Livre SSIAP1 2022 Stagiaire

Formation
SSIAP 1
Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril

SOMMAIRE
Arrêté SSIAP du 02 mai 2005 modifié (extrait)
Déroulement de l’examen p.6
Principales abréviations : p.7
1ère Partie - Le Feu et ses conséquences
Séquence 1 : Le Feu p.9
Séquence 2 : Comportement au feu p.19
2ème Partie – Sécurité Incendie
Séquence 1 : Principes de classement des

établissements p.29
Séquence 2 : Fondamentaux et principes

généraux de sécurité incendie p.35
Séquence 3 : Dessertes des bâtiments p.40
Séquence 4 : Cloisonnement d’isolation des

risques p.52
Séquence 5 : Evacuation du public et des

occupants p.68
Séquence 6 : Désenfumage p.87
Séquence 7 : Eclairage de sécurité p.108
Séquence 8 : Présentation des différents

moyens de secours p.114
Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril 2

SOMMAIRE
3ème Partie – Installations techniques
Séquence 1 : Installations électriques p.130
Séquence 2 : Séquence 2 : Ascenseurs et

nacelles p.136
Séquence 3 : Installations fixes d’extinction

automatique p.142
Séquence 4 : Colonnes sèches et humides

p.153
Séquence 5 : Système de sécurité incendie

p.161
4ème Partie – Rôle et missions des agents

de sécurité incendie
Séquence 1 : Le service de sécurité p.187
Séquence 2 : Présentation des consignes

de sécurité et main courante p.191
Séquence 3 : Poste de sécurité p.194
Séquence 4 : Ronde de sécurité et

surveillance des travaux p.202
Séquence 5 : Mise en œuvre des moyens

d’extinction p.208
Séquence 6 : Appel et réception des

services publics de secours p.215
Séquence 7 : Sensibilisation des occupants

p.218
5ème Partie – Concrétisation des acquis
Séquence 1 : Visites applicatives
Séquence 2 : Mise en situation

d’intervention
1-Objectif :
Qualifier le personnel permanent des services de sécurité incendie des établissements recevant du public.
Article 1 de l’arrêté du 2 mai 2005 modifié: En application du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et
de panique dans les établissements recevant du public et du règlement de sécurité pour la construction des
immeubles de grande hauteur et leur protection contre les risques d’incendie et de panique, le présent arrêté
précise les missions du service de sécurité incendie, les conditions d’emploi et la qualification des personnels
qui le composent, et les conditions d’agrément des centres chargés de leur formation.
2-SSIAP 1
Conditions d’accès : L’agent de sécurité incendie doit justifier au moins de l’une des qualifications suivantes :
- être titulaire de l’une des attestations de formation au secourisme suivantes :
- AFPS ou PSC 1, de moins de deux ans ;
- Sauveteur secouriste du travail (SST) ou PSE 1, en cours de validité.
- Satisfaire à une évaluation, réalisée par le centre de formation, de la capacité du candidat, à rendre
compte sur la main courante, des anomalies constatées lors d'une ronde et à alerter les secours ;
- être apte physiquement, cette aptitude étant attestée par un certificat médical datant de moins de trois
mois, conformément à l'annexe VII du présent arrêté.
Déroulement de la formation: L’enseignement reçu pour prétendre à l’emploi d’agent de sécurité incendie doit
être conforme à l’annexe II du présent arrêté et représenter un volume horaire minimum de 67 heures (hors temps
d’examen et temps de déplacements). Il doit être validé par un examen organisé dans les conditions prévues par
l’article 8 du présent arrêté, pour l’obtention du diplôme de S.S.I.A.P 1. Le nombre maximum de stagiaires est fixé
à 12 par session de formation.
Déroulement de l’examen :
QCM de 30 questions portant sur l’ensemble du programme (Possibilité de réponses à choix multiples).
Epreuve notée sur 20, une note inférieure à 12 est éliminatoire.(Durée 30 min)
Réalisation d’une ronde avec des anomalies, dans un délai raisonnable, et découverte d’un sinistre. Des
questions du jury complèteront la ronde. A l’issue, le candidat renseignera une main courante sur l’une des
anomalies constatées. (Durée 15 min)
Certification : Le candidat sera certifié s’il obtient la note de 12 sur 20 à
l’épreuve écrite et s’il est évalué apte à l’issue de l’épreuve pratique. Le candidat conserve la jouissance de
chaque épreuve validée seule, pendant un an. Il peut ne repasser que l’épreuve à laquelle il a échoué,
sans suivre de nouveau la formation.
3-SSIAP 2
Conditions d’accès : Pour se présenter à la formation permettant la délivrance du diplôme de chef d'équipe de
service de sécurité incendie et d'assistance à personnes (SSIAP 2), le candidat doit remplir les conditions
suivantes :
- être titulaire d’une des qualifications citées à l’article 4 paragraphe 2.
- avoir exercé l'emploi d'agent de service de sécurité incendie pendant 1607 heures durant les 24 derniers mois.
Cette disposition doit être attestée soit par l'employeur, soit par la présentation du contrat de travail ;
- être titulaire de l’une des attestations de formation au secourisme suivantes :
-AFFPS ou PSC 1, de moins de deux ans ;
- être apte physiquement, cette aptitude étant attestée par un certificat médical datant de moins de trois mois,
conformément à l'annexe VII du présent Arrêté.
Déroulement de la formation:
L’enseignement reçu pour prétendre à l’emploi chef d’équipe de sécurité incendie doit être conforme à l’annexe III
du présent arrêté et représenter un volume horaire minimum de 70 heures (hors temps d’examen et temps de
déplacements). Il doit être validé par un examen organisé dans les conditions prévues par l’article 8 du présent
arrêté, pour l’obtention du diplôme de S.S.I.A.P 2. Le nombre maximum de stagiaires est fixé à 12 par session de
formation.
-QCM de 40 questions portant sur l’ensemble du programme (Possibilité de réponses à choix multiples). Epreuve
notée sur 20, une note inférieure à 12 est éliminatoire.(Durée 40 min)
-Animation d’une séance pédagogique en matière de sécurité incendie avec un temps de préparation de 15 min. Il
pourra utiliser tous les supports existants qui devront être mis à sa disposition (tableau blanc ou papier, rétro
projection, vidéo projection). Epreuve évalué apte inapte. Durée 15 min.
-Exercice de gestion du PC en situation de crise (S.S.I. de catégorie A en fonction). L’épreuve devra intégrer une
dégradation du contexte avec au moins trois incidents ou anomalie. Le candidat remettra au jury sa main courante
à la fin de l’épreuve. Epreuve évaluée apte ou / inapte. Durée 20min.

Certification : Le candidat sera certifié s’il obtient la note de 12 sur 20

à l’épreuve écrite et s’il est évalué apte aux épreuves orale et pratique. Le candidat conserve la jouissance
de chaque épreuve validée seule, pendant un an. Il peut ne repasser que la (ou les) épreuve(s) auxquelles
il a échoué, sans suivre de nouveau la formation.
4- SSIAP 3
Condition d’accès : Pour se présenter à la formation permettant la délivrance du diplôme de chef de service de
sécurité incendie et d'assistance à personnes (SSIAP 3), le candidat doit remplir l'une des conditions suivantes :
- disposer d'un diplôme de niveau 4 minimum, qui peut être obtenu par la validation des acquis de l'expérience ;
- être titulaire du diplôme de SSIAP 2 ou d'ERP 2 ou d'IGH 2 délivré avant le 31 décembre 2005 et justifier de trois
ans d'expérience de la fonction. Cette expérience professionnelle doit être attestée soit par l'employeur, soit par la
présentation du contrat de travail.
Il doit en outre être titulaire de l’une des attestations de formation au secourisme suivantes :
- AFPS ou PSC 1, de moins de deux ans ;
Déroulement de la formation: L’enseignement reçu pour prétendre à l’emploi de chef de chef de service de
sécurité incendie doit être conforme à l’annexe IV du présent arrêté et représenter un volume horaire minimum de
216 heures (hors temps d’examen et temps de déplacements). Il doit être validé par un examen organisé dans les
conditions prévues par l’article 8 du présent arrêté, pour l’obtention du diplôme de S.S.I.A.P 3.Le nombre maximum
de stagiaires est fixé à 10 par session de formation.
-QCM de 40 questions portant sur l’ensemble du programme (possibilité de réponses à choix multiples).
Epreuve notée sur 20. Une note inférieure à 8 est éliminatoire.
-Elaboration d'une notice technique de sécurité lors d'un aménagement ou réaménagement de locaux
portant sur un groupement d'établissements non isolés de 1ère ou de 2éme catégorie.
Le rendu portera sur :
la présentation générale du projet
la nature des travaux
les incidences administratives et techniques vis à vis de la commission de sécurité.
Notice descriptive précisant:
l'incidence éventuelle sur le classement initial
la nature des aménagements et matériaux utilisés
les renseignements concernant les dégagements
les renseignements relatifs aux nouveaux équipements ou installations (SSI, désenfumage,
compartimentage, locaux à risques ...)
-Les membres du jury interrogent le candidat sur la pratique quotidienne de la fonction de chef de service
de sécurité incendie. Epreuve évaluée apte ou inapte. 15 min.
Certification :
-Le candidat sera certifié s’il obtient la note de 12 sur 20 à l’épreuve écrite et s’il est évalué apte à l’issue
de l’épreuve pratique.
-Le candidat conserve la jouissance de chaque épreuve validée seule, pendant un an. Il ne peut repasser
que la (ou les) épreuve(s) auxquelles il a obtenu une note comprise entre 8 et 12, sans suivre une
nouvelle formation.
-Le candidat devra obtenir une note supérieure à 12, quelle que soit la moyenne obtenue auparavant, à (ou
aux) l’épreuve(s) repassée(s).
-Toute note inférieure à 8, à la première présentation, est éliminatoire quelle que soit la moyenne obtenue.
5 Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril

Déroulement de l’examen SSIAP 1
EPREUVES THEME DUREE EVALUATION REMARQUES
Ecrite QCM de 30 questions portant sur l'ensemble du 30 min Epreuve notée sur Une fiche individuelle sera
programme (Possibilité de réponses à choix 20 éditée avec les réponses du
multiples) une note candidat. Une fiche collective
inférieure à 12 ne reprendra l'ensemble des
permet pas la notes.
délivrance du
diplôme
Pratique Réalisation d'une ronde avec des anomalies, 15 min Epreuve évaluée L'inaptitude devra faire l'objet
dans un délai raisonnable, et découverte d'un apte ou inapte d'une rédaction écrite du
sinistre. Des questions du jury compléteront la motif sur la fiche individuelle
ronde. d'évaluation.
A l'issue, le candidat renseignera une main
courante sur l'une des anomalies constatées
Remarques Pour la ronde, après accord entre ses membres, le jury pourra se diviser (le président du jury évaluant une partie
des candidats, le chef de service de sécurité incendie l'autre partie).
Seuls 15 candidats pourront être présentés à un même examen (rappel: les sessions de formation sont limitées à
12 candidats)
Certification Le candidat sera certifié s'il obtient au moins la note de 12 sur 20 à l'épreuve écrite et s'il est évalué apte à
l'issue de l'épreuve pratique. Le candidat passe toutes les épreuves quel que soit le résultat obtenu à une
épreuve.
Lors de la 1ère présentation à l'examen, en cas d'ajournement à une ou aux deux épreuves, le candidat
dispose d'un an à compter de cette date pour valider l'ensemble des épreuves. Après cette période, le
candidat perd le bénéfice des épreuves acquises et doit suivre une nouvelle formation complète avant d'être
représenté à un nouvel examen.
RÉPARTITION DES QUESTIONS QCM SSIAP 1
SSIAP 1
Désignation Nb de question
Le feu et ses conséquences 4
Sécurité incendie dans les E.R.P 5
Classement ERP 1
Classement IGH 1
Particularité des I.G.H 3
Les installations techniques 3
Les moyens de secours 4
Le S.S.I 4
Rôles et missions des agents 5
Nombre total de questions 30
Durée totale du QCM 30 minutes
Durée de 60 secondes
par question
12 / 20
Mini

Principales abréviations
Sigles Signification
AES Alimentation électrique de sécurité
AFFF Agent formant film flottant
ANTARES Adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours (réseau)
APS Alimentation pneumatique de sécurité
BAAS Bloc autonome d’alarme sonore
BAES Bloc autonome d’éclairage de sécurité
BAPI Bloc autonome portable d’intervention
BI Bouche d’incendie
CCH Code de la construction et de l’habitation
CMSI Centralisateur de mise en sécurité incendie
COS Commandant des opérations de secours
DAC Dispositif adaptateur de commande
DAD Détecteur autonome déclencheur
DAI Détecteur automatique incendie
DAS Dispositif actionné de sécurité
DCM Dispositif de commande manuelle
DCMR Dispositif de commandes manuelles regroupées
DCS Dispositif de commande avec signalisation
DL Diffuseur lumineux
DM Déclencheur manuel
DS Diffuseur sonore
EA Équipement d’alarme
EAE Équipement d’alimentation électrique
ECS Équipement de contrôle et de signalisation
ERP Établissement recevant du public
GMTG Groupes moteur thermiques générateurs
IA Indicateur d’action
IFEA Installation fixe d’extinction automatique
IGH Immeuble de grande hauteur
ITGH Immeuble de très grande hauteur
LSC Luminaire sur source centralisée
PCS Poste central de sécurité
PEMP Plates-formes élévatrices mobile de personnes
PEI Point d’eau incendie
PI Poteau d’incendie
PIA Poste d’incendie additivé

Principales abréviations
Sigles Signification
RIA Robinet d’incendie armé
SAMU Service d’aide médicale urgente
SATI Système automatique de test intégré
SDAI Système de détection et d’alarme incendie
SDI Système de détection incendie
SDIS Service départemental d’incendie et de secours
SMSI Système de mise en sécurité incendie
SSI Système de sécurité incendie
SST Sauveteur secouriste du travail
TGBT Tableaux généraux basse tension
TS Tableau de signalisation
UAE Unité d’aide à l’exploitation
UCMC Unité de commandes manuelles centralisées
UGA Unité de gestion d’alarme
UGCIS Unité de gestion centralisée des issues de secours
UP Unité de passage
US Unité de signalisation
ZA Zone d’alarme
ZD Zone de détection
ZS Zone de sécurité
Accès QCM CT FORMATION
Site internet ctformation.com

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1ère Partie Le feu et ses conséquences
Séquence 1: Le feu
1. Un peu de vocabulaire
2. La théorie du feu
3. Les différentes classes de feu
4. Notions de combustion
5. Le danger des fumées
6. La propagation du feu
7. Évolution de l’incendie
8. Conduite à tenir face à un local sinistré.
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sommaire
1. Un peu de vocabulaire
Qu’ est-ce que le feu ?
Le feu est une réaction de combustion c’est-à-dire :
« une réaction chimique exothermique qui se produit en phase gazeuse entre :
- un corps combustible
- un corps comburant
- une énergie d’activation »
Différence feu / incendie
Le feu L’ incendie
« réaction qui est maitrisable » « réaction qui se développe sans contrôle dans le
temps et dans l’espace »

2. la théorie du feu
Le triangle du feu Combustible
Comburant
Substance qui
brûle en Substance contenant
produisant de de l’oxygène et capable
l’énergie d’entretenir une
calorifique combustion
Énergie d’activation
Énergie primaire
nécessaire pour
déclencher une
combustion
Eteindre un feu, c’est quoi ?
C’ est supprimer un des 3 cotés du triangle du feu
Comburant
Combustible
Énergie d’activation

3. les différentes classes de feu
Il n’existe pas d’agent extincteur universel, c’est-à-dire capable d’éteindre n’importe quel combustible.
Les combustibles ont donc été classés en familles de combustibles dépendant de leur état de la matière :
solides – liquides – gazeux.
Ces différentes familles s’ appellent les classes de feux.
Les agents extincteurs seront ensuite testés et homologués pour l’extinction de certaines de ces classes de feux.
Classe A Classe B Classe C Classe D Classe F
Combustibles Combustibles Combustibles Feux de métaux Feux d’huiles et

solides formant liquides et gazeux de graisses
des braises solides utilisées sur les
liquéfiables auxiliaires de
cuisson
- Bois - Essence - Gaz de ville - Aluminium - Végétaline

- Papier - White spirit - Méthane - Magnésium - Huile
- Carton … - Polystyrène - Acétylène … - Sodium … végétale
…
4. notions de combustion
a) La combustion des solides
Sous l’action de la chaleur, les solides se décomposent et émettent des gaz inflammables : c’est la pyrolyse
De cette décomposition de l’état du solide naît des braises (échauffement entre les fibres) et des cendres (déchets)

b) La combustion des liquides
Pour chaque liquide inflammable, on distingue 3 notions essentielles :
-le point éclair

-le point d’inflammation
-le point d’auto-inflammation
Le point éclair désigne la température à partir de laquelle le liquide émet des vapeurs qui peuvent s’enflammer
sous l’action d’une flamme pilote.
Au retrait de la flamme pilote il n’y a plus de feu
Le point d’inflammation désigne la température à partir de laquelle le liquide émet des vapeurs qui
s’enflamment sous l’action d’une flamme pilote et restent allumées au retrait de celle-ci.
Le point d’auto-inflammation désigne la température minimale à partir de laquelle un mélange vapeur

combustible / air peut s’enflammer spontanément en l’absence d’une source d’allumage.
Exemple : le gazole -t° point éclair 55°C

-t° auto inflammation 250°C
c) La combustion des gaz
Les combustibles gazeux ont besoin d’un mélange optimum avec l’air pour pouvoir brûler.
Cela délimite le domaine d’inflammabilité:
La plus petite proportion pour pouvoir brûler est la

limite inférieure d’inflammabilité LII
La plus grande proportion pour pouvoir brûler est la

limite supérieure d’inflammabilité LSI
L.I.I. L.S.I.
ou ou
L.I.E. L.S.E.
Domaine
d’inflammabilité ou
d’explosivité

d) Les comburants
Un comburant est un corps chimique qui a pour propriété de permettre la combustion d'un combustible.
Le comburant le plus connu est l’oxygène contenu dans l’air.
La combustion
reste possible tant
qu’il reste 14%
d’oxygène
Il existe d’autres substances

considérées comme comburantes :
- Les peroxydes (peroxyde

d’hydrogène = eau oxygénée)
- Les perchlorates (perchlorate de

potassium utilisé dans les feux
d’artifice)
- Les chlorates …
e) Les origines de l’incendie
-humaines
(imprudence, ignorance, négligence, malveillance).
-naturelles
(foudre, soleil, fermentation).
-techniques ou énergétiques
(électricité, frottement, chimique, électricité statique).
f) Les types de combustion
Il existe trois types de combustion :
-lente : faible dégagement calorifique, faible élévation de température, pas de flammes ;

-vive : fort dégagement calorifique, forte élévation de température, émission de flammes ;
-très vive = explosion : détonation ou déflagration suivant la vitesse de l’onde de choc

Facteurs affectant la vitesse de combustion :
-état de division de la matière (ex : copeaux / bûche) ;

-disposition de la matière (ex : disposition horizontale / verticale ; épaisseur) ;
-autres facteurs (ex : humidité ; taux d’oxygène).
5. le danger des fumées
Les fumées sont formées par les trois

états de la matière :
Monoxyde de
carbone
- solide (particules imbrûlées) ; Dioxyde de
carbone
- liquide (vapeur d’eau, aérosol) ;
- gaz (gaz de combustion, hydrocarbure).
Acide Ammoniac
cyanhydrique
ACIDE Sulfurique
chlorhydrique…
Les 5 principaux dangers des fumées: le COMIX
• Chaudes (jusqu’à 850°C, 1000°C dans des cas extrêmes)
• Opaques (désorientation, effet de panique)
• Mobiles (vitesse dépendante de la forme du plafond)
• Inflammables (contiennent des gaz de pyrolyse brûlant)
• ToXiques (qui passent dans le sang par le biais des poumons)
6. la propagation du feu
Le feu se propage soit par transmission de la chaleur soit par déplacement des substances en combustion.
- On distingue trois modes de propagation du feu par transmission de chaleur :

1. le rayonnement :
Les corps chauffés émettent de l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques.
Ce rayonnement est absorbé par un autre corps sous forme d’énergie thermique.
2. la convection :
C’est le transport de chaleur par mouvement de fluide. C’est le phénomène qui contribue le plus souvent à la
propagation des sinistres par le déplacement des gaz chauds sur des distances importantes.
3. la conduction :
C’est le mode de transmission de chaleur dans la masse du matériau. Il n’y a pas dans ce cas de transfert de
matière.

AIR CHAUD
Conduction
Convection
Rayonnement
Projection de
particules
incandescentes
AIR FRAIS
- Propagation du feu par déplacement des substances :

Les solides : par brandons ou escarbilles (fragments incandescents pouvant être projetés ou déplacés par le
vent).
Les liquides : le transfert direct est possible mais souvent limité grâce à l’utilisation de bac de rétention.
Les gaz : dans un feu ou la combustion peut être incomplète, il subsiste des nappes de gaz imbrûlés. Ces gaz
peuvent se reinflammés à des distances parfois assez grande du foyer principal.
Certains feux peuvent avoir un développement différent notamment lorsqu’ils sont dans des locaux entièrement
clos.
Dans ce cas, la température dans le local ne s’évacue pas et les matériaux pyrolysent.
Ces gaz de pyrolyse ne peuvent pas bruler par manque d’oxygène.
Une ouverture brutale d’une porte ou un bris de glace peut alors provoquer une explosion des fumées ou
backdraft.
7. évolution de l’incendie
Un foyer d’incendie, souvent peu important à l’origine, peut engendrer un incendie de grande envergure, en
fonction de divers critères.
Les principaux paramètres des phases de développement de l’incendie sont liés à :
- La quantité de combustibles présents,

- Le pouvoir calorifique du combustible,
- La forme physique du ou des combustible,
- La ventilation des locaux…
Plein développement
Possibilité d’atteindre +1000°C
température
Flash over
(embrasement
Les 5
Déclin
généralisé éclair)
(extinction, manque
éventuel
de combustibles ou
de comburant)
Croissance
(rayonnement,
convection …)
phases
Éclosion temps
8. conduite à tenir face à un local sinistré
La levée de doute seul(e)

La levée de doute en équipe
Notions complémentaires
La prévention c’est empêcher qu’un feu ne se déclare.
La prévision c’est planifier les secours pour empêcher que les personnes soient victimes de l’incendie.
La lutte contre l’incendie c’est empêcher la propagation du feu et mettre en place les moyens d’extinction.

Notes personnelles
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Séquence 2 :
Comportement au feu
1 / Introduction
2 / Principe de la résistance au feu des

éléments de construction.
3 / Principe de la réaction au feu des

matériaux d’aménagement.

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sommaire

1ère Partie Le feu et ses conséquences-Séquence 2 : Comportement au feu
1 / Introduction
Les objectifs fixés par le règlement de sécurité :
Le bâtiment doit permettre :
- une évacuation sûre et rapide du public
- de limiter la propagation du feu
- l’intervention des services de secours
Problème des établissements :
La rapidité de développement du feu peut mettre en danger le public admis.

Pour s’assurer que le public bénéficie du temps nécessaire à sa survie (levée de doute + alarme +
évacuation),
la construction doit offrir une opposition face au développement de l’incendie.
Cette opposition c’est l’étude du comportement au feu.
Les objectifs du comportement au feu sont :
1. La structure du bâtiment ne doit pas s’effondrer pendant un temps déterminé
2. L’incendie ne doit pas pouvoir se propager rapidement du local sinistré vers les autres locaux (ou les
dégagements) ou l’étage supérieur
C’est la résistance au feu des éléments de construction
3. Les aménagements d’un local (revêtements de sol, mur , plafond, meubles …) ne doivent pas brûler de
façon trop rapide
C’est la réaction au feu des matériaux d’aménagement et de construction
1 - la résistance au feu 2 – La réaction au feu

(arrêté du 21 avril 1983) (arrêté du 30 juin 1983 modifié le 28 août 1991)
qui permet de classer le comportement au qui permet de classer le comportement au feu
feu des éléments de construction. des matériaux.
Exemples de matériaux :
Exemples d’éléments de
Revêtement de sol (moquette,
construction:
linoléum…),dalles de faux plafond,
planchers, murs, cloisons, fibre de verre, gros mobilier (caisse,
poutres, parois, blocs portes,… vestiaires, canapé…).

2 / La résistance au feu des éléments de construction
a ) Classification française
La résistance au feu des éléments de construction qualifie leur

aptitude dans le temps à conserver leur rôle (isolant ou porteur)
malgré l’action de l’incendie.
Mur Porte
Pilier
Plancher
bas
Les critères étudiés sont

principalement :
-la résistance mécanique

-l’étanchéité aux gaz et fumées
-la non émission de gaz
-l’étanchéité thermique
-la durée de résistance à ces critères.
Les trois catégories de résistance au feu sont :
-stable au feu ou SF.

-pare-flamme ou PF.
-coupe-feu ou CF.
Classement
Critères SF PF CF
Résistance mécanique oui à voir à voir
Etanchéité aux
oui oui
gaz/flammes/fumées
Isolation thermique oui

STABLE AU FEU PARE-FLAMME CLOISON NON PORTEUSE
Charge
Gaz infl.
Flammes
Chaleur
SF
PF
PARE-FLAMME CLOISON PORTEUSE
Charge
Gaz infl.
Flammes
Chaleur
COUPE-FEU CLOISON NON PORTEUSE
PF
180°C
Gaz infl.
140°C
Flammes
CF
Chaleur
0°C

COUPE-FEU CLOISON PORTEUSE
Charge
180°C
Gaz infl.
140°C
Flammes
CF
Chaleur 0°C
180°C
COUPE-FEU PLANCHER PORTEUR
140°C
Charge
0°C
CF
Gaz infl.
Flammes
Chaleur
La résistance au feu est relative au temps qui est toujours cité.
Les 9 indices de temps appelés « degrés » sont :
1/4h ; 1/2h ; 3/4h ; 1h ; 1h1/2 ;

2h ; 3h ; 4h et 6h.

Exemple de classement
Soit un mur dont les

résultats aux essais
sont les suivants :
Résistance mécanique
: 1h58mn
Étanchéité aux
flammes/gaz/fumées: Ce mur pourra être classé:
1h25mn
- Stable au feu de
Isolation thermique: degré 1h30
42mn
- Pare-flamme de
degré 1heure
- Coupe-feu de degré
1/2heure
b ) Classification européenne
Les euroclasses
Arrêté du 22 mars 2004
La résistance mécanique est exprimé par la lettre R
L’étanchéité aux gaz, flammes et fumées est exprimée par la lettre E
L’isolation thermique est exprimée par la lettre I
Chaque critère est testé individuellement
Le temps est donné en minutes
Exemples :
-un pilier stable au feu 2h est

R 120 ;
-une porte pare-flamme 1/2h est
E 30 ;
-un plancher coupe-feu 2h est
REI 120.

Il existe également des critères additionnels :
W Rayonnement
M Action mécanique
C Fermeture automatique Porte coupe-feu 1/2h à fermeture automatique = EI30c
S Passage des fumées
G Résistance à la combustion des suies
Il existe également des critères spécifiques :
DH Durée de stabilité sous la courbe Ecran de cantonnement

standard t°/tps
F Ventilateurs extracteurs de fumées Ventilateur 400°/2h = F400°/120

et chaleur
B Exutoires de fumées et de chaleur Exutoire de fumée 300°/1/2h = B300°/30
K Capacité de protection contre

incendie
D Durée de stabilité à t° constante
3 / La réaction au feu des matériaux de construction et d’aménagement
a ) Classification française
La réaction au feux des matériaux de construction et

d’aménagement correspond à l’aptitude d’un combustible à
contribuer au développement du feu.
Exemples: les panneaux de bois, d’acier, de plâtre, les

revêtements muraux, de sol, les peintures …
La réaction au feu est exprimée sous forme d’un classement

déterminé en laboratoire et variant essentiellement en fonction
du pouvoir calorifique.
Système M0-M4 (arrêté du 30 juin 1983, modifié par

l’arrêté du 28 août 1991)
M0: matériaux M1: matériaux M2: matériaux difficilement

incombustibles (PCS combustibles inflammables (dont la
inférieur 2,5MJ/kg) ininflammables (qui combustion cesse dès la
se consument sans suppression de la source de
flammes) chaleur)

M3: matériaux moyennement M4: matériaux facilement NC: matériaux n'ayant pas subi
inflammables (dont la inflammables (dont la combustion d'essais en laboratoire ou
combustion se poursuit après se poursuit jusqu'à destruction n'entrant pas dans les catégories
suppression de la source de totale) précédentes
chaleur, puis cesse)
Matériaux réputés M0 sans essais:
Verre, béton, brique, plâtre, stuc, plâtre armé de fibres de verre ou à armatures métalliques, bétons et mortiers
de ciments et de chaux, vermiculite, perlite, silico-calcaire, pierre, ardoise, fer, fonte, acier, aluminium, cuivre,
zinc, plomb, produits céramiques
b ) Classification européenne
Les euroclasses
Arrêté du 21 novembre 2002
Au système de classement français (M0,M1 …) se substitue un

système européen unifié de classement des produits en classes
de réaction au feu:
Cette réglementation considère plusieurs aspects:
La sollicitation thermique
La production de fumée
- La production de gouttes ou débris enflammés.
La sollicitation thermique La production de fumées

La réponse du matériau permet un
La réponse du matériau permet un classement (production de classement (quantité totale produite et
chaleur, détérioration …): vitesse de production):
- A1
+ PERFORMANT
- A2 - S1 + PERFORMANT
- B - S2
- C - S3 - PERFORMANT
- D
- E La production de gouttes ou gouttelettes
- PERFORMANT La réponse du matériau permet un classement (durée
- F
d’inflammation des gouttes et vitesse de production):
- d0 + PERFORMANT
- d1
- d2 - PERFORMANT
Système français Système européen
Sol (floor = fl) Autres que le sol
A1 fl s1-2-3 A1 s1-2-3 d0-1-2

M0 (≤2,5MJ/kg)
A2 fl s1-2-3 A2 s1-2-3 d0-1-2
M1
B fl s1-2-3 B s1-2-3 d0-1-2
M2
C fl s1-2-3 C s1-2-3 d0-1-2
M3
D fl s1-2-3 D s1-2-3 d0-1-2
M4
E fl s1-2-3 E s1-2-3 d0-1-2
NC F F
Règles d’aménagement en E.R.P.
Règle du 4-2-1 locaux accessibles
M4
M2
M1
Règle du 4-2-1 Dégagements accessibles
M1
M2
M4

Règle du 3-1-1 escalier encloisonné
M3
M1
M1
Gros mobilier
M3
Règles d’aménagement en I.G.H.
Règle du 3-0-0 escalier encloisonné
M0 M0
M3

2ème Partie Sécurité incendie Séquence 1:Principes de classement des établissements
Séquence 1:
Principes de classement des
établissements
1 / Définition d’un ERP.
Définition du public.
2 / Différents types d’établissements.
Cliquez sur 3 / Différentes catégories.
l’icône pour 4 / Méthode de détermination de l’effectif.
revenir au 5 / Définition et classification d’un IGH.
sommaire
1 / Définition d’un ERP / Définition du public.
Définition d’un E.R.P. et de la notion de public

(article R143-2 du C.C.H.).
Pour l'application du présent chapitre, constituent des établissements

recevant du public tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels
des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une
rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont
tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation,
payantes ou non.
Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes
admises dans l'établissement à quelque titre que ce soit en plus du
personnel.
Pour pouvoir classer un E.R.P. et ainsi savoir à quelle

réglementation il va devoir se conformer, il faut déterminer quelle
va être l’activité de cet établissement et l’effectif qui y sera admis.
Classer un établissement c’est donc déterminer son type=activité
et sa catégorie=effectif.

2 / Différents types d’établissements.

Les types
• Établissements installés dans un bâtiment

o J : Structures d’accueil pour personnes âgées ou
personnes handicapées
o L : Salles d'auditions, de conférences, de réunions,
de spectacles ou à usage multiple
o M : Magasins de vente, centres commerciaux
o N : Restaurants et débits de boissons
o O : Hôtels et pensions de famille
o P : Salles de danse et salles de jeux
o R : Établissements d'enseignement, colonies de
vacances
o S : Bibliothèques, centres de documentation
o T : Salles d'exposition
o U : Établissements sanitaires
o V : Établissements de culte
o W : Administrations, banques, bureaux
o X : Établissements sportifs couverts
o Y : Musées
• Établissements spéciaux
o PA : Établissements de plein air
o CTS : Chapiteaux, tentes et structures itinérants ou à implant
prolongée ou fixes
o SG : Structures gonflables
o PS : Parcs de stationnement couverts
o OA : Hôtels-restaurants d'altitude
o GA : Gares accessibles au public
o EF : Établissements flottants ou bateaux stationnaires et bate
o REF : Refuges de montagne
3 / Différentes catégories.
Les établissements du premier groupe :
1re catégorie : au-dessus de 1 500 personnes

2e catégorie : de 701 à 1500 personnes
3e catégorie : de 301 à 700 personnes
4e catégorie : du seuil d’assujettissement à 300 personnes
Les établissements du deuxième groupe :
5e catégorie : effectif du public en dessous du seuil

d’assujettissement
Pour les ERP du premier groupe, le nombre de personnes pris en

compte pour la détermination de la catégorie comprend le public et
le personnel n'occupant pas des locaux indépendants qui
posséderaient leurs propres dégagements.
Pour les ERP de 5e catégorie (petits établissements), il ne
comprend que le public (et pas le personnel).

Seuil d’assujettissement
Seuils du 1 er groupe
type Nature de l’exploitation
Total
S/ sols étages
niveaux
Structures d’accueil pour personnes âgées :

Effectif des résidents - - 25
J
Effectif total - - 100
Structures d’accueil pour personnes handicapées :

- - 20
Effectif des résidents
- - 100
Effectif total
salle d’auditions , de conférences , de réunions ,

100 - 200
multimédia
L
salle de spectacles , de projections ou à usage multiple 20 - 50
M Magasins de vente 100 100 200
N restaurants ou débits de boissons 100 200 200
O hôtels ou pensions de famille - - 100
P salles de danse ou salle de jeu 20 100 120
écoles maternelles , crèches , haltes garderies et jardins

* ** 100
d’enfants
autres établissements 100 100 200

R
établissements avec locaux réservés au sommeil - - 30
(*) activités interdites en sous sol (**) si l’établissement ne comporte qu’1 niveau en étage =
20
S bibliothèques ou centres de documentation 100 100 200
T Salles d’expositions 100 100 200
établissements de soins
U sans hébergement - - 100
avec hébergement - - 20
Seuils du 1 er groupe
type Nature de l’exploitation
Total
S/ sols étages
niveaux
V établissements de culte 100 200 300
W administrations , banques , bureaux 100 100 200
X établissement sportif couvert 100 100 200
Y musées 100 100 200
PA établissement de plein air - - 300
OA hôtels restaurants d’altitude - - 20
GA gares - - 200
PS parcs de stationnement couverts

4 / Méthode de détermination de l’effectif.
-déclaration du maître d’ouvrage.

-calcul par rapport à la surface donnée dans les dispositions particulières.
-autres règles des dispositions particulières.
Type Établissements assujettis Calcul de l’effectif
J • Structures d’accueil pour personnes • Effectif maximal des résidents et du personnel en travail effectif
âgées et personnes handicapées selon déclaration maître d’ouvrage ou chef d’établissement.
• Une personne pour 3 résidents au titre des visiteurs
L • Salles d’audition, de conférences, Nombre de personnes par sièges ou places numérotées

de réunions •Pour les bancs : 1 personne / 0.5 m linéaire
• Salles réservées aux associations •Personnes debout : 3 personnes / m²
• Salles de quartier •Personnes stationnant (promenoirs, files d’attente) : 5 personnes/ m.
• Salles de projection, de spectacles linéaire
• Cabarets • 4 personnes / 3 m² de salle déduction faire des estrades et

aménagements fixes
• Salles polyvalentes à dominante • Une personne / m² de la surface totale de la salle
sportive
• Salles polyvalentes non classées
type X
• Salles de réunion sans spectacle

M • Magasins de vente • RdC : 2 personnes / m²
• S/Sol et 1er étage : 1 personne / m²
• 2è étage : 1 personne / 2 m²
• étages supérieurs : 1 personne / 5 m²
La surface réelle prise en compte est celle déclarée par l’exploitant ou

égale au 1/3 de la surface réservée au public
• Centres commerciaux • Mails : 1 personne / 5 m²
• Locaux de vente > 300 m² : mêmes dispositions que magasins de
vente
• Locaux de vente < 300 m² : 1 personne / 2 m² sur 1/3 de la
surface réservée au public
N • Restaurants, cafés, brasseries, • Zones à restauration assise : 1 personne / m²
• Débits de boissons, bars • Zones à restauration debout : 2 personnes / m²
• Files d’attente : 3 personnes / m²
Déduction faite des estrades, des musiciens et des aménagements

fixes autres que tables et sièges
O • Hôtels, motels, • Nombres de personnes pouvant occuper les chambres dans les
• Pensions de famille conditions d’exploitation hôtelière d’usage
P • Salles de danse, bals, dancing • 4 personnes / 3 m² de salle déduction faite des estrades, des
• Salles de jeux musiciens et des aménagements fixes autres que tables et sièges
R • Établissements d’enseignement • Déterminé par déclaration du maître d’ouvrage ou du Chef

• Internats primaires et secondaires d’Établissement
• Collectifs des résidences
universitaires
• Écoles maternelles, crèches,
garderies
• Colonies de vacances
S • Bibliothèques • Déterminé par la déclaration du maître d’ouvrage ou du Chef
• Centres de documentation d’Établissement
T • Halls • Temporaire : 1 personne / m² de la surface totale d’accès au

• Salles d’exposition public
• Permanent : biens d’équipement volumineux (voitures, bateaux…)
1 personne / 9 m²
U • Établissements de soins • Malades : 1 personne pour 1 lit
• Personnel : 1 personne pour 3 lits
• Visiteurs : 1 personne pour 1lit
• Établissements spécialisés • Malades : 1 personne pour 1 lit
(handicapés, personnes âgées, • Personnel : 1 personne pour 3 lits
pouponnières, …) • Visiteurs : 1 personne pour 2 lits
• Établissements de jour, consultants • 8 personnes par poste de consultation

V • Établissements de culte • 1 personne par siège ou une personne par 0,50 m de banc
• 2 personnes / m² de la surface réservée aux fidèles
W • Administrations • Déterminé par la déclaration du maître d’ouvrage ou à

• Banques, bureaux défaut :
• 1 personne pour 10 m² de locaux aménagés pour recevoir le
public
• 1 personne pour 100 m² de surface de planchers
X • Établissements sportifs Déterminé par la déclaration du maître d’ouvrage ou à défaut :

couverts
• salles Sans spectateur : Avec spectateurs * :
omnisports •1 personne •1 personne
• patinoires / 4 m² / 8 m²
• salles •2 personnes •1 personne
polyvalentes / 3 m² / 10 m²
• piscines •1 personne •1 personne
/ 1 m² / 1 m²
•1 personne •1
/ 1 m² personne : 5 m²
* ajouter l ‘effectif des spectateurs suivant les règles de calcul des

salles de type L
Y • Musées • 1 personne / 5 m² de la surface des salles accessibles au

public
4. définition et classement d’un I.G.H.
Définition d’un I.G.H. (article R122-2 du C.C.H.) :
Constitue un immeuble de grande hauteur (I.G.H.) tout corps de bâtiment dont le

plancher bas du dernier niveau est situé par rapport au niveau du sol le plus haut
utilisable par les engins des services publics de secours et de lutte contre
l’incendie :
-à plus de 50 mètres pour les immeubles d’habitation,

-à plus de 28 mètres pour les autres immeubles.

Classement des I.G.H.
Les I.G.H. sont classés en fonction de leur type c'est-à-dire en fonction de l’activité qui y est exercée.
Les différents types d’I.G.H. sont :
-GHA: immeubles à usage d’habitation.

-GHO: immeubles à usage d’hôtel.
-GHR: immeubles à usage d’enseignement.
-GHS: immeubles à usage de dépôts d’archives.
-GHU: immeubles à usage sanitaire.
-GHW1: immeubles à usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas du dernier niveau est comprise entre 28
et 50 mètres (inclus).
-GHW2: immeubles à usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas du dernier niveau est supérieure à 50
mètres.
-GHZ: Immeuble à usage principal d’habitation
. Hauteur du plancher bas entre 28 et 50 mètres
. Comporte des locaux autres qu’habitation non indépendants
-GHTC: immeuble à usage de tour de contrôle
(Si l’effectif est inférieur à 19 personnes et qu’il n’y a pas d’autre activité, seul le cahier des charges des tours de
contrôle est applicable. Dans les autres cas, la réglementation IGH est applicable).
-ITGH: immeuble de très grande hauteur (PBDN supérieur à 200m)

2ème Partie Sécurité incendie Séquence 2: Fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie
Séquence 2:
Fondamentaux et principes
généraux de sécurité incendie
1 / principes essentiels de sécurité en E.R.P.
2 / principes essentiels de sécurité en I.G.H.

pour revenir au
sommaire
1 / principes essentiels de sécurité en E.R.P.
Principaux textes de référence :
Le code de la construction et de
l’habitation (CCH) art R143-1 à R143-47
Le code de l’urbanisme (quelques articles).
L’arrêté du 25 juin 1980 relatif aux

dispositions générales sur les E.R.P.
(Règlement de sécurité).

Les dispositions particulières

applicables aux établissements
du premier groupe (de la
première à la quatrième
catégorie).
L’arrêté du 22 juin
1990 relatif aux
dispositions concernant
les établissements du 2ème
groupe (5ème catégorie).
Les instructions techniques (désenfumage IT 246 ; système d’alarme IT

248 ; façades IT 249). Ces instructions sont en fait des explications de ce que la
réglementation impose dans les domaines cités).
Les dispositions applicables aux

établissements spéciaux
L’arrêté du 2 mai 2005 modifié relatif à la qualification du personnel permanent des services de sécurité.
Le code du travail. Les normes françaises homologuées.
Le règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux E.R.P. (arrêté du 25 juin 1980 modifié) détaille au long des
chapitres comment arriver à respecter ces trois principes.
Les principaux chapitres de l’arrêté du 25 juin 1980 modifié :

Le classement des
établissements
Contrôle des établissements
Travaux (art. GN)
Généralités applicables aux

ERP du 1er groupe (art. GE)
Les règles de construction (art.

CO) :
- desserte (accès pour les
véhicules de secours)
- isolement / tiers
- distribution intérieure
- dégagement (évacuation)
Aménagements intérieurs,
décoration et mobilier (art.
AM)
Les principes de
désenfumage (art. DF)
Les installations
techniques :
- chaufferie (art CH)
- installation au gaz (art.
GZ)
- installation électrique (art.
EL)
- les éclairages (art. EC)
- les ascenseurs (art. AS)
- les appareils de cuisson
(art. GC)
Moyens de secours contre
l’incendie (articles MS)
Principes généraux de sécurité :
Pour assurer la sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans un ERP, les principes fondamentaux de sécurité doivent
être appliqués lors de la construction et lors de l’exploitation.
Les principes fondamentaux de sécurité ont pour objectif :
-évacuation sure et rapide des personnes ou évacuation différée des handicapés.
-limitation de la propagation du feu.
-facilitation de l’action des secours extérieurs.
Le Code de la Construction et de l’Habitation détermine les principes généraux de sécurité dans les
ERP. Les articles sont les suivants :
ARTICLE Les bâtiments et les locaux où sont installés les établissements recevant du public doivent être construits de
manière à permettre l'évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des occupants ou leur évacuation
R 143-4 différée si celle-ci est rendue nécessaire.
Ils doivent avoir une ou plusieurs façades en bordure de voies ou d'espaces libres permettant l'évacuation
du public, l'accès et la mise en service des moyens de secours et de lutte contre l'incendie.

Les matériaux et les éléments de construction employés tant pour les bâtiments et locaux que pour
ARTICLE les aménagements intérieurs doivent présenter, en ce qui concerne leur comportement au feu, des
R 143-5 qualités de réaction et de résistance appropriées aux risques courus. La qualité de ces matériaux et
éléments fait l'objet d'essais et de vérifications en rapport avec l'utilisation à laquelle ces matériaux
et éléments sont destinés. Les constructeurs, propriétaires, installateurs et exploitants sont tenus de
s'assurer que ces essais et vérifications ont eu lieu.
ARTICLE
R 143-6
L'aménagement des locaux, la distribution des différentes pièces et éventuellement leur isolement
doivent assurer une protection suffisante, compte tenu des risques courus, aussi bien des
personnes fréquentant l'établissement que de celles qui occupent des locaux voisins.
ARTICLE Les sorties, les éventuels espaces d'attente sécurisés et les dégagements intérieurs qui y
R 143-7
conduisent doivent être aménagés et répartis de telle façon qu'ils permettent l'évacuation ou la
mise à l'abri préalable rapide et sûre des personnes. Leur nombre et leur largeur doivent être
proportionnés au nombre de personnes appelées à les utiliser.
Tout établissement doit disposer de deux sorties au moins.
ARTICLE
R 143-8 L'éclairage de l'établissement lorsqu'il est nécessaire doit être électrique. Un éclairage de sécurité
doit être prévu dans tous les cas.
ARTICLE Le stockage, la distribution et l'emploi de produits explosifs ou toxiques, de tous liquides
R 143-9
particulièrement inflammables et de liquides inflammables soumis à autorisation ou à
enregistrement en application des articles L. 512-1 ou L. 512-7 du code de l'environnement sont
interdits dans les locaux et dégagements accessibles au public, sauf dispositions contraires
précisées dans le règlement de sécurité.
ARTICLE
R 143-10
Les ascenseurs et monte-charge, les installations d'électricité, de gaz, de chauffage et de
ventilation, ainsi que les équipements techniques particuliers à certains types d'établissements
doivent présenter des garanties de sécurité et de bon fonctionnement.
L'établissement doit être doté de dispositifs d'alarme et d'avertissement, d'un service de

surveillance et de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux risques.
ARTICLE
R 143-11
Les établissements situés, même partiellement, en infrastructure, quel que soit leur type, doivent
permettre aux services publics qui concourent aux missions de sécurité civile d'assurer la continuité
de leurs communications radioélectriques avec les moyens propres à ces services, en tout point de
l'établissement.
Les établissements ouverts au public à la date de publication du décret n° 2006-165 du 10 février

2006 doivent se conformer à cette obligation dans un délai de trois ans à compter de cette date.
2. principes essentiels de sécurité en I.G.H.
Principaux textes de référence :
- code de la construction et de l’habitation (CCH) Articles R. 146-1 à R. 146-35
- code de l’urbanisme (quelques articles).
-arrêté du 30 décembre 2011 = règlement de sécurité pour la construction des

I.G.H. et leur protection contre les risques d’incendie et de panique.
-arrêté du 30 décembre 2011 = dispositions particulières à chaque type d’I.G.H.
Principes de sécurité : c’est l’article R146-9 du code de la construction et de

l’habitation qui définit les principes de sécurité :

2. L'évacuation des occupants est

1. Pour permettre de vaincre le feu assurée au moyen de deux escaliers
avant qu'il n'ait atteint une au moins par compartiment.
dangereuse extension : Cependant, pour les immeubles de la
L'immeuble est divisé, en compartiments classe G.H.W. 1, le règlement de sécurité
définis à l'article R. 146-10, dont les précise les conditions auxquelles il pourra
parois ne doivent pas permettre le être dérogé à cette règle ;
passage du feu de l'un à l'autre en moins L'accès des ascenseurs est interdit dans
de deux heures ; les compartiments atteints ou menacés
Les matériaux combustibles se trouvant par l'incendie. Décret n° 2009-1119 du
dans chaque compartiment sont limités 16 septembre 2009 « Il reste possible au
dans les conditions fixées par le niveau d'accès des secours dans les
règlement prévu à l'article R. 122-4 ; conditions définies par le règlement de
Les matériaux susceptibles de propager sécurité prévu à l'article R. 146-4 ; »
rapidement le feu sont interdits.
3. L'immeuble doit comporter :
a) Une ou plusieurs sources autonomes d'électricité destinées à remédier, le cas échéant, aux défaillances de celle utilisée en
service normal.
b) Un système d'alarme efficace ainsi que des moyens de lutte à la disposition des services publics de secours et de lutte contre
l'incendie et, s'il y a lieu, à la disposition des occupants ;
4. En cas de sinistre dans une partie de l'immeuble, les ascenseurs et monte-charge doivent continuer à fonctionner pour le
service des étages et compartiments non atteints ou menacés par le feu.
5. Des dispositions appropriées doivent empêcher le passage des fumées du compartiment sinistré aux autres parties de
l'immeuble.
6. Les communications d'un compartiment à un autre ou avec les escaliers doivent être assurées par des dispositifs
étanches aux fumées en position de fermeture et permettant l'élimination rapide des fumées introduites.
7. Pour éviter la propagation d'un incendie extérieur à un immeuble de grande hauteur, celui-ci doit être isolé par un
volume de protection répondant aux conditions fixées par le règlement de sécurité.

2ème Partie Sécurité incendie Séquence 3: Desserte des bâtiments
Séquence 3:
Dessertes des bâtiments
1. dessertes des E.R.P.
2. dessertes des I.G.H.
Cliquez sur 3. façade accessible

l’icône pour
revenir au 4. mission de l’agent de sécurité incendie
sommaire
Pour faciliter l’intervention des secours, les bâtiments sont desservis depuis la voie publique par des voies aux
caractéristiques particulières.
Les caractéristiques de ces voies dépendent de la conception des établissements.
L’effectif admis déterminera le nombre de façades accessibles nécessaire.
1.dessertes des E.R.P.
Généralités
- La voie engin ou voie utilisable par
Il existe trois dessertes différentes :
les engins de secours. Elle est
suffisante pour une intervention
- la voie engin
lorsque le plancher bas du dernier
- la voie échelle
niveau accessible au public est à
- l’espace libre
moins de 8 mètres.
PBNA
- La voie échelle ou section de voie
utilisable pour la mise en station des
PBNA échelles ,est nécessaire lorsque le
plancher bas du dernier niveau
H > 8m accessible au public dépasse 8
mètres.
H ≤ 8m
- L’espace libre est un cas particulier
souvent lié à des contraintes
d’accès.

A / La voie engins
Caractéristiques :
Voie, d'une largeur minimale de 8 mètres, comportant une chaussée répondant aux caractéristiques suivantes,
quel que soit le sens de circulation suivant lequel elle est abordée à partir de la voie publique :
Largeur, bandes réservées au stationnement exclues :
- 3 mètres pour une voie dont la largeur exigée est comprise entre 8 et 12 mètres
- 6 mètres pour une voie dont la largeur exigée est égale ou supérieure à 12 mètres
Toutefois, sur une longueur inférieure à 20 mètres, la largeur de la chaussée peut être réduite à 3 mètres et les
accotements supprimés, sauf dans les sections de voie utilisables pour la mise en station des échelles aériennes.
VOIE 8 m
minimum
CHAUSSÉE
TROTTOIR TROTTOIR
Largeur
utilisable
Masse et volume réglementaires d’un engin de sapeurs-pompiers
Essieu arrière 9
Essieu avant 7
tonnes
tonnes
Distance entre essieu de

3,60 mètres minimum

Hauteur libre autorisant le passage d'un

Pente inférieure à 15 % véhicule de 3,50 mètres de haut.
Force portante calculée

S= pour
15/Run
véhicule de 160 kilo newtons
avec un maximum de 90 kilo
newtons par essieu
Résistance au poinçonnement :
80N /cm² sur une surface
minimum de 0,20m²
S = 15/R
Rayon intérieur minimum R : 11
mètres
Surlargeur S = 15/R dans les

virages de rayon intérieur inférieur
à 50 mètres (S et R, surlargeur et
rayon intérieur, étant exprimés en
mètres)
Voie engins

B / La voie échelle
La voie échelle correspond à la section de la voie utilisable pour la mise en station des échelles pivotantes
automatiques
Masse et volume réglementaires d’une échelle normalisée
Essieu arrière 9
Essieu avant 7
tonnes
tonnes
Distance entre essieu de

3,60 mètres minimum
Caractéristiques : Hauteur libre autorisant le passage d'un

véhicule de 3,50 mètres de haut.
Pente inférieure à 10 %
Voie engins
La largeur libre
minimale de la
chaussée est portée à Longueur minimale est de
4 mètres 10 mètres

IMPASSE
Sa largeur
Chaussée libre de minimale est
stationnement de portée à
7 mètres de large au 10 mètres
moins
Force portante calculée pour un

véhicule de 160 kilo newtons
avec un maximum de 90 kilo
newtons par essieu
Résistance au
poinçonnement :
80N /cm² sur une
surface minimum de
0,20m²
C / L’espace libre :
Les espaces libres sont des surfaces accessibles aux secours.
Pourquoi un espace libre ?
Rappel
Les dessertes de base sont :
-les voies engins pour les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public sont à moins de 8
mètres
-les voies échelles pour les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public sont à plus de 8
mètres
L’espace libre est donc une particularité étudiée si:
-les bâtiments sont difficiles d’accès
-les voies ne longent pas toutes les façades (aménagement d’espaces verts)
-Il n’y a pas de possibilité de créer une véritable voie échelle
44
Caractéristiques :
- la plus petite dimension est au moins égale à la largeur totale des sorties de l'établissement sur cet espace, sans
être inférieure à 8 mètres ;
- il ne comporte aucun obstacle susceptible de s'opposer à l'écoulement régulier du public ;
- il permet l'accès et la mise en œuvre facile du matériel nécessaire pour opérer les sauvetages et combattre le feu
;
- les issues de l'établissement sur cet espace sont à moins de 60 mètres d'une voie utilisable par les engins de
secours ;
- la largeur minimale de l'accès, à partir de cette voie est de :
1,80 mètre lorsque le plancher bas du dernier niveau accessible au public est de 8 mètres au plus au-dessus
du sol ;
3 mètres lorsque le plancher bas du dernier niveau accessible au public est à plus de 8 mètres au-dessus du
sol.
Espace libre desservant une façade sur cours
1 baie accessible par

SECTEUR 1 SECTEUR 2
secteur et par niveau
H ≤ 8m
L≥8m
L ≥ 1,80 m
d ≤ 60 m

1 baie accessible par SECTEUR 1 SECTEUR 2

secteur et par niveau
H > 8m
L≥8m
L≥3m
d ≤ 60 m
1 baie accessible par

secteur et par niveau Secteur 1 Secteur 2
H > 8m
L≥8m

Résumé
Voie engin Voie échelle Espace libre
Longueur ≥ 10 m
L.U. Plus petite dimension =
Largeur
3m si voie <12m largeur des IS sans être
4m
6m si voie ≥12m inférieure à 8m
7m si impasse
Force portante 160 KN

Distance des IS donnant sur
Rayon intérieur ≥ 11m
l’espace jusqu’à la voie engin ≤
Si R<50m, surlargeur S=15/R
60m
Poinçonnement 80N/cm² sur 0,20m²
Hauteur libre sous voute de Largeur voie accès :

3,50m
- 1,80m si PBDNA ≤ 8m
- 3m si PBDNA > 8m
Pente ≤ 15% Pente ≤ 10%

Détermination de la desserte
Hauteur du PBNA
CONCEPTION h ≤ 8m h > 8m
Cloisonnement traditionnel Voie engins ou espaces libres Voies échelles
Voie engins ou espaces libres Espaces libres CO5

Secteurs
(caractéristiques voies échelles)
Voie engins ou espaces libres Voies échelles

Compartiments
2. dessertes des I.G.H.
Sauf pour des cas exceptionnels, la règle de base veut qu’un IGH soit secouru par l’intérieur.
Nous ne retrouverons à l’extérieur, que des voies permettant l’approche des engins et leur stationnement à
proximité.
Implantation et isolation
L’IGH ne peut être à plus de 3 kilomètres d’un centre de secours et doit être protégé des constructions alentour
par un volume de protection de 8 mètres (ou alors les murs extérieurs devront être CF2h ou EI 120 ce qui est
beaucoup plus onéreux).
IGH
CSP
(Centre de Secours Principal)
Distance ≤ 3 Km

Volume de protection de 8m
Façade verticale EI 120
8m 8m
Desserte
Les sorties des immeubles sur le plan accessible aux engins des sapeurs-pompiers ne pourront se trouver a plus de
30 mètres d’une voie ouverte à la circulation publique à ses deux extrémités et permettant la circulation et le
stationnement de ces engins.
Sur ces voies, un cheminement répondant aux caractéristiques minimales suivantes doit être réservé en permanence
aux sapeurs-pompiers :
Cheminement
- Hauteur libre 3,50m Distance
- Largeur 3,50m maxi 30m
- Force portante 160 KN
- Pente ≤ 15%
Aire de concentration
- Permet le stationnement du
1er volume d’engins engagés
- À moins de 60m de l’entrée
- 300m² minimum conseillé
Voie ouverte à la circulation

dans les 2 sens

3. façade accessible
Qu’est-ce qu’une façade accessible ?
C’est une façade permettant aux

services de secours d’intervenir à
tous les niveaux recevant du 0,90m
public
1,30m
- Une sortie normale au

niveau d’accès du bâtiment
- Des baies permettant
d’accéder à tous les étages
Dimensions d’une baie

accessible :
- Hauteur 1,30m
- Largeur 0,90m
- Matérialisation obligatoire
- Ouverture facile pour les
sapeurs pompiers depuis
l’extérieur
4. mission de l’agent de sécurité incendie
Votre mission sera de vérifier que ces différentes voies soient en permanence utilisables donc non
encombrée.
Toute utilisation abusive de ces voies doit être fermement combattue et la rareté de leur utilisation
ne doit pas faire oublier leur rôle essentiel en cas de sinistre.

Notes personnelles
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2ème Partie Sécurité incendie Séquence 4: Cloisonnement d’isolation des risques
Séquence 4:
Cloisonnement d’isolation des
risques
1. les différents modes de distribution intérieure en
ERP
2. cas particuliers des établissements de type U et J
en ERP
3. le compartimentage en IGH
4. les locaux non accessibles au public

pour revenir au
sommaire

1. les différents modes de distribution intérieure en ERP
Objectif
Afin de limiter la propagation du feu et des fumées, les locaux doivent être séparés des locaux qui leurs sont
contigus et des dégagements par des parois verticales et des portes répondant à certaines caractéristiques de
résistance au feu.
Permettre l’évacuation sûre et rapide
Permettre l’évacuation différée si nécessaire
Il existe trois modes de distribution possible : -le cloisonnement traditionnel

-le secteur
-le compartiment
Isolement nécessaire
Locaux Autres locaux
Locaux Dégagements
+
Isolement renforcé des locaux à sommeil
Le cloisonnement traditionnel
Information de base pour appliquer la

distribution intérieure Dépend de 2 facteurs :
Connaître la stabilité au feu du bâtiment

- Hauteur du bâtiment
La stabilité au feu de la structure
- Piliers - Catégorie de l’ERP
- Planchers
Tableau simplifié (article CO 12)
Etablissement occupant totalement le Catégorie de l’établissement Résistance au feu

bâtiment
Simple RDC Toutes catégories Structure SF ½ h

Plancher CF ½ h
Plancher bas du niveau le plus haut 2ème catégorie Structure SF ½ h

situé à moins de 8 m du sol 3ème catégorie Plancher CF ½ h
4ème catégorie
1ère catégorie Structure SF 1h
Plancher CF 1h
Plancher bas du niveau le plus haut 2ème catégorie Structure SF 1 h

situé à plus de 8 m et jusqu’à 28 m y 3ème catégorie Plancher CF 1 h
compris 4ème catégorie
1ère catégorie Structure SF 1h 30

Plancher CF 1h30

EXEMPLE : Bâtiment R+3 (plancher bas du niveau le plus haut > 8m)
Cet ERP peut recevoir 703 personnes
Structure SF 1 h Plancher CF 1 h
L’article CO24§1 de l’arrêté du 25 JUIN 1980 définie le cloisonnement traditionnel :
« -les parois verticales des dégagements et des locaux doivent avoir un degré de résistance au feu défini
par le tableau ci-dessous en fonction du degré de stabilité au feu exigé pour la structure du bâtiment ou de
l’établissement :
Tableau du CO24
Parois entre locaux accessibles au public.

Degré de stabilité Parois entre locaux Parois entre locaux accessibles au public et locaux non accessibles au
au feu exigé pour la et dégagements accessibles public classés à risques courants
structure du bâtiment ou de au public
l'ERP Non réservés Réservés
au sommeil (1) au sommeil
Aucune exigence PF 1/4 h PF 1/4 h CF 1/4 h
1/ heure CF 1/2 h PF 1/2 h CF 1/2 h

2
1 heure CF 1 h PF 1/2 h CF 1 h
1 h 1/2 CF 1 h PF 1/2 h CF 1 h
(1) Toutefois cette disposition n'est pas exigée à l'intérieur d'un ensemble de locaux contigus qui ne dépasse pas 300 m2 au même niveau.

54
Structure SF 1 h
Parois entre locaux Parois entre locaux accessibles au public.

accessibles au public. Locaux contigus qui dépasse 300 m2
Locaux contigus qui ne PF ½ h
dépasse pas 300 m2
Aucune
Parois entre locaux résistance
et dégagements accessibles
au public
CF 1 h
Local à sommeil
Local à sommeil
Aucune
CF 1 h
résistance
Parois entre locaux accessibles au Parois locaux non
public. Réservés au sommeil accessibles au public.
-les blocs portes et les éléments verrés des baies d’éclairage équipant les parois verticales doivent être PF
1/2h.
Toutefois ils peuvent être PF1/4h lorsque aucune exigence de stabilité n’est imposée à la structure de
l’établissement.
-les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous les 25 à 30 mètres par
des parois et blocs portes PF1/2h munis d’un ferme porte. »
Le cloisonnement traditionnel peut être une solution pour :
-les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est à moins de 8m et qui possèdent soit espace libre soit
voie engins.
-les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est à plus de 8m et qui possèdent une voie échelle.

55
Le secteur
C’est un cloisonnement traditionnel renforcé pour limiter encore plus la propagation du feu. La sectorisation
est utilisée pour des bâtiments à l’accès difficile ou alors éloignés des centres de secours.
L’article CO24§2 de l’arrêté du 25 JUIN 1980 définie la sectorisation :
« -chaque niveau doit être divisé en autant de secteurs qu’il y a d’escaliers normaux. Ces secteurs doivent
avoir une capacité d’accueil du même ordre de grandeur.
-les secteurs sont isolés entre eux par une paroi CF1h équipé d’un seul bloc porte en va et vient PF1/2h.
-surface maxi d’un secteur 800m²
-en façade accessible 20m de longueur maxi
-l’autre dimension 40m maxi….. »
Façade accessible : façade permettant aux services de secours d'intervenir à tous les niveaux recevant du
public.
Elle comporte au moins une sortie normale au niveau d'accès du bâtiment et des baies accessibles à
chacun de ses niveaux.
Baie accessible : toute baie ouvrante permettant d'accéder à un niveau recevant du public et présentant les
dimensions minimales suivantes :
-hauteur 1,30 mètre ;
- largeur 0,90 mètre. "
La sectorisation peut être une solution pour les établissements de plus de 8m disposant d’espaces libres et
autorisés par les dispositions particulières.
Si impossibilité alors
Une baie accessible
mise en place d’un
par niveau et par
espace libre
secteur
SECTEUR 1 SECTEUR 2
40 m maxi
Surface Maxi : Surface Maxi :
800 m2 800 m2
20 m maxi 20 m maxi
Mur Porte PF ½ h va et vient

CF 1h
Le compartiment
Le compartiment est un volume à l’intérieur duquel les exigences de résistance au feu relatives aux parois
verticales ne sont pas imposées (mais le désenfumage devient obligatoire)

Le compartiment est souvent utilisé pour l’aménagement de grands espaces libres, il permet de maintenir le
sinistre dans un seul compartiment et d’avoir des zones de refuge en attendant les secours.
Le compartiment peut être une solution pour :
-les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est à moins de 8m et qui possèdent soit espace libre soit
voie engins.
-les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est à plus de 8m et qui possèdent une voie échelle.
Le secteur et le compartiment sont indépendants et ne peuvent pas être cumulées dans un établissement.
Ils doivent être préalablement autorisés dans les dispositions particulières à chaque type d’établissement pour
pouvoir être mis en œuvre.
Article CO 25 a) Dimensions :
Chaque niveau comporte au moins deux compartiments dont chacun a une capacité d’accueil du
même ordre de grandeur
C2
C1 C3 C4
Article CO 25 b) Parois
Degré de stabilité Parois limitant les compartiments

au feu exigé pour la structure
Aucune exigence CF 1/2 h
1/ heure
2 CF 1/2 h
1 heure CF 1 h
1 h 1/2 CF 1 h 30
Exemple : bâtiment SF 1h
Aucune exigence de résistance au feu
Aucune exigence de résistance au feu
CF
1h

Article CO 25 Dispositif de communication entre compartiment contigus doit être soit :
-un bloc-porte à va-et-vient et pare-flammes du même degré que la paroi où il est installé
-un sas avec des blocs-portes en va-et-vient et pare-flammes de degré moitié de l’exigence de la paroi
PF
1h
PF ½ h
2. cas particuliers des types U et J en ERP
Compte tenu de l’incapacité d’une partie du public reçu à pouvoir évacuer ou à être évacué rapidement, le niveau
de sécurité de l’ensemble de l’établissement repose notamment sur le transfert horizontal des personnes ne
pouvant se déplacer par leurs propres moyens au début de l’incendie, vers une zone contiguë et suffisamment
protégée.
L’évacuation verticale de ces personnes ne doit en effet être envisagée qu’en cas d’extrême nécessité.
•chaque niveau comportant des locaux à sommeil doit comprendre, au moins, deux zones
protégées.
Maxi 20 lits par zone en type U
Maxi 14 résidents par zone ou 600m² en type J
•renforcement du cloisonnement intérieur
•exigences accrues en ce qui concerne les aménagements intérieurs au plan de la réaction au

feu
•désenfumage des circulations
•large emploi de la détection automatique d’incendie permettant une alarme précoce
•formation du personnel aux tâches de sécurité (tous les 6 mois en type J)
•organisation du service de sécurité incendie.

Mur CF et porte
PF
ZONE 1
ZONE 2
Escaliers de secours dit
« encloisonnés »
Si les zones dépassent ces valeurs , on redécoupe la zone

protégée en 2 zones de mise à l’abri avec un mur CF1h et
porte PF1:2h avec FP
Détection généralisée
Mur CF
Mur Circulation
horizontale CF
Portes PF
Le transfert horizontal
6 4 2 2
7 5 3 2

3. le compartiment en IGH
On a vu précédemment que l’article R122-9 du CCH impose que l’IGH soit composé de compartiments.
C’est l’article R122-10 qui détaille les dimensions acceptées pour les compartiments :
« Les compartiments prévus à l'article R.122-9 ont la hauteur d'un niveau, une longueur n'excédant pas 75
mètres et une surface au plus égale à 2.500 mètres carrés.
Les compartiments peuvent comprendre deux niveaux si la surface totale n'excède pas 2.500 mètres
carrés; ils peuvent comprendre trois niveaux pour une surface totale de 2.500 mètres carrés quand l'un deux
est accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre l'incendie.
Les parois de ces compartiments, y compris les dispositifs tels que sas ou portes permettant l'accès aux
escaliers, aux ascenseurs et monte-charge et entre compartiments, doivent être coupe-feu de degré deux
heures.
Les surfaces indiquées des compartiments doivent être mesurées hors œuvre , à l'exception des balcons
dépassant le plan général des façades. »
Ces mesures ont pour but de limiter l’incendie à un seul compartiment pendant deux heures et ainsi permettent la
mise à l’abri des occupants du compartiment sinistré et l’intervention des équipes de sécurité incendie de l’IGH ou
des sapeurs pompiers.
L : 75 mètres maximum
Surface : 2500 m² maximum
S1 Surface S1 + S2 : 2500 m²
S2 maximum
Surface S1 + S2 + S3 : 2500 m² maximum
Un des niveaux accessible aux engins des
S1
services publics de secours et de lutte contre
S2 l'incendie.
S3

Dispositif d’intercommunication
Entre 2 compartiments
Escalier
DI
DI
Escalier
Circulation Horizontale commune

(CHC)
Dispositif d’intercommunication
Longueur mini : 1,40 m
Surface : 3 à 8 m²
CF 1 heure CF 2 heures
Compartiment 1 Compartiment 2

4. les locaux non accessibles au public
La réglementation incendie classe les locaux en fonction des risques qu’ils représentent.
Les locaux présentant un risque avéré seront isolés suffisamment pour éviter la propagation de l’incendie au reste
de l’établissement.
Article CO27 du 25/06/80 : Classement des locaux en fonction de leurs risques

« § 1. Les locaux sont classés suivant les risques qu'ils présentent en:
Locaux à risques particuliers, qui se subdivisent en:
- locaux à risques importants;

- locaux à risques moyens.
Locaux à risques courants, auxquels sont assimilés les logements du personnel situés dans l'établissement.
§ 2. Les chapitres relatifs aux installations techniques et aux divers types d'établissement fixent:
- la liste des locaux non accessibles au public à risques particuliers, classés respectivement à risques moyens ou à
risques importants, auxquels les dispositions générales de l'article C028 sont applicables. Cette liste peut
éventuellement être complétée après avis de la commission de sécurité dans chaque cas particulier;
-le cas échéant, les mesures complémentaires qui s'ajoutent aux dispositions générales de l'article C028. »
Classements des locaux
Locaux à risques
Locaux à
risques
particuliers
Locaux à
risques courants
Locaux à Locaux à
(logements du risques risques
personnel assimilés) moyens importants
La liste des locaux est fixée par :
Les chapitres relatifs aux installations techniques

Les dispositions particulières
Elle peut être complétée après avis de la

commission de sécurité
Les articles CO28 et CO29 de l’arrêté du 25 JUIN 1980 fixent les conditions d’isolement de ces différents locaux.
En voici les caractéristiques :

Locaux a risques (particuliers) importants
Les planchers hauts et les parois verticales doivent avoir un degré coupe-feu deux heures et les dispositifs de communication
avec les autres locaux doivent être CF de degré une heure, l'ouverture se faisant vers la sortie et les portes étant munies de
ferme-porte;
Ils ne doivent pas être en communication directe avec les locaux et dégagements accessibles au public.
DI CF° 1 h avec FP
CF° 2 h
RISQUE
IMPORTANT
CF° 2 h CF° 2 h
CF° 2 h
CF°1h CF°1h
LOCAL RECEVANT DU
PUBLIC
CF° 2 h
RISQUE
IMPORTANT
CF° 2 h CF° 2 h
LOCAL NE RECEVANT CF° 2 h

PAS DE PUBLIC
Porte CF° 1 h
avec F.P.
LOCAL RECEVANT DU
PUBLIC

PLANCHER HAUT
CF° 2 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h S.F. 1 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
SF 2 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
S.F. 1 h
CF 2 h
PLANCHER BAS
LOCAUX A RISQUES IMPORTANTS CF° 1 h
-groupe de transformation (transforme haute tension en basse tension)

-groupe électrogène
-locaux de stockage
-chaufferie avec une puissance > 70 KW
-réceptacle vide-ordures
Locaux a risques (particuliers) moyens
Les locaux à risques moyens doivent être isolés des locaux et dégagements accessibles au public » par des
planchers "hauts", et parois CF de degré une heure avec des blocs-portes CF de degré une demi-heure
équipés d'un ferme-porte.
CF° 1 h
RISQUE RISQUE
MOYEN MOYEN
CF° 1 h CF° 1 h
CF° 1 h
Porte CF° ½ h
avec F.P.
CF° 1 h CF° 1 h
Porte CF° ½ h LOCAL RECEVANT LOCAL RECEVANT

avec F.P. DU PUBLIC DU PUBLIC

LOCAUX A RISQUES MOYENS

CF° 1 h
-chaufferie dont la puissance est comprise
RISQUE entre 30 et 70 KW
CF° 1 h MOYEN CF° 1 h -cuisine, office
-lingerie, blanchisserie
CF° 1 h
Porte CF° ½ h
avec F.P.
LOCAL RECEVANT DU PUBLIC

Notes personnelles
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2ème Partie Sécurité incendie Séquence 5: Évacuation du public et des occupants
Séquence 5:
Évacuation du public et des
occupants
1. Les dégagements en ERP
2. Les portes
3. Les escaliers
4. Les dégagements en IGH
5. Les espaces d’attente sécurisés (EAS)
6. La gestion de l’évacuation
7. Contrôles par le service de sécurité incendie

pour revenir au
sommaire
1. Les dégagements en ERP
1.1 Typologie des dégagements
Définition :
Pour l'application du présent règlement on appelle dégagement toute partie de la construction permettant le
cheminement d'évacuation des occupants:
porte, sortie, issue, circulation horizontale, zone de circulation, escalier, couloir, rampe ...
§ 2. On appelle:
Dégagement normal :
Un dégagement est dit « normal » lorsqu’il fait partie du nombre minimal de dégagements imposés par le
règlement.
Dégagement accessoire :
Un dégagement peut être « accessoire » lorsqu’il correspond aux dispositions réglementaires et qu’il est
exceptionnellement imposé car les dégagements normaux ne sont pas judicieusement répartis
Dégagement de secours :
Un dégagement est dit « de secours » lorsque, pour des raisons d’exploitation, il n’est pas utilisé par le public
Dégagement supplémentaire :
Un dégagement est dit « supplémentaire » lorsqu’il est en surnombre des dégagements définis à l’initiative de
l’exploitant

NORMAUX SECOURS
LES
DÉGAGEMENTS
EXIGIBLES ET
RÉGLEMENTAIRES
ACCESSOIRES
SUPPLÉMENTAIRES
SUPPLÉMENTAIRES SECOURS
En surnombre des Ne sont pas utilisés en
dégagements normaux permanence par le
à l’initiative de public pour des raisons
l’exploitant d’exploitation
NORMAUX
ACCESSOIRES
Comptent dans le
Imposés si nombre minimal
exceptionnellement des dégagements
les dégagements imposés
normaux ne sont
pas judicieusement
répartis

69
1.2 Circulations
LOCAL
Circulation principale:
RECEVANT
Circulation horizontale assurant un cheminement direct DU PUBLIC
vers les escaliers, sorties ou issues.
Circulation
Circulation secondaire: secondaire
Circulation horizontale assurant un cheminement des 10 m maxi
personnes vers les circulations principales.
Circulation
principale
LOCAL
RECEVANT
DU PUBLIC
10 m maxi
1.3 Dégagements protégés
Dégagement dans lequel le public est à l'abri des flammes et de la fumée, soit:
Encloisonné À l’air libre
Dégagement protégé dont toutes

les parois ont un degré minimum Dégagement donnant sur
de résistance au feu imposé. l’extérieur
1.4 Bloc-porte muni d’un ferme-porte
Porte équipée d'un dispositif destiné à la

ramener automatiquement à sa
position de fermeture dès qu'elle en a
été éloignée pour le passage des
personnes ou pour le service.

1.5 Porte à fermeture automatique
Porte équipée d'un ferme-porte et d'un dispositif qui peut la maintenir en position d'ouverture et la libère au
moment du sinistre
Cette fermeture peut être commandée :
- par un système de sécurité incendie (soit automatiquement ou à partir d’une unité de commande manuelle
centralisée)
- à partir d’une action manuelle à proximité de la PCF
1.6 Saillies et dépôts
Si les UP nécessaires sont respectés dans le dégagement, il est admis que des aménagements ou du mobilier
faisant saillie soit installé dans ce dégagement sous conditions :
- Pas de gêne à la circulation rapide du public.
- Impossibilité de déplacer ou renverser le mobilier ou les aménagements (excepté zones de repos ou

d’attente).
- Pas de gêne au fonctionnement des portes.
Interdit dans les dégagements en escalier protégé.
Mini 2 1,40 m
up Mini 2 1,40 m
up

1.7 Nombre et largeur des dégagements

L’unité de passage
Chaque dégagement doit avoir une largeur minimale de passage proportionnelle au nombre total de personnes
appelées à l'emprunter.
Cette largeur doit être calculée en fonction d'une largeur type appelée « unité de passage » de 0,60 mètre.
Calcul et largeur des dégagements
Attention, quand un dégagement ne comporte qu'une ou deux unités de passage, la largeur est
respectivement portée de 0,60 mètre à 0,90 mètre et de 1,20 mètre à 1,40 mètre.
Ceci facilite le passage des fauteuils roulants.
1 UP 2 UP 3 UP (0,60 x 3)
0,90 m 1,40 m 1,80 m
Effectif Nombre de dégagements Nombre D’U.P.

1……19 1 1
20…… 50 - RdC : 2 1 dégagement de 1 UP
- Sous-sol : 2 1 dégagement accessoire
Etages 1
H< 8 m : 1 E 1 E de 1 UP
H> 8 m : 1 E + 1 dégagement accessoire 1 dégagement accessoire
Compartiments : 1 E + 1 dégagement
accessoire
51…… 100 2 - 2 dégagements de 1 UP ou

- 1 dégagement de 2 UP + 1
dégagement accessoire
101…… 500 2 - Arrondir centaine >

- Chiffre centaine + 1
> 500 1 pour 500 (ou fraction) +1 - Arrondir centaine >
- chiffre centaine

1.8 Balisage des dégagements

Des indications bien lisibles de jour et de nuit doivent baliser les cheminements empruntés par le public
pour l'évacuation de l'établissement et être placées de façon telle que, de tout point accessible au public, celui-ci
en aperçoive toujours au moins une, même en cas d'affluence.
Cette signalisation doit être assurée par des panneaux

opaques ou transparents, lumineux, de forme rectangulaire.
Les signaux blancs sur fond vert, notamment les flèches

directionnelles, sont réservés exclusivement au balisage
des dégagements.
1.9 Répartition des sorties
Les sorties réglementaires de l'établissement doivent être judicieusement réparties dans le but d'assurer
l'évacuation rapide des occupants et d'éviter que plusieurs sorties soient soumises en même temps aux effets du
sinistre.
La distance maximale que le public doit parcourir en rez-de-chaussée à partir d'un point quelconque d'un local pour
atteindre une sortie donnant sur l'extérieur ne doit pas excéder :
- 50 mètres si le choix existe entre plusieurs sorties ;

- 30 mètres dans le cas contraire.
Sortie donnant sur

Tout point
d’un local 10 m 20 m 30 m 40 m 50 m l’extérieur ou sur un
dégagement protégé
30 m s’il n’y a qu’une

sortie non protégée
EN ÉTAGE
40 m s’il y a le choix entre 2
escaliers protégés
30 m s’il n’y a qu’une

sortie
AU REZ DE
CHAUSSÉE
50 m s’il y a le choix de la sortie

73
2. Les portes
2.1 Disposition des portes
Lorsque la distance linéaire entre les montants de portes permettant la sortie (d) est inférieur à 5m, celles-ci sont
comptabilisées comme un seul dégagement totalisant l’ensemble des unités de passage.
Exemple : A et B représente 2 dégagements de 4 UP , mais en appliquant la règle nous avons en réalité 1 seul
dégagement de 4UP.
d
A B
2 UP 2 UP
ERP
Ne peuvent compter dans le nombre de sorties et d’unités de passage que les portes dont les montants
extérieurs les plus rapprochés sont distants de 5 m au moins.
Cette disposition n’exclut pas l’aménagement d’issues supplémentaires dans cet intervalle.
5m
A B C
4 UP 2 UP 4 UP
ERP
A et C représentent des dégagements normaux
B représente un dégagement supplémentaire
2.2 Blocs-portes
Débattement des portes dans une circulation
Circulation
Local Local
Local

Manoeuvre des portes
Les portes desservant les établissements, compartiments, secteurs ou locaux pouvant recevoir plus de
cinquante personnes doivent s'ouvrir dans le sens de la sortie.
Toutes les portes des escaliers doivent également s'ouvrir dans le sens de l'évacuation.
- Les portes de
recoupement utilisable en
va-et-vient s’ouvrent dans
les 2 sens et ont une
partie vitrée à hauteur de
vue.
- Les vitrages sont
transparents
- Les couleurs rouge ou
orange sont interdites
pour les vitres
En présence du public, toutes les portes doivent pouvoir s'ouvrir de l'intérieur par simple poussée ou par
la manœuvre facile d'un seul dispositif par vantail.
CREMONE BARRE ANTI PANIQUE
Dispositif des portes
Les bloc-portes résistant au feu, possédant 2 vantaux et équipés de ferme-

portes, sont munis d’un dispositif assurant la fermeture complète des vantaux
(sélecteur de fermeture)

Les portes des locaux en cul-de-sac risquant d'être confondues avec des
issues d'évacuation doivent s'ouvrir en débattant vers l'extérieur de ces locaux et
SANS ISSUE
être signalées par une inscription « Sans issue », non lumineuse et pour laquelle
la couleur verte est interdite.
Les portes de recoupement des circulations utilisées dans les deux sens pour gagner une sortie vers l’extérieur
s’ouvre en va-et-vient
2.3 Verrouillage des issues de secours
Le verrouillage des portes de sorties de secours peut être autorisé après avis de la commission de sécurité :
chaque porte doit alors être équipée d'un dispositif de verrouillage électromagnétique
Les portes équipées ne peuvent être commandées que selon l'un des deux principes suivants :
- par un dispositif de commande manuelle (boîtier à bris de glace, par exemple) à fonction d'interrupteur
intercalé sur la ligne de télécommande et situé près de l'issue équipée
-par une unité de gestion centralisée des issues de secours que nous verrons avec le SSI

3. Les escaliers
Les escaliers desservant les étages doivent être continus jusqu'au niveau permettant l'évacuation sur l'extérieur.
Le cheminement direct entre les escaliers desservant les étages et ceux desservant les sous-sols doit être
interrompu de façon que la fumée provenant des sous-sols ne puisse envahir les étages supérieurs.
Escalier venant des étages R+
1er étage
Escalier venant du sous-sol R-

Niveau d’évacuation
Rez de chaussée
Sous-sol
3.1 Sécurité des escaliers
Les escaliers d'une largeur égale à une unité de passage au moins doivent être munis d'une main courante.
Ceux d'une largeur de deux unités de passage ou plus doivent comporter une main courante de chaque côté.

3.2 L’ escalier encloisonné
L'escalier encloisonné doit être maintenu à l'abri de la fumée ou désenfumé
Soit : désenfumage par balayage Soit : mise en surpression par rapport

naturel aux volumes sinistrés
3.3 Sortie d’un escalier encloisonné
D < 20m
4. Les dégagements en IGH
Les dégagements comprennent les escaliers et leurs dispositifs d'accès, les ascenseurs et leurs paliers, les
circulations horizontales mettant en communication ces différents dégagements ou deux compartiments.
Les dégagements doivent avoir des largeurs de 2 UP au moins.
Les circulations horizontales communes doivent être encloisonnées par des parois en matériaux de
catégorie M0 et coupe-feu de degré une heure au moins.
Les blocs-portes de ces parois doivent être PF 1/2h équipés de ferme-porte.
Les escaliers desservant les étages d'une part, et les niveaux inférieurs d'autre part doivent s'arrêter au niveau
le plus élevé d'accès des piétons.
Tous les locaux recevant plus de vingt personnes doivent être desservis par deux sorties distinctes aussi
éloignées que possible l'une de l'autre.

4.1 Escaliers
Les escaliers doivent être à plus de 10 mètres et à moins de 30 mètres l'un de l'autre.
4.2 Dispositifs d'intercommunication
Les communications d'un compartiment à un autre et avec des escaliers doivent être assurées par des dispositifs
coupe-feu de degré deux heures et désenfumés.
Les portes des dispositifs visés peuvent ne comporter qu'une unité de passage.
Les dispositifs doivent avoir une surface de 3 mètres carrés au moins et de 8 mètres carrés au plus.
Ils ne doivent comporter que deux issues ; le cheminement entre les deux issues doit avoir 1,40 mètre de long au
moins et doit être dépourvu de tout obstacle.
En outre, lorsque les dispositifs donnent accès aux escaliers, leurs portes doivent :
— s'ouvrir dans le sens de la sortie vers l'escalier ;
— être équipées d'une ferme-porte ;
— porter une plaque signalétique mentionnant exclusivement «Porte coupe-feu. A maintenir fermée», en lettres
rouges sur fond blanc, ou vice versa.
Lorsque les dispositifs font communiquer deux compartiments, leurs portes doivent :
— s'ouvrir vers l'intérieur du dispositif ;
— être équipées d'un ferme-porte ;
— porter la plaque signalétique décrite à l'alinéa ci-dessus sur la face
extérieure de chaque porte du dispositif.
5. L’évacuation des personnes en situation de handicap: Notions d’espace d’attente sécurisé
1 / Réglementation
2 / Définition d’un espace d’attente sécurisé (E.A.S)
3 / caractéristiques d’un espace d’attente sécurisé
4 / Emploi d’un espace d’attente sécurisé
5 / Solutions équivalentes à un espace d’attente sécurisé
6 / L’ espace d’attente sécurisé en I.G.H.
5.1 Réglementation
Article R143-4 du CCH
« Les bâtiments et les locaux où sont installés les ERP doivent être construits de manière à permettre l'évacuation
rapide et en bon ordre de la totalité des occupants ou leur évacuation différée si celle-ci est rendue
nécessaire ».

Arrêté du 25/06/1980 article GN8
L'évacuation est la règle pour les personnes pouvant se déplacer jusqu'à l'extérieur du bâtiment.
Pour tenir compte de l'incapacité d'une partie du public à évacuer ou à être évacué rapidement, les principes
suivants sont retenus :
1. Tenir compte de la nature de l'exploitation et en particulier de l'aide humaine disponible en permanence pour
participer à l'évacuation
2. Créer à chaque niveau des espaces d'attente sécurisés
3. Créer des cheminements praticables, menant aux sorties ou aux espaces d'attente sécurisés
4. Installer un équipement d'alarme perceptible tenant compte de la spécificité des locaux et des différentes
situations de handicap des personnes amenées à les fréquenter isolément
5. Elaborer sous l'autorité de l'exploitant les procédures et consignes d'évacuation prenant en compte les différents
types de handicap.
5.2 Définition d’un espace d’attente sécurisé (E.A.S) (arrêté du 25/06/1980 CO34§6)
« Zone à l'abri des fumées, des flammes et du rayonnement thermique :
Une personne, quel que soit son handicap, doit pouvoir s'y rendre et, si elle ne peut poursuivre son chemin, y
attendre son évacuation grâce à une aide extérieure ».
L’espace d’attente sécurisé est donc considéré comme un dégagement.
5.3 caractéristiques d’un espace d’attente sécurisé

Implantation :
Dans les niveaux accessibles aux personnes handicapées, au minimum 2 EAS.
Ces EAS doivent se trouver à proximité des escaliers normaux.
Distances maximales admises pour rejoindre un EAS :
RDC Étages
- 50m si plusieurs EAS - 40m si plusieurs EAS
- 30m si un seul - 30m si un seul
Au RDC, l’utilisation de rampe d’évacuation est une solution beaucoup moins onéreuse.
Capacité d’accueil :
Complément
Généralités
Surface cumulée des EAS :
Minimum 2 places pour personnes
- de 1 à 50 : 2 places
handicapées par EAS
- Au delà : augmentation de 1place par tranche de 50
supplémentaires
Exemple :
Un étage pouvant accueillir 520 personnes doit disposer de:
2 EAS de capacité cumulée de 12 personnes handicapées.
Autrement dit, 2 EAS de capacité de 6 handicapés chacun.

Résistance au feu:
Murs CF = SF du bâtiment
Portes CF = SF
bâtiment avec Les portes sont équipées de ferme-portes
maximum d’ 1h ou à fermeture automatique.
Protection / fumées :
Un ouvrant en façade ou un exutoire (commande dans l’espace) / Mis à l’abri des fumées (surpression)
Commande manuelle
Ouvrant en façade
Exutoire de fumée

Éclairage de sécurité :
Éclairage d’ambiance obligatoire
Signalisation et accès :
Repérable et identifiable / Accès libre en permanence

Ouverture accessible et manœuvrable
Moyens de secours :
Doivent figurés sur les plans

d’intervention / Consignes de
sécurité dans l’espace
Un EP 6l minimum / Un moyen
pour signaler sa présence
(interphone…)

5.4 Emploi d’un espace d’attente sécurisé
Ils peuvent être aménagés dans tous les espaces accessibles au public ou au personnel
Attention: les locaux à risques particuliers sont interdits
Ils peuvent ne pas être exclusivement réservé à cette fonction
5.5 Solutions équivalentes à un espace d’attente sécurisé
- Emploi de zones protégées (type U et J)
- Utilisation de secteurs
- Augmenter la surface des paliers des escaliers protégés (porte CF au lieu de PF)
- Espace à l’air libre et à l’abri du rayonnement thermique pendant 1h (terrasse)
- Utilisation d’ascenseur spécifique pour l’évacuation des personnes handicapées (AS 4 et5)
5.6 L’ espace d’attente sécurisé en I.G.H.
- soit dans un dispositif d'intercommunication entre une circulation horizontale commune et un escalier ;
- soit à proximité immédiate du dispositif d'intercommunication précité dans des conditions équivalentes ayant fait
l'objet d'un avis favorable de la commission de sécurité
6. La gestion de l’évacuation
L’évacuation (action de soustraire une ou plusieurs personnes face à un danger non contrôlable) est
une manœuvre complexe qui se doit d’être organisée et répétée pour que les gestes de chacun deviennent
automatiques.
Une équipe d’évacuation sera composée de trois types d’éléments :
-le responsable d’évacuation (optionnel)

-les guides files
-les serres files.
Le rôle de chacun en cas de signal d’évacuation :
-le guide file dirige les occupants vers les issues de secours les plus adaptées. Il rassure et calme les personnes
en mettant en avant sa connaissance des cheminements. Le point de rassemblement atteint il collecte les
informations sur les éventuelles personnes manquantes et empêche la dispersion.
-le serre file vérifie tous les locaux de sa zone et referme après sa vérification toutes les portes et fenêtres. Il
interdit tout retour en arrière et empêche la prise des ascenseurs. Le point de rassemblement atteint il transmet
au guide file les informations sur les personnes éventuellement manquantes et empêche la dispersion.
-le responsable d’évacuation sert de relais entre la direction de l’établissement, les guides et serres files et
s’assure du bon déroulement de l’évacuation.
En ERP
Cas général :
l’évacuation de l’ERP consiste à faire regrouper les occupants au niveau de points de rassemblement disposés en
dehors de l’établissement, suffisamment loin du danger et sans aucune gène pour l’intervention des sapeurs
pompiers.

Cas particuliers des types U et J :
L’évacuation des occupants étant extrêmement difficile, seule l’évacuation des personnes valides peut être
effectuée (visiteurs, accompagnants…).
Pour ce qui est des personnes à la mobilité réduite ou alitées, on utilise la configuration des niveaux et on procède
à un transfert horizontal des ces personnes vers la zone protégée voisine.
Le transfert horizontal
Création de zones protégées
ZONE 1 ZONE 2
Transfert des occupants de Z2 vers Z1
6 4 2 2
7 5 3 2
ZONE 1 Transfert des occupants de Z2 vers Z1 ZONE 2

En IGH
Le propriétaire :
1. Met en place, dès le début des travaux de second œuvre, un service permanent de sécurité incendie et
d'assistance à personnes, ainsi que des moyens de secours appropriés aux risques à combattre.
2. Organise au moins une fois chaque année dans les immeubles visés à l'article R. 122-17 du code de la
construction et de l'habitation, un exercice d'évacuation de chaque compartiment avec mise en œuvre des
fonctions de sécurité après sensibilisation d'un détecteur automatique d'incendie dans une circulation horizontale
commune.
3. Prévoit l'évacuation de première et deuxième phase de l'immeuble et de procéder à des exercices. Une
note définissant l'organisation de l'évacuation de l'immeuble est établie par le propriétaire et tenue à la disposition
de la commission de sécurité. Les modalités précisant la prise en charge des personnes en situation de handicap
figurent dans cette note. De la même façon, une note définissant les modalités de la réalisation d'une évacuation
générale de l'immeuble est établie.
4. Etablit et affiche les consignes d'incendie et les plans d'évacuation dans les circulations horizontales
communes près des accès aux escaliers et aux ascenseurs.
5. Informe les occupants des conditions dans lesquelles est assurée la protection contre l'incendie de l'immeuble
et de leur rappeler l'importance du respect des diverses dispositions de sécurité.
Evacuation de première phase :
en cas de diffusion de l'alarme, les occupants du compartiment concerné rejoignent un compartiment où ils seront
à l'abri des effets d'un incendie ou de tout autre événement pouvant porter atteinte à leur sécurité
Evacuation de deuxième phase :
les occupants ayant réalisé une évacuation de première phase peuvent rejoindre le niveau d'évacuation à
l'extérieur de l'immeuble par les ascenseurs et les escaliers
7. Contrôles par le service de sécurité incendie
Assurer la vacuité des dégagements est une mission permanente et essentielle pour l’agent de sécurité
incendie.
Lors vos rondes vous devez vous assurez :
- du déverrouillage des issues de secours (si elles ne sont pas munies d’électroaimants)
- du non encombrement des circulations
- que rien n’entrave la fermeture des portes coupe feu
- que le balisage soit opérationnel…
Toutes ces actions permettent de ne pas retarder l’évacuation en cas de sinistre.
En cas de problème répétitif, une information au personnel sera nécessaire. Cela amènera à faire connaître votre
mission et votre service tout en augmentant l’efficacité de vos actions.

Notes personnelles
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2ème Partie Sécurité incendie Séquence 6: Désenfumage
Séquence 6:
Désenfumage
1. Objectifs du désenfumage 6. Désenfumage en IGH :

2. Réglementation A / Solution A
3. Principes de désenfumage B / Solution B
4. Vocabulaire C / Tableau récapitulatif des 2
5. Désenfumage en ERP : solutions
A / Escaliers encloisonnés D / Mesures communes aux 2
méthodes
B / Circulations
E / Désenfumage de secours
C / Locaux
7. Quelques commandes
8. Maintenance

pour revenir au
sommaire
1. Objectifs du désenfumage
Le désenfumage a trois buts : -Permettre une évacuation sûre et rapide (visibilité améliorée, taux
d’oxygène maintenu …)
-Limiter la propagation du feu (enlèvement des gaz imbrulés et
d’une partie de la chaleur)
-Faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers
Le désenfumage est le moyen de lutter contre les fumées dont les cinq dangers sont :
Chaleur
Opacité
Mobilité
Inflammabilité
Toxicité

2. Réglementation
Dans les ERP
-Les articles DF = désenfumage de l’arrêté du 25 juin 1980

explique en ERP quels sont les espaces dans lesquels le
désenfumage est obligatoire
-L’instruction technique 246 décrit techniquement le

matériel à utiliser : taille des exutoires, débit des moteurs de
soufflage et d’extraction …
Dans les IGH
- En IGH, l’arrêté du 30 décembre 2011 compléter d’une

instruction technique décrit également le désenfumage et
ses équipements.
3. Les principes de désenfumage :
Il existe trois méthodes pour désenfumer :
-par balayage de l’espace en pratiquant un apport d’air neuf et une évacuation des fumées.
-par différence de pressions entre les volumes à protéger et le volume sinistré mis en dépression relative.
-par combinaison des deux méthodes citées.
On appelle désenfumage naturel l’air entrant naturellement (porte, bouche..) et extrait naturellement (exutoire,
ouvrant…).
On appelle désenfumage mécanique l’air entrant grâce à des ventilateurs et extrait grâce à des extracteurs.
Le désenfumage peut donc être :
Amenée d’air Extraction des

fumées
Naturel Naturel
Naturel Mécanique
Mécanique Mécanique
Mécanique Naturel


fumées
Naturel Naturel
Naturel Mécanique
Mécanique Naturel

fumées
Naturel Naturel
Naturel Mécanique
Mécanique Naturel
4. Vocabulaire
Exutoire de fumée :
dispositif d'évacuation de fumée et de chaleur intégré dans un élément de construction séparant l'intérieur du
bâtiment de l'extérieur. Cet élément de construction présente un angle supérieur ou égal à 30° par rapport à la
verticale.

Conduit : volume fermé servant au

passage d'un fluide déterminé.
v
Gaine : Volume fermé généralement

accessible et renfermant un ou
plusieurs conduits.
Trappe : dispositif d'accès, fermé

en position normale.
Bouche : orifice d'un conduit d'amenée

d'air ou d'évacuation des fumées
normalement obturé par un volet.
Volet : dispositif d'obturation

commandable à distance placé au droit
d'une bouche de désenfumage
desservie par un conduit aéraulique.
Conduit

Les coffrets de relayage sont des dispositifs actionnés de sécurité (DAS) destinés à la commande des
extracteurs désenfumage
Clapet coupe-feu : est un dispositif actionné de sécurité (DAS) consistant en un dispositif d’obturation destiné
au compartimentage.
Attention, un clapet coupe-feu

compartimente le volume,
il ne le désenfume pas !!
Les volets de transfert : sont utilisés en IGH, ouverts en position d’attente. Ils sont en matériaux de catégorie
M0 ou A2-s2-d0 et de résistance au feu E60. Leurs déclenchements sont réalisés par un fusible à 70°C. Leurs
sections sont supérieures à 20 dm² et doivent être situés à 0,70 m du sol maximum.

Ouvrant en façade : dispositif d’évacuation de fumée

et de chaleur ou d’amenée d’air intégré dans un
élément de construction séparant l’intérieur du
bâtiment de l’extérieur.
5. Désenfumage en ERP :
A / Escaliers encloisonnés
Pour limiter ou éviter l'enfumage des escaliers encloisonnés, ceux-ci peuvent être désenfumés par un balayage
naturel ou mis en surpression par rapport au(x) volume(s) adjacent(s). En aucun cas, les fumées ne sont
extraites mécaniquement.
Le désenfumage d'un escalier non encloisonné n'est pas exigible, si les volumes avec lesquels il communique
directement (niveaux, locaux, circulations, etc.) ne sont pas obligatoirement désenfumés.
Si ces volumes sont désenfumés, l'escalier doit être séparé des niveaux inférieurs par des écrans de
cantonnement et désenfumé au niveau supérieur par l'intermédiaire du volume avec lequel il communique.
Le désenfumage des escaliers desservant au plus deux niveaux en sous-sol n'est pas exigible.
Le désenfumage ou la mise à l'abri des fumées des escaliers desservant plus de deux niveaux en sous-sol est
obligatoire. Ceste prescription ne concerne pas les escaliers desservant les parcs de stationnement.
Exutoire :
-1m² mini
-Peut être remplacé
par un ouvrant
Ouvrant
Commande
manuelle
Commande Amenée d’air:
manuelle -par les portes de l’escaliers

-Par un ouvrant en partie basse

B / Circulations
Pour limiter ou éviter l'enfumage des circulations horizontales encloisonnées, celles-ci sont désenfumées par un
balayage naturel ou mécanique. Ce désenfumage n'est cependant obligatoire que dans les cas suivants :
- circulations de longueur totale supérieure à 30 mètres ;

- circulations desservies par des escaliers mis en surpression ;
- circulations desservant des locaux réservés au sommeil ;
- circulations situées en sous-sol.
Une règle d’implantation des bouches existe selon :

Si la circulation est rectiligne ou non et si le principe de désenfumage abordé est naturel ou mécanique
Extraction
des fumées 1,8 m mini
Amenée
d’air
1 m maxi
Recours au désenfumage naturel Extraction

7 m maxi des fumées
Extraction 10 m maxi 5 m maxi
des fumées
Amenée
d’air
Recours au désenfumage mécanique Extraction

10 m maxi des fumées
Extraction 5 m maxi
des fumées 15 m maxi
Amenée
d’air

C / Locaux
Les dispositions particulières à chaque type d’établissement fixe la liste des locaux à désenfumer.
Les locaux de plus de 100 m2 en sous-sol, les locaux de plus de 300 m2 en rez-de-chaussée et en étage, ainsi que
les locaux de plus de 100 m2 sans ouverture sur l'extérieur (porte ou fenêtre) sont désenfumés. Ce désenfumage
peut être réalisé soit par tirage naturel, soit par tirage mécanique.
Dans le cas où les dispositions particulières propres à chaque type d'établissement autorisent la communication
entre trois niveaux au plus, le volume ainsi réalisé est désenfumé comme un local unique, dès lors que la
superficie cumulée des planchers accessibles au public est supérieure à 300 m2.
Locaux à désenfumer :
Sous sol + 100m²

Rez de chaussée + 300m²
Etages + 300m²
Tous niveaux + 100m² sans ouverture.
Problème des grands locaux:
Les grands volumes (+2000m²) ne pouvant pas être désenfumé en une seule fois, on recoupe les volumes pour
canaliser les fumées.
On créé dans ces locaux des cantons délimités par des écrans de cantonnement.
Canton de désenfumage :
volume libre compris entre le
plancher bas et le plancher haut
ou la toiture et délimité par des
écrans de cantonnement.
Superficie maxi : 1600m²

Longueur maximum : 60m
Surface mini : 1000m²
Ecran de cantonnement : séparation

verticale placée en sous face de la toiture
ou du plancher haut de façon à s’opposer
à l’écoulement latéral de la fumée et des
gaz de combustion.
Hauteur de l’écran :
-25% de la hauteur sous plafond si la

toiture fait 8m de haut maximum.
-2m si la hauteur sous plafond est

supérieure à 8m.
Écrans de cantonnement

Exemple d’une surface de vente de 4000 m² divisée en 4

cantons de 1000 m2 chacun
Coffrets de désenfumage
Hauteur sous toiture : 6 mètres
Écran de cantonnement h :
1,5 mètres (soit 25%)
L’écran doit être SF 1/4h, en

matériau M1

6. désenfumage en IGH
Le désenfumage mécanique des escaliers, dispositifs d’intercommunication et circulations horizontales communes

est obligatoire.
Le choix est cependant laissé aux exploitants entre 2 solutions de désenfumage:
La solution A (5 moteurs)
La solution B (3 moteurs)
A / Solution A (5 Moteurs)
Description de l’installation
Conduit collectif Conduit collectif

(Amenée d’air) (Amenée d’air)
ESCALIER DI CHC
Conduit collectif Conduit collectif

(extraction des fumées) (extraction des fumées)
Moteurs de désenfumage Moteurs de désenfumage

(permettant le soufflage (permettant l’extraction des
d’amenée d’air) fumées)
Volets de désenfumage

ESCALIER DI CHC
Détecteurs automatiques incendie

répartis judicieusement dans la
circulation horizontale commune

Fonctionnement de l’installation
ESCALIER DI CHC
4
1
3
1
Détection dans la circulation
horizontale commune
2 Soufflage mécanique dans l’escalier, qui reste
en surpression
Dans le dispositif d’intercommunication :

3 Ouverture des volets de désenfumage puis mise en route des moteurs de soufflage et d’extraction par
l’intermédiaire des coffrets de relayage.
Dans la circulation horizontale commune :

4 Ouverture des volets de désenfumage puis mise en route des moteurs de soufflage et d’extraction par
l’intermédiaire des coffrets de relayage.

Compartiment sur un niveau
DI pression = +
Air frais
Air frais
Evacuation
des fumées
Evacuation Ascenseur
des fumées
Circulation en pression Escalier protégé : air

négative (-) frais/pression = + +

B / Solution B (3 moteurs) Description de l’installation
Conduit collectif
(Amenée d’air)
ESCALIER DI CHC
Conduit collectif
(extraction des fumées)
Moteurs de désenfumage Moteurs de désenfumage

(permettant le soufflage (permettant l’extraction des
d’amenée d’air) fumées)
Volets de désenfumage

B / Solution B (3 conduits)
ESCALIER DI CHC
Volet d’amenée d’air

(attention en solution B Volet de transfert situé entre le
le volet se trouve en dispositif d’intercommunication et
partie haute) la CHC
(sa position d’attente est ouvert et
fermeture du volet en cas de
propagation grâce à un fusible qui
fond à 70°C)
Bouche de transfert
(permettant le passage de
l’air entre le DI et la CHC
B / Solution B (3 conduits)
ESCALIER DI CHC
Bouche d’extraction des fumées en

partie haute obturée par un volet
de désenfumage
(fermé en position d’attente)
Détecteurs automatiques incendie

répartis judicieusement dans la
circulation horizontale commune

Fonctionnement de l’installation
ESCALIER DI CHC
4
5 1
1
Détection dans la circulation
horizontale commune
2 Soufflage mécanique dans l’escalier, qui reste
en surpression
Dans le dispositif d’intercommunication :

3 Ouverture du volet de désenfumage puis mise en route du moteur de soufflage par l’intermédiaire du coffret
de relayage. L’air soufflé transit par la bouche de transfert vers la CHC.
Fermeture du volet de
5 transfert si propagation
Dans la circulation horizontale commune : de l’incendie
4 Ouverture du volet de désenfumage puis mise en route du moteur
d’extraction des fumées par l’intermédiaire du coffret de relayage.

Compartiment sur un niveau
Escalier protégé : air

frais/pression = + + Circulation :
pression négative
DI : pression
=+
Ascenseurs
Air frais
Bouche de
transfert
Evacuation
des fumées
C / Tableau récapitulatif des 2 solutions
Solution A
Localisation Escaliers DI CHC
Fonctionnement Soufflage Soufflage et extraction Soufflage et extraction
Nombre de moteurs 1 2 2
Total 5 moteurs
Solution B
Localisation Escaliers DI CHC
Fonctionnement Soufflage Soufflage Extraction
Nombre de moteurs 1 1 1
Total 3 moteurs

D / Mesures communes aux 2 méthodes
 La mise en œuvre du désenfumage se fait automatiquement dans le premier

compartiment sinistré, à partir de la sensibilisation des DAI de la CHC.
 En cas de propagation de l’incendie à un étage supérieur, les fonctions automatiques de

désenfumage sont bloquées = « interverrouillage »
 Seules des commandes manuelles depuis le système de sécurité incendie pourront forcer
ces commandes
 Les autres fonctions de mise en sécurité ne sont pas bloquées (compartimentage,

alarme, non stop ascenseur …)
E / Désenfumage de secours en IGH
En IGH on doit disposer de 4 ouvrants au moins par niveau (qui ont tous une surface minimum de 1m²) placés
près des dispositifs d’accès aux escaliers dans les circulations et sur des façades opposées.
Ces ouvrants sont manœuvrables seulement par les pompiers dans le compartiment concerné et au niveau
inférieur.
De plus les escaliers comportent un exutoire de 1m² s’ouvrant sur l’extérieur en partie haute.
Désenfumage de secours
Les escaliers disposent d’un exutoire de 1 m²
Le déclenchement se fait sur ordre des sapeurs

pompiers.
La commande
permettant d’activer
l’exutoire de fumée se
trouve au Poste Central
de Sécurité

7. déclenchement manuel et remise en position d’attente des exutoires de désenfumage
-désenfumage asservi à un SSI : le déclenchement du désenfumage est automatique. En cas de

disfonctionnement l’agent de sécurité incendie peut déclencher manuellement à partir du SSI le désenfumage de
la zone concernée.
-le désenfumage est associé à un dispositif autonome déclencheur associé à un boîtier de déclenchement.
-le désenfumage est purement manuel et l’agent de sécurité actionne un levier qui percute une cartouche de gaz
qui actionne le système.
Divers commandes :
Percuter les 2 cartouches
C0²
ATTENTION !!!
Surtout retirer d’abord les
cartouches d’ouverture
Pour réarmer et remettre les
exutoires en position
fermeture alors percuter la Avant de remettre les
cartouches C0² cartouches ne pas oublier de
remonter le système de
percuteur
Commande
électrique
Commande type tirez lâchez

8. entretien et maintenance
Les installations de désenfumage doivent être vérifier (organismes agréés par le ministre de l’intérieur ou
techniciens compétents) annuellement.
Les vérifications concernent :
-le fonctionnement des commandes manuelles et automatiques ;

-le fonctionnement des volets, exutoires et ouvrants de désenfumage ;
-la fermeture des éléments mobiles de compartimentage participant à la fonction désenfumage ;
-l'arrêt de la ventilation de confort mentionné à l'article DF 3, § 5 ;
-le fonctionnement des ventilateurs de désenfumage ;
-les mesures de pression, de débit et de vitesse, dans le cas du désenfumage mécanique.
Lorsque existent une installation de désenfumage mécanique et un système de sécurité incendie de catégorie A ou B,
les vérifications sont effectuées tous les trois ans par un organisme agréé.
Les rapports de vérification sont consignés sur le registre de sécurité de l’établissement.

2ème Partie Sécurité incendie Séquence 7: Éclairage de sécurité
Séquence 7 :
Éclairage de sécurité
1. notions d’éclairage
2. éclairage de sécurité
3. entretien et vérification
4. cas particulier

pour revenir au
sommaire
1. notions d’éclairage
On appelle :
- éclairage normal : éclairage qui est alimenté par la source normale ;
- éclairage de remplacement : tout ou partie de l’éclairage normal alimenté par la source de remplacement - état
de repos des blocs autonomes de l’éclairage de sécurité : état d’un bloc autonome qui a été éteint intentionnellement
lorsque l’alimentation normale est interrompue et qui, dans le cas du retour de celle-ci, revient automatiquement à
l’état de veille.
- éclairage de sécurité : éclairage qui est alimenté par une source de sécurité en cas de disparition de la source
normale
Maintenir un niveau de luminosité acceptable permet :
- d’assurer une circulation facile ;
- de permettre l’évacuation sûre et facile du public ;
- d’effectuer les manœuvres intéressant la sécurité.

2. éclairage de sécurité
L’éclairage de sécurité doit être à l’état de veille pendant l’exploitation de l’établissement.
L’éclairage de sécurité est mis ou maintenu en service en cas de défaillance de l’éclairage

normal/remplacement.
En cas de disparition de l’alimentation normal/remplacement, l’éclairage de sécurité est alimenté par une source
de sécurité dont la durée assignée de fonctionnement doit être de 1 heure au moins.
Il comporte :
- soit une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs alimentant des luminaires ;
- soit des blocs autonomes (Bloc Autonome d’Eclairage de Sécurité =BAES)
Soit par des BAES

Soit par des LSC
Bloc autonome d’éclairage de sécurité
Luminaires sur source centralisée
Batteries intégrées dans

chaque bloc
L’éclairage de sécurité a deux fonctions :
- l’éclairage d’évacuation ;
- l’éclairage d’ambiance ou d’anti-panique.
L’éclairage d’évacuation :
L'éclairage d'évacuation doit permettre à toute personne d'accéder à l'extérieur, en assurant l'éclairage des
cheminements, des sorties, des indications de balisage, des obstacles et des indications de
changement de direction.
Les indications de balisage doivent être éclairées par l'éclairage d'évacuation :

- si elles sont transparentes, par le luminaire qui les porte,
- si elles sont opaques, par les luminaires situés à proximité.
Dans les couloirs ou dégagements, les foyers lumineux ne doivent pas être espacés de plus de 15 mètres. Les
foyers lumineux doivent avoir un flux lumineux assigné d'au moins 45 lumens pendant la durée de
fonctionnement.

Implantation éclairage d’évacuation
15
mètres
15
mètres
Fonctionnement en cas de coupure de la source normale
45
Lumens
L’éclairage d’ambiance ou anti-panique :
L'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique doit être allumé en cas de disparition de l'éclairage normal et doit
être :
- uniformément réparti sur la surface du local,

- basé sur un flux lumineux minimal de 5 lumens par m² de surface du local pendant la durée de
fonctionnement.
L’éclairage d’ambiance ou d’anti-panique maintient une bonne visibilité (permet de lutter contre les mouvements
de panique et de faciliter les manœuvres de sécurité).
Le rapport entre la distance maximale séparant deux foyers lumineux voisins et leur hauteur au-dessus du sol doit
être inférieur ou égal à 4. D/H ≤ 4.

Règle : D/H ≤ 4
D=6m
5
Lumens/m²
H=3m
Ici nous avons 6/3 = 2
Eclairage d’
Eclairage Eclairage de Eclairage d’
ambiance ou
normal remplacement évacuation
anti-panique
Source d’ EDF / groupe Batterie Batterie d’accumulateur /

EDF
alimentation électrogène d’accumulateur / BAES BAES
autonomie 1 heure 1 heure
Locaux
Locaux
+ 50 pers.
lieux +100 pers. étages et rdc
+300m² étages et rdc
+50 pers. Sous-sol
+100m² sous-sol
Flux
45 lumens 5 lumens / m²
Distance foyers <15 mètres d/h ≤ 4
Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage d’évacuation doivent être :
- à fluorescence de type permanent ;
- à incandescence ;
- à fluorescence de type non permanent obligatoirement équipé d’un

système automatique de test intégré (SATI) conforme à la norme en vigueur.
Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage de sécurité d’ambiance

doivent être à fluorescence de type non permanent ou à incandescence.
L’installation de blocs autonomes doit posséder un ou plusieurs dispositifs

permettant une mise à l’état de repos centralisée qui doivent être disposés à
proximité de l’organe de commande générale ou des organes de commande
divisionnaires.

3. entretien et vérification
L’exploitant de l’établissement doit pouvoir disposer en permanence de lampes de rechange correspondant aux
modèles utilisés dans l’éclairage de sécurité, que celui-ci soit alimenté par une source centralisée ou constitué de
blocs autonomes.
Une notice descriptive des conditions de maintenance et de fonctionnement doit être annexée au registre de
sécurité. Elle devra comporter les caractéristiques des pièces de rechange.
L’exploitant doit s’assurer périodiquement :
- une fois par mois :
du passage à la position de fonctionnement en cas de défaillance de l’alimentation normale et à la

vérification de l’allumage de toutes les lampes (le fonctionnement doit être strictement limité au temps
nécessaire au contrôle visuel) ;
de l’efficacité de la commande de mise en position de repos à distance et de la remise automatique en
position de veille au retour de l’alimentation normale ;
- une fois tous les six mois : de l’autonomie d’au moins 1 heure.
Dans les établissements comportant des périodes de fermeture, ces opérations doivent être effectuées de telle
manière qu’au début de chaque période d’ouverture au public l’installation d’éclairage ait retrouvé
l’autonomie prescrite.
Ces opérations peuvent être effectuées automatiquement par l’utilisation de blocs autonomes comportant un
système automatique de test intégré (SATI) conforme à la norme en vigueur (1).
Les interventions ci-dessus et leurs résultats doivent être consignés dans le registre de sécurité.
Vérification de l’éclairage de sécurité obligatoire annuellement.
Entretien des blocs autonomes :
-bloc SATI : led verte fixe = bloc opérationnel

led jaune = bloc en défaut
-bloc non SATI : test d’une heure par la commande de l’armoire électrique = changement si
nécessaire des éléments défectueux.
4. Cas particulier (BAEH)
L’éclairage de sécurité à installer dans les établissements où se trouvent des locaux à sommeil et n’ayant pas de
groupe électrogène sont des blocs autonomes d’éclairage d’habitation
B.A.E.S + B.A.E.H à l'état de veille
En cas de coupure générale électrique, la fonction B.A.E.H réalise

un éclairage de repérage.
(8 lumens) pendant 5 heures.
En cas d'alarme incendie, le système de sécurité incendie envoi un

contact à la télécommande spécifique. Celle-ci envoi l'ordre
d'allumer la fonction évacuation (55 lumens) de l'ensemble des
blocs double fonction pendant 1 heure.

Notes personnelles
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2ème Partie Sécurité incendie - Séquence 8:Présentation des différents moyens de secours
Séquence 8:
Présentation des différents moyens
de secours
1. composition des moyens de secours
2. les moyens d’extinction
3. dispositions visant à faciliter l’action des sapeurs-
pompiers
4. le service de sécurité incendie
5. le système de sécurité incendie SSI
6. le système d’alerte
Cliquez sur l’icône pour

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1. composition des moyens de secours
Les moyens de secours prévus à l’article R.143-11 du code de la construction et de l’habitation

peuvent comporter :
-des moyens d’extinction

-des dispositions visant à faciliter l’action des sapeurs-pompiers
-un service de sécurité incendie
-un système de sécurité incendie (SSI) pouvant comprendre :
-un système de détection automatique d’incendie

-un système de mise en sécurité incendie
-un système d’alarme
-un système d’alerte

Les dispositions particulières aux différents types d’établissement précisent

les moyens de secours à installer dans chaque type d’établissement.
2. les moyens d’extinction
Les moyens d’extinction sont choisis parmi les suivants:
- robinets d’incendie armés;
- déversoirs ponctuels;
- éléments de construction irrigués;
- bouches et poteaux d’incendie privés et points d’eau;
- colonnes sèches;
- colonnes en charge (dites colonnes humides);
- installations d’extinction automatique ou à commande manuelle;
- appareils mobiles;
- moyens divers (réserves de sable, couverture, etc.).
Les robinets d’incendie armés ou RIA
Un RIA est un équipement de premier secours alimenté en eau utilisable par des personnes formées ou
non.
C’est un moyen de première intervention.
Le choix du DN du RIA dépend du risque à couvrir :

DN 19/6 R. courant , DN 25/8 R. moyen ou DN 33/12 R. important

Composition :
- un robinet d’isolement ou d’alimentation ;

- une canalisation ;
- un tuyau semi rigide de 20 ou 30 mètres ;
- diamètre du tuyau 19mm 25mm ou 33mm ;
- lance 3 positions (arrêt, jet diffusé, jet bâton) ;
- parfois accompagné d’un sceau à fond bombé ;
- d’un dévidoir.
Dévidoir tournant
orientable Tuyau semi-rigide :
-Longueur :de 20 ou 30
m
Vanne -Diamètre nominal :19,
d’alimentation 25 ou 33 mm selon le
risque
Manomètre au
R.I.A le plus
défavorisé (2,5
bars minimum de
pression
dynamique en Lance 3
ERP et 4 bars en fonctions
IGH) - arrêt
- jet plein
- jet diffusé
En E.R.P.
Emplacement : Sauf impossibilité, les robinets d’incendie armés doivent être placés à l’intérieur des bâtiments, le
plus près possible et à l’extérieur des locaux à protéger.
- Le nombre de robinets d’incendie armés et le choix de leurs emplacements doivent être tels que toute la
surface des locaux puisse être efficacement atteinte.
- Dans les locaux présentant des risques importants d’incendie, tout point de la surface de ces locaux doit
pouvoir être battu par au moins deux jets de lance.
- Si les robinets d’incendie armés sont placés dans des armoires ou coffrets, ceux-ci doivent être signalés et ne
pas comporter de dispositif de condamnation ;
- Hauteur de l’axe du dévidoir : entre 1.20m et 1.80m.
Signalétique

En IGH
Il y a un RIA par escalier placé dans la CHC à côté du dispositif d’accès à l’escalier. La pression minimale
est portée à 4 bars en régime d’écoulement
Au minimum 2 RIA de
DN 25/8 positionnés dans les CHC
Alimentation : sauf impossibilité, les robinets d’incendie armés doivent être alimentés par une
canalisation d’eau en pression desservie par les conduites publiques.
Contrôle : annuel et notifié sur le registre de sécurité par des techniciens compétents.
Déversoirs ponctuels
Déversoirs placés en partie haute d’un local en général à fort

potentiel calorifique.
La mise en œuvre peut se faire par deux vannes situées pour la

première à l’intérieur du local près d’une issue et la seconde à
l’extérieur.
Le but est d’inonder le local.
Pression de fonctionnement :
0.5 bar à 250 litres/mn.
Les éléments de construction irrigués
Rideau d’eau composé de canalisations munies de

diffuseurs qui en arrosant des éléments de construction
en améliore la résistance au feu (rideaux, portes,
cloisons..).

Bouches et poteaux d’incendie privés et points d’eau
* Quand les prises d’eau publiques sont trop éloignées ou d’un débit insuffisant la pose de bouches ou poteaux
d’incendie normalisés peut être imposée.
* Ces appareils doivent être conformes aux normes françaises et être alimentés:
- soit par des branchements particuliers d’incendie des établissements intéressés;

- soit directement par les conduites publiques.
• Ils peuvent éventuellement être remplacés ou complétés par des point d’eau facilement utilisables en
permanence tels que: cours d’eau, bassins, citernes, etc., d’une capacité en rapport avec le risque à
défendre.
* Les emplacements des points d’eau doivent être:
- facilement accessibles en permanence;

- situés à 5 mètres au plus du bord de la chaussée ou de l’aire de stationnement des
engins d’incendie.
Les poteaux et bouches incendie

doivent posséder les caractéristiques
suivantes :
-1 bar de pression minimum

-60 m3 / heure de débit minimum -placés à
60 mètres maximum du raccord
d’alimentation des colonnes sèches
-placés à 60 mètres maximum du raccord
de réalimentation des colonnes humides
La bouche d’incendie
Carré de manœuvre
Raccord de 100 mm

Le poteau d’incendie Volant de manœuvre
2 Raccords de 65 mm
1 Raccord de 100 mm
Plus rarement, le
poteau peut avoir un
raccord de 65mm et 2
de 100mm.
Colonnes sèches, colonnes humides et IFEA
Les colonnes sèches, les colonnes humides et les installations fixe d’extinction automatique seront
abordées dans des chapitres indépendants mais font bien partie des moyens d’extinction.
Les appareils mobiles
Les établissements doivent être dotés

d’appareils mobiles tels que les
extincteurs portatifs ou extincteurs sur
roues pour permettre au personnel et au
public d’intervenir sur un début
d’incendie.
Définition : appareil étanche contenant

un agent extincteur pouvant être projeté
sur un feu par l’action d’une pression
interne.

Les extincteurs doivent être conformes aux normes françaises les concernant.
Les compagnies d’assurance reconnaissent les normes NF normes françaises ;
MIH matériel incendie homologué ;
MIC matériel incendie certifié.
En Europe les extincteurs sont de

couleur rouge et utilisable sur des
tensions électriques inférieures à Poids entre
1000 volts. 10 et 500
kg.
Les extincteurs sur roues se
manœuvrent à deux et sont équipés
d’un tuyau flexible et d’une lance.
Les extincteurs portatifs se manœuvrent seul et seront munis d’un flexible au dessus de 3kg d’agent extincteur.
Poids obligatoirement inférieur à 20 kg.
Emplacement des extincteurs :
Les appareils mobiles doivent être répartis de préférence dans les dégagements, en des endroits bien visibles et
facilement accessibles. Ils ne doivent pas apporter de gêne à la circulation des personnes et leur emplacement
doit être tel que leur efficacité ne risque pas d’être compromise par les variations éventuelles de température
survenant dans l’établissement.
Les extincteurs portatifs doivent être accrochés à un élément fixe et la poignée de portage ne sera pas placée au
dessus de 1,20m.

Nombre d’extincteurs :
La règle générale est de disposer d’extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 litres minimum, avec un
minimum d’un appareil pour 200m² et par niveau, avec un minimum de 2 par établissement (on ne doit
pas avoir à faire plus de 15m pour trouver un extincteur à eau pulvérisée).
On dispose aussi d’extincteurs appropriés à des risques particuliers (extincteurs à dioxyde de carbone ou
extincteurs à poudre).
Pas plus
de 15 m à
parcourir
Eau pulvérisée 6 litres
Sérigraphie
Couleur BLANCHE
Poignée Quantité et nature de
à 1,20 m du l’agent extincteur
sol
Capacité
d’extinction
Mode d’emploi
Pictogrammes
Précautions
d’utilisation
Nom du
fabricant

Si l’appareil est déjà

Type Si l’appareil doit être mis sous
sous pression on parle
pression, on parle de
de pression
pression auxiliaire
permanente
À pression auxiliaire
Composition identique à
l’extincteur à eau à pression
Poignée de Goupille de sécurité auxiliaire sauf le tube de
percussion détassement
Flexible
Percuteur
Corps de l’extincteur
Cartouche CO² Poignée de manœuvre
Agent extincteur Tube plongeur
EXTINCTEUR A EAU
avec ou sans additif AFFF
Capacités : 6 ou 9 l
Tps vidange : 30 ou 60 sec
Distance d’attaque : 2 à 3 m
Eau Eau + AFFF
Feux de Feux de
classe A classe A et B
Agit par refroidissement Agit par refroidissement et
étouffement

EXTINCTEURS A POUDRE
Capacités : 6 ou 9 KG
Distance d’attaque : 3 à 4 m
Poudre BC Poudre ABC
POLYVALENTE
Feux de Feux de
classes B et C classes A,B et C
Agit par inhibition Agit par
(bloque le processus chimique de la inhibition et étouffement
flamme)
Extincteur à poudre spéciale

pour feux de métaux
Les poudres sont adaptées à la nature des

métaux pouvant être rencontrés dans
l’établissement.
Extincteur à eau à pression permanente
il est équipé d’un

manomètre qui indique
constamment s’il est
utilisable ou non et ne
contient pas de cartouche
de gaz.

Extincteur CO2 à pression permanente
Goupille de sécurité
Poignée de manœuvre
Tromblon Corps de l’extincteur
CO2
2/3 liquide
1/3 gazeux
Tube plongeur
EXTINCTEURS A CO2
Dioxyde de carbone
Capacités : 2 ou 5 KG
Distance d’attaque : 1 m maxi
CO2
Feux de classes B et d’origine électrique
Agit par étouffement

(remplace l’oxygène)

Pour feux de classe F

L’agent extincteur est l’eau avec additif.
Moyens divers
Couverture anti-feu, bac à sable…
3. dispositions visant à faciliter

l’action des sapeurs-pompiers
Affichage du plan de l’établissement
Un plan schématique, sous forme de

pancarte inaltérable, doit être apposé à
chaque entrée de
bâtiment de l’établissement pour faciliter
l’intervention des sapeurs-pompiers.
Il doit représenter au minimum le sous-

sol, le rez-de-chaussée, chaque étage ou
l’étage courant de l’établissement.
Doivent y figurer, outre les dégagements
et les cloisonnements principaux,
l’emplacement :
- des divers locaux techniques et autres
locaux à risques particuliers ;
- des dispositifs et commandes de sécurité
;
- des organes de coupure des fluides ;
- des organes de coupure des sources
d’énergie ;
- des moyens d’extinction fixes et
d’alarme.

Moyens pour faciliter l’action des sapeurs pompiers
Pour faciliter les sauvetages et l’extinction, peuvent être exigés :

- des balcons, passerelles, échelles, etc., permettant d’accéder aux locaux mal dégagés;
- des tours d’incendie permettant aux sapeurs-pompiers d’accéder directement aux niveaux d’un
immeuble sans être incommodés par les flammes, la chaleur et la fumée;
- des trémies pratiquées dans les planchers pour faciliter l’attaque des feux en sous-sol.
Pour faciliter la confection des plans d’intervention, les exploitants doivent fournir, à la demande des
sapeurs-pompiers, tous les plans et documents nécessaires.
Les tours d’incendie sont des escaliers protégés qui doivent être d’accès facile pour les secours
venant de l’extérieur. Ils doivent être droits de préférence, avoir au moins 0,70 mètre
d’emmarchement et comporter des marches non glissantes, présentant un giron supérieur ou égal à
0,25 mètre et un alignement des nez de marche limité à 45° maximum. Ils doivent desservir tous les
niveaux et comporter en partie haute un accès direct vers l’extérieur. Ces tours doivent être
munies de colonnes sèches ou en charge.
Trémies d’attaque
Les trémies d’attaque doivent avoir 0,60 mètre de côté ou de diamètre et être distantes les unes des
autres de 20 mètres environ. Elles doivent être fermées par des tampons étanches, de même
résistance au feu que les planchers, susceptibles d’être enlevés rapidement pour faciliter, en cas
d’incendie, l’attaque du feu par les sapeurs-pompiers. Elles doivent être signalées de manière
distincte et durable et leurs abords doivent être constamment dégagés.
Ascenseurs prioritaires
Ce sont des ascenseurs rendus prioritaires par action manuelle.
En IGH:
En ERP:
le règlement
prévoit au
La commission
minimum 2 asc.
fixera sur site le
prioritaires par
nombre
compartiment et
d’ascenseur
par niveau
prioritaire à
prévoir
PCS
En IGH
Tout immeuble de grande hauteur dispose d'un poste central de sécurité incendie (PCS) à usage exclusif
des personnels chargés de la sécurité incendie.

-Surface d’au moins 50 m² (hors base

de vie)
-Parois coupe-feu de degré 1h (ou

REI 60)
et blocs-portes pare-flammes de
degré ½ h (ou E 30)
Émetteurs-récepteurs radio
En IGH:
Le service de sécurité incendie doit pouvoir

mettre à disposition 4 Émetteurs-
récepteurs radio aux SP
4. le service de sécurité incendie

(Développé dans un chapitre dédié)
5. le système de sécurité incendie SSI

(Développé dans un chapitre dédié)
6. le système d’alerte
Alerte : action de demander l’intervention d’un

service public de secours et de lutte contre
l’incendie.
Les liaisons nécessaires doivent être assurées:
- soit par ligne téléphonique reliée à un centre de
traitement de l’alerte des sapeurs-pompiers et
répondant aux dispositions du cinquième paragraphe
du présent article ;
- soit par avertisseur d’incendie privé;
- soit par téléphone urbain “fixe”;
- soit par avertisseur d’incendie public;
- soit par tout autre dispositif.
En IGH on fait la distinction entre des types d’alerte :
- l’alerte interne ;
- l’alerte externe.
GH3 (extraits) :
« Alerte : action de demander l’intervention d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie.

On peut distinguer :
L’alerte intérieure (d’un point de l’immeuble vers le service de sécurité de l’établissement)
Des dispositifs phoniques (téléphones sans cadran, interphones, etc.) permettant de donner l'alerte au PC de
sécurité sont installés à tous les niveaux des immeubles, dans les CHC, à proximité immédiate de chaque escalier,
dans les dispositifs d'intercommunication.
L’alerte extérieure (de l’immeuble vers les services publics de secours)

Notes personnelles
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3ème Partie Installations techniques Séquence 1: Installations électriques
Séquence 1:
Installations électriques
1. un peu de vocabulaire
2. impact des installations électriques sur la
sécurité incendie
3. évacuation en cas de défaillance de l’éclairage
normal
4. coupure de l’énergie électrique par les organes
de coupure d’urgence
5. les différents types de sources électriques de
sécurité
Cliquez sur
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sommaire
Les dispositions du présent chapitre ont pour objectifs :
- d’éviter que les installations électriques ne présentent des risques d’éclosion, de développement et de
propagation d’un incendie ;
- de permettre le fonctionnement des installations de sécurité lors d’un incendie.
1. un peu de vocabulaire
- source normale : source constituée généralement par un raccordement au réseau électrique de

distribution publique haute tension ou basse tension.

- source de remplacement : source délivrant l’énergie électrique permettant de poursuivre tout ou partie de
l’exploitation de l’établissement en cas de défaillance de la source normale. Durant la période d’exploitation de
l’établissement, l’énergie électrique provient soit de la source normale, soit de la source de remplacement (si cette
dernière existe). Cet ensemble est appelé “source normal-remplacement”.
- source de sécurité : source prévue pour maintenir le fonctionnement des matériels concourant à la
sécurité contre les risques d’incendie et de panique en cas de défaillance de la source “normal-remplacement”.
- alimentation normale : alimentation provenant de la source normale.
- alimentation de remplacement : alimentation provenant de la source de remplacement.
- alimentation électrique de sécurité (AES) : dispositif qui fournit l’énergie électrique nécessaire au
fonctionnement des installations de sécurité définies ci-après afin de leur permettre d’assurer leur fonction aussi
bien en marche normale, lorsque l’énergie provient de la source normal-remplacement, qu’en marche en sécurité
lorsque l’énergie provient de la source de sécurité.
2. impact des installations électriques sur la sécurité incendie
Maintien de l’alimentation des installations de sécurité
Les installations de sécurité sont les installations qui doivent être mises ou maintenues en service pour assurer
l’évacuation du public et faciliter l’intervention des secours. Elles comprennent :
-l’éclairage de sécurité ;
-les installations du système de sécurité incendie (SSI) ;
-les ascenseurs devant être utilisés en cas d’incendie ;
-les secours en eau (surpresseurs d’incendie, pompes de réalimentation en eau, compresseurs d’air des (arrêté
du 12 octobre 2006) « systèmes d'extinction automatique du type sprinkleur », etc.) ;
-les pompes d’exhaure ;
-d’autres équipements de sécurité spécifiques de l’établissement considéré à condition qu’ils concourent à la
sécurité contre les risques d’incendie et de panique ;
-les moyens de communication destinés à donner l’alerte interne et externe.
L’autonomie des sources de sécurité doit être suffisante pour alimenter les installations de sécurité pendant
une durée minimale de 1 heure.

L’éclairage de sécurité a pour AES soit des batteries

d’accumulateurs soit des batteries internes (BAES) mais
jamais un groupe électrogène.
Le reste des installations de sécurité ont pour AES soit des

batteries d’accumulateurs, soit des groupes électrogènes soit
une dérivation issue du tableau principal de l’établissement.
Les canalisations d’alimentation électrique des installations

de sécurité doivent être résistantes au feu (câble électrique
appelé CR1) :
Implantation des sources électriques de sécurité
Les locaux recevant les batteries d’accumulateur et les groupes électrogènes sont des locaux techniques faciles
d’accès pour les secours et identifiés.
Caractéristiques de ces locaux :

-isolement /autres locaux (parois verticales et planchers hauts coupe–feu) ;
-extincteur adapté au risque électrique dans le local ;
-éclairage de sécurité constitué par un ou des blocs autonomes ou luminaires alimentés par la source
centralisée, d’une part, et par un ou des blocs autonomes portables d’intervention (BAPI) d’autre part ;
-accès réservé aux personnes qualifiés et habilités ;
-large ventilation.
3. évacuation en cas de défaillance de l’éclairage normal
L’exploitant peut poursuivre l’exploitation de son établissement en cas de défaillance de la source normale si
l’une des conditions suivantes est remplie :
une source de remplacement fonctionne ;
l’éclairage naturel des locaux et des dégagements est suffisant pour permettre l’exploitation, d’une part, et les
mesures de sauvegarde propres à assurer la sécurité du public sont respectées, d’autre part.
Dans le cas contraire, il est recommandé d’évacuer l’établissement avant qu’ils ne soient privés d’éclairage.
L’autonomie des sources de sécurité ne doit être utilisée que pour la mise en sécurité des occupants, pas pour
la poursuite de l’activité.
4. coupure de l’énergie électrique par les organes de coupure d’urgence
Des dispositifs doivent permettre la mise hors tension des installations électriques en cas d’urgence.
Ils doivent être facilement atteints en partant de la voie publique tout en restant inaccessibles au public.
Des dispositifs distincts sont obligatoires pour les installations de sécurité et éventuellement pour les installations
de remplacement.
Arrêt d’urgence

5. les différents types de sources électriques de sécurité
Les batteries d’accumulateurs :

-autonomie pour alimentation des installations de sécurité : 1heure ;
-sert d’AES pour l’éclairage de sécurité ;
-soumis à un contrôle périodique annuel.
Les dérivations du tableau principal de l’établissement :

Autorisé pour :
-installations de désenfumage mécanique des établissements de 1ere et 2eme catégorie (si P total ventilateur
<10kW dans les 2 zones les plus contraignantes) ;
-installations de désenfumage mécanique des établissements de 1ere et 2eme catégorie ;
-les secours en eau et les pompes d’exhaure.
Les groupes électrogènes :
Un groupe électrogène de remplacement peut être utilisé comme source de sécurité à condition d’avoir la
puissance nécessaire à l’alimentation de tous les équipements de sécurité.
Le cas général est l’utilisation de groupe électrogène fonctionnant au gasoil.
Lorsque le combustible utilisé est liquide, l’aménagement du local et l’alimentation en combustible doivent
respecter les dispositions suivantes :
- le sol du local doit être imperméable et former une cuvette étanche, le seuil des baies étant surélevé d’au
moins 0,10 mètre et toutes dispositions doivent être prises pour que le combustible accidentellement répandu ne
puisse se déverser par les orifices placés dans le sol
- les canalisations de combustible doivent être fixes, étanches et rigides ; elles peuvent être souples dans
la partie liaison au groupe ;
- le réservoir principal doit être en contrebas de la nourrice ou, s’il n’en existe pas, du moteur ; si la
disposition précédente est impossible, l’alimentation du moteur doit être assurée par une tubulure en partie
supérieure du réservoir et pourvue d’un dispositif antisiphon doublé d’un second dispositif à commande manuelle
;
- un dispositif de coupure rapide de l’alimentation en combustible doit être placé à l’extérieur du local ;
- un dépôt d’au moins 100 litres de sable et une pelle ainsi que des extincteurs portatifs pour feux de
classe B au moins doivent être conservés au voisinage immédiat de la porte d’accès.
La maintenance particulière du groupe électrogène :
Les groupes électrogènes de sécurité doivent faire l’objet d’un entretien régulier et d’essais selon la périodicité
minimale suivante :
- tous les quinze jours, vérification du niveau d’huile, d’eau et de combustible, du dispositif de
réchauffage du moteur et de l’état de la source utilisée pour le démarrage (batterie ou air comprimé) ;
- tous les mois, en plus des vérifications ci-dessus, essai de démarrage automatique avec une charge
minimale de 50 % de la puissance du groupe et fonctionnement avec cette charge pendant une durée
minimale de trente minutes.
Les interventions ci-dessus et leurs résultats doivent être consignés dans un registre d’entretien qui doit être
tenu à la disposition de la commission de sécurité.

6. maintenance et exploitation des installations électriques
Les installations doivent être entretenues et maintenues en bon état de fonctionnement. Les défectuosités et les
défauts d’isolement doivent être réparés dès leur constatation.
Dans tout établissement de 1re ou 2e catégorie, la présence physique d’une personne qualifiée est
requise pendant la présence du public pour, conformément aux consignes données, assurer l’exploitation et
l’entretien quotidien.
Les vérifications annuelles obligatoires ont pour but de s’assurer :
- de l'absence de modifications depuis la dernière vérification ;
- de l'état d'entretien et de maintenance des installations et appareils d'utilisation ;
- de l'existence d'un relevé des essais incombant à l'exploitant ;
- du maintien en l'état des installations d'éclairage normal et de sécurité et des appareils d'éclairage ;
- du bon état apparent de l'éventuel système de protection des structures contre la foudre (paratonnerre).
7. en IGH
Les installations de sécurité comprennent :
a) Les équipements dont le maintien en service est indispensable pendant toute la durée du sinistre, et notamment
:
- l’éclairage minimal requis à l’article GH 47;

- les ascenseurs ainsi que les monte-charge accompagnés;
- le désenfumage;
- le secours en eau et les pompes d’exhaure;
- la ventilation mécanique des locaux de transformation si elle existe;
- les télécommunications de l’immeuble.
b) Les équipements situés dans les compartiments dont le maintien en service n’est nécessaire qu’au début du
sinistre, et notamment :
- les volets de désenfumage;

- les détections et alarmes;
- les signalisations de position des volets de désenfumage et des portes coupe-feu des ascenseurs.
Caractéristiques des sources de sécurité :
-les sources de sécurité doivent permettre d’assurer simultanément l’alimentation de toutes les installations
de sécurité.
-l’énergie nécessaire à l’alimentation des installations de sécurité doit être obtenue à partir de plusieurs groupes
moteurs thermiques générateurs, dont la puissance unitaire est déterminée de telle manière que la
défaillance de l’un quelconque d’entre eux laisse disponible la puissance nécessaire au démarrage et au
fonctionnement de tous les équipements de sécurité de l’immeuble.
-leur réserve de combustible doit permettre d’assurer trente-six heures de fonctionnement. Un dispositif de
jaugeage à distance doit permettre aux services de sécurité de s’assurer facilement de l’état de la réserve et doit
commander une signalisation fonctionnant dès que la réserve devient insuffisante.
- chaque installation de sécurité doit posséder ses propres canalisations d’alimentation à partir, d’une part, du
tableau général commun aux sources normales et de remplacement, et d’autre part, du tableau de sécurité. Ces
tableaux doivent être installés dans des locaux différents, présentant entre eux un degré coupe-feu de deux
heures au moins.
Dans le cas des installations de remplacement sont alimentées à partir de la source de sécurité, cette défaillance
doit provoquer automatiquement le délestage de l’alimentation des équipements n’intéressant pas la sécurité.

Notes personnelles
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3ème Partie Installations techniques Séquence 2: Ascenseurs et Nacelles
Séquence 2:
Ascenseurs et Nacelles
1. notion d’appareils élévateurs
2. définition des ascenseurs et monte-charge
3. les principes de fonctionnement des ascenseurs et
monte-charge
4. dispositifs de sécurité concernant les personnes et
le matériel
5. procédures de dégagement
6. en IGH
7. mise en sécurité d’une nacelle
ou PEMP Plate Forme Elévatrice Mobile de Personnels

pour revenir au
sommaire
1. notion d’appareils élévateurs
Sont considérés comme appareils élévateurs les appareils comportant un organe mu électriquement ou
hydrauliquement, aménagés en vue du transport, à des niveaux de service définis, des personnes et /ou des
objets se déplaçant horizontalement ou verticalement.
EXEMPLES : ascenseurs, monte-charge, monte-plat, nacelles, escaliers mécaniques…
2. définition des ascenseurs et monte-charge
Sont considérés comme ascenseurs ou monte-charge les appareils élévateurs équipés d’une cabine se
déplaçant le long de guides verticaux (ou inclinaison / verticale <15°).
Ces appareils sont désignés dans le langage courant sous les appellations générales de :
-ascenseurs, lorsqu’ils sont plus spécialement aménagés en vue du transport des personnes ;
-monte-charge lorsqu’ils sont aménagés en vue du transport de charge et rendus inaccessibles aux
personnes par leurs dimensions et leur construction (surface 1m², profondeur 1m, hauteur 1,20m).
3. les principes de fonctionnement des ascenseurs et monte-charge
En machinerie on trouve :
-un treuil qui entraîne l’ensemble contrepoids / cabine ;
-une armoire de manœuvre comportant l’alimentation électrique ;
-un sélecteur d’étage qui initie la cabine aux ralentissements et aux arrêts demandés.
Dans la gaine on trouve :

-une cabine ;
-un contrepoids pour équilibrer l’ensemble ;
-les guides métalliques le long desquels se déplacent la cabine ;
-les câbles métalliques (nombre et diamètre sont fonction de la charge et de la vitesse) ;
-le câble électrique souple (pendentif) liaison entre les commandes et les sécurités de cabine d’une part et les
appareillages situés en cabine d’autre part ;
-la cuvette avec les amortisseurs de fond de caisse.

ASCENSEUR ASCENSEUR
HYDRAULIQUE ELECTRIQUE
Treuil
Câble
Pistons
télescopiques
Contrôleur /
Réservoir
Cylindres
Contre-poids
Butoir
137
4. dispositifs de sécurité concernant les personnes et le matériel
Dispositifs de sécurité concernant les personnes :
-les parois des gaines sont en matériaux incombustibles et ventilées;

-les cabines ont un revêtement intérieur M4 en plancher et M3 pour le reste ;
-les portes palières (débouchant sur des parties communes) et les serrures ;
-les parachutes (arrêt de cabine en cas de rupture des câbles ou absence d’adhérence);
-le bouton d’arrêt et la sonnerie d’urgence (relié au service de surveillance ou à un responsable désigné par
l’exploitant) ;
-les trappes (ascenseur de +8personnes) et portes latérales de secours (entre plusieurs ascenseurs de
+8personnes dans la même gaine et avec des contraintes d’accès) ;
-éclairage de la cabine (doit être permanent).
La protection du matériel est assurée par :
-l’interrupteur en fin de course ;

-l’interrupteur de mou de câble ;
-le dispositif d’antipatinage ;
-les protections électriques ;
-la limitation de surcharge.
-une vérification technique annuelle par un organisme agréé.
Dans certains ERP les dispositions particulières imposent un ou plusieurs ascenseurs prioritaires aux sapeurs
pompiers. La mise en œuvre de cette commande prime sur toutes les autres commandes (hors maintenance).
5. procédures de dégagement
En cas de panne sur un ascenseur, des procédures sont établies afin de permettre de secourir les occupants se
trouvant dans les cabines.
Ces procédures se décomposent en 5 phases :
Phase1: réception de l’alarme

Phase2: information des occupants
Phase3: mise à niveau de la cabine
Phase4: évacuation des occupants
Phase5: consignation de l’appareil
Phase1: réception de l’alarme
-supprimer l’alarme sonore

-conserver le témoin lumineux (ou texte de l’alarme)
-se munir de la clé de déverrouillage des portes palières, des clés de la machinerie ascenseur et d’une lampe de
poche.
Phase2: information des occupants
-rassurer et informer les occupants de la cabine que vous allez procéder à la manœuvre de mise à niveau
-lors de ce contact avec les occupants localiser le mieux la cabine, assurez vous du nombre de personnes bloquées
et ordonnez aux occupants de ne pas sortir de la cabine tant que vous ne les y aurez pas invités
Phase3: mise à niveau de la cabine
-se rendre dans le local machinerie

-s’assurer que l’appareil ne fonctionne pas de nouveau
-couper le courant force (laisser l’éclairage cabine)
-déverrouiller le frein
-effectuer la mise à niveau en manœuvrant le volant de dépannage
Important lors de la mise à niveau :

-toujours être à deux opérateurs
-ne laisser pas l’appareil prendre trop de vitesse

Phase4: évacuation des occupants
-enlever le dispositif de déblocage du frein

-placer une pancarte « arrêt de service » sur l’interrupteur force
-entrer en communication avec le second agent pour qu’il déverrouille les portes
-faire évacuer les occupants si la cabine est bien placée
-refermer les portes
-s’assurer que les portes palières sont verrouillées à chaque niveau
Phase5: consignation de l’appareil
-mettre des panneaux « hors service » sur chaque porte palière

-appeler la société de maintenance des ascenseurs
-faire son rapport sur la main courante.
6. en IGH
Ascenseurs et monte-charge :
-gaine coupe feu 2h

-2 ascenseurs prioritaires par niveau et par compartiment
-distance ascenseurs prioritaires/voie d’accès pompier <50m
-s’il n’y a pas de porte palière ou trappe à tous les niveaux, il doit y avoir 2 ascenseurs dans la gaine et
l’évacuation s’opère par des portes latérales de secours lorsque les deux ascenseurs ont été mises au même
niveau.
-si la distance entre les portes de secours dépasse 0.50m il doit y avoir au PC une passerelle
7. mise en sécurité d’une nacelle

ou PEMP Plate Forme Elévatrice Mobile de Personnels
-rassurer les occupants

-se renseigner sur la panne (nature)
-vérifier le bon enroulement des câbles, le
disjoncteur enclenché et le frein de survitesse
dégagé.
-évacuer le personnel en commande manuelle
(descente)
-avertir le service de dépannage

Notes personnelles
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Notes personnelles
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3ème Partie Installations techniques Séquence 3 : Installations fixes d’extinction automatique
Séquence 3 :
Installations fixes d’extinction
automatique
1. rôle de l’extinction automatique
2. installation fixe d’extinction automatique à gaz
3. installation fixe d’extinction automatique à eau

dite « type sprinkler »

pour revenir au
sommaire

1. rôle de l’extinction automatique
Une installation d’extinction automatique a pour objectif de surveiller en permanence un local, de détecter la
présence d’un début d’incendie et de le contenir ou l’éteindre en attendant l’intervention du service de sécurité
ou des pompiers.
Une installation fixe d’extinction automatique est souvent associée au déclenchement d’une alarme soit au poste
de sécurité soit au niveau du local surveillé ou des deux.
Agents extincteurs utilisés :
-l’eau (type « sprinkler »)

-les gaz inhibiteurs (FM200, FE13)
-les gaz inertes (inergen…)
-la poudre
-le CO2
2. installation fixe d’extinction automatique à gaz
Elle est utilisée contre les risques d’incendie dans les salles informatiques, centrales téléphoniques … par émission
d’un gaz qui ne provoquera pas de dégât supplémentaire sur les installations.
L‘ IFEA à gaz surveille le local, détecte le départ de feu, puis à la double action d’extinction et d’éviter une ré
inflammation.
Composition : Alarme visuelle et

sonore de diffusion.
Buse
d’Émission Châssis Gaz
Détection en Tableau de
Confirmation Signalisation
Coffret de
relayage
Tempo 30 s
Commande
Manuelle

Les gaz utilisés peuvent être de nature différentes avec un mode d’extinction qui va varier en fonction de la nature
des gaz.
On peut utiliser dans de telle installation :
- des gaz inertes (gaz offrant une grande stabilité chimique qui vont prendre progressivement la place de
l’oxygène dans le local)
ex : argonite (50% argon – 50% azote) ; inergen …
- des gaz inhibiteurs (gaz bloquant la réaction chimique de combustion) FM 200
- des gaz agissant par étouffement (CO2)
Principe général de fonctionnement
Les détecteurs de technologies différentes surveillent en permanence le local sur des boucles différentes.
Si deux boucles de détection sont activées (détection en confirmation) alors débute le processus d’extinction
automatique .
le coffret de relayage va alimenter le dispositif d’évacuation (alarme sonore et visuelle)

le tableau de signalisation indique quels détecteurs sont en alarme
le coffret de relayage alimente le dispositif retardateur
(réglage du temps pour évacuer), et sans délai les dispositifs annexes (fermeture CCF et PCF, coupures
électriques et ventilation) et l’ouverture des vannes d’émission de gaz
Précautions pour la sécurité du personnel
- Évacuation de la zone dans le délai d’alarme (30s en général)

- Interdiction d’entrer dans le local après émission
- Formation du personnel
- Signalétique adaptée
Les dangers
- Emanation de gaz dangereux dus au feu

- Niveau sonore élevé
- Diminution de la concentration en oxygène
- Effet de souffle près des buses
- Décomposition des gaz d’extinction …
Temps d’imprégnation
Généralement 10 mn
Les commandes possibles
Automatique
Généralement des
détecteurs Manuelle
automatiques d’extinction
d’incendie, après
étude peuvent être À double action à
remplacés par des coté de l’entrée
fusibles principale (intérieur
ou extérieur)

Contrôle
- Annuel par technicien compétent

- Tous les 10 ans : remise en conformité
complète (APSAD R13)
3. installation fixe d’extinction automatique à eau dite « type sprinkler »
Elle est exigée dans tout ou partie d’un établissement pour assurer la protection :
-des locaux de vaste dimension ;

-des locaux à forts potentiels calorifiques ;
-des locaux à risques…
Une telle installation est obligatoire dans les magasins de plus de 3000 m² et dans tout les ITGH.
Rôle du système :
- Surveiller un risque en permanence et en tout point.
- Donner l’alarme, en cas de fonctionnement.
- Eteindre ou contenir un début d’incendie.
Principe de fonctionnement de l’installation :
Lorsqu’un incendie se génère, la chaleur dégagée s’élève et atteint une des têtes de sprinkler reparties au plafond.
Sous l’effet de la chaleur, l’ampoule ou le fusible qui maintient la tête fermée est détruite. La pression permanente
de la canalisation sur laquelle est posée la tête se libère au travers de la tête, arrosant ainsi la zone enflammée.
La chute de pression provoquée par l’ouverture de la tête va conduire la ou les pompes à entrer en action pour
maintenir la pression et l’alimentation en eau de la tête. Cette baisse de pression actionne une cloche hydraulique
qui donne l’alarme (avec un renvoi au poste de sécurité). Si l’incendie n’est à ce stade pas maîtrisé, l’accroissement
du dégagement de chaleur entraîne l’ouverture de têtes supplémentaires. Aucune surveillance humaine n’est donc
requise, si ce n’est pour arrêter l’installation après la maîtrise du feu.
80% des incendies sont maîtrisés ou éteints avec moins de cinq têtes de sprinkler. Au total 95% des incendies sont
maîtrisés par ce système. L’efficacité provient de l’adéquation entre le débit des têtes et leur densité d’implantation
d’une part, et la nature des biens à protéger et leur mode de stockage d’autre part.

P°: 8 à 10 bars
Établissement à
Local sprinkler protéger
Mano aval
enregistreur
Source B Cloche
hydrau.
« inépuisable » Clapet
anti retour
Surpresseur
thermique
Vanne d’ essai
Vanne de vidange
Source Pompe
maintien de Vanne de
A P° barrage

5 tètes
ouvertes pdt
30 mn
Mano
Surpresseur amont
électrique
146
Composition :
Les têtes de sprinkler
-Le principe de fonctionnement des têtes de sprinkler est identique

quel que soit la caractéristique de la tête :
à une température donnée, l’élément (ampoule composée d’alcool ou
fusible) qui obture le réseau cède (l’ampoule en se dilatant explose,
le fusible fond) et permet ainsi l’arrosage.
-une tête de sprinkler peut arroser entre 9 et 16m².
- Stockage pas à moins de 60 cm voir 90 cm (selon le risque)

d’une tête : cela nuit à son efficacité.
TEMPERATURES COULEUR
ETRIERS
57 à 77° C NON COLORE
80 à 107° C
121 à 149° C
163 à 191° C
204 à 246° C
260 à 302° C
320 à 343° C
Couleur ampoules
93 / 100° C
79° C
121 / 141° C
68° C 163 / 182° C
204/227/260
57° C
/286/343

Le poste de contrôle
Situé entre le réseau et les sources d’eau, le poste de contrôle a pour but :
-de donner une alarme suite à l’écoulement de l’eau ;

-de pouvoir interrompre le débit d’eau ;
-de pouvoir vidanger l’installation (travaux).
Un poste de contrôle peut couvrir au maximum 9000m² ou comporter 1000 têtes.
Les sources d’eau
Une source d’eau est constituée d’une pompe puisant dans sa

propre réserve d’eau.
La source d’eau d’un sprinkler est composée de la source A et

de la source B.
La source A est dimensionnée pour alimenter les 5 têtes de

sprinkler les plus défavorisées pendant 30 minutes.
La source B doit alimenter le débit maximal (surface impliquée

en fonction du risque) entre 30 et 90 minutes.
Elles sont équipées d’une alarme de niveau.

Peuvent être prise en compte comme réserve d’eau :

-eau de ville (il faut qu’il puisse tout alimenter à la bonne pression : sprinkler, RIA…) ;
-réservoirs élevés ;
-pompes automatiques pompant dans leur réserve (cas général);
-bacs de pression.
Elles sont équipées d’une alarme de niveau.
Les surpresseurs
Les surpresseurs doivent alimenter au débits et pressions requises.

Si leur alimentation est électrique, elles doivent disposer d’une AES.
Leur démarrage est automatique via des pressostats
La pompe de maintien de pression dite

pompe « jockey » est électrique
Son démarrage et son arrêt sont

automatiques
Elle est faite pour compenser les petites

variations de pressions dans le réseau
aval (variation de température)
Le surpresseur électrique est une

pompe (ou ensemble de pompes
électriques) fait pour compenser les
chutes de pression moyennes.
Le surpresseur thermique est un moteur diesel fait

pour compenser les fortes chutes de pression (feu
ayant sollicité un nombre de tètes conséquents)
Tableau de signalisation
Le tableau de signalisation est situé au PC et permet de reporter

toutes les alarmes, dérangement et intrusion dans le local
sprinkleur. Le TS permet à l’agent d’être informer en permanence.
Les manomètres enregistreurs
Les manomètres permettent de vérifier la

pression au niveau du poste de contrôle

4 types d’installation
Installation sous eau :
À eau C’est une installation de sprincklers dont les canalisations sont

remplies en permanence d’eau sous pression (8 à 9 bars
Nous venons de la détailler environ).
Installation sous air :

À air
les têtes sprincklers sont reliées à un système de canalisations
maintenues en temps normal sous air, à une pression de 2 ou3 bars, en
Le réseau aval est sous air pour aval du poste de contrôle; ces systèmes sont souhaitables dans les
éviter les risques de gel locaux sujets au gel( entrepôts non chauffés, chambres
(utilisation d’un compresseur) froides,etc.…)mais n’offrent pas la même fiabilité que les systèmes sous
eau en raison des contraintes de maintenance, et du délai de réaction
plus long.
Installation à pré action :
À pré-action Envahissement par l’eau du réseau actionné par une installation de

(biens onéreux à protéger) détection
Ce sont des systèmes sous air nécessitant deux activations consécutives
Réseau aval sous air :
- Fonctionnement conventionnel identique au sprinckler sous eau
Passage de l’eau lié au
déclenchement d’une détection - Ces système sont souhaitables pour des locaux exposés à des pertes
importantes en cas de dommages par l’eau tels que les salles
informatiques par exemple.
Installation déluge :
Déluge
(fort potentiel calorifique) Ces systèmes ne se justifient que pour des risques spéciaux pouvant
entraîner des incendies violents, à développement rapide, et
dégagements de chaleur très importants tels que les activités de
Tète ouverte en permanence stockage et de distribution/utilisation de liquides inflammables.
Passage de l’eau lié au

déclenchement d’une détection

Entretien et vérification
-Lecture des manomètres

Quotidiennement -Contrôle visuel des signaux de l’installation
-Vérification des vannes
-Essais des pompes en charge pendant 10 mn et des cloches

Hebdomadairement d’alarmes
-Changement des graphiques de pression
-Contrôle de l’état des sources, des dispositifs d’obturation, de

la présence des dispositifs d’alarme sonore
Mensuellement
-Ouvrir les vannes de vidanges en bout de canalisations pour
rinçage des circuits
-Manœuvre des vannes de contre barrage des sources d’eau et

de la vanne d’arrêt des postes
Semestriellement
-Vérification de fonctionnement de l’installation par un
vérificateur agréé
-Vérification par un organisme agréé

-Nettoyage du réservoir élevé et de l’injecteur et du filtre de la
Annuellement turbine de la cloche
-Remplacement des joints de clapets des postes
-Vérification du fonctionnement des accélérateurs.

Notes personnelles
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3ème Partie Installations techniques Séquence 4 : Colonnes sèches et humides
Séquence 4:
Colonnes sèches et humides
1. Les colonnes sèches
2. Les colonnes humides
3. Contrôle des colonnes

pour revenir au
sommaire

1. les colonnes sèches
Définition
Les colonnes sèches sont des tuyauteries fixes et rigides installées à demeure dans les constructions sur lesquelles
les tuyaux des sapeurs-pompiers se raccordent.
Elles sont mises en eau au moment de l'emploi
Ces installations permettent d'accélérer le temps d'intervention des services de secours en leur évitant les
établissements verticaux de tuyaux souples.
Où peut-on les retrouver ?

IGH
ERP
Locaux à
Risques
Importants
H < ou
= 50 m
H > 18 m
Règles d’implantation dans les ERP

CS
situées dans les
escaliers
60 m Maxi

Composition Colonne Prises d’incendie à tous les

Ø 65 mm niveaux
2 prises de
40 mm
Traînasse
Carrés
de manœuvre
Signalisations
Raccords
d’alimentation COLONNE SECHE
1 prise de Montante
65 mm Escalier 2
Règles d’implantation dans les IGH
CS
situées dans les dispositifs
d’intercommunication
60 m Maxi

Prises d’incendie à tous les
Composition Colonne niveaux
Ø 100 mm 1 prise de 65 mm et 2
prises de 40 mm
Raccords
d’alimentation
Signalisations
2 prises de
65 mm
COLONNE SECHE
Montante
Escalier 2

2. les colonnes humides
Définition
Les colonnes humides sont des tuyauteries fixes et rigides installées à demeure dans les constructions sur
lesquelles les tuyaux des sapeurs-pompiers se raccordent.
Elles sont sous eau et sous pression
IGH
ERP
Exceptionnellement H > 50 m
Règles d’implantation dans les IGH
CH
situées dans les dispositifs
d’intercommunication
60 m Maxi

Composition
Surpresseur
Débit 60 m3 / heure
Les réservoirs doivent être conformes aux normes

françaises et avoir une capacité telle que 120
mètres cubes au moins soient exclusivement
réservés au service d’incendie. Ils doivent être
alimentés avec un débit minimal de 60 mètres
cubes par heure.
Prises d’incendie
Colonne de 2 prises de 40 Pression comprise

100 mm mm et 1 entre
prise de 65 7 et 9 bars
mm
Signalisation
Raccords de
réalimentation
2 prises de 65 mm

3. contrôle des colonnes
-le bon état général de l'installation ;

-l'existence des bouchons de fermeture ;
-le fonctionnement de la robinetterie ;
-le libre accès aux raccords d'alimentation et aux prises d'incendie.
Elles sont soumises à un contrôle annuel par des techniciens compétents.

Récapitulatif
La colonne sèche
En ERP En IGH
Obligations Si des LRI sont implantés à + de 18m Tout IGH entre 28 et 50m
Distance avec PI / BI Maximum 60m Maximum 60m
Diamètre de la colonne Généralement 65 mm – Cas particuliers 100 mm 100 mm
Raccord d’alimentation
- Facilement accessible - Facilement accessible
- Signaler + pancarte qui indique l’escalier - Signaler + pancarte qui indique l’escalier
- Regroupement interdit - Regroupement interdit
- 1 demi raccord de 65mm - 2 demi raccord de 65mm
Prises d’incendie - Accessibles en permanence - Accessibles en permanence

- Robinetterie opérationnelle - Robinetterie opérationnelle
- Dans la cage l’escalier - Dans le dispositif
- Bouchons sur les demi raccords d’intercommunication
- 2 × raccord de 40mm - Bouchons sur les demi raccords
- 1 × raccord de 65mm + 2 × 40mm
La colonne humide (en charge)
En ERP En IGH
Obligations Seulement sur avis de la commission Tout IGH supérieur à 50m
Distance avec PI / BI Maximum 60m Maximum 60m
Diamètre de la colonne 100 mm 100 mm
Raccords de 2 × raccord de 65mm 2 × raccord de 65mm

réalimentation Signalés avec pression indiquée Signalés avec pression indiquée
Prises d’incendie - Dans la cage l’escalier - Dans le dispositif d’intercommunication

- 2 × raccord de 40mm - 1 × raccord de 65mm + 2 × 40mm
Réservoirs d’eau
120m3 en IGH
60m3 par heure pendant SF de l’ERP
240m3 en ITGH
Pressions Entre 4,5 et 8,5 bars Entre 7 et 9 bars

3ème Partie Installations techniques Séquence 5 : Système de sécurité incendie
Séquence 5 :
Système de sécurité incendie
1.Définition du système de sécurité incendie (SSI)
2. lexique des abréviations employées
3. les cinq catégories de SSI et leur composition
4. Composition du SSI de catégorie A

pour revenir au
sommaire

1.Définition du système de sécurité incendie (SSI)
C’est l’ensemble des matériels servant :
à traiter ces
informations
à collecter ou ordres
et à effectuer
toutes les les fonctions
informations ou nécessaires à la
ordre liés à la mise en
seule sécurité sécurité de
incendie l’établissement
Fonctions de mise en sécurité :
1) Fermeture d’un clapet coupe-feu

COMPARTIMENTAGE
2) Fermeture d’une porte coupe-feu
1) Ouverture des volets de désenfumage
2) Mise en fonction des ventilateurs de désenfumage (coffret de

DESENFUMAGE relayage pour ventilateur de désenfumage)
3) Ouverture des exutoires et des ouvrants (sauf exutoires et

ouvrants participant au désenfumage de secours en IGH)
1) Diffusion du signal d’évacuation

EVACUATION des personnes
2) Déverrouillage des issues de secours
1) Déclenchement d’une extinction automatique asservie à la

EXTINCTION AUTOMATIQUE
détection incendie (éventuellement)
GESTION DE CERTAINES INSTALLATIONS 1) Arrêt de la climatisation / ventilation / Non stop ascenseur

TECHNIQUES
2. Lexique des abréviations employées DS Diffuseurs Sonores
ECS Equipement de Contrôle et de Signalisation

AES Alimentation Electrique de Sécurité
EA Equipement d’Alarme
BAAS Bloc Autonome d’Alarme Sonore
UCMC Unité de Commande Manuelle Centralisée
CMSI Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie
UGA Unité de Gestion des Alarmes
DAI Détecteur Automatique d’Incendie
US Unité de Signalisation
DAC Dispositif Adaptateur de Commande
UGCIS Unité de Gestion Centralisée d’Issues de Secours
DAD Détecteur Autonome Déclencheur
SDI Système de Détection Incendie
DAS Dispositif Actionné de Sécurité
SMSI Système de Mise en Sécurité Incendie
DCM Dispositif de Commande Manuelle
ZA Zone d’Alarme
DCMR Dispositif de Commandes Manuelles Regroupées
ZC Zone de Compartimentage
DCS Dispositif de Commande avec Signalisation
ZDA Zone de Détection Automatique
DDO Dispositif de Demande d’Ouverture
ZDM Zone de Détection Manuelle
DE Dispositif d’Evacuation
ZF Zone de Désenfumage
DM Déclencheur Manuel
ZS Zone de mise en Sécurité

3. les cinq catégories de SSI et leur composition
En ERP On distingue cinq catégories de SSI classés par ordre de sévérité décroissante :
-SSI catégorie A;
-SSI catégorie B; Les dispositions particulières à
-SSI catégorie C; chaque type d’établissement
-SSI catégorie D; précisent, le cas échéant, la
-SSI catégorie E. catégorie du SSI exigé.
Les ERP avec locaux à sommeil (types J,O,U,R) sont obligatoirement dotés d’un SSI de catégorie A.
Composition
SSI de catégorie A
Système de détection incendie Système de mise en sécurité incendie

SDI SMSI
Collecter Traiter Effectuer
UAE
Unité d’aide à
l’exploitation DAC
IA
UCMC DAS
C US
DAI
ECS M
Équipement de contrôle et S DDO
DM de signalisation UGCIS
I
Dispositif
électromagnétique
UGA
DE
TRE
AES Tableau répétiteur
d’exploitation AES
Matériel déporté Matériel central

SSI de catégorie B
Système de mise en sécurité incendie

SMSI
Collecter Traiter Effectuer
DAD
UCMC DAS
C US
M
DM
S DDO
I UGCIS
Dispositif
électromagnétique
UGA
Indication au PC de la DE
zone en alarme
AES
SSI de catégorie C
Prise
S.M.S.I.
d’informations au
moyen des DM
d’un EA 2a répartis Adaptation
Dispositif(s) de commande
en ZDM ou des DM
d’un EA3 ou EA 2b D.A.D
D.C.T.
D.C.S
D.C.M.R U.S
D.A.C. D.A.S.
BAAS de type Pr (EA 2b)

D.M
D.S. ou
ou de type Ma (EA 3) BAAS de
type Sa

SSI de catégorie D
S.M.S.I.
Prise
d’informations par
divers moyens Adaptation
selon l’option d’EA Dispositif(s) de commande D.A.D
(EA3 ou EA4)
D.C.T.
D.C.M.R
D.A.C. D.A.S.

D.M
D.S. ou
ou de type Ma (EA) ou Sa BAAS de
type Sa
SSI de catégorie E
Prise
S.M.S.I.
d’informations par
divers moyens
selon l’option d’EA Adaptation
Dispositif(s) de commande
(EA 2b, EA3 ou
EA4) D.A.D
D.C.T.
D.C.M
D.A.C. D.A.S.

D.M
D.S. ou
ou de type Ma (EA) ou Sa BAAS de
type Sa
4. Composition du SSI de catégorie A
Le SSI de catégorie A est composé d’un Système de Détection Incendie (SDI) et d’un
Système de Mise en Sécurité Incendie (SMSI)
Système de détection incendie Système de mise en sécurité incendie

SDI SMSI
Le système de détection Le système de mise en sécurité

incendie n’est présent que incendie reçoit constamment les
dans les SSI de catégorie A. informations du SDI.
En effet, on ne parle de SDI En cas d’alarme son rôle est de traiter

que s’il y a des DAI. l’information et de mettre
l’établissement en sécurité.

Système de détection incendie Sa fonction

SDI - déceler et signaler tout début d’incendie dans les
Collecter meilleurs délais
UAE - déceler et signaler tout problème de fonctionnement

Unité d’aide à de ses équipements internes
l’exploitation
IA
DAI
ECS
Équipement de contrôle et
DM de signalisation
TRE
AES Tableau répétiteur
d’exploitation
DM
Les déclencheurs manuels :
-leur rôle est de permettre à toute personne d’alarmer de la

survenu d’un sinistre.
-on les actionne en percutant la face apparente (vitrée ou
plastique déformable).
-ils sont positionnés généralement prés des sorties ou des
accès aux escaliers.
-le fait que la personne témoin de l’incendie ait à se déplacer
pour actionner un déclencheur manuel rend la localisation de
l’événement souvent incertaine.
IA DAI
Les détecteurs automatiques d’incendie
Ce sont des appareils conçus pour fonctionner lorsqu’ils sont influencés par certains phénomènes
accompagnant un début d’incendie :
-dégagement de fumée
-rayonnement des flammes
-élévation de température…
3 familles
Ioniques Optiques Thermiques
1. De fumées : 1.Thermostatique
Réagissent aux gaz Sensibles aux fumées Réglés pour un seuil de
de combustion d’incendie température
(migration obligatoire pour 2 .Thermo-

décembre 2021) 2. De flammes :
vélocimétrique
Sensibles aux UV et IR
Élévation de
des flammes
la t° / temps

Les différents types de détecteurs :

IA DAI Exemple : principe de
fonctionnement d’un détecteur
optique de fumées
Détecteur ponctuel
Le DAI surveille
une zone
Détecteur multiponctuel
L’électro-aspirateur
ramène l’air prélevé de
plusieurs zones vers un
DAI
Détecteur linéaire
Le détecteur linéaire
surveille un axe
entier (jusqu’à
100m).

Les indicateurs d'action servent à la signalisation lumineuse déportée du fonctionnement des

IA DAI détecteurs d’incendie. Les indicateurs d’action sont installés au-dessus des portes d'accès
d'un local contenant un ou plusieurs détecteurs, dans le but de localiser facilement l'alarme.
ECS
Équipement de
contrôle et de
signalisation
L’équipement de contrôle et de signalisation permet à du personnel

de recueillir des informations liées aux DM et DAI.
Que ce soit des alarmes ou dérangements.
Nous verrons par la suite qu’il est possible d’effectuer également

des mises hors service d’un ou plusieurs DAI par exemple.

2 ECS possibles :
ECS
Équipement de ECS ADRESSABLE
contrôle et de
signalisation
ECS CONVENTIONNEL
L’ECS est dit « conventionnel » tous les DAI et DM d’une même zone ont la même localisation sur l’ ECS
Exemple :

ECS L’ECS est dit « adressable » si chaque DAI et chaque DM possède sa propre localisation
Équipement de
contrôle et de Exemple :
signalisation

TRE Les tableaux répétiteurs sont des répétiteurs d’exploitation. Ils sont associés à une ou
Tableau répétiteur plusieurs centrales. Le répétiteur permet le report des informations générales des
d’exploitation centrales et des informations associées aux zones de détection et d’évacuation.
L’alimentation électrique de sécurité doit

AES pouvoir palier en cas de coupure de la
source normale avec au minimum 12 h en
veille + 10 mn en alarme
UAE
L’Unité d'Aide à l'Exploitation (U.A.E.) permet de gérer et de visualiser les
Unité d’aide à
informations du système de sécurité incendie
l’exploitation
ECS
Équipement de contrôle et de
signalisation

Visualisation sur une UAE d’un ERP type M sur 2 niveaux

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Notes personnelles
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SSI de catégorie A
Système de mise en sécurité incendie

Le système de mise en sécurité incendie reçoit SMSI
constamment les informations du SDI.
Traiter Effectuer
En cas d’alarme son rôle est de traiter l’information
et de mettre l’établissement en sécurité.
DAC
Sa composition :
•un centralisateur de mise en sécurité UCMC DAS

incendie qui comprend:
-une unité de commande manuelle

centralisée
C US
-une unité de signalisation M
-option : unité de gestion centralisée des
issues de secours (UGCIS)
S DDO
-une unité de gestion d’alarme I UGCIS
Dispositif
•les dispositifs actionnés de sécurité électromagnétique
•Les dispositifs adaptateurs de commande
UGA
DE
AES
Le centralisateur de mise en sécurité incendie :

C
M C’est le cerveau du système.
S C’est lui qui reçoit les informations du SDI, qui les analyse pour
I pouvoir mettre en sécurité le bâtiment.
Exemples :
- la mise en sécurité est différente suivant la localisation du DAI

- La mise en sécurité est également différente en fonction de
l’appareil en alarme (DAI ou DM)

L’ Unité de Commande Manuelle Centralisée permet de commander

manuellement et à distance tous les DAS servant à la mise en
UCMC sécurité :
Compartimentage et désenfumage
Cela représente aussi une solution de secours au cas où la mise en

sécurité automatique (dirigé par le CMSI) ne s’est pas correctement
effectuée.
US
L’unité de signalisation informe de

l’état des différents organes
constituant le SMSI.
Elle indique les actions qui ont été
entreprises, l’état des dispositifs
de sécurité.
Ses états (en service, dérangement,
hors service…) sont reportés sous
forme de voyant ou sur un écran
digital. Vert (DAS en position d’attente)
Jaune Au moins un DAS est en

clignotant défaut de position d’attente
Jaune fixe DAS en dérangement
Rouge fixe L’ensemble des DAS en

position de sécurité
Rouge Au moins un des DAS est en

clignotant défaut de position de
sécurité

UGA DE L’unité de gestion des alarmes :
L’UGA gère le dispositif d’évacuation de l’établissement en émettant une alarme sous forme
de sirène ou de message.
L’UGA permet d’émettre plusieurs types d’alarmes :
L’alarme restreinte
L’alarme générale
L’alarme générale sélective
L’alarme restreinte sonne sur le SDI et le SMSI aussitôt après la réception d’une
information (alarme feu, dérangements …). Elle s ’éteint quand on appuie sur
« arrêt signal sonore ».
On peut également la retrouver sur

les TRE

Les DAS sont les éléments qui mettent en sécurité le bâtiment.

DAC
DAS
Pour le
compartimentage
on dispose de
PCF et CCF.
Pour le désenfumage
on dispose de
coffrets de
relayage, de volets,
d’exutoires et de
volets en façades.
Le CMSI sera programmé pour commander en même temps que les

DAC DAS, des arrêts techniques nécessaires à une mise en sécurité
optimale. Ces arrêts ne sont pas considérés comme des DAS.
DAS
Il s’agit notamment :
- Du non arrêt des ascenseurs

AIT - De la coupure de la ventilation
- Du ré-allumage d’un espace scénique …
Notion de dispositif adaptateur de commande :
Le CMSI envoie une commande sous forme d’une impulsion électrique au DAC.
Lorsque cette énergie a besoin d’être adapté pour le déclenchement d’un DAS, on utilise un DAC pour transformer
l’énergie.
Exemple : coffret de désenfumage…

UGA DE
L’alarme générale retentit soit immédiatement suite à la réception d’une

alarme feu, soit au bout d’un temps autorisé par la commission de sécurité (la
temporisation) qui ne peut dépasser 5 mn.
Quand elle est diffusée, elle dure 5mn minimum.
L’alarme générale sélective : diffusion compréhensible que par une certaine catégorie de personnels
formés et que dans des zones concernées (ex : hôpitaux).
DDO L’unité de gestion centralisée des issues de secours :

UGCIS Est utilisée dans les ERP qui ont besoin de maintenir les IS
Dispositif verrouillées (le temps de la levée de doute) malgré une
électromagnétique demande d’ouverture en local. (exemple: musée).

DDO
UGCIS
Dispositif
électromagnétique
Cette unité permet le verrouillage des

sorties de secours pendant la présence du
public sous certaines conditions :
1 / Autorisation de la commission de sécurité
2 / Chaque porte doit être équipée d’un dispositif

électromagnétique
3 / L’ensemble des portes doivent être visibles
4 / L’établissement dispose d’un service de sécurité

incendie (SSIAP)
LOCALEMENT
PCS

Si action sur un dispositif de contrôle d’issues de secours alors une temporisation est
activée. Sa durée est de :
8 secondes (T1)
Et peut être prolongée de 3 minutes (T2)
Possibilité de prolonger la
temporisation de 3 minutes (T2)
Si action sur un déclencheur manuel d’alarme, le déverrouillage des issues aura lieu au bout de la temporisation
5 minutes maxi
(lorsque l’alarme générale est activée)

Si détection incendie alors le déverrouillage, de l’ensemble des issues, doit être IMMÉDIAT
AES L’alimentation électrique de sécurité doit

pouvoir palier en cas de coupure de la
source normale avec au minimum 12 h en
veille + 1h fonction des DAS
5. les niveaux d’accès au SSI (NFS 61 931 de juillet 2000)
Niveau 0 : à disposition du public

Niveau 1 : personne ayant une responsabilité générale de surveillance de l’établissement
Niveau 2 : personne ayant une responsabilité particulière de sécurité de l’établissement
Niveau 3 : personne habilitée pour la maintenance élémentaire et du contrôle
Niveau 4 : personne ayant l’agrément du constructeur.
6. les équipements d’alarme
La réglementation indique quels doivent être les appareils nécessaires au déclenchement et à l’émission des
signaux sonores d’évacuation.
Ils sont classés en fonction de leur complexité par ordre décroissant par type :
Type 1 : - UGA 1 ;
- DS ou BAAS de type satellite ;
- obligatoirement une AES (tableau répétiteur éventuel);
Type 2a : - des DM ;
- UGA 2 ;
- DS ou BAAS de type satellite ;
- obligatoirement une AES (tableau répétiteur éventuel) ;
Type 2b : - des DM ;
- des BAAS de type principal ;
- un ou des BAAS de type satellite ;
- obligatoirement une AES (tableau répétiteur éventuel).
NE PEUT GERER QU’UNE ZONE DE DIFFUSION ;
Type 3 : - des DM ;
- un ou plusieurs BAAS de type manuel ;
- un dispositif de commande de mise à l’arrêt ;
-coupler obligatoirement avec un EA TYPE 4 (pas de AES) ;
Type 4 : tout dispositif de diffusion sonore.

7. association SSI / équipement d’alarme
SSI de catégorie A : équipement d’alarme de type 1.
SSI de catégorie B : équipement d’alarme de type 2a.
SSI de catégorie C : équipement d’alarme de type 2a ou 2b minimum.
SSI de catégorie D : équipement d’alarme de type 2a, 2b ou 3 minimum.
SSI de catégorie E : équipement d’alarme de type 2a, 2b, 3, 4 minimum.
La réglementation fixe en fonction du type d’établissement et de sa catégorie l’équipement d’alarme adéquate.
Comparaison d’un établissement de type M de 1ere et 2eme catégorie :
M 1ère catégorie : SSI catégorie B et EA type 2a ;

M 2ème catégorie : SSI catégorie C, D ou E et EA type 2b.
8. les différentes zones
Un établissement est généralement découpé en zone qui peuvent correspondre à différents volumes : un local,
un niveau, un canton, un secteur…
La zone de détection (ZD): zone surveillée par un ensemble de DAI (ou DM) et ayant une signalisation
commune.
La zone de mise en sécurité (ZS) : toute zone pouvant être mise en sécurité par le SMSI.
La zone de désenfumage (ZF) : zone dans laquelle le désenfumage est assuré. Une ZF constitue une ZS.
La zone de compartimentage (ZC) : zone dans laquelle le compartimentage est assuré. Une ZC constitue
une ZS.
La zone d’alarme (ZA) : zone de diffusion de l’alarme. Une ZA constitue une ZS et peut correspondre à tout
l’établissement.
ZA ≥ ZS ≥ ZD
9. vérifications
Annuelles : par des techniciens compétents.

Triennales : pour SSI de catégories A et B par organisme agréé.
10. Le SSI catégorie A option IGH :
Des téléphones ou interphones

permettent de donner l’alerte
interne au PCS.
Non relié au SSI.

Notes personnelles
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4ème Partie Rôle et missions des agents de sécurité incendie Séquence 1 : Le service de sécurité
Séquence 1:
Le service de sécurité
Rôle et missions du service de sécurité
L’arrêté de référence.

pour revenir au
sommaire
Arrêté du 2 mai 2005 modifié relatif aux missions, à l’emploi et à la qualification du personnel
permanent des services de sécurité incendie des établissements recevant du public et des immeubles
de grande hauteur.
Article 2 : Missions du service.
Les personnels des services de sécurité incendie ont pour mission d'assurer la sécurité des
personnes et la sécurité incendie des biens.
1. Les agents des services de sécurité incendie ont pour missions (annexe I, chapitre 1er) :
- la prévention des incendies ;
- la sensibilisation des employés en matière de sécurité contre l'incendie et d'assistance à
personnes ;
- l'entretien élémentaire des moyens concourant à la sécurité incendie ;
- l'alerte et l'accueil des secours ;
- l'évacuation du public ;
- l'intervention précoce face aux incendies ;
- l'assistance à personnes au sein des établissements où ils exercent ;
- l'exploitation du PC de sécurité incendie.
2. Les chefs d'équipe des services de sécurité incendie ont pour missions (annexe I, chapitre 2) :
- le respect de l'hygiène et de la sécurité du travail dans ses aspects de sécurité incendie ;
- le management de l'équipe de sécurité ;
- la formation du personnel en matière de sécurité contre l'incendie ;
- la prévision technique encadrée par les règlements de sécurité (lecture et manipulation des
tableaux de signalisation, délivrance des permis feux...) ;
- l'entretien élémentaire des moyens concourant à la sécurité incendie ;
- la direction du poste de sécurité lors des sinistres.
3. Les chefs de service de sécurité incendie ont pour missions (annexe I, chapitre 3) :
- le management du service de sécurité ;
- le conseil du chef d'établissement en matière de sécurité incendie ;
- le suivi des obligations de contrôle et d'entretien (tenue des registres et de divers
documents administratifs concourant à ce service).

Missions du SSIAP 1
1. La prévention
3. L’entretien
des incendies
élémentaire des
2. La sensibilisation moyens concourant
des employés en à la sécurité
matière de sécurité incendie
contre l’incendie et
dans le cadre de
l’assistance à
personnes
5. L’évacuation
du public 6. L’intervention
précoce face aux
incendies
8. L’exploitation du
Poste Central de
Sécurité
Rappel
Le service de sécurité incendie doit être assuré suivant le type, la catégorie :
- soit par des personnes désignées
- soit par des agents de sécurité incendie ;
- soit par des sapeurs-pompiers
- soit par une combinaison de ces différentes méthodes
Qualification du personnel de sécurité (art. MS 48)
L'instruction des personnes désignées pour assurer la sécurité contre l'incendie doit être conduite à l'initiative et
sous la responsabilité du chef d'établissement.
Le chef du service de sécurité incendie, les chefs d'équipe et les agents de sécurité incendie doivent présenter
toutes les garanties aux points de vue de l'aptitude physique et des connaissances techniques en justifiant d'une
qualification professionnelle délivrée dans les conditions définies par arrêté ministériel.

Le contrôle de l'instruction des chefs du service de sécurité, des chefs d'équipe et des agents de sécurité incendie
est assuré par les commissions de sécurité lors des visites qu'elles effectuent dans l'établissement.
Agrément des centre de formation
Un centre de formation doit obligatoirement disposer d’un agrément préfectoral délivré conformément aux
dispositions du présent arrêté pour dispenser une formation et pour organiser un examen. L’agrément préfectoral
permet de dispenser des formations sur l’ensemble du territoire national. Tous les centres de formation doivent
adresser, au préfet dont relève leur siège social ou leur centre de formation, une demande conforme à l’article 12
de l’arrêté du 2 mai 2005.
En ERP
Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, l’effectif doit être de 3 personnes au
moins présentes simultanément, dont un chef d’équipe.
Le chef d’équipe et un agent de sécurité incendie au moins ne doivent pas être distraits de leurs missions
spécifiques.
Normalement être distrait = faire des missions de maintenance technique
En IGH
Quel que soit la classe de l’IGH, il y a toujours des SSIAP.
Le service est mis en place dès les travaux de second œuvre.

Notes personnelles
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4ème Partie Rôle et missions des agents de sécurité incendie
Séquence 2: Présentation des consignes de sécurité et main courante
Séquence 2:
Présentation des consignes de
sécurité et main courante
Consignes de sécurité et rédaction de la main
courante
1.Consignes de sécurité.
2. Main courante.

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sommaire
1.Consignes de sécurité
Des consignes précises, conforme à la norme NF S 60-303 relative aux plans et consignes de protection
contre l’incendie, destinées aux personnels de l établissement, constamment mise à jour, et affichées sur
supports fixes et inaltérables doivent indiquer :
-les modalités d’alerte des sapeurs-pompiers;

- les dispositions à prendre pour assurer la sécurité du public et du personnel;
- la mise en œuvre des moyens de secours de l’établissement;
- l’accueil et le guidage des sapeurs-pompiers.
On distingue généralement deux grandes catégories de consignes :
Les consignes générales d’incendie :
La consigne générale concerne la totalité de l'établissement et est applicable à l'ensemble du personnel, y compris
les stagiaires, les intérimaires et les visiteurs. A la consigne générale peuvent s'ajouter des consignes particulières
et des consignes spéciales.

MODÈLE DE CONSIGNE GÉNÉRALE DE SÉCURITÉ INCENDIE

La consigne générale de sécurité incendie doit comporter :
-la désignation du matériel d'extinction et de secours qui se trouve dans le local ou à ses abords ;
- la désignation du personnel chargé de mettre ce matériel en action ;
- pour chaque local la désignation des personnes chargées de diriger l'évacuation du personnel et éventuellement
du public, ainsi que des précisions sur les mesures spécifiques liées à la présence d’ handicapés ;
- l'indication des moyens d'alerte ; -
la désignation des personnes chargées d'aviser les sapeurs-pompiers dès le début de l'incendie ;
- l'adresse et le numéro téléphonique d'appel du service de secours du premier appel (en gros caractère) ;
- l'indication suivante : « toute personne apercevant un début d'incendie doit donner l'alarme et mettre
en œuvre les moyens de premiers secours, sans attendre l'arrivée du personnel spécialement
désigné ».
Les consignes particulières :
Des consignes particulières d'incendie spécifiques à certains travaux ou certains locaux peuvent s'ajouter à la
consigne générale. Elles n'intéressent qu'un personnel spécialisé et désigné : personnel effectuant des travaux par
point chaud, laboratoires, ateliers et entrepôts contenant des matières inflammables, chaufferie, etc.
2. La main courante
Ce document interne doit permettre de consigner tous les évènements survenus au cours des missions de
surveillance du personnel de sécurité (incident, accident, départ de feu, matériel défectueux, altercation, etc…).
Les pages seront numérotées et remplies dans l’ordre chronologique.

La main courante n’a d’intérêt que si elle est visée régulièrement par les personnes concernées.
Elle atteste aussi de la bonne exécution du contrat.
Elle reste un moyen d’information pour la direction, un moyen de contrôle du chef de sécurité envers son
personnel. Pour le personnel, elle permet de faire valoir son bon droit, du moment qu’elle atteste de la bonne
réalisation des missions en temps et en heure.
Une main courante peut être saisi par les services de police et transmise comme pièce à conviction au magistrat en
charge d’une enquête après sinistre.
Elle est constituée d’un registre tenu par le personnel du service de sécurité incendie ,sur lequel sont consignés les
évènements et les opérations effectuées :
-le ou les noms des personnels et les heures de vacation;
-les consignes;
-l’état et l’inventaire du matériel mis à sa disposition (clefs, moyen de communication, lampes…);
-les anomalies et dysfonctionnements sur les moyens de secours constatés au cours des rondes;
-les interventions (feu, malaise, levée de doute…)
Les pages de la main courante sont numérotées. A chaque enregistrement, écrit à la main de manière visible et
compréhensible par tous, il faut faire figurer la date et l’heure. Le chef d’équipe et le chef de sécurité prennent
régulièrement connaissance des informations consignées dans la main courante et y apposent leur signature.
La main courante permet une connaissance immédiate et complète des évènements intéressant la sécurité
incendie survenus dans l’établissement.
Il faut signaler qu’il existe des logiciels de main courante électronique dont les tableaux de bord
informatisés offrent une bonne présentation de toutes les activités du service de sécurité en
permettant ainsi une correcte gestion des risques
Exemple de main
courante
Vendredi 02 avril 2021

PAGE 43
Heures Agents Description
08H30 Nom 1 Prise de service
Prise de connaissance des consignes
–intervention de l’entreprise x pour la
Nom 2 vérification annuelle des RIA vers 9H30
08H40 Nom 1 Départ en ronde d’ouverture
09H45 Nom1 Retour de ronde d’ouverture – Anomalies

constaté:
Signature du chef d’équipe Signature du chef de

service

Séquence 3: Poste de sécurité
Séquence 3:
Poste de sécurité
1.Généralités
2.IGH
3.ITGH
4. Rôle de la personne assurant la permanence au poste
de sécurité

pour revenir au
sommaire
1. Généralités
Un poste de sécurité doit être mis à la disposition exclusive des personnels chargés de la sécurité incendie.
Ce poste, d’accès aisé et si possible au niveau d’arrivée des secours extérieurs, doit être, sauf cas particulier,
relié au centre de secours des sapeurs-pompiers par un moyen de transmission rapide et sûr.
Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie (= SSIAP), le poste doit être occupé en
permanence par une personne au moins.
Le poste de sécurité doit notamment recevoir les alarmes restreintes transmises par postes téléphoniques,
avertisseurs manuels, installations de détection et/ou d’extinction automatique.
De plus, des commandes manuelles des dispositifs d’alarme, de désenfumage mécanique, de conditionnement,
etc., doivent être installées à l’intérieur de celui-ci.
Le poste de sécurité et ses accès doivent être convenablement protégés contre un feu survenant dans
l’établissement.

Équipement
Le PCS doit comporter :
Un moyen de transmission rapide et sûr de l’alerte (téléphone fixe ou ligne directe)
Le Système de Sécurité Incendie + UAE (éventuellement)
Les commandes manuelles de désenfumage, de compartimentage si besoin
Un moyen de communication interne (téléphone, radio portative)
En fonction de l’établissement, on peut éventuellement trouver à l’intérieur du poste de sécurité les

éléments suivants :
Gestion Technique Centralisée (GTC)
La GTC permet de contrôler l’ensemble des installations techniques d’un lot. Par exemple de contrôler tout ce
qui concerne le lot Electricité: éclairages, détection de présence, consommation d’énergie du lot électricité,
protections solaires, etc…
Gestion Technique du Bâtiment (GTB)
La GTB permet de contrôler l’ensemble des installations techniques de plusieurs lots d’un même bâtiment. Si
donc votre gestion technique concerne le lot électricité ainsi que le lot chauffage / ventilation, il s’agit bien
d’une GTB.
Documents présents au poste

Le but premier est de vérifier leur présence, puis leur
suivi, et enfin, quand cela fait partie des attributions
de l’agent, les renseigner.
La main courante :
-la lire afin de prendre connaissance des
évènements passés;
-la renseigner, notamment en notant l’heure de prise
de service et le nom des membres de l’équipe
montante, et les problèmes rencontrés lors de la
prise en compte du PC.
Les consignes ponctuelles …s’il en existe.
Les consignes permanentes et particulières
Les différents registres nécessaires

au bon fonctionnement du service
sécurité et de l’entreprise :
-registre des clés;
-tout autre registre mis en place par
l’entreprise (procédures, registre de
sécurité, etc…)
.

Permis de feu
Les plans du site, et le plan d’intervention

2.IGH
Tout immeuble de grande hauteur dispose d'un poste central de sécurité

incendie (PCS) à usage exclusif des personnels chargés de la sécurité
incendie.
Le PCS :
 est aménagé au niveau et à proximité de l'accès des services publics de

secours et de lutte contre l'incendie
 présente une surface d'au moins 50 m2, hors base de vie (100m² avec
base de vie)
 est constitué de parois CF 1H ou REI 60 et de blocs-portes PF 1/2H ou E 30 (s'il est contigu à un local
contenant un risque particulier d'incendie : parois CF 2H et porte PF 1H)
 dispose des installations permettant notamment au service de sécurité incendie et d'assistance à

personnes d'assurer ses missions de surveillance.
Le service de sécurité doit mettre à la disposition des services

publics de secours le matériel et les documents suivants :
 4 appareils émetteurs-récepteurs radio, pour l'ensemble de

l'immeuble
 les commandes d'ascenseur prioritaires
 des plans détaillés de l'immeuble.

3. ITGH
Un local de gestion d'intervention, contigu au poste central de sécurité incendie, est installé afin de permettre
aux services publics de secours et de lutte contre l'incendie d'organiser et de gérer leurs moyens mis en œuvre en
cas d'incendie.
Ce local a une surface d'au moins 150 m2, dispose d'un moyen de liaison direct avec le PCS ainsi que d'une
liaison téléphonique urbaine fixe.
Un local identique, appelé local de sécurité incendie

avancé, est installé à un niveau situé sensiblement aux
deux tiers de la hauteur de l'immeuble de très grande
hauteur.
Local de gestion d'intervention
4. Rôle de la personne assurant la permanence au poste de sécurité
Prise en compte du matériel
Tester les moyens de communication :

-radio émission/réception (TW, portables, etc…) permettant une liaison rapide et efficace entre le PC et les agents
de sécurité ou les secours extérieurs;
-téléphones passant par le standard ou non, et ligne direct.

Lire les différents tableaux (anomalie, alarmes en cours, zone hors service, etc…), et les tester :
-tableau de signalisation incendie;
-unités de signalisation incendie.
Alarmes techniques :
-vérifier les reports GTC;
-vérifier les GTB (Gestion Technique du Bâtiment).
Contrôler les différents éléments de la vidéosurveillance (UGCIS) :
-moniteurs ou ordinateurs (en fonction de la technologie mise en place), les allumer si nécessaire.

Notes personnelles
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Séquence 4: Ronde de sécurité et surveillance des travaux
Séquence 4:
Ronde de sécurité et
surveillance des travaux
Conduite d’une ronde de sécurité
1) Les rondes
2) Les modalités de réalisation des rondes
3) Le contrôle des rondes et les renseignements sur la
main courante
4) La conduite de l’agent de sécurité incendie durant
la ronde
5) Déroulement d’une ronde
6) Les travaux dangereux
Le permis de feu

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sommaire
1) Les rondes
La ronde de sécurité consiste à effectuer un itinéraire déterminé à l’avance dans l’enceinte de

l’établissement afin de vérifier l’absence d’anomalies pouvant avoir une incidence sur les conditions de
sécurité de l’établissement.
Les rondes ont pour but essentiel :
- de déceler toute anomalie

- de déclencher si besoin, l’alarme
- de prendre les premières dispositions destinées à limiter le sinistre.

Le personnel de ronde doit posséder une parfaite connaissance :
- de l’établissement
- des consignes à appliquer en toutes circonstances
- des moyens de secours et de leur mise en œuvre.
La fréquence des rondes est fixée par l’exploitant

ou par certaines recommandations
2) Les modalités de réalisation des rondes
L’agent assure pendant les rondes des actions de prévention de tout risque d’incendie, des actions de détection
d’anomalies (d’ordre techniques ou autres) tout en restant mobilisable par le PCS pour une intervention.
En cas d’anomalie grave ou de non respect flagrant de la réglementation, il lui appartient de faire remonter
l’information jusqu’à ses responsables hiérarchiques de façon plus ou moins rapide.
L’agent pourra éventuellement avoir à faire des rondes pointées qui ont plusieurs objectifs :
o s’assurer que l’agent est bien passé aux points de contrôle aux heures déterminées ;
o justifier en cas de problème de la bonne tenue du service ;
o l’inscription automatique de la ronde sur la main courante dans certains cas.
Il existe plusieurs sortes de rondes :
Ronde incendie
Son objectif :
Contrôler les locaux à risques
Vérifier les issues de secours, les accès

pompiers
Vérifier les moyens d’extinction
Ronde technique Ronde d’ouverture
L’agent de sécurité incendie sera amené à : L’agent de sécurité devra :
Contrôler le bon fonctionnement de l’outil de S’assurer du bon fonctionnement des différentes

travail alarmes en service de jour (incendie et technique)
À appliquer les consignes de l’établissement Contrôler le non-encombrement des issues de secours

(exemple : vérification des pressions du poste et les déverrouiller si besoin avant l’accueil du public.
sprinkler)

Ronde de fermeture
L’agent de sécurité doit s’assurer :
- Du départ de toutes les personnes

- De la fermeture de toutes les issues (portes, fenêtres…)
- De l’extinction des lumières
A la fin de cette ronde l’agent consigne toutes les actions sur la main courante.
3) Le contrôle des rondes et les renseignements sur la main courante
Il existe des rondes :

-avec des points de passage obligatoires où l’agent signale son arrivée à chaque point de contrôle
-pointées où l’agent utilise un matériel de contrôle
-libres qui permettent d’éviter le systématique du circuit : horaires aléatoires.
4) La conduite de l’agent de sécurité incendie durant la ronde
a) Matériel
Avant de débuter sa ronde, l’agent doit se munir :
Un carnet et un stylo
Une montre
Une lampe torche
Un moyens de communication
En fonction de certaines situations
Les clés de l’établissement

Un contrôleur de ronde
Le plan de l’établissement et des installations techniques
b) Comportement
Dans toutes les situations, le comportement de l’agent doit être conforme à la déontologie de la profession.
Au cours de sa ronde, il ne doit pas:
-fumer, consommer de l’alcool ou avoir un comportement qui pourrait perturber sa vigilance;
-bâcler sa ronde.
c) Les anomalies constatées
Dans tous les cas : les anomalies rencontrées doivent être notifiées sur la main courante; et, en fonction du degré
de gravité, elles doivent être :
-transmises au responsable hiérarchique (chef d’établissement, chef sécurité);

-signalées aux services publics (sapeurs-pompiers, police, etc.).
L’agent devra prendre l’initiative qui s’impose en fonction de la situation qui se présente à lui.

5) Déroulement d’une ronde

COMMENCER, lorsque le site le permet, par un tour externe du bâtiment (on aura toujours une meilleur vision de
loin) pour assurer votre propre sécurité et celle des lieux surveillés.
VERIFIER en priorité l’étage le plus haut pour être certain qu’il n’y ait personne.
CONTROLER l’état des lieux et du matériel en vous fixant un thème particulier de vérification : matériel incendie,
zone périmétrique, etc. En sécurité, la répétition est toujours utile.
FERMER toutes les issues, portes et fenêtres.
NE PAS TOUCHER aux ordinateurs, fax, etc.
N’UTILISER JAMAIS LES ASCENSEURS pour votre sécurité.
FAIRE DESCENDRE tous les ascenseurs au rez-de-chaussée pour les contrôler.
TENIR COMPTE impérativement pour votre circuit de vérification :
-des itinéraires étudiés et adaptés au site;

-des points de contrôle obligatoires, généralement disposés à coté des zones sensibles;
-des fréquences variables;
-des horaires modulables;
-des risques particuliers à chaque point.
6) Les travaux dangereux Le permis de feu
Il faut être particulièrement attentifs dans les trois cas de figures suivants; l’exploitant demandera l’autorisation
auprès de la commission de sécurité compétente 15 jours avant le début effectif des travaux si :
-les travaux gênent l’intervention des secours (voie engins) quel qu’en soit la durée;
-les travaux s’opèrent pendant la présence du public pouvant durer plus de 24 h et gênant les cheminements
d’évacuation;
-en ce qui concerne les travaux par points chauds la délivrance d’un permis de feu est obligatoire ainsi que le
respect des trois phases suivantes :
AVANT LES TRAVAUX
1. Vérifier que les appareils sont en parfait état (tension convenable, bon état des postes oxyacétyléniques, tuyaux.).
2. Eloigner, protéger ou couvrir de bâches ignifugées tous les matériaux ou installations combustibles ou
inflammables et, en particulier, ceux qui sont placés derrière les cloisons proches du lieu de travail.
Eventuellement, arroser le sol et les bâches de couverture.
3. Si le travail doit être effectué sur un volume creux, s’assurer que son dégazage est effectif.
4. Aveugler les ouvertures, interstices, fissures, etc. (sable, bâche, plaques métallique).
5. Dégager largement de tout matériel combustible ou inflammable le parcours des conduites traitées.
6. Disposer à portée immédiate les moyens d’alarme et de lutte contre le feu. Ceux-ci devront comporter au moins
un extincteur à eau pulvérisée de 9 litres et un extincteur approprié à l’extinction d’un feu relatif aux matériaux de
l’environnement et au poste utilisé pour les travaux.
7. Désigner un auxiliaire instruit des mesures de sécurité. 8. Etablir et faire signer le PERMIS DE FEU;
PENDANT LES TRAVAUX

9. Surveiller les projections incandescentes et leurs point de chute.
10. Ne déposer les objets chauffés que sur des supports ne craignant pas la chaleur et ne risquant pas
de la propager.
APRES LES TRAVAUX
11. Inspecter le lieu de travail, les locaux adjacents et les environs pouvant être concernés par les projections
d’étincelles ou les transfert de chaleur.
12. Maintenir une surveillance rigoureuse pendant deux heures au moins après la cessation du travail (de
nombreux sinistres se sont en effet déclarés dans les heures suivant la fin des travaux).
Si cette surveillance ne peut être assurée, cesser toute opération par points chauds au moins deux heures avant la
cessation générale du travail dans l’établissement. Si possible, confier le relais de la surveillance à une personne
nommément désignée pouvant accomplir des rondes.



Séquence 5: Mise en œuvre des moyens d’extinction
Séquence 5:
Mise en œuvre des
moyens d’extinction
 Généralités  Extinction par coupure du

combustible
 Extinction par
refroidissement  Tableau de correspondance
classe de feu / agents
 Extinction par étouffement extincteur
ou isolement
 Mise en œuvre des
 Extinction par inhibition extincteurs et RIA

pour revenir au
sommaire
 Généralités
Il est rappelé que pour que pour éviter à avoir à intervenir sur un début d’incendie la meilleure méthode est d’axer ses
efforts au niveau de la prévention.
La prévention est l’ensemble des mesures qui permettront d’éviter l’éclosion de l’incendie et éventuellement d’en limiter
la propagation.
Avant d’attaquer un feu, il faut d’abord savoir de quelle classe il s’agit. S’assurer que le secteur a été évacué et que tout
a été fait pour limiter la propagation du feu.
Pour que le feu se déclare, ces trois éléments

doivent être réunis :on appelle cela le triangle
du feu.
La réunion de ces trois éléments est nécessaire

à la création du phénomène du feu. 0²
Inversement, la suppression de l’un de ces trois

éléments va entraîner son extinction.

La suppression d’une partie du triangle du feu suffit à enrayer la propagation de l’incendie et contribue à son
extinction. Plusieurs méthodes sont à envisager pour obtenir ce résultat.
Supprimer le Supprimer le
comburant combustible
Energie d’activation Energie d’activation

Supprimer l’énergie d’activation
 Extinction par refroidissement
Extinction par refroidissement :

(eau, eau avec additif)
C’est l’action d’abaisser la température d’inflammation

des matériaux, bloquant la distillation des gaz et des
vapeurs inflammables. L’eau se vaporise au contact du
foyer en absorbant une grande quantité d’énergie
calorifique.
Supprimer l’énergie d’activation
 Extinction par étouffement ou isolement
Extinction par étouffement :

(poudre A.B.C., mousse, CO², eau avec additif)
C’est le fait d’empêcher l’apport d’air vers le produit en feu,

d’arrêter l’émission des vapeurs inflammables et d’isoler les Supprimer le
flammes du combustible. comburant
Par exemple, l’action des mousses qui diminue le pourcentage

d’oxygène et augmente la teneur en vapeur d’eau.
Energie d’activation
 Extinction par inhibition
Extinction par inhibition :

(poudre B.C., A.B.C.)
En bloquant ou en ralentissant la réaction chimique du feu.

Stopper
la réaction
chimique

 Extinction par coupure du combustible
Extinction par coupure d’alimentation :
En supprimant l’alimentation du cycle de l’incendie en

combustible (gaz, hydrocarbure...)
Supprimer le
combustible
 Tableau de correspondance classe de feu / agents extincteur
Eau Eau + AFFF Poudre ABC CO2
Classe A × × ×
Classe B × × ×
Classe C ×
Classe D Utilisation de poudre spécifiques classe D
Classe F ×
Si breveté
Origine électrique Utilisable si la tension est inférieure à 1000 volts

L’eau doit être pulvérisée pour être utilisable.
 Mise en œuvre des extincteurs et RIA
1- Enlevez la goupille de l’extincteur
2- Prenez le diffuseur avec votre main la plus

habile pour éviter que lors de la mise sous
pression celui-ci se torsade
3- a) Appareil à pression auxiliaire :

Mettez l’appareil en pression en percutant la cartouche
de CO2 (sparklet)
Par mesure de sécurité, ne placez pas votre visage

au-dessus de l’appareil lors de sa mise en pression.

b) Appareil à pression permanente :

Vous n’avez pas à effectuer cette manœuvre
4- Vous testerez l’extincteur en appuyant un très court instant sur la

poignée d’émission vers une zone non dangereuse pour vous assurer
de son bon fonctionnement.
L’attaque du feu
 Approcher le feu en se protégeant du rayonnement avec le produit extincteur (pour les extincteurs à eau
pulvérisée en particulier)
 Se baisser
 À l’extérieur, se placer dos au vent
 Si l’appareil faiblit, reculer en regardant le feu et resté baissé
 Garder la sortie accessible pour ne pas être cerné
 Se rappeler que la durée d’utilisation est courte (entre 7 et 60 secondes pour un extincteur)
Avec un extincteur à eau pulvérisée
 L’eau pulvérisée agit par refroidissement

 Abritez vous derrière votre pulvérisation
 Visez la base des flammes
Avec un extincteur à eau pulvérisée avec additif
L'eau avec additif, agit par refroidissement

pour les solides et par isolement pour les
liquides :
 Visez la base des flammes pour les

solides
 Recouvrez entièrement la nappe en
feu pour les liquides

Avec un extincteur dioxyde de carbone

Le dioxyde de carbone, gaz inerte, agit en
supprimant l'oxygène nécessaire au foyer
Il faut attaquer par le dessus, pour

étouffer la flamme
Non conducteur d'électricité, il est indiqué

pour les appareils électriques et
électroniques
Avec un extincteur à poudre polyvalente ABC
- Les poudres agissent

par réaction chimique
sur les flammes pour
les classes B et C
- Les poudres agissent

par isolement sur les
feux de classe A
- Il faut procéder par

balayage, comme pour
chasser la flamme en
avant
Extinction d’une fuite de liquide enflammée
Attaque sur la partie basse, alimentée par l'écoulement, puis son

extinction réalisée, remontez progressivement en insistant sur la
flamme que l'on bloque avec le jet de l'extincteur sur la fuite.
Finir en stoppant l’écoulement.

 Mise en œuvre du RIA
Eteindre en restant
vigilant à l’évolution de
la situation
Ouvrez la vanne
d’alimentation en eau
Déroulez quelques
mètres pour effectuer
une réserve
Se placer à distance
convenable du feu en
plaçant sa réserve au sol :
 D = 3/4m si jet
Tirez sur le tuyau semi rigide diffusé
en faisant attention au  D = 8/10m si jet
passage des angles bâton
Les robinets d’incendie armé « classiques » ne s’utilisent pas sur les feux d’origines
électriques. La quantité d’eau de ruissèlement et la possibilité de se mettre en jet bâton
engendre un risque d’électrisation beaucoup trop important .

Notes personnelles
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Séquence 6: Appel et réception des services publics de secours
Séquence 6:
Appel et réception des
services publics de
secours
1- Principes généraux
2- Les différents moyens d’alerte
3- Dispositifs visant à faciliter
l’intervention des sapeurs-pompiers.
4- Méthodologie d’accueil des secours.

pour revenir au
sommaire
1- Principes généraux
Le chef de service de sécurité doit organiser en cas de sinistre, l’accueil des secours ,notamment des sapeurs-
pompiers en cas d’incendie, du SAMU en cas d’accident corporel, de malaise survenant sur les lieux de travail.
Pour ce faire, il doit avoir rédigé et donné les consignes particulières pour l’ouverture de l’accès à la « voie
engins ». Il doit avoir pris les mesures nécessaires pour que les secours soient accueillis à un point déterminé
par un membre du service de sécurité afin qu’ils soient guidés sans défaillance sur le lieu de leur intervention.
Le service de sécurité doit être en possession immédiate, pour le cas de sinistre, des plans détaillés des
différentes zones de l’immeuble dans lesquelles doit se dérouler l’intervention pour pouvoir les transmettre
immédiatement aux secours dès leur arrivée. S’il s’agit d’un établissement répertorié, le corps de sapeurs-
pompiers en cause possède déjà les plans d’intervention.
Le service de sécurité doit pouvoir remettre immédiatement aux services de secours les clefs des accès qui leur
sont utiles.
Il mettra à leur disposition des agents des services techniques requis et ce, si possible, suivant leur spécialité
et la nature du risque survenu.
L’alarme a pour but de prévenir les occupants de la présence d’un danger alors que l’alerte est l’action de
demander l’intervention d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie.
Elle est généralement transmise par téléphone urbain ou par une ligne reliée directement aux sapeurs-
pompiers. Le message d’alerte doit être donné immédiatement dès la constatation de l’éclosion d’un feu qui ne
peut être maîtrisé. Il est généralement donné par le service de sécurité de façon claire et précise pour
provoquer une intervention rapide des secours avec des moyens adaptés. La notion essentielle à retenir en cas
de crise majeure (début d’incendie, explosion, malaise, etc…), reste la gestion du temps. En effet plus l’arrivée
des secours sur zone sera rapide, et plus l’efficacité de leur intervention sera de nature à être la plus
performante. Toutes les démarches énoncées ou rappelées ci-dessous visent à atteindre l’objectif.

2- Les différents moyens d’alerte

L’appel filaire reste la méthode la plus utilisée. Sur le combinée téléphonique, on tapera :
- le 18 pour obtenir les sapeurs-pompiers;
- le 15 pour le SAMU;
- le 17 pour la police.
Le développement du téléphone portable optimise le temps de réaction pour appeler les secours. On tapera
alors seulement le 112 en essayant d’être le plus précis possible sur la localisation géographique du sinistre.
L’appel verbal reste rare et nécessite une promiscuité géographique de l’agent et des secours.
3- Dispositifs visant à faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers.

A) Le plan d’intervention :
A disposition des sapeurs-pompiers, il comporte :
-la distribution intérieure du bâtiment;
-l’emplacement des locaux à risque;
-l’emplacement des organes de coupure (gaz, électricité);
-l’emplacement des exhaures (pompe, syphon);
-l’emplacement des moyens de secours;
-les stockages dangereux.
B) Les consignes de sécurité :

Les consignes de sécurité permettent l’élaboration de fiches réflexes qui donnent expressément à l’agent toutes
les démarches à suivre dans telles ou telles circonstances :
-une fiche pour les malaises dans l’établissement;
-une fiche pour un accident du travail;
-une fiche pour un départ de feu.
Ces fiches permettent une meilleur réaction instantanée et ne laissant pas de marge d’erreurs ou d’oublis.
L’heure d’appel : Le premier paramètre de base de la chaîne des secours étant l’heure d’appel, il sera donc
indispensable de prévenir les secours le plus rapidement possible.
Le temps de déplacement : Le deuxième paramètre est le temps que mettent les secours pour arriver sur les
lieux. Les secours en milieu urbain mettent généralement moins de 5 minutes pour intervenir.
Le temps de liaison : Le temps de liaison est le temps que mettent les secours à la descente de leur véhicule
pour arriver à pieds sur les lieux de l’intervention.
Bien souvent, et pour des causes de mauvaise organisation des responsables sur les lieux, les secours peuvent
mettre plus de temps à faire la liaison avec la victime ou le sinistre.
4- Méthodologie d’accueil des secours.

La première phase de l’action est de donner déjà par téléphone une bonne adresse avec des précisions
indispensables :
Exemple : « lorsque vous arriverez sur le centre commerciale ………. , prenez le parking à proximité de la cafétéria
et vous aurez un panneau indiquant « livraisons hypermarché », puis vous passerez devant un grand bâtiment
blanc et à proximité un agent sera présent pour vous accueillir ».
L’importance des précisions données pendant l’appel permet une meilleur et plus rapide coordination
secours/agent SSIAP.
En méthodologie directe, on peut envoyer un seul agent, connaissant parfaitement les lieux de l’ERP ou de l’IGH,
attendre les secours à un point géographique convenu lors de l’appel initial. Le contact effectué, il n’aura plus qu’a
mener les secours sur les lieux tout en leur donnant le maximum d’informations.

Dès leur arrivée, il faut rendre compte au chef commandant les opérations de secours :
-de la localisation du sinistre;
-du personnel présent à l’intérieur de la zone sinistrée;
-des moyens qui ont été mis en œuvre;
-des risques éventuels pour l’équipe de secours (présence de produits toxiques, de produits inflammables, risque
éventuel d’explosion).
En méthodologie indirecte, le scénario permet de placer plusieurs agents de sécurité au cours du cheminement
des secours qui permettront de baliser le parcours.
Un agent à la réception leur indique le chemin ou les emmène à un autre agent et ainsi de suite…
Cette méthode nécessite et mobilise plusieurs agents pouvant générer des sources d’erreurs bien plus
importantes que la première préconisée; à cet effet, la mise en place d’un fil d’Ariane mis en place par l’équipe
sécurité et ayant vocation à guider les secours de leur lieu d’accès à la zone ou le local sinistré peut s’avérer
extrêmement utile…
On notera par ailleurs que les liaisons radio et téléphones portables permettent à ce jour une meilleure et plus
rapide intervention des secours sur les lieux.
Tant que l’intervention n’est pas terminée, l’agent restera disponible auprès des secours qui peuvent encore avoir
besoin de ses services : -guidage des renforts;
-ouverture de locaux;
-indication des endroits sensibles (compteurs, fermeture de vannes, SSI, etc.). Toutes action engagée avec des
secours extérieurs devra faire l’objet d’une information ponctuelle et circonstanciée vers la hiérarchie.

Séquence 7:Sensibilisation des occupants
Séquence 7:
Sensibilisation des
occupants
Information des occupants de l’établissement
sur les mesures de sécurité à prendre
Information des occupants concernant la

sécurité.

pour revenir au
sommaire
A l'audition du signal sonore
1. Consignes pour le personnel

Bien que la perte de vies humaines causée par l'incendie se produise dans la majeure partie des cas à la
maison, cela peut aussi arriver au travail. Il est évident qu'il faut faire preuve de vigilance et d'un sens de
responsabilité devant le feu, peu importe où l'on est. Tout d'abord, il ne faut jamais considérer que c'est
un exercice. Vous n'avez pas la possibilité de le vérifier et le seul réflexe utile est l'évacuation
immédiate. Il faut donc :
- cesser immédiatement le travail ;
-éteindre les appareils électriques ;
- fermer les fenêtres ;
-évacuer les lieux en tirant les portes derrière soi et se diriger vers la sortie de secours la plus
proche et dégagée des fumées, en empruntant le cheminement le plus court ( si les lieux sont
enfumés, il faut se baisser, l'air frais se trouve près du sol ) ;
Plaques indiquant le cheminement d’évacuation

Séquence 7:Sensibilisation des occupants
- ne jamais utiliser les ascenseurs et les monte-charges, même pour les personnes handicapées ;
- ne jamais revenir en arrière, qu'elle qu'en soit la raison ;
-garder son calme et se conformer aux instructions de la Direction, de l'équipe d'évacuation et /
ou des services de secours ;
-rejoindre le point de rassemblement ( au moindre doute de l'absence d'un(e) collègue resté(e) dans
l'établissement, prévenir immédiatement les secours ).
Pour une personne handicapée, la première solution est de faire appel à la solidarité des valides pour assurer son
évacuation dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais. L'autre solution est de l'éloigner loin du
sinistre et de la placer dans une pièce près d'une fenêtre accessible aux pompiers de l'extérieur. Il ne faut en
aucun cas la laisser seule, et faire prévenir les secours en leur indiquant précisément l'étage et la pièce où se
trouvent les personnes.
Toutes ces consignes sont diffusées dans les établissements à l'aide de l'affichage mural :
Exemple d'affichage de consignes
Il est fortement conseillé d'en prendre connaissance dès l'arrivée dans un service afin de savoir ce qu'il faudra
faire en cas d'incendie.

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Formation

Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril

Arrêté SSIAP du 02 mai 2005 modifié (extrait)

Déroulement de l’examen p.6

Principales abréviations : p.7

1ère Partie - Le Feu et ses conséquences

Séquence 1 : Le Feu p.9

Séquence 2 : Comportement au feu p.19

2ème Partie – Sécurité Incendie

Séquence 1 : Principes de classement des

Séquence 2 : Fondamentaux et principes

Séquence 3 : Dessertes des bâtiments p.40

Séquence 4 : Cloisonnement d’isolation des

Séquence 5 : Evacuation du public et des

Séquence 6 : Désenfumage p.87

Séquence 7 : Eclairage de sécurité p.108

Séquence 8 : Présentation des différents

Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril 2

3ème Partie – Installations techniques

Séquence 1 : Installations électriques p.130

Séquence 2 : Séquence 2 : Ascenseurs et

Séquence 3 : Installations fixes d’extinction

Séquence 4 : Colonnes sèches et humides

Séquence 5 : Système de sécurité incendie

4ème Partie – Rôle et missions des agents

Séquence 1 : Le service de sécurité p.187

Séquence 2 : Présentation des consignes

Séquence 3 : Poste de sécurité p.194

Séquence 4 : Ronde de sécurité et

Séquence 5 : Mise en œuvre des moyens

Séquence 6 : Appel et réception des

Séquence 7 : Sensibilisation des occupants

5ème Partie – Concrétisation des acquis

Séquence 1 : Visites applicatives

Séquence 2 : Mise en situation

Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril 4

Certification : Le candidat sera certifié s’il obtient la note de 12 sur 20

5 Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril

EPREUVES THEME DUREE EVALUATION REMARQUES

RÉPARTITION DES QUESTIONS QCM SSIAP 1

Formation SSIAP 1 - Vs3 Avril 2021 - Auteur : TOUCHET Cyril 6

AES Alimentation électrique de sécurité

AFFF Agent formant film flottant

APS Alimentation pneumatique de sécurité

BAAS Bloc autonome d’alarme sonore

BAES Bloc autonome d’éclairage de sécurité

BAPI Bloc autonome portable d’intervention

CCH Code de la construction et de l’habitation

CMSI Centralisateur de mise en sécurité incendie

COS Commandant des opérations de secours

DAC Dispositif adaptateur de commande

DAD Détecteur autonome déclencheur

DAI Détecteur automatique incendie

DAS Dispositif actionné de sécurité

DCM Dispositif de commande manuelle

DCMR Dispositif de commandes manuelles regroupées

DCS Dispositif de commande avec signalisation

EAE Équipement d’alimentation électrique

ECS Équipement de contrôle et de signalisation

ERP Établissement recevant du public

GMTG Groupes moteur thermiques générateurs

IFEA Installation fixe d’extinction automatique

IGH Immeuble de grande hauteur

ITGH Immeuble de très grande hauteur