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R.S.A
RAPHAEL THERA
SOMMAIRE
Se préparer à la guerre, c’est pour l’Armée une lourde responsabilité qui exige des règles précises dont
le premier est la discipline.
Celle-ci demeure la force principale et l’armature des Armées. Elle n’est pas faite d’abord de passivité,
mais à priori d’initiative.
Nécessité absolue au combat expression de la confiance indispensable en un chef, elle est également le
moyen pour l’individu de se connaître et de se grandir.
La continuité de l’action militaire exige une volonté directrice. La responsabilité au sens noble du mot se
fractionne difficilement. Il s’agit d’admettre que la volonté dans des circonstances difficiles, l’impulsion
et cette volonté du chef sont irremplaçables.
La valeur de nos Armées dépendra en grande partie des capacités morales, intellectuelles, techniques de
nos troupes et aussi de la viabilité des textes qui concourent à leur organisation.
Officiers, Sous-officiers et Hommes du rang, vous trouverez dans ce manuel, non seulement les voies et
moyens pour votre formation, mais aussi le canevas idéal des rapports entre hommes. Il devra être pour
vous un instrument de travail de premier plan et constituer le cadre dans lequel doit s’exercer l’initiative
des chefs que vous êtes aux différents échelons.
Voilà des notions de la Commission a su sous-tendre par les textes qu’elle met à la disposition de nos
Armées, recueil de règlement qui, j’en suis sûr, rendra d’éminents services.
Que la Commission trouve ici mes vives félicitations et mes encouragements, pour avoir eu la volonté et
la persévérance de réaliser cet ouvrage aussi utile que précieux pour tous les personnels de Forces
Armées.
Général de Brigade
Moussa TRAORE
Ministre de la Défense Nationale
TITRE PREMIER
PRINCIPES GENERAUX
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de ses
subordonnés une obéissance entière et une soumission de tous les instants, que les ordres soient exécutés
littéralement sans hésitation ni murmure; l’autorité qui les donne en est responsable et la réclamation
n’est permise au subordonné que lorsqu’il a obéi.
Si l’intérêt du service demande que la discipline soit ferme, il veut en même temps qu’elle soit
paternelle. Toute rigueur qui n’est pas de nécessité, toute punition qui n’est pas déterminée par le
règlement ou que ferait prononcé un sentiment outre que celui du devoir, tout acte, tout geste, tout
propos outrageant d’un supérieur envers son subordonné sont sévèrement interdits.
Les membres de la hiérarchie militaire, à quelque degré qu’ils soient placés doivent traiter leurs
subordonnés avec bonté, être pour eux des guides bienveillants, leur porter tout l’intérêt et leur
témoigner tous les égards dus à des compagnons d’armes qui assument eux la mission de faire observer
lois de la république et de sauvegarder l’indépendance et l’honneur de la patrie.
La discipline est d’autant plus facilement obtenue que les chefs ont pris d’ascendance sur leur troupe par
l’exemple qu’il lui donne, la confiance qu’inspire leur caractère et l’affection que leur attire le souci
constant des intérêts matériels et moraux de leurs subordonnés. Les chefs n’oublieront pas que jamais
des ordres ne sont mieux exécutés que lorsque ceux qui les reçoivent en ont compris le but et la portée.
Les subordonnés doivent, même en dehors du service, déférence et respect à leurs supérieurs.
Article 3. - HIERARCHIE.
Les militaires appartiennent, d’après leur grade, à l’une des trois catégories suivantes:
----- officiers;
----- sous-officiers;
----- hommes du rang.
2. Selon leur place respective dans l’ordre hiérarchique, les militaires ont, les uns par rapport aux autres,
la qualité de supérieur ou de subalterne.
Article 4. - GRADE
1. La grade consacre l’aptitude à exercer des fonctions déterminées. Il confère une appellation, des
prérogatives et comporte des obligations.
2. A égalité de grade, l’ordre hiérarchique résulte, sauf dispositions particulières, de l’ancienneté dans le
grade; à égalité d’ancienneté dans le grade, de l’ancienneté dans la grade inférieur.
3. L’ancienneté dans le grade est le temps passé en activité de service dans ce grade.
4. Le titulaire d’un grade a le droit et le devoir de faire respecter les règles généraux de la discipline par
tous les militaires qui lui sont inférieurs dans l’ordre hiérarchique.
------ Maréchal
OFFICIES GENERAUX
------ Général d’Armée;
------ Général de Corps d’Armée;
------ Général de Division;
------ Général de Brigade.
OFFICIERS SUPERIEURS
------ Colonel- major
------ Colonel;
------ Lieutenant-colonel;
------ Commandant ou Chef de Bataillon ou Chef d’Escadron
(Suivant l’Arme).
OFFICIERS SUBALTERNES
------ Capitaine;
------ Lieutenant;
------ Sous-Lieutenant.
La hiérarchie générale des grades des Sous-officiers des Forces Armées est rappelée ci-après:
------ Inspecteur de Police;
------ Major;
------ Adjudant-chef;
------ Adjudant;
------ Sergent-chef ou Maréchal des Logis-Chef;
------ Sergent ou Maréchal des Logis (suivant l’Arme).
Les militaires élèves des Ecoles de formation portent le titre suivant le cas de:
------ Elèves Officiers;
------ Elèves Inspecteurs;
------ Elèves Sous-Officiers;
------ Elèves Gendarmes;
------ Elèves Gardes;
------ Elèves Gardiens de Paix.
------ Colonel; )
------ Lieutenant-colonel: ) « Mon Colonel »
Les Soldats, Gardes, Goumiers, Gardiens de Paix, sont appelés respectivement: « Soldat, Garde,
Goumier, Gardien de Paix ».
TITRE II
La subordination doit avoir lieu rigoureusement de grade à grade; l’exacte observation des règles qui la
garantissent, en écartant l’arbitraire, doit maintenir chacun dans ses droits comme dans ses devoirs.
L’exercice du commandement exige, de la part de tout chef, la connaissance parfaite de ses devoirs et
prérogatives. Tout en se maintenant dans l’esprit des prescriptions réglementaires qu’il s’interdit de
paraphraser ou de modifier de sa propre autorité, le chef ne doit pas hésiter à prendre les initiatives et à
accepter les responsabilités de son emploi. La pratique de l’initiative et l’habitude des responsabilités
fortifient d’ailleurs le caractère, condition essentielle du commandement.
Le chef s’attache à diriger l’activité de ses subordonnés dans les mêmes conditions; il redresse leurs
erreurs et leur fait comprendre, s’il y a lieu, que l’initiative, pour être profitable à l’intérêt général, doit
toujours s’exercer dans le cadre des ordres reçus ou des prescriptions des règlements.
Tout militaire, momentanément éloigné de ses supérieurs et amené, dans un d’urgence, à prendre une
initiative dépassant ses attributions, est tenu d’en rendre compte dans le plus bref délai possible. Il est,
en effet, du devoir de chacun de ne pas empiéter, hors le cas de nécessité, sur les attributions de ses
supérieurs, dont la responsabilité doit demeurer entière.
Les ordres varient dans leurs formes, suivant l’importance de l’unité à laquelle ils sont adressés; ils
sont plus détaillés au fur et à mesure que l’on descend l’échelle hiérarchique. Le chef doit veiller d’une
façon effective et constance à la stricte exécution de ses ordres; tolérer qu’un ordre ne soit pas exécuté,
c’est consentir à une abdication.
Après s’être imposé au respect et à la considération de ses subordonnés par sa valeur personnelle et par
l’exemple qu’il leur donne en toute occasion, le chef gagne leur confiance, en s’intéressant aux détails
de leur vie, en écoutant avec bienveillance, chaque fois que les règles de la discipline ne s’y opposent
pas, en leur prouvant qu’après le bien du service, le bien de la troupe, le bien de la troupe est le
principal souci du commandement. Il rend ainsi au pays après leur service actif accompli, des hommes
non seulement instruits de leurs devoirs professionnels, mais encore pénétrés de la grandeur du rôle
qu’ils ont à remplir dans les destinées de la patrie.
1. Le commandement d’une unité implique, à la fois, le droit et l’obligation d’exercer l’autorité sur les
personnels constituant cette unité.
2. Tout commandement d’unité est attribué nominativement par décision de l’autorité supérieure, soit à
titre définitif, soit parfois provisoire.
Un commandement comportant des attributions spéciales relatives à une circonscription de territoire est
appelé « commandant territorial ».
En cas de réunion fortuite d’unités, relevant de différents commandements et coupés de leur chef, le
commandant d’unité le plus ancien dans le grade le plus élevé prend le commandement de l’ensemble.
Il confirme leurs missions aux unités. Si certains d’entre elles ne sont plus en mesure de les exécuter, il
leur fixe une nouvelle mission. Il en rend compte dès que possible.
2. En cas d’absence du titulaire, le commandement est exercé par le premier des subordonnés selon
l’ordre hiérarchique, si aucun ordre de dévolution particulier n’est prévu.
3. Un tel commandement est dit « par intérim ». Il s’exerce jusqu’au retour du titulaire ou jusqu’à la
prise de fonction d’un nouveau titulaire.
2. Lorsque le titulaire d’un commandement ne peut directement et personnellement prendre tous les
actes nécessaires à l’exercice de ce commandement, il désigne l’un de ses subordonnés pour le suppléer,
provisoirement, dans l’accomplissement de tout ou partie de sa mission.
A égalité d’ancienneté dans le grade inférieur; par l’ancienneté dans le grade précédent et ainsi de suite.
Article 19. - ATTRIBUTIONS D’ENSEMBLE DES OFFICIERS GENERAUX
L’action des officiers généraux visa vis des corps de troupe est, avant tout, une action de contrôle.
Fixant les buts à atteindre, ils laissent responsables, le choix des moyens dans les limites déterminées
par les règlements.
Par des inspections, il ils s’assurent que les prescriptions réglementaires visant dans tous les détails du
service sont régulièrement observés, et qu’aucune instruction particulière n’est venue en modifier ni
l’esprit, ni la lettre; qu’aux divers échelons, chacun conserve l’initiative et la responsabilité de son grade
et son emploi, que nul n’est distrait indûment de l’instruction et que le personnel employé, aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur des corps, est réduit au minimum.
Ils donnent par écrit tout ordre pouvant avoir répercussion sur l’administration du corps de troupe.
Les inspections, de préférence inopiné ne doivent en aucun cas entraver la marche normale de
l’instruction.
Au cours de leurs inspections, et au moins une fois par an, les généraux sont tenus de devoir
individuellement tous les officiers qu’ils sont appelés à noter; ils reçoivent en même temps les militaires
de tous grades ayant demandé à être entendus par eux.
Ayant pris connaissance des dossiers du personnel des officiers et conféré avec les chefs de corps, ils
s’assurent de l’exactitude des appréciations émises, signalent à chacun des officiers qu’ils reçoivent, les
impressions qui se dégagent de ses notes, écoutent ses explications et lui donnent les conseils et
encouragements qui peuvent être nécessaires. Ils rectifient les erreurs d’appréciation qu’ils pourraient
relever, en exprimant, dans ce cas, à la suite des notes déjà données, leur manière de voir personnelle.
Avant l’établissement du travail d’avancement, ils réunissent les chefs de corps et de services pour
examiner avec eux les conditions dans lesquelles doit être établi ce travail.
Les officiers généraux s’abstiennent de faire fournir par leurs subordonnés des pièces ou des états non
prévus par les règlements et exigent que toutes les autorités sous leurs ordres observent cette même
prescription.
TITRE III
I- DEVOIRS GENERAUX
1. La hiérarchie impose des devoirs réciproques aux supérieurs et aux subalternes, quelle que soit leur
armée d’appartenance et leur unité d’affectation.
2. Le supérieur doit être un exemple pour le subalterne, celui-ci lui doit obéissance et respect.
3. Un supérieur ne peut donner d’ordre à un subalterne ne relevant pas de son autorité que pour faire
appliquer les règles générales de la discipline.
4. Tout militaire, quelle que soit sa qualité ou son grade, doit se conformer aux instructions ou
obtempérer aux injonctions d’un militaire même subalterne, si ce dernier est en service ou agit en vertu
d’ordres ou de consignes qu’il est chargé de faire appliquer.
II- DEVOIRS ET RESPONSABILITES DES CHEFS ET DES SUBORDONNES
Tout militaire appartient à une unité où il reçoit la responsabilité d’une fonction. Il est à ce fait,
directement subordonné à un chef.
1. L’autorité dont le chef est investi lui donne le devoir de prendre des décisions et de les faire appliquer
par ses subordonnés. Il traduit ses décisions par des ordres.
Le chef est responsable des ordres qu’il donne, de leur exécutions et de leurs conséquences. Lorsqu’il
charge l’un de ses subordonnés d’agir en ses lieu et place, sa responsabilités demeure entière et couvre
les actes de ses subordonnés accomplis régulièrement dans le cadre de leurs fonctions.
3. Une obéissance parfaite ne peut être obtenue qui si le chef exerce son autorité avec compétence, juste
et fermeté.
A l’égard de ses subordonnés, son attitude doit faciliter l’exercice de ses responsabilités qui leur
incombent.
Le chef s’efforce de convaincre en même temps que d’imposer. Dans la mesure où la conservation du
secret le permet, il informe ses subordonnés de ses intentions et du but à atteindre, il oriente leur
initiative et obtient leur participation active à la mission.
4. Le chef transmet ses ordres par la voie hiérarchique. Si l’urgence, la nécessité ou des directives
particulières le conduisant à s’affranchir de cette voie, il informe tous les échelons concernés.
5. Le chef instruit ses subordonnés, il contrôle le progrès de ses hommes et la valeur des unités.
Il note ses subordonnés et formule ses appréciations après avoir pris l’avis de leurs supérieurs directes.
Il témoigne sa satisfaction par des récompenses, réprime leurs fautes par des punitions; il est attentif aux
conditions matérielles de vie et aux préoccupations personnelles de ceux qui sont placés sous son
autorité.
1. L’obéissance est le premier devoir du subordonné. Celui-ci exécute loyalement les ordres qu’il reçoit.
Il est responsable de leur exécution ou des conséquences de leur inexécution. Sa responsabilité exclut
l’obéissance passive. Le subordonné doit donc se pénétrer, non seulement de la lettre des ordres, mais
aussi, de leur esprit.
1. La formation militaire tend à développer le sens du service et l’esprit de solidarité. Elle prépare les
chefs à l’exercice de l’autorité, les subordonnés à exécuter des ordres, les unités à l’action cohérente.
2. la formation militaire s’adresse à tous et suppose la participation de ceux qui la reçoivent comme de
ceux qui la donnent. Les rapports hiérarchiques et de camaraderie ainsi que les rapports personnels qui
s’établissent dans l’exécution du service lui confèrent toute sa valeur. Il développera ces rapports dans
les activités de chaque jour et mettra à profit certains moments de la vie militaire, tels que l’accueil des
recrues, les entretiens, les inspections et les notations pour les approfondir.
1. La formation militaire est dispensée à l’occasion de toutes les activités individuelles et collectives.
2. L’instruction, l’entraînement et les loisirs sont les principaux moyens d’assurer efficacement cette
formation. Les inspections et les notations permettent d’apprécier les résultats obtenus.
1. L’instruction et l’entraînement rendent les hommes et les unités aptes à remplir leurs fonctions et à
exécuter leur mission quelles que soient les circonstances.
2. La pratique régulière de l’entraînement physique accroît l’endurance et la maîtrise de soi, éduque les
réflexes et prépare à l’action en équipe. Elle développe chez l’individu et dans le groupe le dynamisme
nécessaire à toutes les activités militaires.
4. La préparation au combat, en simulant les conditions réelles, montre à chacun les risques et les
difficultés de la lutte et indique les moyens d’y faire face.
Les exercices et les manœuvres permettent de juger du degré de préparation des hommes et des unités.
1. Les inspections permettent au commandement de constater l’état de préparation des unités. En faisant
apparaître les différences qui peuvent exister entre les objectifs fixés et les résultats obtenus, elles
doivent être l’occasion de préciser les responsabilités tant des chefs que des subordonnés.
2. Les notes éclairent le commandement sur la valeur, l’aptitude professionnelle et la manière de servir
des militaires. Elles doivent être établies avec précision et en toute objectivité.
A l’occasion de la notation, le chef, au cours d’un entretien avec chacun de ses subordonnés directs, leur
fait connaître son appréciation sur la manière de servir et leur donne les conseils nécessaires.
Article 29. - DETENTE ET LOISIR.
1. La détente est le complément indispensable du travail, dont elle améliore la qualité et rendement. Elle
assure le bon équilibre de l’individu et entretient la cohésion et le moral des unités.
2. Les activités de détente visent à donner à chacun, dans un climat de camaraderie, la possibilité de
satisfaire ses goûts et ses aspirations intellectuelles et spirituelles.
La pratique des sports individuels et collectifs complète l’instruction physique et développe un esprit de
saine émulation à l’occasion des compétitions.
3. Ces activités peuvent s’exercer au sein de groupes animés par leurs chefs sous l’impulsion et le
contrôle du commandement, celui-ci contribue à les organiser, leur procure les moyens nécessaires et
facilite les contacts et les échanges avec l’extérieur.
L’armée s’attache à répondre au désir de promotion sociale qui pousse l’individu à s’élever dans la
société en améliorant ses connaissances et ses aptitudes.
Le commandement informe les militaires des possibilités qui leur sont offertes pour perfectionner leur
instruction générale et professionnelle. Il leur donne à cet effet les facilités compatibles avec les
nécessités du service.
1. L’armée inculque aux maliens servants sous les drapeaux le sentiment de leur solidarité et des devoirs
qu’entraîne leur appartenance à la communauté nationale.
2. Les actes importants de la vie militaire rappellent à chacun le devoir d’assurer la défense de la patrie.
Ils commandent aux citoyens de prendre conscience de leurs obligations et des sacrifices qui peuvent
leur être demandés.
La force et la cohésion au combat des unités exigent que chaque militaire participe à l’action contre
l’ennemi avec énergie et abnégation.
Cette action est amenée, quoi qu’il arrive, jusqu’à l’accomplissement de la mission.
1. Le chef conduit la lutte et poursuit le combat jusqu’au succès ou jusqu’à l’épuisement de tous ses
moyens.
3. Le chef prend toutes disposition pour qu’aucun document important ni matériel utilisable ne tombe
aux mains de l’ennemi.
Article 34. - DEVOIR DU COMBATTANT.
1. Tout combattant doit accomplir sans défaillance les devoirs qui lui incombent soit à titre personnel,
soit à titre de membre d’une équipe ou d’un équipage.
2. En particulier:
--- il s’efforce de détruire l’ennemi;
--- il met en œuvre pour atteindre l’objectif désigné ou tenir le poste qui lui est assigné;
--- il maintient en état de fonctionnement les armes ou le matériel qu’il sert; il s’efforce d’assurer le
service des armes ou des matériels collectifs dont le personnel a été mis hors de combat;
--- il évite la capture et rejoint l’unité ou l’autorité la plus proche si, dans l’impossibilité de remplir sur
place sa mission, il ne peut recevoir des ordres de ses chefs.
4. Quand tous les chefs sont tombés, l’homme le plus brave prend le commandement et poursuit le
combat.
1. Si un combattant tombe aux mains de l’ennemi, son devoir est d’échapper à la captivité en profitant
de la confusion de la bataille et toutes occasions favorables pour rejoindre les forces amies.
S’il est gradé prisonnier, il a le devoir de s’évader et d’aider ses camarades à le faire.
2. Un prisonnier reste militaire. Il est donc en particulier soumis dans la vie en commun aux règles de la
hiérarchie et de la subordination vis-à-vis de ses compagnons de captivité.
3. Tout prisonnier doit conserver la volonté de résistance et l’esprit de solidarité nécessaire pour
surmonter les épreuves de la captivité et résister aux pressions de l’ennemi.
Il repousse toute compromission et se refuse à toute déclaration écrite ou orale et en général à tout acte
susceptible de nuire à son pays et à ses camarades.
4. Le militaire prisonnier ne donne à l’ennemi que ses: nom, prénom, grade, numéro matricule et date de
naissance. Il peut contribuer à fournir les mêmes renseignements pour des camarades qui ne sont pas
physiquement capables de les donner eux-mêmes.
--- de prendre des otages, de se livrer à des représailles ou à des sanctions collectives;
--- de condamner des individus sans jugement préalable rendu par un tribunal régulièrement constitué et
assorti des garantis judiciaires prévues par la loi;
--- d’attaquer ou de retenir prisonnier un parlementaire arborant un drapeau blanc;
--- d’utiliser tous les moyens qui occasionnent des souffrances et des dommages inutiles;
--- d’utiliser indûment le pavillon parlementaire, le pavillon national de l’ennemi ainsi que les insignes
distinctifs de convention internationales;
--- de porter atteinte à la vie et à l’intégrité corporelle des malades, blessés, naufragés, à celles des
prisonniers ainsi que des personnes civiles par le meurtre sous ses formes, les mutilations, les
traitements cruels, tortures et supplices;
--- de forcer les nationaux de la patrie adverse à prendre part aux opérations de guerre contre leur pays;
--- de tirer sur l’équipage et les passagers d’avions civils ou militaires sautant en parachute d’un avion
en détresse, sauf lorsqu’il participe participent à une opération aéroportée;
--- de détruire ou saisir des navires ou des aéronefs de commerce neutres, sauf en cas de contrebande,
rupture de blocus et autres actes contraires à leur neutralité.
Les prisonniers doivent être évacués dans le plus bref délai après leur capture vers des points de
rassemblement situés assez loin de la zone de combat. En attendant leur évacuation, ils ne doivent pas
être exposés inutilement au danger.
L’évacuation des prisonniers doit s’effectuer dans les mêmes conditions, notamment de sécurité que les
déplacements des troupes amies.
La liste de prisonniers évacués doit être établie aussitôt que possible; chaque prisonnier n’est tenu de
déclarer, quand il est interrogé à ce sujet, que ses noms, prénoms, grade, date de naissance, numéro
matricule ou à défaut une indication équivalente.
Les prisonniers malades et blessés sont confiés au service de santé.
TITRE IV
CEREMONIAL MILITAIRE
Les cérémonies militaires ont pour but de donner la solennité qui convient à certains événements de la
vie nationale et de la vie militaire.
Elles manifestent publiquement la valeur et le prestige des armées et les liens qui les unissent aux
autorités et aux populations. Elles témoignent de la discipline des forces armées et de l’esprit de
solidarité qui les animent.
Les autorités civiles, les associations des anciens combattants, les associations des militaires de la
réserve et de préparation militaire peuvent être invitées à ces cérémonies.
L’instruction et la préparation des unités au combat imposent de réduire l’importance et la fréquence des
cérémonies militaires. Lorsque la participation à ces cérémonies est indispensable, elle doit être conduite
de façon à perturber le moins possible l’entraînement des unités.
Les prises d’armes, consistant généralement en une revue suivie d’un défilé sont organisées:
__ Pour rendre les honneurs au drapeau, aux morts des guerres, à une haute personnalité;
__ Pour fêter un anniversaire ou rehausser l’éclat d’une manifestation;
__ Pour marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite;
__ Pour remettre des décorations ou des insignes.
1. Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par lesquelles l’armée présente, dans des
conditions déterminées, un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y ont droit.
2. Ils sont rendus par les troupes, les gardes, les factionnaires, les sentinelles et les détachements fournis
spécialement dans un but d’apparat.
3. Les honneurs ne sont rendus qu’une seule fois à la même personne ou au même symbole au cours de
la même prise d’armes. Lorsqu’une prise d’armes concerne une personne ou un symbole, les honneurs
sont rendus uniquement à cette personne ou à ce symbole, sauf prescriptions spéciales du Commandant
d’Armes. Toutefois, chaque fois qu’une troupe rencontre un drapeau, elle lui rend les honneurs.
4. Les conditions dans lesquelles, sont rendus les honneurs militaires ainsi que la liste des autorités
civiles et militaires qui y ont droit sont fixés par le règlement sur le service de garnison.
Les prescriptions relatives aux manifestations officielles n’ayant pas un caractère strictement militaire
sont déterminées par une instruction particulière.
Les honneurs qui sont dus aux drapeaux et étendards des formations militaires, constituent une part
essentielle du cérémonial militaire.
Les recrues sont présentées solennellement au drapeau ou à l’étendard dès qu’elles sont aptes à
participer à une prise d’armes.
Cette cérémonie débute par une courte allocation. L’évocation des souvenirs glorieux de l’unité et le
rappel des exemples de leurs aînés font comprendre aux jeunes soldats leurs devoirs et leurs
responsabilités. L’officier commandant fait rendre les honneurs réglementaires au drapeau ou à
l’étendard, devant lequel il fait défiler ensuite, à son commandement, toutes les unités participant à la
cérémonie.
Toute prise de commandement d’unité fait l’objet d’une cérémonie marquant solennellement
l’investiture du nouveau chef.
Celui-ci est présenté par l’autorité supérieure au personnel qu’il est appelé à commander, en présence du
drapeau ou de l’étendard ou face au pavillon.
Cette autorité, ayant fait présenter les armes et ouvrir le ban, prononce à haute voix la formule suivante:
«Officiers, Sous-officiers, Hommes du Rang, au nom du Président de la République, vous reconnaîtrez
désormais pour votre chef (pour votre commandant) le (indiquer le grade et le nom) ici présent, et vous
lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements
militaires, l’observation des lois et le succès des armes du Mali ».
La cérémonie se termine normalement par le défilé de l’unité devant son nouveau chef.
La prise de commandement d’unité élémentaire donne lieu à une prise d’armes analogue dont le
cérémonial est simplifié.
Tout militaire, décoré de la Médaille d’Or de l’Indépendance ou de l’Ordre National du mali, au cours
d’une prise d’armes, par membre de la Médaille d’Or de l’Ordre National du Mali d’un grade au moins
égal dans l’ordre, désigné par le Grand Chancelier.
Les militaires décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance ou de l’Ordre National appartenant à un
corps de troupe sont reçus devant ce corps par le chef de corps s’il a qualité pour le faire, dans le cas
contraire, ils sont reçus par le Commandant d’Armes ou par l’Officier qualifié désigné par lui à cet effet.
Il en est toujours ainsi pour les militaires n’appartenant pas à un corps de troupe.
Les militaires décorés de la Croix de la Valeur Militaire et de la Médaille du Mérite Militaire sont reçus
par le Chef de Corps ou de détachement devant le corps ou détachement auxquels ils appartiennent. S’ils
n’appartiennent pas à un corps de troupe ou de détachement, par le chef de corps ou de détachement.
Lorsqu’une prise d’armes a eu lieu sous le commandement d’un officier général, c’est à lui qu’il
appartient de procéder à la remise des insignes à tous les récipiendaires.
Le Commandant d’Armes désigne les corps ou détachements devant lesquels se fera la remise des
insignes aux militaires n’appartenant pas à un corps de troupe.
Pour l’application, des dispositions du présent article aux militaires des réserves, en temps de paix, les
Commandants d’Armes et les Chefs de Corps convoquent aux prises d’armes de l’armée active ceux de
ces militaires qui sont en résidence dans leur garnison ou aux environs immédiats et auxquels doit être
effectuée la remise des décorations (Médaille d’Or de l’Indépendance ou de l’Ordre National du Mali et
les Médailles Militaires, de la Croix de la Valeur Militaire, la Médaille du Mérite Militaire.
Le Commandant des troupes fait sortir du rang le drapeau ou l’étendard (drapeau ou étendard désigné
s’il y en a plusieurs) sans le la garde et le fait placer devant le centre des troupes.
Tous les médaillés présents viennent se grouper à pied (au repos du sabre ou l’arme à pied s’il y a lieu),
sur un ou plusieurs rangs (deux pas de distance entre les rangs), dans l’ordre des grades de décoration, à
cinq pas derrière le drapeau ou l’étendard.
Les récipiendaires viennent se ranger de même à six pas en avant du drapeau en constituant toutefois un
rang distinct pour chaque grade dans l’ordre national (cinq pas entre les rangs).
Le Commandant de troupes fait présenter les armes, les médaillés, regroupés derrière le drapeau (ou
étendard) et les récipiendaires présentent l’arme ou le sabre s’il y a lieu.
Le Commandent des troupes ou l’officier délégué suivi d’un seul officier de son Etat-major également à
pied, met le sabre à la main s’il y a lieu, fait ouvrir les ban, puis, venant successivement se placer face à
chaque récipiendaire et à un pas en avant de lui, il lui adresse les paroles suivantes:
« Au nom de la République du Mali et en considération de vos mérites, nous vous conférons la Médaille
d’Or de l’Indépendance » (pour la Médaille d’Or de l’Indépendance.
« Au nom Gouvernement du Mali et en considération de vos mérites, nous vous faisons Chevalier (ou
Officier ou Commandeur) de l’Ordre National du Mali » (pour l’Ordre National du Mali).
« Au nom Gouvernement du Mali et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous élevons à
la dignité de Grand-Croix ou de Grand Officier de l’Ordre National du Mali » (pour les dignitaires).
L’officier qui remet les décorations frappe ensuite le récipiendaire du plat de l’épée ou du sabre sur
chaque épaule, lui affiche l’insigne à la poitrine et lui donne l’accolade.
Si le récipiendaire est armé du sabre au moment où les premières paroles sont prononcées, il exécute le
salut au sabre et garde la position jusqu’au moment où l’insigne lui est remis. Le récipiendaire non armé
salue dans les mêmes conditions et prend la position du « Garde-à- vous ».
Quand la remise de tous les insignes est achevée, le commandant de la troupe fait fermer le ban puis
repose les armes. Si les récipiendaires sont nombreux, afin de ne pas imposer à la troupe une immobilité
prolongée dans la position du « présenter armes », le ban est ouvert et fermé aussi souvent qu’il est utile
et la troupe mise au repos durant les intervalles.
Quand le ban est définitivement fermé, le drapeau (ou l’étendard) et les médaillés placés derrière le
drapeau regagnent leur place; le commandant des troupes les fait défiler. Pendant ce défilé, les nouveaux
décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance et dans l’ordre de l’Ordre National du Mali se placent du
côté par lequel vient la troupe et à cinq pas de l’autorité qui a les honneurs du défilé, dans la formation
adoptée pour recevoir les insignes.
La remise des insignes a lieu dans les mêmes conditions. Toutefois, les troupes ne présentent pas les
armes: elles mettent s’il y a lieu, l’arme sur l’épaule ou sont au port du sabre.
L’officier qui remet les médailles adresse à chaque récipiendaire les paroles suivantes:
« Au nom du Président de la République, nous vous conférons la Croix de la Valeur à l’ordre de (la
Nation de l’Armée, de la Brigade, du Groupement) ». Pour la Croix de la Valeur Militaire.
« Au nom du Président de la République, nous vous conférons la Médaille du Mérite Militaire ». Pour la
Médaille du Mérite Militaire.
Le récipiendaire reste l’arme sur l’épaule ou au port du sabre ou salue, jusqu’à la remise des insignes.
Toutefois, les médaillés militaires se placent derrière les décorés de la médaille d’Or de l’Indépendance,
de l’Ordre National du Mali, dans une formation identique.
Le ban est fermé après la remise des insignes de la médaille d’or de l’indépendance et de l’ordre
national; il est ouvert de nouveau avant la remise des médailles militaires.
Les troupes et les récipiendaires prennent successivement les positions prévues aux paragraphes ci-
dessus.
Les médaillés militaires y compris les nouveaux décorés, regagnent leur place en même temps que les
décorés de la médaille d’Or de l’Indépendance et l’Ordre National du Mali groupés derrière le drapeau
(ou étendard).
Quand il y a une tribune officielle, la remise des décorations a lieu, en principe de façon que les
récipiendaires soient placés face au centre de tribune.
Lorsqu’un militaire a obtenu une Croix de la Valeur Militaire, une Médaille de Sauvetage, une Médaille
Commémoration de Campagne ou une Médaille d’honneur, destinée à récompenser un acte de courage
ou de dévouement, cet insigne lui est remis à l’occasion d’une prise d’armes par le Colonel ou le Chef
de détachement. Pour une Croix de la Valeur Militaire ou une Médaille de Sauvetage, lecture est faite de
la citation qui a motivé cette distinction.
Les militaires isolés reçoivent, dans les mêmes conditions, leurs décorations et médailles du
Commandant d’Armes ou de l’Officier délégué à cet effet.
TITRE V
UNIFORME ET TENUE
La stricte correction de la tenue militaire est exigée. Elle contribue au prestige de l’armée et de l’unité;
elle justifie la fierté et le respect que l’uniforme doit inspirer.
Au combat, le port de l’uniforme permet de se prévaloir des garanties prévues par les conventions
internationales sur les lois et coutumes de la guerre.
Dans chaque armée, des instructions fixent les différentes tenues d’uniforme et précisent les situations
dans lesquelles elles sont portées.
Le personnel militaire féminin ne revêt la tenue militaire que sur ordre du commandement.
2. L’uniforme ne doit comporter que des effets réglementaires. Les vêtements doivent être boutonnés. Il
est interdit de circuler sans coiffure à l’intérieur des navires et de garder les mains dans les poches.
La coupe des cheveux doit être nette et sans excentricité, les tempes et la nuque dégagées. Le port de la
barbe ou de la moustache doit faire l’objet d’autorisation spéciale du chef de corps.
La surveillance de la tenue est une responsabilité permanente des chefs à tous les échelons de la
hiérarchie.
3. Les militaires de passage dans une garnison ne sont pas obligatoirement astreints à porter la tenue
fixée par le Commandant d’Armes, sous réserve que leur tenue soit réglementaire.
4. En dehors du service, le port de l’uniforme est interdit aux militaires qui se livrent à des travaux ou à
des occupations incompatibles avec l’uniforme.
5. Dans les Etats étrangères, l’uniforme ne peut être porté que par les militaires:
-- affectés à des Etats-Majors, unités ou formations maliennes stationnées sur le territoire considéré;
-- en poste auprès d’une mission diplomatique ou désignés comme membres d’une commission
technique;
-- en mission officielle;
-- en transit ou en escale pour raison de service.
Toutefois, les militaires qui assistent, à titre personnel, à une cérémonie officielle ou privée peuvent
également porter l’uniforme s’ils ont l’autorisation du Ministre et l’accord du représentant du Mali.
1. Dans certaines circonstances, le commandement peut autoriser ou prescrire le port de la tenue civile
même en service.
2. En dehors du service, la tenue civile peut être portée par tous les officiers et sous-officiers et les
hommes du rang servant au-delà de la durée légale.
Les hommes du rang servant pendant la durée légale sont astreints au port de l’uniforme.
3. Les militaires élèves des formations sont, pour le port de la tenue civile, soumis au régime particulier
à leur école.
1. Le port de l’uniforme peut être prescrit aux militaires de la disponibilité et de la réserve pour répondre
à une convocation de l’autorité militaire.
2. Le port de l’uniforme peut être autorisé aux mêmes personnels, ainsi que pour les officiers et sous-
officiers en retraite, à l’occasion des prises d’armes, réunions, fêtes ou cérémonie officielles ou non.
Le port de l’uniforme est interdit aux personnels placés en non activité par mesure de discipline et aux
personnels de réserve mis en non disponibilité, sauf quand ils sont appelés à répondre à une convocation
de l’autorité militaire.
3. Le port de l’uniforme entraîne pour tous l’obligation de se conformer à toutes les règles de la
discipline militaire.
1. Les décorations maliennes sont portées sous forme d’insignes complets, d’insignes de format réduit
ou de barrettes selon la tenue et suivant les prescriptions en vigueurs.
Le port des décorations étrangères est subordonné à une autorisation préalable. Il est obligatoire que
dans les cérémonies où se trouvent des personnalités étrangères et pour les seules décorations de leur
pays.
2. La fourragère qui est un insigne est portée en tenue de cérémonie, en tenue de ville, et dans la tenue
de campagne pour les prises d’armes seulement.
DISPOSITIONS DIVERSES
Les distinctions se portent sur la poitrine à gauche du milieu de la poitrine vers l’extérieur et dans
l’ordre suivant:
Ces médailles militaires sont portées immédiatement après les médailles ci-dessous énumérées:
1°) La Médaille d’Or de l’Indépendance;
2°) L’Ordre National du Mali (Chevalier, Officier, Commandeur, Grand
Officier, Grand-Croix).
Les médailles militaires sont portées avant le Mérite National (Abeille et Lion Debout) ainsi que toutes
autres distinctions civiles nationales et les médailles étrangères.
Exemple: Le titulaire de deux décorations: Officier de l’Ordre National et Chevalier de l’Ordre National
ne peut les porter en même temps. Le port de la décoration d’Officier est au-dessus de celui de
Chevalier.
I. OFFICIERS.
Tenue de soirée
- Chemise blanche
- Cravate noire
- Chaussettes noires
- Chaussures noires
- Insignes de grade (broderie or ou argent).
SOIREE OFFICIELLE
Tenue N°1
(Tenue de
sortie)
_____________
Tenue N° 2
(Tenue de
sortie)
_____________
Tenue N° 3
(Tenue de
cérémonie)
_____________
Tenue N° 4
(Tenue de
sortie)
_____________
Tenue N° 5
(Tenue de
travail)TENUE GRISE
- Pattes d’épaules
- Insignes de décorations
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures et chaussettes noires
- Casquette avec coiffe grise
- Ecussons d’Armes et blason (MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE GRISE
- Pattes d’épaules
- Insignes de décorations
- Chemise en toile kaki
- Cravate, chaussures, chaussettes noires
- Casquette avec coiffe grise
- Ecussons d’arme et blason (MALI)
- Fourragères
_______________________
TENUE KAKI OU GRISE
- Pattes d’épaules
- Insignes de grade, décoration
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures, chaussette noires
-Casquette kaki
- Ecussons d’arme et blason
(MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE KAKI
- Pattes d’épaules
- Insignes de grade, décoration
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures, chaussette noires
-Casquette kaki
- Ecussons d’arme et blason
(MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE EN TOILE KAKI CLAIR
a) Pantalon et veste canadienne sans ceinture sur la veste.
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki. PENDANT LE FROID
___________________
PENDANT LE FROID
- Tenue de ville en
dehors des heures de travail
___________________
TEMPS DE CHALEUR
___________________
TEMPS DE CHALEUR
___________________
PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL
_________________________
Le port de cette tenue est fixé par le commandement.
_________________________
Tenue N° 5
(Tenue de
travail)
suite
Tenue N° 6
(Tenue de combat) b) Pantalon et chemisette à manches courtes
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.
TENUE TREILLIS
a) Sans troupe
- Insignes de grade fourreaux
ou métalliques sur l’épaule; en toile à fixer à hauteur de la 2ème boutonnière de la veste au cas où cette
dernière ne comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- ceinture en toile noire boucle métallique
- Rangers, ceinturon.
b) Avec troupe
- Insignes de grade fourreaux ou métalliques sur l’épaule; en toile à fixer à hauteur de la 2ème
boutonnière de la veste au cas où cette dernière ne comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- ceinture en toile noire boucle métallique
- Rangers, ceinturon.
- Armes
- Casque lourd ou léger ou casquette de combat.
Port non autorise de tous les autres insignes
II. SOUS-OFFICIERS
Tenue N° 1
(Tenue de cérémonie)
_____________
Tenue N° 2
(Tenue de cérémonie)
Tenue N° 3
(Tenue de
travail)
TENUE KAKI
- Pattes d’épaules
- Insignes de grade
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures,
chaussettes noires
- Casquette kaki
- Ecussons d’armes ou
blason (MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE KAKI
-- Pattes d’épaules
- Insignes de grade
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures,
chaussettes noires
- Casquette kaki
- Ecussons d’armes et
blason (MALI)
- Fourragères.
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.
TEMPS DE CHALEUR
_______________________
TEMPS DE CHALEUR
Tenue N° 1
(tenue de travail)
______________
Tenue N° 2
(tenue de combat)
TENUE EN TOILE KAKI CLAIR
a) Pantalon et chemisette à manches courtes
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.
TENUE TREILLIS
- Insignes de grade fourreaux ou métalliques sur l’épaule; en toile à fixer à hauteur de la 2ème
boutonnière de la veste au cas où
cette dernière ne
comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- ceinture en toile
noire boucle métallique
- Rangers, ceinturon.
- Armes
- Casque lourd ou léger ou casquette de combat.
PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL
____________________
___________________________
Le port non autorisé de tous les autres insignes.
NOTA: Toute autre tenue de travail sera réglée par le commandant de l’unité ou l’officier qui
commande le travail ou l’exercice, dans les limites des instructions générales données par le chef de
corps ou le Commandant d’Armes.
TITRE VI
Le salut est la plus expressive des marques de la politesses militaire. Sa parfaite correction est exigée.
Le subordonné salue le premier, à temps pour que le supérieur puisse voir et rendre le salut.
Lorsqu’un militaire est isolé, c’est à dire lorsqu’il ne fait pas partie d’une troupe commandée et qu’il
n’est pas sentinelle en faction, il se conforme pour le salut, aux règle indiquées dans les tableaux ci-
dessous.
Militaire isolé non armé du fusil ou n’ayant pas le sabre Militaire isolé avec le fusil ou n’ayant
pas le sabre à la main Militaire isolé se trouvant tête nue ou embarrassé de ses mains
Militaire isolé
_______________
Militaire isolé arrêté *Porter vivement la main droite ouverte au bord inférieur de la coiffure, la main
dans le prolongement de l’avant bras, les doigts joint et tendus, la poitrine en avant, le bras sensiblement
horizontal et dans l’alignement des épaules.
Remettre la main droite dans les conditions indiquées ci-dessous (observations générales $ b).
________________________
____________________
Prendre la position du garde à vous, se mettre au repos dans les conditions indiquées ci-dessous
(observations générales $ b).
b) Tout militaire arrêté ou en marche, croisé par un supérieur, le salue quand il est à six pas et conserve
l’attitude du salut jusqu’à ce qu’il ait été dépassé de deux pas, s’il marche dans le même sens que le
supérieur, il le salue en arrivant à sa hauteur et conserve l’attitude du salut, une fois jusqu’à ce qu’il l’ait
dépassé de deux pas.
c) Le salut, une fois échangé, ne se renouvelle pas dans une même promenade ou dans un même lieu
public.
2. Il est à bicyclette...................
3. Il conduit un véhicule hippo
(1) ou est porteur d’un matériel et marche..................................
4. Etant à pied ou à cheval, il
conduit un cheval en main.........
5. Il est, pour une cause
quelconque embarrassé des
deux mains..............................
Idem.
- Il salue de la main droite rendue libre en prenant de la main
gauche cigarette, ou paquet.
(1) Le conducteur d’un véhicule auto en marche est dispensé du salut, il applique toute son attention à la
conduite de la voiture.
Le subordonné prévient le supérieur en saluant le premier, le supérieur, quel que soit son grade, a pour
devoir rigoureux de rendre le salut dans la firme réglementaire.
Officiers et gradés échangent le salut à grade égal. Toutefois, lorsque deux militaires de grade ou de
rang égal sont placés par leurs fonctions dans la situation de supérieur
à subordonné, le premier a droit au salut du second. Le salut est dû de même à grade et à rang égal, aux
militaires décorés (des Ordres Nationaux, de la Croix de la Valeur Militaire et de la Médaille du Mérite
Militaire) par ceux qui ne le sont pas.
A l’extérieur de l’Ecole, les élèves des écoles spéciales militaires et du service de santé militaire doivent
le salut aux officiers et, en outre aux Aspirant, aux Adjudants-chefs et Adjudants. S’ils sont gradés, ils
ont droit au salut dans les conditions ordinaires.
Les élèves des écoles de sous-officiers, élèves officiers doivent le salut aux officiers. Ils échangent le
salut avec les Aspirants, les Adjudants-chefs et les Adjudants. Ils ont droit au salut des autres Sous-
officiers, des Caporaux-chefs ou Caporaux, des Brigadiers-chefs ou Brigadiers et des Soldats.
Les Douaniers et Chasseurs forestiers ne doivent en dehors de leurs corps, le salut qu’aux officiers.
Les officiers, aspirants, adjudants-chefs, adjudants de toutes autres armes et les maréchaux des logis-
chefs de la gendarmerie ont droit au salut des militaires qui leur sont inférieurs en grade. Toutefois, les
militaires de la gendarmerie et de la police sont dispensés du salut lorsqu’ils en sont empêchés par
l’exercice de leurs fonctions comme agents de la force publique (par exemple: cas d’une arrestation,
d’un transfère de prisonnier, etc....)
Suivant leur grade, les militaires maliens saluent les militaires des armées étrangères ou échangent le
salut avec eux.
Les agents militaires doivent le salut aux officiers à l’intérieur des casernes, des quartiers et des
établissements militaires. Les agents saluent en se découvrant.
Tout militaire isolé s’arrête et salue, en leur faisant face, les drapeaux et étendard des unités.
S’il assiste à une cérémonie au cours de laquelle les honneurs rendus au drapeau ou l’hymne national est
joué, il salue pendant tout le temps que durent ces honneurs ou pendant toute la durée d’exécution de
l’hymne national.
Tout militaire rencontrant en quelque lieu que ce soit une patrouille ou un détachement, échange le salut
avec le chef.
Tout militaire ayant à se présenter à un supérieur, prend la position du garde à vous, salue et se met à
ses ordres. Il annonce son grade, son nom et unité.
1. Lorsqu’un officier général ou supérieur entre dans un local, le militaire qui l’aperçoit le premier
commande: « A vos rang, fixe ».
Les occupants du local se lèvent, se découvrent, gardent le silence et l’immobilité jusqu’à ce que
l’officier ait commandé « Repos ».
1. Les militaires ont le devoir de respecter en toutes circonstances les règles élémentaires du savoir
vivre.
2. En particulier:
- tout militaire croisant un supérieur à l’embrasure d’une porte le laisse passer le premier; s’il le croise
dans un escalier, il lui cède la rampe et se range pour le laisser passer; dans la rue, il lui cède le haut du
trottoir;
- S’il fume, il prend sa cigarette ou sa pipe de la main gauche quand il salue ou s’adresse à une autre
personne;
- l’initiative de la poignet appartient au supérieur;
- un militaire se découvre pour saluer une femme;
- un militaire en uniforme ne donne pas le bras;
- un militaire en uniforme salue un supérieur en tenue civile qu’il reconnaît. De même s’il est en civil et
rencontre un supérieur en uniforme, il se découvre, s’il porte une coiffure ou, à défaut, le salut de la tête;
- tout militaire en visite de service dans une unité doit se présenter au chef de corps ou à son
représentant.
TITRE VII
PRESCRIPTION DIVERSE
2. Sous réserve des exception édictées par le règlement sur le service de garnison, le commandant
d’armes, officier de la garnison le plus ancien dans le grade le plus élevé, appartenant aux armées de
terre, de l’air, est chargé de faire respecter les règles de la discipline dans toute l’étendue de la garnison,
à l’extérieur des enceintes et établissements militaires.
En dehors du service, les militaires sont libres de circuler à l’intérieur de la garnison. cette liberté est
limitée au territoire de stationnement.
Le commandement peut imposer aux militaires de résider soit dans des limites géographiques
déterminées, soit même à l’intérieur du domaine militaire.
Les militaires et agents militaires logés dans les bâtiments de l’Etat sont responsables de la conduite des
membres de leur famille. Si cette conduite est un obstacle à la bonne harmonie ou provoque le scandale,
le chef de famille peut être puni, changé de résidence ou privé, sur l’ordre du Commandant d’Armes, du
logement dans un bâtiment militaire.
Les membres des militaires logés dans les bâtiments militaires ne peuvent y exercer qu’une profession
comportant un travail personnel, sans emploi d’ouvrier ou d’ouvrière. Cette profession ne doit à aucun
titre, motiver d’aller et venus des personnes étrangères à l’armée dans l’enceinte des bâtiments.
La haute mission incombant à l’armée impose à tous ceux qui ont l’honneur de porter l’uniforme une
correction de tenue extérieure, une attitude, en toute occasion, ne
permettant de donner prise ni à un soupçon, ni à une critique; tous les actes d’un militaire doivent
s’inspirer de la haute conception qu’il a de sa dignité professionnelle; cette belle servitudes est la rançon
du respect qui l’entoure.
En outre, le militaire ne doit pas oublier que, sur son uniforme, se trouve inscrit le numéro d’un corps, le
sien, et que tout ce qu’il accomplit en bien ou en mal, est mis au compte du corps dont il fait partie. Fier,
à juste titre, de ce numéro parce que mieux que d’autres, il connaît l’héroïsme de ceux qui l’ont porté
dans le passé.
Il doit faire pour rester digne de ses anciens. L’esprit de corps qui suscite en campagne les plus beaux
actes de bravoure individuels et collectifs, doit, en temps de paix, être une source d’émulation saine et
honnête entre les corps et, par suite, être soigneusement cultivé. Il y a lieu toutefois de ne pas oublier
que les armes et les autres corps ont, eux aussi un passé glorieux qui demande la considération. C’est
par esprit de corps que le soldat, livré à lui même, évitera tout acte pouvant nuire à son unité et
s’attachera, au contraire à en rehausser la réputation.
Les militaires en activité peuvent adhérer à des associations après en avoir reçu l’autorisation.
L’existence de groupements professionnels militaires à caractère syndical ainsi que l’adhésion des
militaires en activité à des groupements constitués pour soutenir des revendications d’ordre
professionnel ou politique sont incompatibles avec les règles propres à la discipline militaire.
Tout militaire en activité de service doit être porteur d’une carte d’identité militaire (ou d’une carte
d’identité spéciale en tenant lieu).
Le port d’une plaque d’identité militaire est réglementé par instructions ministérielles.
Tout militaire en tenue, quel que soit son grade doit présenter sa carte d’identité à toute réquisition d’un
supérieur, ainsi qu’à celle des officiers ou sous-officiers de la gendarmerie et de tout fonctionnaire ou
agent des divers service de police.
2. Armes personnelles:
- Les militaires d’active de tout grade sont soumis, en matière d’acquisition, de détention ou de port
d’armes. aux dispositions législatives et réglementaires ainsi qu’aux instructions en vigueurs dans les
armées;
- Les officiers et sous-officiers ne peuvent utiliser d’armes personnelles dans le service, les introduire
dans un établissement militaire que sur autorisation du chef de corps;
- Il est interdit aux hommes du rang de détenir dans un établissement militaire d’une manière générale
de porter, même en uniforme, une arme personnelle. Les armes irrégulièrement détenues ou portées sont
retirées provisoirement par l’autorité militaire, indépendamment des sanctions disciplinaires ou pénales
encourues par les intéressés.
1. La correspondance militaire doit être concise, claire, précise et d’une présentation soignée. Elle est
rédigée dans une forme respectueuse de la part du subalterne. Elle n’est précédée d’aucune appellation
et ne comporte pas de formule de politesse. Lorsque la correspondance est adressée à des autorités ou
organismes civiles, il y a lieu de se conformer aux usagers.
Les documents et pièces utilisés dans la correspondance militaire sont établis dans les formes prescrites
par les instructions en vigueurs.
2. En règle générale, le chef d’un échelon de commandement signe personnellement les documents:
Il peut donner à certains de ses subordonnés l’autorisation de signer les pièces de service courant ou de
routine ainsi que les documents d’application de ses ordres et directives générales.
3. Toute correspondance officielle est acheminée par la voie hiérarchique aussi bien vers les autorités
supérieures que vers les autorités subordonnées.
Cette règle peut toutefois être transgressée quand il existe une réglementation particulière ou en raison
de circonstances spéciales, suivant les ordres de l’autorité supérieure.
RECOMPENSE ET PUNITION
---------------------
CHAPITRE PREMIER
RECOMPENSES
Les récompenses et punitions ont pour but de renforcer les moyens que la discipline et l’éducation
donnent au chef pour agir sur ses subordonnés.
Les témoignages de satisfaction, accordés aux divers échelons de commandement, sont insérés à la
décision journalière du corps. Ils sont versés en copie au dossier du
personnel des militaires qui en sont pourvus et mentionnés aux pièces matricules des autres militaires.
Enfin, il sont accompagnés, en principe, d’une permission qui est donnée en sus des permissions
normales dont dispose le chef de corps.
Les citations à l’ordre du régiment, de la division et de la région figurent sur le recueil des ordres de
l’unité. Elles ne doivent être décernées que pour acte de courage et de dévouement mais jamais pour
travaux intellectuels ou actes de probité.
Lorsque l’acte récompensé pour une citation est particulièrement méritoire, le Ministre peut, en outre
proscrire l’insertion de la citation au Bulletin Officiel du Ministre de la Défense en vue de la porter à la
connaissance des corps et service de l’armée.
Les conditions dans lesquelles elles sont demandées, accordées et remises aux intéressés doivent être
réglées minutieusement par le chef de corps et faire l’objet d’un contrôle vigilant de façon à éviter les
abus, les erreurs et les retards.
Les permissions ne peuvent être accordées à des militaires employés par l’autorité qui les utilise, que
dans les limites du temps pendant lequel ces militaires sont à sa disposition, sont accordées par les
autorités qualifiées à cet effet; toutefois, le chef de service employer est invité à donner, au préalable,
son avis, dont il doit être tenu compte dans toute la mesure du possible.
Les officiers, sous-officiers (du cadre permanent) et les hommes du rang ayant accompli la durée légale
du service peuvent bénéficier de permissions faisant mutation, c’est à dire de quarante huit heures et au
dessus, jusqu’à concurrence de trente jours par an, en principe, compte tenu de la manière de servir et
des nécessités du service.
Ils peuvent en outre, obtenir des permissions de trente six ou de vingt quatre heures qui ne font pas
mutation.
Les militaires appelés, accomplissant une année de service actif peuvent obtenir, sauf le cas d’inconduite
notoire des permissions dans les limites fixées par le
commandement. Ils peuvent en outre obtenir des permissions de trente six heures ou de vingt quatre
heures à l’occasion des dimanches et jours fériés. Ces permissions ne viennent pas en diminution du
nombre de jours autorisé par la loi et elles ne font mutation qu’au point de vue de l’alimentation.
En principe, la permission dite de vingt quatre heures commence après les exercices, service ou
inspection du samedi.
Les conditions dans lesquelles sont accordées les permissions faisant mutation et, le cas échéant, leurs
prolongations font l’objet de dispositions spéciales arrêtées par le commandement.
Il n’est accordé aucune permission aux militaires de réserves pendant la durée de leur période d’exercice
en dehors des dimanches et fêtes, le cas d’urgence dûment établis justifient seuls une exception à cette
règle.
Les permissions de la nuit doivent être considérées comme une faveur qui n’est que très rarement
accordées aux militaires, à l’exception toutefois, des militaires mariés. Ces militaires eux même ne
sauraient considérer comme un droit la faveur dont ils font l’objet qui, toujours leur peut être retirée par
le chef de corps.
Les agents militaires bénéficient d’un congé annuel de trente jours y compris les dimanches. Ces congés
sont accordés par le chef de corps ou de service qui en fixe l’échelonnement.
Les différentes permissions sont données dans les conditions fixées par le tableau ci-après:
Permission de la journée
Permission de la nuit
Permission de spectacle
- Tout militaire.
- Hommes du rang. - Chef de corps, de service ou de détachement.
- Idem
- Commandant d’unité.
-Commandant d’unité.
Le Colonel peut déléguer aux Commandants de Bataillon, d’Escadron ou de groupe le droit d’accorder
des permissions de 36 heures et de 24 heures, de la journée ou de la nuit dans les limites des règles
générales qu’ils leur trace.
b) Permissions permanentes
Le Commandant d’Armes, peut à tout moment, par mesure de discipline ou pour raison de sécurité,
suspendre l’autorisation de rentrer après l’appel du soir.
Les sous-officiers et hommes du rang des réserves qui séjournent au cours de leurs périodes d’exercices,
dans la ville où ils ont leur famille, peuvent être autorisés par le chef de corps à coucher à leur domicile
pendant la durée de ce séjour; cette faveur leur est retirée s’ils encourent une punition.
Les soldats de 2° classe ayant au moins quatre mois de service et qui se sont signalés par leur conduite et
leur instruction militaire peuvent être, sur la proposition de leur commandant d’unité et l’avis de leur
chef de bataillon ( de groupe ou d’escadron ), nommés à la première classe par le colonel.
Les nominations à la 1ère classe peuvent être faites à titre exceptionnel, avant quatre mois de service,
pour récompenser un acte de courage ou de dévouement. Les musiciens, tambours, clairons et
trompettes peuvent être nommés soldats de 1ère classe.
Nul ne peut être caporal ( ou brigadier ), s’il n’est détenteur d’un certificat d’aptitude ou d’un brevet de
technicité équivalent (1).
Peuvent être nommés au grade de caporal-chef (ou brigadier -chef ), les caporaux
( ou brigadiers ) ne pouvant suivre un peloton d’élèves -sergents en raison de leur niveau intellectuel (1).
Peuvent être nommés au grade de sergent ( ou maréchal des logis ) après l’inscription sur un tableau
d’avancement, les caporaux ( ou brigadiers) titulaires d’un certificat d’aptitude technique n°2 (C.A.T.2)
(1).
Nul ne peuvent être nommés sergent-chef ( ou maréchal des logis -chef ), s’il n’a au moins deux ans de
grade sergent (2).
Nul ne peut être adjudant s’il n’a au moins trois ans de grade sergent-chef
( ou maréchal des logis chef) (2).
Un certificat de bonne conduite est décerné par le chef de corps aux gradés et soldats. Il peut, toutefois,
leur être refusé s’ils ont encouru une condamnation devant une juridiction militaire ou de droit commun.
Pour les soldats de 2° classe, il est accordé de droit sous réserve qu’ils n’aient pas encouru de punitions
supérieures à dix jours de prison régimentaire ou subi, durant leur service, une condamnation devant une
juridiction militaire ou de droit commun.
La délivrance de ce certificat aux militaires ayant encouru les sanctions ou condamnations ci-dessus
mentionnées est soumise à la décision du Chef d’Etat Major, mais seulement lorsque le chef de corps
croit devoir s’opposer à cette délivrance. Le commandant de région statue sur le vue du procès -verbal
de comparution de ces hommes devant le conseil de discipline régimentaire qui émet un avis sur la
délivrance ou le refus du certificat de bonne conduite; ce procès verbal lui est transmis avec les avis des
autorités hiérarchiques.
Le certificat de bonne conduite n’est pas délivré aux militaires ayant accompli moins de six mois de
service actif. D’autre part, ceux qui ayant servi pendant six mois au moins, sont libérés avant d’avoir
accompli la totalité du temps du service légal, ne peuvent s’ils ont encouru une ou plusieurs punitions de
prison régimentaire, obtenir le certificat qu’après avis du conseil de discipline.
Conforme au modèle N° 6, il est établi sur papier résistant formant diplôme et, autant que possible,
rehaussé d’illustrations rappelant les faits d’armes; il est signé du chef de corps.
(1) Arrêté n° 16-34/MDIS du 23 avril 1979;
(2) Arrêté n° 16-22/MDIS du 23 avril 1979
Les militaires qui, après une interruption de service, contractent un engagement, peuvent
obtenir, à leur libération, un nouveau certificat dans les mêmes conditions que ci-dessus.
Il n’est jamais délivré de copie ou de duplicata du certificat de bonne conduite.
Les militaires n’ayant pas accompli six mois de service actif pourront, si leur manière de servir le
justifie, recevoir de leur chef de corps à défaut du certificat de bonne conduite, une déclaration aussi
conçue « Le..............n’ayant accompli que ............... de service militaire, le certificat de bonne conduite
n’a pu lui être délivré.
Pour ceux dont la manière de servir ne justifierait pas l’occasion de cette déclaration, la procédure
prévue pour la délivrance du certificat de bonne conduite aux militaires ayant encouru des sanctions ou
condamnations sera appliquée.
IL est interdit de donner à des particuliers des renseignements sur la conduite tenue par les militaires
durant leur présence sous les drapeaux et de leur indiquer s’ils ont reçu ou non le certificat de bonne
conduite.
CHAPITRE II
PUNITIONS
Elles constituent une sanction morale à laquelle s’ajoute pour les plus graves, une restriction de liberté
ou une modification de la situation statutaire de l’intéressé. Elles peuvent avoir en outre, une influence
sur la notation et l’avancement.
2. Les militaires sont justiciables des juridictions des forces armées pour les infractions d’ordre militaire.
Ils répondent des autres infractions devant ces mêmes juridictions ou devant les tribunaux de droit
commun, selon les règles de compétence prévues par le code de justice militaire.
Une même faute peut être sanctionnée à la fois sur le plan pénal et sur le plan disciplinaire.
L’action disciplinaire est indépendante de l’action pénale; une condamnation pénale n’entraîne pas
nécessairement une sanction disciplinaire; le refus d’ordre de poursuite, le non lieu ou l’acquittement ne
font obstacle à l’exercice du pouvoir disciplinaire, pourvu que les faits répréhensibles soient établis et
qu’ils n’apparaissent pas sous une qualification pénale dans le motif de la punition
3. En aucun cas, les fautes individuelles ne peuvent entraîner une répression collective.
4. Le droit de punir est lié à la fonction et au grade. Il est réservé à différents échelons du
commandement jusqu’à celui du chef de corps.
Les autorités investies du droit de punir peuvent accorder des délégations temporaires à l’échelon qui
leur est immédiatement subordonné. En outre, des délégations peuvent être exceptionnellement
accordées à d’autres échelons hiérarchiques dans les limitent et cas prévus par les instructions du
Ministre.
Tout supérieur a le droit de signaler toute infraction et le droit de demander une sanction
I/ Les fautes sont classées en sept catégories groupant les actes ou manquements de même nature
ou résultant d’un même état d’esprit.
- Première catégorie: fautes tendant à soustraire leur auteur à ses obligations militaires;
II/ Les actes rentrant dans les catégories ci-après sont réputés fautes et sont punis selon leur gravité:
---- manque de respect aux lois, aux autorités et aux supérieurs hiérarchiques;
---- manifestation publique sous quelque forme que ce soit d’opinions pouvant porter préjudice aux
intérêts du pays, compromettre la discipline ou créer des difficultés aux autorités;
---- tentative de dissimilation d’identique, en cas de faute ou pour se soustraire à la responsabilité de ses
actes;
---- oubli de la dignité professionnelle, ivresse, rixe, brimades;
---- infractions aux règlements militaires, aux consignes et aux ordres reçus;
---- inertie, paresse, mauvaise volonté, négligence dans le service.
__ inobservation des règlements de police;
---- port irrégulier d’insignes militaires réglementaires, port d’insignes ou d’effets non réglementaires.
En outre, chez tout supérieur vis -à -vis d’un subordonné acte de faiblesse, abus d’autorité, propos
injurieux, injustice sciemment commise.
Certaines de ces fautes peuvent, dans les cas déterminés par le code de la justice militaire, entraîner la
comparution des militaires qui les commettent devant le tribunal militaire, elles comportent alors des
sanctions pénales.
PREMIERE CATEGORIE
MOTIF
1. INSOUMISSION
DESERTION (1)
2. Désertion à l’étranger;
3. Désertion à l’intérieur;
4. Désertion à bande armée;
5. Désertion à l’ennemi ou en présence de l’ennemi;
6. Provocation à la désertion;
7. Recel de désertion.
ABSENCE IRREGULIERE
8. Manquer volontairement le départ de son unité pour une mission (n’entraînant pas désertion).
9. Manquer volontairement le départ de son unité pour un exercice (n’entraînant pas désertion).
10. Absence de plus de vingt quatre heures n’entraînant pas désertion.
11. Absence jusqu’à vingt quatre heures;
12. Absence jusqu’à douze heures;
13. Absence jusqu’à six heures;
14. Léger retard pour rejoindre son unité à la fin d’une permission, d’une corvée ou d’un service à
l’extérieur;
15. S’esquiver d’une enceinte militaire ou du bord étant de service;
16. S’esquiver du bord n’étant pas de service;
17. S’esquiver d’une enceinte militaire ou du bord étant exempt ou consigné sanitaire;
18. S’esquiver d’une salle d’isolés sanitaires;
19. Mutilation volontaire;
20. Se blesser volontairement pour se soustraire au travail.
--------------
(1) DESERTION: Il est précisé que c’est seulement à partir de l’expiration du jour où l’absence a été
constatée que commence à courir le délai de grâce, les jours se décomptent de zéro à 24 h. Ex: Absence
constatée dans la journée du 28 janvier, les délais de grâce étant de six jours, la désertion ne sera
consommée que le 4 février à 0 heure.
DEUXIEME CATEGORIE
MOTIF
21. Capitulation;
22. Trahison;
23. Atteinte à la défense nationale.
COMPLOT
24. Complot contre l’autorité du commandant d’une formation militaire, contre la discipline ou
contre la sécurité de la formation.
25. Commandement pris ou retenus sans ordre ou motif légitime.
26. Pillage.
DESTRUCTION VOLONTAIRE
27. Destruction, perte ou mise hors de service volontaire d’édifice ouvrage, approvisionnement,
armement ou matériel de la défense nationale.
28. Briser ou détériorer volontairement du matériel;
29. Détériorer sciemment du petit matériel, de l’outillage ou des effets d’habillement;
30. Gaspiller sciemment des matières ou denrées consommables.
DETOURNEMENT
MOTIF
INDELICATESSE
36. Vol
37. Vol au préjudice de l’habitant chez lequel on est logé ou cantonné.
38. Larcin
39. Tenter de s’approprier des effets ou des objets appartenant à autrui
40. Fouiller dans l’armoire, la caisse, les affaires personnelles d’autrui
41. Prendre sans autorisation la clé d’une armoire, d’un local ou de tout endroit contenant du matériel
42. Disposer d’effets appartenant à autrui sans intention de se les approprier
43. Donner ou vendre des boissons ou vivres appartenant à une collectivité militaire
44. Ne pas appliquer les tarifs fixés (coopératives, foyers, tailleurs, cordonniers, coiffeurs)
45. Etre l’objet d’une réclamation justifiée au sujet d’une indélicatesse commise dans la vie privée et
préjudiciable au renon de l’armée.
FAUX - FALSIFICATIONS
MOTIF
63. Utiliser sans autorisation et à des fins illicites un moyen de transport ou un matériel militaire
64. Utiliser sans autorisation un moyen de transport militaire
65. Donner passage dans un moyen de transport militaire à des personnes civiles dans autorisation
66. Laisser embarquer sans autorisation des militaires ou des objets dans un moyen de transport militaire
67. Prendre partager indûment dans un moyen de transport militaire
68. Utiliser sans autorisation et à des fins personnels
69. Outrage au drapeau ou à l’armée
70. Omettre de saluer le drapeau, l’étendard ou les couleurs;
71. Omettre de saluer une troupe en arme ou un supérieur;
72. Incitation à commettre des actes contraires au devoirs ou à la discipline;
73. Organiser ou provoquer une manifestation contraire à la discipline ou au devoir militaire;
74. Tenter de détourner un camarade ou un subalterne du devoir militaire;
75. Chercher à détourner un camarade de son service ou de son travail;
76. Démoralisation ou tentative de démoralisation de son service ou de son travail;
77. Propagande antimilitariste.
TROISIEME CATEGORIE
FAUTE CONTRE LA DISCIPLINE MILITAIRE
MOTIF
INSUBORDINATION
78. Révolte;
79. Rébellion envers la force armée ou les agents de l’autorité;
80. Prendre part à une manifestation contraire à la discipline ou au devoir militaire;
81. Chants séditieux ou antimilitariste;
82. Ecrire ou se faire tatouer des devises ou dessins subversifs ou contraire à la discipline ou aux
bonnes moeurs;
83. Fournir à un journal ou à un particulier des renseignements susceptibles d’entraîner l’indiscipline;
84. Etre détenteur de libellés journaux ou écrits divers contraires à la discipline ou au devoirs militaire;
85. Prendre part en uniforme, à une manifestation sans autorisation;
86. Avoir entraîné ses camarades à présenter une adresse ou une réclamation collective concernant le
service;
87. Réclamation contenant des allégations sciemment fausses;
88. Réclamer sans passer par la voie hiérarchique;
89. Ecrire, s’adresser ou demander une permission à l’autorité supérieure directement sans passer par la
voie hiérarchique.
REFUS D’OBEISSANCE
MOTIF
ABUS D’AUTORITE
QUATRIEME CATEGORIE
MOTIF
122. Violer une consigne générale donnée à la troupe ou une consigne qu’on a personnellement reçu
mission de faire exécuter;
123. Forcer la consigne donnée à un autre militaire;
124. Violer une consigne;
125. Forcer la consigne d’un factionnaire;
126. Ne pas obtempérer aux injonction d’un factionnaire ou ne pas observer sa consigne;
127. Etant gradé, laisser enfreindre les règlements, les ordres ou les consignes.
ABANDON DE POSTE
147. Etant gradé, ne pas avoir assuré la relève des factionnaires ou des sentinelles;
148. Quitter sa faction ou son service sans avoir été relevé;
149. Ne pas se lever pour prendre son arme, ou son quart après avoir été réveillé;
150. Prendre la faction ou le service d’un autre, ou se faire remplacer sans autorisation;
151. Retard pour prendre un service, un quart ou une faction;
152. Léger retard pour prendre un service, un quart ou une faction.
MOTIF
MOTIF
MOTIF
190. Indiscrétion verbale ou par écrit pouvant avoir des conséquences graves;
191. Indiscrétion verbale ou par écrit ne pouvant avoir des conséquences graves;
192. Détention ou utilisation irrégulière d’appareils interdits ou soumis à autorisation;
193. Détention irrégulier de documents classifiés;
194. Négligence dans l’application des règles de la protection du secret.
CINQUIEME CATEGORIE
MOTIF
195. Destruction, perte ou mise hors de service par négligence d’édifice, ouvrage, approvisionnement,
armement, ou matériel de la défense nationale;
196. Fautes professionnelles très graves ou fautes professionnelles ayant entraînées un accident de
personnel ou de matériel;
197. Faute professionnelle grave ou négligence grave dans le service;
198. Faute professionnelles légère ou négligence dans le service;
199. Négligence dans l’entretien de son matériel;
200. Négligence ou imprudence pouvant occasionner ou ayant entraîné une l légère avarie ou un petit
accident;
MOTIF
MAUVAISE TENUE
MALPROPRETE
IVRESSE
DESORDRE
SEPTIEME CATEGORIE
MOTIF
Tout supérieur, quel que soit son grade ou son rang, et à quelque corps ou service qu’il appartienne, a le
devoir strict de contribuer au maintien de la discipline générale, en relevant toute faute de ses
subordonnés et en s’efforçant d’y mettre fin.
Toutefois, le supérieur ne doit pas perdre de vue que le fait de réprimander ou de punir un gradé en
public ou en présence de ses subordonnés est non seulement de nature à diminuer l’autorité propre de ce
gradé, mais aussi à nuire au respect même de la hiérarchie. En conséquence, il n’y a lieu de procéder de
la sorte que, lorsque la faute commise appelle une répression immédiate ou nécessite, par les
circonstances dans les quelles elle a été commise, une sanction publique.
Dans ce dernier cas, le supérieur qui a constaté la faute adresse obligatoirement à son chef de corps (ou
service) la demande de sanction avec l’indication du motif. C’est à ce chef de corps (ou service) qu’il
appartient de la transmettre soit directement, soit s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Commandant
d’Armes, au chef de corps (ou service) du militaire à punir. Le militaire en faute est alors puni par son
propre chef de corps (ou service); ce dernier informe l’autorité qui a demandé la sanction de la punition
prononcée.
Toutefois, lorsque les délais postaux seraient trop longs ou lorsque l’intérêt de la discipline exige une
sanction rapide, le chef de corps du supérieur qui a constaté la faute peut s’adresser au Commandant
d’Armes au lieu de s’adresser au chef de corps du militaire en faute. Le Commandant d’Armes prononce
dans les conditions indiquées ci-après:
- Les officiers généraux ainsi que le Commandant d’Armes dans une garnison, ont le droit de punir
directement tout subordonné pour une faute qu’ils ont constaté et dont il leur a été rendu compte; ils en
avisent le chef de corps (ou service) auquel appartient
le militaire puni; ils peuvent aussi laisser le soin de fixer la nature et le taux de la punition à infliger par
le chef de corps (ou service), qui est alors tenu de leur faire connaître la sanction prise.
A l’intérieur des services, les officiers qui en font parti ont, en matière de punition, les droits des
officiers qui ont la correspondance de grade. Les médecins et vétérinaires chefs de service des corps de
troupe ont, suivant leur grade, à l’égard du personnel sous leurs ordres les mêmes droits que le
commandant ou le capitaine dans leur unité ; ils sont médecins lieutenants ou sous-lieutenants,
vétérinaires lieutenant ou sous-lieutenants, chefs de service, ils ont les droits d’un capitaine dans son
unité.
Les hommes du rang en traitement dans un hôpital peuvent être, si leur santé le permet, mis à la salle des
consignés par le médecin-chef ou, en cas d’urgence, par le médecin traitant.
En cas de rébellion ou de scandale, ils peuvent, sur l’ordre du médecin (ou l’officier d’administration, y
être immédiatement conduits; il en est rendu compte au médecin-chef. Les punitions infligées par le
médecin-chef ou les médecins traitants aux hommes ainsi que celles infligées aux sous-officiers et
officiers en traitement sont notifiées par le médecin-chef au commandant d’armes, qui en avise le chef
de corps intéressé. Les punitions (autre que la consigne) infligées aux sous-officiers et hommes du rang
sont subies par eux à leur corps.
Le chef de corps, s’il est officier subalterne, a les mêmes droits qu’un officier supérieur en matière de
punition; le chef de détachement, s’il est officier supérieur, a les même droits que le Colonel, sauf en ce
qui concerne le renvoi des soldats de la 1ère classe à la 2ème classe, qui est réservé aux C.E.M. S’il est
officier subalterne, il a les mêmes pouvoirs que le commandant d’unité; il est sous-officier, caporal-chef
ou caporal (ou brigadier-chef ou brigadier), il a les mêmes droits que le sous-lieutenant.
Tout militaire qui remplit momentanément une fonction possède, en matière de punition, et quel que soit
son grade, les mêmes droits que le titulaire de cette fonction.
Lorsqu’un chef estime que ses droits en matière de punition ne lui permettent pas d’infliger une sanction
suffisante, il prend les mesures nécessitées par l’intérêt de la discipline et du bon ordre et en adresse
aussitôt le compte rendu à l’autorité dont il relève.
Les punitions des officiers sont toujours transmis par les chefs de corps (ou de service) au
commandement, celles des sous-officiers et hommes du rang seulement en cas de demande
d’augmentation.
Dès qu‘une punition est prononcée, le chef qui l’a infligée en notifie la nature sans retard à l’intéressé, le
taux de la punition est indiqué ultérieurement.
Les punitions ne sont pas notifiées en présence des subordonnés des militaires punis; elles peuvent être
insérées aux ordres des rapports.
Le supérieur s’attache à prévenir les fautes; lorsqu’il est dan l’obligation de punir, il s’inspire des
considérations suivantes:
- Les punitions sont infligées avec justice et impartialité; elles ne sont jamais des actes d’autorité
personnelle du supérieur vis-à-vis de son subordonné. Le supérieur est l’agent d’exécution des
règlements militaires; il constate et fait constater à son subordonné coupable la faute commise au regard
desdits règlements de prononce la sanction consécutive avec l’impersonnalité du juge qui applique la loi.
- Tout en proportionnant la punition à la gravité de la faute et des circonstances dans lesquelles elle a été
commise, le supérieur tient compte des antécédents du militaire puni, de sa conduite habituelle, de son
caractère et du temps de service qu’avec circonspection, en raison de l’importance qu’elle prend aux
yeux du soldat.
- Un supérieur qui a infligé une punition à un militaire n’appartenant pas à son unité, corps ou service,
doit se renseigner toutes les fois qu’il est possible auprès des chefs directs de l’intéressé avant de
prononcer la punition définitive.
Certaines circonstances sont de nature à aggraver la faute, par exemple, il elle est réitérée, collective,
commise dans le service, ou en présence de subordonné. En aucun cas, les fautes individuelles ne
peuvent entraîner une répression collective.
Un militaire ne peut être puni lorsque, à la suite de la visite médicale, le médecin a exprimé son avis par
formule « consultation » ou « consultation motivée » sur le cahier de visite de la compagnie. Lorsque le
médecin inscrit: « n’est pas malade », le commandant d’unité ne prend éventuellement contre le
militaire intéressé une sanction qu’après avoir pris en considération les antécédents de l’homme, sa
bonne volonté et l’importance du service manqué.
Article 79. - TABLEAU DES PUNITIONS
AUTORITE POUVANT INFLIGER DES PUNITIONS
MAXIMUM POUVANT ETRE INFLIGE
OBSERVATIONS
HORS DE SON UNITE DANS SON UNITE
HOMME DU RANG SOUS-OFFICIERS OFFICIERS HOMME DU RANG SOUS-
OFFICIERS OFFICIERS
1. Caporal, Caporal-chef (Brigadier, Brigadier-chef......
__________
2. Sergent, sergent-chef, Maréchal des logis-chef, Maréchal de logis............
__________
3. Adjudant,
Adjudant-chef, Inspecteur de Police, Aspirant.......
4. Sous-Lieutenant; Lieutenant....
__________
5. Capitaine
__________
6. Cdt de Compagnie, Commissaire de Police.........
7. Officier supérieur.....
__________
8. Chef de Corps...........
__________
9. Chef d’Etat-major et assimilés.
__________
10. Officers Généraux.....
__________
11. Ministre..
__________
- 2 jours de consigne
__________
- 4 jours de consigne
- 6 jours de consigne
- 4 jours de salle de police
- 4 jours de prison régimentaire
__________
- 15 jours de consigne
- 8 jours de salle de police
- 8 jours de prison régimentaire
__________
(2)
- 20 jours de consigne
- 15 jours de salle de police
- 15 jours de prison régimentaire
__________
(1)
__________
(1)
__________
- 50 jours de prison régimentaire
__________
- 60 jours de prison régimentaire
__________
__________
__________
- 15 jours d’arrêts simples
- 8 jours d’arrêts de rigueur
__________
(2)
__________
(1)
__________
(1)
__________
- 50 jours d’arrêts simples
- 50 jours d’arrêts de rigueur
__________
- 60 jours d’arrêts simples
- 60 jours d’arrêts de rigueur
________
________
- 2 jours d’arrêts simples
________
- 8 jours d’arrêts simples
4 jours d’arrêts de rigueur
________
(2)
________
(1)
________
(1)
________
- 50 jours d’arrêts simples
- 50 jours d’arrêts de rigueur
________
- 60 j. d’AR. simples
- 60 jours d’arrêts de rigueur
- 60 jours d’arrêts de forteresse. - 2 jours de consigne
__________
- 4 jours de consigne
__________
- 6 Jours de consigne
- 2 jours de salle de police
- 8 jours de consigne
- 4 jours de salle de police
- 4 jours de prison régimentaire
__________
- 15 jours de consigne
- 15 jours de salle de police
- 15 jours de prison régimentaire
__________
- 15 jours de consigne
- 15 jours de salle de police
- 15 jours de prison régimentaire
- 25 jours de consigne
- 25 jours de salle de police
- 25 jours de prison régimentaire
__________
- 25 jours de consigne
- 25 jours de salle de police
- 25 jours de prison régimentaire
__________
- 40 jours de consigne
- 40 jours de salle de police
- 40 jours de prison régimentaire
__________
__________
________
- 8 jours d’ar.simples
- 4 jours d’arrêts de rigueur
__________
- 15 jours d’ar.simples
- 15 jours d’arrêts de rigueur
__________
- 15 jours d’ar.simples
- 15 jours d’arrêts de rigueur
- 15 jours d’ar.simples
- 15 jours d’arrêts de rigueur
__________
- 25 jours d’ar.simples
- 25 jours d’arrêts de rigueur
__________
- 40 jours d’ar.simples
- 40 jours d’arrêts de rigueur
__________
__________
_________
_________
_________
- 15 jours d’arrêts simples
- 8 jours d’arrêts de rigueur
_________
- 15 jours d’arrêts simples
- 8 jours d’arrêts de rigueur
_________
_________
- 40 jours d’arrêts simples
- 40 jours d’arrêts de rigueur
_________
_________
NB: 1°) Les punitions dépassant 30 jours d’Arrêts de Rigueur ou de Prison ne doivent être infligées que
dans les cas tout à fait exceptionnels.
2°) Les Caporaux, Caporaux-chefs (Brigadiers, Brigadiers-chefs) hors de leurs unités ne peuvent être
punis directement, ils signalent des fautes constatées par eux à l’autorité dont relèvent qui prononce la
punition.
3°) - a) Pour 15 Jours de Prison Régimentaire, 8 jours de Cellule;
- b) Pour 20 Jours de Prison Régimentaire, 10 jours de Cellule;
- c) pour 25 Jours de Prison Régimentaire, 12 jours de Cellule;
- d) Pour les punitions supérieur à 25 jours de Prison Régimentaire, 20 jours de Cellule.
Il Détermine le délai pendant lequel la punition est suspendue; et si pendant ce délai la militaire, qui a
bénéfice du sursis, n’encoure aucune autre punition, la punition initiale est annulée.
Dans le cas contraire, elle devient définitivement et s’ajoute à la nouvelle punition, toutes les deux sont
alors inscrites et subies effectivement. Le bénéfice du sursis ne peut être accordé qu’une seule fois.
D’autre part, la privation de sortie après l’appel du soir peut être infligée en plus de la répression
disciplinaire, à tous les sous-officiers et hommes du rang qui ont droit à cette sortie.
Certaines fautes particulièrement graves peuvent entraîner les conséquences suivantes:
Le raterait d’un emploi spécial peut être également prononcé à l’égard de tout employé ou spécialiste
qui s’est montré indigne ou incapable de conserver son emploi.
Les sanctions qui peuvent être prononcées contre les agents militaires de service:
- la réprimande, prononcée par le chef de corps ou le directeur de service;
- le retard porté à l’avancement à l’ancienneté, prononcé par le Ministre;
- la radiation du tableau d’avancement à l’intérieur d’un échelon, la rétrogradation de traitement ou de
classe à l’intérieur d’un échelon, prononcées par le commandant de région après avis d’un conseil
d’enquête;
- la radiation d’un tableau d’avancement d’un échelon à un autre, la rétrogradation d’un échelon à un
autre, la révocation prononcée par le Ministre de la Défense après avis d’un conseil d’enquête.
Le déplacement d’office peut être prononcé comme sanction accessoire par le Ministre de la Défense,
après avis du conseil d’enquête, lorsque la sanction principale est la radiation ou la rétrogradation.
A leurs moments de liberté, ils sont tenus de rester au quartier à faire leur service et prennent leur repas
dans leur unités. Ils sont enfermés dans les locaux disciplinaires, après le repas du soir jusqu’au réveil, et
jours de repos, pendant toute la journée, sauf aux heures de repas. Ils sont employés dans les corvées aux
mêmes conditions que les consignes.
Les hommes du rang punis de consigne ou de la salle de police ne peuvent pénétrer dans les cantines,
coopératives, foyers du soldat etc....
Les hommes du rang punis de prison régimentaire, à l’exception de ceux qui sont en instance de
traduction devant un tribunal militaire, participent à l’instruction dans leur unité, sauf, lorsque pour les
nécessités de discipline, le chef de corps en décide autrement. Dans ce cas, ils prennent part pendant
trois heures le matin et trois heures le soir, à des exercices spéciaux, dans lesquels l’instruction leurs est
donnée, par les soins du service de semaine dans les conditions fixées par le chef de corps.
Ils sont en outre chargés des corvées les plus fatigantes. En dehors des exercices et des corvées, ils
restent enfermés, autant que possible isolément.
Les caporaux-chefs (ou brigadiers-chefs) et les caporaux (ou brigadiers doivent toujours subir leurs
punitions de salle de police et de prison régimentaire dans les locaux distincts, de ceux des soldats.
Lorsqu’un homme du rang est puni de prison régimentaire pour avoir manqué à son service, en se
prétendant malade et pour n’avoir pas été reconnu comme tel par le médecin, l’exécution de la punition
est différée pendant huit jours, si l’intérêt de la discipline le permet. Pendant ce délai, le militaire puni
reste consigné au quartier.
La punition de cellule aggrave celle de prison régimentaire; elle est prononcée pour un nombre de jours
déterminés, en remplacement d’un même nombre de jours de prison régimentaire; elle est subie par
périodes successives de quatre jours au maximum, séparées par deux jours de prison régimentaire. Les
soldats punis de cellule sont toujours isolés et restent constamment enfermés.
La solde des hommes du rang punis de prison régimentaire ou cellule est retenue et versée par l’unité à
l’ordinaire dans les conditions prévues par le règlement sur les ordinaires.
A la prison régimentaire, le militaire reçoit la même nourriture que les homes de son unité, mais avec de
l’eau comme seule boisson, à l’exécution de vin et d’eau de vie; en cellule, il ne lui est distribué, chaque
jour le pain, et l’eau de boisson, que deux soupe avec légumes et seul plat de viande ou une soupe et un
plat de viande, tous deux avec légumes.
Les hommes du rang enfermés dans les locaux disciplinaires ne peuvent avoir sur eux ni tabac, ni
briquet, ni aucun objet dont il pourrait faire un usage dangereux, tant pour eux-mêmes que pour autrui,
ils sont fouillés avant d’entrer dans les locaux disciplinaires. En outre, leur argent de poche leur est retiré
et placé dans la caisse du corps (ou détachement). Les conditions de détail du retrait et de la restitution
de ces sommes font l’objet d’instruction spéciales du chef de corps.
Les effets de couchage affectés aux locaux disciplinaires choisis parmi les plus usagés des effets en
service, forment une catégorie spéciale et sont marqués de signe distinctif: drap de prison (D.P). Ces
effets sont fréquemment désinfectés.
Dans les circonstances exceptionnelles, (rigueur du froid, détention prolongée par les formalités d’une
instruction ou d’une enquête), le chef de corps ou de service peut apporter au régime de la prison
régimentaire ou de la cellule les changements qu’il juge utiles.
De même, si le lit du camp, ou, à défaut, le sol de la prison ou de la cellule n’est pas planchéié, le
couchage doit être amélioré par un plateau isolateur ou une natte.
L’hygiène et l’état sanitaire des militaires enfermés dans les locaux disciplinaires doivent être l’objet
d’une attention vigilante; les mesures nécessaires sont prévues,
notamment pour que ces hommes prennent chaque jour les soins de propreté
indispensables et pour qu’ils puissent être secourus sans retard en cas de maladie ou accident. Des
rondes doivent être prévues, s’il y a lieu, à cet effet, dans les locaux disciplinaires.
<les punitions commencent aussitôt qu’elles ont été infligées. Elles se décomptent de réveil au réveil, en
partant du réveil qui a précédé le commencement de la punition. A l’expiration de la punition, le service
général du corps fait mettre en liberté les militaires enfermés dans les locaux disciplinaires.
Tout militaire qui, au moment de sa libération ou à l’issue d’une période d’exercice, doit subir ou n’a
pas achevé une punition d’arrêts de rigueur, de prison régimentaire ou de cellule, est retenu au corps
jusqu’à ce que cette punition soit terminée.
Ces dispositions sont applicables aux militaires de toutes catégories, quel que soit leur statut: militaires
appelés militaires liés par contrat ou de carrière.
Au moment de prononcer une punition qui, en vertu de l’alinéa précédent, entraînant la retenue au corps,
l’autorité qui inflige la punition doit tenir compte de l’aggravation de sanction que comporte cette
retenue.
Les avertissements sont donnés aux gradés soit en particulier, soit en présence de deux militaires plus
élevés en grade ou plus anciens que le puni, leur forme est laissé à l’appréciation des officiers qui les
infligent.
L’avertissement du commandant, infligé aux caporaux-chefs (ou brigadiers-chefs, aux caporaux (ou
brigadiers) du cadre permanent est toujours accompagné de consigne au quartier.
La réprimande du chef de corps est infligée en présence de quatre militaires plus anciens ou plus élevés
en grade que le sous-officier puni; elle est toujours accompagnée d’arrêt de rigueur.
Les sous-officiers punis d’arrêts simples font leur service; ils prennent leur repas dans les conditions
habituelles mais ne pénétrer dans les salles de consommation, de jeux ou les bibliothèques. En dehors du
service, ils sont tenus de rester dans leur chambre, s’ils sont logés à la caserne, à leur domicile s’ils
logent en ville.
Les sous-officiers punis d’arrêts de rigueur cessent leur service et sont enfermés dans un local spécial du
corps auquel ils appartiennent, ou à défaut, dans le local spécial dénommé « salle d’arrêts » d’un quartier
militaire, fixe pour chaque garnison, par le commandant d’armes, ils peuvent sortir pendant une heure
par jour pour prendre l’air. Cet internement est subi par période de trois jours de régime d’arrêts de
rigueur, séparé par vingt quatre heures de régime d’arrêts simples comptée cependant comme arrêts de
rigueur. Sauf cas particuliers, dont le chef de corps reste juge, les sous-officiers punis d’arrêts de
rigueur ne peuvent pas quitter pendant toute la durée de leur punition les limites de la garnison.
D’autres part, lorsque l’intérêt de la discipline l’exige, le chef de corps peut décider que la punition sera
exécutée entièrement sous le régime d’arrêts de rigueur proprement dits. cette mesure ne doit être
appliquée qu’exceptionnellement.
Le régime des arrêts de rigueur ne peut être maintenu plus de soixante jours.
Les militaires non officiers, en instance de comparution devant un tribunal militaire sont, suivant
décision du chef de corps, laissé libre ou mis, dans les limites susvisées, au régime des arrêts simples ou
de rigueur.
Les militaires son officiers, en instance de comparution devant un conseil d’enquête, subissent
néanmoins, la punition dont ils sont pu être l’objet pour le motif qui justifie leur comparution devant ce
conseil, ou tout autre motif.
S’il s’agit d’un militaire en congé, pour tout autre motif qu’une convalescence, et que le nombre de jours
de punition encourus soit inférieur à celui de des jours de congé dont il peut encore bénéficier, la
punition est toujours subie dans les locaux disciplinaires d’un corps désigné par le commandant de
région. Sa punition achevée, le militaire termine son congé, dont la date d’expiration n’est pas modifiée.
Le militaire en congé de convalescence est soumis aux mêmes règles. Toutefois, il est au préalable
examiné par un médecin, qui peut décider, s’il y a lieu, son envoi à l’hôpital pendant la durée de sa
punition.
En cas de mauvaise conduite persistante, et indépendamment des punitions qui leur sont infligées, les
sous-officiers et les hommes du rang peuvent être changés de corps ou de résidence, par mesure
disciplinaire, quelles que soient d’ailleurs les raisons qui aient primitivement motivé leur affectation
(soutient de famille, possession de certains brevets, etc....)
Conformément aux dispositions de la loi sur le recrutement de l’armée, les militaires qui, pendant la
durée de leur service, ont subi des punitions d’arrêts de rigueur, de prison ou de cellule d’une durée
supérieure à huit jours, sont maintenus au corps après la libération de leur classe ou l’expiration de leur
engagement pendant un nombre de jours égal à la moitié du nombre de journées d’arrêts de rigueurs, de
prison ou de cellule qu’ils ont subies, déduction faite des punitions n’excédant pas huit jours.
Ce maintien n’est donc pas applicable aux punitions infligées au cours des huit jours qui précèdent la
date normale de libération, ni à celles qui peuvent être encourues postérieurement à cette date, étant
entendu que ces punitions sont subies intégralement, conformément aux dispositions du présent
règlement.
Ces dispositions s’appliquent également aux militaires des réserves au cours d’une période d’exercice.
Le maintien au corps prévu par le présent article n’est pas applicable aux militaires gradés ou non
arrivant à l’expiration d’un engagement ni à ceux qui, au moment de la libération de leur classe ou de
l’expiration de leur engagement, sont en possession d’un grade de sous-officier ou celui de caporal-chef
(ou brigadier-chef), caporal (ou brigadier). Les soldats de 1ère classe ne peuvent pas être maintenus si
les punitions ont été encourues antérieurement par eux à leur nomination.
Les militaires qui sont dans le cas d’être maintenus au corps, par application des dispositions du présent
article, peuvent bénéficier d’une réduction partielle ou même totale si leur conduite a été satisfaisante
depuis leurs punitions. A cet effet, ils comparaissent obligatoirement devant un conseil de discipline
régimentaire qui émet pour chacun un avis motivé. Sur le vu de cet avis, le chef de corps statue
définitivement sur la durée du maintien.
Les soldats de 1ère classe peuvent être remis soldats de 2ème classe par le Chef d’Etat-major après avis
des autorités hiérarchiques.
Les condition dans lesquelles les militaires peuvent être envoyés aux sections spéciales sont ainsi fixées:
1°) Les soldats qui, par des fautes réitérées contre le devoir militaire ou par leur mauvaise conduite
persistante, portent atteinte à la discipline constituent un danger pour la valeur morale des corps ou
service dont ils font partie.
C’est ainsi notamment que peuvent être envoyé après avis du conseil de discipline dans les sections
spéciales, les militaires qui, ayant moins de quatre mois de service à accomplir ont fait l’objet, en raison
de leur mauvaise conduite, d’une mesure de révocation de la décision les affectant à titre d’épreuve dans
un corps du corps général.
2°) Ceux qui participent à des fautes collectives graves contre la discipline.
3°) Ceux qui, dans le but de soustraire au service, se mutilent volontairement, tentent de se mutiler, ou
simulent des infirmités.
4°) Ceux qui se rendent complices des actes prévus à l’alinéa précédant.
L’envoi aux sections spéciales est réglé par des instructions spéciales du commandement.
A/ --- Militaire effectuant leur service légal, engagés pendant la durée de ce service militaire du cadre
permanent, militaires de carrière.
La rétrogradation replace un gradé (jusqu’au caporal-chef inclus) dans l’un quelconque des
grades inférieure au sien.
- Sous-officiers
_____________
- Rétrogradation
Cassation
- Rétrogradation
Cassation
_____________
- Rétrogradation
Cassation
- Rétrogradation
Cassation - Ministre
_____________
- Ministre
- Ministre
_____________
- Ministre
- Ministre
___________
___________
- Conseil d’enquête
Les gradés de réserves de quelque catégorie qu’ils soient, non titulaires d’une pension de retraite, ou non
décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance, des médailles militaires ayant été condamnés à plus de
trois mois de prison par n’importe quelle juridiction sont, jusqu’au grade d’Aspirant inclus, cassés
d’office de leur grade par le Ministre.
Il en est de même de ceux qui ont été déclarés en état de faillite par décision judiciaire passé en force de
chose jugée lorsque les circonstances qui ont accompagné cette faillite justifient cette mesure.
Bien entendu, ces dispositions ne sont applicables à l’égard de ceux qui ont perdu leur grade.
Les avis des conseils de discipline, seulement en ce qui concerne les militaires de carrière proposés pour
la suspension d’emploi, et des conseils d’enquête ne peuvent être modifiés qu’en faveur des intéressés
par l’autorité qui prononce la sanction.
- Militaire de carrière
-Caporal ou Brigadier
- Caporal-chef ou Brigadier-chef
- Sergent et Sergent-chef ou Maréchal des logis et Maréchal des logis-chef
- Adjudant
- Adjudant-chef
- Inspecteur - Admission d’office à la retraite proportionnelle et révocation
- Suspension d’emploi
- Cassation
- Rétrogradation ou
- Rétrogradation
- Cassation
- Rétrogradation
- Cassation
- Rétrogradation
- Ministre
- Ministre
- Conseil d’enquête
Conseil d’enquête
- Rétrogradation
- Cassation
_________________
- Rétrogradation
- Cassation - Ministre
_________________
- Ministre - Conseil d’enquête
_________________
Nota: a) Les dossiers de rétrogradation ou de cassation des gradés décorés (de la Médaille d’Or de
l’Indépendance, de la Croix de la Valeur Militaire ou de la Médaille du Mérite Militaire. Dans ce dernier
cas, les dossiers complétés par l’avis du Conseil d’enquête sont transmis au Ministre pour décision.
b) Tout pouvoir doit être fourni, à peine de déchéance, dans le délai de deux mois à partir du jour de la
notification de la décision incriminée.
Avant cette rétrogradation ou cassation d’un gradé par le Ministre, l’intéressé est entendu par lui ou par
délégation par le Chef d’Etat-Major.
Les sous-officiers rétrogradés ou cassés sont changés de corps; les caporaux-chefs ou brigadiers-chefs,
les caporaux ou les brigadiers cassés ou rétrogrades sont changés d’unité.
Les punitions sont portées à la connaissance du commandant de l’unité, soit par des compte rendus de
ses subordonnés, soit par des notifications du service général du corps, s’il s’agit de punitions infligées
par des gradés étrangers à l’unité, elles figurent toutes à la situation rapport de l’unité et ne deviennent
définitives qu’après approbation des autorités hiérarchiques appelées à se prononcer sur elle en dernier
ressort.
toute punition égale ou supérieure à huit jours de prison régimentaire doit faire l’objet d’un rapport écrit
succinct; elle ne peut être prononcée sans que le chef qui l’inflige ait recueilli de vive voix ou par écrit
les explications du militaire puni.
Les punitions des hommes du rang supérieures à quinze (15) jours de consigne et toutes celles des sous-
officiers non pourvus d’un carnet de notes sont portées sur le livret (abstraction faite de celle pour
laquelle le sursis est accordé, est inscrite sur une feuille spéciale du livret matriculaire).
Les punitions des sous-officiers sont notifiées de vive voix aux intéressés. Elles ne sont pas inscrits sur
la situation rapport, elles font l’objet de comptes rendus, transmis à l’autorité supérieure sous pli fermé.
Les décisions prises à leur sujet par les autorités indiquées sont également notifiées sous pli fermé.
Toutes les punitions des sous-officiers du cadre permanent pourvus d’un carnet de notes ne sont pas
enregistrées sur les livrets matricules, mais sur des feuillets spéciaux annexés aux carnets de notes
(modèle 8).
Les sanctions particulièrement graves prononcées en raison d’une faute déterminée, annulent toute
punition qui a pu être infligée pour cette faute et aussi toute autre punition en cours d’exécution, mais le
libellé des motifs de la (ou des) punition est inscrit aux pièces matricules, ainsi que la sanction encourue.
Les dossiers d’envoi aux sections spéciales, de rétrogradation, de cassation sont déposés aux archives du
corps.
Le service général du corps tient à jour, pour chaque caserne ou établissement, un registre de punitions
(modèle n°5). Dans les unités, toutes les punitions sont inscrites, dès qu’elles sont infligées, sur deux
carnets d’enregistrement de modèle facultatif: l’un confidentiel, tenu par l’Adjudant-chef pour les sous-
officiers, l’autre, tenu par le sergent-chef comptable (ou maréchal des logis-chef) pour les hommes du
rang.
Les modifications que le chef de corps ou de service et les officiers généraux apportent aux punitions
sont toujours reportées par les soins du chef de corps, sur la situation, rapport sur laquelle la punition
primitive a été inscrite.
Avant toute punition, l’officier intéressé doit être entendu par l’autorité qui inflige la punition.
les punitions encourues sont inscrites au feuillet du personnel par l’autorité qui inflige la punition.
Les avertissements du capitaine, du commandant, des chefs de corps et des officiers généraux, sont
donnés à l’intéressé en particulier, sans formalités définies.
L’officier aux arrêts simples fait son service; en dehors du service, il est tenu de garder la chambre sans
recevoir personne sauf pour affaire de service; il est toutefois autorisé à se rendre, pour prendre ses
repas, au lieu où il les prend habituellement.
La réprimande du chef de corps est donnée en présence de deux officiers plus élevés en grade ou plus
anciens que l’officier puni et mentionnée à son feuillet.
L’officier aux arrêts de rigueur et aux arrêts de forteresse n’exerce, pendant la durée de sa punition,
aucune fonction de son grade ; aux arrêts de rigueur, l’officier est tenu de garder la chambre sans
recevoir personne et d’y prendre ses repas.
Les arrêts de forteresse sont subis dans un bâtiment désigné par le commandant de région.
Les arrêts sont notifiés par écrit ou de vive voix, mais dans ce dernier cas, confirmé à l’officier sous la
forme d’un pli fermé, qui lui est envoyé par la voie hiérarchique et fait connaître la nature, le motif de la
punition ainsi que la date et l’heure auxquelles elle commence. L’officier puni en accuse réception par la
même voie.
La décision qui inflige les arrêts de forteresse spécifie si l’officier se rendra librement ou non dans le
lieu où il doit accomplir sa punition, dans le second cas, elle indique comment il y sera conduit.
La réprimande des généraux et la blâme du Ministre peuvent soit constituer une punition isolée, soit
faire suite à une autre punition déjà prononcée pour le même motif. Ils sont notifiés à l’intéressé dans la
forme indiquée par l’autorité qui les inflige et sont, dans ce cas formulés par écrit. L’autorité qui inflige
ces punitions invite au préalable l’intéressé à fournir toutes explications utiles soit verbalement, soit par
écrit.
La mise en non activité par suspension ou retrait d’emploi et la réforme sont des sanctions prononcées
par décret et appliquées dans des conditions qui font l’objet d’une réglementation spéciale.
En plus des punitions énumérés ci-dessus, les officiers peuvent être changés de corps ou de résidence
par mesure disciplinaire.
Tout officier de l’active qui, au moment où il doit quitter l’armée pour une cause quelconque, et
notamment au moment de sa libération ou à l’issue d’une période d’exercice, n’a pas achevé une
punition d’arrêts de rigueur ou de forteresse en cours, est retenu jusqu’à l’achèvement de cette punition.
Cette disposition n’est pas applicable aux officiers et aux assimilés atteints par la limite d’âge.
Les sanctions disciplinaires susceptibles d’être infligées aux officiers de réserve sont:
- la mise en non disponibilité, pour trois mois au moins et un an au plus;
- la révocation, sur avis conforme d’un conseil d’enquête.
Pour les fautes, soit dans le service, soit en dehors du service, les punitions à infliger aux officiers de
réserve dans leur foyers sont:
- l’avertissement du commandant militaire de la région;
- la réprimande des officiers généraux;
- le blâme du Ministre.
Les comptes rendus doivent être individuels; ils sont adressés au Ministre sous pli cacheté et sous le
timbre de la direction d’arme.
Les officiers, sous-officiers et hommes du rang susceptibles d’être, par mesure de discipline, l’objet des
sanctions énumérées à la fin du présent article, ou d’un déplacement d’office ou de radiation du tableau
d’avancement ou des tableaux de concours pour la médaille d’or de l’indépendance ou les médailles
militaires, doivent recevoir toujours de leur chef de corps (ou de service) communication préalable,
personnelle et confidentielle du dossier de l’affaire et de leur dossier du personnel (pour les personnels
qui en sont prévus) le « dossier général », pour les autres militaires, le livret matricule et, pour ceux qui
sont dotés, de carnet de notes de sous-officiers.
Autant que possible, il y a lieu d’éviter de comprendre, dans le dossier, des pièces
concernant d’autres militaires que l’intéressé. Ce dernier doit émarger toutes les pièces. Un délai
suffisant lui est donné pour qu’il puisse, éventuellement, sur le vu du dossier, présenter par écrit, ses
observations qui sont jointes au dossier. Il interdit au militaire intéressé de prendre copie des dossiers
communiqués et faire état de cette communication pour réclamer contre l’appréciation de ses supérieurs.
a) OFFICIERS:
1° d’Active: mise à la retraite d’office, réforme par mesure de discipline, non activité par retrait ou
suspension d’emploi par mesure de discipline.
2° de Réserve: non disponibilité, révocation.
b) AUTRES MILITAIRES:
Révocation ou mise à la retraite d’office ou suspension d’emploi des militaires de carrière, cassation,
rétrogradation, renvoi de la 1ère classe à la 2ème classe, envol aux sections spéciales.
Le droit de réclamation est admis pour permettre aux militaires, d’exercer le cas échéant, un recours
contre les mesures ou punitions jugées imméritées ou irrégulières.
Les réclamations individuelles sont seules admises. Le militaire qui veut réclamer, ne peut le faire, s’il
s’agit d’une punition, que si l’exécution de la punition est commencée. Il doit demander à être entendu
par le supérieur qui a pris la mesure ou prononcé la punition contre laquelle il veut réclamer.
Ce dernier doit écouter la réclamation avec calme et bienveillance, y faire droit si elle est fondée, dans
le cas contraire, faire comprendre au militaire en cause la nécessité de la mesure prise contre lui.
Si le subordonné croit devoir persister, il peut en référer, par la voie hiérarchique, à l’une quelconque
des autorités supérieures à celles qui ont déjà examiné sa réclamation. Toutefois, il doit être prévenu
que, si celle-ci est encore rejetée, il s’expose à une sanction prononcée par la nouvelle autorité à laquelle
il s’est adressé.
Les réclamations sont toujours transmises par la voie hiérarchique jusqu’au chef de corps après une
demande d’audience motivée. Elles peuvent être présentées verbalement. Aux échelons supérieurs, elles
sont adressées par écrit.
cette demande peut être adressée sous pli personnel. Si la réclamation vise une mesure prise par un
subordonné du chef de corps, le réclamant doit indiquer qu’il a, au préalable, été entendu par ce
subordonné.
DEUXIEME PARTIE
---------------
DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
------------------
REGLEMENTAIRES
-------------
MODELES:
1°) Les documents établis par les Etats-Majors, Corps et Services en opérations ou en occupation sont
modifiés conformément aux instructions en vigueur pour la conservation du secret, en ce qui concerne
les mentions relatives à l’attache (indication de la grande unité ou de la zone territoriale) et aux adresses
de l’expéditeur ou du destinataire.
3°) Le nom patronymique du signataire d’un document administratif réglementaire et les noms de lieux
géographiques doivent être écrits en lettre capitales romaines, c’est à dire en majuscule d’imprimerie.
4°) Il est interdit dans les modèles partiellement polycopiés ou imprimés de faire imprimer le grade et le
nom de l’expéditeur.
Format 21 X 27
Feuille simple du double
papier blanc
DIVISION
(Corps , service ou établissement)
(Timbre complet de l’expéditeur)
(Adresse et numéro du téléphone A....................., le (date)
du corps, service ou établissement) N° (n° d’enregistrement)
(C.C. postaux s’il y a lieu)
.......... (Marge de 70 m/m.............
Le (grade et nom)
Commandant (Unité commandée)
Au (grade, emploi et timbre complet du destinataire)
à (adresse du destinataire)
.....................(Marge de 45 m/m..........
Objet (indiquer sommairement l’objet de la lettre):
Référence (Numéro et date du document auquel il
est répondu):
Pièces jointes (Numéro et référence):
............. (Marge de 70 m/m................
(j’ai l’honneur de) formule à placer soit
..........(Marge 45 m/m au début soit dans le corps
de la lettre)
( Signature)
(Sans indication de grade)
(Laisser en bas de page un blanc de 40 m/m au
minimum pour la signature ou aller à la page).
MODELE DE LETTRE
(verso)
(Marge des débuts d’alinéa)
70 mm Contre marge 30 mm
............................................................................
Dans le 1er cas, on doit pour la disposition générale du document, se conformer au présent modèle, mais
en ne produisant que les mentions utiles dans la seconde hypothèse, chaque autorité doit arrêter le
modèle imprimé convenant à son cas particulier, en se conformant au modèle ci-dessus pour la
disposition générale des différentes mentions, mais sans produire les indications imprimées en italiques
et entre parenthèse; il est interdit dans de tels modèles de faire imprimer le nom et le grade de
l’expéditeur.
Monsieur le
Commandant
à
------------------
Expéditeur: le (grade, corps ou service)
Commandant le détachement de réserve
Signature)
BULLETIN DE CORRESPONDANCE
(1) Cette mention devra figurer, en très petits caractères, au bas des bulletins de correspondance «
réalisés » sous forme d’imprimés mais elle ne sera pas reproduite sur le bulletin entièrement manuscrits
ou dactylographiés, le signe de renvoi (1) ne devra pas être reproduit.
En principe, les bulletins de correspondance sont réalisés sous la forme d’imprimés à compléter au
moment de l’emploi soit à la main, soit à la machine à écrire, chaque autorité doit arrêter son modèle de
bulletin de correspondance en se conformant pour la disposition général du document, au modèle ci-
dessus en remplaçant les indications en italiques et entre parenthèse par les mentions qui conviennent,
compte tenu des titres et qualités des expéditeurs prévus.
RAPORT
NOTA: Cette mention ne doit figurer que pour les éléments endivisionnés.
Le modèle ci-dessus est celui de la première page des rapports. cette première page est en principe,
dactylographiée, sauf lorsque la fréquence des rapports à établir par un même service justifie l’utilisation
d’un modèle particulièrement imprimé à compléter, au moment de son emploi soit à la main, soit à la
machine à écrire.
--------------
(3) Ou « chef du service de « ou « directeur de » suivant qu’il s’agit d’un corps, service ou d’un
établissement.
Les bordereaux d’envoi sont en principe imprimés et complétés ensuite par les mentions convenables à
la machine à écrire: il appartient donc à chaque autorité soit d’utiliser des bordereaux d’un modèle très
général; ne comportant pas d’indications particulières dans leur en-tête, soit si la nombre de bordereaux
d’envoi utilisés le justifie, de faire par ses soins les bordereaux comportant toutes les indications utiles,
notamment en ce qui concerne la désignation et l’adresse du corps, du service ou de l’établissement. En
toute hypothèse, les mentions figurant en italique et entre parenthèses, dans le modèle ci-dessus ne sont
pas reproduites car elles n’ont été données que pour faciliter l’utilisation du bordereau d’envoi. Quand
l’expéditeur désire recevoir le reçu des pièces transmises, il établi le bordereau d’envoi en double
expédition: un original et une copie.
L’original est conservé par le destinataire. La copie est renvoyée à l’expéditeur après que la formule «
accusé réception » a été rempli et signé par le destinataire.
Lorsque, exceptionnellement, les pièces transmises constituent en fait un dossier, et même sont
numérotées, le numéro de chacune d’elles est reproduit dans une colonne tracée à la main ou à la
machine à écrire dans la partie gauche de la première colonne du bordereau d’envoi que l’on intitule «
numéro des pièces ».
Nom Classe (
Prénom Grades (
N° d’inscription Successifs (
Corps (
ou services (
Unités (
Successives (
Signature du commandant d’Unité et cachet
du chef de corps
A plier ......................................................................................................................................
CHANGEMENT DE CORPS SIGNATURE
des Commandants d’Unités
Passé le
au
comme
nouveau n° d’incorporation:
Passé le
au
comme
nouveau n° d’incorporation:
Passé le
au
comme
nouveau n° d’incorporation:
Le corps (ou service) dans lequel l’homme est incorporé établit l’extrait du livret individuel, celui-ci est
signé par le commandant de l’unité. Les changements d’unité, ainsi que les grades successifs, dans ce
corps, sont portés à la partie supérieure de l’extrait par les soins du nouveau commandant d’unité.
Lorsque l’homme change de corps (ou de service) il conserve son extrait de livret individuel. Mention
est faite du changement de corps à la partie supérieure de l’extrait, par les soins du nouveau
commandant d’unité, indiquer le grade.
Au moment de la libération, l’extrait du livret individuel est retiré à l’homme et détruit sous la
responsabilité du commandant d’unité.
Le présent extrait ne donne droit au tarif militaire sur les chemins de fer que s’il est présenté
conjointement avec une feuille de déplacement ou un des titres lui suppléant cette pièce (ordre de route
sauf conduit, congé, permission ou ordre de service).
2°) Sabotage
a) Destruction ou détérioration de matériel successible d’être employé pour la défense nationale.
b) Pratiquer des malfaçons de nature à empêcher le matériel de fonctionner lorsque cette malfaçon sera
de nature à provoquer un accident.
c) Pratiquer des malfaçons qui ne sont pas de nature à provoquer un accident.
4°) Aide aux auteurs de crimes et délits contre la sûreté extérieur de l’Etat. Mort
Mort Voir Code pénal
Malien.
Travaux forcés
à temps
Travaux forcés
à temps
Mort Réclusion
Mort Mort
Mort Réclusion
NOTA: Sera exempt de la peine encourue celui qui, avant toute exécution ou tentative d’un crime ou
d’un délit contre la sûreté de l’Etat en donnera la première connaissance aux autorités.
A , le
(Signature et cachet du chef de corps ou de service)
MODELE N° 321 -0/06. format 21 X 27 papier blanc.
NOTA: Le présent compte rendu n’est à établir, en ce qui concerne les hommes du rang que pour les
punitions égales ou supérieures à 8 jours de prison régimentaire.
A N° (N° d’enregistrement)
AVIS ET DECISION
MODELE DE FEUILLET DE PUNITION
(Première page)
FEUILLET DE PUNITION
de (grade, prénom, nom numéro d’incorporation)
------------------
PUNITION AVEC SURSIS
Nombre de jours Motif des Punitions infligées
Arrêts simples Arrêts de rigueur Durée du sursis. Autorité qui l’a accordé.
NOTA: Ce document sera présenté sous la forme d’une feuille double imprimée, à compléter
conformément aux indications figurant en tête des colonnes ou des mentions imprimées en italiques et
entre parenthèses dans le modèle ci-dessus.
(3) Couleur
(4) Caractéris-
tique
(5) documents
(6) visionnement
(7) Référence
(8)
321 -0/01
321 -0/01
321 -0/02
321 -0/03
321 - 0/04
321 -0/05
321 -0/06
321 -0/07
Modèle de rapport (modèle de la feuille double et des suscriptions de la première et dernière page du
rapport).
Modèle de feuille 21 X 27
feuille simple
Bulle
21 X 27 feuille
21 X 27
21 X 27
1/48°
21 X 27
Feuille simple
21 X 27 feuille Blanc
Blanc ou bulle
Blanc
Blanc ou bulle
Bulle
Blanc
Blanc
Blanc ou bulle Ecriture pour les documents manuscrits: machine pour les documents dactylogra-
phiés
Ecriture pour les documents manuscrits, machine pour les documents dactylogra
phiés.
Idem.
idem.
Dossier 30 kg
Ce modèle de document est en principe réservé à la correspondance intérieure des services, et réalisé
sous forme d’imprimé compléter à la machine à écrire au moment de l’emploi.
Le modèle de rapport figurant au B.O est en réalité le modèle des suscriptions de la première et de la
dernière page sauf du rapport; sauf dans les cas où il est fait un très fréquent usage de ce document, ce
modèle n’est pas imprimé et il est simplement établi à la machine à écrire au moment de la
dactylographie du rapport lui même.
Les bordereaux sont en principe imprimés et complétés, au moment de l’emploi par les mentions
convenables à la machine à écrire.
Document imprimé à l’avance et complété ensuite à la main ou à la machine à écrire.
Document imprimé à l’avance et complété ensuite à la machine à écrire.
Idem.
Idem.
Idem.
Idem
Idem.
SERVICE INTERIEUR
L’adjudant de compagnie, le groupe de commandement article –62
Devoirs généraux
L’adjudant de compagnie est plus spécialement chargé de surveiller l’exécution du service intérieur dans
la compagnie, il participe en outre à l’instruction dans les conditions fixées par le capitaine.
IL s’applique à bien connaître les grades et les soldats : il renseigne les officiers sur leur caractère, leur
conduite, leur aptitude et sur les soldats pour empêcher tout abus d’autorité et redresser tout acte de
faiblesse.
Il commande le service et les corvées collectives dans la compagnie autorise les
Changement de tour, veille à ce qu’il ne soit pas ordonner de cas vis hors tour et
Passe l’inspection du personnel commande de service.
Il reçoit les comptes –rendus provenant du personnel de la compagnie relatif
Au service général du corps et les transmet au capitaine.
Il contrôle chaque jour la probité, la tenue et l’aération des locaux de la compagnie et s’assure qu’aucun
homme n’y stationne.
IL conduit au local désigné, les sous–officiers punis d’arrêt, de rigueur
Rassemblements : Avant chaque exercice, l’adjudant établit la situation de prise d’armes (modèle n°3)
puis rassemble la compagnie fait faire l’appel et le rende a l’adjudant – chef ou à l’officier présent. Il
contrôle la présence des employés
aux exercices qui leur sont particuliers.
Il inspecté la tenue et les armes, si cette inspection n’a pas passée par un officier
Ou par l’adjudant-chef.
Il participe au rassemblement quotidien dans les conditions indiquées à l’Article 49
APPELS : Chaque matin, le sergent d’appel lui prend. Compte de l’appel de la veille au soir, des
événements de la nuit, et de l’appel du matin.
Il en rend compte à son tour aux officiers de la compagnie et à l’adjudant – Chef. Il contrôle
fréquemment le service des appels du matin et du soir.
S’il procède à un contre. Appel, soit d’après les ordres reçus. Soit de sa propre initiative, il en rend
compte immédiatement à l’adjudant – chef de semaine et le lendemain au capitaine.
Groupe de Commandement :
L’Adjudant à sous ces ordres immédiats le groupe de Commandement
- Pour faciliter l’exécution du service intérieur, le groupe réuni dans une même chambre dont le
chef est le caporal ou le soldat le plus ancien du groupe
- En cas d’absence l’adjudant est remplacé par le plus ancien des sergents
- Chef de section. /.
La Responsabilité du Commandement :
I Introduction : le commandement de l’ensemble des forces engagées dans une opération militaire à la
responsabilité générale d’assurer le respect du droit de la guerre.
II Responsabilité générale-
A) Responsabilité dans les opérations militaires : La responsabilité générale du commandement s’étend
à toutes les opérations militaires de terre, mer, air, à leurs mouvements et à leurs emplacements. Elle
couvre toutes les chaînes du commandement et s’étend au domaine civil en ce qui concerne la
coopération avec les autorités civiles la résolution des problèmes des circonstances spécifiques relève
de la responsabilité du commandement.
B Responsabilité du commandement : Le respect du droit de la guerre est une affaire d’ordre et de
discipline. De même que pour l’ordre et la discipline, le droit de la guerre doit d’être respecté et
appliquer en toute circonstance.
Le commandement doit lui même s’assurer que :
1) Les subordonnés connaissent leurs obligations découlant du droit de la guerre.
2) Les mesures nécessaires sont prises pour prévenir les violations du droit de guerre.
En cas d’infraction au droit de la guerre, le commandant doit s’assurer :
• Que l’infraction cesse
• Q’une action disciplinaire ou pénale soit ouverte.
La responsabilité du commandement s ‘étend aux infractions du droit de la guerre qui résultent d’une
omission contraire à un devoir d’agir.
III Instruction du droit de la guerre : Le but principal de l’instruction du droit de la guerre est d’assurer
un complet respect du droit de la guerre par tous les membres des forces armées. Chaque commandant
est entièrement responsable d’une instruction appropriée du droit de la guerre au sein de la sphère
d’autorité.
Ainsi l’instruction du droit de la guerre est une partie essentielle de l’activité du commandement.
IV Organisation : Le commandement devra distinguer et résoudre deux genres de problèmes concernant
l’organisation.
a) Mesure à prendre par les commandants militaires.
b) Mesures à prendre en coopérations avec les autorités civiles et les personnes civiles.
• Les commandants feront l’inventaire des problèmes d’organisation soulevés par le droit de la
guerre et son application pratique.
• En vue de réduire les risques concourus par les personnes et les biens civils du fait des
opérations militaires ou de la présence des formations militaires, les commandements rechercheront une
étroite coopération avec les autorités civiles en fonction de la situation tactique, la coopération permettra
aux autorités civiles de prendre toutes les mesures et précautions utiles pour protéger les personnes et les
biens civils sous leur autorité.
a) Personnes et biens civils en général ( p. ex préparation de l’éloignement et de l’évacuation ,
abris alerte )
b) Personnes et biens particulièrement protégés ( p. ex signe destructif suffisamment grand et
visibles . Signalisation du périmètre des biens importants éloignement suffisant des objectifs militaires
garanties de l’utilisation non hostile des biens.)
V Circonstances particulières : Lors des combats entre les forces dissemblables (ou combat inégal ou
non équilibre) le commandant supérieur recherche les renseignements nécessaires sur l’ennemi en vue
de donner des instructions appropriées pour l’action et le comportement de ses subordonnés.
Le commandant établira des instructions très précises pour les formations opérants isolements ou très
loin de leur base logistique (distinction entre combattant et civil, mesures d’organisation, évacuation,
ravitaillement, instruction)./.
I/ LE CHEF DE BATAILLON
ARTICLE 39 : Autorité et devoirs généraux.
L’autorité du chef de bataillon s’exerce dans la même forme que celle du colonel, elle comporte, dans la
limite de ses attributions, les mêmes responsabilités et, un degré plus rapproché de la troupe, les mêmes
procédés de direction, de surveillance et de contrôle.
Le chef de bataillon imprime à toutes les parties du service une caution personnelle qui s’exerce toujours
dans le sens des intentions du colonel :
Il laisse à ses commandants de compagnie une large initiative, il leur donne des instructions
d’ensembles, et n’intervient dans les détails que pour prescrire des mesures communes à ses unités ou
pour redresser des négligences ou des erreurs.
Il appuie l’autorité de ses subordonnées, veille à ce qu’elle se manifeste avec justice et bien vaillance et
maintient une étroite solidarité entre ses compagnies.
Il s’applique à connaître à fond tous ses cadres, de façon à obtenir d’eux le meilleur rendement. Il doit à
tout moment être en état d’apprécier exactement l’état d’esprit de sa troupe, son degré d’instruction et
d’entraînement et l’effort qui peut lui être demandé.
Il examine avec sollicitude des demandes qui lui sont adressées, par la voie hiérarchique, et suivant le
cas, y donne la suite voulue ou le transmet avec son avis. Il veille à ce qu’aucune demande ne soit
interceptée.
Le chef de bataillon reçoit les sous – officiers et hommes de troupe qui par la voie de la situation
rapport, demande à lui parler.
Le colonel organise le service des transports dans son régiment en tenant compte des conditions locales :
Ce service comprend :
- Les transports en commun du corps ;
- Les écuries ;
- La maréchalerie.
Il est placé sous l’autorité d’un officier supérieur, en général l’officier chargé du service général du
corps. Le lieutenant d’approvisionnement assure les détails du service.
En ce qui concerne les transports en communs du corps ce dernier officier reçoit les demandes de
transports par l’intermédiaire du service général du corps et, y donne satisfaction en se conformant à
l’ordre d’urgence et aux consignes arrêtées par l’officier supérieur chef du service et approuvées par le
colonel. Il rend compte à l’officier supérieur chef du service de tout abus constaté. Il veille à ce que les
animaux et les équipages ne soient pas soumis à un exercice excessif qui les ruinerait rapidement. Il
assure le bon entretien du matériel et signale en temps opportun au capitaine chargé du matériel les
dégradations dont il ne peut assurer. Il assure l’instruction spéciale des ordonnances des officiers montés
et des conducteurs, notamment pour ces derniers en ce qui a trait aux parties du code de la route les
concernent. Il contrôle la stricte application des prescriptions de police relatives aux voitures.
Pour les écuries, il soumet au colonel des propositions relatives :
- Aux soins à donner aux animaux et notamment à leur promenade ;
- A l’emploi des chevaux et mulets ;
- Aux rondes à effectuer dans les écuries, la nuit, par le service général ;
- Au personnel chargé des écuries
Il assiste à la visite hebdomadaire des chevaux et surveille l’exécution de la ferrure. Il se tient en relation
étroite avec les vétérinaires chargés du service du corps.
Il dispose, pour assurer les détails de son service, du sergent- chef chargé des équipages et des écuries,
des conducteurs, des caporaux d’échelon des compagnies et mitrailleuses, et, dans la mesure utile, des
ordonnances d’officiers montés.
ART. 131-Logement et service des animaux
Les chevaux détenus à titre réglementaire par les officiers sont logés dans les écuries militaires. Les
officiers peuvent être autorisés par le colonel à les loger en vile, à leurs frais lorsqu’un vétérinaire a
vérifié que l’écurie proposée présente des garanties sanitaires suffisantes. Quant les officiers logent leurs
chevaux à leurs frais à défaut de place dans les quartiers, le fumier leur appartient.
Les chevaux de sable appartenant à l ‘Etat ne peuvent être ni attèle ni prêtés à des personnes étrangères à
armée, mais officiers détenteurs peuvent faire monter par d’autres officiers dont la responsabilité se
trouve alors engagée.
Les chevaux et mulets des compagnies de mitrailleurs sont utilisés en dehors de leur service spécial au
mieux des intérêts du corps : leur service est réglé par l’officier chargé des transports d’ après les
prescriptions du colonel.
Les animaux appartiennent à l’état qui, exceptionnellement, ne doivent pas montés ou at. télés dans la
journée sont conduits à la promenade sous le commandement du sergent chef chargé des équipages et
des écuries. Cette promenade d’une durée de deux à trois heures est faite au pas, les chevaux sont en
bridon, les éperons sont interdits ; un soldat ordonnance peut être autorisé à conduire deux chevaux. Par
les temps de neige ou de verglas, il est établi dans la cour du quartier une piste en fumier.
A RT. 132- Devoir du sergent –chef chargé des équipages et des écuries
Le sergent –chef chargé des équipages et des écuries seconde l’officier chargé du service des transports
dans tous les détails du service. Il commande et surveille les caporaux d’échelon des compagnies de
mitrailleuses, les conducteurs et les ordonnances d’officiers montés. IL assiste au passage et conduit
personnellement la promenade des chevaux. IL récurait les corvées de fourrage, fait emmagasiner les
denrées distribuées et veille a leur qualité et à leur conservation, il détient les clef des magasins et des
coffres à avoine collectifs.
IL contrôle la distribution régulière des repas et l’exécution des prescriptions vétérinaires. IL assure le
fonctionnement de la garde d’écurie.
Il est responsable de la bonne tenue des écuries, prend en charge tout le matériel d’usage commun,
vérifie fréquemment l’Etat de ce matériel et rend compte immédiatement à l’officier chargé des
transports des pertes ou détériorations constatées.
ART. 133 Devoirs du caporal chargé des écuries de bataillon
Le plus ancien caporal d’échelon de la compagnie de mitrailleuses est chargé, sous l’autorité du sergent
– chef des équipages, de tout ce que concerne le service des écuries de son bataillon. ses attributions,
dans la compagnies de mitrailleuses, ont été précisées à l’article 73
ART. 134 Gardes d’écuries
Le service de garde d’écuries est assuré de jour et de nuit ; tous les conducteurs, ainsi que les
ordonnances des officiers montés dont les chevaux logés au quartier, participent à ce service. Dans les
écuries où quinze chevaux au moins sont présents, il y a de nuit, deux gardes d’écuries, dont l’un veille
pendant que l’autre se repose, dans les autres, il y a qu’un garde qui est autorisé à se coucher mais doit
se lever à la moindre alerte. Un lit de camp mobile est installe dans chaque écurie.
De jour le service est réduit au minimum
Les gardes d’écurie maintiennent les écuries et leurs abords dans le plus grand état de propriété, ne
laissent pas séjourner le crottin sous les chevaux et relèvent la paille au fur et à mesure qu’elle s’étend,
pour la remettre suivant le cas, à la litière ou au râtelier. Ils doivent accourir quand les chevaux se
battent, s’embarrent ou se détache, ils sont pourvus de colliers et longues de rechange pour les animaux
qui cassent leur licol.
Ils empêchent d’entier dans les écuries avec du feu, ou d’y fumer.
Pendant la nuit , le plus grand silence est recommandé aux gardes d’écurie et aux gradés de ronde .En
cas d’ accident ou d’ indisposition grave d’ un cheval , les gardes d’écuries rendent compte aussitôt au
sergent –chef chargé des écuries ou , en cas d’ absence , à l’ adjudant –chef de semaine qui fait
immédiatement prévenir le vétérinaire
AR T. 135 Responsabilité des officier et des commandants d’unités
La surveillance du service des écuries ne dispose nullement les officiers montés, les chef de bataillon et
les commandants d’unité exercent un contrôle personnel sur l’alimentation et l’entretien des chevaux ou
mulets dont il disposent, sur le bon état du harnachement et du matériel de transport appartenant à l’état
qui relèvent de leur autorité.
Tous les officiers montés doivent maintenir leur chevaux en état d’entraînement et les monter, en
principe eux – même, tous les .Ceux qui sont détenteurs d’un cheval appartenant à l’état sont
responsables disciplinairement et, le cas échéant, pécuniairement de tous les accidents dus soit à leur
négligence, sont à un emploi déraisonnable ou irrégulier de leur monture.
Le Service Vétérinaire
Désignation et attributions des Vétérinaires de Service
Le service vétérinaire du régiment est assure par vétérinaire d’un corps de troupe montées de la garnison
ou d’une garnison voisine. A défaut une convention est passée par l’autorité militaire avec un vétérinaire
civil.
Ces désignations sont faites par le général commandant la région sur la demande du chef de corps et
après avis du vétérinaire principal directeur du service vétérinaire. Le vétérinaire a dans ses attributions
tout ce qui est relatif à l’Etat sanitaire, à l’hygiène et à la conservation des chevaux, il renseigne le chef
de corps sur ces diverse point, il lui fait ses propositions pour la bonne exécution du service.
Il se préoccupe de prévenir l’éclosion et la propagation des maladies contagieuses. Il donne
gratuitement les soins médicaux aux chevaux appartements au corps ou aux officiers, en subsistance ou
de passage. Il surveille l’application de la ferrure l’hygiène des écuries, des abreuvoirs et des magasins
à fourrages. Il contrôle la qualité des denrées fourragères et leur distribution. Il participe à l’examen et à
la réception des animaux et viandes de boucherie destines aux ordinaires, mess et cantines.
Les vétérinaires militaires prêtent leur concours pour l’instruction des cadres du régiment en ce qui
concerne l’hygiène animale
VISITE DES CHEVAUX – REFORME – MORT – ABATTAGE
Les chevaux malades ou blessés sont présentés, autant que possible chaque jour au vétérinaire qui
désigne les indisponibles ou ceux devant enter à l’infirmerie, il inscrit sur le cahier de visite (modèle
n°9) les observations pouvant intéresser le corps ou les détenteurs de chevaux.
Une fois par semaine il passe une visite sanitaire de tous les chevaux. Tout animal arrivant au corps doit
être présent le plus tôt possible au vétérinaire pour l’examen vétérinaire.
Le vétérinaire formule son avis par écrit sur les Etats de proposition pour le reforme et le changement
d’armes.
Lorsqu’il juge qu’un cheval doit être abattu, il en rend compte au chef de corps ; celui- ci provoque sans
délai la réunion de la commission d’abattage. Cette commission se compose d’un officier supérieur
désigné par le colonel, du capitaine des l’unité intéressée et du vétérinaire. Si la commission reconnaît
la nécessité de l’abattage elle fait le proposition (modèle n° 10) le colonel prononce .Les chevaux
destinés à être abattus sont vendus pour la boucherie toutes les fois qu’il est possible.
L’intendant militaire est avisé de la mort et de l’abattage des chevaux, il est procédé à l’établissement
des procès –verbaux réglementaires (modèle n° 11) Le vétérinaire pratique l’autopsie lorsqu’elle est
possible et établit un rapport. / .
Les lieutenants sont à la disposition du capitaine pour l’inspection et les détails du service intérieur. Le
capitaine les initie d’autre part aux fonctions administratives et les exercices à la surveillance des
diverses partie de la comptabilité. Le capitaine repartit entre eux avec précision les détails du service
intérieur. Le contrôle de la ténue des chambres, des réfectoires au moment des repas inspection etc., et
s’il le juge utile, certaines partie de l’instruction mais en tenant compte à ceux qui restent constamment
aptes à faire l’instruction complète de leurs hommes. L’autorité des officiers s’étend sur toute l’unité. Il
importe que les lieutenants et sous-lieutenants en connaissent tous les grandes et soldats. Ils développent
le personnel de la compagnie en leur donnant le goût du service, lui donnant l’exemple de la tenue, de
l’allure, la vigueur et de la résistance aux fatigues. Ils s’intéressent à lui et le guide de leurs conseils. La
surveillance pour l’ensemble de la compagnie de certaines parties du service ne dispense pas les
lieutenants et sous-lieutenant de l’entière responsabilité du commandement de leur section. Ils doivent
en particulier rester constamment en mesures de donner des renseignements au capitaine détaillés la
tenue, l’état d’esprit et le degrés d’instruction militaire de tous les hommes de leur section ainsi que sur
l’état de conservation des effets et du matériel qui leur sont confié. Ils prennent contact tous les jours
avec leurs unités.
FONCTION PARTICULIER DU LIEUTENANT LE PLUS ANCIEN
Le plus ancien lieutenant doit être apte à remplacer le capitaine momentanément. Celui-ci le tient
constamment au courant des questions concernant le commandement de l’unité. Quant à la compagnie
se rassemble, le plus ancien fait faire l’appel et passe l’inspection. A l’arrivée du capitaine, il lui
présente la compagnie et lui rend compte du nombre des présents d’indisponibilité, des absents et de tout
ce qui intéresse. Il est chargé de la surveillance de l’ordinaire dont le contrôle les détails préparation des
aliments propreté des cuisiniers et hors servitude de la compagnie. Il vérifie que les achats effectués de
main à la main ont bien été immédiatement acquittés et que les fournisseurs ont donné quittance sur le
livret d’ordinaire. Il signe à chaque prêt de L’O. Il s’assure que le prêt a été remis aux hommes et en
rend compte au capitaine responsable pécuniairement (‘ du point de vue argent). Il seconde le capitaine
pour les questions habilles (préparations des dossiers de bon mensuel de classement, vérification de
comptabilité (session) etc.
FONCTIONS DES LIEUTENANTS HORS DE LA COMPAGNIE
Le chef de corps peut confier à quelques lieutenants diverse fonctions en dehors de la compagnie
( instructeurs de certaines spécialités peloton d’élèves gradés, officiers de la compagnie des unités
momentanément privées de lieutenant ou sous-lieutenants, directeurs d’équipes sportives, chargés de
cours aux candidats. Ces fonctions ne disposent pas de droit du service de la compagnie qui cependant
peut-être réduit ou supprimé pour le colonel. Les sous-lieutenants compagnie pour occuper des emplois
spéciaux étrangers à l’instruction.
FONCTIONS DE L’ASPIRANT DE RESERVE
Il remplit en principe les fonctions dévolues aux lieutenants et sous-lieutenants obligatoirement chargé
d’une section, il s’attache avant tout à connaître conduite, les caractères et les aptitudes des grades et de
ses hommes. Aucun occasion ne doit être négligée pour le mettre à même de s’initier dans les
compagnies ni être chargé de la surveillance de l’ordinaire. Il concourt avec les lieutenants et sous-
lieutenants pour assurer certaines fonction de service général du corps et de l’unité suivant les
prescriptions du chef de corps. En aucun cas, il ne doit être distrait de son service à l’unité.
LES FONCTIONS DE L’ADJUDANT-CHEF DE LA COMPAGNIE.
Il est après l’aspirant de service, le plus élevés en grade des sous-officiers de l’unité. A ce titre son
devoir essentiel est d’être pour eux un guide et un exemple continuel s’attache avant tout à connaître la
conduite, le caractère et les aptitudes de chaque gradé de la compagnie. L’adjudant-chef est à la
disposition du commandant d’unité pour les détails du service intérieur et pour l’instruction. En ce qui
concerne le service intérieur, il peut-être charger par le capitaine de surveiller certaine parties du service
pour l’ensemble de l’unité. Il préside au rassemblement et le cas échéant, la présente aux officiers. Mais
il ne peut commander l a compagnie, ni être chargé de la surveillance de l’ordinaire. Il prend part au
service général du corps dans les conditions fixées pour le présent règlement. A titre exceptionnel, et
dans le cas de difficulté en officier et en aspirant de resserve certaines fonctions de ce service,
normalement dévolues à un officier peuvent être confiées à un adjudant-chef.
SERVICE DE GARNISON
Drapeaux et étendards
Commandant d’armes
Autre personnes ou symbole dénommés en tête de article Les drapeaux et étendards saluent
__
- - - - --
-- - - -- - -
--------
--------
idem
----
- -- - - - -
-------
- - - - - - - --
----- -- - - - Les tambours et clairon battent et sonnent aux champs de fusil ferme ou en marchant
suivant le cas les trompettes sonnent la marche
De pied ferme les tambour et trompettes sonnent. au drapeaux les trompettes a l’étendard les tambours
battent et sonnent. Aux champs les trompettes sonnent la marche
Les tambours et clairons battent et sonnent aux champs de pied ferme ou en marchant suivant le cas
Les tambours et clairon battent et sonnent le rappel de pied ferme ou une marche (en marche) les
trompettes sonnent rappel pour honneurs
IDEM
Les officiers généraux les sous officier supérieurs le chef de la troupe saluent du sabre s’il en sont
porteur le chef de la troupe et des chefs de corps saluent s’ils en sont porteurs
Idem
Le chef de la troupe salue seul du sabre s’il en est porteur La troupe rend les honneurs
réglementaires
Idem
idem
Idem
Idem
Idem
Les honneurs funèbres militaires sont rendus par les piquets d’honneurs funèbres comme les autres
honneurs Militaires sous les réserves ci-après les drapeaux et étendards sont munis d’un crêpe, les
tambours sont revêtus d’une étoffe noire, les clairons et trompettes ont des sourdines et des crêpes ;
l’hymne national est remplacé par une marche funèbre.
Les honneurs funèbres sont rendus, en principe au domicile du défunt, à la levée du corps, et pendant le
défilé du cortège ; toutefois le commandant d’armes à la faculté, pour tenir compte des dispositions
locales ou pour alléger le service de la troupe par exemple, de faire rendre les honneurs soit au
cimetière et le cas échéant, à la gare. La troupe reste en dehors des édifices du culte, du cimetière ou de
la gare.
Les honneurs funèbres par piquets d’honneurs ne sont rendus qu’une seule fois à la même personnalité.
Ils sont commandés par le commandant d’armes aux corps et services.
Pour les chefs de corps, le drapeau ou étendard participe au service d’honneur. /.