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Sûreté ferroviaire

Article principal : Police ferroviaire en


France.
Sûreté ferroviaire
Surveillance générale (SUGE)

Situation
Création 10 août 1939[1],[2]
(héritière de la police
générale des chemins de
fer de l'État créée en 1914)

Type Police ferroviaire


Siège Paris
Organisation
Effectifs 3 000 (2022)[3]
Organisations
SNCF
affiliées
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=S%C
3%BBret%C3%A9_ferroviaire&action=edit&section=0)

La Sûreté ferroviaire est la police


ferroviaire de la SNCF, dont la mission est
de protéger, assister et sécuriser tant les
voyageurs que le personnel et les biens
sur l’ensemble du réseau SNCF. Elle peut
également intervenir auprès de tous les
autres opérateurs ferroviaires utilisant le
réseau ferré français s'ils en font la
demande.

Ce service est plus connu sous son


appellation traditionnelle de police
ferroviaire.
La Suge fait partie de l'entité
internationale baptisée COLPOFER
(Collaboration des services de police
ferroviaire et de sécurité)[4].

Au cours de son histoire, ce service a été


connu par différents surnoms : SUGE,
Police des chemins de fer, Police du rail,
Brigade du Rail, la cinquième, Police
ferroviaire, Police SNCF, Police du
transport ferroviaire.

Histoire

Agents de la sûreté ferroviaire SNCF à


Strasbourg.
Dès la création des premières
compagnies de chemin de fer, une
grande liberté fut laissée par l’État aux
compagnies pour gérer les gares avec
leurs propres agents.

Comme cela a été inscrit dans les


cahiers des charges des compagnies
concessionnaires de chemins de fer
entre 1836 et 1843 (ex: Cahiers des
charges pour l’établissement d’un chemin
de fer de Paris à Versailles, ayant son
point de départ sur la rive gauche de la
Seine. Fait à Paris le 22 mars 1837.

Article 42. Les agents et gardes que la


compagnie établira, soit pour opérer la
perception des droits, soit pour la
surveillance et la police du chemin et des
ouvrages qui en dépendent, pourront être
assermentés et seront, dans ce cas,
assimilés aux gardes champêtres.) Par la
suite, la législation sur la police des
chemins de fer fit son apparition avec la
loi du 15 juillet 1845. Loi complétée par
l'ordonnance royale du
15 novembre 1846[5] qui est le texte
fondateur de la surveillance policière
dans les gares jusqu'à nos jours (il fut
modifié par le décret du 1er mars 1901,
portant règlement d'administration
publique sur la police, la sûreté et
l'exploitation des chemins de fer et
remplacé par décret du
11 novembre 1917 portant règlement
d'administration publique sur la Police, la
sûreté et l'exploitation des Voies ferrées
d'Intérêt général et d'Intérêt local. Ces
textes sont les ancêtres du décret du
22 mars 1942). C'est dans cette
ordonnance à l'article 73 que l'on peut
lire : « Tout agent employé sur les
Chemins de fer sera revêtu d'un uniforme
ou porteur d'un signe distinctif ; les
cantonniers, gardes-barrières et
surveillants pourront être armés d'un
sabre. »

Grâce à ces textes, les compagnies


avaient obtenu la reconnaissance d’une
police privée laissée aux soins de ses
agents, que ceux-ci soient chefs de gare,
gardes-barrières, surveillants ou gardiens
de dépôts.

Durant le xixe siècle, les compagnies de


chemins de fer, contestèrent vivement la
surveillance des gares mise en place par
la police officielle.

« [...] Cette dernière appliquait


surtout une stratégie de garde
statique (planton), réalisée par
des policiers, avec un faible
niveau, le plus souvent recrutés
sans concours car issu de
l'armée (en fin de service) et
formés sur le tas. Les
compagnies avaient en effet
une tout autre conception de la
police des gares, plus efficace
selon elles, qu’elles opposaient
aux pratiques policières
classiques, débordées par la
modernité du chemin de fer.
Leur modèle passait par la
sélection d’agents compétents,
ayant une forte capacité
d’initiative pour faire face à
l’aléa ; des agents fortement
mobiles ou dispersés,
arpentant la gare en tous sens,
capables d’intervenir sur le
champ et surveillés par des
ingénieurs opérant des rondes
périodiques dans l’espace des
gares[6]. [...] »

En application de cette vision les


compagnies créèrent, au début du
xxe siècle, leurs différents services de
surveillance policière de leur réseau.
Services qui prirent leur essor durant la
période de la Première Guerre mondiale,
qui vit une explosion du nombre de vols
de marchandises confiées aux
compagnies de chemins de fer.

Et c'est lors de la création de la SNCF en


1937, après la nationalisation des grands
réseaux de chemins de fer, que la SNCF
absorba en son sein les différents
services chargés de la découverte et de
la répression des vols des anciennes
compagnies de Chemins de Fer,
notamment :

service de Surveillance Générale des


chemins de fer d'Alsace-Lorraine 1936-
1939 ;

Le commissaire de Police M. Oudaille,


créateur de la police générale des
chemins de fer de l'État (plus vieil
ancêtre de la Surveillance générale
SNCF)
police générale des chemins de fer de
l’État 1914-1932 qui intervenait sur les
réseaux de l’État. Elle avait pour
mission d'enquêter et de surveiller les
marchandises dans les gares
parisiennes, puis dès 1916 dans toutes
les gares du réseau de l'État grâce à
une « brigade volante ». Par sa création
(1er mars 1914) ce service peut être
considéré comme l'ancêtre de tous les
autres. Ce service fut dissout en
octobre 1932 à la suite du décès du
commissaire Oudaille qui était le
créateur et le directeur de ce service. Il
fut remplacé par le Service de
surveillance des chemins de fer de
l’État ;
La création d'une Police Spéciale
dans les gares de l'État. Le Journal
des Transports, 25 juillet 1914, p. 357.

Service de Surveillance des chemins


de fer de l’État 1932-1939 (qui fait
suite à la Police Générale des Chemins
de fer de l'État 1914-1932) ;
service de surveillance policière du
réseau de la société PLM dit service de
la police mobile du réseau (service
placé sous l'autorité du chef de la
5e division de la société, ce qui lui valut
le surnom de « La Cinquième » au sein
de la société cheminote. Surnom dont
la Suge hérita car elle dépendait à ses
débuts de la 5e division de la SNCF)
1918-1939 ;
service spécial de la Compagnie du
Nord (nommé plus tard Service de
répression des vols et des fraudes)
1918-1939. Ce service fut le premier à
utiliser des chiens pour accompagner
ses agents dans leurs missions. Et
cela jusqu’à la nationalisation des
Compagnies (1938). Ce service
disposait également d'un chenil
installé à Bécon-les-Bruyères de 1922
à 1932 date de sa suppression ;
les polices spéciales de la Compagnie
des chemins de fer du Midi (le Service
de gardiennage des gares et la brigade
spéciale de surveillance dite « la
Spéciale » ou la « BSS ») 1919-1939[2].

Quant à la création du Service de la


surveillance générale actuelle, elle est
décidée le 1er mars 1939 par M. Surleau
pour être effective au 10 août 1939 et
cela en réorganisant les anciens services
des anciennes compagnies en un seul
avec une organisation unique, calquée
sur l'organisation du service de
surveillance de la région Ouest (chemins
de fer de l’État) (Service de Surveillance
des chemins de fer de l’État, ex police
générale des chemins de fer de l'État
créée en 1914). Elle était chargée de
dépister et de réprimer les vols de
marchandises remises à la SNCF. Elle est
formée de vingt-quatre brigades
régionales et d'une brigade appelée Paris
Route (puis brigade SCETA) chargée du
camionnage en région parisienne ; en
complément une brigade nationale est
chargée de renforcer les autres brigades
mais aussi de s'assurer de leur bon
fonctionnement. Cela fait de la
Surveillance générale une des plus
anciennes institutions de la SNCF et le
premier service commun à avoir été créé.

Durant la Seconde Guerre mondiale,


l’augmentation importante des vols de
marchandises amena la SNCF à
augmenter considérablement les
effectifs de sa police des chemins de fer,
composée de la surveillance générale et
de la surveillance locale.

Une équipe mobile de surveillance


(appartenant à la surveillance générale)
de 176 agents fut même créée en
octobre 1940 pour assurer la protection
des trains sur les parcours qui étaient
reconnus comme étant ceux où les vols
étaient les plus fréquents, ou d'assurer la
surveillance inopinée de certaines gares,
la nuit.

L'armistice est demandé et signé le


22 juin 1940, ce dernier met les chemins
de fer français et la SNCF à disposition
de l'occupant. Pour les Allemands, la
surveillance générale représente la police
des chemins de fer. Mais les dirigeants
du service indiquent aux services
allemands qu'ils dépendent non pas de
l’État mais bien des Chemins de fer.

À la suite d'une conférence des chefs de


service de l'exploitation le
2 septembre 1941, il fut prescrit que :
« Sauf instructions ultérieures contraires
de M. le Directeur Général, le Service de
Surveillance Générale ne doit pas
intervenir dans l'action anticommuniste.
Toutefois, il doit signaler les cas où les
fouilles de paniers font découvrir des
tracts. » Mais la dernière partie de la note
n'est pas transmise par un grand nombre
de responsables locaux et le service
trouve ainsi le moyen d'éviter de
dénoncer les différents mouvements de
la résistance.

Policiers du Rail, nuit et jour les


hommes de la SNCF luttent contre les
pilleurs de trains. La surveillance
générale (Suge) SNCF en 1945.

Grâce à ces initiatives, le service sort de


la guerre sans avoir l'image d'un service
de collaborateurs. Paradoxalement,
pendant toute la période de l'occupation
allemande le personnel restera armé et
sera pourvu d'une plaque d'identification
métallique (en forme de losange)
bilingue allemand/français (à compter du
14 novembre 1941 en zone nord
d'occupation et du 22 septembre 1943 en
zone sud).

Cette plaque sera remplacée par la suite


à partir du 19 septembre 1944 par une
plaque bilingue français/anglais elle-
même remplacée en janvier 1947 par une
nouvelle.

La surveillance générale fut chargée


après la Seconde Guerre mondiale de la
répression des actes dommageables au
patrimoine de la compagnie. La création
de la surveillance générale n'entraîna pas
la suppression du Service de surveillance
des établissements dénommé
« Surveillance locale », terminologie
générique désignant tant la protection
des bagages et marchandises que celle
du gardiennage des locaux (directions,
arrondissements…). Les agents affectés
aux circonscriptions exploitations (CEX)
étaient dotés d'une carte de couleur
beige et du même port d'arme que ceux
de la SUGE. Les dernières « locales » ne
subsistant plus que dans les CEX à Paris
furent dissoutes dans le milieu des
années 1980.

Au fil du temps la violence contre le


personnel et les voyageurs a fait
réorienter les missions de la SUGE : en
2000, 80 % des effectifs étaient
consacrés à lutter contre les atteintes
aux personnes[7].

Sûreté ferroviaire à Paris Gare de l'Est


en juillet 2014.

Dans la perspective de l’ouverture à la


concurrence, la SNCF a radicalement
changé les missions de la SUGE pour en
faire un service supplémentaire pour les
voyageurs.

Avant les années 1990, l’activité de la


SUGE était surtout orientée vers les
problèmes internes à l'entreprise ainsi
que ceux créés par des clients indélicats
ou des tiers. Les agents de la SUGE
étaient uniquement recrutés en interne,
ils avaient journellement des relations
professionnelles avec les autres
employés de la SNCF.

De plus, au moment de la guerre d'Algérie


apparurent certaines pratiques liées aux
mesures de police prises à cette époque
(fouilles des véhicules, des paniers ou
sacs) qui perdurèrent sans justification
dans le temps laissant aux cheminots
contrôlés un sentiment d'injustice.

Dans la même veine, l'encadrement de la


SUGE a entretenu avec les syndicats
dominants de la SNCF des relations
conflictuelles allant jusqu'à la lutte anti-
syndicale; en cela, ils furent moins avisés
que leur prédécesseurs. Le surnom
commun de la SUGE était « la
cinquième » (surnom dont la SUGE hérita
car elle dépendait à ses débuts de la 5e
Division de la SNCF), et qui se transforma
par jeu de mots pour les syndicats
comme l'abréviation de « la cinquième
colonne ».

Dans le domaine des appellations


cheminotes parfois exagérées, les
cadres chargés (tous services
confondus) de s'assurer de la masse de
travail journalier sur un poste précis
étaient appelés « le Comité de la hache ».
Malgré les évolutions, la SUGE en
conserve une image parfois négative en
interne[7],[8].

Si une réputation sulfureuse a été


attribuée à la SUGE, il faut rappeler que
90 % des affaires traitées mettaient en
cause des tiers extérieurs à la SNCF pour
des vols de marchandises, bagages, des
cambriolages, vols à la tire (pickpockets),
escroqueries par chéquiers volés…

L’évolution de la SUGE a commencé dans


la région parisienne au début des années
1990. Le moteur de cette évolution était
le mécontentement croissant du
personnel SNCF et des voyageurs vis-à-
vis des dégradations, des vols et des
violences croissants dans les RER et les
trains de banlieue. Pour répondre à la
peur de la délinquance, le pouvoir
politique crée une nouvelle unité de
police en région parisienne : la Brigade
de sûreté des chemins de fer (BSCF) qui
évoluera au gré du temps en d'autres
entités. Cette police est subventionnée
en totalité par la SNCF.

En complément, il est demandé à la


Direction Centrale de la SNCF d'appuyer
ce nouveau corps de police par du
personnel en tenue. Par ce fait, la SNCF a
réorienté le travail de la SUGE en lui
assignant comme tâche prioritaire la
sécurisation des trains et des gares.
Cette réorientation a transformé le travail
des agents qui ont dès lors dû travailler
en uniforme. Il en a été de même pour la
RATP concernant cette nouvelle
organisation.

L’ancienne SUGE, en civil, n’avait aucune


visibilité pour la clientèle. Son utilité pour
la SNCF est donc devenue obsolète
quand les enjeux ont changé et que les
objectifs ont été redéfinis. D’une logique
de répression des délinquants, la SUGE
est passée à une logique de présence et
de dissuasion : il faut patrouiller en
uniforme dans la gare, que les agents se
voient, que leur travail se fasse au vu et
au su de tous[8]. Les cheminots ont donc
eu une autre perception de la SUGE en
tant que collègues.

Les transformations des missions de la


SUGE s’inscrivent dans une logique
commerciale et traduisent les enjeux
commerciaux en matière de sécurité de
la SNCF. Pour la direction des gares à la
SNCF, la clientèle doit être rassurée
quand elle montre des appréhensions[9].

C'est entre 2000 et 2001 que la transition


d'une SUGE en civil armée à une SUGE en
uniforme fut terminée, car le port de
l'uniforme fut rendu obligatoire et le civil
interdit (civil qui fut réautorisé non armée
en 2007 et avec armes en 2016).
Avec la mise en place d'uniformes la
SNCF décida en 1994 de donner
l'appellation Police ferroviaire comme
appellation publique à la Surveillance
générale (sans toutefois abroger
l'appellation Surveillance générale, SUGE,
qui reste le nom interne du service).

En 1997, avec l'ouverture à la


concurrence du trafic ferroviaire l'avenir
de la SUGE se posa. Plusieurs options
furent envisagées pour pouvoir faire
bénéficier aux concurrents ferroviaires
des prestations de la SUGE :
transformation de la SUGE en filiale du
groupe SNCF, intégration de la SUGE à
RFF, etc[10]. La question n'a pas été
tranchée et fait partie de la réforme
ferroviaire entamée par le gouvernement
en 2013.

C'est la loi du 18 mars 2003 relative à la


sécurité intérieure qui a « légalisé »
l’existence de la SUGE (mais aussi des
services équivalents de la RATP)[11],
après que des interrogations se soient
fait jour sur la légitimité de ce service à
exercer, notamment vis-à-vis des
usagers, des missions à la limite des
prérogatives des forces de l’ordre.

En 2006, il fut décidé au sein de la SNCF


de transformer l'appellation police
ferroviaire par celle de sûreté ferroviaire,
à la suite de la fusion de la Surveillance
générale et de la sûreté (appellation
devenue indispensable pour éviter la
confusion avec le nouveau Service
national de la police ferroviaire (SNPF) de
la police nationale créé en 2006[12] et qui
fut jugée plus commerciale par la SNCF).
Cette mutation de l'appellation du service
fut effective fin 2009 avec l'arrivée d'un
nouvel uniforme [13]. La transition
d'appellation et le changement
d'uniforme furent réellement terminés fin
2010[14].

En 2011, le gouvernement se lance dans


une politique de sécurisation des réseaux
de transports en Île-de-France à la suite
d'une forte hausse de la délinquance.
Afin de réaliser cette politique le ministre
de l'intérieur, Claude Guéant, demande à
la SNCF de recruter 300 agents de sûreté
ferroviaire sur un an ce qui fait passer les
effectifs de la SUGE de 2 400 à
2 700 agents entre 2010 et fin 2011[15].

Le service est composé de cheminots


sous statut SNCF, assermentés, agréés
au relevé d'identité (avec une
compétence nationale) et détenteurs
d'une autorisation du port d’arme de
catégories B et D (ex 4e et 6e catégories).
Ils sont chargés dans leur domaine de
compétence d’assurer la sécurité des
personnes (voyageurs et agents), la
protection des biens et installations de la
SNCF et le respect du Code des
transports[16] (Anciennement Loi du 15
juillet 1845 sur la police des chemins de
fer[17]), du Décret no 2019-726 du 9 juillet
2019[18] (ex décret du 3 mai 2016[19] et ex
décret du 22 mars 1942[20]) et des
Arrêtés préfectoraux types du 29 juin
1977 relatif à la police dans les parties
des gares de chemins de fer d'intérêt
général et de leurs dépendances
accessibles au public[21]].

En 2014, 2 873 agents sont déployés sur


le réseau ferré français. Près de 60 %
sont affectés à l'Île-de-France[22]

Dans le cadre de la réforme ferroviaire[23],


la SUGE est rattachée depuis le 1er
janvier 2015 à l'établissement public
SNCF de tête et ses compétences sont
étendues à l'ensemble des entreprises
ferroviaires (même étrangères)
utilisatrices du réseau ferré national afin
qu'elles puissent bénéficier de ce service
avec leur accord[24] (Décret no 2015-845
du 10 juillet 2015)[25]. La SUGE fait donc
partie intégrante du nouveau groupe
public ferroviaire SNCF. Le service de
sûreté interne de la SNCF, composé
essentiellement de la «surveillance
générale» ( «la SUGE» ), est l’entité qui, au
sein de l’EPIC de tête du groupe public
ferroviaire, est chargée de la sécurité sur
les emprises ferroviaires nécessaires à
l’exploitation de services de transport
ferroviaire et dans les véhicules de
transport public qui y sont affectés[26].

Le 21 août 2015, un attentat est déjoué


dans le train Thalys no 9364 reliant
Amsterdam à Paris[27]. Les premières
forces de sécurité à pénétrer l'arme au
poing après que la situation a été
maîtrisée par trois passagers dans la
voiture 12 du Thalys et à évacuer le
terroriste étaient composées de trois
agents de la Surveillance Générale
d'Arras et de trois agents de la Police
Nationale[28]. Le président de la SNCF,
Guillaume Pepy, annonce alors le
renforcement des patrouilles dans les
trains avec 3 000 agents de la Sûreté
ferroviaire. Selon lui, la fermeture des
quais et le contrôle systématique des
bagages ne sont pas envisageables en
raison d'un trafic vingt fois plus élevé que
pour le transport aérien, les contrôles
peuvent en revanche être faits
aléatoirement[29].

Par la suite, les agents de la Surveillance


Générale SNCF ont également été les
premiers intervenants avec les
convoyeurs de fonds LOOMIS, à porter
assistance aux 3 policiers attaqués au
marteau, le 6 juin 2017, sur le parvis de
notre-dame à proximité de la sortie RER
du même nom[30],[31].
Ancien blason de la SUGE (2010-
2023).

La SUGE (étant l'un des acteurs


essentiels dans la protection des réseaux
ferroviaires) a vu dans ce contexte de
lutte antiterroriste[32] ses pouvoirs
largement augmentés (fouilles de
bagages, palpations, consultation de
certains fichiers, retour de la
verbalisation en civil et au civil armé[33],
création de nouveaux
délits)[34],[35],[36],[37],[38]. Les mesures
proposées ont été examinées dans le
cadre de la proposition de loi déposée
par le député PS Gilles Savary a été
débattue à partir de fin novembre 2015
au Parlement, qui simplifiait et renforçait
la lutte contre la fraude[39],[37],[38]. La loi
définitive fut votée le 22 mars 2016, loi
no 2016-339[40]. Toujours dans le même
contexte de lutte antiterroriste les
effectifs de la SUGE doivent augmenter
de 500 agents (pour atteindre 3300
agents) à la demande du ministère de
l’intérieur.

Face à la montée en puissance de ce


service et à la croissance de ses
prérogatives, le législateur a prévu la
création d'un code de déontologie par la
loi du 22 mars 2016. Ce code a été établi
par un décret pris en Conseil d'État[41],[42].

Afin de faciliter, les délais d'intervention


de la Surveillance générale de la SNCF, le
code de la route attribue certaines
prérogatives à ce service.

Les véhicules routiers de la Sureté


Ferroviaire sont repris dans le code de la
route comme étant des Véhicules
d'intérêt général bénéficiant de facilités
de passage[43],[44]. À ce titre, ils
détiennent des avertisseurs sonore et
lumineux spéciaux qu'ils peuvent utiliser
dans les cas nécessités par l'urgence de
leur mission et sous réserve de ne pas
mettre en danger les autres usagers.

Lors de l'activation de ces avertisseurs


sonore et lumineux, les règles sur les
vitesses maximales autorisées et à
l'emploi des avertisseurs la nuit ou en
agglomération ne leur sont plus
applicable sur autoroute et route express,
les dispositions relatives[45],[46].
L'utilisation de ces prorogatives données
par le code de la route sont
réglementées[47].

Certains législateurs ont émis le souhait


de voir les prérogatives routières de la
sûreté ferroviaire étendues en attribuant
à ces véhicules d'intérêt général le
caractère prioritaire dans la circulation.
Leur permettant entre autres de ne pas
respecter les arrêts au feu rouge en cas
d'intervention dont la nature peut justifier
une arrivée prioritaire sur un lieu
présentant un danger important [48]. Ce
souhait n'a pour l'instant pas été suivi de
changement dans la règlementation[49].

Dans le cadre de la lutte contre


l'épidémie du COVID 19, les pouvoirs de
la Sûreté ferroviaire ont été augmentés.
Durant l'état d'urgence sanitaire, le Décret
no 2020-663 du 31 mai 2020[50]
(prescrivant les mesures générales
nécessaires pour faire face à l'épidémie
de covid-19 dans le cadre de l'état
d'urgence sanitaire) a donné pour
mission de faire respecter les obligations
imposées par cette législation
d'exception (contrôle des attestations
dérogatoires de déplacement, port du
masque etc.). Prérogatives qui ont été
confirmées et prolongées à la sortie de
l'état d'urgence sanitaire par le Décret
no 2020-860 du 10 juillet 2020[51].

La sureté ferroviaire a complété l'effort


des forces de sécurité intérieure dans la
lutte contre l'épidémie de COVID19 dans
les transports ferroviaires.
Missions

Agents de la sûreté ferroviaire à Dijon

Sûreté ferroviaire à proximité d'une


gare à Strasbourg, en
accompagnement de la police
nationale.

Les missions principales du service sont


la prévention des infractions, intervenir
sur les faits de sûreté et assurer la sûreté
économique et financière de l’entreprise
(lutte contre la fraude et la délinquance
financière tant interne qu'externe à
l'entreprise)[52],[53]. L'on peut résumer ses
missions en quatre mots : Conseiller,
Prévenir, Protéger et Intervenir.

Ces missions sont réalisées en tenue


d'uniforme ou en tenue civile armée. Ils
ont aussi la possibilité de travailler sur la
voie publique (Décret no 2019-726 du 9
juillet 2019 anciennement décret 2007-
1322 du 7 septembre 2007)[54],[55].

Les agents de la SUGE peuvent relever


par procès-verbal les infractions à la
Police du transport ferroviaire et obtenir
l'identité du contrevenant par recueil et
relevé d’identité [56], procéder à
l'interpellation des auteurs de crimes et
délits en vertu des articles 53 et 73 du
Code de Procédure Pénale[57]. Ils peuvent
réaliser la saisie des marchandises et
mises en vente sans autorisation, réaliser
des injonctions de descendre du train,
des injonctions à sortir des enceintes
ferroviaires, interdire l'accès aux trains
ainsi que de réaliser des Inspections
visuelles, fouilles de bagages et des
palpations de sécurité.

Pour réaliser ses missions, plusieurs


services existent au sein de la Suge :

Unité cynophile : Les agents


cynophiles viennent en appui des
agents Suge suivant les missions
prévues et cela depuis la création de
leur service en 1981[58],[59] (les
premiers maîtres-chiens ont fait leur
entrée à la SUGE dans les années
1970). Le pôle d'activité cynophile se
trouve à Villeneuve-Saint-Georges dans
la région de Paris Sud-Est. Dans les
années 1990, il y avait en moyenne 62
équipages cynophiles sur le territoire
national. À ce jour (2014) il n'en reste
plus que 20 opérationnels. En plus des
chiens de défense, la SUGE dispose
aussi de chien détecteur d'explosifs.
Fin 2017 la SUGE dispose dans ses
rangs de 20 équipes cynophiles de
détection d'explosif opérationnelles sur
le réseau ferroviaire[60] et devrait
passer à 30 unités d'ici 2018. Unité
rattachée à la direction de la sûreté au
sein du département des forces
projetables spécialisées.
Cellules et groupes d'investigations :
Sûreté économique et financière
(SEF): ce groupe est chargé de la
lutte contre la fraude et la
délinquance financière tant interne
qu'externe à l'entreprise. Cette
activité est chargée de procéder à
toutes les investigations pour
lutter contre les vols et
escroqueries envers les clients et
la SNCF. Son rôle est de prévenir
les atteintes aux intérêts
financiers et intellectuels de
l'entreprise.
Groupe de Protection des biens
des voyageurs (ex; Sûreté des
biens des clients) dite équipe Vol
tir train (VTT) : ce groupe en civil
est chargé de la lutte contre les
pickpockets. Unité rattachée à la
direction de la sûreté au sein du
département des forces
projetables spécialisées.
CAPR : Cellule d'appui de
protection du Réseau ou CAPM
pour Protection des Métaux :
cellules chargées de la lutte
contre les vols de métaux et délits
ciblant les infrastructures.
Directement rattachées aux
Directions de Zone Sûreté, ces
cellules disposent de moyens
techniques spécifiques[61] et de
prérogatives élargies[62].La CAPR
est, dans son domaine de
compétence, à la fois une cellule
de coordination des moyens, de
centralisation et de diffusion des
informations, ainsi qu'une unité
opérationnelle.
Groupe fret infra tag (FIT) :
composé de cellules qui
enquêtent sur le vol de fret, les
manques de sécurité dans les
infrastructures et l'identification
des tagueurs[63],[64].
Équipe d'assistance rapide (EAR)[65]:
Une EAR est basée à proximité des
gares de Paris-Est et Paris-Nord,
composée de 95 agents commerciaux
et de la sûreté ferroviaire qui a pour but
d'assister les voyageurs lors des
situations perturbées[66] sur toute l'Île-
de-France. 5 équipes se relaient avec
un système d'astreinte pour intervenir
tous les jours de l'année, y compris de
nuit. Les agents sont formés sur
plusieurs items : négociation
complexe, transbordement, produits
Transilien et SNCF Voyages.
Dépendant de la région de Paris Nord,
l'EAR est un établissement à lui seul, et
son directeur prend ses ordres
directement auprès du Directeur des
Opérations ferroviaires ; la chaîne
hiérarchique très courte permet une
très grande réactivité et mobilité. Cette
unité a été créée en 2010 à la suite de
l'émeute des usagers du 13 janvier
2009 en gare Saint-Lazare. Cette
émeute faisait suite à une longue grève
spontanée des conducteurs de trains
ayant pour origine le futur service 2010
et leurs roulements, les clients ayant
été laissés sans informations.
Quelques jours plus tard, la fermeture
totale de la gare avait été décrétée par
crainte de débordements de foule.
Notons qu'une deuxième EAR existe
pour la ville de Lyon avec des missions
équivalentes, composée de 25 agents
commerciaux et 25 agents SUGE[67].
Unité rattachée à la direction de la
sûreté au sein du département des
forces projetables spécialisées.
Brigade Nationale : majoritairement
composée d'agents de maîtrises
chargés de renforcer les Brigades
Régionales et de s'assurer de leur bon
fonctionnement. Une unité spécifique
lui fut adjointe créée pour assurer la
protection personnelle des présidents
de la SNCF dans les années 1980-
1990, à la suite des menaces
d'attentats du groupe Action directe.
Elle était équipée de Revolver
Manurhin MR73 357 Magnum et de
fusil à pompe. Cette unité a été
dissoute.
Unité nationale train (UNT): Cette unité
avait comme particularité d'avoir un
temps de réaction très rapide, les
agents devant être en mesure de partir
en mission dans un temps très court.
Cette équipe assurait
l'accompagnement de trains de nuits,
de trains grandes lignes et de trains
partant à l'international. De nos jours
cette unité n'existe plus en tant que
telle, elle a été intégrée à l'UNIR sous le
nom de Groupe d'appui opérationnel
(GAO) en 2012.
Unité nationale d'intervention rapide
(UNIR) : l’Unité nationale d’intervention
rapide (UNIR), créée en 2010, forte de
150 hommes est déployable partout en
France en cas de crise quand la
situation l’exige afin de renforcer les
équipes locales[68]. L'UNIR a en son
sein plusieurs groupes spécialisés : le
Groupe d'appui opérationnel (GAO)
créé en 2012 et composé de 12
agents; le Groupe de protection des
infrastructures (GPI). Unité rattachée à
la direction de la sûreté au sein du
département des forces projetables
spécialisées.
Université de la sûreté (UDS) : lieu de
formation de tous les agents Suge,
créée en avril 2000 sous le nom
d’École nationale sûreté. A obtenu le
statut d'organisme de formation en
2018.
Unité de patrouilleurs virtuels : ils
patrouillent ainsi de gare en gare,
grâce aux caméras, afin de détecter
des situations potentiellement
dangereuses, et d’alerter les agents qui
sont sur le secteur[69]. Grâce à cette
unité les agents de la sûreté ferroviaire
peuvent désormais constater et
verbaliser les infractions non tarifaires
grâce à la vidéoverbalisation[70]. En
pratique, l’intervention s’articule de
façon complémentaire entre l’agent
constatant les faits (l’opérateur vidéo)
qui alerte l’agent verbalisateur sur
place (le rédacteur du PV), tous deux
assermentés.
Poste de commandement national
sûreté (PCNS) ex PC SUGE : créé en
2001, pour assister et coordonner ses
équipes SUGE, la SNCF dispose du
poste de commandement national
sûreté (PCNS) centralisé à Paris et de
quatre succursales (« tables »)
délocalisées à Marseille, Lille,
Strasbourg et Lyon. Le PCNS compte
60 opérateurs agents de la sûreté
ferroviaire qui répondent aux appels
des agents SNCF et leur viennent en
aide 24h/24 et 7j/7.
Centre national de téléprotection
sûreté CNTS (depuis 2014 ex-Centre
national de télésurveillance (CNT))
situé à Paris, ce centre est chargé de la
surveillance de tous les systèmes
d'alarmes des infrastructures
ferroviaires. Il s'occupe de réceptionner
les déclenchements d'alarmes, réaliser
les levés de doutes et d'engager les
effectifs SUGE si nécessaire. Il gère les
alarmes de 3000 sites sensibles.
Depuis le 14 Juin 2021, c'est l'entité qui
se charge de la réception et du
traitement des appels et SMS du
numéro d'alerte 3117 et 31777. A cet
effet, les effectifs ont été augmentés.
Les appels sûreté sont ensuite
rediriger vers le PCNS situé dans la
même salle de commandement[71].
Unité aérienne d’inspection du réseau
SNCF (U AIR SNCF) : crée en 2014,
cette unité d'une composée d'un
autogire, d'un ULM biplace et d'un pôle
drone (une dizaine d'appareils) d'une
quinzaine de personnes. Cette dernière
n'est pas constituée intégralement
d'agents de la SUGE. D'anciens
militaires, pilotes de drones, y ont été
intégrés. La mission de cette unité est
de concourir à la sûreté des
installations, en facilitant la
surveillance des 30 000 kilomètres de
voies. « Il s’agit d’empêcher les
intrusions sur les installations, les
dégradations, et les vols ». Pour ces
missions, la SUGE utilise des
nanodrones ainsi qu'un
autogire[72],[73],[74].
Département des forces projetables :
Unité rattachée à la direction de la
sûreté, dans laquelle sont regroupées
les unités spécialisées (EAR, UNIR,
Groupe de protection des biens et des
voyageurs, unité cynophile etc).

Ces cheminots travaillent en coopération


avec le GPSR (police de la RATP), le
service national de la police ferroviaire, la
Police régionale des transports (service
subventionné par la SNCF : locaux,
véhicules, moyens informatiques,
gazeuses lacrymogène, téléphones…)[75]
ainsi que la Gendarmerie nationale[76].

Moyens humains
Année effectifs

1939 460 agents

Janvier 1942 927 agents

Septembre 1942 1 094 agents


La Surveillance Générale
Année effectifs

1939 269 agents

Janvier 1942 585 agents (dont 176 dans les équipes mobiles de surveillance)

Juin 1942 697 agents

1989 800 agents

1993 900 agents

1995 1 100 agents

1999 1 600 agents (dont 700 en Île-de-France)

2000 1 700 agents

2001 1 800 agents

2003 2 100 agents

2005 2 200 agents (dont 1 100 en Île-de-France)

2006 2 200 agents

2009 2 300 agents

2010 2 404 agents

2011 2 454 agents[15],[77]

2012 2 697 agents

2013 2 789 agents (dont 1 400 en Île-de-France)

2014 2 873 agents (dont 60 % en région parisienne)[78]

2015 2 876 agents[79], 2 871 agents en fin d'année

2016 2 853 agents[3], 2 966 agents en fin d'année

2017 2 934 agents[3], 3 035 agents en fin d'année

2019 2 800 agents


Moyens matériels

Renault Kangoo, banalisé mais doté


d'un feux à éclats et d'un avertisseur
sonore trois-tons, et d'un marquage
intérieur Sûreté ferroviaire

Moyens radios

La Suge dispose de son propre réseau


radio pour assurer ses missions.

Le réseau radio Iris2 (norme Tetra) de la


SNCF remplace l'ancien réseau de
communication SNCF Iris (norme
Tetrapol en duplex sur les bandes 410,00
à 414,50 MHz (6 canaux duplex + 2
canaux simplex, shift [C'est-à-dire ?] de +
10 MHz pour les canaux duplex)).

La société Thalès a remporté le marché


du renouvellement du réseau de
communication[80]. L'exploitation de ce
réseau a pris fin en 2020 et a été
remplacé par un nouveau réseau de
communication RRF (Réseau Radio du
Futur)[81]. A cet effet de nouveaux
terminaux radio sont déployés : des
smartphones durcis et dédiés utilisant le
réseau 4G (SFR Business[82]) avec
priorité d'occupation du réseau en cas de
saturation ; ils sont associés à des poires
Bluetooth qui permettent de déporter
micro, haut-parleur, sélection de la région
radio et bouton d'alerte.

Armements

Vue de l'équipement des agents de la


SUGE : gilet pare-balles et armes à
feu.

Les agents de la Suge ont toujours été


armés pour assurer leurs missions. Au
cours de leur histoire, différents textes
leur ont permis d’être armés avec de
nombreux types d'armement différents
allant des fusils de guerre au pistolet
mitrailleur et du fusil à pompe à l'arme de
poing. Après la seconde guerre mondiale
c'est l'Arrêté du 30 avril 1945 (du Journal
officiel République française (JORF) du 8
mai 1945 page 2603) qui réglemente
l'armement dont ils peuvent disposer.
Arrêté qui sera remplacé par l'arrêté
interministériel du 10 Juin 1964 (J.O. du
18 juin 1964 – page 5280) (entre le
"ministère de l’intérieur" et le "ministère
des Travaux Publics et des Transports").
Autorisant les agents des services de
surveillance générale (SUGE) et locale à
détenir et porter l’armement de 1re
catégorie (§1 et §2) et de la 4e catégorie
(actuelles catégories B, B 1°, B 2°, B 4°, C
1°). Ce dernier arrêté ayant été abrogé et
remplacé par le Décret no 2000-1135 du
24 novembre 2000 qui a
considérablement réduit les catégories
d'armes pouvant être détenues par les
agents de la SUGE. Dernièrement, le
décret n° 2000-1135 du 24 novembre
2000 a été remplacé par le Décret
no 2019-726 du 9 juillet 2019.

Armement actuel[83]:

pistolet Sig Sauer P320 Compact en


9mm Parabellum à munitions
expansives [84] ;
pistolet Sig Sauer P365 en 9mm à
munitions expansives[85] ;
revolver Ruger SP 101 en .38 Spécial
(ancienne arme de la police nationale
en dotation à la Suge depuis 1989) ;
pistolet Beretta 85 FS en calibre
7,65mm (arme utilisée par un seul
agent du service) ;
bâton de protection à poignée latérale,
tonfa (en dotation depuis 2000) ;
bâton de protection télescopique (en
dotation depuis 2013) ;
bombe lacrymogène 300 ml ;
videuse lacrymogène (dite
dispersante) ;
gilet de protection (gilet pare-
balles)[86].

Les agents de la Suge sont également


dotés depuis 2019 d'un bouclier défensif
pliable afin de faire face aux jets de
projectiles.

Armement ayant équipé les agents par le


passé :

Fusil Lebel modèle 1886 8 mm


Revolver Mas 1873-1874 11 et 12 mm
Revolver d'ordonnance modèle 1892
8 mm
Pistolet Walter PPK en calibre
7,65 mm, notamment fabriqués sous
licence par Manurhin.
Pistolet FN 1910 et 1910/22 en calibre
7,65mm.
Pistolet MAB D en calibre 7,65 mm.
Pistolet Mitrailleur Sten 9 mm
Parabellum (quelques modèles de ce
PM ont été retrouvés dans les
arsenaux de la Suge; essentiellement
utilisés dans les périodes troubles
(l'après 2e guerre, guerre Algérie) pour
les accompagnements de fonds de la
« paie » qui était effectuée uniquement
en espèces à cette époque).
Revolver Ruger Ruger SP 101 en .38
Special (exemplaires qui appartenaient
aux 10000 Ruger de la police nationale
et qui ont été cédés aux polices
municipales et ferroviaire jusqu'à
l'autorisation des agents à posséder
des modèles 9mm Parabellum ou
.357).
Revolver Manurhin MR 73 357
Magnum (arme en dotation jusqu'en
2000 pour les agents qui étaient
chargés d'assurer la protection du
président de la SNCF)
Fusil à Pompe calibre 12 (arme en
dotation jusqu'en 2000 pour les agents
qui étaient chargés d'assurer la
protection du président de la SNCF)
Pistolet Ruger P94 9 mm Parabellum
(arme abandonnée en 2000 après
réforme de la législation n'autorisant
plus le service à détenir d'armes de
1re catégorie dite "armes de guerre" ,
calibre ré autorisé par le Décret
no 2016-1616 du 28 novembre 2016[87]
et repris par le 1 Décret no 2019-726 du
9 juillet 2019[88].
Matraque en caoutchouc (dite gomme)
abandonnée en 2000 et remplacée par
le tonfa

Formation
La formation des agents durait 24
semaines au sein de l’ex École nationale
sûreté de la SNCF en alternant cours et
stage sur le terrain, se finalisant par le
passage d'un constat d'aptitude portant
sur les matières théoriques. Cette
formation a été reformée et les stages
sur le terrain ont été supprimés. Depuis
2013, l'école nationale de la sûreté (ENS)
a pris le nom d'Université de la sûreté
(UdSûr). La nouvelle formation est
constituée de cours de droit pénal, de
réglementations internes SNCF, de cours
de techniques professionnelles
d'intervention (TIS : Techniques
d'Interventions SUGE), d’entraînement au
tir, etc. Elle dure aujourd'hui 8 mois : 4
mois de formation théorique et 4 mois de
formation pratique[89]. Les stagiaires
sont soumis à des contrôles de
connaissances continus, menant à un
constat d'aptitude théorique. Ils sont
ensuite présentés à une épreuve
technique de mise en situation (gestion
d'une simulation d'intervention /
interpellation, respect du cadre légal,
menottage, maniement du tonfa et / ou
bâton télescopique), et à un parcours de
tir chronométré. L'échec à l'une des
épreuves est éliminatoire. Après leur
réussite, les nouveaux agents intègrent le
service en tant qu'agent non titularisé
(pour les embauchés externes) durant 1
an.

Les agents peuvent aussi suivre un


cursus d'alternance : le Brevet
Professionnel Agent technique de
sécurité dans les transports[89]. La
formation alterne entre un lycée
professionnel et l'Université de la Sûreté,
diplômant les agents au bout de 2 ans.

L'université de la sûreté étant reconnue


comme organisme de formation, la
formation d'agent de la sûreté ferroviaire
a obtenu la reconnaissance officielle de
l’éducation nationale : Brevet
Professionnel agent technique de
sécurité dans les transports[90].

Structure hiérarchique
Selon un schéma pyramidal, la SUGE est
hiérarchisée comme suit : Président
SNCF / Directeur Risques Sécurité Sûreté
/ Directeur de la Sûreté Ferroviaire /
Directeur de Zone Sûreté / Chef d'Unité
Opérationnelle et Adjoint / Dirigeant de
proximité et Assistant / Agent.

Un conseiller gendarmerie, un conseiller


police, officiers supérieurs de ces corps
ainsi qu'un magistrat sont affectés au
sein de la Direction de la Sûreté[78].

La SUGE intègre d'ex-officiers ou sous-


officiers de la police et de la
gendarmerie, affectés à des postes de
direction SUGE. En règle générale, ces
personnels obtiennent un grade de
dirigeant SUGE.

Liste des directeurs de la


Sûreté
Henri Demay
Christian Rivet
Jean Jacques Henry
Michel Villar (20XX-2011)
Didier Schwartz (2011-2015)[91]
Christian Lambert[92] (2015-2017)
Céline Sibert (2017-2020)
Christophe Merlin (2020-2021)
Xavier Roche

Sportifs de la SUGE
Torann Maizeroi – Taekwondo (-74 kg)
-
Vice-Champion d’Europe en 2014 et
plusieurs fois Champion de France,
agent de la sûreté ferroviaire

Nicolas LEJEUNE – Skeet Olympique -


Double médaillé de France, participera
aux JO 2024, agent de la sûreté
ferroviaire
Cyrille Maret – Judo (-100 kg) -
Médaillé de bronze aux Championnats
d’Europe en 2014 et 2015, Champion
de France en 2013 et Vice-Champion
de France en 2014, agent de la sûreté
ferroviaire à Paris Gare de Lyon.
Médaillé de bronze aux Jeux
olympiques de Rio en 2016

Dans la culture populaire

Bandes dessinées

La Brigade du rail sur la SUGE des


années 1950-1960 :
La Brigade du rail, tome 1 : Le
Tueur du Lyon-Genève Album – 16
janvier 2014, de Olivier Jolivet
(illustrations), Sylvaine
Scomazzon (avec la contribution
de), Frédéric Marniquet
(scénario) ;
La Brigade du rail, tome 2 : Les
naufragés de Malpasset Album –
28 novembre 2014, de Olivier
Jolivet (illustrations), Frédéric
Marniquet (scénario) ;
La Brigade du rail, tome 3 :
Requiem chez les cheminots
Album – 28 août 2015, de Frédéric
Marniquet (auteur), Olivier Jolivet
(illustrations), Sylvaine
Scomazzon (Avec la contribution
de) ;
La Brigade du rail, tome 4 :
L'inconnue du Paris-Marseille
Album – 4 mars 2016, de Olivier
Jolivet (illustrations), Rémi Le
Capon (avec la contribution de),
Frédéric Marniquet (scénario).
Les Flics du rail, BD thriller sur la SUGE:
Flics du rail, tome 1: Menaces sur
le Paris-Bruxelles Album - mars
2020, de Marniquet Frédéric,
Laplagne Gilles.

Cinéma

Le 15h17 pour Paris, De Clint


Eastwood. Film Américain, en 2018. La
SUGE est visible lors de l'intervention
des forces de l'ordre pendant l'arrêt en
gare.
Hors Normes, De Eric Toledano et
Olivier Nakache, en 2019. La SUGE est
visible à deux reprises lors d'actions se
passant dans le RER C (Paris).

Littérature

Policiers dans la ville; Christian


Chevandier; folio histoire, Gallimard,
2012; P 117-118
Histoire des polices en France, De
l'ancien régime à nos jours; Jean-Marc
Berlière et René Lévy; Nouveau monde
édition, 2013, p 663 et p 666

Notes et références
1. Christophe Deloire,
police des trains « Enquête sur la
» (http://www.lepoi
nt.fr/actualites-societe/2007-01-16/e
nquete-sur-la-police-des-trains/920/
0/1682) [archive], sur Le Point,
21 avril 2000 (consulté le
21 juin 2018).
2. « La Suge Les « gros bras » de la
SNCF » (https://www.humanite.fr/no
de/303405) [archive],
6 décembre 2004 (consulté le
12 septembre 2013)
3. « Compte Rendu du Comité National
SURETE du 15 décembre 2017 » (htt
ps://sudrail.fr/Compte-Rendu-du-Co
mite-National-SURETE-15-decembre-
2017) [archive], sur SUD Rail
(consulté le 16 mars 2018)
4. « COLPOFER » (http://www.colpofer.
org/) [archive], 10 juillet 2015
(consulté le 29 août 2015)
5. « Chemin de fer de l'ouest.
Ordonnance du 15 novembre 1846
portant règlement d'administration
publique sur la police, l'usage et
l'exploitation des chemins de fer.
[Signé Louis-Philippe. 15 novembre
1846.] » (https://gallica.bnf.fr/ark:/12
148/bpt6k6150304h/f9.image.r=mon
archie+de+juillet.langES) [archive],
sur Gallica, 1854 (consulté le
15 mai 2021).
6. Stéphanie Sauget, « Surveiller les
gares parisiennes au xixe siècle :
police et modernité », Revue
d'histoire du xixe siècle,‎2004, p. 71-
87 (lire en ligne (https://rh19.revues.
org/700) [archive])
7. Christophe Deloire, « Enquete sur la
Police des trains » (http://www.lepoi
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nquete-sur-la-police-des-trains/920/
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(consulté le 9 octobre 2013).
8. Alexis Billebault, « la suge cette
méconnue » (http://www.gazette-cot
edor.fr/2003/06/01/police-ferroviaire
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(consulté le 11 octobre 2013)
9. F Bonnet, « Sociologie du travail 50 »
(http://www.francoisbonnet.net/Artic
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0du%20travail.pdf) [archive], 2008
(consulté le 9 octobre 2013)
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chaussées, « Securité des transports
de Fret ferroviaire et avenir de la
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libéralisation européenne » (http://w
ww.ladocumentationfrancaise.fr/var/
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11. loi du 18 mars 2003 (http://www.legif
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13. JO du Sénat, « Uniformes des
agents exerçant la police
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stions/base/2009/qSEQ090809942.
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14. Sénat, « Questions au sénat
Uniformes des agents exerçant la
police ferroviaire » (http://www.sena
t.fr/questions/base/2009/qSEQ0908
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17 décembre 2009 (consulté le
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15. Portail du Gouvernement, « Sécurité
dans les transports en commun :
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différents acteurs » (http://archives.
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de leurs dépendances accessibles
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s://www.legifrance.gouv.fr/affichText
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Voir aussi

Articles connexes

Service national de la police ferroviaire


Police régionale des transports
Groupe de protection et de sécurité
des réseaux (équivalent de la SUGE au
sein de la RATP)
Plan Vigipirate
Opération Sentinelle
Liens externes

Postuler pour être agent de la Sûreté


Ferroviaire : [2] (https://www.emploi.sn
cf.com/nos-metiers/agent-surete-ferro
viaire/) [archive]
Sureté ferroviaire (http://www.surete-fe
rroviaire.sncf.com/) [archive]

Portail du chemin de fer


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