Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction
Module 1
GOC Gestion opérationnelle et
commandement du chef d’agrès
L’objet du commandement :
Colonel
Commande les moyens supérieurs à la colonne.
Chef de site Lieutenant-colonel
Utilise un PC de site.
Commandant
Capitaine Commande de 2 à 4 groupes.
Chef de colonne
Lieutenant Utilise un PC de colonne.
Commande de 2 à 4 agrès.
Chef de groupe Lieutenant
Utilise une VL de groupe.
Adjudant
Chef d’agrès Tout Engin Commande 1 équipage (2 binômes/1 conducteur).
Adjudant-chef
Sergent
Chef d’agrès 1 équipe Commande 1 équipage composé d’une équipe.
Sergent-chef
Caporal
Chef d’équipe Commande 1 sapeur sous responsabilité du CA.
Caporal –chef
Le chef d’agrès est le premier maillon de la chaine de commandement lorsqu’il est le premier intervenant. A
ce titre, ses actions sont prépondérantes pour le bon déroulement des opérations. Il devient alors Commandant
des Opérations de Secours en attendant le chef de groupe soit sur les lieux ou lorsque l’intervention ne nécessite
pas ce dernier.
Le chef d’agrès peut donc être amené à commander d’autres chefs d’agrès, dans l’attente du chef de
groupe. Dans ce cas, il rendra compte au fur et à mesure de la réalisation des missions qui lui ont été confiées et
de la disponibilité éventuelle de ses personnels.
Les notions relatives au commandement des opérations de secours ont été précisées par la loi de
modernisation de la sécurité civile du 13 Aout 2004. Ainsi, la définition de COS se trouve aujourd’hui dans l’article
1424.4 du Code Générale des Collectivités Territoriales. Par ailleurs, la circulaire du 13 Aout 2004 réaffirme les
responsabilités opérationnelles des maires et des préfets. Leurs pouvoirs de police leur confèrent le DOS.
Cependant, la direction technique de l’intervention reste détenue par le COS.
Le COS est le commandant des opérations de secours sur le terrain, représentant par délégation de l’autorité
départementale. Il est désigné et chargé sous l’autorité du directeur :
Le COS prend les mesures nécessaires à la protection de la population et sécurité du personnel engagé.
Le COS rend compte au Directeur des Opérations de Secours.
Dans certains cas particuliers comme le secours en montagne, la fonction de COS peut être assurée par une
personne autre qu’un sapeur-pompier.
La fonction de DOS ne peut être assurée que par 3 entités selon le secteur d’intervention :
Le maire.
Le préfet.
Le préfet maritime.
Le DOS décide des orientations stratégiques et valide actions proposées par le COS. Il est assisté sur le
terrain du COS qui assure lui le commandement.
Le maire est DOS lorsque l’intervention reste limitée sur son secteur ou jusqu’à l’arrivé du préfet qui prendra
la fonction et les responsabilités. Bien que juridiquement responsable, la maire n’a aucune action à réaliser, il peut
être simplement informé.
Le préfet est DOS lorsque l’évènement dépasse la capacité du maire ou sort de sa commune, sur demande
du maire ou en l’absence de prise de mesure de ce dernier et en cas de déclenchement du dispositif ORSEC.
Un cadre d’ordre est une méthode de raisonnement tactique permettant d’appréhender une situation selon
un canevas définis au préalable, afin d’être le plus efficient possible.
Il en existe plusieurs pour aider le chef d’agrès lors de la réalisation des différentes phases de la Marche
Générale des Opérations. Ces outils vont principalement permettre au chef d’agrès de construire son idée de
manœuvre autour d’un raisonnement cohérent et de pouvoir l’exprimer de façon limpide à ses subordonnés afin
qu’ils assurent l’exécution des objectifs qu’il s’est fixé.
D’une manière générale, le respect d’un cadre d’ordre permet à l’ensemble des personnels de connaître la
totalité des composantes de la mission reçue et accroitre ainsi l’efficacité des actions à engager et la sécurité
collective.
Ils sont majoritairement retranscrits sous forme d’un acronyme (PATRACDR, DPIF, SOIE, SMES, SOIEC…)
Personnel
Armement
Tenue
Radio
Alimentation
Commandement
Déroulement prévu
Rendez-vous
Ce moyen mnémotechnique va permettre de signifier ce que nous allons faire, avec quels moyens, à quel
endroit et la procédure de mise en œuvre.
Direction
Point à atteindre
Itinéraire
Formation
Ce moyen mnémotechnique va compléter l’ordre préparatoire en indiquant de façon précise, l’itinéraire, les
obstacles, les points de transit et les points particuliers de mise en œuvre.
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Après la phase de réaction immédiate, le chef d’agrès doit être à même de décrire la situation de la façon la
plus complète possible pour ses objectifs. Le raisonnement tactique du chef d’agrès doit alors s’inspirer de celui du
chef de groupe mais de manière simplifiée (SOIE).
L’ordre initial pour le chef d’agrès sera établi sur la base du SMES ou du SOIE.
Lorsque le chef d’agrès ne peut réaliser seul tous les objectifs qu’il s’est fixé, il doit faire un choix dans la
priorité de ses actions en attendant l’arrivée des renforts.
Le « SOIE » et « SOIEC » :
Lors du déroulement de la Marche Générale des Opérations, le chef d’agrès va recourir à une analyse du
sinistre sur la base d’une méthode de raisonnement tactique simplifiée (MRTS).
Arrivée sur les lieux de l’intervention, ce moyen mnémotechnique permettra au chef d’agrès d’étudier la
situation et de donner des ordres précis.
Le cadre d’ordre du chef de groupe est construit sur la base du SOIE et compléter par le C de
commandement, ainsi :
Ce cadre d’ordre utilisé par le chef de groupe, s’adresse à tous les chefs d’agrès placés sous son
commandement. Exprimé par radio ou par la voix, il leur est transmis en simultané ou au fur et à mesure de leur
engagement dans le dispositif.
Le « SMES » :
Après avoir vérifié la bonne exécution des ordres, le COS devra renseigner son supérieur :
Le commandement :
1. Arrivée sur les lieux, le chef d’agrès effectue la reconnaissance, plusieurs cas sont possibles :
2. L’ordre préparatoire
A l’issu de la reconnaissance, le chef d’agrès donne un ordre préparatoire à chaque binôme. Cet ordre est destiné à
la prise de matériel. Il s’exprime de la manière suivante :
Désignation du binôme,
Ce que je veux, exemple : « alimentation d’une division »
L’ordre se termine par « En reconnaissance ! »
Une fois le matériel pris, le binôme annonce « prêts » et le chef d’agrès donne l’ordre « En avant ! »
3. Commandement d’exécution
Arrivé à l’emplacement choisi, le chef d’agrès crie « halte », puis il donne ses ordres à chaque binôme :
Désignation du binôme B1
Ordre « Etablissez ! »
Les outils graphiques sont des outils indispensables à la mise en œuvre d’une gestion opérationnelle et de
commandement organisée et efficace car ils facilitent la compréhension de la situation tactique en présence en
permettant de :
Le descriptif du sinistre
Des formes :
N : Nucléaire
Point sensible de la ZI /CIBLES
B : Biologique
É : Électrique
Avertissement source de danger / SOURCE
R : Radiologique
C : Chimique
Ressource en eau
Infrastructure
Des règles :
En plein / RÉALISÉ
En pointillé /PRÉVU
Les moyens :
1l
Les moyens aériens, de commandement, ressources infrastructures et logistiques ne sont pas rattachés
à une action.
Les sinistres :
Actions défensives :
Les actions :
Reconnaissance Reconnaissance
(En cours) (Prévu)
Action en Action en
simultanée Noria
Action offensive Action offensive
(En cours) (Prévu)
REC : Récupération
TRAIT : Traitement
MES : Mesures
OBST : Obstruction