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l'unité Génie parachutiste de la 25e

Division aéroportée, sous le nom de


17e Bataillon du génie. La Compagnie
17/9 stationne à Hussein Dey, la 17/1
à Bougie, la 17/2 au Maroc, la 17/3
(qui sera créée en 1947) à Mont-de-
Marsan. Le 1er novembre 1946 le 17e
Bataillon du génie était devenu le
Génie divisionnaire regroupant les
compagnies n° 17. Dissout avec la
division en juillet 1948, il est créé le
Groupement du Génie no 17 au sein du
Centre des spécialités aéroportées
jusqu'en février 1949.
Le Groupement du Génie no 17 prend
l'appellation 17e Bataillon du génie
aéroporté le 15 février 1949 puis
1992-1994 : colonel Dupré (***)
1994-1996 : colonel Cambournac
(*****)
1996-1998 : colonel Pecchioli (***)
1998-2000 : colonel Szwed (***)
2000-2002 : colonel Berger (***)
2002-2004 : colonel Dominguez (****)
2004-2006 : colonel Kuntz (**)
2006-2008 : colonel Esparsa
2008-2010 : colonel Jouslin de Noray
(****)
2010-2012 : colonel Poitou (***)
2012-2014 : colonel Valès
2014-2017 : colonel Tricand de la
Goutte (**)
2017-2019 : colonel Thiébaut
2019-2021 : colonel Lamotte
2021-2023 : colonel Le Vey
2023-. ...  : colonel Zéni

N.B.: (**) général de brigade ; (***)


général de division ; (****) général de
corps d'armée, (*****) général d'armée.

Historique depuis 1870


1870/71 : guerre franco-prussienne,
création de la 17e Compagnie (2e
Régiment du génie) : participation à la
défense de Paris, Saint-Denis, Mont-
Valérien, combats du Bourget, batailles
de Champigny et de Buzenval,
établissement de ponts sur la Marne.
1876 : création du 17e Bataillon du génie,
intervient en Algérie.

1881 : 1 compagnie no 17 participe à


l'expédition de Tunisie.

1912 : 4 compagnies no 17 participent à


la pacification du Maroc.

1914/1918 : 23 compagnies du 17e


Bataillon du génie combattent en
Ardennes belges, Marne, Champagne,
Artois, Verdun, Aisne, Flandres, Oise,
Woëvre.

1916/1920 : 4 compagnies no 17


interviennent au Maroc, rattachées à la
Division marocaine.
1923 : création du 17e Régiment du
génie : le 1er bataillon du régiment
stationne à Strasbourg, le second est
détaché à l'Armée française du Rhin à
Biebrich en Allemagne.

1928 : le 17e Régiment du génie devient


le 1er Régiment du génie.

1940 : 2 compagnies du génie no 17


combattent dans l'Oise. Création du 17e
Bataillon à Castelsarrasin (Tarn-et-
Garonne) qui deviendra le 5e Bataillon du
génie.

1944/1945 : création du 17e Bataillon


colonial du génie au Maroc. Il rejoint la
Corse et combat de Toulon à Ulm
(campagne de France et d'Allemagne) au
sein de la 1re Armée (Rhin et Danube).

1946/1949 : en août 1946, création du


17e Bataillon du génie en Algérie rattaché
à la 25e Division aéroportée. Il devient en
novembre 1946 le Génie divisionnaire
regroupant les compagnies n° 17, puis en
1948 le Groupement du génie no 17 du
Centre des spécialités aéroportées, et
enfin création en 1949 à Hussein-Dey du
17e Bataillon du génie aéroporté dont les
sapeurs parachutistes sont présents
depuis 1946 en Algérie et au Maroc. Le
Bataillon est transféré en métropole à
Castelsarrasin en 1949 où il intègre sa
compagnie créée à Mont-de-Marsan en
1947.

1947 : une section de sapeurs


parachutistes intervient en Indochine au
sein du 61e Bataillon colonial du génie.

1948 : une section de sapeurs


parachutistes intervient en Indochine au
sein du 71e Bataillon colonial du génie.

1948/1953 : 3 sections successives de


sapeurs parachutistes du 17e Bataillon
du génie aéroporté interviennent en
Indochine.

1953 : regroupement des sections de


sapeurs parachutistes d'Indochine du 17e
Bataillon du génie aéroporté et du 71e
Bataillon colonial du génie pour création
de la 17e Compagnie parachutiste du
génie qui intervient à Dien-Bien-Phu
(opération Castor).

1950/1951 : engagement des volontaires


du 17e Bataillon du génie aéroporté au
Bataillon français de l'ONU (guerre de
Corée).

1954 : création de la 3e Compagnie du


génie aéroporté vietnamien en Indochine
commandée et formée par des cadres de
la 17e Compagnie parachutiste du génie.

1953/1962 : la 1re compagnie de combat


du 17e Bataillon du génie aéroporté
intervient en Algérie et devient en 1955 la
60e Compagnie du génie aéroporté
rattachée à la 10e Division parachutiste.
Elle intervient en 1956 à Suez (Égypte) et
en 1961 à Bizerte (Tunisie).

1956/1962 : la 75e Compagnie du génie


aéroporté issue de la 3e compagnie de
combat du 17e Bataillon du génie
aéroporté est rattachée à la 25e Division
parachutiste d'Algérie. Elle devient en
1961 la 61e compagnie du génie
aéroporté et intervient à Bizerte (Tunisie).

1958 : création du Centre d'instruction du


génie aéroporté no 17 à Castelsarrasin.
1961/62 : création, conception et mise
en activité du premier Centre
d'entraînement commando (CEC) au Fort
de Charlemont de Givet dans le
département des Ardennes par la 61e
Compagnie du génie aéroporté et le 1er
Commando parachutiste. La Section de
base de la 61e Compagnie du génie
aéroporté devient Centre d'entraînement
commando de la 11e Division légère
d'intervention (11e DLI). Cette division
parachutiste succède aux 10e et 25e
Divisions parachutistes d'Algérie.

1963 : création du 17e Régiment du génie


aéroporté à Castelsarrasin à partir des
sapeurs parachutistes du Centre
d'instruction du génie aéroporté et des
deux compagnies de retour d'Algérie.

1971 : dissolution du régiment, les 1re et


2e compagnies de combat du génie
aéroporté subsistent et sont rattachées
respectivement au 1er Régiment de
Hussards parachutistes et au 35e
Régiment d'artillerie parachutiste
devenus unités interarmes. Au sein de
ces unités, les deux compagnies gardent
leurs missions et leurs traditions "génie
parachutiste".

1974 : recréation du 17e Régiment du


génie aéroporté à Montauban (Tarn-et-
Garonne).
1978 : le 17 change d'appellation et
devient le 17e Régiment du génie
parachutiste.

Un Aardvark JSFU du 17e RGP


déminant à Butmir (en) en Bosnie en
1997.

De 1975 à ce jour, le 17 participe à toutes


les opérations extérieures de l'armée
française sur les cinq continents.

Le 15 mars 2012, trois sapeurs


parachutistes du 17e RGP sont attaqués
près de leur caserne par le terroriste
islamiste Mohammed Merah : deux sont
tués, le troisième est très grièvement
blessé.
Missions
Le régiment assure au profit de la
11e brigade parachutiste toutes les
missions spécifiques du génie dans un
cadre d'emploi aéroporté, héliporté et
mécanisé.

11e brigade
parachutiste

L'appui direct

participation au combat de contact


(combat interarmes, opérations
aéroportées et héliportées, combat en
milieu urbanisé ou confiné),
aide au déploiement d'urgence
(protection des unités, déminage,
dépollution, dépiégeage de zones,
approvisionnement en eau et en
électricité, réalisation ou remise en
état d'installations, missions
d'aérodrome),
appui à la mobilité (génie d'assaut,
ouverture et maintien d'itinéraires,
déminage, dépollution et dépiégeage
de zones, reconnaissance et
aménagement de terrain de poser
d'assaut ou de largage à très faible
hauteur). Ainsi en janvier 2013, lors de
l'opération Serval au Mali, la section
spécialisée du 17e RGP a été
parachutée en urgence avec ses engins
sur les aérodromes de Tombouctou et
de Tessalit, permettant la remise en état
des pistes rendues inutilisables par les
rebelles, afin de rétablir le trafic aérien
pour le déploiement rapide du dispositif
des forces françaises.
appui à la contre-mobilité (réalisation
d'obstacles et de bandes minées
antichar d'urgence, participation aux
plans de la défense d'une zone
aéroportuaire, détachement
d'intervention du génie héliporté).

L'appui général

aide au déploiement, hors urgence


(rétablissement et aménagement
d'infrastructures opérationnelles,
action de protection, de déminage et
de dépollution) ;
appui au retrait de la force, plus
actions liées aux affaires civilo-
militaires (restitution aux autorités
locales et nationales des
infrastructures occupées par les
forces) ;
appui au déplacement (mouvements
stratégiques, rétablissement
d'itinéraires et de plates-formes
aéroportuaires).

Le 17e RGP disposait jusque dans les


années 2000 de la dernière section
utilisant des lance-flammes dans l’armée
de Terre .
Insigne de béret des parachutistes métro et
légion ("le bras armé de Saint-Michel")

Brevet militaire de parachutiste de l'armée


française
Organisation

Un des six tracto-niveleur


aérolargables (TNA) du 17e RGP, en
service depuis décembre 2015[1]. En
photo (défilé du 14 juillet 2017 à
Paris) : le TNA baptisé "Dien-Bien-Phu
1953" en souvenir de l'opération
aéroportée "Castor" (17e compagnie
parachutiste du génie d'Indochine du
17e BGAP).

Régiment de volontaires parachutistes, le


17e RGP est articulé en sept
compagnies :

compagnie de commandement et de
logistique (CCL), dite la grise et
blanche ;
compagnie d'appui à l'engagement
parachutiste (CAEP), dite la verte et
amarante, regroupant les moyens
d'organisation du terrain :
deux sections d'aide au
déploiement d'urgence,
section d'aide à l'engagement
parachutiste (section
d'équipement de zone de poser :
unique en Europe),
groupe de commandos
parachutistes, dit Commando
Guéniat (http://webdocs.ecpad.fr/a
fghanistan/inmemoriam/mplf-68---
68)  [archive], du nom d'un sous-
officier mort en opération,
groupe d'étude de recherche et
d'exploitation du renseignement
(mines, munitions, explosifs),
section de plongeurs de combat
du génie,
section de fouille opérationnelle
spécialisée ;
quatre compagnies de combat :
1re compagnie, dite la bleue,
2e compagnie, dite la rouge,
3e compagnie, dite la jaune,
4e compagnie, dite la verte, re-
créée le 22 juin 2016 par le
colonel Tricand de la Goutte.

La 4e compagnie avait été dissoute en


2003 par le capitaine Tricand de la
Goutte. La recréation fût confiée au
capitaine Renault.

unité d'intervention de réserve (UIR) :


5e compagnie.

Drapeau du régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses
plis, les inscriptions suivantes [2],[3]:
Décorations
La cravate du drapeau du 17e RGP est
décorée de :

la croix de guerre 1939-1945 avec une


étoile de vermeil ;
la croix de la valeur militaire avec deux
palmes pour le Liban dans le cadre de
la FINUL (1980 et 1982), une palme
pour l'Afghanistan dans le cadre de
l'ISAF (reçue le 21 mai 2012[4]), une
étoile de vermeil dans le cadre de
l'opération Serval au Mali (reçue en
septembre 2014), une étoile de bronze
pour l'engagement du régiment de
2013 à 2015 dans la bande sahélo-
saharienne (Burkina Faso, Mali,
Mauritanie, Niger, Tchad) dans le cadre
des opérations «Serval» puis
«Barkhane» (reçue le
12 janvier 2018)[5].[6] ;
la fourragère aux couleurs du ruban de
la croix de la valeur militaire
(16 avril 2012), dont il est la première
unité décorée[7] ;
la médaille d’honneur pour acte de
courage et de dévouement, échelon
bronze, 1952, pour ses opérations de
sauvetage et de ravitaillement lors
d'importantes inondations dans le Sud-
Ouest de la France.
Les fanions des 1er, 2e et 3e compagnies
de combat sont décorés comme suit :

la croix de guerre des théâtres


d'opérations extérieurs avec palme
pour la 2 ;
la croix de guerre des théâtres
d'opérations extérieurs avec étoile de
vermeil pour la 1 ;
la croix de guerre des théâtres
d'opérations extérieurs avec étoile de
vermeil pour la 3[8].

La 1ère section de sapeurs


parachutistes, issue du 17e bataillon du
génie aéroporté (17e BGAP), forme en
1948 en Algérie l'élément génie
parachutiste du Groupement léger
aéroporté (GLAP) destiné à l''Indochine
(Hanoï). La section a été décorée de :

la croix de guerre des théâtres


d'opérations extérieurs avec palme.

Marraine
Depuis 2012, le régiment a pour marraine
Son Altesse Royale (SAR) la princesse
Caroline de Monaco.

Mascotte
La mascotte du régiment a d'abord été
un aigle royal nommé "Bac Kan" [9] en
référence à la première participation du
Génie parachutiste en Indochine lors de
l'opération aéroportée "Léa"
d'octobre 1947.

Depuis 2014 la mascotte est un


pygargue à tête blanche nommé
"Malizia", surnom de François Grimaldi
(dit "François la Malice") qui au
xiiie siècle conquit le Rocher de Monaco
et fut le fondateur de la dynastie des
Grimaldi dont SAR la princesse Caroline
de Monaco, Marraine du régiment, est
princesse héréditaire.

Saints patrons
Saint-Michel, patron des parachutistes,
fêté le 29 septembre ;
Sainte-Barbe, patronne des sapeurs,
fêtée le 4 décembre.

Chants régimentaires

L'Adieu suisse

Nous étions trop heureux, mon amie,


Nous avions trop d’espoir et d’amour,
Nous croyions nous aimer pour la vie,
(bis) Mais, hélas, les beaux jours sont si
courts. (bis)

Le bonheur dure trop peu sur la terre !


Entends-tu tout là bas le tambour ? Mon
doux cœur je m’en vais à la guerre, (bis)
Ne crains rien jusqu'à l’heure du retour.
(bis)
L’ennemi a franchi nos frontières, Il a pris
nos maisons et nos champs. Défendons
le pays de nos pères, (bis) Il faut vaincre
ou mourir bravement. (bis)

Mes amis si Dieu veut que je meure,


Retirez cet anneau de mon doigt. Portez-
le à ma Mie qui me pleure, (bis) Dites-lui :
« cette bague est pour toi ! ». (bis)

L'Écho du sapeur parachutiste

Sapeur parachutiste tu progresses loin


là-bas, En avant toujours prêt au combat,
En terres ennemies déjouant pièges et
mines Pour toujours le courage t’anime.
Insigne
L'insigne régimentaire (en haut de cette
page) a été conçu en 1948 pour le 17e
Bataillon du génie aéroporté, et succède
à celui du 17e Bataillon du génie, unité
génie parachutiste de la 25e Division
aéroportée créée en 1946 en Algérie.

La table d’attente est un écu français


moderne, crénelé d'argent en chef,
émaillé d’azur. Dans le milieu, une
coupole de parachute émaillée
d’hermine. Au centre, deux ailes d’argent,
dépassant en dextre et en senestre.
Brochant sur le tout, en cœur, un corselet

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