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Sommaire 2
Préambule 4
Chapitre 1 : Généralités 5
1. Emploi du SATCP MISTRAL....................................................................................................5
2. Unité d'
emploi ...........................................................................................................................6
3. Niveau d'emploi ........................................................................................................................6
4. Missions du sous-groupement .................................................................................................6
Chapitre 2 : Organisation 8
1. Généralités ...............................................................................................................................8
2. Organisation .............................................................................................................................8
Chapitre 4 : La manœuvre 23
1. Généralités ...............................................................................................................................23
2. Les reconnaissances................................................................................................................25
3. Les déplacements du sous-groupement ..................................................................................26
4. Occupation des positions .........................................................................................................27
5. État sous-groupement prêt.......................................................................................................28
Chapitre 7 : Logistique 36
1. Généralités ...............................................................................................................................36
2. Rôles ........................................................................................................................................36
3. Ravitaillements .........................................................................................................................37
4. Maintenance .............................................................................................................................38
5. Soutien médical ........................................................................................................................38
6. Soutien de l' homme..................................................................................................................39
2
ANNEXES
3
Préambule
1
MARTHA : MAillage des Radars Tactiques pour la lutte contre les Hélicoptères et les Aéronefs à voilure fixe.
2
SIR ASA : Système d’Information Régimentaire pour l’Artillerie Sol-Air.
4
Chapitre 1
Généralités
Le cadre d'
emploi des forces fondé sur une stratégie de projection-action nécessite une bonne mobilité
stratégique et tactique des moyens.
Les moyens limités, la variété des contraintes, la diversité voire la simultanéité des engagements
imposent de rechercher pour chaque opération la meilleure adéquation des moyens pour contrer
efficacement la menace. Cette démarche interdit de recourir à des structures rigides. Le concept de
modularité permet d’apporter la meilleure réponse à des exigences quelquefois antinomiques.
Le système d’armes MISTRAL3 a été conçu pour la défense antiaérienne aux basses et très basses
altitudes (jusqu’à 3 000 m) et à très courte portée (jusqu’à 5 000 m). Quel que soit le mode opératoire
"coercition de forces" ou "maîtrise de la violence", le rôle des unités SATCP MISTRAL consiste à
préserver le potentiel de commandement, de combat et de soutien de la force engagée. Elles agissent
généralement en complémentarité des moyens SAMP et SACP.
Le SATCP MISTRAL se caractérise par sa souplesse d’emploi et sa capacité à être projeté. Chaque
poste de tir peut être utilisé à partir de la plate-forme véhicule PAMELA4 ou en version poste à terre
5
MANPADS .
Dans le cadre de la projection d’une composante terrestre et afin d’assurer au plus tôt la défense du
1er échelon de cette force ou de son point d’arrivée, il est possible d'
envoyer un échelon d'
urgence
constitué d'
un module à une section. Compte tenu des capacités limitées de ce module, son
renforcement doit être réalisé dans un délai de 4 à 7 jours.
En cas de menace spécifique et dans le cadre d’une projection intérieure, elles peuvent participer à la
défense aérienne du territoire national au titre de la composante sol.
3
MISTRAL : MISsile TRansportable Antiaérien Léger.
4
PAMELA : Plate-forme d’Adaptation MISTRAL Équipée Légère Aérotransportable.
5
MANPADS : MAN Portable Air Defence System.
5
2. Unité d'emploi
La batterie organique MISTRAL à quatre sections est une structure répondant à des besoins de
cohésion, de formation et d'
entraînement. Elle est en mesure de mettre sur pied tout ou partie de ses
moyens pour fournir un sous-groupement tactique ASA.
6
Le sous-groupement ainsi constitué pour l'
engagement devient l'unité d'emploi du système d'
armes. Il
dispose des fonctions "commandement", "coordination", "tir" et "soutien" lui permettant d'
assurer de
façon autonome et pour une durée définie une mission de défense antiaérienne. Sa composition dépend
de la mission, de la durée prévue de son engagement et des modalités de projection.
3. Niveau d'emploi
Le plus souvent ce groupement sera mixte. Mettant en œuvre des systèmes d'
armes aux capacités
techniques et tactiques complémentaires, il permet d'
assurer la fonction opérationnelle de "défense
antiaérienne" dans les meilleures conditions.
L'
organisation et les principes d'
emploi de l'
artillerie sol-air sont décrits dans l'
ART 414.
4. Missions du sous-groupement
6
Plus petite formation capable d'
assurer d'
une façon autonome et continue une mission correspondant à sa fonction opérationnelle.
6
41. Défendre un site
Défendre une unité consiste à en assurer la défense contre toute attaque aérienne. Cette unité peut être
de toute nature, en stationnement ou en mouvement.
Son incapacité à détecter, à désigner des objectifs et à tirer en mouvement ne permet pas à une unité
SATCP MISTRAL d'
assurer ce type de mission en accompagnement. De plus, son absence de protection
limite ses possibilités d'
emploi dans les zones proches des contacts avec l'
ennemi.
43. Surveiller
7
Chapitre 2
Organisation
1. Généralités
Le capitaine commandant la batterie organique est responsable de la mise en œuvre de son unité.
Pour remplir ses missions, il dispose :
• d'
un ensemble de commandement et de logistique regroupant les moyens de commandement et de
soutien au sein du PC de batterie et du train de combat n°1 (TC1),
• de quatre sections de tir à un centre NC1 et six pièces chacune.
L'
équipe NTI 1 mobilité, le groupe munitions MISTRAL et les équipes entretien système – NC1
appartiennent à la batterie de commandement et de logistique (BCL) du régiment ; le poste de secours
provient de la batterie d'
administration et de soutien (BAS).
En opération, ces cellules rejoignent le TC1 de la batterie opérationnelle lui conférant l'
autonomie
nécessaire dans leur domaine. Cette batterie prend alors l’appellation de sous-groupement SATCP
MISTRAL.
2. Organisation
8
21. Organigramme type de la batterie organique à 4 sections
9
22. Éléments types pouvant constituer le sous-groupement
POSTE DE SECOURS MOBILE 1-0-1 à 1-1-2 GROUPE TRANS LONGUE DISTANCE 0-1-1 à 0-1-2
ÉQUIPE DL EMPLOI MISE EN ŒUVRE 1-1-0 à 2-2-0 ÉQUIPE DL CONTRÔLE DIRECT 1-1-0
ÉQUIPEé1-1-2 à 2-1-3
GROUPE RECONNAISSANCE 0-1-1 PIECE MISTRAL 0-1-1 à 0-1-3 PIECE MISTRAL 0-0-2 à 0-0-4
10
Chapitre 3
Les déploiements
1. Généralités
Pour obtenir la plus large couverture possible, assurer le recouvrement des volumes d'
action
et permettre des interventions multiples sur un raid aérien, le dispositif doit être le plus étalé
possible tout en conservant des liaisons radio sûres, la capacité d’exécuter des opérations
logistiques, d’assurer la protection mutuelle entre deux pièces voisines chaque fois que possible
et la fourniture d'
une capacité instantanée de feu suffisante.
La portée efficace du système d’armes MISTRAL est de 4 000 mètres pour une altitude de 3 000 mètres.
Pour un emploi optimal, la pièce MISTRAL doit être implantée sur un point du terrain offrant face à la
direction privilégiée de surveillance :
• un secteur de tir d’au moins 180° d’ouverture et d’une profondeur supérieure à 7 km,
• aucun masque supérieur à 10 millièmes,
• pas d’obstacles ou matières inflammables dans un rayon de 10 m autour de la pièce,
• un camouflage compatible avec les impératifs liés au pointage et au tir,
• de bonnes liaisons transmissions.
Pour offrir une densité de feux en adéquation avec la menace et assurer le recouvrement des feux, la
distance séparant deux pièces est généralement comprise entre 1 000 et 3 000 mètres.
11
12. Capacité et position du centre NC1-30
7
Le radar du NC1-30 peut détecter un avion jusqu’à 20 km et un hélicoptère en stationnaire jusqu’à 8 km
dans la tranche d’altitude 0 à 3 000 mètres. Son calculateur lui permet la poursuite de 20 pistes.
Il peut gérer en fonctionnement nominal soit une section de 6 à 8 pièces MISTRAL soit une section mixte
de 4 pièces ROLAND et 3 groupes de 2 pièces MISTRAL, ou en mode dégradé une section de 9 à 12
pièces MISTRAL.
Dans tous les cas, l’autocoordination avec d’autres centres NC1-30 ou NC1-40 reste possible, au travers
d’une boucle de zone inter-NC1. Elle permet l’échange de pistes renseignées et la visualisation des états
d’engagement des centres NC1. Cette boucle de zone inter-NC1 peut relier jusqu’à huit centres
différents.
Schéma de la boucle de zone inter-NC1
Le véhicule principal (VP) doit s’implanter sur un sol dur ayant un dévers maximum de 3 degrés et une
pente maximum de 10 degrés.
7
NC1-30 : centre de coordination de niveau 1 équipé du radar 2630.
NC1-40 : centre de coordination de niveau 1 équipé du radar 2640.
12
2. Déploiement du sous-groupement
Le commandant d'
unité déploie le sous-groupement en fonction de quatre éléments déterminants :
• sa mission,
• la menace,
• le terrain,
• la défense sol-air fournie par les autres unités.
Dans le cas des déploiements centralisés, les sections sont déployées regroupées. Elles peuvent être
contiguës les unes aux autres. Le commandant d'
unité fixe les points définissant les bases de
déploiement des sections et une direction de surveillance privilégiée (cf. ART 441/1).
Ces points permettent d'
éviter les imbrications de pièces tout en assurant la continuité du dispositif ; ils
servent à la coordination inter-sections selon les règles suivantes :
Règle N° 1 :
Le chef de section doit implanter l'
une de ses pièces à proximité du point de coordination attribué à sa
section (dans un rayon de 500 mètres).
Règle N° 2 :
La pièce la plus proche du point de coordination attribuée à une autre section doit obligatoirement se
trouver entre 1 et 3 kilomètres de ce point.
Nota : sur les schémas caractérisant les types de déploiements du sous-groupement, les
positions des centres NC1 sont données à titre indicatif et ne constituent pas une règle. Le
déploiement des centres est effectué par le commandant d’unité ou par l’échelon supérieur
(cf. chapitre 4). Le déploiement des sections est décrit dans l'
ART 441/1.
13
211. Déploiement centralisé omnidirectionnel
Le déploiement centralisé omnidirectionnel est un déploiement adapté à la défense particulière d'
une
zone vulnérable. Les sections sont disposées soit en carré (ou losange), soit en triangle autour de la
zone à défendre.
Schéma d'implantation
H1 attribué à S1 1 à 3 km
H4 attribué à S4
S4 1 à 3 km
S1
Zone
à S3 7 km maxi
défendre
H3 attribué à S3
1 à 3 km 3 km maxi
S2
1 à 3 km
H2 attribué à S2
14
2112. En triangle
Schéma d'implantation
H1 attribué à S1
1 à 3 km S4
S1 7 km maxi
S3
Zone
à
défendre
3 km maxi
1 à 3 km
S2
H3 attribué à S3
1 à 3 km
H2 attribué à S2
15
Les superficies défendues par une, trois et quatre sections sont présentées à titre indicatif dans le
tableau suivant. Elles correspondent à des déploiements d'
amplitude maximale sur un terrain plat, contre
des aéronefs utilisant leurs munitions en limite de portée.
attaques aux
Attaque ennemie attaques aux missiles air-sol
armes de bord tirés à
(canon, roquettes)
Unité déployée
1 000 à 2 000 m 5 000 m 6 000 m 7 000 m
1 section
autour d'
un point à défendre 65 km2 7 km2
3 sections en triangle
autour de la zone à défendre 157 km2 47 km2 16 km2 1,5 km2
4 sections en carré ou en
losange autour de la zone à 283 km
2
132 km
2
95 km
2
63 km
2
défendre
Nota : les déploiements évoqués ci après ne sont pas à appliquer dans un schéma rigide. Ils
servent d'
aide et de point de départ à la réflexion du commandant d'
unité dans l'
élaboration de
son déploiement définitif. En effet, la menace, la configuration du terrain et le nombre de matériels
disponibles doivent être pris en compte pour adapter ces dispositifs.
16
2121. En nasse de trois sections
Il s'
agit de constituer une nasse face à un axe de pénétration. Déploiement particulier, il demande une
analyse précise de l'
ennemi aérien et un terrain favorable. Les sections adoptent un dispositif
directionnel, permettant d'
interdire un front variant de 15 à 20 kilomètres ; les secteurs de tir sont
orientés vers l'
intérieur de la nasse.
Le commandant d'
unité définit les bases des trois sections par quatre points (H1, H2, H3, H4). Les
points définissant la base de la section centrale servent de points de coordination. Par exemple, H2 est
ème ème
attribué à la 2 section et H3 à la 3 . Les chefs de section déploient ensuite leurs pièces dans leur
zone à partir de leur base et vers l'arrière du dispositif (S1 de H1 à H2, S2 de H2 à H3 et S3 de H3 à
H4) avec une pièce proche du point attribué à la section.
La quatrième section peut être déployée d'
une manière autonome autour du point ou de la zone à
défendre, éventuellement en 2ème rideau en arrière du dispositif. Le déploiement en avant du dispositif de
cette section est à éviter car il aurait pour conséquence de faire dévoiler la nasse ou obliger les aéronefs
à contourner le dispositif.
Schéma d'implantation
30 à 70°
H1 H4 3 km
H3 attribué à S3
H2 attribué à S2
S3 7 km
S1
S2
1 à 3 km 1 à 3 km
15 à 20 km
S4
Zone ou couloir
à
défendre
17
2122. En nasse de quatre sections
Bien qu'
il soit possible, le déploiement en nasse avec quatre sections accolées 2 à 2 n'
a pas un intérêt
particulier par rapport au précédent. Il ne doit être utilisé que sur des terrains plats ou peu vallonnés en
complément d'
autres systèmes d'
armes.
Il est mis en place en suivant le même principe que la nasse avec trois sections. L'
angle d'
ouverture se
situe entre 70 et 120°, le front barré est de 20 à 30 kilomètres.
Schéma d'implantation
70 à 120°
H5
H1 3 km maxi
H4 attribué à S4
H2 attribué à S2 7 km maxi
S4
S1 H3 attribué à S3
1 à 3 km 1 à 3 km
S2 S3
20 à 30 km
Zone ou couloir
à
défendre
18
2123. En double rideau
Réalisant un bon compromis entre efficacité des feux et superficie défendue, le déploiement en double
rideau est conditionné par la menace et le terrain. Il consiste à mettre en place soit :
• deux rideaux de deux sections accolées 2 à 2,
• deux sections accolées et les deux autres dissociées en avant ou en arrière du dispositif,
• trois sections côte à côte et la quatrième en avant ou en arrière de celles ci.
Le commandant d'
unité met en place son dispositif à l'
aide de six ou sept points (H1 à H7) et d'
une
direction de surveillance. Ces points servent de base pour le déploiement des sections et de points de
coordination (cf. règle 1 et 2 du paragraphe 21). Le déploiement ainsi réalisé s'
étend sur un front
d'
environ 14 à 21 kilomètres et sur une profondeur de 9 kilomètres maximum.
Schémas d'implantation
S3 S4
3 km
H4 H6 1 à 3 km
H5 attribué à S4
3 km
S1 S2
H1 1 à 3 km H3
H2 attribué à S2
7 km 7 km
S3 S4
H4 H6 H7
H5
S1 S2
H1 1 à 3 km H3
H2 attribué à S2
14 à 21 km
19
213. Les déploiements centralisés en défense d'itinéraire
Le commandant d'
unité indique le ou les itinéraires à défendre.
Dans le cas d'un seul itinéraire, il peut choisir parmi deux types de dispositifs.
Le premier consiste à disposer les quatre sections le long de l'
itinéraire à défendre. Pour cela il
donne 8 points qui serviront de base de déploiement aux sections (H1 et H2 distant de 7 km maxi pour
S1, H3 et H4 également distant de 7 km maxi pour S2…) ou seulement 5 si les points intermédiaires
servent de points de coordination (H1 et H2 exclu pour S1, H2 inclus et H3 exclu pour S2...).
Le second choix peut amener le commandant d'
unité à déployer deux sections sur l'
itinéraire
(accolées ou non) avec les troisième et quatrième sections de part et d'
autre. Suivant le même procédé, il
détermine l'
emplacement de chaque section grâce à des points. Ce type de déploiement permet
d'
assurer une défense plus efficace face à des attaques menées avec des munitions tirées à des
distances de 5 à 10 kilomètres.
Dans tous les cas, la distance entre deux sections contiguës qui ne disposent pas de points de
coordination ne doit pas excéder trois kilomètres. Chaque section se déploie dans son quadrilatère de 3
km sur 7 km. Les pièces sont disposées de chaque cotés de l'
itinéraire (cf. ART 441/1).
H3 attribuée à S3 3 km maxi
H2 attribuée à S2
H1 H4 H5 H6
S1 S2 S3 S4
1 à 3 km 7 km maxi
30 à 35 km
H5 S3 H6
H1 S1 H2
H3 S2 H4
3 km maxi
H7 H8
S4
10 km maximum
20
Dans le cas d'itinéraires multiples, le commandant d'
unité attribue, en fonction du réseau à défendre,
un tronçon à chaque section seule ou accolée par deux. Si nécessaire, il fixe des points de coordination.
La distance séparant les sections doit être comprise entre 12 et 20 km pour assurer une cohérence du
dispositif du sous-groupement et l’activation de la boucle de zone inter NC1. De plus, le PC de sous-
groupement doit conserver la liaison avec ses sections dans tous les cas.
Pour un déploiement entièrement décentralisé, le recouvrement des feux entre sections n'
est plus
systématiquement recherché et les points de coordination tels qu'
ils ont été définis précédemment ne
sont plus obligatoires. Toutefois, le commandant d'
unité fixe une direction de surveillance (excepté
pour la section déployée en omnidirectionnel) et une zone d'implantation pour chaque section,
matérialisée par un ou deux points. Les chefs de section disposent leurs pièces en appliquant les
principes définis pour les déploiements des sections (cf. ART 441/1).
21
Exemple de déploiement décentralisé face à une direction dangereuse
H1 S1 en double rideau
H2 attribué à S2
S4 en omnidirectionnel S2 en double rideau
F
Zone S3 en nasse
à
défendre
H4
H3
1 à 3 km
12 à 20 km maxi
S2 en double rideau
S1 en nasse
H2 H3
S3 en double rideau
H4
H1
1 à 3 km F
Zone à
défendre
H5
S4 en omnidirectionnel
12 à 20 km maxi
22
Chapitre 4
La manœuvre
1. Généralités
Le commandant d'
unité dirige l'
ensemble de ces opérations lorsque le sous-groupement reçoit une
mission unique ; il les coordonne lorsque les sections de tir ont des missions différentes. Avant de donner
ses ordres, il fait une étude préalable de la mission reçue lui permettant de dégager les possibilités, les
impératifs et les contraintes techniques – tactiques de son unité. Il s'
inspire pour cela de la MEDO DSA
(méthode d'
élaboration d'
une décision opérationnelle, décrite dans l'
ART 414).
Sans être aussi approfondie, son analyse porte principalement sur les facteurs suivants :
23
• Avec qui ? Étude des amis :
Quelles sont et où sont les unités amies (sol-air, interarmes, alliées) ?
Quelle est leur mission ?
Quelle est la position de l’élément de rattachement des centres NC1 (NC2 ou autre) ?
Les zones d’implantation des centres NC1 peuvent aussi être fixées par le PC groupement.
24
La messagerie pour la transmission des ordres principaux de commandement du sous-groupement vers
les sections et des sections vers les pièces correspond aux Messages Sol-Air MSA1 et MSA2 (cf.
annexes 1 et 2). De plus, le commandant d’unité doit donner un ordre initial complet à ses chefs de
section une fois par jour ou à chaque changement de situation important.
A son tour, le chef de section procède à une analyse de sa mission pour estimer les axes prioritaires
d'
attaque, la nature et le volume de l’adversaire aérien auxquels il doit faire face. Il répartit les pièces sur
le terrain, en fonction de la mission reçue, de la position du centre NC1 et du déploiement qu'
il a choisi ou
que le commandant d'
unité lui a imposé.
2. Les reconnaissances
Le commandant d'
unité décide du type de déploiement du sous-groupement à réaliser et des modalités
d’exécution de la mission. Il fixe les missions des sections et donne tous les renseignements nécessaires
à la conduite des reconnaissances.
Après avoir déterminé sur la carte la position future du PC de sous-groupement, le commandant d'
unité
fixe à l’officier adjoint l’itinéraire et un point de rendez-vous.
Il se porte sur la nouvelle position en s’assurant au passage de la viabilité de l’itinéraire prévu.
• il prend les contacts nécessaires avec les unités interarmes "appuyées" et avec les unités
déployées dans les zones de déplacement et de déploiement,
• il affine son dispositif en fonction du relief et des contraintes du terrain,
• il reconnaît l'
emplacement précis du PC de sous-groupement et s’assure de la liaison radio avec le
PC groupement ou l’échelon supérieur. Il met en place un fléchage à partir de l’itinéraire principal,
• il reconnaît la zone dans laquelle le TC1 pourra s'
implanter. En règle générale, le TC1 se trouve à
proximité du PC de sous-groupement,
• si nécessaire, il assiste le chef de section qui se heurte à des difficultés dans sa reconnaissance,
• il rend compte au PC groupement de toute difficulté rencontrée et propose des solutions.
25
3. Les déplacements du sous-groupement
26
33. Exécution
Lorsque le sous-groupement effectue un mouvement de déploiement pour se rendre sur une future
mission, le MSA1 tient lieu d'
ordre de mouvement. Celui-ci débute dès que l'
heure de fin de mission est
atteinte.
En fonction du régime fixé, la permanence des liaisons radio au cours des déplacements est réalisée de
la manière suivante :
Commandant d'
unité Cdt haut (groupement) Cdt sous-groupement
La phase d'
occupation des positions débute à l'
arrivée des premiers éléments au point de dislocation.
Elle s'
effectue sous la responsabilité des chefs de sections pour les sections de tir, de l'
officier adjoint
pour le PC de sous-groupement. L'
occupation proprement dite comprend l'
accès à la position, la
procédure de mise en œuvre opérationnelle des matériels et l'
organisation de la position (camouflage,
plan de défense rapprochée, vie sur la position…).
Le nombre restreint de personnels présents sur une pièce ou au PC de section ne permet pas d'activer
8
une défense rapprochée permanente mais simplement un élément d’alerte.
Le commandant d'
unité :
• s'
assure que la mise en place de l'
ensemble des moyens s'
effectue dans les délais fixés,
• rend compte au PC du groupement (ou au DL) dès que le sous-groupement est prêt ou de la
situation de l’unité à l’heure de début de mission,
• vérifie les déploiements de chaque section et fait procéder aux modifications qu'
il juge nécessaires
afin de remplir la mission reçue.
8
Les éléments consacrés à la défense rapprochée résultent d’un équilibre à trouver entre la menace et la capacité à durer.
27
42. rôle de l'officier adjoint
L'
officier adjoint :
• recueille les compte rendus d'
occupation des sections grâce au MSA1 et transmet au PC de
groupement (ou DL) les positions des PC (éventuellement des pièces),
• suit la situation dans la 3ème dimension,
• suit la situation tactique interarmes et logistique,
• organise la défense rapprochée du PC du sous-groupement et la coordonne avec celles du TC1
et/ou des sections lors des regroupements.
Toutefois, la section peut être en mesure de remplir sa mission à partir de 4 pièces sur 6 en
fonction du déploiement et peut donc être considérée comme prête à partir de ce seuil.
Afin de minimiser la perte de temps au maximum, la solution à privilégier est la mise en place de deux
pièces par section d'
accueil. En effet, cela permet de ne pas avoir à réinitialiser toutes les pièces de la
section hôte au calculateur du centre NC1. Le sous-groupement dispose ainsi de trois sections à huit
pièces.
La procédure consiste à insérer les données initiales des réseaux de la section accueillante dans les
PR4G des pièces arrivantes puis à initialiser leurs TTGC/TA auprès du nouveau centre NC1. L’opérateur
NC1/C3D reconfigure alors le logiciel du centre pour assurer la gestion de huit pièces.
Dans ce cas, la section peut être considérée comme prête lorsque 75% des pièces sont déclarées au
centre NC1.
28
Chapitre 5
Conduite du tir
1. Généralités
La conduite du tir s’inscrit dans les deux sous-fonctions de la coordination dans la troisième dimension
que sont la gestion de l'espace aérien et la gestion des feux. Elle est assurée selon deux méthodes.
Par analogie avec la terminologie alliée, ces méthodes sont appelées contrôle aux procédures
(procedural control) et contrôle direct (positive control).
La gestion des feux inclut le contrôle des feux, qui vise à autoriser ou non l'
ouverture du feu, et la
coordination des feux, qui est destinée à en optimiser les effets.
221. Contrôle des feux
Le contrôle sur les feux sol-air est exercé par l'
intermédiaire de l'
autorité d'
engagement. Cette autorité
peut être déléguée à différents niveaux et se traduit, pour les unités sol-air, par les modes d'
engagement
centralisé, décentralisé ou autonome. Le contrôle sur les feux sol-air est établi au moyen de consignes et
d'
ordres de tir.
29
222. Coordination des feux
La coordination des feux consiste, après identification et classification des aéronefs, à attribuer les
objectifs ennemis à des unités de tir, puis à exécuter le tir conformément aux consignes et ordres en
vigueur. Elle est assurée grâce à des volumes de tir planifiés, à une politique de tir (mécanismes de tir) et
à des désignations d'
objectifs.
9
La coordination entre les différents NC1 du sous-groupement est du ressort du centre NC1 maître (ou
secondaire) qui doit s'
assurer que tous ses subordonnés ont un secteur de responsabilité cohérent pour
remplir leur mission.
Avant l'
engagement, le sous-groupement doit avoir une ou des consignes de secours applicable(s) en
cas d'
absence ou de rupture de la chaîne de contrôle direct. Cette consigne de secours est définie dans
les directives du contrôle aux procédures. Elle doit être appliquée si aucune consigne de tir n'
a été
transmise et si aucune consigne à appliquer par défaut n'
a été attribuée au volume dans lequel se trouve
le sous-groupement.
Le contrôle aux procédures regroupe les mesures et directives préétablies issues de la planification de la
manœuvre aéroterrestre. Il se caractérise par la parution d'
un ordre, l'
A.C.O., qui planifie tous les
volumes de coordination 3D nécessaires à la manœuvre.
Il exige des délais importants et un dialogue interarmes et interarmées extrêmement précis tout au long
des phases de planification de la manœuvre aéroterrestre. Ce dialogue est facilité en particulier par la
mise en place de détachements de liaisons (en particulier les DL C3D).
Le contrôle aux procédures utilise les réseaux et systèmes d'
information et de commandement des
forces (SICF, SIR, SIRASA).
9
A terme, MARTHA permettra la coordination globale de la manœuvre des feux de tous les systèmes sol-air sous contrôle direct de
l'armée de l'air.
10
Dans l’attente de la mise en place des CNHM et NC2, le contrôle direct s' effectue sur le réseau "contrôle phonie" : il transmet les
ordres et les consignes de tir fixés par le DL détaché auprès du centre de contrôle Air.
30
32. Principes
L'
identification des aéronefs civils et militaires est réalisée grâce au système IFF proposant cinq modes
d'
interrogation :
• Trois modes spécifiquement militaires (modes 1, 2 et 4) qui permettent l'
identification des aéronefs
militaires français ainsi que ceux appartenant aux membres de l'
OTAN :
o le mode 1 définit un commandement d'
appartenance,
o le mode 2 associé au mode 1 caractérise un aéronef et précise l'
unité d'
appartenance,
o le mode 4 permet l'
identification positive des amis.
• Deux autres modes sont utilisés indifféremment par les organismes civils ou militaires de contrôle
de la circulation aérienne :
o le mode 3A pour assurer l'
identification et le suivi de tout aéronef évoluant en circulation
aérienne générale (CAG) ou en circulation aérienne militaire (CAM),
o le mode C employé pour transmettre aux organismes de contrôle les renseignements
relatifs au niveau de vol des aéronefs.
Les caractéristiques des modes et leur procédure d'
utilisation sont décrites dans la POP ASA.
L'
utilisation de l'
IFF mode 4 s'
applique aux régimes : exercice (sur ordre uniquement et dans un cadre
national), crise et guerre. Elle est conditionnée par la mise en œuvre des clés opérationnelles de
chiffrement. La définition et la règle d'
emploi de l'
IFF incombent à l'
autorité de contrôle de l'
espace aérien
(ACA) ou au Commandant de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes (COMDAOA) pour le
territoire national.
31
34. Les "modules mémoire"
32
Chapitre 6
Commandement et liaisons
1. Commandement de la batterie
33
12. Rôle de l'officier adjoint
En tant que responsable de la manœuvre logistique, son rôle est décrit dans le paragraphe 22 de la
section 7 traitant de la logistique.
2. Besoins en liaisons
La conduite du tir nécessite l’établissement d’une liaison spécialisée afin de recevoir les mesures de
contrôle qui émanent de l’organisme de détection et de contrôle de l’armée de l’air de rattachement.
Actuellement en phonie via un centre de contrôle régimentaire, cette liaison passera avec MARTHA en
liaison de transmission de données directe et en temps réel entre le CNHM et les centres NC1. Elle
reposera sur le système de transmissions de données à haut débit MIDS-Terre.
34
Le sous-groupement a besoin des liaisons suivantes :
• contrôle : il s'
agit d'
une liaison radio dédiée à la transmission des consignes et des ordres de tir.
Actuellement en phonie, cette liaison arrive au PC de sous-groupement et aux centres NC1 ;
• commandement bas : liaison PR4G qui relie le PC de sous-groupement, les sections de tir et les
équipes du TC1.
Procédure de diffusion du contrôle jusqu'à l'arrivée des CNHM (ou NC2) de MARTHA :
35
Chapitre 7
Logistique
1. Généralités
2. Rôles
Le commandant d'
unité élabore les ordres logistiques dans lesquels il fixe :
• la conception de la manœuvre logistique du sous-groupement,
• les priorités et les modalités d'
exécution pour les différentes fonctions : ravitaillement, maintien en
condition des matériels, santé et soutien des personnels.
L'
officier adjoint exécute les ordres logistiques du commandant d'
unité :
• il organise et contrôle l'
exécution des tâches dévolues aux différents groupes et équipes du TC1,
• il prévoit, demande et facilite les interventions des équipes logistiques de niveau supérieur,
• il suit en permanence la disponibilité du personnel et des matériels, les niveaux
d'
approvisionnement en carburant, munitions, vivres et rechanges,
• il reçoit les demandes d'
interventions techniques et les demandes de ravitaillement en provenance
des sections et donne les ordres d'
exécution aux cellules du TC1 concernées,
• il transmet au PC de groupement les synthèses périodiques de situation logistique, les demandes
exceptionnelles de recomplètement et les demandes d'
interventions techniques lorsque celles-ci
dépassent les compétences du sous-groupement,
• il fait assurer l'
accueil des diverses équipes de soutien extérieures au sous-groupement,
• il précise aux chefs de section la conduite à tenir relative aux matériels indisponibles en fonction de
la situation tactique du moment et de son évolution prévisible,
• il rend compte au commandant d'
unité dès que les risques d’indisponibilités de longue durée
exigent une modification du dispositif.
36
3. Ravitaillements
Dans le cas (qui est le plus fréquent) où le TRM 10 000 du groupe munitions MISTRAL ne peut pas livrer
sur les positions de pièces, le recomplètement s'
effectue au cours d'
un déplacement de la section, sur un
point de passage obligé ou sur une zone de recomplètement, à couvert et à proximité de la position de
tir. Après livraison, les emballages logistiques des missiles sont récupérés dans le TRM 10 000 puis sont
évacués au TC2 lors du recomplètement suivant.
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4. Maintenance
Le maintien en condition des postes de tir et du centre NC1 est assuré par l'
équipe MISTRAL-NC1. Les
contrôles périodiques des postes de tir sont effectués de préférence à l'
occasion d'
un regroupement afin
de perturber le moins possible les missions des sections.
L'
équipe NTI1 mobilité (AEB), détachée au sous-groupement, effectue l'
entretien et les réparations de
son échelon.
Quand les interventions dépassent les possibilités de cette équipe, le PC du sous-groupement fait appel
aux équipes NTI2 du TC2 et fait préparer leur intervention : diagnostic, besoin en pièces de rechange,
besoin en moyens lourds, déplacement éventuel vers une zone plus adaptée…
5. Soutien médical
Le transport vers la section de triage est assuré par les véhicules sanitaires des sections de ramassage
de la base logistique, mis en place auprès des postes de secours de groupement.
En cas de pertes massives, tous les personnels valides et tous les véhicules disponibles peuvent être
appelés à participer aux diverses phases du ramassage.
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6. Soutien de l'homme
61. Alimentation
Toutes les cellules du sous-groupement sont en permanence dotées de trois journées de vivres dont une
en réserve sur l'
homme.
Avant l'
engagement, les approvisionnements sont réalisés en vivres frais dans la mesure du possible.
Pendant l'
engagement, les ravitaillements ont lieu, en général, sous forme de rations individuelles de
combat réchauffables (RICR).
La perception des denrées au TC2 et leur distribution sont à la charge du sous-officier responsable de
l'
alimentation de l'
unité.
62. Administration
L'
équipe administrative du sous-groupement est intégrée au train régimentaire, sous les ordres du chef
des services administratifs.
Avant l'
engagement, le sous-officier comptable assure la préparation et le suivi administratifs des
personnels selon les règles en vigueur en temps de paix.
Pendant l'
engagement, il se consacre essentiellement à sa mission administrative et tient à jour l'
annexe
du journal des marches et opérations.
Situé la plupart du temps au groupement de soutien logistique, il reste en contact avec son sous-
groupement en y effectuant les liaisons nécessaires.
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ANNEXE 1 : Message Sol-Air 1
MESSAGE MSA1
BUT : Message unique permettant de transmettre une mission, un ordre de reconnaissance,
un CR de reconnaissance ou un CR d'implantation.
MOYENS DE TRANSMISSIONS :
PÉRIODICITÉ :
ORIGINE : pour action pour info
PC S/GPT PC S/GPT
PC SECTION PC SECTION
RECO RECO
PIECES PIECES
URGENCE
PROTECTION
ALFA : Sections concernées (indicatif section ou pièce).
BRAVO : Mission
CHARLIE : Localisation et limite d'
intervention des unités amies
DELTA : Direction privilégiée de surveillance
ECHO : Positions futures (PCB, TC1, PCS/NC1, Pièces)
FOXTROTT : Coordonnées de la zone ou du point à défendre
GOLF : Point de rendez-vous
HOTEL : Ligne ou points de coordination entre les sections
INDIA : GDH début de nouvelle mission ou GDH unité prête
JULIETT : GDH fin de mission en cours
KILO : Ligne à ne pas dépasser
LIMA : Zone à éviter
MIKE : Points ou positions à reconnaître
Itinéraire à reconnaître (N1 : point initial, N2 : point de 1° destination,
NOVEMBER :
N3 : point de dislocation, N4 : point de passage obligé)
OSCAR : Heure de départ des reconnaissances
PAPA : Fractionnement des rames
QUEBEC : Haltes, ravitaillements
ROMEO : Compte-rendu de reconnaissance
SIERRA : Nombre de pièces prêtes au tir
TANGO : Nombre de missiles ou de coups disponibles
UNIFORM : Positions des pièces
VICTOR : Positions : PCS/NC1, PC S-GPT, TC1, TC2, PC GPT
WHISKY : Centre de gravité section
X-RAY : Ligne de contact
YANKEE : Régime d'
emploi des transmissions
ZOULOU : Divers : consignes de secours
40
ANNEXE 2 : Message Sol-Air 2
MESSAGE MSA2
MOYENS DE TRANSMISSIONS :
PÉRIODICITÉ :
URGENCE
PROTECTION
41
ANNEXE 3 : Les missions types de l'ASA
missions générales missions groupement
missions section procédés d'exécution
de l'ASA et sous-groupement
SURVEILLER
40 surveiller 41 renseigner, alerter
42
ANNEXE 4 : Fiche d'élaboration des ordres du CDU
M ISSION QUAND ? AMI ENNEM I ASA MISSIONS ASA
FOT ou DIV Horaires Mission de la GU (dans ZA) Im pression Bilan des m oyens Mission de l'
unité
SECURITE SOUTIEN
CARB :
MEC :
SAN :
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ANNEXE 5 : Récapitulatif des déploiements
Données à
Type de déploiement Schéma
transmettre
Omnidirectionnel
4 points
(carré ou losange)
Omnidirectionnel
5 points
(3 triangle + 1 barrage)
Directionnel
6 points
(double rideau 3 + 1) 1 direction
Directionnel
6 points
(double rideau 2 + 2) 1 direction
Directionnel
7 points
(nasse 4 sections) 1 direction
Directionnel
4 points
(nasse à 4 sections) 1 direction
Directionnel
5 points
(nasse à 3 sections) 1 direction
Défense d'
itinéraire
5 points
(face armes de bord)
Défense d'
itinéraire
8 points
(face stand off)
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ANNEXE 6 : Schéma des réseaux transmissions
DL emploi
PC
PR4G de GROUPEMENT
OU
Autres PCS/NC 1
Boucle de zone
PR4G PR4G
SOR PIÈCES
MISTRAL
Commandement haut
Commandement batterie
Commandement section
Contrôle direct
Commandement, logistique (RITA PRA/TG)
Logistique (CARTHAGE)
Réseau section TDMA
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ANNEXE 7 : Liste messages PC groupement – PC sous-groupement
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ANNEXE 8 : Liste messages PC sous-groupement – PC sections
Extrait de l'
ACO ordre de contrôle de
(airspace control order) l'
espace aérien
Les messages MSA1 et MSA2 sont utilisés uniquement dans un cadre national et dans l'
attente de la
mise en service du SIR ASA.
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