Support Remise A Niveau SSIAP1

AG FORMATION
Organisme de formation professionnelle et continue

SOMMAIRE
PRESENTATION DE LA FORMATION …………………………………1
Déroulement général de la formation
Pré requis
Validation
REGLEMENTATION
I- FONDAMENTAUX ET PRINCIPES GENERAUX DE SECURITE INCENDIE………………...4
1. Deux fondamentaux de sécurité

Evacuation des occupants
Accessibilité et mise en service des moyens de secours
2. Principes généraux de sécurité (déclinaison du règlement)
II - COMPORTEMENT AU FEU…………………………….………….……………………………..8
1. Le principe de la résistance au feu des éléments de construction

2. Le principe de la réaction au feu des matériaux d’améngement
III - PRESENTATION DES DIFFERENTS MOYENS DE SECOURS……………….…..…………..14
A- EVACUATION DU PUBLIC ET DES OCCUPANTS
1. Définitions du dégagement
2. Notions d’unité de passage
3. Balisage des dégagements
4. Manœuvres et déverrouillage des portes, entretien et vérification du bon fonctionnement
5. Principes de l’évacuation des occupants
B- ECLAIRAGE DE SECURITE
1. Définition de la notion d’Eclairage de sécurité
C- SYSTEME DE SECURITE INCENDIE
1. Le SSI
IV- INSTALLATIONS ELECTRIQUES………… …………………………………………………34
A- INSTALLATIONS ELECTRIQUES
1. Impact des installations électriques sur la sécurité

Support remise à niveau SSIAP1 page 1
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2 bis rue Léon Blum 91120 Palaiseau
Tel : 01 60 13 18 80 – FAX : 01 60 13 16 02. Capital -7642€. Mail : agformation@yahoo.fr
N° TVA Intra : FR53 523476745. N° SIRET : 523 476 745 00014. CODE NAF 8559 A
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2. Différents types de sources électriques de sécurité
V - DESENFUMAGE……………………………………………………….……………………41
1. Objet du désenfumage
2. Principe de désenfumage
3. Contraintes du désenfumage
4. Dispositif de déclenchement
5. Plusieurs type de désenfumage
6. Désenfumage des locaux accessibles au public
7. Déclenchement manuel de désenfumage
8. Entretien élémentaire, vérification du bon fonctionnement
9. remise en position d’attente des dispositifs de désenfumage
VI - LE SERVICE DE SECURITE …………………………………………. .……………..….54
A- LE SERVICE DE SECURITE
1. L’arrêté de référence : arrêté du 2 mai 2005
B- POSTE DE SECURITE
1. différents matériels du poste de sécurité

2. Réception des appels d’alerte interne
3. Surveillance des installations de sécurité faisant l’objet d’un report
4. Documents présents au poste de sécurité
C- RONDES DE SECURITE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX
1. Objectif de la ronde
2. Modalités de réalisation
3. Contrôle des rondes et renseignement de la main courante
4. Utilisation des moyens de communications mobiles
5. Mesures adaptées de protection des travaux
6. Contrôle du respect des mesures des permis de feu établis
7. Rondes de surveillance après les travaux
D- APPEL ET RECEPTION DES SERVICES PUBLICS DE SECOURS
1. Différents moyens d’alerte. Les alarmes

2. Demande de secours en fonction des consignes de sécurité
3. Préparation de l’arrivée des secours
4. Accueil des secours
5. Guidage des secours à leur arrivée et pendant l’intervention
6. Information de la hiérarchie
E- SENSIBILISATION DES OCCUPANTS………………………………..……….…..70

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1. Information des occupants concernant la sécurité
ANNEXE 1 : PROCEDURES RADIO……………………………………..…………………………….

ANNEXE 2 : VERIFICATIONS PERIODIQUES…………………………………………….…………
ANNEXE 3 : LES ARRETES DE REFERENCES……………………………………………………....
Présentation de la formation
Déroulement général de la formation :

La formation se déroule en 3 jours, de 9 heures à 12 heures 30 et de 13 heures 30 à 17 heures.
Conformément à l’annexe 5 de l’arrêté du 2 mai 2005, les points suivants seront abordés au cours
de la formation :
 Poste de sécurité
 Rondes de sécurité et surveillance des travaux
 Appel et réception des services publics de secours
 Mise en situation d’intervention
 Mise en œuvre des moyens d’extinction.
L’après midi du deuxième jour, les stagiaires se rendent en zone de feu à la base feu RATP de
Sucy en Brie.
Aucune absence, pour quelque motif que ce soit, ne sera autorisée durant la formation sous peine
de ne pas être validé.
Pré requis :
Titulaire du diplômes SSIAP1, d’une équivalence ou des diplômes "ERP1" et "IGH1".
La remise à niveau doit être effectuée par toute personne n’ayant pas travaillé en tant que SSIAP1 /
ERP1/ IGH1 dans les 3 dernières années.
Validation :
La présence à l’ensemble des séquences programmée à la remise à niveau.
Une appréciation faite par le formateur sur les actions de l’agent pendant les séquences pratiques ou
l’étude de cas devra être transmise à l’employeur.
C’est le formateur qui valide la formation.

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A la fin de la formation, le nouveau diplôme SSIAP1 est créé et envoyé à la BSPP pour
signature. (Uniquement pour les personnes étant ERP1 et/ou IGH1).
Une attestation de formation sera remise aux titulaires du SSIAP1.
I- REGLEMENTATION :
Principes fondamentaux de la sécurité incendie en ERP et IGH . Evolution

de la réglementation en matière de moyens de secours
I- FONDAMENTAUX ET PRINCIPES GENERAUX DE SECURITE INCENDIE :
But de la Réglementation :
Assurer la sécurité du public contre les risques d’incendie et de panique.
 Décret 73-1007 du 31 octobre 1973 codifié en 1978 sous les articles R. 123-1 à R. 123-55 du
Code de la Construction et de l’Habitation (CCH),
 Arrêté du 25 juin 1980 modifié (ancien : Arrêté du 23 mars 1965),
1. Deux Fondamentaux de sécurité

 Evacuation des occupants
 Accessibilité et mise en service des moyens de secours
2. Principes généraux de sécurité (déclinaison du règlement):

1. Implantation – dessertes et voiries – isolement
2. Matériaux de construction
3. Cloisonnement
4. Aménagement
5. Dégagement
6. Désenfumage
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7. Eclairage normal et de sécurité
8. Installations techniques
9. Moyens de secours – alarme
ANNEXE 1 :
LA LEVEE DE DOUTE
Conduite à tenir face à un local enfumé sans mise en

danger pour l’intervenant (levée de doute) :
En raison de leur faible masse volumique, les fumées chaudes ont tendance à s’élever vers le plafond et à
s’accumuler en couches de température décroissante vers le bas. Dans la plupart des cas le « salut » se
trouve près du sol, là où les températures sont les plus basses et l’air le moins toxique et le plus riche en
oxygène.
1. Dérouler un RIA avec sa réserve près de la porte du local, s’il n’y en a pas prendre un extincteur
2. Evaluer la température en touchant la porte de bas en haut avec le dos de la main. Si cette porte
est coupe-feu, l’impression est faussée car elle ne laisse pas passer la chaleur
3. Ne pas ouvrir trop brutalement la porte car il peut y avoir une inflammation généralisée du local
a. S’éloigner de la porte et se tenir accroupi
b. Ouvrir la porte de quelques millimètres
c. Si la fumée a envahi plus que le tiers supérieur du local, ne pas pénétrer à l’intérieur du
local
d. Arroser la porte (légèrement), en attendant les secours extérieurs
e. Pour faire baisser la température dans le local, arroser en jet diffusé quelques instants de
l’extérieur
SI DE LA FUMEE APPARAIT ALORS QUE LA PORTE EST FERMEE : CONFIRMER LE FEU

AU PC IMMEDIATEMENT.
LA LEVEE DE DOUTE EST ALORS EFFECTUEE
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NE PAS OUBLIER DE DEMANDER S’IL Y A QUELQU’UN DANS LE
LOCAL !!!
 Accès aux locaux en feu
- Avoir 2 extincteurs (eau + additif et à CO2) ou un R.I.A. (avec sa réserve)

- Se mettre en retrait de la porte et accroupi
- Evaluer la température en touchant de bas en haut la porte avec le dos de la main
- Si le tiers supérieur de la porte est chaud, ne pas ouvrir sinon l’entrouvrir en mettant son pied
comme frein (vous devez craindre l’inflammation généralisée du local en ouvrant trop
brutalement la porte).
- En cas de gros feu et en attendant les secours extérieurs, vous pouvez arroser (légèrement) la
porte

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II COMPORTEMENT AU FEU
Réaction et résistance au feu

Il y a deux types de comportement au feu des matériaux : la résistance et la réaction.
1. Le principe de la résistance au feu des éléments de

construction :
 C’est le temps pendant lequel les éléments de construction jouent le rôle qui leur est dévolu
malgré l’action de l’incendie.

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Il existe trois critères de classement de résistance au feu :
Ancien :
 Stable au Feu (SF) : résistance mécanique,
 Pare Flammes (PF) : idem SF, étanchéité aux flammes, aux fumées et aux gaz chauds,
 Coupe Feu (CF.) : idem PF, limitation de la température sur la face non exposée,
Chaleur
Flammes
Gaz
SF PF
Chaleur
CF.
Flammes
Gaz
Nouveau : les Eurocodes :
 R : Capacité portante (résistance mécanique)

 E : Etanchéité au feu (flamme et gaz)
 I : Isolation thermique

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Ex : une porte (anciennement) coupe feu 1h sera EI 60 (eurocode)

Il n’est pas nécessaire qu’elle est une résistance mécanique.
CRITERE DE RESISTANCE AU FEU
CRITERE DE RESISTANCE AU FEU
ACTIONS THERMIQUES
CRITERE N°
1 RESISTANCE MECANIQUE R
Stabilité des éléments de construction.
Faculté à supporter les charges.
2 ETANCHEITE FLAMMES ET GAZ E

Non émission de gaz chauds ou inflammables sur la face non exposée pendant
une
durée de 20 s avec flamme pilote.
3 ISOLATION THERMIQUE I
Température inférieure à 140 - 180 °C sur la face non exposée en un seul point.

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A chacun de ces critères on associe des degrés temps de résistance au feu :
Degrés:
¼ h - ½ h - ¾ h - 1 h - 1 ½ h - 2 h - 3 h - 4 h - 6 h.
Degrés européens (en minute):
15- 20- 30- 45- 60- 90- 120- 180- 24- 360.
Tous les éléments de construction utilisés dans un ERP ou dans un IGH doivent pouvoir justifier d’un
degré de résistance au feu. Un organisme agréé édite pour chaque élément de construction un « Procès
verbal de résistance au feu ». Valable 5 ans.
2. Le principe de la réaction au feu des matériaux

d’aménagement :
 C’est le comportement d’un matériau dans l’incendie en tant qu’aliment.

 On classe ce principe de la façon suivante :
Classification des matériaux en fonction de leur réaction au feu
Classes des matériaux (classement français) Euroclasses
Incombustible (ciment, plâtre, etc.…) A1
M0 Incombustible A2 S1 D0
A2 S1 D1
A2 S2-S3 D0-D1
M1 Non inflammable
B S1-S2-S3 D0-D1
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M2 Difficilement inflammable C S1-S2-S3 D0-D1
M3 Moyennement inflammable D S1 D0
M4 Facilement inflammable E et F
S (smocks) = fumées d (drop) = gouttelettes

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Tous les matériaux utilisés dans un ERP ou dans un IGH doivent pouvoir justifier d’un degré de réaction
au feu. Un organisme agréé édite pour chaque matériau un « Procès verbal de réaction au feu ».
(Valable 5 ans)
 Le pouvoir calorifique :
C’est la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète d’un kilogramme d’un matériau
(s’exprime en mégajoules par kilo – MJ/Kg)
Ex :
 le bois à un pouvoir calorifique de 17 MJ/Kg,
 le fioul à un pouvoir calorifique de 42 MJ/Kg,
 Le potentiel calorifique :
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C’est la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète de tous les matériaux contenus dans un
local déterminé ; contenu, contenant .(s’exprime en mégajoules par mètre carré – MJ/m²)
III : PRESENTATION DES MOYENS DES

DIFFERENTS DE SECOURS
PRESENTATION DES DIFFERENTS MOYENS DE SECOURS :
Les appareils ou installations doivent être vérifiés au moins une fois par an par un organisme agréé.
1. Moyens d’extinction (extincteurs, RIA, colonnes sèches et humides, matériaux irrigués, etc.)
2. Dispositions pour faciliter l’action des sapeurs-pompiers (plan, tour incendie, trémie d’attaque, etc.)

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3. Service de sécurité incendie
4. Système de sécurité incendie
5. Système d’alerte
VOUS N’ETES PAS SEUL !
DES HOMMES, DES MATERIELS.

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I- EVACUATION
I -EVACUATION DU PUBLIC ET DES OCCUPANTS
Vérification de la vacuité des dégagements et encadrement d’une évacuation
1. Définition du dégagement :
On appelle dégagement toute ou partie de la construction permettant le cheminement d’évacuation
du public (porte, sortie, issue, circulation horizontale, escalier, rampe en ERP et sas, ascenseurs, palies
d’ascenseurs en IGH).
 Terminologie :
o Dégagement normal : (imposé) dégagement comptant dans le nombre minimal

imposé,
o Dégagement de secours : (imposé) dégagement qui, pour des raisons d’exploitation,
n’est pas utilisé en permanence par le public,
o Dégagement accessoire : (imposé) dégagement imposé lorsque les dégagements
normaux sont mal répartis,
o Dégagement supplémentaire : dégagement en surnombre,
o Circulation principale : circulation menant directement vers un escalier ou une issue,

o Circulation secondaire : circulation menant à une circulation principale,
o Dégagement protégé : dans lequel le public est à l’abri des flammes et des fumées :
 en cloisonné : dont toutes les parois ont un degré de résistance au feu imposé,
 à l’air libre : dont la paroi donnant sur le vide de la façade comporte des vide
d’au moins égaux à la moitié de la surface totale de cette paroi,
2. Notion d’unités de passage :

Les dégagements se mesurent en unité de passage :
- 1 UP = 0,60 m
- 1D de 1 UP = 0,90 m
- 1D de 2 UP = 1,40 m
- 1D de x UP = x 0,60 m
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Les dégagements doivent comporter 2 UP au moins.
Les locaux de plus de 20 personnes comportent 2 sorties aussi éloignées que possibles l’une de l’autre.
Les portes des locaux de plus de 50 personnes, des locaux en cul-de-sac, des escaliers et des sas entre un
compartiment et un escalier s’ouvrent dans le sens de l’évacuation.
Cf. annexe 1 : éléments de construction : revêtements des escaliers, sas, circulations horizontales
En ERP et en IGH
3. Balisage des dégagements :

Le balisage se fait au moyen de l’éclairage de sécurité, lisible de jour comme de nuit. Cette signalisation
est assurée par des panneaux opaques ou transparents et lumineux. La signalisation lumineuse (blanc sur
fond vert) d’orientation vers les issues est réservée uniquement au balisage des dégagements.
Lorsque les panneaux indiquent une sortie, ils peuvent être complétés, pour des raisons d’exploitation,
par les mentions « sortie » ou « sortie de secours » (fréquent dans les ERP de type M).
 L’éclairage d’évacuation doit permettre à toute personne d’accéder à l’extérieur, à l’aide de

foyers lumineux assurant notamment la reconnaissance des obstacles et l’indication de
changement de direction. Cette disposition ne s’applique pas aux locaux recevant moins de 50
personnes.
 L’éclairage « anti-panique ou ambiance » (sans indication) doit être suffisamment uniforme

pour permettre une bonne visibilité lors de l’évacuation (obligatoire lorsqu’il y a plus de 100
personnes en étage ou rez-de-chaussée, 50 personnes en sous-sol)
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4. Manœuvres et déverrouillage des portes, entretien et

vérification du bon fonctionnement :
Les portes desservant les établissements, compartiments, secteurs ou locaux pouvant recevoir plus de 50
personnes doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie.
Elles doivent s’ouvrir de l’intérieur par simple poussée ou par la manœuvre facile d’un seul dispositif, par
vantail tel bec de cane, poignée tournante crémone ou barre anti-panique.
4. Si les portes sont verrouillées (autorisées après avis de la commission de sécurité), chaque porte
doit être équipée d’un système de déverrouillage électromagnétique commandé par un des deux
dispositifs :
 Par un dispositif de commande manuel (ex : bris de glace)

 Par un dispositif de contrôle des issues (UGIS) dans le SSI. (déverrouillage automatique)
 Par télécommande (UCMC)
5. En présence du public, toutes les portes doivent être déverrouillées ou sous UGIS.
- Fermeture des portes CF. à fermeture automatique
o Immédiatement suite à une détection incendie (DAI)

o Par commande manuelle au PCS (UCMC)
o Manuellement sur place
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o Par rupture du fusible thermique (à 70°)
- Ferme-porte : Dispositif destiné à ramener un vantail de porte à sa position de fermeture dès
qu’il en a été éloigné pour le passage d’une personne.
- Porte à fermeture automatique : Porte maintenue ouverte pour les besoins de l’exploitation et
qui doit se fermer automatiquement en cas d’incendie.
Modes de fermeture :
Automatiquement à la détection incendie
Manuellement du PCS sur l’UCMC
Manuellement sur place
Au fusible thermosensible à 70° C.
- Sélecteur de fermeture de porte : Dispositif assurant la fermeture en bon ordre d’une porte à
deux vantaux.
5. Principes de l’évacuation des occupants :

Parmi les personnes travaillant dans l’établissement, outre la réglementation des ERP et IGH, le code du
travail prévoit la formation et le recyclage régulier des personnes chargées d’organiser l’évacuation et
d’aider à la mise en œuvre des moyens de secours.
 Consignes d’évacuation :
A l’attention du public et du personnel, elles doivent être affichées dans les circulations près de chaque
sortie accompagnée du plan d’évacuation.
Les consignes doivent être connues de tout le personnel présent et expliquées lors des formations du
personnel
 Missions d’encadrement de l’évacuation :

- En ERP, ce sont les guides, serre-files et Equipier de Première Intervention
- En IGH, c’est une Equipe Locale de Sécurité qui est sélectionnée et formée par compartiment
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( 5 à 10 pers/compartiment)
Dans le personnel, sont désignés des personnes chargées de guider l’évacuation (guides ou guides-files).
Elles seront formées à cet effet.
1. Le guide situé devant (si possible muni d’un signe distinctif : brassard) chargé de conduire le
public vers un dégagement selon le feu, et de le conduire dans une zone de rassemblement.
2. Les serre-files (munis aussi d’un brassard) s’assurent que :
 le public et les employés évacuent en suivant le guide
 Tous les locaux, vestiaires, toilettes, etc.… sont vides
 Ferment portes et fenêtres
 Empêchent toute personne de faire demi-tour
 Rendent compte au responsable d’évacuation au point de rassemblement de la
véracité de leurs vérifications.
II -ECLAIRAGE DE SECURITE
Intérêt de l’éclairage de sécurité et son fonctionnement
1. Définition de la notion d’Eclairage de sécurité :

Alimenté par une source de sécurité et d’une autonomie d’une heure (1 heure), il peut être :
 sur source centrale,
 sous la forme de blocs autonomes, (de types permanents ou non permanents)
Il a deux fonctions :
 éclairage d’évacuation,
 éclairage d’ambiance ou d’anti-panique,
 Eclairage d’évacuation :
L’éclairage d’évacuation doit permettre à toute personne d’accéder à l’extérieur, en assurant
l’éclairage des cheminements, des sorties, des indications de balisage, des obstacles et des
changements de direction.

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Applicable :
 aux locaux recevant plus de 50 personnes,
 aux locaux de plus de 300 m² au rez-de-chaussée et étages,
 aux locaux de 100 m² en sous-sols,
 Sur source centrale, la lampe de cet éclairage est alimentée par la source normale à l’état de
veille, par la source de sécurité à l’état de fonctionnement. Cet éclairage est un bloc
d’éclairage de sécurité (BES)
 Lorsque cet éclairage est assuré par des blocs autonomes, c’est un bloc autonome d’éclairage
de sécurité (BAES), ils doivent être :
 Eclairage d’ambiance ou d’anti-panique :
L’éclairage d’ambiance ou d’anti-panique permet d’assurer un flux lumineux afin d’avoir une
visibilité suffisante en cas d’évacuation. Il doit être installé :
- aux locaux de plus de 100 personnes en étage ou au rez-de-chaussée,

- aux locaux de plus de 50 personnes en sous-sol,
 Sur source centrale, les lampes de cet éclairage peuvent être éteintes à l’état de veille et sont
alimentées par la source de sécurité à l’état de fonctionnement,
 Lorsque cet éclairage est assuré par des blocs autonomes, chaque local doit être éclairé par
au moins deux blocs qui doivent être :
 à fluorescence de type non permanent,

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 à incandescence,
 Fonctionnement de l’éclairage de sécurité :
L’éclairage de sécurité fonctionne sur secteur avec batterie d’auto alimentation d’une heure
(BAES) ou bien est repris par l’alimentation électrique de sécurité (groupe électrogène),
c’est le BES.
Quand il y a une coupure d’électricité, la batterie ou le groupe prennent le relais.
L’éclairage de sécurité doit être mis à l’état de veille pendant les périodes d’exploitation. Il
doit être mis à l’état de repos ou d’arrêt lorsque l’installation d’éclairage normal est mise
intentionnellement hors tension.
 Entretien élémentaire:
o Des BES, tous les mois :
 passage à l’état de fonctionnement en cas de défaillance de l’alimentation
normale et fonctionnement de toutes les lampes,
 efficacité de la commande de mise en position de repos à distance et
de la remise automatique en position de veille au retour de l’alimentation
normale
o Des BAES, tous les six mois : vérification de l’autonomie d’au moins une heure des
batteries.
III- SYSTEME DE SECURITE INCENDIE :
1 .LE SSI : DEFINITION
Le Système de Sécurité Incendie (SSI) d’un établissement est constitué de l’ensemble des matériels
servant à collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie, à les analyser,
traiter, ordonner et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité de l’établissement.
 Différentes catégories :
 5 catégories de SSI = A – B – C – D – E, en IGH seul le A est autorisé
 SSI A OBLIGATOIRE sur types J O U R, tous locaux à sommeils.

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SSI A
Collecte analyse, traite, ordonne effectue
SDI SMSI
ECS CMSI DAS
DAC
DAI Evacuation
Désenfumage
DAI U U U U Compartimenta
ge
S C G G
M A C Arrêt des
installations
DMA C I techniques
S SInstallations des
extinctions
DMA automatiques
Non stop
ascenseur
Source principale (EDF) Source principale (EDF)

AES 12h et 5mn AES 12h et 1h
Auxiliaire 1h

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SSI B
SMSI
CMSI DAS
DAC
DMA U U U U
S C G G
M A C
C I
S
Source principale (EDF)
AES 12h et 1h

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Système de Sécurité Incendie de catégorie A : (comprend un équipement d’alarme de type 1)
 Fonctions de mise en sécurité :

 Compartimentage : portes et clapets coupe-feu, (volet solution B désenfumage)
 Désenfumage : volets de désenfumage, coffrets de relayage, exutoires et ouvrants,
 Evacuation : dispositifs de déverrouillage pour issues de secours, alarme évacuation
 Extinctions automatiques : électrovannes,
 Mise à l’arrêt de certains équipements techniques,
 Non arrêt des cabines d’ascenseurs au niveau sinistré,
Composition :
Il comprend deux sous-systèmes fonctionnels :
- Le système de détection incendie (S.D.I)
- Le système de mise ne sécurité incendie (S.M.S.I)
 Système de détection incendie et déclencheurs manuels :

Le SDI est un système qui recueille les informations en vue d’un traitement par le SMSI
 doit détecter et signaler tout début d’incendie dans les meilleurs délais,
 peut compléter ou localement remplacer le service de sécurité incendie,
 impose la présence d’un personnel permanent qualifié,
 Composition :
 les détecteurs automatiques d’incendie, (DAI)

 les déclencheurs manuels d’alarme, (DMA)
 un Equipement de Contrôle et de Signalisation (ECS) (anciennement appelé TS),
 Les déclencheurs manuels d’alarme: (DMA)
Ils sont implantés dans les circulations, près des sorties. De couleur rouge
et à une hauteur de 1,30 m, ils ne doivent pas être dissimulés. Ils sont munis
d’une vitre ou d’un élément déformable.
Ils portent l’inscription : « Alarme incendie – brisez la glace (appuyez ici)

en cas de nécessité »
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 Les détecteurs automatiques d’incendie : (DAI)
Il existe 5 sortes de détecteurs. A chaque situation, un détecteur peut apporter une solution
meilleure qu’un autre.
 le détecteur ionique de fumées : ponctuel ou linéaire, il repère la présence de fumée,

 le détecteur optique de flammes : sensible au spectre de lumière émit par une flamme,
 le détecteur thermostatique : déclenche à partir d’un seuil fixe de température,
 le détecteur thermo vélocimétrique : repère une vitesse d’élévation de la température,
Lorsqu’un (ou des) détecteur d’incendie se trouve dans un local, et afin de faciliter les
recherches en cas de détection incendie, on peut installer dans la circulation, au dessus de la porte du
local, un voyant raccordé au voyant du (ou des) DAI du local.
 Ce voyant s’appelle un « indicateur d’action »
Le choix des détecteurs automatiques d'incendie est lié, d'une part au type de feu à détecter, et
d'autre part aux différents facteurs d'environnement perturbateurs.
Détecteurs
Détecteurs Détecteurs Détecteurs
thermo Détecteurs
ioniques de optiques de optiques de
vélocimétriqu thermostatiques
fumées fumées flammes
es
Parcs de
stationnement X X
couverts
Bureaux X X
Cuisines X
Stockage de
liquides X X
inflammables
Machineries
X X
d'ascenseurs
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Archives X
 Les sources d’énergie :
 une source principale d’alimentation (EDF),

 une source secondaire d’alimentation (une batterie appelée Alimentation Electrique de
Sécurité – AES). D’une autonomie de 12 heures en état de veille plus 5 minutes de
traitement d’une alarme restreinte,
 une source auxiliaire d’avertissement (pile). D’une autonomie de 1 heure, elle sert à
signaler une insuffisance des deux autres.
 Les couleurs de l’Equipement de Contrôle et de Signalisation (ECS) :
 vert : en service ; rouge : alarme restreinte (présence d’une détection incendie) ; jaune :
dérangement (coupure ligne, mise hors service, fonctionnement sur AES),

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Un Système de Mise en Sécurité Incendie (S.M.S.I.) est l'ensemble des équipements qui assurent
les fonctions nécessaires à la mise en sécurité d'un bâtiment en cas d'incendie. Son principe est fondé
sur le confinement de l’incendie afin d’en réduire les effets dévastateurs pour les personnes
(permettre l’évacuation du public) et la protection des biens (éviter l’extension de l’incendie et
évacuer les produits de la combustion). Suivant la dimension et la configuration d’un bâtiment, on
peut concevoir une ou plusieurs zones de mise en sécurité, chaque zone pouvant regrouper des
fonctions de natures différentes.
Il comprend :
 le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI), qui analyse, traite et donne les
ordres,
 les Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS), qui reçoivent et exécutent les ordres,
Ses sources d’énergie sont :
 une source principale d’alimentation, (EDF)
 une deuxième source d’alimentation (une batterie appelée Alimentation Electrique de
Sécurité – AES). D’une autonomie de 12 heures en état de veille plus 1 heure de mise en
sécurité en fonction de la puissance assignée par le constructeur.

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 Dispositifs actionnés de sécurité (DAS) :

Ce sont eux qui localement, en exécutant les ordres (CMSI ou UCMC), changent d’état et assurent
la mise en sécurité d’un bâtiment ou de l’établissement.
Pour un Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (C.M.S.I.),
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L'Unité de Signalisation (U.S.), outre les informations correspondant aux états de veille, de
dérangement, ou d'anomalie, permet de visualiser le contrôle de la position des Dispositifs
Actionnés de Sécurité (D.A.S.).
L’U.S. doit afficher les informations correspondant à la surveillance et au contrôle des D.A.S,
synthétisés par fonction (compartimentage, désenfumage...) et par zone de mise en sécurité (Z.S.).
La signalisation du contrôle de la position des Dispositifs Actionnés de Sécurité (D.A.S.) d'une
zone de mise en sécurité (Z.S.) doit afficher en permanence une seule des informations suivantes
par fonction.
Couleur du voyant Signification
Ce voyant normalement éteint, doit s’allumer sur commande d’un bouton

Vert fixe identifié « bilan », lorsque tous les D.A.S sont en position d’attente, en
l’absence d’un ordre de mise en position de sécurité par le C.M.S.I
Au moins un D.A.S. de la zone de sécurité concernée (Z.S.) n'est pas en

Jaune clignotant position d'attente, en l'absence d'un ordre de mise en position de sécurité
par le C.M.S.I.
Jaune fixe Défaut de ligne, coupure de ligne
Tous les D.A.S. de la zone de sécurité concernée (Z.S.) sont en position

Rouge fixe de sécurité, après émission d'un ordre de mise en position de sécurité par
le C.M.S.I.
Au moins un D.A.S. de la zone de sécurité concernée (Z.S.) n'est pas en

Rouge clignotant position de sécurité, après un ordre de mise en position de sécurité par le
C.M.S.I.
Afin d’avoir ces retours d’informations, les DAS sont équipés de contact de début et de fin de
course.
 Modes de commande des DAS :
 Télécommandé : CMSI ou UCMC,

 Auto commandé : par un fusible à 70° C,
 Auto et Télécommandé : les deux modes de commande sont réunis.
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De plus, on doit pouvoir faire passer certains DAS en position de sécurité en procédant par une
« Action Directe » sur ce dernier. (Manuellement sur place)
 Classement des D.A.S
D’après la norme NF S 61-937, les D.A.S peuvent être classés selon la fonction à laquelle ils
participent :
 Compartimentage : clapets, portes résistant au feu

 Désenfumage : exutoires, ouvrants en façade, volets, coffrets de relayage pour
ventilateurs
 Evacuation : dispositif de déverrouillage des issues de secours.
 Définition d’un DAC : (dispositif adaptateur de commande) :
C’est un dispositif qui reçoit un ordre de commande de sécurité et qui se borne à le transmettre
aux DAS télécommandés, sous une forme adaptée à leurs caractéristiques d’entrée.
Différentes possibilités : (couples entrée / sortie)
 électrique / pneumatique
 électrique / mécanique
 électrique / électrique
 Unité de signalisation (US)

L’Unité de Signalisation, associée à l’UCMC est la partie visible du CMSI et permet de
recueillir les informations nécessaires pour la conduite du SMSI. (Information sur la mise en service,
les dérangements, les anomalies, etc.)
L’Unité de Signalisation nous renseigne sur la position des DAS

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Nommer ces différents éléments et préciser à quelle fonction ils participent

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Niveaux d’accès aux fonctions du SSI

Il s’agit de limiter les accès à l’exploitation du SSI. Ceci afin d’éviter une mauvaise
manipulation qui pourrait être source de danger pour le public.
Niveau 0 (à disposition du public) : Correspond à une action qui ne risque pas de compromettre la
sécurité. Action sur DM
Niveau I (Personnel exerçant une responsabilité générale de surveillance) : Agent et chef

d’équipe de sécurité incendie. Correspond à toute opération tactile ou de manipulations sans
démontage ou d’accès spécifique. Action sur UCMC-UGA (Commande manuelle provoquant le
déclenchement d’une fonction dans une zone de sécurité…)

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Niveau II (Personne ayant une responsabilité particulière de sécurité) : Chef de service de

sécurité incendie. Correspond à toute opération susceptible de modifier l’état du système (mise hors
service d’une zone, réarmement, etc.)
Niveau III (personnel habilité à faire de la maintenance et du contrôle) : Correspond à toute

opération de maintenance ou de mise en service (remplacement à l’identique d’un circuit imprimé…)
Niveau IV (personnes agréés par le constructeur) : correspond à toute opération modifiant l’état
initial du matériel (Dessoudage et remplacement d’un composant électronique).
Zones de détection, d’alarme, de mise en sécurité, de

désenfumage, de compartimentage

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QUATRIEME PARTIE :
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
I- INSTALLATIONS ELECTRIQUES :
Les installations électriques et leur impact en matière de sécurité incendie
1. Impact des installations électriques sur la sécurité :

Généralités :
On impose des règles concernant les installations électriques afin de :
 éviter le développement d’un incendie et/ou sa propagation par le biais des installations
électriques,
 permettre le fonctionnement des installations de sécurité en cas de sinistre,
Sources électriques :
 source normale : secteur (EDF)

 source de sécurité : source prévue pour assurer le fonctionnement des installations de
sécurité, (batteries ou GMTG). Cette source doit assurer une autonomie minimale d’une
heure.
 source de remplacement (facultative) : permet à l’établissement de poursuivre son
exploitation malgré un défaut de la source normale, (GMTG)
Au début du sinistre seulement :
Installations de sécurité indispensables : Volet de désenfumage, détection et alarme, US
Pendant la durée du sinistre :

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Installations de sécurité en ERP :
Elles doivent être mises ou maintenues en service pour assurer ou faciliter l’évacuation du public.
Batteries d’accumulateurs
 Détecteurs automatiques d’incendie
 Extinction automatique
 Désenfumage de faible Puissance
 Alarme et alerte
 L’éclairage de Remplacement,
 Télécommunications et signalisations de
sécurité
 Sécurité (éclairage et équipements de …)
Dans le cas de groupes moteurs thermiques, en

plus de ceux figurant au paragraphe précèdent :
Pompes d’alimentation en eau,
 Ascenseurs et monte charges,
 Sur presseurs d’incendie (pompe),
 Compresseurs d’air, (démarrage des groupes)
 Désenfumage,
Installations de sécurité en IGH :

 Désenfumage
 Eclairage minimal (1 lampe sur 3)
 Ventilation du Transformateur
 Ascenseur et monte charge
 Surpresseurs
 Télécommunication
 Exhaure (pompe de relevage)

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Locaux électriques :
Les locaux de service électriques doivent :

 avoir un accès réservé aux personnes qualifiées, (et habilitées)
 être identifiés et facile à atteindre pour les services de secours publics,
 être dotés de moyens d’extinction adaptés,
 disposer d’un éclairage de sécurité ou d’un Bloc Autonome Portable d’Intervention

(BAPI),
 Les installations électriques doivent être maintenues en bon état de fonctionnement.
 Evacuation en cas de défaillance de l’éclairage normal

Sans éclairage de remplacement, il faut évacuer le public
 Coupure de l’énergie électrique par les organes de coupure d’urgence :
Le système coup de poing (exemple dans la cuisine) permet de couper l’électricité du local.
2. Les différents types de sources électriques de

sécurité :
 Sources et Installations électriques
 Source normale (secteur) : Installations normales
 Source de sécurité (GMTG): Installations de sécurité pour assurer la sécurité des

personnes
 Source de remplacement (GMTG) : Installations de remplacement pour assurer la

continuité de l’exploitation
 Groupes électrogènes :
Les groupes électrogènes constituent une source d’alimentation électrique de sécurité et/ou de
remplacement.
Dans le cas de l’utilisation de plusieurs groupes électrogènes (cas d’une source de

remplacement), le dernier groupe doit assurer une puissance nécessaire pour reprendre toutes les
installations de sécurité.

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 Local groupe électrogène :
 classé à risques importants,

 largement ventilé,
 dispositif de coupure d’urgence du combustible à l’extérieur du local,
 dépôt de 100 litres de sable, (avec pelle)
 moyens d’extinction adaptés aux risques,
 gaz de combustion évacués directement vers l’extérieur,
 Combustibles autorisés dans le local : (en nourrisse)
 par un liquide de 1ère catégorie :

 15 litres si alimentation par gravité,
- 50 litres dans le cas contraire, (nourrisse en contrebas)
 par un liquide de 2ème catégorie :
- 500 litres en réservoirs fixes,
 Entretien des groupes :
 tous les quinze jours : niveaux, préchauffage, source de démarrage,

 tous les mois : fonctionnement à 50 % de la puissance max pendant 30 minutes,
 la cuve principale située à l’extérieur du local doit pouvoir assurer 36 h de fonctionnement
avec un dispositif de jaugeage au Poste de sécurité si la réserve est insuffisante.
 Batteries d’accumulateurs :
Les batteries d’accumulateurs qui alimentent les installations de sécurité doivent être installées dans
un local de service électrique réservé à cet effet.
Lorsqu’elles alimentent les installations de sécurité, la coupure d’alimentation des dispositifs de
charge doit être signalée au tableau de sécurité.
 Les locaux de batteries (sources de sécurité) sont classés à risques moyens.
 Les GMTG « groupes moteurs thermiques générateurs :
Ils doivent être installés au niveau ou en dessous du niveau d’accès des sapeurs pompiers.
Les locaux doivent répondre aux dispositions des locaux à risques importants (Parois CF. 2h, Portes
CF. 1h)
Leur autonomie doit être de 1h minimum en ERP et 36h minimum en IGH.
Un système de jaugeage à distance doit être installé pour permettre de signaler toute insuffisance de
carburant dans la réserve.

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Démarrage : 10 secondes maximums.

Nourrice et bac de rétention de 500 litres
Local CF 2h
(4h en IGH)
II- ECLAIRAGE DE SECURITE :
Intérêt de l’éclairage de sécurité et son fonctionnement
1. Définition de la notion d’Eclairage de sécurité :

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Alimenté par une source de sécurité et d’une autonomie d’une heure (1 heure), il peut être :
 sur source centrale,
 sous la forme de blocs autonomes, (de types permanents ou non permanents)
Il a deux fonctions :
 éclairage d’évacuation,
 éclairage d’ambiance ou d’anti-
panique,
 Eclairage d’évacuation :
L’éclairage d’évacuation doit permettre à toute
personne d’accéder à l’extérieur, en assurant
l’éclairage des cheminements, des sorties, des
indications de balisage, des obstacles et des
changements de direction.
Applicable :
 aux locaux recevant plus de 50 personnes,
 aux locaux de plus de 300 m² au rez-de-chaussée et étages,
 aux locaux de 100 m² en sous-sols,
 Sur source centrale, la lampe de cet éclairage est alimentée par la source normale à l’état de
veille, par la source de sécurité à l’état de fonctionnement. Cet éclairage est un bloc
d’éclairage de sécurité (BES)
 Lorsque cet éclairage est assuré par des blocs autonomes, c’est un bloc autonome d’éclairage
de sécurité (BAES).

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 Eclairage d’ambiance ou d’anti-panique :
L’éclairage d’ambiance ou d’anti-panique permet d’assurer un flux lumineux afin d’avoir une
visibilité suffisante en cas d’évacuation. Il doit être installé :
- aux locaux de plus de 100 personnes en étage ou au rez-de-chaussée,

- aux locaux de plus de 50 personnes en sous-sol,
 Sur source centrale, les lampes de cet éclairage peuvent être éteintes à l’état de veille et sont
alimentées par la source de sécurité à l’état de fonctionnement,
 Lorsque cet éclairage est assuré par des blocs autonomes, chaque local doit être éclairé par
au moins deux blocs qui doivent être :
 à fluorescence de type non permanent,
 à incandescence,
 Fonctionnement de l’éclairage de sécurité :
L’éclairage de sécurité fonctionne sur secteur avec batterie d’auto alimentation d’une heure
(BAES) ou bien est repris par l’alimentation électrique de sécurité (groupe électrogène),
c’est le BES.
Quand il y a une coupure d’électricité, la batterie ou le groupe prennent le relais.
L’éclairage de sécurité doit être mis à l’état de veille pendant les périodes d’exploitation. Il
doit être mis à l’état de repos ou d’arrêt lorsque l’installation d’éclairage normal est mise
intentionnellement hors tension.
 Entretien élémentaire:
o Des BES, tous les mois :
 passage à l’état de fonctionnement en cas de défaillance de l’alimentation
normale et fonctionnement de toutes les lampes,
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 efficacité de la commande de mise en position de repos à distance et
de la remise automatique en position de veille au retour de l’alimentation
normale
o Des BAES, tous les six mois : vérification de l’autonomie d’au moins une heure des
batteries.
V- DESENFUMAGE :
Rôle et mise en œuvre du désenfumage
1. Objet du désenfumage :
Extraire des locaux incendiés une partie des fumées afin de :
 faciliter l’évacuation,
 limiter la propagation de l’incendie,
 faciliter l’intervention des secours,
2. Principes de désenfumage :
 soit par balayage : apport d’air neuf – évacuation des fumées (courant d’air)
 soit par hiérarchie des pressions : surpression des volumes protégés et dépression des
volumes désenfumés,
 soit par combinaison des deux,
3. Contraintes du désenfumage :
La première concerne le compartimentage. Les volumes à désenfumer doivent rester de dimensions
raisonnables. Il ne serait pas réaliste de vouloir désenfumer l’ensemble d’un établissement, les débits
nécessaires devenant vite prohibitifs. Le désenfumage n’est possible que pour un compartiment ou
un niveau, le compartimentage étant réalisé par les cloisons, les portes et clapets à fermeture
automatique et, dans les grands volumes, par des retombées ou écrans de cantonnement.
4. Dispositif de déclenchement :
 par une commande manuelle (au Poste de Sécurité ou à proximité du local)
 peut être complétée par une commande automatique si elle ne déclenche que le premier
niveau (ou canton) sinistré,

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5. Plusieurs types de Désenfumage :
2 types de désenfumage :
- des dégagements
- des locaux
Ils peuvent faire appel à quatre techniques de balayage des locaux différents suivant la
nature des entrées d’air ou des extractions (naturelles ou mécaniques). Les combinaisons
possibles sont les suivantes :
 Le désenfumage Naturel / Naturel :
 les amenées d’air sont naturelles, (bouches, ouvrants, portes)

 les extractions sont naturelles, (bouches, ouvrants)
 un même ouvrant peut servir d’amenée d’air et d’extraction des

fumées simultanément.
 Le désenfumage Naturel / Mécanique :
 les amenées d’air sont naturelles, (bouches, ouvrants, portes)

 les extractions sont mécaniques, (moteur)
 Le désenfumage Mécanique / Mécanique :
 les amenées d’air sont mécaniques, (moteur)

 les extractions sont mécaniques, (moteur)
 Désenfumage des dégagements :

 Les escaliers encloisonnés (dans les ERP)
Ils seront soit :
 Désenfumés, (balayage)
 Mis à l’abri des fumées, (surpression)
6. Désenfumés :
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 escalier en cloisonné,
 ouverture simultanée d’un exutoire en partie haute et d’une amenée d’air en partie basse,
 les fumées dans l’escalier ne doivent jamais être extraites mécaniquement,
 commande manuelle de l’exutoire située dans l’escalier au niveau accès pompiers.
7. Mis à l’abri des fumées :
 escalier en cloisonné,
 soufflage mécanique dans l’escalier, (20 à 80 Pa)
 commande manuelle de l’exutoire située dans l’escalier au niveau d’accès pompiers,
 l’exutoire ne sera ouvert uniquement par les pompiers (en cas de défaillance du
soufflage),
 Les circulations horizontales en

cloisonnées :
8. Une circulation horizontale sera désenfumée

si :
 sa longueur est supérieure à 30 m, et non recoupée

 elle est en sous-sol, (recoupée ou non)
 elle dessert des locaux à sommeil,
 le pourcentage d’handicapés reçus est supérieur à
celui prévu par la réglementation, (GN8)
9. Désenfumage Naturel :
 surface de chaque amenée et extraction = 10 dm² / UP,

 distance entre les bouches en naturel :
 en rectiligne : 10 m maxi,
 en angle : 7 m maxi,

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Désenfumage Mécanique :
 volume soufflé = volume extrait x 0,6

(coef. réducteur) – (VS = VE x 0,6)
 vitesse de l’air soufflé < 5 m/s
 débit à la bouche d’extraction : 0,5 m3 / s /
UP
 conduits CF. de degré identique aux parois
traversées,
 distance entre les bouches en mécanique :
 en rectiligne : 15 m maxi,
 en angle : 10 m maxi,

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Caractéristiques des bouches dans la circulation :
 hauteur bouche extraction : 1,80 m minimum (et/ou tiers supérieur),

 hauteur bouche soufflage : 1 m maximum,
 première bouche à partir d’un local en cul de sac : 5 m maxi,
 rapport Longueur / largeur ≤ 2,

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Désenfumage en IGH

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CARACTERISTIQUES
SOLUTION A SOLUTION B
Escalier Bouche de soufflage / sans volet

en surpression Hauteur libre
Bouche de soufflage Bouche de soufflage

Sas Hauteur : 0,50 m maxi du sol fini Hauteur : 1,80 m mini du sol fini
en pression
Bouche d’extraction Baie de transfert / volet PF1h
Hauteur : 1,80 m mini du sol fini Munie d’un fusible à 70°C
Hauteur : 0,50 m maxi du sol fini
Bouches de soufflage Baie de transfert du sas

Hauteur : 0,50 m maxi du sol fini
Bouches d’extraction Bouche d’extraction

CHC Hauteur : 1,80 m mini du sol fini Hauteur : 1,80 m mini du sol fin
en dépression
Distance entre bouches situées
alternativement dans les CHC
10 m maxi en ligne droite
7 m maxi en angle
5 m maxi d’un local en cul de sac
Escaliers – Sas / PF1h Escalier – Sas / CF1h
Portes
Sas – CHC / CF1/2h PF1h Sas – CHC / CF1/2h PF1h
Escalier –CHC
Différence de pression : de 20 à 80 Pascals
Conduits Soufflage et extraction

contenus dans des gaines CF2h
Moteurs Extraction
résistants à 400°C pendant 2 heures minimum

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Surpression dans une circulation :
On peut mettre une circulation à l’abri des fumées par surpression si :
 l’escalier est également en surpression,

 tous les locaux desservis sont désenfumés,
6. Désenfumage des locaux accessibles au public :

Le désenfumage d’un local est obligatoire lorsque sa surface est :
 supérieure à 300 m² en étage et rez-de-chaussée,

 supérieure à 100 m² en sous-sol
Il peut-être réalisé soit par désenfumage naturel, soit désenfumage mécanique
 Caractéristiques des cantons désenfumage: (ex : supermarchés, galerie

marchande,…)
Les locaux de plus de 2000 m² de superficie ou d’une longueur supérieure à 60 m, sont découpés
en cantons aussi égaux que possible et présentant les caractéristiques suivantes :
 longueur : 60 m maxi,
 surface : 1600 m² maxi,
Les écrans de cantonnement (retombée sous voûte) : séparation verticale placée en sous face
de la toiture ou du plafond de façon à s’opposer à l’écoulement latéral de la fumée et des gaz de
combustion. Ils peuvent exister depuis 2006 sous forme de DAS.
Ils séparent les cantons et doivent répondre aux caractéristiques suivantes :
 Parois en matériaux incombustibles M0 et stabilité au feu SF ¼ heure,

 Ou éléments de structures
 Ou Tout dispositif ayant fait l’objet d’un avis favorable de la Commission Centrale de
Sécurité

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7. Déclenchement manuel du désenfumage :

Le déclenchement manuel du désenfumage, se fait au moyen de l’Unité de Commande Manuelle
Centralisée faisant partie du SSI ou se fait sur place au moyen des commandes manuelles. Ex : les
cantons.
8. Entretien élémentaire, vérification du bon

fonctionnement :
 Entretien élémentaire :
Les matériels (détecteurs, volets, ventilateurs,…) doivent être entretenus régulièrement suivant les
indications des constructeurs. A cet effet, ces derniers devront remettre pour chacun de leur matériel
une notice indiquant la nature de l’entretien à effectuer, la périodicité, la qualification éventuelle du
personnel chargé de cet entretien. Cette notice sera jointe au registre de sécurité.
 Vérifications périodiques :
Tous les ans
- Fonctionnement des commandes manuelles et automatiques
- Fonctionnement des portes, clapets CF. et volets de désenfumage
- Fermeture des éléments mobiles de compartimentage participant
à la fonction de désenfumage

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- Arrêt de la ventilation de confort
- Fonctionnement des moteurs de désenfumage
- Les mesures de pression, de débit et de vitesse, dans le cas du
désenfumage mécanique.
-
Les opérations d’entretien, de vérification, ainsi que les observations auxquelles elles ont donné lieu,
doivent être consignées sur le registre de sécurité de l’établissement.
9. Remise en position d’attente des dispositifs de

désenfumage :
Par exemple :
1. Refermer les volets
2. Mettre à l’arrêt les moteurs si le désenfumage est mécanique
3. Refermer les exutoires
1- LE SERVICE DE SECURITE
Rôle et missions du service de sécurité
1. L’arrêté de référence : arrêté du 2 mai 2005

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 Missions du service de sécurité incendie:
L’ensemble de ces missions est basé dur la prévention et la rapidité d’intervention afin de limiter les
risques d’incendie et de panique. Les personnels des services de sécurité incendie ont pour mission
d’assurer la sécurité des personnes et la sécurité incendie des biens. Il existe une liste regroupant les
missions principales d’un agent, ensuite viennent se rajouter celles qui sont particulières au site
Afin de retenir ce chapitre,un mnémotechnique vous permet d’apprendre :
VOIRE PARC A DAIM
Vérification et entretien des installations de sécurité incendie

V
O Organisation générale de la sécurité
I Intervenir sur un début de feu
R Rondes (faire des….)
Exercices d’évacuation (une fois par an) en y associant

E
immédiatement inférieur et supérieur
P  Permanence au Poste central de Sécurité
A  Alerte et accueil des secours
R  Registre de sécurité (tenue à jour)
C  Consignes de sécurité (applique et fait appliquer)
A  Accueil des Commissions de Sécurité
D  Dégagements (assurer la vacuité des)
A  Assistance à personne
 Instruction (une fois par an) à l’utilisation des moyens de secours

I
par le personnel
M  Main courante (tenu à jour)
S  Surveillance des travaux

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L’Equipe Locale de Sécurité en IGH est obligatoire parmi les salariés et est sous contrôle du
service de sécurité,
Ses missions sont :
 Déclencher l’alarme et l’alerte intérieure

 Mettre en œuvre les moyens de premiers secours
 Effectuer l’évacuation du compartiment (guide)
 Vérifier les bureaux (serre-files)

 S’assurer de l’isolement du compartiment par la fermeture des P.C.F.
 Rendre compte de la situation au Poste Centrale de Sécurité
Composition de l’équipe Locale de Sécurité par compartiment :
Ce sont des personnes volontaires ou désignées pour faciliter l’évacuation. Dans les GHW1 et 2, ce
sont des personnes travaillant dans les niveaux qui feront partie de l’ELS.
La réglementation impose de désigner 1/25ème du total des occupants du compartiment avec un
minimum de 5 et un maximum de 10, sous la direction d’un Chef de Compartiment
Composition :
Le service de sécurité incendie doit être assuré suivant le type, la catégorie et les caractéristiques des
établissements :
 Soit par des personnes désignées par le chef d’établissement et entraînées à la manœuvre des
moyens de secours contre l’incendie et à l’évacuation du public
 Soit par des agents de sécurité incendie
 Soit par des sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie
Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, l’effectif doit être de trois
personnes au moins présentes simultanément, dont un chef d’équipe. Cet effectif doit être adapté
à l’importance de l’établissement.
 Qualification :
Une fonction ne peut être assurée que par une personne titulaire du diplôme requis pour exercer
l’emploi.
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 Pour l’agent de service de sécurité incendie, le diplôme d’agent de sécurité incendie et
d’assistance personnes (SSIAP 1)
 Pour le chef d’équipe e service de sécurité incendie, le diplôme de chef d’équipe de sécurité
incendie et d’assistance à personnes (SSIAP 2)
 Pour le chef de service de sécurité incendie, le diplôme de chef de service de sécurité
incendie et d’assistance à personnes (SSIAP 3)
 Agrément des centres de formation :

Un centre de formation doit obligatoirement disposer d’un agrément préfectoral pour dispenser une
formation et pour organiser un examen. Cet agrément permet de dispenser des formations sur
l’ensemble du territoire national.
Cet agrément, défini par arrêté, est octroyé pour une durée de cinq ans. Cet agrément doit comporter
un numéro d’ordre comportant quatre chiffres.
II- POSTE DE SECURITE :
FONCTIONNEMENT D’UN POSTE DE SECURITE :
 placé si possible au niveau d’accès pompiers,

 relié au centre de secours par un moyen d’alerte rapide et sûr,
 occupé en permanence par un agent de sécurité,
 protégé contre l’incendie et les intrusions,
 reçoit les alarmes restreintes,
 dispose des commandes manuelles,
1. Différents matériels du poste de sécurité :

 Unité d’aide à l’exploitation (cf. SSI)
C’est un ordinateur, une imprimante ou un écran, relié au SSI .

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 Gestion technique centralisée GTC

Reçoit les alarmes techniques
2. Réception des appels d’alerte interne :

Un numéro spécial permet d’appeler le poste de sécurité ou un déclencheur manuel ou une détection
incendie est reçue sur le E.C.S du SSI par signal sonore et visuel.
3. Surveillance des installations de sécurité faisant

l’objet d’un report :
Report sur SSI :

1. Le signal rouge fixe : tout est en position de sécurité
2. le signal rouge clignotant : Tout n’est pas en position de sécurité
3. Appuyer sur l’UCMC pour remettre en position.

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4. Documents présents au poste de sécurité :

 Liste des différents services publics
 Liste des responsables
 Liste des handicapés
 Liste des membres des équipes locales de sécurité (E.L.S en IGH)
 Cahier de consignes
 Plans pour les Sapeurs-Pompiers
 Répertoire de clés
 Registre d’événements journaliers
 Registre sécurité (bureau chef de sécurité)
 A maintenir à la disposition des Sapeurs-Pompiers :

 Plans
 Clés de commande accompagnée des ascenseurs non prioritaires
 4 émetteurs - récepteurs ou 3 appareils téléphoniques portatifs
 Doit stationner au P.C.S le cas échéant :

 Passerelle pour dépannage des cabines d’ascenseurs
 Contenu du registre de sécurité :
Détenu par le propriétaire (ou le Mandataire), il doit indiquer :
 Noms des responsables

 Etat nominatif du personnel de sécurité (diplômes - certif. médicaux)
 Dates de contrôle des organismes agréés
 Plans de sécurité
 Liste des moyens de secours
 Dates des exercices
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 D’évacuation
 Dates des transformations
 Liste des consignes
 Dates des séances d’instruction
 Visa des Commissions de Sécurité
 Visa (annuel) du Maire ou de la Préfecture
III- RONDES DE SECURITE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX :
1. Objectif de la ronde :
 déceler toute anomalie, (odeur, bruit, fumée, etc.)
 donner l’alerte, et intervenir rapidement en cas de sinistre,
 Pendant la présence du public, un représentant de la direction doit être présent.
2. Modalités de réalisation :
 Les éléments à emporter en ronde :

- Emetteur récepteur (terme à préférer à talkie-walkie) (avec système protection des
travailleurs isolés (PTI) ou système « homme mort » s’il est seul en ronde) ;
- moyen de pointage (enregistrement de la ronde)
- torche électrique
- clés
- montre
- sifflet
- papier et crayons
- etc.
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 Les sens à mettre en œuvre :

1. Ouïe : bruits suspects ou anormaux, écoulement d’eau, grincement d’un appareil en
fonctionnement, bruit de pas anormal, cris d’animal, etc.…
2. Odorat : odeur de brûlé (courts-circuits, échauffement moteurs électriques), émanations
de gaz ou de produits chimiques, odeurs nauséabondes ordures, détritus, etc.…), odeurs
de cuisine, etc.
3. Vue : appareils électriques allumés, flammes, fermeture des portes et fenêtres,
encombrement des couloirs d’évacuation, relevé des températures et pressions, lumières
ou flash anormaux, traces de pas ou d’effraction, etc.…
 La fréquence des rondes :
Les rondes doivent être faites à une cadence qui ne peut être dictée que par :
- l’expérience :
- la logique ;
- la distance à parcourir ;
La première doit être effectuée un quart d’heure à une demi-heure après le départ du
personnel. C’est à ce moment que les risques sont les plus nombreux :
- appareils électriques laissés branchés ;
- mégot jeté, allumé, dans une corbeille à papier, oublié sur un rayonnage de vestiaire,
posé sur un bureau, etc.

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Cette première ronde sera mise à profit pour vérifier que le courant électrique est partout
coupé, que les portes et les fenêtres sont fermées, etc.
Elle doit être « complétée » par une deuxième ronde faite 2 heures au maximum après le
départ du personnel et suivie de rondes espacées de 3 heures au plus.
Cet horaire n’est qu’un minimum et les établissements d’une certaine importance doivent
l’étoffer en fonction des risques contenus.
La périodicité à respecter peut être la suivante :

- chaque heure, pour les risques importants ;
- chaque 2 heures, pour les risques
- chaque 3 heures, pour les risques ordinaires.
Par 24 heures, ensuite :

- toutes les 3 heures pour un risque élevé ;
- toutes les 6 heures pour un risque moyen ;
- toutes les 12 heures pour un risque moindre.
Lorsque l’arrêt du travail dure plus de 24 heures il y a lieu d’effectuer 2 rondes par 24
heures (le courant électrique est coupé, il n’y a ni chauffage, ni travaux en cours)
Des rondes complémentaires peuvent en outre être prévues après le départ des ouvriers :
- des entreprises « étrangères »
- du personnel du service d’entretien ou de nettoyage.
En IGH :
Nombre de rondes (classe W)   3 Rondes
 1ère ronde : après le départ des employés

 2ème ronde : deux heures plus tard
 3ème ronde : dans le courant de la nuit

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La règle R8 de l’A.P.S.A.D préconise une ronde toutes les trois heures.
- Présence de l’extincteur, accroché à un support fixe, état général
- Présence de la goupille de sécurité et du plomb
- Etat apparent du flexible et du diffuseur
- Présence (et serrage) du tromblon pour les appareils à dioxyde de carbone
(Le tromblon fait office de détenteur de pression et l’utilisation du dioxyde de carbone sans
son tromblon est dangereuse en raison de la pression importante à l’intérieur de l’appareil)
- Date de la dernière visite d’entretien par la société spécialisée
Si l’on constate une anomalie, l’appareil doit être immédiatement remplacé par un appareil
identique
3. Contrôle des rondes et renseignement de la main

courante :
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A l’aide d’un système pointeau, un itinéraire est prévu pour l’agent et est reproduit sur
informatique. A la fin de la ronde, l’agent renseigne la main courante sur les observations faites
au cours de la ronde.
Le chef d’équipe du service de sécurité incendie doit réaliser, pour l’entreprise à laquelle il est
attaché, un planning des rondes de sécurité en tenant compte des risques potentiels présentés
par le site ou par secteurs déterminés de ce dernier.
Il doit être capable d’expliquer aux agents la nature des différentes rondes, les équipements
utiles, les conseils à suivre.
4. Utilisation des moyens de communication mobiles :

Au cours de sa ronde, l’agent, grâce à un émetteur-récepteur reste en permanence en relation
avec le poste de sécurité.
5. Mesures adaptées de protection des travaux :

Demande d’autorisation :
 Si gêne supérieure à 48 heures

 Si utilisation d’appareils utilisant des combustibles liquides, solides ou gazeux en quantité
excédant 21 kg
 Si travaux susceptibles d’entraver l’action des Sapeurs-pompiers
Demande d’autorisation à présenter un mois avant le début des travaux : sans réponse de
l’autorité administrative dans ce délai, l’autorisation est réputé accordée.
Travaux entraînant des risques d’éclosion d’incendie :

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 Etablir un permis de feu pour tous travaux par points chauds.

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6. Contrôle du respect des mesures des permis de feu

établis :
Lors de chaque travail dangereux ou présentant des risques d’incendie (soudure, tronçonnage, arc
électrique, etc.), Il est établi dans un but préventif une autorisation écrite appelée «PERMIS DE
FEU». Sur cette autorisation, sont notifiées les renseignements sur : Quand, Par Qui, Où et
comment.
7. Rondes de surveillance après les travaux
¼ heure après la fin des travaux afin de s’assurer qu’aucun feu couvant ne puisse déclencher un
début de feu.
IV- APPEL ET RECEPTION DES SERVICES PUBLICS DE SECOURS :
Appel, accueil et guidage des secours publics
1. Différents moyens d’alerte :

C’est l’action de demander l’intervention des secours. On distingue deux sortes d’alertes :
 L’alerte intérieure :
D’un point de l’établissement vers le poste de sécurité
 L’alerte extérieure :
Du poste de sécurité vers les secours publics.

Les liaisons doivent être assurées soit par :
- Le téléphone urbain,
- Les lignes directes (reliée directement au Centre de Secours le plus proche),
Ex : T.A.S.A.L. (Transmetteur d’Alerte à Surveillance Automatique de Ligne)
- Les avertisseurs d’incendie (publics ou privés),
- Tout autre dispositif rapide et sûr,
Les modalités d’appel des Secours doivent être affichées de façon permanente près des téléphones.

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 Les alarmes :
L'équipement d'alarme est l'ensemble des appareils nécessaires au déclenchement et à l'émission des
signaux sonores d'évacuation.
On distingue des alarmes de natures différentes
1. L’ALARME RESTREINTE : Signal sonore et visuel ayant pour but d'avertir le personnel
désigné pour exploiter cette alarme (elle apparaît sur le tableau de signalisation.)
2. L’ALARME GENERALE D'EVACUATION : Signal sonore (sirène ou message) ayant

pour but de prévenir les occupants d'évacuer. Elle peut être immédiate ou temporisée
(réglable de 0 à 5 minutes). Elle doit fonctionner 5 mn minimum.
3. L’ALARME SELECTIVE : Signal sonore et visuel limité à l'information de certaines

catégories de personnel (type U et J). Signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants
d’avoir à évacuer les lieux. Ce signal sonore peut être complété, dans certains cas, par un
signal visuel. L’alarme générale sélective est immédiate. Elle doit fonctionner 5 mn
minimum et être audible du compartiment sinistré.
!!! Ne pas confondre avec l'alerte qui est l'action de demander l'intervention d'un service
public de secours et de lutte contre l'incendie.
2. Demande de secours en fonction des consignes de

sécurité.
3. Préparation de l’arrivée des secours :
Une fois que l’alarme restreinte, provenant d’un DAI ou d’un DMA apparaît sur le tableau de
signalisation, il faut :
1. Stopper le signal sonore
2. Envoyer tout de suite un agent de sécurité sur les lieux en lui indiquant la zone
de détection concernée et lui demander des comptes
3. Vérifier sur l’US le bon fonctionnement des DAS sur la zone de sécurité
(rouge fixe/rouge clignotant)

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4. Si un DAS n’est pas en position de sécurité, manipuler les boutons de

commande de l’UCMC correspondants pour faire fonctionner les DAS
concernés (compartimentage, désenfumage, évacuation,…)
5. Si, malgré l’action sur l’UCMC, le voyant « compartimentage » reste rouge
clignotant, demandé à l’agent qui s’est rendu sur place de fermer les portes
coupe-feu
6. si l’agent prévient que le désenfumage n’a pas fonctionné sur la zone de
sécurité concernée, agir sur l’UCMC
7. une fois que l’agent a prévenu qu’un feu existait et en a donné les détails
(endroit, local, classe de feu), lui demander de commencer l’évacuation
8. Quand la temporisation de l’alarme générale est en cours (5 min maxi),
actionner les diffuseurs sonores sur la zone d’alrme concernée à partir du
bouton de commande mémorisée (5mn) « commande évacuation générale » de
l’Unité de gestion des Alarmes (UGA)
4. Accueil des secours :

- Désigner un agent qui attendra les sapeurs-pompiers sur la voie d’accès des sapeurs-pompiers et les
emmènera au Poste de Sécurité
- Préparer les éléments à mettre à disposition des sapeurs-pompiers dès leur arrivée :
4. Les plans
5. Les clés des locaux
6. Les émetteurs-récepteurs
7. 3 téléphones portatifs par cage d’escalier (en IGH)
8. Les clés de commande accompagnée pour les ascenseurs non prioritaires
- Prévenir les responsables (chef d’établissement, chef du service de sécurité incendie ou autres
personnes prévues
5. Guidage des secours à leur arrivée et pendant

l’intervention :
A l’arrivée des sapeurs-pompiers, leur rendre compte de la situation et leur mettre à disposition un
agent qui les accompagnera sur les lieux.

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6. Information de la hiérarchie :
 Le compte rendu :
Le compte rendu oral ou écrit est le moyen de communication simple et direct avec sa hiérarchie
permettant de signaler un fait précis survenant dans l’entreprise. Cet événement doit avoir un
caractère d’urgence ou d’importance nécessitant la transmission de cette information d’une manière
brève et directe à ses supérieurs.
Un compte rendu doit être court et concis
Il doit aller droit au but et expliquer en peu de lignes l’objet même du problème. Il peut être
accompagné de dessins ou schémas.
Exemple :
J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que :
Dater le jour Le vendredi 26 juin 2005
Préciser l’horaire A 16h20
Préciser le lieu Dans l’escalier sud du bâtiment 4, au 6 eme

niveau
Préciser le nom de l’intervenant L’agent de sécurité Mr Dupond Sébastien
Préciser les circonstances Effectuant une ronde horodatée à itinéraire

programmé
Préciser les faits A fait une chute de sa hauteur dans les

escaliers, s’est fait une entorse au genou
gauche
Aussitôt prévenu par radio sur la fréquence
tactique, le PC a fait intervenir les sapeurs-
pompiers de la commune
Le blessé a été évacué sur le centre hospitalier
pour y subir des soins
Préciser les mesures prises L’agent accidenté a été remplacé aussitôt
dans son service par l’agent d’astreinte
La famille de Mr Dupond Sébastien a été
prévenue par téléphone comme l’indique la
procédure d’utilisation de la fiche réflexe du
personnel accidenté et votre note de service
du 20/06/2003

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Les formulaires d’accident du travail, ainsi
que l’arrêt de travail seront transmis par voie
interne au service des ressources humaines

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V- SENSIBILISATION DES OCCUPANTS :
Information des occupants de l’établissement (employés et public) sur les

mesures de sécurité à prendre
1. Information des occupants concernant la sécurité :

 Conduite à tenir devant un feu :
1. Prévenir le poste de sécurité (téléphone interne/déclencheur manuel)
2. Fermer portes et fenêtres
3. Attaquer le feu au moyen d’un extincteur ou d’un RIA
4. Commencer à procéder à l’évacuation du public si nécessaire
 Conduite à tenir en cas d’alarme :

- Les guides et serre-files se munissent de signes distinctifs et procèdent à l’évacuation
- Le personnel doit obtempérer aux ordres des guides et serre-files
 Grands principes de prévention incendie du bâtiment :

1. Laisser libre de tout obstacle les circulations et les dégagements
2. S’assurer que toutes les portes sont déverrouillées en présence du public
3. S’assurer que l’éclairage de sécurité est en fonctionnement
4. respecter le stockage et l’utilisation des produits dans les locaux adaptés
5. Ne pas gêner tout dispositif participant à la sécurité : cale sous porte par exemple
6. respecter et appliquer les consignes de sécurité propres à l’établissement
7. S’assurer que tout le personnel a été formé à la sécurité du bâtiment (alarme, extincteurs,…)
et à l’évacuation
 Grands principes de communication :

1. Faire remonter au poste de sécurité toute information pouvant nuire à la sécurité
2. Sensibiliser régulièrement tout le personnel sur les problèmes de sécurité qui pourraient
entraver la sécurité du bâtiment et la vie des salariés et du public

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3. En fonction de l’établissement, sensibiliser et former le personnel sur la sécurité et pratiquer

des exercices d’évacuation
4. Respecter les consignes générales et particulières
5. Faire prendre conscience du respect élémentaire des règles de sécurité pour éviter tout
problème grave.
ANNEXE 1 :
PROCEDURES RADIO
 Articuler, ne pas hurler dans le micro.
 Ne pas dire « allo »
 Transmettre les messages en tranches de phrase courtes et non mots à mots.
 Parler à une allure normale, être précis et utiliser des mots percutants.
(Affirmatif, Négatif, vu, exact, impossible, prêt…).
 Eviter d’introduire la syllabe « eu » à la fin des mots.
 Toujours commencer en indiquant à qui est destiné le message (ex : PC pour

mobile 1)

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 Toujours finir sa phrase par terminer ou terminer à vous
ALPHABET INTERNATIONAL
A= ALPHA N = NOVEMBER
B= BRAVO O = OSCAR
C= CHARLIE P = PAPA
D= DELTA Q = QUEBEC
E= ECHO R = ROMEO
F= FOXTROT S = SIERRA
G= GOLF T = TANGO
H= HOTEL U = UNIFORME
I = INDIA V = VICTOR
J= JULIETTE W = WISKY
K= KILO X = X- RAY
L= LIMA Y = YANKEE
M= MIKE Z = ZOULOU
0= Comme rien 5= Trois et deux

1= Tout seul 6= Trois fois deux
2= Deux fois un 7= Quatre et trois
3= Deux et un 8= Deux fois quatre
4= Deux fois deux 9= Cinq et quatre

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ANNEXE 2 :
VERIFICATIONS PERIODIQUES
Ces vérifications sont effectuées par des organismes agréés par le ministère de l’intérieur.
Tous les ans :
- Moyens d’extinction (Sauf les extincteurs / contrat)
- Système de détection
- Fonctionnement des portes et clapets CF. et des volets de désenfumage
- Désenfumage (débit et différence de pression sur 20 % au moins des niveaux)
- Installations électriques de sécurité
- Potentiel calorifique du mobilier des parties communes
- Appareils de cuisson destinés à la restauration
- Ascenseurs, monte-charges, nacelles
Tous les 3 ans :

- Installations électriques des parties communes
- Le SSI
Tous les 5 ans : - Paratonnerres.

- Potentiel calorifique du mobilier des parties privatives
(À réaliser en sus à chaque installation dans les lieux ou
modification importante).
- SSI.

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Paroi CF 2h
CF 1h
ANNEXE 3 : LES ARRÊTÉS DE RÉFÉRENCE
Première Partie : le feu et ses conséquences

Le feu :
 Traités physiques du feu Editions CSTB.

 Fire Protection handbook.
 National Fire Protection Association.
 Traité pratique de sécurité incendie.
Comportement au feu :
 Arrêtés
o relatif à la réaction au feu des produits de construction.

o de transposition « Euroclasses ».
o relatif à la performance au feu des toitures et couvertures exposées à un feu extérieur.
o relatif à la réaction au feu des produits, éléments de construction et d’ouvrages.
Deuxième Partie : Sécurité incendie
Principe de classement des établissements :
 Code de la construction et de l’habitation (Art. R. 123-18 et 19 et R. 122-2 et 5)

 Arrêtés :
o 25 juin 1980 modifié (ERP).
o 22 juin 1990 modifié (ERP 5eme catégorie).
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o 18 octobre 1977 modifié (IGH).
Fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie :
 Code de la construction et de l’habitation (Art. R. 123-4 à 11 et R. 122-9)

 Arrêtés :
o 25 juin 1980 modifié.
o 18 octobre 1977 modifié.
Desserte des bâtiments :
 Code de la construction et de l’habitation (Art. R. 123-4 à 11 et R. 122-9)

 Arrêtés :
Cloisonnement d'isolation des risques :
 Arrêtés :
Quatrième partie : Rôle et missions des agents de sécurité incendie
Le service de sécurité :
 L’arrêté du 25 juin 1980 modifié.

 L’arrêté du 18 octobre 1977 modifié.
 L’arrêté relatif à la qualification du personnel des services de sécurité du 2 mai 2005
Poste de sécurité /appel et réception des services publics de secours :
 Arrêtés :

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Organisme de formation professionnelle et continue

1. Deux fondamentaux de sécurité

1. Le principe de la résistance au feu des éléments de construction

III - PRESENTATION DES DIFFERENTS MOYENS DE SECOURS……………….…..…………..14

A- EVACUATION DU PUBLIC ET DES OCCUPANTS

1. Définition de la notion d’Eclairage de sécurité

C- SYSTEME DE SECURITE INCENDIE

1. Impact des installations électriques sur la sécurité

VI - LE SERVICE DE SECURITE …………………………………………. .……………..….54

1. différents matériels du poste de sécurité

C- RONDES DE SECURITE ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX

D- APPEL ET RECEPTION DES SERVICES PUBLICS DE SECOURS

1. Différents moyens d’alerte. Les alarmes

E- SENSIBILISATION DES OCCUPANTS………………………………..……….…..70

1. Information des occupants concernant la sécurité

ANNEXE 1 : PROCEDURES RADIO……………………………………..…………………………….

Déroulement général de la formation :

C’est le formateur qui valide la formation.

Une attestation de formation sera remise aux titulaires du SSIAP1.

Principes fondamentaux de la sécurité incendie en ERP et IGH . Evolution

I- FONDAMENTAUX ET PRINCIPES GENERAUX DE SECURITE INCENDIE :

 Arrêté du 25 juin 1980 modifié (ancien : Arrêté du 23 mars 1965),

1. Deux Fondamentaux de sécurité

2. Principes généraux de sécurité (déclinaison du règlement):

9. Moyens de secours – alarme

Conduite à tenir face à un local enfumé sans mise en

SI DE LA FUMEE APPARAIT ALORS QUE LA PORTE EST FERMEE : CONFIRMER LE FEU

 Accès aux locaux en feu

- Avoir 2 extincteurs (eau + additif et à CO2) ou un R.I.A. (avec sa réserve)

Support remise à niveau SSIAP1 page 6

Réaction et résistance au feu

1. Le principe de la résistance au feu des éléments de

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Il existe trois critères de classement de résistance au feu :

Nouveau : les Eurocodes :

 R : Capacité portante (résistance mécanique)

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Ex : une porte (anciennement) coupe feu 1h sera EI 60 (eurocode)

CRITERE DE RESISTANCE AU FEU

CRITERE DE RESISTANCE AU FEU

2 ETANCHEITE FLAMMES ET GAZ E

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A chacun de ces critères on associe des degrés temps de résistance au feu :

Degrés européens (en minute):

2. Le principe de la réaction au feu des matériaux

 C’est le comportement d’un matériau dans l’incendie en tant qu’aliment.

Classification des matériaux en fonction de leur réaction au feu

Classes des matériaux (classement français) Euroclasses

Incombustible (ciment, plâtre, etc.…) A1

S (smocks) = fumées d (drop) = gouttelettes

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III : PRESENTATION DES MOYENS DES

PRESENTATION DES DIFFERENTS MOYENS DE SECOURS :

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VOUS N’ETES PAS SEUL !

DES HOMMES, DES MATERIELS.

Support remise à niveau SSIAP1 page 14

I -EVACUATION DU PUBLIC ET DES OCCUPANTS

Vérification de la vacuité des dégagements et encadrement d’une évacuation

o Dégagement normal : (imposé) dégagement comptant dans le nombre minimal

o Circulation principale : circulation menant directement vers un escalier ou une issue,

2. Notion d’unités de passage :