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Première guerre civile libyenne

guerre entre le gouvernement de Mouammar Kadhafi et ses


opposants (2011)

Guerre civile
libyenne

Progression de la guerre
civile libyenne de 2011
Zones tenues par les
forces anti-Kadhafi le 1er
mars.
Zones contestées entre
mars et août
Offensive rebelle à
l'ouest du littoral en août
Avancée des rebelles à
partir du 1er octobre
Dernières poches
loyalistes
Campagnes majeures
Batailles
Informations
générales
Date 15 février –
23 octobre 2011
(8 mois et
8 jours)
Lieu Libye
Issue Victoire du
Conseil national
de transition
(CNT)
Chute de la
Jamahiriya
arabe libyenne
et mort de
Mouammar
Kadhafi
Belligérants
Conseil Jama
national de arabe
transition libyenne
Armée de For
libération armé
nationale la
Forces Jama
aériennes arabe
de la Libye libyen
libre
Front
toubou pour
le salut de la
Libye
OTAN

États-Unis
[1]

France[2],[3]
Royaume-
Uni[4]
Turquie
Canada[5]
Belgique[6]
Italie[7]
Qatar[8]
Émirats
arabes unis[8]
Jordanie[8]
Commandants
Moustafa Mouam
Abdel Jalil[9] Kadhafi †
Mahmoud Saïf al-I
Jibril Kadhafi
Omar el- Khamis
Hariri[10] Kadhafi †
Saadi
Abdelhafez Kadhafi
Ghoqa Moatas
Kadhafi †
Abdelfattah Abdalla
Younès †[11] Senoussi
Suleiman Abou B
Mahmoud[12] Younès J
Khalifa †
Haftar Massou
Hamid Abdelhafi
Hassy Baghda
Mahmoud
Abdulrazzaq Mahdi a
al-Nadouli Arabi
Barka Moussa
Wardougou Ibrahim
Mabruck Moham
Jomode Eli Abu Al-Qu
Getty al-Zwai
Ahamda Abuzed
Almagri Omar Dor
Mahdi al- Khouidl
Harati Hamidi
Abu Oweis Salih Ra
Hussein al-Misma
Darbouk † Rafi al-S
Ismail al- Awad
Sallabi Hamza
Osama Bashir
Arusi Hawadi
Ibrahim Mustaf
Halbus Kharoubi
Abdul Ali Kana
Hassan Ali Char
Ali Ahmed Rifi
al Sheh Mansou
Bashir Dao
Abdel- Nasr al-
Kader[13] Mabrouk
Khaled Muftah
Kowati[14] Anaqrat †
Ban Ki-
moon Moham
Anders Gayth †[15
Rasmussen Igor
Nicolas Kachugin
Sarkozy Vyache
Édouard Kachura #
Guillaud
David
Cameron
David
Richards
Peter
Wall (en)

Barack
Obama
Carter
Ham

Samuel J.
Locklear  (en)

Forces en présence

10 000 50 000
soldats hommes
mutinés (à 80 avion
Benghazi)[17] hélicoptè
5 000 650 char
volontaires[18] 2 000 bli
2 500 ca
1 porte- et pièces
avions d'artilleri
8 navires de
250 aéronefs quelques
dizaines[
à 500[Not
hommes
Pertes

4 700 ~ 5 000
morts[20] morts[20]

1 chasseur 4
F-15E prisonnier
détruit[22] 1
drone-
hélicoptère
MQ-8 Fire
Scout
détruit[23]

1
hélicoptère
Lynx
capturé[24]
3
prisonniers
(relâchés)[24]
Civils :
1 166 à 2 519 morts
au moins[19]

Total :
~ 10 000 à 30 000
morts[20],[21]
Batailles
1re Benghazi ·
El Beïda · Derna ·
1re Tripoli · Misrata ·
1re Zaouïa ·
Djebel Nefoussa (1re Dehiba 
· 2e Dehiba ·
Gharyan) · 1re Brega ·
1re Ras Lanouf ·
1re Ben Jawad ·
2e Ras Lanouf ·
2e Brega ·
1re Ajdabiya ·
2e Benghazi ·
2e Ajdabiya ·
1re golfe de Syrte ·
3e Brega · Al Jawf ·
Front de Misrata (Zliten 
· Tawarga · 2e Zaouïa ·
4e Brega · Fezzan ·
Birak) · 5e Brega ·
3e Zaouïa · 2e Tripoli ·
2e Sebha ·
2e golfe de Syrte (Syrte) 
·
Offensive de Bani Walid (Tarhounah - Bani Walid)

Intervention militaire de l’OTAN 


·
Opération Ellamy (Royaume-Uni) 
·
Opération Harmattan (France) 
·
Opération Odyssey Dawn (États-Unis) 
·
Opération Mobile (Canada)
Coordonnées
31° 11′ 44″
16° 31′ 17″ e

La première guerre civile libyenne, ou révolution libyenne, est un


conflit armé issu d'un mouvement de contestation populaire,
assorti de revendications sociales et politiques, qui s'est déroulé
entre le 15 février et le 23 octobre 2011 en Libye. Il s'inscrit dans
un contexte de protestations dans les pays arabes et est à
l'origine de l'intervention militaire internationale de 2011 en Libye.

Comme les révolutions tunisienne et égyptienne, le mouvement


trouve son origine dans un mouvement de protestations,
réclamant plus de libertés et de démocratie, un meilleur respect
des droits de l'homme, une meilleure répartition des richesses
ainsi que l'arrêt de la corruption au sein de l'État et de ses
institutions[25],[26]. Après 42 ans au pouvoir (depuis le
1er septembre 1969), Mouammar Kadhafi, le « Guide de la
Révolution » de la Jamahiriya arabe libyenne, est d'ailleurs au
début de 2011 le plus ancien dirigeant du monde arabe en
fonction. En revanche, contrairement aux autres révolutions
arabes, la révolution libyenne, en raison de l’absence d’une
véritable société civile et partis politiques organisés, ce sont les
alliances tribales et claniques qui ont servi de vecteurs à la
mobilisation populaire[27].

Les principaux mouvements ont d'abord eu lieu dans des villes de


Cyrénaïque (à l'est) : à El Beïda, Darnah et surtout Benghazi, puis
s'étendent dans pratiquement toutes les grandes villes du pays et
à Tripoli, la capitale. Plusieurs intellectuels qui s'étaient rangés
aux côtés des manifestants ont été arrêtés et pour la plupart
jugés. De hauts dignitaires religieux appellent dès février à la fin
du régime[28].

La répression des opposants prend un tour sanglant entre le 15 et


le 17 février à Benghazi, le pouvoir durcissant la répression des
manifestants[29]. Les manifestations se muent alors en révolte
armée : le régime de Kadhafi est abandonné par une partie de ses
cadres et les insurgés forment un Conseil national de transition.
Les troupes de Kadhafi reprennent cependant le terrain face aux
insurgés. Le 10 mars 2011, le président français Nicolas Sarkozy
reçoit à Paris les représentants du conseil national de transition et
est le premier chef d'État à reconnaître officiellement cet organe
de l'insurrection comme seul représentant de la Libye. Il lance une
bataille diplomatique avec l'aide du Premier ministre britannique
David Cameron dont l'issue victorieuse se traduira par l'adoption
de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies,
autorisant des frappes aériennes contre les forces de Kadhafi
pour la protection du peuple libyen[30]. Elle est mise en œuvre par
une coalition internationale le 19 mars 2011[31]. Le 23 mars 2011,
le président Nicolas Sarkozy déclare :
« Si Kadhafi était entré dans Bengazhi, Srebrenica à
côté serait passé pour un non-événement […].
L'Europe, elle, n'avance pas sans l'Allemagne ; mais
pour la défense, on avance avec les Anglais […]. Le
deuxième objectif de cette opération en Libye, c'est
toute la question de nos relations avec les pays
arabes réussissant leur marche vers la démocratie
[…] et puis la troisième chose, ce sont les valeurs de
la France. Si nous n'avions pas fait ça, ç'aurait été
une honte[32]. »

Durant plusieurs mois, pro et anti-kadhafistes prennent à tour de


rôle l'avantage au gré d'offensives et de contre-offensives. Fin
août 2011, une offensive décisive permet la prise de Tripoli, ce qui
entraîne la fuite de Mouhammar Kadhafi et de ses proches et
l'accélération de la reconnaissance internationale de la légitimité
du CNT.

Les combats se poursuivent ensuite autour des derniers bastions


kadhafistes. Le 20 octobre 2011, Syrte, le dernier d'entre eux,
tombe aux mains des forces du Conseil national de transition et
Mouammar Kadhafi est tué[33]. Le 19 novembre suivant, son fils,
Saïf al-Islam, est arrêté au sud de la Libye par des combattants du
CNT[34].
Le 23 octobre 2011 à Benghazi, le président du CNT Moustafa
Abdel Jalil proclame la « libération » de la Libye, mettant
officiellement fin à la guerre civile qui durait depuis huit mois[35].

Contexte

Système de pouvoir mis en place par Kadhafi

Mouammar Kadhafi dirige la Libye depuis 1969 après avoir


renversé le roi Idris Ier par un coup d'État. Depuis sa prise de
pouvoir, le « Guide » a mené le pays d'une façon autoritaire, en
plaçant ses proches et les membres de sa tribu au sein de l'armée
et aux postes clés du gouvernement. Dans un équilibre fragile
entre fidèles et opposants, de stabilité et développement
économique relatif, le colonel Kadhafi a su préserver son pouvoir.
De la même manière il n'avait jamais mis en avant l'un de ses fils,
pour éviter la montée d'un successeur potentiel[36].

L’armée lui inspire la méfiance : elle est responsable de la moitié


de la quarantaine de coups d’État qui ont eu lieu depuis 1969 [réf. à
confirmer][37]. Dans un but d'affaiblissement partiel, elle a été divisée
en deux[37] :

sept brigades d’élite, bien équipées et payées, et commandées


par des membres de la famille de Kadhafi, ou de sa tribu, les
Kadhafas ;
le reste de l’armée de terre est sous-entraînée et sous-équipée
avec du matériel datant de l'époque soviétique.

Selon certains observateurs, comme l'Institut des droits de


l'homme des avocats européens[38] (IDHAE), l'insurrection
libyenne prend son origine lointaine dans le massacre d'Abou
Salim, le 29 juin 1996 : Abdallah Senoussi, chef des services
secrets, ordonna l'exécution de 1 270 des 1 700 prisonniers
rebelles de la prison d'Abou Salim[39].

Économie fondée sur la rente pétrolière

L'économie libyenne est très largement dépendante de la rente du


pétrole, 58 % du PIB libyen provient de l'or noir et de ses
dérivés[40]. Le PIB par habitant en 2010 est de 13 800 dollars[41],
ce qui en fait l'un des pays les plus riches par habitant du monde
arabe, ce chiffre s'expliquant par une population relativement
petite. L’essentiel des hydrocarbures est exporté vers l'Europe
(85 %), et certains pays européens en sont très dépendants :
l’Irlande, l’Italie, l’Autriche, la Suisse et la France importent plus de
15 % de leur pétrole de Libye[42].

La Libye est considérée comme un pays riche avec une population


plutôt bien instruite : le taux d'alphabétisation est de 83 %[41].
Cependant, selon l'Indice de perception de la corruption, le degré
de corruption perçu dans le pays est plus élevé en Libye (2,2)
qu'en Égypte (3,1) ou en Tunisie (4,3). Enfin, le taux de chômage
est très important. Comme en Tunisie, la proportion de jeunes de
moins de 25 ans est très élevée (47,4 % de la population[43]).

Système politique intégrant les tribus

Carte présentant les diverses tribus et


ethnies de Libye.

Le système politique de la Jamahiriya arabe libyenne est fondé en


grande partie sur des alliances tribales[44],[45]. En quarante ans de
règne, Kadhafi a conservé le système tribal et son utilisation des
alliances lignagères a été érigée en un véritable système
politique[27],[46]. Mais parallèlement, il a réduit le rôle des tribus et
les a marginalisées, en constituant une ébauche de système
administratif moderne, avec préfectures (muhāfazāt) et
municipalités (baladīyat)[44], ce qui a amoindri le soutien que les
tribus étaient susceptibles de lui apporter[46].

La Qadhadhafā[44], à laquelle appartient Mouammar Kadhafi, est


forte d'environ 125 000 membres surtout dans le Centre de la
Libye. Cette tribu a la mainmise sur le régime libyen, elle est la
plus armée et a toujours été privilégiée par Kadhafi pour défendre
son régime dont elle est le noyau dur. Par ailleurs, le dirigeant
libyen a de tous temps été très méfiant vis-à-vis des forces
armées libyennes, préférant volontairement les affaiblir par peur
des coups d’État. Le « Guide » a plutôt renforcé les milices et les
forces de sécurité spéciales dirigées par ses fils et les membres
de sa tribu[47].

La Ouarfalla (ou Warfalla ou encore Warfallah) est la plus grande


des tribus de Libye avec environ un million de membres[46]. Elle se
situe essentiellement à Benghazi, dans l'Est du pays, d’où est
partie la révolte. Les officiers warfalites ont fait les frais du coup
d’État manqué en 1993, nombre des membres de la tribu
occupant des fonctions dirigeantes dans l’armée ont été
emprisonnés ou tués. [réf. souhaitée]

La Magarha est concentrée dans les régions de l'Ouest du pays.


Cette tribu, dont est issu l'ancien chef du gouvernement
Abdessalam Jalloud, comptait parmi les principaux appuis de
Kadhafi, avant les représailles consécutives à la tentative de coup
d’État de 1993[48]. [source insuffisante]

En novembre 2008, des affrontements violents ont eu lieu à


Koufra, une oasis du Sud entre la tribu arabe des Zuwayyas et
l'ethnie Toubou, une population noire aussi présente au Tchad
voisin. Le conflit a fait plusieurs morts, un indice de la crise du
système mis en place par Kadhafi[44]. [source insuffisante]

Lors de la révolte de 2011, les tribus Warfala, Zuwayya, Toubou, et


Touareg se sont ralliées aux insurgés, surtout après le premier
discours de Kadhafi, les experts (comme Angelo Del Boca)
s'accordent pour affirmer que dès lors le régime du « Guide » est
proche de sa fin[49].

Déroulement

Manifestations

Symbole des opposants, l'ancien


drapeau libyen a été en vigueur de
1951 à 1969, avant la prise de pouvoir
de Kadhafi. Les manifestants le
hissent dans les villes passées sous
leur autorité[50].

Sous l'influence de la révolution tunisienne, qui n’est alors qu’en


voie de réussir, les premières manifestations ont lieu le 13 janvier
en Libye[51]. Le pouvoir prend d'abord des mesures préventives :
interdiction des rassemblements, annulation de rencontres
sportives, suppression des taxes et droits de douane sur les
aliments, et quelques mesures sociales, comme une prime de
324 euros par famille[52]. Le 19 janvier, le colonel Kadhafi apporte
son soutien au président tunisien, Ben Ali, qui a pourtant fui
depuis cinq jours.

Le 24 janvier, le pouvoir bloque l'accès à YouTube. Afin d'éviter


l'effet domino des voisins tunisiens et égyptiens (où les
manifestations commencent le 25), le gouvernement prend
diverses mesures. Il commande plus de 100 000 tonnes de blé,
pour faire baisser les cours locaux[53]. Il annonce qu'il débloque un
fonds de 24 milliards de dollars le 27 janvier, pour fournir des
logements et développer le pays. Le 9 février, il affirme que la
révolution en Égypte est une « conspiration orchestrée par Al
Jazeera et les services secrets israéliens », et déclare qu'il
répondra en cas de chaos dans son pays. Jusqu’à la mi-février,
Kadhafi réussit donc à contenir la contestation. Mais le 15 février,
une manifestation a lieu à l’occasion du procès de prisonniers
morts en détention. Leurs mères se sont rassemblées devant le
tribunal. Dans la soirée, elles sont rejointes par les avocats
protestant contre l’arrestation de leur collègue[54], Fathi Tirbil, qui
défendait les prisonniers morts lors du massacre d'Abou Salim. Il
est libéré dans la nuit[39]. Entretemps, la police n’a pas osé
disperser les manifestants, rejoints par des chebabs (jeunes
hommes), qui ont commencé à affluer dans la soirée, prennent le
relais le lendemain, ce qui conduit à l’insurrection les jours
suivants[54].

Par ailleurs, le constructeur français de véhicules militaires


Panhard General Defense a confirmé le 2 février par son PDG
Christian Mons avoir été contacté par les gardes-frontière libyens
souhaitant négocier l'achat de 120 véhicules blindés légers
VBR[55].
Insurrection / révolution

Depuis les années 1990 la Libye est confrontée à une insurrection


endémique en Cyrénaïque, animée par plusieurs mouvements,
dont le Groupe islamique combattant en Libye, proche du réseau
Al-Qaïda selon l'ONU. .

Le pouvoir de Tripoli n’a aucune confiance dans ses garnisons de


la région. Après deux tentatives d’assassinat contre Kadhafi en
1996 et 1998, ces mouvements se révèlent impuissants à le
renverser. Ils se tournent alors vers le djihad en Irak et en
Afghanistan [réf. nécessaire], où ils constituent un groupe important
de djihadistes, dit le bataillon des Libyens, ou des Maghrébins.

Le GICL révise ses positions en 2010. Il déclare rompre avec Al-


Qaeda et renoncer à renverser le pouvoir par les armes[56].

Cette insurrection est souvent appelée, par les insurgés eux-


mêmes et par la presse, révolution du 17 février[57],[58].

Amplification des manifestations

Carte de la Libye.
Des manifestations ont lieu à Benghazi le soir du 15 février,
durement réprimées par la police qui utilise des armes à feu, en
plus des canons à eau et des lacrymogènes, jusque tard dans la
nuit. Les affrontements font au moins 38 blessés, dont dix
policiers[59] et 4 morts à Al-Baïda[60]. Le 16 février 2011, Kadhafi
libère 110 islamistes[61], malgré les manifestations qui ont
commencé.

Le lendemain, les manifestants de Benghazi, qui protestent contre


la détention d'un avocat et militant des droits de l'homme, sont
attaqués par la milice défendant le pouvoir, les gardiens de la
Révolution, armés de bâtons cloutés et de sabres[62]. Les autorités
payent des prisonniers pour réprimer les manifestants[63]. D'autres
villes de l'Ouest du pays se soulèvent, en particulier Zintan, qui
bénéficie d'une situation peu accessible dans le djebel Garbi[64].

Le jeudi 17 février 2011, appelé « journée de la colère » par les


opposants, les manifestations s'intensifient dans l'Est du pays,
notamment à Benghazi où un kamikaze du nom d’Almahdi Ziou
jette sa voiture bourrée d’explosifs contre le portail de la caserne.
Les insurgés s'arment. Les loyalistes en se repliant font sauter les
dépôts d'armes et de munitions. À El Beïda, les forces de police se
rallient aux manifestants. Dans cette dernière ville, treize
manifestants auraient été tués par des tirs de tireur de précision
[65]. À l'ouest du pays, une brigade est envoyée par Kadhafi pour
reprendre la ville de Zintan, mais elle se heurte aux manifestants
qui emprisonnent 12 mercenaires africains.

Mouammar Kadhafi en 2009.

Départ de l’insurrection

Le 18 février, les manifestants s'emparent de Benghazi et d'El


Beïda (avec l’aide de policiers dans ce dernier cas), villes
respectivement peuplées de 700 000 et 200 000 habitants. Il est
rapporté que des policiers et des soldats auraient rejoint les
protestataires et que des mercenaires provenant d'Afrique noire
réprimeraient les manifestants.

Une mutinerie permet à mille détenus de la prison de Benghazi de


s'évader ; seuls cent cinquante sont repris[66].

Les autorités libyennes coupent l'accès Internet dans la nuit du 18


au 19, et le coupent à nouveau la nuit suivante[67].

Le premier soutien international concret est alors fourni par les


hackers du réseau Anonymous, qui fournissent des packs
logiciels permettant de contourner la censure, et collectent des
informations afin de les diffuser dans le monde, une initiative
saluée par RSF[68].

Le 19 février, on décompte une cinquantaine de morts à


Benghazi[69], qui tombe aux mains des insurgés dans la
journée[70].

Extension de l'insurrection

Durant la journée du 20 février, deux tribus, les Toubous et la


Warfala, se rallient à l’insurrection. Les Toubous, opprimés et
discriminés par le pouvoir, notamment durant les années
précédentes, se rangent logiquement aux côtés des forces du
Conseil national de transition (CNT). Ce positionnement les
distingue d'une autre grande communauté saharienne, leurs
voisins les Touaregs[71].

Des personnalités démissionnent aussi de leur poste pour


rejoindre la révolution : Abdel Moneim al-Honi, représentant de la
Libye à la Ligue arabe, et un diplomate en Chine[72].
L’ambassadeur en Inde démissionne sans annoncer qu’il rejoint
les insurgés.

Dans un discours retransmis par la télévision à minuit (dans la


nuit du 20 au 21), le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, exige la
fin des manifestations et menace de faire intervenir
l'armée[73],[72] ». Il promet des réformes politiques, et accuse les
manifestants d’être ivres ou drogués[72]. Le Premier ministre
Baghdadi Ali Al-Mahmoudi affirme que « la Libye est en droit de
prendre toutes les mesures » pour préserver le pouvoir en place et
l'unité du pays. On peut noter que Saïf al-Islam Kadhafi n'est
habilité ni à prendre position, ni à recourir à l'armée, étant donné
qu'il n'est aucunement rattaché au présent gouvernement. La
rumeur publique dit cependant que le président libyen voudrait
que son second fils lui succède à la tête du pouvoir.

L'intervention télévisée du fils du colonel Kadhafi provoque le


redoublement des assauts des manifestants. La maison du
Peuple (où se tient le parlement) et des bâtiments officiels de la
capitale sont incendiés.

Véhicule calciné à Benghazi.

Le 21 février, Human Rights Watch fait état d'au moins 233 morts
dans le pays, dont 90 en Cyrénaïque[74] ; le bilan à Benghazi serait
de 300 morts et 1 000 blessés selon l'ONG Libyan Human Rights
Solidarity[75]. Dix Égyptiens sont tués à Tobrouk[75].

La Fédération internationale des droits de l'homme annonce que


les villes de Benghazi, Tobrouk, Misrata, Khoms, Tarhounah, Zliten,
Zaouïa (depuis dimanche[75]) et Zouara seraient tombées
partiellement ou en totalité entre les mains des manifestants[76]. Il
est également rapporté que des policiers et des soldats auraient
rejoint ces derniers. Des informations concernant Syrte (ville
natale de Kadhafi) sont contradictoires[75]. Le soir, l'armée aurait
commencé à bombarder la ville de Misrata et aurait prévu de
bombarder Benghazi dès minuit.

Le soir du 20 février et surtout le 21 février, la contestation s’étend


à Tripoli. Les 40 000 à 50 000 manifestants de la capitale
affrontent les forces de l’ordre, qui auraient tué plus de cent
soixante personnes en une journée[77],[75]. Selon Al Jazeera la
plupart des commissariats de police du centre-ville ont brûlé et
les manifestants se sont emparés de l'aéroport de Tripoli en
milieu de journée[78]. Le siège du gouvernement est incendié, et le
palais de Kadhafi est encerclé par les insurgés[76]. En fin de
journée, selon Al Jazeera, des avions militaires ont ouvert le feu
sur les manifestants à Tripoli[79]. La chaîne du Qatar évoque le
nombre de 250 morts. L'armée bombarde des quartiers de la
capitale, tuant selon certaines estimations une centaine de
personnes[80]. Deux colonels libyens de l'armée de l'air libyenne à
bord de deux Mirage F1 ont refusé de bombarder les manifestants
et se sont réfugiés à Malte en demandant l'asile politique, ainsi
que sept personnes dont au moins un ressortissant français,
arrivées à bord de deux hélicoptères[81]. L'Italie envoie au sud de la
péninsule des avions militaires en cas d'alerte.
Le 21 février, des rumeurs relayées par le ministre britannique des
Affaires étrangères, William Hague, annoncent que Kadhafi aurait
quitté la capitale, Tripoli, pour le Venezuela[82],[83] ; l'information
est démentie peu après par le gouvernement vénézuélien[84]. Le
21, le colonel Kadhafi fait une brève apparition de vingt-deux
secondes dans la nuit à la télévision, où on le montre devant un
bâtiment en ruines, qui pourraient être des ruines d'une de ses
maisons bombardées en 1986 par les États-Unis et transformée
depuis en musée, dénommé « Maison de la Résistance » ; il est
abrité sous un parapluie, sur le siège passager d'une
automobile[85]. Le même jour, Mohamed Bayou, ancien porte-
parole du gouvernement, critique la répression et appelle le
pouvoir à engager une transition. Le ministre de la Justice
Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil démissionne[86] pour
« protester contre l'usage excessif de la force ».

De nombreuses autorités appellent à l’insurrection contre le


régime de Kadhafi : une coalition d'oulémas encourage le peuple à
se soulever contre le régime, décrétant qu'il est du « devoir sacré »
pour chaque fidèle libyen de se soulever contre le gouvernement
de Kadhafi en raison de ses « crimes sanglants contre
l'humanité » et de « l'infidélité totale » de ses dirigeants[28], le
conseil de la révolution libyenne demande le départ de Kadhafi[76].
Une fatwa est émise par le prédicateur frère musulman Youssef
al-Qaradâwî, appelant l'armée à assassiner Kadhafi[87], tandis
qu'un groupe d'officiers a exhorté ses compagnons d'armes, dans
un communiqué diffusé sur la chaîne Al Jazeera, à « rallier le
peuple » et à l'aider à renverser le dirigeant libyen en marchant sur
Tripoli[88]. La contestation s’étend au champ social, du personnel
du champ de pétrole de Al-Nafoura se mettant en grève[76].

Habitant de Benghazi avec une


photographie du roi Idriss, après la
prise de la ville par les insurgés.

Le colonel Kadhafi fait une seconde allocution à la télévision à 16


heures 52, pendant plus d’une heure. S'exprimant sur un ton
véhément, parfois colérique, il déclare qu'il ne se retirera pas
« comme l'ont fait d'autres présidents », estimant que lui et ses
proches « ont créé ce pays », et qu'il est prêt « à mourir en
martyr ». Pour lui la Libye a résisté aux États-Unis et un jour « elle
dirigera le monde ». Il propose une nouvelle constitution « pour
demain » tout en qualifiant ses opposants de « jeunesse droguée
qui imite celles de la Tunisie et de l’Égypte », et promettant la
peine de mort à ceux qui menacent l'unité du pays. Il promet de
« nettoyer la Libye maison par maison » et déclare : « Mouammar
est le chef de la révolution jusqu'à la fin des temps »[89]. Il lance en
fin d'allocution un appel à ses « millions » de partisans : « Que
ceux qui m'aiment sortent dans les rues ! »[90],[91].

La rumeur d’utilisation de mercenaires, recrutés en Afrique noire,


se répand ces jours-ci[92]. Des unités de l’armée fuient à l’étranger
plutôt que de combattre les insurgés ou se rallient au mouvement.
De nombreux ambassadeurs démissionnent ou affirment ne plus
servir le régime de Kadhafi mais se mettre au service du peuple
libyen. Dans la soirée, c’est le ministre de l’Intérieur Abdelfattah
Younès qui démissionne et appelle lui aussi l’armée à rejoindre les
insurgés[93]. Selon The Guardian, les 7e et 9e brigades, qui avaient
permis à Kadhafi de prendre le pouvoir en 1969, ont rallié les
insurgés à Tarhounah[94].

Le 22 février, plusieurs reporters d’Al Jazeera et occidentaux


pénètrent en Libye, et signalent que les frontières ne sont plus
gardées. L’Est du pays, de Benghazi à la frontière égyptienne, est
sous le contrôle des insurgés, épaulés par des militaires. Les
villes de ces zones sont administrées par les habitants ; les
habitants de Tobrouk nettoient les rues des débris résultant des
manifestations, pour pouvoir reprendre le cours d’une vie
normale[70],[95],[96].

Enfin, les livraisons de gaz naturel par le gazoduc sous-marin


entre la Libye et l’Italie sont interrompues le 22 février. Les
compagnies pétrolières occidentales rapatriant leurs employés,
les exportations d’hydrocarbures diminuent peu à peu[95].

À Benghazi, une enfant tient une


feuille où il est écrit : « les tribus de
Libye ne font qu'une ».
L'équipage d'un avion de l'armée de l'air, un Soukhoï Su-17, refuse
l'ordre de bombarder la ville de Benghazi et préfère s'éjecter en
parachute de l'appareil[97], qui s'écrase ensuite. La fille du colonel
Kadhafi, Aïcha Kadhafi, est à bord d'un avion qui tente d'atterrir à
Malte vers 17 heures. Les autorités refusent l'atterrissage et
l'avion de la Libyan Airlines est redirigé en direction de la Libye
vers 18 heures 30. Les Nations unies mettent fin à sa fonction
d'ambassadrice de bonne volonté, en ce qui concerne la condition
féminine et la lutte contre le SIDA.

La ville de Tadjourah, dans le district de Tripoli, tombe aux mains


des manifestants le 23 février, alors que la partition est effective
entre la Cyrénaïque et le reste du pays[98]. La ville de Derna, située
dans l'Est, est aux mains des insurgés. Là aussi, des rumeurs
d’émirat islamique se répandent[99],[100], avant d’être démenties
par la population locale[99],[100], et par des experts internationaux
le 25 février[101], qui estiment que ces déclarations sont faites par
Kadhafi dans le but de justifier « son échec et la déroute de son
régime » en reportant la faute sur l'organisation dirigée par
Oussama ben Laden[101].

Le lendemain, à l'est du pays, la mainmise de la rébellion s'étend,


avec la prise de l’oasis de Koufra selon Al-Arabiya. Les zones aux
mains des forces révolutionnaires s’administrent par le biais de
« comités populaires », et le premier journal libre[102] est publié à
Benghazi[103] ou de « comités révolutionnaires » ; le gouvernement
Kadhafi tente d’acheter des partisans en distribuant 500 dinars à
tous les Libyens[104].

À l'ouest du pays, la ville de Zouara (45 000 habitants), située à


une soixantaine de kilomètres de la frontière tunisienne, échappe
aux forces fidèles au régime[105]. La brigade Hamza affronte les
insurgés à Misrata toute la journée pour le contrôle de cette ville
située à l’est de Tripoli[103].

Selon l'agence Reuters, les combats à Zaouïa entre forces pro-


Kadhafi et insurgés ont fait dix morts le jeudi 24 février.

Le 25 février, les manifestants commencent une marche pour


libérer la capitale défendue par la 32e brigade, unité d'élite de
10 000 hommes, considérée comme la plus performante des trois
unités de protection du régime, et commandée par Khamis, le fils
cadet de Kadhafi. En attendant, Ajdabiya et Misrata, villes bordant
le golfe de Syrte, entre Benghazi et Tripoli, tombent aux mains des
insurgés.

Le colonel Kadhafi annonce qu’il fait ouvrir les dépôts d'armes à


Tripoli[106]. En fin de soirée, les opposants au régime tiennent déjà
certains quartiers de la capitale, ainsi qu'une importante base
aérienne, l'aéroport de Milaga, à 11 kilomètres de Tripoli.
[réf. nécessaire]
Le 26 février, de violents accrochages ont lieu dans les rues de la
capitale libyenne, pendant la nuit. Le fils du colonel Kadhafi, Saïf
al-Islam, propose un cessez-le-feu dans la soirée devant des
journalistes étrangers[107]. Les rues de Tripoli sont désertées
pendant la journée, on y voit seulement des soldats pro-Kadhafi
qui effectuent des patrouilles en 4×4[108].

Formation et organisation de la révolution

Le 27 février, un Conseil national de transition est formé à


Benghazi, fusionnant deux instances provisoires, le conseil
national libyen et le gouvernement provisoire de l'ancien ministre
de la Justice Moustafa Mohamed Aboud al-Djeleil[109],[110]. La
Libye est donc partagée entre deux pouvoirs concurrents.

Zaouïa passe sous le contrôle des insurgés dans la journée[111].

Le LHD USS Kearsarge.

Le 28 février, les États-Unis annoncent le déploiement d'un groupe


aéronaval comprenant le USS Enterprise[112] et le
USS Kearsarge[113] au large des côtes libyennes au moment où les
puissances occidentales envisagent la possibilité d'une
intervention militaire contre le régime de Kadhafi[114].
La reprise des exportations pétrolières depuis la zone orientale
contrôlée par les insurgés a été décidée, selon un responsable du
comité local de Tobrouk. [précision nécessaire] Le CNT se heurte à des
difficultés de financement, la plupart des États ne souhaitant pas
lui transférer les avoirs libyens gelés[115].

Des médias libres diffusent l’information : d’abord amateurs et


animés par une seule personne ou un petit groupe, comme
Mohammed Nabbous qui alimentait la web-tv Libya Horaa (« Libye
libre »), créé dans un cyber-café et installée ensuite sur le toit du
palais de justice de Benghazi. Le Centre culturel de Benghazi, qui
a chassé sa cruelle directrice Huda Ben Amer, accueille ensuite
Libya Horaa chaîne de télé et deux journaux libres, Sawt (« la
voix » en arabe) et Intefathat Al-Arhar (« la révolte des hommes
libres »), qui revendiquent leur indépendance vis-à-vis du CNT[58].

Le 1er mars, les forces fidèles à Kadhafi lancent une contre-


offensive. Elles parviennent à reprendre les villes de Sabratha,
Zintan et Gharyan situées aux environs de la capitale, Tripoli. Des
bombardements sur la ville d'Ajdabiya, dans l'Est du pays, ont
également lieu[116].

Le lendemain, l'armée poursuit son offensive, cette fois-ci dirigée


vers l'est, bastion des insurgés. Marsa El Brega est attaquée en
début d'après-midi, le terminal pétrolier et l'aéroport de la ville
retombent brièvement entre les mains des fidèles au régime,
avant d'être repris par une contre-attaque rebelle. La ville est par la
suite soumise à des bombardements aériens, tout comme
Ajdabiya, située plus à l'est[116].

Jeudi 3 mars 2011, des bombardements ont lieu à plusieurs


reprises sur les villes de Marsa El Brega et Ajdabiya qui abritent
des terminaux pétroliers libyens. De nombreuses victimes civiles
sont dénombrées, néanmoins les combats à terre ont cessé dans
ces localités[117],[118].

Des gens sur un char T-55 à Benghazi.

Des combats ont lieu à Ras Lanouf qui retombe dans la soirée
sous le contrôle des rebelles[119], faisant au moins quatre morts,
et reprennent à Misrata, tandis qu'une unité commandée par un
des fils de Kadhafi attaque la ville de Zaouïa provoquant une
cinquantaine de morts[120]. Selon la télévision officielle libyenne, le
chef des insurgés de Zaouïa [réf. nécessaire], Hussein Darbouk, a été
tué [réf. nécessaire].

Samedi 5 mars, les rebelles continuent de progresser et atteignent


Ben Jawad, situé à environ 169 km de Syrte, la ville natale de
Kadhafi[121].
Le Conseil national de transition tient sa première réunion le 5
mars dans un lieu secret et se proclame « seul représentant »
légitime du pays[122]. Le 12 mars, la France est le premier pays à le
reconnaître comme tel[123] et adopte avec le Royaume-Uni une
position commune pour le sommet européen du 11 mars[124].

Contre-offensive loyaliste

La presse italienne accuse la France de manœuvrer en coulisse


depuis novembre 2010[125],[126], et d’avoir livré des armes aux
insurgés le 6 mars 2011 (information qui semble confirmée par le
Canard Enchaîné : les armes concernées seraient des canons de
105 mm et des batteries antiaériennes[127]).

Le lundi 7 mars au matin, les insurgés chassés de la localité de


Ben Jawad se replient sur Ras Lanouf dont une partie de la
population fuit en direction de Ben Jawad[128], pourtant reprise la
veille par Kadhafi, pour fuir l'attaque attendue sur Ras Lanouf[129].
C’est du 7 mars que commence la contre-offensive des troupes
fidèles à Kadhafi[130]. Le 7 mars, un journaliste français du Nouvel
Observateur note la présence de plusieurs centaines de militants
du GICL encadrant les insurgés[131].

Le mardi 8 mars au matin[132], l'insurrection tenait toujours le port


pétrolier de Ras Lanouf qui subit deux raids aériens sans effets.
La ville est à sa troisième semaine de résistance. Zaouïa
connaîtrait des combats beaucoup plus intenses, sans aucune
présence de journalistes étrangers depuis le 5 mars. Selon des
exilés interrogés le 8 mars, les combats menés par l'armée de
Kadhafi auraient endommagé la cité, détruisant même des
hôpitaux et des générateurs alors que la résistance tiendrait le
centre de la ville. Zaouïa est encerclée par l'armée loyaliste, qui
empêche tout habitant d’en sortir ou d’y entrer ; la ville se retrouve
de fait en état de siège et subit des attaques utilisant armes
légères et lourdes.

À Ras Lanouf, toujours dans l'après-midi, l’insurrection aurait


commencé à se replier dans le désert après avoir subi des tirs
d'artillerie et de chars.

Le jeudi 10 mars, alors que les forces fidèles à Kadhafi continuent


leur offensive, la France reconnaît le Conseil national de transition
comme représentant légitime de la Libye et lance une bataille
diplomatique pour obtenir une résolution du Conseil de sécurité
des Nations unies autorisant une zone d'exclusion aérienne et la
protection du peuple libyen. Sur le front médiatique, Kadhafi
présente le même jour aux journalistes la drogue qu'aurait
distribuée al Qaida et que ses troupes auraient interceptée[133], du
tramadol (sédatif anti-douleur) connu en effet à Gaza pour avoir
intoxiqué une partie de la population[134].

Le vendredi 11 mars, le colonel Khadafi renforce sa contre-


offensive sur le terrain, par air (bombardements), par terre
(artillerie lourde), mais également par mer (tirs nourris sur la
population depuis des navires de guerre). Les insurgés, sous-
armés et accusant de lourdes pertes, sont alors contraints, le 12
mars, d'abandonner la région de Ras Lanouf et de reculer de 20
kilomètres vers la ville de Marsa El Brega[135], et de fuir la ville de
Zaouïa. La Ligue arabe apporte ce même samedi son soutien à
une zone d'exclusion aérienne demandée par l'opposition
libyenne, en estimant que le régime de Kadhafi a « perdu sa
légitimité » du fait des « violations dangereuses » commises.

Le dimanche 13 mars au soir, la chaîne de télévision Al Jazeera


annonce dans l'incrédulité générale que les insurgés ont repris la
ville de Marsa El Brega[136], plus grand port industriel de Libye,
d'où ils avaient été chassés le matin par les forces loyalistes[137].
Le colonel Hamed al-Hassi, qui se fait le porte-parole des insurgés
à Brega, déclare avoir capturé 20 membres des forces de Kadhafi
et en avoir tué 25 autres. Sur place les faits n'ont pas pu être
vérifiés et l'on remarque dans les médias l'importance des
annonces anticipées dans les tactiques de ces combats. Le siège
de Misrata dure toujours, et les insurgés tiennent Benghazi et la
Cyrénaïque, ainsi que plusieurs villes du Nord-Ouest, dans la
région montagneuse d'Al Djabal al Gharbi.

Le lundi 14 mars, la ville de Brega est toujours considérée dans


les médias comme étant aux mains de l'armée libyenne.
Au 15 mars, les forces pro-gouvernementales continuent leur
offensive et bombardent à l'artillerie la ville d'Ajdabiya, à 160 km
au sud de Benghazi, qui tombe en quelques heures[138]. La rapidité
de la progression de l’armée empêche un nombre important
d'insurgés de se replier, qui constituent une poche de résistance.
L'armée du colonel Kadhafi se rapproche de Benghazi[139],
« capitale » des rebelles où se tient le Conseil national de
transition de l'opposition libyenne.

Le jeudi 17 mars, l'armée libyenne (fidèle aux rebelles), qui ne


compte qu’une vingtaine de chars et environ mille hommes[140] ne
peut s'opposer à l'avancée des troupes loyalistes vers Benghazi.
La résolution 1 973 du Conseil de sécurité des Nations unies est
votée en fin de soirée pour protéger Benghazi d’un massacre[141].
Les informations sur place se font rares, à la fois par la fuite des
journalistes des zones de combat et par la discrétion des
informateurs autochtones inquiets à mesure de la progression de
l'armée[142]. Le difficile contact direct avec les insurgés donne de
nouveau plusieurs informations contradictoires, telle la reprise
d'Adjabiya pourtant considérée tombée deux jours auparavant, ou
encore le démenti sur la prise de Misrata par l'armée.

Le vendredi 18 mars, le colonel Kadhafi annonce à nouveau un


cessez-le-feu immédiat, et il promet l’amnistie aux insurgés qui
feraient leur reddition[143]. Son fils Seif el-Islam Kadhafi déclare ne
faire entrer que les forces civiles anti-terroristes à Benghazi sans
se servir de l'armée[144]. Mais ces engagements ne sont pas
tenus.

Le même jour, l'annonce de l’intervention imminente de pays


membres de l'ONU provoque des manifestations de liesse et de
remerciement dans les zones insurgées encore libres comme
Tobrouk et qui vont aussi amener les forces gouvernementales à
se retrancher aux abords de Benghazi[145]. Dans le reste du pays,
les manifestations en faveur du régime de Kadhafi ont été
modérées avec cependant des coups d'éclat comme durant la
conférence aux médias convoquée à Tripoli de Seif el-Islam
envahie par une manifestation de ses soutiens.

Internationalisation de la guerre civile

À partir de la fin mars, les combats prennent des tournures


différentes selon la région concernée :

en Cyrénaïque, on assiste à une guerre de mouvement, avec des


aller-retours très rapides dans le désert ;
en Tripolitaine, plusieurs zones connaissent des sorts
différents :
Misrata est assiégée et parvient fin mai à desserrer l’étau
de l’armée loyaliste et les insurgés entament une marche
vers Tripoli ;
dans le djebel Nefoussa, les insurgés organisent leur réduit
en prenant le contrôle de postes-frontières avec la Tunisie,
puis confortent leurs positions avant d’entamer avec l’été
une offensive vers la capitale ;
les villes de la côte voient leur soulèvement matés
violemment, mais reprendre à l’annonce des succès des
habitants de Misrata et des Berbères du djebel Nefoussah.

Le dernier front est le front médiatique, où les insurgés disposent


d’alliés qui jouent sur l’opinion mondiale, ce qui provoque une
intervention militaire internationale.

Constitution d’une coalition interventionniste

Sanctions internationales

La France propose le 23 février à l'Union européenne « l'adoption


rapide de sanctions concrètes ». L'Allemagne étudie des
possibilités de sanctions. David Cameron appelle le 25 février à
des sanctions de l'ONU contre le régime libyen et à une enquête
contre « de possibles crimes contre l'humanité »[146].

Le 24 février, le Conseil fédéral suisse décide de geler les avoirs


du clan Kadhafi[147]. Cette décision fait suite en quelque sorte à la
crise diplomatique entre la Suisse et la Libye dans les années
2008-2010. Barack Obama signe un décret présidentiel dans la
nuit du 25 au 26 février, gelant les avoirs du colonel Kadhafi, de sa
famille et de ses proches aux États-Unis. L'Autriche, la Grande-
Bretagne et l'Espagne prennent le même type de mesures
quelques jours plus tard.

Des négociations au Conseil de sécurité se tiennent le 26 février


pour la définition de sanctions à l'égard du régime libyen.

La Turquie est opposée aux sanctions qui, selon Recep Tayyip


Erdoğan qui s'exprime le 24 février, « risquent de punir la
population libyenne »[148].

Une zone d'exclusion aérienne est à l'étude de la part des États-


Unis, du Royaume-Uni et de la France, cette dernière y étant au
départ opposée sans vote du Conseil de sécurité[149],[150]. Mais
dès le 4 mars, l’aviation française commence des vols de
reconnaissance[151].

Vote de la résolution franco-britannico-libanaise à l'ONU (17 mars


2011)

Article détaillé : Résolution 1973 du Conseil de sécurité des


Nations unies.

Le 17 mars, à la demande de la France, du Royaume-Uni et du


Liban, la résolution 1 973 est adoptée, sous le chapitre VII de la
Charte des Nations Unies, par le conseil de sécurité des Nations
unies par 10 voix (10 pour, 0 contre, 5 abstentions dont la Russie,
la Chine et l'Allemagne)[152],[153],[154]. Elle autorise la création d'une
zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, le gel des avoirs
de Mouammar Kadhafi, ainsi que « les mesures nécessaires » à la
protection des civils. Le déclenchement des frappes aériennes
pourrait intervenir dans les premières heures de la matinée du 18
mars. Cette résolution exclut l'occupation au sol[155]. Elle a été
acceptée et soutenue par la Ligue arabe et compte parmi ses
participants aux interventions militaires des pays comme le Qatar.

Malgré une annonce de cessez-le-feu, les attaques


gouvernementales se poursuivaient[156]. Mouammar Kadhafi
dément toute action militaire même si ses troupes ont
effectivement pénétré les faubourgs de Benghazi.

Coalition internationale

Article détaillé : Intervention militaire de 2011 en Libye.

Le 19 mars, à l'issue du sommet de Paris tenu au palais de


l'Élysée, et à l'initiative de la France et du Royaume-Uni, la
Belgique, la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, le Qatar et le
Canada annoncent leur participation à la coalition internationale ;
d'abord l'Italie accorde l'usage de ses bases militaires; puis
participe pleinement à la coalition.

Ont participé au sommet à l’invitation du président de la


République française Nicolas Sarkozy : le secrétaire général des
Nations Unies, Ban Ki-moon ; la chancelière allemande, Angela
Merkel ; le président du gouvernement espagnol, José Luis
Rodríguez Zapatero ; le président du Conseil italien, Silvio
Berlusconi ; les Premiers ministres belge, Yves Leterme ;
britannique, David Cameron ; canadien, Stephen Harper ; danois,
Lars Løkke Rasmussen ; grec, Georges Papandréou ; néerlandais,
Mark Rutte ; norvégien, Jens Stoltenberg ; polonais, Donald Tusk ;
et qatarien, Hamad bin Jassim al-Thani ; la secrétaire d'État
américaine, Hillary Clinton ; les ministres des Affaires étrangères
émirati, Cheikh Abdallah Bin Zayed ; irakien, Hoshyar Zebari ;
jordanien, Nasser Joudeh   ; et marocain, Taïeb Fassi-Fihri ; le
(en)

secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa ; le président du


Conseil européen, Herman Van Rompuy ; ainsi que la vice-
présidente de la Commission européenne, Haute représentante
pour la politique étrangère et de sécurité de l'Union européenne,
Catherine Ashton.

Les forces de la coalition participent à des bombardements sur


les forces loyales à Kadhafi. Après avoir détruit des chars et les
systèmes de défense aérienne, les avions de la coalition prennent
un rôle de surveillance et facilitent la contre-offensive des
rebelles.

Le samedi 19 mars, les tirs reprennent à Benghazi vers 2 h du


matin et des bombardements sont entendus dès 8 h. L'armée
gouvernementale en appelle avant 10 h aux observateurs
internationaux et à la résolution de l'ONU pour que l’insurrection
observe le cessez-le-feu. Un avion bombardier de la rébellion est
abattu par des tirs de défense anti-aérienne rebelle et s’écrase sur
Benghazi vers 8 h 10[157]. Des centaines de personnes sont
signalées fuyant la ville par le nord. Le Wall Street Journal fait état
dans la matinée d'un approvisionnement en armes de la rébellion
par l'Égypte, ainsi que de la présence de troupes logistiques
étrangères dans la région[158].

Opérations aériennes de la coalition

Article détaillé : Intervention militaire de 2011 en Libye.

Action de la coalition en Libye.

Le 19 mars les raids aériens contre l'armée libyenne sont lancés


en début d'après midi. Ils sont menés notamment par des moyens
américains[151], mais aussi par des avions de chasse des
aviations françaises (Mirages 2000, Rafales et un AWACS, pour un
total de 20 engins en fin de soirée), britannique, norvégienne. Les
avions détruisent à partir de 17 h 45 des véhicules de l'armée
libyenne, dont des chars au sud-ouest de Benghazi[159]. Ces
moyens aériens sont renforcés de tirs de missiles Tomahawk à
partir de bâtiments marins et sous-marins des marines
américaine et britannique, visant notamment les défenses anti-
aériennes libyennes[160]. La Russie[161], qui n'a pas voté en faveur
de la résolution, et la Ligue arabe mettent en garde contre la
déviation des objectifs qui restent l'instauration d'une zone
d'exclusion aérienne protégeant les civils et non pas la défaite de
Kadhafi ni la destruction de son armée[162]. En France, la classe
politique et l'opinion saluent assez majoritairement le courage et
l’opiniâtreté de Nicolas Sarkozy qui a défendu le choix d'une
intervention contre le massacre amorcé en Libye et de manière
plus imminente à Benghazi. Cependant, les avertissements contre
la logique d'une guerre qui peut s‘enliser sont évoqués[159].

Le 20 mars, l’amiral Mike Mullen annonce que la zone d'exclusion


aérienne est en place ; aucun avion des troupes de Kadhafi n'ayant
décollé depuis samedi et les troupes gouvernementales ont arrêté
leur avancée sur Benghazi[163]. D'après le président de l'Union
africaine Jean Ping, le début des bombardements de l'OTAN
coïncide avec le déploiement en Libye de délégués de
l'organisation et visait à saboter les efforts de médiation[164].

Au 21 mars, « L'Aube de l'Odyssée » connaît une critique croissante


et ses premières divergences internes les jours suivants. Le
complexe résidentiel de Kadhafi a été bombardé en tant que
centre de commandement, ainsi que des bâtiments administratifs
au cœur de Tripoli[165]. La Ligue arabe, devenue très critique sur
l'importance des destructions, se ravise en envisageant que
l'intervention militaire puisse passer par ces moyens alors qu'elle
considérait plutôt des tactiques de brouillage et des stratégies
logistiques. L'Union africaine se met quant à elle en retrait en
demandant « la cessation immédiate de toutes les hostilités »,
rejointe le lendemain par la Russie. En France, ce sont les médias
qui alertent sur la confusion en Libye, parlant a posteriori de « jeu
de massacre »[166] en étant par ailleurs incapable d'attribuer la
responsabilité de bombardements sur des colonnes en retraite de
l'armée de Kadhafi, alors que dans des villes insurgées, l'armée
gouvernementale aurait réussi à reprendre ses positions et ses
actions de purge sans que personne ne les détecte ni ne les
empêche[167]. Kadhafi reprend ainsi le contrôle de Yefren[168].

À la suite d'une évocation d'un transfert de la direction des


opérations de la coalition menées par les États-Unis depuis leur
quartier général de Ramstein en Allemagne pour les confier à
l'OTAN, la Norvège suspend sa participation et plusieurs voix
s'élèvent à nouveau comme celle de la Turquie, se retirant elle
aussi momentanément des opérations. Il est invoqué la mainmise
de l'OTAN alors que la Ligue arabe, l'Union africaine, la Russie, la
Turquie, la Chine et plusieurs pays sud-américains comme le
Venezuela n'y ont pas de rôle ni de voix et n'envisagent pas le
même type d'intervention ni la même issue qui devient
officiellement pour les États-Unis le départ de Kadhafi[169]. A
contrario, l'Italie accuse la France de n'envisager que ses intérêts
pétroliers, sans même aider l'Italie à gérer les afflux de réfugiés
(confortée par l'intervention de Marine Le Pen à Lampedusa le 14
mars 2011 envers les réfugiés tunisiens ainsi que les
admonestations de la France contre l'Italie pour qu'elle retienne
ses réfugiés et gère ceux qui lui sont renvoyés[170]) et lui préfère
dès lors le commandement de l'OTAN[171].

À partir du 22 mars, les chababs révolutionnaires ressortent de


Benghazi en direction d’Adjabiyah, suivant la retraite de l’armée
libyenne, mais sans être accompagnés de l’armée rebelle[172].

Le 26 mars au matin[173], les insurgés, avec le soutien des


bombardements aériens de la coalition internationale, reprennent
la ville d'Ajdabiya : jusqu'au 25, les insurgés tenaient le centre-ville
de cette dernière ; après les frappes aériennes, les insurgés ont
réussi à prendre le contrôle de sa porte est le 25 au soir, puis de
sa porte ouest le 26 à l'aube[174]. Dans l'après-midi[175], la ville de
Marsa El Brega passe à son tour sous le contrôle des rebelles
libyens.

Le 27 mars, les insurgés pénètrent en Tripolitaine en reconquérant


le terminal pétrolier de Ras Lanouf ainsi que la bourgade de Ben
Jawad, située à 150 km à l'est de Syrte, ville natale de Mouammar
Kadhafi[176].

Le 28 mars, ils continuent leur progression et s'emparent de la


ville de Nofilia. Leur avancée est néanmoins stoppée peu avant
Syrte, où les troupes du colonel Kadhafi, équipées d'armes
lourdes, leur tendent une embuscade[177],[178]. Le recul des
insurgés a lieu dès le lendemain, 29 mars, vers Ben Jawad[179].
Dans la presse étrangère, l'évocation d'une guerre menée par des
intérêts, notamment français, continue d'alimenter la critique
même aux États-Unis dans les grands médias[180].

Le 30 mars, dans la matinée, Ras Lanouf est repris par les forces
loyalistes[181]. La coalition crée officiellement le « groupe de
contact » lors de la réunion de Londres convoquant depuis la
veille une quarantaine de pays de la communauté internationale
sur la question de « l'après-Kadhafi ». Le Conseil national de
transition libyen n'a pas été autorisé à siéger avec ce groupe de
contact qui doit diriger les aspects politiques, démocratiques,
humanitaires, sécuritaires, mais aussi commerciaux de la
transition libyenne avant de pouvoir en confier la gestion à une
représentation nationale[182]. Le ministre des Affaires étrangères
libyen, Moussa Koussa, démissionne et s'exile à Londres[183],
laissant envisager un affaiblissement conséquent du régime
libyen alors qu'il en était un élément déterminant[184].

Le 31 mars, profitant de leur supériorité militaire sur des insurgés


mal armés et après être repassées en Cyrénaïque, les troupes de
Kadhafi bombardent Marsa El Brega. Les combats se rapprochent
à nouveau de Benghazi[185]. À 6 h UTC, l'OTAN a pris le
commandement des opérations aériennes et elle succède à la
coalition multinationale qui était fondée par la logistique
américaine, la démarche politique française et le partenariat
anglais[186]. Elle marque le même jour son opposition à armer les
insurgés d'après la question soulevée face aux reculs de
l'insurrection depuis le mardi 29 par les trois puissances assurant
la coalition. L'Organisation du traité de l'Atlantique nord appuie son
refus sur la résolution 1 973 elle-même, afin de « protéger la
population civile contre une situation qui pourrait dégénérer en
catastrophe humanitaire » d'après son secrétaire général Anders
Fogh Rasmussen[187].

Rétablissement des insurgés

Front de Cyrénaïque

Le 2 avril, le campus pétrolier de Brega est pris par les


insurgés[188]. La coalition reconnaît une bavure à Brega la veille
lors de frappes, ayant entraîné la mort de 9 rebelles et 4 civils[189]
mais en décline la responsabilité[190].

Le 3 avril, la présence de djihadistes et surtout de membres d'Al-


Qaïda parmi les insurgés se retrouve fortement discutée à l'OTAN
et dans les médias. L'armée américaine signale leur présence
alors que sur place des journalistes commencent à remarquer
cette infiltration « d'intouchables », beaucoup mieux organisés et
armés que les jeunes chababs et la rébellion et qui ne se fait plus
pour combattre « au nom de la Libye, mais pour Allah »[191]. À
Marsa el Brega les combats continuent avec un léger recul vers
l'ouest des forces loyalistes.

Les États-Unis cessent leur participation aux frappes qu'ils avaient


prolongées sur le week-end, afin de les confier à l'OTAN[192] et ne
plus se consacrer qu'à des vols de reconnaissance et de
brouillages[193].

Début avril, des propositions de référendums visant à


l'instauration d'une démocratie émanent des fils Kadhafi, qui
pourraient être les signes de divisions au sein du clan Kadhafi[194],
même si elles sont reprises par Mouammar Kadhafi[195]. Ces
propositions sont reprises le mardi 5 avril comme un début de
solution par la coalition et l'OTAN[196],[197], alors que le CNT et la
rébellion refusent ces conditions qui laisseraient malgré tout
Kadhafi en place.

Au mercredi 6 avril, la protestation de plus en plus grande de la


rébellion contre le manque d'action de l'OTAN à l'encontre de
l'armée de Kadhafi est officiellement adressée aux médias[198],
après plusieurs plaintes (voir ci-dessus) des résistants depuis le
début des frappes alliées, et alors que les combats s'enlisent
depuis une semaine. À l'est de Brega de violents combats sont
signalés et un changement de tactique de la part de l'armée
loyaliste est observé, cette dernière n'envoyant plus d'armes
lourdes sur son front mais des véhicules légers plus mobiles et
difficiles à distinguer ainsi que des civils continuant à protéger les
lieux stratégiques par leur présence[199],[200]. Il est remarqué par
ailleurs (rapporté par BFM TV dans la semaine) que les
mercenaires de Kadhafi faits prisonniers ont été payés avec des
billets n'ayant plus cours [réf. nécessaire] et que des mines ont été
posées par l'armée loyaliste aux frontières des zones
insurgées[201].

Jusqu'au 16 avril, la ville d'Ajdabiya, dernier bastion avant


Benghazi, est bombardée par les forces loyalistes, et ce malgré
l'intensification des frappes de l'OTAN pendant le week-end
précédent[202]. Par la suite, les insurgés réussissent à sortir de
leur position dans la ville, puis à déplacer les combats se
poursuivent dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres
autour de la ville, et enfin à progresser légèrement vers l'ouest et
Brega.

Le 30 mai, la web-tv libre Al-Hourra (http://www.livestream.com/li


bya17feb)  [archive], qui diffuse depuis courant avril depuis le
centre culturel de Benghazi, commence à être retransmise sur les
bouquets satellitaires Arabsat et Nilesat[203]. À partir d’avril et tout
au long du mois de juin, un front stable s’établit entre Adjabiyah et
Bréga[204].

Le 14 juillet, les insurgés décident de lancer une offensive sur


Brega[205] qui sera prise le 18 juillet après de féroces combats[206].
Les forces loyalistes battent alors en retraite vers Ras Lanouf
mais continuent de harceler les rebelles en bombardant leurs
positions[207].

Front de Misrata

Les forces de Kadhafi ont tiré


plusieurs missiles balistiques scud
depuis Syrte en direction de Misrata
et de Marsa El Brega en août, sans
jamais atteindre leurs cibles.

Articles connexes : Siège de Misrata et Bataille du front de


Misrata.

À Misrata, l'aide internationale arrive aux rebelles en transitant par


Benghazi[208]. Le 11 mai, les insurgés prennent le contrôle de
l'aéroport de Misrata[209] et avancent vers Zliten. Début juin, les
forces loyalistes bombardent encore Misrata de leurs positions
éloignées à l'est, au sud et à l'ouest de la ville, les combats se
déplaçant à l'ouest, vers Dafniyeh[210], mais on peut considérer
que le siège de la ville est levé.

Les rebelles prennent le contrôle de Touarga à 40 km au sud de


Misrata après d'importants combats le 12 août[211]. Dans le même
temps les rebelles se battent pour le contrôle pour de Zliten, à
70 km à l'ouest de Misrata. Au 13 août après de nombreux
combats et bombardements de l'OTAN, les rebelles contrôleraient
plusieurs quartiers résidentiels. [réf. nécessaire]

Combats en Tripolitaine

Depuis fin avril et pendant le mois de mai, l'OTAN bombarde les


lieux forts du pouvoir kadhafiste : le 30 avril, le plus jeune fils du
dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Saïf al-Arab Kadhafi, ainsi
que trois de ses petits-enfants, sont tués au cours d'une frappe
aérienne de l'Otan[212],[213] ; début mai, la capitale est à nouveau
soumise à des bombardements[214], ainsi que ses alentours, dont
un bâtiment des services de sécurité intérieure et le siège du
ministère d'Inspection et de Contrôle populaire, organe de lutte
contre la corruption en Libye[215], et des résidences de
Kadhafi[216],[217],[215] ; enfin, le 20 mai, l'Otan coule huit navires de
guerre appartenant aux forces loyalistes, dans les ports de Tripoli,
de Khoms et de Syrte[218].

À partir du 3 juin, l'armée française engage des hélicoptères


contre la défense libyenne[219]. Le 11 juin, les forces loyalistes
bombardent la ville historique de Ghadamès qui est sous le
contrôle des rebelles. Alors que Zaouïa était tombée sous le
contrôle des khadafistes, la ville est attaquée par les insurgés, qui
s’étaient repliés dans les montagnes pour s’entraîner (y compris
aux armes parachutées par la France[220], malgré le désaccord
britannique[221]). Cette ville a une importance stratégique,
puisqu’elle abrite la principale raffinerie de pétrole encore aux
mains des forces kadhafistes[210]. D'autre part, les insurgés ont
repris le contrôle de la ville de Zenten, repassée sous le contrôle
des rebelles[222], tandis qu'entre Zenten et Yéfren les rebelles
tentent de venir à bout des poches de résistance des forces
kadhafistes[223] et s'emparent d'un dépôt d'armes[220].

Le 16 juin, le fils de Mouammar, Saïf al-Islam Kadhafi, propose la


tenue d’élection libres sous surveillance internationale dans les
trois mois, précisant que son père quitterait le pouvoir en cas de
défaite[224].

Fin juin, les avancées des rebelles hors du djebel Nefoussa, et sur
la côte entre Misrata et Tripoli, se confirment. Ils buttent toujours
sur Brega, au centre du pays[225]. Les forces de Kadhafi se
concentrent sur la ville côtière de Zliten, entre Misrata et Tripoli,
qui s’est à nouveau soulevée[226]. Dans la dernière semaine de
juin, les rebelles sont repoussés par les forces loyalistes à 80 km
au sud de Tripoli tandis qu'ils abandonnent une ville prise sans
combats.

À partir du 6 juillet, une nouvelle offensive des insurgés a lieu : les


Berbères descendant du djebel Nefoussa attaquent dans la région
de Bir Al-Ghanam et de Gharyane[227]. Dans une tentative d'assaut
final, ils remportent leur premier succès[228] puis, le 8 juillet,
continuent d'avancer vers Zliten alors que les forces loyalistes se
regroupent[229].

Le 17 juillet, d'intenses combats ont eu lieu, entre l'armée régulière


libyenne et les insurgés, qui cherchent à enfoncer les lignes pour
marcher sur la capitale Tripoli[230].

Le 6 août, les rebelles prennent Bir Al-Ghanam, situé dans le


djebel Nefoussa, à environ 80 km au sud-ouest de Tripoli tandis
que dans le même temps la localité d'Al-Qusbat connue aussi
sous le nom de Msallata s'est soulevée le 4 août contre les forces
kadhafistes. En plein territoire contrôlé par le régime en place,
cette localité est située à quelques dizaines de kilomètres de la
ligne de front de Zliten et à 100 km de à l'ouest de Tripoli. À Zliten
au 9 août, les combats durent toujours pour son contrôle[231].

Front tripolitain le 20 août.

Les rebelles se rapprochent de Tripoli : les 13 et 14 août, ils


attaquent Gharyan au sud de la capitale, ainsi que Zaouïa et
Sorman à l'ouest, menaçant ainsi de couper deux importantes
voies d'accès à Tripoli[232] ; le 18 août, les rebelles contrôlent
Gharyan, Sabratha, et un axe routier stratégique, privant ainsi
Tripoli de sa voie principale d'approvisionnement depuis la
Tunisie, ce qui permet à Moustafa Abdel Jalil, chef du Conseil
national de transition, de résumer ainsi la situation : « L'étau se
resserre autour de Tripoli, depuis les montages de l'Ouest, à
Sorman, à Zaouïa et sur le flanc est de Tripoli. »[233] ; les 19 et 20
août, les rebelles sont en effet victorieux à l'ouest de Tripoli à
Zaouïa, où se trouve la dernière raffinerie pétrolière du pays en
état de fonctionnement[234], et à l'est à Zliten[235]. La presse parle
de Tripoli comme en « état de siège »[236],[237].

Bataille de Tripoli

Article détaillé : Seconde bataille de Tripoli.

Front en Tripolitaine au 30 août.

Le soir du 20 août, la capitale se soulève. Le lendemain, les


rebelles lancent l'assaut de Tripoli[238],[239],[240]. En l'espace de
quarante-huit heures, la majeure partie de la capitale est
libérée[241]. Le 23 août dans l'après-midi, la caserne de Bab al-
Azizia, le QG de Kadhafi, principale poche de résistance, tombe
entre les mains des rebelles à la suite d'un assaut lancé par ces
derniers[242].

Affrontements à l'ouest et sud-est de la capitale

Article détaillé : Offensive rebelle sur Bani Walid.


Rebelles libyens après la prise de Bani Walid.

Alors que la ville de Zouara venait de se libérer trois jours


auparavant, elle est assiégée par les forces kadhafistes à partir du
24 août. Ces dernières, contrôlant déjà le poste-frontière de Ras
Jedir, cherchent par cette opération à couper la route
d'approvisionnement reliant la Tunisie à la capitale. Dans les jours
qui suivent, une opération de grande envergure permet aux
rebelles de briser l'encerclement de Zouara et de prendre Ras
Jedir le 26 août[243].

Le 28 août, la rébellion lance une offensive au sud-est de Tripoli et


prend ainsi le contrôle de Tarhounah[244] puis s'apprête à se lancer
à l'assaut de Bani Walid le 4 septembre 2011 au matin. À partir du
9 septembre au soir et surtout du 10 septembre au matin, les
insurgés entrent dans Bani Walid par le nord et l'est. Ils se lancent
dans des combats de rue et affrontent les tireurs embusqués pro-
Kadhafi ; un rebelle est tué[245]. Le 11 septembre, de violents
combats ont lieu qui font 10 morts et une vingtaine de blessés
dans certains quartiers de la ville[246].

Le 16 octobre 2011, après plusieurs semaines de siège, les forces


du CNT entrent dans le cœur de Bani Walid, sans y rencontrer une
opposition de la part des forces kadhafistes qui semblent s'être
évaporées[247].

Offensive vers Syrte

Article détaillé : Seconde bataille du golfe de Syrte.

Front de Syrte au 29 août 2011.

Sur le front oriental, la rébellion enfonce les lignes loyalistes, en


enlevant, le 22 août 2011, le port pétrolier de Brega et, le 23 août
2011, celui de Ras Lanouf. Les forces kadhafistes se replieraient
sur Syrte — la ville natale du dictateur, qui se trouve désormais
directement menacée par les forces rebelles provenant de Misrata
et localisées à Al-Washka, à moins de 100 km à l'ouest —, ainsi
qu'à Ben Jawad, sis à l'est. Des pourparlers auraient lieu entre les
rebelles et les tribus locales, afin d'obtenir une reddition pacifique
de Syrte[248],[249]. Dans la nuit du 25 au 26 août, des bombardiers
britanniques de l'OTAN ont pris pour cible le QG des forces
kadhafistes dans la ville ; ces frappes aériennes se sont
poursuivies dans la journée du 26 août[250]. Selon les rebelles, Ben
Jawad également bombardé la veille, serait tombé le 28 août,
permettant à ces derniers de se rapprocher encore de Syrte dont
ils ne seraient plus qu'à 100 km, tandis les troupes venant de
Misrata seraient elles, à 30 km de la ville[251].
Le 29 août au soir, les insurgés bivouaquant à Nofilia et Umr
Gandil, envoient des unités de reconnaissance jusqu'à la vallée
Rouge (ou Wadi al Hammar), relief légèrement escarpé, tenu par
les kadhafistes, et constituant la dernière barrière naturelle avant
Syrte dont elle distante d'environ 70 km[252]. Finalement, la vallée
tombe sous leur contrôle le 8 septembre, ouvrant ainsi la route de
Syrte par l'est sans obstacles majeurs[253].

Article détaillé : Siège de Syrte.

Progrès des combats lors du siège de Syrte le


lendemain de sa prise.

Le 15 septembre, les forces du CNT (celles venant notamment de


Misrata) pénètrent dans la ville[254], mais rencontrent pendant
plusieurs jours une résistance opiniâtre, voire désespérée, de la
part des troupes embusquées et lourdement armées de
Moatassem Kadhafi, fils du colonel en fuite. L'OTAN annonce le 29
septembre avoir effectué 150 sorties aérienne et traité plus de 50
objectifs sur la seule semaine passée, mais la rébellion ne
parvient toujours pas à prendre position au centre-ville[255].

Le même jour, les forces révolutionnaires annoncent la capture de


Moussa Ibrahim, porte-parole du régime libyen déchu de
Mouammar Kadhafi, circulant à bord d'une voiture en banlieue de
Syrte[256], capture finalement démentie[257]. Le 9 octobre, les
combattants pro-CNT s'emparent de l'université de Syrte  (en) et du
centre de conférence Ouagadougou, deux bastions majeures des
forces kadhafistes[258]. Le 20 octobre 2011, la ville tombe
définitivement sous le contrôle de la rébellion après l'assaut final
contre les dernières poches de résistance.

L'ancien dictateur libyen, cherchant à fuir sa ville natale dans


laquelle il s'était retranché après sa chute, est tué le jour même
après l'attaque de son convoi[259]. Le même jour, un commandant
militaire du CNT annonce que ses hommes ont retrouvé le
cadavre de Moatassem Kadhafi, ainsi que celui du ministre de la
défense Abou Bakr Younès Jaber[260].

La presse fait était de la présence dans le convoi d'un groupe de


19 mercenaires sud-africains durant ce qui semble être une
opération d'exfiltration[261].

Combats dans le Fezzan

Article détaillé : Campagne du Fezzan.

Le 17 juillet, les troupes rebelles toubous prennent le contrôle d'Al


Qatrun mais quittent la ville rapidement le 23 juillet à la suite de
plusieurs attaques loyalistes[262].
Le 18 août, la rébellion prend le contrôle de la ville de Mourzouq,
deuxième localité du Fezzan qui constitue un nœud de
communication important. Les troupes rebelles s'emparent de la
garnison qui contenait des véhicules militaires, des 4×4, des
armes lourdes et des munitions[263]. Le 23 août, à Sebha, la
capitale régionale et fief de la tribu Kadhafa, d'intenses combats
ont lieu[264]. Le 25 août, les forces du CNT annoncent la prise de la
localité stratégique d'al-Wigh située à proximité des frontières du
Tchad et du Niger[265]. Le 28 août, trois combattants pro-CNT sont
tués dans des combats à Sebha. Le même jour des renforts
loyalistes arrivent dans la ville[266].

Le 16 septembre, les rebelles prennent le contrôle des villes de


Birak et d'Adiri[267]. Le 21 septembre, ils affirment contrôler
totalement la ville de Sebha après plusieurs jours de combats
intenses, ainsi que celle de Waddan[268], permettant ainsi de
prendre le contrôle d'environ 70 % de l'oasis de Koufra selon un
représentant du CNT[269].

Le 22 septembre, le CNT affirme avoir pris le contrôle de la ville de


Oubari, capitale du district de Wadi al Hayaat[270]. Le 25
septembre, des combats ont lieu dans la dernière ville sous
contrôle loyaliste à Ghat[271]. Le même jour les forces pro-CNT
prennent le contrôle de l'aéroport de Ghat, situé au nord de la
ville[272].
Combats en 2012

Le 23 janvier 2012, au moins quatre anciens rebelles libyens sont


tués et 20 blessés lors d'une attaque à Bani Walid, au sud-ouest
de Tripoli, indique à l'AFP le porte-parole du conseil local de la
ville, Mahmoud el-Werfelli[273].

Bilan humain
Le bilan humain du conflit libyen n'est pas connu avec exactitude
et fait l'objet de différentes estimations.

À la date du 22 février 2011, le gouvernement libyen reconnait


officiellement 300 morts, dont 242 civils et 58 militaires[274]. Le 23
février, la Fédération internationale des ligues des droits de
l'homme (FIDH) annonce 640 morts[275]. Le 2 mars, la Ligue
libyenne des droits de l'homme donne un bilan bien plus élevé de
6 000 morts dont 3 000 à Tripoli, 2 000 à Benghazi et 1 000 dans
d'autres villes[275]. Le 19 avril, le Conseil national de transition
(CNT) donne un bilan total de 10 000 morts et 55 000 blessés[276].
Le 1er juin, une mission Conseil des droits de l'homme des
Nations unies déclare estimer le nombre des morts causés par le
conflit entre 10 000 et 15 000[277].

Le 8 septembre, quelques jours après la prise de la capitale par le


CNT, le ministre de la Santé par intérim Naji Barakat annonce un
premier bilan officiel de 30 000 morts, 50 000 blessés et 4 000
disparus, avec des pertes à peu près équivalentes pour les deux
camps[21]. Le 20 septembre, à l'ONU, le président du CNT
Moustapha Abdel Jalil fait pour sa part état de 25 000 morts[278].

Cependant en janvier 2013, le nouveau gouvernement libyen


donne un nouveau bilan nettement revu à la baisse[20]. Miftah
Duwadi, vice-ministre des Martyrs et des personnes disparues,
affirme alors que les pertes des forces rebelles ont été de 4 700
morts pendant le conflit de 2011[20]. Les pertes des forces
khadafistes sont estimées comme étant à peu près équivalentes
et 2 100 personnes sont également portées disparues dans les
deux camps[20].

En 2021, Airwars donne les bilans suivants pour les victimes


civiles :

1 166 à 2 519 civils tués en 2011[19], dont au minimum 869


civils tués par les forces khadafistes, 223 par l'OTAN et 50 par
les rebelles[279].
500 à 714 civils tués de 2012 à 2021[280].

Exactions

Victimes et arrestations

Des témoins assiste à de nombreuses arrestations pour délit


d'opinion, la presse est muselée et les rares images qui
parviennent aux stations de télévision proviennent d'amateurs.
Aucun journaliste n'est autorisé à exercer ses fonctions à
l'intérieur du pays ; malgré tout, un journaliste italien du quotidien
La Repubblica, Pietro Del Re, a réussi à pénétrer en Libye le 22
février[281]. Les réseaux sociaux et internet restent les seules
sources d'information possibles.

Human Rights Watch publie un bilan provisoire au 21 février


faisant état de 233 morts, auxquels il ajoute deux jours plus tard
62 tués à Tripoli[282], ce qui porte le bilan à un minimum de 295
morts. Selon la Coalition internationale contre les criminels de
guerre (ICAWC, International Coalition Against War Criminals), le
bilan est au matin du 22 février de 519 morts, 3 980 blessés et au
moins 1 500 disparus)[283]. Alors que le ministre italien des
Affaires étrangères Franco Frattini estime que le bilan de plus de
1 000 civils tués est crédible[284], le régime de Kadhafi publie le
soir du 23 février un bilan de 300 morts, dont 58 militaires, chiffre
qui concorde avec le bilan de la Fédération internationale des
droits de l'homme (FIDH) publié le matin, qui estimait le nombre
de victimes entre 300 et 400[285]. Selon la Ligue libyenne des
droits de l'homme, fondée par le propre fils de Kadhafi, Saïf al-
Islam, il y aurait eu depuis le soulèvement 6 000 morts, dont 3 000
dans la seule ville de Tripoli, 2 000 à Benghazi, et 1 000 dans
d'autres villes, sans précisions sur le statut des victimes (chiffres
au 2/03/11)[286]. Trois marins néerlandais ont été faits prisonniers
par des partisans du régime le 27 février 2011 et leur hélicoptère a
été saisi, alors qu'ils tentaient d'évacuer deux ressortissants à
Syrte[287].

Selon M. Abdeljalil, le conflit en Libye (la bataille de Tripoli incluse)


aurait fait en près de six mois, « depuis le début mi-février de
l'insurrection »[288], soit plus d'une centaine de morts par jour[289]…

Il est estimé que le total des morts durant la premièr guerre civile
Libyenne oscille entre 12 500 et 15 000 morts au maximum
d'après les sources de la CIA (civils, rebelles et loyalistes)
[réf. nécessaire]. 75 % des combats se déroulérent sur la côte
méditerranéenne libyenne, de Benghazi à Syrte, jusqu'à 50 km
dans l'intérieur des terres. Cependant, à l'ouest de Tripoli (dont
bataille de Tripoli), jusqu'à la frontière tunisienne, il y eut le reste
des violents combats.

Attaques contre la presse

La chaîne Al Jazeera dénonce des tentatives de brouillage de sa


diffusion par satellite provenant du gouvernement libyen[290],[291],
tandis que des journalistes de la chaîne ont disparu dans une
zone contrôlée par les loyalistes, le 19 mars 2011.
Viol de Iman al-Obeidi

Iman al-Obeidi est une Libyenne qui, le 26 mars 2011, est entrée
dans le restaurant de l'hôtel Rixos à Tripoli, résidence de la plupart
des journalistes internationaux en Libye, dans le but d'informer les
reporters étrangers de son viol par les troupes gouvernementales
fidèles à Mouammar Kadhafi[292],[293].

Le New York Times décrit ses blessures : « de larges ecchymoses


sur son visage, une grande cicatrice sur sa cuisse, plusieurs
étroites et profondes griffures plus bas sur sa jambe, ainsi que
des marques qui semblaient venir de liens autour de ses mains et
de ses pieds[294]. » Parlant en anglais, Obeidi dit qu'elle avait été
arrêtée à un point de contrôle près de Tripoli parce qu'elle était
originaire de ville de Benghazi détenue par les rebelles, et détenue
pendant deux jours[294]. Elle a poursuivi en disant qu'elle avait été
ligotée, puis qu'on avait uriné et déféqué sur elle et qu'elle avait
été violée par 15 hommes[292],[295]. Elle a supplié pour ses amis
toujours détenus[294].

Malgré la présence de médias étrangers, dont certains ont tenté


d'intervenir pour protéger la jeune femme, elle a été traitée de
traître et menacée avec un couteau à beurre par les serveuses du
restaurant[292]. Des gardes du gouvernement et des policiers en
civils ont battu à coups de pied les journalistes qui intervenaient,
brisé une caméra de CNN[295], menacé l'équipe de Sky News avec
un pistolet[296], et finalement fait taire al-Obeidi, en l'emmenant
hors de l'hôtel pour la conduire dans un lieu inconnu[292]. L'incident
a augmenté la tension entre les médias internationaux et le
régime de Mouammar Kadhafi qui essaie de resserrer le contrôle
des journalistes étrangers et leur accès aux civils libyens[292],[293].
Cet incident est « un aperçu rare de la brutalité de la répression
des dissidents » de la part du régime de Mouammar Kadhafi[292].

Lors d'une conférence de presse improvisée un peu plus tard le


même jour, Moussa Ibrahim, un porte-parole du gouvernement, a
dit que les enquêteurs avaient trouvé qu'al-Obeidi était « ivre et
possiblement dérangée[292]. »

Selon Pierre Vermeren, les viols de masse ordonnés par Kadhafi


sont, en l’état actuel des enquêtes des institutions internationales
et des ONG de défense des droits de l’homme, des rumeurs[297].
L’enquête menée par Amnesty International au sujet des
allégations de viols ordonnés par le régime libyen, d’enrôlement
de mercenaires et de tirs contre des manifestants civils par des
hélicoptères, n'a finalement débouché sur aucune preuve. Au
contraire, selon l'ONG, beaucoup d'allégations portées par les
rebelles seraient des inventions. Human Rights Watch explique
également ne pas avoir obtenu de preuves des viols dont ont été
accusées les forces loyales à Kadhafi[298].
Découverte de charniers à Tripoli

Alors que les troupes du CNT libèrent Tripoli elles découvrent des
charniers de cadavres parfois brûlé, une cinquantaine dans une
prison, 18 dans le lit d'une rivière et 29 dans une clinique montrant
des traces d'exécution sommaire. Les prisonniers libérés parlent
de tortures constantes à l'électricité pendant trois mois[299] et d'un
massacre organisé à la grenade et à la mitrailleuse[300] Le CNT
annonce que dix à onze mille prisonniers ont été libérés mais qu'il
en manque 50 000 autres qui ont disparu[299].

Exactions envers les populations noires par les rebelles

« Sans doute par crainte d'être victime du même sort que son
prédécesseur, le roi Idris, qu'il a lui-même chassé du pouvoir en
1969, le colonel n'a cessé de nourrir des soupçons à l'égard de sa
propre armée. Une raison qui l'a conduit à se constituer une milice
parallèle de mercenaires[301] » essentiellement africains. Début
mars 2011, leurs effectifs sont estimés à 10 000 hommes[301].
Surtout motivés par l'aspect pécuniaire de leur mission, et
« contrairement à l'armée régulière, les mercenaires n'hésitent pas
à tirer sur la foule avec laquelle ils n'ont aucun lien »[301]. Cette
situation a entrainé une méfiance des rebelles libyens vis-à-vis
des populations à peau noire, que ces populations appartiennent
à la population libyenne ou qu'elles soient constituées de
travailleurs immigrés.
Selon un article du Wall Street Journal du 21 juin 2011[302],[303], les
rebelles de Misrata ont chassé toute la population noire de la ville.
Ils essaient maintenant de prendre la localité de Tawergha située
à environ 50 km, et se proposent de la nettoyer de tous les Noirs
dès qu’ils l’auront conquise. Selon l’article du Journal les
« rebelles » se considèrent comme des « brigades dont la mission
est de purger le pays des esclaves à la peau noire ». Le Wall Street
Journal cite un commandant rebelle, Ibrahim al-Halbous qui aurait
dit en parlant des Libyens noirs : « Il faut qu’ils fassent leurs
valises » et aussi « Tawergha n’existe plus, il ne reste que
Misrata ». « Beaucoup de Misratans sont convaincus que les
Tawerghans [Tawergha est une ville à forte population noire]
étaient responsables de certaines des pires atrocités
commises[304]. »

Le 23 juin 2011, Afrik.com s'inquiète que les rebelles libyens


assimilent les immigrés sub-sahariens à des mercenaires. Il cite
Adrian Edwards, le porte-parole du Haut commissariat des
Nations unies aux réfugiés (HCR). D'après les témoignages
recueillis sur place, « des Libyens armés (faisaient) du porte à
porte, forçant des Africains sub-sahariens à partir. » De même, les
personnes rencontrées mentionnaient « la confiscation ou la
destruction de papiers d’identité pour un grand nombre ». « Des
incidents similaires à l’encontre d’un groupe de Tchadiens qui ont
fui Benghazi, Al Bayda et Brega ces derniers jours nous ont
également été rapportés ». Le responsable du HCR a invité toutes
les belligérants à reconnaître « la vulnérabilité des réfugiés et des
migrants originaires d’Afrique sub-saharienne et (à prendre) les
mesures nécessaires afin d’assurer leur protection »[305].

Toujours en juin 2011, Donatella Rovera, conseillère sur la réaction


aux crises à Amnesty International, interviewée après un séjour en
Libye, rapporte[306] : « Il y a eu une certaine hystérie, de la part des
médias, autour de la question des mercenaires, il s’agissait
surtout de pauvres jeunes gens terrorisés, pas forcément liés au
conflit ». Il s'agit notamment d'étrangers, maghrébins ou noirs,
arbitrairement pris à partie : « On n’a pas vu de mercenaires, sauf
si cela s’est passé dans l’Ouest où nous n’avions pas accès. Nous
avons rencontré des étrangers et des Libyens noirs qui ont été
pris pour cibles par les anti-Khadafi. Ils [les combattants] ont
commis des violations graves. » À propos du pilotage politique,
elle dit : « Les rebelles sont responsables de nombreuses
attaques contre les étrangers et les Libyens noirs, soupçonnés
d’être des mercenaires. Certains ont été assassinés. Il faut agir
maintenant. Les gens du Conseil national de transition sont
contre ces pratiques. Je les crois sincères, mais ils ne contrôlent
pas la situation. »

Le 7 septembre 2011, Amnesty international indique que « le


Conseil national de transition (CNT) doit prendre davantage de
mesures pour protéger les Libyens noirs[307] », s'inquiétant
d'« allégations selon lesquelles des Tawarghas ont été arrêtés,
menacés et passés à tabac car ils étaient soupçonnés d'avoir
combattu aux côtés des forces de Kadhafi ».

Malgré la fin de la guerre civile, la situation des Noirs ne semble


pas s'améliorer. Dans un rapport réalisé entre les 8 et 15 mai
2012, à la suite d'une mission d’information sur place, la
Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH)
indique dans son rapport sur « les migrants africains d'origine
subsaharienne » qu'il existe pour ces populations une « situation
d’extrême urgence ». Les cas relevés vont du licenciement sans
indemnité ni paiement de salaire à l’encontre de Noirs, jusqu’au
meurtre et au viol[308].

Pertes civiles liées aux bombardements de l'OTAN

Selon le gouvernement de Kadhafi, les raids aériens de l'OTAN ont


fait 718 morts et 4 067 blessés parmi les civils entre le 19 mars et
le 26 mai 2011[277].

Le 5 juillet, Mouammar Kadhafi envoie au procureur de la Cour


pénale internationale un courrier dénonçant le mandat d'arrêt
lancé contre lui et demandant à la CPI d'ouvrir une enquête sur les
« crimes de guerre » commis selon lui par l'OTAN en Libye[309].
Exactions commises par les rebelles

Selon l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch


des exactions « maisons brûlées et saccagées, pillages, brutalités
diverses » ont été commises sur des civils en juin et juillet 2011
par les rebelles dans plusieurs villages de la région de Tripoli,
peuplés de tribus considérées comme fidèles à Kadhafi. HRW cite
un commandant rebelle, le colonel El-Moktar Firnana, qui déclare :
« Si nous n'avions pas donné des instructions, les gens auraient
brûlé ces villages jusqu'au dernier »[310].

Réactions

Défections

Manifestations de soutien au
mouvement anti-Kadhafi de la
diaspora libyenne à Washington D.C.,
le 19 février.

Le mouvement de passage des cadres du régime à la rébellion


commence dès le 20 février, avec Abdelfattah Younès, ministre de
l’Intérieur, créateur des forces spéciales et compagnon de
Kadhafi, et Moustafa Abdel Jalil, ministre de la Justice[222].

Ils sont suivis du représentant libyen auprès de la Ligue arabe


Abdel Mounim al-Khouni et de plusieurs ambassadeurs : au
Bangladesh, en Belgique, en Chine, en Inde, en Indonésie, au
Nigeria et en Pologne[311]. Les ambassadeurs libyens auprès de
Washington[312] et de Paris[313] annoncent aussi se démarquer du
régime, puis démissionnent le 25 février. La totalité de la
délégation libyenne auprès de l'ONU, démissionne, en deux
temps[314],[315].

Plusieurs généraux de police et de l’armée, dont Salah Mathek et


Abdel Aziz al-Busta, se rangent du côté de la révolte dans les
quinze premiers jours[37].

Ahmed Kadhaf al-Dam, proche conseiller du dirigeant libyen,


démissionne le 25 février[316].

Fin mars, Moussa Koussa, ministre des Affaires étrangères, très


proche de Kadhafi et ex-chef des services secrets, quitte lui aussi
le navire. Ali Triki, ancien ministre des Affaires africaines, le suit.
Fin mai, c’est Farhat Omar Ben Guidara, président de la banque
centrale de Libye, profite d’un passage à Londres pour annoncer
son départ. Quelques jours plus tard, Choukri Ghanem, président
de la compagnie libyenne du pétrole, abandonne lui aussi le
dictateur[222].

Le 19 août, c'est Abdessalam Jalloud, ancien numéro 2 du régime,


qui fait défection[317].
Réactions du gouvernement

Les autorités libyennes, au début de l'insurrection, ont menacé


l'Union européenne « de cesser de coopérer dans la lutte contre
l'immigration si elle continue à « encourager » les manifestations
dans le pays[318] ». De plus, exerçant un chantage, Tripoli menace
de nationaliser les sociétés européennes présentes sur son
territoire[319].

Le 2 mars, le régime réagit officiellement aux sanctions prises à


son encontre, et envoie une lettre au Conseil de sécurité de l'ONU,
affirmant que la répression a été modérée et demandant la
suspension de l'interdiction de voyage et du gel des avoirs de
Mouammar Kadhafi et de son entourage[320].

Diaspora libyenne

À Paris, un groupe d'opposants libyens s'empare de l'ambassade


de Libye le 25 février, pendant quelques heures, aboutissant à la
démission de l'ambassadeur.

À Besançon, plusieurs manifestations sont organisées devant


l'hôtel de ville par l'Association de la jeunesse libyenne de
Besançon, et soutenues par de nombreux syndicats et
associations : une le 26 février[321] ainsi qu'une autre le 28
février[322]. Une nouvelle manifestation est prévue le samedi 5
mars 2011, place du Huit-Septembre[323].

Réactions internationales

Condamnations

Pays européens

Royaume-Uni : le ministre britannique des Affaires étrangères,


William Hague, qualifie, le 21 février, les violences contre les
manifestants d'« inacceptables et effroyables »[324].
France : la ministre française des Affaires étrangères, Michèle
Alliot-Marie, s'exprime du Brésil le 21 février en fin d'après-midi,
déclarant que « la violence en Libye doit absolument
cesser »[325],[326]. Nicolas Sarkozy fait une déclaration similaire
le soir-même, et le Premier ministre François Fillon se déclare le
22 février « horrifié par cette explosion de violences ». Le 23
février au matin, le président Sarkozy demande « l'adoption
rapide de sanctions concrètes » de la part de l'Union
européenne pour les responsables de la répression en
Libye[327].
Le 25 février 2011, Nicolas Sarkozy appelle Kadhafi à « partir »
et souhaite la saisie de la Cour pénale internationale[328].
Italie : le président du conseil italien Silvio Berlusconi
condamne dans la soirée du 21 février l'« usage inacceptable de
la violence ». Il joint par téléphone le colonel Kadhafi le 22
février à 21 heures (heure italienne), pour lui demander de
trouver une solution pacifique[329]. L'Italie, premier partenaire
économique de la Libye, lui est liée par d'importants accords de
coopération économique. La Libye, de son côté, a investi pour
3,6 milliards d'euros en Italie[330]. 23 % du pétrole et 13 % du gaz
d'Italie proviennent de Libye. La situation en Libye provoque une
crise en Italie, le Cavaliere ayant qualifié à plusieurs reprises le
colonel Kadhafi d'« ami ». Le 26 février il déclare que « l'Europe
et l'Occident ne peuvent pas rester spectateurs de ce
processus »[331].
Allemagne : Angela Merkel qualifie pour sa part le discours de
Kadhafi du 22 février de « très très effrayant », et trouve que le
colonel Kadhafi « a déclaré la guerre à son propre peuple ». De
même, la ministre des Affaires étrangères espagnole Trinidad
Jiménez estime le 23 février que le colonel Kadhafi « a perdu
toute légitimité en décidant de bombarder ses propres
citoyens ».
 Union européenne : réunie le 23 février à Bruxelles, la
Commission européenne déclare, par la voie de son porte-
parole, que les « violences [en Libye] sont inacceptables »,
ajoutant : « Nous serons toujours aux côtés de la démocratie ».
Mais elle se refuse à considérer que le président Kadhafi n'est
plus un interlocuteur acceptable pour les Européens[332]. Le
lendemain, une déclaration conjointe de l'Union européenne et
de la Russie affirme : « Nous réprouvons catégoriquement
l'usage de la force à l'encontre des civils en Libye qui a fait des
centaines de victimes. »[333]

Au 16 mars, l'Europe n'a pourtant toujours pris aucune décision, et


a même refusé d'en prendre, et elle reste spectatrice de ce
« processus ».

Organisations internationales

Au cours d'une conversation téléphonique, Ban Ki-moon,


secrétaire général des Nations unies, a demandé à Kadhafi de
faire « cesser immédiatement » les violences contre les
manifestants[334]. Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh
Rasmussen, s'est dit « choqué par l'usage aveugle de la violence
contre des manifestants pacifiques », et l'OTAN appelle à la fin
des répressions contre des civils non armés. Le Conseil de
sécurité se réunit en urgence dans la soirée du 22 février, mais se
contente de demander l'arrêt des violences. La Croix-Rouge
envoie des équipes aux frontières.

Le Conseil de sécurité de l’ONU prend les premières sanctions


internationales contre le régime libyen le 27 février : plusieurs
personnalités du régime sont interdites de voyages
internationaux, leurs avoirs à l’étranger sont bloqués. De plus,
l’ouverture d’une enquête est demandée à la Cour pénale
internationale de La Haye[335], faisant suite à la demande de la
haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme,
Navanethem Pillay, qui évoquait des crimes contre l'humanité le
22 février[336]. Parmi les crimes évoqués dans la presse mondiale
figurent les exécutions de manifestants blessés sur leur lit
d’hôpital[337].

Le 3 mars 2011, le procureur de la Cour internationale de justice


annonce qu'une enquête pour « crimes contre l'humanité » a été
ouverte contre le colonel Kadhafi[338]. Le 27 juin 2011, la Cour
pénale internationale délivre un mandat d'arrêt contre Mouammar
Kadhafi, l'accusant de crimes contre l'humanité[339].

Positions de la Russie et de la Chine

Russie : la Russie a condamné l'usage de la force militaire par


les forces de Kadhafi contre les civils libyens en février 2011[340]
mais s'abstient lors du vote de résolution 1 973 à l'ONU[341].
Moscou dénonce de graves violations des résolutions 1 970 et
1 973 de l'ONU sur la Libye[342]. La Russie ne reconnaît le CNT
comme représentant légitime qu'au mois de septembre
2011[343].
Chine : la Chine adresse une protestation solennelle au régime
de Kadhafi au cours des combats du mois de février[344] et
s'abstient sur le vote de la résolution 1 973. Au mois de juillet,
alors que la situation semble s'enliser sur le terrain, la Chine
soutient l'Union africaine et notamment du médiateur Sud
Africain dans leur tentative pour résoudre la crise[345].
Organisations musulmanes et pays orientaux

Le mouvement libanais du Hezbollah dénonce en fin de journée


du 21 février les « massacres » et annonce qu'il « prie pour que les
révolutionnaires vainquent le tyran »[346].

La Ligue arabe annonce le 22 février en fin d'après-midi que le


siège de la Libye « est suspendu » avec effet immédiat[347].

Maroc : le 23 février 2011, le ministre des Affaires étrangères


marocain Taïeb Fassi-Fihri, lors d'une conférence de presse
conjointe avec son homologue portugais Luís Amado à Lisbonne,
exprime la préoccupation du Maroc à la suite du mouvement de
contestation en Libye, il affirme que « le Maroc est extrêmement
préoccupé par la spirale de la violence en Libye au cours des
derniers jours, rejette et condamne le recours à la violence contre
les populations », il a également rappelé que « les peuples
marocain et libyen sont unis non seulement par les liens étroits de
l'histoire et de la géographie, mais aussi par un projet ambitieux
d'intégration maghrébine »[348].

Tunisie : le ministère des Affaires étrangères a fait part de sa


tristesse et sa douleur face à « l'utilisation disproportionnée de la
force » contre le peuple libyen frère en Libye sœur, appelant à
arrêter immédiatement le recours à la force contre des civils
innocents, à cesser cette effusion de sang dangereuse et
douloureuse. La chambre des Conseillers a fermement condamné
les crimes atroces perpétrés à l'encontre du peuple libyen
qualifiant ces violences de crimes contre l'humanité.

Iran : Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, dénonce le


colonel Kadhafi, déclarant que « résister aux demandes de ses
concitoyens est futile »[349].

Israël : Le gouvernement israélien n'a pas émis de commentaire


officiel sur la situation en Libye. Seul M. Shimon Peres, en
déplacement à Madrid, déclare le 21 février que l'on s'achemine
vers une Libye sans Kadhafi.

Turquie : le communiqué du service de presse du Premier


ministre Recep Tayyip Erdoğan indique être hostile à une
ingérence étrangère en Libye et réclame l'arrêt des violences en
Libye et un cessez-le-feu immédiat.

Amérique

États-Unis : le 21 février, la Secrétaire d'État Hillary Clinton


demande de faire « cesser ce bain de sang ». Elle réitère sa
déclaration deux jours plus tard et affirme que le gouvernement
libyen sera tenu responsable de ses actes. Cependant, à l'inverse
de l'Union européenne, d'éventuelles sanctions ne sont pas encore
à l'ordre du jour. Barack Obama[350] rompt enfin le silence pour la
première fois sur l'insurrection en Libye dans une courte
déclaration, le 23 février à 23 heures 08 (heure de Paris) : « La
violence en Libye est monstrueuse et (…) doit cesser
rapidement ».

Pérou : c'est le premier État à rompre ses relations


diplomatiques avec la Libye, le mardi 22 février, en signe de
protestation contre la violence[351].

Asie

L'Inde, dont 18 000 ressortissants vivent et travaillent en Libye,


s'exprime le 22 février par une note officielle du ministère des
Affaires étrangères affirmant que « le gouvernement condamne
l'usage de la force qui est absolument inadmissible »[352].

Soutiens à Kadhafi

Venezuela : le président Chávez, dont les relations


personnelles avec Kadhafi sont excellentes[353], et le ministre
des Affaires étrangères, Nicolás Maduro, déclarent que les
violences ont été déclenchées en Libye pour justifier une
intervention des États-Unis et mettre la main sur le pétrole
libyen[354].
Syrie : selon la lettre d'information Intelligence Online, le
gouvernement syrien a mobilisé des pilotes de son armée de
l'air pour aider les forces fidèles au régime[355]. Les pilotes de
chasse déjà présents dans le cadre d’accords de coopération
militaire ont reçu l’ordre de piloter les appareils libyens. Ces
premiers éléments ont ensuite reçu le renfort de pilotes
d’avions et d’hélicoptères. Enfin, le ferry destiné à évacuer des
civils syriens a été retardé afin de permettre l’envoi de soldats,
d’armes, de munitions et de véhicules[356].
Tchad : par ailleurs, selon le site tchadactuel, repris par le
journal français Le Figaro, le Tchad aurait envoyé des troupes
soutenir le régime de Kadhafi (ou enverrait avec difficultés,
selon Al Jazeera[103]). Il faciliterait également le passage de
« volontaires » soudanais vers la Libye[357],[358]. L'ambassadeur
tchadien en France a démenti ces informations.

Efforts diplomatiques

Le jeudi 7 avril 2011, la France, par la voix d'Alain Juppé, continue


sa démarche pour établir la reconnaissance internationale de
l'opposition libyenne et exiger le départ de Mouammar Kadhafi,
« qui apparaît comme une condition inévitable de la crise en cours
pour la France, le Royaume-Uni et les États-Unis »[359].

Le lundi 11 avril, la mission de l'Union africaine ne peut faire


accepter sa feuille à la rébellion et aux pays de la coalition
internationale, qui y mettent comme préalable le départ de
Kadhafi[360],[361].
En mai, la Turquie se propose encore comme intermédiaire, sans
succès.

De même, les tentatives de négociation en juin échouent, surtout


après le lancement d'un mandat d'arrêt international contre
Kadhafi[221].

Les agissements des pays occidentaux ont suscité une large


réprobation en Afrique. Pour l'ancien président sud-africain Thabo
Mbeki : « Nous pensions avoir définitivement mis un terme à cinq
cents ans d’esclavage, d’impérialisme, de colonialisme et de
néocolonialisme. (…) Or les puissances occidentales se sont
arrogé de manière unilatérale et éhontée le droit de décider de
l’avenir de la Libye. » Le président de l'Union africaine, Jean Ping,
indique que cette position est « largement partagée » par les
Africains[164].

Réponse humanitaire

Évacuations

Deux C-160 de la Luftwaffe à l'aéroport international de


Tripoli, le 22 février.
Le Haut-commissariat aux réfugiés estime qu'un million de
personnes ont fui la Libye entre février et juin 2011. Leurs
destinations principales sont la Tunisie (530 000) et l'Égypte
(340 000). Seuls 18 000 réfugiés ont atteint l'Europe[362].

Les pays ayant des ressortissants travaillant en Libye


commencent à les évacuer à partir du 19 février, soit en envoyant
des avions militaires, soit en affrétant des moyens civils, ferries
ou avions. C’est le cas de l’Autriche[363], du Portugal le 21 février.
La Russie envoie des avions militaires le mardi matin 22
février[364] pour ses ressortissants dont une vingtaine d'employés
de Gazprom[365]. Des groupes pétroliers se chargent de leurs
employés : c'est le cas du groupe BP et d'ENI. Les Pays-Bas
envoient le 22 février un avion militaire pour les ressortissants
européens. La France envoie trois avions militaires à partir du 22
février.

La Turquie, qui compte plusieurs dizaines de milliers de


ressortissants en Libye envoie deux ferries et un bateau militaire
au port de Benghazi (l'aéroport de Benghazi étant inutilisable)
pour l'évacuation de trois mille ressortissants turcs, dont plusieurs
centaines attendaient dans un stade[366]. Une opération similaire,
évacuant trois cents blessés de Misrata assiégée, est protégée
par la chasse et la marine militaire turques[367]. Cinq mille
Égyptiens et des milliers de Tunisiens sont obligés de fuir par
leurs propres moyens vers la frontière entre la Libye et la Tunisie,
les milices les accusant de coalition avec les insurgés.

Le Royaume-Uni envoie la frégate HMS Cumberland  (en) le 22 février


en fin de journée à proximité des eaux territoriales libyennes, pour
qu'elle soit opérationnelle en cas d'alerte[368]. Le destroyer italien
Francesco Mimbelli est envoyé croiser dans cette zone le même
jour. Une frégate néerlandaise, la HNLMS Tromp  , est également
(en)

déroutée et doit arriver le vendredi 25 février dans les eaux


libyennes[368].

La Grèce envoie trois bateaux le 23 février et prend en charge


dans les jours suivants, à la demande de la Chine, l'évacuation
vers la Crète des travailleurs chinois qui souhaitent quitter la
Libye, dispositif complété par une rotation quotidienne de quinze
avions[369]. Au total, 36 000 Chinois ont été évacués de Libye[370].

Près d'un millier d'Algériens ont été rapatriés en quatre vols le 24


février. Un Algérien a été tué pendant les émeutes. Le 25 février, le
navire italien San Giorgio prend à son bord 245 personnes de
Misrata à Catane. Le Nigeria affrète deux Boeing pour ses
ressortissants. Seuls les 60 000 ouvriers du Bangladesh,
principalement employés dans le secteur du bâtiment, sont
laissés à leur sort, le pays étant trop pauvre pour envisager des
opérations de rapatriement.
Le Canada évacue tout son personnel diplomatique, La France fait
de même le samedi 26 février. L'ambassade est close à 20
heures[371]. Le Royaume-Uni ferme aussi son ambassade et
évacue son personnel.

Assistance humanitaire

Le 25 février, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a


lancé un appel d’urgence préliminaire de 4,7 millions d'euros pour
répondre aux besoins les plus pressants des personnes touchées
par les troubles violents qui secouent la Libye[372]. En attendant, le
7 mars 2011, le Mistral arrive à Zarzis. Initialement, le bâtiment
avait été dépêché pour emmener des ressortissants égyptiens
vers Alexandrie en moins d'une semaine[373]. Finalement, ces
ressortissants ont déjà été évacués par avion ; dès lors, l'équipage
se contente de décharger 130 m3 de fret humanitaire[374].

Le directeur général du CICR a rappelé à tous ceux qui prennent


part à la violence que du personnel de santé doivent être en
mesure d’accomplir leur travail en toute sécurité[375].

Conséquences
Analysant les résultats de cette intervention armée, les
spécialistes du monde arabe se rejoignent pour décrire les
conséquences néfastes de cette intervention avec la destruction
de l'État libyen dont le pouvoir local est assuré de facto par des
tribus régionales[376], les succès de l'islamisme dans la région et
la déstabilisation de la zone sahélo-saharienne[377] entraînant
notamment le coup d'État militaire de 2012 au Mali[378].

Pétrole

Infrastructures liées au pétrole et au gaz en


Libye.

Le prix du baril de pétrole brent qui a terminé l'année 2010 à


94,59 dollars le baril (contre 78 dollars à la fin de 2009), atteint
110 dollars le 23 février 2011[379] et dépasse le niveau de
septembre 2008[380].

Entre la période d'apparition des troubles dans le pays et février


2011, la production libyenne, qui s'élève normalement à environ
1,6 million de barils par jour, a été réduite de moitié, voire de trois
quarts selon les estimations[381].

Le brut rapidement disponible en provenance des autres pays


membres de l’Opep, n’est pas de la même qualité que le brut léger
libyen, adapté aux vieilles raffineries européennes. Les raffineurs
européens, comme notamment Petroplus, Saras ou encore
Tamoil, ont déjà annoncé qu’ils chercheraient des fournisseurs
alternatifs à la Libye, mais ils seront contraints de payer un prix
plus élevé[382],[383].

Immigration

Le ministre des Affaires étrangères italien Franco Frattini déclare


le 23 février 2011 au matin : « Nous savons à quoi nous attendre
quand le régime libyen tombera : une vague de 200 000 à 300 000
immigrés, soit dix fois plus que le phénomène des Albanais dans
les années 1990 »[384]. L'Italie sollicite l'aide de l'Union européenne
en « lui demandant avec force d'assumer ses responsabilités dans
la gestion des flux migratoires »[385].

La faillite de l'État libyen provoqua en effet pendant les années qui


suivirent la chute de Kadhafi une augmentation conséquente des
flux migratoires vers l'Europe.

Renforcement des groupes djihadistes

Le soulèvement en Cyrénaique a entrainé la prise de contrôle


d'arsenaux de l'État libyen et la dissémination des armes qui y
étaient stockés. Des islamistes, notamment les Frères
musulmans, profitent de la situation pour s'armer. L'Algérie et les
pays du Sahel pensent qu'une partie de l'armement est tombée
aux mains d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI)[386].
De manière analogue qu'en Irak ou au Yémen, le vide politique
entraîné par la chute du régime de Kadhafi à l'ouest de la Libye est
une opportunité pour les Jihadistes de se renforcer. Un ancien
patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST)
français et fondateur du Centre international de recherches et
d’études sur le terrorisme, considère que le verrou contre Al-Qaïda
et l'immigration clandestine a sauté en Libye[387].

L'organisme représentant les rebelles, le Conseil national de


transition (CNT), reste marqué par l'islam politique. L'article 1 de la
Charte nationale fait de la charia islamique la source des lois[388].

Vers une nouvelle Libye ? [non neutre]

Interrogations et analyses

Après la seconde bataille de Tripoli, considérée comme point


culminant et déterminant du conflit, se pose la question de la
Libye de l'après-Kadhafi.

Des spécialistes géopolitiques et des universitaires se


demandent, à propos de l'avenir du pays : quel sera-t-il et sur quels
fondements s'appuiera un futur équilibre politique[389] ? Et
comment seront redistribuées les richesses pétrolières du
pays[390] ?

La presse s'interroge aussi sur les moyens du processus de


reconstruction que rendent nécessaire les importants dégâts
militaires[391]. La CIA craint que l'après-Kadhafi ne débouche à
court ou long terme à la division de la Libye en deux états
souverains et indépendants : la Tripolitaine, et la Cyrénaïque.

Revenant sur ces événements Barack Obama condamnera les


modalités et les suites de l'intervention militaire menée
principalement par les Européens en la désignant sous le terme
de « shit show » (spectacle de m....). Il rappellera que « M.
Cameron et Nicolas Sarkozy, alors président de la République
française, ont fait pression pour les bombardements sur les
troupes du colonel Kadhafi qui ont mené à sa chute », devant
constater que « depuis 2011 la Libye est de plus en plus touchée
par la violence et la guerre civile ». Il conclut que « la Libye est un
gâchis »[392].

Kofi Annan regrettera également que le principe de la


« responsabilité de protéger », qu'il avait contribué à élaborer, ait
été dévoyé et que la résolution 1 973 du Conseil de sécurité des
Nations unies ait donné aux Russes et aux Chinois le sentiment
qu'ils avaient été dupés, cette résolution prise pour éviter
davantage de morts ayant été transformée en processus de
changement de régime[393].

Reprise des combats en 2014

Article détaillé : Deuxième guerre civile libyenne.


Notes et références

Notes

1. На стороне Каддафи воюют белорусские партизаны (http


s://www.kp.ru/daily/25664/825870/)  [archive] //
Комсомольская правда : газета. — 6 апреля 2011.6 avril
2011.
2. Эксперт: В Ливии могут воевать белорусские летчики,
штабисты и снайперы (https://belaruspartisan.by/politic/178
872/)  [archive] // Белорусский партизан : новостной сайт.
— 7 апреля 2011

Références

1. (en) Associated Press, « Europe air traffic agency: Libya closes


airspace » (https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4044
139,00.html)  [archive], sur ynetnews.com, 18 mars 2011
(consulté le 19 mars 2011).
2. (en) Sara Hussein, « Libya shuts air space in face of strikes » (ht
tps://www.smh.com.au/world/libya-shuts-air-space-in-face-of-
strikes-20110318-1bz98.html)  [archive], sur smh.com.au, The
Sydney Morning Herald, 18 mars 2011.
3. (en) Jonathan Marcus, « BBC News - Libya: French plane fires
on military vehicle » (https://www.bbc.co.uk/news/world-afric
a-12795971)  [archive], Bbc.co.uk (consulté le 19 mars 2011).
4. (en) March 19, 2011 9:24PM, « Operation Ellamy: Designed to
strike from air and sea » (https://www.independent.co.uk/new
s/world/africa/operation-ellamy-designed-to-strike-from-air-an
d-sea-2246411.html)  [archive], The Independent (consulté le
20 mars 2011).
5. « Le coût de l'engagement canadien en Libye s'élève à 26
millions $ » (http://www.rcinet.ca/francais/nouvelle/14_59_42_
2011-06-09-le-cout-de-l-engagement-canadien-en-libye-s-eleve-
a-26-millions/)  [archive], Radio-Canada.
6. Belga, « Libye: les F-16 belges poursuivent leurs missions de
bombardement » (https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_lib
ye-les-f-16-belges-poursuivent-leurs-missions-de-bombardeme
nt?id=6350933)  [archive], sur RTBF.be.
7. « Berlusconi autorise des raids contre les objectifs militaires
libyens » (http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/
2011/04/25/008-libye-attaque-kadhafi-lundi.shtml)  [archive],
Radio-Canada, 25 avril 2011
8. (ar) » ‫األدوار العربية في ثورة ليبيا تتكشف‬ «, Aljazeera, Qatar,‎
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Voir aussi

Articles connexes

Résolution 1 973 du Conseil de sécurité des Nations unies


Intervention militaire de 2011 en Libye
Histoire de la marine française
Conseil national de transition
Première bataille de Tripoli
Seconde bataille de Tripoli
Mort de Mouammar Kadhafi
Relations entre la Libye et la Russie
Forces armées de la Jamahiriya arabe libyenne
Armée de libération nationale (Libye)
Sanctions contre la Libye
Armée nationale libyenne
Biélorusses dans le conflit libyen

Bibliographie

Centre français de recherche sur le renseignement, Libye : un


avenir incertain. Compte-rendu de mission d'évaluation auprès
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s/201106/rapport-libye.pdf)  [archive].
Jean-Christophe Notin, La Vérité sur notre guerre en Libye, Paris,
Fayard, 2012 (ISBN 978-2-213-66898-7).

Liens externes

Notices d'autorité : Tchéquie (http://aut.nkp.cz/ph653685)


Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC

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