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Un général est un chef militaire de haut rang commandant une grande unité militaire interarmes (gendarmerie, infanterie, cavalerie, génie, marine, aviation)
longtemps appelée armée.
Dans le domaine militaire contemporain, un général est un officier de la gendarmerie, de l'Armée de terre ou de l'air dont le grade s'inscrit au sommet de la
hiérarchie, laquelle comprend généralement dans l'ordre ascendant : les militaires du rang, les sous-officiers, les officiers subalternes, les officiers supérieurs
et les officiers généraux.
Dans la plupart des armées de terre, un général commande une unité plus importante qu'un régiment : une brigade, une division, un corps d'armée, une armée
ou un groupe d'armées. Dans certains cas, l'usage veut que le grade ait le nom de l'unité : général de brigade, général de division, général de corps d'armée
ou général d'armée.
Dans les forces armées françaises, incluant la gendarmerie nationale, les deux grades terminaux de la hiérarchie militaire sont ainsi le général de brigade et le
général de division. Ces derniers peuvent toutefois également prendre rang et appellation de général de corps d'armée puis de général d'armée.
Un général de brigade français arbore deux étoiles. Trois étoiles sont la marque de grade des généraux de division. Il y a respectivement quatre et cinq étoiles
sur les uniformes des généraux de corps d'armée et d'armée.
Il doit être noté que l'étoile unique était l'attribution d'un grade d'officier général disparu en France en 1788, celui de brigadier des armées. C'est la raison
pour laquelle le premier grade d'officier général en France, celui de général de brigade, en comporte deux.
Dans plusieurs pays, ces différents grades sont représentés par le nombre d'étoiles portées sur le képi, la casquette ou les manchettes, le casque en campagne
le cas échéant. À grade égal, les généraux français portent une étoile de plus que leurs homologues étrangers.
Le képi de général Le képi de général Le képi de général Les 5 etoiles de Le casque Adrian de
de brigade français, de division français, de corps d'armée général d'armée général de division.
le premier grade des le deuxième grade français, le troisième français, le
officier généraux. des officier grades des grade quatrième grade des
généraux. des officier officier généraux
généraux. grade des officier
généraux.
Étymologie et histoire
Le terme de "général" résulte d'une substantivation remontant à la fin du xvie siècle de l'adjectif général utilisé pour caractériser le rôle
d'un officier militaire, tel que le capitaine général et le lieutenant général. Le général est donc le chef militaire situé au sommet de la
hiérarchie.
Le terme est couramment employé pour désigner les chefs militaires de différentes époques et sociétés, y compris celles dans lesquelles
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le concept d'officier militaire n'existe pas, comme l'armée romaine ou les armées grecques de l'Antiquité .
France Général de brigade Général de division Général de corps d'armée Général d'armée
Japon 陸将補(陸軍少将 ) a
陸将(陸軍中将 ) a
幕僚長たる陸将(陸軍大将 ) a
Генерал-потполковник
Macédoine du Nord Бригадниот генерал генерал-мајор генерал
(lieutenant-colonel-général)
Norvège Brigader Generalmajor Generalløytnant General
Generalpodpolkovnik
Slovénie Brigadir Generalmajor General
(lieutenant-colonel-général)
Генерал-потпуковник
Serbie Бригадни генерал Генерал-мајор Генерал
(lieutenant-colonel-général)
Suède Brigadgeneral Generalmajor Generallöjtnan General
Algérie
En Algérie, les trois grades d'officiers généraux sont communs à toutes les armées — Armée de terre, Armée de l'air, Marine, Défense aérienne du territoire,
Gendarmerie nationale et Garde républicaine — qui composent l'Armée nationale populaire (ANP) ; ces grades sont les suivants, dans l'ordre hiérarchique
ascendant :
Allemagne
Lorsqu'il est employé seul, suivi ou non d’un complément de nom, General est un grade militaire de l’Armée
allemande.
e
Utilisé depuis le xix siècle, le rang de classement de ce grade, parmi les officiers généraux, dépend de la période
concernée.
b
Avant la création de la Bundeswehr en 1955, il correspondait au grade de général de corps d'armée tel qu'il se présente dans la hiérarchie militaire française
actuelle.
Belgique
Généralité
En Belgique, les quatre grades d'officiers généraux sont les suivants, dans l'ordre ascendant :
Les grades sont identiques dans l'Armée de l'air, même si les insignes diffèrent.
En Belgique, le général — Generaal en néerlandais — est le quatrième et plus haut grade des officiers généraux dans les composantes « terre » et « air ». Il
est donc supérieur au grade de lieutenant-général — Luitenant-generaal en néerlandais — dans ces composantes.
L'insigne du général est constitué d'une épaulette à quatre molettes dans la composante « terre », de deux larges galons accompagnés de quatre galons plus
fins, dans les composantes « air » et « médicale ».
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Terre Air Médicale Marine
Brésil
Dans l'Armée de terre brésilienne, il y a trois titres de généraux: Général de brigade (deux étoiles), Général de division (trois étoiles) et Général d'armée
(quatre étoiles). Le seul rang qui soit supérieur est celui de Maréchal (cinq étoiles), qui n'est attribuable qu'en temps de guerre.
Canada
c
Dans l'Armée canadienne et l'Aviation royale canadienne des Forces armées canadiennes, il y a quatre grades d'officiers généraux. Ces grades sont dans
l'ordre ascendant : le brigadier-général, le major-général, le lieutenant-général et le général.
c
Dans l'Armée canadienne , les militaires ayant ces grades portent sur l'épaulette, en plus de deux épées croisées, un nombre variable de feuille (de une à
quatre comme les anglo-saxons) et de couronnes.
Dans l'Aviation royale canadienne, les généraux portent une grande bande et un nombre variable de petite bandes sur les manches qui correspond à leur
grade et un nombre variable de feuilles d'érable sur les épaulettes qui va de un à quatre en plus de deux épées croisées surmontées d'une couronne.
Il n'y a qu'un général dans les Forces armées canadiennes et il occupe la position de chef d'État-Major de la Défense. Cependant, les anciens chefs d'État-
Major qui accèdent à d'autres fonctions peuvent continuer à porter leur grade : cela a été notamment le cas avec le général Raymond Hénault qui est devenu
le président du Comité militaire de l'OTAN ; cela a aussi été le cas et avec le général Maurice Baril qui est devenu le président de la commission d'enquête
sur le décès de quatre soldats canadiens en Afghanistan.
États-Unis
Les États-Unis ont cinq grades de général au sein de leurs forces armées : brigadier général, major général, lieutenant général, général et General of the
Army, ce dernier grade étant réservé à des périodes de guerre.
Il existe également un grade spécial de général, intitulé General of the Armies, qui est considéré comme étant le plus haut grade de toute l'Armée de terre
américaine, bien qu'il ne fasse pas officiellement partie des grades de l'US Army.
Brigadier général
Major général
Lieutenant général
Général
General of the Army
France
Les généraux
Il existe en France quatre titres de généraux. À chaque titre correspond un certain nombre d'étoiles, une de plus que dans la majorité des autres armées
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mondiales, puisqu'il n'existe pas de général « une étoile » en France. Les appellations et signes distinctifs sont :
Officiellement il n'existe que deux grades dans le corps des généraux, celui de « général de brigade » et celui de « général de division ». Les généraux de
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division accèdent aux rangs supérieurs en étant « élevés aux rang et appellation » de « général de corps d'armée » puis de « général d'armée ».
Bref historique
1. Le 19 novembre 1873, une décision présidentielle introduit pour la première fois la notion de corps d'armée : « [...] les généraux pourvus
d'un commandement de corps d'armée prendront rang avant les généraux de division non investis d'un commandement de cette
nature » ; depuis lors, des décrets ou décisions ont, à diverses époques, précisé que tel ou tel emploi important comportait le rang de
commandant de corps d'armée ;
2. Le 17 mars 1921, une circulaire dispose que « [...] les généraux commandants de corps d'armée portent, comme insigne de fonction,
une quatrième étoile disposée en losange avec les trois premières. Les généraux commandants d'armée et les membres du Conseil
supérieur de la guerre portent une cinquième étoile, superposée aux quatre premières » ; cependant, ces « distinctions » étaient liées à
la fonction exercée, et les généraux qui en avaient bénéficié perdaient ce rang et devaient cesser d'en porter les insignes dès qu'ils
finissaient d'exercer les fonctions correspondantes ;
3. Le 6 juin 1939, un décret officialise les rangs et appellations de « général d'armée », « général de corps d'armée », « amiral », « vice-
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amiral d'escadre », « général d'armée aérienne » et « général de corps aérien » .
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Contrairement à certaines affirmations, il n'y a jamais eu de généraux portant six étoiles .
Historique
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Le terme « général » date du xve siècle. Il est d'abord employé par opposition au terme « officiers particuliers » qui désigne les propriétaires d'unités .
Général de brigade
Ils sont d’abord appelés « maréchal de camp » à leur création au xvie siècle sous l'Ancien Régime, puis encore sous la Restauration et
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la monarchie de Juillet. Un décret du 28 février 1848 en fixe l'appellation moderne . Ce grade correspondait à celui de major général
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jusqu'à la mise en place de l'OTAN le 4 avril 1949 .
Général de division
Ils sont créés en 1621 et sont d’abord appelés « lieutenant-général » ; ils sont supprimés à la Révolution, le 25 février 1793 ; le titre est
rétabli par Bonaparte, de l'an IX à l'an XII, pour désigner les commandants de corps d'armée, puis disparait de nouveau pour reparaître
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sous la Restauration et la monarchie de Juillet ; le décret du 28 février 1848 établit le grade de « général de division » . Ce grade
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correspondait à celui de lieutenant-général jusqu'à la mise en place de l'OTAN le 4 avril 1949 . Au cours de la Première Guerre
Mondiale, les commandants de corps d'armée et au-dessus étaient appelés Général de division ayant un commandement
supérieur avec une barre horizontale sous l'insigne étoile sur manche, et sous ou au-dessus de l'insigne étoile sur le képi en Horizon
bleu( ). Il a été traité comme un grade quatre étoiles. Jusqu'en 1921, ce grade est le plus élevé et permet d'accéder aux
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commandements de corps d'armée ou d'armée .
Général en chef
Il s'agit du grade d'officier général le plus élevé sous la Révolution, d’après le décret du 25 février 1793 ; cette appellation est
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supprimée par le décret du 18 février 1848 . Depuis, c'est une charge en temps de guerre : on dit alors plutôt « commandant en
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chef ».
La première mention de ces titres, qui ne constituent qu'une fonction, apparait dans la circulaire du 17 mars 1921. Le rang est créé en
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1939 .
Généralissime
d
Le Premier Empire a utilisé le titre de généralissime .
e
Lors de la Première Guerre mondiale, ce titre a été celui du général Foch nommé, le 26 mars 1918, commandant en chef des armées
alliées sur le front de l'Ouest.
En 2007, on comptait 633 officiers généraux en activité dans les armées dont 202 pour l’Armée de terre, 120 pour la direction générale de l'Armement, 81
pour l’Armée de l’air, 80 pour le contrôle général des armées, 65 pour la Marine nationale, 54 pour la Gendarmerie nationale, 3 pour le Service des essences
des armées.
Au 31 décembre 2011, on ne comptait plus que 498 officiers généraux en activité dont 173 pour l'Armée de terre, 74 pour l'Armée de l'air et 52 pour la
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Marine , soit plus de 20 % en moins comparativement à 2007.
Japon
陸将補
陸将 幕僚長たる陸将
servant de chef
d'état-major)
空将補
空将
幕僚長たる空将
servant de chef
d'état-major)
Pologne
generał brygady / général de brigade
Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a trois grades de général, dans l'ordre hiérarchique ascendant : major général (en anglais : major general) ; lieutenant général (en anglais :
lieutenant general) ; général (en anglais : general). En effet, le grade de brigadier, bien qu'il soit équivalent à celui d'un général de brigade, peut être
considéré comme un grade d'officier supérieur, qui serait intermédiaire entre ceux de colonel et de major general.
Russie/Union soviétique
La Russie, tout comme autrefois l'Union soviétique, compte quatre grades d'officiers généraux, dans l'ordre ascendant :
Insigne de major- Insigne de major- Insigne de lieutenant- Insigne de lieutenant- Insigne de colonel- Insigne de colonel-
général
général
général
général
général
général
(uniforme de service de (uniforme de terrain de (uniforme de service de (uniforme de terrain de (uniforme de service de (uniforme de terrain de
l'Armée de terre). l'Armée de terre). l'Armée de terre). l'Armée de terre). l'Armée de terre). l'Armée de terre).
Suisse
Brigadier
Divisionnaire
Commandant de Corps
Général (uniquement en temps de guerre)
En temps normal, l'officier qui se trouve à la tête de l'armée suisse revêt le grade de commandant de corps et la fonction de chef de l'Armée. Le général de
l'Armée suisse en temps de guerre doit être élu par l'Assemblée fédérale.
Galon Képi
Notes et références
Notes
a. Armée impériale japonaise
b. Exemples de titres de General dans l'Allemagne nazie d’avant 1945, au sein de la Wehrmacht : General der Infanterie, General der
Fallschirmtruppe ou General der Panzertruppe ; ou encore au sein de la branche militaire de la SS, General der Waffen-SS.
c. Autrement dit l’Armée de terre canadienne.
d. Se référer à la liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire.
e. Puis maréchal.
Références
1. P. Cosme, « Le soldat, le général et la terre : l’armée romaine au temps des guerres civiles (ier siècle av. J.-C.) », L'Armée romaine, Paris,
2012, p. 47-74.
2. Theodore Chr. Sarikakis, The Hoplite General in Athens, 1976.
3. V. D. Anson éd., Hoplites: The Classical Greek Battle Experience, Routledge, 2002
4. Composante terre, Officier (http://www.mil.be/armycomp/ranks/index.asp?lan=fr&ID=1&IDS=1&IDT=3).
5. Composante air, Officier (http://www.mil.be/aircomp/ranks/index.asp?lan=fr&ID=1&IDS=2&IDT=3).
6. Composante médicale, Officier (http://www.mil.be/medcomp/ranks/index.asp?lan=fr&ID=1&IDS=4&IDT=3).
7. « Les grades de l'Armée de terre – Présentation des grades et appellations dans l'Armée de terre – Les officiers généraux » (https://www.
defense.gouv.fr/terre/bloc-les-essentiels/les-grades/%28language%29/fre-FR#SearchText=grades#xtcr=1), sur defense.gouv.fr, ministère
de la Défense (consulté le 17 février 2019).
8. Selon l'article 4 de la loi du 13 juillet 1972.
9. Pierre Carles, « Essai sur l'histoire des grades dans l'infanterie », dans Infanterie, 1989, no 16, p. 11-16 ; no 17, p. 17-27.
10. 1 Over Front, « French-Ranks » (https://www.overthefront.com/resources/military-ranks/french-ranks), sur Over the Front (consulté le
1er juillet 2018)
11. Philippe Chapleau, « Ô combien de généraux, combien de colonels, qui sont partis joyeux pour des courses lointaines… » (http://lignesd
edefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/02/17/o-combien-de-generaux-combien-de-colonels-qui-sont-partis-jo.html), sur ouest-
france.fr, Ouest-France, 17 février 2012 (consulté le 6 décembre 2012).
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
général, sur le Wiktionnaire
Bibliographie
Jean-Louis Swiners et Jean-Michel Briet, « Étoiles et stratèges. Pour vous y retrouver dans les films de guerre », dans : Warketing !
Une autre vision de la stratégie, ESF éditeur, 1993, pages 216 et 217.
Articles connexes
Amiral
Généralissime
Liste des chefs militaires
Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire
Maréchal
Shogun
Liens externes
Notices d'autorité : Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh85053813) ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4132742-1) ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_code=UID&request=987007562700105171) ·
Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/ph120479)