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REGLEMENT

SOMMAIRE

Partie TITRE Page


Chapitre 1 Présentation et étude du RDG 2
1- Présentation 2
2-Etude 2
Chapitre 2 Le service intérieur de la Compagnie 3
1 –Définition 3
2- Caractéristiques de la Compagnie 3
3- Le Commandant de Compagnie 3
4- Le sous-officier d’ordinaire 4
5- le SOA et le Sergent chef de groupe 4
6- l’Adjudant de Compagnie 4
Chapitre 3 Le sous-officier de permanence 4
Attributions 4
Chapitre 4 Le service de garnison 5
1- Définition 5
2- Composition 5
3- Missions 5
Chapitre 5 La garde 6
1- Généralités 6
2- Fonctionnement 6
3- Composition 6
4- Consignes générales 6
Chapitre 6 Les sanctions : But et Esprit 7
1- Les récompenses 7
Chapitre 7 2- Les punitions 8
REGLEMENT
CHAPITRE 1 : PRESENTATION ET ETUDE DU RDG
I- PRESENTATION DU RDG (Règlement de Discipline Générale)
Le RDG est un document qui nous apprend les règles de conduite et de comportement que nous devons
respecter pour mieux servir l’institution militaire et le pays.
Ce document forme le militaire dans la préparation de la défense de l’intégrité territoriale et des institutions du
Cameroun. En effet, tout militaire doit obéir à certaines règles tendant à le préparer :
- sur le plan opérationnel
- sur le plan professionnel (armée de métier)
- sur le plan moral.
En conclusion, le RDG est la bible des Armées.
2- ETUDE DU RDG
Le RDG est composé de 06 titres, 13 chapitres, 08 sections et 03 sous-sections.
Il comporte un préambule.
- TITRE 1 : DE LA FORMATION MILITAIRE
- TITRE 2: LES DEVOIRS DU MILITAIRE
o Chapitre 1 : Les devoirs généraux
o Chapitre2 : Devoirs et responsabilités
 Section I : Devoirs et responsabilités des chefs
 Section II : Devoirs et responsabilités des subordonnés
o Chapitre 3 : Les devoirs particuliers
o Chapitre 4 : Devoirs des militaires au combat
 Section I : Comportement des combattants
 Section II : Lois et coutumes de la guerre
- TITRE 3: HIERARCHIE, COMMANDEMENT ET SUBORDINATION
o Chapitre 1 : Les règles de la hiérarchie
 Section I : Des grades
 Section II : Des appellations
o Chapitre2 : Règles de commandement et de subordination
- TITRE 4: LES REGLES DU SERVICE
o Chapitre 1 : Les tenues et uniformes
o Chapitre 2 : Le cérémonial militaire
o Chapitre 3 : De la politesse militaire
o Chapitre 4 : Prescriptions diverses
- TITRE 5: DES SANCTIONS
o Chapitre 1 : Les récompenses
o Chapitre2 : Les punitions
 Section I : Des fautes et du droit de punir
 Section II : Des punitions
 Sous-section 1: Les catégories de punitions
 Sous-section 2 : le barème des punitions
 Sous-section 3 : L’exécution des punitions
o Chapitre 3 : Des garanties
- TITRE 6: DISPOSITIONS DIVERSES
o 1ère PARTIE :
 Annexe 1 : Principes de responsabilité et les actes illégaux
 Annexe 2 : Les composantes des diverses tenues
 Annexe 3 : La correspondance militaire
 Annexe 4 : Classification des actes fautifs et leurs sanctions
o 2ème PARTIE : Les modèles d’attache.
CHAPITRE 2 : LE SERVICE INTERIEUR DE LA COMPAGNIE

GENERALITES
L’emploi, l’administration, la vie courante nécessitent que la corps de troupe (le bataillon) soit articulé en unités
élémentaires dont le nombre et la structure sont définis par le Tableau des Effectifs et de Dotation (TED).

1- DEFINITION
L’unité élémentaire ou Compagnie est la plus petite communauté placée sous les ordres d’un chef, responsable
des activités et mode des militaires qui la composent.

2- CARACTERISTIQUES DE LA COMPAGNIE
Commandée par un officier confirmé (généralement un Capitaine) responsable devant le chef de corps, l’unité
élémentaire dispose organiquement des moyens de s’administrer et de remplir les missions qui peuvent lui être
confiées.
Connaissant tous les cadres et tous les hommes qui font partie de l’unité élémentaire, son commandement a une
action directe et complète sur chacun d’eux.
C’est au niveau de la compagnie que se réalise concrètement la vie militaire et la personnalité de la collectivité.
C’est également là que sont consignés et reportés par écrit tous les événements de la vie courante dignes
d’intérêt. Elle est l’échelon le plus élevé où chacun peut connaître tous les autres et être connu. C’est également
là que se réalise dans la pratique des relations personnelles à la collectivité.

2.1- formes
La compagnie ou unité élémentaire revêt généralement l’une des deux formes suivantes :
- unité de combat : qui est en permanence prête à intervenir dans les cadre des missions qui peuvent lui
être confiées
- unité d’instruction : Chargée de former les personnels, le plus souvent au profit d’autres unités ou même
d’autres corps.
- Unités de soutien ou d’aide au combat : Qui accueillent les services communs du corps ou les éléments
d’Etat-major.

3- LE COMMANDANT DE COMPAGNIE
Responsable de l’administration de son unité, le Commandant de Compagnie (COCOM) est chargé de la garde,
de l’entretien et de l’emploi des fonds et des matériels ou matières qui lui sont confiées, ainsi que tous les détails
ou toutes écritures qui ont pour objet l’administration de la troupe placée sous ses ordres.
Il doit pouvoir justifier à chaque instant des actes de sa gestion (perception, réintégration, répartition, imputation,
distribution, payement toute nature, concordance de l’existence des numéraires en caisse, de l’existence des
vivres au magasin et de l’existence du matériel). Pour cela, il a l’obligation étroite de les enregistrer au jour le jour
dans les écritures qu’il est tenu de présenter à toute autorité de surveillance et de vérification administrative.

4- LE SOUS-OFFICIER D’ORDINAIRE
Il est responsable devant le Commandant d’Unité :
- de l’établissement des menus, de l’achat dans le commerce local, de la passation des commandes et de
la perception des vivres auprès du service de subsistance
- de la surveillance des vivres au magasin
- de la tenue de la comptabilité des denrées
- de la surveillance de la cuisine ainsi que de la discipline
- de l’hygiène et de la propreté de la cuisine et du magasin
Le sous-officier d’ordinaire doit se conformer aux directives du chef comptable. Il suit ses ordres.

5- LE SOUS OFFICIER ADJOINT (SOA) ET LE SERGENT CHEF DE GROUPE


Le SOA est chargé :
- de la surveillance et de la propreté des chambres
- il veille à l’hygiène corporelle des gradés et des soldats de sa section
- au bon entretien des armes, effets et matériels de la section
- il passe les inspections des armes de sa section avant chaque rassemblement
Le Sergent/chef de groupe al les mêmes attributions que le SOA mais vis-à-vis de son groupe.

6- L’ADJUDANT DE COMPAGNIE
Il est le chef de la section de commandement de la Compagnie qui regroupe :
 le comptable
 le secrétaire
 le planton
 le cuisinier
 le téléphoniste
 le conducteur.
- Il supplée le Commandant de Compagnie pour l’exécution du service de détails de la Compagnie
(rassemblements, rapport, propreté des locaux, service collectif)
- Il établit chaque jour la Situation de Prise d’Armes (SPA) et présente l’unité à l’officier ou à l’Adjudant-
chef major présent.
- Il est chargé de la discipline ou chef de service général de l’unité.

CHAPITRE 3 : LE SOUS-OFFICIER DE PERMANENCE

Le sous-officier de permanence est un élément choisi pour être de service pendant 24 heures parmi les sous-
officiers de grade minimum de sergent-chef.
Tous les sous-officiers du corps participent à ce service, sauf exception décidée par l’officier superviseur chargé
du service général.

ATTRIBUTIONS
Le sous-officier de permanence :
- prend son repas au quartier et se couche à proximité de la salle de service (poste de police)
- rejoint son unité dans la journée sous les ordres immédiats de l’officier de semaine
- il remplace le chef de service général en dehors des heures de service
- il fait enfermer les punis dans les locaux disciplinaires ou chambres d’arrêts aux heures fériées et les fait
renvoyer dans leurs unités respectives au réveil
- aux heures de fermeture des axes du quartier, du mess, de la salle de réunion, du cinéma ou du foyer, il
procède à l’extinction des feux
- sur ordre, il vérifie par les appels la présence effective et la disponibilité des personnels désignés pour
l’assistance et l’intervention.
CHAPITRE 4 : LE SERVICE DE GARNISON

1- DEFINITION
On appelle garnison une localité où se trouve stationnée normalement une troupe ou service des armes de Terre,
Air, Mer ou de Gendarmerie.
Le service de garnison est dirigé par un officier Commandant d’Armes qui est l’officier le plus ancien dans le
grade le plus élevé de toute la garnison, avec un état-major réduit (secrétaire – téléphoniste et planton).
Les limites de la garnison sont en général délimitées par le commandement et peuvent correspondre aux limites
administratives de la localité d’implantation des unités et des services.

2- COMPOSITION
Le service de garnison comporte :
- les services individuels : Ce sont les services pour lesquels le militaire est commandé sans troupe (ex.
visite de garde, ronde, …)
- les services collectifs : Services assurés par les troupes (garde, piquets d’honneur, patrouilles, …)

3- MISSIONS
Le Bureau de garnison placé sous l’autorité d’un officier de garnison est chargé de:
- faire observer aux troupes de la garnison les règles d’hygiène en dehors des casernements
- loger les troupes de passage ou isolées
- assurer la conservation des bâtiments militaires communs aux différentes unités (habitation des cadres)
- réguler la participation des différentes troupes de la garnison aux différentes charges communes (garde,
patrouilles en ville, honneurs militaires,…)

NOTA :
1) Lorsqu’un détachement isolé se retrouve dans une localité et qu’il est commandé par un sous officier, celui-ci
devient automatiquement commandant d’armes.

2) Tout militaire isolé, notamment en permission de longue durée se trouvant dans une garnison devra se
présenter au Bureau de garnison ou de Gendarmerie Nationale de la localité pour visa de son titre de permission.

CHAPITRE 5: LA GARDE

1- GENERALITES
La garde est un petit détachement d’une troupe placée à un endroit (ayant un intérêt militaire, économique,
national, …) appelé corps de garde (casernement, station radio, poudrière) pour y assurer un service de
sécurité.
La garde est relevée toutes les 24 heures. Soit seuls les hommes sans garde (plantons) sont relevés, soit les
deux à la fois, au moins une fois toutes les 24 heures.
Vocabulaire
L’endroit où se place la sentinelle s’appelle poste de garde ou guérite.
L’endroit où se reposent les hommes est appelé poste de police ou corps de garde.
Le temps que met un élément en tant que sentinelle est appelé faction.
La garde située à l’entrée principale d’un quartier est appelée poste de police ou garde police
La sentinelle se trouvant de faction à l’entrée principale d’un quartier est appelée sentinelle devant les armes.
La garde qui prend le service est appelée garde montante. Celle quittant le service est la garde descendante.

2- FONCTIONNEMENT
La garde police est sous l’autorité du chef de corps. Toutefois le commandant d’armes de la place peut prévoir
des dispositions relatives aux consignes ou à la tenue des sentinelles ou des plantons devant les armes.
Quand il se trouve à l’intérieur de la caserne, le chef de corps peut également, dans le cas d’éviter le double
emploi, prévenir la garde police afin de fournir les sentinelles et les plantons au même titre que le service de
garnison.
La garde de police (en particulier la sentinelle et les plantons) rend les honneurs dans les conditions indiquées
dans le règlement de service des Armées (RSA) comme suit (article 50 RDG) :
- aux autorités civiles et aux corps constitués
- aux drapeaux
- aux officiers et sous-officiers
- aux convois funèbres et troupes défilant
Les honneurs seront toujours rendus de pied ferme dès la nuit tombée.
NOTA
Une sentinelle de faction qui voudra se faire remplacer criera « relève !»
Une sentinelle qui aperçoit de loin le chef de corps en train de venir au quartier pour la première fois le matin
criera « aux armes !»

3- COMPOSITION
La garde comprend :
- un chef de poste (Sergent-chef ou Sergent)
- un gradé de relève (Caporal-chef ou Caporal)
- un certain nombre de personnes appelées plantons. Ces plantons devront prendre 4 fois en 24H
- un clairon ou trompette.

4- CONSIGNES GENERALES
Le chef de garde ne doit en aucun cas envoyer un détachement hors du corps de garde supérieur à la moitié de
son effectif. Il reste toujours au poste de garde et confie tout détachement d’intervention au gradé de relève.
En cas d’attaque ou trouble, il tient sa troupe prête à toute éventualité et il se conforme aux consignes en
vigueur.
En cas d’incendie
Le chef de poste :
- alerte le service général du corps
- alerte les pompiers du service de garnison
- si son poste est en dehors du quartier, il envoie un détachement en avant sur les lieux du sinistre.
En cas d’incendie à proximité du quartier
Le chef de poste :
- fait portes secours aux victimes
- se conforme aux consignes établies pour porter main forte au personnel en danger
Cas particuliers
Le chef de poste doit :
- portes assistance de sa propre initiative ou sur réquisition de la police ou de la gendarmerie pour toute
personne menacée et faire arrêter toute personne poursuivie aux cris « au voleur » ou « assassin ».
- faire arrêter toute personne poursuivie par la clameur publique ou surpris en flagrant délit
- arrêter tout militaire en état d’ivresse
- arrêter toute personne insultant une sentinelle
- en cas d’arrestation, s’assurer de l’identité des personnes arrêtées, les faire conduire au service général
du corps ou au service de garnison.

CHAPITRE 6 : LES SANCTIONS, BUT ET ESPRIT


Les récompenses et les punitions ont pour but de renforcer les mesures que la discipline donne au chef pour agir
sur les subordonnés.
En particulier les chefs militaires auront pour règles absolues, la plus grande impartialité envers leurs
subordonnés d’où qu’ils proviennent. Seul le bien des forces défense, de L’Etat, et de la patrie, doit inspirer les
décisions qu’ils prennent en toute indépendance et d’objectivité dans le cadre d’une parfaite justice.

1- LES RECOMPENSES
Les récompenses reconnaissent le mérite.
Elles permettent au chef marquer sa satisfaction et susciter l’émulation.
Pour garder toute cette valeur, elles être accordées avec mesure et sans retard.
Elles sont attribuées pour les motifs suivants :
– acte exceptionnel de courage et de dévouement particulièrement méritoire.
– Efficacité exemplaire dans le service, dans l’accomplissement de certains professionnel et esprit de
discipline.
– Dévouement à la collectivité.
Les récompenses étant déterminées par le commandement, tout acte méritoire doit être porté à sa connaissance.

1.1-Nature des récompenses


Tout militaire en activité ou de réserve peut faire l’objet de Récompenses ci-dessous précisées :
C.E.M des armées Commandant de formation
Nature des récompenses Ministre
ou gendarmerie
Décoration X
Avancement X
Citation à l’ordre X
Fourragères X
Témoignage satisfaction X X
Récompenses en nature et en X X X
espèces
Permission exceptionnelle X X X
Certificat de bonne conduite X X X
Lettre de félicitation X X X
Inscription au livre d’or de la X
compagnie
Nomination à l’emploi de 1ere X
classe
Les officiers supérieurs un commandement et relevant directement du ministre, les directeurs de l’administration
centrale et les chefs services de santé des forces de défense, service centrale de justice militaire ont eu matière
de récompense, les mêmes pouvoirs que les commandants de formation.
Les décorations, citation, port de la fourragère à titre individuel, témoignage de satisfaction et félicitation sont
inscrits avec leurs motifs dans les dossiers des bénéficières.

2- LES PUNITIONS
Principes :
Les punitions sanctionnent le manquement au devoir ou à la négligence.
Elles contribuent à redresser la conduite du militaire fautif par leur valeur d’exemple ; elles sont une mise en
garde pour tous.
Elles constituent une sanction morale à laquelle s’ajoute pour plus grave une restriction de liberté voire une
modification de la situation statuaire de l’intéressé. En outre, elles peuvent avoir une influence sur notation et sur
l’avancement.
En aucun cas, les fautes individuelles ne peuvent entraîner une répression collective.
On distingue :
– les fautes mineures
– les fautes graves ou majeures.
Aux fautes mineures correspondent les sanctions mineures.
Aux fautes majeures les punitions majeures qui font toujours l’objet d’une procédure d’instruction.
La préoccupation des chefs d’informer les personnels sur les conséquences que peuvent entraîner pour eux les
fautes commises dans l’exercice de leur devoir militaire doit être constante. Elle se traduit par les mesures
d’information permanente.

2-Classification des fautes


Les actes rentrant dans les catégories ci-après sont réputés fautes et réprimés suivant leur gravité.
1ère catégorie : Actes tendant à se soustraire aux obligations de service.
2ème catégorie : Actes contre la discipline militaire
3ème catégorie : Actes constituant les manquements aux consignes.
4ème catégorie : Actes constituant les négligences et les fautes professionnelles.
5ème catégorie : Actes contre l’honneur, le devoir militaire et la probité.
6ème catégorie : Actes contre le devoir de tenue, conduite et morale.

Certaines de ces fautes, peuvent dans certains cas, (déterminées par le Code de Justice
Militaire) entraîner la traduction des militaires qui les commettent devant les juridictions militaires. Elles
comportent alors des sanctions pénales.

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