DF Pèle Pioche
3ème GV Soldat 2ème classe AK-47 250 cart 10F+2DF Pèle Pioche
L’équipe feu : C'est l'élément du groupe qui possède les armes collectives anti-char (LRAC). Anti-
personnel et FM, renforce parfois par le tireur d'élite (D’ELITE) son rôle primordial car il dispose
des armes principale.
Elie est chargé de la destruction des blindées en moyenne et courte distance. Son action est
complétée par celie de FLG et du tireur d'élite.
Tireur F.M Soldat 2ème classe FM+PA 18+200 2DF Pèle bêche
Tireur LRAC Soldat 2ème classe LRAC+PA 18+3 Roquettes 2DF Pèle bêche
Chargeur LRAC Soldat 2ème classe AK-47 250+6 Roquettes 2DF Pele bêche
CADRES D´ORDRE
1) Ordre de déplacement
PIF : P = point a atteindre
I = Itinéraire a suivre
F = Formation
2) Ordres d’arrêt
FFH ou FAFH
F = Face (direcrion)
F = Formation (ligne ou colonne )
H = Halte
A = ( Hauteur ou position exacte)
3) Commandement pour les bonds
GÉNÉRALITÉS
Objet : Elle a pour objet l’établissement et l’emploi des documents sous forme
conventionnelle.
But : L’établissement des procédés d’étude du terrain d’orientation sur lui-même et des mesures
utile au combat constituent le but de la topographie.
Le terrain peut être considéré d’une façon schématique comme constitué par des surfaces à peu
près planes (appelées versants). Les lignes d’intersection de ces surfaces s’appellent LIGNES
CARACTERISTIQUES.
LA CROUPE
LA VALLÉE
LE MAMELON
Mouvement de terrain en relief dont
les versants s'abaissent de tous les
côtés à partir du sommet. il est
représenté par des courbes de niveau
fermées et la courbe enveloppante a
la côte la plus faible
LA CUVETTE
L’ÉPERON
LE COL
On nomme forme d'ensemble celles qui caractérisent, par l'importance de leur dénivellation,
l'aspect général d’une région.
De plaine ou de plateaux ;
De colline ;
De montagne.
Les mouvements d’ensemble sont toujours constitués par des Formes simples ou des formes
composées.
APPRECIATION DE LA DISTANCE
Définition : Apprécier une distance, c’est d’évaluer la distance qui sépare deux (2) ponts
(généralement le fantassin d’un objectif pour faire usage à son arme).
Apprécier à vue : Elle se fait par rapport à des distances connus telles que 100m (soit la longueur
du terrain de football) au tant de fois que nécessaire sachant que la deuxième (2) certain apparaît
plus courte que la première, ainsi de suite.
Apprécier au pas : Elle sert à mesurer des distances loin de l’ennemi. Elle se fait au double pas.
Apprécier au guidon : Elle sert à déterminer la distance à laquelle un ennemi progresse à pied.
Elle peut être utilisée pour les autres objectifs : jeep, char, camion. Un guidon un homme débout à
200m.
EX : « chef, devant moi dans la direction de nombre, à 150m une maison à 3 doigts à droite, un
manguier Vu !!! »
5. L’ORIENTION
DEFINITION : L’orientation est l’action qui a pour l’objet déterminé du lieu où l’on se trouve à
la direction des points cardinaux.
S’orienter : c’est de déterminer l’endroit où l’on se trouve par rapport aux repères.
centre de la montre,
Procédés des ombres : Construire sur une feuille deux axes perpendiculaire se Coupant par O.
6. LA BOUSSOLE SILVA
Définition : la boussole permet de s’orienter rapidement sur le terrain et de marcher dans une
direction donnée. Elle permet aussi mesurer avec une
approximation de quelque millième (ou quelques degrés ou
grades) le gisement d'une direction ou l’écart angulaire des
deux directions. Utilité : La boussole Silva permet de s'orienter
rapidement sur le terrain et de marcher dans directions donnée.
Description :
Un repère fixe
Un limbe gradué
mouvements :
Précaution à prendre :
A - L’aide du mouvement général, amener la pointe rouge de l’aiguille aimantée face à la graduation
0 du limbe. La flèche de direction lamineuse indique la direction du Nord magnétique.
L’unité légale de mesure des angles. Il existe trois (3) sous-unités : le degré, le grade, et le
Millième,
Le degré : un angle droit est égal à 90°. Les sous multiples sont :
la minute sexagésimale (,) 1°=60’
La seconde sexagésimale (,) 1°=100”
Le grade : un angle droit égal à 10O gr
Les sous multiples sont :
Le décigrade (dgr) 1g FlO dgr ;
Le centigrade (ogr)
Minute centésimale (..) 1gr =100 Le
milligrade ou (Mgr) 1gr = 1000 Mgr
Seconde centésimale
Le millième : Les millième est l’angle sous lequel on voit un 1m de hauteur à 100m de distance.
Le millième n’a pas de sous multiples.
8. EXERCICE PRATIQUE SUR L’ELABORATION D’UNE COURSE D’ORIENTATION (LA
RECHERCHE DE BAUSES)
Idée Générale : L'utilisation de la boussole est nécessaire dans les exercices pratiques de la
topographie.
Elle est beaucoup plus pratique dans l’orientation, l’affichage d’azimut (AZM) lors d’une course
d’orientation en vue de rechercher des balises. Mais pour cela il est important de savoir afficher
un AZM en mesure de pouvoir connaître sa direction de marche.
Comment afficher un AZM magnétique : Pour afficher un AZM magnétique lors d’une course
d’orientation :
Regarder le papier sur lequel est inscrit le renseignement de la balise pour connaître l’AZM donne
;
Placer la boussole dans la paume de la main ;
Avec le mouvement particulier, tourner le boite pour inscrire l’AZM demandé en face du repère
jusqu’a ce que l’aiguille aimantée soit dans sa loge ;
Une fois l’aiguille aimantée dans sa loge, s'arrêter automatiquement et regarder la flèche de
direction ;
La flèche de direction nous Indique la direction de marche.
Prendre l’AZM d’un pont quelconque :
Avec le mouvement général, amener la flèche en direction du pont à mesure ;
Avec le mouvement particulier, tourner le boîtier gradué jusqu'à ce que l’aiguille aimantée soit
dans sa loge ;
Lire l’AZM inscrit en face du repère fixe.
Report d’un AZM Magnétique :
Avec le mouvement particulier, inscrire la valeur de l’AZM en face du repère fixe;
Avec le mouvement générai, amener le 0 (zéro) sous la pointe de l’aiguille aimantée ;
La flèche de direction lumineuse indique la direction de l’AZM inscrit.
Différence entre afficher, prendre, l’AZM d’une C.O
Afficher AZM (ex : pendant une course d’orientation, c'est le chiffre inscrit sur le papier de
renseignement qui est à inscrire), donc c’est grâce à la pratique de la manipulation de la boussole
par l’élève lui-même.
PRINCIPES GENERAUX
I. But de la séance
L’entrainement physique militaire et sportif à pour but ;
De développer harmonieusement les qualités foncières de l’individu ;
De donner le gout de l’effort ;
De créer entre les hommes des liens de solidarité
II. Principes
Articulé en plusieurs périodes, cet entrainement doit être contenu, progressif, global, adapté et
contrôlé.
2_1. La continuité de l’entrainement.
Grace a des séances régulières et fréquentes, il doit permettre successivement :
L’adaptation physiologique de individus a leur nouveau rythme de vie ;
Le développement de qualités utiles à l’obtention de la condition physique requise chez tout
combattant ;
L’acquisition des techniques et des qualités spécifiques permettant la réalisation de missions
particulières.
Il comprend trois périodes :
Une période d’adaptation, la FETTA ;
Une période d’amélioration de 2 à 5 mois ;
Une période d’entrainement spécifique.
2_2 – la progressivité de l’entrainement :
Nécessaire tant à l’adaptation de l’organisme aux efforts demandés qu’à l’assimilation des gestes
techniques, la progressivité de l’entrainement repose sur :
La gradation des efforts ;
La récupération physique et nerveuse entre les efforts.
Cette progressivité est à rechercher aussi bien dans le programme des séances que dans leur
enchainement au cours des différentes périodes.
2_3. – le caractère global de l’entrainement
L’activité physique du combattant exige de développer l’ensemble des qualités suivantes ;
L’endurance, la force et la vitesse qui permettent la réalisation de l’activité ;
La souplesse et la coordination qui permettent l’exécution d’un geste juste avec le minimum
de fatigue ;
Les facultés de perception et de prise de décision qui permettent de choisir et d’exécuter
rapidement les gestes adaptés ;
Le dépassement de soi, la volonté de vaincre, la résistance à la souffrance, l’audace et l’esprit
de solidarité.
2_4. – le caractère adapte de l’entrainement
EPMS 2 :
LES QUALITES PHYSIQUES
I. OBJECTIFS :
Les qualités physiques sont composées de trois objectifs :
1-psychologique : renforcer les qualités morales individuelles et collectives afin d’optimiser le potentiel
d’action sur le plan individuel, l’EPMS doit permettre de développer le gout de l’effort, la pugnacité, la
combativité d’améliorer les capacités de gestion du stress sur le plan collectif, il doit développer l’esprit
de solidarité et de la cohésion.
2-Sanitaire : préserver et optimiser le capital santé. L’EPMS doit contribuer à limiter les effets de la
sédentarité professionnelle et sociétale par son action préventive des maladies cardio-vasculaires et
métaboliques de l’augmentation du surpoids. Par ailleurs, il améliore la tolérance au stress et ralentit les
effets du vieillissement.
3-Physique : Développer les qualités physiques individuelles afin d’améliorer les capacités d’action du
personnel dans l’exercice de ses taches professionnelles. Le rendement ou la performance de ces
qualités permet de situer le niveau de condition physique.
II. Les qualités physiques : On en a 7 à savoir
Les qualités physiques de la condition physique sont bien définies :
Ces qualités physiques sont classiquement au nombre de 07
L’endurance
La résistance,
La force,
La vitesse ;
La puissance ;
La souplesse ;
la coordination
L’endurance : possibilité de réaliser un effort continu sur une longue période de temps
La résistance : capacités de réaliser un travail musculaire très important pendant une période de temps
La force : capacité que l’on a à déplacer une masse. Elle peut être couplée avec la vitesse.
La vitesse : faculté de réalisé un mouvement dans un minimum de temps
1- GÉNÉRALITÉS
Le parcours d'obstacles comporte vingt obstacles sur une longueur de 500 m. Il développe la
plupart des qualités physiques fondamentales :
la résistance : l'effort produit en compétition correspond à peu près à celui du 1000 m,
la puissance (force x vitesse) : il s'agit de vaincre des oppositions dans le minimum de temps,
la coordination :la diversité des obstacles et la variété des techniques de passage permettent
de mettre en œuvre l'ensemble des qualités neuro-motrices.
2- ORGANISATION GÉNÉRALE
OBSTACLE
N° Appellation Distance Caractéristiques
Du départ (m)
SCHEMA DU CIRCUIT
Nature du franchissement :
Montée libre.
Franchissement par dessus le portique et descente du côté opposé.
Méthode de franchissement :
Élévation alternative des segments opposés pour l'ascension.
Conserver toujours trois points d'appui. Enroulement ventral pour
le passage au sommet. Abaissement alternatif des segments
opposés pour la descente.
Présentation :
Deux poutres horizontales distantes de 0,8 m et dont les hauteurs
sont successivement de 1 m et 1,40 m. +
Nature du franchissement :
Sauter par dessus la poutre inférieure et prendre contact au sol entre
les deux poutres, avant de franchir la poutre supérieure.
Méthode de franchissement :
Prendre appui pied et main opposés sur poutre inférieure et main
libre sur poutre supérieure. Au cours du franchissement de la
première poutre, le pied peut être posé sur celle-ci, ou passer au
dessus pour venir entre les deux poutres. Prendre un appel sur le sol
(pied droit ou gauche suivant franchissement de la première poutre)
tandis que l’autre appuie sur la poutre inférieure par le cou de pied.
Impulsion à partir de ces deux points d’appui pour venir à la
position deux mains et un pied (D ou G) sur la poutre supérieure.
Passage de flanc se terminant par un saut dans la foulée.
Nature du franchissement :
Passer successivement par dessus les six fils.
Méthode de franchissement :
Franchir chaque fil en engageant la jambe, genou haut.
Effectuer un sursaut ou deux entre chaque fil ou une foulée
intermédiaire.
Bien porter le poids du corps sur la jambe engagée, épaules en
avant, bras équilibreurs.
Présentation :
Fils tendus et entrecroisés à une hauteur de 0,5 m et
sur une longueur de 20 m.
Nature du franchissement :
Progresser sous le réseau.
Méthode de franchissement :
Utiliser :
le ramper ventral par avancée alternative des
segments opposés,
ou le ramper costal.
OBSTACLE N° 5 : GUÉ
Présentation :
Cinq plots d'un diamètre et d'une hauteur de 0,15 m, disposés à
intervalles irréguliers et installés à l'intérieur d'un gué de 7 m de
longueur.
Nature du franchissement :
Traverser en utilisant les plots, sans jamais toucher le sol à
l'intérieur du gué.
Il n'est pas obligatoire d'utiliser tous les plots.
Méthode de franchissement :
Sauter sur le plot le plus proche en se réceptionnant sur un pied,
entre la semelle et le talon. Sauter sur le plot suivant en s’aidant
du balancement de la jambe libre. Progresser ainsi de façon
continue jusqu'à la sortie du gué. S'attacher à porter le centre de
gravité du corps au milieu de deux alignements de plots, corps
penché vers l'avant.
OBSTACLE N° 6 : ESPALIER
Présentation :
Trois barres horizontales placées successivement à 0,80
m ; 1,60 m et 2,30 m du sol et fixées à l’aide de deux
montants verticaux.
Nature du franchissement :
Franchir l'obstacle par dessus la barre supérieure.
Méthode de franchissement :
Appui d'un pied sur la barre inférieure en calant le talon.
Saisir à deux mains la barre supérieure.
Appui du pied libre sur la barre intermédiaire et passer
sur la barre supérieure en enroulement ventral.
Descendre successivement les deux barres inférieures ou
passer en drapeau en prenant un appui d’une main sur la
barre intermédiaire.
Présentation :
Poutre de 8,50 m de longueur, de 0,2 m de diamètre, située à 1 m
de hauteur et comportant un plan incliné d'accès.
Nature du franchissement :
Monter sur la poutre par le plan incliné la parcourir, puis prendre
contact avec le sol au-delà d'une ligne tracée à la verticale de
l'extrémité de la poutre. Tout contact avec le sol entre le plan
incliné et la ligne d'arrivée est considéré comme un échec.
Méthode de franchissement :
Gravir les montants du plan incliné et franchir l'obstacle en
progressant debout soit à petits pas, la pointe des pieds tournée
vers l'extérieur, soit en courant la pointe des pieds sensiblement
dans l'axe. Terminer par un saut dans la foulée, avec réception au-
delà de la ligne tracée au sol.
Garder lors de la progression les jambes légèrement fléchies et les
bras écartés pour mieux maintenir l'équilibre.
Présentation :
Échelle de rails verticale, de 5 m de hauteur, fixée en son extrémité
supérieure à un portique, et au sol en son extrémité inférieure.
Comporte une fosse de réception.
Nature du franchissement :
Montée libre.
Franchissement par dessus le portique et descente du côté opposé.
Méthode de franchissement :
Grimper par élévation alternative des segments opposés.
Passage au sommet en enroulement ventral.
Technique de descente identique à celle de l'ascension.
Présentation :
Quatre poutres horizontales espacées de 2 m et placées
successivement aux hauteurs suivantes : 1,2 m ; 0,7 m ;
1,2 m ; 0,7 m.
Nature du franchissement :
Franchir successivement les quatre poutres dans l'ordre :
dessus, dessous, dessus, dessous.
Méthode de franchissement :
Prise d'appui deux mains, puis un pied sur la première
poutre suivie d'un franchissement de flanc. Réception
souple amenant à se plaquer pour passer sous la
deuxième poutre.
Processus identique pour 3ème poutre (dessus) et 4ème
poutre (dessous).
Présentation :
Plateau horizontal d'une largeur de 0,45 m et situé à 2
m de hauteur.
Nature du franchissement :
Franchir l'obstacle en passant par-dessus la table, sans
utiliser les montants verticaux.
Méthode de franchissement :
Prise d'appel deux pieds, ou un pied pour sauter et
prendre appui directement avec la main sur le bord
éloigné de la table, puis avec le talon opposé à la main
sur le bord rapproché. Mettre à profit un balancement
de la jambe libre pour accrocher le bord éloigné de la
table avec la main libre, bras croisés. S'établir sur la
table par une action simultanée sur les trois points
d'appui tout en s'aidant du temps de bascule. Sortir de
l'obstacle en saut de flanc.
Nature du franchissement :
Franchir la poutre en passant par dessus.
Méthode de franchissement :
Appui d'une main et d'un pied (segments opposés) sur la
poutre. Sortie de flanc et saut dans la foulée.
OBSTACLE N° 12 : FOSSÉ
Présentation :
Coupure de 0,5 m de profondeur, remontant au niveau du
sol par un plan incliné de 2,50 m de longueur.
Nature du franchissement :
Franchir la coupure.
Méthode de franchissement :
Appui d'un pied sur le bord du fossé et flexion de la jambe
jusqu'à la prise de contact du pied libre avec le fond de
l’obstacle. Accentuer le déséquilibre du corps vers l'avant
pour sortir de l'obstacle.
Nature du franchissement :
Franchir dans l'ordre la butte et le fossé.
Le contact avec la marche n'est pas obligatoire.
Méthode de franchissement :
Franchir le plan incliné corps penché vers l’avant. Prendre
appui d'un pied et de la main opposée sur le bord de la
banquette. Passer de flanc et se réceptionner sur le bord de
la marche précédant le fossé. Franchir le fossé dans la
foulée.
Présentation :
Petit mur de 1 m de hauteur.
Nature du franchissement :
Passer par-dessus le mur.
Méthode de franchissement :
Idem obstacle n° 11 : poutre horizontale
Autre procédé : Sauter et prendre appui sur le mur avec un
pied, talon calé, jambe fléchie, corps penché
vers l'avant.
Franchissement dans la foulée.
Présentation :
Deux fossés de 0,7 m de profondeur, séparés par une butte à
plans inclinés de 1,5 m de hauteur.
Nature du franchissement :
Franchir dans l’ordre cet obstacle composé.
Méthode de franchissement :
Montée du plan incliné, le corps penché vers l'avant. Passage
au sommet de la banquette, un pied de part et d'autre et le
tronc fléchi.
Nature du franchissement :
Escalader le mur. Franchir le sommet. Reprendre contact
avec le sol du côté opposé.
Méthode de franchissement :
1° Entrée d'obstacle : Soit prise d'appel deux pieds au sol
suivi d'un saut permettant d'engager successivement les
deux avant-bras sur le dessus du mur, soit prise d'appel d'un
pied sur la paroi du mur suivie d'un appui des deux mains
au sommet.
2° Passage au sommet : Traction sur un bras et appui du
pied du même côté pour s’établir sur l'obstacle.
3° Sortie d'obstacle : Se glisser le long du mur ou saut de
flanc.
OBSTACLE N° 17 : FOSSE
Présentation :
Grande coupure rectangulaire d'une profondeur de
2,2 m et d'une largeur de 4,3 m. Réception souple sur 2 m dans
le sens du parcours.
Nature du franchissement :
Descendre dans la fosse dans le sens du parcours. Sortir de la
fosse sans utiliser ni les angles ni les côtés.
L'arrêt dans la fosse ne peut être supérieur à 3 minutes.
Méthode de franchissement :
1° Saut en profondeur : Saut de flanc à partir du bord du fossé.
Réception les deux pieds parallèles (prédominance plante) et
écartés de la largeur des hanches. Amortir la chute par une
flexion complète des jambes.
Présentation :
Mur de 4 m de hauteur comportant une rampe inclinée avec
gradins pour accéder à son sommet et une paroi opposée
verticale avec rainures.
Nature du franchissement :
Escalader la rampe. Franchir le sommet du mur. Reprendre
contact avec le sol du côté opposé.
Méthode de franchissement :
Escalader les gradins en utilisant comme prises manuelles les
arêtes latérales. Passer au sommet du mur en position
ventrale. Descendre le plus bas possible en utilisant les
rainures, puis sauter.
Conserver en permanence trois points d'appui.
OBSTACLE N° 19 : CHICANE
Présentation :
Enceinte dont les voies de passage en S de 0,80 m de largeur
sont jalonnées par des rampes de 1 m de hauteur.
Nature du franchissement :
Franchir l'obstacle en suivant le cheminement jalonné par les
rampes de la chicane.
Méthode de franchissement :
Franchir l’obstacle debout en s’aidant simplement des mains
aux montants qui marquent les virages
Ce procédé facilite et accélère les changements de direction.
Présentation :
Trois coupures successives : la première et la
dernière sont identiques ; celle du centre est plus
importante.
Nature du franchissement :
Franchir successivement chaque tranchée.
Le saut par-dessus tranchée est autorisé.
Méthode de franchissement :
Sauter directement dans la première tranchée, puis
sans temps d’arrêt, effectuer tous les autres
passages de flanc, aussi bien en montée qu’en
descente.
INTRODUCTION
Le cérémonial militaire est un ensemble de règles militaires qui a pour but de donner le plus de
solennité possible à certains évènements de la vie nationale et militaire dont il importe que le
soldat saisisse la haute signification. Il affirme publiquement la discipline et l’éducation militaire
de la troupe. Il contribue a développer la confiance réciproque qui constitue l’une des forces
morales de l’armée, chez les supérieurs comme chez les subornées, en les rapprochant dans des
circonstances déterminées. Il comprend trois chapitres :
CHAPITRE I :
LES PRISES D’ARMES ET DEFILES
GENERALITES
Les prises d’armes, revues et défiles exigent une précision rigoureuse en ordre serre et dans les
maniements des armes. Ce résultat ne peut être atteint que par une organisation minutieuse qui,
partant d’une conception simple s’efforcer de faciliter la manœuvre des troupes et de diminuer
leur fatigue par la réduction du temps.
A- PRISES D’ARMES
Les prises d’armes sont organisées :
Soit pour rendre des honneurs au drapeau national, aux morts, à une haute personnalité,
aux symboles ;
Soit pour fêter un anniversaire, une fête nationale ;
Soit pour remettre exceptionnellement des médailles, des insignes.
Elles sont généralement suivies d’un défilé et peuvent avoir lieu à l’intérieur ou à l’extérieur de la
garnison, suivant qu’elles réunissent des unités d’un même corps ou de différents corps d’une
garnison.
I-Mesures préliminaires
Les mesures préliminaires pour une prise d’armes sont :
-L’ordre Initial ;
-La reconnaissance ;
-L’Invitation et L’accueil.
1) Ordre Initial
L’autorité qui organise la cérémonie fait l’ordre Initial qui précise :
-le but, la date et le lieu de la cérémonie
-le volume et la composition des unités qui participantes ;
-la tenue et l’armement
-les modalités d’exécutions de la revue, et éventuellement du défilé ;
-l’autorité qui préside la cérémonie ;
-le lieu d’accueil des autorités et des invités ;
-et la dislocation finale.
2) Reconnaissance
Le commandant des troupes organise la reconnaissance du lieu de la cérémonie avec un officier de
chaque détachement, ou il reçoit toutes les précisions relatives ;
-au rassemblement des unités
-à l’emplacement à occuper,
-au parcours à suivre ;
-au défilé
-aux honneurs ;
-à la sécurité
-à la dislocation des troupes ou leur rassemblement après la cérémonie.
3) Invitation et accueil
L’autorité qui organise la cérémonie mentionne le lieu, la date et l’heure de la cérémonie sur les
cartes d’invitation, accueille les invités et les guide a leur emplacement respectif avant le début de
la cérémonie. Il peut commettre un officier à cette tâche.
II- Mise en place des troupes
Mettre en place un dispositif en U ou en ligne, en fonction de la place disponible, de la
configuration du terrain et de l’effectif des troupes.
Cette mise en place des troupes exige :
-un ordre de présentation des troupes ;
-un ordre de bataille
-des intervalles.
1) Ordre de présentation des troupes
Quand les troupes des armées de Terre, de Mer, de l’Air et de la gendarmerie nationale sont
réunies pour une prise d’armes, elles se placent dans l’ordre suivant :
-Troupes à pieds ;
-Troupes montées ;
-Troupes en véhicules.
Cet ordre peut ordre modifié par l’autorité pour faciliter le défilé.
A l’intérieure de ces ensembles, les troupes sont disposées comme suit :
-Fanfare ou nouba
-Drapeau national
-Commandant des troupes
-Ecoles militaires
-Gendarmerie nationale
-Armée de terre
-Armée de l’air
-Armée de Mer
-Police des douanes éventuellement.
2) Ordre de bataille (Par exemple : Armée de Terre)
Dans chacune de ces catégories, les troupes se succèdent dans l’ordre de bataille suivant :
Infanterie, Génie, Train et matériel, Intendance et Santé, Transmissions, Blindés et Artillerie.
2) Intervalles
Les intervalles entre les unités sont définis en fonction de leurs effectifs.
-Médaille sportive
Les militaires en activités doivent obligatoirement se faire remettre de la croix de guerre, les
insignes de l’ordre national du mérite et de la médaille militaire au cours d’une prise d’armes.
B) Autorités habilités à remettre les insignes
-Pour l’ordre national du mérite : la grande chancellerie
-Pour la médaille militaire : le chef de corps ou de formation pour ceux qui n’appartiennent pas à
une unité ou formation, en compagnie du chancelier ;
-Pour les autres décorations : le chef de corps ou de formation et l’officier de garnison.
C-Cérémonial
La remise des décorations au lieu immédiatement après la revue des troupes.
- Dispositif : La présence du drapeau est décidée par l’ordre initial de l’autorité qui prescrit la
cérémonie. Une cérémonie de remise de décoration dans un ordre national peut être organisée sans
la présence de troupe en arme.
Le commandant des troupes mets les personnels au garde-à-vous, puis fait sortir le drapeau ou
étendard sans la garde et le fait placer devant le centre des troupes en donnant l’ordre suivant :
Drapeau (ou étendard) sans vôtre garde, gagnez vôtre emplacement.
Le porte-drapeau ou porte étendard se dirige vers son emplacement qui a été reconnu au préalable
et nettement marqué sur le terrain, en marchant au pas. Puis le commandant des troupes donne cet
ordre :
Récipiendaire, gagnez vôtre emplacements.
Les récipiendaires viennent se ranger dans l’ordre de présence des décorations, à leur
emplacement qui a été reconnu et marqué sur le terrain, en se déplaçant au commandement d’un
récipiendaire désigné au préalable. Si leur nombre est élevé, plusieurs rangs séparés de 5 pas
peuvent être constituées.
-Remise : Le commandant des troupes commande :
Présentez – armes.
L’autorité qui précède à la remise des décorations fait ouvrir le ban, puis vient se placer face à
chaque récipiendaire à 3 pas de lui, et prononce la formule d’appel :
(Garde, nom et prénoms du récipiendaire sont appelés)
« Au nom du présidant de la république, le commandant en chef des forces armées et en
vertus des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous conférons la médaille militaire »
Au moment où les premières paroles de la remise de décoration sont prononcées devant lui,
chaque récipiendaire salue et garde cette position jusqu’au moment où la décoration lui est remise.
L’accolade est interdite, seule la poignée de main est donnée aux récipiendaires. Lorsque la
remise de tous les insignes est achevée, l’autorité qui a fait ouvrir le ban le fait fermer ; le
commandant des troupes fait reposer les armes.
Il faut noter que dans la formule d’appel, on dit toujours le nom de la médaille.
Si c’est pour l’ordre national du mérite, la formule d’appel est la suivante :
(Garde, nom et prénoms du récipiendaire sont appelés)
« Au nom du présidant de la république, le commandant en chef des forces armées et en
vertus des pouvoirs qui me sont conférés, nous vous faisons chevalier (officier ou
commandeur) de l’ordre national du mérite »
2-Passation de commandement
La passation de commandement donne lui a une cérémonie réglementaire :
_au départ d’un officier ayant les prérogatives de chef de corps ;
_ou au départ d’un officier commandant une unité élémentaire.
La passation de commandement d’un chef de corps a lieu ou cours d’une prise d’armes présidée
par l’autorité désignée à cet effet. Après la revue des troupes, l’autorité donne les ordres suivants :
Garde à vous.
Drapeau (ou étendard) sans vôtre garde,
Gagnez vôtre emplacement.
Colonel X, gagnez vôtre emplacement.
Le chef de corps rentrant vient se placer à gauche de l’autorité qui a déjà à sa droite le chef de
corps sortant.
Présentez armes.
Ouvrez le ban.
Puis il prononce la formule d’investiture suivante :
Officiers, sous-officiers, homme du rang,
Au nom du présidant de la république,
Commandant en chef des forces armées
Et en vertus des pouvoirs qui me sont conférés,
Vous reconnaitrez désormais comme chef le Colonel X ici
Présent ;
Et vous lui devez obéissance, respect, soumission,
Conformément aux lois et règlements en vigueur.
_Fermez le ban.
_Reposez les armes.
Sans ordre, le chef de corps sortant et rentrant avancent vers la troupe et se font face, se saluent,
puis rejoignent leur emplacement : le rentrant se plaçant à droite de l’autorité et le sortant à
gauche. L’autorité commence enfin :
Drapeau (ou étendard) rejoignez vôtre garde.
Quand le porte-drapeau est à sa place, l’autorité quitte le lieu de prise d’armes, accompagné du
chef de corps sortant après avoir donné le commandement suivant :
A la disposition du Colonel X.
B-DEFILES
Lorsqu’une unité quel que soit son importance numérique, est désignée pour prendre les armes à
l’occasion d’une revue ou un défilé, le commandement détermine, en fonction des ordres reçus,
l’effectif qui participera à ce service :
_les hommes sont placés par rang de taille
_l’armement doit être uniforme dans chaque section ou peloton ;
_la nature de l’armement emporté est fonction des disponibilités de l’unité, et le plus souvent,
laissée à l’initiative du commandant des troupes qui participe à la prise d’armes ;
_les officiers sont armés de pistolets automatiques selon les cas, les sous-officiers et les hommes
de rang, des pistolets mitrailleurs, seule la garde du drapeau ou étendard porte des fusils à
baïonnettes
I-Dispositions préparatoires
L’ordre normal du défilé est : troupes à pied, troupes montées, troupes motorisées. Pour des
raisons pratiques, cet ordre peut être modifié par l’autorité. Si la cérémonie donne lieu à un défilé
aérien, celui-ci précède généralement le défilé terrestre. Les autorités rejoignent leurs
emplacements le moment venu.
L’autorité supérieure est la première autorité devant laquelle passent les troupes.
Le dispositif des autorités est donc le suivant : l’autorité supérieure, éventuellement accompagnée,
est légèrement placée devant, de 2 à 3 pas des autres derrière elle, sur une ou deux rangées. S’il y
a les décorés, ils sont placés après l’autorité supérieure, à droite ou à gauche suivant le sens du
défilé dans l’ordre suivant : médaillés militaires, ordre national du mérite. Puis viennent les
invités, les officiers et les sous-officiers sans troupes.
1-Défilés à pied
A-Dispositif
Le défilé à pied produit sur les assistants une impression d’autant plus forte que les unités
présentent davantage de cohésion. Aussi, il faut, pour toutes les armes, défiler en formation
suffisamment danse pour produire dans la mesure du possible un effet de masse. Les colonnes se
présentant sur un front étroit sont à éviter. En conséquence, la formation doit normalement défiler
au minimum colonne par 6.
Pour obtenir un effet de masse, les distances à adopter sont les suivantes :
_le commandant des troupes à 20 pas de la fanfare ou nouba ;
-le premier chef de corps à 10 pas du commandant des troupes
_le drapeau et sa garde à 10 pas du premier chef de corps ;
_le premier commandant d’unité à 10 pas du drapeau et sa garde ;
_le chef de section à 3 pas du premier commandant d’unité
_le premier rang des pelotons à 2 pas des chefs de section ;
_les pelotons sont séparés de 5 pas
_le chef de corps suivant, à 20 pas du dernier rang du dernier peloton.
Le souci primordial doit être celui de prendre l’allure du défilé le plus tôt possible et de la
conserver sans variation.
B-Exécution
Les troupes à pied défilent au pas cadencé. Les bras sont balancés jusqu’à la hauteur des épaules
de celui qui précède. Pour ceux qui sont armés de pistolet mitrailleurs (ou fusils à baïonnette), le
bras gauche est balancé et le bras droit tient la crosse de l’arme. Le guide est choisi du côté de
l’autorité (ou du symbole) à laquelle les honneurs sont rendus. Le trajet de la colonne du guide est,
chaque fois que possible, tracé sur le sol ou jalonné de fanions.
Avant le départ, le commandant des troupes commande :
_de porter les armes s’il y a lieu
_en indiquant le guide à droite ou à gauche ;
_et donne le commandant le suivant :
En avant marche
Et le défilé commence. A ce commandement, le premier élément se met en marche au son de la
musique (fanfare ou nouba). Les éléments suivants se mettent successivement en marche tout en
respectant les distances prescrites entre eux.
Le commandant des troupes, après avoir salué et passé devant l’autorité supérieure, va se placer
devant celle-ci du côté opposé à la tribune, près du drapeau et sa garde et la fanfare ou nouba.
Tous les chefs de corps, section ou peloton saluent devant l’autorité en la regardant, en prenant au
pare avant la position du tête à droite ou à gauche.
La position du salut est prise 6 pas avant d’arriver à hauteur de l’autorité et conserver 6 pas après
l’avoir dépassée.
2-Défilés en véhicule
A-Dispositif :
Les troupes en véhicules défilent, en principe, dans l’ordre suivant : unités motorisées, unités
mécanisées, unités blindées et unités dotées d’engins spéciaux.
La vitesse de défilé, fixée en fonction des caractéristiques de l’itinéraire et des véhicules, est
constante et égale à 15km à l’heure pendant le passage devant l’autorité (ou le symbole) à laquelle
les honneurs sont rendus. Elle peut être augmentée après le passage pour faciliter le dégagement.
Les unités défilent toujours au centre de la chaussée. Ce centre est marqué, chaque fois que
possible, par un trait de peinture.
La place du commandant des troupes, des chefs de corps, du drapeau (ou étendard) est, aux
distances près, la même que dans les défilés à pied. La formation des unités varie suivant leur type
et la place disponible.
Les sections (ou pelotons) défilent généralement en colonne, l’intervalle éventuel entre deux
véhicules étant de 5 à 10 mètres. Elles peuvent exceptionnellement défiler en ligne. Dans tous les
cas, l’intervalle entre deux véhicules ne peut être inférieur à 2 mètres, et la distances en dessous de
5 mètres. Les distances sont fixées en fonction de la vitesse de défilé. En principe, il faut retenir :
_50 m entre les corps ;
_20 m entre les chefs de corps et le drapeau ;
_20 m entre le drapeau et le commandant de la première compagnie
_10 m entre le commandant de compagnie et son premier chef de section ou de peloton ;
_20 m entre le dernier véhicule de la première compagnie et le commandant de la compagnie qui
suit.
B-Exécution
Le déroulement général d’un défilé en véhicules est analogue à celui d’un défilé à pied. Le
commandant des troupes, après avoir salué et dépassé l’autorité supérieure dans son véhicule, va
se placer face à celle-ci de l’autre côté de la direction du défilé. Seuls les commandants d’unité et
chef de section (ou peloton) saluent debout dans leurs véhicules, 6 m avant et 6 m après avoir
dépassé l’autorité, tête à droite ou à gauche.
Les personnels transportés sur camion se tiennent en position de défilé. Ceux des équipages des
engins blindés qui émergent de leur tourelle se tiennent le buste sorti, la tête droite, les deux bras
tendus prenant appui sur le bord avant de la tourelle. Les conducteurs, les motocyclistes et les
servants des armes de bord, conservent l’attitude exigée par la conduite de leur véhicule ou le
service de leur arme.
3) Dislocation
Le défilé terminé, le commandant des troupes se porte vers l’autorité supérieure, la salue et se
maintient en mesure de recevoir les ordres, après avoir porté à la connaissance de l’autorité que le
défilé est terminé.
En principe, les troupes se disloquent immédiatement, s’éloignant autant que possible par des
routes différentes, en évitant de stationner sur les axes de dégagement. Cela est valable pour les
défilés à pied, en véhicule ou les deux combinés.
4) Erreurs à éviter
Déplacement du drapeau
Le seul cas ou le drapeau se déplace seul, est celui où il rejoint sur ordre, son emplacement :
CHAPITRE II
HONEURS MILITAIRES
GENERALITES
Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par lesquelles l’armée présente, dans
les conditions déterminées, un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y ont droit.
Ils ne se cumulent pas. Ils ne doivent pas donner lieu à déplacement. L’officier exerçant un
commandement par intérim ou provisoire n’ont droit qu’aux honneurs de leur grade. Les honneurs
militaires sont rendus aux officiers des armées étrangères revêtus de leur uniforme. Les honneurs
militaires sont rendus par les sentinelles (plantons), les piquets d’honneur, les troupes et les
militaires isolés. Le droit aux honneurs militaires ne peut être délégué.
Lorsque les honneurs à rendre à plusieurs autorités qui se présentent successivement pour prendre
le commandement des troupes comportent la même batterie (sonnerie), celle-ci n’est jouée qu’une
seule fois, à l’arrivée de l’autorité du rang le plus élevé.
Les honneurs ne sont rendus qu’une fois à la personne ou au même symbole au cours de la même
prise d’armes. Toutefois, les honneurs militaires sont rendus chaque fois qu’une troupe rencontre
un drapeau (étendard) ou qu’un drapeau (étendard) passe devant elle.
A. PIQUETS D’HONNEUR
Les piquets d’honneur sont des détachements constitués spécialement pour rendre les honneurs de
pied ferme à une personne ou à un symbole. Leur service ne dure que le temps nécessaire à
l’accomplissement de cette mission. Sauf prescription spéciale du commandant d’armes, ils se
rendent les honneurs qu’à la personne ou au symbole qui fait l’objet de leur service.
Les honneurs militaires sont rendus aux autorités civiles et militaires par les piquets d’honneur
dans le cas ci-après ;
_a l’occasion de leurs déplacements officiels
_a l’occasion des visites officielles annoncées par le ministre de la défense nationale ;
_A l’occasion :
_de leur arrivée pour la première fois au siège de leur commandement ou dans les places qui en
dépendent ;
_de leur départ définitif de ces lieux
_d’inspection ou de visites officielles.
En outre, dans les deux premiers cas, des prises d’armes peuvent être organisées.
Drapeau (étendard)
présent, hymne Les tambours battent, les
Colonel ou Lieutenant- national exécuté clairons sonnent °aux champs°
1_Présidant de la
colonel, une compagnie intégralement. Le de pied ferme, mes trompettes
république
(escadron) inter-armée drapeau (étendard) sonnent la marche.
salue le président de
la république
2_Présidant de
Officier supérieur, Pas de drapeau
l’assemblée nationale Musique
musique, une (étendard)
et premier président
compagnie (escadron) Pas d’hymne
de la cour suprême
5_Chef d’Etat-major
Peloton suivant
de l’armée de terre, Pas de drapeau
prescription Musique
Mer, Air, (étendard)
particulières à leurs
Gendarmerie nationale Pas d’hymne
armées
et adjoints
Pas de drapeau
7_Inspecteur général Musique
Instructions spéciales (étendard)
des armées
Pas d’hymne
Les honneurs militaires ne sont rendus que pendant le jour. Toutefois, des cérémonies de nuit
peuvent être organisées à titre exceptionnel, à l’occasion d’évènements importants de la vie
nationale et militaire sur une autorisation spéciale.
Lorsqu’une autorité arrive devant une troupe faisant un exercice ou assurant un service, le
commandant de la troupe rend les honneurs à l’autorité, présente la troupe et rend compte de la
situation.
a-Honneurs rendus au Président de la république
Lorsque le président de la république se rend à une cérémonie officielle dans une ville de
garnison, les honneurs militaires à pied ferme lui sont rendus :
_soit par l’ensemble des troupes (cas d’une prise d’armes)
_soit par un piquet d’honneur (voir tableau page 21).
Dans les deux cas, il y a lieu d’appliquer le cérémonial prévu comme suit :
_après l’accueil du président de la république, les autorités civiles et militaires désignées par la
présidence de la république se déplacent vers le drapeau ou l’étendard ;
_les personnalités n’accompagnant pas le président de la république pour les honneurs au drapeau
rejoignent leurs emplacements ;
_devant le drapeau ou l’étendard, le président de la république doit se trouver seul, les autres
autorités se tenant en retrait à trois pas ;
_les autorités qui saluent le drapeau ou l’étendard mais n’accompagnent pas le président de la
république pour la revue des troupes rejoignent leurs emplacements à l’issue de l’exécution de
l’hymne national ;
_seul le président de la république passe la revue.
b-Honneurs au premier ministre
A l’occasion des déplacements officiels du premier ministre, les honneurs militaires dus à son
rang lui sont rendus (voir tableau page 21).
c-Honneurs aux membres du gouvernement et présidents des institutions républicaines.
Les honneurs militaires sont dus sans restriction au ministre de la défense nationale. Ces honneurs
sont rendus aux autres membres du gouvernement et aux présidents des institutions républicaines
uniquement lors de leurs visites officielles annoncées par le ministre de la défense nationale et
dans les conditions bien définies (voir tableau page 21).
Le ministre ou le président de l’institution républicaine est accueilli par l’autorité militaire qui
l’accompagne pour saluer l’emblème. . Après le salut il est amené directement à l’endroit où il
doit se rendre.
d-Honneurs au gouverneur et au préfet
Lorsqu’un gouverneur ou un préfet prend ses fonctions ou se rend pour la première fois dans une
ville de garnison militaire dans son département, les honneurs militaires lui sont rendus (voir
tableau)
e-Honneurs aux autorités civiles et militaires étrangères
Les honneurs militaires ne peuvent être rendus aux autorités civiles et militaires étrangères que sur
ordre du ministre de la défense nationale par délégation après entente avec le ministre des affaires
étrangères.
3) Honneurs aux drapeaux et étendards
Les drapeaux et étendard des armées sont des emblèmes officiels de la nation. A ce titre, ils ont
droit aux honneurs spéciaux définis par le règlement.
Garde du drapeau (étendard)
Le drapeau (étendard) est porté par un lieutenant ou sous-lieutenant désigné par le chef de corps.
Dans les écoles, le porte-drapeau (étendard) est généralement major de la promotion.
Dans les corps défilant à pied ou à véhicule, quel que soit leur arme, la garde est composée de
deux sous-officiers qui encadrent le porte-drapeau (porte étendard) et de trois hommes de rangs,
qui forment le second rang. Ces militaires sont choisis, si possibles, parmi les titulaires de
décoration ou d’élèves officiers dotés de sabres.
Dans le corps défilant en véhicule, la garde est armée de pistolet mitrailleur. Le porte-drapeau ou
(porte étendard) et la garde sont transportés dans le même véhicule, en position du garde à vous
debout.
Dans les corps défilant avec les engins blindés, le drapeau (ou étendard) peut être transporté, soit
sur un véhicule avec une garde dans les mêmes conditions que le drapeau (étendard) des corps
défilant en véhicule, soit par un engin blindé. Dans ce cas, le porte-drapeau (étendard) se tient
debout dans la tourelle. La garde est réduite à deux sous-officiers, armés de pistolets, debout dans
la tourelle des engins les plus proches.
Dans les corps défilant à cheval, la garde est composée de deus sous-officiers, armés de sabre et
encadrant le porte-drapeau (étendard). La garde du drapeau (étendard) se met en marche, s’arrête,
exécute des évolutions d’ordre serré et des mouvements de maniement d’armes, le plus souvent
aux ordres du porte-drapeau (étendard).
II. HONNEURS A RENDRE LES PAR LES MILITAIRES ISOLES
Les militaires isolés rendent les honneurs :
_aux drapeaux étendard ;
_aux officiers de tous les grades des divers corps et services, des armées de terre, de mer, de l’air
et de la gendarmerie nationale, quand ils sont en tenue ;
_aux troupes en armes ;
_aux convois funèbres ;
_aux sous-officiers en tenue ;
_aux personnes décorées de la médaille militaire et civile, porteurs de leur médaille.
Ces honneurs sont rendus dans la forme prévue par le règlement en vigueur. Toutefois :
_les honneurs dus aux drapeaux et étendards, aux troupes en armes et aux convois funèbre leur
sont toujours rendus ;
_le militaire isolé s’arrête toujours pour rendre les honneurs aux drapeaux et étendards ;
_les personnes décorées et la médaille militaire et civile, reçoivent les mêmes honneurs que les
sous-officiers, les autres personnes ou symboles auxquels les honneurs sont dus, reçoivent ceux
attribués aux officiers.
III. EXECUTION DE L’HYMNE NATIONAL
L’hymne national n’est joué que lorsque les troupes rendent les honneurs de pied ferme. Aucun
mouvement n’est effectué pendant son exécution.
L’hymne national n’est exécuté intégralement que dans les cérémonies ou figure le drapeau (ou
étendard).
Dans ce cas, il est joué au moment où l’autorité à laquelle les honneurs sont rendus s’arrête devant
le drapeau (étendard) et salue. Dans les cérémonies ou ne figure aucun drapeau (étendard) seul le
refrain de l’hymne national est joué. Dans ce cas, il est exécuté au moment où l’autorité à laquelle
les honneurs sont rendus arrive devant le commandant de la troupe et salue.
IV. DEPOT DES GERBES
Dans certaines occasions, les élus locaux demandent aux armées de fournir un détachement
d’honneur pour rehausser l’éclat des cérémonies de dépôt des gerbes.
1) En l’absence d’un emblème
Le volume de ce détachement varie de la valeur d’un groupe à une section d’honneur, la musique
ou deux clairons (trompettes).
A l’arrivée des autorités civiles et militaires, le chef de détachement commande :
Garde à vous
Présentez armes
La musique (les clairons) sonne le garde à vous puis elle joue °AUX CHAMPS°. Les autorités
s’avancent devant le monument et effectuent le dépôt des gerbes dans l’ordre hiérarchique
initialement établi (civiles puis militaires).
Dès que la dernière gerbe est déposée, le chef de détachement commande °Aux morts°, la
musique joue la sonnerie aux morts, observe la minute de silence et interprète le refrain de
l’hymne national. A l’issue, le chef de détachement commande :
Reposez armes
Repos
Garde à vous
(La musique sonne le garde-à-vous),
°Présentez armes°
Les autorités quittent l’emplacement tandis que la musique joue °AUX CHAMPS (RAPPEL) s’il
y a lieu°.
Après le départ, du cortège officiel, le chef de détachement quitte l’emplacement avec son
détachement.
2) En présence d’un emblème
Le volume minimal du détachement est une compagnie (escadron, batterie à deux sections) aux
ordres d’un officier supérieure et de la musique. (Sauf prescription spéciale)
A l’arrivée des autorités le chef de détachement commande :
Garde à vous
Présentez armes
La musique sonne le garde à vous et joue °AUX CHAMPS° ou le °RAPPEL° (trompettes) s’il y a
lieu. Les autorités se portent face au drapeau (étendard) et la musique interprète l’hymne national
ou son refrain. A la fin de la sonnerie, les autorités vont se placer face au monument. Le chef de
détachement commande alors successivement :
Reposez armes
Repos
Garde à vous
Présentez armes
Les autorités civiles et militaires procèdent au dépôt des gerbes comme indiqué plus haut.
A l’issue de la minute de silence observée après la sonnerie aux morts, la musique interprète
l’hymne national ou son refrain, puis le chef de détachement commande :
Reposez armes
Repos
Garde à vous
Présentez armes
Les autorités civiles quittent l’emplacement après avoir salué le drapeau (étendard). Après le
départ du cortège officiel, les honneurs sont rendus à l’emblème dans les mêmes conditions qu’à
son arrivée.
V. CEREMONIES D’INAUGURATION (PLAQUES, MONUMENTS)
L’inauguration de certains monuments donne lieu à une prise d’armes.
La cérémonie inaugurale suit alors les règles du cérémonial militaire dont le canevas est le
suivant :
_mise en place des troupes dans le dispositif,
_inspection par le commandant des troupes
_accueil l’emblème
-honneur de l’emblème
_arrivée des autorités civiles et militaires
_arrivée de l’autorité qui préside
_salut à l’emblème
_revue des troupes.
Après la revue, les troupes étant au il est précédé au °Présentez armes dévoilement de la plaque°
(ou du monument) s’il y a lieu, le commandant des troupes commande °AUX MORTS°. La
musique joue °aux morts° après la minute de silence, joue le refrain.
A l’issue, le commandant des troupes commande : °Reposez armes° et met les troupes au repos.
La cérémonie se poursuit par les différentes allocutions. A la fin de celle-ci, le commandant des
troupes commande °GARDE A VOUS°, °PRESENTEZ ARMES°, les autorités quittent
l’emplacement après avoir salué le drapeau et les différentes délégations.
Après le départ du cortège officiel, les honneurs sont rendus aux emblèmes dans les mêmes
conditions qu’à leur arrivée.
CHAPITRE III
I. Définition
Les honneurs funèbres militaires sont des manifestations officielles par lesquelles les armées de
Terre, de Mer, de l’Air et de la Gendarmerie Nationale expriment leurs sentiments de respect à
leurs chefs ou compagnons d’arme décédés en service ; aux dignitaires de l’Ordre National du
Mérite ainsi qu’à de hautes personnalités civiles.
II. Champ D’application
Les honneurs funèbres militaires sont rendus soit aux hautes personnalités civiles, soit aux
personnels de l’armée :
1) Honneurs funèbres militaires rendus aux hautes personnalités civiles :
-Président de la République ;
-Anciens Présidents de la République ;
-Hautes Personnalités Civiles ;
-Dignitaires de l’Ordre National du Mérite.
supérieurs ces derniers sont toujours considérés en activité quand bien même ils seraient à la
retraite.
Les militaires tombés au front reçoivent les honneurs militaires dus à leur rang dont le
déroulement dépendra des circonstances du moment. Si le transfert du corps est possible, ils
reçoivent ces honneurs dans leurs unités.
Les honneurs funèbres militaires sont rendus aux personnels de l’armée sauf en cas de volonté
contraire de la personne décédée ou de la personne ayant qualité pour pourvoir civilement à ses
funérailles.
Toutefois, quand les circonstances du décès sont particulières (suicide, décès suite à un délit,
situation irrégulière en marge de la loi etc..), il convient de n’envisager les honneurs funèbres
qu’après étude du cas présenté afin d’éviter toute interprétation pouvant porter atteinte à l’image
de marque de l’armée.
Le transfert de corps sollicité par la famille des officiers généraux, supérieurs et subalternes est
pris en charge par leurs unités d’origine. Quant aux sous-officiers et homme du rang, le transfert
est pris en charge par leurs familles, sauf ceux en mission commandée. Dans ce cas, les honneurs
sont rendus au lieu d’inhumation (députation) à la levée.
III-Organisation Générale
Le major ou l’officier de garnison, informé du décès d’un militaire, rend compte au commandant
d’armes qui donne instruction pour les dispositions à prendre.
Si des honneurs funèbres militaires s’imposent, l’officier de garnison rédige un programme
funèbre soumis à l’appréciation du chef. Ce programme comporte :
6) La prescription de la tenue :
En général, en ce qui concerne l’Armée de Terre et la Gendarmerie Nationale, la tenue se définit
comme suit :
- Le piquet
Tenue treillis (vert olive ) et béret.
-La Garde du Cercueil :
Grande tenue pour les officiers
Tenue saharienne pour les sous-officiers
Tenue treillis pour les hommes de rang
-Troupe :
Tenue treillis (vert olive)
-Musique :
sur prescription spéciale les autres armées (Air et Mer) :
leurs tenues traditionnelles.
7) La rédaction de l’oraison funèbre :
Elle est assurée par le service des effectifs et doit comporter les rubriques suivantes :
*Filiation du défunt ;
*Grade et fonction ;
*Circonstances et lieu du décès ;
*date et lieu d’incorporation ;
*Carrière (études, déplacement…) ;
*Situation matrimoniale.
Tableau du piquet d’honneur funèbre réserve aux autorités civiles
Président de l’assemblé national, Effectif fixé par instruction Les troupes défilent devant le
Premier président de la cour suprême spéciale du gouvernement cercueil
_Membre du gouvernement
_Grande croix de l’ordre national du
mérite
_Députés dont les obsèques sont Instruction spéciale du Néant
célébrées dans une ville ayant une gouvernement
garnison
_Ambassadeur de Guinée
_Gouverneur et Préfets
Compagnie
Général Inter armée 160 Musique
Cérémonie renforcée
Complète Officiers supérieur Section renforcée 40 Musique
IV-Déroulement
Le déroulement est l’ensemble des actions à mener sur le terrain en vue de l’application du
programme établi. Il comprend :
1) Le Marquage : Matérialisation des emplacements sur le terrain.
2) Le Reportage : prestation du service culturel des armées (photographe, caméraman …)
3) La Sonorisation : prestation du service des transmissions.
4) La Mise en place du dispositif :
Emplacement des officiers ;
Emplacement de la troupe ;
Emplacement du piquet funèbre ;
Emplacement de la musique (à droit de la troupe) ;
Emplacement des invités civils et militaires.
5) Accueil des autorités : il est assuré par le maitre des cérémonies.
6) La revue des troupes : A l’arrivée de l’autorité qui préside, le maitre des cérémonies la reçoit et
la guide pour la revue des troupes.
7) Installation de l’autorité à la fin de la revue par le commandant d’armes.
8) Arrivée de la dépouille : A l’arrivée, elle est accueillie par huit (08) gradés du même rang que
le défunt qui doivent assurer sa garde et son transport au corbillard. Ces gradés se relèvent par
deux, un de chaque côté du cercueil.
9) Commandement : pressentez armes en partant de l’arme sur l’épaule baïonnette au canon en
toutes circonstances.
10) La lecture de l’oraison funèbre : est assurée par un militaire désigné à cet effet. Après la
lecture de funèbre, le maitre de cérémonie ordonne la sonnerie aux morts. Dans le cas d’une
décoration à titre posthume, après la sonnerie aux morts, le maitre de cérémonie fait ouvrir le
ban et le fait fermer.
11) Le recueillement : c’est l’honneur individuel rendu au défunt par ordre hiérarchique. Il est
fait par les invités militaires civils. En ce qui concerne le recueillement des militaires, seuls les
officiers généraux et les commandants d’armes peuvent s’incliner devant la dépouille mortelle.
Les autres officiers, sous-officiers et hommes du rang rendent les honneurs en ordre serré. Le
recueillement est ouvert à tous les parents et ami du défunt.
12) Le défilé funèbre : l’ordre de défilé est défini par le commandants d’armes. il concerne la
troupe désignée à cet effet . Il est organisé pour les hautes autorités civiles, les Officiers
généraux et les commandants d’armes ainsi que les officiers subalternes ayant exercé un
commandement.
13) La levée du corps : c’est le transport du cercueil sur les épaules, du lieu de cérémonie
jusqu’au corbillard. Elle est effectuée par les gradés de même rang que le défunt, ayant assuré la
garde suivis du piquet funèbre positionné sur les deux flancs, l’arme à la main droit, baïonnette
au canon (canon vers le bas).
Les distances à observer sont :
*Deux (2) pas entre le commandant des troupes et les hommes de piquet.
*un (1) pas entre hommes de piquet.
*un gradé du même rang que le défunt portera le portrait de celui-ci à deux pas du cercueil. Les
gradés de même rang que le défunt s’embarque avec le corps dans le corbillard. Le piquet sera à
bord d’un autre véhicule placé au-devant du corbillard.
15) Le piquet d’honneur funèbre : il est commandé par le maitre de cérémonie et rend les
honneurs au défunt à la levée du corps.
L’enterrement sera effectué au son de clairon (deux (2) clairons pour les officiers et un (1)
clairon pour les sous-officiers et hommes du rang.
TRIBUNE
SOUS-
CORBILLARD DEPOUILLE OFFICIERS
HOMME DU
CDT DES RANG
TROUPES
TROUPES MUSIQUE
SUGGESTIONS
1. Afin de permettre la couverture des frais liés aux funérailles des militaires, il est souhaitable
de créer un budget de sépulture et de pompes funèbres.
2. Création de la Nouba au niveau de chaque armée et des régions militaires.
Pouvoir en clairons les unités dépourvues de fanfare ou nouba.
EXEMPLE :