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CHAMPS D’APPLICATION

ET EFFICACITE
DES MOYENS
DE PREVENTION ET DE PROTECTION
INCENDIE
SONATRACH
Jean INGLESE
MOYENS ACTIFS
DETECTION INCENDIE
AUTRES DETECTIONS
EXTINCTION GAZ CHIMIQUE
EXTINCTION GAZ INERTANT
EXTINCTION POUDRE
EXTINCTION MOUSSE
EXTINCTION AUTOMATIQUE A EAU
ESFR
DELUGE
RIDEAUX D ’EAU
BROUILLARD D’EAU
AUTRES MOYENS
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DETECTION INCENDIE (1/3)

• Principe :
Modification d’un paramètre physique (température, courant,
réfraction de la lumière, …) par la chaleur, la fumée ou la flamme
donnant un signal d’alarme ou d’asservissement.

• Champ d’application :
En fonction :
- du type de détecteur (thermique, ionique, optique, flamme),
- de son agencement (ponctuel, linéaire, par aspiration, …),
- de l’environnement (obstacles, aéraulique, chaleur, soleil, ...)
- du risque (inflammables, locaux techniques, stockage, …).
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DETECTION INCENDIE (2/3)

• Avantages et inconvénients :
Diminue les temps d ’intervention si renvoi vers un lieu occupé en
permanence ou si association avec un moyen d’extinction et si
entretien périodique.
Détection en faux plancher parfois difficile.
Sensibilité différente des détecteurs selon le type et le
développement du feu.

• Règles de référence :
- France : APSAD R7
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 72
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DETECTION INCENDIE (3/3)

• Position AGF :
Non préconisé sans extinction associée ou dans les sites où il y a
une équipe d ’intervention permanente.

• Exemples d ’application :
Locaux électriques en ambiance sur les sites occupés en
permanence.
Déclenchement d’installations d’extinction gaz (en faux plancher
notamment) ou déluge ou arrosage de réservoirs.

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AUTRES DETECTIONS (1/3)

• Principe :
- Détection de gaz
- Détection d’étincelle ou de pression ou de température

• Champ d’application :
Détection gaz : mise en évidence d’une atmosphère pouvant
conduire à un risque d’explosion ou de toxicité et alerte ou
asservissement (ventilation).
Autres moyens de détection : en association avec le dispositif
d’extinction dans un circuit contenant des pulvérulents.

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AUTRES DETECTIONS (2/3)

• Avantages et inconvénients :
Voir détection incendie.
Obligation d’étalonnage et de vérifications périodiques.
Implantation = critère d’efficacité.

• Règles de référence :
- France : pas de règle officielle
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 15 (gaz)

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AUTRES DETECTIONS (3/3)

• Position AGF :
voir détection incendie

• Exemples d ’application :
Stockages de gaz liquéfiés
Entrepôts d’inflammables
Ateliers mettant en œuvre des gaz ou liquides inflammables et/ou
toxiques
Circuit de transfert pneumatique de pulvérulents et silos

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EXTINCTION GAZ CHIMIQUES (1/3)
• Principe :
Extinction par inhibition de flammes ou de la réaction de
combustion par un gaz tel que le FM200, le NOVEC, … pour les
plus préconisés en remplacement des gaz halons en Europe.
Concentration peu élevée (8% environ) mais essentielle à son
efficacité et fonction des combustibles et de l ’activité.
Déclenchement par détection incendie double ou manuel.

• Champ d’application :
Feux à évolution rapide tels que feux de câbles ou de liquides
inflammables.

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EXTINCTION GAZ CHIMIQUES (2/3)

• Avantages et inconvénients :
Quantité faible mais demandant une étanchéité totale.
Non applicable en extérieur.
En sursis vis à vis de l’environnement (y compris FM200).
Coût (recyclage du halon ou nouveaux gaz).
Toxicité en cas d’incendie.
Pas de règles pour les nouveaux gaz et produits captifs.

• Règles de référence :
- France : APSAD R13 (en cours de refonte)
- A noter : règles ISO et CEA
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 12 et 2000
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EXTINCTION GAZ CHIMIQUES (3/3)

• Position AGF :
Systèmes non promus compte tenu de leur pérennité, mais
acceptés.

• Exemples d’application :
Locaux techniques

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EXTINCTION GAZ INERTANT (1/3)

• Principe :
Extinction par étouffement : chute de la concentration en
oxygène.
Quantité fonction des combustibles et de l’activité.
Différents types de gaz : CO2, Inergen, Argonite, Azote.
Déclenchement par détection incendie double ou manuel.

• Champ d’application :
Efficace sur différents types de feux y compris les feux profonds à
évolution lente.
Possible en protection d’objet.
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EXTINCTION GAZ INERTANT (2/3)
• Avantages et inconvénients :
- CO2 : connu depuis longtemps avec efficacité reconnue dans
le monde. Toxicité et possibilité de choc thermique.
- Autres gaz : les règles sont aujourd’hui plus ou moins définies.
Ils présentent l’avantage d’une toxicité moindre que le CO2, à
condition de respecter les concentrations limites, mais sont mis
en œuvre à de plus forte pression. Certains sont captifs de
fournisseurs.
• Règles de référence :
- France : APSAD R3 ( CO2), R13 pour les autres (refonte en
cours pour l’ensemble)
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 12 (CO2), NFPA
13
2000 pour les autres
EXTINCTION GAZ INERTANT (3/3)
• Position AGF :
Extinction CO2 privilégiée dans les locaux techniques en ambiance
et faux plancher si pas d ’équipe d ’intervention, faux plancher si
équipe d ’intervention.
Non favorable à extinction d’objet.
Règles de sécurité à la mise en œuvre.

• Exemples d ’application :
Ambiance : locaux techniques principalement, notamment faux
plancher local instrumentation ou salle informatique
Protection d’objet : certains réacteurs

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EXTINCTION POUDRE (1/3)

• Principe :
Extinction par inhibition de flamme.
Déclenchement par détection incendie double ou manuel.

• Champ d’application :
Large plage d’application, notamment feux d ’huile et lorsque gaz
ou eau ne peuvent s’appliquer,
sauf :
- feux profonds (braises)
- feux de métaux

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EXTINCTION POUDRE (2/3)
• Avantages et inconvénients :
Non sensible aux intempéries, mais difficile à appliquer en
extérieur, non toxique. Pas d’effluent à traiter.
Mise en œuvre délicate, pas de règle en France.
Possibilité de corrosion ou coloration, nettoyage nécessaire.
Phénomène de vitrification possible.
Risque de réinflammation.
Mise à la terre obligatoire.

• Règles de référence :
- France : pas de règle
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 17
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EXTINCTION POUDRE (3/3)

• Position AGF :
A réserver aux feux particuliers quand les autres systèmes ne
fonctionnent pas ou mal (huile) ou quand un risque élevé de
pollution existe (agrochimie).

• Exemples d ’application :
Stockage de produits spéciaux (magasins agrochimie, de matières
actives, huiles, …) quand notamment les eaux d’extinction
peuvent être très polluantes ou quand l ’eau n’est pas adaptée

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EXTINCTION MOUSSE (1/3)
• Principe :
Extinction par isolation du combustible et du comburant,
étouffement et refroidissement.
Mélange eau-émulseur et foisonnement en fonction des
combustibles et des types de feux.
Déclenchement par détection incendie double ou manuel.

• Champ d’application :
Feux de liquides inflammables essentiellement en tous
foisonnements.
Extinction des galeries et espaces à accès difficiles.
Noyage de grands volumes avec apport en eau limité.
Sur gaz toxiques (chlore) pour contrôler l’évaporation.
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EXTINCTION MOUSSE (2/3)
• Avantages et inconvénients :
Application possible en extérieur, mais sensibles au vent, ...
Faible quantité d’eau intéressante avec les produits toxiques
(agrochimie) en haut foisonnement, mais débit élevé.
Qualité de l’air essentielle (inhibiteurs).
Mise en œuvre délicate. Nettoyage nécessaire des circuits
(corrosion, dépôts). Gênant pour les stations de traitements.
Peu d ’installateurs fiables en moyen et haut foisonnement.

• Règles de référence :
- France : pas de règle sauf APSAD R12 (HF), mais réglementation
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 11 et 11A , 20, 30
- Norme ISO 19
EXTINCTION MOUSSE (3/3)
• Position AGF :
A réserver aux feux de flaques avec liquides inflammables,
notamment ceux miscibles à l’eau (fosses de rétention, sols),
utilisation en haut foisonnement sur les stockages de produits
toxiques.
Recourir à des installateurs reconnus. Installation de test.

• Exemples d ’application :
Fosses de rétention
Ateliers de production
Magasins quand les eaux d’extinction peuvent être très polluantes

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SPRINKLER (1/3)
• Principe :
Extinction par étouffement et refroidissement.
Objectif : contenir le feu sur une surface impliquée déterminée par
l’expérience (260 à 300 m_) avec un nombre limité de têtes en
attendant les secours extérieurs.
Déclenchement par tête fusible.
• Champ d’application :
Large spectre d’application quand l’eau est le moyen d’extinction,
notamment sur charge calorifique importante, y compris sur
transformateurs.
Moins adapté sur feux de flaque de liquides inflammables (émulseur
et/ou déluge), inadapté sur feu de gaz.
Règles d’application strictes. 21
SPRINKLER (2/3)
• Avantages et inconvénients :
Equipement rustique de bonne fiabilité (taux de défaillance = 10-7)
assurant détection et extinction.
Eau élément souvent facilement disponible et stocké.
Dégâts de mouille limités à la zone impliquée.
Risque de gel : système sous air, eau glycolée ou chauffage.
Limites des règles d’application.

• Règles de référence :
- France : APSAD R1
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 13, 20, 25
- CEA 22
SPRINKLER (3/3)

• Position AGF :
A utiliser aussi souvent que possible, mais à réserver aux
installations dont le coût en dommages et/ou en pertes
d’exploitation le justifie.
Respect des règles (dérogations possible après discussion).

• Exemples d’application :
Magasins
Ateliers de production
Bureaux
Locaux techniques
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SPRINKLER ESFR (1/3)

• Principe :
Sprinkler spécial.
Objectif : éteindre le feu

• Champ d’application :
Voir sprinkler en général
Non adapté sur liquides inflammables.
Règles d’application strictes avec hauteur maximale et pente de
toiture inférieure à 8%.
Installations sous eau uniquement.
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SPRINKLER ESFR (2/3)

• Avantages et inconvénients :
Est prévu pour éteindre.
Pas de réseau intermédiaire jusqu’à 10.6 m de haut.
Contraintes liées au bâtiment et clearance supérieure à 1 m.

• Règles de référence :
- France : APSAD R1
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 13, 20, 25
- CEA

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SPRINKLER ESFR (3/3)

• Position AGF :
Favorable dans les limites d’utilisation.
Respect strict des règles.

• Exemples d’application :
Magasins essentiellement sans inflammables

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DELUGE (1/3)
• Principe :
Sprinkler à tête ouverte.
Objectif : éteindre le feu sur la totalité de la surface.
Déclenchement par détection incendie double ou manuel.

• Champ d’application :
Voir sprinkler en général.
Adapté à des feux à développement rapide et intense sur une zone
définie .
Feux de flaque de liquide inflammable.
Arrosage d’équipement contenant une charge liquide inflammable,
de rack ou de structure (refroidissement).
Installation facilement dopée par un émulseur. 27
DELUGE (2/3)

• Avantages et inconvénients :
Prévu pour éteindre.
Débit d’eau élevé qui doit prendre en compte les zones adjacentes
si le flux thermique dépasse 20 kW.
Importants dégâts de mouille.

• Règles de référence :
- France : APSAD R1 avec préconisation spécifique APSAD
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 15, 16, 20, 25, 30

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DELUGE (3/3)

• Position AGF :
Favorable dans les limites d’utilisation.
Respect strict des règles (dérogation possible).

• Exemples d ’application :
Ateliers de production ou magasins de stockage des inflammables
avec un risque de feu de flaque significatif
Réservoirs de stockage

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RIDEAUX D’EAU (1/2)
• Principe :
Déluge sur une paroi ou dans une bande volumétrique
suffisamment large faisant barrage coupe feu.
• Champ d’application :
Arrosage de paroi pour augmenter son degré coupe feu.
Arrosage d’un réservoir ou d ’un rack pour le refroidir et le protéger
des radiations (avec éventuellement émulseur).
Bande d’eau autour d’un équipement pour donner un effet de
barrage et de dilution.

• Règles de référence :
- France : APSAD R1 et réglementation
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 13 & 80A, 20, 25 30
RIDEAUX D’EAU (2/2)
• Avantages et inconvénients :
Renforcer le degré coupe feu d’une paroi ou d ’une structure ou
créer un barrage sans mur.
Sensibilité au vent et débit d’eau élevé en bande barrage.
• Position AGF :
Favorable dans les limites d’utilisation.
Respect strict des règles.
• Exemples d’application :
Séparation réservoirs de stockage et poste de dépotage
Séparation des risques quand les éléments coupe feu sont difficiles
à installer
Contenance des nuages toxiques 31
BROUILLARDS D’EAU (1/2)

• Principe :
Extinction par étouffement.
Déclenchement par détection incendie double ou manuel.

• Champ d’application :
Idem extinction à gaz, notamment CO2.
Feux d’huiles (banc essai moteurs)

• Règles de référence :
- France : pas de règles
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 750

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BROUILLARDS D’EAU (2/2)

• Avantages et inconvénients :
Eau élément bon marché, dégât de mouille limité, non toxique,
plusieurs fournisseurs.
Lavage des fumées possible
Peu de recul.
• Position AGF :
Pas de préconisation pour l’instant
• Exemples d’application :
Fluide thermique
Banc d’essais moteurs
Locaux techniques (?)
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AGENTS CHIMIQUES HUMIDES (1/2)

• Principe :
Extinction par un agent chimique humide propulsés par gaz dans
un volume fermé

• Champ d’application :
Extinction par action chimique sur la flamme (surtout dans les
conduits de ventilation, …)

• Règles de référence :
France : pas de règle
USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 17A

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AGENTS CHIMIQUES HUMIDES (2/2)

• Avantages et inconvénients :
Lavage des fumées possible
Peu de recul.

• Position AGF :
Pas de préconisation pour l’instant sauf cas particulier (restaurant,
…)

• Exemples d’application :
Conduits de ventilations
Hottes

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AUTRES MOYENS (1/2)
• Principe :
Poteaux incendie, lances monitor, RIA, extincteurs : propulsion
d’eau ou d’autres agents avec des additifs ou agents mouillants
éventuellement

• Champ d’application :
Toutes activités avec des préconisations en fonction des risques

• Règles de référence :
France : APSAD R1 & D19 (Poteaux incendie, lances monitor),
APSAD R5 (RIA), APSAD R4 (extincteurs)
USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 1 & 30 (Poteaux
incendie, lances monitor), NFPA 14 & 1901 (RIA), NFPA 901
(extincteurs), NFPA 18 (agents mouillants)
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AUTRES MOYENS (2/2)

• Avantages et inconvénients :
Extincteurs : petits équipements facilement utilisables et répartis
avec formation
Les autres équipements sont en général aussi répartis pour faciliter
l’intervention, mais nécessitent une formation adaptée.
• Position AGF :
Minimum vital;
• Exemples d’application :
Tous sites

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PROTECTIONS PASSIVES

MURS COUPE FEU


PORTES COUPE FEU
AUTRES ELEMENTS COUPE FEU
DESENFUMAGE

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MURS COUPE FEU (1/2)
• Principe :
Mur construit en matériaux incombustibles dont l ’assemblage
selon des règles de construction strictes (épaisseur, dépassement,
étanchéité, stabilité) permet de résister au feu tout en assurant une
isolation thermique et une étanchéité aux fumées.

• Champ d’application :
Séparation physique entre deux aires d’activité différentes et/ou de
charge calorifique importante

• Règles de référence :
- France : APSAD R15
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 101 39
MURS COUPE FEU (2/2)
• Avantages et inconvénients :
Séparation passive (MSCF surtout) prise en compte dans
l’évaluation des SMP
Coût parfois élevé (mur autoporteur)
Obstacle potentiel aux flux de production
• Position AGF :
Favorable dans tous les cas possibles, mais à réserver aux
installations dont le coût en dommages et/ou en pertes
d’exploitation le justifie.
Respect strict des règles (dérogation possible).
• Exemples d’application :
Peu de MSCF, en général MSO avec portes coupe feu. 40
PORTES COUPE FEU (1/2)
• Principe :
Porte construit en matériaux incombustibles dont l ’assemblage
selon des règles de construction strictes permet de résister au feu
tout en assurant une isolation thermique et une étanchéité aux
fumées.
Déclenchement par fusible thermique ou par détection incendie.

• Champ d’application :
Complément de séparation physique sur un mur coupe feu quand il
y a nécessité d ’ouverture.
• Règles de référence :
- France : APSAD R16
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 80 41
PORTES COUPE FEU (2/2)
• Avantages et inconvénients :
Séparation passive non prise en compte dans l’évaluation des SMP
sauf sur MSCF et si mise en service automatique.
Permet de limiter les obstacles aux flux de production.
Réalisation délicate et entretien.

• Position AGF :
Favorable dans tous les cas où il y a ouverture.
Respect strict des règles (dérogation possible), installateurs
qualifiés et entretien.

• Exemples d’application :
Tout MSO avec portes coupe feu.
42
AUTRES COUPE FEU (1/3)

• Principe :
Couverture : toiture permettant à un feu de ne pas se propager trop
rapidement par elle-même
Clapets : éléments de gaines de ventilation se fermant en cas
d ’incendie (voir portes coupe feu)
Ciments : matériau de rebouchage restaurant le degré coupe feu
d ’un élément traversé par un câble ou une tuyauterie.
Regards : piège à feu sur caniveau.

• Champ d’application :
Complément de séparation physique sur un mur coupe feu quand il
y a nécessité d’ouverture ou en sortie d’unité.
43
AUTRES COUPE FEU (2/3)

• Avantages et inconvénients :
Séparation passive non prise en compte dans l’évaluation des SMP
sauf sur MSCF et si mise en service automatique (clapets).
Permet de limiter les obstacles aux flux de production.

• Règles de référence :
Pas de règles

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AUTRES COUPE FEU (3/3)

• Position AGF :
Favorable dans tous les cas où il y a ouverture.
Respect strict des règles.

• Exemples d’application :
Toute séparation nécessitant un coupe feu.
Clapets sur gaine de ventilation des locaux techniques protégés
par gaz.
Regards en sortie de canalisation de drainage des ateliers.
Rebouchage des passages de câbles et tuyauteries.

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DESENFUMAGE (1/3)

• Principe :
Ouverture en toiture ou sur mur permettant d ’évacuer les fumées
chaudes.
Ventilation mécanique.
Déclenchement par fusible ou manuel.

• Champ d’application :
Bâtiment fermé contenant une charge calorifique.
Accès (escalier pour évacuation des personnes).

46
DESENFUMAGE (2/ 3)

• Avantages et inconvénients :
Permet d’éliminer le risque de flashover et de faciliter l’évacuation.
Incompatibilité avec sprinkler : déclenchement retardé.
Achoppement avec les pompiers.
Intrusion : affaiblissement.

• Règles de référence :
- France : APSAD R17
- USA et en l’absence d’autres règles : NFPA 92

47
DESENFUMAGE (3/3)

• Position AGF :
Favorable avec les restrictions pour le sprinkler.

• Exemples d’application :
Magasins de stockages et bâtiments (cages d’escalier).
Désenfumage mécanique

48
CONDITIONS DE RÉALISATION RECOMMANDÉES PAR LES
ASSUREURS

VERIFICATION DE LA CONFORMITE AUX REGLES PAR :


- RECOURS A DES FOURNISSEURS QUALIFIES
- RECEPTION DES INSTALLATIONS
- SUIVI DES INSTALLATIONS

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INSTALLATEURS QUALIFIES (1/1)

• Pourquoi:
Garantie de :
- conformité avec les règles d ’installation,
- utilisation de matériels certifiés et compatibles entre eux.
Obligation de conseil.

• Comment :
Consulter et faire intervenir des installateurs qualifiés, même si le
coût peut être plus élevé.
3617 code A2P : liste des installateurs qualifiés APSAD.

50
RECEPTION (1/1)

• Pourquoi:
Garantie de :
- conformité avec les règles d ’installation,
- résultats.
Contrôle la qualification.
• Comment :
Intégrer la réception dans le cahier des charges et lui conditionner
une partie du coût.
Préréception interne.
Réception avec l’assureur et/ou en France l’APSAD.
Vérification de la levée des réserves.
51
SUIVI DES INSTALLATIONS (1/1)

• Pourquoi :
Garantie
- de fonctionnement dans le temps de l’installation,
- d’utilisation de matériel certifié en cas de modification ou de
réparation,
- de conformité à la règle.

• Comment :
Contrôle semestriel ou annuel selon les installations par un
organisme qualifié
Maintenance régulière par installateur ou en interne ou par
organisme qualifié.
Mise hors service formalisée. 52

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