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REGLEMENT DU SERVICE DANS L’ARMEE

R.S.A

RAPHAEL THERA
SOMMAIRE

 LA DISCIPLINE GENERALE (1° PARTIE)


 LE SERVICE INTERIEUR (2° PARTIE)
 LE SERVICE DE GARNISON (3° PARTIE)

Se préparer à la guerre, c’est pour l’Armée une lourde responsabilité qui exige des règles précises dont
le premier est la discipline.
Celle-ci demeure la force principale et l’armature des Armées. Elle n’est pas faite d’abord de passivité,
mais à priori d’initiative.
Nécessité absolue au combat expression de la confiance indispensable en un chef, elle est également le
moyen pour l’individu de se connaître et de se grandir.
La continuité de l’action militaire exige une volonté directrice. La responsabilité au sens noble du mot se
fractionne difficilement. Il s’agit d’admettre que la volonté dans des circonstances difficiles, l’impulsion
et cette volonté du chef sont irremplaçables.
La valeur de nos Armées dépendra en grande partie des capacités morales, intellectuelles, techniques de
nos troupes et aussi de la viabilité des textes qui concourent à leur organisation.
Officiers, Sous-officiers et Hommes du rang, vous trouverez dans ce manuel, non seulement les voies et
moyens pour votre formation, mais aussi le canevas idéal des rapports entre hommes. Il devra être pour
vous un instrument de travail de premier plan et constituer le cadre dans lequel doit s’exercer l’initiative
des chefs que vous êtes aux différents échelons.
Voilà des notions de la Commission a su sous-tendre par les textes qu’elle met à la disposition de nos
Armées, recueil de règlement qui, j’en suis sûr, rendra d’éminents services.
Que la Commission trouve ici mes vives félicitations et mes encouragements, pour avoir eu la volonté et
la persévérance de réaliser cet ouvrage aussi utile que précieux pour tous les personnels de Forces
Armées.

Général de Brigade
Moussa TRAORE
Ministre de la Défense Nationale

TITRE PREMIER

PRINCIPES GENERAUX

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Article Premier. - BASE DE LA DISCIPLINE.

La discipline faisant la force principale des armées, il importe que tout supérieur obtienne de ses
subordonnés une obéissance entière et une soumission de tous les instants, que les ordres soient exécutés
littéralement sans hésitation ni murmure; l’autorité qui les donne en est responsable et la réclamation
n’est permise au subordonné que lorsqu’il a obéi.
Si l’intérêt du service demande que la discipline soit ferme, il veut en même temps qu’elle soit
paternelle. Toute rigueur qui n’est pas de nécessité, toute punition qui n’est pas déterminée par le
règlement ou que ferait prononcé un sentiment outre que celui du devoir, tout acte, tout geste, tout
propos outrageant d’un supérieur envers son subordonné sont sévèrement interdits.

Les membres de la hiérarchie militaire, à quelque degré qu’ils soient placés doivent traiter leurs
subordonnés avec bonté, être pour eux des guides bienveillants, leur porter tout l’intérêt et leur
témoigner tous les égards dus à des compagnons d’armes qui assument eux la mission de faire observer
lois de la république et de sauvegarder l’indépendance et l’honneur de la patrie.

La discipline est d’autant plus facilement obtenue que les chefs ont pris d’ascendance sur leur troupe par
l’exemple qu’il lui donne, la confiance qu’inspire leur caractère et l’affection que leur attire le souci
constant des intérêts matériels et moraux de leurs subordonnés. Les chefs n’oublieront pas que jamais
des ordres ne sont mieux exécutés que lorsque ceux qui les reçoivent en ont compris le but et la portée.

Les subordonnés doivent, même en dehors du service, déférence et respect à leurs supérieurs.

Article 2. - REGLES GENERALES DE LA HIERARCHIE ET DU


COMMANDEMENT
Conformément à la constitution et à la loi, les Armées et Services relèvent:
---- du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, garant de la Constitution
et de l’intégrité territoriale;
---- du Ministre chargé de la Défense, responsable de l’exécution de la politique de Défense de la
République.

Article 3. - HIERARCHIE.

1. Les armées ont une structure hiérarchique.


La hiérarchie est l’ordre des grades; elle est définie par les statuts généraux qui régissent les
personnels.

Les militaires appartiennent, d’après leur grade, à l’une des trois catégories suivantes:

----- officiers;
----- sous-officiers;
----- hommes du rang.

2. Selon leur place respective dans l’ordre hiérarchique, les militaires ont, les uns par rapport aux autres,
la qualité de supérieur ou de subalterne.

Article 4. - GRADE

1. La grade consacre l’aptitude à exercer des fonctions déterminées. Il confère une appellation, des
prérogatives et comporte des obligations.

2. A égalité de grade, l’ordre hiérarchique résulte, sauf dispositions particulières, de l’ancienneté dans le
grade; à égalité d’ancienneté dans le grade, de l’ancienneté dans la grade inférieur.

3. L’ancienneté dans le grade est le temps passé en activité de service dans ce grade.

4. Le titulaire d’un grade a le droit et le devoir de faire respecter les règles généraux de la discipline par
tous les militaires qui lui sont inférieurs dans l’ordre hiérarchique.

Article 5. - HIERARCHIE GENERALE DES GRADES DES OFFICIERS


La hiérarchie générale des grades des officiers des Forces Armées est rappelée ci-après:

------ Maréchal

OFFICIES GENERAUX
------ Général d’Armée;
------ Général de Corps d’Armée;
------ Général de Division;
------ Général de Brigade.

OFFICIERS SUPERIEURS
------ Colonel- major
------ Colonel;
------ Lieutenant-colonel;
------ Commandant ou Chef de Bataillon ou Chef d’Escadron
(Suivant l’Arme).

OFFICIERS SUBALTERNES
------ Capitaine;
------ Lieutenant;
------ Sous-Lieutenant.

Article 6. - HIERARCHIE GENERALE DES GRADES DES SOUS-OFFICIERS

La hiérarchie générale des grades des Sous-officiers des Forces Armées est rappelée ci-après:
------ Inspecteur de Police;
------ Major;
------ Adjudant-chef;
------ Adjudant;
------ Sergent-chef ou Maréchal des Logis-Chef;
------ Sergent ou Maréchal des Logis (suivant l’Arme).

Article 7. - HIERARCHIE GENERALE DES GRADES DES HOMMES DU


RANG.
La hiérarchie des grades des hommes du rang des Forces Armées est rappelée ci-après:
------ Caporal-chef ou Brigadier-chef;
------ Caporal ou Brigadier (suivant l’arme);
------ Soldat -Garde -Goumier -Gardien de Paix.

Article 8. - HIERARCHIE DU PERSONNEL FEMININ.

La hiérarchie du personnel féminin est assimilée à la hiérarchie du personnel masculin.

Article 9. - ELEVES ET ASSIMILES.

Les militaires élèves des Ecoles de formation portent le titre suivant le cas de:
------ Elèves Officiers;
------ Elèves Inspecteurs;
------ Elèves Sous-Officiers;
------ Elèves Gendarmes;
------ Elèves Gardes;
------ Elèves Gardiens de Paix.

Article 10. - APPELLATION.

1. Les maréchaux sont appelés par leur tire précédé de « Monsieur le »


2. Les subalternes s’adressant verbalement ou par écrit à un supérieur utilisent les appellations
réglementaires suivantes:

a) Pour les officiers:


------ Général d’Arme )
------ Général de Corps d’Armée; ) « Mon Général »
------ Général de Division; )
------ Général de Brigade. )

------ Colonel-major ) << Mon Colonel-major>>

------ Colonel; )
------ Lieutenant-colonel: ) « Mon Colonel »

------ Commandant ou Chef de Bataillon ou ) « Mon Commandant »


Chef d’Escadron: )

------ Capitaine: ) « Mon Capitaine »

------ Lieutenant -Sous-lieutenant: ) « Mon Lieutenant »

b) Pour les sous-officiers, caporaux-chefs ou brigadier-chef et caporaux ou (brigadiers):


------ Inspecteur de Police: « Monsieur l’Inspecteur »
------ Major: « Major »
------ Adjudant-chef: « Mon Adjudant-chef »
------ Adjudant: « Mon Adjudant »
------ Sergent-chef ou Maréchal des Logis-Chef: « Sergent-chef ou Maréchal des Logis-Chef »
------ Sergent ou Maréchal des Logis: « Sergent ou Maréchal des Logis »
------ Caporal-chef ou Brigadier-chef: « Caporal-chef ou Brigadier-chef »
------ Caporal ou Brigadier: « Caporal ou Brigadier ».

Les Soldats, Gardes, Goumiers, Gardiens de Paix, sont appelés respectivement: « Soldat, Garde,
Goumier, Gardien de Paix ».

TITRE II

REGLES DU COMMANDEMENT ET DE LA SUBORDINATION

Article 11. - REGLE DE LA SUBORDINATION.

La subordination doit avoir lieu rigoureusement de grade à grade; l’exacte observation des règles qui la
garantissent, en écartant l’arbitraire, doit maintenir chacun dans ses droits comme dans ses devoirs.

L’exercice du commandement exige, de la part de tout chef, la connaissance parfaite de ses devoirs et
prérogatives. Tout en se maintenant dans l’esprit des prescriptions réglementaires qu’il s’interdit de
paraphraser ou de modifier de sa propre autorité, le chef ne doit pas hésiter à prendre les initiatives et à
accepter les responsabilités de son emploi. La pratique de l’initiative et l’habitude des responsabilités
fortifient d’ailleurs le caractère, condition essentielle du commandement.
Le chef s’attache à diriger l’activité de ses subordonnés dans les mêmes conditions; il redresse leurs
erreurs et leur fait comprendre, s’il y a lieu, que l’initiative, pour être profitable à l’intérêt général, doit
toujours s’exercer dans le cadre des ordres reçus ou des prescriptions des règlements.

Tout militaire, momentanément éloigné de ses supérieurs et amené, dans un d’urgence, à prendre une
initiative dépassant ses attributions, est tenu d’en rendre compte dans le plus bref délai possible. Il est,
en effet, du devoir de chacun de ne pas empiéter, hors le cas de nécessité, sur les attributions de ses
supérieurs, dont la responsabilité doit demeurer entière.

Le commandement se manifeste par des ordres.

Les ordres varient dans leurs formes, suivant l’importance de l’unité à laquelle ils sont adressés; ils
sont plus détaillés au fur et à mesure que l’on descend l’échelle hiérarchique. Le chef doit veiller d’une
façon effective et constance à la stricte exécution de ses ordres; tolérer qu’un ordre ne soit pas exécuté,
c’est consentir à une abdication.

Responsable de tous actes de la troupe qu’il a l’honneur de commander, le chef développe


constamment les qualités morales de ses subordonnés, en faisant appel à leur intelligence et à leur cœur.
C’est là une des plus hautes missions du chef, celle aussi qui lui procure les plus hautes satisfactions.

Après s’être imposé au respect et à la considération de ses subordonnés par sa valeur personnelle et par
l’exemple qu’il leur donne en toute occasion, le chef gagne leur confiance, en s’intéressant aux détails
de leur vie, en écoutant avec bienveillance, chaque fois que les règles de la discipline ne s’y opposent
pas, en leur prouvant qu’après le bien du service, le bien de la troupe, le bien de la troupe est le
principal souci du commandement. Il rend ainsi au pays après leur service actif accompli, des hommes
non seulement instruits de leurs devoirs professionnels, mais encore pénétrés de la grandeur du rôle
qu’ils ont à remplir dans les destinées de la patrie.

Article 12. - COMMANDEMENT DES UNITES.

1. Le commandement d’une unité implique, à la fois, le droit et l’obligation d’exercer l’autorité sur les
personnels constituant cette unité.

2. Tout commandement d’unité est attribué nominativement par décision de l’autorité supérieure, soit à
titre définitif, soit parfois provisoire.

Article 13. - COMMANDEMENT TERRITORIAL.

Un commandement comportant des attributions spéciales relatives à une circonscription de territoire est
appelé « commandant territorial ».

Article 14. - COMMANDEMENT OPERATIONNEL.

Pour la préparation et l’exécution de missions particulières, des « commandements opérationnels »


peuvent être constitués pour mettre en œuvre des groupements de forces composés de plusieurs unités
ou même de fractions d’unités.

Article 15. - FORMATION FORTUITE D’UNITES.

En cas de réunion fortuite d’unités, relevant de différents commandements et coupés de leur chef, le
commandant d’unité le plus ancien dans le grade le plus élevé prend le commandement de l’ensemble.
Il confirme leurs missions aux unités. Si certains d’entre elles ne sont plus en mesure de les exécuter, il
leur fixe une nouvelle mission. Il en rend compte dès que possible.

Article 16. - CONTINUITE DU COMMANDEMENT.

1. L’exercice du commandement doit être continu.

2. En cas d’absence du titulaire, le commandement est exercé par le premier des subordonnés selon
l’ordre hiérarchique, si aucun ordre de dévolution particulier n’est prévu.

3. Un tel commandement est dit « par intérim ». Il s’exerce jusqu’au retour du titulaire ou jusqu’à la
prise de fonction d’un nouveau titulaire.

Article 17. - PERMANENCE DU COMMANDEMENT.

1. L’action du commandement doit être permanente.

2. Lorsque le titulaire d’un commandement ne peut directement et personnellement prendre tous les
actes nécessaires à l’exercice de ce commandement, il désigne l’un de ses subordonnés pour le suppléer,
provisoirement, dans l’accomplissement de tout ou partie de sa mission.

Article 18. - CAS PARTICULIER.

A égalité d’ancienneté dans le grade inférieur; par l’ancienneté dans le grade précédent et ainsi de suite.
Article 19. - ATTRIBUTIONS D’ENSEMBLE DES OFFICIERS GENERAUX

L’action des officiers généraux visa vis des corps de troupe est, avant tout, une action de contrôle.
Fixant les buts à atteindre, ils laissent responsables, le choix des moyens dans les limites déterminées
par les règlements.

Par des inspections, il ils s’assurent que les prescriptions réglementaires visant dans tous les détails du
service sont régulièrement observés, et qu’aucune instruction particulière n’est venue en modifier ni
l’esprit, ni la lettre; qu’aux divers échelons, chacun conserve l’initiative et la responsabilité de son grade
et son emploi, que nul n’est distrait indûment de l’instruction et que le personnel employé, aussi bien à
l’intérieur qu’à l’extérieur des corps, est réduit au minimum.

Ils donnent par écrit tout ordre pouvant avoir répercussion sur l’administration du corps de troupe.

Les inspections, de préférence inopiné ne doivent en aucun cas entraver la marche normale de
l’instruction.
Au cours de leurs inspections, et au moins une fois par an, les généraux sont tenus de devoir
individuellement tous les officiers qu’ils sont appelés à noter; ils reçoivent en même temps les militaires
de tous grades ayant demandé à être entendus par eux.

Ayant pris connaissance des dossiers du personnel des officiers et conféré avec les chefs de corps, ils
s’assurent de l’exactitude des appréciations émises, signalent à chacun des officiers qu’ils reçoivent, les
impressions qui se dégagent de ses notes, écoutent ses explications et lui donnent les conseils et
encouragements qui peuvent être nécessaires. Ils rectifient les erreurs d’appréciation qu’ils pourraient
relever, en exprimant, dans ce cas, à la suite des notes déjà données, leur manière de voir personnelle.
Avant l’établissement du travail d’avancement, ils réunissent les chefs de corps et de services pour
examiner avec eux les conditions dans lesquelles doit être établi ce travail.

Les officiers généraux s’abstiennent de faire fournir par leurs subordonnés des pièces ou des états non
prévus par les règlements et exigent que toutes les autorités sous leurs ordres observent cette même
prescription.

TITRE III

DEVOIRS ET FORMATION DES MILITAIRES

I- DEVOIRS GENERAUX

Article 20. - DEVOIRS GENERAUX DU MILITAIRE.

1. En tant que citoyen, il doit:


--- se conformer aux lois;
--- servir avec loyauté et dévouement;
--- honorer le drapeau et respecter les traditions nationales;
--- s’interdire tout acte, propos ou attitude contraire aux intérêts ou à l’honneur de la nation.

2. Membre des forces armées, il doit:


--- observer la discipline et les règlements;
--- accepter les sujétions de l’état militaire;
--- assurer la protection du secret;
--- prendre soins du matériel et des installations appartenant aux armées ou placés sous leur dépendance;
--- se comporter avec droiture et dignité.

3. Responsable d’une fonction dans son unité, il doit:


--- apporter un concours sans défaillance à l’autorité;
--- s’instruire pour tenir son poste avec compétence;
--- s’entraîner en vue d’être efficace dans l’action.

4. Chaque militaire a le droit de se préparer physiquement et moralement au combat et d’accomplir sa


mission, même au péril de sa vie.

Article 21. SUPERIEURS ET SUBALTERNES.

1. La hiérarchie impose des devoirs réciproques aux supérieurs et aux subalternes, quelle que soit leur
armée d’appartenance et leur unité d’affectation.

2. Le supérieur doit être un exemple pour le subalterne, celui-ci lui doit obéissance et respect.

3. Un supérieur ne peut donner d’ordre à un subalterne ne relevant pas de son autorité que pour faire
appliquer les règles générales de la discipline.

4. Tout militaire, quelle que soit sa qualité ou son grade, doit se conformer aux instructions ou
obtempérer aux injonctions d’un militaire même subalterne, si ce dernier est en service ou agit en vertu
d’ordres ou de consignes qu’il est chargé de faire appliquer.
II- DEVOIRS ET RESPONSABILITES DES CHEFS ET DES SUBORDONNES

Article 22. - CHEF ET SUBORDONNE.

Tout militaire appartient à une unité où il reçoit la responsabilité d’une fonction. Il est à ce fait,
directement subordonné à un chef.

Chef et subordonné ont, à ce titre, des responsabilités et des devoirs particuliers.

Article 23. - DEVOIRS ET RESPONSABILITES DES CHEFS.

1. L’autorité dont le chef est investi lui donne le devoir de prendre des décisions et de les faire appliquer
par ses subordonnés. Il traduit ses décisions par des ordres.

2. Les ordres doivent être précis et fermes.

Le chef est responsable des ordres qu’il donne, de leur exécutions et de leurs conséquences. Lorsqu’il
charge l’un de ses subordonnés d’agir en ses lieu et place, sa responsabilités demeure entière et couvre
les actes de ses subordonnés accomplis régulièrement dans le cadre de leurs fonctions.

3. Une obéissance parfaite ne peut être obtenue qui si le chef exerce son autorité avec compétence, juste
et fermeté.

A l’égard de ses subordonnés, son attitude doit faciliter l’exercice de ses responsabilités qui leur
incombent.

Le chef s’efforce de convaincre en même temps que d’imposer. Dans la mesure où la conservation du
secret le permet, il informe ses subordonnés de ses intentions et du but à atteindre, il oriente leur
initiative et obtient leur participation active à la mission.

4. Le chef transmet ses ordres par la voie hiérarchique. Si l’urgence, la nécessité ou des directives
particulières le conduisant à s’affranchir de cette voie, il informe tous les échelons concernés.

5. Le chef instruit ses subordonnés, il contrôle le progrès de ses hommes et la valeur des unités.

Il note ses subordonnés et formule ses appréciations après avoir pris l’avis de leurs supérieurs directes.

Il témoigne sa satisfaction par des récompenses, réprime leurs fautes par des punitions; il est attentif aux
conditions matérielles de vie et aux préoccupations personnelles de ceux qui sont placés sous son
autorité.

Article 24. - DEVOIRS ET RESPONSABILITES DES SUBORDONNES.

1. L’obéissance est le premier devoir du subordonné. Celui-ci exécute loyalement les ordres qu’il reçoit.
Il est responsable de leur exécution ou des conséquences de leur inexécution. Sa responsabilité exclut
l’obéissance passive. Le subordonné doit donc se pénétrer, non seulement de la lettre des ordres, mais
aussi, de leur esprit.

2. Le subordonné a le devoir de rendre compte de l’exécution des ordres reçus.


Quand il constate qu’il est impossible d’exécuter un ordre, il en rend compte immédiatement à l’autorité
qui l’a donné.

III. FORMATION MILITAIRE

Article 25. - BUT ET CARACTERE.

1. La formation militaire tend à développer le sens du service et l’esprit de solidarité. Elle prépare les
chefs à l’exercice de l’autorité, les subordonnés à exécuter des ordres, les unités à l’action cohérente.

2. la formation militaire s’adresse à tous et suppose la participation de ceux qui la reçoivent comme de
ceux qui la donnent. Les rapports hiérarchiques et de camaraderie ainsi que les rapports personnels qui
s’établissent dans l’exécution du service lui confèrent toute sa valeur. Il développera ces rapports dans
les activités de chaque jour et mettra à profit certains moments de la vie militaire, tels que l’accueil des
recrues, les entretiens, les inspections et les notations pour les approfondir.

Article 26. - MOYENS.

1. La formation militaire est dispensée à l’occasion de toutes les activités individuelles et collectives.

2. L’instruction, l’entraînement et les loisirs sont les principaux moyens d’assurer efficacement cette
formation. Les inspections et les notations permettent d’apprécier les résultats obtenus.

Article 27. - INSTRUCTION ET ENTRAINEMENT.

1. L’instruction et l’entraînement rendent les hommes et les unités aptes à remplir leurs fonctions et à
exécuter leur mission quelles que soient les circonstances.

2. La pratique régulière de l’entraînement physique accroît l’endurance et la maîtrise de soi, éduque les
réflexes et prépare à l’action en équipe. Elle développe chez l’individu et dans le groupe le dynamisme
nécessaire à toutes les activités militaires.

3. La formation technique, portant essentiellement sur la connaissance du matériel et de la mise en


œuvre, donne à chacun la qualification de sa place dans un ensemble.

4. La préparation au combat, en simulant les conditions réelles, montre à chacun les risques et les
difficultés de la lutte et indique les moyens d’y faire face.

Les exercices et les manœuvres permettent de juger du degré de préparation des hommes et des unités.

Articles 28. - INSPECTIONS ET NOTATIONS.

1. Les inspections permettent au commandement de constater l’état de préparation des unités. En faisant
apparaître les différences qui peuvent exister entre les objectifs fixés et les résultats obtenus, elles
doivent être l’occasion de préciser les responsabilités tant des chefs que des subordonnés.

2. Les notes éclairent le commandement sur la valeur, l’aptitude professionnelle et la manière de servir
des militaires. Elles doivent être établies avec précision et en toute objectivité.

A l’occasion de la notation, le chef, au cours d’un entretien avec chacun de ses subordonnés directs, leur
fait connaître son appréciation sur la manière de servir et leur donne les conseils nécessaires.
Article 29. - DETENTE ET LOISIR.

1. La détente est le complément indispensable du travail, dont elle améliore la qualité et rendement. Elle
assure le bon équilibre de l’individu et entretient la cohésion et le moral des unités.

2. Les activités de détente visent à donner à chacun, dans un climat de camaraderie, la possibilité de
satisfaire ses goûts et ses aspirations intellectuelles et spirituelles.

La pratique des sports individuels et collectifs complète l’instruction physique et développe un esprit de
saine émulation à l’occasion des compétitions.

3. Ces activités peuvent s’exercer au sein de groupes animés par leurs chefs sous l’impulsion et le
contrôle du commandement, celui-ci contribue à les organiser, leur procure les moyens nécessaires et
facilite les contacts et les échanges avec l’extérieur.

Article 30. - PROMOTION SOCIALE.

L’armée s’attache à répondre au désir de promotion sociale qui pousse l’individu à s’élever dans la
société en améliorant ses connaissances et ses aptitudes.

Le commandement informe les militaires des possibilités qui leur sont offertes pour perfectionner leur
instruction générale et professionnelle. Il leur donne à cet effet les facilités compatibles avec les
nécessités du service.

Article 31. - FORMATION CIVIQUE.

1. L’armée inculque aux maliens servants sous les drapeaux le sentiment de leur solidarité et des devoirs
qu’entraîne leur appartenance à la communauté nationale.

2. Les actes importants de la vie militaire rappellent à chacun le devoir d’assurer la défense de la patrie.
Ils commandent aux citoyens de prendre conscience de leurs obligations et des sacrifices qui peuvent
leur être demandés.

IV. DEVOIRS DES MILITAIRES AU COMBAT.

Article 32. - GENERALITES.

La force et la cohésion au combat des unités exigent que chaque militaire participe à l’action contre
l’ennemi avec énergie et abnégation.

Cette action est amenée, quoi qu’il arrive, jusqu’à l’accomplissement de la mission.

Article 33. - DEVOIRS DU CHEF AU COMBAT.

1. Le chef conduit la lutte et poursuit le combat jusqu’au succès ou jusqu’à l’épuisement de tous ses
moyens.

2. Il stimule la volonté de combattre de ses subordonnés, maintient en toute circonstance l’ordre et la


discipline; au besoin, il force l’obéissance.

3. Le chef prend toutes disposition pour qu’aucun document important ni matériel utilisable ne tombe
aux mains de l’ennemi.
Article 34. - DEVOIR DU COMBATTANT.

1. Tout combattant doit accomplir sans défaillance les devoirs qui lui incombent soit à titre personnel,
soit à titre de membre d’une équipe ou d’un équipage.

2. En particulier:
--- il s’efforce de détruire l’ennemi;
--- il met en œuvre pour atteindre l’objectif désigné ou tenir le poste qui lui est assigné;
--- il maintient en état de fonctionnement les armes ou le matériel qu’il sert; il s’efforce d’assurer le
service des armes ou des matériels collectifs dont le personnel a été mis hors de combat;

--- il évite la capture et rejoint l’unité ou l’autorité la plus proche si, dans l’impossibilité de remplir sur
place sa mission, il ne peut recevoir des ordres de ses chefs.

3. Il est interdit au combattant:


--- d’abandonner des armes ou des matériels en état de service;
--- d’entrer en rapport avec l’ennemi;
--- de se rendre à l’ennemi avant d’avoir épuisé tous les moyens de combattre.

4. Quand tous les chefs sont tombés, l’homme le plus brave prend le commandement et poursuit le
combat.

Article 35. -DEVOIRS DU PRISONNIER.

1. Si un combattant tombe aux mains de l’ennemi, son devoir est d’échapper à la captivité en profitant
de la confusion de la bataille et toutes occasions favorables pour rejoindre les forces amies.

S’il est gradé prisonnier, il a le devoir de s’évader et d’aider ses camarades à le faire.

2. Un prisonnier reste militaire. Il est donc en particulier soumis dans la vie en commun aux règles de la
hiérarchie et de la subordination vis-à-vis de ses compagnons de captivité.

3. Tout prisonnier doit conserver la volonté de résistance et l’esprit de solidarité nécessaire pour
surmonter les épreuves de la captivité et résister aux pressions de l’ennemi.

Il repousse toute compromission et se refuse à toute déclaration écrite ou orale et en général à tout acte
susceptible de nuire à son pays et à ses camarades.

4. Le militaire prisonnier ne donne à l’ennemi que ses: nom, prénom, grade, numéro matricule et date de
naissance. Il peut contribuer à fournir les mêmes renseignements pour des camarades qui ne sont pas
physiquement capables de les donner eux-mêmes.

Article 36. - LOIS ET COUTUMES DE LA GUERRE.

1. Il est prescrit aux militaires au combat:


--- De considérer comme « combattant régulier » les membres des forces armées ou de milices
volontaire, y compris la résistance organisée, à condition que ses formations aient un chef désigné, que
leurs membres arborent un signe distinctif, portent des armes d’une façon apparente et respectent les
lois et usages de la guerre;
--- De traiter avec humanité sans distinction toutes les personnes mises hors de combat;
--- De recueillir, de protéger et de soigner les blessés, les malades et les naufragés dans la mesure où les
circonstances le permettent;
--- De respecter les hôpitaux et les lieux de rassemblement de malades ou de blessés civils ou militaires,
les personnels, les formations, les bâtiments, les matériels et les transports militaires et d’épargner les
édifices consacrés aux cultes, aux arts, arts aux sciences et à la bienfaisance et les monuments
historiques, à condition qu’ils ne soient pas employés à des fins militaires.

2. De plus, il leur est interdit:


--- de prendre sous leur feu de blesser ou de tuer un ennemi qui se rend ou qui est capturé ou avec lequel
une suspension d’armes a été conclue;
--- de dépouiller les morts et les blessés;
--- de refuser une reddition sans condition ou de déclarer qu’il ne sera pas fait de quartier;
--- de se livrer à toute destruction inutile et à tout pillage en particulier des biens privés;

--- de prendre des otages, de se livrer à des représailles ou à des sanctions collectives;
--- de condamner des individus sans jugement préalable rendu par un tribunal régulièrement constitué et
assorti des garantis judiciaires prévues par la loi;
--- d’attaquer ou de retenir prisonnier un parlementaire arborant un drapeau blanc;
--- d’utiliser tous les moyens qui occasionnent des souffrances et des dommages inutiles;
--- d’utiliser indûment le pavillon parlementaire, le pavillon national de l’ennemi ainsi que les insignes
distinctifs de convention internationales;

--- de porter atteinte à la vie et à l’intégrité corporelle des malades, blessés, naufragés, à celles des
prisonniers ainsi que des personnes civiles par le meurtre sous ses formes, les mutilations, les
traitements cruels, tortures et supplices;
--- de forcer les nationaux de la patrie adverse à prendre part aux opérations de guerre contre leur pays;
--- de tirer sur l’équipage et les passagers d’avions civils ou militaires sautant en parachute d’un avion
en détresse, sauf lorsqu’il participe participent à une opération aéroportée;
--- de détruire ou saisir des navires ou des aéronefs de commerce neutres, sauf en cas de contrebande,
rupture de blocus et autres actes contraires à leur neutralité.

Article 37. - TRAITEMENT DES PRISONNIERS.


Dès leur capture, les prisonniers doivent être traités avec humanité. Ils doivent être protégés contre tout
acte de violence, contre les insultes et la curiosité publique. Ils ont droit aux respects de leur personne et
de leur honneur. Ils doivent rester en possession de leurs effets et objets d’usage personnel, sauf les
armes, équipements et documents militaires.

Les prisonniers doivent être évacués dans le plus bref délai après leur capture vers des points de
rassemblement situés assez loin de la zone de combat. En attendant leur évacuation, ils ne doivent pas
être exposés inutilement au danger.

L’évacuation des prisonniers doit s’effectuer dans les mêmes conditions, notamment de sécurité que les
déplacements des troupes amies.

La liste de prisonniers évacués doit être établie aussitôt que possible; chaque prisonnier n’est tenu de
déclarer, quand il est interrogé à ce sujet, que ses noms, prénoms, grade, date de naissance, numéro
matricule ou à défaut une indication équivalente.
Les prisonniers malades et blessés sont confiés au service de santé.
TITRE IV

CEREMONIAL MILITAIRE

Article 38. - BUT ET ESPRIT DU CEREMONIAL MILITAIRE

Les cérémonies militaires ont pour but de donner la solennité qui convient à certains événements de la
vie nationale et de la vie militaire.

Elles manifestent publiquement la valeur et le prestige des armées et les liens qui les unissent aux
autorités et aux populations. Elles témoignent de la discipline des forces armées et de l’esprit de
solidarité qui les animent.

Leur signification doit être comprise de tous.

Les autorités civiles, les associations des anciens combattants, les associations des militaires de la
réserve et de préparation militaire peuvent être invitées à ces cérémonies.

Article 39. - REGLES DU CEREMONIAL.

Le cérémonial militaire comprend les prises d’armes et les honneurs militaires.


Les règles en sont fixés par le règlement sur le service de garnison et par le décret sur les « marques,
honneurs, saluts, fêtes nationales et visites ».

L’instruction et la préparation des unités au combat imposent de réduire l’importance et la fréquence des
cérémonies militaires. Lorsque la participation à ces cérémonies est indispensable, elle doit être conduite
de façon à perturber le moins possible l’entraînement des unités.

Article 40. - PRISES D’ARMES.

Les prises d’armes, consistant généralement en une revue suivie d’un défilé sont organisées:
__ Pour rendre les honneurs au drapeau, aux morts des guerres, à une haute personnalité;
__ Pour fêter un anniversaire ou rehausser l’éclat d’une manifestation;
__ Pour marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite;
__ Pour remettre des décorations ou des insignes.

Elles peuvent l’être également pour assurer l’exécution de certaines condamnations.

Article 41. - HONNEURS MILITAIRES.

1. Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par lesquelles l’armée présente, dans des
conditions déterminées, un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y ont droit.

2. Ils sont rendus par les troupes, les gardes, les factionnaires, les sentinelles et les détachements fournis
spécialement dans un but d’apparat.
3. Les honneurs ne sont rendus qu’une seule fois à la même personne ou au même symbole au cours de
la même prise d’armes. Lorsqu’une prise d’armes concerne une personne ou un symbole, les honneurs
sont rendus uniquement à cette personne ou à ce symbole, sauf prescriptions spéciales du Commandant
d’Armes. Toutefois, chaque fois qu’une troupe rencontre un drapeau, elle lui rend les honneurs.

4. Les conditions dans lesquelles, sont rendus les honneurs militaires ainsi que la liste des autorités
civiles et militaires qui y ont droit sont fixés par le règlement sur le service de garnison.
Les prescriptions relatives aux manifestations officielles n’ayant pas un caractère strictement militaire
sont déterminées par une instruction particulière.

Article 42. - PRESENTATION AUX DRAPEAUX ET ETENDARDS.

Les honneurs qui sont dus aux drapeaux et étendards des formations militaires, constituent une part
essentielle du cérémonial militaire.

Les recrues sont présentées solennellement au drapeau ou à l’étendard dès qu’elles sont aptes à
participer à une prise d’armes.

Cette cérémonie débute par une courte allocation. L’évocation des souvenirs glorieux de l’unité et le
rappel des exemples de leurs aînés font comprendre aux jeunes soldats leurs devoirs et leurs
responsabilités. L’officier commandant fait rendre les honneurs réglementaires au drapeau ou à
l’étendard, devant lequel il fait défiler ensuite, à son commandement, toutes les unités participant à la
cérémonie.

Article 43. - PRISE DE COMMANDEMENT.

Toute prise de commandement d’unité fait l’objet d’une cérémonie marquant solennellement
l’investiture du nouveau chef.

Celui-ci est présenté par l’autorité supérieure au personnel qu’il est appelé à commander, en présence du
drapeau ou de l’étendard ou face au pavillon.

Cette autorité, ayant fait présenter les armes et ouvrir le ban, prononce à haute voix la formule suivante:
«Officiers, Sous-officiers, Hommes du Rang, au nom du Président de la République, vous reconnaîtrez
désormais pour votre chef (pour votre commandant) le (indiquer le grade et le nom) ici présent, et vous
lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements
militaires, l’observation des lois et le succès des armes du Mali ».

La cérémonie se termine normalement par le défilé de l’unité devant son nouveau chef.

La prise de commandement d’unité élémentaire donne lieu à une prise d’armes analogue dont le
cérémonial est simplifié.

Article 44. - REMISE DES DECORATIONS.

Tout militaire, décoré de la Médaille d’Or de l’Indépendance ou de l’Ordre National du mali, au cours
d’une prise d’armes, par membre de la Médaille d’Or de l’Ordre National du Mali d’un grade au moins
égal dans l’ordre, désigné par le Grand Chancelier.
Les militaires décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance ou de l’Ordre National appartenant à un
corps de troupe sont reçus devant ce corps par le chef de corps s’il a qualité pour le faire, dans le cas
contraire, ils sont reçus par le Commandant d’Armes ou par l’Officier qualifié désigné par lui à cet effet.

Il en est toujours ainsi pour les militaires n’appartenant pas à un corps de troupe.

Les militaires décorés de la Croix de la Valeur Militaire et de la Médaille du Mérite Militaire sont reçus
par le Chef de Corps ou de détachement devant le corps ou détachement auxquels ils appartiennent. S’ils
n’appartiennent pas à un corps de troupe ou de détachement, par le chef de corps ou de détachement.
Lorsqu’une prise d’armes a eu lieu sous le commandement d’un officier général, c’est à lui qu’il
appartient de procéder à la remise des insignes à tous les récipiendaires.

Le Commandant d’Armes désigne les corps ou détachements devant lesquels se fera la remise des
insignes aux militaires n’appartenant pas à un corps de troupe.

Pour l’application, des dispositions du présent article aux militaires des réserves, en temps de paix, les
Commandants d’Armes et les Chefs de Corps convoquent aux prises d’armes de l’armée active ceux de
ces militaires qui sont en résidence dans leur garnison ou aux environs immédiats et auxquels doit être
effectuée la remise des décorations (Médaille d’Or de l’Indépendance ou de l’Ordre National du Mali et
les Médailles Militaires, de la Croix de la Valeur Militaire, la Médaille du Mérite Militaire.

Le Commandant des troupes fait sortir du rang le drapeau ou l’étendard (drapeau ou étendard désigné
s’il y en a plusieurs) sans le la garde et le fait placer devant le centre des troupes.
Tous les médaillés présents viennent se grouper à pied (au repos du sabre ou l’arme à pied s’il y a lieu),
sur un ou plusieurs rangs (deux pas de distance entre les rangs), dans l’ordre des grades de décoration, à
cinq pas derrière le drapeau ou l’étendard.

Les récipiendaires viennent se ranger de même à six pas en avant du drapeau en constituant toutefois un
rang distinct pour chaque grade dans l’ordre national (cinq pas entre les rangs).

Le Commandant de troupes fait présenter les armes, les médaillés, regroupés derrière le drapeau (ou
étendard) et les récipiendaires présentent l’arme ou le sabre s’il y a lieu.

Le Commandent des troupes ou l’officier délégué suivi d’un seul officier de son Etat-major également à
pied, met le sabre à la main s’il y a lieu, fait ouvrir les ban, puis, venant successivement se placer face à
chaque récipiendaire et à un pas en avant de lui, il lui adresse les paroles suivantes:

« Au nom de la République du Mali et en considération de vos mérites, nous vous conférons la Médaille
d’Or de l’Indépendance » (pour la Médaille d’Or de l’Indépendance.

« Au nom Gouvernement du Mali et en considération de vos mérites, nous vous faisons Chevalier (ou
Officier ou Commandeur) de l’Ordre National du Mali » (pour l’Ordre National du Mali).

« Au nom Gouvernement du Mali et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous élevons à
la dignité de Grand-Croix ou de Grand Officier de l’Ordre National du Mali » (pour les dignitaires).

L’officier qui remet les décorations frappe ensuite le récipiendaire du plat de l’épée ou du sabre sur
chaque épaule, lui affiche l’insigne à la poitrine et lui donne l’accolade.

Si le récipiendaire est armé du sabre au moment où les premières paroles sont prononcées, il exécute le
salut au sabre et garde la position jusqu’au moment où l’insigne lui est remis. Le récipiendaire non armé
salue dans les mêmes conditions et prend la position du «  Garde-à- vous ».

Quand la remise de tous les insignes est achevée, le commandant de la troupe fait fermer le ban puis
repose les armes. Si les récipiendaires sont nombreux, afin de ne pas imposer à la troupe une immobilité
prolongée dans la position du « présenter armes », le ban est ouvert et fermé aussi souvent qu’il est utile
et la troupe mise au repos durant les intervalles.

Quand le ban est définitivement fermé, le drapeau (ou l’étendard) et les médaillés placés derrière le
drapeau regagnent leur place; le commandant des troupes les fait défiler. Pendant ce défilé, les nouveaux
décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance et dans l’ordre de l’Ordre National du Mali se placent du
côté par lequel vient la troupe et à cinq pas de l’autorité qui a les honneurs du défilé, dans la formation
adoptée pour recevoir les insignes.

La remise des insignes a lieu dans les mêmes conditions. Toutefois, les troupes ne présentent pas les
armes: elles mettent s’il y a lieu, l’arme sur l’épaule ou sont au port du sabre.

L’officier qui remet les médailles adresse à chaque récipiendaire les paroles suivantes:
« Au nom du Président de la République, nous vous conférons la Croix de la Valeur à l’ordre de (la
Nation de l’Armée, de la Brigade, du Groupement) ». Pour la Croix de la Valeur Militaire.

« Au nom du Président de la République, nous vous conférons la Médaille du Mérite Militaire ». Pour la
Médaille du Mérite Militaire.

Le récipiendaire reste l’arme sur l’épaule ou au port du sabre ou salue, jusqu’à la remise des insignes.

Les troupes ne défilent pas.

Toutefois, les médaillés militaires se placent derrière les décorés de la médaille d’Or de l’Indépendance,
de l’Ordre National du Mali, dans une formation identique.

Le ban est fermé après la remise des insignes de la médaille d’or de l’indépendance et de l’ordre
national; il est ouvert de nouveau avant la remise des médailles militaires.

Les troupes et les récipiendaires prennent successivement les positions prévues aux paragraphes ci-
dessus.

Les médaillés militaires y compris les nouveaux décorés, regagnent leur place en même temps que les
décorés de la médaille d’Or de l’Indépendance et l’Ordre National du Mali groupés derrière le drapeau
(ou étendard).
Quand il y a une tribune officielle, la remise des décorations a lieu, en principe de façon que les
récipiendaires soient placés face au centre de tribune.

Lorsqu’un militaire a obtenu une Croix de la Valeur Militaire, une Médaille de Sauvetage, une Médaille
Commémoration de Campagne ou une Médaille d’honneur, destinée à récompenser un acte de courage
ou de dévouement, cet insigne lui est remis à l’occasion d’une prise d’armes par le Colonel ou le Chef
de détachement. Pour une Croix de la Valeur Militaire ou une Médaille de Sauvetage, lecture est faite de
la citation qui a motivé cette distinction.

Les militaires isolés reçoivent, dans les mêmes conditions, leurs décorations et médailles du
Commandant d’Armes ou de l’Officier délégué à cet effet.
TITRE V

UNIFORME ET TENUE

Article 45. - GENERALITES.

Les militaires ont droit au port de l’uniforme.

La stricte correction de la tenue militaire est exigée. Elle contribue au prestige de l’armée et de l’unité;
elle justifie la fierté et le respect que l’uniforme doit inspirer.

Au combat, le port de l’uniforme permet de se prévaloir des garanties prévues par les conventions
internationales sur les lois et coutumes de la guerre.

Article 46. - PORT DE L’UNIFORME.

1. Tout militaire en service doit porter l’uniforme sauf dérogations particulières.

Dans chaque armée, des instructions fixent les différentes tenues d’uniforme et précisent les situations
dans lesquelles elles sont portées.

Le personnel militaire féminin ne revêt la tenue militaire que sur ordre du commandement.

2. L’uniforme ne doit comporter que des effets réglementaires. Les vêtements doivent être boutonnés. Il
est interdit de circuler sans coiffure à l’intérieur des navires et de garder les mains dans les poches.

La coupe des cheveux doit être nette et sans excentricité, les tempes et la nuque dégagées. Le port de la
barbe ou de la moustache doit faire l’objet d’autorisation spéciale du chef de corps.

La surveillance de la tenue est une responsabilité permanente des chefs à tous les échelons de la
hiérarchie.

3. Les militaires de passage dans une garnison ne sont pas obligatoirement astreints à porter la tenue
fixée par le Commandant d’Armes, sous réserve que leur tenue soit réglementaire.

4. En dehors du service, le port de l’uniforme est interdit aux militaires qui se livrent à des travaux ou à
des occupations incompatibles avec l’uniforme.

5. Dans les Etats étrangères, l’uniforme ne peut être porté que par les militaires:
-- affectés à des Etats-Majors, unités ou formations maliennes stationnées sur le territoire considéré;
-- en poste auprès d’une mission diplomatique ou désignés comme membres d’une commission
technique;
-- en mission officielle;
-- en transit ou en escale pour raison de service.

Toutefois, les militaires qui assistent, à titre personnel, à une cérémonie officielle ou privée peuvent
également porter l’uniforme s’ils ont l’autorisation du Ministre et l’accord du représentant du Mali.

Article 47. - PORT DE LA TENUE CIVILE.

1. Dans certaines circonstances, le commandement peut autoriser ou prescrire le port de la tenue civile
même en service.
2. En dehors du service, la tenue civile peut être portée par tous les officiers et sous-officiers et les
hommes du rang servant au-delà de la durée légale.

Les hommes du rang servant pendant la durée légale sont astreints au port de l’uniforme.

3. Les militaires élèves des formations sont, pour le port de la tenue civile, soumis au régime particulier
à leur école.

Article 48. - CAS PARTICULIERS.

1. Le port de l’uniforme peut être prescrit aux militaires de la disponibilité et de la réserve pour répondre
à une convocation de l’autorité militaire.

2. Le port de l’uniforme peut être autorisé aux mêmes personnels, ainsi que pour les officiers et sous-
officiers en retraite, à l’occasion des prises d’armes, réunions, fêtes ou cérémonie officielles ou non.

Le port de l’uniforme est interdit aux personnels placés en non activité par mesure de discipline et aux
personnels de réserve mis en non disponibilité, sauf quand ils sont appelés à répondre à une convocation
de l’autorité militaire.

3. Le port de l’uniforme entraîne pour tous l’obligation de se conformer à toutes les règles de la
discipline militaire.

Article 49. - PORT DES DECORATIONS.

1. Les décorations maliennes sont portées sous forme d’insignes complets, d’insignes de format réduit
ou de barrettes selon la tenue et suivant les prescriptions en vigueurs.

Le port des décorations étrangères est subordonné à une autorisation préalable. Il est obligatoire que
dans les cérémonies où se trouvent des personnalités étrangères et pour les seules décorations de leur
pays.

2. La fourragère qui est un insigne est portée en tenue de cérémonie, en tenue de ville, et dans la tenue
de campagne pour les prises d’armes seulement.

DISPOSITIONS DIVERSES

Les distinctions se portent sur la poitrine à gauche du milieu de la poitrine vers l’extérieur et dans
l’ordre suivant:

1°) La Croix de la Valeur Militaire;


2°) La Médaille du Mérite Militaire;
3°) La Médaille de Sauvetage;
4°) La Médaille des Blessés;
5°) La Médaille Commémorative de Campagne.

Ces médailles militaires sont portées immédiatement après les médailles ci-dessous énumérées:
1°) La Médaille d’Or de l’Indépendance;
2°) L’Ordre National du Mali (Chevalier, Officier, Commandeur, Grand
Officier, Grand-Croix).

Les médailles militaires sont portées avant le Mérite National (Abeille et Lion Debout) ainsi que toutes
autres distinctions civiles nationales et les médailles étrangères.
Exemple: Le titulaire de deux décorations: Officier de l’Ordre National et Chevalier de l’Ordre National
ne peut les porter en même temps. Le port de la décoration d’Officier est au-dessus de celui de
Chevalier.

Le port ensemble de Chevalier et Mérite National est autorisé.

Article 50. - TENUE.

I. OFFICIERS.

DESIGNATION COMPOSITION CIRCONSTANCES DE PORT OBSERVATIONS

Tenue de soirée

COULEUR SELON LES ARMES

- Chemise blanche
- Cravate noire
- Chaussettes noires
- Chaussures noires
- Insignes de grade (broderie or ou argent).

SOIREE OFFICIELLE

Le port des écussons de bras


ou au col, des insignes métalliques d’Armes et de brevets est prohibé.
Cette tenue se porte sans coiffure.
Le port des gants blancs peut être prescrit.

Tenue N°1
(Tenue de
sortie)
_____________
Tenue N° 2
(Tenue de
sortie)

_____________
Tenue N° 3
(Tenue de
cérémonie)

_____________
Tenue N° 4
(Tenue de
sortie)

_____________
Tenue N° 5
(Tenue de
travail)TENUE GRISE

- Pattes d’épaules
- Insignes de décorations
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures et chaussettes noires
- Casquette avec coiffe grise
- Ecussons d’Armes et blason (MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE GRISE

- Pattes d’épaules
- Insignes de décorations
- Chemise en toile kaki
- Cravate, chaussures, chaussettes noires
- Casquette avec coiffe grise
- Ecussons d’arme et blason (MALI)
- Fourragères
_______________________
TENUE KAKI OU GRISE
- Pattes d’épaules
- Insignes de grade, décoration
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures, chaussette noires
-Casquette kaki
- Ecussons d’arme et blason
(MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE KAKI
- Pattes d’épaules
- Insignes de grade, décoration
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures, chaussette noires
-Casquette kaki
- Ecussons d’arme et blason
(MALI)
- Fourragères.
_______________________
TENUE EN TOILE KAKI CLAIR
a) Pantalon et veste canadienne sans ceinture sur la veste.
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki. PENDANT LE FROID

- Réception et visites officielles


- Prise d’Armes (officier sans troupe sur ordre)
- Présentation à l’arrivée dans un nouveau corps
- Cortège de mariage ou de deuil.

___________________
PENDANT LE FROID

- Tenue de ville en
dehors des heures de travail

- Déjeuners, cocktails chez un supérieur.

___________________
TEMPS DE CHALEUR
___________________
TEMPS DE CHALEUR

___________________
PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL

Le port de gants blancs est fixé par le commandement.

_________________________
Le port de cette tenue est fixé par le commandement.

_________________________
Tenue N° 5
(Tenue de
travail)
suite

Tenue N° 6
(Tenue de combat) b) Pantalon et chemisette à manches courtes
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

c) Pantalon et chemise à manches longues


- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

AVEC TOUTES SES TROIS TENUES SE PORTENT:


- Ceinture en toile kaki avec boucle métallique
- Insignes de grade fourreaux ou métalliques
- Casquette kaki ou béret
- Insignes d’Armes
- Barrettes de décorations
- Insignes de brevets.

TENUE TREILLIS

a) Sans troupe
- Insignes de grade fourreaux

ou métalliques sur l’épaule; en toile à fixer à hauteur de la 2ème boutonnière de la veste au cas où cette
dernière ne comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- ceinture en toile noire boucle métallique
- Rangers, ceinturon.

b) Avec troupe
- Insignes de grade fourreaux ou métalliques sur l’épaule; en toile à fixer à hauteur de la 2ème
boutonnière de la veste au cas où cette dernière ne comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- ceinture en toile noire boucle métallique
- Rangers, ceinturon.
- Armes
- Casque lourd ou léger ou casquette de combat.
Port non autorise de tous les autres insignes

II. SOUS-OFFICIERS

DESIGNATION COMPOSITION CIRCONSTANCES DE PORT OBSERVATIONS

Tenue N° 1
(Tenue de cérémonie)

_____________

Tenue N° 2
(Tenue de cérémonie)
Tenue N° 3
(Tenue de
travail)

TENUE KAKI
- Pattes d’épaules
- Insignes de grade
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures,
chaussettes noires
- Casquette kaki
- Ecussons d’armes ou
blason (MALI)
- Fourragères.
_______________________

TENUE KAKI
-- Pattes d’épaules
- Insignes de grade
- Chemise blanche
- Cravate, chaussures,
chaussettes noires
- Casquette kaki
- Ecussons d’armes et
blason (MALI)
- Fourragères.

TENUE EN TOILE KAKI CLAIR


a) Pantalon et veste canadienne sans ceinture sur la veste.

- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

b) Pantalon et chemisette à manches courtes


- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

c) Pantalon et chemise à manches longues


- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

AVEC TOUTES SES TROIS TENUES SE PORTENT:


- Ceinture en toile kaki
avec boucle métallique
- Insignes de grade fourreaux ou métalliques
- Casquette kaki ou béret
- Insignes d’Armes
- Barrettes de décorations
- Insignes de brevets.

TEMPS DE CHALEUR

_______________________

TEMPS DE CHALEUR

PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL


Le port de cravate est
sur prescription du commandement.
Tenue N° 4
(Tenue de combat)
Insignes de grade fourreaux ou métalliques sur l’épaule, en toile à fixer à hauteur de la 2ème
boutonnière au cas où cette dernière ne comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- Ceinture en toile noire boucle métallique - Rangers, ceinturon
- Armes
- Casque lourd ou léger ou casquette de combat
Le port non autorisé de tous les insignes.

III. HOMMES DU RANG

DESIGNATION COMPOSITION CIRCONSTANCES DE PORT OBSERVATIONS

Tenue N° 1
(tenue de travail)
______________

Tenue N° 2
(tenue de combat)
TENUE EN TOILE KAKI CLAIR
a) Pantalon et chemisette à manches courtes
- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

b) Pantalon et chemisette à manches longues


- Chaussures noires
- Chaussettes noires ou kaki.

AVEC TOUTES SES DEUX TENUES SE PORTENT:


- Ceinture en toile kaki avec boucle métallique

- Insignes de grade fourreaux ou métalliques


- Casquette kaki ou béret
- Insignes d’Armes
- Barrettes de décorations
- Insignes de brevets.
_________________________

TENUE TREILLIS
- Insignes de grade fourreaux ou métalliques sur l’épaule; en toile à fixer à hauteur de la 2ème
boutonnière de la veste au cas où
cette dernière ne
comporte pas d’épaulettes
- Béret ou casquette de combat
- ceinture en toile
noire boucle métallique
- Rangers, ceinturon.
- Armes
- Casque lourd ou léger ou casquette de combat.
PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL
____________________

Le port de la cravate noire est prescription du commandement.

___________________________
Le port non autorisé de tous les autres insignes.

NOTA: Toute autre tenue de travail sera réglée par le commandant de l’unité ou l’officier qui
commande le travail ou l’exercice, dans les limites des instructions générales données par le chef de
corps ou le Commandant d’Armes.

TITRE VI

REGLES DE LA POLITESSE MILITAIRE

Article 51. - GENERALITES.

La politesse militaire témoigne de l’appartenance à une même communauté et exprime la solidarité de


ses membres.
L’observation de ses règles marque la place de chacun dans la hiérarchie et reflète l’éducation et l’esprit
militaire.

Article 52. - SALUT.

Le salut est la plus expressive des marques de la politesses militaire. Sa parfaite correction est exigée.
Le subordonné salue le premier, à temps pour que le supérieur puisse voir et rendre le salut.
Lorsqu’un militaire est isolé, c’est à dire lorsqu’il ne fait pas partie d’une troupe commandée et qu’il
n’est pas sentinelle en faction, il se conforme pour le salut, aux règle indiquées dans les tableaux ci-
dessous.

TABLEAU A. - FORME DIVERSES DU SALUT DANS LES CAS GENERAUX

Militaire isolé non armé du fusil ou n’ayant pas le sabre Militaire isolé avec le fusil ou n’ayant
pas le sabre à la main Militaire isolé se trouvant tête nue ou embarrassé de ses mains
Militaire isolé

_______________
Militaire isolé arrêté *Porter vivement la main droite ouverte au bord inférieur de la coiffure, la main
dans le prolongement de l’avant bras, les doigts joint et tendus, la poitrine en avant, le bras sensiblement
horizontal et dans l’alignement des épaules.
Remettre la main droite dans les conditions indiquées ci-dessous (observations générales $ b).

________________________

Identique -Rectifier la position de l’arme à la bretelle en descendant la main qui embarrasse, la


bretelle près de la crosse pour maintenir l’arme verticale. En même temps, tourner franchement la tête
du côté du supérieur en la redressant légèrement.
Replacer ensuite la tête directe dans les conditions indiquées ci-dessous (observations générales $ b).
_____________________
Pour tous les supérieurs prendre la position du garde à vous.
Pour les officiers: présenter l’arme, reposer l’arme et se mettre au repos dans les conditions indiquées
ci-dessous (observations générales $ b). -Tourner franchement la tête du côté du supérieur en la
redressant légèrement.
Replacer ensuite la tête directe dans les conditions indiquées ci-dessous (observations générales $ b).

____________________
Prendre la position du garde à vous, se mettre au repos dans les conditions indiquées ci-dessous
(observations générales $ b).

OBSERVATIONS GENERALES POUR TOUS LES CAS


a) Le salut doit être exécuté, de pied ferme ou en marche, d’un geste vif et décidé en regardant bien la
personne que l’on salue et en relevant légèrement la tête, lorsqu’il a terminé le salut, le militaire reprend
l’attitude normal.

b) Tout militaire arrêté ou en marche, croisé par un supérieur, le salue quand il est à six pas et conserve
l’attitude du salut jusqu’à ce qu’il ait été dépassé de deux pas, s’il marche dans le même sens que le
supérieur, il le salue en arrivant à sa hauteur et conserve l’attitude du salut, une fois jusqu’à ce qu’il l’ait
dépassé de deux pas.

c) Le salut, une fois échangé, ne se renouvelle pas dans une même promenade ou dans un même lieu
public.

TABLEAU B. CAS PARTICULIER DANS LESQUELS PEUT SE TROUVER UN MILITAIRE


ISOLE AYANT A SALUER

SITUATION DU MILITAIRE CE QU’IL DOIT FAIRE


1. Il est à cheval.........................

2. Il est à bicyclette...................
3. Il conduit un véhicule hippo
(1) ou est porteur d’un matériel et marche..................................
4. Etant à pied ou à cheval, il
conduit un cheval en main.........
5. Il est, pour une cause
quelconque embarrassé des
deux mains..............................

6. Il fume, porte un pli ou un paquet.......................................

7. Il est dans un escalier............

8. Il est dans un établissement


public, véhicule de transport en commun.....................................

9. Il rencontre une troupe...........


10. Il assiste à une cérémonie.... - Il ralenti, s’il y a lieu, avant de saluer, puis salue de la main
droite, sil va dans le même sens que le supérieur à cheval.
- Il lui demande l’autorisation de le dépasser.
- Il ralenti l’allure avant de saluer, puis salue de la main droite tout en gouvernant sa machine.

- Il salue en tournant franchement et en redressant légèrement la


tête du côté du supérieur (Tableau A.)
- Idem.

Idem.
- Il salue de la main droite rendue libre en prenant de la main
gauche cigarette, ou paquet.

- Il s’arrêta et se range en cédant le côté de la rampe au supérieur,


salue conformément aux indications du tableau A.
- En rentrant avant de s’asseoir, il salue tout supérieur qui se
trouve présent, si un supérieur passe près de lui, il se lève et le
salue, mais sans renouveler le salut une fois échangé.
- Il salue le commandant de la troupe et le drapeau ou étendard
- Il salue dans les conditions fixées au Tableau A. pendant toute la durée de l’exécution de l’hymne
national.

(1) Le conducteur d’un véhicule auto en marche est dispensé du salut, il applique toute son attention à la
conduite de la voiture.

Le salut est dû à tout supérieur des Forces Armées.


A égalité d’ancienneté de grade, le salut est dû au plus ancien dans le grade immédiatement inférieur et
ainsi de suite.

Le subordonné prévient le supérieur en saluant le premier, le supérieur, quel que soit son grade, a pour
devoir rigoureux de rendre le salut dans la firme réglementaire.

Officiers et gradés échangent le salut à grade égal. Toutefois, lorsque deux militaires de grade ou de
rang égal sont placés par leurs fonctions dans la situation de supérieur

à subordonné, le premier a droit au salut du second. Le salut est dû de même à grade et à rang égal, aux
militaires décorés (des Ordres Nationaux, de la Croix de la Valeur Militaire et de la Médaille du Mérite
Militaire) par ceux qui ne le sont pas.

A l’extérieur de l’Ecole, les élèves des écoles spéciales militaires et du service de santé militaire doivent
le salut aux officiers et, en outre aux Aspirant, aux Adjudants-chefs et Adjudants. S’ils sont gradés, ils
ont droit au salut dans les conditions ordinaires.

Les élèves des écoles de sous-officiers, élèves officiers doivent le salut aux officiers. Ils échangent le
salut avec les Aspirants, les Adjudants-chefs et les Adjudants. Ils ont droit au salut des autres Sous-
officiers, des Caporaux-chefs ou Caporaux, des Brigadiers-chefs ou Brigadiers et des Soldats.

Les Douaniers et Chasseurs forestiers ne doivent en dehors de leurs corps, le salut qu’aux officiers.

Les officiers, aspirants, adjudants-chefs, adjudants de toutes autres armes et les maréchaux des logis-
chefs de la gendarmerie ont droit au salut des militaires qui leur sont inférieurs en grade. Toutefois, les
militaires de la gendarmerie et de la police sont dispensés du salut lorsqu’ils en sont empêchés par
l’exercice de leurs fonctions comme agents de la force publique (par exemple: cas d’une arrestation,
d’un transfère de prisonnier, etc....)

Suivant leur grade, les militaires maliens saluent les militaires des armées étrangères ou échangent le
salut avec eux.

Les agents militaires doivent le salut aux officiers à l’intérieur des casernes, des quartiers et des
établissements militaires. Les agents saluent en se découvrant.

Article 53. - REGLES DU SALUT.

Tout militaire isolé s’arrête et salue, en leur faisant face, les drapeaux et étendard des unités.

S’il assiste à une cérémonie au cours de laquelle les honneurs rendus au drapeau ou l’hymne national est
joué, il salue pendant tout le temps que durent ces honneurs ou pendant toute la durée d’exécution de
l’hymne national.
Tout militaire rencontrant en quelque lieu que ce soit une patrouille ou un détachement, échange le salut
avec le chef.

Article 54. - MANIERE DE SE PRESENTER A UN SUPERIEUR.

Tout militaire ayant à se présenter à un supérieur, prend la position du garde à vous, salue et se met à
ses ordres. Il annonce son grade, son nom et unité.

Lorsqu’il est appelé par un supérieur, il se porte rapidement vers lui.

A l’intérieur des locaux, il se découvre si le supérieur est lui même découvert.

Article 55. - VISITE DES OFFICIERS DANS LES LOCAUX.

1. Lorsqu’un officier général ou supérieur entre dans un local, le militaire qui l’aperçoit le premier
commande: « A vos rang, fixe ».

Lorsqu’il s’agit d’un autre officier, le commandement est: « Fixe ».

Les occupants du local se lèvent, se découvrent, gardent le silence et l’immobilité jusqu’à ce que
l’officier ait commandé « Repos ».

2. Si un officier désire expressément que le personnel continue à vaquer à ses occupations, il se


découvre avant de pénétrer le local et aucun commandement n’est prononcé.

Article 56. ELEMENTS DE SAVOIR VIVRE.

1. Les militaires ont le devoir de respecter en toutes circonstances les règles élémentaires du savoir
vivre.

2. En particulier:
- tout militaire croisant un supérieur à l’embrasure d’une porte le laisse passer le premier; s’il le croise
dans un escalier, il lui cède la rampe et se range pour le laisser passer; dans la rue, il lui cède le haut du
trottoir;
- S’il fume, il prend sa cigarette ou sa pipe de la main gauche quand il salue ou s’adresse à une autre
personne;
- l’initiative de la poignet appartient au supérieur;
- un militaire se découvre pour saluer une femme;
- un militaire en uniforme ne donne pas le bras;
- un militaire en uniforme salue un supérieur en tenue civile qu’il reconnaît. De même s’il est en civil et
rencontre un supérieur en uniforme, il se découvre, s’il porte une coiffure ou, à défaut, le salut de la tête;
- tout militaire en visite de service dans une unité doit se présenter au chef de corps ou à son
représentant.

TITRE VII

PRESCRIPTION DIVERSE

Article 57. - DISCIPLINE A L’INTERIEUR DES GARNISONS.


1. Une garnison est une aire géographique à l’intérieur de laquelle stationnent des unités et sont
implantés des établissements des armées et des services.

2. Sous réserve des exception édictées par le règlement sur le service de garnison, le commandant
d’armes, officier de la garnison le plus ancien dans le grade le plus élevé, appartenant aux armées de
terre, de l’air, est chargé de faire respecter les règles de la discipline dans toute l’étendue de la garnison,
à l’extérieur des enceintes et établissements militaires.

Article 58. LIBERTE DE CIRCULATION DES MILITAIRES.

En dehors du service, les militaires sont libres de circuler à l’intérieur de la garnison. cette liberté est
limitée au territoire de stationnement.

Toutefois, le commandement peut, en raison de circonstances particulières ou pour la bonne exécution


du service, restreindre l’exercice de cette liberté.

Article 59. RESIDENCE DES MILITAIRES.

Le commandement peut imposer aux militaires de résider soit dans des limites géographiques
déterminées, soit même à l’intérieur du domaine militaire.

Article 60. MILITAIRE ET AGENTS MILITAIRES LOGES DANS LES BATIMENTS DE


L’ETAT.

Les militaires et agents militaires logés dans les bâtiments de l’Etat sont responsables de la conduite des
membres de leur famille. Si cette conduite est un obstacle à la bonne harmonie ou provoque le scandale,
le chef de famille peut être puni, changé de résidence ou privé, sur l’ordre du Commandant d’Armes, du
logement dans un bâtiment militaire.

Les membres des militaires logés dans les bâtiments militaires ne peuvent y exercer qu’une profession
comportant un travail personnel, sans emploi d’ouvrier ou d’ouvrière. Cette profession ne doit à aucun
titre, motiver d’aller et venus des personnes étrangères à l’armée dans l’enceinte des bâtiments.

Article 61. DIGNITE PROFESSIONNELLE ET ESPRIT DE CORPS.

La haute mission incombant à l’armée impose à tous ceux qui ont l’honneur de porter l’uniforme une
correction de tenue extérieure, une attitude, en toute occasion, ne

permettant de donner prise ni à un soupçon, ni à une critique; tous les actes d’un militaire doivent
s’inspirer de la haute conception qu’il a de sa dignité professionnelle; cette belle servitudes est la rançon
du respect qui l’entoure.
En outre, le militaire ne doit pas oublier que, sur son uniforme, se trouve inscrit le numéro d’un corps, le
sien, et que tout ce qu’il accomplit en bien ou en mal, est mis au compte du corps dont il fait partie. Fier,
à juste titre, de ce numéro parce que mieux que d’autres, il connaît l’héroïsme de ceux qui l’ont porté
dans le passé.

Il doit faire pour rester digne de ses anciens. L’esprit de corps qui suscite en campagne les plus beaux
actes de bravoure individuels et collectifs, doit, en temps de paix, être une source d’émulation saine et
honnête entre les corps et, par suite, être soigneusement cultivé. Il y a lieu toutefois de ne pas oublier
que les armes et les autres corps ont, eux aussi un passé glorieux qui demande la considération. C’est
par esprit de corps que le soldat, livré à lui même, évitera tout acte pouvant nuire à son unité et
s’attachera, au contraire à en rehausser la réputation.

Article 62. - LIBERTE D’EXPRESSION ET LIBERTE D’ASSOCIATION.


Les militaires de tout grade qui désire soit faire des conférences publiques, soit publier des écrits sur les
sujets pouvant donner lieu, sur le plan de l’actualité ou des événements contemporains, doivent y être
préalablement autorisés.

Les militaires en activité peuvent adhérer à des associations après en avoir reçu l’autorisation.

L’existence de groupements professionnels militaires à caractère syndical ainsi que l’adhésion des
militaires en activité à des groupements constitués pour soutenir des revendications d’ordre
professionnel ou politique sont incompatibles avec les règles propres à la discipline militaire.

Article 63. - PIECES D’IDENTIFICATION.

Tout militaire en activité de service doit être porteur d’une carte d’identité militaire (ou d’une carte
d’identité spéciale en tenant lieu).

Le port d’une plaque d’identité militaire est réglementé par instructions ministérielles.

Tout militaire en tenue, quel que soit son grade doit présenter sa carte d’identité à toute réquisition d’un
supérieur, ainsi qu’à celle des officiers ou sous-officiers de la gendarmerie et de tout fonctionnaire ou
agent des divers service de police.

Article 64. - DETENTION ET PORT D’ARMES.

1. Armes de dotation réglementaire:


- Les armes ne sont portées qu’en tenue militaire; toutefois, elles peuvent l’être en tenue civile sur
autorisation ou instructions spéciales du commandement;
- Les armes sont obligatoirement portées par les officiers et sous-officiers lorsqu’ils participent à
l’encadrement de militaires en armes ou lorsqu’ils en ont reçus l’ordre pour l’exécution de mission
particulières.

2. Armes personnelles:
- Les militaires d’active de tout grade sont soumis, en matière d’acquisition, de détention ou de port
d’armes. aux dispositions législatives et réglementaires ainsi qu’aux instructions en vigueurs dans les
armées;
- Les officiers et sous-officiers ne peuvent utiliser d’armes personnelles dans le service, les introduire
dans un établissement militaire que sur autorisation du chef de corps;
- Il est interdit aux hommes du rang de détenir dans un établissement militaire d’une manière générale
de porter, même en uniforme, une arme personnelle. Les armes irrégulièrement détenues ou portées sont
retirées provisoirement par l’autorité militaire, indépendamment des sanctions disciplinaires ou pénales
encourues par les intéressés.

Article 65. DETENTION ET USAGE DE CERTAINS MATERIELS.

1. La publication ou la cession de films, de photographies ou d’enregistrement pris dans les enceintes et


établissements militaires est soumis à l’autorisation préalable de l’autorité supérieure.

2. Les demandes d’autorisation doivent être accompagnées de clichés, films ou enregistrement


correspondants.

Article 66 - INTERDICTIONS DIVERSES.

Dans les enceintes et établissements militaires, il est interdit:


- d’introduire les écrits et publications dont la liste est arrêtée par le Ministre, sous réserve d’en rendre
compte, les chefs de corps et chefs de service sont habilités à proscrire la diffusion inopinée de tout
document de nature à nuire au moral et la discipline;
- d’organiser des manifestations sur des sujets politiques ou d’y prendre part sans autorisation du
commandement, ou distribuer des tracts;
- de procéder à des collectes ou souscriptions;
- de se livrer à des jeux d’argent;
- d’introduire sans autorisation des stupéfiants, toxiques, spiritueux, matières inflammables ou
explosives.

Article 67. CORRESPONDANCE MILITAIRE.

1. La correspondance militaire doit être concise, claire, précise et d’une présentation soignée. Elle est
rédigée dans une forme respectueuse de la part du subalterne. Elle n’est précédée d’aucune appellation
et ne comporte pas de formule de politesse. Lorsque la correspondance est adressée à des autorités ou
organismes civiles, il y a lieu de se conformer aux usagers.

Les documents et pièces utilisés dans la correspondance militaire sont établis dans les formes prescrites
par les instructions en vigueurs.

Le grade, le nom et la fonction du signataire doivent y apparaître clairement.

2. En règle générale, le chef d’un échelon de commandement signe personnellement les documents:

- destinés à l’autorité supérieure;


- engageant sa responsabilité vis-à-vis de l’autorité supérieure;
- portant une appréciation sur l’action ou l’opinion d’un subordonné;
- engageant des dépendances ou une procédure pénale judiciaire;
- portant décision lorsqu’il a reçu délégation.

Il peut donner à certains de ses subordonnés l’autorisation de signer les pièces de service courant ou de
routine ainsi que les documents d’application de ses ordres et directives générales.

3. Toute correspondance officielle est acheminée par la voie hiérarchique aussi bien vers les autorités
supérieures que vers les autorités subordonnées.

Cette règle peut toutefois être transgressée quand il existe une réglementation particulière ou en raison
de circonstances spéciales, suivant les ordres de l’autorité supérieure.

4. Certains documents et correspondances officielles peuvent faire l’objet de mesures spéciales de


classification, de reproduction, de circulation et de conservation définies par des instructions relatives
aux dispositions à prendre pour la protection du secret.
TITRE VIII

RECOMPENSE ET PUNITION

---------------------

CHAPITRE PREMIER

RECOMPENSES

Article 68. - BUT.

Les récompenses et punitions ont pour but de renforcer les moyens que la discipline et l’éducation
donnent au chef pour agir sur ses subordonnés.

Les récompenses permettent au supérieur de témoigner sa satisfaction et de stimuler le zèle.

Les punitions redressent la conduite, combattent la négligence et réprime l’oubli du devoir.

Article 69. NATURE DES RECOMPENSES.

Les militaires sont récompensés suivant leur grade:


a) par la citation à l’ordre, pour l’accomplissement d’un acte de courage ou de dévouement;
b) par les félicitations verbales, les témoignages de satisfactions, les félicitations écrites, les
mentions au bulletin officiel, pour la valeur de leur travail et le zèle déployé dans l’accomplissement de
certains devoirs professionnels;
c) par les félicitations verbales, pour leurs esprits de discipline et l’ensemble de leurs services.

En outre, ils peuvent être récompensés par:


1. les permissions de toutes natures, et en particulier celles que la loi permet d’accorder, en sus du taux
légal, en faveur des militaires accomplissant leur service actif, pour reconnaître leur manière de servir;
2. les nominations à la première classe;
3. l’avancement et les décorations;
4. les certificats de bonne conduite.

Article 70. - FELICITATIONS - TEMOIGNAGES DE SATISFACTION ET CITATIONS A


L’ORDRE.
Les félicitations verbales sont faites devant la troupe ou en particulier, les félicitations écrites sous forme
de lettre adressé à l’intéressé.

Les témoignages de satisfaction, accordés aux divers échelons de commandement, sont insérés à la
décision journalière du corps. Ils sont versés en copie au dossier du

personnel des militaires qui en sont pourvus et mentionnés aux pièces matricules des autres militaires.
Enfin, il sont accompagnés, en principe, d’une permission qui est donnée en sus des permissions
normales dont dispose le chef de corps.

Les citations à l’ordre du régiment, de la division et de la région figurent sur le recueil des ordres de
l’unité. Elles ne doivent être décernées que pour acte de courage et de dévouement mais jamais pour
travaux intellectuels ou actes de probité.

Lorsque l’acte récompensé pour une citation est particulièrement méritoire, le Ministre peut, en outre
proscrire l’insertion de la citation au Bulletin Officiel du Ministre de la Défense en vue de la porter à la
connaissance des corps et service de l’armée.

Les récompenses accordées par le Ministre comprennent:


- les témoignages de satisfaction;
- les lettres de félicitations;
- les lettres de félicitations avec mention au bulletin officiel.

Ces récompenses ne sont décernées qu’avec mesures et motivées très explicitement.

Article 71. PERMISSIONS.

Les permissions comprennent:


a) les permissions non permanentes;
b) les permissions permanentes.

Les permissions ne constituent jamais un droit.

Les conditions dans lesquelles elles sont demandées, accordées et remises aux intéressés doivent être
réglées minutieusement par le chef de corps et faire l’objet d’un contrôle vigilant de façon à éviter les
abus, les erreurs et les retards.

Les permissions ne peuvent être accordées à des militaires employés par l’autorité qui les utilise, que
dans les limites du temps pendant lequel ces militaires sont à sa disposition, sont accordées par les
autorités qualifiées à cet effet; toutefois, le chef de service employer est invité à donner, au préalable,
son avis, dont il doit être tenu compte dans toute la mesure du possible.

a) Permissions non permanentes

Les officiers, sous-officiers (du cadre permanent) et les hommes du rang ayant accompli la durée légale
du service peuvent bénéficier de permissions faisant mutation, c’est à dire de quarante huit heures et au
dessus, jusqu’à concurrence de trente jours par an, en principe, compte tenu de la manière de servir et
des nécessités du service.

Ils peuvent en outre, obtenir des permissions de trente six ou de vingt quatre heures qui ne font pas
mutation.

Les militaires appelés, accomplissant une année de service actif peuvent obtenir, sauf le cas d’inconduite
notoire des permissions dans les limites fixées par le
commandement. Ils peuvent en outre obtenir des permissions de trente six heures ou de vingt quatre
heures à l’occasion des dimanches et jours fériés. Ces permissions ne viennent pas en diminution du
nombre de jours autorisé par la loi et elles ne font mutation qu’au point de vue de l’alimentation.

En principe, la permission dite de vingt quatre heures commence après les exercices, service ou
inspection du samedi.
Les conditions dans lesquelles sont accordées les permissions faisant mutation et, le cas échéant, leurs
prolongations font l’objet de dispositions spéciales arrêtées par le commandement.

Il n’est accordé aucune permission aux militaires de réserves pendant la durée de leur période d’exercice
en dehors des dimanches et fêtes, le cas d’urgence dûment établis justifient seuls une exception à cette
règle.

Les permissions de la nuit doivent être considérées comme une faveur qui n’est que très rarement
accordées aux militaires, à l’exception toutefois, des militaires mariés. Ces militaires eux même ne
sauraient considérer comme un droit la faveur dont ils font l’objet qui, toujours leur peut être retirée par
le chef de corps.

Les agents militaires bénéficient d’un congé annuel de trente jours y compris les dimanches. Ces congés
sont accordés par le chef de corps ou de service qui en fixe l’échelonnement.

Les différentes permissions sont données dans les conditions fixées par le tableau ci-après:

Nature des permissions Bénéficiaires Autorités qui les accordent Observations


Permission de 36 heures et de 24 heures.

Permission de la journée

Permission de la nuit

Permission de spectacle

Permission de manquer à un exercice ou à un service

Permission de manquer à un reps du soir et ceux des dimanches et jours fériés.


- Officiers, Sous-officiers, Hommes du rang.

- Officiers, Sous-officiers, Hommes du rang.

- Sous-officiers et Hommes du rang.

- Sous-officiers du contingent et Hommes du rang.

- Tout militaire.
- Hommes du rang. - Chef de corps, de service ou de détachement.

- Commandant d’unité, Chef de service ou de détachement.

- Idem

- Commandant d’unité.

- Commandant d’unité ou de l’exercice ou chef de service.

-Commandant d’unité.

Le Colonel peut déléguer aux Commandants de Bataillon, d’Escadron ou de groupe le droit d’accorder
des permissions de 36 heures et de 24 heures, de la journée ou de la nuit dans les limites des règles
générales qu’ils leur trace.

b) Permissions permanentes

Sont autorisés à titre permanent, à rentrer après l’appel du soir:


A toutes les heures, les Adjudants et les Adjudants-chefs, ainsi que les Aspirants.
A 1 heure, les Sous-officiers, ainsi que les militaires décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance, de
la Croix de la Valeur Militaire, de la Médaille du Mérite Militaire.

A 23 heures, les hommes du rang servant au-delà de la durée légale.

A 22 heures, les Caporaux-chefs ne servant pas au-delà de la durée légale.

Le Commandant d’Armes, peut à tout moment, par mesure de discipline ou pour raison de sécurité,
suspendre l’autorisation de rentrer après l’appel du soir.

Les sous-officiers et hommes du rang des réserves qui séjournent au cours de leurs périodes d’exercices,
dans la ville où ils ont leur famille, peuvent être autorisés par le chef de corps à coucher à leur domicile
pendant la durée de ce séjour; cette faveur leur est retirée s’ils encourent une punition.

Article 72. - NOMINATION DES SOLDATS A L’EMPLOI DE PREMIERE CLASSE.

Les soldats de 2° classe ayant au moins quatre mois de service et qui se sont signalés par leur conduite et
leur instruction militaire peuvent être, sur la proposition de leur commandant d’unité et l’avis de leur
chef de bataillon ( de groupe ou d’escadron ), nommés à la première classe par le colonel.

Les nominations à la 1ère classe peuvent être faites à titre exceptionnel, avant quatre mois de service,
pour récompenser un acte de courage ou de dévouement. Les musiciens, tambours, clairons et
trompettes peuvent être nommés soldats de 1ère classe.

Article 73. - AVANCEMENT.


Sur proposition des Chefs de Corps et d’Etats-Majors, le Ministre chargé de la Défense nomme au grade
de caporal ( ou brigadier ), caporal-chef ( ou brigadier-chef ), sergent ( ou maréchal des logis ), sergent-
chef ( ou maréchal des logis-chefs ), adjudant, adjudant -chef, inspecteur.

Nul ne peut être caporal ( ou brigadier ), s’il n’est détenteur d’un certificat d’aptitude ou d’un brevet de
technicité équivalent (1).

Peuvent être nommés au grade de caporal-chef (ou brigadier -chef ), les caporaux
( ou brigadiers ) ne pouvant suivre un peloton d’élèves -sergents en raison de leur niveau intellectuel (1).

Peuvent être nommés au grade de sergent ( ou maréchal des logis ) après l’inscription sur un tableau
d’avancement, les caporaux ( ou brigadiers) titulaires d’un certificat d’aptitude technique n°2 (C.A.T.2)
(1).

Nul ne peuvent être nommés sergent-chef ( ou maréchal des logis -chef ), s’il n’a au moins deux ans de
grade sergent (2).

L’avancement au grade de sergent- chef est au choix et à l’ancienneté (2).

Nul ne peut être adjudant s’il n’a au moins trois ans de grade sergent-chef
( ou maréchal des logis chef) (2).

L’avancement au grade d’adjudant-chef est fait uniquement au chois (2).

Article 74. - CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE.

Un certificat de bonne conduite est décerné par le chef de corps aux gradés et soldats. Il peut, toutefois,
leur être refusé s’ils ont encouru une condamnation devant une juridiction militaire ou de droit commun.
Pour les soldats de 2° classe, il est accordé de droit sous réserve qu’ils n’aient pas encouru de punitions
supérieures à dix jours de prison régimentaire ou subi, durant leur service, une condamnation devant une
juridiction militaire ou de droit commun.

La délivrance de ce certificat aux militaires ayant encouru les sanctions ou condamnations ci-dessus
mentionnées est soumise à la décision du Chef d’Etat Major, mais seulement lorsque le chef de corps
croit devoir s’opposer à cette délivrance. Le commandant de région statue sur le vue du procès -verbal
de comparution de ces hommes devant le conseil de discipline régimentaire qui émet un avis sur la
délivrance ou le refus du certificat de bonne conduite; ce procès verbal lui est transmis avec les avis des
autorités hiérarchiques.

Le certificat de bonne conduite n’est pas délivré aux militaires ayant accompli moins de six mois de
service actif. D’autre part, ceux qui ayant servi pendant six mois au moins, sont libérés avant d’avoir
accompli la totalité du temps du service légal, ne peuvent s’ils ont encouru une ou plusieurs punitions de
prison régimentaire, obtenir le certificat qu’après avis du conseil de discipline.

Conforme au modèle N° 6, il est établi sur papier résistant formant diplôme et, autant que possible,
rehaussé d’illustrations rappelant les faits d’armes; il est signé du chef de corps.
(1) Arrêté n° 16-34/MDIS du 23 avril 1979;
(2) Arrêté n° 16-22/MDIS du 23 avril 1979
Les militaires qui, après une interruption de service, contractent un engagement, peuvent
obtenir, à leur libération, un nouveau certificat dans les mêmes conditions que ci-dessus.
Il n’est jamais délivré de copie ou de duplicata du certificat de bonne conduite.
Les militaires n’ayant pas accompli six mois de service actif pourront, si leur manière de servir le
justifie, recevoir de leur chef de corps à défaut du certificat de bonne conduite, une déclaration aussi
conçue « Le..............n’ayant accompli que ............... de service militaire, le certificat de bonne conduite
n’a pu lui être délivré.
Pour ceux dont la manière de servir ne justifierait pas l’occasion de cette déclaration, la procédure
prévue pour la délivrance du certificat de bonne conduite aux militaires ayant encouru des sanctions ou
condamnations sera appliquée.
IL est interdit de donner à des particuliers des renseignements sur la conduite tenue par les militaires
durant leur présence sous les drapeaux et de leur indiquer s’ils ont reçu ou non le certificat de bonne
conduite.

CHAPITRE II

PUNITIONS

Article 75. - PRINCIPES.

1. Les punitions sanctionnent le manquement au devoir ou la négligence. Elles contribuent à redresser


la conduite du militaire fautif et, par leur valeur d’exemple, elles sont une mise en garde pour tous.

Elles constituent une sanction morale à laquelle s’ajoute pour les plus graves, une restriction de liberté
ou une modification de la situation statutaire de l’intéressé. Elles peuvent avoir en outre, une influence
sur la notation et l’avancement.
2. Les militaires sont justiciables des juridictions des forces armées pour les infractions d’ordre militaire.
Ils répondent des autres infractions devant ces mêmes juridictions ou devant les tribunaux de droit
commun, selon les règles de compétence prévues par le code de justice militaire.

Une même faute peut être sanctionnée à la fois sur le plan pénal et sur le plan disciplinaire.

L’action disciplinaire est indépendante de l’action pénale; une condamnation pénale n’entraîne pas
nécessairement une sanction disciplinaire; le refus d’ordre de poursuite, le non lieu ou l’acquittement ne
font obstacle à l’exercice du pouvoir disciplinaire, pourvu que les faits répréhensibles soient établis et
qu’ils n’apparaissent pas sous une qualification pénale dans le motif de la punition

3. En aucun cas, les fautes individuelles ne peuvent entraîner une répression collective.

4. Le droit de punir est lié à la fonction et au grade. Il est réservé à différents échelons du
commandement jusqu’à celui du chef de corps.

Les autorités investies du droit de punir peuvent accorder des délégations temporaires à l’échelon qui
leur est immédiatement subordonné. En outre, des délégations peuvent être exceptionnellement
accordées à d’autres échelons hiérarchiques dans les limitent et cas prévus par les instructions du
Ministre.
Tout supérieur a le droit de signaler toute infraction et le droit de demander une sanction

Article 76. - CLASSIFICATION DES FAUTES.

I/ Les fautes sont classées en sept catégories groupant les actes ou manquements de même nature
ou résultant d’un même état d’esprit.

- Première catégorie: fautes tendant à soustraire leur auteur à ses obligations militaires;

- Deuxième catégorie: fautes contre l’honneur, le devoir ou la probité;


- Troisième catégorie: fautes contre la discipline militaire;
- Quatrième catégorie: manquements aux consignes;
- Cinquième catégorie: fautes et négligences professionnelles;
- Sixième catégorie: fautes concernant la tenue et la conduite;
- Septième catégorie: fautes contre la morale.

II/ Les actes rentrant dans les catégories ci-après sont réputés fautes et sont punis selon leur gravité:
---- manque de respect aux lois, aux autorités et aux supérieurs hiérarchiques;
---- manifestation publique sous quelque forme que ce soit d’opinions pouvant porter préjudice aux
intérêts du pays, compromettre la discipline ou créer des difficultés aux autorités;
---- tentative de dissimilation d’identique, en cas de faute ou pour se soustraire à la responsabilité de ses
actes;
---- oubli de la dignité professionnelle, ivresse, rixe, brimades;
---- infractions aux règlements militaires, aux consignes et aux ordres reçus;
---- inertie, paresse, mauvaise volonté, négligence dans le service.
__ inobservation des règlements de police;
---- port irrégulier d’insignes militaires réglementaires, port d’insignes ou d’effets non réglementaires.

En outre, chez tout supérieur vis -à -vis d’un subordonné acte de faiblesse, abus d’autorité, propos
injurieux, injustice sciemment commise.

Certaines de ces fautes peuvent, dans les cas déterminés par le code de la justice militaire, entraîner la
comparution des militaires qui les commettent devant le tribunal militaire, elles comportent alors des
sanctions pénales.

PREMIERE CATEGORIE

FAUTES TENDANT A SOUSTRAIRE LEUR AUTEUR A SES OBLIGATIONS MILITAIRES.

MOTIF
1. INSOUMISSION

DESERTION (1)
2. Désertion à l’étranger;
3. Désertion à l’intérieur;
4. Désertion à bande armée;
5. Désertion à l’ennemi ou en présence de l’ennemi;
6. Provocation à la désertion;
7. Recel de désertion.

ABSENCE IRREGULIERE
8. Manquer volontairement le départ de son unité pour une mission (n’entraînant pas désertion).

9. Manquer volontairement le départ de son unité pour un exercice (n’entraînant pas désertion).
10. Absence de plus de vingt quatre heures n’entraînant pas désertion.
11. Absence jusqu’à vingt quatre heures;
12. Absence jusqu’à douze heures;
13. Absence jusqu’à six heures;
14. Léger retard pour rejoindre son unité à la fin d’une permission, d’une corvée ou d’un service à
l’extérieur;
15. S’esquiver d’une enceinte militaire ou du bord étant de service;
16. S’esquiver du bord n’étant pas de service;
17. S’esquiver d’une enceinte militaire ou du bord étant exempt ou consigné sanitaire;
18. S’esquiver d’une salle d’isolés sanitaires;
19. Mutilation volontaire;
20. Se blesser volontairement pour se soustraire au travail.
--------------
(1) DESERTION: Il est précisé que c’est seulement à partir de l’expiration du jour où l’absence a été
constatée que commence à courir le délai de grâce, les jours se décomptent de zéro à 24 h. Ex: Absence
constatée dans la journée du 28 janvier, les délais de grâce étant de six jours, la désertion ne sera
consommée que le 4 février à 0 heure.

DEUXIEME CATEGORIE

FAUTES CONTRE L’HONNEUR


LE DEVOIR OU LA PROBITE.

MOTIF

21. Capitulation;
22. Trahison;
23. Atteinte à la défense nationale.

COMPLOT
24. Complot contre l’autorité du commandant d’une formation militaire, contre la discipline ou
contre la sécurité de la formation.
25. Commandement pris ou retenus sans ordre ou motif légitime.
26. Pillage.

DESTRUCTION VOLONTAIRE
27. Destruction, perte ou mise hors de service volontaire d’édifice ouvrage, approvisionnement,
armement ou matériel de la défense nationale.
28. Briser ou détériorer volontairement du matériel;
29. Détériorer sciemment du petit matériel, de l’outillage ou des effets d’habillement;
30. Gaspiller sciemment des matières ou denrées consommables.

DETOURNEMENT

31. Détournement d’armes, munitions, véhicules, derniers, effets et autres objets.


32. Emporter hors d’une enceinte militaire des objets de peu de valeur appartenant à l’Etat.
33. Dissipation d’objet ou effets entrant dans la composition du paquetage ou du sac.
34. Soustraire du petit matériel ou des matières ou denrées consommables à une collectivité militaire.
35. Soustraire, manger ou boire la ration d’un camarade.

MOTIF

INDELICATESSE

36. Vol
37. Vol au préjudice de l’habitant chez lequel on est logé ou cantonné.
38. Larcin
39. Tenter de s’approprier des effets ou des objets appartenant à autrui
40. Fouiller dans l’armoire, la caisse, les affaires personnelles d’autrui
41. Prendre sans autorisation la clé d’une armoire, d’un local ou de tout endroit contenant du matériel
42. Disposer d’effets appartenant à autrui sans intention de se les approprier
43. Donner ou vendre des boissons ou vivres appartenant à une collectivité militaire
44. Ne pas appliquer les tarifs fixés (coopératives, foyers, tailleurs, cordonniers, coiffeurs)
45. Etre l’objet d’une réclamation justifiée au sujet d’une indélicatesse commise dans la vie privée et
préjudiciable au renon de l’armée.

FAUX - FALSIFICATIONS

46. Faux dans la tenue d’une comptabilité ou usage d’actes faux


47. falsification de denrées
48. Irrégularité dans la tenue des comptes (mess, cercle, tables ordinaires, coopératives, foyers)
49. Mauvaise tenue des troupes (négligence)
50. Fausse déposition dans une enquête de police judiciaire
51. mensonge en service, rapport faux
52. Avoir trompé la confiance d’un supérieur
53. Etre détenteur d’une fausse permission
54. Avoir trompé la confiance d’un camarade
55. Accorder ou signer indûment une permission sans être habilité pour le faire
56. Utilisation frauduleuse de timbre de timbres, cachets ou imprimés réglementaire
57. Donner une adresse de permission inexacte
58. Décliner une fausse identité
59. Rendre sciemment un appel faux
60. Répondre à l’appel pour un camarade absent
61. Effacer volontairement la marque sur un objet appartenant à l’Etat
62. Usurpation de signes distinctifs ou emblèmes.

MOTIF

UTILISATION FRAUDULEUSE DE MOYEN DE TRANSPORT OU DE MATERIEL MILITAIRE

63. Utiliser sans autorisation et à des fins illicites un moyen de transport ou un matériel militaire
64. Utiliser sans autorisation un moyen de transport militaire
65. Donner passage dans un moyen de transport militaire à des personnes civiles dans autorisation
66. Laisser embarquer sans autorisation des militaires ou des objets dans un moyen de transport militaire
67. Prendre partager indûment dans un moyen de transport militaire
68. Utiliser sans autorisation et à des fins personnels
69. Outrage au drapeau ou à l’armée
70. Omettre de saluer le drapeau, l’étendard ou les couleurs;
71. Omettre de saluer une troupe en arme ou un supérieur;
72. Incitation à commettre des actes contraires au devoirs ou à la discipline;
73. Organiser ou provoquer une manifestation contraire à la discipline ou au devoir militaire;
74. Tenter de détourner un camarade ou un subalterne du devoir militaire;
75. Chercher à détourner un camarade de son service ou de son travail;
76. Démoralisation ou tentative de démoralisation de son service ou de son travail;
77. Propagande antimilitariste.

TROISIEME CATEGORIE
FAUTE CONTRE LA DISCIPLINE MILITAIRE

MOTIF

INSUBORDINATION

78. Révolte;
79. Rébellion envers la force armée ou les agents de l’autorité;
80. Prendre part à une manifestation contraire à la discipline ou au devoir militaire;
81. Chants séditieux ou antimilitariste;
82. Ecrire ou se faire tatouer des devises ou dessins subversifs ou contraire à la discipline ou aux
bonnes moeurs;
83. Fournir à un journal ou à un particulier des renseignements susceptibles d’entraîner l’indiscipline;
84. Etre détenteur de libellés journaux ou écrits divers contraires à la discipline ou au devoirs militaire;
85. Prendre part en uniforme, à une manifestation sans autorisation;
86. Avoir entraîné ses camarades à présenter une adresse ou une réclamation collective concernant le
service;
87. Réclamation contenant des allégations sciemment fausses;
88. Réclamer sans passer par la voie hiérarchique;
89. Ecrire, s’adresser ou demander une permission à l’autorité supérieure directement sans passer par la
voie hiérarchique.

REFUS D’OBEISSANCE

90. Refus d’obéissance en présence de l’ennemi ou d’une bande armée;


91. refus d’obéissance;
92. Désobéir formellement à un ordre donné;
93. Désobéir sciemment à un ordre donné;
84. Ne pas avoir exécuté un ordre reçu;
95. N’exécuter un ordre que sur intervention d’un officier;
96. Ne Pas obéir à la première injonction d’un supérieur;
97. Mauvaise volonté à exécuter un ordre;
98. Retard à l’exécution d’ordre;
99. Ne pas se conformer exactement aux ordres d’un supérieur;
100. Désobéir à son instruction;
101. Ne pas tenir compte des observations d’un supérieur;
102. Ne pas tenir compte des observations de son instructeur;
103. Murmurer contre un supérieur ou contre un ordre.

MOTIF

ABUS D’AUTORITE

104. Violence et outrage envers un subordonné ou un subalterne;


105. Brutaliser un subalterne;
106. Malmener un subalterne;
107. Abuser du droit de réquisition;
108. Constituer illégalement une juridiction répressive.

VOIES DE FAITS. OUTRAGES

109. Saluts son réglementaires;


110. Voies de fait envers son supérieur;
111. Insulte, outrage ou menace envers un supérieur;
112. Insolence, réponse ou geste inconvenant envers son supérieur;
113. Manque de respect envers un supérieur;
114. Menacer un supérieur d’une réclamation;
115. Réflexion déplacée envers un supérieur;
116. Violence contre une sentinelle, un factionnaire ou une vedette;
117. Brutalité envers un factionnaire ou une sentinelle ou une vedette;
118. Insulte envers une sentinelle ou un factionnaire ou une vedette;
119. Attitude ou parole déplacées, à l’égard d’un factionnaire, d’une sentinelle ou d’une vedette;
120. Violence, voie de faits, insultes ou menace outrage envers un agent de la force publique;
121. Attitude ou paroles déplacées à l’égard d’un agent de la force publique.

QUATRIEME CATEGORIE

MANQUEMENT AUX CONSIGNES

MOTIF

INFRACTIONS AUX CONSIGNES

122. Violer une consigne générale donnée à la troupe ou une consigne qu’on a personnellement reçu
mission de faire exécuter;
123. Forcer la consigne donnée à un autre militaire;
124. Violer une consigne;
125. Forcer la consigne d’un factionnaire;
126. Ne pas obtempérer aux injonction d’un factionnaire ou ne pas observer sa consigne;
127. Etant gradé, laisser enfreindre les règlements, les ordres ou les consignes.

ABANDON DE POSTE

128. Abandon de poste en présence de l’ennemi ou de bande armée;


129. Abandon de poste en temps de paix;
130. Abandon de poste étant de faction, en vedette, de veille ou de quart;
131. Quitter son poste ou son quart sans autorisation;
132. S’absenter momentanément de son poste de faction, de garde ou de quart;
133. S’absenter momentanément sans s’éloigner de son poste de faction, de garde ou de quart;
134. Abandonner une corvée, un exercice ou une activité prescrite;
135. Etant chef de voiture ou conducteur ou patron, quitter sans autorisation le véhicule sans
autorisation le véhicule ou son embarcation;
136. S’absenter momentanément sans autorisation, de son véhicule ou de son embarcation.

MANQUEMENT DANS LE SERVICE


DE GARDE OU DE QUART

137. Dormir étant de faction, de quart ou de veille;


138. Sommeiller étant de faction, de quart ou de veille;
139. Défaut grave de surveillance dans le service de chef de quart, de chef d’alerte ou dans le service de
permanence;
140. Défaut grave de surveillance étant de quart ou de service devant un appareil en fonctionnement;
141. Mauvaise surveillance dans le service de quart ou de chef de poste;
142. mauvaise surveillance étant de faction ou de ronde;
143. Etant factionnaire, laisser violer ou ne pas avoir exécuté une consigne;
144. Etant factionnaire, abandonner momentanément son arme;
145. Etant factionnaire, être assis, causer, lire ou fumer;
146. Ne pas avoir effectué sa ronde;

147. Etant gradé, ne pas avoir assuré la relève des factionnaires ou des sentinelles;
148. Quitter sa faction ou son service sans avoir été relevé;
149. Ne pas se lever pour prendre son arme, ou son quart après avoir été réveillé;
150. Prendre la faction ou le service d’un autre, ou se faire remplacer sans autorisation;
151. Retard pour prendre un service, un quart ou une faction;
152. Léger retard pour prendre un service, un quart ou une faction.

MOTIF

INFRACTIONS MANQUEMENT A L’HORAIRE


OU A L’ACCOMPLISSEMENT DU TRAVAIL

153. Ne pas se lever à l’heure prévue;


154. Retard à un appel, un rassemblement ou à l’exécution d’un mouvement de service intérieur;
155. Quitter son travail avant l’heure;
156. Dormir pendant le travail ou l’instruction;
157. Flâner pendant le travail ou l’instruction;
158. Inattention pendant le travail ou l’instruction;
159. Mauvaise volonté continuelle et persistance en service;
160. Mauvaise volonté en service;
161. Ne pas soigner pour se soustraire au service ou au travail;
162. Se présenter à la visite sans être malade pour se soustraire au service ou au travail;
163. Se dissimuler pour se soustraire au service ou au travail;
164. Manquer une corvée, un exercice ou une séance d’instruction;
165. Manquer une inspection;
166. Manquer un appel.

MOTIF

INFRACTIONS AUX REGLES


D’EXECUTION DES PUNITIONS

167. Introduire dans un local disciplinaire des objets prohibés;


168. Etant aux arrêts dans un local disciplinaire, chercher à communiquer avec l’extérieur;
169. Communiquer avec des hommes aux arrêts dans un local disciplinaire;
170. Laisser évader sciemment ou favoriser l’évasion des hommes placés sous sa surveillance;
171. Favoriser une évasion d’un local disciplinaire;
172. Laisser évader par négligence un homme puni;
173. S’évader d’un local disciplinaire;
174. S’esquiver d’une enceinte militaire ou du bord étant muni.
INFRACTIONS RELATIVES AUX REGLES DE SECURITE,
AUX CONSIGNES SANITAIRES, AUX REGLES D’HYGIENE
ET AUX DIVERSES INTERDICTIONS

175. Fumer à proximité de munitions, de carburant ou de matières inflammables ou explosives;


176. Toucher sans autorisation ou sans raison à un appareil ou à une installation technique;
177. Ne pas suivre les prescriptions du médecin;
178. Ne pas connaître au médecin une maladie manifestement déclarée;
179. Jeter des détritus ailleurs qu’aux endroits désignés;
180. Etre détenteur d’une arme prohibé;
181. Introduire à l’intérieur d’une enceinte militaire ou à bord, des stupéfiants, des spiritueux, des
matières inflammables ou explosives;
182. Introduire à l’intérieur d’une enceinte militaire ou à bord, des boissons alcoolisées;
183. Pénétrer sans autorisation dans un endroit défendu;
184. Fumer sur les rangs;
185. Fumer dans endroit défendu;
186. Fumer sans autorisation pendant le travail ou l’instruction;
187. Mettre du linge à sécher dans un endroit défendu ou à des heures défendues;
188. Se coucher ailleurs qu’aux endroits prévus.

MOTIF

189. Infraction aux règles de baignade.

INFRACTIONS AUX REGLES DE


LA PROTECTION DU SECRET

190. Indiscrétion verbale ou par écrit pouvant avoir des conséquences graves;
191. Indiscrétion verbale ou par écrit ne pouvant avoir des conséquences graves;
192. Détention ou utilisation irrégulière d’appareils interdits ou soumis à autorisation;
193. Détention irrégulier de documents classifiés;
194. Négligence dans l’application des règles de la protection du secret.

CINQUIEME CATEGORIE

FAUTES ET NEGLIGENCES PROFESSIONNELLES

MOTIF

195. Destruction, perte ou mise hors de service par négligence d’édifice, ouvrage, approvisionnement,
armement, ou matériel de la défense nationale;
196. Fautes professionnelles très graves ou fautes professionnelles ayant entraînées un accident de
personnel ou de matériel;
197. Faute professionnelle grave ou négligence grave dans le service;
198. Faute professionnelles légère ou négligence dans le service;
199. Négligence dans l’entretien de son matériel;
200. Négligence ou imprudence pouvant occasionner ou ayant entraîné une l légère avarie ou un petit
accident;

201. Abîmer un objet par imprudence, maladresse ou négligence;


202. Négliger de compte rendu d’une avarie ou d’un accident survenu à un matériel dont on a la charge;
203. Perte par négligence d’outillage ou de petit matériel, surveillance.
SIXIEME CATEGORIE

FAUTES CONCERNANT LA TENUE ET LA CONDUITE

MOTIF

MAUVAISE TENUE

204. Tenue scandaleuse;


205. Mauvais tenue ou tenue non réglementaire;
206. Tenue négligée en ville;
207. Mauvaise tenue ou tenue non réglementaire à l’intérieur d’une enceinte militaire ou à bord;
208. Tenue négligée à l’intérieur d’une enceinte militaire ou à bord;
209. Etre en ville en tenue civile sans autorisation ou lorsque le port de la tenue militaire est prescrite;
210. Ne pas être dans la tenue prescrite;
211. Effets retaillés ou modifiés sans autorisation;
212. Avoir par sa faute, perdu ou égaré des effets;
213. Paquetage ou sac incomplet ou mal tenu;
214. Avoir des effets non matriculés ou mal matriculés;
215. Laisser traîner des effets ou des objets personnels.

MALPROPRETE

216. Malpropreté corporelle ou vestimentaire;


217. Cheveux trop longs;
218. Comportement malpropre.

IVRESSE

219. Ivresse en service;


220. Ivresse avec désordre et scandale en ville;
221. Ivresse avec scandale et désordre à l’intérieur d’une enceinte militaire ou à bord;
222. Ivresse.

DESORDRE

223. Causer du désordre étant de ou faisant partie d’un détachement;


224. Causer du désordre ou provoquer du scandale en ville;
225. Causer du désordre ou provoquer du scandale l’intérieur d’une enceinte militaire ou à bord.
RIXE

226. Avoir pris part à une rixe ou à une bagarre;

227. Brutaliser un camarade;


228. Se battre avec quelqu’un.

SEPTIEME CATEGORIE

FAUTES CONTRE LA MORAL

MOTIF

229. Faute grave contre la morale;


230. Faute contre la morale.

Article 77. - DROIT DE PUNIR ET EXERCICE DE CE DROIT

Tout supérieur, quel que soit son grade ou son rang, et à quelque corps ou service qu’il appartienne, a le
devoir strict de contribuer au maintien de la discipline générale, en relevant toute faute de ses
subordonnés et en s’efforçant d’y mettre fin.

Toutefois, le supérieur ne doit pas perdre de vue que le fait de réprimander ou de punir un gradé en
public ou en présence de ses subordonnés est non seulement de nature à diminuer l’autorité propre de ce
gradé, mais aussi à nuire au respect même de la hiérarchie. En conséquence, il n’y a lieu de procéder de
la sorte que, lorsque la faute commise appelle une répression immédiate ou nécessite, par les
circonstances dans les quelles elle a été commise, une sanction publique.

Tout officier ou sous-officier, caporal-chef ou caporal, brigadier-chef ou brigadier du cadre permanent,


peut infliger directement les punitions prévues au présent règlement, si le militaire fautif est du même
corps (ou service) que lui; il demande une sanction, si ce militaire appartient à un autre corps (ou
service). Lorsque exceptionnellement, un officier des services se trouve placé sous les ordres d’un
officier d’une arme du même grade, mois ancien que lui, il ne peut être puni directement par lui pour
une faute commise dans le service, ni le punir lui même pour un manquement à la discipline générale.
Dans les deux cas, il est référé au chef commun des deux officiers.

Dans ce dernier cas, le supérieur qui a constaté la faute adresse obligatoirement à son chef de corps (ou
service) la demande de sanction avec l’indication du motif. C’est à ce chef de corps (ou service) qu’il
appartient de la transmettre soit directement, soit s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Commandant
d’Armes, au chef de corps (ou service) du militaire à punir. Le militaire en faute est alors puni par son
propre chef de corps (ou service); ce dernier informe l’autorité qui a demandé la sanction de la punition
prononcée.

Toutefois, lorsque les délais postaux seraient trop longs ou lorsque l’intérêt de la discipline exige une
sanction rapide, le chef de corps du supérieur qui a constaté la faute peut s’adresser au Commandant
d’Armes au lieu de s’adresser au chef de corps du militaire en faute. Le Commandant d’Armes prononce
dans les conditions indiquées ci-après:
- Les officiers généraux ainsi que le Commandant d’Armes dans une garnison, ont le droit de punir
directement tout subordonné pour une faute qu’ils ont constaté et dont il leur a été rendu compte; ils en
avisent le chef de corps (ou service) auquel appartient

le militaire puni; ils peuvent aussi laisser le soin de fixer la nature et le taux de la punition à infliger par
le chef de corps (ou service), qui est alors tenu de leur faire connaître la sanction prise.

A l’intérieur des services, les officiers qui en font parti ont, en matière de punition, les droits des
officiers qui ont la correspondance de grade. Les médecins et vétérinaires chefs de service des corps de
troupe ont, suivant leur grade, à l’égard du personnel sous leurs ordres les mêmes droits que le
commandant ou le capitaine dans leur unité ; ils sont médecins lieutenants ou sous-lieutenants,
vétérinaires lieutenant ou sous-lieutenants, chefs de service, ils ont les droits d’un capitaine dans son
unité.

Les hommes du rang en traitement dans un hôpital peuvent être, si leur santé le permet, mis à la salle des
consignés par le médecin-chef ou, en cas d’urgence, par le médecin traitant.

En cas de rébellion ou de scandale, ils peuvent, sur l’ordre du médecin (ou l’officier d’administration, y
être immédiatement conduits; il en est rendu compte au médecin-chef. Les punitions infligées par le
médecin-chef ou les médecins traitants aux hommes ainsi que celles infligées aux sous-officiers et
officiers en traitement sont notifiées par le médecin-chef au commandant d’armes, qui en avise le chef
de corps intéressé. Les punitions (autre que la consigne) infligées aux sous-officiers et hommes du rang
sont subies par eux à leur corps.

Le chef de corps, s’il est officier subalterne, a les mêmes droits qu’un officier supérieur en matière de
punition; le chef de détachement, s’il est officier supérieur, a les même droits que le Colonel, sauf en ce
qui concerne le renvoi des soldats de la 1ère classe à la 2ème classe, qui est réservé aux C.E.M. S’il est
officier subalterne, il a les mêmes pouvoirs que le commandant d’unité; il est sous-officier, caporal-chef
ou caporal (ou brigadier-chef ou brigadier), il a les mêmes droits que le sous-lieutenant.

Tout militaire qui remplit momentanément une fonction possède, en matière de punition, et quel que soit
son grade, les mêmes droits que le titulaire de cette fonction.

Lorsqu’un chef estime que ses droits en matière de punition ne lui permettent pas d’infliger une sanction
suffisante, il prend les mesures nécessitées par l’intérêt de la discipline et du bon ordre et en adresse
aussitôt le compte rendu à l’autorité dont il relève.

Les punitions des officiers sont toujours transmis par les chefs de corps (ou de service) au
commandement, celles des sous-officiers et hommes du rang seulement en cas de demande
d’augmentation.

Dès qu‘une punition est prononcée, le chef qui l’a infligée en notifie la nature sans retard à l’intéressé, le
taux de la punition est indiqué ultérieurement.

Les punitions ne sont pas notifiées en présence des subordonnés des militaires punis; elles peuvent être
insérées aux ordres des rapports.

Article 78. - DETERMINATION DES PUNITIONS

Le supérieur s’attache à prévenir les fautes; lorsqu’il est dan l’obligation de punir, il s’inspire des
considérations suivantes:
- Les punitions sont infligées avec justice et impartialité; elles ne sont jamais des actes d’autorité
personnelle du supérieur vis-à-vis de son subordonné. Le supérieur est l’agent d’exécution des
règlements militaires; il constate et fait constater à son subordonné coupable la faute commise au regard
desdits règlements de prononce la sanction consécutive avec l’impersonnalité du juge qui applique la loi.

- Tout en proportionnant la punition à la gravité de la faute et des circonstances dans lesquelles elle a été
commise, le supérieur tient compte des antécédents du militaire puni, de sa conduite habituelle, de son
caractère et du temps de service qu’avec circonspection, en raison de l’importance qu’elle prend aux
yeux du soldat.

- Un supérieur qui a infligé une punition à un militaire n’appartenant pas à son unité, corps ou service,
doit se renseigner toutes les fois qu’il est possible auprès des chefs directs de l’intéressé avant de
prononcer la punition définitive.

Certaines circonstances sont de nature à aggraver la faute, par exemple, il elle est réitérée, collective,
commise dans le service, ou en présence de subordonné. En aucun cas, les fautes individuelles ne
peuvent entraîner une répression collective.
Un militaire ne peut être puni lorsque, à la suite de la visite médicale, le médecin a exprimé son avis par
formule « consultation » ou « consultation motivée » sur le cahier de visite de la compagnie. Lorsque le
médecin inscrit: « n’est pas malade », le commandant d’unité ne prend éventuellement contre le
militaire intéressé une sanction qu’après avoir pris en considération les antécédents de l’homme, sa
bonne volonté et l’importance du service manqué.
Article 79. - TABLEAU DES PUNITIONS
AUTORITE POUVANT INFLIGER DES PUNITIONS
MAXIMUM POUVANT ETRE INFLIGE

OBSERVATIONS
HORS DE SON UNITE DANS SON UNITE
HOMME DU RANG SOUS-OFFICIERS OFFICIERS HOMME DU RANG SOUS-
OFFICIERS OFFICIERS
1. Caporal, Caporal-chef (Brigadier, Brigadier-chef......
__________
2. Sergent, sergent-chef, Maréchal des logis-chef, Maréchal de logis............
__________
3. Adjudant,
Adjudant-chef, Inspecteur de Police, Aspirant.......

4. Sous-Lieutenant; Lieutenant....

__________
5. Capitaine

__________
6. Cdt de Compagnie, Commissaire de Police.........

7. Officier supérieur.....

__________
8. Chef de Corps...........
__________
9. Chef d’Etat-major et assimilés.

__________
10. Officers Généraux.....

__________
11. Ministre..

__________

- 2 jours de consigne

__________

- 4 jours de consigne

- 6 jours de consigne
- 4 jours de salle de police
- 4 jours de prison régimentaire
__________
- 15 jours de consigne
- 8 jours de salle de police
- 8 jours de prison régimentaire
__________

(2)

- 20 jours de consigne
- 15 jours de salle de police
- 15 jours de prison régimentaire
__________

(1)

__________

(1)

__________
- 50 jours de prison régimentaire

__________
- 60 jours de prison régimentaire

__________

- 2 jours d’arrêts simples

__________

- 4 jours d’arrêts simples

- 4 jours d’arrêts simples


- 2 jours d’arrêts de rigueur

__________
- 15 jours d’arrêts simples
- 8 jours d’arrêts de rigueur

__________
(2)

- 20 jours d’arrêts simples


- 15 jours d’arrêts de rigueur

__________

(1)

__________

(1)

__________
- 50 jours d’arrêts simples
- 50 jours d’arrêts de rigueur
__________
- 60 jours d’arrêts simples
- 60 jours d’arrêts de rigueur

________

________
- 2 jours d’arrêts simples

________
- 8 jours d’arrêts simples
4 jours d’arrêts de rigueur

________

(2)

-15 jours d’arrêts simples


- 8 jours d’arrêts de rigueur

________

(1)

________

(1)

________
- 50 jours d’arrêts simples
- 50 jours d’arrêts de rigueur
________
- 60 j. d’AR. simples
- 60 jours d’arrêts de rigueur
- 60 jours d’arrêts de forteresse. - 2 jours de consigne
__________

- 4 jours de consigne

__________

- 6 Jours de consigne
- 2 jours de salle de police

- 8 jours de consigne
- 4 jours de salle de police
- 4 jours de prison régimentaire
__________
- 15 jours de consigne
- 15 jours de salle de police
- 15 jours de prison régimentaire
__________
- 15 jours de consigne
- 15 jours de salle de police
- 15 jours de prison régimentaire
- 25 jours de consigne
- 25 jours de salle de police
- 25 jours de prison régimentaire
__________
- 25 jours de consigne
- 25 jours de salle de police
- 25 jours de prison régimentaire
__________
- 40 jours de consigne
- 40 jours de salle de police
- 40 jours de prison régimentaire
__________

__________

________

- 4 jours d’arrêts simples


________

- 6 jours d’arrêts simples

- 8 jours d’ar.simples
- 4 jours d’arrêts de rigueur

__________
- 15 jours d’ar.simples
- 15 jours d’arrêts de rigueur

__________
- 15 jours d’ar.simples
- 15 jours d’arrêts de rigueur

- 15 jours d’ar.simples
- 15 jours d’arrêts de rigueur

__________
- 25 jours d’ar.simples
- 25 jours d’arrêts de rigueur

__________
- 40 jours d’ar.simples
- 40 jours d’arrêts de rigueur

__________

__________
_________

_________

- 4 jours d’arrêts simples

_________
- 15 jours d’arrêts simples
- 8 jours d’arrêts de rigueur

_________
- 15 jours d’arrêts simples
- 8 jours d’arrêts de rigueur

- 25 jours d’arrêts simples


- 25 jours d’arrêts de rigueur

_________

_________
- 40 jours d’arrêts simples
- 40 jours d’arrêts de rigueur

_________
_________

- (1) (2) - le taux auquel lui donne droit son grade.

NB: 1°) Les punitions dépassant 30 jours d’Arrêts de Rigueur ou de Prison ne doivent être infligées que
dans les cas tout à fait exceptionnels.
2°) Les Caporaux, Caporaux-chefs (Brigadiers, Brigadiers-chefs) hors de leurs unités ne peuvent être
punis directement, ils signalent des fautes constatées par eux à l’autorité dont relèvent qui prononce la
punition.
3°) - a) Pour 15 Jours de Prison Régimentaire, 8 jours de Cellule;
- b) Pour 20 Jours de Prison Régimentaire, 10 jours de Cellule;
- c) pour 25 Jours de Prison Régimentaire, 12 jours de Cellule;
- d) Pour les punitions supérieur à 25 jours de Prison Régimentaire, 20 jours de Cellule.

Article 80. - MODIFICATION ET SUSPENSION DES PUNITIONS - SURSIS

Le Capitaine, le Commandant, le Chef de Corps ou Service, les Officiers Généraux et Directeur de


Service ont le devoir de s’assurer que les punitions infligées par leurs subordonnés sont proportionnelles
aux fautes commises. Ils peuvent les diminuer, les augmenter ou les annuler sous la réserve que toutes
les punitions, même celle annulées, figurent sur la situation rapport de l’unité.
Le Chef de corps ou de service, ou tout chef hiérarchique supérieur, peut accorder le bénéfice du sursis
pour toute punition prononcée par lui même ou par les subordonnés, lorsque la faute, est commise par
négligence légère, inconscience ou défaut d’instruction, et que le militaire se recommande par sa bonne
conduite habituelle.

Il Détermine le délai pendant lequel la punition est suspendue; et si pendant ce délai la militaire, qui a
bénéfice du sursis, n’encoure aucune autre punition, la punition initiale est annulée.

Dans le cas contraire, elle devient définitivement et s’ajoute à la nouvelle punition, toutes les deux sont
alors inscrites et subies effectivement. Le bénéfice du sursis ne peut être accordé qu’une seule fois.

Article 81. - PUNITIONS DES HOMMES DU RANG, DES SOUS-OFFICIERS


ET DES AGENTS MILITAIRES

Les punitions a infliger sont:

AUX SOLDATS AUX CAPORAUX (OU BRIGADIERS), AUX CAPORAUX-CHEFS (OU


BRIGADIERS-CHEFS)
AUX SOUS-OFFICIERS
- La consigne au quartier
- La salle de police
- La prison régimentaire
- La cellule - La consigne au quartier
- La salle de police (pour les gradés pendant leur service légal).
- La consigne avec avertissement du commandant (pour les gradés du cadre permanent).
- La prison régimentaire. - L’avertissement du Capitaine, l’avertissement du Commandant.
- Les arrêts simples.
- Les arrêts de rigueurs avec réprimandes du Colonel.

D’autre part, la privation de sortie après l’appel du soir peut être infligée en plus de la répression
disciplinaire, à tous les sous-officiers et hommes du rang qui ont droit à cette sortie.
Certaines fautes particulièrement graves peuvent entraîner les conséquences suivantes:

- Le renvoie de la 1ère classe à la 2ème classe.


- L’envoie aux sections spéciales.
- La révocation, la suspension d’emploi et l’admission d’office à la retraite proportionnelle pour les
militaires de carrière. - La cassation, pour les appelé, engagés ou rengagés.
- La rétrogradation pour les caporaux-chefs (ou brigadiers-chefs).
- La révocation, la suspension d’emploi et l’admission d’office à la retraite proportionnelle pour les
militaires de carrière. La rétrogradation pour les appelé, engagés ou rengagés.
- La cassation, pour les appelé, engagés ou rengagés.
<la mise en non activité par mesure de discipline, la mise en réforme par mesure de discipline, la
radiation des cadres d’office pour les sous-officiers.
- La révocation, la suspension d’emploi et l’admission à la retraite proportionnelle pour les militaires de
carrière.

Le raterait d’un emploi spécial peut être également prononcé à l’égard de tout employé ou spécialiste
qui s’est montré indigne ou incapable de conserver son emploi.

Les sanctions qui peuvent être prononcées contre les agents militaires de service:
- la réprimande, prononcée par le chef de corps ou le directeur de service;
- le retard porté à l’avancement à l’ancienneté, prononcé par le Ministre;
- la radiation du tableau d’avancement à l’intérieur d’un échelon, la rétrogradation de traitement ou de
classe à l’intérieur d’un échelon, prononcées par le commandant de région après avis d’un conseil
d’enquête;
- la radiation d’un tableau d’avancement d’un échelon à un autre, la rétrogradation d’un échelon à un
autre, la révocation prononcée par le Ministre de la Défense après avis d’un conseil d’enquête.
Le déplacement d’office peut être prononcé comme sanction accessoire par le Ministre de la Défense,
après avis du conseil d’enquête, lorsque la sanction principale est la radiation ou la rétrogradation.

Article 82. - MODE D’EXECUTION DES PUNITIONS DE CONSIGNE,


SALLE DE POLICE, PRISON REGIMENTAIRE, CELLULE.

Les hommes du rang punis de consigne constituent à faire leur service.

A leurs moments de liberté, ils sont tenus de rester au quartier à faire leur service et prennent leur repas
dans leur unités. Ils sont enfermés dans les locaux disciplinaires, après le repas du soir jusqu’au réveil, et
jours de repos, pendant toute la journée, sauf aux heures de repas. Ils sont employés dans les corvées aux
mêmes conditions que les consignes.

Les hommes du rang punis de consigne ou de la salle de police ne peuvent pénétrer dans les cantines,
coopératives, foyers du soldat etc....

Les hommes du rang punis de prison régimentaire, à l’exception de ceux qui sont en instance de
traduction devant un tribunal militaire, participent à l’instruction dans leur unité, sauf, lorsque pour les
nécessités de discipline, le chef de corps en décide autrement. Dans ce cas, ils prennent part pendant
trois heures le matin et trois heures le soir, à des exercices spéciaux, dans lesquels l’instruction leurs est
donnée, par les soins du service de semaine dans les conditions fixées par le chef de corps.
Ils sont en outre chargés des corvées les plus fatigantes. En dehors des exercices et des corvées, ils
restent enfermés, autant que possible isolément.
Les caporaux-chefs (ou brigadiers-chefs) et les caporaux (ou brigadiers doivent toujours subir leurs
punitions de salle de police et de prison régimentaire dans les locaux distincts, de ceux des soldats.

Lorsqu’un homme du rang est puni de prison régimentaire pour avoir manqué à son service, en se
prétendant malade et pour n’avoir pas été reconnu comme tel par le médecin, l’exécution de la punition
est différée pendant huit jours, si l’intérêt de la discipline le permet. Pendant ce délai, le militaire puni
reste consigné au quartier.

La punition de cellule aggrave celle de prison régimentaire; elle est prononcée pour un nombre de jours
déterminés, en remplacement d’un même nombre de jours de prison régimentaire; elle est subie par
périodes successives de quatre jours au maximum, séparées par deux jours de prison régimentaire. Les
soldats punis de cellule sont toujours isolés et restent constamment enfermés.
La solde des hommes du rang punis de prison régimentaire ou cellule est retenue et versée par l’unité à
l’ordinaire dans les conditions prévues par le règlement sur les ordinaires.

A la prison régimentaire, le militaire reçoit la même nourriture que les homes de son unité, mais avec de
l’eau comme seule boisson, à l’exécution de vin et d’eau de vie; en cellule, il ne lui est distribué, chaque
jour le pain, et l’eau de boisson, que deux soupe avec légumes et seul plat de viande ou une soupe et un
plat de viande, tous deux avec légumes.

Les hommes du rang enfermés dans les locaux disciplinaires ne peuvent avoir sur eux ni tabac, ni
briquet, ni aucun objet dont il pourrait faire un usage dangereux, tant pour eux-mêmes que pour autrui,
ils sont fouillés avant d’entrer dans les locaux disciplinaires. En outre, leur argent de poche leur est retiré
et placé dans la caisse du corps (ou détachement). Les conditions de détail du retrait et de la restitution
de ces sommes font l’objet d’instruction spéciales du chef de corps.

Le couchage des hommes punis se compose:


- à la salle de police, d’une paillasse et d’une couverture;
- à la prison régimentaire, d’une couverture seulement.

Les effets de couchage affectés aux locaux disciplinaires choisis parmi les plus usagés des effets en
service, forment une catégorie spéciale et sont marqués de signe distinctif: drap de prison (D.P). Ces
effets sont fréquemment désinfectés.

Dans les circonstances exceptionnelles, (rigueur du froid, détention prolongée par les formalités d’une
instruction ou d’une enquête), le chef de corps ou de service peut apporter au régime de la prison
régimentaire ou de la cellule les changements qu’il juge utiles.
De même, si le lit du camp, ou, à défaut, le sol de la prison ou de la cellule n’est pas planchéié, le
couchage doit être amélioré par un plateau isolateur ou une natte.

L’hygiène et l’état sanitaire des militaires enfermés dans les locaux disciplinaires doivent être l’objet
d’une attention vigilante; les mesures nécessaires sont prévues,
notamment pour que ces hommes prennent chaque jour les soins de propreté

indispensables et pour qu’ils puissent être secourus sans retard en cas de maladie ou accident. Des
rondes doivent être prévues, s’il y a lieu, à cet effet, dans les locaux disciplinaires.

<les punitions commencent aussitôt qu’elles ont été infligées. Elles se décomptent de réveil au réveil, en
partant du réveil qui a précédé le commencement de la punition. A l’expiration de la punition, le service
général du corps fait mettre en liberté les militaires enfermés dans les locaux disciplinaires.
Tout militaire qui, au moment de sa libération ou à l’issue d’une période d’exercice, doit subir ou n’a
pas achevé une punition d’arrêts de rigueur, de prison régimentaire ou de cellule, est retenu au corps
jusqu’à ce que cette punition soit terminée.
Ces dispositions sont applicables aux militaires de toutes catégories, quel que soit leur statut: militaires
appelés militaires liés par contrat ou de carrière.

Au moment de prononcer une punition qui, en vertu de l’alinéa précédent, entraînant la retenue au corps,
l’autorité qui inflige la punition doit tenir compte de l’aggravation de sanction que comporte cette
retenue.

Article 83. -AVERTISSEMENTS, REPRIMANDES DU CHEF DE CORPS - ARRETS

Les avertissements sont donnés aux gradés soit en particulier, soit en présence de deux militaires plus
élevés en grade ou plus anciens que le puni, leur forme est laissé à l’appréciation des officiers qui les
infligent.

L’avertissement du commandant, infligé aux caporaux-chefs (ou brigadiers-chefs, aux caporaux (ou
brigadiers) du cadre permanent est toujours accompagné de consigne au quartier.

La réprimande du chef de corps est infligée en présence de quatre militaires plus anciens ou plus élevés
en grade que le sous-officier puni; elle est toujours accompagnée d’arrêt de rigueur.

Les sous-officiers punis d’arrêts simples font leur service; ils prennent leur repas dans les conditions
habituelles mais ne pénétrer dans les salles de consommation, de jeux ou les bibliothèques. En dehors du
service, ils sont tenus de rester dans leur chambre, s’ils sont logés à la caserne, à leur domicile s’ils
logent en ville.

Les sous-officiers punis d’arrêts de rigueur cessent leur service et sont enfermés dans un local spécial du
corps auquel ils appartiennent, ou à défaut, dans le local spécial dénommé « salle d’arrêts » d’un quartier
militaire, fixe pour chaque garnison, par le commandant d’armes, ils peuvent sortir pendant une heure
par jour pour prendre l’air. Cet internement est subi par période de trois jours de régime d’arrêts de
rigueur, séparé par vingt quatre heures de régime d’arrêts simples comptée cependant comme arrêts de
rigueur. Sauf cas particuliers, dont le chef de corps reste juge, les sous-officiers punis d’arrêts de
rigueur ne peuvent pas quitter pendant toute la durée de leur punition les limites de la garnison.
D’autres part, lorsque l’intérêt de la discipline l’exige, le chef de corps peut décider que la punition sera
exécutée entièrement sous le régime d’arrêts de rigueur proprement dits. cette mesure ne doit être
appliquée qu’exceptionnellement.

Le régime des arrêts de rigueur ne peut être maintenu plus de soixante jours.

Les militaires non officiers, en instance de comparution devant un tribunal militaire sont, suivant
décision du chef de corps, laissé libre ou mis, dans les limites susvisées, au régime des arrêts simples ou
de rigueur.

Les militaires son officiers, en instance de comparution devant un conseil d’enquête, subissent
néanmoins, la punition dont ils sont pu être l’objet pour le motif qui justifie leur comparution devant ce
conseil, ou tout autre motif.

Article 84. - PUNITIONS DES MILITAIRES EN PERMISSION OU EN CONGE.

Lorsqu’un militaire en permission encourt un punition de prison régimentaire ou d’arrêts de rigueur, sa


permission est, de ce fait supprimée. Le corps intéressé est aussitôt prévenu.
S’il se trouve dans un ville de garnison, le commandant d’armes peut faire incarcérer immédiatement
dans les locaux disciplinaires d’un corps de troupe ou le renvoyer directement à son corps pour y subir
sa punition. S’il n’est pans une ville de garnison, il appartient au commandant région de le renvoyer à
son corps pour y subir sa punition.

S’il s’agit d’un militaire en congé, pour tout autre motif qu’une convalescence, et que le nombre de jours
de punition encourus soit inférieur à celui de des jours de congé dont il peut encore bénéficier, la
punition est toujours subie dans les locaux disciplinaires d’un corps désigné par le commandant de
région. Sa punition achevée, le militaire termine son congé, dont la date d’expiration n’est pas modifiée.

Le militaire en congé de convalescence est soumis aux mêmes règles. Toutefois, il est au préalable
examiné par un médecin, qui peut décider, s’il y a lieu, son envoi à l’hôpital pendant la durée de sa
punition.

Article 85. - SANCTION PARTICULIERES CONCERNANT LES MILITAIRES NON


OFFICIERS.

En cas de mauvaise conduite persistante, et indépendamment des punitions qui leur sont infligées, les
sous-officiers et les hommes du rang peuvent être changés de corps ou de résidence, par mesure
disciplinaire, quelles que soient d’ailleurs les raisons qui aient primitivement motivé leur affectation
(soutient de famille, possession de certains brevets, etc....)

Conformément aux dispositions de la loi sur le recrutement de l’armée, les militaires qui, pendant la
durée de leur service, ont subi des punitions d’arrêts de rigueur, de prison ou de cellule d’une durée
supérieure à huit jours, sont maintenus au corps après la libération de leur classe ou l’expiration de leur
engagement pendant un nombre de jours égal à la moitié du nombre de journées d’arrêts de rigueurs, de
prison ou de cellule qu’ils ont subies, déduction faite des punitions n’excédant pas huit jours.
Ce maintien n’est donc pas applicable aux punitions infligées au cours des huit jours qui précèdent la
date normale de libération, ni à celles qui peuvent être encourues postérieurement à cette date, étant
entendu que ces punitions sont subies intégralement, conformément aux dispositions du présent
règlement.

Ces dispositions s’appliquent également aux militaires des réserves au cours d’une période d’exercice.

Le maintien au corps prévu par le présent article n’est pas applicable aux militaires gradés ou non
arrivant à l’expiration d’un engagement ni à ceux qui, au moment de la libération de leur classe ou de
l’expiration de leur engagement, sont en possession d’un grade de sous-officier ou celui de caporal-chef
(ou brigadier-chef), caporal (ou brigadier). Les soldats de 1ère classe ne peuvent pas être maintenus si
les punitions ont été encourues antérieurement par eux à leur nomination.

Les militaires qui sont dans le cas d’être maintenus au corps, par application des dispositions du présent
article, peuvent bénéficier d’une réduction partielle ou même totale si leur conduite a été satisfaisante
depuis leurs punitions. A cet effet, ils comparaissent obligatoirement devant un conseil de discipline
régimentaire qui émet pour chacun un avis motivé. Sur le vu de cet avis, le chef de corps statue
définitivement sur la durée du maintien.

Article 86. - RENVOI A LA DEUXIEME CLASSE

Les soldats de 1ère classe peuvent être remis soldats de 2ème classe par le Chef d’Etat-major après avis
des autorités hiérarchiques.

Article 87. - ENVOI AUX SECTIONS SPECIALES

Les condition dans lesquelles les militaires peuvent être envoyés aux sections spéciales sont ainsi fixées:
1°) Les soldats qui, par des fautes réitérées contre le devoir militaire ou par leur mauvaise conduite
persistante, portent atteinte à la discipline constituent un danger pour la valeur morale des corps ou
service dont ils font partie.
C’est ainsi notamment que peuvent être envoyé après avis du conseil de discipline dans les sections
spéciales, les militaires qui, ayant moins de quatre mois de service à accomplir ont fait l’objet, en raison
de leur mauvaise conduite, d’une mesure de révocation de la décision les affectant à titre d’épreuve dans
un corps du corps général.
2°) Ceux qui participent à des fautes collectives graves contre la discipline.
3°) Ceux qui, dans le but de soustraire au service, se mutilent volontairement, tentent de se mutiler, ou
simulent des infirmités.
4°) Ceux qui se rendent complices des actes prévus à l’alinéa précédant.

L’envoi aux sections spéciales est réglé par des instructions spéciales du commandement.

Article 88. - RETROGRADATION, CASSATION, REVOCATION, ADMISSION D’OFFICE A


MA RETRAITE PROPORTIONNELLE, NON ACTIVITE, REFORME, RADIATION DES CADRES
D’OFFICE.

A/ --- Militaire effectuant leur service légal, engagés pendant la durée de ce service militaire du cadre
permanent, militaires de carrière.
La rétrogradation replace un gradé (jusqu’au caporal-chef inclus) dans l’un quelconque des
grades inférieure au sien.

B/ ---- Militaires de carrière


L’admission d’office à la retraite proportionnelle rend à la vie civile le militaire de carrière (celui qui a
acquis des droits à une pension proportionnelle).
La révocation rompt le contrat d’un militaire de carrière.
En outre, les militaires peuvent être suspendus de leur emploi pendant un mois au moins et six mois au
plus.

MILITAIRE OBJET DE LA PLAINTE SANCTIONS PROPOSEES AUTORITE COMPETENTE


POUR PRONONCER LE DOSSIER EST COMPLETE PAR L’AVIS
- Appelés ou engagés; gradés de la disponibilité ou des réserves sous les drapeaux jusqu’au grade
d’Adjudant inclus.
_______________________________
- Adjudant (des catégories ci-dessus à l’exception médecins auxiliaires etc... assimilés au Adjudants).
- Adjudant-chef (des catégories ci-dessus). Inspecteur
_______________________________
- Rengagés

- Sous-officiers

- Autres gradés - Rétrogradation


- Cassation

_____________
- Rétrogradation
Cassation

- Rétrogradation
Cassation
_____________
- Rétrogradation
Cassation
- Rétrogradation
Cassation - Ministre

_____________
- Ministre

- Ministre

_____________
- Ministre

- Ministre

___________

___________
- Conseil d’enquête

Les gradés de réserves de quelque catégorie qu’ils soient, non titulaires d’une pension de retraite, ou non
décorés de la Médaille d’Or de l’Indépendance, des médailles militaires ayant été condamnés à plus de
trois mois de prison par n’importe quelle juridiction sont, jusqu’au grade d’Aspirant inclus, cassés
d’office de leur grade par le Ministre.

Il en est de même de ceux qui ont été déclarés en état de faillite par décision judiciaire passé en force de
chose jugée lorsque les circonstances qui ont accompagné cette faillite justifient cette mesure.

Bien entendu, ces dispositions ne sont applicables à l’égard de ceux qui ont perdu leur grade.

Les avis des conseils de discipline, seulement en ce qui concerne les militaires de carrière proposés pour
la suspension d’emploi, et des conseils d’enquête ne peuvent être modifiés qu’en faveur des intéressés
par l’autorité qui prononce la sanction.

MILITAIRE OBJET DE LA PLAINTE SANCTIONS PROPOSEES AUTORITE COMPETENTE


POUR PRONONCER LE DOSSIER EST COMPLETE PAR L’AVIS D’UN

- Militaire de carrière

-Caporal ou Brigadier
- Caporal-chef ou Brigadier-chef
- Sergent et Sergent-chef ou Maréchal des logis et Maréchal des logis-chef

- Adjudant
- Adjudant-chef
- Inspecteur - Admission d’office à la retraite proportionnelle et révocation
- Suspension d’emploi

- Cassation
- Rétrogradation ou

- Rétrogradation

- Cassation
- Rétrogradation
- Cassation
- Rétrogradation

- Ministre

- Ministre
- Conseil d’enquête

Conseil d’enquête

Cette disposition s’applique aux militaires non décorés.

MILITAIRE OBJET DE LA PLAINTE SANCTIONS PROPOSEES AUTORITE COMPETENTE


POUR PRONONCER LE DOSSIER EST COMPLETE PAR L’AVIS D’UN
- Caporal ou Brigadier
- Sous- officier (sauf tous les gradés ci-dessus décorés).
_________________
- Adjudants - Cassation
- Rétrogradation
-Cassation

- Rétrogradation
- Cassation

_________________
- Rétrogradation
- Cassation - Ministre

_________________
- Ministre - Conseil d’enquête

_________________

Nota: a) Les dossiers de rétrogradation ou de cassation des gradés décorés (de la Médaille d’Or de
l’Indépendance, de la Croix de la Valeur Militaire ou de la Médaille du Mérite Militaire. Dans ce dernier
cas, les dossiers complétés par l’avis du Conseil d’enquête sont transmis au Ministre pour décision.
b) Tout pouvoir doit être fourni, à peine de déchéance, dans le délai de deux mois à partir du jour de la
notification de la décision incriminée.

Avant cette rétrogradation ou cassation d’un gradé par le Ministre, l’intéressé est entendu par lui ou par
délégation par le Chef d’Etat-Major.

Les sous-officiers rétrogradés ou cassés sont changés de corps; les caporaux-chefs ou brigadiers-chefs,
les caporaux ou les brigadiers cassés ou rétrogrades sont changés d’unité.

Article 89. - REMISE VOLONTAIRE DES GRADES.


Les différentes autorisations désignées à l’article précédent, statuent également sur les demandes des
gradés tendant, soit à revenir à un grade ou emploi inférieur, soit à revenir soldat de 2° classe. Le chef de
corps statue sur les demandes des caporaux et soldats de 1ère classe non rengagés. Les demandes écrites
des intéressés sont revêtues des avis des chefs hiérarchiques. Les offres de démission des militaires de
carrière sont soumises à l’acceptation du Ministre. Dans aucun cas, l’application de cette mesure ne
comporte la convocation d’un conseil d’enquête.

Article 90. - INSCRIPTION ET ENREGISTREMENT DES PUNITIONS.

Les punitions sont portées à la connaissance du commandant de l’unité, soit par des compte rendus de
ses subordonnés, soit par des notifications du service général du corps, s’il s’agit de punitions infligées
par des gradés étrangers à l’unité, elles figurent toutes à la situation rapport de l’unité et ne deviennent
définitives qu’après approbation des autorités hiérarchiques appelées à se prononcer sur elle en dernier
ressort.

toute punition égale ou supérieure à huit jours de prison régimentaire doit faire l’objet d’un rapport écrit
succinct; elle ne peut être prononcée sans que le chef qui l’inflige ait recueilli de vive voix ou par écrit
les explications du militaire puni.

Les punitions des hommes du rang supérieures à quinze (15) jours de consigne et toutes celles des sous-
officiers non pourvus d’un carnet de notes sont portées sur le livret (abstraction faite de celle pour
laquelle le sursis est accordé, est inscrite sur une feuille spéciale du livret matriculaire).

Les punitions des sous-officiers sont notifiées de vive voix aux intéressés. Elles ne sont pas inscrits sur
la situation rapport, elles font l’objet de comptes rendus, transmis à l’autorité supérieure sous pli fermé.
Les décisions prises à leur sujet par les autorités indiquées sont également notifiées sous pli fermé.

Toutes les punitions des sous-officiers du cadre permanent pourvus d’un carnet de notes ne sont pas
enregistrées sur les livrets matricules, mais sur des feuillets spéciaux annexés aux carnets de notes
(modèle 8).

Les sanctions particulièrement graves prononcées en raison d’une faute déterminée, annulent toute
punition qui a pu être infligée pour cette faute et aussi toute autre punition en cours d’exécution, mais le
libellé des motifs de la (ou des) punition est inscrit aux pièces matricules, ainsi que la sanction encourue.

Les dossiers d’envoi aux sections spéciales, de rétrogradation, de cassation sont déposés aux archives du
corps.

Le service général du corps tient à jour, pour chaque caserne ou établissement, un registre de punitions
(modèle n°5). Dans les unités, toutes les punitions sont inscrites, dès qu’elles sont infligées, sur deux
carnets d’enregistrement de modèle facultatif: l’un confidentiel, tenu par l’Adjudant-chef pour les sous-
officiers, l’autre, tenu par le sergent-chef comptable (ou maréchal des logis-chef) pour les hommes du
rang.

Les modifications que le chef de corps ou de service et les officiers généraux apportent aux punitions
sont toujours reportées par les soins du chef de corps, sur la situation, rapport sur laquelle la punition
primitive a été inscrite.

Article 91. - PUNITIONS DES OFFICIERS, NATURE, MODIFICATION ET EXECUTION DES


PUNITIONS.

Les punitions à infliger aux officiers sont:


- les avertissements du capitaine, du commandant, du chef de corps et des officiers généraux:

- les arrêts simples;


- la réprimande du chef de corps;
- les arrêts de rigueur;
- le blâme du Ministre;
- les arrêts de forteresse;
- la mise en non activité par suspension ou retrait d’emploi;
- la mise en réforme.

Avant toute punition, l’officier intéressé doit être entendu par l’autorité qui inflige la punition.

les punitions encourues sont inscrites au feuillet du personnel par l’autorité qui inflige la punition.
Les avertissements du capitaine, du commandant, des chefs de corps et des officiers généraux, sont
donnés à l’intéressé en particulier, sans formalités définies.

L’officier aux arrêts simples fait son service; en dehors du service, il est tenu de garder la chambre sans
recevoir personne sauf pour affaire de service; il est toutefois autorisé à se rendre, pour prendre ses
repas, au lieu où il les prend habituellement.

La réprimande du chef de corps est donnée en présence de deux officiers plus élevés en grade ou plus
anciens que l’officier puni et mentionnée à son feuillet.

L’officier aux arrêts de rigueur et aux arrêts de forteresse n’exerce, pendant la durée de sa punition,
aucune fonction de son grade ; aux arrêts de rigueur, l’officier est tenu de garder la chambre sans
recevoir personne et d’y prendre ses repas.

Les arrêts de forteresse sont subis dans un bâtiment désigné par le commandant de région.

Les arrêts sont notifiés par écrit ou de vive voix, mais dans ce dernier cas, confirmé à l’officier sous la
forme d’un pli fermé, qui lui est envoyé par la voie hiérarchique et fait connaître la nature, le motif de la
punition ainsi que la date et l’heure auxquelles elle commence. L’officier puni en accuse réception par la
même voie.

La décision qui inflige les arrêts de forteresse spécifie si l’officier se rendra librement ou non dans le
lieu où il doit accomplir sa punition, dans le second cas, elle indique comment il y sera conduit.

La réprimande des généraux et la blâme du Ministre peuvent soit constituer une punition isolée, soit
faire suite à une autre punition déjà prononcée pour le même motif. Ils sont notifiés à l’intéressé dans la
forme indiquée par l’autorité qui les inflige et sont, dans ce cas formulés par écrit. L’autorité qui inflige
ces punitions invite au préalable l’intéressé à fournir toutes explications utiles soit verbalement, soit par
écrit.
La mise en non activité par suspension ou retrait d’emploi et la réforme sont des sanctions prononcées
par décret et appliquées dans des conditions qui font l’objet d’une réglementation spéciale.
En plus des punitions énumérés ci-dessus, les officiers peuvent être changés de corps ou de résidence
par mesure disciplinaire.

Tout officier de l’active qui, au moment où il doit quitter l’armée pour une cause quelconque, et
notamment au moment de sa libération ou à l’issue d’une période d’exercice, n’a pas achevé une
punition d’arrêts de rigueur ou de forteresse en cours, est retenu jusqu’à l’achèvement de cette punition.

Cette disposition n’est pas applicable aux officiers et aux assimilés atteints par la limite d’âge.

Les sanctions disciplinaires susceptibles d’être infligées aux officiers de réserve sont:
- la mise en non disponibilité, pour trois mois au moins et un an au plus;
- la révocation, sur avis conforme d’un conseil d’enquête.

Pour les fautes, soit dans le service, soit en dehors du service, les punitions à infliger aux officiers de
réserve dans leur foyers sont:
- l’avertissement du commandant militaire de la région;
- la réprimande des officiers généraux;
- le blâme du Ministre.

Article 92. - COMPTE RENDU DES PUNITIONS INFLIGEES AUX OFFICIERS.


Les punitions infligées aux officiers font l’objet de comptes rendus modèle n° 7 adressés aux officiers
généraux par la voie hiérarchique. Chaque autorité intermédiaire y consigne son avis. Ne sont transmis
au Ministre (Direction d’Arme) que les comptes rendus des punitions supérieures à quinze jours d’arrêts
de rigueur ou de réprimande des officiers généraux.

Les comptes rendus doivent être individuels; ils sont adressés au Ministre sous pli cacheté et sous le
timbre de la direction d’arme.

Article 93. - COMMUNICATION PREALABLE A CERTAINES SANCTIONS


DISCIPLINAIRES.

Les officiers, sous-officiers et hommes du rang susceptibles d’être, par mesure de discipline, l’objet des
sanctions énumérées à la fin du présent article, ou d’un déplacement d’office ou de radiation du tableau
d’avancement ou des tableaux de concours pour la médaille d’or de l’indépendance ou les médailles
militaires, doivent recevoir toujours de leur chef de corps (ou de service) communication préalable,
personnelle et confidentielle du dossier de l’affaire et de leur dossier du personnel (pour les personnels
qui en sont prévus) le « dossier général », pour les autres militaires, le livret matricule et, pour ceux qui
sont dotés, de carnet de notes de sous-officiers.

Cette communication a lieu dans les conditions suivantes:


Les dossiers, tels qu’ils doivent être adressés à l’autorité qualifiée pour prendre la décision définitive,
sont communiqués au militaire en cause de ce dernier est entendu par le commandement. En
conséquence, c’est seulement lorsqu’ils ont été complétés par les avis de toutes autorités intermédiaires
que ces dossiers doivent être retournés au chef de corps aux fins de communication.

Autant que possible, il y a lieu d’éviter de comprendre, dans le dossier, des pièces

concernant d’autres militaires que l’intéressé. Ce dernier doit émarger toutes les pièces. Un délai
suffisant lui est donné pour qu’il puisse, éventuellement, sur le vu du dossier, présenter par écrit, ses
observations qui sont jointes au dossier. Il interdit au militaire intéressé de prendre copie des dossiers
communiqués et faire état de cette communication pour réclamer contre l’appréciation de ses supérieurs.

Il a seulement la faculté de réclamer la rectification de toute erreur matérielle relevée et de joindre au


dossier les observations qu’il crierait devoir formuler. Dans le cas, où il refuserait d’émarger les pièces
communiquées, il serait ajouté au dossier une déclaration signée par le chef de corps pensionnant que la
communication a bien été faite et que l’intéressé a refusé de signer.

Les sanctions disciplinaires visées ci-dessus sont les suivantes:

a) OFFICIERS:
1° d’Active: mise à la retraite d’office, réforme par mesure de discipline, non activité par retrait ou
suspension d’emploi par mesure de discipline.
2° de Réserve: non disponibilité, révocation.

b) AUTRES MILITAIRES:
Révocation ou mise à la retraite d’office ou suspension d’emploi des militaires de carrière, cassation,
rétrogradation, renvoi de la 1ère classe à la 2ème classe, envol aux sections spéciales.

Article 94. - RECLAMATIONS

Le droit de réclamation est admis pour permettre aux militaires, d’exercer le cas échéant, un recours
contre les mesures ou punitions jugées imméritées ou irrégulières.
Les réclamations individuelles sont seules admises. Le militaire qui veut réclamer, ne peut le faire, s’il
s’agit d’une punition, que si l’exécution de la punition est commencée. Il doit demander à être entendu
par le supérieur qui a pris la mesure ou prononcé la punition contre laquelle il veut réclamer.

Ce dernier doit écouter la réclamation avec calme et bienveillance, y faire droit si elle est fondée, dans
le cas contraire, faire comprendre au militaire en cause la nécessité de la mesure prise contre lui.

Si le subordonné croit devoir persister, il peut en référer, par la voie hiérarchique, à l’une quelconque
des autorités supérieures à celles qui ont déjà examiné sa réclamation. Toutefois, il doit être prévenu
que, si celle-ci est encore rejetée, il s’expose à une sanction prononcée par la nouvelle autorité à laquelle
il s’est adressé.

Les réclamations sont toujours transmises par la voie hiérarchique jusqu’au chef de corps après une
demande d’audience motivée. Elles peuvent être présentées verbalement. Aux échelons supérieurs, elles
sont adressées par écrit.

cette demande peut être adressée sous pli personnel. Si la réclamation vise une mesure prise par un
subordonné du chef de corps, le réclamant doit indiquer qu’il a, au préalable, été entendu par ce
subordonné.

DEUXIEME PARTIE

---------------

DOCUMENTS ADMINISTRATIFS

------------------

REGLEMENTAIRES

-------------

MODELES:

1°) Les documents établis par les Etats-Majors, Corps et Services en opérations ou en occupation sont
modifiés conformément aux instructions en vigueur pour la conservation du secret, en ce qui concerne
les mentions relatives à l’attache (indication de la grande unité ou de la zone territoriale) et aux adresses
de l’expéditeur ou du destinataire.

2°) Par « région » il faut entendre les régions militaires.


Quand le signataire du document appartient à un commandement ou à une direction de service,
l’indication de ce commandement ou de cette direction est substituée à celle du corps, service ou
établissement placée dans l’axe de la feuille de papier.

3°) Le nom patronymique du signataire d’un document administratif réglementaire et les noms de lieux
géographiques doivent être écrits en lettre capitales romaines, c’est à dire en majuscule d’imprimerie.

4°) Il est interdit dans les modèles partiellement polycopiés ou imprimés de faire imprimer le grade et le
nom de l’expéditeur.

MODELE DE LETTRE Modèle n° 321-0/01

Format 21 X 27
Feuille simple du double
papier blanc

REPUBLIQUE DU MALI REGION

DIVISION
(Corps , service ou établissement)
(Timbre complet de l’expéditeur)
(Adresse et numéro du téléphone A....................., le (date)
du corps, service ou établissement) N° (n° d’enregistrement)
(C.C. postaux s’il y a lieu)
.......... (Marge de 70 m/m.............
Le (grade et nom)
Commandant (Unité commandée)
Au (grade, emploi et timbre complet du destinataire)
à (adresse du destinataire)
.....................(Marge de 45 m/m..........
Objet (indiquer sommairement l’objet de la lettre):
Référence (Numéro et date du document auquel il
est répondu):
Pièces jointes (Numéro et référence):
............. (Marge de 70 m/m................
(j’ai l’honneur de) formule à placer soit
..........(Marge 45 m/m au début soit dans le corps
de la lettre)
( Signature)
(Sans indication de grade)
(Laisser en bas de page un blanc de 40 m/m au
minimum pour la signature ou aller à la page).

MODELE DE LETTRE
(verso)
(Marge des débuts d’alinéa)
70 mm Contre marge 30 mm
............................................................................

( Marge des alinéas 46 mm)


............................................
NOTA: Les lettres établies conformément au présent modèle peuvent être soit entièrement manuscrite
ou dactylographiées, soit partiellement imprimées puis complétés ensuite à la main ou plus
généralement à la machine à écrire.

Dans le 1er cas, on doit pour la disposition générale du document, se conformer au présent modèle, mais
en ne produisant que les mentions utiles dans la seconde hypothèse, chaque autorité doit arrêter le
modèle imprimé convenant à son cas particulier, en se conformant au modèle ci-dessus pour la
disposition générale des différentes mentions, mais sans produire les indications imprimées en italiques
et entre parenthèse; il est interdit dans de tels modèles de faire imprimer le nom et le grade de
l’expéditeur.

MODELE DE SOUSCRIPTION D’ENVELOPPE POUR LA CORRESPONDANCE


MILITAIRE DES OFFICIERS DE RESERVE
MODELE N° 321-0-01- Bis
NECESSITE DE FERMER SERVICE MILITAIRE

Monsieur le
Commandant
à
------------------
Expéditeur: le (grade, corps ou service)
Commandant le détachement de réserve
Signature)

MODELE DE BULLETIN DE CORRESPONDANCE

BULLETIN DE CORRESPONDANCE

Corps, service ou établissement (Corps, service ou établissement)


(Unité ou Bureau) (Unité ou Bureau)
A..................., le A.................., le
N° (Numéro d’enregistrement) N° (Numéro d’enregistrement)
Le (grade nom) Le (grade nom)

Commandant le (unité commandée) Commandant le (unité commandée)


(ou chef du ° bureau (ou chef du ° bureau
Au grade (grade et emploi du destinataire) Au grade (grade et emploi du
destinataire)
à............................................. à.............................................
DEMANDE REPONSE
-------------- --------------
(Signature) (Signature)
(sans indication de grade) (sans indication de
grade)
Modèle n° 321-0-02 format 21 X 27 (feuille simple (1).
____________________________________________________________

(1) Cette mention devra figurer, en très petits caractères, au bas des bulletins de correspondance «
réalisés » sous forme d’imprimés mais elle ne sera pas reproduite sur le bulletin entièrement manuscrits
ou dactylographiés, le signe de renvoi (1) ne devra pas être reproduit.

NOTA: Le bulletin de correspondance s’utilise de préférence à l’intérieur des corps, service et


établissement, il n’est jamais employé pour la correspondance destinée à des services et établissements,
il n’est jamais employé pour la correspondance destinée à des services extérieures à l’Armée. Il est
toujours envoyé en double expédition en un original et une copie, et cette dernière est renvoyée par le
destinataire, avec la réponse, à l’autorité dont émane la demande.

En principe, les bulletins de correspondance sont réalisés sous la forme d’imprimés à compléter au
moment de l’emploi soit à la main, soit à la machine à écrire, chaque autorité doit arrêter son modèle de
bulletin de correspondance en se conformant pour la disposition général du document, au modèle ci-
dessus en remplaçant les indications en italiques et entre parenthèse par les mentions qui conviennent,
compte tenu des titres et qualités des expéditeurs prévus.

MODELE DE PREMIERE PAGE DE RAPPORT


______________________________________________________
REPUBLIQUE DU MALI « REGION »

(Corps, service ou établissement)


(Timbre complet de l’expéditeur)
--------------------

(Adresse et numéro de téléphone du corps,


du service ou de l’établissement).
A................., le
N° (N° d’enregistrement)

RAPORT

Du (grade, noms et emploi de l’auteur du rapport)


sur (l’objet sommaire du rapport)
---------------------

Référence (numéro et date du document auquel répond le rapport)


pièces jointes (nombre et référence)
----------------------

(Ne rien écrire sur cette page, commencer le rapport en haut de la


page 2).

(Se reporter au nota ci-dessous)


Modèle 321-0-03 format 21 X 27 (feuille double)
____________________________________________________________

NOTA: Cette mention ne doit figurer que pour les éléments endivisionnés.

Le modèle ci-dessus est celui de la première page des rapports. cette première page est en principe,
dactylographiée, sauf lorsque la fréquence des rapports à établir par un même service justifie l’utilisation
d’un modèle particulièrement imprimé à compléter, au moment de son emploi soit à la main, soit à la
machine à écrire.

MODELE DE DERNIERE PAGE DE RAPPORT

AVIS DES AUTORITES HIERARCHIQUES


AUXQUELLES EST ADRESSE LE RAPPORT

A................................, le N° (N° d’enregistrement)


Avis de

MODELE DE BORDEREAU D’ENVOI


____________________________________________________________
REPUBLIQUE DU MALI REGION
-----------
Division (2)
N° (N° d’Enregistrement)
(Corps, service ou établissement
(Timbre complet de l’expéditeur)

--------------

(Adresse et numéro de téléphone Le (grade et nom de l’autorité qui fait l’envoi)


du corps, du service ou de commandant (3) (Unité commandée) au (grade,
l’établissement). emploi et timbre complet du destinataire à
(adresse du destinataire).

-°- BORDEREAU D’ENVOI -°-

Désignations des PiècesNombre Observations

Référence: Numéro et date du document, il est répondu.

Total du nombre de pièces

Accusé de réception n° A.............., le


Reçu les pièces énoncées au (Signature, sans indication de (grade)
présent bordereau.

Le (grade et nom) MODELE N° 321.0/04. Format 21 X 27 (feuille double).

(2) Cette mention doit figurer que les éléments endivisionnés.

(3) Ou « chef du service de « ou « directeur de » suivant qu’il s’agit d’un corps, service ou d’un
établissement.

Les bordereaux d’envoi sont en principe imprimés et complétés ensuite par les mentions convenables à
la machine à écrire: il appartient donc à chaque autorité soit d’utiliser des bordereaux d’un modèle très
général; ne comportant pas d’indications particulières dans leur en-tête, soit si la nombre de bordereaux
d’envoi utilisés le justifie, de faire par ses soins les bordereaux comportant toutes les indications utiles,
notamment en ce qui concerne la désignation et l’adresse du corps, du service ou de l’établissement. En
toute hypothèse, les mentions figurant en italique et entre parenthèses, dans le modèle ci-dessus ne sont
pas reproduites car elles n’ont été données que pour faciliter l’utilisation du bordereau d’envoi. Quand
l’expéditeur désire recevoir le reçu des pièces transmises, il établi le bordereau d’envoi en double
expédition: un original et une copie.

L’original est conservé par le destinataire. La copie est renvoyée à l’expéditeur après que la formule «
accusé réception » a été rempli et signé par le destinataire.

Lorsque, exceptionnellement, les pièces transmises constituent en fait un dossier, et même sont
numérotées, le numéro de chacune d’elles est reproduit dans une colonne tracée à la main ou à la
machine à écrire dans la partie gauche de la première colonne du bordereau d’envoi que l’on intitule «
numéro des pièces ».

MODELE D’EXTRAIT DU LIVRET INDIVIDUEL


(Recto)
_______________________________________________________
Cet extrait est à plier en deux par le milieu de façon
à ce que l’inscription soit à l’intérieur.

EXTRAIT DU LIVRET INDIVIDUEL

Nom Classe (
Prénom Grades (
N° d’inscription Successifs (
Corps (
ou services (
Unités (
Successives (
Signature du commandant d’Unité et cachet
du chef de corps
A plier ......................................................................................................................................
CHANGEMENT DE CORPS SIGNATURE
des Commandants d’Unités
Passé le
au
comme
nouveau n° d’incorporation:
Passé le
au
comme
nouveau n° d’incorporation:
Passé le
au
comme
nouveau n° d’incorporation:

Modèle n° 321 -0/05. Format : 1/16

OBSERVATION AU SUJET DE L’ETABLISSEMENT DE L’EXTRAIT

Le corps (ou service) dans lequel l’homme est incorporé établit l’extrait du livret individuel, celui-ci est
signé par le commandant de l’unité. Les changements d’unité, ainsi que les grades successifs, dans ce
corps, sont portés à la partie supérieure de l’extrait par les soins du nouveau commandant d’unité.

Lorsque l’homme change de corps (ou de service) il conserve son extrait de livret individuel. Mention
est faite du changement de corps à la partie supérieure de l’extrait, par les soins du nouveau
commandant d’unité, indiquer le grade.

Au moment de la libération, l’extrait du livret individuel est retiré à l’homme et détruit sous la
responsabilité du commandant d’unité.

MODELE D’EXTRAIT DU LIVRET INDIVIDUEL


(Verso)
____________________________________________________________
NOTA TRES IMPORTANT

Le présent extrait ne donne droit au tarif militaire sur les chemins de fer que s’il est présenté
conjointement avec une feuille de déplacement ou un des titres lui suppléant cette pièce (ordre de route
sauf conduit, congé, permission ou ordre de service).

PEINES APPLICABLES AUX CRIMES ET DELITS CONTRE


LA SURETE EXTERIEURE DE L’ETAT

CRIMES OU DELITS PEINES APPLICABLES


1°) Secret de la défense
a) Livrer un secret de la défense nationale à une puissance étrangère ou à ses agents.
b) S’assurer la possession d’un secret de la défense nationale ou le porter à la connaissance du public.
c) Par prudence, négligence inobservation des règlements, laisser détruire, soustraire ou enlever des
documents ou renseignements dont la connaissance pourrait conduire à la découverte d’un secret de la
défense nationale.
d) Livrer ou communiquer à une personne agissant pour le compte d’une puissance étrangère une
invention intéressant la défense nationale.

2°) Sabotage
a) Destruction ou détérioration de matériel successible d’être employé pour la défense nationale.
b) Pratiquer des malfaçons de nature à empêcher le matériel de fonctionner lorsque cette malfaçon sera
de nature à provoquer un accident.
c) Pratiquer des malfaçons qui ne sont pas de nature à provoquer un accident.

3°) Non révélation des crimes qui compromettent la sûreté de l’Etat.

4°) Aide aux auteurs de crimes et délits contre la sûreté extérieur de l’Etat. Mort
Mort Voir Code pénal
Malien.
Travaux forcés
à temps
Travaux forcés
à temps

Mort Réclusion

Mort Mort

Mort Réclusion

Travaux forcés Voir Code pénal


à temps Malien.
Même peine que celle prévue pour l’auteur du crime ou délit.

NOTA: Sera exempt de la peine encourue celui qui, avant toute exécution ou tentative d’un crime ou
d’un délit contre la sûreté de l’Etat en donnera la première connaissance aux autorités.

MODELE DE CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE

REPUBLIQUE DU MALI REGION


---------
Division (2)
(Corps ou service)
----------------
CERTIFICAT DE BONNE CONDUITE
-----------------
Le grade et nom du chef de corps (ou de service)
Commandant le
certifie que le (grade, nom prénoms et numéro d’incorporation)
né le à (lieu et département)
a tenu une bonne conduite pendant tout le temps qu’il est resté sous les drapeaux et qu’il a constamment
servi avec honneur et fidélité.

A , le
(Signature et cachet du chef de corps ou de service)
MODELE N° 321 -0/06. format 21 X 27 papier blanc.

(2) Pour les éléments relevant d’une division.


En cas de perte, le certificat de bonne conduite ne peut être remplacé. Les certificats de bonne conduite
sont toujours établis sur des imprimés que l’on complète ensuite par les mentions convenables; il
appartient au chef de corps ou de service d’arrêter le modèle de certificat convenant à son cas
particulier, en respectant strictement, pour la disposition générale le modèle ci-dessus, mais sans
reproduire les mentions en italiques et entre parenthèses qui indiquent simplement la façon dont il
convient de remplir cet imprimé.

MODELE DE COMPTE RENDU DE PUNITION (Recto)

REPUBLIQUE DU MALI (1)

(Corps, Service ou Etablissement)


------------------------

(Adresse et numéro de, téléphone A , le


du corps, service ou établissement N° (N° d’enregistrement)

COMPTE RENDU DE PUNITION


-------------------
Nom, prénom et grade.........................................
Situation militaire (2)
Autorité ayant infligé la punition (3)
Taux et motif de la punition
Circonstances ayant accompagné la faute
Punitions antérieures............................................
(numériquement)
Emargement de l’intéressé..................................
(Eventuellement, ses déclarations)

Appréciation du chef de corps ou de service sur la manière habituelle de servir de l’intéressé:


Le.......................................... (4)
MODELE N° 321 -0/07. Format 21 X 27 (Feuille simple).

(1) Région; division, place de................................


(2) Exemple: officier d’active; de réserve en situation d’activité, engagé, appelé.
(3) Nom, grade, fonction.
(4) Grade, nom et emploi du chef de corps, de service ou de l’établissement et signature

NOTA: Le présent compte rendu n’est à établir, en ce qui concerne les hommes du rang que pour les
punitions égales ou supérieures à 8 jours de prison régimentaire.

MODELE DE COMPTE RENDU DE PUNITION (Verso)

AVIS ET DECISIONS DES AUTORITES HIERARCHIQUES


AUXQUELLES EST ENVOYE LE COMPTE RENDU
__________________________________________________________________________________

A N° (N° d’enregistrement)

AVIS ET DECISION
MODELE DE FEUILLET DE PUNITION
(Première page)

REPUBLIQUE DU MALI e. REGION


e. DIVISION
(Corps, Service ou Etablissement)

FEUILLET DE PUNITION
de (grade, prénom, nom numéro d’incorporation)
------------------
PUNITION AVEC SURSIS
Nombre de jours Motif des Punitions infligées
Arrêts simples Arrêts de rigueur Durée du sursis. Autorité qui l’a accordé.

MODELE N° 321 -0/07. Format 21 X 27 (feuille double)

NOTA: Ce document sera présenté sous la forme d’une feuille double imprimée, à compléter
conformément aux indications figurant en tête des colonnes ou des mentions imprimées en italiques et
entre parenthèses dans le modèle ci-dessus.

MODELE DE FEUILLET DE PUNITION


(Deuxième, Troisième et Quatrième page)

PUNITIONS SANS SURSIS


Date de Nombre de jours Motif des Punitions
punitions Arrêts simples Arrêts de rigueur infligées
NOMENCLATURE DES MODELES

des documents administratifs réglementaires insérés dans le présent volume

Numéro de Titre duP A P I E R Emploi des Mode d’appro Texte de


Nomen-
clature
(1) Modèle de
Document (2) Format

(3) Couleur

(4) Caractéris-
tique
(5) documents

(6) visionnement

(7) Référence

(8)
321 -0/01

321 -0/01

321 -0/02

321 -0/03
321 - 0/04

321 -0/05

321 -0/06

321 -0/07

321 -0/08 Modèle de lettre

Modèle de souscription d’enveloppe pour la correspondance militaire des officiers de réserve.

Modèle de bulletin de correspondan-ce.

Modèle de rapport (modèle de la feuille double et des suscriptions de la première et dernière page du
rapport).

Modèle de bordereau d’envoi.

Modèle d’extrait du livret individuel

Modèle de certificat de bonne conduite

Modèle de compte rendu de punition

Modèle de feuille 21 X 27
feuille simple

Bulle

21 X 27 feuille

21 X 27

21 X 27

1/48°

21 X 27

Feuille simple

21 X 27 feuille Blanc
Blanc ou bulle

Blanc

Blanc ou bulle

Bulle

Blanc

Blanc

Blanc ou bulle Ecriture pour les documents manuscrits: machine pour les documents dactylogra-
phiés
Ecriture pour les documents manuscrits, machine pour les documents dactylogra
phiés.

Idem.

idem.

Dossier 30 kg

Papier de qualité très bonne

Papier de qualité courante


Idem.
Ce modèle doit être utilisé toutes les fois où il n’a pas été prévu de modèle différents pour une
instruction particuliè-
re. Les lettres établies conformément à ce modèle peuvent être soit entièrement manuscrites ou
dactylographiées, soit écrites sur des modèles comportant déjà diverses mentions imprimées.
Dans ce dernier cas les modèles doivent être imprimés sur papier écriture.
Modèle de souscription réservé à la correspondance de service des officiers de réserve avec l’autorité
militaire dont ils relèvent.

Ce modèle de document est en principe réservé à la correspondance intérieure des services, et réalisé
sous forme d’imprimé compléter à la machine à écrire au moment de l’emploi.
Le modèle de rapport figurant au B.O est en réalité le modèle des suscriptions de la première et de la
dernière page sauf du rapport; sauf dans les cas où il est fait un très fréquent usage de ce document, ce
modèle n’est pas imprimé et il est simplement établi à la machine à écrire au moment de la
dactylographie du rapport lui même.
Les bordereaux sont en principe imprimés et complétés, au moment de l’emploi par les mentions
convenables à la machine à écrire.
Document imprimé à l’avance et complété ensuite à la main ou à la machine à écrire.
Document imprimé à l’avance et complété ensuite à la machine à écrire.
Idem.
Idem.

A la charge des officiers de réserve utilisateurs.

A la charge des services utilisateurs

A la charge des services utilisateurs

A la charge des services utilisateurs

A la charge des services utilisateurs

Idem.

Idem
Idem.

SERVICE INTERIEUR
L’adjudant de compagnie, le groupe de commandement article –62

Devoirs généraux
L’adjudant de compagnie est plus spécialement chargé de surveiller l’exécution du service intérieur dans
la compagnie, il participe en outre à l’instruction dans les conditions fixées par le capitaine.
IL s’applique à bien connaître les grades et les soldats : il renseigne les officiers sur leur caractère, leur
conduite, leur aptitude et sur les soldats pour empêcher tout abus d’autorité et redresser tout acte de
faiblesse.
Il commande le service et les corvées collectives dans la compagnie autorise les
Changement de tour, veille à ce qu’il ne soit pas ordonner de cas vis hors tour et
Passe l’inspection du personnel commande de service.
Il reçoit les comptes –rendus provenant du personnel de la compagnie relatif
Au service général du corps et les transmet au capitaine.
Il contrôle chaque jour la probité, la tenue et l’aération des locaux de la compagnie et s’assure qu’aucun
homme n’y stationne.
IL conduit au local désigné, les sous–officiers punis d’arrêt, de rigueur
Rassemblements : Avant chaque exercice, l’adjudant établit la situation de prise d’armes (modèle n°3)
puis rassemble la compagnie fait faire l’appel et le rende a l’adjudant – chef ou à l’officier présent. Il
contrôle la présence des employés
aux exercices qui leur sont particuliers.
Il inspecté la tenue et les armes, si cette inspection n’a pas passée par un officier
Ou par l’adjudant-chef.
Il participe au rassemblement quotidien dans les conditions indiquées à l’Article 49
APPELS : Chaque matin, le sergent d’appel lui prend. Compte de l’appel de la veille au soir, des
événements de la nuit, et de l’appel du matin.
Il en rend compte à son tour aux officiers de la compagnie et à l’adjudant – Chef. Il contrôle
fréquemment le service des appels du matin et du soir.
S’il procède à un contre. Appel, soit d’après les ordres reçus. Soit de sa propre initiative, il en rend
compte immédiatement à l’adjudant – chef de semaine et le lendemain au capitaine.
Groupe de Commandement :
L’Adjudant à sous ces ordres immédiats le groupe de Commandement
- Pour faciliter l’exécution du service intérieur, le groupe réuni dans une même chambre dont le
chef est le caporal ou le soldat le plus ancien du groupe
- En cas d’absence l’adjudant est remplacé par le plus ancien des sergents
- Chef de section. /.

La Responsabilité du Commandement :

I Introduction : le commandement de l’ensemble des forces engagées dans une opération militaire à la
responsabilité générale d’assurer le respect du droit de la guerre.
II Responsabilité générale-
A) Responsabilité dans les opérations militaires : La responsabilité générale du commandement s’étend
à toutes les opérations militaires de terre, mer, air, à leurs mouvements et à leurs emplacements. Elle
couvre toutes les chaînes du commandement et s’étend au domaine civil en ce qui concerne la
coopération avec les autorités civiles la résolution des problèmes des circonstances spécifiques relève
de la responsabilité du commandement.
B Responsabilité du commandement : Le respect du droit de la guerre est une affaire d’ordre et de
discipline. De même que pour l’ordre et la discipline, le droit de la guerre doit d’être respecté et
appliquer en toute circonstance.
Le commandement doit lui même s’assurer que :
1) Les subordonnés connaissent leurs obligations découlant du droit de la guerre.
2) Les mesures nécessaires sont prises pour prévenir les violations du droit de guerre.
En cas d’infraction au droit de la guerre, le commandant doit s’assurer :
• Que l’infraction cesse
• Q’une action disciplinaire ou pénale soit ouverte.
La responsabilité du commandement s ‘étend aux infractions du droit de la guerre qui résultent d’une
omission contraire à un devoir d’agir.
III Instruction du droit de la guerre : Le but principal de l’instruction du droit de la guerre est d’assurer
un complet respect du droit de la guerre par tous les membres des forces armées. Chaque commandant
est entièrement responsable d’une instruction appropriée du droit de la guerre au sein de la sphère
d’autorité.
Ainsi l’instruction du droit de la guerre est une partie essentielle de l’activité du commandement.
IV Organisation : Le commandement devra distinguer et résoudre deux genres de problèmes concernant
l’organisation.
a) Mesure à prendre par les commandants militaires.
b) Mesures à prendre en coopérations avec les autorités civiles et les personnes civiles.
• Les commandants feront l’inventaire des problèmes d’organisation soulevés par le droit de la
guerre et son application pratique.
• En vue de réduire les risques concourus par les personnes et les biens civils du fait des
opérations militaires ou de la présence des formations militaires, les commandements rechercheront une
étroite coopération avec les autorités civiles en fonction de la situation tactique, la coopération permettra
aux autorités civiles de prendre toutes les mesures et précautions utiles pour protéger les personnes et les
biens civils sous leur autorité.
a) Personnes et biens civils en général ( p. ex préparation de l’éloignement et de l’évacuation ,
abris alerte )
b) Personnes et biens particulièrement protégés ( p. ex signe destructif suffisamment grand et
visibles . Signalisation du périmètre des biens importants éloignement suffisant des objectifs militaires
garanties de l’utilisation non hostile des biens.)
V Circonstances particulières : Lors des combats entre les forces dissemblables (ou combat inégal ou
non équilibre) le commandant supérieur recherche les renseignements nécessaires sur l’ennemi en vue
de donner des instructions appropriées pour l’action et le comportement de ses subordonnés.
Le commandant établira des instructions très précises pour les formations opérants isolements ou très
loin de leur base logistique (distinction entre combattant et civil, mesures d’organisation, évacuation,
ravitaillement, instruction)./.

La Vie Quotidienne du Soldat

AAT. 74 DEVOIRS DU SOLDAT


(Les soldat) les devoir du soldat en vers le drapeau ; envers ses chef.
Envers ses camarades et lui même ont été prises dans la première partie du règlement (discipline
générale).
Dans la compagnie le soldat apporte toute son attention et toute sa bonne volonté aux exercices et
théories, dont le but est de lui faire acquérir l’instruction militaire qui lui est indispensable.
C’est un devoir pour lui de se mettre comme moniteur à la disposition des camarades moins instruits
que lui.
Le Soldat est responsable des armes, des effets d’habillement, d’équipement, de harnachement, etc., et
du matériel à lui confier. il doit les maintenir toujours ne état de propreté et, au besoin, en provoque soit
la réparation, soit le remplacement.
Tout soldat peut toujours demander un entretien direct à ses chefs jusqu'au capitaine inclus .s’il désire
être reçu par un chef d’un grade plus élevé, il en avise l’adjudant au rassemblement quotidien (art49) ;
l’adjudant transmet la demande au capitaine qui la fait figurer sur la situation rapport ; le supérieurs est
toujours tenu de faire connaître sa réponse. ces prescription ne visent pas les réclamation qui sont
réglées par l’article 57 de la première partie
ART75 SOLDAT DE 1CLASSE
La nomination des soldat de 1 classe fait l’objet de l’article 35 de la première partie du règlement.
Les soldat de 1 classe sont appelés ,d’a près leur ancienneté , a remplaces dans le groupe ou la
pièce ,ainsi ,qu’à la chambre ,les caporaux absents ou indisponible ;néanmoins , ils ne peuvent remplir
les fonctions de caporaux de semaine le plus ancien soldat de 1 classe doit être désigne de façon à
pouvoir remplir les fonctions de premier voltigeur .
Les soldats de 1 classe non punis sont exempts, sauf le cas nécessité des corvées intérieures de la
compagnie
ART76 SOLDATS ORDONNANCES
Les soldats ordonnance sont désignes en conformité des instructions ministérielles, par le colonel, sur la
demande de l’officier après avis des chefs hiérarchiques. en principe ils sont choisis dans l’unité à la
quelle appartient l’officier et paumé les hommes du service armé (lorsque l’officier n’appartient pas à un
corps de troupe son soldat ordonnance est choisi dans un corps désigne par le général commandant la
région et conformément aux règles posées par le ministre.
Les soldat ordonnance accompagnent leur officier aux exercices hors de la garnison et aux
manœuvres .la participation des ordonnance au service général est déterminé par les officiers hors du
corps en précise l’application. Les soldats
Ordonnance des officiers monte ; concourent obligatoirement au service de garde des écuries.
Les soldats ordonnance mangent et couchent à la caserne ; ceux des officier dont les chevaux sont logé
en ville peuvent être autorisés par le colonel à touche leur prêt franc s’il couchent au domicile de leur
officier.
En tout temps, les soldat ordonnances portent la tenue militaire réglementaire ils reçoivent ; de l’officier
qui les emploie, une rétribution mensuelle fixée à vingt franc ; cette rétribution est doublée lorsque les
officier sont montés.
ART. 77 COIFFEURS.
Le coiffeur est charge de la coupe des cheveux des militaire de l’unité ; il leur taille la barbe ou les rase
sur leur demande. il ne lui est dû aucune indemnité.
Tout le matériel nécessaire lui est fourni par les fonds particuliers de son unité et désinfecte tous les huit
jours au moins à l’infirmerie.
Le coiffeur est, en principe, exemple de corvées mais peut toute fois être employé dans certaines
fonction spéciales, telle que lampiste, grade réfectoire,
Etc.
S’il y a lieu, l’organisation et le fonctionnement d’un ou de plusieurs salon de coiffure est réglée par le
chef de corps.
ART. 78 CUISINIERS.
La désignation des cuisiniers, l’instruction spéciale à leur donner, leurs attributions, les avantages dont
ils bénéficient font l’objet d’une réglementation
Spéciale.
Le cas échéant, un personnel est désigne pour assurer le fonctionnement du
Percolateur et l’entretien des réfectoires .La désignation de ce personnel est faite
Par le chef de corps qui détermine ses attributions et fixe, s’il y a lieu, les exemptions de service dont il
peut bénéficier
LE BATAILLON

I/ LE CHEF DE BATAILLON
ARTICLE 39 : Autorité et devoirs généraux.
L’autorité du chef de bataillon s’exerce dans la même forme que celle du colonel, elle comporte, dans la
limite de ses attributions, les mêmes responsabilités et, un degré plus rapproché de la troupe, les mêmes
procédés de direction, de surveillance et de contrôle.
Le chef de bataillon imprime à toutes les parties du service une caution personnelle qui s’exerce toujours
dans le sens des intentions du colonel :
Il laisse à ses commandants de compagnie une large initiative, il leur donne des instructions
d’ensembles, et n’intervient dans les détails que pour prescrire des mesures communes à ses unités ou
pour redresser des négligences ou des erreurs.
Il appuie l’autorité de ses subordonnées, veille à ce qu’elle se manifeste avec justice et bien vaillance et
maintient une étroite solidarité entre ses compagnies.
Il s’applique à connaître à fond tous ses cadres, de façon à obtenir d’eux le meilleur rendement. Il doit à
tout moment être en état d’apprécier exactement l’état d’esprit de sa troupe, son degré d’instruction et
d’entraînement et l’effort qui peut lui être demandé.
Il examine avec sollicitude des demandes qui lui sont adressées, par la voie hiérarchique, et suivant le
cas, y donne la suite voulue ou le transmet avec son avis. Il veille à ce qu’aucune demande ne soit
interceptée.
Le chef de bataillon reçoit les sous – officiers et hommes de troupe qui par la voie de la situation
rapport, demande à lui parler.

Le service de semaine du corps

Art 80. Mission Personnel et durée.


Le service de semaine du corps est permanent de jour et de nuit.
Sa mission est :
1°) D’assurer, selon les instructions du colonel, l’exécution des ordres urgents parvenant inopinément au
quartier en l’absence du chef de corps ou des personnels désignés par ce dernier pour le suppléer le cas
échéant :
2°) De coordonner les services généraux communs à plusieurs unités ;
3°) De designer les unités et le personnel à commander pour les services collectifs et individuels,
intérieurs et extérieurs
4°) D’assurer la police générale et la bonne tenue du quartier ainsi que sa sécurité en cas d’évènements
graves imprévus ;
5°) Eventuellement, de servir d’agent de transmission entre le colonel.
Le service de semaine comprend le personnel suivant :
a) A pour l’ensemble de la portion principale d’un régiment :
2e bataillon au moins :
Un capitaine (choisi, à tour de rôle, dans l’ordre d’ancienneté, parmi les capitaines adjudants- Majors et
les capitaines à la disposition du colonel. Exceptionnellement, les capitaines commandants d’unité
pourront être appelés à participer au service de semaine dans la mesure jugée utile par le chef de corps.
Un adjudant- chef choisi dans les mêmes conditions parmi les adjudants chefs de compagnie et ceux à la
disposition du colonel (et, le cas échéant, parmi les adjudants chefs de bataillon, article)
Art 46.
-2 téléphonistes ;
-1 secrétaire ;
-1 cycliste.
Ce personnel est désigné par l’officier supérieur chef du service général, d’après un contrôle tenu par ses
soins, sauf pour les téléphonistes, secrétaire, cyclistes, qui sont fournis par les unités d’après les
instructions du colonel.
b) Pour un bataillon formant corps ou un bataillon détaché :
1-lieutenant (ou sous lieutenant) ; 1 adjudant – chef, désigné, à tour de rôle dans l’ordre d’ancienneté.
Tous les lieutenants et sous – lieutenants, ainsi que tous les adjudants – chefs du bataillon alternent pour
ce service (à l’exception de bataillon).
c) pour un détachement inférieur à un bataillon et supérieur à une compagnie
1adjudant – chef ou adjudant ; secrétaire. Tous les adjudant – chefs et adjudants du détachement
alternent entre eux pour ce service.
Toutefois dans les cas prévus aux alinéas b et c , si pour des raisons particulières le service ainsi établi
devait être une charge trop lourde pour les lieutenants , adjudants chefs et adjudants du bataillon ou du
détachement , le chef de bataillon ou du détachement peut apporter , à ce service les modifications
nécessaires .Il peut en particulier , y faire participer des gradés d’un rang élevé , soit en leur faisant
assurer partiellement le service durant la semaine , soit en les faisant participer aux désignations .
Dans un quartier commun à plusieurs corps, l’officier le plus élevé en grade fixe le personnel de la
semaine à fournir par chaque corps, en tenant compte de son effectif et de sa situation particulière, et
établit les consignes relatives à la police et à la bonne tenue de l’ensemble du quartier.
Le service de semaine est pris, en principe, pour une semaine entière, le samedi à l’heure fixée par le
colonel .Un local de la caserne dénommé salle de service.
Art 81 – Rôle du capitaine de service :
Le capitaine de semaine est chargé d’assurer, sous le contrôle de l’officier supérieur, chef du service
général, l’exécution des missions énumérées à l’article 80. Dans les cas urgents, il prend lui – même les
dispositions nécessaires et rend compte immédiatement à l’officier supérieur, chef du service général et
au colonel.
Le capitaine de semaine dispose de :
-Du personnel de semaine du corps, en permanence à ses ordres immédiats ;
-De la garde de police ;
- Du personnel du service de semaine des unités, en ce qui concerne le concours à lui demander pour
le service général du corps.
Art 82 –Prise du service et règle pour le commander
L’officier supérieur, chef du service général, veille particulièrement à la transmission correcte du
service.
Le capitaine de semaine reçoit de son prédécesseur :
1) le dossier des consignes et ordres relatifs à l’exécution du service de semaine ;
2) l’état des postes et corvées à fournir et des divers services à assurer par le régiment ;
3) les contrôles pour commander les services collectifs et individuels ;
4) le registre des punis (modèle n-5) remis à jour pour le passage du service ;
5) L’état des gradés de semaine des unités.
Le capitaine de semaine désigne les unités et le personnel pour les services à fournir en se conformant
aux principes suivants :
1) A moins d’impossibilité absolue, les détachements, armés ou non à commander pour les services
collectifs, sont formés de fractions constituées marchant sous les ordres de leurs chefs habituels.
2) Les services collectifs sont, en principe, commandés dans une ou plusieurs compagnies du
même bataillon, en suivant un tour de service, mais en épuisant d’abord une compagnie, avant de faire
appel à la suivante, de façon à laisser intacte, l’instruction, le plus grand nombre possible d’unités.
La C E T et la C H R participent à ce service dans les conditions fixées par le colonel.
3) Dans les services individuels, le tour marqué pour une raison autre qu’une raison de santé ou de
service (service de garnison ayant priorité, exercices, manœuvres etc.…) est toujours rappelé, sauf si
l’absence a excédé trente jours.
4)Le chef de corps désigne les officiers et sous – officiers à exempter totalement ou particulièrement
des services individuels .En principe , parmi les officiers , ne pourront être exempts que le capitaine
trésorier , le capitaine chargé du matériel le capitaine adjoint au chef de corps et le lieutenant
d’approvisionnement .Le colonel réduit au minimum ces exemptions , de façon que le poids des services
individuels soit reparti sur le plus grand nombre possible d’officiers ou des sous – officiers .
Art 83 Rassemblement :
Le rassemblement des détachements commandés par le service de semaine est assuré par les
commandants d’unités qui les fournissent .Leur inspection est passé par le capitaine de semaine. Ce
dernier remet, s’il y a lieu aux commandants de détachements, leurs consignes spéciales .L’inspection
des détachements qui ne comprennent pas d’officiers, peut être exceptionnellement passée par l’adjudant
– chef de semaine sous les mêmes réserves.
Les fractions de compagnie sont présentées aux inspections par le plus élevé en grade (officier ou sous –
officier) de chaque fraction ou par le sous – officier de semaine, si la fraction ne comprend ni officier, ni
sous – officier d’encadrement.
Art 84
Police du quartier
La police du quartier comporte :
1) Le maintien de l’ordre dans les locaux communs, les mess, salle de récréation, coopératives de
récréation, foyers de quartier et cantines, etc. ; et en l’absence des officiers dans les locaux occupés par
les compagnies.
2) La surveillance des locaux disciplinaires (discipline, exécution des punitions, hygiène propreté
et entretien des locaux etc.…)
3) Le contrôle du mouvement des détachements et des isolés (permissionnaires notamment) sortant
du quartier ou y entrant ;
4) Inspection de la tenue des militaires sortant individuellement du quartier ;
5) Les mesures à prendre pour empêcher l’introduction des publications ou placards anti -
patriotiques.
6) L’exécution des consignes relatives à l’admission au quartier des personnes étrangères au corps
(civils et militaires).
En principe, les dispositions à adopter dans le dernier cas prévu ci –dessus sont les suivants :
Civils régulièrement employés à la caserne
(Agents militaires, employés divers etc. …) Familles des militaires et des cantiniers (enfants célibataires
et ascendants directs).
Ces personnes doivent avoir une carte permanente signée du chef de corps (ou de son officier adjoint).
Cette carte leur permet de se rendre à l’entrée du quartier au lieu de leur logement ou de leur emploi et à
la cantine dans les conditions prévues à l’annexe F.
Civils employés et ouvriers divers temporaires.
Ils doivent disposer d’une carte temporaire renouvelable signée dans les mêmes conditions et leur
donnant les droits prévus au paragraphe précédent.
Civils venus exceptionnellement
Ils sont conduits par un homme de la garde de police au bureau ou à l’emplacement auquel ils ont à se
rendre.
Les militaires non officiers ou sous –officiers de carrière, en tenue (ou en civil, s’ils peuvent justifier, de
leur identité) qui ne sont pas régulièrement employés au quartier, sont assimilés à la dernière catégorie
prévue ci-dessus.
Le capitaine de semaine peut faire fermer les salles de consommation quand le maintien de l’ordre exige
.Il a qualité pour faire mettre à la prison régimentaire sur le champ les hommes en état d’ivresse, ceux
qui causent du scandale ou dont la conduite peut porter atteinte à la discipline ou à la sûreté du corps.
Le matin le capitaine de semaine reçoit de l’adjudant –chef de semaine le compte rendu des évènements
de la nuit et des appels, il en rend compte au chef de corps et à l’officier supérieur chef du service
général. Il vérifie le registre de rentrée des permissionnaires .Il reçoit fréquemment l’appel du soir à la
salle de service et en mentionne les résultats sur ce registre .Il s’assure que tous les manquements aux
appels ont bien été portés à la connaissance des commandants d’unités, intéressés .Il visite tous les jours
les locaux disciplinaires et inspection inopinées du bon fonctionnement du service général du corps ; il
procède de même pour l’appel du matin.
Le capitaine de semaine peut être tenu de coucher au quartier lorsque la présence constante d’un officier
est nécessaire pour la sécurité, la discipline ou l’exécution d’ordres inopinés.
Cette mesure est prescrite, le cas échéant, par le commandant d’armes ou exceptionnellement, par le
chef de corps ; ils en rendent compte immédiatement au général commandant la région .Lorsque son
application doit se prolonger, le chef de corps peut faire suppléer, le capitaine de semaine, dans son
service de semaine, par un officier moins élevé en grade ou moins ancien, qui est sous les ordres du
capitaine de semaine et reçoit de lui toutes les consignes nécessaires.
Le service de l’officier de nuit, notamment en ce qui concerne les divers évènements anormaux pouvant
se produire, est précisé par des consignes spéciales établies par le chef de corps.
Dans les casernements occupés par plusieurs corps, le service de l’officier de nuit peut être assuré par un
seul officier pour tous les corps occupant le casernement
Le capitaine de semaine (ou l’officier de nuit) qui doit être présent au quartier aux heures des repas,
reçoit, le cas échéant les réclamations qui, en l’absence des officiers de la compagnie intéressée, lui
seraient présentées bien-fondé et, en cas d’urgence, y fait donner la suite nécessaire à charge pour lui
d’aviser, dès que possible le commandant d’unité.
Il visite également les cuisines au moment de la distribution des aliments .IL rend compte de ses
remarques à l’officier supérieur, chef du service général.
Art 85 –Relations entre le service de semaine et le colonel :
Lorsque le colonel arrive à la caserne, le capitaine de semaine lui rend compte des évènements
survenus .Selon les ordres du chef de corps, l’officier supérieur, chef du service général, adresse le
courrier du service de semaine au bureau du colonel ou le présente au chef de corps et reçoit en même
temps ses ordres.
Tout événement grave doit faire l’objet d’un compte rendu immédiat au colonel : il en est de même dans
le cas de l’arrivée d’un ordre important et urgent pour le régiment par le service de semaine.
Art 86 Rôle de l’adjudant –chef de semaine
L’adjudant –chef de semaine est l’auxiliaire immédiat du capitaine de semaine.
Son rôle consiste à assurer, sous la responsabilité et le contrôle de cet officier, la bonne marche de tout
le service général .Il a sous ses ordres la garde de police, les téléphonistes le secrétaire et le motocycliste
du service de semaine.
Il surveille la garde de police et les gradés de semaine des compagnies en ce qui concerne leur action
dans le service général.
Il couche obligatoirement au quartier qu’il ne doit pas quitter ; cependant s’il est marié et loge en ville, il
lui est accordé le temps nécessaire pour prendre ses repas chez lui (sauf si des raisons majeures s’y
opposent) ; le colonel fixe les conditions dans lesquelles il est momentanément remplacé.
Il est dispensé de tout service dans son unité pendant qu’il est de semaine.
Il veille à ce que tous les documents nécessaires à l’exécution du service soient constamment tenus a
jour ; il s’assure que les adresses des officiers notamment celles des médecins, se trouvent à la salle de
service.
Il doit toujours connaître les points ou les diverses unités du régiment sorties du quartier effectuent leurs
manœuvres ou exercices, et les endroits où opèrent les corvées générales du corps.
Il se tient, en principe, à la salle de service.
Art 87 –Devoirs journaliers de l’adjudant –chef de service :
Appels –L’adjudant –chef de semaine reçoit l’appel du matin qui est rendu par les sergents de semaine
des compagnies ; il reçoit du sous-officier de garde le registre des rentrées et sorties après l’appel du soir
(modèle 6), le vérifie à l’aide des billets d’appel et l’arrête.
Il rend compte de l’appel du matin :
Immédiatement à l’officier de nuit lorsque la présence constante d’un officier au quartier a été jugé
nécessaire ;
Au capitaine de semaine dès son arrivée dans le cas contraire.
En l’absence du capitaine de semaine et à défaut d’officier de nuit il préside à l’appel du soir qui lui est
rendu par les sergents –chefs d’appel des compagnies, accompagnés des sergents de semaine .Il en rend
compte au capitaine de semaine, le lendemain matin, dès son arrivée.
Devoirs après l’appel du soir.
-Après l’appel du soir il s’assure que les portes du quartier , les mess , salles de récréation ,
coopératives , cantines , foyers , sont fermés que les lumières des chambres sont éteintes aussitôt après
l’extinction des feux .Il fait cesser tout bruit dans le quartier , prescrit au sous-officier de garde les
rondes à faire et en exécute lui –même en particulier dans les locaux disciplinaires et les magasins de
matériel .Il ordonne les contre –appels prescrits par le capitaine de semaine ou ceux qu’il juge
nécessaires .
Il surveille la tenue correcte par le sous –officier de garde du registre des rentrées et sorties après l’appel
du soir et communique aux unités dans la matinée tous les manquements relevés à ce point de vue.
Si un malade a besoin de soins urgents, il fait prévenir le médecin ; il avertit le vétérinaire si un cheval a
eu un accident ou est gravement malade.
Hommes Punis : Il s’assure personnellement de l’exécution correcte des punitions d’arrêts encourues par
les sous-officiers et charge le sous –officier de garde de faire à plusieurs reprises en dehors des heures
d’exercice l’appel des consignes et des punis de salle de police.
Il veille à ce que les punitions soient exécutées conformément aux prescriptions de la 1è partie du
présent règlement.
Discipline générale : Il renvoie à leur unité au réveil (ou à leur service pendant les heures de travail) les
punis de salle de police et de prison à moins que, pour ces derniers, le chef de corps en ait décidé
autrement.
Il fait enfermer dans les locaux disciplinaires, les punis de salle de police après le repas du soir, les punis
de prison dès la fin de chaque exercice ; il inspecte dans ces locaux les punis de prison et de cellule,
organise et contrôle, s’il y a lieu dans les conditions fixées par le chef de corps, les exercices spéciaux
des punis de prison désignés par le colonel .Il informe les unités de la sortie punis dont la peine est
expirée.
Il surveille la nourriture des punis de prison ou de cellule.
Il tient personnellement le registre des punis (modèle n-5) à l’aide des situations rapports
Locaux communs – L’adjudant –chef de semaine fait assurer par le sous-officier de garde la propreté du
quartier et de ses abords ; il commande dans ce but les corvées nécessaires .Il veille particulièrement à
l’enlèvement régulier des fumiers et eaux grasses.
Aux heures des repas, il surveille les cantines et les salles de consommation.
Pendant les heures d’exercice il s’assure par des rondes dans les casernements qu'aucun isolé ne
demeure au quartier, en manque sans raison, à l’exercice ou à son service.
Fractions de service : Il fait sonner aux heures convenables le rassemblement de la garde de police et des
fractions commandées de service, il assiste le capitaine de semaine dans leur inspection ou les inspecte
lui-même (art- 83).
Il contrôle la présence des gradés de semaine des unités, alerte la fraction de piquet et en fait l’appel .Il
notifie chaque matin aux unités, le service commandé pour le lendemain par le capitaine de semaine.
En l’absence du capitaine de semaine, s’il y a urgence, il commande pour le lendemain par le capitaine
de semaine.
En l’absence du capitaine de semaine, s’il y a urgence, il commande le service imprévu et en rend
compte au capitaine de semaine.
Batteries et sonneries : Il est responsable de l’exécution ponctuelle des batteries et sonneries, dans les
conditions fixées par le colonel (réveil, soupe, appel extinction des feux etc.…. /.

Le Service des Transports


Organisation et fonctionnement de l’ensemble du service

Le colonel organise le service des transports dans son régiment en tenant compte des conditions locales :
Ce service comprend :
- Les transports en commun du corps ;
- Les écuries ;
- La maréchalerie.
Il est placé sous l’autorité d’un officier supérieur, en général l’officier chargé du service général du
corps. Le lieutenant d’approvisionnement assure les détails du service.
En ce qui concerne les transports en communs du corps ce dernier officier reçoit les demandes de
transports par l’intermédiaire du service général du corps et, y donne satisfaction en se conformant à
l’ordre d’urgence et aux consignes arrêtées par l’officier supérieur chef du service et approuvées par le
colonel. Il rend compte à l’officier supérieur chef du service de tout abus constaté. Il veille à ce que les
animaux et les équipages ne soient pas soumis à un exercice excessif qui les ruinerait rapidement. Il
assure le bon entretien du matériel et signale en temps opportun au capitaine chargé du matériel les
dégradations dont il ne peut assurer. Il assure l’instruction spéciale des ordonnances des officiers montés
et des conducteurs, notamment pour ces derniers en ce qui a trait aux parties du code de la route les
concernent. Il contrôle la stricte application des prescriptions de police relatives aux voitures.
Pour les écuries, il soumet au colonel des propositions relatives :
- Aux soins à donner aux animaux et notamment à leur promenade ;
- A l’emploi des chevaux et mulets ;
- Aux rondes à effectuer dans les écuries, la nuit, par le service général ;
- Au personnel chargé des écuries
Il assiste à la visite hebdomadaire des chevaux et surveille l’exécution de la ferrure. Il se tient en relation
étroite avec les vétérinaires chargés du service du corps.
Il dispose, pour assurer les détails de son service, du sergent- chef chargé des équipages et des écuries,
des conducteurs, des caporaux d’échelon des compagnies et mitrailleuses, et, dans la mesure utile, des
ordonnances d’officiers montés.
ART. 131-Logement et service des animaux
Les chevaux détenus à titre réglementaire par les officiers sont logés dans les écuries militaires. Les
officiers peuvent être autorisés par le colonel à les loger en vile, à leurs frais lorsqu’un vétérinaire a
vérifié que l’écurie proposée présente des garanties sanitaires suffisantes. Quant les officiers logent leurs
chevaux à leurs frais à défaut de place dans les quartiers, le fumier leur appartient.
Les chevaux de sable appartenant à l ‘Etat ne peuvent être ni attèle ni prêtés à des personnes étrangères à
armée, mais officiers détenteurs peuvent faire monter par d’autres officiers dont la responsabilité se
trouve alors engagée.
Les chevaux et mulets des compagnies de mitrailleurs sont utilisés en dehors de leur service spécial au
mieux des intérêts du corps : leur service est réglé par l’officier chargé des transports d’ après les
prescriptions du colonel.
Les animaux appartiennent à l’état qui, exceptionnellement, ne doivent pas montés ou at. télés dans la
journée sont conduits à la promenade sous le commandement du sergent chef chargé des équipages et
des écuries. Cette promenade d’une durée de deux à trois heures est faite au pas, les chevaux sont en
bridon, les éperons sont interdits ; un soldat ordonnance peut être autorisé à conduire deux chevaux. Par
les temps de neige ou de verglas, il est établi dans la cour du quartier une piste en fumier.
A RT. 132- Devoir du sergent –chef chargé des équipages et des écuries
Le sergent –chef chargé des équipages et des écuries seconde l’officier chargé du service des transports
dans tous les détails du service. Il commande et surveille les caporaux d’échelon des compagnies de
mitrailleuses, les conducteurs et les ordonnances d’officiers montés. IL assiste au passage et conduit
personnellement la promenade des chevaux. IL récurait les corvées de fourrage, fait emmagasiner les
denrées distribuées et veille a leur qualité et à leur conservation, il détient les clef des magasins et des
coffres à avoine collectifs.
IL contrôle la distribution régulière des repas et l’exécution des prescriptions vétérinaires. IL assure le
fonctionnement de la garde d’écurie.
Il est responsable de la bonne tenue des écuries, prend en charge tout le matériel d’usage commun,
vérifie fréquemment l’Etat de ce matériel et rend compte immédiatement à l’officier chargé des
transports des pertes ou détériorations constatées.
ART. 133 Devoirs du caporal chargé des écuries de bataillon
Le plus ancien caporal d’échelon de la compagnie de mitrailleuses est chargé, sous l’autorité du sergent
– chef des équipages, de tout ce que concerne le service des écuries de son bataillon. ses attributions,
dans la compagnies de mitrailleuses, ont été précisées à l’article 73
ART. 134 Gardes d’écuries
Le service de garde d’écuries est assuré de jour et de nuit ; tous les conducteurs, ainsi que les
ordonnances des officiers montés dont les chevaux logés au quartier, participent à ce service. Dans les
écuries où quinze chevaux au moins sont présents, il y a de nuit, deux gardes d’écuries, dont l’un veille
pendant que l’autre se repose, dans les autres, il y a qu’un garde qui est autorisé à se coucher mais doit
se lever à la moindre alerte. Un lit de camp mobile est installe dans chaque écurie.
De jour le service est réduit au minimum
Les gardes d’écurie maintiennent les écuries et leurs abords dans le plus grand état de propriété, ne
laissent pas séjourner le crottin sous les chevaux et relèvent la paille au fur et à mesure qu’elle s’étend,
pour la remettre suivant le cas, à la litière ou au râtelier. Ils doivent accourir quand les chevaux se
battent, s’embarrent ou se détache, ils sont pourvus de colliers et longues de rechange pour les animaux
qui cassent leur licol.
Ils empêchent d’entier dans les écuries avec du feu, ou d’y fumer.
Pendant la nuit , le plus grand silence est recommandé aux gardes d’écurie et aux gradés de ronde .En
cas d’ accident ou d’ indisposition grave d’ un cheval , les gardes d’écuries rendent compte aussitôt au
sergent –chef chargé des écuries ou , en cas d’ absence , à l’ adjudant –chef de semaine qui fait
immédiatement prévenir le vétérinaire
AR T. 135 Responsabilité des officier et des commandants d’unités
La surveillance du service des écuries ne dispose nullement les officiers montés, les chef de bataillon et
les commandants d’unité exercent un contrôle personnel sur l’alimentation et l’entretien des chevaux ou
mulets dont il disposent, sur le bon état du harnachement et du matériel de transport appartenant à l’état
qui relèvent de leur autorité.
Tous les officiers montés doivent maintenir leur chevaux en état d’entraînement et les monter, en
principe eux – même, tous les .Ceux qui sont détenteurs d’un cheval appartenant à l’état sont
responsables disciplinairement et, le cas échéant, pécuniairement de tous les accidents dus soit à leur
négligence, sont à un emploi déraisonnable ou irrégulier de leur monture.

Le Service Vétérinaire
Désignation et attributions des Vétérinaires de Service

Le service vétérinaire du régiment est assure par vétérinaire d’un corps de troupe montées de la garnison
ou d’une garnison voisine. A défaut une convention est passée par l’autorité militaire avec un vétérinaire
civil.
Ces désignations sont faites par le général commandant la région sur la demande du chef de corps et
après avis du vétérinaire principal directeur du service vétérinaire. Le vétérinaire a dans ses attributions
tout ce qui est relatif à l’Etat sanitaire, à l’hygiène et à la conservation des chevaux, il renseigne le chef
de corps sur ces diverse point, il lui fait ses propositions pour la bonne exécution du service.
Il se préoccupe de prévenir l’éclosion et la propagation des maladies contagieuses. Il donne
gratuitement les soins médicaux aux chevaux appartements au corps ou aux officiers, en subsistance ou
de passage. Il surveille l’application de la ferrure l’hygiène des écuries, des abreuvoirs et des magasins
à fourrages. Il contrôle la qualité des denrées fourragères et leur distribution. Il participe à l’examen et à
la réception des animaux et viandes de boucherie destines aux ordinaires, mess et cantines.
Les vétérinaires militaires prêtent leur concours pour l’instruction des cadres du régiment en ce qui
concerne l’hygiène animale
VISITE DES CHEVAUX – REFORME – MORT – ABATTAGE
Les chevaux malades ou blessés sont présentés, autant que possible chaque jour au vétérinaire qui
désigne les indisponibles ou ceux devant enter à l’infirmerie, il inscrit sur le cahier de visite (modèle
n°9) les observations pouvant intéresser le corps ou les détenteurs de chevaux.
Une fois par semaine il passe une visite sanitaire de tous les chevaux. Tout animal arrivant au corps doit
être présent le plus tôt possible au vétérinaire pour l’examen vétérinaire.
Le vétérinaire formule son avis par écrit sur les Etats de proposition pour le reforme et le changement
d’armes.
Lorsqu’il juge qu’un cheval doit être abattu, il en rend compte au chef de corps ; celui- ci provoque sans
délai la réunion de la commission d’abattage. Cette commission se compose d’un officier supérieur
désigné par le colonel, du capitaine des l’unité intéressée et du vétérinaire. Si la commission reconnaît
la nécessité de l’abattage elle fait le proposition (modèle n° 10) le colonel prononce .Les chevaux
destinés à être abattus sont vendus pour la boucherie toutes les fois qu’il est possible.
L’intendant militaire est avisé de la mort et de l’abattage des chevaux, il est procédé à l’établissement
des procès –verbaux réglementaires (modèle n° 11) Le vétérinaire pratique l’autopsie lorsqu’elle est
possible et établit un rapport. / .

Les Caporaux-chefs et Caporaux

ART. 70 DEVOIRS GENERAUX.


Les caporaux – chefs et caporaux vivent et travaillent avec les soldats dont ils sont les moniteurs
permanents. Leur devoir le plus important est de donner l’exemple de la discipline, de la conduite, de la
tenue, de la vigueur et de la ponctualité. Il s’abstient rigoureusement, vis-à-vis de leurs hommes de toute
familiarité comme de toute brusquerie.
Les caporaux-chefs et caporaux sont l’exempts des corvées aux quelles sont assujettis les soldats.
Les caporaux-chefs sont surtout utilise comme instructeur et comme suppléants des sergents-chefs de
groupe ou chef de pièce. Ils ne doivent pas être désigné pour commander des corvées en dehors de celle
qui leur incombent en tant que caporaux – chef de semaine.
Ils peuvent être appelés, concurremment avec les caporaux, à remplir les fonctions suivantes :
- Adjoint au sergent, chef de groupe ou chef de pièce (Art -7),
- Caporal de semaine (Art -95),
- Caporal d’ordinaire (Renvoi 1 Art -69)
Les fonctions de chef de chambre sont exercées par les caporaux –chefs et caporaux (Art -72) ; le
service du réfectoire (4°alinéa de l’Art -71) est partagé entre ce même gradé.
Tous les caporaux –chefs servant au delà de la durée légal sont groupe dans une chambre distincte par
unité. Ils prennent leurs repas dans un réfectoire spécial pour l’ensemble du corps ou unité vivant dans
un même casernement.
Tous les caporaux – chefs ou caporaux, à l’exception du caporal mitrailleur mécanicien et des caporaux
d’échelon des compagnies de mitrailleuses, alternent entre eux pour le service de semaine.
ART-71- DEVOIRS DU CAPORAL – CHEF (OU CAPORAL) ADJOINT AU CHEF DE GROUPE
OU CHEF DE PIECE.
En dehors de ses fonctions à l’instruction ou à la manœuvre, ce gradé est l’auxiliaire permanent du chef
de groupe dans l’exécution des prescriptions du présent règlement ; il lui rend compte de tout ce qui
intéresse le service ou la discipline.
Il loge avec les hommes du groupe ou de la pièce (1). Il exige que tous les soldats de son groupe ou de la
pièce prennent au réveil les soins de propreté personnelle (2) ; qu’ils entretiennent leur literie, leurs
chaussures, leurs effets et leurs armes et les disposent comme il est prescrit. Il fait mettre dans la tenue
ordonnée, les rassemble et en fait l’appel.
Il s’assure que les hommes mettent du linge propre une fois par semaine et changent de linge et de
vêtement, s’ils sont mouillés.
Il préside au repas des hommes de son groupe et signale au sergent de semaine les hommes
irrégulièrement absents. Il distribue les aliments et le vin, après avoir vérifié que le nombre des rations
correspond bien à celui des hommes devant régulièrement prendre le repas ; il empêche tout gaspillage
du pain, il fait mettre de côté les rations des hommes momentanément absents, il s’assure que les repas
des soldats de son groupe ou de sa pièce, de service à l’extérieur, leur ont bien été envoyé.
En outre, si, exceptionnellement, d’après les instructions du capitaine, les hommes de son groupe
doivent manger à des tables différentes, il veille à leur répartition entre ces diverses tables et s’assure de
la présence des chefs de table.
Lorsque le gradé adjoint au chef de groupe ou chef de pièce a le grade de caporal –chef et qu’il sert au
déla de la durée légale, il est remplacé dans les fonctions prévues à l’alinéa précèdent par le plus ancien
caporal –chef du contingent (éventuellement par le plus ancien caporal) de son groupe ou de sa pièce.
Il est sous l’autorité du gradé chef de chambre, en ce qui consterne l’exécution des prescriptions de
l’article ci – après.
Art. 72- DEVOIRS DU CHEF DE CHAMBRE.
Le caporal –chef ou caporal le plus ancien, ou à défaut le plus ancien soldat de la chambre, est chef de
chambre.
Il est responsable de la tenue et de la police de la chambre ainsi que du bon état d’entretien du matériel
de casernement (placard y compris) et des appareils de chauffage et d’éclairage qui s’y trouvent. En
prenant ses fonctions, et toutes les fois qu’une modification l’impose, il signe l’inventaire de ce matériel
avec le sergent –chef comptable (ou avec le sergent comptable) ; il veille à sa conservation et signale
sans délai au sergent –chef comptable et au sergent –chef de groupe toutes dégradations et disparitions
survenues. Il tient à jour la liste d’appel. Au réveil, il fait lever les hommes et découvrir les lits. Il
procède à l’appel en présence du sergent de semaine, il lui donne le nom des maladies en spécifiant ceux
qui ne peuvent se rendre à la visite. Il surveille la répartition du café, s’il est pris dans les chambres. Un
quart d’heure après le réveil, il fait aérer les chambres et fixer les fenêtres.
Il commande chaque jours, à tour de rôle, un soldat de la chambre, pour la nettoyer (plancher, tablés,
bancs, râteliers d’armes, portes, fenêtres), porter les ordures à l’extérieur et remplir d’eau potable la
cruche qui doit être constamment munie de son couvercle.
Il fait faire les lits et les paquetages dans les conditions fixées. Il interdit de se coucher sur les lits avec
les chaussures, de fumer au lit, de dégrader ou salir un effet de couchage ou objet de casernement.
Il assure la police dans la chambre et y maintient le bon ordre ; il empêche toute brimade ou plaisanterie
déplacée, notamment à l’égard des recrues.
En hiver, il fait entretenir un feu modéré et placer un récipient d’eau sur la poêle.
Il procède à l’appel du soir en présence du sergent de semaine il interdit tout bruit excessif des que les
hommes sont couchés, fait éteindre les lumières à la sonnerie de l’extinction des feux.
Lorsqu’un homme est gravement malade, il prévient le sergent de semaine. /.

Les Lieutenants, Sous-lieutenants et Adjudants-chefs de Compagnie

Les lieutenants sont à la disposition du capitaine pour l’inspection et les détails du service intérieur. Le
capitaine les initie d’autre part aux fonctions administratives et les exercices à la surveillance des
diverses partie de la comptabilité. Le capitaine repartit entre eux avec précision les détails du service
intérieur. Le contrôle de la ténue des chambres, des réfectoires au moment des repas inspection etc., et
s’il le juge utile, certaines partie de l’instruction mais en tenant compte à ceux qui restent constamment
aptes à faire l’instruction complète de leurs hommes. L’autorité des officiers s’étend sur toute l’unité. Il
importe que les lieutenants et sous-lieutenants en connaissent tous les grandes et soldats. Ils développent
le personnel de la compagnie en leur donnant le goût du service, lui donnant l’exemple de la tenue, de
l’allure, la vigueur et de la résistance aux fatigues. Ils s’intéressent à lui et le guide de leurs conseils. La
surveillance pour l’ensemble de la compagnie de certaines parties du service ne dispense pas les
lieutenants et sous-lieutenant de l’entière responsabilité du commandement de leur section. Ils doivent
en particulier rester constamment en mesures de donner des renseignements au capitaine détaillés la
tenue, l’état d’esprit et le degrés d’instruction militaire de tous les hommes de leur section ainsi que sur
l’état de conservation des effets et du matériel qui leur sont confié. Ils prennent contact tous les jours
avec leurs unités.
FONCTION PARTICULIER DU LIEUTENANT LE PLUS ANCIEN
Le plus ancien lieutenant doit être apte à remplacer le capitaine momentanément. Celui-ci le tient
constamment au courant des questions concernant le commandement de l’unité. Quant à la compagnie
se rassemble, le plus ancien fait faire l’appel et passe l’inspection. A l’arrivée du capitaine, il lui
présente la compagnie et lui rend compte du nombre des présents d’indisponibilité, des absents et de tout
ce qui intéresse. Il est chargé de la surveillance de l’ordinaire dont le contrôle les détails préparation des
aliments propreté des cuisiniers et hors servitude de la compagnie. Il vérifie que les achats effectués de
main à la main ont bien été immédiatement acquittés et que les fournisseurs ont donné quittance sur le
livret d’ordinaire. Il signe à chaque prêt de L’O. Il s’assure que le prêt a été remis aux hommes et en
rend compte au capitaine responsable pécuniairement (‘ du point de vue argent). Il seconde le capitaine
pour les questions habilles (préparations des dossiers de bon mensuel de classement, vérification de
comptabilité (session) etc.
FONCTIONS DES LIEUTENANTS HORS DE LA COMPAGNIE
Le chef de corps peut confier à quelques lieutenants diverse fonctions en dehors de la compagnie
( instructeurs de certaines spécialités peloton d’élèves gradés, officiers de la compagnie des unités
momentanément privées de lieutenant ou sous-lieutenants, directeurs d’équipes sportives, chargés de
cours aux candidats. Ces fonctions ne disposent pas de droit du service de la compagnie qui cependant
peut-être réduit ou supprimé pour le colonel. Les sous-lieutenants compagnie pour occuper des emplois
spéciaux étrangers à l’instruction.
FONCTIONS DE L’ASPIRANT DE RESERVE
Il remplit en principe les fonctions dévolues aux lieutenants et sous-lieutenants obligatoirement chargé
d’une section, il s’attache avant tout à connaître conduite, les caractères et les aptitudes des grades et de
ses hommes. Aucun occasion ne doit être négligée pour le mettre à même de s’initier dans les
compagnies ni être chargé de la surveillance de l’ordinaire. Il concourt avec les lieutenants et sous-
lieutenants pour assurer certaines fonction de service général du corps et de l’unité suivant les
prescriptions du chef de corps. En aucun cas, il ne doit être distrait de son service à l’unité.
LES FONCTIONS DE L’ADJUDANT-CHEF DE LA COMPAGNIE.
Il est après l’aspirant de service, le plus élevés en grade des sous-officiers de l’unité. A ce titre son
devoir essentiel est d’être pour eux un guide et un exemple continuel s’attache avant tout à connaître la
conduite, le caractère et les aptitudes de chaque gradé de la compagnie. L’adjudant-chef est à la
disposition du commandant d’unité pour les détails du service intérieur et pour l’instruction. En ce qui
concerne le service intérieur, il peut-être charger par le capitaine de surveiller certaine parties du service
pour l’ensemble de l’unité. Il préside au rassemblement et le cas échéant, la présente aux officiers. Mais
il ne peut commander l a compagnie, ni être chargé de la surveillance de l’ordinaire. Il prend part au
service général du corps dans les conditions fixées pour le présent règlement. A titre exceptionnel, et
dans le cas de difficulté en officier et en aspirant de resserve certaines fonctions de ce service,
normalement dévolues à un officier peuvent être confiées à un adjudant-chef.

Rôle des Comptables d’Unité

Le comptable est placé sous les ordres du commandant d’unité


- Le comptable dans l’unité joue un rôle important.
Il est chargé de la tenue de l’administration de l’unité.
- Il se fait aider dans l’exercice de sa fonction par ses secrétaires.
- Il reçoit tout les fonts destinés à l’unité.
- Il tient une comptabilité mensuelle. et renseigner le carnet de caisse de l’unité.
EXEMPLE= la P G A
- IL est chargé de la tenue de la mise à jour et de l’ouverture de tous les documents administratifs
liées à la vie des hommes appartenant à l’unité.
A Savoir
- Livers matricules
- Dossier de pension
- Dossier administrative et du personnel
- Il dirige le secrétariat, prends connaissance de tous les courriers avant de les soumettre à la
lecture ou à la signature du cdt de cie
Il établit les pièces périodiques de l’unité.
- Il dispose d’un cessionnaire qui est chargé de la distribution des céréales destinés à l’unité
- Le personnel de gestion de l’ordinaire est à sa disposition ou cas ou l’unité gère un ordinaire.
- Il tient une comptabilité de l’ ordinaire.
. Le fourrier est chargé de la tenue des documents de suivi des habillements couchage campement
ameublement, travaille sous le contrôle du chef comptable.
. Le sous- officier d’armement est chargé du suivi des armes et munitions de l’unité il est chargé de l’
entretien des armes et munitions et rend compte des difficultés rend compte au cdt d’unité.
Le comptable de l’unité est place sous les ordres du commandant d’unité. Il rend compte de toutes les
difficultés rencontrées.

SERVICE DE GARNISON

Règles Générales du Service

ART 7 : Les différents services de Garnison


Dispositions de principe
- Les services de garnison comportent des services individuels et des services collectifs. Les services
individuels sont ceux pour les quels un militaire est commandé sans troupe tels que députation visite des
grades, rondes, fonctions temporaires de toute nature.
- Le personnel nécessaire pour les services individuels est fournit par toutes les troupes de la garnison
(Etat- Major –Corps et services diverse)
Tout militaire à l’ exception des officiers inaptes à faire compagne et du personnel du service
auxiliaire ; doit obligatoirement être relevé, s’il à fourni pendant plus de six mois consécutifs, un
service, qui à pour conséquence de te soustraire, même partiellement à ses fonctions normalement à son
corps
- Les services collectifs sont ceux qui sont assurés par les troupes (corps, troupe unités ou fraction
d’unités constituées) tels que Gardes, piquets, travaux en dehors de corps, Piquets d’honneur
Toutefois, certains services entrant dans les attributions normales de la Garde Républicaine, de la
gendarmerie, et de la police ne sont pas considérés comme des services collectifs pour ces troupes.
Ils ne sont comptés comme tel que pour les autres troupes de la garnison, dans le cas où pour des
raisons impérieuses, ils n’auraient peu être assuré par les formations de la Gardes républicaine de la
gendarmerie, ou de la police.
Tels sont : les services d’ordre au prés des cours et tribunaux, les gardes d’ établissements nationaux ou
d’ utilités publique, d’ établissement pénitentiaires militaire ou civils , lorsque exceptionnellement , une
garde doit être fournie à ces établissements .
Les éléments commandés pour un service collectif marchent en principe avec leurs cadres réduites ou
complétés, s’il y a lieu, de la façon à atteindre l’encadrement à réaliser d’ après les ordres du
commandant des armes.
ART 8 : REPARTITION DES SERVICES DE GARNISON
LE COMMANDANT D’ARMES VEILLE :
-A ce que les effectifs employés aux services de garnison soient aussi réduits que possible ;
- A ce que les effectifs soient partis équitablement entre les troupes de la garnison dans les
conditions indiquées à l’article 4.
Cette répartition est faites suivant un ordre peralabrement fixé parle commandant d’armes ; en tenant
compte de l’importance ; des effectifs réellement disponibles pour les divers services ; de chacun des
corps, services ou établissements.
Cet ordre comprend un des tours pour les services individuels et deux tours pour service collectifs, à
savoir :
1° tour : Services collectifs en dehors des réquisitions de l’autorité civile.
2° tour : Service collectifs sur réquisition de l’autorité civile.
Les tours peuvent être, le cas échéant, modifiés en vue d’affecter au service à assure le personnel le plus
adéquat (par exemple ; pour un militaire décédé ; le personnel de son unité, pour un service collectif ; la
troupe le plus propre à l’assurer).
Les charges imposées sont alors égalisées ultérieurement
Lors qu’un service collectif après avoir reçu un commencement d’ exécution ou donne lieu à un de
placement , est contremandé le commandant d’ armes décidé s’ il doit être considéré comme exécuté .
Tout service individuel ayant reçu un commencement d’exécution ou donne lieu à un déplacement est
censé fait. Les services individuels et collectifs sont commandés aux chefs de corps, de service,
d’établissement, qui désignent le personnel à fournir. Cette désignation est faite en tentant compte des
règles exposées ci dessus.
Le commandant d’ armes et le chef de corps , de service , d’ établissement, tiennent à jour , chacun en ce
qui concerne , un registre des service de garnison , comportant le tour des services individuels et les
deux tours des services collectifs . La Garde républicaine, la police et la gendarmerie en plus des
services spéciaux énumérés à l’article 7 qui leur incombe normalement, peuvent, dans la mesure où leur
effectifs et leur autres obligations le permettent, être appelées à participer à certains services individuels
a collectifs ; piquets et escales d’honneur , gardes ; patrouilles . Services divers dans les cas prévus parle
présent règlement ou les règlements particuliers a leur corps. Les services ainsi commandés ne doivent
jamais avoir pour conséquence d’immobiliser les militaires de la garde républicaine de la police ou de
la gendarmerie qui servaient nécessaire pour un service d’ordre ou un service de leur spécialité.
ART 9 EXEMPTION DU SERVICE DE GARNISON
1) EXEMPTION DU SERVICE COLLECTIF
Toutes les troupes de la garnison doivent ; en principe, participée aux services collectifs.
Le commandant d’ armes peut cependant en dispenser les unités d’ ouvriers , les formations de l’ armée
de l’ Air , des formations de la gendarmerie, les formation de la police les formations des gardes et
goums et les section d’ in fumiers militaires .
2) EXEMPTION DE SERVICE INDIVIDUEL
Sont exemptés de service individuel outre que les députations
a) Les officiers d’administration du service de l’intendance et du service de santé ;
b) Le personnel du service de la justice militaire ;
c) Les officiers des écoles et des centres de formation ;
d) Les officiers du personnel navigant, de l’Armée de l’air,
e) Les commandant de brigade et de la gendarmerie national ; les commissaires de police, et le
commandant de compagnie des gardes et goums.
f) Certains militaires spécialistes appartenant à l’armée de l’air, armée de terre, gendarmerie,
police, gardes et goums.
g) Sont exemptés de tout service de garnison, les officiers et les sous officiers placés en activité
hors cadres pour exercer des formation exclusivement civiles ainsi que les hommes de troupes détachés
dans les même conditions.
ART 10 LES GARDES
Une garde une troupe placées en un droit fixée appelle poste de garde, pour assure, un service de
sécurité auquel peut s’ajouter un servie d’honneur. Elles sont toujours sous les ordres d’un gradé. La
garde comportes un sous – officier chef de garde un adjoint, le nombre d’hommes du rang nécessaire et
éventuellement un clairon.
LA GARDE FOURNIE
- Soit des hommes en armes appelés sentinelles ;
- Soit des hommes sans armes appelés planton ;
- Soit simultanément ou successivement des hommes de ces catégories
En vue de détruire les effectifs des gardes ;, ou ne doit faire emploi des sentinelles qu’ en cas de
nécessité absolue et lorsqu’elles ne peuvent être remplacées par des plantons .
Dans les garnisons, l’armée de terre, l’armée de l’air, la gendarmerie, la police. Et les gardes et goums
assurent, en principe, la gardes de leurs établissements respectifs.
La force des gardes est fixée par le commandant d’armes.
Elle est, en général déterminée :
- D’une part ; par le nombre des sentinelles à fournir à raison de 3ou 4 hommes pour un poste,
afin que la durée totale des faction de chaque sentinelle soit au plus 8 heures par 24 heures,
D’autre part par le nombre des plantons qui est fonction de la nature et de durée des services à
fournir.
- Les gardes sont, en principe, relevées toutes les vingt quatre heurs. Le service de garde est règle,
dans la garnison, de manière que les hommes aient. autant que possible : six nuits de repas consécutifs.
si l’effectifs de garnison ou la nécessité d’un service extraordinaire oblige le commandant d’armes à
s’écarter momentanément de cette prescription : il en est rendu compte au commandant de la région qui
prend toutes mesures utiles
En principe, pour établir le tour de service, le service de garde d’écurie est assimilé à un service de
garde.
EQUIPEMENT DES GARDES
TENUE
- La tenue de la garde est fixée par l’autorité qui prescrit sa mise sur pied. Elle est normalement
- Quand le service amène à rendre des honneurs celle utilisée pour les cérémonies et prises
d’armes ;
- La tenue de la compagne éventuellement allégée pour les autre cas
ART 11 LE PIQUET
Le piquet est une troupe maintenue disponible dans son casernant en vu de fournit des service collectifs
éventuel la durée du service est en principe de 24 heurs.
Le commandant d’armes s’il juge nécessaire de commander des piquet. Détermine leur force pour
chaque corps et, au besoin, pour chaque casernement s’il est indispensable que les officiers et les sous
officier logeant en ville restent au quartier pendant tout le temps que leur troupe est de piquet, il spécifie.
En principe, les piquets ne sont pas permanents. Toutefois, dans certain cas, ou dans une garnison
particulièrement importante le commandant d’armes peut exceptionnellement décides qu’un piquet
devra toujours être tenu prêt à marcher
Il repartit dans ce service qui doit réduit au minimum ; entre les troupes de la garnison, le cas échéant,
prendre toutes dispositions pour assurer le transport rapide et la fraction de piquet.
ART 12 TRAVAUX ET CORVEES DE GARNISON
Hors les cas précisés par des règlements spéciaux il ne peut être fourni des troupes de la garnison, des
militaires animaux, voiture ; Hippomobiles ou automobiles d’autre corps ou service, pour l’exécution de
travaux et corvées que dans les cas d’urgence et d’insuffisance de personnel, il appartient alors au
commandant d’armes de donner les ordre nécessaires. Si ces travaux doivent durer plus de vingt –
quatre – heures ou se produire périodiquement, il en est réfère au commandant de la région. / .

II –REGLES GENERALES COMMUNES


ART 47 : L’exécution du cérémonial militaire ayant pour conséquence de distraire les cadres et la
troupe de leur rôle essentiel la préparation à la guerre ; il y a lieu de réduire au strict indispensable, en
importance et fréquence toutes les cérémonies militaires. La préparation de ces cérémonies dans le cas
où elle est absolument indispensable, ne doit apporter aucune perturbation à la marche régulière de
l’instruction. Quand les troupes participent à ces cérémonies, elles sont en tenue de campagne, allégée,
s’il y a lieu d’après les instructions du chef
du corps ou du commandant d’arme il est interdit :
1e le faire prendre aux troupes des formations qui ne soient pas prévues par les règlements en vigueur.
2e De changer la composition organique des unités en dehors des cas prévues, explicitement au
règlement sur le service dans l’armée et à ses annexes ; dans le but d’alléger le service de la troupe, des
réductions aux effectifs de paix.
Les troupes participant à ces cérémonies sont, en principe pourvues de l’armement
réglementaire .Toute fois et très exceptionnellement, pour certaines prises d’armes, les hommes peuvent
être placé par rang de taille et recevoir un équipement uniforme. Les tambours, clairons et trompettes
ne battent ou sonnent que quant ils sont, au minimum, quatre instruments au total - sauf prescription
contraires, les voitures de service (voitures TR, voitures à vivre et bagages. Voiturettes de mitrailleuses
etc. à l’exception toute fois des voitures médicales nécessaires) ne sont pas amendées par les troupes aux
cérémonies militaires.
CHAPITRE II HONNEUR MILITAIRES
ART48 Règles générales concernant les honneurs militaires. Les honneur militaires sont des
démonstrations extérieurs par les quelles, l’Armée rend, dans les conditions déterminées, aux personnes
et aux symboles qui y ont droit ou hommage spécial. . Les honneurs ne se rend que pendant le jour. Ils
ne se cumulent pas, il ne doivent pas donnée lieu a des déplacements.
Les OFFICIERS exerçant un commandement par intérim ou provisoirement n’ont droit qu’aux
honneurs militaires de leur grades. les honneurs militaires sont rendus aux officiers des Armées
étrangères revêtues de leur uniforme.
- Les honneurs militaires sont rendus par
1e Les sentinelles et planton. 2ème Les piquets d’honneurs 3e Les troupes 4e les militaires isolés

ART. 49 Honneur a rendue par les sentinelle et planton piquet d’honneur


1- Sentinelles et plantons : Les honneurs à rendre par les sentinelles et plantons sont indiqués à
l’article 24
2- piquet d’honneur : Les piquets d’honneurs sont des détachements fournis dans un but d’apparat, pour
rendre les honneurs leur service ne dure que le temps nécessaires pour remplir la mission spéciale qui
leur est assignée. Sauf
prescription spéciales du commandant d’armes, ils ne rendent les honneurs
qu’a la personne ou au symbole qui fait l’objet de leur service .Ces honneurs sont rendus par le piquet
d’honneurs comme il est dit à l’article 50 ci après. En dehors des cas prévues par les décrets en vigueur,
les piquets d’honneurs ne doivent être fournis que très exceptionnellement et dans les conditions fixées à
l’article 4 pour les services d’ordre
ART50 honneurs à rendre par les troupes
Les troupes pendent les honneurs
- Au président de la république
- Aux drapeaux et étendards
- Au ministre de la défense
- Aux autorités civiles et aux corps constitués dans les conditions prévues par
les textes réglementaires en vigueur.
- Aux officiers généraux des armées et services des armées de terres, de l’air, de la gendarmerie,
de la police des gardes et goums.
- Aux commandants d’armes :
- A leurs chefs directs quand ils sont officiers et en tenue ;
- Aux monuments érigés en souvenir des morts pour la patrie ;
- Aux convois funèbres.
Les honneurs ne sont rendus qu’une fois à la même personne ou au même symbole au cours de la même
prise d’armes .Lorsqu’une prise d’armes a pour objet de rendre les honneurs à une personne ou à un
symbole ces honneurs sont rendus uniquement à cette personne ou symbole, sauf prescription spéciales
du commandant d’armes .Cependant, par exception à cette règle, toutes les fois qu’une troupe rencontre
un drapeau, les honneurs sont rendus.
Toutes les fois qu’une troupe effectue un service, assure un service d’ordre, de sécurité de surveillance,
cet exercice ou service n’est pas interrompu pour rendre
les honneurs.
Il est interdit de faire rendre d’autres honneurs que ceux prescrits ci-après.
1°) TROUPE EN MARCHE.
Pour les troupes (à pied ou à bord des engins seuls, les chefs saluent dans les conditions réglementaires
la personne ou symbole auquel les honneurs sont rendus.
2°) Troupes à pied ferme.
Pour toutes les troupes (à l’exception des troupes de chars de combat avec matériel) ; au commandant du
chef de la troupe, prendre la position du « garde à vous », puis, selon le cas, mettre baïonnettes au canon
ou le sabre à la main ; au commandement du commandant de Bataillon (ou de groupe d’artillerie ou de
régiment de cavalerie) présenter l’arme ou le sabre.
Les militaires n’ayant ni fusil, ni sabre, restent au « garde à vous ». Regarder la personne ou le symbole
à qui les honneurs sont rendus.
Troupes de chars de combat avec matériel :
Personnel à pied ; se conformer aux indications ci-après ; en autre, si les chefs de chars sont dans les
chars, lever les fanions de commandement verticalement dans la position du « garde à vous » lorsque le
commandant de compagnie en donne l’ordre.
Les mouvements de présenter l’arme (ou le sabre) et l’élévation des fanions de commandement des
chars sont exécutée lorsque la personne ou le symbole auquel on rend les honneurs arrive à six pas de la
tête du bataillon (ou groupe d’artillerie ou régiment de cavalerie) ou de la compagnie de chars.
Les honneurs sont maintenus jusqu’au moment où le personnel ou le symbole a dépassé de six pas la
queue du bataillon (ou groupe d’artillerie ou régiment de cavalerie) ou de la compagnie de chars.
3°) Troupe au repos.
Quand les troupes ont formé les faisceaux ou mis fusil et sac à terre, ou pied à terre, elles rendent les
honneurs en se portant derrière les faisceaux ou les sacs ou à la tête des chevaux et des voitures, et en se
mettant au « garde à vous », au commandement du chef de la troupe.
Les unités de chars avec matériel sont mises à la disposition de « à vos postes » les troupes au repos sans
armes ni matériel sont rassemblées et mis au « garde à vous ».
Certaines autorités ou symboles reçoivent, en outre, des honneurs, complémentaires caractéristiques de
leurs fonctions ou importance, ces honneurs sont indiqués par le tableau suivant.

L’exécution de l’hymne National est soumise aux règles suivantes


L’hymne National n’est joué que lorsque les troupes rendent les honneurs de pied ferme est écouté
immobile par l’autorité à laquelle les honneurs sont rendus .Aucun mouvement n’est effectué pendant
son exécutions.
L’hymne national n’est exécuté intégralement que dans les cérémonies ou figure un drapeau ou étendard
dans ce cas, l’autorité à qui les honneurs sont rendus se porte, aussi tôt qu’elle arrive sur le lieu de la
cérémonie, devant le drapeau (ou le groupe des drapeaux ou le premier drapeau qui se présente à elle
dans l’ordre de formation des troupes) ; l’hymne national est joué au moment ou elle s’arrête devant le
drapeau et salue.
Dans les cérémonies autre que celles ou figure un drapeau ou étendard, le refrain seul est joué. Son
exécution a lieu au moment ou l’autorité à la quelle les honneurs sont rendus arrive devant le
commandant de la troupe et reçoit son salut.
L’hymne national ou son refrain n’est exécute qu’une seule fois au cours de la même cérémonie. Par
exécution à cette règle les honneurs prévus pour le drapeau lui est toujours rendu intégralement.
Quand les troupes rendent les honneurs en marchant, l’hymne national est remplacé par une marche.
Les troupes qui se rencontrent se rendent les honneurs sans s’attendre réciproquement.
Chaque troupe prend sa droite en cas d’encombrement. le pas appartient aux troupes dans l’ordre,
troupe à pied, troupe à cheval, troupe à matériel hippomobile, troupe à matériel automobile. Quand une
troupe rencontre un officier autre que ceux dénommés en tête du présent article, le chef de la troupe
salue seul, le premier s’il est d’un grade inférieur à celui de l’officier rencontré. Il salue toujours les
premiers officiers étrangers en tenu, quel que soit leur grade.
ARTILE51 : Honneurs à rendre par les militaires isolés
Les militaires isolés rendent les honneurs :
-Aux drapeaux et étendards ;
-Aux officiers et fonctionnaires de tous grades des divers corps et service des armées quand ils sont en
tenue (1)
-Aux titulaires de la médaille d’or de l’indépendance et porteurs de leur insigne.
-Aux troupes en armes,
-Aux convois funèbres,
-Aux sous officiers en tenue (1) ;
-Aux personnes décorées de la croix de : la valeur militaire porteuses de leur insigne
Ces honneurs sont rendus dans la forme prévue par les règlements en vigueur.
Toutefois :
-Les honneurs dus aux drapeaux et étendards, aux troupes en armes et aux convois funèbres leurs sont
toujours rendus ;
-le militaire isolé s’arrête toujours pour rendre les honneurs aux drapeaux et étendards ;
-les personnes décorées de la croix de la valeur militaire reçoivent les même honneurs que les sous
officiers les autres personnes ou symboles aux quels les honneurs dus reçoivent ceux attribués aux
officiers.
NB (1) ces honneurs se confondent avec les marques extérieures de respect dues par tout militaire à des
supérieurs (Discipline Générale)

Autorité ou symbole Drapeau et étendard Hymne nationalTambour et clairon officier troupe


Président de la république

Drapeaux et étendards

Ministre de la défense et généraux

Généraux membre du conseil supérieur de la défense

Officier généraux des armées

Commandant d’armes

Autre personnes ou symbole dénommés en tête de article Les drapeaux et étendards saluent

__
- - - - --

-- - - -- - -

--------

--------

- - - - - - - -- L’hymne national est joué dans les conditions ci après

idem

----
- -- - - - -

-------

- - - - - - - --

----- -- - - - Les tambours et clairon battent et sonnent aux champs de fusil ferme ou en marchant
suivant le cas les trompettes sonnent la marche

De pied ferme les tambour et trompettes sonnent. au drapeaux les trompettes a l’étendard les tambours
battent et sonnent. Aux champs les trompettes sonnent la marche

Les tambours et clairons battent et sonnent aux champs de pied ferme ou en marchant suivant le cas

Les trompettes sonnent la marche


Idem

Les tambours et clairon battent et sonnent le rappel de pied ferme ou une marche (en marche) les
trompettes sonnent rappel pour honneurs

Tous les officiers saluent (du sabre s’ils en sont porteurs)

IDEM
Les officiers généraux les sous officier supérieurs le chef de la troupe saluent du sabre s’il en sont
porteur le chef de la troupe et des chefs de corps saluent s’ils en sont porteurs

Idem
Le chef de la troupe salue seul du sabre s’il en est porteur La troupe rend les honneurs
réglementaires

Idem

idem

Idem
Idem

Idem

Les Honneurs Funèbres Militaires

ART. 52 – Règles Générales


-Les honneurs funèbres militaires son t des manifestations officielles par lesquelles les armées expriment
leurs sentiments de respect à leurs chefs ou camarades décédés, ainsi qu’à de hautes personnalités
civiles.
Les honneurs funèbres militaires ne sont rendus aux militaires que s’ils étaient en activité de service au
jour de leur décès, ou pour les officiers généraux.
Des décisions spéciales du gouvernement ou des ministres intéressés peuvent régler les honneurs
funèbres à rendre à certaines personnalités civiles ou militaires, Maliennes ou étrangères. En particulier ,
pour les officiers d’une armée étrangère décédés au cours d’une mission officielle les dispositions
concernant les honneurs funèbres font chaque fois l’objet d’instructions concertées entre le ministre des
affaires étrangères , d’une part et d’autre part , le ministre de la défense sauf ordre contraire du Ministre
de la Défense les honneurs funèbres militaires ne doivent pas donner lieu aux déplacements .Toutefois
les militaires tués à l’ennemi , ceux décédés des suites de leurs blessures ou par accident survenu en
service commandé , quelque soit le corps ou la formation à laquelle ils appartiennent , reçoivent les
honneurs funèbres par piquets d’honneurs .Ces honneurs leurs sont rendus ,en principe , au lieu du décès
. En cas de transfert du corps dans une garnison autre que celle du lieu de décès, un piquet d’honneur est
toujours fourni au lieu d’inhumation.
Les personnalités civiles ou militaires qui sont titulaires de la médaille d’or de l’indépendance ont droit
également aux honneurs funèbres par piquet d’honneur.
S’ils n’ont pas un commandement normal de troupes, l’effectif du piquet d’honneur est réglé par le
commandant d’armes en prenant pour base de commandement normalement exercé par un officier d’un
grade correspondant.
ART. 53 Piquets d’honneurs Funèbres :
Le tableau ci –après indique les conditions dans lesquelles les honneurs funèbres sont rendus par des
piquets d’honneurs.
1-President de la république :
-Les drapeaux et étendards des armées prennent le deuil.
-Les drapeaux des monuments publics sont mis en berne.
-Les fonctionnaires civils et militaires portent le deuil dans l’exercice de leurs fonctions
Tous les corps de l’état Major sont convoqués aux funérailles.
Les honneurs militaires sont rendus par les troupes, qui défilent devant le cercueil.
Toutes les dispositions concernant les funérailles du président de la république ainsi que la durée du
deuil sont réglées par le gouvernement.
2-Hautes personnalités civiles décédés dans l’exercice de leurs fonctions :
-Président de l’assemblée, Ministres, secrétaires d’état.
Effectif fixé par les instructions spéciales du gouvernement.
Les troupes défilent devant le cercueil.
Députés dont obsèques sont célébrées dans une ville ayant une garnison
Ambassadeurs du Mali .Gouverneurs décédés dans leur région.
Une compagnie ou un escadron, ou une batterie, avec drapeau ou étendard et musique ou fan fars
commandés par un officier.
3-Personnalités Militaires et Hauts dignitaires de la Médaille d’or de l’indépendance.

Maréchaux et officiers généraux Effectif Fixé par les instructions spéciales du


Gouvernement, les troupes défilent devant le cercueil.
Officiers supérieurs et subalternes exerçant un commandement sous-officiers en activité. Effectif
correspondant, si possible au commandement normal du militaire décédé et ne comprenant que des
troupes de la garnison placée sous les ordres directs.
Médaille d’or de l’indépendance, officiers supérieurs et subalterne n’exerçant pas de
commandement .Officiers supérieurs médaille d’or de l’indépendance Un bataillon ou deux escadrons
ou un groupe d’artillerie avec drapeau ou étendard et musique ou fan fars commandé par un officier.
Hauts fonctionnaires des divers services de la défense : officiers subalternes et haut fonctionnaire Grand
–croix ou Grand officier de l’ordre National. Une compagnie ou un escadron ou une batterie
d’artillerie avec drapeau ou étendard et musique ou fan fars commandé par un officier.
-Sous-officier et
-Homme du troupe (Grade ou Soldat) 12 hommes de l’unité du décédé commandé par un sous-
officier.
Les piquets d’honneurs funèbres ont la même composition que celle prévue, ci-dessus pour les militaires
tués par l’ennemi, ceux décédés des suites de leurs blessures ou par accident survenu en service
commandé. La composition des piquets d’honneurs funèbres rendus qu’une seule fois à la même
personnalité .IL n’appartient pas à un corps de troupe, mais décédé en dehors de leur garnison d’origine
est fixée ;
-officier
-Sous –officier
-Hommes de troupe. 1-officier, 1 sous –officier, 30 hommes
1 – Sous-officier : 12 hommes
1 Gradé – 12 hommes.

Les honneurs funèbres militaires sont rendus par les piquets d’honneurs funèbres comme les autres
honneurs Militaires sous les réserves ci-après les drapeaux et étendards sont munis d’un crêpe, les
tambours sont revêtus d’une étoffe noire, les clairons et trompettes ont des sourdines et des crêpes ;
l’hymne national est remplacé par une marche funèbre.
Les honneurs funèbres sont rendus, en principe au domicile du défunt, à la levée du corps, et pendant le
défilé du cortège ; toutefois le commandant d’armes à la faculté, pour tenir compte des dispositions
locales ou pour alléger le service de la troupe par exemple, de faire rendre les honneurs soit au
cimetière et le cas échéant, à la gare. La troupe reste en dehors des édifices du culte, du cimetière ou de
la gare.
Les honneurs funèbres par piquets d’honneurs ne sont rendus qu’une seule fois à la même personnalité.
Ils sont commandés par le commandant d’armes aux corps et services.
Pour les chefs de corps, le drapeau ou étendard participe au service d’honneur. /.

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