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LES MATERIELS
ET EQUIPEMENTS
DE DEFENSE N.B.C.
ECOLE DE DEFENSE
NBC
Quartier Koenig
F 14760
ET EQUIPEMENTS
DE DEFENSE N.B.C.
Les chapitres suivants rassemblent les fiches techniques sur chacun de ces
matériels et équipements classés en fonction de leur finalité :
DETection,
ALErte,
REConnaissance
PROtection,
DEContamination,
PREvention
TRAitement
INStruction.
CHAPITRE PREMIER
- Moyens du N.T.I.1…………………………………………………………………FICHE 1.
- Moyens du N.T.I.2…………………………………………………………………FICHE 2.
- Moyens d’instruction………………………………………………………………FICHE 3.
CHAPITRE II
MATERIELS ET EQUIPEMENTS DE DETECTION
Stylodosimètre (JER 405). Chargeur pour dosimètre JER (XOP 402) FICHE DET 10
sui.
CHAPITRE III
MATERIELS D'ALERTE
(AR SI MA PARA Z)
CHAPITRE IV
MATERIELS DE RECONNAISSANCE
CHAPITRE V
Appareil normal de protection ANP Mle 51 M 53 (ANP Mle 51 M 53) FICHE PRO 08
sui. préc.
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
PREVENTION
TRAITEMENT
sui. préc.
CHAPITRE IX
- partie émission :
- partie réception :
préc.
NOMENCLATURE DES RADIAMETRES
(*) Le rad est remplacé par le centigray (cGy), sous-multiple du gray (Gy), qui est l’unité
légale. 1 rad = 1 cGy.
- 200 CEA,
- 300 AIR
- 500 MARINE,
- 600 POUDRES,
- 1000 PROTOTYPE (une appellation qui commence par 10 ne peut donc être définitive)
CATEGORIES DE SOUTIEN DES MATERIELS DE DEFENSE N.B.C.
4970 DOSIMETRE
91 - DOSIMETRE JER 405 A LECTURE DIRECTE DE 0 A 200 RADS EMPLOI NORMAL CS 3B
92 - DOSIMETRE NOUVELLE GENERATION ( SOR 460 ) CS 1
4971 RADIAMETRE
11 - UNITE COLLECTIVE DE CONTROLE D’ALERTE ET DE DECONTAMINATION DOM DOR 309 CS 2
21 - DE CONTROLE SIMPLIFIE JOK 420 CS 3B
51 - DE CONTROLE ET D’ALERTE TYPE DOM 410 COMPLET AVEC COFFRET DE TRANSPORT SANS CS 5
ENSEMBLE COMPLEMENTAIRE
61 - POLYVALENT TYPE DOM 410 COMPLET AVEC COFFRET DE TRANSPORT ET ENSEMBLE CS 5
COMPLEMENTAIRE
81 - INTEGRATEUR PORTATIF ALPHA BETA AIPAB 5 CS 5
S 078 SPECIALISEES
11 -ENSEMBLE VISITE OPTIQUE D’ENCEINTE CS 2
12 - POLYVALENT POUR ENCEINTE APG CS 2
21 - SPECIALISE POUR ENCEINTE APG CS 2
22 - APPAREIL MESURE EPAISSEUR METAL ENCEINTE APG CS 2
- APPAREIL MESURE DURETE METAL CS 2
CETTE ACTUALISATION PERMETTRA AUSSI DE FAIRE DISPARAITRE LES MATERIELS LES PLUS
ANCIENS, ( CS 5 ).
GESTION DES EQUIPEMENTS DE DEFENSE N.B.C.
- la protection du personnel ;
Les dotations des formations en effectifs et matériels sont inscrites dans les
collectifs.
------------------------
(1) L’inventaire des matériels mis en place dans les corps de troupe n’est donné qu’à titre indicatif.
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique
- une veste ;
- un pantalon ;
- une paire de sous-gants carbonés et une
paire de gants cuir ;
- une paire de chaussettes carbonées ;
- un détecteur individuel de contrôle de Mle F 1 C DET 02
neurotoxiques ;
- un dosimètre électronique. SOR 460 N DET 15 Remplace(ra) le JER 405
Un survêtement de protection NBC à port S3P ou TOM N.B.C. PRO 02 (En emballage sous vide).
permanent comprenant :
c) Matériel radiologique :
d) Matériel de décontamination :
------------
(*) Camionnette et camions de la gamme tactique.
(1) Les unités élémentaires des régiments de reconnaissance et les E.E.D. disposent de 3 lots de signalisation.
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique
g) Matériel de maintenance :
- solution décontaminante chimique pour le Mle F1 C DEC 09 2 bidons par appareil.
matériel ;
- recharges gazeuses pour 2,5 l ; Mle F1 C DEC 02 2 recharges par appareil.
- seringue auto-injectante ; C TRA 01 5 % de l’effectif (serv. Santé).
- A.N.P.V.P. ; ANP VP NBC PRO 01 10 % de l’effectif (com. A.T.).
- un camion de 4 tonnes ;
- matériel de décontamination :
-VLRA NBC ; VLRA NBC N.B.C. DEC 10 Pour certains régiments.
- deux réchauffeurs d’eau ; Mle F1 N.B.C. DEC 07
- un ensemble de douches de campagne ; Mle F1 N.B.C. DEC 08
- quatre motopompes de décontamination, Mle F1 N.B.C. DEC 04
- trois citernes souples de 1 200 litres, Mle F1 N.B.C. DEC 06
3
- deux bacs souples de 3 m , Mle F1 N.B.C. DEC 05
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique
Remarque: Le matériel de transmission RRVP 5, destiné à la réception de l’alerte N.B.C., fait l’objet d’une dotation particulière.
Emission :
simulateur de radioactivité (RUP 403) INS 04
antennes longue portée INS 05 2 ensembles au GD NBC - 1 ensemble à l'EDNBC
Réception:
radiamètre simulateur (RUK RUR 440) INS 06
radiamètre dosimètre (ROM ROR 309) INS 07
radiamètre simulateur ( ROK 420) INS 08
SIMAPACC ( à l'étude ) INS 09
Gant de décontamination chimique pour l’instruction. Mle F1 Renouvelable cf. fiche DEC. 01
Nécessaire pour l’instruction sur la détection chimique de Mle F1 Cf. fiche DET 03.
contrôle.
Survêtement protection à port permanent d’instruction. Cf fiche PRO 02
Commissariat de l’armée de Terre.
Lot réduit de signalisation. Cf. fiche DET 13.
Seringue auto-injectante d’instruction. Cf. fiche TRA 01
II - DU GROUPE DE DEFENSE N.B.C.
- une veste ;
- un pantalon ;
- une paire de sous-gants carbonés et une
paire de gants cuir ;
- une paire de chaussettes carbonées ;
- un détecteur individuel de contrôle de Mle F1 C DET 02
neurotoxiques ;
- un dosimètre électronique. SOR 460 N DET 15
Un survêtement de protection NBC à port S3P ou TOM N.B.C. PRO 02 (En emballage sous vide).
permanent comprenant :
- Equipe de commandement
- un radiamètre-dosimètre pour véhicule ; DUK-DUR N DET 05 Dotation particulière
440
- calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11
- calculateur de puissance et de retombées ; Mle F2 N DET 12
- dosimètre. JER 405 N DET 10
- Equipe de liaison
- Equipe de prélèvement
- Equipe administrative
- 1 x Equipe PC de Compagnie
- 2 x Section de reconnaissance
- 1 x Equipe de commandement
- 2 x Patrouille de reconnaissance 1
et 2 comprenant:
- 1 x Allègement recomplètement
décontamination comprenant
b) matériel radiologique :
- 2 x Section de décontamination
- 1 x équipe de commandement :
- 3 x équipe de décontamination
b) Matériel radiologique :
c) Matériel de décontamination :
MATERIELS DE DETECTION
FICHE DET 01
PAPIER DETECTEUR mle F 1
(PD F 1)
1. - BUT
UTILISATION :
Détacher les feuilles et les coller sur une surface exposée Surveiller l'apparition de taches :
ou les mettre en contact avec des souillures. rouge à violacé: vésicants
jaune à orangé: produits G
ATTENTION : virage noir avec SDCM Mle 1. bleu - vert à noir: produits A
Format :
3. - INSTRUCTION
DETECTEUR INDIVIDUEL
DE CONTROLE DE NEUROTOXIQUES mle F 1
(DETINDIV)
1. - BUT
Très sensible et de mise en oeuvre très simple, il est destiné aux petits
échelons.
2. - DESCRIPTION
3. - MISE EN OEUVRE
4. - INSTRUCTION
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE
DESCRIPTION : plaquettes plastiques de 8 x 2,5 cm comprenant: Replier la pastille rose sur la blanche et exercer 20 pressions
1 ampoule en verre contenant de l'eau successives
1 canal d'écoulement
Faire la lecture au bout de 2 minutes sur la pastille blanche
1 pastille blanche imprégnée d'enzyme d'origine :
1 pastille rose imprégnée de substrat si la pastille est bleue : pas de toxique,
Le DETINDIV est conditionné en caissettes de 275 appareils.
Ceux-ci, sous enveloppe d'aluminium, sont groupés par 5 Si la pastille reste blanche : TOXIQUE
dans 55 emballages étanches, portant les instructions de mise
en oeuvre. ampoule de verre
Le DETINDIV fonctionne par réaction bio-chimique (eau)
DET INDIV F1
pastille blanche d'enzyme
Bleu Pas de Toxique canal
(butyrilcholinestérase)
d'écoulement
Incolore Toxique
ADC LE HUITOUZE
pastille rose
(substrat)
FICHE DET 03
APPAREIL PORTATIF DE CONTROLE DE LA CONTAMINATION.
(AP2C)
1- BUT
2 - DESCRIPTION
3 - MISE EN OEUVRE
32.- Détection
321.- Identification et mesure.
4 - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES
45.- Autonomie :
6 - DOCUMENTATION TECHNIQUE
2 stockeurs d'hydrogène
2 piles PS 42 A de 7,3 V
2 pipes "liquide"
ENTRETIEN : nettoyage à l'aide d'un chiffon humide
FICHE DET 03
BOITIER DIAGNOSTIQUE AP2C
Lors du déroulement des séquences de tests, il place le détecteur AP2C dans des
configurations différentes et vérifie la réaction et l'adaptation de l'appareil à ces
configurations.
Utilisé pour contrôler les AP2C, il permet de déceler une éventuelle anomalie de
fonctionnement.
FICHE DET 04
TROUSSE DE DETECTION CHIMIQUE DE CONTROLE mle 1 bis.
(TDCCM 1 bis)
1 - BUT
2 - DESCRIPTION
Le matériel nécessaire aux détections est contenu dans une boîte de transport
en métal léger, à fermeture étanche.
La trousse contient :
4. - INSTRUCTION
On utilise la trousse à l’instruction. On emploie alors les réactifs de la trousse
avec les similitoxiques contenus dans le « nécessaire pour l’instruction sur la détection
chimique de contrôle mle F 1 » (INS-DETEC-CHI-F 1).
DESTINATION : COMPOSITION :
Permet d'effectuer la détection de contrôle 1 lot comprenant 1 boîte de transport et 1 boîte de rechanges permettant le
des toxiques suivants: réapprovisionnement en consommables pour dix jours d'utilisation intensive
produits A
Neurotoxiques EMPLOI :
produits G (sarin, tabun)
Acide cyanhydrique ) Avant l'envoi du NBC1, lors des reconnaissances chimiques,
Chlorure de cyanogène pendant le suivi du danger ( NBC4 ).
Phosgène Servie par le Sous-officier NBC d'unité élémentaire
Ypérite Un tableau permet la détection de contrôle systématique
soit dans l'air,
soit sur et dans les matériaux et les sols chlorure cuivrique
DOTATION : 1 par unité élémentaire
ADC LE HUITOUZE
alcool
épingle
mandrin
à godet ratelier
porte-flacons
(11 possibles)
tampons ampoules
de coton réactifs
(3 boîtes
possibles) pompe de détection
godet
(8 possibles) ticket de
prélèvement
(40 possibles)
crayon carnets de
PDF1
carnet
pince à ratelier
prélèvements amovible
porte-tickets
FICHE DET 05
1 - BUT
Cet équipement de radiamétrie est destiné à être installé sur des véhicules
terrestres pour permettre, en zone contaminée :
- de déterminer le débit de dose à l’intérieur du véhicule porteur ;
- d’évaluer la dose correspondante reçue par l’équipage ;
- de donner une alerte visuelle, et éventuellement sonore, quand le
débit de dose atteint une valeur préalablement réglée.
2. - DESCRIPTION
21. - COMPOSITION.
22. - PRESENTATION
ADC LE HUITOUZE
JOUR NUIT
0 2 9.0 ARRET TEST
DOSE CUMULEE rad
23. - CARACTERISTIQUES
Le seuil d’alerte est préréglé sur un débit de dose de 1 cGy/h. Une opération du
3e échelon permet de porter cette valeur à 10 ou 50 cGy/h.
FICHE DET 05
3. - MISE EN OEUVRE
31. - MONTAGE :
4. - DOCUMENTATION TECHNIQUE
1 - BUT
Le radiamètre-dosimètre de bord DUK-DUR 430 est un appareil destiné à être
embarqué à bord d’aéronefs (hélicoptères).
Il est conçu pour assurer :
- la mesure du débit de dose de rayonnement gamma auquel est soumis
l’équipage ;
- la mesure de la dose correspondante ;
- le déclenchement d’une alerte à partir d’un seuil de dose fixe de 1 R/h
(1 cGy/h) (1).
2 - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
L’appareil se compose d’un seul boîtier parallélépipédique monté sur le
tableau de bord de l’aéronef (2).
Le boîtier et le mode de fixation au tableau de bord sont conformes aux
normes AIR.
22. - PRESENTATION.
A l’arrière du boîtier, une prise de raccordement permet :
- l’alimentation électrique de l’appareil par le réseau de bord de l’aéronef ;
- l’alimentation intermittente d’un voyant extérieur quand le débit de dose
dépasse le seuil d’alarme ;
- le contrôle de circuits en vue du dépannage ;
- la simulation du fonctionnement pour l’instruction des personnels.
---------------
(1) Les appareils déjà fabriqués sont gradués en R/h (röntgen par heure).
L'unité légale de dose absorbée étant le Gray, les prochains appareils seront gradués en
centigray par heure: un centigray par heure (cGy/h) est égal à un rad/heure sensiblement
équivalent à un rontgen par heure (R/h).
(2) Ce montage est effectué en usine, lors de la fabrication, sur les hélicoptères: Puma SA
330 et Gazelle SA 341 et 342.
FICHE DET 06
La face avant du boîtier comporte :
- le cadran indiquant le débit de dose de la radioactivité ambiante ;
- le totaliseur de dose ;
- le commutateur de fonction à trois positions :
- arrêt « A »,
- marche « M »,
- test « T ».
FICHE DET 06
a) Fonction débitmétrie :
- gamme de 0,5 à 500 R/h (3) ;
- temps de réponse : environ 3 secondes.
b) Fonction dosimétrie :
- gamme de 0,1 à 999,9 R (3) ;
- affichage sur compteur à 4 rouleaux.
c) Fonction alarme :
- alarme lumineuse ;
- seuil : 1 R/h.
3. - MISE EN OEUVRE
Le commutateur à trois positions permet de :
a) mettre en marche l’appareil ;
d) l’arrêter ;
c) faire des tests sur cette position, l’aiguille dévie jusqu’à 40 R/h ± 10 R/h (3) ;
le totaliseur de dose avance de une unité ( 0,1 R/h ) (3) toutes les neuf
secondes, le voyant d’alarme clignote.
--------------
(3) : röntgen par heure sensiblement équivalent au cGy/h (rad par heure).
FICHE DET 06
4. -INSTRUCTION.
Le DUK-DUR 430 est utilisable pour l’instruction, associé à un simulateur (4)
embarqué et mis en œuvre par l’instructeur.
5. -DOCUMENTATION TECHNIQUE.
Notice technique d’utilisation et d’entretien : MAT. 1588.
Guide technique : MAT. 1556.
Manuel de réparation : MAT. 1624. - 1626.
Catalogue illustré : MAT. 1643.
--------------
(4) Ce simulateur est également utilisé pour le contrôle du DUK-DUR 430.
FICHE DET 07
1 - BUT
2 - DESCRIPTION
21 - Présentation.
Elle est conçue pour être utilisée avec sonde interne (détection de
rayonnement γ ) ou sonde externe ( rayonnement γ seul ou γ et β ).
22 - Composition.
23 - Caractéristiques physiques.
Caractéristiques en débimétrie :
Caractéristiques en dosimétrie :
3 - MISE EN OEUVRE
31 - Utilisation en radiamétrie.
32 - Utilisation en dosimètre.
REMARQUES :
33 - Utilisation de l’éclairage.
La connexion de la sonde :
36 - Arrêt de l’appareil.
- Déposer les quatre piles et les ranger dans la mallette, dans les
logements prévus.
ECLA.
Tableau
: Unité Collective - 1 radiamètre
116111650 contenant
MAT : et sa TEST.
SONDE
- 1 sonde
EXT.
:DESTINATION : dragonne
-externe
4 piles BA 58 (hors
Donner
Mesurer -UC)
1 canne
l'alerte. un débit de
Indiquer la dose
dose d'exploration
- 1 Notice
Contrôler
cumulée. la ENTRETIEN
Technique :
contamination Nettoyage à l'aide d'un
FONCTIONNEMENT : chiffon humide
Compteurs Geiger-Muller à gestion par piles élément ADC LE HUITOUZE
poignée
électroniques (alimentation, détection,
cartes écran
et affichage)
traitement DOM DOR 309 cristaux
afficheurs MISE EN OEUVRE
digital
CARACTERISTIQUES : commutateu commutateu
liquides Vérifier commutateur M-A sur Arrêt
Boitier étanche en alliage r alarme r - marche Mettre piles (Vis logement au dos)
Dimensions
d'aluminium: 45 / 90 / 170
M. - arrêt 1 Afficher Marche affichage 0.000 cGy/h
A.
( 108 / 214 / 355 / mm pour la
mm touche dose 2 Placer commutateur sur
AL
Poids
mallette : 0,6
) cumulée 3 Presser sur TEST affichage 8.888 cGy/h
+ alarme
( avec mallette : 3,6 kg
kg DOSE
CORRECT : retour à 0.000 cGy/h
c/s
Alimentation
) : 4 piles BA 58 ( LR 6 ) de touche
éclairage DEFAUT : 8.888 clignotent (NTI 2)
Autonomie
1,5 V : 48 ECLA.
0,000 clignotent (piles)
S
h tockage : - 30 à + 70
F
Conctionnement : - 25 à + 50 TEST. Dès mise en Marche de l'appareil
touche pour "croissant","décroissant"
C
PERFORMANCES : AL clignote dès 0,002 cGy/h
SONDE procédure
Détection des rayons EXT.
auto-vérif. 4 Presser sur Dose affichage 0.0 cGy
Réponse
gamma : < Indication de la tendance
Précision
2s +
: 20% embase RAZ : arrêt appareil ou déconnection sonde externe
Débimétrie : 0,001 à 999,9 5 Presser sur ECLA (1 mn ou 2 pressions)
Alarme sonore et visuelle à 0,002 avec
étanche
cGy/h pour sonde Eclairage de l'écran
Dosimétrie
cGy/h : 0,1 à 999,9 dragonne bouchon
cGy ext.
ammovible
FICHE DET 08
RADIAMETRE SIMPLIFIE
(JOK 420)
1 - BUT
Le radiamètre simplifié JOK 420 est un appareil de mesure du débit
d’exposition de rayonnement gamma, servant au contrôle du rayonnement ambiant:
- en zone de retombées ;
- ou à proximité de sources radioactives.
Léger, de mise en oeuvre très simple, il est destiné en priorité aux unités
combattant à pied.
2 - DESCRIPTION
21. - COMPOSITION.
Le JOK 420 se présente sous la forme d’un boîtier parallélépipédique
métallique composé de deux parties :
- la cuve ;
- le couvercle.
Un joint comprimé entre ces deux parties assure l’étanchéité.
22. - PRESENTATION.
La cuve comporte un logement séparé pour la pile d’alimentation.
Le couvercle porte sur sa face supérieure le cadran de lecture dont les
graduations et l’aiguille sont recouvertes d’une peinture radioluminescente
permettant la lecture de nuit.
FICHE DET 08
23. - CARACTERISTIQUES.
231) Nucléaires.
Gamme de mesures : échelle unique de 0,1 R/h à 500 R/h (1).
232) Alimentation.
Une pile de 1,5 volts, type BA 42, est à placer dans le logement prévu dans
la cuve.
L’autonomie est de 24 heures en fonctionnement continu.
3 - MISE EN OEUVRE
La commande de l’appareil s’effectue au moyen d’un bouton à trois positions :
- arrêt ;
- contrôle de la pile ;
- marche.
4 - INSTRUCTION
Le JOK 420 peut être utilisé pour l’instruction avec les sources radioactives
en place dans les unités.
5 - DOCUMENTATION TECHNIQUE
Notice technique : MAT. 1585.
Guide technique : MAT. 1557.
Manuel de réparation : MAT. 1625.
Catalogue illustré : MAT. 1644.
Guide de l’opérateur : au dos de l’appareil.
-----------------
(1) Les appareils déjà fabriqués sont gradués en R/h (röntgen par heure).
L’unité légale de dose absorbée étant le Gray, les prochains appareils seront gradués en
centigray par heure : un centigray par heure (cGy/h) est égal à un rad/heure, sensiblement équivalent
à un röntgen par heure (R/h).
FICHE DET 08
CODE EMAT : 49 71 21
DOCUMENTATION :
Notice technique : MAT 1585 Galvanomètre avec
Catalogue illustré : MAT 1644 Sonde échelle de lecture
DESTINATION : Gamma logarithmique à 4 plages
Mesure du rayonnement Gamma émis
par les retombées nucléaires. 1 10 100
500
DOTATION : pla cer Pile bon
Pile à rem ne
1 par section dans les unités non équipées R/h
de blindés ou d'hélicoptères. ADC LE HUITOUZE
Logement de RADIAMETRE M
ENTRETIEN : la pile BA 3042 JOK 420 C
Nettoyage à l'aide d'un chiffon humide. A
Enlever la pile en période de non utilisation.
SOREMEC
DESCRIPTION :
Un radiamètre équipé d'une dragonne,
contenu dans un boitier en alliage d'aluminium étanche.
Un étui à 2 rabats avec fermeture par boutons pressions,
portable sur les équipements toile.
CARACTERISTIQUES :
Alimentation : 1 pile BA 3042 de 1,5 V. Commutateur
Plage de mesure de 0,5 à 500 cGy / heure. - marche
Précision + 30 %. Temps de réponse 2 secondes. Dragonne et - contrôle
Autonomie : > 20 heures. vis de fixation - arrêt
Poids : 670 g.
FICHE DET 09
TROUSSE DRAGER
"TOXIQUES DE GUERRE ET RISQUES INDUSTRIELS"
1 - BUT
2 - DESCRIPTION
4. - INSTRUCTION
STYLODOSIMETRE
(JER 405)
CHARGEUR POUR DOSIMETRE JER
(XOP 402)
1 – BUT.
2. - DESCRIPTION.
L’extrémité qui porte l’agrafe constitue la fenêtre de lecture. Elle est protégée
par une bonnette en matière plastique.
Un contact de recharge, protégé par un capuchon en matière plastique lui-
même solidaire d’une bague enserrant le corps du stylodosimètre, est situé à l’autre
extrémité.
FICHE DET 10
3. - MISE EN OEUVRE.
La lecture peut être faite à l’aide du chargeur (voir mise en oeuvre du chargeur).
Il permet la remise à zéro des stylodosimètres de la série JER 400 (en particulier
le JER 405) et éventuellement leur relecture.
2. - DESCRIPTION.
21. - LE XOP 402 se présente sous la forme d’un parallélépipède. Sous le couvercle,
maintenu par une vis, se trouvent :
- un bouton noir (marqué P) actionnant le potentiomètre ;
- une cavité cylindrique (marquée A) contenant l’électrode de charge.
L’ ENSEMBLE STYLODOSIMETRE-CHARGEUR
4. - INSTRUCTION.
Le dosimètre JER 405 et le chargeur XOP 402 peuvent être utilisés pour
l’instruction avec les sources en place dans les unités.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
- les débits de doses en fonctions du temps, lorsque l'on connaît le débit de dose à un
instant donné après l’explosion ;
- la dose absorbée par un individu pendant la durée de son séjour dans une zone
supposée uniformément contaminée ;
2. - DESCRIPTION.
21. - RECTO.
213) Sur le petit disque : une échelle des temps allant de 15 minutes à 5
ans.
FICHE DET 11
22. - VERSO.
3 - MISE EN OEUVRE.
Tous les temps affichés ou lus sont comptés à partir du moment de l’explosion :
- heure H.
- Amener, en regard de l’intensité (débit de dose) connue (lue sur le grand disque),
le temps correspondant (lu sur le disque intermédiaire).
- Amener le temps de début d’exposition (lu sur le petit disque) en face du repère
« début de l’exposition » (porte sur le disque intermédiaire).
- A partir de la dose limite (lue sur la même échelle du disque de base ayant servi à
l’affichage du débit de dose connue), suivre la plage colorée correspondante
jusqu’au petit disque, lire le temps de séjour sur ce disque.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
Le secteur circulaire est complété par un disque mobile sur lequel on trouve :
- l’échelle « largeur du nuage à H+5 minutes » (repére L) ;
- les échelles (repére M) « site du nuage » (sommet, base) ;
- l’échelle " vitesse du vent ".
FICHE DET 12
RECTO
VERSO
FICHE DET 12
3. - MISE EN OEUVRE.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
Un guide MAT. 1561 est joint au calculateur dans son étui de protection.
FICHE DET 13
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
Ce lot comprend des panneaux triangulaires, des piquets pour leur fixation et
des accessoires nécessaires à leur utilisation.
BIO
PESTE
Nature de l'agent
pathogène
FICHE DET 13
Les panneaux sont des triangles rectangles isocèles. Ils existent en deux types :
matière plastique rigide et feuille plastique adhésive. Trois couleurs de fond servent à
différencier la nature de la contamination.
3. - MISE EN OEUVRE.
Les panneaux adhésifs sont collés sur des surfaces planes, non-rugueuses.
Les précisions relatives à la contamination sont portées en marge des inscriptions
imprimées.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
(COPPET)
1 - BUT.
2 - DESCRIPTION.
4 - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.
Conteneur de transport :
5 - INSTRUCTION
6 - DOCUMENTATION TECHNIQUE
En attente.
FICHE DET 15
DOSIMETRE ELECTRONIQUE
(SOR 460)
BUT
DESTINATION :
Dosimétrie collective ou individuelle.
CARACTERISTIQUES :
Longueur 6 cm, faible épaisseur.
Lecture dite "mains libres."
Affichage de la dose reçue avec possibilité d'occultation.
Alarme pour un seuil préréglé.
Mesure des doses de 0,001 cGy à 999,99 cGy.
Affichage des doses de 0,01 cGy à 999,99 cGy.
Lecture, enregistrement et remise à zéro au niveau UE +
par lecteur XOM 450.
ALIMENTATION :
Pile au lithium permettant une autonomie supérieure
à 1 an en fonctionnement permanent. ADC LE HUITOUZE
ECHELON D'EMPLOI :
Groupe de combat ou cellule élémentaire
Individuel pour certaines opérations.
DGA SOR 460
ALERTE
FICHE ALE 01
(AR SI MA PARA Z)
1 - BUT.
2 - DESCRIPTION.
L' "AR SI MA PARA ALERTE Z" est livré sous la forme d'un coup complet en
mallette de 3 artifices.
Il se compose :
- d'un propulseur avec ses ailettes de stabilisation,
- d'un ensemble lumineux avec deux étoiles jaune et une rouge,
- d'un ensemble sonore modulé.
ARF
ALERTE
Il délivre un signal : jaune R: 1 à 1,5
8-LXT-
* VISUEL pendant 20 s rouge
AR
jaune
MF
* SONORE pendant 10 s
MISE EN OEUVRE
Maintenir l'artifice verticalement et bras tendu, à hauteur des yeux.
Tourner la poignée d'armement à fond vers la gauche.
Poignée d'armement
Attention:l'artifice est irrémédiablement armé et doit impérativement être tiré.
et de mise à feu
Tirer la poignée vers le bas.
La mise à feu intervient dans un délai de 1 à 1,5 seconde.
Après le dépotage à 200 mètres d'altitude, le conteneur en aluminium du signal retombe au sol.
Le signal en fonctionnement peut être entrainé par le vent.
Observer les précautions habituelles en ce qui concerne le danger d'incendie. ADC LE HUITOUZE
FICHE ALE 01
3 - CARACTERISITIQUES
4 - MISE EN ŒUVRE
- Tenir l'artifice avec une main placée au milieu du tube lanceur et orienter
l'artifice en position verticale.
- Faire tourner la poignée dans le sens de la flèche " ARM " jusqu'à la butée ;
l'artifice est armé.
5 - REGLES DE SECURITE
Il faut adopter une position de tir telle que l'arrière de l'artifice ne soit
jamais orienté vers le tireur.
(APACC)
Utilisation
Caractéristiques principales
Le détecteur APACC est basé sur un système AP2C dont le bloc pile a été remplacé
en quelques secondes par un module d’alerte, ceci afin de transformer le système en
détecteur d’alerte portatif.
Fonctionnement
L’alarme est activée de deux manières :
La remise à zéro de l’alarme s’effectue grâce à un bouton situé soit sur le module
d’alerte, soit sur le panneau de contrôle à distance.
FICHE ALE 02
FICHE ALE 02
FICHE ALE 02
O
E O
G,V HD,V
MATERIELS DE RECONNAISSANCE
FICHE REC 01
1. -BUT.
Le VAB RECO NBC est apte à mener des missions opérationnelles en zone
contaminée.
2. - DESCRIPTION.
- 1 radiamètre.
- 1 spectromètre de masse (MM 1), couplé à une unité centrale, analyse les
produits toxiques prélevés. Les résultats de l’analyse font l’objet d’une
visualisation instantanée.
5 - Centrale aérologique.
6 - Prélèvement d’échantillons.
7 - Le marquage.
L’ensemble des données issues des différents capteurs est centralisé et traité
par un calculateur embarqué.
10 - Système de radiocommunication.
11 - Véhicule porteur.
- climatisation et ventilation.
3 - MISE EN ŒUVRE.
Ce système est bâti autour d’un calculateur embarqué qui reçoit et traite les
données en provenance de différents capteurs, contrôle les divers équipements et
assure les échanges d’information.
4- CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.
PERFORMANCE :
EQUIPEMENTS DIVERS.
6- DOCUMENTATION TECHNIQUE
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
Il comporte :
- un masque proprement dit, réalisé en 4 tailles ;
- une cartouche filtrante qui se visse sur le masque.
22. - PRESENTATION.
3. - MISE EN OEUVRE.
1) retenir sa respiration ;
- saisir les deux brides serre-nuque et les Maintenir le masque sur le visage jusqu’à
rabattre vers l’arrière jusqu’à ce que ce que le casque de l’A.N.P. VP soit
l’A.N.P. VP soit complètement appliqué complètement appliqué sur la tête. La
sur la tête ; protection est alors totale.
déflecteurs
antibuée
visière panoramique
souple
pastille phonique
dispositif d'expiration
CARTOUCHES FILTRANTES
CLASSIFICATION DES CF ( NORMES EUROPEENNES ) COUPE D'UNE CF
Couleur Type de
d'identification filtre Applications principales
Gaz & vapeurs organiques filtre charbon"actif"
AX à point d'ébullition < 65°
Gaz & vapeurs organiques
A à point d'ébullition > 65° filtre papier
B Gaz & vapeurs inorganiques
ADC LEHUITOUZE
Anhydride sulfureux
E Acide chlorhydrique
K Ammoniac CARTOUCHE DE DOTATION
CO Monoxyde de carbone
CLASSEMENT : A2 + B2 + P3 (Normes européennes)
Hg Mercure
CODE A Vapeurs organiques
Vapeurs nitreuses
NO Egalement oxyde d'azote Solvants et hydrocarbures
Réacteur Iode radioactif B Gaz acides, cyanhydrique, nitrique
Egalement iodure de méthane
Halogènes et dérivés acides
P Particules en suspension (Brome - Chlore - Fluor )
Hydrogène arsénié, phosphoré, sulfuré
CARTOUCHE "SPECTRE LARGE" FILTRE P3 Poussières radioactives
Cette cartouche est conçue pour être utilisée en OPEX en présence CLASSE 2 Cartouche à visser ( 250 ou 400 cm )
d'un risque technologique (mise en place sur ordre).
NE PROTEGE PAS CONTRE :
CLASSEMENT: A2 + B2 + E2 + K2 + P3 (Normes européennes)
Anhydride sulfureux (code E)
Même pouvoir de filtration que la CF de dotation + : Ammoniac (code K)
CODE E Anhydride sulfureux et acide chloridrique Vapeurs de mercure (code Hg)
K Ammoniac Monoxyde de carbone (code CO)
Une cartouche filtrante est conçue pour fonctionner à l'air libre avec un pourcentage d'oxygène minimum et une concentration acceptable
de toxique. Aucun dispositif ne permet à l'utilisateur de savoir si elle est saturée ou "claquée".
Une cartouche filtrante déconditionnée en OPEX ne pourra plus être reconditionnée et sera déclassée "instruction" à l'issue de l'opération.
FICHE PRO 1
DISPOSITIF DE VISION SOUS MASQUE
(DVSM)
EPHESE
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
- un pantalon ;
- une veste avec capuchon ;
- une paire de gants avec sous-gants N.B.C. ;
- une paire de chaussettes N.B.C.
22. - PRESENTATION.
3. - MISE EN OEUVRE.
4. - INSTRUCTION.
Couche intermédiaire :
Imper aérosols ,gouttelettes non tissé
cellulosique
Réflectance flash nuc
Couche intérieure :
mousse imprégnée
de charbon actif
TRANSPIRATION
AIR FILTRE
Epaisseur : 2,6 mm
Masse surfacique : 490 g/m² ADC LE HUITOUZE
NIVEAU 1
NIVEAU 2
NIVEAU 3
NIVEAU 4
NIVEAU 4 bis
(T.O.M.)
DESTINATION : ENTRETIEN :
Protection du combattant contre les agents Brossage.
chimiques sous toutes leurs formes. Echange en cas de détérioration ou d'usure.
COMPOSITION : Peut être lavée à basse température.
- un pantalon et une veste avec capuchon ;
- une paire de gants en cuir ;
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés ;
Elle est portée avec les brodequins de combat.
Chaque effet est conditionné en emballage
sous vide partiel d'air (veste et pantalon ensemble).
CARACTERISTIQUES :
Constituée de 2 couches de protection :
- extérieure hydrofuge et oléofuge (antiliquide et antiaérosol) ;
- intérieure mousse polyuréthane imprégné de charbon actif (antivapeur).
Se porte à la place des vêtements de combat.
Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite > 24 heures.
N'est pas décontaminable (le TOM est retirée par déshabillage
en respectant un protocole et enterrée).
Résiste à un port en continu d'un mois.
Couche extérieure :
Imperméable à :
pluie, graisse, hydrocarbures tissu coton / polyester
aérosols et goutelettes toxiques. hydrofuge et oléofuge
Réflectance IR.
Résistance mécanique et à la lumière.
Couche intérieure :
mousse de polyuréthane
imprégnée de charbon actif
Absorbe les
vapeurs toxiques. Doublure souple :
jersey polyamide
ou coton
TRANSPIRATION
AIR FILTRE
DESTINATION : ENTRETIEN :
Protection du combattant contre les agents. Brossage.
chimiques sous toutes leurs formes. Echange en cas de détérioration ou d'usure.
COMPOSITION : Peut être lavée à basse température.
- un pantalon et une veste avec capuchon ;
- une paire de gants en cuir ;
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés.
Elle est portée avec les brodequins de combat.
Chaque effet est conditionné en emballage
sous vide partiel d'air (veste et pantalon ensemble).
CARACTERISTIQUES :
Constituée de 2 couches de protection :
- extérieur hydrofuge et oléofuge (antiliquide et antiaérosol) ;
- intérieur mousse polyuréthane imprégné de charbon actif (antivapeur).
Se porte à la place des vêtements de combat.
Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite > 24 heures.
N'est pas décontaminable (cette tenue est retirée par déshabillage
en respectant un protocole et enterrée).
Résiste à un port en continu d'un mois.
Couche extérieure :
Imperméable à :
pluie, graisse, hydrocarbures tissu coton / polyester
aérosols et goutelettes toxiques. hydrofuge et oléofuge
Réflectance IR.
Résistance mécanique et à la lumière.
Couche intérieure :
mousse de polyuréthane
imprégnée de charbon actif
Absorbe les
vapeurs toxiques. Doublure souple :
jersey polyamide
ou coton
TRANSPIRATION
AIR FILTRE
Centre-Europe
FICHE PRO 05
COMBINAISON NBC/FEU
DESTINATION : ENTRETIEN :
Protection des équipages d'engin blindé et d'hélicoptère Brossage.
contre les agents chimiques et le feu. Echange en cas de détérioration ou d'usure.
COMPOSITION : Peut être lavée à basse température.
- une combinaison avec sangles d'extraction et une cagoule ;
- une paire de gants en cuir ;
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés.
Elle est portée avec les brodequins de combat.
Chaque effet est conditionné en emballage sous vide partiel d'air.
CARACTERISTIQUES :
Constituée de 2 couches de protection :
- extérieure, ignifuge, hydrofuge et oléofuge, antiliquide,
antiaérosol;
- intérieure, mousse polyuréthane imprégné de charbon actif,
antivapeur.
Se porte à la place de la combinaison thermostable.
Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite > 24 heures.
N'est pas décontaminable (la combinaison est retirée par déshabillage
en respectant un protocole et enterrée).
Résiste à un port en continu d'un mois.
Couche extérieure :
Imperméable à : ADC LE HUITO
Absorbe les
vapeurs toxiques. Doublure souple :
jersey coton
TRANSPIRATION
AIR FILTRE
FICHE PRO 06
DESTINATION :
Tenue jetable destinée à la protection du personnel procédant à des opérations
de décontamination approfondie.
COMPOSITION :
- un bourgeron avec doubles manches ;
- un pantalon.
Elle est conditionnée pliée en emballage plastique.
La tenue doit être utilisée avec botillons et gants butyle, sous-gants cotons
et chaussettes.
CARACTERISTIQUES :
Adaptable à tout type de masque.
Résiste à une concentration de 100 g/m² de toxique > 24 h.
Résiste au moins 2H30 aux acides et bases concentrés et 15 minutes aux solvants. ADC LE HUITOUZE
ENTRETIEN :
Nettoyage à l'eau chaude savonneuse et rinçage.
Rangement en sac après séchage.
A mettre au rebut en cas de doute sur l'étanchéité.
FICHE PRO 07
1. - BUT.
21. - COMPOSITION.
Cette cagoule est munie d’un plastron et d’un pan arrière. Ce dernier recouvre
l’ouverture arrière de la combinaison mais assure une aération convenable du
vêtement. Le plastron est fixé à la combinaison par une patte « Velcro » ; le pan
arrière est maintenu par une ceinture fermée à l’avant au moyen d’une attache
« Velcro ».
Les gants existent en trois tailles, et les bottes en différentes pointures (du 35
au 50).
FICHE PRO 07
3. - MISE EN ŒUVRE.
- 1 heure à la température de 30 °C ;
- 2 heures à la température de 20 °C ;
- 3 heures à la température de 10 °C.
4. - SECURITE.
La durée de port des vêtements spéciaux doit être limitée, en particulier lorsque
la température extérieure est élevée et lorsque les personnels sont peu entraînés. De
toute manière, à l’instruction, le personnel présentant les premiers signes d’un coup de
chaleur (comportement anormal, peau couverte de sueur avec sensation cutanée de
forte chaleur, soif intense...) doit être immédiatement relevé.
L’état des vêtements spéciaux doit être vérifié avec soin afin de rejeter ceux qui
n’assureraient plus une protection cutanée parfaite, en raison de la présence de
déchirures, même minimes.
5. - INSTRUCTION.
--------------
(1) Référence : Dépêche n° 1903/DEF/DCSSA/2/TEC/1 du 20 mai 1981 (relative à la prévention des coups
de chaleur); BOC/PP du 19 mars 1984, n° 12, p. 1200 à 1205.
FICHE PRO 08
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
Il comporte :
22. - PRESENTATION.
221) Le masque.
Le masque comprend :
-----------------
(1) Le modèle de l’appareil normal de protection (par exemple: A.N.P. 51 M 53) et la taille du
masque sont inscrits à l’encre rouge sur les pièces matricules, en particulier sur le livret instruction à la
page 4.
FICHE PRO 08
Cartouche Cf 63.
Cartouche Cf 63/67.
- un viseur de rechange ;
- quatre sachets plastiques ayant chacun deux disques antibuée.
3. - MISE EN OEUVRE.
1) retenir sa respiration ;
4. - DISPOSITIFS PARTICULIERS.
Il comprend :
- un tuyau souple de raccordement qui se visse à une extrémité sur le
raccord femelle du masque, et à l’autre sur la cartouche filtrante ;
- une pince de fixation de la cartouche ;
- carter de sécurité (1).
NB. Pour le masque de nouvelle génération (ANP VP F1), de tels dispositifs existent
(LECLERC, LRM, VAB RECO NBC), et sont spécifiques au type d'engin blindé
considéré.
Le dispositif optique mle 58 équipe les masques des personnels qui doivent
utiliser des appareils optiques (observations à la jumelle, visées au télémètre, etc...).
Seule cette faible épaisseur des branches permet d’assurer l’étanchéité du couvre-face.
5. - INSTRUCTION
6. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
L' ARI permet d'assurer la protection totale des voies respiratoires pour le
personnel intervenant en ambiance toxique (poussières radioactives, toxiques
chimiques sous forme gazeuse ou aérosol, fumées).
Circuit ouvert :
Circuit fermé :
3. - MISE EN OEUVRE.
Selon le type d'appareil (mono ou bi), ce dispositif confère une autonomie pouvant
varier de 1 à 4 heures (selon la consommation propre à chaque individu).
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
MATERIELS ET EQUIPEMENTS
DE DECONTAMINATION
FICHE DEC 01
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
Le gant comprend :
- une face poudreuse à deux compartiments contenant une poudre absorbante
inerte ;
- une face d’essuyage en tissu éponge.
Le gant est maintenu sur la main, au cours des opérations de décontamination, par
une fermeture « Velcro » placée sur la face éponge.
FICHE DEC 01
Il est conditionné dans un sachet en matière plastique.
CARACTERISTIQUES :
Permet de décontaminer 9 m2 environ de surface.
La terre à foulon possède un pouvoir absorbant de 90%.
DOTATION :
2 par homme dans le sac de transport de l'ANP, rubans
10% à l'UE, 10% au Corps de troupe. auto-agrippants
COMPOSITION :
1 sachet plastique translucide avec indications d'emploi.
Le gant en coton comporte:
- une face poudreuse avec 2 compartiments contenant 320 g de Compartiment 2
terre à foulon (argile smectique, absorbant les liquides gras) ;
- une face éponge et un velcro de maintien.
MISE EN OEUVRE :
Enfiler le gant sur une main, poudrer en tapotant.
Essuyer soigneusement avec la face éponge, sans frotter.
Recommencer l'opération.
Déchirer l’emballage.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
Cet appareil est destiné à la décontamination chimique d’urgence et
opérationnelle des véhicules, de l’armement et de l’équipement de bord, par
pulvérisation de la solution décontaminante pour matériels modèle 1 (SDCM mle 1),
propulsée au moyen d’air comprimé.
2. - DESCRIPTION.
UNITE COLLECTIVE :
- 1 appareil ;
- 2 recharges gazeuses ;
- 2 bidons de 1,6 litres de SDCM Mle 1 :
1 UC par VLTT, VBL et camionnette ;
2 UC par PL et engin blindé.
CARACTERISTIQUES :
Le contenu d'un appareil permet de neutraliser la contamination
(organophosphorés ou ypérite) sur une surface de 5 m². Masse à vide: 230,8 g Masse à vide: 230,8 g
MISE EN ŒUVRE :
Pulvériser la solution sur les parties du véhicule entrant en contact APPAREIL DE
DECONTAMINATION
CHIMIQUE D'URGENCE DE 2,5 l.
A RECHARGE Mle F 1
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
ADC LE
ne pas pulvériser sur les parties chaudes du matériel. LOT: 8 MIM 1 DOSE77 1,6 l. 6° POUR PULVERISER, VISSER LA BAGUE;
DEVISSER POUR ARRETER LA PULVERISA-
ATTENTION:
et gants imperméables 1. LA SOLUTION EST CAUSTIQUE, DANGEREU-
3. - MISE EN OEUVRE.
Cette solution est facilement inflammable : ne pas la pulvériser sur les parties
chaudes du matériel.
FICHE DEC 02
31. - CHARGEMENT DE L’APPAREIL.
Procéder de la manière suivante :
1) Vérifier que l’appareil n’est pas sous pression en vissant le raccord de vidange à
tenons, le dispositif de pulvérisation étant disposé vers le haut.
4. - INSTRUCTION
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
La lance de pulvérisation à jet réglable est reliée au pulvérisateur par un tuyau souple
muni d’une bague à tenons assurant le raccordement sur le bouchon inférieur.
3. - MISE EN OEUVRE.
Les solutions de décontamination utilisées dans l’appareil de 12 litres sont la SDCM
F 2 et la SDCM F 3. L’emploi de ces solutions impose le port du masque et des vêtements
spéciaux.
Attention : une fois rempli, l’appareil de 12 litres ne doit pas être retourné, afin d’éviter
tout mauvais fonctionnement.
32. - PULVERISATION.
Monter sur le réservoir, posé à terre sur ses pieds, le tuyau souple muni de la
lance.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
UTILISATION DE L'APPAREIL
Versez 10 Kg Remuer Rajouter 1/10 litre
AVEC SDCM F2 d'hypochlorite de calcium jusqu'à de savon
SAVON
dissolution Remplir l'APP DEC 12 L
complète de SDCM F2
Mettre l'appareil Jauge indicatrice HYCAL Petit piston Brancher une lance et
Jauge indicatrice
sous pression d'air à affleurement (4 bars) en butée (12 bars) pulvériser la solution
Etrier en
position
Fût contenant
haute
100 litres d'eau
(à hauteur
gros piston des poignées)
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
-
UNITE COLLECTIVE : + poulie de
1 groupe motopompe avec housse ; lancement
1 coffre à accessoires.
patins anti-vibratoires (4) fixation niveau accélérateur
DOTATIONS : moteur (4) huile
3 motopompes par formation. moteur
MOTOPOMPE F1
ENTRETIEN : 2 tuyaux souples de refoulement 10 m
1 heure de fonctionnement mensuel,
accessoires branchés.
lance entonnoir corde de lancement
Vidange moteur et cuve du filtre coffre à accessoires Lechler
à air toutes les 50 heures ou annuellement. 21x23
17x19
Lors de la visite technique : brosse 11x13 tournevis
- nettoyage bougie, filtre à air, robinet et crépine passe-partout 3 clés plates plat de 7
réservoir d'essence, carburateur ;
guide technique bougie rechange
- graissage du boisseau de la lance Lechler ; MAT
1586 + manuel d'entretien 4 joints
- contrôle régime moteur (compte-tour manuel). clé à bougie clé tricoise
+ fiche d'inventaire diamètre 40 avec broche
joint bouchon remplissage pompe
joint bouchon vidange pompe
trousse
FICHE DEC 04
22. - PRESENTATION.
La motopompe est protégée des chocs par un châssis tubulaire qui permet
également son transport. Une boîte à outils est fixée à l’intérieur du châssis.
Débit :
Autonomie: 1 h 30 environ.
3. - MISE EN OEUVRE.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
UNITE COLLECTIVE :
1 caisse de transport en bois ;
1 bac souple de 3 m3 en nylon enduit d'hypalon
avec tubulure de vidange et bouchon ;
6 piquets - 6 entretoises -1 vanne amovible ; BAC SOUPLE 3M3
1 lot de rechanges / réparations. N° 152
CARACTERISTIQUES :
Poids en caisse: 45 kg.
Hauteur d'eau pour 1 m3: 37 cm.
Vidange ou remplissage en 12 mn avec motopompe F1.
ENTRETIEN :
Obturation provisoire des trous à l'aide des chevilles en bois.
Nettoyage à l'eau savonneuse. BAC SOUPLE
Graissage du logement des entretoises sur les piquets.
Talquage du bac s'il est stocké.
Le bac souple peut être installé par un seul homme. Il faut opérer comme suit :
2) Engager les 6 piquets dans les emplacements prévus à cet effet le long du
réservoir.
3) Redresser les piquets et les relier entre eux à l’aide des entretoises.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
CARACTERISTIQUES :
Poids en caisse: 50 kg.
Vidange ou remplissage en 5 mn avec motopompe F1.
Vidange en 15 mn par gravité.
MISE EN ŒUVRE :
Mise à poste sur le plateau d'un PL 2T (1 citerne) ou 4 T (2 citernes).
Sangles serrées pendant le transport, desserrées 8 sangles
pendant la vidange ou le remplissage. trousse 2 joints 3 chevilles
Sécurité ouverte pendant le remplissage et fermée pendant la vidange. 40 mm en bois
DOTATIONS :
3 citernes par régiment.
CITERNE
ENTRETIEN : 1200
Obturation provisoire des trous à l'aide des chevilles en bois.
Nettoyage externe à l'eau savonneuse, interne par frottement.
Talquage de la citerne si elle est stockée.
caisse de transport
FICHE DEC 06
La citerne porte à sa partie supérieure :
a) Un trou de visite fermé par une plaque métallique. Il est équipé d’un dispositif de
«sécurité au remplissage » muni, à son extrémité » d’un demi-raccord de 40 millimètres de
type symétrique.
La citerne est fixée sur le plateau des véhicules par quatre jeux de deux sangles
réglables qui permettent son immobilisation latérale et longitudinale. Elle peut être
installée sur les véhicules dont le charge utile est égale ou supérieure à 1,5 t.
3. - MISE EN OEUVRE.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
Les instructions pour la mise en œuvre sont imprimées sur le corps de la citerne.
Catalogue illustré : MAT 1645 - Guide technique : MAT 1623 - Notice technique : MAT 1590
FICHE DEC 07
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
SOUPAPE DE SECURITE
ATTENTION
1 2 44 5 PURGE
Réglage
MINMAX
BOUGIE CHAMBRE
brûleur
DE CHAUFFE
5L
MELANGE 4%
d'huile nimérale
Interrupteur
arrêt
Poussoir
BOITE
D'OUTILLAGE
Orienter marche
Raccorder
constructeur Contôler
moteur
Brancher
Fichtel Sachs Brancher
de gel arrêt
60
Dimensions 40 °C 80
Masses 20 100
Contenance
6 8 10 Moteur
120
4 bar 12 Dynamo 0
Ensemble
2 14 Pression thermomètre
0 16 Limites thermostat
manomètre SORTIE
pression d'eau
vanne réglage
débit d'eau
MOTEUR ENTREE
Robinet de
vidange
TUYAU D'ECHAPPEMENT
MOTEUR
ADC LE HUITOUZE0000000
21. - COMPOSITION.
22. - PRESENTATION.
3. - MISE EN OEUVRE.
Attention :
- du moteur : mélange essence + huile (2% avec 0-1177) dans un réservoir situé
au- dessus du moteur ;
- de la chambre de combustion : essence dans une nourrice indépendante de
l’appareil.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
22. - PRESENTATION.
.
FICHE DEC 08
Le passage des personnels de la première à la seconde cabine est facilité par
leur disposition accolée l'une à l'autre, et par la disposition des rideaux d’isolement
qui ménage un couloir de circulation central.
- bac de 3 m3 mle F 1 ;
- motopompe de décontamination mle F 1 ou 1 GLD Mle F2 ;
- réchauffeur d’eau mle F 1.
L’eau stockée dans le bac est envoyée dans le réchauffeur d’eau à l’aide de la
motopompe, puis distribuée aux deux cabines.
3. - MISE EN OEUVRE.
3) Mettre en place les rideaux d’isolement; mettre les sangles maintenant les
bords du bac souple.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
11. - EMPLOI.
NB. La SDCM Mle 1 est un produit dangereux pour la peau et les yeux.
12. - CONDITIONNEMENT.
Essuyer ou rincer.
La SDCM mle 1 est très dangereuse pour les yeux et irrite la peau. En cas
d’atteinte, irriguer abondamment les yeux avec de l’eau, laver la peau à grande eau
et faire examiner le sujet atteint par un médecin.
15. - INSTRUCTION.
22. - CONDITIONNEMENT.
Elle est à préparer au moment de l’emploi. Sa composition est la suivante :
La SDCM mle F2 est utilisée avec l’appareil de 12 litres mle 59 modifié 68.
Elle est préparée à l’intérieur du fût de transport de 135 l. Les opérations de
préparation sont décrites dans les MAT. 1573 et 1579 (2).
La solution est pulvérisée sur le matériel, préalablement lavé au jet. Après un
délai de 10 minutes, le matériel est rincé à grande eau.
25. - INSTRUCTION.
Elle neutralise très rapidement les produits G. Elle est inefficace sur les autres
toxiques.
32. - CONDITIONNEMENT.
Elle est à préparer au moment de l’emploi.
33. - UTILISATION.
La SDCM F3 est utilisée dans les mêmes conditions que la SDCM F2.
----------------
(2) Ces documents techniques font état de la SDRM mle 1 qui n’est pas en dotation.
Elle est remplacée par du teepol dans les mêmes proportions. 1
FICHE DEC 09
34. - PRECAUTIONS A PRENDRE.
Ce sont les mêmes que la SDCM mle F2. Cependant la SDCM mle F3 n’est pas
corrosive pour les métaux à l’exception de l’aluminium et de ses alliages.
35. - INSTRUCTION.
La solution mle F3 peut être préparée à l’instruction et uniquement dans le fût
de transport de 135 litres par du personnel spécialisé sous la direction de l’officier
N.B.C. du régiment.
41. - EMPLOI.
42. - CONDITIONNEMENT.
43. - UTILISATION.
5. - PRODUITS EN DOTATION.
Produit de base de la SDCM mle F3, la soude caustique a la même action sur
les toxiques et nécessite les mêmes précautions d’emploi que la SDCM mle F3.
FICHE DEC 09
6. - PRODUITS DU COMMERCE.
61. - TEEPOL.
Il neutralise les neurotoxiques et les vésicants, mais il est moins actif que
l’hypochlorite et se dissout moins facilement dans l’eau. Il est employé dans les
mêmes conditions que l’hypochlorite de calcium et présente les mêmes
inconvénients.
Il faut 20 kilogrammes de ce produit pour préparer 100 litres de SDCM mle F2.
Les solvants organiques courants tels que gazole, pétrole, essence, alcool ou
trichlorétylène, appliqués au pinceau ou avec un chiffon, entraînent les agents
chimiques mais ne les détruisent pas. Ce traitement doit être suivi d’un essuyage
avec un chiffon sec.
Les solvants n’ont pas d’action néfaste sur la plupart des matériaux ;:
néanmoins, il faut éviter leur contact prolongé avec le caoutchouc et les matières
plastiques.
Le solvant doit être considéré comme contaminé : il en est de même pour les
pinceaux et les chiffons qui doivent être enfouis.
( VLRA NBC ).
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21 - COMPOSITION.
22 - PRESENTATION.
- témoin d’huile ;
- interrupteur pompe agent mouillent ;
- interrupteur préchauffage-démarrage ;
- voltmètre ;
- prise 220 V ;
- prise 24V (courant alternatif) ;
- prise 24V (courant continu) ;
- interrupteur chaudière ;
- thermostat ;
- horamètre.
FICHE DEC 10
- voyant de préchauffage ;
- commande arrêt moteur ;
- réglage de la pression à 20 ou 100 bars ;
- sortie basse pression eau froide ;
- manomètre de pression d’eau ;
- tuyau d’aspiration de l’agent mouillant avec sa crépine ;
- robinet de purge pompe agent mouillant ;
- raccord haute pression.
FICHE DEC 10
- filtre à air ;
- radiateur ;
- moteur ;
- bouchon de niveau d’huile ;
- filtre à gazole ;
- bouchon de mise hors gel.
FICHE DEC 10
- batterie ;
- échappement ;
- chaudière ;
- prise de parc ;
- bocal de polyphosphate.
FICHE DEC 10
23 - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.
3. - MISE EN OEUVRE.
31- DECONTAMINATION.
Mettre en batterie le GLD embarqué sur VLRA tel que décrit dans le guide
technique :
- amorcer le GLD ;
- revêtir les tenues ;
- démarrer le GLD.
4 - DOCUMENTATION.
Manomètre
réglé à 1,3 bar
( S.D.A.)
SYSTEME DE DECONTAMINATION
APPROFONDIE
FICHE DEC 011
SYSTEME DE
DECONTAMINATION
APPROFONDIE
FICHE DEC 011
SYSTEME DE DECONTAMINATION
APPROFONDIE
FICHE DEC 12
( S.D.M.S.)
TUNNEL
TUNNEL
LAVEUR DE
SECTION ESPACE D E DECONTA
TECHNIQUE T R A V A IL
PAR
ASPERSION
SYSTEM E
DE
DECONTA
SOUS
V IDE
FENETRE
Boîte à gants
pour les autres
matériels
sensibles Module de
U N ITE C E N T R AL E D E C O M M A N D E décontamination des
Systèmes de équipements
décontamination personnels
des matériels
CHAPITRE VII
PREVENTION
FICHE PRE 01
COMPRIMES DE PYRODOSTIGMINE.
COMPRIMES DE PYRIDOSTIGMINE
DESTINATION : Prétraitement bloquant de façon réversible 25% environ de cholinestérase, empêchant ainsi
les organophosphorés de s'y fixer et de provoquer une inhibition totale.
EMPLOI : Sur ordre, 48 heures au moins avant le début des opérations, à raison d'un comprimé toutes les 8 heures.
Approvisionnement dans un délai de 4 à 5 jours pour la poursuite du prétraitement.
Nota : la libération de la cholinestérase se fera naturellement après atteinte par les neurotoxiques.
Ce prétraitement n'aura d'efficacité que contre les intoxications par neurotoxique et sera sans effet vis-àvis de tout autre toxique.
IODURE DE POTASSIUM.
Prévention contre les effets d'une irradiation.
VACCINS.
ou
TRAITEMENT
FICHE TRA 01
SERINGUE AUTO-INJECTANTE
A TROIS COMPARTIMENTS.
1. - BUT.
Elle permet à tout combattant présentant l’un des symptômes d’atteinte par les
neurotoxiques de se faire lui-même une injection de sulfate d’atropine le plus
rapidement possible, même à travers les vêtements. A défaut, cette opération est
réalisée par le binôme de l'intéressé.
2. - DESCRIPTION.
3. - MISE EN OEUVRE.
4. - INSTRUCTION.
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
3/ Diazépam 7,5mg.
DOTATION : 2 par combattant (dans le sac de transport de l'ANP VP Composition unitaire :
sulfate d'atropine. . . . . . . . . . . . deux milligrammes
ou dans la trousse NBC amovible). méthylsulfate de pralidoxime. . . . . trois cent cinquante milligrammes
.
EMPLOI : Dès l'apparition des premiers symptômes d'atteinte par les neurotoxiques. diazépam. . . . . . . . . . . . . . . . . sept milligrammes cinquante
Ce traitement n'a d'efficacité que contre les intoxications par neurotoxique et est sans effet vis-à-vis de tout autre toxique.
Piston Goupille
Ressort poussoir sécurité
Atropine Contrathion
aiguille Valium
ADC LE HUITOUZE
MATERIELS D’ INSTRUCTION
FICHE INS 01
LA SOURCE RADIOACTIVE
au Césium 137
1. - BUT
La source au Cs 137 sert à la mise en œuvre et au contrôle des matériels de
détection radiologique ainsi qu'à la réalisation de mesures de radioactivité.
2. - DESCRIPTION.
La source au Cs 137 se compose d'un container de transport fermé par des
grenouillères.
Celui-ci présente sur le couvercle la codification A qui signifie :
3. - EMPLOI.
Cette source permet l’instruction :
- sur la mise en oeuvre et la lecture des appareils de détection pour les débits
de dose inférieurs à 1cGy/h (2) ;
4. - MISE EN OEUVRE.
Elle s’effectue en deux temps :
a) ouvrir le boîtier métallique (cadenas, poignée, goupille) ;
b) lever le couvercle en plomb par la poignée.
L’instructeur maintient la source de façon à être protégé par le couvercle en
plomb.
La source peut être posée grâce au pied fixé sur le champ de ce couvercle.
Nota: La source d’instruction doit être mise en oeuvre par du personnel averti
connaissant les dangers dus aux rayonnements.
----------------
(1) L’activité des sources d’instruction à la livraison est d’environ 110 millicuries.
La période du césium 137 est de 30 ans.
(2) 1 cGy/h = 1 centigray par heure = 1 rad par heure
FICHE INS 01
6. - CONTROLE.
7. - SECURITE RADIOLOGIQUE.
Conteneur de stockage
et de transport.
Identification de la source.
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION ET PRESENTATION.
3. - MISE EN OEUVRE.
34. - CHARGEMENT.
Dégager les fils inflammateurs de projectile.
Poser le projectile dans le tube de lancement, aussi verticalement que possible.
Sortir les inflammateurs.
Raccorder les fils à une source électrique continue (exploseur ou batterie de
véhicule) sans fermer le circuit.
35. - TIR.
La mise à feu se fait en fermant le circuit électrique.
36. - SECURITE.
4. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
2.- DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
L’ensemble comprend :
231) Le lanceur peut être installé à terre, en poste fixe, sur un véhicule ou sa
remorque, en dispositif mobile.
c) Il est muni d’un câble de mise à feu (12 mètres environ) ; l’alimentation est
constituée d’une pile sèche de 15 volts.
3. - MISE EN ŒUVRE.
35. - TIR.
Nettoyer les tubes de lancement ainsi que les culasses mobiles et les graisser
intérieurement.
Replacer le lanceur dans sa caisse.
38. - SECURITE.
Sous le tir: Bien que les débris du projectile ne présentent, en principe, aucun danger
pour le personnel, le port du casque est recommandé.
4. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
En cours d’établissement.
FICHES INS 04 A 09
SIMULATEUR DE RADIOACTIVITE.
( RUP 403 )
1. - BUT.
2. - DESCRIPTION.
- d’un émetteur ;
- d’un aérien omnidirectionnel.
21. - L’EMETTEUR.
221) L’aérien de dotation est constitué d’une antenne verticale fixée sur un
boîtier d’adaptation spécifique.
3. - MISE EN OEUVRE.
31. - EMETTEUR.
L’émetteur est mis en oeuvre par un personnel ayant reçu une instruction simplifiée.
32. - REMARQUE.
4. - INSTRUCTION
5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.
1. - BUT.
Ce lot est rangé dans quatre coffrets coplanaires, deux coffrets communs, quatre
sacs à piquets, quatre sacs de mâts et les câbles coaxiaux nécessaires à son montage sont
enroulés sur quatre dérouleurs séparés.
Le lot complémentaire d’antennes longue portée est destiné à simuler une ambiance
agressive consécutive à une attaque nucléaire (retombées radioactives), pour permettre
l’entraînement du personnel sans danger.
Le lot est déployé sur un terrain plat et dégagé. La direction dans laquelle le
phénomène doit être simulé (direction du vent) est fixée lors du positionnement au sol du
matériel au début de son installation.
Chaque antenne élémentaire à la forme d’un triangle pointe en haut, appelé Delta-
Loop. Le sommet du triangle est porté par un mât à 11 m au-dessus du sol. La base du
triangle est tendue à environ 1,80 m du sol.
Deux des Delta-Loop sont installées côte à côte, dans un même plan, formant une
paire coplanaire. Les filaires constituant les deux triangles d’une paire coplanaire sont
réunis au point central de façon à ne créer qu’un seul point d’alimentation. Un symétriseur
installé en ce point permet la transition avec un câble coaxial d’alimentation.
Les deux autres Delta-Loop constituent une autre paire coplanaire, installée à 22,5 m
de la première.
Chaque paire coplanaire est strictement identique à l’autre d’un point de vue
fonctionnement.
3 . ORGANISATION DU MATERIEL.
A
11 m
m
44
C
D
m
05
=1
A - Filaire
B - Mât
C - RUP 403 E
D - Té d'adaptation
E - Symétriseur
0m
1,8
332-Caractéristiques climatiques.
332-Performances.
1 - BUT
Il est utilisé dans un zone couverte par un champ radioélectrique, généré par
un système d’émission spécifique (UCE RUP 403).
2 - DESCRIPTION
3 - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
1 - BUT
Il est utilisé dans une zone couverte par un champ radioélectrique, généré par
un système d’émission spécifique (UCE RUP 403) et donne une indication en cGy/h
proportionnelle au champ mesuré.
2 - DESCRIPTION
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
• gamma de simulation : 0,1 à 999,9 cGy/h.
• alimentation : 4 piles NBA 3058 (autonomie 48 h).
• indication du débit de dose : compatible avec celle des autres simulateurs pour
un champ donné.
• température de fonctionnement : -25°C à +50°C.
• dimensions et poids : 170mm x 90mm x 45mm - 580 g (sans piles).
FICHE INS 08
LE SIMULATEUR DE RADIAMETRE.
( ROK 420 )
1 - BUT
2 - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
LE SIMAPACC.
CoFAT
TITRE XII
LA DÉFENSE
CONTRE LES ARMES NUCLÉAIRES
BIOLOGIQUES ET CHIMIQUES
(NBC)
SOMMAIRE
Avant-propos ...................................................................................................... 3
SECTION I
LE DANGER NBC
SECTION II
TECHNIQUES DE DÉFENSE CONTRE LES ARMES NBC
SECTION III
LA PROCÉDURE NBC
3
SECTION I
LE DANGER NBC
CHAPITRE 1
LE DANGER NUCLÉAIRE
5
Cette boule de feu augmente en volume et s’élève très
rapidement en aspirant les poussières du sol (1). Il se forme alors
un nuage ayant l’aspect d’un champignon montant très haut
dans le ciel. La boule de feu émet des rayonnements intenses
d’une portée de 2 à 3 km qui modifient les structures de la
matière traversée.
3. LES EFFETS
D’UNE EXPLOSION
NUCLÉAIRE
6
La durée du phénomène varie avec l’énergie de l’arme
(3 secondes pour 20 kt, 15 secondes pour 600 kt).
L’homme est très sensible à l’effet lumineux.
L’éclair provoque un aveuglement, durant de quelques
secondes à plusieurs heures, à des distances très grandes (plu-
sieurs dizaines de kilomètres). Cet éblouissement peut entraîner
la cécité pour un sujet regardant l’explosion.
L’effet thermique cause des brûlures et déclenche des
incendies.
Particule
Alpha (α) ........... Très faible (ne traverse pas la De l’ordre de
peau). 3 cm
Énergie
Gamma (γ) ......... Très grand, traverse le corps. 2 à 3 km.
7
VENT
SOL
Le danger dû au rayonnement nucléaire résiduel se mani-
feste sous la forme d’une contamination et d’une irradiation.
331. – Effets prévisibles des rayonnements sur l’homme :
RISQUE NÉGLIGEABLE
≤ 50 2,5 % de vomissements
RISQUE MODÉRÉ
≤ 70 5 % de vomissements
RISQUE EXCEPTIONNEL
≤ 150 50 % de vomissements
Performances dégradées en 4 heures
PERTES DIFFÉRÉES
≤ 650 de 5 à 50 % de décès dans les 45 jours
Inaptitude au combat en moins de 4 heures
PERTES IMMÉDIATES
≤ 8 000 100 % de décès les jours suivants
Inaptitude immédiate au combat
8
Il occasionne au matériel de plus grands dégâts que ceux
de l’effet lumino-thermique (écrasement - déformation).
Le personnel résiste assez bien à la surpression, mais par
contre, est sensible au vent. Il peut être renversé, entraîné et
projeté sur des obstacles ou être atteint par des projectiles
divers.
9
CHAPITRE 2
(1) Ou microbes.
(2) Toxines : produits sécrétés par certains microbes ou de synthèse.
(3) Voir chapitre suivant.
10
CHAPITRE 3
LE DANGER CHIMIQUE
2. LES AGENTS
CHIMIQUES
21. Classification Les agents chimiques de guerre qui peuvent être dispersés
des agents chimiques sous forme de VAPEURS, d’AÉROSOLS ou de LIQUIDES sont
classés selon :
– leurs effets sur le personnel ;
– leur mode de pénétration ;
– leur persistance.
CUTANÉE
CUTANEE
INHALATION
INHALATION
DIGESTIVE
DIGESTIVE
PERCUTANÉE
PERCUTANEE
11
Les agents peuvent pénétrer dans l’organisme par 4 voies
différentes :
– INHALATION : passage par les poumons ;
– CUTANÉE : action locale sur la peau ;
– PERCUTANÉE : action à l’intérieur de l’organisme après
avoir traversé la peau ;
– DIGESTIVE : par ingestion d’aliments ou de boissons.
213 - La persistance.
La persistance caractérise la durée d’efficacité d’un agent
chimique une fois dispersé.
Les agents chimiques perdent leur efficacité après un temps
plus ou moins long. Ce temps sera fonction des conditions envi-
ronnantes, en particulier atmosphériques.
On distingue :
– les agents NON PERSISTANTS qui agissent essentiellement
sous forme de vapeur ;
– les agents PERSISTANTS dont l’action d’abord liquide attein-
dra le personnel par contact (direct ou par transfert) puis
par les vapeurs émises ;
– les agents SEMI-PERSISTANTS, à mi-chemin entre les deux
premiers, seront traités comme des persistants.
22. Classification
générale TOXIQUES INCAPACITANTS
GÉNÉRAUX
LACRYMOGÈNES
CN - CB
SANGUINS CELLULAIRES
RESPIRATOIRES
Acide cyanhydrique (AC) (1)
Hydrogène arsénié (SA) ADAMSITE (DM)
Chlorure de cyanogène (CK)
CUTANÉS
3. LES MODES Un toxique est dispersé sous une forme qui dépend de sa
DE DISPERSION nature et de l’effet tactique recherché.
Les principaux modes de dispersion sont :
– l’EXPLOSION ;
– l’ÉPANDAGE ;
– le CHAUFFAGE.
En règle générale :
– dispersion des toxiques non persistants par des tirs percutants ;
– dispersion des toxiques persistants par tirs fusants et épan-
dages.
12
Moyens de dispersion :
– MORTIERS ;
– CANONS ET OBUSIERS ;
– LANCE-ROQUETTES MULTIPLES ;
– ROQUETTES ;
– MISSILES ;
– RÉSERVOIRS AÉRIENS ;
– BOMBES ;
– MINES CHIMIQUES ;
– POTS THERMIQUES.
4. L’INFLUENCE Dès leur dispersion, les agents chimiques sont soumis à l’in-
DES CONDITIONS fluence de divers éléments :
EXTÉRIEURES – les conditions atmosphériques (vent, stabilité de l’air, pré-
cipitations, température ambiante) ;
– le relief ;
– la nature du sol ;
– la végétation.
13
SECTION II
TECHNIQUES DE DÉFENSE CONTRE LES ARMES NBC
CHAPITRE 1
GÉNÉRALITÉS
11. Le personnel
Chef de corps
Cellule NBC UE
Cellule défense NBC
régimentaire
Sous-officier NBC
15
12. Les moyens
ANP 1 10 % eff.
Cartouche filtrante 2 10 % eff.
Tenues de protection centralisé (suivant besoins)
Prot. collective engin blindé 1 (EB)
Carnet PDF1 PM 1 100 % eff. 100 % eff.
Carnet PDF1 GM 2 100 % eff. 100 % eff.
DETINDIV 1 caissette de 275 si eff. < 500 h, 2 si eff. > 500 h et 3 < 1 000 h si eff. > 1 000 h
APACC 1
TDCCM1 bis 1 2
DÉTECTION
AP2C 1 1
DOM DOR 309 1 1 2
JOK 420 variable
DUK DUR 440 1 (EB)
JER 405 20
XOP 402 5
Lot de signalisation F1 1 1
Gant poudreur 2 20 % eff. 20 % eff.
SAI + pyridostigmine 2 + 1 10 % eff.
APP DEC 2,5 litres 1 ou 2
APP DEC 12 L (ensemble) 3
DÉCONTAMINATION
Motopompe 3
Bac 3M3 3
Citerne 1 200 litres 3
TLD 93 30
Douches de campagne 1
Réchauffeur d’eau 1
Savon décontaminant 1 10 % eff. 10 % eff.
SDCM Mle 1 et recharge gaz 2 ou 4 200 % app. 50 % app.
Hypochlorite de calcium (kg) 300
Soude caustique (kg) 120
16
CHAPITRE 2
21. Avant les retombées Fermer la tenue de combat pour limiter les parties du corps
découvertes.
Occuper tout abri existant (bâtiment, cave, trou individuel
recouvert d’un simple écran)*.
Mettre les radiamètres en fonctionnement.
Charger les dosimètres.
Mettre en œuvre le système de protection collective des
engins blindés.
* L’efficacité d’un abri est évaluée par ce que l’on appelle le facteur
de transmission de dose (FTD).
Le FTD est le nombre par lequel il faut diviser la dose reçue à l’intérieur
de l’abri pour connaître la dose que l’on aurait reçue à l’extérieur.
17
Protéger :
– les vivres dans des emballages étanches ;
– les petits matériels dans des véhicules ou des bâtiments ;
– les gros matériels sous des toiles ou des bâches.
Exemple de facteur de transmission de dose :
SITUATION DU PERSONNEL FTD
– dans un bâtiment
- étages supérieurs 0,1
- sous-sol 0,01
– en véhicules blindés
- blindé léger (type VAB) 0,3
- blindé moyen (type AMX 10 RC) 0,2
- blindé lourd (type char de bataille) 0,2
– en véhicules à roues
- véhicule léger 0,8
- camion 0,6
22. Pendant les retombées Placer le personnel dans les abris (ne pas absorber de
boisson ou de nourriture, ne pas fumer).
Surveiller la radioactivité (débit de dose).
31. La décontamination Effectuée dès la fin des retombées, elle est réalisée par le
immédiate combattant à l’aide des moyens dont il dispose.
Vêtements : brosser ou secouer les vêtements en se plaçant
dos au vent.
Personnel : brosser les cheveux, laver les mains et le visage,
se moucher.
Équipements et armement :
– secouer et brosser les objets en toile ;
– laver les objets métalliques et plastiques (casques, outils) ;
– essuyer l’armement, les moyens radio et optiques avec un
chiffon légèrement humide.
18
Véhicules : brosser et essuyer l’avant du véhicule et les par-
ties en contact avec le personnel.
Remarques :
1 – un véhicule contaminé par les poussières sèches
perd une partie appréciable de sa contamination
par roulage.
2 – Quelques mesures de sécurité sont à respecter :
– mettre l’ANP et les gants pour brosser et secouer ;
– enfouir chiffons et brosses après utilisation.
19
CHAPITRE 3
1. LES MESURES PRÉVENTIVES Les mesures de protection préventive ont pour effet de
réduire la vulnérabilité des unités. Elles sont exécutées sur ordre
du commandement, en fonction de la menace.
Ces mesures regroupent les opérations suivantes :
– réaliser l’inventaire quantitatif et qualitatif des matériels :
• de détection,
• d’alerte,
• de protection,
• de décontamination.
– assurer le binômage du personnel ;
– faire équiper le personnel en niveau de protection no 3.
– vérifier l’équipement des véhicules :
- PDF1 et appareils de 2,5 l en place et prêts à l’emploi,
- engins blindés : filtres en place, volets fermés.
– véhicules équipés de bâches : vitres levées, bâches baissées ;
– protéger ou mettre à couvert le matériel non indispensable ;
– protéger les vivres ;
– sur ordre, appliquer le prétraitement médical.
21. La détection d’alerte Son but est de procurer aux combattants et aux unités
menacées les délais nécessaires pour se protéger.
Une attaque chimique peut être détectée :
– à l’aide de moyens spécifiques ;
– par l’observation d’événements caractéristiques d’une
telle attaque ;
– par l’apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte.
20
211. – Détection par moyens spécifiques.
Les toxiques modernes, inodores et souvent incolores,
échappent à la détection par les organes des sens.
On doit donc faire appel à des équipements particuliers.
22. La détection de contrôle Elle intervient dès que les mesures de protection sont prises.
Elle a pour but de :
– vérifier le bien fondé de l’alerte ;
– identifier l’agent chimique ;
– déterminer le moment où le danger a disparu ;
– délimiter les zones contaminées.
23. La détection d’analyse Pratiquée par des laboratoires spécialisés, elle a pour objet
après prélèvement d’identifier formellement les agents chimiques avec précision
afin d’apporter la preuve, à des fins politiques, d’une agres-
sion chimique.
21
3. LA PROTECTION Lors d’une attaque chimique, les premières réactions sont
essentiellement individuelles.
Ces réactions sont différentes suivant :
– les types d’attaques : explosion ou épandage ;
– la nature du toxique : vapeur ou liquide.
31. Les niveaux de protection
NIVEAU
DE PROTECTION INDIVIDUELLE PROTECTION COLLECTIVE
PROTECTION
S3P (*) non revêtu, gants de cuir, sous- a) engins dotés d’un système :
gants carbonés et chaussettes carbo- Verrouillage des filtres sur
nées non portés, mais à portée immé- leur support.
2
diate.
b) engins non dotés d’un système :
ANP en position transport. Aucune mesure particulière.
En cas d’attaque par YPÉRITE (dont la vapeur agresse la peau non protégée), le
niveau 4 est à maintenir impérativement en ZDV.
(*) S3P ou tenue NBC ayant les mêmes performances comme la TOM par exemple.
22
NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 NIVEAU 4 NIVEAU 4 bis
23
32. Réaction face à une attaque chimique
COMBATTANT À PIED
PROJECTILES ÉPANDAGES
– SE PLAQUER AU SOL – METTRE L’ANP
– RETENIR SA RESPIRATION – FERMER LE S3P
– PLAQUER L’ANP SUR LE VISAGE • Ces gestes doivent être exécutés en moins de 10 secondes.
– DÈS QUE POSSIBLE : • Si les délais et les distances le permettent, effectuer ces opé-
- FIXER L’ANP rations sous abri.
- RABATTRE LA CAPUCHE DU S3P
- DÈS LA FIN DU TIR : – DÈS LA FIN DE L’ÉPANDAGE :
– EN DÉPLACEMENT :
– ACCÉLÉRER POUR QUITTER LA ZONE BATTUE
– FERMER LES OUVERTURES
– PASSER EN NIVEAU 4
* VÉRIFIER LE CARACTÈRE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC (1), AP2C…)
* CONTRÔLER LA CONTAMINATION PAR BINÔMES
* TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE
1 - LE PDF1 N’A PAS VIRÉ :
- NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 - LE PDF1 A VIRÉ :
24
4. LA DÉCONTAMINATION La décontamination chimique consiste à enlever le toxique
CHIMIQUE de la surface considérée (peau, S3P, équipement, véhicule…)
afin de ne pas subir, à terme, les effets de ce toxique.
En défense chimique, on distingue trois types de déconta-
mination :
– la décontamination immédiate ;
– la décontamination opérationnelle ;
– la décontamination approfondie.
25
26
RECONNAÎTRE UN TOXIQUE D’APRÈS
LES PREMIERS SYMPTÔMES ET
DONNER LES PREMIERS SECOURS NOM ET SOINS (2)
Rougeur de
ANNEXE 1
la peau
VÉSICANT YPÉRITE
Symptômes différés
Inflammation Ralentissement apparaissant après plusieurs
Toux heures. Surtout les rougeurs
gorge, voies du pouls
respiratoires Décontaminer peau et vêtements
Lèvres
bleues SUFFOCANT PHOSGÈNE
Fatigue Urines Symptômes différés.
Hémorragie colorées Immobilisation. Réchauffement
Blocage Boissons chaudes. Pas de
rénal respiration artificielle
(1) Les symptômes sont donnés de la gauche vers la
droite dans l’ordre chronologique observé d’apparition.
HYDROGÈNE ARSÉNIÉ
Symptômes apparaissant
(2) Dans tous les cas, mettre l’ANP et sortir l’intoxiqué assez lentement. Repos
de la zone polluée ou contaminée.
LE SITE DE DÉCONTAMINATION
CHAÎNE VÉHICULES
Point initial Accueil (voir annexe 3)
Tri ZONE de
Attente REGROUPEMENT
1/0/1 et de REMISE
CHAÎNE PERSONNEL
+ AP2C 0/1/7 en CONDITION
0/0/7 TC1 + TC2
à charge
de l’unité
ARMt
décontaminée
Fosse
Matériels AP2C personnel et des véhicules
CONTAMINÉS ANP
Douche pour l’hygiène
éventuellement
ATELIER
Discipline de
déshabillage
du dernier
0/1/0 DÉSHABILLAGE
27
ANNEXE 3
LA CHAÎNE VÉHICULE
(avec SDA)*
Vent
Effectif : 0/1/2
VÉHICULES CONTAMINÉS
Zone propre Zone sale
* système de décontamination approfondie
28
SECTION III
LA PROCÉDURE NBC
La procédure NBC utilisée par les trois armées regroupe l’ensemble des messages types
NBC destinés :
– à rendre compte d’une attaque NBC ;
– à rendre compte des détections NBC.
CHAPITRE 1
LA PROCÉDURE NUCLÉAIRE
1. LE MESSAGE NBC 1 Le message NBC 1 NUC est utilisé pour rendre compte d’une
NUCLÉAIRE explosion nucléaire ennemie.
Tête claire
Tête sombre
Pied séparé Pied lié
Peut être
inexistant
29
– apprécier le type de l’explosion :
- surface : le pied, la tige et le nuage sont solidaires,
épais et sombres,
- aérienne : le pied du champignon est fin et blanc, ou
même inexistant,
- inconnue : si l’appréciation est difficile ou impossible.
5 minutes après l’explosion :
– mesurer la largeur angulaire du nuage ascendant.
10 minutes après l’explosion :
– mesurer le site du sommet ou de la base du nuage
stabilisé.
Site
sommet
Site
base
Base « M » sommet
Mesure à H + 5 mn Mesure à H + 10 mn
12. Rédaction
du message NBC 1 NUC
LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
30
2. LE MESSAGE NBC 4 Ce message permet de rendre compte :
NUCLÉAIRE – des résultats d’une reconnaissance radiologique ;
– de la surveillance de la contamination radiologique.
21. Rédaction
du message NBC 4 NUC LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
– initial
35 cGy/h
R Débit de dose – croissant
décroissant
– décroissant
31
CHAPITRE 2
LA PROCÉDURE CHIMIQUE
32
11. Rédaction
du message météo LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
en « méthode dégradée »
VITESSE DU VENT
EFFETS PRODUITS
en km/h
Stabilité de l’air :
– la stabilité de l’air est neutre.
La stabilité est évaluée en deux étapes :
– dans un premier temps, approcher la stabilité en fonction :
- du site du soleil,
- de la couverture nuageuse,
- du moment de la journée
à l’aide du tableau ci-après.
33
MATINÉE COUVERTURE NUAGEUSE APRÈS-MIDI
S N N > 50 - 120
Condition de stabilité
TYPE DE SOL trouvées précédemment
ET CONDITIONS I N S
MÉTÉOROLOGIQUES CORRECTION
4. Sol complètement
S S S
enneigé
5. Pluie continue N N N
7. Brouillard (visibilité
N S S
inférieure à 1 km)
34
- Site du soleil :
17° 10° 7°
5,6° 4° 1,7°
Température :
- la température est de 14 0C
Inférieure à 10 0C La parka est supportée.
Comprise entre 10 et 20 0C La température est agréable.
Supérieure à 20 0C Un allégement de la tenue
serait apprécié.
Pour les températures négatives le signe « - » est placé
devant les chiffres et pour les températures positives un « 0 » est
placé devant les chiffres.
À la suite de la température, placer le signe « - » pour la
non observation du pourcentage d’humidité de l’air.
35
Couverture nuageuse :
0 : moins de la moitié du ciel couvert.
1 : ciel à moitié couvert.
2 : plus de la moitié du ciel couvert.
3. LE MESSAGE NBC 1 CHIM Le message NBC 1 CHIM est destiné à confirmer l’attaque.
Il est rédigé après une détection de contrôle par l’unité
prise sous l’attaque.
36
4. LE MESSAGE NBC 4 CHIM Ce message permet de rendre compte :
– des résultats d’une reconnaissance chimique ;
– du déplacement du nuage toxique NP sur le terrain.
42. Modalités À partir du moment où elle a été mise en alerte, une unité
de levée d’alerte effectue des détections toutes les DIX MINUTES.
Elle demande l’autorisation de retirer les moyens de pro-
tection :
– soit après trois détections négatives successives suivant une
ou plusieurs détections positives ;
– soit après sept détections négatives successives.
Dans le cas de toxiques persistants, il n’y a pas de levée
d’alerte systématique. Des ordres de conduite seront donnés par
la GU en fonction des résultats des reconnaissances des zones
contaminées.
Seule l’autorité ayant prescrit l’alerte est habilitée à lever
cette alerte.
37
MINISTERE DE LA DEFENSE TTA 150
ETAT-MAJOR DE L'ARMEE DE TERRE
COFAT
TITRE XII
LA DEFENSE NUCLEAIRE, BIOLOGIQUE
ET CHIMIQUE (NBC)
Expert de domaine : CDNBC Edition 2008
AVANT-PROPOS
L’effet lumino-thermique
Cet effet représente environ 35 % de l’énergie totale libérée. La boule de feu
rayonne :
L’effet radioactif
Particule :
Alpha (α) Très faible (ne traverse pas la Environ 3 cm
peau).
Énergie :
Très grand, traverse le corps. 2 à 3 km
Gamma (γ)
Sol
RISQUE NÉGLIGEABLE
≤ 50
2,5 % de vomissements
RISQUE MODÉRÉ
≤ 70
5 % de vomissements
RISQUE EXCEPTIONNEL
≤ 150 50 % de vomissements
Performances dégradées en 4 heures
PERTES DIFFÉRÉES
≤ 650 de 5 à 50 % de décès dans les 45 jours
Inaptitude au combat en moins de 4 heures
PERTES IMMÉDIATES
≤ 8 000 100 % de décès les jours suivants
Inaptitude immédiate au combat
L’effet mécanique
Cet effet représente environ 50 % de l’énergie totale libérée. C’est l’effet de
choc de l’explosion, analogue dans sa nature à celui produit par un explosif mais
bien plus puissant. Il se manifeste par :
• une surpression qui écrase ;
• des vents très violents qui agissent par déplacement et arrachement.
L’effet mécanique se propage à la vitesse du son en formant une «onde de
choc».
Par les destructions qu’il cause dans les agglomérations et les forêts, il peut
créer des obstacles importants.
Il occasionne au matériel de plus grands dégâts que ceux de l’effet lumino-
thermique (écrasement - déformation).
Le personnel résiste assez bien à la surpression, mais par contre, est sensible
au vent. Il peut être renversé, entraîné et projeté sur des obstacles ou être atteint par
des projectiles divers.
Chapitre 2 - LE DANGER BIOLOGIQUE
1 - GÉNÉRALITÉS
La menace biologique est constituée par l’utilisation possible de
microorganismes2 (bactéries, virus), de toxines3 ou de champignons, pouvant
provoquer la mort ou des dommages sur l’homme, les animaux ou les végétaux.
Les effets dépendent :
• de la nature de l’agent ou des agents biologiques ;
des modes de dispersion ;
des voies de pénétration dans l’organisme.
Persistance
En fonction de la résistance des germes aux différents facteurs de
l’environnement, le danger peut subsister des heures, des jours, des mois. Son
évolution peut être variable dans le temps en fonction des conditions
météorologiques.
Mode de pénétration
La pénétration des agents biologiques chez l’homme, comparable à celle des
agents chimiques, peut se faire par plusieurs voies :
• voie respiratoire ;
• voie digestive ;
• voie cutanée.
.
2 - MODES DE DISPERSION
La dissémination des agents biologiques est possible par :
projectiles classiques (cf. agents chimiques) ;
dispersion contrôlée d’aérosols à partir d’avions, de drones ou de
véhicules ;
introduction d’agent dans les circuits d’approvisionnement en eau, en
alimentation, en air (ventilation, climatisation).
Peuvent être aussi envisagées :
des dispersions par vecteurs contaminés (humain, animaux, végétaux).
3 - LES EFFETS SUR L’HOMME
Les effets sur l’homme peuvent être très efficaces (fièvre, paralysie, troubles
digestifs, maux de tête, décès) dans des délais variables de quelques heures à
quelques jours.
Les dommages sont retardés et l’action reste insidieuse, elle est difficilement
contrôlable et peut se retourner contre son utilisateur.
Chapitre 3 - LE DANGER CHIMIQUE
1 - GÉNÉRALITÉS
Outre les effets psychologiques qu’il peut occasionner (sentiments d’angoisse
et d’insécurité), le danger chimique revêt un caractère propre et de nature très
différente des autres dangers.
• Les effets de l’arme chimique varient suivant :
les agents utilisés ;
les modes de dispersion ;
les conditions extérieures ;
l’équipement, le degré d’instruction et d’entraînement du personnel
soumis à l’attaque.
2 - LES AGENTS CHIMIQUES
La persistance
La persistance caractérise la durée d’efficacité d’un agent chimique une fois
dispersé.
Les agents chimiques perdent leur efficacité après un temps plus ou moins
long. Ce temps sera fonction des conditions environnantes, en particulier
atmosphériques.
On distingue :
• les agents non persistants qui agissent essentiellement sous forme de
vapeur ;
• les agents persistants dont l’action d’abord liquide atteindra le
personnel par contact (direct ou par transfert) puis par les vapeurs
émises;
• les agents semi-persistants, à mi-chemin entre les deux premiers,
seront traités comme des persistants.
Classification générale des agents chimiques
3 - LES MODES DE DISPERSION
Un toxique est dispersé sous une forme qui dépend de sa nature et de l’effet
tactique recherché.
Les principaux modes de dispersion sont :
l’explosion ;
l’épandage ;
le chauffage.
En règle générale :
• dispersion des toxiques non persistants par des tirs percutants;
• dispersion des toxiques persistants par tirs fusants et épandages.
Moyens de dispersion :
mortiers ;
canons et obusiers ;
lance-roquettes multiples ;
roquettes ;
missiles ;
réservoirs aériens ;
bombes ;
mines chimiques ;
pots thermiques.
4 - INFLUENCE DES CONDITIONS EXTÉRIEURES
Dès leur dispersion, les agents chimiques sont soumis à l’influence de divers
éléments :
les conditions atmosphériques (vent, stabilité de l’air, précipitations,
température ambiante) ;
le relief ;
la nature du sol ;
la végétation.
section ii - Techniques de dÉfense contre les armes NBC
Le personnel
Les moyens
CELLULE CELLULE
ÉCHELON INDIVIDUEL SECTION
UE RGT
Bac 3 m3 2
Citerne 1200 L 3
TLD 93 30
Douches de campagne 1
Réchauffeur d’eau 1
Savon décontaminant 1 3000
!
" # $ % & %' & (
% )
*
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Document8
3 - LA DÉCONTAMINATION RADIOLOGIQUE
La décontamination radiologique consiste à réduire, voire faire disparaître, le
danger en évacuant le plus grand nombre possible de poussières radioactives.
Les opérations de décontamination radiologique comportent quatre niveaux :
la décontamination immédiate ;
la décontamination opérationnelle ;
la décontamination approfondie ;
la décontamination certifiée.
La décontamination immédiate
Effectuée dès la fin des retombées, elle est réalisée par le combattant à l’aide
des moyens dont il dispose.
Vêtements : brosser ou secouer les vêtements en se plaçant dos au vent.
Personnel : brosser les cheveux, laver les mains et le visage, se moucher.
Équipements et armement :
secouer et brosser les objets en toile ;
laver les objets métalliques et plastiques (casques, outils) ;
essuyer l’armement, les moyens radio et optiques avec un chiffon
légèrement humide.
Véhicules : brosser et essuyer l’avant du véhicule et les parties en contact
avec le personnel.
Remarques :
• 1) un véhicule contaminé par les poussières sèches perd une partie
appréciable de sa contamination par roulage.
• 2) Quelques mesures de sécurité sont à respecter :
• mettre l’ANP et les gants pour brosser et secouer ;
enfouir chiffons et brosses après utilisation.
La décontamination opérationnelle
Elle est réalisée sur ordre du commandement au niveau de la cellule de
combat à l’aide des moyens dont elle dispose.
Elle a pour but de parfaire la décontamination immédiate et de réduire ainsi à
un taux acceptable les effets de la contamination des matériels sur les servants.
La décontamination opérationnelle sera complétée sur ordre par la
décontamination approfondie.
La décontamination approfondie
Cette décontamination, décidée par le commandement, est réalisée par le
personnel et les moyens du régiment ou d’une unité spécialisée.
Document8
La décontamination certifiée
Décidée par le commandement, elle est réalisée par le personnel et les
moyens des unités NBC spécialisée.
Elle vise à assurer la décontamination complète avant le rapatriement des
matériels sur le territoire national.
Document8
Document8
NEUROTOXIQUES A et G
symptômes apparaissant très rapidement
en cas d’inhalation décontaminer peau -
Excitation
Écoulement Sudation vêtements
respiratoire
nasal Salivation auto-injecteur bi compartiments
Crampes Respiration artificielle
abdominales (cas grave)
Défécation
Nausée involontaire
Vomissements Convulsion
ACIDE CYANHYDRIQUE
Symptômes apparaissant très rapidement.
Troubles de la Difficulté à
maux de tête Immobilisation Réchauffement -
vision. Yeux respirer Respiration artificielle
douloureux
Rougeur de la
peau
VÉSICANTS YPÉRITE
symptômes différés apparaissant après
Inflammation Ralentissement du plusieurs heures. Surtout les rougeurs
Toux
gorge, voies pouls Décontaminer peau et vêtements
respiratoires
Lèvres bleues
Fatigue SUFFOCANTS PHOSGÈNE
Hémorragie Urines colorées Symptômes différés. Immobilisation.
Blocage rénal Réchauffement Boissons chaudes.
Pas de respiration artificielle
LE SITE DE DÉCONTAMINATION
Chaîne véhicule
Point initial Accueil (voir annexe c)
Tri ZONE DE REGROUPEMENT
Attente ET
(1/0/1) DE REMISE EN CONDITION
Chaîne
personnel TC1 + TC2 à
(0/1/7) 0/0/7 charge
de l’unité
décontaminée
ARM
OPT
TRS Atelier d’habillage
Fosse Atelier d’équipement du
Matériels AP2C personnel et des
CONTAMINÉ ANP véhicules
Atelier
de
Discipline
déshabillage déshabillage
du dernier
0/1/0
Point
de dislocation
LA CHAÎNE VÉHICULE
Vent
Effectif : 0/1/2
Zone Zone
propre sale Véhicules contaminés
Document8
2 - LA DÉTECTION
Lorsqu’un danger chimique se manifeste, il est nécessaire de le détecter le
plus tôt possible afin que les unités menacées puissent être alertées et prendre,
dans les meilleurs délais, les mesures de défense appropriées.
Cette détection chimique doit permettre :
de déceler la présence d’agents chimiques ;
d’identifier la nature de ces agents ;
de contrôler leur disparition pour permettre la levée d’alerte.
On distingue ainsi :
la détection d’alerte ;
la détection de contrôle ;
l’analyse après prélèvement.
La détection d’alerte
Son but est de procurer aux combattants et aux unités menacées les délais
nécessaires pour se protéger.
Une attaque chimique peut être détectée :
à l’aide de moyens spécifiques ;
par l’observation d’événements caractéristiques d’une telle attaque ;
par l’apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte.
Détection par moyens spécifiques
Les toxiques modernes, inodores et souvent incolores, échappent à la
détection par les organes des sens.
On doit donc faire appel à des équipements particuliers.
* Cas des agents liquides.
Le papier détecteur (PDF1) permet la détection des vésicants et des
neurotoxiques par apparition d’une couleur caractéristique.
– vols d’avions à très basse altitude laissant dans leur sillage un nuage
inhabituel ;
– présence de gouttelettes après un tir d’artillerie.
Apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte
traces suspectes sur le terrain, la végétation ou les matériels ;
présence de cadavres d’animaux ;
odeur :
• ypérite : moutarde, ail ;
• acide cyanhydrique : amande amère ;
• phosgène : pomme pourrie.
La connaissance des premiers symptômes d’atteinte est indispensable car leur
apparition pourrait être, dans certains cas, le seul indice (cf. ANNEXE A).
La détection de contrôle
Elle intervient dès que les mesures de protection sont prises. Elle a pour but
de :
vérifier le bien fondé de l’alerte ;
identifier l’agent chimique ;
déterminer le moment où le danger a disparu ;
délimiter les zones contaminées.
3 - LA PROTECTION
Lors d’une attaque chimique, les premières réactions sont essentiellement
individuelles.
Ces réactions sont différentes suivant :
• les types d’attaques : explosion ou épandage ;
• la nature du toxique : vapeur ou liquide.
NIVEAU DE PROTECTION
PROTECTION INDIVIDUELLE
PROTECTION COLLECTIVE
T3P(*) non revêtue, gants de
a) Engins dotés d’un
cuir, sous-gants carbonés et système : aucune
chaussettes carbonées non mesure particulière.
1 portés, ANP non porté.
b) Engins n on dotés
Tous ces équipements doivent d’un système : aucune
mesure particulière.
être facilement accessibles.
T3P (*) non revêtue, gants de a) Engins dotés d’un
cuir, sous-gants carbonés et système : verrouillage
des filtres sur leur
2 chaussettes carbonées non support.
portés, mais à portée b) Engins non dotés d’un
immédiate. système : aucune
ANP en position transport. mesure particulière.
T 3P revêtue, capuche en
position ouverte. a) Engins dotés d’un
Gants de cuir, sous-gants système : fermeture du
3 carbonés et chaussettes véhicule.
carbonées portés.
ANP prêt à servir : bouchon de b) Engins non dotés d’un
système : bâchage.
la cartouche enlevé et brides en
position de combat.
T3P(*) revêtue, capuche en
position fermée. a) Engins dotés d’un
système : filtration et
4 Gants de cuir, sous-gants surpression en route.
carbonés et chaussettes b) Engins non dotés d’un
carbonées portés. système : bâchage.
ANP en position protection.
(*) T3P ou tenue NBC ayant les mêmes performances comme la TOM par
exemple.
Document8
Projectiles Epandage
Projectiles Epandage
Projectiles Epandage
4 - LA DÉCONTAMINATION CHIMIQUE
La décontamination chimique consiste à enlever le toxique de la surface
considérée (peau, S3P, équipement, véhicule…) afin de ne pas subir, à terme, les
effets de ce toxique.
En défense chimique, on distingue trois types de décontamination :
la décontamination immédiate ;
la décontamination opérationnelle ;
la décontamination approfondie.
La décontamination immédiate
Ayant pour objectif la survie du combattant protégé, elle ne s’applique qu’à
l’homme.
Elle consiste à éliminer le toxique liquide en contact avec la peau à l’aide du
gant poudreur.
Elle s’effectue sans délai, en raison de la vitesse de pénétration des toxiques
liquides à travers la peau.
Elle ne sera exécutée que si le niveau de protection maximum (niveau 4) n’a
pas été pris à temps en vertu du principe suivant
« on ne défait pas une protection dont on est sûr».
La décontamination opérationnelle
S’appliquant à la fois à l’homme et au matériel, elle a pour objectif de
permettre le combat avec protection.
Il s’agit, avec le gant poudreur, d’enlever le maximum de liquide sur
l’armement, l’équipement, la tenue, etc. afin d’éviter la contamination par transfert sur
des éléments propres.
Pour cela :
Document8
La décontamination approfondie
Cette décontamination, décidée par le commandement, est destinée à
permettre aux unités touchées de reprendre le combat sans mesure de protection
particulière (retour au niveau 3). Concernant uniquement les matériels, elle est
réalisée par le personnel et les moyens spécifiques d’une unité spécialisée. Elle
nécessite la mise en place d’un poste de décontamination. La remise en condition du
personnel s’effectue en parallèle par le personnel et les moyens spécifiques du
régiment (cf. ANNEXES B et C).
Document8
Document8
Prophylaxie
La prophylaxie comprend :
la vaccination ;
la prise préventive d’antibiotiques.
Ces mesures sont définies par le service de santé.
Surveillance de l’environnement
Les facteurs de l’environnement à prendre en compte sont :
les conditions météorologiques (voir chapitre 3) ;
l’observation de la flore et de la faune ;
le renseignement sur l’état de la population locale.
Respect de l’hygiène
Une bonne condition physique est un facteur essentiel de résistance à
l’agression biologique.
Une hygiène rigoureuse (personnel, alimentaire, boisson, lieux d’aisance)
individuelle et collective est la première défense face au danger biologique.
Document8
2 - LA DÉTECTION
La détection est l’élément clef qui conditionne toutes les dispositions à prendre
quant à la prévention, la protection, la décontamination ou le traitement contre les
agents biologiques.
3 - LA PROTECTION
Les agents biologiques militaires, sous forme d’aérosols, obligent à une
protection totale et complète du combattant.
Elle fait appel aux mêmes méthodes et moyens que la protection chimique
décrite au chapitre précédent.
Document8
4 - LA DÉCONTAMINATION BIOLOGIQUE
Après pénétration des microbes ou agents, la contamination est suivie par un
processus d’infection. Elle représente donc un danger pour la vie et la santé des
personnes.
La décontamination est le procédé qui consiste à rétablir la sécurité de
l’individu par l’élimination des microorganismes et des toxines.
Elle utilise des produits classiques de désinfection ou de désinsectisation.
Exemple de moyens :
moyens physiques : chaleur, ultraviolets,…
moyens chimiques : chlore, formol,….
La décontamination peut être suivie d’une période d’observation par le service
de santé, voire éventuellement d’une période d’isolement, appelée communément
« quarantaine », qui vise à contrôler l’efficacité de la décontamination.
Document8
CONSEILS POUR
Identifier les différences entre les messages des
ABORDER
domaines nucléaire, biologique et chimique.
L'ÉTUDE
REFERENCES ATP 45
La procédure NBC utilisée par les trois armées regroupe l’ensemble des
messages types NBC destinés :
à rendre compte d’une attaque NBC ;
à rendre compte des détections NBC.
Document8
Document8
Site
sommet
Site
base
Mesure à H + 5 mn Mesure à H + 10 mn
Document8
2 - LE NBC 4 NUC
Ce message permet de rendre compte :
des résultats d’une reconnaissance radiologique ;
de la surveillance de la contamination radiologique.
•
LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
1 - LE MESSAGE METEOROLOGIQUE
Généralités
Dès leur dispersion, les agents chimiques, persistants ou non, sont soumis à
l’influence des éléments météorologiques (le vent, la température, la stabilité de l’air,
l’humidité et les précipitations).
La connaissance permanente des paramètres météorologiques de la zone où
stationnent les unités permet :
d’apprécier la probabilité et les conséquences d’une attaque chimique ;
d’alerter les unités concernées par une attaque.
Le message météo est diffusé toutes les 6 heures par la Grande Unité.
Ce message non protégé revêt une urgence signalée «URGENT NON
PROTÉGÉ ».
Lorsque la GU ne dispose pas des moyens nécessaires à l’établissement de
ce message ou lorsque la nature du combat conduit à une dilution du dispositif sur
des surfaces très importantes, elle a alors recours à la méthode « dégradée ».
L’unité élémentaire peut être amenée à rédiger le message météo en mode
dégradé. Sa durée de validité n’étant pas limitée, l’unité élémentaire procèdera à
l’envoi d’un nouveau message dans les cas suivants :
demande de l’échelon supérieur ;
changement significatif des conditions météorologiques locales ;
changement de position.
Vitesse du vent :
la vitesse du vent est de 10 km/h.
VITESSE DU VENT
EFFETS PRODUITS
EN KM/H
La fumée s’élève verticalement ou légèrement inclinée.
0à5
Une girouette ordinaire ne bouge pas.
On perçoit le souffle du vent sur le visage et le
bruissement des feuilles.
5 à 10
La girouette ordinaire est mise en mouvement.
Feuilles et petites branches sont constamment agitées.
10 à 20
Les pavillons légers se déploient.
La poussière et les papiers sont soulevés.
Plus de 20
Les petites branches bougent.
Stabilité de l’air :
la stabilité de l’air est neutre.
SITE DU SITE DU
1/3 2/3 Entièrement
SOLEIL SOLEIL
< 4° et
S S N < 5°
NUIT
CORRECTION
5. Pluie continue N N N
instabilité = U ou 2
neutralité = N ou 4
stabilité = S ou 6
Site du soleil :
17° 10° 7°
5,6° 4° 1,7°
Température :
la température est de 14°C
Inférieure à 10°C La parka est supportée.
Comprise entre 10° et 20°C La température est agréa ble.
Supérieure à 20°C Un allégement de la tenue serait apprécié.
Couverture nuageuse :
0 : moins de la moitié du ciel couvert
1 : ciel à moitié couvert
2 : plus de la moitié du ciel couvert
3 : pas de nuages
Document8
Le CRIAC est un message de contexture libre. Il est transmis par tout élément
pris sous une attaque chimique, dès que l’alerte locale a été diffusée.
Renseignements utiles du CRIAC :
lieu ;
groupe - date heure ;
type d’attaque ;
évaluation approximative des effets ;
nature du toxique.
Ex : « Tir d’artillerie sur notre position à 10h30Z – PDF1 vire au violet. Niveau
4 pour la section. »
Au reçu du CRIAC, les PC plaqueront le gabarit d’alerte immédiate (GAI),
représenté par un cercle de 15 km de rayon (quelle que soit la vitesse du vent), et
feront prendre les mesures de protection aux unités se trouvant dans cette zone
(niveau 4).
Document8
4 - LE MESSAGE NBC4
Ce message permet de rendre compte :
des résultats d’une reconnaissance chimique ;
du déplacement du nuage toxique NP sur le terrain.
GDH de la détection
S 291630ZAVR2008
(jour, heure, mois, année)
1 - LE MESSAGE METEO
Le message décrit au chapitre 2 (la procédure chimique) reste valable pour la
procédure biologique.
Document8