Vous êtes sur la page 1sur 332

TTA 601 bis

LES MATERIELS
ET EQUIPEMENTS
DE DEFENSE N.B.C.

Approuvé le 9 septembre 1999 Edition 2ème SEMESTRE 1999


Sous le n°6639/EDNBC/COMECOL
TTA. 601 bis

ECOLE DE DEFENSE
NBC

CETE de défense NBC

Quartier Koenig
F 14760

Bretteville sur Odon LES MATERIELS

ET EQUIPEMENTS

DE DEFENSE N.B.C.

Approuvé sous le n°6639/EDNBC/COMECOL du 09.09.1999.

2ème SEMESTRE 1999


NOTE LIMINAIRE

Le présent répertoire est destiné à compléter le TTA. 601 en apportant une


documentation technique simplifiée sous forme de fiches, permettant une révision
périodique, sur chaque type de matériel et équipement de défense N.B.C. en
usage dans l’armée de Terre.

Le chapitre premier du présent document indique les dotations réalisées aux


N.T.I. 1, N.T.I. 2 des corps de troupe et du Groupe de Défense N.B.C...

Les chapitres suivants rassemblent les fiches techniques sur chacun de ces
matériels et équipements classés en fonction de leur finalité :

DETection,

ALErte,

REConnaissance

PROtection,

DEContamination,

PREvention

TRAitement

INStruction.

La grande majorité des fiches techniques de ces 8 chapitres fait apparaître


certaines caractéristiques de deux manières différentes :
- d'une part, selon un descriptif analytique analogue à celui de l'édition
précédente,
- et d'autre part, au sein d'une fiche pédagogique élaborée par les
instructeurs spécialisés en défense N.B.C..
SOMMAIRE

CHAPITRE PREMIER

DOTATIONS EN MATERIELS ET EQUIPEMENTS

* DES CORPS DE TROUPE

- Moyens du N.T.I.1…………………………………………………………………FICHE 1.

- Moyens du N.T.I.2…………………………………………………………………FICHE 2.

- Moyens d’instruction………………………………………………………………FICHE 3.

* Du Groupe de Défense N.B.C. ……………………………………………………………..FICHE 4.

CHAPITRE II
MATERIELS ET EQUIPEMENTS DE DETECTION

Papier détecteur mle F 1 en carnets (PD F 1) FICHE DET 01

Détecteur individuel de neurotoxiques mle F 1 (DETINDIV) FICHE DET 02

Appareil portatif de contrôle de la contamination (AP2C) FICHE DET 03

Trousse de détection chimique de contrôle mle 1 (TDCCM 1 bis) FICHE DET 04

Radiamètre-dosimètre de bord pour véhicules (DUK-DUR 440) FICHE DET 05

Radiamètre-dosimètre de bord (DUK-DUR 430) FICHE DET 06

Radiamètre de contrôle d’alerte et de décontamination (DOM-DOR 309) FICHE DET 07

Radiamètre simplifié (JOK 420) FICHE DET 08

Trousse DRAGER "toxiques de guerre et risques industriels" FICHE DET 09

Stylodosimètre (JER 405). Chargeur pour dosimètre JER (XOP 402) FICHE DET 10

Calculateur radiologique mle 62 FICHE DET 11

Calculateur de puissance et de retombées mle F2 FICHE DET 12

Lot de signalisation de zones contaminées mle F 1 FICHE DET 13

Coffret portatif de prélèvement et d’échantillonnage terre (COPPET) FICHE DET 14

Dosimètre électronique (SOR 460) FICHE DET 15

sui.
CHAPITRE III

MATERIELS D'ALERTE

Artifice de signalisation à main à parachute d’alerte toxique FICHE ALE 01

(AR SI MA PARA Z)

Appareil Portatif d'Alerte et de Contrôle Chimique (APACC) FICHE ALE 02

CHAPITRE IV

MATERIELS DE RECONNAISSANCE

Véhicule de l’avant blindé de reconnaissance N.B.C. FICHE REC 01

CHAPITRE V

MATERIELS ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION

Appareil normal de protection à vision panoramique mle F1 (ANP VP F 1) FICHE PRO 01

Survêtement de protection à port permanent (S3P) FICHE PRO 02

Tenue de combat N.B.C. à port permanent outre-mer (TOM) FICHE PRO 03

Tenue de combat N.B.C. à port permanent centre Europe FICHE PRO 04

Combinaison N.B.C./ FEU FICHE PRO 05

Tenue légère de décontamination mle 93 (TLD 93) FICHE PRO 06

Collection de vêtements spéciaux « légers » mle 66 FICHE PRO 07

Appareil normal de protection ANP Mle 51 M 53 (ANP Mle 51 M 53) FICHE PRO 08

Appareil Respiratoire Isolant (ARI) FICHE PRO 09

sui. préc.
CHAPITRE VI

MATERIELS ET EQUIPEMENTS DE DECONTAMINATION

Gant de décontamination chimique d’urgence mle F 1 FICHE DEC 01

Appareil de décontamination chimique de 2,5 l mle F 1 FICHE DEC 02

Appareil de décontamination de 12 litres mle 68 FICHE DEC 03

Motopompe de décontamination mle F 1 FICHE DEC 04

Bac souple de 3 mètres cubes mle F 1 FICHE DEC 05

Citerne souple de 1 200 litres mle F 1 FICHE DEC 06

Réchauffeur d’eau mle F 1 ( FICHTEL et SACHS)-(STMO 102) FICHE DEC 07

Ensemble de douches de campagne mle F 1 FICHE DEC 08

Solutions et produits de décontamination FICHE DEC 09

Groupe léger de décontamination Mle F2 monté sur V.L.R.A. FICHE DEC 10

Système de décontamination approfondie (S.D.A.) (à l’étude) FICHE DEC 11

Système de décontamination des matériels sensibles (S.D.M.S.) (à l’étude) FICHE DEC 12

CHAPITRE VII

PREVENTION

C : Comprimés de pyridostigmine FICHE PRE 01

N : Iodure de potassium FICHE PRE 02

B : Vaccins FICHE PRE 03


CHAPITRE VIII

TRAITEMENT

Seringue auto-injectante à 3 compartiments FICHE TRA 01

sui. préc.
CHAPITRE IX

MATERIELS D’INSTRUCTION NBC

Source radioactive d’instruction 137 FICHE INS 01

Simulateur monotube d’attaque toxique fusante mle F 1 (SIMUTOX). FICHE INS 02

Simulateur multitubes d’attaque toxique fusante (SIMULTITOX). FICHE INS 03

Système de simulation pour l' instruction

- partie émission :

Simulateur de radioactivité (RUP 403) FICHE INS 04

Antennes longue portée FICHE INS 05

- partie réception :

Radiamètre simulateur (RUK RUR 440) FICHE INS 06

Radiamètre dosimètre (ROM ROR 309) FICHE INS 07

Radiamètre simulateur ( ROK 420) FICHE INS 08

SIMAPACC ( à l'étude ) FICHE INS 09

préc.
NOMENCLATURE DES RADIAMETRES

La nomenclature d’un radiamètre fait intervenir un trinôme de lettres ( ou 2, dans le cas


d’appareils multifonctions), dont chacune a une signification particulière, liée :
- au principe ou au type de détection,
- au type d'alimentation en énergie ou au mode de lecture,
- et à la grandeur physique mesurée.
1° lettre: principe ou type de 2° lettre: alimentation ou 3° lettre: grandeur mesurée
détection fonctionnement

C détecteur chimique A autonome R rad (*)

D compteur à décharge E sans alimentation, lecture K rad par heure


directe (auxiliaire pour la
F film photographique charge) L nombre de particules
(intégré)
J chambre d’ionisation I sans alimentation, lecture
indirecte (auxiliaire pour la M indicateur multiple
L luminescence lecture)
N chocs par seconde
P compteur proportionnel O piles, accumulateurs ou
secteur P appareil ne mesurant rien
R simulateur
U réseau extérieur
S conductivité dans les
solides étui auxiliaire

X appareil auxiliaire sans


élément détecteur

(*) Le rad est remplacé par le centigray (cGy), sous-multiple du gray (Gy), qui est l’unité
légale. 1 rad = 1 cGy.

La nomenclature comprend également un chiffre qui renseigne sur l’origine de l’appareil. Le


nombre à 3 ou 4 chiffres indique le service ou l'armée qui a le premier homologué l’appareil:

- 200 CEA,

- 300 AIR

- 400 TERRE ou INTERARMEES,

- 500 MARINE,

- 600 POUDRES,

- 700 MINISTERE DE L'INTERIEUR,

- 1000 PROTOTYPE (une appellation qui commence par 10 ne peut donc être définitive)
CATEGORIES DE SOUTIEN DES MATERIELS DE DEFENSE N.B.C.

Le Service Central de Gestion du Matériel classe le matériel de défense N.B.C. en


différentes catégories de soutien:
CS 1 : matériel en cours de fabrication ou de réalisation.
CS 2 : matériel dont la fabrication est terminée, la dotation centrale est réalisée, la
dotation décentralisée est en cours.
CS 3A : cf CS 2;
CS 3B : matériel pour lequel le Service Central des Approvisionnements ne rachète plus
les articles de rechange, et se limite à en épuiser le stock.
CS 4 : matériel en réforme technique au NTI 2, voire même au NTI 1.
CS 5 : matériel en réforme de commandement.
Les catégories de soutien figurants dans la colonne de droite des tableaux suivants, sont celles en vigueur
au 30.06.1999
EMAT MATERIEL CAT
2589 42 VAB RECO CS 2

4911 11 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 1 CS 2


12 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 2 CS 2
13 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 3 CS 2
14 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 4 CS 2
21 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 1 DESTINE AUX FORMATIONS OUTRE MER CS 2
22 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 2 DESTINE AUX FORMATIONS OUTRE MER CS 2
23 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 3 DESTINE AUX FORMATIONS OUTRE MER CS 2
24 ANP A VISIERE PANORAMIQUE MLEF1 TAILLE 4 DESTINE AUX FORMATIONS OUTRE MER CS 2
61 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 1 AVEC SAC DE TRANSPORT MLE 1963 CS 3B
62 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 2 AVEC SAC DE TRANSPORT MLE 1963 CS 3B
63 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 3 AVEC SAC DE TRANSPORT MLE 1963 CS 3B
71 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 1 AVEC SAC DE TRANSPORT HP 54 CS 3B
72 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 2 AVEC SAC DE TRANSPORT HP 54 CS 3B
73 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 3 AVEC SAC DE TRANSPORT HP 54 CS 3B
81 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 1 A PASTILLE MICROPHONIQUE AVEC SAC DE TRANSPORT MLE 1963 CS 3B
82 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 2 A PASTILLE MICROPHONIQUE AVEC SAC DE TRANSPORT MLE 1963 CS 3B
83 ANP MLE 1951 M53 TAILLE 3 A PASTILLE MICROPHONIQUE AVEC SAC DE TRANSPORT MLE 1963 CS 3B
86 ANP51M53 MICROPHONIQUE TYPE ALAT AVEC SAC TRANSPORT MLE 63 TYPE 1 CS 4
87 ANP51M53 MICROPHONIQUE TYPE ALAT AVEC SAC TRANSPORT MLE 63 TYPE 2 CS 4
88 ANP51M53 MICROPHONIQUE TYPE ALAT AVEC SAC TRANSPORT MLE 63 TYPE 3 CS 4

4912 APPAREIL RESPIRATOIRE ISOLANT


11 - RESPIRATOIRE C60 CS 5
21 - RESPIRATOIRE ISOLANT AUTONOMESUPER SPIRATOM CS 5
.. - ARI A CIRCUIT OUVERT CS ..
4920 LOT DE SIGNALISATION
10 - MLE F1 DE ZONE CONTAMINEE CS 3A

4928 APPAREIL PRELEVEMENT TERRE


10 - COFFRET PORTATIF DE PRELEVEMENT D’ECHANTILLONNAGE TERRE CS 2
4929 APPAREIL PRELEVEMENT AIR POUR LOT SECURITE NUCLEAIRE
10 - APPAREIL PRELEVEMENT AIR BERTIN POUR LOT SECURITE NUCLEAIRE
11 CS 5
- APPAREIL PRELEVEMENT AIR 3M3 BAUDART POUR LOT SECURITE NUCLEAIRE CS 3
4930 APPAREIL DE DETECTION AUTOMATIQUE DES AGENTS CHIMIQUES
11 - LOCAL TYPE DETALAC MLE F1 CS 4
12 - APPAREIL PORTATIF DE CONTROLE DE LA CONTAMINATION MLE F1 AVEC UC (AP2C) CS 1
4931 APPAREIL DRÄGER DE DETECTEUR DE GAZ
10 - TYPE 21 31 CS 2
4932 TROUSSE DE DETECTION CHIMIQUE
11 - DE CONTROLE MLE 1 BIS AVEC ACCESSOIRES
CS 3B
… - MODELE DRÄGER (ou type Dräger)
CS 1
EMAT MATERIEL CAT
4933 GANT DE DECONTAMINATION CHIMIQUE D’URGENCE
11 - MLE F1 CS 2
4934 MOTOPOMPE DE DECONTAMINATION
41 - GUINARD A MOTEUR BERNARD W117 AVEC OUTILLAGE ET ACCESSOIRES CS 4
42 - GUINARD A MOTEUR BERNARD W317 AVEC OUTILLAGE ET ACCESSOIRES CS 3A

4935 VEHICULE DE DECONTAMINATION NBC


11 - VLRA DE DECONTAMINATION NBC EQUIPE DU GROUPE LEGER MLE F1 CS 1
12 - VLRA DE DECONTAMINATION NBC EQUIPE DU GROUPE LEGER MLE F2 CS 1

4936 APPAREIL DE DECONTAMINATION DE 12L


14 - MLE 1959 M68 ENSEMBLE DE 3 AVEC ACCESSOIRES CS 3A

4937 APPAREIL DE DECONTAMINATION DE 2L5


12 - MLE F1 A RECHARGE POUR DECONTAMINATION CHIMIQUE D’URGENCE CS 3A

4938 APPAREIL DE DECONTAMINATION DE 600L SUR REMORQUE SPECIALISEE


12 - MODELES 55M59 F1 CS 5
13 - MODELES F2 F3 F4 CS 5

4939 RECHAUFFEUR D’EAU


10 - MLE F1 AVEC MOTEUR STAMO 75 CS 3A
11 - MLE F1 AVEC MOTEUR STAMO 102 CS 3A

4940 BAC SOUPLE


11 - DE 3M3 MLE F1 CS 3A

4942 LOT DE DECONTAMINATION POUR CORPS DE TROUPE


11 - ENSEMBLE DE DOUCHES DE CAMPAGNE MLE F1 CS 3A

4943 CITERNE SOUPLE


11 - DE 1200L MLE F1 CS 3A

4944 LOT DE BRANCHEMENT D’UNE CHAINE DE DECONTAMINATION SUR RESEAU INCENDIE


11 - LOT D’ACCESSOIRES POUR BRANCHEMENT D’UNE CHAINE DE DECONTA SUR RESEAU INCENDIE CS 2

4961 LOT D’ACCESSOIRES POUR ANP


11 - LOT D’ACCESSOIRES POUR ANP UTILISE PAR EQUIPAGE D’ENGIN BLINDE CS 2

4962 CARTOUCHE FILTRANTE POUR ANP


12 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 12 CS 5
13 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 13 CS 2
14 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 14 CS 2
15 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 15 CS 5
16 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 16 CS 2
17 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 17 CS 2
18 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 18 CS 2
19 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 19 CS 2
20 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 20 CS 2
21 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 21 CS 2
22 -1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 22 CS 1
23 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 23 CS 1
24 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 24 CS 1
25 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 25 CS 1
26 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 26 CS 1
27 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 27 CS 1
28 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 28 CS 1
29 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 29 CS 1
30 -MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 30 CS 1
31 MLE F1 OU F2 1ERE RESERVE LOT DE REGROUPEMENT N 31 CS 1
82 CARTOUCHE FILTRANTE ABEK CS 1

4964 11 FILTRE COLLECTIF ANTIAEROSOLS DE PROTECTION NBC CS 1

4965 11 FILTRE COLLECTIF ANTIVAPEURS DE PROTECTION NBC CS 1


EMAT MATERIEL CAT
4966 11 FILTRE COLLECTIF MIXTE ANTIAEROSOL ET ANTIVAPEUR DE PROTECTION NBC CS 1

4967 PROTECTION NBC CHAR LECLERC


11 - FILTRE MIXTE 90 M3 DU CHAR LECLERC CS 1

4970 DOSIMETRE
91 - DOSIMETRE JER 405 A LECTURE DIRECTE DE 0 A 200 RADS EMPLOI NORMAL CS 3B
92 - DOSIMETRE NOUVELLE GENERATION ( SOR 460 ) CS 1

4971 RADIAMETRE
11 - UNITE COLLECTIVE DE CONTROLE D’ALERTE ET DE DECONTAMINATION DOM DOR 309 CS 2
21 - DE CONTROLE SIMPLIFIE JOK 420 CS 3B
51 - DE CONTROLE ET D’ALERTE TYPE DOM 410 COMPLET AVEC COFFRET DE TRANSPORT SANS CS 5
ENSEMBLE COMPLEMENTAIRE
61 - POLYVALENT TYPE DOM 410 COMPLET AVEC COFFRET DE TRANSPORT ET ENSEMBLE CS 5
COMPLEMENTAIRE
81 - INTEGRATEUR PORTATIF ALPHA BETA AIPAB 5 CS 5

4972 CHARGEUR / LECTEUR POUR DOSIMETRE


52 - CHARGEUR TYPE XOP 402 POUR DOSIMETRE A LECTURE DIRECTE CS 3B
53 - LECTEUR POUR DOSIMETRE ( SOR 460) CS 1

4973 RADIAMETRE DOSIMETRE DE BORD POUR AERONEF


11 - DUK DUR 430 CS 3A

4974 RADIAMETRE DOSIMETRE DE BORD POUR VEHICULE


11 - DUK DUR 440 CS 2
12 - SYSTEME DE RADIAMETRIE ET DE DOSIMETRIE EMBARQUE VERSION VAB RECO NBC CS 1

4975 CALCULATEUR RADIOLOGIQUE


10 -CALCULATEUR RADIOLOGIQUE MLE 1962 CS 3B

4976 REGLE A CALCUL RADIOLOGIQUE


10 - MARQUE GRAPHOPLEX CS 3B

4977 CALCULATEUR DE RETOMBES RADIOACTIVES


21 - MLE F2 CS 3B

4978 ENCEINTE DE DESINFECTION


11 - DEMONTABLE POUR ANP MLE 1951 M53 CS 2
21 - ARMOIRE DE DESINFECTION DES ANP MLE 1951 M53 CS 2

4979 ENSEMBLE DE RECONNAISSANCE RADIOLOGIQUE AERIENNE


11 - JUK 450 CS 5

4980 ENSEMBLE DE CONTROLE RADIOLOGIQUE


30 - POUR EDNBC CS 2
40 - POUR ETABLISSEMENT DU MATERIEL CS 2
50 - POUR PELOTON BFE CS 2
60 - POUR STAT CS 2
70 - DETECTEUR DE TRITIUM JOL 308 CS 5

A 605 GANT DE DECONTAMINATION CHIMIQUE POUR L’INSTRUCTION


02 - POUDREUR MLE F1 RECHARGEABLE CS 2

A 608 VALISE TEST ET SIMULATION


01 - POUR ERRA JUK 450 CS 5

A 609 SIMULATEUR RADIAMETRE DOSIMETRE DE BORD


01 CS 2
- POUR DUK DUR HELICOPTERE
02 CS 1
- RUK RUR 440 POUR ENGINS BLINDES

A 610 SOURCE RADIOACTIVE


03 CS 5
- SOURCE RADIOACTIVE DE CONTROLE ET D’INSTRUCTION AU CESIUM 137
EMAT MATERIEL CAT
A 611 SIMULATEUR DE RADIOACTIVITE
01 - ROK 410 CS 4
02 - SIMULATEUR DU RADIAMETRE DE CONTROLE ROK 420 CS 1
03 - SIMULATEUR DE RADIAMETRE ROM ROR 309 CS 1

A 612 STYLO DOSIMETRE INSTRUCTION


02 - SEQ 5 DE 0 A 200 MR CS 3B
03 - TYPE JER MODIFIE CS 3B

A 613 PROLONGATEUR DE CABLE D’ALIMENTATION POUR DOM 410


01 - DE L’AVERTISSEUR D’ALERTE AL 410 CS 5

A 61401 INSTALLATION NBC D’AMX 30 CS 5

A 615 LOT DE SIGNALISATION DE ZONE CONTAMINEE


11 - REDUIT CS 3B

A 616 UNITE COLLECTIVES D’EMISSION POUR SIMULATEUR D’INSTRUCTION NBC


01 -UNITES COLLECTIVES D’EMISSION RUP 403 CS 1

A 621 LOT D’INSTRUCTION DE DETECTION CHIMIQUE DE CONTROLE


01 -NECESSAIRE POUR L’INSTRUCTION SUR LA DETECTION CHIMIQUE DE CONTROLE MLE F1 CS 3B

A 625 APPAREIL DE LANCEMENT DE TOXIQUE FUSANT


01 - POUR SIMULATEUR D’ATTAQUE CS 3B
02 - SIMULATEUR MULTIPLE D’ATTAQUE TOXIQUE CS 3A

A 626 CARTOUCHE FILTRANTE POUR ANP


02 - CARTOUCHE FILTRANTE D’INSTRUCTION CS 3B

A 633 FILTRE NBC D’INSTRUCTION POUR VBL


10 - FILTRE D’INSTRUCTION MLE 3 CS 2

S 070 APPAREILS DE VERIFICATION ET ENTRETIEN DES ANP


13 - SOUDEUSE SACHET POLYETHYLENE DES MASQUES RESPIRATOIRES CS 2
15 - A SERTIR LES VITRES CS 5
22 - BANC DE CONTROLE DES APPAREILS NORMAUX DE PROTECTION 51M53 ET VPF1 AU NTI 2 CS 2

S 071 APPAREILS DE VERIFICATION DES CARTOUCHES FILTRANTES


21 - APPAREILS OCALTRA POUR LE CONTROLE DE L’ETANCHEITE ET DE LA GENE CS 5
RESPIRATOIRE DES CARTOUCHES FILTRANTES
22 - SOUDEUSE SACHET THERMOSOUDABLE CARTOUCHE FILTRANTE 1ER CS 3A
23 - APPAREIL DE VERIFICATION DE DEPRESSION DES CARTOUCHES FILTRANTES AU NTI 2 CS 2
FERNEZ

S 072 LOT D’OUTILLAGE ENTRETIEN MATERIEL NBC


11 - DES ENSEMBLES NBC DES VEHICULES BLINDES CS 2
12 - POUR APPAREIL DECONTAMINATION 2L5 F 1 CS 2
16 - LOT OUTILLAGE NTI2 ANPVP CS 1
21 - CONTROLEUR PRESSION HYDRAULIQUES DES APPAREILS DECONTAMINATION CS 2

S 073 LOT DE REPARATION MATERIELS NBC


10 - PERVENCHE ENSEMBLE FONCTIONNEL DE BASE CS 2
12 - INTERFACE RADIAMETRE JOK 420 POUR PERVENCHE IFO 14550 CS 3A
13 - INTERFACE RADIAMETRE DUK DUR 430 POUR PERVENCHE IFO 14600 CS 2
14 - INTERFACE RADIAMETRE DUK DUR 440 POUR PERVENCHE IFO 14600 CS 2
15 - INTERFACE ERRA JUK 450 POUR PERVENCHE IFO 14700 CS 5
19 - INTERFACE DOM DOR 309 POUR PERVENCHE IFO 14850 CS 2
21 - INTERFACE RAD DOM 410 POUR PERVENCHE IFO 14800 CS 5

S 074 LOT OUTILLAGE ENTRETIEN MATERIELS NUCLEAIRES


12 - AU CESIUM 137 CS 3B
21 - 3EME ECH POUR SIMULATEUR DE RADIOACTIVITE ROK 410 CS 5
22 - 4EME ECH POUR SIMULATEUR DE RADIOACTIVITE ROK 410 CS 5
31 - 3EME ECH DUK DUR 430 BANC TEST CS 2
EMAT MATERIEL CAT

S 077 LOT EPREUVE DES APPAREILS A PRESSION DE GAZ


11 - POLYVALENT HP BP CS 2
12 - SPECIALISE BASSE PRESSION CS 2
13 - LOT D’EPREUVE HYDROPNEUMATIQUE POLYVALENT HP BP POUR ENCEINTES CS 1

S 078 SPECIALISEES
11 -ENSEMBLE VISITE OPTIQUE D’ENCEINTE CS 2
12 - POLYVALENT POUR ENCEINTE APG CS 2
21 - SPECIALISE POUR ENCEINTE APG CS 2
22 - APPAREIL MESURE EPAISSEUR METAL ENCEINTE APG CS 2
- APPAREIL MESURE DURETE METAL CS 2

CERTAINS MATERIELS RECENTS, DEJA APPROUVES PAR L'EMAT, PEUVENT NE PAS


APPARAITRE DANS CE TABLEAU.

L'ACTUALISATION ANNUELLE DE CE T.T.A. PERMETTRA DE LES FAIRE FIGURER AVEC LEUR


CODE EMAT ET LEUR CATEGORIE DE SOUTIEN ( CS 1 A PRIORI).

CETTE ACTUALISATION PERMETTRA AUSSI DE FAIRE DISPARAITRE LES MATERIELS LES PLUS
ANCIENS, ( CS 5 ).
GESTION DES EQUIPEMENTS DE DEFENSE N.B.C.

A la différence des matériels de défense NBC, gérés par le Matériel de l'Armée de


Terre, les équipements de défense NBC sont gérés par le Commissariat de l'Armée de
Terre.

Ces équipements sont caractérisés par :


- un code CAT appelé "référence article";
- leur intitulé.
Ils ne sont pas classés en " catégorie de soutien ".

Référence article CLAIR ABREGE DE L' ARTICLE


0371 EFFETS NBC S3P F1 - VESTE
0413 EFFETS NBC S3P F1 - PANTALON
1244 TENUE LEGERE DECONTAMINATION MLE 93
1576 EFFETS NBC 66/67 - BOTTILLONS BUTYL F1
1578 EFFETS NBC 66/67 - BOTTILLONS BUTYL NOI
1579 EFFETS NBC 66/67 - BOTTILLONS VA
1620 EFFETS NBC 66/67 - GANTS BUTYL
2064 EFFETS NBC THEATRE EURO. - VESTE ET PANTALON
2065 EFFETS NBC OM - VESTE PANTALON
2097 EFFETS NBC S3P F1 - VESTE ET PANTALON
2533 EFFETS NBC S3P F1 - CHAUSSETTES
2599 EFFETS NBC S3P F1 - GANTS CUIR NOIR F1
2663 EFFETS NBC 66 - CAGOULE COMBINAISON
3075 EFFETS NBC S3P F1 - TRIPLEX COND.
3076 EFFETS NBC S3P F1 - COMPLEX CONDITION.
3077 EFFETS NBC S3P F1 - ROUL.BAND.JNE.50/122
3078 EFFETS NBC S3P F1 - ADHES.ARME 19/50
3082 EFFETS NBC S3P F1 - SOUS GANTS MLE F1
3087 EFFETS NBC S3P INSTR - VEST.PANTAL
3267 EFFETS NBC 66 LEGER - CAGOULE
3269 EFFETS NBC 66 LEGER - COMBINAISON
3271 EFFETS NBC 66/67 - S/GANTS COTON
3460 EFFETS NBC 66/67 - COUVRE-FACE BUTYL
3461 EFFETS NBC 66/67 - POIG-BLOUSON BUTYL
3465 EFFETS NBC 66/67 - BAS PANTALON BUTYL
3582 EFFETS NBC S3P F1 - SOUS GANTS MLE F2
7878 SURBOTTES NBC JETABLES ML E 93
CHAPITRE PREMIER

DOTATIONS EN MATERIELS ET EQUIPEMENTS

I - DES CORPS DE TROUPE

Un ensemble cohérent de matériels et d'équipements est prévu pour assurer :

- la détection et la diffusion de l’alerte ;

- la protection du personnel ;

- la décontamination du personnel et des matériels.

Les dotations des formations en effectifs et matériels sont inscrites dans les

D.U.O. propres à chaque unité (1).

L’arme du matériel ainsi que le commissariat de l’armée de Terre et le service

de santé des armées participent à leur réalisation.

Les dotations en produits de défense N.B.C. sont précisées au TTA. 916

(catalogue des taux de base et dotations initiales en munitions, mines, explosifs,

artifices, et produits de défense N.B.C.).

11. - MOYENS DU 1er ECHELON.

Les moyens du 1er échelon comprennent :

- les moyens individuels ;

- les moyens portés par les véhicules ;

- les moyens des sections ou pelotons ;

- les moyens collectifs de l’unité élémentaire.

Dans chaque unité, un sous-officier assure la mise en œuvre des moyens

collectifs.

------------------------

(1) L’inventaire des matériels mis en place dans les corps de troupe n’est donné qu’à titre indicatif.
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique

1. - MOYENS INDIVIDUELS (sur l’homme)

11. - Un sac de transport ANP contenant :

- Un appareil normal de protection à visière Mle F 1 N.B.C. PRO 01


panoramique mle F1 avec cartouche
filtrante
- Dispositif de vision sous masque Mle F1 NBC PRO 01 Pour le personnel porteur de
lunettes

12. - Sur l’homme :


Un survêtement de protection à port S3P ou TOM N.B.C. PRO 02 Commissariat de l’A.T.
permanent comprenant :

- une veste ;
- un pantalon ;
- une paire de sous-gants carbonés et une
paire de gants cuir ;
- une paire de chaussettes carbonées ;
- un détecteur individuel de contrôle de Mle F 1 C DET 02
neurotoxiques ;
- un dosimètre électronique. SOR 460 N DET 15 Remplace(ra) le JER 405

Trousse NBC amovible comprenant :

- deux gants de décontamination chimique Mle F 1 C DEC 01


d’urgence mle F1 ;
- un carnet de papier détecteur adhésif P.M. ; C DET 01
- deux seringues auto-injectante à trois C TRA 01 Service de santé.
compartiments ;
- une boite de 30 comprimés de C PRE 01 Service de santé
pyridostigmine.

Dans le sac de combat :

Un survêtement de protection NBC à port S3P ou TOM N.B.C. PRO 02 (En emballage sous vide).
permanent comprenant :

- une veste ; Rechange


- un pantalon ; Rechange
- une paire de sous-gants carbonés et une Rechange
paire de gants cuir ;
- une paire de chaussettes carbonées. Rechange

- une cartouche filtrante; Mle F 1 NBC PRO 01


- une dose de savon décontaminant N DEC 09 Rechange (en sachet plastique)
radiologique de la peau. Dose individuelle.

- un Dispositif Portatif d’Alimentation Liquide. DPAL NBC PRO 01 Commissariat de l’A.T.


DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique
2 - MOYENS PORTES PAR LES VEHICULES.
- un ou deux appareils de 2,5 l ; Mle F1 C DEC 02 1 app. par VLTT ou
camionnette(*)
- deux bidons de 1,6 l de solution Mle 1 C DEC 02 2 app. par camion ou blindé.
décontaminante chimique pour le matériel
(SDCM Mle 1) et deux rechanges gazeuses
par appareils ;
- deux carnets de papier détecteur adhésif Mle F1 C DET 01
grand modèle ;
- un radiamètre-dosimètre pour véhicule. DUK-DUR N DET 05 Dotation particulière.
440
3. - MOYENS DES SECTIONS.
- Dosimètre électronique. SOR 460 N DET 15
- Radiamètre de contrôle d'alerte. DOM DOR N DET 07
309
- Radiamètre simplifié. JOK 420 N DET 08
- Appareil portatif de contrôle de la AP 2 C C DET 03
contamination.

4. - CELLULE N.B.C. DE L'UNITE.

a) Un véhicule de servitude. Camionnette ou camion


suivant D.U.O.
b) Matériel de détection chimique :
- Appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03
contamination ;
- une trousse de détection chimique de Mle 1 bis C DET 04 Sera remplacée, à terme, par
contrôle. la trousse Dräger.

c) Matériel radiologique :

- 5 chargeurs ; XOP 402 N DET 10

- un calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11


- un calculateur de puissance et de Mle F2 N DET 12
retombées.

d) Matériel de décontamination :

- 6 collections de vêtements spéciaux Mle 66 N.B.C. PRO 07 Commissariat de l’A.T.


légers comprenant chacune : une cagoule, Pour équipe de décontamination.
une combinaison, une paire de bottes,
deux paires de gants caoutchouc, une paire
de gants coton, un jeu de sous-vêtements
coton ;

e) Tenues légère de décontamination TLD 93 C PRO 06 Commissariat de l’A.T.


modèle 93 Pour équipe de décontamination.

f) Un lot de signalisation de zones Mle F1 NBC DET 13


contaminées (1).

------------
(*) Camionnette et camions de la gamme tactique.
(1) Les unités élémentaires des régiments de reconnaissance et les E.E.D. disposent de 3 lots de signalisation.
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique
g) Matériel de maintenance :
- solution décontaminante chimique pour le Mle F1 C DEC 09 2 bidons par appareil.
matériel ;
- recharges gazeuses pour 2,5 l ; Mle F1 C DEC 02 2 recharges par appareil.
- seringue auto-injectante ; C TRA 01 5 % de l’effectif (serv. Santé).
- A.N.P.V.P. ; ANP VP NBC PRO 01 10 % de l’effectif (com. A.T.).

- cartouches filtrantes ; Cf moyens NBC PRO 01 10 % de l’effectif.


individuels
- pièces de rechange pour A.N.P.VP ; NBC PRO 01 10 % de l’effectif.
- dose de savon décontaminant radio- Mle F1 NBC DEC 09 10 % de l’effectif.
logique pour la peau ;
- gants de décontamination chimique Mle F1 C DEC 01 10 % de l’effectif.
d’urgence.

12. - MOYENS DU 2 EME ECHELON


Les moyens de 2e échelon comprenant :
- le lot de l’officier de défense N.B.C.,
- les moyens du groupe N.B.C. du corps,
sont localisés à l'UCL de la formation.
Le groupe, placé sous les ordres d’un sous-officier, est constitué d’équipes dont le
nombre est fixé par des instructions particulières.
Chaque équipe comprend :
- un chef d’équipe, dépanneur de matériel N.B.C. ;
- un conducteur ;
- le matériel énuméré ci-dessous :

DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION


technique
1. - LOT DE L’OFFICIER DEFENSE N.B.C.
- un calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11
- un calculateur de puissance et de Mle F2 N DET 12
retombées.

2. - AU GROUPE N.B.C. DU CORPS

- un camion de 4 tonnes ;

- matériel de décontamination :
-VLRA NBC ; VLRA NBC N.B.C. DEC 10 Pour certains régiments.
- deux réchauffeurs d’eau ; Mle F1 N.B.C. DEC 07
- un ensemble de douches de campagne ; Mle F1 N.B.C. DEC 08
- quatre motopompes de décontamination, Mle F1 N.B.C. DEC 04
- trois citernes souples de 1 200 litres, Mle F1 N.B.C. DEC 06
3
- deux bacs souples de 3 m , Mle F1 N.B.C. DEC 05
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique

- 10 TLD 93, Mle 93 N.B.C. PRO 06 Commissariat de l’A.T.


- 3 000 doses de savon décontaminant N DEC 09
radiologique pour la peau,
- 240 kg d’hypochlorite de calcium, C DEC 09
- 120 kg de soude en paillettes, C DEC 09
- ensemble de 3 appareils de 12 litres ; Mle 68 C DEC 03

- matériel de détection chimique :


Mle F1 C DET 02 En caissettes de 500 détecteurs (*).
- DETINDIV ;

- matériels de maintenance : le lot est a) Gants de décontamination 10


er
identique au lot du 1 échelon à 4 %.
exceptions près indiquées ci-contre; les b) 1 bidon et 1 recharge
dotations sont en pourcentage de gazeuse pour 50 % des
l’effectiF du corps. appareils de 2,5 l du corps.
c) Pas d’A.N.P.VP ni de CF.

- matériel radiologique : Identiques aux lots de premier


échelon, 10 dosimètres et 2
chargeurs au lieu de 20 et 5.
- un lot de signalisation. Mle F1 N.B.C. DET 13
(*) Une à trois caisses par corps en fonction des effectifs.

Remarque: Le matériel de transmission RRVP 5, destiné à la réception de l’alerte N.B.C., fait l’objet d’une dotation particulière.

13. - MOYENS D’INSTRUCTION.

DESIGNATION MODELE DEFENSE OBSERVATION

Source radioactive d'instruction (césium 137) INS 01 EDNBC


Simulateur monotube d'attaque toxique fusante INS 02
mle F1 (SIMUTOX)
Simulateur multitubes d'attaques toxiques INS 03
fusante (SIMULTITOX)
Système de simulation pour l'instruction

Emission :
simulateur de radioactivité (RUP 403) INS 04
antennes longue portée INS 05 2 ensembles au GD NBC - 1 ensemble à l'EDNBC
Réception:
radiamètre simulateur (RUK RUR 440) INS 06
radiamètre dosimètre (ROM ROR 309) INS 07
radiamètre simulateur ( ROK 420) INS 08
SIMAPACC ( à l'étude ) INS 09

Gant de décontamination chimique pour l’instruction. Mle F1 Renouvelable cf. fiche DEC. 01
Nécessaire pour l’instruction sur la détection chimique de Mle F1 Cf. fiche DET 03.
contrôle.
Survêtement protection à port permanent d’instruction. Cf fiche PRO 02
Commissariat de l’armée de Terre.
Lot réduit de signalisation. Cf. fiche DET 13.
Seringue auto-injectante d’instruction. Cf. fiche TRA 01
II - DU GROUPE DE DEFENSE N.B.C.

DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION


technique

1. - MOYENS INDIVIDUELS (sur l’homme)

11. - Un sac de transport ANP contenant :

- Un appareil normal de protection à visière Mle F1 N.B.C. PRO 01


panoramique mle F1 avec cartouche
filtrante
- Dispositif de vision sous masque Mle F1 N.B.C. PRO 01 Pour le personnel porteur de
lunettes
12. - Sur l’homme :
Un survêtement de protection à port
permanent comprenant : S3P ou TOM N.B.C. PRO 02 Commissariat de l’A.T.

- une veste ;
- un pantalon ;
- une paire de sous-gants carbonés et une
paire de gants cuir ;
- une paire de chaussettes carbonées ;
- un détecteur individuel de contrôle de Mle F1 C DET 02
neurotoxiques ;
- un dosimètre électronique. SOR 460 N DET 15

Trousse NBC amovible comprenant :

- deux gants de décontamination chimique Mle F1 C DEC 01


d’urgence mle F1;
- un carnet de papier détecteur adhésif P.M. ; C DET 01
- deux seringues auto-injectante à trois
compartiments ; C TRA 01
- une boite de 30 comprimés de Service de santé.
pyridostigmine. C PRE 01
Service de santé
Dans le sac de combat :

Un survêtement de protection NBC à port S3P ou TOM N.B.C. PRO 02 (En emballage sous vide).
permanent comprenant :

- une veste ; Rechange


- un pantalon ; Rechange
- une paire de sous-gants carbonés et une
paire de gants cuir ; Rechange
- une paire de chaussettes carbonées ; Rechange
- une cartouche filtrante ; Mle F1 NBC PRO 01 Rechange (en sachet plastique)
- une dose de savon décontaminant N DEC 09 Dose individuelle.
radiologique de la peau.

- un Dispositif Portatif d’Alimentation Liquide DPAL NBC PRO 01 Commissariat de l’A.T.


DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique
MOYENS PORTES PAR LES VEHICULES.
- un ou deux appareils de 2,5 l ; Mle F 1 C DEC 02 1 app. par VLTT ou
camionnette(*)
- deux bidons de 1,6 l de solution Mle 1 C DEC 02 2 app. par camion ou blindé.
décontaminante chimique pour le matériel
(SDCMle 1) et deux rechanges gazeuses
par appareil ;
- deux carnets de papier détecteur adhésif Mle F 1 C DET 01
grand modèle ;
- un radiamètre-dosimètre pour véhicule. DUK-DUR N DET 05 Dotation particulière.
440
- MOYENS DE LA SECTION DE
COMMANDEMENT ET DE LIAISON

- Equipe de commandement
- un radiamètre-dosimètre pour véhicule ; DUK-DUR N DET 05 Dotation particulière
440
- calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11
- calculateur de puissance et de retombées ; Mle F2 N DET 12
- dosimètre. JER 405 N DET 10

- Equipe de liaison

- dosimètre ; JER 405 N DET 10


- radiamètre de contrôle d'alerte ; DOM DOR N DET 07
309
- un radiamètre-dosimètre pour véhicule ; DUK-DUR N DET 05 Dotation particulière
440
- appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03
contamination ;
- calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11
- calculateur de puissance et de retombées. Mle F2 N DET 12

- Equipe de prélèvement

- coffret portatif de prélèvement et COPPET C DET 14 Spécifique au GD NBC


d’échantillonnage terre ;
- appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03
contamination ;
- gants de décontamination chimique Mle F1 C DEC 01
d’urgence mle F1 ;
- une trousse de détection chimique de Mle F 1 C DET 04
contrôle ;
- seringues auto-injectante à trois SAI C TRA 01
compartiments ;
- détecteur individuel de contrôle de Mle F1 C DET 02
neurotoxiques ;
- dosimètre électronique ; SOR 460 N DET 15
- radiamètre de contrôle d'alerte ; DOM DOR N DET 07
309
- dosimètre ; JER 405 N DET 10
- calculateur radiologique Mle 62 N DET 11
- calculateur de puissance et de retombées ; Mle F2 N DET 12
- carnets de papier détecteur adhésif ; Mle F1 C DET 01
- appareils de décontamination de 2,5 l ; Mle F1 C DEC 02
- ensemble de 3 appareils de 12 litres ; Mle 68 C DEC 03
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique

- boites de 30 comprimés de C PRE 01 Service de santé


pyridostigmine ;
- tenues outre-mer ; TOM NBC PRO 03
- bottes et gants butyl ;
- tenue légère de décontamination ; TLD NBC PRO 06
- charbon actif ;
- bâche mylar ;
- un lot de signalisation ; N.B.C. DET 13
- solutions de décontamination Mle F1 et F2. Mle F 1, F2 C DEC 09

- Equipe administrative

- dosimètre. JER 405 N DET 10

- Equipe soutien spécialisé NBC

- dosimètre ; JER 405 N DET 10


- chargeur pour dosimètre. XOP 402 N DET 10

- Equipe conduite de la maintenance et


ravitaillement

- Appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03


contamination ;
- dosimètre ; JER 405 N DET 10
- radiamètre de contrôle d'alerte ; DOM DOR
309 N DET 07
- Matériel spécifique NTI NBC.

- 2 x COMPAGNIE DE DEFENSE NBC

- 1 x Equipe PC de Compagnie

- un lot de signalisation ; Mle F 1 N.B.C. DET 13 Dotation particulière


- appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03
contamination ;
- dosimètre ; JER 405 N DET 10
- calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11
- calculateur de puissance et de retombées ; Mle F2 N DET 12
- un radiamètre-dosimètre pour véhicule ; DUK-DUR N DET 05
440
- radiamètre de contrôle d'alerte ; DOM DOR N DET 07
309
- une trousse de détection chimique de Mle F 1 C DET 04
contrôle.

- 2 x Section de reconnaissance

- 1 x Equipe de commandement

- Calculateur radiologique Mle 62 ; Mle 62 N DET 11


- Calculateur de puissance de retombées. Mle F 2 N DET 12
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique

- 2 x Patrouille de reconnaissance 1
et 2 comprenant:

- 1 x VAB RECO OFF VAB RECO NBC REC 01

- 2 x VAB RECO S/OFF VAB RECO NBC REC 01

- 1 x Allègement recomplètement
décontamination comprenant

a) matériel de détection chimique :

- appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03


contamination ;
- trousse de détection chimique de contrôle. 1 bis C DET 04

b) matériel radiologique :

- dosimètre ; JER 405 N DET 10


- chargeur pour dosimètre ; XOP 402 N DET 10
- radiamètre dosimètre de bord pour DUK DUR N DET 05
véhicule ; 440
- radiamètre de contrôle d'alerte. DOM DOR N DET 07
309
c) matériel de décontamination :

- ensemble de 3 appareils de 12 litres ; Me 68 C DEC 03


- un lot de signalisation ; Mle F 1 NBC DET 13
- motopompes de décontamination ; Mle F 1 N.B.C. DEC 04
3
- bac souple de 3 m . Mle F 1 N.B.C. DEC 05

- 2 x Section de décontamination

- 1 x équipe de commandement :

- Appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03


contamination ;
- radiamètre de contrôle d'alerte DOM DOR N DET 07
309

- 3 x équipe de décontamination

- VLRA NBC muni de son groupe léger de VLRA F2 NBC DEC 10


décontamination F2 ;
- un lot de signalisation ; Mle F 1 NBC DET 13
- appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03
contamination ;
3 NBC PRO 07
- bac souple de 3 m ; Mle F1
- radiamètre de contrôle d'alerte. DOM DOR N DET 07
309
DESIGNATION MODELE DEFENSE FICHE OBSERVATION
technique

- 1 x équipe d’allègement et de contrôle

a) Matériel de détection chimique :

- Appareil portatif de contrôle de la AP2C C DET 03


contamination ; APACC C ALE 02
- une trousse de détection chimique de Mle F1 C DET 04
contrôle.

b) Matériel radiologique :

- dosimètres ; JER 405 N DET 10


- chargeurs ; XOP 402 N DET 10
- calculateur radiologique ; Mle 62 N DET 11
- calculateur de puissance et de Mle F 2 N DET 12
retombées ;
- un lot de signalisation. Mle F1 NBC DET 13

c) Matériel de décontamination :

- ensemble de 3 appareils de 12 litres ; Mle 68 N.B.C. DEC 03


- ensemble de douches de campagne ; Mle F 1 N.B.C. DEC 08
- doses de savon décontaminant Mle F1 N PRO 07
radiologique de la peau ;
- collections de vêtements spéciaux légers Mle 66 NBC DEC 09 Commissariat de l’A.T.
comprenant chacune: une cagoule, une Pour équipe de
combinaison, une paire de bottes, deux décontamination.
paires de gants caoutchouc, une paire de
gants coton, un jeu de sous-vêtements
coton ;
- hypochlorite de calcium ; C DEC 09 fûts de 40 kg
- soude en paillettes. C DEC 09 fûts de 40 kg

d) Tenues légère de décontamination TLD 93 NBC PRO 06 Commissariat de l’A.T.


modèle 93 Pour équipe de
décontamination

e) lot d'accessoires chimique DNBC 494411 NBC


CHAPITRE II

MATERIELS DE DETECTION
FICHE DET 01
PAPIER DETECTEUR mle F 1
(PD F 1)

1. - BUT

Le papier détecteur permet la détection des toxiques liquides appartenant


aux familles des vésicants et des neurotoxiques ( produits G et A ).

2. - DESCRIPTION ET MISE EN OEUVRE

Le papier détecteur est imprégné de colorants qui sont révélés par le


contact des agents chimiques. La coloration ainsi développée va du rouge au
rouge violacé pour les vésicants; elle est jaune à jaune orangé pour les
produits G et bleu vert-foncé à noir pour les produits A.

Attention: Le PD F1 vire au noir en présence de la solution décontaminante SDCM mle 1 1


FICHE DET 01

PAPIER DETECTEUR (PD F1)


NOMENCLATURES :
Petit modèle (PM) pour le personnel 6665 14 258 2394.
Grand modèle (GM) pour les véhicules F300 OT 000 5323.
DESTINATION : PAPIER DETECTEUR
Détection d'alerte locale et de contrôle des toxiques liquides. P D F 1 ADHESIF

DESCRIPTION : LOT 1 - PMI-75


Carnets de 10 feuilles adhésives avec bordure et marquage de la
couverture en rouge.
PM : dimensions = 2,5 x 9 cm PAPIER DETECTEUR
GM : dimensions = 14 x 9 cm P D F 1 ADHESIF
LOT 1 - TE-73
DOCUMENTS :
IM 38306 du 21/12/82 et modificatifs suivants.
DOTATIONS :
PM : 3 par homme
1 sur l'homme, 1 à l'UE, 1 au Corps. ADC LE HUITOUZE

GM : 4 par véhicule Le mode d'emploi est imprimé au verso de la couverture.


2 sur véhicule, 1 à l'UE, 1 au Corps.

UTILISATION :
Détacher les feuilles et les coller sur une surface exposée Surveiller l'apparition de taches :
ou les mettre en contact avec des souillures. rouge à violacé: vésicants
jaune à orangé: produits G

ATTENTION : virage noir avec SDCM Mle 1. bleu - vert à noir: produits A

PRESENTATION CARNET DE 10 FEUILLES

Format :

- grand modèle (G.M.) ; 140 X 90 mm ;


- petit modèle (P.M.). 25 X 90 mm.

Utilisation. La face adhésive du feuillet peut être


collée préventivement sur les
vêtements, l’armement ou toute partie
exposée.

Mode d’emploi. Imprimé sur la couverture.

Le papier détecteur PD F 1 est un moyen de détection mis à la


disposition du combattant.
Il ne permet pas de déceler la présence des toxiques sous forme de
vapeur et d’aérosol. Les indications obtenues doivent être vérifiées à l’aide de
la trousse de détection.
FICHE DET 01

3. - INSTRUCTION

Ce matériel est utilisable pour l’instruction : préalablement imbibé de chlorure


ferrique, il vire au rouge au contact du sulfocyanure de potassium (cf. fiche INS 02).
FICHE DET 02

DETECTEUR INDIVIDUEL
DE CONTROLE DE NEUROTOXIQUES mle F 1
(DETINDIV)

1. - BUT

Cet appareil est destiné à la détection de contrôle de neurotoxiques sous


forme de vapeur.

Très sensible et de mise en oeuvre très simple, il est destiné aux petits
échelons.

2. - DESCRIPTION

Monté sur un support plastique transparent, il comprend :


- une ampoule en verre, prolongé par un canal d’écoulement, contenant
un liquide (qui craint le gel) ;
- un ensemble de deux pastilles de papier :
- l’une de couleur blanche,
- l’autre de couleur.

3. - MISE EN OEUVRE

Briser l’ampoule entre le pouce et l’index (1).

S’assurer que la pastille blanche est bien imbibée.

Exposer le détecteur à l’air ambiant durant 5 minutes (2).

Replier le détecteur de sorte que la pastille rose vienne au contact de la


pastille blanche, exercer des pressions successives pendant 20 secondes.

Faire la lecture au bout de 2 minutes (2) sur la pastille blanche.


FICHE DET 02

Attention : La réaction colorimétrique du DETINDIV n'est pas synonyme de


présence de toxique, comme pour le PDF1, bien au contraire:
- si la pastille reste BLANCHE : présence de toxique ;
- si la pastille vire au BLEU : absence de toxique.

4. - INSTRUCTION

La mise en oeuvre est simple, mais il convient d'insister sur la remarque de


l'encadré ci-dessus.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE

Guide (mode d’emploi) sur l’emballage.


FICHE DET 02

DETECTEUR INDIVIDUEL de NEUROTOXIQUES Mle F1 (DETINDIV F1)


NOMENCLATURE : 6665 14 363 9378
MISE EN OEUVRE
DOCUMENTS : instruction 38306 du 21/12/82
Sortir le détecteur de son emballage sans toucher les pastilles
modificatifs 34331 du 25/11/83 et 21699 du 11/9/85
avec les doigts
DESTINATION : contrôle de présence ou d'absence de vapeurs de Briser l'ampoule entre le pouce et l'index, pastilles vers le bas
neurotoxiques, par réaction biochimique
DOTATION : - jusqu'à 500 hommes: 1 caissette Vérifier que la pastille blanche est bien mouillée
- de 500 à 1000 hommes: 2 caissettes
- plus de 1000 hommes: 3 caissettes Exposer à l'air pendant 5 minutes, sans agiter

DESCRIPTION : plaquettes plastiques de 8 x 2,5 cm comprenant: Replier la pastille rose sur la blanche et exercer 20 pressions
1 ampoule en verre contenant de l'eau successives
1 canal d'écoulement
Faire la lecture au bout de 2 minutes sur la pastille blanche
1 pastille blanche imprégnée d'enzyme d'origine :
1 pastille rose imprégnée de substrat si la pastille est bleue : pas de toxique,
Le DETINDIV est conditionné en caissettes de 275 appareils.
Ceux-ci, sous enveloppe d'aluminium, sont groupés par 5 Si la pastille reste blanche : TOXIQUE
dans 55 emballages étanches, portant les instructions de mise
en oeuvre. ampoule de verre
Le DETINDIV fonctionne par réaction bio-chimique (eau)

DET INDIV F1
pastille blanche d'enzyme
Bleu Pas de Toxique canal
(butyrilcholinestérase)
d'écoulement
Incolore Toxique
ADC LE HUITOUZE

pastille rose
(substrat)
FICHE DET 03
APPAREIL PORTATIF DE CONTROLE DE LA CONTAMINATION.
(AP2C)

1- BUT

L’Appareil Portatif de Contrôle de la Contamination ( AP2C ) permet de détecter


la présence de toxiques en phase vapeur dans l’air ambiant et / ou en phase liquide sur
des supports contaminés. Il fonctionne en mode contrôle, mais dispose aussi d'une
alarme visuelle incorporée, et d'une alarme sonore qui peut être activée ou non.

2 - DESCRIPTION

L’appareil se compose d’un détecteur de vapeur ( AP2C ) basé sur le principe de


la spectrométrie de flamme.
La détection se fait :
- soit directement au moyen d'une buse, en phase vapeur ;
- soit indirectement, pour des toxiques en phase liquide, au moyen d'une pipe
permettant de les prélever et de les évaporer ( S4PE : Système Portatif de
Prélèvement des Produits Persistants en vue de leur détection après Evaporation ).

Les composés détectés sont les produits phosphorés et / ou soufrés.

3 - MISE EN OEUVRE

31.- Opérations préliminaires :

- insertion du stockeur d'hydrogène et de la pile PS 42 A dans l'AP2C ;


- choix de l'embout adapté à la phase vapeur ou liquide du toxique ; avec le S4PE,
insertion d'une pile LSH 20 et d'une raclette de prélèvement liquide ;
- lecture directe sur afficheur à diodes. ( Bonne visibilité de jour comme de nuit ) ;
- mise en place ou non de l'alarme sonore ( buzzer) ;
- un opérateur ayant reçu l’instruction de base nécessaire peut être assisté d’un ou
deux aides opérateurs pour les prélèvements liquides.

32.- Détection
321.- Identification et mesure.

Les agents phosphorés et/ou soufrés sont détectés rapidement et


simultanément, à gauche par une série de 5 diodes pour les
organophosphorés ( neurotoxiques de type G, …) et à droite, pour les
soufrés ( ypérite,…) ; l'allumage simultanée des deux rampes de diodes
peut indiquer la présence de neurotoxiques de type A ( terminologie
française ) ou V ( terminologie OTAN ), comme le A4 ou VX.

Les lettres G, V et HD,V rendent aisée l’interprétation de chaque détection.

322.- Temps de réponse.


Le temps de réponse est : < 2 S.
Retour rapide de l’affichage à « zéro » après saturation de l’AP2C.
FICHE DET 03

4 - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES

41.- Caractéristiques dimensionnelles.


411.- Dimensions de valise de transport :
Longueur : 470 mm
Largeur : 387 mm
Hauteur: 175 mm

412.- Dimensions de l’AP2C :


Longueur : 350 mm
Largeur : 125 mm
Hauteur : 85 mm

42.- Caractéristiques massives :


Masse de l’AP2C Mle F1 (sans piles) : 7,000 kg
Masse de l’AP2C avec piles et stockeur H2 : 1,960 kg
Masse du S4PE avec pile : 0,395 kg

43.- Caractéristiques électriques :


Alimentation par piles : tension continue 7,3 V pour l’AP2C
tension continue 3,6 V pour le S4PE

44.- Délais de mise en fonctionnement :

Pour la 1ère mise en fonctionnement :

- 2 minutes environ pour des tempétaures >10°C ;


- 5 minutes environ pour des températures comprises entre 10°C et 0°C ;
- 20 minutes environ pour des températures < 0°C.
Remise en fonctionnement après arrêt momentané : 20 S environ.

45.- Autonomie :

Stockeur d’hydrogène : 12 heures.


Bloc piles AP2C : 12 heures pour des températures > 0°C.

46.- Limites d’utilisation :

Température de stockage : -39° Cà + 71° C.


Température de fonctionnement: -32°C à + 50°C.
Altitude : fonctionnement nominal de l’AP2C entre 0 et 3000 mètres.
FICHE DET 03
5 - INSTRUCTION

L’AP2C est utilisable à l’instruction avec des similitoxiques représentant des


agents phosphorés et/ou soufrés ( insecticides contenant la double liaison phosphore
oxygène, diméthylsulfoxyde, ...) .

6 - DOCUMENTATION TECHNIQUE

GUIDE TECHNIQUE : MAT 1608


FICHE DET 03

APPAREIL PORTATIF DE CONTROLE DE LA CONTAMINATION

DESTINATION : 2 systèmes portatifs de


Détection de contrôle prélèvement des produits
Identification des matériels contaminés persistants par évaporation
N
Tri des blessés contaminés O (S4PE)
TI
Contrôle de la décontamination C
E 20 raclettes à
CARACTERISTIQUES : T
Détecte sous forme vapeur ou liquide E
BRETELLE DE prélèvement
C
- les neurotoxiques A (V) ou G (G) H
TRANSPORT
NI
- l'ypérite au soufre (HD) Q 10 raclettes test
Fournit une indication lumineuse et U
E
sonore sur leur concentration
+
UNITE COLLECTIVE : 2 piles LSH 20
Contenue dans une mallette plastique de 3,5 V ADC LE HUITOUZE

Comprend un équipement de portage


Permet un fonctionnement continu de 2 x 12 heures
ECHELON DE MISE EN PLACE :
Unité élémentaire et section
Panneau d'affichage
5 5
4 PANNE PRET PURGE 4
3 3 1 pince buzzer
2 H.2 PILES 2
1 G,V HD,V 1 5 buses "vapeur"

2 stockeurs d'hydrogène

2 piles PS 42 A de 7,3 V
2 pipes "liquide"
ENTRETIEN : nettoyage à l'aide d'un chiffon humide
FICHE DET 03
BOITIER DIAGNOSTIQUE AP2C

Le boîtier diagnostique fait partie des équipements de soutien et de maintenance de


l'AP2C. Auto-alimenté, il se met à la place du boîtier pile.

Le boîtier diagnostique AP2C permet de confirmer l'autotest interne du détecteur, et de


contrôler ses paramètres électriques.

Lors du déroulement des séquences de tests, il place le détecteur AP2C dans des
configurations différentes et vérifie la réaction et l'adaptation de l'appareil à ces
configurations.
Utilisé pour contrôler les AP2C, il permet de déceler une éventuelle anomalie de
fonctionnement.
FICHE DET 04
TROUSSE DE DETECTION CHIMIQUE DE CONTROLE mle 1 bis.
(TDCCM 1 bis)

1 - BUT

La trousse permet d’effectuer la détection de contrôle des toxiques suivants :


- neurotoxiques G (sarin, tabun) et A ;
- ypérite ;
- Phosgène ;
- acide cyanhydrique ;
- chlorure de cyanogène.

2 - DESCRIPTION

Le matériel nécessaire aux détections est contenu dans une boîte de transport
en métal léger, à fermeture étanche.

Une courroie réglable permet soit la position de transport en bandoulière, soit la


position de travail.

La trousse contient :

- une pompe de détection avec dispositif d’éclairage ;


- huit flacons stilligouttes de réactifs identifiés par la couleur de leur
capuchon ;
- quarante tickets de prélèvement dans leur emballage étanche en
aluminium ;
- un mémento des opérations de détection collé à l’intérieur du couvercle ;
- des petits matériels et accessoires.
La boîte de rechange permet le réapprovisionnement de la trousse en matériels
consommables, en particulier flacons porte-réactifs et tickets de prélèvement.
FICHE DET 04
3- MISE EN OEUVRE

Le personnel utilisant la trousse de détection doit avoir reçu une instruction


particulière.
Le mode d’utilisation figure dans la notice technique qui l’accompagne. La
trousse permet de vérifier la présence (ou l’absence) de toxique dans l’air, sur les
matériels et sur le sol.

31. - DETECTION DES TOXIQUES DANS L’AIR.

L’air à contrôler est aspiré à l’aide de pompe à travers un ticket de prélèvement.


La présence dans l’air du toxique recherché est révélé par coloration du réactif
spécifique déposé sur le ticket de prélèvement.
Les réactifs à utiliser, la signification des colorations obtenues ainsi qu’un mode
opératoire pour la recherche d’un toxique indéterminé sont indiqués sur le mémento
des opérations de détection collé à l’intérieur du couvercle de la trousse.
Par temps froid, le délai de virage des réactifs est plus long.

32. - DETECTION DES TOXIQUES SUR LES MATERIELS ET LE SOL.

Cette détection s’effectue sur des prélèvements (liquides, sol) et nécessite le


chauffage de l’échantillon.
A cet effet, l’opérateur confectionne avec l’enveloppe du ticket de prélèvement
un godet qui reçoit l’échantillon à analyser. Le chauffage est produit par application de
chlorure cuivrique sur la face externe du godet.
La détection se poursuit ensuite comme précédemment.

4. - INSTRUCTION
On utilise la trousse à l’instruction. On emploie alors les réactifs de la trousse
avec les similitoxiques contenus dans le « nécessaire pour l’instruction sur la détection
chimique de contrôle mle F 1 » (INS-DETEC-CHI-F 1).

5.- DOCUMENTATION TECHNIQUE

Catalogue des matériels : MAT. 1635.


Notice technique : MAT. 1577.
FICHE DET 04

TROUSSE DE DETECTION CHIMIQUE DE CONTROLE MODELE 1 BIS

DESTINATION : COMPOSITION :
Permet d'effectuer la détection de contrôle 1 lot comprenant 1 boîte de transport et 1 boîte de rechanges permettant le
des toxiques suivants: réapprovisionnement en consommables pour dix jours d'utilisation intensive
produits A
Neurotoxiques EMPLOI :
produits G (sarin, tabun)
Acide cyanhydrique ) Avant l'envoi du NBC1, lors des reconnaissances chimiques,
Chlorure de cyanogène pendant le suivi du danger ( NBC4 ).
Phosgène Servie par le Sous-officier NBC d'unité élémentaire
Ypérite Un tableau permet la détection de contrôle systématique
soit dans l'air,
soit sur et dans les matériaux et les sols chlorure cuivrique
DOTATION : 1 par unité élémentaire
ADC LE HUITOUZE
alcool
épingle

mandrin
à godet ratelier
porte-flacons
(11 possibles)
tampons ampoules
de coton réactifs
(3 boîtes
possibles) pompe de détection
godet
(8 possibles) ticket de
prélèvement
(40 possibles)
crayon carnets de
PDF1
carnet
pince à ratelier
prélèvements amovible
porte-tickets
FICHE DET 05

LE RADIAMETRE-DOSIMETRE DE BORD POUR VEHICULES


(DUK-DUR 440)

1 - BUT

Cet équipement de radiamétrie est destiné à être installé sur des véhicules
terrestres pour permettre, en zone contaminée :
- de déterminer le débit de dose à l’intérieur du véhicule porteur ;
- d’évaluer la dose correspondante reçue par l’équipage ;
- de donner une alerte visuelle, et éventuellement sonore, quand le
débit de dose atteint une valeur préalablement réglée.

2. - DESCRIPTION

21. - COMPOSITION.

Le radiamètre DUK-DUR 440 comprend :


- un boîtier contenant la sonde et son alimentation très haute tension
(T.H.T.) ;
- un boîtier de commande et de traitement qui assure l’affichage du
débit de dose, de la dose et de la dose cumulée.

Nota: Le câble d’alimentation relié au réseau de bord du véhicule et le câble de


liaison des deux boîtiers sont préinstallés dans le véhicule ou la tourelle du système
d’arme.

22. - PRESENTATION

221) Le boîtier-sonde comporte deux oreilles de fixation et une prise


de raccordement.

222) Le boîtier de commande comporte quatre oreilles de fixation et à


l’arrière trois prises de raccordement pour :

- le branchement sur le boîtier de jonction du véhicule ;


- le branchement du boîtier-sonde ;
- le branchement d’un banc de contrôle-test ou d’un simulateur
destiné à l’instruction individuelle.
FICHE DET 05
Sur la face avant, on distingue :

- l’afficheur numérique du débit de dose ;


- le voyant d’alarme ;
- l’afficheur numérique de la dose ;
- l’interrupteur de suppression d’alarme sonore ;
- le compteur numérique assurant la mémorisation de la dose cumulée reçue
par l’appareil ;
- le commutateur de fonction à quatre position :
- arrêt,
- jour,
- nuit,
- test.
FICHE DET 05

RADIAMETRE-DOSIMETRE DE BORD DUK DUR 440


PRESENTATION DESCRIPTION
Radiamètre-dosimètre de bord des engins blindés 1 boîtier commande/traitement (posé ou suspendu)
Mesure le rayonnement Gamma à l'intérieur du véhicule 1 boîtier sonde
Mesure la dose absorbée par l'équipage (avec mémorisation) 1 interface véhicule (non compris dans l'UC)
Fournit une alarme lumineuse (et sonore sur certains EB)

CARACTERISTIQUES ECHELON D'EMPLOI


Débimétrie de 0,1 à 999,9 cGy/h Unités blindées ou mécanisées
Dosimétrie de 0,1 à 999,9 cGy
Alarme à 1 cGy/h (réglable par atelier NTI 2 à 10 ou 50 cGy/h)
Sonde affectée du facteur de transmission de dose (FTD)

ADC LE HUITOUZE

DEBIT rad/h DOSE rad


ALARME

JOUR NUIT
0 2 9.0 ARRET TEST
DOSE CUMULEE rad

CONTROLE PAR L'UTILISATEUR


Commutateur de fonction sur jour ou nuit, les afficheurs indiquent zéro (si le boitier sonde est déconnecté, ils clignotent)
Commutateur sur test, le débit de dose est compris entre 475 et 525 cGy/h, la dose entre 7,9 et 8,8 cGy en 1 minute, l'alarme fonctionne

23. - CARACTERISTIQUES

231) Fonction débitmétrie :

- gamme : 0,1 à 999,9 centigrays/heure (rads/heure) ;


- temps de réponse : inférieur à 3 secondes ;
- dépassement de gamme si ≥ 1 000 cGy/h: clignotement de l’affichage
999,9.

232) Fonction dosimétrie :

- gamme : 0,1 à 999,9 centigrays (rads) ;


- cumul de dose : 0,1 à 999,9 centigrays (rads).

Sans remise à zéro possible par l’opérateur.

233) Fonction alarme :

Le seuil d’alerte est préréglé sur un débit de dose de 1 cGy/h. Une opération du
3e échelon permet de porter cette valeur à 10 ou 50 cGy/h.
FICHE DET 05

3. - MISE EN OEUVRE

31. - MONTAGE :

- les emplacements du boîtier de commande et du boîtier-sonde sont définis sur


chaque type de véhicule ou système d’armes ;
- les câblages et les connecteurs sont montés à demeure sur chaque véhicule ;
- les boîtiers sont fixés aux emplacements prévus à l’aide de vis dont la mise en
place se fait rapidement au moyen de l’outillage de bord ;
- les connexions se font grâce aux deux prises embrochables et verrouillables.

32. - MISE EN ŒUVRE :

L’opérateur place le commutateur de fonction sur la position « marche » puis


effectue les vérifications indiquées sur le guide technique.
Il place ensuite le commutateur sur la position « jour », si l’éclairement ambiant
est important, ou sur « nuit » si la luminosité des afficheurs peut gêner la visibilité des
autres appareils de bord.
Sur demande, l’opérateur relève ou transmet les valeurs affichées.

4. - DOCUMENTATION TECHNIQUE

Catalogue des matériels : MAT. 11631


Guide technique : MAT. 1564.
Manuel technique : MAT. 1610
Notice technique : MAT. 1594.
FICHE DET 06
RADIAMETRE-DOSIMETRE DE BORD
(DUK-DUR 430)

1 - BUT
Le radiamètre-dosimètre de bord DUK-DUR 430 est un appareil destiné à être
embarqué à bord d’aéronefs (hélicoptères).
Il est conçu pour assurer :
- la mesure du débit de dose de rayonnement gamma auquel est soumis
l’équipage ;
- la mesure de la dose correspondante ;
- le déclenchement d’une alerte à partir d’un seuil de dose fixe de 1 R/h
(1 cGy/h) (1).
2 - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.
L’appareil se compose d’un seul boîtier parallélépipédique monté sur le
tableau de bord de l’aéronef (2).
Le boîtier et le mode de fixation au tableau de bord sont conformes aux
normes AIR.

22. - PRESENTATION.
A l’arrière du boîtier, une prise de raccordement permet :
- l’alimentation électrique de l’appareil par le réseau de bord de l’aéronef ;
- l’alimentation intermittente d’un voyant extérieur quand le débit de dose
dépasse le seuil d’alarme ;
- le contrôle de circuits en vue du dépannage ;
- la simulation du fonctionnement pour l’instruction des personnels.

---------------
(1) Les appareils déjà fabriqués sont gradués en R/h (röntgen par heure).
L'unité légale de dose absorbée étant le Gray, les prochains appareils seront gradués en
centigray par heure: un centigray par heure (cGy/h) est égal à un rad/heure sensiblement
équivalent à un rontgen par heure (R/h).
(2) Ce montage est effectué en usine, lors de la fabrication, sur les hélicoptères: Puma SA
330 et Gazelle SA 341 et 342.
FICHE DET 06
La face avant du boîtier comporte :
- le cadran indiquant le débit de dose de la radioactivité ambiante ;
- le totaliseur de dose ;
- le commutateur de fonction à trois positions :
- arrêt « A »,
- marche « M »,
- test « T ».
FICHE DET 06

23. - CARACTERISTIQUES NUCLEAIRES.

a) Fonction débitmétrie :
- gamme de 0,5 à 500 R/h (3) ;
- temps de réponse : environ 3 secondes.

b) Fonction dosimétrie :
- gamme de 0,1 à 999,9 R (3) ;
- affichage sur compteur à 4 rouleaux.

c) Fonction alarme :
- alarme lumineuse ;
- seuil : 1 R/h.
3. - MISE EN OEUVRE
Le commutateur à trois positions permet de :
a) mettre en marche l’appareil ;
d) l’arrêter ;
c) faire des tests sur cette position, l’aiguille dévie jusqu’à 40 R/h ± 10 R/h (3) ;
le totaliseur de dose avance de une unité ( 0,1 R/h ) (3) toutes les neuf
secondes, le voyant d’alarme clignote.

En outre, en tirant le commutateur vers soi, on remet à zéro le compteur


numérique (totalisateur de dose).
Toutes les indications de face avant sont visibles de nuit.

--------------
(3) : röntgen par heure sensiblement équivalent au cGy/h (rad par heure).
FICHE DET 06

4. -INSTRUCTION.
Le DUK-DUR 430 est utilisable pour l’instruction, associé à un simulateur (4)
embarqué et mis en œuvre par l’instructeur.

5. -DOCUMENTATION TECHNIQUE.
Notice technique d’utilisation et d’entretien : MAT. 1588.
Guide technique : MAT. 1556.
Manuel de réparation : MAT. 1624. - 1626.
Catalogue illustré : MAT. 1643.

--------------
(4) Ce simulateur est également utilisé pour le contrôle du DUK-DUR 430.
FICHE DET 07

RADIAMETRE DOSIMETRE DE CONTROLE D’ALERTE


ET DE DECONTAMINATION
(DOM DOR 309)

1 - BUT

Cet appareil de radiamétrie est destiné à détecter et mesurer en zone


contaminée :
- un débit de dose ;
- une dose cumulée durant le fonctionnement de l’appareil ;
- la contamination de surfaces, avec la sonde externe;
- il émet une alarme sonore et visuelle à partir d'un débit de dose seuil
donné.

2 - DESCRIPTION

21 - Présentation.

L’Unité Collective de Contrôle d’Alerte et de Décontamination a reçu


l’appellation interarmées UCCAD DOM DOR 309.
FICHE DET 07

Elle est conçue pour être utilisée avec sonde interne (détection de
rayonnement γ ) ou sonde externe ( rayonnement γ seul ou γ et β ).

22 - Composition.

L’unité collective est définie principalement par :


- une mallette ;
- un radiamètre équipé d’une dragonne ;
- une sonde externe ;
- une canne d’exploration ;
- quatre piles cylindriques type NBA 3058 (hors unité collective);
- une notice technique.
FICHE DET 07

Sur la face avant, on distingue:

- un commutateur activant ou non l’alarme ;


- un commutateur « Arrêt-Marche » ;
- une touche « DOSE » de fonctionnement en dosimètre ;
- une embase étanche « Sonde Ext ».

Sur la face arrière :

- un couvercle de logement des piles.

23 - Caractéristiques physiques.

Caractéristiques avec la sonde interne :

• Type de rayonnement détecté.....................................................gamma


• Réponse spectrale...................................± 30% entre 80 keV et 3 MeV
• Temps de réponse................................................inférieur à 2 secondes

Caractéristiques en débimétrie :

• Dynamique de mesure................................. 0,001 cGy/h à 999,9 cGy/h


• Précision........................ ± 20% et ± 1 digit en dessous de 0,005 cGy/h
• Présentation des résultats:

- entre...................................0,001 et 0,099 cGy/h (pas de 0,001 cGy/h)


- entre....................................... .0,10 et 0,99 cGy/h (pas de 0,01 cGy/h)
- entre .................................................1 et 9,9 cGy/h (pas de 0,1 cGy/h)
- entre ..................................................10 et 99 cGy/h (pas de 1 cGy/h)
- entre..............................................100 et 990 cGy/h (pas de 10 cGy/h)

• Dépassement.................................indication 999,9 cGy/h sur l ’afficheur

• Alarme................................sonore et visuelle à partir du franchissement


d’un seuil de 0,002 cGy/h, les alarmes sonore et peuvent
être interrompues par un commutateur.

• Type de détecteurs ................Geiger-Muller 3G70 et 3G6500.

Caractéristiques en dosimétrie :

• Dynamique de mesure..............0,1 cGy à 999,9 cGy par pas de 0,1 cGy


• Précision.................................. ± 20% et ± 1 digit en dessous de 1 cGy
• remise à zéro...................................automatique à la mise sous tension
• Dépassement..........................................................blocage à 999,9 cGy
FICHE DET 07
Caractéristiques en mesure de contamination (utilisation de la sonde
extérieure) :

• Type de rayonnement détectés.......bêta, d’énergie supérieure à 250


keV, et gamma.
• Dynamique.....................................................................1 c/s à 999,9 c/s
• Type de détecteur...................................compteur Geiger-Muller 3B17C
• Efficacité gamma à 600 keV (avec écran)...........≅ 65000 c/s par cGy.h-1
• Dépassement.............................................................blocage à 9999 c/s
• Temps de réponse............................................................inférieur à 3 s.

3 - MISE EN OEUVRE

31 - Utilisation en radiamétrie.

Dès la mise en marche, l’appareil est prêt à mesurer le débit de dose.


Deux flèches de tendance »↑,↓« renseignent l’utilisateur sur le sens
d’évolution de la mesure par rapport à la valeur affichée.
L’indication al. clignote lorsque la valeur 0,002 cGy/h est atteinte ou dépassée.

En outre, si l’interrupteur « » est sur la position « », un signal


sonore retentit et la diode électroluminescente clignote.

32 - Utilisation en dosimètre.

La valeur de la dose cumulée depuis la mise en fonctionnement de l’appareil


est obtenue en pressant la touche DOSE ; la valeur est donnée en cGy.

REMARQUES :

Les flèches de tendance continuent de renseigner l’utilisateur sur l’évolution


du débit par rapport à la valeur existante avant l’affichage de la dose.
L’indication d’alarme du débit est maintenue pendant l’affichage de la dose.
La remise à zéro de la dose cumulée a lieu :
- à la mise à l’arrêt de l’appareil ;
- en contrôle de décontamination lorsque l’on déconnecte la sonde externe.

33 - Utilisation de l’éclairage.

La commande de l’éclairage de l’afficheur s’effectue à l’aide de la touche


« ECLA » :
-la première pression commande un éclairage d’une durée d’une minute ;
-une pression durant l’éclairage commande l’extinction de ce dernier.
FICHE DET 07
34 - Utilisation de la sonde externe.

- Retirer le bouchon de protection de l’embase « SONDE EXT ».


- Connecter la fiche de la sonde externe de l’appareil.
La commutation de l’appareil en position sonde externe a lieu
automatiquement, l’affichage indique 0 c/s.
La sonde interne est inhibée, le calcul de la dose est interrompue, la dose
conserve la valeur antérieure à la mise en place de la sonde externe.

La connexion de la sonde :

- remet automatiquement l’appareil en configuration Radiamètre,


- effectue une remise à zéro de la dose cumulée.

Pour mesurer uniquement les rayonnements γ, laisser l’écran en place.


Pour mesurer également les rayonnements β, ôter l’écran (pour cela, le
dévisser)

35 - Utilisation de la canne d’exploration.

La canne d’exploration s’utilise avec la sonde externe.


Le montage s’effectue par vissage des éléments les uns aux autres, l’élément
d’extrémité étant vissé sur la sonde externe.

Deux cas d’utilisation se présentent :

- le radiamètre n’est pas solidaire de la canne d’exploration ;


- le radiamètre est solidaire de la canne d’exploration ;
dans ce dernier cas, ou pour le rendre solidaire :

• déposer la dragonne du radiamètre en dévissant la vis de fixation de


cette dernière,
• à l’emplacement ainsi libéré, visser la vis de fixation du radiamètre se
trouvant sur l’élément poignée de la canne.

36 - Arrêt de l’appareil.

- Mettre le commutateur sur la position « A ».


- Débrancher la sonde externe et la ranger (si nécessaire) dans la
mallette.
- Déposer le couvercle d’accès aux piles placé sur la face inférieure de
l’appareil après avoir dévissé la vis de fixation.

- Déposer les quatre piles et les ranger dans la mallette, dans les
logements prévus.

- Ranger l’appareil dans la mallette.


FICHE DET 07
UNITE COLLECTIVE DE CONTROLE D'ALERTE ET DE DECONTAMINATION DOM DOR 309
élément articulé 3 éléments
49 71 11 radiamètre-dosimètre
CODE EMAT : DOTATION : support de sonde droits
sonde
DOCUMENTS : 1 par section et cellule NBC d'UE externe

Notice technique MAT 1595 COMPOSITION : DOM DOR 309

:Catalogue illustré MAT M.


A.

:Manuel réparation MAT


16310 1 mallette étanche DOSE

ECLA.

Tableau
: Unité Collective - 1 radiamètre
116111650 contenant
MAT : et sa TEST.

SONDE

- 1 sonde
EXT.

:DESTINATION : dragonne
-externe
4 piles BA 58 (hors
Donner
Mesurer -UC)
1 canne
l'alerte. un débit de
Indiquer la dose
dose d'exploration
- 1 Notice
Contrôler
cumulée. la ENTRETIEN
Technique :
contamination Nettoyage à l'aide d'un
FONCTIONNEMENT : chiffon humide
Compteurs Geiger-Muller à gestion par piles élément ADC LE HUITOUZE

poignée
électroniques (alimentation, détection,
cartes écran
et affichage)
traitement DOM DOR 309 cristaux
afficheurs MISE EN OEUVRE
digital
CARACTERISTIQUES : commutateu commutateu
liquides Vérifier commutateur M-A sur Arrêt

Boitier étanche en alliage r alarme r - marche Mettre piles (Vis logement au dos)

Dimensions
d'aluminium: 45 / 90 / 170
M. - arrêt 1 Afficher Marche affichage 0.000 cGy/h
A.
( 108 / 214 / 355 / mm pour la
mm touche dose 2 Placer commutateur sur
AL
Poids
mallette : 0,6
) cumulée 3 Presser sur TEST affichage 8.888 cGy/h
+ alarme
( avec mallette : 3,6 kg
kg DOSE
CORRECT : retour à 0.000 cGy/h
c/s
Alimentation
) : 4 piles BA 58 ( LR 6 ) de touche
éclairage DEFAUT : 8.888 clignotent (NTI 2)
Autonomie
1,5 V : 48 ECLA.
0,000 clignotent (piles)
S
h tockage : - 30 à + 70
F
Conctionnement : - 25 à + 50 TEST. Dès mise en Marche de l'appareil
touche pour "croissant","décroissant"
C
PERFORMANCES : AL clignote dès 0,002 cGy/h
SONDE procédure
Détection des rayons EXT.
auto-vérif. 4 Presser sur Dose affichage 0.0 cGy
Réponse
gamma : < Indication de la tendance
Précision
2s +
: 20% embase RAZ : arrêt appareil ou déconnection sonde externe
Débimétrie : 0,001 à 999,9 5 Presser sur ECLA (1 mn ou 2 pressions)
Alarme sonore et visuelle à 0,002 avec
étanche
cGy/h pour sonde Eclairage de l'écran
Dosimétrie
cGy/h : 0,1 à 999,9 dragonne bouchon
cGy ext.
ammovible
FICHE DET 08
RADIAMETRE SIMPLIFIE
(JOK 420)

1 - BUT
Le radiamètre simplifié JOK 420 est un appareil de mesure du débit
d’exposition de rayonnement gamma, servant au contrôle du rayonnement ambiant:
- en zone de retombées ;
- ou à proximité de sources radioactives.
Léger, de mise en oeuvre très simple, il est destiné en priorité aux unités
combattant à pied.

2 - DESCRIPTION
21. - COMPOSITION.
Le JOK 420 se présente sous la forme d’un boîtier parallélépipédique
métallique composé de deux parties :
- la cuve ;
- le couvercle.
Un joint comprimé entre ces deux parties assure l’étanchéité.

22. - PRESENTATION.
La cuve comporte un logement séparé pour la pile d’alimentation.
Le couvercle porte sur sa face supérieure le cadran de lecture dont les
graduations et l’aiguille sont recouvertes d’une peinture radioluminescente
permettant la lecture de nuit.
FICHE DET 08
23. - CARACTERISTIQUES.
231) Nucléaires.
Gamme de mesures : échelle unique de 0,1 R/h à 500 R/h (1).

232) Alimentation.
Une pile de 1,5 volts, type BA 42, est à placer dans le logement prévu dans
la cuve.
L’autonomie est de 24 heures en fonctionnement continu.

3 - MISE EN OEUVRE
La commande de l’appareil s’effectue au moyen d’un bouton à trois positions :
- arrêt ;
- contrôle de la pile ;
- marche.
4 - INSTRUCTION

Le JOK 420 peut être utilisé pour l’instruction avec les sources radioactives
en place dans les unités.

5 - DOCUMENTATION TECHNIQUE
Notice technique : MAT. 1585.
Guide technique : MAT. 1557.
Manuel de réparation : MAT. 1625.
Catalogue illustré : MAT. 1644.
Guide de l’opérateur : au dos de l’appareil.

-----------------
(1) Les appareils déjà fabriqués sont gradués en R/h (röntgen par heure).
L’unité légale de dose absorbée étant le Gray, les prochains appareils seront gradués en
centigray par heure : un centigray par heure (cGy/h) est égal à un rad/heure, sensiblement équivalent
à un röntgen par heure (R/h).
FICHE DET 08

RADIAMETRE SIMPLIFIE JOK 420

CODE EMAT : 49 71 21
DOCUMENTATION :
Notice technique : MAT 1585 Galvanomètre avec
Catalogue illustré : MAT 1644 Sonde échelle de lecture
DESTINATION : Gamma logarithmique à 4 plages
Mesure du rayonnement Gamma émis
par les retombées nucléaires. 1 10 100
500
DOTATION : pla cer Pile bon
Pile à rem ne
1 par section dans les unités non équipées R/h
de blindés ou d'hélicoptères. ADC LE HUITOUZE

Logement de RADIAMETRE M
ENTRETIEN : la pile BA 3042 JOK 420 C
Nettoyage à l'aide d'un chiffon humide. A
Enlever la pile en période de non utilisation.
SOREMEC

DESCRIPTION :
Un radiamètre équipé d'une dragonne,
contenu dans un boitier en alliage d'aluminium étanche.
Un étui à 2 rabats avec fermeture par boutons pressions,
portable sur les équipements toile.
CARACTERISTIQUES :
Alimentation : 1 pile BA 3042 de 1,5 V. Commutateur
Plage de mesure de 0,5 à 500 cGy / heure. - marche
Précision + 30 %. Temps de réponse 2 secondes. Dragonne et - contrôle
Autonomie : > 20 heures. vis de fixation - arrêt
Poids : 670 g.
FICHE DET 09
TROUSSE DRAGER
"TOXIQUES DE GUERRE ET RISQUES INDUSTRIELS"

1 - BUT

La trousse de tubes de prélèvement DRAGER permet de détecter les dangers


liés à la présence de gaz. Ce dispositif permet d' évaluer la concentration d'un gaz
dans l'air ambiant et d'identifier le produit dans certains cas. Un type particulier de
tube existe pour effectuer des prélèvements à des fins d'analyse.

2 - DESCRIPTION

Le principe d'utilisation basé sur la colorimétrie est d'aspirer un certain volume


d'air qui va entrer en contact avec un réactif chimique piégé dans un tube en verre
cylindrique. Des graduations permettent d'apprécier la concentration.
FICHE DET 09
3- MISE EN OEUVRE

Le tube est scellé aux deux extrémités :

1) casser les deux extrémités du tube à introduire dans la pompe


associée au dispositif ;
2) introduire le tube dans la pompe en respectant le sens d'aspiration
(flèche indicatrice sur tube) ;
3) effectuer le nombre de coups de pompe correspondants à l'échelle
utilisée (2 possibilités) ;
4) observer la coloration ou non du réactif et le cas échéant lire la
concentration sur le tube.

4. - INSTRUCTION

Il n'existe pas de dispositif spécifique pour l'instruction. Celle-ci se fait donc


avec les tubes parvenus à péremption et la pompe du lot "bon de guerre".

5.- DOCUMENTATION TECHNIQUE

Livre de poche " Tubes réactifs DRAGER".


FICHE DET 09
FICHE DET 09
FICHE DET 10

STYLODOSIMETRE
(JER 405)
CHARGEUR POUR DOSIMETRE JER
(XOP 402)

LE STYLODOSIMETRE JER 405.

1 – BUT.

Le stylodosimètre JER 405 permet à son porteur de mesurer et de contrôler,


par simple lecture, la dose de rayonnement gamma reçue entre un instant donné
(remise à zéro) et celui de la lecture.

2. - DESCRIPTION.

Il se présente sous l’aspect d’un cylindre métallique de 14 centimètres de long,


muni d’une agrafe (genre stylo).

L’extrémité qui porte l’agrafe constitue la fenêtre de lecture. Elle est protégée
par une bonnette en matière plastique.
Un contact de recharge, protégé par un capuchon en matière plastique lui-
même solidaire d’une bague enserrant le corps du stylodosimètre, est situé à l’autre
extrémité.
FICHE DET 10

3. - MISE EN OEUVRE.

Avant l’utilisation, le stylodosimètre est remis à zéro au moyen d’un chargeur


XOP 402 (voir mise en oeuvre du chargeur).

Pour mesurer la dose reçue (en centigrays) depuis la remise à zéro :

1) Porter l’oculaire (côté agrafe) à l’oeil et


diriger l’autre extrémité vers une source lumineuse, 0 50 100 150 200

sans ôter le capuchon.

2) Repérer la position de l’index devant


l’échelle graduée placée horizontalement.

La lecture peut être faite à l’aide du chargeur (voir mise en oeuvre du chargeur).

STYLODOSIMETRE JER 405


CODE EMAT : 49 70 91 DOTATION : DESCRIPTION :
20 par unité élémentaire Cylindre de 13 cm avec agrafe
DOCUMENTS : Bague avec identification
Notice Technique : MAT 1583 ENTRETIEN :
Fenêtre de lecture du microscope avec bonnette
Catalogue Illustré : MAT 1640 Contrôle mensuel de la charge
Micromètre gradué de 0 à 200 Rads (cGy)
DESTINATION : Nettoyage à l'aide d'un chiffon
Fibre élastique de quartz
Mesurer et contrôler les doses reçues humide
Contact de charge de la chambre d'ionisation avec capuchon
suite à une irradiation par rayonnements
gamma et neutronique initiaux ainsi que gamma résiduels
MISE EN OEUVRE :
J E R 405 Recharge à partir d'un XOP 402
0 - 200 R Doit être remis chargé au porteur
Lecture directe sur échelle horizontale
0 100 200 Suivi mensuel sur fiche de contrôle 1583
Rads ADC LE HUITOUZE
FICHE DET 10
LE CHARGEUR XOP 402
1. – BUT.

Il permet la remise à zéro des stylodosimètres de la série JER 400 (en particulier
le JER 405) et éventuellement leur relecture.

2. - DESCRIPTION.

21. - LE XOP 402 se présente sous la forme d’un parallélépipède. Sous le couvercle,
maintenu par une vis, se trouvent :
- un bouton noir (marqué P) actionnant le potentiomètre ;
- une cavité cylindrique (marquée A) contenant l’électrode de charge.

22. - L’ALIMENTATION ELECTRIQUE de ce chargeur est assurée par une pile du


type BA 30.
FICHE DET 10
3. - MISE EN ŒUVRE.

31. - MISE EN PLACE DES PILES.


Séparer du boîtier le corps de l’appareil en dévissant la vis de fixation située
sous le chargeur.
Introduire la pile (XOP 402) dans le logement.
Remonter le boîtier sur le corps de l’appareil.

Attention: Pour une période de non-utilisation supérieure à 24 heures, retirer la pile de


l’appareil.

CHARGEUR XOP 402


CARACTERISTIQUES :
CODE EMAT : 49 72 52
Alimentation : 1 pile BA 3030 de 1,5 v.
DOCUMENTATION : conduit de Fonctionnement : -30 à +60 C°.
Notice technique: MAT 1583 lumière P Poids : 450 g.
Catalogue illustré: MAT 1640 A
Etanche si les vis sont serrées.
DESTINATION :
Générateur de tension pour la recharge bouton du
des stylodosimètres et leur lecture dans potentiomètre
l'obscurité.
1° Tourner le bouton P à fond à droite.
DOTATION : 2° Introduire le stylodosimètre en A, SOREMEC

5 par unité élémentaire. son échelle s'éclaire et autorise la


lecture. POUR OUVRIR UTILISER
DESCRIPTION : 3° Appuyer jusqu'à disparition complète UNE PIECE DE MONNAIE
- un couvercle avec joint d'étanchéité ; de la fibre, la ramener au zéro en
tournant P dans le sens de la flèche.
- une platine support électronique et pile ;
- une cuve avec marques d'identification.
logement de la
guide de l'opérateur vis du couvercle

32. - CHARGE DU STYLODOSIMETRE.

Oter le couvercle du XOP 402.


Tourner à fond le bouton du potentiomètre et l’introduire sur l’électrode de
charge en appuyant fortement.
En regardant dans l’oculaire du stylodosimètre, tourner le bouton du
potentiomètre dans le sens de la flèche jusqu’à ce que l’index soit au zéro de
l’échelle : le stylodosimètre est chargé.
Retirer le stylodosimètre et le recapuchonner.

33. - LECTURE DU STYLODOSIMETRE.

Oter le couvercle du XOP 402.


Décapuchonner le stylodosimètre et l’introduire sur l’électrode de charge en
appuyant modérément ; l’échelle doit s’éclairer ; si l’éclairage est nul ou trop faible,
changer la pile.
Repérer la position de l’index devant l’échelle graduée.
Retirer le stylodosimètre et le recapuchonner.
FICHE DET 10

L’ ENSEMBLE STYLODOSIMETRE-CHARGEUR
4. - INSTRUCTION.

Le dosimètre JER 405 et le chargeur XOP 402 peuvent être utilisés pour
l’instruction avec les sources en place dans les unités.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Guide de l’opérateur : porté sur le chargeur XOP 402 (face supérieure).


Notice technique d’utilisation et d’entretien: MAT. 1583.
Catalogue illustré : MAT. 1640.
FICHE DET 11
CALCULATEUR RADIOLOGIQUE mle 62.

1. - BUT.

Le calculateur radiologique mle 62 permet de déterminer :

- les débits de doses en fonctions du temps, lorsque l'on connaît le débit de dose à un
instant donné après l’explosion ;

- la dose absorbée par un individu pendant la durée de son séjour dans une zone
supposée uniformément contaminée ;

- le temps de séjour autorisé dans une zone supposée uniformément contaminée,


lorsque l'on connaît la dose limite à ne pas dépasser et l’heure de début d’explosion.

2. - DESCRIPTION.
21. - RECTO.

211) Sur le grand disque : à la périphérie, deux échelles successives


identiques graduées de 1 à 1000.

212) Sur le disque intermédiaire :

- à la périphérie, une échelle des temps avec indication des unités


(minute, heure, jour, an) de 1 minute à 1 an ;
- des plages colorées (bleues, blanches, rouges) ;
- un repère marqué « début de l’explosion ».

213) Sur le petit disque : une échelle des temps allant de 15 minutes à 5
ans.
FICHE DET 11
22. - VERSO.

Un « guide de l’opérateur » imprimé indique les opérations à effectuer pour


déterminer :
a) les débits de dose ;
b) les doses absorbées.

Les opérations permettant la détermination du temps de séjour maximal


autorisé en zone contaminée sont indiquées au paragraphe 33.

3 - MISE EN OEUVRE.

Tous les temps affichés ou lus sont comptés à partir du moment de l’explosion :
- heure H.

31. - DETERMINATION DES DEBITS DE DOSE (notés « intensité de


rayonnement » sur le calculateur) régnant sur le terrain, connaissant le débit de dose
à un instant donné après l’explosion : procéder comme indiqué sur le « guide
d’opérateur ».

32. - DETERMINATION DE LA DOSE ABSORBEE par un individu, connaissant les


heures de début et de fin d’exposition et le débit de dose à un instant donné:
- procéder comme indiqué sur le « guide de l’opérateur ».

Nota: L’appareil permet également de déterminer la dose absorbée lors d’un


déplacement en zone contaminée lorsque l’on connaît les éléments suivants:

- débit de dose moyen rencontré ;


- durée du déplacement ;
- heure d’entrée dans la zone.
FICHE DET 11
33 - DETERMINATION DU TEMPS DE SEJOUR, maximal autorisé en zone
contaminée, connaissant l’heure de début d’exposition, la dose limite et le débit de
dose à un instant donné après l’explosion :

- Amener, en regard de l’intensité (débit de dose) connue (lue sur le grand disque),
le temps correspondant (lu sur le disque intermédiaire).

- Amener le temps de début d’exposition (lu sur le petit disque) en face du repère
« début de l’exposition » (porte sur le disque intermédiaire).

- A partir de la dose limite (lue sur la même échelle du disque de base ayant servi à
l’affichage du débit de dose connue), suivre la plage colorée correspondante
jusqu’au petit disque, lire le temps de séjour sur ce disque.

- Soustraire de ce temps le temps d’entrée : on obtient la durée de séjour permettant


de ne pas dépasser la dose limite.

4. - INSTRUCTION.

Le calculateur radiologique mle 62 peut être utilisé à l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Guide d’opérateur au verso du calculateur.


FICHE DET 12

CALCULATEUR DE PUISSANCE ET DE RETOMBEES mle F2

1. - BUT.

Le calculateur de puissance et de retombées permet les opérations suivantes :

a) Estimation de la puissance d’une explosion nucléaire en utilisant :


- la distance de l’observateur au point zéro (ou intervalle « éclair-son »)
et la largeur angulaire du nuage, cinq minutes après l’explosion ;
- ou encore la distance de l’observateur au point zéro (ou intervalle
« éclair-son ») et le site (sommet ou base) du nuage stabilisé,10
minutes après l’explosion ;
- ou la durée de l’éclair.

b) Prévision de la zone susceptible d’être contaminée par la retombée, en


utilisant :
- la méthode détaillée ;
- ou la méthode simplifiée.

c) Elaboration ou explosion des principaux messages de la procédure N.B.C. :


- « vents résultants » ;
- message « N.B.C.1. » ;
- message « N.B.C.3. » ;

rappelés au verso du calculateur.

2. - DESCRIPTION.

Le calculateur se présente sous la forme d’un secteur circulaire dont l’angle au


sommet est de 40 degrés.

a) Au recto, ce secteur circulaire porte :


- l’échelle des " puissances " ;
- l’échelle donnant " hauteur du nuage " (sommet, base, 2/3 du pied) ;
- l’échelle " rayon du nuage " ;
- l’échelle " temps de chute " ;
- l’échelle "durée de l’éclair " (repère E) ;
- le diagramme " intervalle éclair-son " (repérés J) ;
- l’échelle "intervalle éclair-son" (répére J) ;
- deux échelles de distance.

Le secteur circulaire est complété par un disque mobile sur lequel on trouve :
- l’échelle « largeur du nuage à H+5 minutes » (repére L) ;
- les échelles (repére M) « site du nuage » (sommet, base) ;
- l’échelle " vitesse du vent ".
FICHE DET 12
RECTO

b) Au verso, on trouve les indications suivantes :


- rappel des messages (messages d’alerte N.B.C.3, message vents
résultants, compte rendu d’observateur N.B.C.1) ;
- deux échelles de distances ;
- une échelle angulaire.

VERSO
FICHE DET 12
3. - MISE EN OEUVRE.

Pour l’utilisation du calculateur, se reporter aux exemples donnés dans le guide


technique.

4. - INSTRUCTION.

Le calculateur de puissance et de retombées mle F 2 peut être utilisé pour


l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Un guide MAT. 1561 est joint au calculateur dans son étui de protection.
FICHE DET 13

LOT DE SIGNALISATION DE ZONES CONTAMINEES mle F1


(LS F1)

1. - BUT.

Le lot de signalisation de zones contaminées mle F 1 (LS F 1) est destiné au


marquage des parties du terrain contaminées par des agents N.B.C..

2. - DESCRIPTION.

Ce lot comprend des panneaux triangulaires, des piquets pour leur fixation et
des accessoires nécessaires à leur utilisation.

Il est conditionné dans un coffre de transport métallique.

Son poids est de 41 kilogrammes.

LOT DE SIGNALISATION DE ZONES CONTAMINEES Mle F1


(LS F1)

CODE EMAT : DESTINATION :


49 20 10 Marquage du terrain
MAT
contaminé N, B ou C.
DOCUMENTS : 1587
LOT DE SIGNALISATION DE ZONES CONTAMINEES MODELE F1
Notice technique : DOTATIONS : 1 caisse de
MAT 1587 transport
1 par formation
Unité collective : 1 notice
1 par UE
MAT 1650
3 carquois
à piquets ADC LE HUITOUZE

MARQUAGE DES PANNEAUX : 125 piquets


aluminium 3 enclumes 2 pinces
270930ZMAR97
6 sacs de GAZ GAZ
GAZ transport
YPERITE 3 marteaux
Nature du toxique
GDH / mois / année ATOM
ATOM
2 boites
211005ZNOV97
4 rouleaux de clous
100 m
ATOM tresse jaune
1 cGy / h BIO BIO
8 crayons
gras 2 rouleaux
Débit de dose
fil de fer
125 panneaux rigides 150 panneaux adhésifs
071100ZOCT97

BIO
PESTE

Nature de l'agent
pathogène
FICHE DET 13

Les panneaux sont des triangles rectangles isocèles. Ils existent en deux types :
matière plastique rigide et feuille plastique adhésive. Trois couleurs de fond servent à
différencier la nature de la contamination.

- blanc avec l’inscription noire « ATOM » pour la contamination radiologique ;


- bleu avec l’inscription rouge « BIO » pour la contamination biologique ;
- jaune avec l’inscription rouge « GAZ » pour la contamination chimique.

Les panneaux en matière plastique sont pourvus de deux languettes


permettant la fixation sur les piquets et sont percés de quatre trous pour l’accrochage
sur des supports de fortune.

3. - MISE EN OEUVRE.

Les panneaux rigides sont mis en évidence sur le terrain :

- soit par fixation sur les piquets ad hoc ;


- soit par accrochage sur des supports de fortune (clôture, arbres,
murs, etc).

La face portant l’inscription « ATOM », « BIO » ou « GAZ » est tournée vers


l’extérieur de la zone contaminée.

Les renseignements sur la nature de la contamination, la date et l’heure de la


détection sont inscrits sur la face arrière des panneaux.

Les panneaux adhésifs sont collés sur des surfaces planes, non-rugueuses.
Les précisions relatives à la contamination sont portées en marge des inscriptions
imprimées.

4. - INSTRUCTION.

Le lot de signalisation de zones contaminées, mle F 1, ne peut être utilisé pour


l’instruction.

Il existe, à cet effet, un lot simplifié, dit « lot de signalisation d’instruction ».

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Notice technique : MAT. 1587.


FICHE DET 13
FICHE DET 14

COFFRET PORTATIF DE PRELEVEMENT ET


D’ECHANTILONNAGE TERRE

(COPPET)

1 - BUT.

Le Coffret Portatif de Prélèvement et d’Echantillonnage Terre ( COPPET ) sert


à prélever des échantillons sur le terrain et à les conditionner en vue de leur
transport vers un laboratoire national d'identification accrédité par l'OTAN pour
apporter aux autorités gouvernementales une preuve irréfutable de l'emploi, par
l'adversaire ou l'un des belligérants en présence, d'agents chimiques prohibés par la
convention d'interdiction des armes chimiques.

2 - DESCRIPTION.

Le coffret portatif de prélèvement comprend deux conteneurs :


- un premier conteneur abritant tout le matériel nécessaire au prélèvement à
effectuer en zone contaminée, à savoir ;
- pour le prélèvement d’échantillons d’air :
filtres d’échantillonnage ;
- pour le prélèvement d’échantillons de solides :
cuillères, bistouris, ciseaux, pinces, etc... ;
- pour le prélèvement d’échantillons de surface :
écouvillons, solutions ;
- pour le prélèvement d’échantillons de liquides :
seringues, pipettes, aiguilles ;
- matériel d’usage général :
sacs, flacons, bouteilles, crayons, rouleaux de bande adhésive,
tampon d’ouate, etc...
FICHE DET 14

- un second conteneur énergie comprenant une thermosoudeuse, un caisson


électronique de commande avec prise d’alimentation de 16 à 35 volts de tension
continue pouvant se raccorder sur un transformateur ou une batterie permet le
thermosoudage des sacs mylars et la réfrigération des échantillons contaminés
depuis le lieu de prélèvement jusqu’au laboratoire à une température allant jusqu’à -
18°C en toute sécurité.

Ce coffret a une autonomie de 6 h en refroidissement.

Tout ces matériels sont décontaminables, et peuvent, si nécessaire, être


largués d’un hélicoptère sur une palette.
FICHE DET 14
3 - MISE EN ŒUVRE.

La mise en oeuvre de ce coffret est assurée par les équipes de spécialistes en


défense N.B.C. appartenant au Groupe de défense N.B.C. et à la Section Technique
de l’Armée de Terre. Ces équipes sont accompagnées d'un prévôt de la gendarmerie,
officier de police judiciaire et peuvent être renforcées par des personnels à
compétence particulière ( médecins légistes, artificiers, .... ).

4 - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

Conteneur de transport :

dimensions : 930 x 730 x 55 mm


poids : 45 kg

5 - INSTRUCTION

Le Coffret Portatif de Prélèvement et d’Echantillonnage Terre ( COPPET )


peut être utilisé pour l’instruction des équipes spécialisées.

6 - DOCUMENTATION TECHNIQUE

En attente.
FICHE DET 15

DOSIMETRE ELECTRONIQUE

(SOR 460)

BUT

Le dosimètre électronique SOR 460 à lecture dite "mains


libres" permet de mesurer (de 0,001 cGy à 999,99 cGy) et d'afficher (de
0,01 cGy à 999,99 cGy) la dose de rayonnement gamma reçue avec
possibilité d'occultation.

Mesure de la dose de rayonnement nucléaire initial (RNI).


Mesure de la dose de rayonnement nucléaire résiduel (RNR).
FICHE DET 15

LECTEUR DU DOSIMETRE NOUVELLE GENERATION


FICHE DET 15
DOSIMETRE ELECTRONIQUE SOR 460 (1)

DESTINATION :
Dosimétrie collective ou individuelle.

CARACTERISTIQUES :
Longueur 6 cm, faible épaisseur.
Lecture dite "mains libres."
Affichage de la dose reçue avec possibilité d'occultation.
Alarme pour un seuil préréglé.
Mesure des doses de 0,001 cGy à 999,99 cGy.
Affichage des doses de 0,01 cGy à 999,99 cGy.
Lecture, enregistrement et remise à zéro au niveau UE +
par lecteur XOM 450.

ALIMENTATION :
Pile au lithium permettant une autonomie supérieure
à 1 an en fonctionnement permanent. ADC LE HUITOUZE

ECHELON D'EMPLOI :
Groupe de combat ou cellule élémentaire
Individuel pour certaines opérations.
DGA SOR 460

(1) en cours de mise en place


CHAPITRE III

ALERTE
FICHE ALE 01

ARTIFICE DE SIGNALISATION A MAIN A PARACHUTE D’ALERTE


TOXIQUE

(AR SI MA PARA Z)

1 - BUT.

L' artifice de signalisation à main à parachute d'alerte toxique est destiné à


transmettre l'alerte locale dans un rayon de 500 à 1000 mètres au moyen d'un signal
sonore modulé associé à un signal lumineux bicolore.

2 - DESCRIPTION.

L' "AR SI MA PARA ALERTE Z" est livré sous la forme d'un coup complet en
mallette de 3 artifices.
Il se compose :
- d'un propulseur avec ses ailettes de stabilisation,
- d'un ensemble lumineux avec deux étoiles jaune et une rouge,
- d'un ensemble sonore modulé.

L'ensemble lumineux et sonore sont reliés par un parachute.

ARTIFICE DE SIGNALISATION A MAIN A PARACHUTE D'ALERTE TOXIQUE

"AR SI MA PARA Z "

Il est conditionné en malette plastique contenant 3 artifices (niveau section).


Il permet la TRANSMISSION dans un rayon de 500 à 1000 mètres d'uneALERTE LOCALE CHIMIQUESignifiant :
"prise immédiate des mesures de protection Niveau 4"" : 2

ARF
ALERTE
Il délivre un signal : jaune R: 1 à 1,5
8-LXT-
* VISUEL pendant 20 s rouge
AR
jaune
MF
* SONORE pendant 10 s

à une altitude de 200 mètres.

MISE EN OEUVRE
Maintenir l'artifice verticalement et bras tendu, à hauteur des yeux.
Tourner la poignée d'armement à fond vers la gauche.
Poignée d'armement
Attention:l'artifice est irrémédiablement armé et doit impérativement être tiré.
et de mise à feu
Tirer la poignée vers le bas.
La mise à feu intervient dans un délai de 1 à 1,5 seconde.
Après le dépotage à 200 mètres d'altitude, le conteneur en aluminium du signal retombe au sol.
Le signal en fonctionnement peut être entrainé par le vent.
Observer les précautions habituelles en ce qui concerne le danger d'incendie. ADC LE HUITOUZE
FICHE ALE 01
3 - CARACTERISITIQUES

L'altitude de dépotage est supérieure à 200 mètres en tir vertical.

La durée d'émission du signal sonore est de 10 secondes ; elle est de 20


secondes pour le signal lumineux.

4 - MISE EN ŒUVRE

- Tenir l'artifice avec une main placée au milieu du tube lanceur et orienter
l'artifice en position verticale.

- De l'autre main, et bras tendu, saisir la poignée d'armement.

- Faire tourner la poignée dans le sens de la flèche " ARM " jusqu'à la butée ;
l'artifice est armé.

- Exercer une traction sur la poignée vers le bas jusqu'à la butée.

- Maintenir la position pendant deux secondes environ, délai nécessaire au


fonctionnement de l'artifice.

5 - REGLES DE SECURITE

Il faut adopter une position de tir telle que l'arrière de l'artifice ne soit
jamais orienté vers le tireur.

Prendre en compte le sens et la force du vent.

La rotation de la poignée entraîne un armement irréversible de l'artifice.

Tout artifice ayant été armé doit impérativement être tiré.

Ne pas utiliser l'artifice en tir tendu.

Le tir ne doit pas s'effectuer au-dessus d'une zone à risque (incendie,


aérodrome, ligne électrique HT…).

Toute utilisation doit être précédée d'une séance d'instruction et du


rappel des mesures de sécurité.
FICHE ALE 02

APPAREIL PORTATIF D'ALERTE ET DE CONTROLE CHIMIQUE

(APACC)

Utilisation

L’APACC est un détecteur portatif d’alerte et de contrôle des agents chimiques


neurotoxiques organo-phosphorés (GA, GB, GD, GF, A4) et soufrés (ypérite, ou
HD,…). Il est capable de détecter de faibles concentrations d’agents chimiques.
L’alerte peut être donnée à distance, par un déport allant jusqu’à 400 m de mètres
avec une DR8.

Caractéristiques principales
Le détecteur APACC est basé sur un système AP2C dont le bloc pile a été remplacé
en quelques secondes par un module d’alerte, ceci afin de transformer le système en
détecteur d’alerte portatif.

L’alerte est activée en fonction de la concentration ou du produit Ct ( Concentration x


temps ), et déclenche des signaux visuels et sonores. Elle peut également être
transmise via un câble double, de type RS 485, vers un module d’alerte à distance
doté de caractéristiques équivalentes ( signaux visuels et sonores ).

L’APACC peut retrouver sa fonction d’origine ( contrôle de la contamination ) en


quelques secondes seulement, et ce sans aucune modification de l’équipement.

Fonctionnement
L’alarme est activée de deux manières :

• si la constante C x t atteint 200 µg.min/m³ ( pour un agent de type G ) et/ou 10


µg.min/m³ ( pour un agent de type HD ),

• si la concentration d’agent dépasse 2,7 mg/m³ ( agents de type G ou A4 ) et/ou 35


mg/m³ ( agent de type HD ).

La remise à zéro de l’alarme s’effectue grâce à un bouton situé soit sur le module
d’alerte, soit sur le panneau de contrôle à distance.
FICHE ALE 02
FICHE ALE 02
FICHE ALE 02

O
E O

G,V HD,V

H2 ANOMAL PRETPURGE PILE


RAZ
FICHE ALE 02

APPAREIL PORTATIF D'ALERTE ET DE CONTROLE CHIMIQUE


alarme produits A
APACC
Buzzer
rr
CCC
alarme alarme
produits G ypérite
réglage réglage
intensité intensité
alarme alarme 400 mètres
OFF
lumineuse sonore Ej
O
remise N
voyant
poussoir à zéro alarme
verrouillage réglage réglage
intensité intensité
alarme alarme
G, HD, lumineuse sonore
V V
sangle de
fixation remise
H ANOMA PRE PURG PIL
2 L T E RE à zéro
A
boitier
pile
Point de
contacts ligne couleur buzzer connecteur
Dotations (99/2000): 12 par régiment (niveau UCL)
marche / arrêt contacts ligne 1 par Rgt du génie de Brigade IA
CHAPITRE IV

MATERIELS DE RECONNAISSANCE
FICHE REC 01

VEHICULE DE L’AVANT BLINDE DE RECONNAISSANCE N.B.C.

(VAB RECO NBC)


FICHE REC 01

1. -BUT.

Le système de reconnaissance N.B.C., embarqué sur un véhicule de l’avant


blindé, est conçu pour identifier et caractériser la menace liée aux toxiques de guerre
ou à la radioactivité.

Equipé d’une unité de centralisation et de traitement de l’information, il réalise


une cartographie complète, radiologique et chimique du champ de bataille, qu’il
transmet en temps réel afin de permettre au commandement de prendre les
mesures de sécurités appropriées.

Le VAB RECO NBC est apte à mener des missions opérationnelles en zone
contaminée.

2. - DESCRIPTION.

Le véhicule, doté de moyens de mesure, d’analyse et de prélèvement,


effectue des reconnaissances N.B.C. pour localiser, baliser les zones contaminées et
déterminer la nature du danger.

Les informations issues des capteurs et des moyens de communications sont


gérées et interprétées par un calculateur. L’adjonction de cette unité centrale de
traitement de données confère au VAB RECO N.B.C. une capacité d’analyse
supérieure et une souplesse d’emploi accrue.

Le système de protection hybride, la climatisation et les moyens de contrôle


de la contamination N et C permettent à l’équipage d’assurer sa mission dans des
conditions d’efficacité optimales.

Toutes les caractéristiques du véhicule type VAB sont conservées. Sa mobilité


lui permet de remplir ses missions spécifiques en tout chemin à une vitesse de
50 km/h maximum.

Le système VAB RECO NBC comporte onze ensembles :


FICHE REC 01
1- Détection du danger nucléaire.

L’ensemble de radiamétrie comprend :

- 2 sondes extérieures, fixées de chaque coté du véhicule, destinées à


mesurer le débit de dose rapportée à 1 mètre du sol ;

- 1 sonde interne assurant le contrôle de la dose reçue par l’équipage ;

- 1 calculateur connecté à l’unité centrale du système ;

- 1 radiamètre.

Cette unité de détection automatique est un compteur de radiation Gamma.


Elle déclenche l’alarme lors du dépassement d’un seuil programmable et
mesure le niveau de radiation dans une gamme de 0,1 cGy / h à 999,9 cGy/ h.

2 - Détection et identification du danger chimique.

Le dispositif comprend les principaux constituants suivants :

- 1 sonde de prélèvement permettant d’extraire par évaporation les toxiques


liquides des roulettes de l’air ambiant et de les transmettre au spectromètre
de masse ;

- 1 spectromètre de masse (MM 1), couplé à une unité centrale, analyse les
produits toxiques prélevés. Les résultats de l’analyse font l’objet d’une
visualisation instantanée.

- 1 ensemble de prélèvement de toxiques liquides déposés sur le sol. Le


dispositif à double roulette en silicone permet de collecter en continu, à une
vitesse maximum de 50 km/h, les agents liquides et de les transférer au MM 1
(alarme en 30 secondes ).

Ce dispositif a la capacité de détecter et d’identifier plus de 200 composés


organiques chimiques organo-phosphorés, organo-soufrés ou organo-chlorés.
Les seuils de détection dépendent du toxique.

3 - Détection d’alerte chimique.

Un AP 2 C permet de détecter rapidement et à très faible concentration le


danger chimique, sous forme vapeur, régnant à l’intérieur du VAB.
FICHE REC 01
4 - Système de localisation

Le système de navigation est constitué d’une centrale GPS couplée à un


système de cartographie géré par le calculateur central. Cet équipement
permet d’établir, avec une précision moyenne de 30 mètres, la localisation du
danger.

5 - Centrale aérologique.

La centrale embarquée mesure la vitesse et la direction du vent, la


température, la pression et l’hygrométrie de l’air. Toutes les données
recueillies sont transmises automatiquement à l’unité centrale de traitement et
intégrées dans un message météorologique.

6 - Prélèvement d’échantillons.

Le dispositif permet le prélèvement et stockage d’échantillons solides et


liquides à partir du véhicule.

7 - Le marquage.

Le balisage du terrain contaminé et des zones dangereuses s’effectue à l’aide


d’un lot de 40 balises activées manuellement.

8 - Protection NBC de l’équipage.

La protection NBC de l’équipage est assurée par un double dispositif :

- la protection collective par système de surpression et filtration ;

- la protection individuelle assistée par raccordement, en cas d’alerte, de


l’ANP VP sur un réseau de distribution alimenté par un groupe de filtration
et ventilation.

9 - L’unité centrale d’acquisition et de traitement des données.

L’ensemble des données issues des différents capteurs est centralisé et traité
par un calculateur embarqué.

10 - Système de radiocommunication.

Un (ou deux) émetteur(s) récepteur(s) PR 4 G assure(nt) l’ensemble des


liaisons externes radio du véhicule, une centrale d’interphonie assure les
liaisons internes.

11 - Véhicule porteur.

Le VAB de reconnaissance NBC a été spécialement équipé et aménagé pour


répondre à la spécificité de la mission de reconnaissance NBC :
FICHE REC 01

- structure étanche et isolée thermiquement ;

- caisson arrière spécifique ;

- équipement électrique adapté ;

- climatisation et ventilation.

3 - MISE EN ŒUVRE.

Comme tout système d’arme, le système de reconnaissance N.B.C. est servi


par du personnel spécialisé qui nécessite une formation initiale et un recyclage
permanent (l'équipage comprend : 1 chef d'engin, 1 pilote et 2 opérateurs).

Ce système est bâti autour d’un calculateur embarqué qui reçoit et traite les
données en provenance de différents capteurs, contrôle les divers équipements et
assure les échanges d’information.

4- CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

Longueur hors tout : 6,60m


Largeur hors tout : 2,50m
Hauteur hors tout : 2,60m
Empattement : 3,00m
Largeur voie : 2,03m
Garde au sol : 0,50m
Angle d’attaque : 45°
Angle de fuite : 24°
Poids en ordre de combat : 12 040 kg
Contenance en carburant : 310 l et 4 nourrices de 20 l

PERFORMANCE :

Vitesse maximum sur route : 90 Km/h


Vitesse moyenne sur route : 60 Km/h
Vitesse maximum en reco : 50 Km/h
Autonomie sur route : 1200 Km
Autonomie au combat : 24 h
Consommation sur route : 35 l/100 km
Consommation tout terrain : 18 l/h
Franchisseme : de pentes: 50 %
et de dévers: 30 %
FICHE REC 01

EQUIPEMENTS SPECIFIQUES VAB RECO NBC.

- une unité d’acquisition et de traitement de données (calculateur MLX UR 3000) ;


- un spectromètre de masse ;
- une protection collective et individuelle assistée ;
- sonde chimique externe (AP2CV) ;
- un radiamètre dosimètre embarqué couplé à 3 sondes ;
- un ensemble de balises de marquage des zones ;
- un ensemble des stockage d’échantillons.

EQUIPEMENTS DIVERS.

- un système de localisation GPS couplé à un système de cartographie numérisée ;


- un ensemble de communication comprenant 1 ou 2 postes PR 4 G ;
- une centrale aérologique ;
- une sonde chimique interne (AP2C).

EQUIPEMENTS NON SPECIFIQUE VAB RECO NBC.

Armement individuel : PA pour le chef d’engin,


Famas pour l’équipage
Armement collectif : 1 MIT de 12,7 mm sur tourelleau TS 17
Transmissions : 1 ou2 PR4G et un système interphonique
Optique de nuit : 2 OB 70 A intensificateur de lumière
Moteur RENAULT MIDS diesel 6 cylindres turbo
compressé 220 CV

5- SCHEMA TYPE D’UNE MISSION DE RECONNAISSANCE.

La mission se décompose en trois grandes phases :

Phase 1: identification et qualification du danger ;

Phase 2: évaluation du danger ;

Phase 3: marquage de zone et transmission de l’information.

6- DOCUMENTATION TECHNIQUE

CATALOGUE ILLUSTRE : MAT. 1600


GUIDE TECHNIQUE : MAT. 1597 - 1598 - 1599
MANUEL TECHNIQUE : MAT. 1602 - 1603 - 1604 - 1605 - 1606 - 1607.
NOTICE TECHNIQUE : MAT. 1601.
FICHE REC 01
FICHE REC 01
CHAPITRE V

MATERIELS ET EQUIPEMENTS DE PROTECTION


FICHE PRO 01

APPAREIL NORMAL DE PROTECTION


A VISIERE PANORAMIQUE Mle F 1.
(A.N.P. V.P. F1)

1. - BUT.

L’appareil normal de protection à visière panoramique modèle F1 est un


masque filtrant destiné à assurer la protection des voies respiratoires, de la peau du
visage et des yeux contre les agents N.B.C..

2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.

Il comporte :
- un masque proprement dit, réalisé en 4 tailles ;
- une cartouche filtrante qui se visse sur le masque.

22. - PRESENTATION.

3. - MISE EN OEUVRE.

En position de transport, le masque est placé dans son sac, le casque de


brides rabattu vers l’avant pour dégager totalement la partie intérieure du couvre-
face.

La mise en position de protection est effectuée au moyen des deux mains


dont l’action simultanée et coordonnée doit permettre au combattant de se protéger
dans un délai inférieur à 10 secondes.

Pour la mise en place de l’A.N.P., opérer comme suit :

1) retenir sa respiration ;

2) placer l’arme entre les genoux ou la poser à terre suivant la situation ;


FICHE PRO 01

Main gauche Main droite

(3) enlever le casque et le poser au sol


(le bombé au-dessus) ;

4) ouvrir vivement le sac ;

- saisir le masque par la bordure frontale ;


- extraire l’A.N.P. VP du sac.

5) amener l’A.N.P. VP en face du visage, la Oter le bouchon de caoutchouc (le garder


main à hauteur du front ; à la main) et saisir l’A.N.P. VP par la base
de la cartouche. La tête étant légèrement
penchée en arrière, appliquer le couvre-
face sur le visage en prenant soin
d’engager le menton dans le masque aussi
profondément que possible et en exerçant
une pression modérée de bas en haut.

6) lâcher la bordure du masque ;

- saisir les deux brides serre-nuque et les Maintenir le masque sur le visage jusqu’à
rabattre vers l’arrière jusqu’à ce que ce que le casque de l’A.N.P. VP soit
l’A.N.P. VP soit complètement appliqué complètement appliqué sur la tête. La
sur la tête ; protection est alors totale.

7) lâcher l’A.N.P. VP et reprendre sa respiration après avoir expiré fortement ;


8) mettre le bouchon dans le sac. Fermer le sac ;
9) vérifier que les brides de l’A.N.P. VP sont bien à plat sur la tête ;
10) agrafer les brides serre-nuque ;
11) remettre le casque ;
12) reprendre l’arme.

Pour le retrait de l’A.N.P. VP en cas de contamination, se référer au protocole de


déshabillage.
FICHE PRO 01
APPAREIL NORMAL DE PROTECTION A VISIERE PANORAMIQUE Mle F1
CODE EMAT : 49 11 11- 12 - 13 - 14 COMPOSITION : 1 masque respiratoire REPARTITION DES TAILLES :
1 cartouche filtrante 10 % de taille 1
DOCUMENTATION : MAT 11612 1 sac de transport avec bretelle 45 % de taille 2
- notice technique 1 boîtier de protection de cartouche filtrante 25 % de taille 3
- catalogue illustré 1 protection de visière 20 % de taille 4
- manuel de réparation 3 interfaces pour prise de liquide
DESTINATION : Assure la protection des yeux, de la peau du visage et, muni d'une cartouche filtrante, celle
des
voies respiratoires supérieures (le port de la barbe, même naissante, compromet l'étanchéité)
Offre des conditions de port confortables.
Autorise une vision élargie et une bonne transmission de la voix, y compris à travers un
micro.
Permet l'utilisation d'un dispositif de vision sous masque remplaçant les lunettes de
vue.
Permet au combattant de s'alimenter en eau tout en restant
protégé. bourrelet d'étanchéité
casque de brides ( 2 tailles ) couvre face ( 4 tailles ) ( pourtour du
couvre face )
ADC LE HUITOUZE

déflecteurs
antibuée

visière panoramique
souple
pastille phonique

dispositif d'expiration

poche bucco-nasale pipette orientable


raccord femelle ( 3 tailles ) du dispositif de
fileté (avec soupape munie de 2 soupapes prise d'alimentation
dispositif d'alimentation sur les ANP modifiés) liquide (DPAL)
en eau
cartouche filtrante ANP zones désertiques
ANP centre-Europe
ENTRETIEN : Nettoyage par l'utilisateur avec mercryl-laurilé dilué à 10%, suivi d'un rinçage et d' un séchage.
- Le masque sans sa cartouche peut éventuellement être lavé à grande eau puis
séché.
- Le chiffon utilisé pour le nettoyage doit être non
Désinfectionpelucheux.
par fumigation (atelier NTI 1) à chaque changement d'affectation ou annuellement.
FICHE PRO 01

CARTOUCHES FILTRANTES
CLASSIFICATION DES CF ( NORMES EUROPEENNES ) COUPE D'UNE CF
Couleur Type de
d'identification filtre Applications principales
Gaz & vapeurs organiques filtre charbon"actif"
AX à point d'ébullition < 65°
Gaz & vapeurs organiques
A à point d'ébullition > 65° filtre papier
B Gaz & vapeurs inorganiques
ADC LEHUITOUZE

Anhydride sulfureux
E Acide chlorhydrique
K Ammoniac CARTOUCHE DE DOTATION
CO Monoxyde de carbone
CLASSEMENT : A2 + B2 + P3 (Normes européennes)
Hg Mercure
CODE A Vapeurs organiques
Vapeurs nitreuses
NO Egalement oxyde d'azote Solvants et hydrocarbures
Réacteur Iode radioactif B Gaz acides, cyanhydrique, nitrique
Egalement iodure de méthane
Halogènes et dérivés acides
P Particules en suspension (Brome - Chlore - Fluor )
Hydrogène arsénié, phosphoré, sulfuré
CARTOUCHE "SPECTRE LARGE" FILTRE P3 Poussières radioactives
Cette cartouche est conçue pour être utilisée en OPEX en présence CLASSE 2 Cartouche à visser ( 250 ou 400 cm )
d'un risque technologique (mise en place sur ordre).
NE PROTEGE PAS CONTRE :
CLASSEMENT: A2 + B2 + E2 + K2 + P3 (Normes européennes)
Anhydride sulfureux (code E)
Même pouvoir de filtration que la CF de dotation + : Ammoniac (code K)
CODE E Anhydride sulfureux et acide chloridrique Vapeurs de mercure (code Hg)
K Ammoniac Monoxyde de carbone (code CO)

Une cartouche filtrante est conçue pour fonctionner à l'air libre avec un pourcentage d'oxygène minimum et une concentration acceptable
de toxique. Aucun dispositif ne permet à l'utilisateur de savoir si elle est saturée ou "claquée".
Une cartouche filtrante déconditionnée en OPEX ne pourra plus être reconditionnée et sera déclassée "instruction" à l'issue de l'opération.
FICHE PRO 1
DISPOSITIF DE VISION SOUS MASQUE
(DVSM)

Ce matériel est destiné à équiper les ANP VP du personnel porteur de lunettes.


FICHE PRO 01

EPHESE

Equipement de protection de tête pour pilote et équipage d’hélicoptère.


FICHE PRO 02
SURVETEMENT DE PROTECTION NBC A PORT PERMANENT
(S 3 P)

1. - BUT.

Le survêtement de protection N.B.C.à port permanent a été conçu pour la


protection de la peau et des vêtements contre les toxiques sous forme liquide,
aérosols et vapeur.
Il protège aussi bien de l’atteinte directe provenant d’un épandage aérien que
contre la contamination par contact au cours d’évolutions en terrain contaminé.

Ce survêtement assure une protection efficace contre les toxiques liquides


pendant 24 heures.

2. - DESCRIPTION.

La tenue complète S 3 P comprend :

- un pantalon ;
- une veste avec capuchon ;
- une paire de gants avec sous-gants N.B.C. ;
- une paire de chaussettes N.B.C.

Le pantalon et la veste comportent trois couches distinctes, qui assurent, de


l’extérieur vers l’intérieur, une protection :
a) Antiliquide : tissu en polyamide qui favorise l’étalement des toxiques
liquides.
b) Antiaérosol : couche de non tissé.
c) Antivapeur : mousse carbonée qui absorbe les vapeurs; ce matériau est
collé sur une doublure en jersey de coton.
Les gants sont en peau.
Les sous-gants et les chaussettes sont en mousse carbonée.

22. - PRESENTATION.

Le pantalon s’ajuste à la taille avec un système « Velcro » ; il est muni de


bretelles réglables.
La veste ferme droit sur le devant: son étanchéité est réalisée par une
fermeture à glissière, doublée extérieurement d’un rabat avec ruban Velcro.

Des rubans « Velcro » permettent le serrage du bas des manches et des


jambes.
Le survêtement est porté sur la tenue de combat.

Il existe en trois tailles.


FICHE PRO 02
.

3. - MISE EN OEUVRE.

En position d’attente, le combattant est équipé :


- du survêtement ;
- des chaussettes ;
- des gants avec sous-gants.

Pour passer à la position de protection, il faut opérer ainsi :


1) ôter le casque ;
2) mettre en place l’appareil normal de protection ;
3) mettre la capuche ;
4) fermer le rabat de la veste ;
5) remettre le casque.

Nota: Pendant cette opération (passage de la position d’attente à la position


de protection), la manipulation de l’arme est fonction de l’armement en dotation.

4. - INSTRUCTION.

Le S 3 P "bon de guerre" n'est pas prévu pour l’instruction.

Toutefois, il existe un survêtement spécialement conçu dans ce but, et dont


l’aspect extérieur, sauf la couleur, est identique à celui du S 3 P. Lavable et
réutilisable, ce survêtement d’instruction n’assure aucune protection contre les
toxiques, mais impose les mêmes contraintes physiologiques que le véritable
survêtement de protection, et, par là, contribue à l'entraînement du personnel.
FICHE PRO 02
SURVÊTEMENT DE PROTECTION NBC A PORT PERMANENT ( S3P )
DESTINATION : CARACTERISTIQUES :
Protection du combattant contre les agents Se porte au dessus des vêtements de combat.
chimiques sous toutes leurs formes. Constitué de 3 couches ( antiliquide , antiaérosol , antivapeur ).
COMPOSITION : Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite pendant 24 H.
- un pantalon et une veste avec capuchon ; Protège contre le flash lumino -Thermique.
- une paire de gants en Cuir ; N'est pas décontaminable (le S3P est retiré par Déshabillage
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés. en respectant un protocole et enterré).
Il est porté avec les brodequins de combat. Résiste à un port en continu de 3 à 4 Semaines.
Chaque effet est conditionné en emballage ENTRETIEN :
sous vide partiel d'air. Brossage.
Echange en cas de détérioration ou d'usure.
Imper huile , pluie
Couche extérieure :
Réflectance I.R. taffetas
haute ténacité

Couche intermédiaire :
Imper aérosols ,gouttelettes non tissé
cellulosique
Réflectance flash nuc
Couche intérieure :
mousse imprégnée
de charbon actif

Absorbe les vapeurs toxiques Doublure souple

TRANSPIRATION

AIR FILTRE

Epaisseur : 2,6 mm
Masse surfacique : 490 g/m² ADC LE HUITOUZE
NIVEAU 1
NIVEAU 2
NIVEAU 3
NIVEAU 4
NIVEAU 4 bis

Niveau de protection non retenu par l'OTAN,


utilisé uniquement par la France,
dans certains cas (cf TTA 601) pour des raisons ergonomiques.
FICHE PRO 03

TENUE DE COMBAT NBC A PORT PERMANENT

(T.O.M.)

DESTINATION : ENTRETIEN :
Protection du combattant contre les agents Brossage.
chimiques sous toutes leurs formes. Echange en cas de détérioration ou d'usure.
COMPOSITION : Peut être lavée à basse température.
- un pantalon et une veste avec capuchon ;
- une paire de gants en cuir ;
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés ;
Elle est portée avec les brodequins de combat.
Chaque effet est conditionné en emballage
sous vide partiel d'air (veste et pantalon ensemble).
CARACTERISTIQUES :
Constituée de 2 couches de protection :
- extérieure hydrofuge et oléofuge (antiliquide et antiaérosol) ;
- intérieure mousse polyuréthane imprégné de charbon actif (antivapeur).
Se porte à la place des vêtements de combat.
Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite > 24 heures.
N'est pas décontaminable (le TOM est retirée par déshabillage
en respectant un protocole et enterrée).
Résiste à un port en continu d'un mois.

Couche extérieure :
Imperméable à :
pluie, graisse, hydrocarbures tissu coton / polyester
aérosols et goutelettes toxiques. hydrofuge et oléofuge
Réflectance IR.
Résistance mécanique et à la lumière.
Couche intérieure :
mousse de polyuréthane
imprégnée de charbon actif

Absorbe les
vapeurs toxiques. Doublure souple :
jersey polyamide
ou coton

TRANSPIRATION

AIR FILTRE

Epaisseur : 1, 8 mm Masse surfacique: 480 g/m²


Outre-mer
FICHE PRO 04

TENUE DE COMBAT NBC A PORT PERMANENT


CENTRE-EUROPE

Identique à la précédente, au bariolage couleur près.

DESTINATION : ENTRETIEN :
Protection du combattant contre les agents. Brossage.
chimiques sous toutes leurs formes. Echange en cas de détérioration ou d'usure.
COMPOSITION : Peut être lavée à basse température.
- un pantalon et une veste avec capuchon ;
- une paire de gants en cuir ;
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés.
Elle est portée avec les brodequins de combat.
Chaque effet est conditionné en emballage
sous vide partiel d'air (veste et pantalon ensemble).
CARACTERISTIQUES :
Constituée de 2 couches de protection :
- extérieur hydrofuge et oléofuge (antiliquide et antiaérosol) ;
- intérieur mousse polyuréthane imprégné de charbon actif (antivapeur).
Se porte à la place des vêtements de combat.
Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite > 24 heures.
N'est pas décontaminable (cette tenue est retirée par déshabillage
en respectant un protocole et enterrée).
Résiste à un port en continu d'un mois.

Couche extérieure :
Imperméable à :
pluie, graisse, hydrocarbures tissu coton / polyester
aérosols et goutelettes toxiques. hydrofuge et oléofuge
Réflectance IR.
Résistance mécanique et à la lumière.
Couche intérieure :
mousse de polyuréthane
imprégnée de charbon actif

Absorbe les
vapeurs toxiques. Doublure souple :
jersey polyamide
ou coton

TRANSPIRATION

AIR FILTRE

Epaisseur : 1, 8 mm Masse surfacique : 480


g/m²

Centre-Europe
FICHE PRO 05

COMBINAISON NBC/FEU

DESTINATION : ENTRETIEN :
Protection des équipages d'engin blindé et d'hélicoptère Brossage.
contre les agents chimiques et le feu. Echange en cas de détérioration ou d'usure.
COMPOSITION : Peut être lavée à basse température.
- une combinaison avec sangles d'extraction et une cagoule ;
- une paire de gants en cuir ;
- une paire de sous-gants et de chaussettes carbonés.
Elle est portée avec les brodequins de combat.
Chaque effet est conditionné en emballage sous vide partiel d'air.
CARACTERISTIQUES :
Constituée de 2 couches de protection :
- extérieure, ignifuge, hydrofuge et oléofuge, antiliquide,
antiaérosol;
- intérieure, mousse polyuréthane imprégné de charbon actif,
antivapeur.
Se porte à la place de la combinaison thermostable.
Résiste à une concentration de 10 g/m² d'ypérite > 24 heures.
N'est pas décontaminable (la combinaison est retirée par déshabillage
en respectant un protocole et enterrée).
Résiste à un port en continu d'un mois.

Couche extérieure :
Imperméable à : ADC LE HUITO

: tissu kermel / viscose


pluie, graisse, hydrocarbures
aérosols et goutelettes toxiques. hydrofuge, oléofuge
Réflectance IR. et ignifuge
Résistance mécanique et à la lumière.
Résistance au feu. Couche intérieure:
mousse de polyuréthane
imprégnée de charbon actif

Absorbe les
vapeurs toxiques. Doublure souple :
jersey coton

TRANSPIRATION

AIR FILTRE
FICHE PRO 06

TENUE LEGERE DE DECONTAMINATION Mle 93


(TLD 93)

DESTINATION :
Tenue jetable destinée à la protection du personnel procédant à des opérations
de décontamination approfondie.

COMPOSITION :
- un bourgeron avec doubles manches ;
- un pantalon.
Elle est conditionnée pliée en emballage plastique.
La tenue doit être utilisée avec botillons et gants butyle, sous-gants cotons
et chaussettes.

CARACTERISTIQUES :
Adaptable à tout type de masque.
Résiste à une concentration de 100 g/m² de toxique > 24 h.
Résiste au moins 2H30 aux acides et bases concentrés et 15 minutes aux solvants. ADC LE HUITOUZE

Usage unique (utilisable 4 à 5 fois en l'absence de toxique).

ENTRETIEN :
Nettoyage à l'eau chaude savonneuse et rinçage.
Rangement en sac après séchage.
A mettre au rebut en cas de doute sur l'étanchéité.
FICHE PRO 07

COLLECTION DE VETEMENTS SPECIAUX LEGERS mle 66

1. - BUT.

Cette collection est destinée aux équipes devant procéder à des


décontaminations de véhicules ou de personnels en zone contaminée.
Elle est remplacée progressivement par la tenue légère de décontamination
Mle 93.
2. - DESCRIPTION.

21. - COMPOSITION.

La collection comporte, suivant l’ordre d’habillage :

- un jeu de sous-vêtements en coton gratté ;


- une combinaison ouverte dans le dos ;
- une paire de bottes de caoutchouc ;
- une cagoule à capuche s’adaptant au masque respiratoire filtrant Mle 51/53;
- une paire de gants de coton ;
- deux paires de gants de caoutchouc.
FICHE PRO 07
22. - PRESENTATION.

La combinaison est confectionnée en tissu polyamide enduit de butyl sur ses


deux faces. Elle est d’une seule pièce et d’une seule taille. Les poignets sont en
caoutchouc butyl moulé rigide et les bas de jambes en caoutchouc butyl souple.
Ouverte à l’arrière, elle se ferme à l’aide de pattes en ruban Velcro.

La cagoule à capuche recouvre entièrement la tête et les épaules ; une face en


butyl souple protège le couvre-face du masque. Des ouvertures permettent
l’adaptation des viseurs, du boîtier de la soupape d’expiration et du raccord femelle
de la cartouche filtrante.

Cette cagoule est munie d’un plastron et d’un pan arrière. Ce dernier recouvre
l’ouverture arrière de la combinaison mais assure une aération convenable du
vêtement. Le plastron est fixé à la combinaison par une patte « Velcro » ; le pan
arrière est maintenu par une ceinture fermée à l’avant au moyen d’une attache
« Velcro ».

Les gants existent en trois tailles, et les bottes en différentes pointures (du 35
au 50).
FICHE PRO 07
3. - MISE EN ŒUVRE.

Revêtir les différentes pièces dans l’ordre indiqué au paragraphe 21.

La durée moyenne de port sans fatigue excessive est de :

- 1 heure à la température de 30 °C ;
- 2 heures à la température de 20 °C ;
- 3 heures à la température de 10 °C.

4. - SECURITE.

La durée de port des vêtements spéciaux doit être limitée, en particulier lorsque
la température extérieure est élevée et lorsque les personnels sont peu entraînés. De
toute manière, à l’instruction, le personnel présentant les premiers signes d’un coup de
chaleur (comportement anormal, peau couverte de sueur avec sensation cutanée de
forte chaleur, soif intense...) doit être immédiatement relevé.

L’état des vêtements spéciaux doit être vérifié avec soin afin de rejeter ceux qui
n’assureraient plus une protection cutanée parfaite, en raison de la présence de
déchirures, même minimes.

5. - INSTRUCTION.

Ce matériel, classé « mobilisation », n’est utilisable qu’avec une autorisation


particulière.

--------------
(1) Référence : Dépêche n° 1903/DEF/DCSSA/2/TEC/1 du 20 mai 1981 (relative à la prévention des coups
de chaleur); BOC/PP du 19 mars 1984, n° 12, p. 1200 à 1205.
FICHE PRO 08

APPAREIL NORMAL DE PROTECTION mle 51 M 53


(A.N.P. 51 M 53)

1. - BUT.

L’appareil normal de protection mle 51 M 53 est un masque filtrant destiné à


assurer la protection des voies respiratoires, de la peau du visage et des yeux contre
les agents N.B.C.. Il est en cours de remplacement par l'ANP VP F1 et reste encore
en dotation pour le personnel porteur de lunettes correctives non encore doté du
dispositif de vision sous masque accompagnant l'ANP VP F1.

2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.

Il comporte :

-un masque proprement dit, réalisé en 3 tailles (1) ;


- une cartouche filtrante qui se visse sur le masque.

Il est accompagné d’un étui pour le viseur de rechange et les disques


antibuée.

22. - PRESENTATION.

221) Le masque.

Le masque comprend :

- un couvre-face en caoutchouc moulé ;


- un ensemble de brides réglables en caoutchouc moulé, appelé casque,
pour la fixation du masque sur la tête ;
- deux viseurs munis de pellicules antibuée ;
- un boîtier qui contient et protège la soupape d’expiration ;
- un raccord femelle fileté qui contient la soupape d’expiration.

Pour l’inscription des tailles, on utilise les mentions suivantes :


- taille 1: grande taille ;
- taille 2: taille ordinaire ;
- taille 3: petite taille.

-----------------
(1) Le modèle de l’appareil normal de protection (par exemple: A.N.P. 51 M 53) et la taille du
masque sont inscrits à l’encre rouge sur les pièces matricules, en particulier sur le livret instruction à la
page 4.
FICHE PRO 08

222) La cartouche filtrante.

Cartouche Cf 63.

Construite en tôle d’acier, elle se compose des mêmes éléments que la


cartouche 51 M 63.

Cartouche Cf 63/67.

Semblable à la cartouche Cf 63 elle n’en diffère que par la composition du


filtre antiaérosol constitué par du papier en fibre de verre.
FICHE PRO 08

223) L’étui du viseur de rechange et des disques antibuée.

Cet étui en matière plastique de couleur vert armée contient :

- un viseur de rechange ;
- quatre sachets plastiques ayant chacun deux disques antibuée.

Il est placé dans la poche intérieure du sac de transport mle 63.

3. - MISE EN OEUVRE.

En position de transport, le masque est placé dans son sac, le casque de


brides rabattu vers l’avant pour dégager totalement la partie intérieure du couvre-
face.

La mise en position de protection est effectuée au moyen des deux mains


dont l’action simultanée et coordonnée doit permettre au combattant de se protéger
dans un délai inférieur à 10 secondes.

Pour la mise en place de l’A.N.P., opérer comme suit :

1) retenir sa respiration ;

2) placer l’arme entre les genoux ou la poser à terre suivant la situation ;


FICHE PRO 08

Main gauche Main droite

enlever le casque et le poser au sol (le rabattre le capuchon vers l’arrière ;


bombé au-dessus) ;

3) ouvrir vivement le sac ;

saisir le masque par la bordure frontale ;

extraire l’A.N.P. du sac ;

4) amener l’A.N.P. en face du visage, la ôter le bouchon de caoutchouc (le garder à


main à hauteur du front ; la main) et saisir l’A.N.P. par la base de la
cartouche. La tête étant légèrement
penchée en arrière, appliquer le couvre-
face sur le visage en prenant soin
d’engager le menton dans le masque aussi
profondément que possible et en exerçant
une pression modérée de bas en haut ;

5) lâcher la bordure du masque ; maintenir le masque sur le visage jusqu’à


ce que le casque de l’A.N.P. soit
saisir les deux brides serre-nuque et les complètement appliqué sur la tête. La
rabattre vers l’arrière jusqu’à ce que protection est alors totale.
l’A.N.P. soit complètement appliquer sur
la tête ;

6) lâcher l’A.N.P. et reprendre sa respiration après avoir expiré fortement ;


7) mettre le bouchon dans le sac. Fermer le sac ;
8) vérifier que les brides de l’A.N.P. sont bien à plat sur la tête ;
9) agrafer les brides serre-nuque ;
10) remettre le casque ;
11) reprendre l’arme.

Pour le retrait de l’A.N.P.en cas de contamination, se référer au protocole de


déshabillage
FICHE PRO 08

4. - DISPOSITIFS PARTICULIERS.

41. - MASQUES A MICROPHONE INCORPORE A.N.P. 51 M 53 bis.

Un masque spécial est destiné à certains opérateurs radio et aux équipages


d’engins blindés.

Il est semblable au modèle précédent, aux modifications suivantes près :


- pastille de microphone M 6 AU incorporé dans le logement nasal ;
- cordon de microphone avec passage oblique et fixation à la partie
inférieure du couvre-face ;
- couvercle du boîtier d’expiration aplati.

42. - LOT D’ACCESSOIRES POUR EQUIPAGE D’ENGINS BLINDES.

Ce lot facilite l’utilisation du masque à certains postes de combat à bord des


engins blindés, grâce au déplacement de la cartouche filtrante.

Il comprend :
- un tuyau souple de raccordement qui se visse à une extrémité sur le
raccord femelle du masque, et à l’autre sur la cartouche filtrante ;
- une pince de fixation de la cartouche ;
- carter de sécurité (1).

La pince peut être fixée au ceinturon ou sur la patte de la combinaison.

NB. Pour le masque de nouvelle génération (ANP VP F1), de tels dispositifs existent
(LECLERC, LRM, VAB RECO NBC), et sont spécifiques au type d'engin blindé
considéré.

(1) Ne figure pas sur la photo.


FICHE PRO 08
43. - DISPOSITIF OPTIQUE mle 58.

Le dispositif optique mle 58 équipe les masques des personnels qui doivent
utiliser des appareils optiques (observations à la jumelle, visées au télémètre, etc...).

Le dispositif s’adapte dans les oeillères du couvre-face de l’A.N.P. 51 M 53 à


la place des viseurs normaux.

Il est formé de deux manchons oculaires identiques, en caoutchouc moulé,


portant des verres d’un diamètre de 40 millimètres, au lieu de 65 pour ceux du
modèle courant, et disposés dans un même plan.

Grâce à la souplesse du caoutchouc, l’observateur peut rapprocher le plus


possible les verres des yeux en prenant appui sur les oculaires de son appareil
optique.

Un disque antibuée, pellicule gélatinée identique à celle des viseurs normaux,


peut être placé dans le manchon, contre la face interne du viseur.

44. - LUNETTES POUR AMETROPES.

Les lunettes spéciales adaptées au port du masque sont des lunettes à


branches métalliques souples et extra-plates (0,2 mm) au niveau des temps.

Seule cette faible épaisseur des branches permet d’assurer l’étanchéité du couvre-face.

Ces lunettes sont fournies par le service de santé.

5. - INSTRUCTION

L’A.N.P. 51 M 53 est utilisable pour l’instruction.


Les cartouches déclassées sont réservées à l’instrution.

6. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Notice technique d’utilisation et d’entretien: MAT. 1572.


FICHE PRO 09

APPAREIL RESPIRATOIRE ISOLANT


(ARI).

1. - BUT.

L' ARI permet d'assurer la protection totale des voies respiratoires pour le
personnel intervenant en ambiance toxique (poussières radioactives, toxiques
chimiques sous forme gazeuse ou aérosol, fumées).

Ce dispositif existe en deux versions : à circuit ouvert ou à circuit fermé.

Circuit ouvert :

- autonomie maximale : 1 heure ;


- contrainte importante due à son poids ;
- mais emploi le plus fréquent en raison de son couplage possible avec un
scaphandre de proximité et de l'aisance respiratoire qu'il procure.

Circuit fermé :

- autonomie maximale : 4 heures ;


- contrainte respiratoire forte.

Le choix de la version dépend de la durée prévisible de l'intervention.

2. - DESCRIPTION DE LA VERSION CIRCUIT OUVERT.

L'appareil est composé de :

- un carter anatomique en polypropylène allégé et harnachement avec ceinture


et boucle à réglage rapide ;
- un dispositif de détente à deux étages séparés :
a) détendeur haute pression ; premier étage sur le bâti ;
b) régulateur basse pression ; second étage se raccordant au masque ;
- une ou deux bouteille(s) d'air comprimé, suivant le modèle ("mono ou bi");
- un masque panoramique à dispositif phonique et soupape trouée ;
- un sifflet d'alarme ;
- un flexible avec manomètre pour lecture constante de l'état de charge de la
bouteille.
FICHE PRO 09
FICHE PRO 09

3. - MISE EN OEUVRE.

L'appareil respiratoire isolant nécessite une formation spécifique dispensée


notamment par les unités de la sécurité civile.

Selon le type d'appareil (mono ou bi), ce dispositif confère une autonomie pouvant
varier de 1 à 4 heures (selon la consommation propre à chaque individu).

4. - INSTRUCTION.

Il n'y a pas de dispositif spécifique pour l'instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

MAT : 1592 - 1593 - 1628 - 1629 -1647 - 1648.


Notice technique selon le fabricant.
CHAPITRE VI

MATERIELS ET EQUIPEMENTS
DE DECONTAMINATION
FICHE DEC 01

GANT DE DECONTAMINATION CHIMIQUE D’URGENCE mle F 1.

1. - BUT.

Ce gant est destiné à la décontamination chimique d’urgence de la peau, des


vêtements, de l’équipement et de l’armement du combattant.

2. - DESCRIPTION.

Le gant comprend :
- une face poudreuse à deux compartiments contenant une poudre absorbante
inerte ;
- une face d’essuyage en tissu éponge.
Le gant est maintenu sur la main, au cours des opérations de décontamination, par
une fermeture « Velcro » placée sur la face éponge.
FICHE DEC 01
Il est conditionné dans un sachet en matière plastique.

GANT DE DECONTAMINATION CHIMIQUE F1


CODE EMAT : 49 33 11
GANT DE DECONTAMINATION CHIMIQUE
D'URGENCE Modèle F1
DOCUMENTATION :
MODE D'EMPLOI
TTA 601 bis et DM 6600 DN EMAT du 21/8/79. A utiliser en cas de "contamination"liquide
(peau, effets, équipements, armes)
DESTINATION :
Déchirer l'enveloppe suivant le pointillé
Décontamination immédiate de la peau. Enfiler le gant
Décontamination opérationnelle des équipements Poudrer en tapotant
Essuyer soigneusement avec la face éponge
et des petits matériels du combattant. ADC LE HUITOUZE

CARACTERISTIQUES :
Permet de décontaminer 9 m2 environ de surface.
La terre à foulon possède un pouvoir absorbant de 90%.
DOTATION :
2 par homme dans le sac de transport de l'ANP, rubans
10% à l'UE, 10% au Corps de troupe. auto-agrippants
COMPOSITION :
1 sachet plastique translucide avec indications d'emploi.
Le gant en coton comporte:
- une face poudreuse avec 2 compartiments contenant 320 g de Compartiment 2
terre à foulon (argile smectique, absorbant les liquides gras) ;
- une face éponge et un velcro de maintien.
MISE EN OEUVRE :
Enfiler le gant sur une main, poudrer en tapotant.
Essuyer soigneusement avec la face éponge, sans frotter.
Recommencer l'opération.

face éponge Compartiment 1


(face poudreuse
de l'autre côté)
FICHE DEC 01
3. - MISE EN OEUVRE.

Déchirer l’emballage.

Extraire le gent et le mettre en place, face éponge sur la paume de la main.

Ajuster le gant à l’aide de la fermeture « Velcro ».

Tapoter le gant sur la surface contaminée (face poudreuse).

Essuyer soigneusement (face éponge).

Renouveler l’opération avec le même gant.

Le gant doit être détruit ou jeté après emploi.

4. - INSTRUCTION.

Il existe un gant de décontamination chimique pour l’instruction mle F 1, qui présente


la particularité d’être rechargeable en terre à foulon.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Le mode d’emploi du gant est imprimé sur l’emballage.


FICHE DEC 02
APPAREIL DE DECONTAMINATION CHIMIQUE D'URGENCE
DE 2,5 L mle F 1.

1. - BUT.
Cet appareil est destiné à la décontamination chimique d’urgence et
opérationnelle des véhicules, de l’armement et de l’équipement de bord, par
pulvérisation de la solution décontaminante pour matériels modèle 1 (SDCM mle 1),
propulsée au moyen d’air comprimé.

2. - DESCRIPTION.

21. - COMPOSITION ET PRESENTATION.


L’appareil est constitué d’un réservoir muni d’un dispositif de pulvérisation. Le
réservoir, de forme cylindrique, est en tôle d’acier recouverte intérieurement et
extérieurement d’une peinture anticorrosive. Il porte un orifice fermé par un bouchon en
matière plastique, lui-même immobilisé par un écrou de blocage métallique.
Le bouchon renferme une bille constituant un clapet, et un percuteur destiné à
perforer la recharge gazeuse vissée à sa base.
Le dispositif de pulvérisation se fixe sur le bouchon par l’intermédiaire d’un
raccord de vidange à tenons. Une goupille assure la sécurité de l’appareil.
L’appareil chargé est placé sur un support analogue à celui d’un extincteur. Les
supports sont solidaires du véhicule ou de l’engin blindé à des emplacements
normalisés.

APPAREIL DE DECONTAMINATION CHIMIQUE DE 2,5 LITRES A RECHARGE Mle F 1


DESTINATION :
Décontamination chimique d'urgence et opérationnelle des véhicules et de l'armement de bord.

UNITE COLLECTIVE :
- 1 appareil ;
- 2 recharges gazeuses ;
- 2 bidons de 1,6 litres de SDCM Mle 1 :
1 UC par VLTT, VBL et camionnette ;
2 UC par PL et engin blindé.

CARACTERISTIQUES :
Le contenu d'un appareil permet de neutraliser la contamination
(organophosphorés ou ypérite) sur une surface de 5 m². Masse à vide: 230,8 g Masse à vide: 230,8 g

Masse en charge: 244,3 g Masse en charge: 244,3 g

Masse totale: 248,6 g Masse totale: 248,6 g

MISE EN ŒUVRE :
Pulvériser la solution sur les parties du véhicule entrant en contact APPAREIL DE
DECONTAMINATION
CHIMIQUE D'URGENCE DE 2,5 l.
A RECHARGE Mle F 1

avec le personnel. LOT 14 - MAS - 76


Chargé le ........................
Validité ...........................

Laisser agir 10 minutes. 1° SOULEVER LA FERMETURE A ROULEAU.

2° DECROCHER L'APPAREIL DE SON SUPPORT

Essuyer ou rincer si possible. EN LE SAISISSANT PAR LE HAUT.

3° RETOURNER L'APPAREIL, LE DISPOSITIF DE


PULVERISATION VERS LE BAS ET DIRIGE
VERS LE MATERIEL A DECONTAMINER.

4° ENLEVER LA GOUPILLE DE SECURITE.

PRECAUTIONS D'EMPLOI :
ADC LE

La SDCM Mle 1 est caustique et corrosive :


5° PERCUTER LA RECHARGE COMME SUIT:

porter masque et gants. - SAISIR LA BAGUE DU DISPOSITIF DE


PULVERISATION D'UNE MAIN.
- APPUYER FORTEMENT SUR L'APPAREIL
SDCM Mle 1 DE L'AUTRE MAIN ET FAIRE PIVOTER LA

Elle s'enflamme spontanément à 80°: 1 DOSE SDCM


1,6 l. Mle 1
BAGUE D'UN QUART DE TOUR VERS LA
GAUCHE; RAMENER LA BAGUE A SA
POSITION INITIALE POUR FACILITER LA
DETENTE DES GAZ.

ne pas pulvériser sur les parties chaudes du matériel. LOT: 8 MIM 1 DOSE77 1,6 l. 6° POUR PULVERISER, VISSER LA BAGUE;
DEVISSER POUR ARRETER LA PULVERISA-

Elle s'enflamme au contact de l'hypochlorite de calcium sec. LOT:masque


A utiliser avec 8 MIM 77 TION.
LE PERSONNEL APPELE A EFFECTUER
LA DECONTAMINATION DOIT ETRE
et gants Aimperméables
utiliser avec masque PROTEGE (MASQUE, GANTS).

ATTENTION:
et gants imperméables 1. LA SOLUTION EST CAUSTIQUE, DANGEREU-

- 35° C SE POUR LES YEUX ET LA PEAU.


2. NE PAS DEVISSER L'ECROU DE BLOCAGE

ENTRETIEN : + 60° C - 35° C


SANS AVOIR CHASSE L'AIR EN TOTALITE.

Nettoyer toutes les pièces à l'eau savonneuse, rincer et sécher. + 60° C


Graisser légèrement les filetages et huiler les pièces en métal oxydable.
N'utiliser ni outil, ni brosse pour nettoyer l'intérieur du réservoir.
FICHE DEC 02
22. - CARACTERISTIQUES.

Capacité totale de l’appareil : 2,5 l.

Capacité utile : 1,6l.

Poids de l’appareil chargé : 2,7 kg.

Pression d’emploi : 15 à 19 bars.

Pression du gaz dans la recharge : 125 bars.

3. - MISE EN OEUVRE.

La SDCM mle 1 est la seule solution de décontamination chimique à pouvoir être


utilisée dans l’appareil de 2,5 l.

L’emploi de la SDCM mle 1 impose le port du masque et des gants.

Cette solution est facilement inflammable : ne pas la pulvériser sur les parties
chaudes du matériel.
FICHE DEC 02
31. - CHARGEMENT DE L’APPAREIL.
Procéder de la manière suivante :

1) Vérifier que l’appareil n’est pas sous pression en vissant le raccord de vidange à
tenons, le dispositif de pulvérisation étant disposé vers le haut.

2) Dévisser l’écrou de blocage.

3) Extraire le dispositif de mise sous pression et de pulvérisation.

4) Mettre le bouchon-jet en position « repos ».

5) Placer la goupille de sûreté après avoir mis en regard les évidements


correspondants du raccord de vidange à tenons et ceux du bouchon du réservoir.

6) Eventuellement, dévisser et ôter la recharge perforée.

7) Visser à fond une recharge pleine.

8) Vider le résidu éventuel de SDCM mle 1 restant dans le réservoir.

9) Verser dans le réservoir le contenu (1,6 l) d’un bidon de SDCM mle 1.

10) Remettre le dispositif de mise sous pression et de pulvérisation.

11) Serrer l’écrou de blocage.

12) Mettre l’appareil sur son support.


FICHE DEC 02
32. - PULVERISATION.

Procéder comme suit :

1) Retourner l’appareil, le dispositif de pulvérisation étant ainsi disposé vers le


bas, le diriger vers le matériel à décontaminer.

2) Enlever la goupille de sûreté.

3) Perforer la recharge comme suit :

- saisir le raccord de vidange à tenons d’une main ;


- appuyer fortement sur l’appareil de l’autre main et faire pivoter le raccord
d’un quart de tour vers la gauche, ramener le raccord à sa position
initiale pour faciliter la détente des gaz.

4) Pour pulvériser, visser le raccord; dévisser pour arrêter la pulvérisation.

La distance optimale de pulvérisation est de 50 centimètres.


Après vidange complète, l’appareil peut être utilisé à nouveau en moins de 5
minutes.
FICHE DEC 02

4. - INSTRUCTION

L’appareil de 2,5 l est utilisable à l’instruction exclusivement avec de l’eau.

Les recharges de gaz utilisées sont remplacées par l’arme du matériel.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Un guide de l’opérateur, concernant en particulier la pulvérisation, est fixé sur


l’appareil.

Notice technique : MAT. 1580.

Notice technique d’utilisation et d’entretien : MAT. 1573.


FICHE DEC 03
APPAREIL DE DECONTAMINATION DE 12 LITRES mle 59 Modifié 68

1. - BUT.

L’appareil de décontamination de 12 litres mle 68 est un pulvérisateur destiné à


assurer la décontamination chimique opérationnelle du matériel, des vêtements
spéciaux et des véhicules. Il est porté à dos d’homme.

2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION.

Le pulvérisateur fait partie d’un ensemble de 3 appareils de 12 litres, qui entre


dans la composition du lot de décontamination des moyens complémentaires UCL.
Cet ensemble comprend :
- un fût de transport de 135 litres servant aussi à la préparation des solutions
décontaminantes ;
- trois pulvérisateurs équipés chacun d’une lance ;
- une pompe de remplissage fixée au couvercle du fût ;
- un tuyau d’aspiration avec crépine ;
- un cercle de fermeture ;
- une palette d’agitation ;
- un jeu de pièces de rechange.
FICHE DEC 03
22. - PRESENTATION.

Le pulvérisateur est un réservoir en tôle d’acier portant à sa partie supérieure un


indicateur de pression faisant office de soupape de sûreté. A sa partie inférieure, un
bouchon en matière plastique renferme des clapets dont le jeu permet le remplissage et
la vidange du réservoir. Le liquide à pulvériser est chassé par de l’air sous pression,
comprimé au préalable à l’aide d’une pompe de remplissage.

La lance de pulvérisation à jet réglable est reliée au pulvérisateur par un tuyau souple
muni d’une bague à tenons assurant le raccordement sur le bouchon inférieur.

La pompe de remplissage est une pompe aspirante et refoulante du type « à 2


cylindres concentriques ». Le cylindre extérieur sert au pompage de l’air et le cylindre
inférieur au pompage du liquide. Un étrier de blocage permet l’utilisation de l’un ou
l’autre des cylindres.

23. - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

Capacité totale du réservoir : 18 litres.

Capacité utile liquide : 12 litres.

Poids de l’appareil de 12 litres plein avec sa lance : 18 kilogrammes.

Poids de l’ensemble de l’unité collective : 40 kilogrammes.


(Réservoirs vides).
FICHE DEC 03

3. - MISE EN OEUVRE.
Les solutions de décontamination utilisées dans l’appareil de 12 litres sont la SDCM
F 2 et la SDCM F 3. L’emploi de ces solutions impose le port du masque et des vêtements
spéciaux.

31. - REMPLISSAGE DE L’APPAREIL.

311) Remplissage d’air.

Poser le réservoir sur l’embout de remplissage fixé au centre du couvercle du


fût.
Placer l’étrier de blocage de la pompe en position haute.

Pomper jusqu’à ce que la jauge indicatrice de pression affleure au niveau de


l’orifice central du bouchon supérieur (150 coups environ).

312) Remplissage de liquide.

Fixer le tuyau d’aspiration sur la pompe ; placer l’étrier de blocage en position


basse ; poser le réservoir sur l’embout de remplissage.

Plonger la crépine dans le liquide et pomper jusqu’à ce que la jauge indicatrice


de pression bute contre la partie supérieure du bouchon (80 coups environ).
FICHE DEC 03

Attention : une fois rempli, l’appareil de 12 litres ne doit pas être retourné, afin d’éviter
tout mauvais fonctionnement.

32. - PULVERISATION.

Monter sur le réservoir, posé à terre sur ses pieds, le tuyau souple muni de la
lance.

Fixer l’appareil sur le dos de l’opérateur.

Faire pivoter la bague de raccordement d’un quart de tour.

Appuyer plus ou moins sur la poignée de la lance pour obtenir une


pulvérisation ou un jet.

Après épuisement du liquide, pour utiliser de nouveau l’appareil, il suffit de le


remplir de solution, car la pression d’air est maintenue.
FICHE DEC 03

4. - INSTRUCTION.

L’appareil de décontamination de 12 litres est utilisable à l’instruction


exclusivement avec de l’eau.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Notice technique et d’entretien : MAT. 1573.


MAT : 1636.
Guide technique : MAT. 1554.

APPAREIL DE DECONTAMINATION DE 12 LITRES (ENSEMBLE DE 3 APPAREILS)


3 APP DEC 12 L
DESTINATION : 1 caisse à claire-voie
Décontamination opérationnelle des petits matériels et des tenues de décontamination,
éventuellement de véhicules légers. ADC LE HUITOUZE
1 fût de transport
DOTATIONS : avec
3 ensembles de 3 appareils par régiment. collier sauterelle
CARACTERISTIQUES :
Tous les éléments de l'UC sont rangés dans le fût de transport.
Les appareils sont portables à dos d'homme (bretelles de portage). 3 lances droites
Capacité utile : 12 litres de SDCM F2 ou F3. 1 couvercle de fût avec leurs raccords
Poids d'un appareil chargé : 18 kg. avec pompe
Pression en air : 4 bars. 1 lot de
Pression en solution : 12 bars. rechanges
Soupape de sécurité : 15 bars.
Poids de l'ensemble à vide : 40 kg . 1 palette
1 tuyau d'aspiration
ENTRETIEN : avec crépine d'agitation
Nettoyer toutes les pièces à l'eau savonneuse, rincer et sécher ;
graisser légèrement les filetages et huiler les pièces en métal oxydable (fût compris). 1 notice technique
N'utiliser ni outil, ni brosse pour nettoyer l'intérieur des réservoirs. MAT
Une clé plate de 21 est nécessaire pour le démontage des lances (UC motopompe). 1554

UTILISATION DE L'APPAREIL
Versez 10 Kg Remuer Rajouter 1/10 litre
AVEC SDCM F2 d'hypochlorite de calcium jusqu'à de savon
SAVON
dissolution Remplir l'APP DEC 12 L
complète de SDCM F2
Mettre l'appareil Jauge indicatrice HYCAL Petit piston Brancher une lance et
Jauge indicatrice
sous pression d'air à affleurement (4 bars) en butée (12 bars) pulvériser la solution
Etrier en
position
Fût contenant
haute
100 litres d'eau
(à hauteur
gros piston des poignées)

Etrier en position basse


FICHE DEC 04

MOTOPOMPE DE DECONTAMINATION mle F 1

1. - BUT.

La motopompe est destinée aux opérations suivantes :

- remplissage et vidange des bacs et citernes souples ;


- alimentation en eau du réchauffeur d’eau mle F 1 ;
- nettoyage sommaire des véhicules de combat avant l’application des
solutions décontaminantes ;
- rinçage de ces mêmes matériels après leur décontamination.

2. - DESCRIPTION.

21. - COMPOSITION.

L’appareil se compose d’une pompe et d’un moteur.

MOTOPOMPE DE DECONTAMINATION Mle F1


échappement bouton d'arrêt commande volet
raccords d'urgence départ à froid
DESTINATION : tuyaux (2)
Décrottage et rinçage des véhicules.
Remplissage des bacs et citernes souples. réservoir
Lutte contre l'incendie. bouchon de essence avec
Alimentation du réchauffeur d'eau. remplissage robinet

CARACTERISTIQUES : corps de pompe filtre à air


Fonctionne avec de l'eau propre. carburateur
Hauteur maxi d'aspiration: 6 mètres. coffre à cuve huile
Pression maxi: 4,5 bars. outillage filtre à air
Débit maxi: 15 m3 / h. moteur
Débit maxi avec lance: 5 m3 / h. bouchon de
vidange ADC LE HUITOUZE0000000

-
UNITE COLLECTIVE : + poulie de
1 groupe motopompe avec housse ; lancement
1 coffre à accessoires.
patins anti-vibratoires (4) fixation niveau accélérateur
DOTATIONS : moteur (4) huile
3 motopompes par formation. moteur

tuyau rigide d'aspiration 10 m

MOTOPOMPE F1
ENTRETIEN : 2 tuyaux souples de refoulement 10 m
1 heure de fonctionnement mensuel,
accessoires branchés.
lance entonnoir corde de lancement
Vidange moteur et cuve du filtre coffre à accessoires Lechler
à air toutes les 50 heures ou annuellement. 21x23
17x19
Lors de la visite technique : brosse 11x13 tournevis
- nettoyage bougie, filtre à air, robinet et crépine passe-partout 3 clés plates plat de 7
réservoir d'essence, carburateur ;
guide technique bougie rechange
- graissage du boisseau de la lance Lechler ; MAT
1586 + manuel d'entretien 4 joints
- contrôle régime moteur (compte-tour manuel). clé à bougie clé tricoise
+ fiche d'inventaire diamètre 40 avec broche
joint bouchon remplissage pompe
joint bouchon vidange pompe
trousse
FICHE DEC 04
22. - PRESENTATION.

La pompe, du type centrifuge, est montée directement sur l’arbre du moteur;


avant usage, elle doit être amorcée au moyen d’eau versée dans le réservoir
d’amorçage.

Le moteur à quatre temps et à refroidissement par air est alimenté par de


l’essence contenue dans un réservoir en charge.

La motopompe est protégée des chocs par un châssis tubulaire qui permet
également son transport. Une boîte à outils est fixée à l’intérieur du châssis.

Les accessoires suivants sont livrés dans un conteneur cylindrique avec la


motopompe :

- 1 tuyau d’aspiration avec crépine (10 mètres) ;


- 2 tuyaux de refoulement (10 mètres) ;
- 1 lance LECHLER ;
- 1 lot avec petit outillage et pièces de rechange ;
- 1 entonnoir ;
- 1 brosse passe-partout.
FICHE DEC 04
FICHE DEC 04

23. - CARACTERISTIQUE NUMERIQUES.

Hauteur d’aspiration maximale: 6 mètres.

Délai d’amorçage (pour la hauteur maximale): 3 minutes.

Débit :

- alimentation de réchauffeur d’eau mle : 3,5 m3/h ;


- remplissage des bacs et citernes : 15 m3/h ;
- nettoyage des véhicules de combat : 5 m3/h ;
- rinçage des véhicules de combat : 3 m3/h.

Consommation d’essence : 1,5l.

Autonomie: 1 h 30 environ.

Capacité du réservoir d’essence: 2,4 l.

3. - MISE EN OEUVRE.

La motopompe peut être servie par un seul combattant.

La mise en oeuvre s’effectue de la manière suivante :

1) Brancher les tuyaux d’aspiration et de refoulement de l’eau.

2) Remplir d’eau le corps de la pompe.

3) Mettre en marche le moteur.

Après un délai, fonction de la hauteur d’aspiration, la pompe s’amorce et commence


à débiter.
4. - INSTRUCTION.

Ce matériel peut servir à l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Catalogue illustré : MAT. 1642.


Manuel technique : MAT. 1622.
Notice technique : MAT. 1586.
FICHE DEC 05

BAC SOUPLE DE 3 METRES CUBES mle F 1.

1. - BUT.

Le bac souple de 3 m3 est destiné à assurer le stockage de l’eau, en


complément UCL, pour les besoins de la décontamination chimique et radiologique.

2. - DESCRIPTION.

BAC SOUPLE DE 3 M3 Mle F1

DESTINATION : 6 entretoises poche lot de rechanges 6 piquets


Stockage de l'eau nécessaire à l'alimentation
des matériels de décontamination.

UNITE COLLECTIVE :
1 caisse de transport en bois ;
1 bac souple de 3 m3 en nylon enduit d'hypalon
avec tubulure de vidange et bouchon ;
6 piquets - 6 entretoises -1 vanne amovible ; BAC SOUPLE 3M3
1 lot de rechanges / réparations. N° 152

CARACTERISTIQUES :
Poids en caisse: 45 kg.
Hauteur d'eau pour 1 m3: 37 cm.
Vidange ou remplissage en 12 mn avec motopompe F1.

MISE EN ŒUVRE : ADC LE HUITOUZE0000000

Montage possible par 1 seul homme.


Installation sur sol horizontal.

DOTATIONS : vanne de vidange


notice de montage
3 bacs par régiment.

ENTRETIEN :
Obturation provisoire des trous à l'aide des chevilles en bois.
Nettoyage à l'eau savonneuse. BAC SOUPLE
Graissage du logement des entretoises sur les piquets.
Talquage du bac s'il est stocké.

caisse de transport 2 joints 3 chevilles


40 mm en bois

Le bac souple est un réservoir cylindrique du type piscine. Il est réalisé en


tissu Nylon enduit d’hypalon sur ses deux faces.

La rigidité et la stabilité du bac sont assurées par 6 piquets et 6 entretoises


métalliques.
Le dispositif de vidange monté à la base du réservoir comprend une vanne et
un raccord avec son bouchon.

L’ensemble est transporté dans un caisse (poids total: 84 kilogrammes).


FICHE DEC 05
3. - MISE EN OEUVRE.

Le bac souple peut être installé par un seul homme. Il faut opérer comme suit :

1) Placer le bac sur le sol.

2) Engager les 6 piquets dans les emplacements prévus à cet effet le long du
réservoir.

3) Redresser les piquets et les relier entre eux à l’aide des entretoises.

4) Fixer les oeillets du bac sur les crochets des piquets.

5) Brancher les dispositif de vidange sur la sortie du bac.

La mise en oeuvre du réservoir ne nécessite aucune instruction particulière.

4. - INSTRUCTION.

Le bac souple de 3 m3 est utilisable à l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Notice technique : MAT. 1590. Instruction de montage : MAT. 1558.


FICHE DEC 06

CITERNE SOUPLE DE 1 200 LITRES mle F 1.

1. - BUT.

Ce matériel est destiné à assurer le ravitaillement en eau.

2. - DESCRIPTION.

CITERNE SOUPLE DE 1200 LITRES

DESTINATION : tubulure tubulure


Transport de l'eau nécessaire à l'alimentation de sécurité de vidange
des matériels de décontamination. et remplissage
8 points de
UNITE COLLECTIVE : fixation
1 caisse de transport en bois ; des sangles
1 citerne souple de 1200 L en nylon enduit d'hypalon
avec tubulure de vidange équipée d'une vanne et
tubulure de sécurité au remplissage, avec bouchons ;
8 sangles réglables avec mousqueton ;
1 trousse contenant un lot de rechanges / réparations.
ADC LE HUITOUZE0000000

CARACTERISTIQUES :
Poids en caisse: 50 kg.
Vidange ou remplissage en 5 mn avec motopompe F1.
Vidange en 15 mn par gravité.

MISE EN ŒUVRE :
Mise à poste sur le plateau d'un PL 2T (1 citerne) ou 4 T (2 citernes).
Sangles serrées pendant le transport, desserrées 8 sangles
pendant la vidange ou le remplissage. trousse 2 joints 3 chevilles
Sécurité ouverte pendant le remplissage et fermée pendant la vidange. 40 mm en bois

DOTATIONS :
3 citernes par régiment.
CITERNE
ENTRETIEN : 1200
Obturation provisoire des trous à l'aide des chevilles en bois.
Nettoyage externe à l'eau savonneuse, interne par frottement.
Talquage de la citerne si elle est stockée.

caisse de transport
FICHE DEC 06
La citerne porte à sa partie supérieure :

a) Un trou de visite fermé par une plaque métallique. Il est équipé d’un dispositif de
«sécurité au remplissage » muni, à son extrémité » d’un demi-raccord de 40 millimètres de
type symétrique.

b) Un dispositif de remplissage et de vidange.

La citerne est fixée sur le plateau des véhicules par quatre jeux de deux sangles
réglables qui permettent son immobilisation latérale et longitudinale. Elle peut être
installée sur les véhicules dont le charge utile est égale ou supérieure à 1,5 t.

La citerne vide est conditionnée dans une caisse d’environ 90 kilogrammes.

3. - MISE EN OEUVRE.

Le remplissage s’effectue à l’aide de la motopompe de décontamination mle F


1, le bouchon du demi-raccord de 40 millimètres du dispositif de sécurité étant
enlevé.

Pour vidanger la citerne par gravité il faut mettre en place le bouchon du


dispositif de sécurité et adapter un tuyau sur le dispositif de remplissage.

4. - INSTRUCTION.

La citerne souple de 1 200 litres peut être utilisée à l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Les instructions pour la mise en œuvre sont imprimées sur le corps de la citerne.
Catalogue illustré : MAT 1645 - Guide technique : MAT 1623 - Notice technique : MAT 1590
FICHE DEC 07

RECHAUFFEUR D’EAU mle F 1.

1. - BUT.

Cet appareil est destiné à chauffer l’eau nécessaire :

- à la décontamination nucléaire approfondie du personnel ;


- à la préparation, par temps froid, des solutions décontaminantes
chimiques ;
- à l’alimentation des douches de campagne.

2. - DESCRIPTION.

RECHAUFFEUR D'EAU MODELE 1 ET DOUCHES DE CAMPAGNE Mle F1


DESTINATION :
Décontamination nucléaire approfondie du personnel. 2 cabines à 4 pommes de douche
Remise en condition du personnel après décontamination
chimique approfondie.
VANNE DE DEBIT D'ESSENCE RONINET DE PURGE DU SERPENTIN

SOUPAPE DE SECURITE
ATTENTION
1 2 44 5 PURGE

CHAMBRE DE CHAUFFE BRULURES

Réglage
MINMAX

BOUGIE CHAMBRE
brûleur

DE CHAUFFE
5L
MELANGE 4%
d'huile nimérale

TUYAU D'ECHAPPEMENT CHASSIS


CHAMBRE DE CHAUFFE
RESERVOIR

Interrupteur
arrêt
Poussoir
BOITE
D'OUTILLAGE
Orienter marche
Raccorder
constructeur Contôler
moteur
Brancher
Fichtel Sachs Brancher

BOUGIE MOTEUR vidange si


risque
Vérifier
Abaisser
Plonger
témoin

de gel arrêt
60
Dimensions 40 °C 80
Masses 20 100
Contenance
6 8 10 Moteur
120
4 bar 12 Dynamo 0
Ensemble
2 14 Pression thermomètre

0 16 Limites thermostat

manomètre SORTIE
pression d'eau
vanne réglage
débit d'eau

MOTEUR ENTREE
Robinet de
vidange

TUYAU D'ECHAPPEMENT
MOTEUR
ADC LE HUITOUZE0000000

DEBIT HORAIRE : TABLEAU DE


COMMANDE
120 à 150 hommes.
CONSOMMATIONS :
3600 litres d'eau/H en débit maxi.
24 litres d'essence/H pour le brûleur.
1,8 litres de mélange à 4%/H pour le moteur.
DOTATIONS :
1 ensemble par régiment (RE + douches). BAC SOUPLE 3M3
N° 777
FICHE DEC 07

21. - COMPOSITION.

Cet appareil se compose essentiellement d’un moteur avec ses organes


annexes (ventilateur, dynamo et pompe à essence), d’un ensemble de chauffe
(chambre de combustion et échangeur) et d’un tableau de commande.

22. - PRESENTATION.

Le moteur à deux temps, à refroidissement par air, est alimenté par un


mélange d’essence et d’huile (2 % avec O-1177), contenu dans un réservoir fixé au-
dessus du moteur.

Le moteur entraîne le ventilateur et la dynamo. Le ventilateur aspire de l’air et


le souffle dans la chambre de combustion. La dynamo fournit le courant électrique
nécessaire au fonctionnement de la pompe et des diverses sécurités. Cette pompe
aspire de l’essence dans une nourrice indépendante de l’appareil et l’injecte dans la
chambre de combustion.

Le mélange « essence-air » est enflammé au moyen d’une bougie d’allumage.


La chaleur produite par la combustion du mélange est transmise à l’eau à réchauffer
qui circule dans un serpentin placé autour de la chambre de combustion. La sortie du
circuit d’eau comporte un thermostat permettent de régler la température à valeur
désirée.
FICHE DEC 07
23. - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

Poids avec les accessoires : 140 kg.


Débit maximal : 3600 l/h.
Consommation du moteur (mélange) : 1,8 l/h.
Consommation de la chambre de combustion (essence) : 24 l/h.

3. - MISE EN OEUVRE.

L’utilisation de ce matériel nécessite une instruction spécialisée.

La mise en oeuvre s’effectue de la manière suivante :

1) Brancher le tuyau d’arrivée d’eau froide venant de la motopompe .


2) Raccorder le tuyau de sortie d’eau chaude à l’ensemble douches.
3) Plonger le tuyau d’alimentation de la pompe dans la nourrice d’essence.
4) Mettre en marche le moteur.
5) Mettre en marche l’ensemble de chauffe.

Attention :

1° En cas d’arrêt de la combustion ou de baisse du régime du moteur, des vapeurs


d’essence peuvent s’accumuler dans la chambre de chauffe :

- mettre l’interrupteur général sur la position « Arrêt » ;


- ne remettre en marche qu’après vérification du fonctionnement normal de la
ventilation de la chambre de chauffe.

2° Ne pas confondre l’alimentation :

- du moteur : mélange essence + huile (2% avec 0-1177) dans un réservoir situé
au- dessus du moteur ;
- de la chambre de combustion : essence dans une nourrice indépendante de
l’appareil.

4. - INSTRUCTION.

Le réchauffeur d’eau mle F 1 est utilisable à l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Notice technique : MAT. 1576. - 1576/1.

Guide technique : MAT. 1553. - 1553/1.


FICHE DEC 08

ENSEMBLE DE DOUCHES DE CAMPAGNE mle F 1.

1. - BUT.

L’ensemble de douches de campagnes est destiné à la décontamination


radiologique du combattant.

Eventuellement, il peut être utilisé dans la chaîne de décontamination


chimique (à titre de confort du combattant).

2. - DESCRIPTION.

21. - COMPOSITION.

L’ensemble de douches de campagne est composé de deux cabines


hexagonales juxtaposées : l’une est destinée au savonnage, l’autre au rinçage.

Chaque cabine comprend :

- une armature métallique supportant quatre pommes de douche ;


- un bac souple pour le recueil des eaux usées ;
- deux rideaux d’isolement ;
- 10 mètres de tuyau pour l’évacuation des eaux usées ;
- un tuyau d’alimentation des quatre pommes.

22. - PRESENTATION.
.
FICHE DEC 08
Le passage des personnels de la première à la seconde cabine est facilité par
leur disposition accolée l'une à l'autre, et par la disposition des rideaux d’isolement
qui ménage un couloir de circulation central.

L’alimentation en eau chaude des douches nécessite les matériels suivants :

- bac de 3 m3 mle F 1 ;
- motopompe de décontamination mle F 1 ou 1 GLD Mle F2 ;
- réchauffeur d’eau mle F 1.

L’eau stockée dans le bac est envoyée dans le réchauffeur d’eau à l’aide de la
motopompe, puis distribuée aux deux cabines.

23. - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

Conditionnement dans quatre caisses d’un poids total de 350 kg.


Consommation en eau : 3,6 m3/h.
Capacité de passage : 120 à 150 hommes/h.

3. - MISE EN OEUVRE.

L’ensemble de douches de campagne peut être monté par trois hommes en


quinze minutes et être indifféremment utilisé en plein air, sous tente mle 56 ou sous
un abri quelconque (hangar, etc...).

La mise en oeuvre s’effectue de la manière suivante :

1) Etendre le bac souple destiné au recueil des eaux usées.

2) Monter l’armature métallique en la maintenant solidaire des bords du bac.

3) Mettre en place les rideaux d’isolement; mettre les sangles maintenant les
bords du bac souple.

4) Brancher les tuyaux d’alimentation des pommes de douche à la sortie d’eau


chaude du réchauffeur d’eau.

5) Brancher le tuyau d’évacuation des eaux usées et le diriger vers le


réceptacle aménagé.
4. - INSTRUCTION.

L’ensemble de douches de campagne mle F 1 est utilisable à l’instruction.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Catalogue illustré : MAT. 1645 - Manuel d'utilisation : MAT. 1623


Notice technique : MAT. 1590. Instruction de montage : MAT. 1559.
FICHE DEC 09

SOLUTIONS ET PRODUITS DE DECONTAMINATION.

1. - SOLUTION DECONTAMINANTE CHIMIQUE POUR LE MATERIEL mle 1.


(SDCM mle 1)

11. - EMPLOI.

Elle n’est utilisée que pour la décontamination chimique opérationnelle des


véhicules.

Elle neutralise les neurotoxiques et les vésicants.

NB. La SDCM Mle 1 est un produit dangereux pour la peau et les yeux.

12. - CONDITIONNEMENT.

Elle est livrée prête à l’emploi, en bidons métalliques de 1,6 l permettant la


charge de l’appareil de 2,5 l mle F 1.
FICHE DEC 09
13. - UTILISATION.

Pulvériser la solution à l’aide de l’appareil de 2,5 l sur les surfaces des


véhicules nécessaires à l'utilisation de ceux-ci (interfaces homme-engin).

Laisser agir 10 minutes.

Essuyer ou rincer.

Une seule application de S.D.C.M. mle 1 est suffisante. La charge d’un


appareil de 2,5 l permet de traiter une surface de 5 m2 environ.

14. - PRECAUTIONS A PRENDRE.

La manipulation de la SDCM mle 1 rend nécessaire le port de l’A.N.P. et des


gants de protection.

La SDCM mle 1 est très dangereuse pour les yeux et irrite la peau. En cas
d’atteinte, irriguer abondamment les yeux avec de l’eau, laver la peau à grande eau
et faire examiner le sujet atteint par un médecin.

La SDCM mle 1 est inflammable : ne pas l’employer sur un moteur chaud (+ de


80°). La SDCM mle 1 s’enflamme au contact de l’hypochlorite de calcium sec
(inflammation spontanée). La SDCM mle 1 attaque l’aluminium, l’étain et le zinc
après un contact prolongé. Elle ramollit et dévore la peinture. Elle ramollit les cuirs et
détériore les vêtements.

15. - INSTRUCTION.

La SDCM mle 1 ne doit pas être utilisée à l’instruction.

2. - SOLUTION DE DECONTAMINATION CHIMIQUE


POUR LES MATERIELS mle F 2 (SDCM F2).
21.- EMPLOI.
Elle est utilisée pour la décontamination chimique opérationnelle ou
approfondie des matériels.

Elle neutralise les neurotoxiques, surtout les produits A, et les vésicants.

22. - CONDITIONNEMENT.
Elle est à préparer au moment de l’emploi. Sa composition est la suivante :

- eau : 100 litres ;


- hypochlorite de calcium à 200 ° chlorométrique : 10 kilogrammes (1) ;
- teepol ou autre agent mouillant : 0,1 l.
---------------
(1) On peut remplacer les 10 kilogrammes d’hypochlorite de calcium par 20 kilogrammes de chlorure
de chaux.
FICHE DEC 09
23. - UTILISATION.

La SDCM mle F2 est utilisée avec l’appareil de 12 litres mle 59 modifié 68.
Elle est préparée à l’intérieur du fût de transport de 135 l. Les opérations de
préparation sont décrites dans les MAT. 1573 et 1579 (2).
La solution est pulvérisée sur le matériel, préalablement lavé au jet. Après un
délai de 10 minutes, le matériel est rincé à grande eau.

24. - PRECAUTIONS A PRENDRE.

La manipulation de la SDCM mle F2 rend nécessaire le port du masque et des


vêtements spéciaux mle 66 ou TLD 93 car elle attaque les textiles, même ceux du S3P.

La SDCM F2 est dangereuse pour les yeux et irrite la peau.


Inflammation spontanée avec l'hypochlorite si présence de SDCM 1.
Elle est corrosive pour les métaux et certaines matières plastiques.

25. - INSTRUCTION.

La solution mle F2 peut être préparée à l’instruction et uniquement dans le fût


de transport de 135 litres par du personnel spécialisé sous la direction de l’officier
N.B.C. du régiment. Elle ne doit pas être utilisée sur le matériel de dotation.

3. - SOLUTION DE DECONTAMINATION CHIMIQUE


POUR LES MATERIELS mle F3 (SDCM F3).
31.- EMPLOI.
Elle est utilisée pour la décontamination chimique opérationnelle ou
approfondie des matériels.

Elle neutralise très rapidement les produits G. Elle est inefficace sur les autres
toxiques.

32. - CONDITIONNEMENT.
Elle est à préparer au moment de l’emploi.

Sa composition est le suivante :


- eau : 100 litres ;
- soude en paillettes : 5 kilogrammes ;
- teepol ou autre agent mouillant : 0,1 l.

33. - UTILISATION.
La SDCM F3 est utilisée dans les mêmes conditions que la SDCM F2.

----------------
(2) Ces documents techniques font état de la SDRM mle 1 qui n’est pas en dotation.
Elle est remplacée par du teepol dans les mêmes proportions. 1
FICHE DEC 09
34. - PRECAUTIONS A PRENDRE.

Ce sont les mêmes que la SDCM mle F2. Cependant la SDCM mle F3 n’est pas
corrosive pour les métaux à l’exception de l’aluminium et de ses alliages.

35. - INSTRUCTION.
La solution mle F3 peut être préparée à l’instruction et uniquement dans le fût
de transport de 135 litres par du personnel spécialisé sous la direction de l’officier
N.B.C. du régiment.

Elle ne doit pas être utilisée sur le matériel de dotation.

4. - SAVON DECONTAMINANT RADIOLOGIQUE mle F1 (SDR F1).

41. - EMPLOI.

Il est employé pour la décontamination radiologique de la peau.

42. - CONDITIONNEMENT.

Dose individuel de 20 cm3.

43. - UTILISATION.

Utiliser le produit comme savon liquide ordinaire puis rincer abondamment.

44. - PRECAUTION A PRENDRE.

Usage externe seulement.

5. - PRODUITS EN DOTATION.

51. - HYPOCHLORITE DE CALCIUM.

Produit de base de la SDCM mle F2, il se présente sous la forme d’une


poudre soluble dans l’eau. Il est livré en flacons de 5 kilogrammes, groupés par 4
dans un emballage en carton (3). Deux flacons correspondent à la quantité
nécessaire pour préparer 100 litres de SDCM mle F2.
Il peut également être employé pur, en bouillie épaisse (1/3 d’hypochlorite, 2/3
d’eau), mélangé avec de la terre ou du sable.
L’hypochlorite agit sur les toxiques comme la SDCM mle F2. Il nécessite les
mêmes précautions d’emploi. De plus, il ne doit pas être employé seul pour l’ypérite
liquide avec lequel il réagit violemment (risque d’inflammation).
------------
(3) En sachets de 10 kilogrammes pour les emballages anciens.
FICHE DEC 09
HYPOCHLORITE DE CALCIUM.

52. - SOUDE CAUSTIQUE.

Elle se présente sous la forme de paillettes ou de boules blanches solubles


dans l’eau. Elle est livrée en sachets de 5 kilogrammes dans des fûts métalliques (8
sachets par fûts).
SOUDE CAUSTIQUE.

Produit de base de la SDCM mle F3, la soude caustique a la même action sur
les toxiques et nécessite les mêmes précautions d’emploi que la SDCM mle F3.
FICHE DEC 09
6. - PRODUITS DU COMMERCE.
61. - TEEPOL.

Il est utilisé, soit comme agent mouillant des solutions de décontamination


chimique pour le matériel mle F2 et le mle F3 (4), soit comme produit de base d’une
solution aqueuse de décontamination radiologique pour le matériel (5).
Dans ce dernier cas, il est utilisé dans la proportion de 0,1 %.

62. - CHLORURE DE CHAUX.

Il neutralise les neurotoxiques et les vésicants, mais il est moins actif que
l’hypochlorite et se dissout moins facilement dans l’eau. Il est employé dans les
mêmes conditions que l’hypochlorite de calcium et présente les mêmes
inconvénients.
Il faut 20 kilogrammes de ce produit pour préparer 100 litres de SDCM mle F2.

63. - PRODUITS CHLORES.

Certains produits chlorés tels que l’eau de javel concentrée (hypochlorite de


sodium) et l’eau de javel ordinaire peuvent être employés. Ils neutralisent les
neurotoxiques (surtout les produits A) mais sont peu actifs sur les vésicants.

64. - SOLUTIONS ALCALINES.

En solution aqueuse à 10 %, la lessive de soude et l’ammoniac sont efficaces


sur les produits G.
L’eau savonneuse (à 10 % de savon) neutralise rapidement les produits G et
très lentement les autre neurotoxiques. Elle ne peut qu’entraîner les vésicants.
.
65. - SOLVANTS ORGANIQUES.

Les solvants organiques courants tels que gazole, pétrole, essence, alcool ou
trichlorétylène, appliqués au pinceau ou avec un chiffon, entraînent les agents
chimiques mais ne les détruisent pas. Ce traitement doit être suivi d’un essuyage
avec un chiffon sec.
Les solvants n’ont pas d’action néfaste sur la plupart des matériaux ;:
néanmoins, il faut éviter leur contact prolongé avec le caoutchouc et les matières
plastiques.
Le solvant doit être considéré comme contaminé : il en est de même pour les
pinceaux et les chiffons qui doivent être enfouis.

Compte tenu des risques inhérents à l’emploi de l’essence et du


trichlorétylène, seuls le gazole, le pétrole ou l’alcool pourront être utilisés à
l’instruction pour ce type de travaux
---------------
(4) Sans action sur les toxiques, il facilite l’adhérence de la solution.
(5)Le procédé de décontamination radiologique réglementaire des matériels utilise de l’eau pure ; la
décontamination à l’aide d’une solution aqueuse de Teepol est à considérer comme un procédé de
fortune, utilisable éventuellement dans certains cas de contamination rebelle.
FICHE DEC 10

GROUPE LEGER DE DECONTAMINATION Mle F 2 MONTE SUR VLRA

( VLRA NBC ).

1. - BUT.

Le groupe léger de décontamination Mle F 2 est un appareil de


décontamination approfondie monté sur un châssis ACMAT VLRA 6X6 ALM avec
une réserve d’eau de 3 000 litres, destiné aux opérations suivantes :

a) décontamination approfondie du gros matériel et des locaux ;


b) alimentation des douches de campagne ;
c) lutte contre l’incendie.
FICHE DEC 10

2. - DESCRIPTION.

21 - COMPOSITION.

Le groupe léger de décontamination mle F2 installé sur VLRA comprend :

- une motopompe fonctionnant au gazole ;


- une pompe haute pression ;
- un réchauffeur d’eau pour fournir :
. de l’eau chaude sous pression ;
. de la vapeur sèche.
FICHE DEC 10

22 - PRESENTATION.

- Panneau de commande électrique comprenant :

- témoin d’huile ;
- interrupteur pompe agent mouillent ;
- interrupteur préchauffage-démarrage ;
- voltmètre ;
- prise 220 V ;
- prise 24V (courant alternatif) ;
- prise 24V (courant continu) ;
- interrupteur chaudière ;
- thermostat ;
- horamètre.
FICHE DEC 10

- Panneau de commande eau comprenant :

- voyant de préchauffage ;
- commande arrêt moteur ;
- réglage de la pression à 20 ou 100 bars ;
- sortie basse pression eau froide ;
- manomètre de pression d’eau ;
- tuyau d’aspiration de l’agent mouillant avec sa crépine ;
- robinet de purge pompe agent mouillant ;
- raccord haute pression.
FICHE DEC 10

- Panneau inférieur comprenant :

- filtre à huile du moteur ;


- bouchon de mise hors gel ;
- raccord tuyau d’alimentation en eau ;
- filtres à gazole de la chaudière et du moteur ;
- retour gazole ;
- alimentation en gazole.
FICHE DEC 10

- Panneau latéral comprenant :

- filtre à air ;
- radiateur ;
- moteur ;
- bouchon de niveau d’huile ;
- filtre à gazole ;
- bouchon de mise hors gel.
FICHE DEC 10

- Panneau supérieur comprenant :

- batterie ;
- échappement ;
- chaudière ;
- prise de parc ;
- bocal de polyphosphate.
FICHE DEC 10
23 - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

231 - Véhicule porteur type VLRA :

- châssis ACMAT VLRA 6X6 ALM ;


- moteur 130 cv ;
- poids à vide 8,5 T ;
- charge utile 3,3 T ;
- gué 0,90 m ;
- autonomie 1 600 km ou 34 h ;
- vitesse 80 km/h ;
- réserve d’eau 3 000 l.

232 - Le groupe léger de décontamination Mle F 2 :

- consommation théorique en eau froide 1 500 l/h à 110 bars ;


- consommation gazole totale 12,5 l/h ( à partir des réservoirs du
VLRA) ;
- poids 520 kgs: 450 kgs (GLD) + 70 kgs ( support mobile) ;
- dimensions (mm): H = 1105, P = 860, l = 935 ;
- pompe haute pression: réglage possible à 20 ou 100 bars ;
- débit maximum (2 lances): 1 300 litres/heure ;
- eau chaude sous pression: 90° C à 90 bars ;
- vapeur sèche: 190° C à 20 bars ;
- solutions: pulvérisation d’une solution de soude à 5% (à partir ;
- d’un fût de soude à 10 %) ou d’une solution d’hypochlorite à 10
% ( à partir d’un fût d’hypochlorite à 20 % ). En bout de lance la
température de la solution est de 30 °C ;
- hydrobrasseur: possibilité d’avoir une température de cuve de
35°C avec une température extérieure de 10 °C ;
- douches de campagne: possibilité de délivrer de l’eau à 35°C
maximum à un débit moyen réglable de 10 litres par minute par
pomme de douches (douches de campagne actuellement en
dotation dans les unités TTA mais ne faisant pas partie de l’unité
collective du VLRA Mle F2).
FICHE DEC 10

3. - MISE EN OEUVRE.

L' ensemble constitué par le groupe léger de décontamination modèle F2


installé sur VLRA est servi par un chef d’équipe et deux servants NBC.
Le chef d’équipe, chargé du fonctionnement et de l’entretien du GLD, doit
avoir reçu une instruction spécialisée.

31- DECONTAMINATION.
Mettre en batterie le GLD embarqué sur VLRA tel que décrit dans le guide
technique :
- amorcer le GLD ;
- revêtir les tenues ;
- démarrer le GLD.

311- Décontamination chimique.

Cette décontamination s’effectue avec de l’eau chaude sous pression


(90° C à 90 bars) qui est particulièrement efficace sur l’ensemble des agents
chimiques (ypérite et neurotoxiques).

- décontamination par réaction chimique :


. hydrolyse des toxiques (action de l’eau à haute température sur les
agents chimiques) ;
- décontamination par action mécanique :
. effet de l’eau sous pression pour retirer le toxique du matériel
contaminé pour le déplacer sur le sol ;

- décontamination chimique par neutralisation :


. si la décontamination par déplacement ne semble pas efficace,
l’emploi des solutions décontaminantes doit être envisagé. L’emploi de la lance
chimique militaire permet de mettre en oeuvre les solutions chimiques
réglementaires.

312 - Décontamination nucléaire.

Cette décontamination consiste à réduire par déplacement le


danger en évacuant le plus grand nombre de poussières radioactives du matériel ou
du véhicule à décontaminer

4 - DOCUMENTATION.

VLRA NBC = Manuel technique : MAT. 11613

GLD F2 = Guide technique : MAT. 1609 - Manuel technique : MAT. 11614


FICHE DEC 10
FICHE DEC 10

DECONTAMINATION CHIMIQUE AVEC LA


LANCE MILITAIRE CHIMIQUE.

Manomètre
réglé à 1,3 bar

Sortie : tuyau basse pression

Arrivée : tuyau haute pression

Disperser le mélange sur la


surface à décontaminer
FICHE DEC 11

SYSTEME DE DECONTAMINATION APPROFONDIE.

( S.D.A.)

- pour systèmes d'arme de grande hauteur ;


- à l'étude, pour compléter progressivement le parc des VLRA NBC F2 au début de
la décennie 2000.
FICHE DEC 011

SYSTEME DE DECONTAMINATION
APPROFONDIE
FICHE DEC 011

SYSTEME DE
DECONTAMINATION
APPROFONDIE
FICHE DEC 011

SYSTEME DE DECONTAMINATION
APPROFONDIE
FICHE DEC 12

SYSTEME DE DECONTAMINATION DES MATERIELS SENSIBLES.

( S.D.M.S.)

Ce système, à l'étude, comprend plusieurs modules de décontamination :


- pour l'intérieur des véhicules ;
- pour les armes individuelles ;
- pour les équipements du personnel ;
- pour les matériels sensibles (optique, transmissions, …).
FICHE DEC 12
FICHE DEC 12

Système de Décontamination des Matériels Sensibles


Navette de
Installation fixe de décontamination des
décontamination intérieurs des véhicules Module de
des intérieurs de décontamination
véhicules des armes
individuelles

TUNNEL

TUNNEL
LAVEUR DE
SECTION ESPACE D E DECONTA
TECHNIQUE T R A V A IL
PAR
ASPERSION

SYSTEM E
DE
DECONTA
SOUS
V IDE
FENETRE

Boîte à gants
pour les autres
matériels
sensibles Module de
U N ITE C E N T R AL E D E C O M M A N D E décontamination des
Systèmes de équipements
décontamination personnels
des matériels
CHAPITRE VII

PREVENTION
FICHE PRE 01

COMPRIMES DE PYRODOSTIGMINE.

Prévention contre les agents chimiques de guerre de la classe neurotoxiques.

COMPRIMES DE PYRIDOSTIGMINE

DESTINATION : Prétraitement bloquant de façon réversible 25% environ de cholinestérase, empêchant ainsi
les organophosphorés de s'y fixer et de provoquer une inhibition totale.

COMPOSITION : 30 mg de bromure de pyridostigmine par comprimé.

DOTATION : 1 boite de 30 comprimés par homme (sac de transport ANP).

EMPLOI : Sur ordre, 48 heures au moins avant le début des opérations, à raison d'un comprimé toutes les 8 heures.
Approvisionnement dans un délai de 4 à 5 jours pour la poursuite du prétraitement.

Nota : la libération de la cholinestérase se fera naturellement après atteinte par les neurotoxiques.

Ce prétraitement n'aura d'efficacité que contre les intoxications par neurotoxique et sera sans effet vis-àvis de tout autre toxique.

SERVICE DE SANTE DES ARMEES (FRANCE)


comprimés de PYRIDOSTIGMINE à 30 mg

Prétraitement contre les intoxications par les neurotoxiques


697 200 074 060 Boite de 30 comprimés
PHARMACIE CENTRALE DES ARMEES
ADC LE HUITOUZE
FICHE PRE 02

IODURE DE POTASSIUM.
Prévention contre les effets d'une irradiation.

En cas d'accident nucléaire, notamment sur une centrale, de l'iode 131,


radioactif, est relâché dans l'atmosphère.

Ce radioélément tend à se fixer préférentiellement, chez l'être humain, sur la


glande thyroïde.

Pour cette raison, à titre préventif, il convient de saturer au préalable cette


glande en iode sain, sous forme de pastille d'iodure de potassium.

Cette mesure, adoptée dès le temps de paix au profit des populations


avoisinant les centrales nucléaires, doit être recommandée aux personnels partant
en opérations extérieures et susceptibles de stationner à proximité d'une installation
de ce type.
FICHE PRE 03

VACCINS.

Prévention contre les agents biologiques :

- monovaccins (spécifiques contre un seul agent) ;

ou

- polyvaccins (génériques, contre une famille de plusieurs agents).

Actuellement à l'étude au Centre de Recherches du Service de Santé des Armées


(C.R.S.S.A.).
CHAPITRE VIII

TRAITEMENT
FICHE TRA 01
SERINGUE AUTO-INJECTANTE
A TROIS COMPARTIMENTS.

1. - BUT.

Elle permet à tout combattant présentant l’un des symptômes d’atteinte par les
neurotoxiques de se faire lui-même une injection de sulfate d’atropine le plus
rapidement possible, même à travers les vêtements. A défaut, cette opération est
réalisée par le binôme de l'intéressé.

2. - DESCRIPTION.

Le corps de la seringue est en plastique. Cette dernière comprend deux


parties principales :
a) La partie antérieure, qui renferme l’ampoule contenant le liquide à injecter
et l’aiguille d’injection ;
b) La partie postérieure, qui renferme le mécanisme d’injection composé d’un
piston et d’un ressort. En outre, elle est munie de deux sécurités.
L’ampoule contient une solution de 2 mg de sulfate d’atropine, 350 mg de
méthylsulfate de pralidoxime (valium) et 7,5 mg de diazépam (contrathion).

Ce matériel est fourni par le service de santé.

3. - MISE EN OEUVRE.

S’ASSURER AVANT TOUTE INJECTION


DE LA PRESENCE DU (OU DES) SYMPTOMES(S) CARACTERISTIQUE(S)
D’UNE ATTEINTE PAR NEUROTOXIQUE.

L’injection doit se faire sur le côté de la cuisse à hauteur de la paume de la


main d’homme au garde à vous.

4. - INSTRUCTION.

Il existe un petit nombre de seringues pour la démonstration, en coupe et


d'instruction. Ces matériels sont disponibles auprès du service du matériel.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Le mode d’emploi est indiqué sur la seringue.


Durée de vie limitée à 2 - 3 ans = renouveler les stocks.
FICHE TRA 01
SERINGUE AUTO-INJECTANTE A 3 COMPARTIMENTS
SERVICE DE SANTE DES ARMEES (FRANCE)
Autotraitement des intoxications par les
PRINCIPE : Contrebalancer l'action incontrôlée de l'acétylcholine (atropine) ; Neurotoxiques..
Libérer la cholinestérase inhibée par les neurotoxiques (contrathion) ;
Parer aux convulsions (valium).
COMPOSITION : 1/ Sulfate d'atropine 2 mg ;
2/ Méthylsulfate de pralidoxime 350mg ; 15 sec

3/ Diazépam 7,5mg.
DOTATION : 2 par combattant (dans le sac de transport de l'ANP VP Composition unitaire :
sulfate d'atropine. . . . . . . . . . . . deux milligrammes
ou dans la trousse NBC amovible). méthylsulfate de pralidoxime. . . . . trois cent cinquante milligrammes
.
EMPLOI : Dès l'apparition des premiers symptômes d'atteinte par les neurotoxiques. diazépam. . . . . . . . . . . . . . . . . sept milligrammes cinquante

Lot no. 040547


A UT AV NOV 1998

Système d'injection Multipen DUPHAR

Ce traitement n'a d'efficacité que contre les intoxications par neurotoxique et est sans effet vis-à-vis de tout autre toxique.

Piston Goupille
Ressort poussoir sécurité
Atropine Contrathion
aiguille Valium

ADC LE HUITOUZE

Cylindres Pistons Cylindre Capuchon


intérieur extérieur de ressort de sécurité
CHAPITRE IX

MATERIELS D’ INSTRUCTION
FICHE INS 01
LA SOURCE RADIOACTIVE
au Césium 137

1. - BUT
La source au Cs 137 sert à la mise en œuvre et au contrôle des matériels de
détection radiologique ainsi qu'à la réalisation de mesures de radioactivité.

2. - DESCRIPTION.
La source au Cs 137 se compose d'un container de transport fermé par des
grenouillères.
Celui-ci présente sur le couvercle la codification A qui signifie :

- matière radioactive de faible intensité ;


- emballage résistant à une chute de 1,20 m de haut et à la pénétration d'une
barre de 6 kg tombant de 1m de haut.
Sur les côtés sont apposées les plaquettes précisant les instructions d'utilisation
et les caractéristiques du matériel (poids, activité, etc…).
Sur la surface intérieure du couvercle, un logement est destiné à recevoir le MAT
2376 relatif au suivi de la source.

Au fond de la boîte, sur le support permettant le rangement de la source, sont


inscrites les consignes du guide de l'opérateur.

La source proprement dite est de type M, c'est-à-dire source militaire scellée


donc non contaminante.

3. - EMPLOI.
Cette source permet l’instruction :
- sur la mise en oeuvre et la lecture des appareils de détection pour les débits
de dose inférieurs à 1cGy/h (2) ;

- sur la mise en évidence de certaines propriétés des rayonnements nucléaires


telles que l’atténuation par la distance ou par des écrans.

4. - MISE EN OEUVRE.
Elle s’effectue en deux temps :
a) ouvrir le boîtier métallique (cadenas, poignée, goupille) ;
b) lever le couvercle en plomb par la poignée.
L’instructeur maintient la source de façon à être protégé par le couvercle en
plomb.
La source peut être posée grâce au pied fixé sur le champ de ce couvercle.

Nota: La source d’instruction doit être mise en oeuvre par du personnel averti
connaissant les dangers dus aux rayonnements.

----------------
(1) L’activité des sources d’instruction à la livraison est d’environ 110 millicuries.
La période du césium 137 est de 30 ans.
(2) 1 cGy/h = 1 centigray par heure = 1 rad par heure
FICHE INS 01

5. - STOCKAGE DES SOURCES.

La réalisation des locaux de stockage est effectuée, sous la responsabilité du


service des travaux du génie, conformément aux documents suivants: notice technique
sur les travaux d’aménagement sur le stockage des sources d’instruction : D.M. n°
5453/DCG/T/EG du 23 octobre 1964 complétée par l’ I.M. n° 5126/DCMAT du 26 juillet
1972.

Le local de stockage constitue une « zone contrôlée » ; celle-ci n’est accessible


que pour un temps limité aux personnes nominativement autorisées par le
commandement.

6. - CONTROLE.

L’officier de défense N.B.C. doit :

1) S’assurer du bon état des conteneurs, des boîtes de transport, en particulier,


de l’existence du plombage de la poignée qui est vissée sur le couvercle en plomb.

2) Vérifier le marquage des locaux de stockage.

3) Surveiller la tenue à jour du carnet de source.

4) Prescrire les précautions à prendre lors des séances d’instruction.

7. - SECURITE RADIOLOGIQUE.

La source radioactive d’instruction est une source du type M.

Son utilisation doit s’effectuer conformément à l’instruction ministérielle n° 12537/


DEF/CAB/4/C/IA du 4 septembre 1981 publiée au BOC/PP n° 39 du 28 septembre
1981.
SOURCE RADIOACTIVE D’INSTRUCTION
AU CESIUM 137
SOURCE RADIOACTIVE D’INSTRUCTION
AU CESIUM 137

Conteneur de stockage
et de transport.

Source en position de stockage.


SOURCE RADIOACTIVE D’INSTRUCTION
AU CESIUM 137

Identification de la source.

Source en position de travail.


FICHE INS 02

SIMULATEUR D’ATTAQUE TOXIQUE


FUSANTE mle F1 (SIMUTOX).

1. - BUT.

Le simulateur d’attaque toxique « SIMUTOX » et son unité collective de lancement


constituent un ensemble de moyens destinés à la simulation d’une attaque par toxique
liquide dispersé au moyen de projectiles d’artillerie.

2. - DESCRIPTION.
21. - COMPOSITION ET PRESENTATION.

Le simulateur d’attaque toxique comprend :

1) Un corps sphérique en polystyrène, d’une capacité de 1,5 l de simili-toxique, et


comportant un orifice de remplissage à sa partie supérieure ainsi qu’un dispositif de
dépotage à sa partie inférieure ; une charge pyrotechnique à retard, située au-dessus de
la charge de dépotage, assure l’explosion du corps et la dispersion à environ 15 mètres de
hauteur.

2) Un sachet en matière plastique contenant la poudre épaississante et le colorant


nécessaire à la préparation du simili-toxique (figure 1 et 2) ;
L’unité collective de lancement est constituée par :
- 8 tubes de lancement en acier, type mortier sans percuteur ;
- l’ensemble de préparation du simili-toxique, et de remplissage.

22. - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.


Masse du projectile plein : 1 820 grammes.
Masse du tube de lancement : 6 800 grammes.
Contenance du projectile : 1,5 l.
Contenance du système de remplissage : 12 litres.
Hauteur d’explosion : 10 à 15 mètres.
Surface couverte par les gouttelettes pour des vents de 2 à 5 m/s : 800 à 2 000 m2.

3. - MISE EN OEUVRE.

Les SIMUTOX doivent être répartis sur le terrain en fonction de :


- la direction et la vitesse du vent ;
- l’effet recherché ;
- l’articulation et l’étalement sur le terrain de l’objectif ;
- la configuration du terrain (topographie, végétation).
La mise à feu peut être effectuée simultanément pour l’ensemble des projectiles ou
par salves à partir du sol ou d’un véhicule.
Une batterie de 8 tubes de lancement peut être mise à feu par l’intermédiaire d’un
câble téléphonique de campagne K L 4 relié à une batterie de véhicule (distance
maximale : 100 mètres).
FICHE INS 02
31. - PREPARATION DU SIMILI-TOXIQUE.

311) Simili-toxique coloré.


Remplir le seau avec 12 litres d’eau.
Verser progressivement le contenu des 8 sachets de poudre dans l’eau en agitant
énergiquement durant 5 minutes après la dernière addition.
Laisser reposer le mélange 15 minutes environ.

312) Simili-toxique incolore.


Remplir le seau avec 12 litres d’eau.
Ajouter progressivement 240 grammes de thiocyanate de potassium et 120
grammes de tylose MH 1 000 K tout en agitant énergiquement.
Préparer dans un autre récipient une solution de chlorure ferrique qui servira de
révélateur de la contamination (coloration rouge du PD F 1).

32. - REMPLISSAGE DES SIMUTOX.


Dévisser le bouchon supérieur.
Verser 1,5 l de simili-toxique dans chaque SIMUTOX.
Revisser le bouchon supérieur.

33. - MISE EN PLACE DES TUBES DE LANCEMENT.


Poser les tubes de lancement verticalement sur terrain plat, de préférence, ou les
installer, en les calant dans des caisses en bois, sur le plateau d’une camionnette.

34. - CHARGEMENT.
Dégager les fils inflammateurs de projectile.
Poser le projectile dans le tube de lancement, aussi verticalement que possible.
Sortir les inflammateurs.
Raccorder les fils à une source électrique continue (exploseur ou batterie de
véhicule) sans fermer le circuit.

35. - TIR.
La mise à feu se fait en fermant le circuit électrique.

36. - SECURITE.

Avant le tir: S’assurer que personne ne se trouve à moins de 10 mètres du lanceur.


Sous le tir: Bien que les débris du projectile ne présentent, en principe, aucun
danger pour le personnel, le port de casque est recommandé.

4. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Guide technique : MAT. 1658.


FICHE INS 02
FICHE INS 03

SIMULATEUR D’ATTAQUE TOXIQUE FUSANTE


(SIMULTITOX).

1. - BUT.

Le simulateur d’attaque toxique «SIMULTITOX» et son lanceur monté sur


châssis constituent un ensemble destiné à la simulation d’une attaque liquide
dispersé au moyen de projectiles d’artillerie.

2.- DESCRIPTION.

21. - COMPOSITION.

L’ensemble comprend :

- un lanceur multitubes (6), monté sur châssis ;


- un boîtier de commande et son alimentation ;
- des munitions contenant des simili-toxiques ; ce sont :
- soit des liquides colorés produisant des tâches visibles ;
- soit des liquides incolores révélables par simple réaction chimique ;
- des accessoires pour la préparation et le remplissage des munitions.

22. - CARACTERISTIQUES NUMERIQUES.

Masse du lanceur : 50 kilogrammes.


Masse du projectile plein : 1 860 grammes.
Contenance du projectile : 1,5 l.
Hauteur d’explosion : 20 à 30 mètres.
Surface couverte par les gouttelettes : 1 hectare environ.

23. - CARACTERISTIQUES GENERALES.

231) Le lanceur peut être installé à terre, en poste fixe, sur un véhicule ou sa
remorque, en dispositif mobile.

232) La munition est un projectile de forme sphérique constitué par deux


coquilles hémisphériques collées en polystyrène mince et dont les éclats ne sont pas
dangereux pour la troupe évoluant sous le tir.
FICHE INS 03
233) Le boîtier de commande de tir comporte :

a) sur sa face antérieure :


- un commutateur rotatif test-lignes ;
- un interrupteur-inverseur 3 positions : TIR - ARRET - TEST avec un cache de
sécurité - INTERDICTION DE TIR - ;
- des témoins de test d’alimentation.
b) Sur les faces latérales :
- un interrupteur à clé ;
- un connecteur multibroches pour le branchement de la ligne.

c) Il est muni d’un câble de mise à feu (12 mètres environ) ; l’alimentation est
constituée d’une pile sèche de 15 volts.

3. - MISE EN ŒUVRE.

31. - PREPARATION ET REMPLISSAGE DES MUNITIONS.


(Cf. le simulateur d’attaque toxique fusante mle F1 - INS 02, paragraphe 31).

32. - MISE EN PLACE DU LANCEUR.


En dispositif fixe, l’ancrage au sol est assuré par six piquets.
En dispositif mobile, monté sur la remorque ¼ tonne, il est bridé à l’aide de 4
taquets.

33. - CHARGEMENT DES TUBES DE LANCEMENT.


Vérifier d’abord que le câble de mise à feu est débranché du boîtier de tir ; puis
en tirant les tringles vers soi, amener l’embase mobile au niveau de la bouche du tube
de lancement.
Verrouiller par rotation le projectile sur l’embase et repousser l’ensemble au fond
du tube de lancement.
Sortir les fils de mise à feu à l’extérieur du tube et les raccorder sur le connecteur
de la barrette de connexion, pour chaque SIMULTITOX.

34. - PREPARATION DE LA LIGNE.


Dérouler entièrement la ligne de mise à feu et s’éloigner d’au moins 10 mètres du
lanceur.
Brancher le câble sur le boîtier de tir.
Placer le commutateur rotatif sur TEST, manoeuvrer l’interrupteur sur la position
TEST ; toutes les diodes électroluminescentes s’allument si le branchement est
correct.

35. - TIR.

Mettre à feu les 3 lignes à l’aide du commutateur rotatif Lignes, en manoeuvrant


simultanément l’interrupteur-inverseur TIR après avoir soulevé le cache sécurité
"INTERDICTION DE TIR".
FICHE INS 03
36. - APRES TIR.

Débrancher le câble de mise à feu du boîtier de tir.


Ramener les culasses mobiles en position avant et retirer les débris du
conteneur à poudre.
Le lanceur est prêt pour un nouvel approvisionnement.

37. - APRES L’ARRET DEFINITIF DU TIR.

Nettoyer les tubes de lancement ainsi que les culasses mobiles et les graisser
intérieurement.
Replacer le lanceur dans sa caisse.

38. - SECURITE.

Avant le tir: S’assurer que personne ne se trouve à moins de 10 mètres du lanceur.

Sous le tir: Bien que les débris du projectile ne présentent, en principe, aucun danger
pour le personnel, le port du casque est recommandé.

4. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

En cours d’établissement.
FICHES INS 04 A 09

SYSTEME DE SIMULATION POUR L'INSTRUCTION.


FICHE INS 04

SIMULATEUR DE RADIOACTIVITE.

( RUP 403 )

1. - BUT.

Le RUP 403 permet de placer le personnel en cours d’instruction dans des


conditions identiques à celles qui caractérisent les zones radio-contaminées sans qu’il
soit nécessaire de mettre en oeuvre des sources radioactives, ni de prendre des
mesures particulières de sécurité radiologique. Il a été conçu pour simuler l’emploi
d'un certains nombre de détecteurs, entre autres, le DOM-DOR 309 en particulier lors
des reconnaissances de zones de retombées.

Il permet de représenter une zone contaminée, circulaire ou elliptique (avec une


antenne longue portée), consécutive à une explosion ou un accident nucléaire.
FICHE INS 04

2. - DESCRIPTION.

La création, sur une certaine surface, d’un champ radioélectrique d’intensité


variable permet de mettre en oeuvre des récepteurs portatifs haute fréquence.

Le simulateur de radioactivité RUP 403 se compose :

- d’un émetteur ;
- d’un aérien omnidirectionnel.

21. - L’EMETTEUR.

Il se présente sous la forme d’un boîtier parallélépipédique étanche à la pluie.

Remarque : Cet émetteur doit être alimenté par un générateur d’électricité de


12 volts «continu » fournissant une intensité suffisante à son fonctionnement. A titre
d’exemple, si l’alimentation est assurée par une batterie (12 volts, 115 Ah), il peut
fonctionner, sans risque de détérioration, avec une tension d’alimentation comprise
entre 9 et 15 volts.
FICHE INS 04
22. - L' AERIEN.

221) L’aérien de dotation est constitué d’une antenne verticale fixée sur un
boîtier d’adaptation spécifique.

222) L’aérien « dit » de «longue portée» est constitué d’éléments spéciaux


formant un lot complémentaire. Il est constitué en particulier de deux antennes
parallèles (cf FICHE INS 05).

3. - MISE EN OEUVRE.
31. - EMETTEUR.

L’émetteur est mis en oeuvre par un personnel ayant reçu une instruction simplifiée.

32. - REMARQUE.

321) La proximité de lignes électriques, de constructions ou de masses


métalliques fausse les résultats.

4. - INSTRUCTION

Le simulateur de radioactivité RUP 403 est par nature un matériel d’instruction


destiné à la formation des personnels servant le DOM DOR 309.

5. - DOCUMENTATION TECHNIQUE.

Notice technique d’utilisation et d’entretien du « simulateur de radioactivité RUP 403»

Guide technique : MAT. 1567


Manuel technique : MAT. 1729
FICHE INS 05
LOT COMPLEMENTAIRE D’ANTENNES LONGUE PORTEE
POUR LE RUP 403.

1. - BUT.

Un lot d'équipement "longue portée" peut être associé au simulateur de radioactivité


RUP 403. Il permet de représenter une zone de radioactivité environ quatre fois plus grande
que la zone simulée par l'aérien omnidirectionnel standard du RUP 403.

Ce lot est rangé dans quatre coffrets coplanaires, deux coffrets communs, quatre
sacs à piquets, quatre sacs de mâts et les câbles coaxiaux nécessaires à son montage sont
enroulés sur quatre dérouleurs séparés.

Le lot complémentaire d’antennes longue portée est destiné à simuler une ambiance
agressive consécutive à une attaque nucléaire (retombées radioactives), pour permettre
l’entraînement du personnel sans danger.

Le lot est déployé sur un terrain plat et dégagé. La direction dans laquelle le
phénomène doit être simulé (direction du vent) est fixée lors du positionnement au sol du
matériel au début de son installation.

La simulation de l’ambiance agressive nécessite l’utilisation, conjointement avec le


lot, du RUP 403 avec son support terrain, et d’un véhicule à l’arrêt pour fournir l’énergie au
RUP 403.
2. - DESCRIPTION.

Le lot complémentaire d’antenne longue portée est constitué de quatre antennes


élémentaires associées électriquement entre elles par quatre filaires, pour fournir le
rayonnement désiré.

Chaque antenne élémentaire à la forme d’un triangle pointe en haut, appelé Delta-
Loop. Le sommet du triangle est porté par un mât à 11 m au-dessus du sol. La base du
triangle est tendue à environ 1,80 m du sol.

Deux des Delta-Loop sont installées côte à côte, dans un même plan, formant une
paire coplanaire. Les filaires constituant les deux triangles d’une paire coplanaire sont
réunis au point central de façon à ne créer qu’un seul point d’alimentation. Un symétriseur
installé en ce point permet la transition avec un câble coaxial d’alimentation.

Les deux autres Delta-Loop constituent une autre paire coplanaire, installée à 22,5 m
de la première.

Chaque paire coplanaire est strictement identique à l’autre d’un point de vue
fonctionnement.

La directivité du rayonnement est obtenue par le coupleur d’alimentation. Celui-ci est


constitué d’un câble coaxial relié à la paire coplanaire avant, d’un câble coaxial relié à la
paire coplanaire arrière, et d’un Té d’adaptation répartissant l’énergie du RUP 403 entre les
deux câbles coaxiaux.
FICHE INS 05

3 . ORGANISATION DU MATERIEL.

A
11 m

m
44

C
D

m
05
=1

A - Filaire
B - Mât
C - RUP 403 E
D - Té d'adaptation
E - Symétriseur

0m
1,8

31 . Caractéristiques physiques du matériel.

311. Dimension hors tout au sol :


-Largeur: environ 105 m.
-Profondeur: environ 35 m.
-La profondeur est définie suivant la direction du maximum de
rayonnement :
- distance entre les deux paires coplanaires: environ 22,5 m ;
- distance entre les deux mâts d’une paire: environ 44 m.
FICHE INS 05
32 . Dimension et masse du conditionnement.

Désignation Qté Dimensions Poids Total Poids à vide


mm Kg Kg

Coffret coplanaire AV 2 800X500X425 31 14

Coffret coplanaire AR 2 700X500X425 25 14

Coffret commun 1 1 800X500X425 32 14

Coffret commun 2 1 800X500X425 27 14

Sac Piquets 4 900X430X140 30 5

Sac Mât 4 1500X410X200 25 6,5

Sac Touret Filaire 1 2 320X430X520 23 2

Sac Touret Filaire 2 2 320X430X520 23 2

Poids Total du lot, avec conditionnement : 216 Kg.


Poids Total du conditionnement : 71,5 Kg.
Poids Total du lot, hors conditionnement : 144,5 Kg.

33 . Caractéristiques techniques du matériel.


331-Caractéristiques radioélectriques.
Fréquence : 3,325 Mhz
Impédance d’entrée : 50 ohms
ROS : ≤ 1,5
Puissance : 50 W
Polarisation : verticale
Rayonnement horizontal : directif
Ouverture à -6 dB : ± 35°
Gain : 6 dB par rapport au quart
d’onde
Rapport avant/arrière : environ 20 dB
FICHE INS 05

332-Caractéristiques climatiques.

Température de fonctionnement : - 20°C à +40°C


Température de stockage : - 20°C à +40°C
Vitesse du vent : ≤ 60 Km/h pour l’installation
: ≤ 120 Km/h déployé
Le matériel est étanche à la pluie.

332-Performances.

Le matériel peut être mis en oeuvre immédiatement une fois son


installation terminée.

Le matériel peut fonctionner en permanence sur une émission continue


de RUP 403.
FICHE INS 06
LE SIMULATEUR DE RADIAMETRE DE BORD
(RUK RUR 440)

1 - BUT

Le simulateur de radiamètre de bord RUK RUR 440 est un appareil installé


sur véhicule.

Il est relié au boîtier de traitement du DUK DUR 440 et permet d’indiquer un


débit de dose de radioactivité « simulée ».

Il est utilisé dans un zone couverte par un champ radioélectrique, généré par
un système d’émission spécifique (UCE RUP 403).

2 - DESCRIPTION

- Capteur de champ radioélectrique disposé à l’extérieur du véhicule porteur.

- Boîtier adaptateur relié au boîtier traitement du DUK DUR 440.

- Lot d’installation comprenant :

• de faux périscopes en fonction du véhicule à équiper ;


• un faux passage d’antenne ;
• le câblage (câble et coaxial) ;
• un filin d’arrimage pour le maintien du capteur de champ
radioélectrique.
FICHE INS 06

3 - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

• Indication en rad/h ou en cGy/h : compatible avec celle des autres


simulateurs pour un champ donné.

• Alimentation : 24 V (réseau de bord du véhicule) transitant par le boîtier


de traitement DUK DUR 440.

• Température de fonctionnement : - 15 °C à + 60 °C.


FICHE INS 07
LE SIMULATEUR RADIAMETRE DOSIMETRE.
( ROM ROR 309 )

1 - BUT

Le simulateur ROM ROR 309 permet, par la mesure d’un champ


radioélectrique, de simuler le fonctionnement du radiamètre DOM DOR 309 et
d'instruire les utilisateurs de la manière la plus réaliste possible.

Il est utilisé dans une zone couverte par un champ radioélectrique, généré par
un système d’émission spécifique (UCE RUP 403) et donne une indication en cGy/h
proportionnelle au champ mesuré.

2 - DESCRIPTION

Le récepteur se présente sous la forme d'un boîtier en matière plastique. Son


aspect est celui d'un radiamètre DOM DOR 309 dont le sous-ensemble de détection
gamma est remplacé par un sous-ensemble fictif.

C'est un récepteur H.F. à antenne incorporée. L'alimentation est réalisée à


l'aide de quatre piles qui assurent une bonne autonomie de fonctionnement.

Le couvercle comporte des commutateurs identiques à ceux du DOM DOR


309. Les mesures sont lues sur le cadran.

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
• gamma de simulation : 0,1 à 999,9 cGy/h.
• alimentation : 4 piles NBA 3058 (autonomie 48 h).
• indication du débit de dose : compatible avec celle des autres simulateurs pour
un champ donné.
• température de fonctionnement : -25°C à +50°C.
• dimensions et poids : 170mm x 90mm x 45mm - 580 g (sans piles).
FICHE INS 08

LE SIMULATEUR DE RADIAMETRE.
( ROK 420 )

1 - BUT

Le simulateur de radiamètre ROK 420 est un appareil portatif individuel qui


simule le fonctionnement du radiamètre JOK 420 ; il est utilisé dans un zone couverte
par le champ radioélectrique généré par l’UCE RUP 403.

2 - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

• Indication en R/h : compatible avec celle des autres simulateurs pour


un champ donné.

• Alimentation : 1 pile BA 20 - 1,5 V.

• Dimensions et poids : 121 mm x 84 mm x 46 mm - 500 g (avec piles).

• Température de fonctionnement : - 15 °C à + 50 °C.


FICHE INS 09

LE SIMAPACC.

Ce récepteur est un simulateur d'APACC.

L'émetteur employé est le seul RUP 403, sans lot complémentaire


d'antennes longue portée.

Les zones susceptibles d'être atteintes par un toxique chimique


sont en effet beaucoup plus restreintes en étendue que celles atteintes
par une explosion ou un accident nucléaire.

Ce récepteur est actuellement à l'étude.


MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
TTA 150
ÉTAT-MAJOR DE L’ARMÉE DE TERRE

CoFAT

TITRE XII

LA DÉFENSE
CONTRE LES ARMES NUCLÉAIRES
BIOLOGIQUES ET CHIMIQUES
(NBC)

Édition provisoire 2001


TITRE XII
LA DÉFENSE
CONTRE LES ARMES NUCLÉAIRES
BIOLOGIQUES ET CHIMIQUES
(NBC)

SOMMAIRE

Avant-propos ...................................................................................................... 3

SECTION I
LE DANGER NBC

Chapitre 1. – Le danger nucléaire .............................................................. 5


Chapitre 2. – Le danger et la défense biologiques ................................ 10
Chapitre 3. – Le danger chimique ................................................................ 11

SECTION II
TECHNIQUES DE DÉFENSE CONTRE LES ARMES NBC

Chapitre 1. – Généralités ................................................................................ 15


Chapitre 2. – Les mesures techniques de défense nucléaire ............... 17
Chapitre 3. – Les mesures techniques de défense chimique ................ 20

SECTION III
LA PROCÉDURE NBC

Chapitre 1. – La procédure nucléaire ......................................................... 29


Chapitre 2. – La procédure chimique ......................................................... 32
AVANT-PROPOS

Le présent titre a pour but de rassembler, à l’attention du personnel


non officier sous contrat ou de carrière, et notamment pour les candidats
aux divers certificats militaires, les données de base indispensables pour
appréhender le danger NBC, mettre en œuvre les techniques de défense
et les procédures spécifiques qui y sont liées.
Il permet d’acquérir le minimum de connaissances dans le domaine
NBC nécessaire à tout chef au combat.
Ce fascicule n’est pas un règlement. Le document de référence est le
TTA 601, en dotation dans toutes les formations de l’armée de terre.

3
SECTION I
LE DANGER NBC

CHAPITRE 1

LE DANGER NUCLÉAIRE

1. PRINCIPE L’énergie libérée au cours d’une explosion nucléaire dépasse


D’UNE EXPLOSION considérablement celle libérée par des explosifs classiques.
NUCLÉAIRE
Deux types de réactions nucléaires produisent de l’énergie :
– la fusion de noyaux légers tels que ceux de deutérium et
de tritium ;
– la fission de noyaux lourds tels que ceux d’uranium et de
plutonium.
Pour une même masse de combustible nucléaire, la fusion
libère environ trois fois plus d’énergie que la fission.
La puissance d’une arme est exprimée en milliers de tonnes
(kilotonnes ou kt) ou en millions de tonnes (mégatonnes ou Mt)
correspondant à la masse équivalente de TNT.
Ainsi par exemple une arme d’une puissance de 20 kt
dégage une énergie équivalente à celle libérée par l’explosion
de 20 000 tonnes d’explosif (TNT).

2. DESCRIPTION Au moment de l’explosion, une quantité considérable


D’UNE EXPLOSION d’énergie est dégagée en une fraction de seconde.
NUCLÉAIRE Une boule de feu apparaît presque instantanément pro-
duisant un éclair. Elle dégage une très forte chaleur capable
de provoquer des incendies.

5
Cette boule de feu augmente en volume et s’élève très
rapidement en aspirant les poussières du sol (1). Il se forme alors
un nuage ayant l’aspect d’un champignon montant très haut
dans le ciel. La boule de feu émet des rayonnements intenses
d’une portée de 2 à 3 km qui modifient les structures de la
matière traversée.

L’explosion provoque, en même temps, la formation d’une


onde de choc qui se propage à la vitesse du son, écrasant et
soufflant tout sur son passage.
Ainsi, lors d’une explosion nucléaire, on distingue trois effets :
– l’effet lumino-thermique ;
– l’effet radioactif ;
– l’effet mécanique.
Un 4e effet, accompagnant l’effet radioactif, peut égale-
ment être observé :
– l’effet impulsion électromagnétique (IEM).

3. LES EFFETS
D’UNE EXPLOSION
NUCLÉAIRE

31. L’effet Cet effet représente environ 35 % de l’énergie totale libérée.


lumino-thermique
La boule de feu rayonne :
– une très vive lueur ;
– une chaleur intense.

(1) Dans le cas où la boule de feu touche le sol.

6
La durée du phénomène varie avec l’énergie de l’arme
(3 secondes pour 20 kt, 15 secondes pour 600 kt).
L’homme est très sensible à l’effet lumineux.
L’éclair provoque un aveuglement, durant de quelques
secondes à plusieurs heures, à des distances très grandes (plu-
sieurs dizaines de kilomètres). Cet éblouissement peut entraîner
la cécité pour un sujet regardant l’explosion.
L’effet thermique cause des brûlures et déclenche des
incendies.

32. L’effet Cet effet représente environ 5 % de l’énergie totale libérée.


radioactif initial
Le rayonnement nucléaire initial est le rayonnement émis pen-
dant l’explosion ; sa durée est fixée arbitrairement à une minute.

321. – Principales caractéristiques des rayonnements.


NATURE PORTÉE MOYENNE
du rayonnement POUVOIR DE PÉNÉTRATION
dans l’air

Particule
Alpha (α) ........... Très faible (ne traverse pas la De l’ordre de
peau). 3 cm

Bêta (β) .............. Faible (s’arrête soit dans l’épaisseur De l’ordre de


de la peau, soit à la surface du 3 m
muscle).

Neutron (n) ........ Très grand, traverse le corps (émis 1 à 2 km.


pendant l’explosion).

Énergie
Gamma (γ) ......... Très grand, traverse le corps. 2 à 3 km.

322. – L’effet électromagnétique.


Les explosions nucléaires sont à l’origine d’une impulsion
électromagnétique (IEM) de très courte durée et de très forte
intensité, dont les effets sont très importants, en particulier sur les
composants électroniques.
Le champ électrique produit par une explosion en altitude
(30 km) d’une arme de 200 kt aurait une portée d’environ
2 000 km.

33. L’effet Cet effet représente environ 10 % de l’énergie totale libérée.


radioactif résiduel
Le rayonnement nucléaire résiduel prolonge, dès la première
minute qui suit l’explosion, le rayonnement initial. Il est composé
de rayons alpha, bêta et gamma.
Ce rayonnement est dû :
– à la radioactivité induite dans le sol par les neutrons au
cours du rayonnement initial ;
– aux retombées de poussières radioactives provenant du
nuage qui se déplace sous l’action du vent.
Dans le cas d’une explosion de surface, c’est-à-dire lorsque
la boule de feu a touché le sol, l’effet radioactif résiduel
comprend la radioactivité induite et les retombées.
Dans le cas d’une explosion aérienne, c’est-à-dire lorsque
l’altitude de l’explosion ne permet pas à la boule de feu de
toucher le sol, seul le risque d’une radioactivité induite est à
prendre en compte.

7
VENT

SOL
Le danger dû au rayonnement nucléaire résiduel se mani-
feste sous la forme d’une contamination et d’une irradiation.
331. – Effets prévisibles des rayonnements sur l’homme :

DOSES NIVEAU DE CLASSIFICATION


cGy et effets attendus

RISQUE NÉGLIGEABLE
≤ 50 2,5 % de vomissements

RISQUE MODÉRÉ
≤ 70 5 % de vomissements

RISQUE EXCEPTIONNEL
≤ 150 50 % de vomissements
Performances dégradées en 4 heures

PERTES DIFFÉRÉES
≤ 650 de 5 à 50 % de décès dans les 45 jours
Inaptitude au combat en moins de 4 heures

PERTES DANS L’HEURE


≤ 3 000 100 % de décès entre 5 et 10 jours
Inaptitude au combat en moins de 1 heure

PERTES IMMÉDIATES
≤ 8 000 100 % de décès les jours suivants
Inaptitude immédiate au combat

34. L’effet Cet effet représente environ 50 % de l’énergie totale libérée.


mécanique
C’est l’effet de choc de l’explosion, analogue dans sa
nature à celui produit par un explosif mais bien plus puissant.
Il se manifeste par :
– une surpression qui écrase ;
– des vents très violents qui agissent par déplacement et
arrachement.
L’effet mécanique se propage à la vitesse du son en for-
mant une « onde de choc ».
Par les destructions qu’il cause dans les agglomérations
et les forêts, il peut créer des obstacles importants.

8
Il occasionne au matériel de plus grands dégâts que ceux
de l’effet lumino-thermique (écrasement - déformation).
Le personnel résiste assez bien à la surpression, mais par
contre, est sensible au vent. Il peut être renversé, entraîné et
projeté sur des obstacles ou être atteint par des projectiles
divers.

9
CHAPITRE 2

LE DANGER ET LA DÉFENSE BIOLOGIQUES

La menace biologique est constituée par l’utilisation possible


de micro-organismes (1) (bactéries, virus), de toxines (2) ou de
champignons, pouvant rendre malade ou même tuer l’homme,
les animaux ou les végétaux.
L’arme biologique ne peut pas être considérée comme une
arme à effets immédiats : les dommages qu’elle génère sont
retardés et son action est insidieuse. Elle est difficilement contrô-
lable et peut se retourner contre son utilisateur.
La dispersion des agents biologiques et leur mode de péné-
tration dans l’organisme sont comparables à ceux des agents
chimiques (3). Les mesures de protection immédiate, étudiées au
chapitre suivant, sont donc à prendre dès que le danger est
détecté (port de l’ANP…).
L’action des agents biologiques est identique à celle des
agents naturels des maladies.
En conséquence, les facteurs fondamentaux de la DÉFENSE
BIOLOGIQUE sont :
– une HYGIÈNE RIGOUREUSE (personnel, alimentation, bois-
son, lieux d’aisance) ;
– une BONNE CONDITION PHYSIQUE.
La détection, les mesures de protection spécifique (vacci-
nation) et de remise en condition (traitement et désinfection)
sont du ressort du service de santé.

(1) Ou microbes.
(2) Toxines : produits sécrétés par certains microbes ou de synthèse.
(3) Voir chapitre suivant.

10
CHAPITRE 3

LE DANGER CHIMIQUE

1. GÉNÉRALITÉS Outre les effets psychologiques qu’il peut occasionner (sen-


timents d’angoisse et d’insécurité), le danger chimique revêt
un caractère propre et de nature très différente des autres
dangers.
Les effets de l’arme chimique varient suivant :
– les agents utilisés ;
– les modes de dispersion ;
– les conditions extérieures ;
– l’équipement, le degré d’instruction et d’entraînement du
personnel soumis à l’attaque.

2. LES AGENTS
CHIMIQUES

21. Classification Les agents chimiques de guerre qui peuvent être dispersés
des agents chimiques sous forme de VAPEURS, d’AÉROSOLS ou de LIQUIDES sont
classés selon :
– leurs effets sur le personnel ;
– leur mode de pénétration ;
– leur persistance.

211. – Les effets sur le personnel.


On distingue :
– les TOXIQUES qui peuvent avoir des effets mortels ;
– les INCAPACITANTS qui neutralisent pour une durée
variable.

212. – Le mode de pénétration.

CUTANÉE
CUTANEE

INHALATION
INHALATION

DIGESTIVE
DIGESTIVE

PERCUTANÉE
PERCUTANEE

11
Les agents peuvent pénétrer dans l’organisme par 4 voies
différentes :
– INHALATION : passage par les poumons ;
– CUTANÉE : action locale sur la peau ;
– PERCUTANÉE : action à l’intérieur de l’organisme après
avoir traversé la peau ;
– DIGESTIVE : par ingestion d’aliments ou de boissons.

213 - La persistance.
La persistance caractérise la durée d’efficacité d’un agent
chimique une fois dispersé.
Les agents chimiques perdent leur efficacité après un temps
plus ou moins long. Ce temps sera fonction des conditions envi-
ronnantes, en particulier atmosphériques.
On distingue :
– les agents NON PERSISTANTS qui agissent essentiellement
sous forme de vapeur ;
– les agents PERSISTANTS dont l’action d’abord liquide attein-
dra le personnel par contact (direct ou par transfert) puis
par les vapeurs émises ;
– les agents SEMI-PERSISTANTS, à mi-chemin entre les deux
premiers, seront traités comme des persistants.
22. Classification
générale TOXIQUES INCAPACITANTS

des agents chimiques


VÉSICANTS (1) SUFFOCANTS PHYSIQUES PHYSIQUES

Ypérite (HD) LSD Alcool


Lewisite (L) Phosgène (CG)
BZ
Oxime du Phosgène (CX) IRRITANTS

GÉNÉRAUX
LACRYMOGÈNES

CN - CB
SANGUINS CELLULAIRES
RESPIRATOIRES
Acide cyanhydrique (AC) (1)
Hydrogène arsénié (SA) ADAMSITE (DM)
Chlorure de cyanogène (CK)

CUTANÉS

NEUROTOXIQUES (1) Dibenzoxazépine

Produits G : Tabun (GA) - Sarin (GB)


Soman (GD)
Cyclohexyl sarin (GF)
Produits A : A4 (VX)
(1) Emploi le plus probable

3. LES MODES Un toxique est dispersé sous une forme qui dépend de sa
DE DISPERSION nature et de l’effet tactique recherché.
Les principaux modes de dispersion sont :
– l’EXPLOSION ;
– l’ÉPANDAGE ;
– le CHAUFFAGE.
En règle générale :
– dispersion des toxiques non persistants par des tirs percutants ;
– dispersion des toxiques persistants par tirs fusants et épan-
dages.

12
Moyens de dispersion :
– MORTIERS ;
– CANONS ET OBUSIERS ;
– LANCE-ROQUETTES MULTIPLES ;
– ROQUETTES ;
– MISSILES ;
– RÉSERVOIRS AÉRIENS ;
– BOMBES ;
– MINES CHIMIQUES ;
– POTS THERMIQUES.

4. L’INFLUENCE Dès leur dispersion, les agents chimiques sont soumis à l’in-
DES CONDITIONS fluence de divers éléments :
EXTÉRIEURES – les conditions atmosphériques (vent, stabilité de l’air, pré-
cipitations, température ambiante) ;
– le relief ;
– la nature du sol ;
– la végétation.

13
SECTION II
TECHNIQUES DE DÉFENSE CONTRE LES ARMES NBC

CHAPITRE 1

GÉNÉRALITÉS

La défense contre les armes NBC regroupe l’ensemble des


mesures individuelles et collectives permettant d’annuler ou de
réduire les effets de ces armes.
L’évolution des matériels de défense NBC a conduit à
définir une nouvelle doctrine qui s’appuie sur LA POURSUITE DU
COMBAT SOUS MENACE ET EN AMBIANCE NBC.
Cette doctrine est articulée autour de trois principes :
– PRÉVENIR ;
– GÉRER ;
– RESTAURER.
Après avoir présenté l’organisation de la défense NBC du
corps de troupe, l’étude portera sur les mesures techniques de
défense nucléaire puis chimique.

1. ORGANISATION En complément des unités spécialisées, chaque formation


DE LA DÉFENSE NBC dispose de personnels qualifiés et de moyens spécifiques à la
DU CORPS DE TROUPE défense NBC.

11. Le personnel
Chef de corps

Officier défense NBC


Commandant d’unité
Sous-officier adjoint

Cellule NBC UE
Cellule défense NBC
régimentaire
Sous-officier NBC

15
12. Les moyens

ÉCHELON INDIVIDUEL VÉHICULE SECTION CELLULE UE CELLULE RGT


PROTECTION

ANP 1 10 % eff.
Cartouche filtrante 2 10 % eff.
Tenues de protection centralisé (suivant besoins)
Prot. collective engin blindé 1 (EB)
Carnet PDF1 PM 1 100 % eff. 100 % eff.
Carnet PDF1 GM 2 100 % eff. 100 % eff.
DETINDIV 1 caissette de 275 si eff. < 500 h, 2 si eff. > 500 h et 3 < 1 000 h si eff. > 1 000 h
APACC 1
TDCCM1 bis 1 2
DÉTECTION

AP2C 1 1
DOM DOR 309 1 1 2
JOK 420 variable
DUK DUR 440 1 (EB)
JER 405 20
XOP 402 5
Lot de signalisation F1 1 1
Gant poudreur 2 20 % eff. 20 % eff.
SAI + pyridostigmine 2 + 1 10 % eff.
APP DEC 2,5 litres 1 ou 2
APP DEC 12 L (ensemble) 3
DÉCONTAMINATION

Motopompe 3
Bac 3M3 3
Citerne 1 200 litres 3
TLD 93 30
Douches de campagne 1
Réchauffeur d’eau 1
Savon décontaminant 1 10 % eff. 10 % eff.
SDCM Mle 1 et recharge gaz 2 ou 4 200 % app. 50 % app.
Hypochlorite de calcium (kg) 300
Soude caustique (kg) 120

16
CHAPITRE 2

LES MESURES TECHNIQUES DE DÉFENSE NUCLÉAIRE

1. CONDUITE À TENIR En raison de la soudaineté du phénomène, le combattant


AU MOMENT cherchera, par acte réflexe, à se protéger en premier lieu des
DE L’EXPLOSION effets du souffle et du rayonnement thermique.
C’est ainsi qu’il doit :
– dans un véhicule à l’arrêt : se cramponner et fermer les
yeux ;
– dans un trou individuel : s’accroupir en se protégeant le
visage ;
– dans une habitation : se blottir dans un angle, loin des
fenêtres, en se protégeant le visage ;
– à découvert : se jeter au sol en se protégeant le visage
et les mains (PPI)*, en utilisant au mieux le terrain (talus,
fossé), et en s’éloignant des véhicules.
* (Position de protection instantanée).

2. PROTECTION Une explosion au sol ou au voisinage du sol produit des


CONTRE LES RETOMBÉES retombées radioactives dont il est nécessaire de se protéger.
DE POUSSIÈRES
Dans une zone contaminée, le danger principal est dû à
RADIOACTIVES
l’irradiation provoquée par les poussières radioactives déposées
sur le sol, le matériel ou le personnel.
Les mesures de protection visent à éviter la contamination (1)
et à réduire l’irradiation (2).

21. Avant les retombées Fermer la tenue de combat pour limiter les parties du corps
découvertes.
Occuper tout abri existant (bâtiment, cave, trou individuel
recouvert d’un simple écran)*.
Mettre les radiamètres en fonctionnement.
Charger les dosimètres.
Mettre en œuvre le système de protection collective des
engins blindés.
* L’efficacité d’un abri est évaluée par ce que l’on appelle le facteur
de transmission de dose (FTD).
Le FTD est le nombre par lequel il faut diviser la dose reçue à l’intérieur
de l’abri pour connaître la dose que l’on aurait reçue à l’extérieur.

(1) Contamination : dépôt de poussières radioactives sur le corps, les


vêtements, le matériel ; pénétration éventuelle de ces poussières dans l’or-
ganisme.
(2) Irradiation : exposition de l’organisme à des rayonnements ionisants
(radioactifs).

17
Protéger :
– les vivres dans des emballages étanches ;
– les petits matériels dans des véhicules ou des bâtiments ;
– les gros matériels sous des toiles ou des bâches.
Exemple de facteur de transmission de dose :
SITUATION DU PERSONNEL FTD

– dans un bâtiment
- étages supérieurs 0,1
- sous-sol 0,01

– dans un trou de combat


- trou individuel simple 0,1
- abri recouvert de 1 m de terre 0,005

– en véhicules blindés
- blindé léger (type VAB) 0,3
- blindé moyen (type AMX 10 RC) 0,2
- blindé lourd (type char de bataille) 0,2

– en véhicules à roues
- véhicule léger 0,8
- camion 0,6

22. Pendant les retombées Placer le personnel dans les abris (ne pas absorber de
boisson ou de nourriture, ne pas fumer).
Surveiller la radioactivité (débit de dose).

23. Après les retombées Ne sortir de l’abri que sur ordre.


Contrôler la contamination du personnel et du matériel.
Relever les doses absorbées et rendre compte.
Procéder dès que possible à la décontamination immédiate.

3. LA DÉCONTAMINATION La décontamination radiologique consiste à réduire, voire


RADIOLOGIQUE faire disparaître, le danger en évacuant le plus grand nombre
possible de poussières radioactives.
Les opérations de décontamination radiologique comportent
trois niveaux :
– la décontamination immédiate ;
– la décontamination opérationnelle ;
– la décontamination approfondie.

31. La décontamination Effectuée dès la fin des retombées, elle est réalisée par le
immédiate combattant à l’aide des moyens dont il dispose.
Vêtements : brosser ou secouer les vêtements en se plaçant
dos au vent.
Personnel : brosser les cheveux, laver les mains et le visage,
se moucher.
Équipements et armement :
– secouer et brosser les objets en toile ;
– laver les objets métalliques et plastiques (casques, outils) ;
– essuyer l’armement, les moyens radio et optiques avec un
chiffon légèrement humide.

18
Véhicules : brosser et essuyer l’avant du véhicule et les par-
ties en contact avec le personnel.

Remarques :
1 – un véhicule contaminé par les poussières sèches
perd une partie appréciable de sa contamination
par roulage.
2 – Quelques mesures de sécurité sont à respecter :
– mettre l’ANP et les gants pour brosser et secouer ;
– enfouir chiffons et brosses après utilisation.

32. La décontamination Elle est réalisée sur ordre du commandement au niveau


opérationnelle de la cellule de combat à l’aide des moyens dont elle dispose.
Elle a pour but de parfaire la décontamination immédiate
et de réduire ainsi à un taux acceptable les effets de la conta-
mination des matériels sur les servants.
La décontamination opérationnelle sera complétée sur ordre
par la décontamination approfondie.

33. La décontamination Cette décontamination, décidée par le commandement,


approfondie est réalisée par le personnel et les moyens du régiment ou d’une
unité spécialisée.
Elle comprend la décontamination du personnel, du petit
matériel et des véhicules.
Elle nécessite la mise en place d’un poste de décontami-
nation.

19
CHAPITRE 3

LES MESURES TECHNIQUES DE DÉFENSE CHIMIQUE

1. LES MESURES PRÉVENTIVES Les mesures de protection préventive ont pour effet de
réduire la vulnérabilité des unités. Elles sont exécutées sur ordre
du commandement, en fonction de la menace.
Ces mesures regroupent les opérations suivantes :
– réaliser l’inventaire quantitatif et qualitatif des matériels :
• de détection,
• d’alerte,
• de protection,
• de décontamination.
– assurer le binômage du personnel ;
– faire équiper le personnel en niveau de protection no 3.
– vérifier l’équipement des véhicules :
- PDF1 et appareils de 2,5 l en place et prêts à l’emploi,
- engins blindés : filtres en place, volets fermés.
– véhicules équipés de bâches : vitres levées, bâches baissées ;
– protéger ou mettre à couvert le matériel non indispensable ;
– protéger les vivres ;
– sur ordre, appliquer le prétraitement médical.

2. LA DÉTECTION Lorsqu’un danger chimique se manifeste, il est nécessaire de


le détecter le plus tôt possible afin que les unités menacées
puissent être alertées et prendre, dans les meilleurs délais, les
mesures de défense appropriées.
Cette détection chimique doit permettre :
– de déceler la présence d’agents chimiques ;
– d’identifier la nature de ces agents ;
– de contrôler leur disparition pour permettre la levée d’alerte.
On distingue :
– la détection d’alerte ;
– la détection de contrôle ;
– l’analyse après prélèvement.

21. La détection d’alerte Son but est de procurer aux combattants et aux unités
menacées les délais nécessaires pour se protéger.
Une attaque chimique peut être détectée :
– à l’aide de moyens spécifiques ;
– par l’observation d’événements caractéristiques d’une
telle attaque ;
– par l’apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte.

20
211. – Détection par moyens spécifiques.
Les toxiques modernes, inodores et souvent incolores,
échappent à la détection par les organes des sens.
On doit donc faire appel à des équipements particuliers.

* Cas des agents liquides :


Le papier détecteur (PDF1) permet la détection des vési-
cants et des neurotoxiques par apparition d’une couleur
caractéristique :

ROUGE à ROUGE VIOLACÉ -----> VÉSICANTS


JAUNE à JAUNE ORANGÉ -----> NEUROTOXIQUES TYPE G
BLEU-VERT FONCÉ à NOIR -----> NEUROTOXIQUES TYPE A

* Cas des vapeurs :


L’APACC (Appareil Portatif d’Alerte et de Contrôle
Chimique) permet de détecter les neurotoxiques et l’ypérite au
souffre sous forme vapeur (1).

212. – Détection par observation d’une attaque chimique.


Certains faits particuliers permettent de caractériser une
attaque chimique :
– vols d’avions à très basse altitude laissant dans leur sillage
un nuage inhabituel ;
– présence de gouttelettes après un tir d’artillerie.

213 – Apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte.


– traces suspectes sur le terrain, la végétation ou les matériels ;
– présence de cadavres d’animaux ;
– odeur :
- ypérite : moutarde, ail,
- acide cyanhydrique : amande amère,
- phosgène : pomme pourrie.
La connaissance des premiers symptômes d’atteinte est
indispensable car leur apparition pourrait être, dans certains cas,
le seul indice. (cf. ANNEXE 1).

22. La détection de contrôle Elle intervient dès que les mesures de protection sont prises.
Elle a pour but de :
– vérifier le bien fondé de l’alerte ;
– identifier l’agent chimique ;
– déterminer le moment où le danger a disparu ;
– délimiter les zones contaminées.

23. La détection d’analyse Pratiquée par des laboratoires spécialisés, elle a pour objet
après prélèvement d’identifier formellement les agents chimiques avec précision
afin d’apporter la preuve, à des fins politiques, d’une agres-
sion chimique.

(1) En cours de mise en place.

21
3. LA PROTECTION Lors d’une attaque chimique, les premières réactions sont
essentiellement individuelles.
Ces réactions sont différentes suivant :
– les types d’attaques : explosion ou épandage ;
– la nature du toxique : vapeur ou liquide.
31. Les niveaux de protection

NIVEAU
DE PROTECTION INDIVIDUELLE PROTECTION COLLECTIVE
PROTECTION

S3P (*) non revêtu, gants de cuir, sous-


a) engins dotés d’un système :
gants carbonés et chaussettes carbo-
Aucune mesure particulière.
nées non portés, ANP non porté.
1
b) engins non dotés d’un système :
Tous ces équipements doivent être faci-
Aucune mesure particulière.
lement accessibles.

S3P (*) non revêtu, gants de cuir, sous- a) engins dotés d’un système :
gants carbonés et chaussettes carbo- Verrouillage des filtres sur
nées non portés, mais à portée immé- leur support.
2
diate.
b) engins non dotés d’un système :
ANP en position transport. Aucune mesure particulière.

S3P (*) revêtu, capuche en position


ouverte.
a) engins dotés d’un système :
Gants de cuir, sous-gants carbonés et Fermeture du véhicule.
3 chaussettes carbonées portés.
b) engins non dotés d’un système :
ANP prêt à servir : bouchon de la car- Bâchage.
touche enlevé et brides en position de
combat.

S3P (*) revêtu, capuche en position


a) engins dotés d’un système :
fermée.
Filtration et pressurisation
en route.
4 Gants de cuir, sous-gants carbonés et
chaussettes carbonées portés.
b) engins non dotés d’un système :
Bâchage.
ANP en position protection.

S3P (*) revêtu, capuche en position


a) engins dotés d’un système :
ouverte.
Filtration et pressurisation
en route.
Gants de cuir, sous-gants carbonés et
chaussettes carbonées portés.
b) engins non dotés d’un système :
Bâchage.
ANP en position protection.
4 bis
Ce niveau permet un allégement des contraintes de la protection uniquement face
aux agents toxiques en phase vapeur. Il ne peut donc être adopté qu’après iden-
tification du toxique.

En cas d’attaque par YPÉRITE (dont la vapeur agresse la peau non protégée), le
niveau 4 est à maintenir impérativement en ZDV.

(*) S3P ou tenue NBC ayant les mêmes performances comme la TOM par exemple.

22
NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 NIVEAU 4 NIVEAU 4 bis

23
32. Réaction face à une attaque chimique

COMBATTANT À PIED
PROJECTILES ÉPANDAGES
– SE PLAQUER AU SOL – METTRE L’ANP
– RETENIR SA RESPIRATION – FERMER LE S3P
– PLAQUER L’ANP SUR LE VISAGE • Ces gestes doivent être exécutés en moins de 10 secondes.
– DÈS QUE POSSIBLE : • Si les délais et les distances le permettent, effectuer ces opé-
- FIXER L’ANP rations sous abri.
- RABATTRE LA CAPUCHE DU S3P
- DÈS LA FIN DU TIR : – DÈS LA FIN DE L’ÉPANDAGE :

* VÉRIFIER LE CARACTÈRE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC (1), AP2C…)


* CONTRÔLER LA CONTAMINATION PAR BINÔMES
* TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE
1 - LE PDF1 N’A PAS VIRÉ :
- NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 - LE PDF1 A VIRÉ :

21. Personnel protégé : 22. Personnel non protégé ou rupture d’étanchéité :


– DCT IMMÉDIATE
– DCT OPÉRATIONNELLE – soins de premiers secours

COMBATTANT EN VÉHICULE NON BLINDÉ


PROJECTILES ÉPANDAGES
– À L’ARRÊT : – SAUTER DU VÉHICULE – DONNER L’ALERTE (signaux sonores)
– SE PLAQUER AU SOL – FERMER LES OUVERTURES
– RETENIR SA RESPIRATION – PASSER EN NIVEAU 4
– PLAQUER L’ANP SUR LE VISAGE
– DÈS QUE POSSIBLE :
- FIXER L’ANP
- RABATTRE LA CAPUCHE DU S3P

– EN DÉPLACEMENT :
– ACCÉLÉRER POUR QUITTER LA ZONE BATTUE
– FERMER LES OUVERTURES
– PASSER EN NIVEAU 4
* VÉRIFIER LE CARACTÈRE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC (1), AP2C…)
* CONTRÔLER LA CONTAMINATION PAR BINÔMES
* TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE
1 - LE PDF1 N’A PAS VIRÉ :
- NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 - LE PDF1 A VIRÉ :

21. Personnel protégé : 22. Personnel non protégé ou rupture d’étanchéité :


– DCT OPÉRATIONNELLE – DCT IMMÉDIATE
– soins de premiers secours
– Hors de la zone contaminée liquide, décontamination opérationnelle du véhicule.

COMBATTANT EN VÉHICULE BLINDÉ


PROJECTILES ÉPANDAGES
– FERMER LES OUVERTURES
– METTRE L’ANP
– METTRE EN ŒUVRE LE SYSTÈME DE PROTECTION COLLECTIVE
– TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE

SI L’ÉQUIPAGE N’EST PAS TENU DE QUITTER L’ENGIN BLINDÉ :


- RETIRER L’ANP APRÈS CONTRÔLE DU MANOMÈTRE DE SURPRESSION

SI L’ÉQUIPAGE EST TENU DE QUITTER L’ENGIN BLINDÉ :


- PASSER EN NIVEAU 4
- VÉRIFIER LE CARACTÈRE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC (1), AP2C ...)
1 - LE PDF1 N’A PAS VIRÉ :
- NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 - LE PDF1 A VIRÉ :

21 - Personnel protégé : 22 - Personnel non protégé ou rupture d’étanchéité :


– DCT OPERATIONNELLE – DCT IMMÉDIATE
– soins de premiers secours
- Hors de la zone contaminée liquide, décontamination opérationnelle de l’engin blindé.

(1) En cours de mise en place.

24
4. LA DÉCONTAMINATION La décontamination chimique consiste à enlever le toxique
CHIMIQUE de la surface considérée (peau, S3P, équipement, véhicule…)
afin de ne pas subir, à terme, les effets de ce toxique.
En défense chimique, on distingue trois types de déconta-
mination :
– la décontamination immédiate ;
– la décontamination opérationnelle ;
– la décontamination approfondie.

41. La décontamination Ayant pour objectif la survie du combattant protégé, elle


immédiate ne s’applique qu’à l’homme.
Elle consiste à éliminer le toxique liquide en contact avec
la peau à l’aide du gant poudreur.
Elle s’effectue sans délai, en raison de la vitesse de péné-
tration des toxiques liquides à travers la peau.
Elle ne sera exécutée que si le niveau de protection maxi-
mum (niveau 4) n’a pas été pris à temps en vertu du principe
suivant « on ne défait pas une protection dont on est sûr ».
Pour cela, il est nécessaire de :
– sortir et ajuster le gant poudreur (face poudreuse côté
paume) ;
– retenir sa respiration et enlever l’ANP ;
– décontaminer le visage et le cou en saupoudrant et en
essuyant avec la face éponge du gant (revers de la main) ;
– décontaminer l’intérieur de l’ANP ;
– remettre l’ANP et fixer les brides ;
– recommencer les opérations une seconde fois.

Remarque : La décontamination des yeux est inutile, le


réflexe palpébral (fermeture des paupières) est plus rapide que
l’arrivée des gouttes. Les atteintes oculaires sont rapides et irré-
versibles avec l’ypérite.

42. La décontamination S’appliquant à la fois à l’homme et au matériel, elle a pour


opérationnelle objectif de permettre le combat avec protection.
Il s’agit, avec le gant poudreur, d’enlever le maximum de
liquide sur l’armement, l’équipement, la tenue, etc. afin d’éviter la
contamination par transfert sur des éléments propres.
Pour cela :
– Poudrer en tapotant avec la face poudreuse du gant ;
– Essuyer soigneusement avec la face éponge du gant ;
– Recommencer les opérations une seconde fois.

Remarque : La poudre ne détruit pas le toxique. Elle


l’absorbe et le déplace.
Le gant étant contaminé, il doit être détruit.

43. La décontamination Cette décontamination, décidée par le commandement,


approfondie est destinée à permettre aux unités touchées de reprendre le
combat sans mesure de protection particulière (retour au
niveau 3). Concernant uniquement les matériels, elle est réalisée
par le personnel et les moyens spécifiques d’une unité spécialisée.
Elle nécessite la mise en place d’un poste de décontami-
nation. La remise en condition du personnel s’effectue en paral-
lèle par le personnel et les moyens spécifiques du régiment
(cf. ANNEXES 2 et 3).

25
26
RECONNAÎTRE UN TOXIQUE D’APRÈS
LES PREMIERS SYMPTÔMES ET
DONNER LES PREMIERS SECOURS NOM ET SOINS (2)

SYMPTÔMES (1) NEUROTOXIQUES A et G


Symptômes apparaissant très
rapidement en cas d’inhalation
Excitation Sudation
Écoulement décontaminer peau - vêtements
respiratoire Salivation
nasal Injection seringue multicompartiments
Crampes Respiration artificielle
abdominales (cas grave)
Défécation
Nausée involontaire
Vomissements Convulsion ACIDE CYANHYDRIQUE
Symptômes apparaissant très
Troubles de la
rapidement. Immobilisation
vision. Yeux Difficulté maux Réchauffement - Respiration
douloureux à respirer de tête artificielle

Rougeur de
ANNEXE 1

la peau
VÉSICANT YPÉRITE
Symptômes différés
Inflammation Ralentissement apparaissant après plusieurs
Toux heures. Surtout les rougeurs
gorge, voies du pouls
respiratoires Décontaminer peau et vêtements

Lèvres
bleues SUFFOCANT PHOSGÈNE
Fatigue Urines Symptômes différés.
Hémorragie colorées Immobilisation. Réchauffement
Blocage Boissons chaudes. Pas de
rénal respiration artificielle
(1) Les symptômes sont donnés de la gauche vers la
droite dans l’ordre chronologique observé d’apparition.
HYDROGÈNE ARSÉNIÉ
Symptômes apparaissant
(2) Dans tous les cas, mettre l’ANP et sortir l’intoxiqué assez lentement. Repos
de la zone polluée ou contaminée.
LE SITE DE DÉCONTAMINATION

CHAÎNE VÉHICULES
Point initial Accueil (voir annexe 3)
Tri ZONE de
Attente REGROUPEMENT
1/0/1 et de REMISE
CHAÎNE PERSONNEL
+ AP2C 0/1/7 en CONDITION
0/0/7 TC1 + TC2
à charge
de l’unité
ARMt
décontaminée

OPT Atelier d’habillage


TRS
Atelier d’équipement du
ANNEXE 2

Fosse
Matériels AP2C personnel et des véhicules
CONTAMINÉS ANP
Douche pour l’hygiène
éventuellement
ATELIER

Discipline de
déshabillage
du dernier
0/1/0 DÉSHABILLAGE

(par binôme) Point de


dislocation

Zone sale Zone propre

NB : Au-delà de 2 heures de travail, procéder au remplacement des équipes.

27
ANNEXE 3

LA CHAÎNE VÉHICULE
(avec SDA)*
Vent

Effectif : 0/1/2

VÉHICULES CONTAMINÉS
Zone propre Zone sale
* système de décontamination approfondie

28
SECTION III
LA PROCÉDURE NBC
La procédure NBC utilisée par les trois armées regroupe l’ensemble des messages types
NBC destinés :
– à rendre compte d’une attaque NBC ;
– à rendre compte des détections NBC.

CHAPITRE 1

LA PROCÉDURE NUCLÉAIRE

Après une explosion nucléaire, le commandement a besoin


de renseignements pour :
– évaluer rapidement les pertes et les dégâts ;
– déterminer les zones menacées par la contamination en
cas d’explosion au sol.
L’échange des renseignements nucléaires est réalisé à par-
tir de cinq messages types ; (le présent chapitre ne traite que
des messages NBC 1 NUC et NBC 4 NUC).

1. LE MESSAGE NBC 1 Le message NBC 1 NUC est utilisé pour rendre compte d’une
NUCLÉAIRE explosion nucléaire ennemie.

11. Observation À l’éclair :


d’une explosion nucléaire – prendre la position de protection instantanée en comptant.
À l’arrivée du son :
– déterminer la durée de l’intervalle éclair-son ;
– noter l’heure exacte de l’explosion ;
– mesurer la direction d’observation du pied du champi-
gnon ;

Tête claire
Tête sombre
Pied séparé Pied lié

Peut être
inexistant

AÉRIENNE (non contaminante) SURFACE (contaminante)

29
– apprécier le type de l’explosion :
- surface : le pied, la tige et le nuage sont solidaires,
épais et sombres,
- aérienne : le pied du champignon est fin et blanc, ou
même inexistant,
- inconnue : si l’appréciation est difficile ou impossible.
5 minutes après l’explosion :
– mesurer la largeur angulaire du nuage ascendant.
10 minutes après l’explosion :
– mesurer le site du sommet ou de la base du nuage
stabilisé.

Site
sommet
Site
base

Base « M » sommet

Mesure à H + 5 mn Mesure à H + 10 mn

12. Rédaction
du message NBC 1 NUC
LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

B Position de l’observateur 31 U XV 350380

Direction de l’attaque par rapport à l’observateur Gisement


C
(gisement ou azimut) 2 500 millièmes

D GDH de l’explosion (Jour - heure - mois - année) 201005Z AVR 94

G Moyen de lancement Avion

H Type d’explosion (surface - aérienne - inconnue) Surface

J Intervalle éclair - son en secondes 60

L Largeur du nuage à H + 5 minutes 280 millièmes

M Site du sommet et/ou de la base du nuage sta- Base


bilisé à H + 10 minutes 375 millièmes

30
2. LE MESSAGE NBC 4 Ce message permet de rendre compte :
NUCLÉAIRE – des résultats d’une reconnaissance radiologique ;
– de la surveillance de la contamination radiologique.

21. Rédaction
du message NBC 4 NUC LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

Q Lieu de la mesure 31 U XV 350380

– initial
35 cGy/h
R Débit de dose – croissant
décroissant
– décroissant

S GDH de l’explosion (Jour - heure - mois - année) 201735Z AVR 94

3. DEGRÉ DE PROTECTION À moins qu’ils ne contiennent une information opérationnelle


ET D’URGENCE spécifique, messages NBC n’ont aucun degré de protection
(NON PROTÉGÉ).
En revanche ces messages ont un degré d’urgence :
– « FLASH » pour le NBC 1 NUC.
– « IMMÉDIAT » pour le NBC 4 NUC.

31
CHAPITRE 2

LA PROCÉDURE CHIMIQUE

La gestion du danger chimique, après une attaque, s’ef-


fectue en trois étapes :
1re étape : IMMÉDIATEMENT APRÈS L’ATTAQUE :
Protéger efficacement, le plus tôt possible, les unités qui sont
à proximité du danger.
2e étape : DÈS QUE LES MESURES DE PROTECTION SONT PRISES :
Déterminer au mieux, la nature du danger.
3e étape : LORSQUE LE DANGER CHIMIQUE EST ÉVALUÉ :
Suivre l’évolution de ce danger chimique sur le terrain.
À ces trois étapes correspondent six messages types desti-
nés à l’échange de renseignements concernant les attaques
chimiques ; (le présent chapitre ne traite que des messages sui-
vants : météorologiques, CRIAC, NBC 1 CHIM, NBC 4 CHIM).

1. LE MESSAGE Dès leur dispersion, les agents chimiques, persistants ou


MÉTÉOROLOGIQUE non, sont soumis à l’influence des éléments météorologiques
(le vent, la température, la stabilité de l’air, l’humidité et les
précipitations).
La connaissance permanente des paramètres météorolo-
giques de la zone où stationnent les unités permet :
– d’apprécier la probabilité et les conséquences d’une
attaque chimique ;
– d’alerter les unités concernées par une attaque.
Le message météo est diffusé toutes les 6 heures par la
Grande Unité.
Ce message non protégé revêt une urgence signalée
« URGENT NON PROTÉGÉ ».
Lorsque la GU ne dispose pas des moyens nécessaires à
l’établissement de ce message ou lorsque la nature du combat
conduit à une dilution du dispositif sur des surfaces très impor-
tantes, elle a alors recours à la méthode dégradée.
L’unité élémentaire peut être amenée à rédiger le message
météo en mode dégradé. Sa durée de validité n’étant pas
limitée, l’unité élémentaire procèdera à l’envoi d’un nouveau
message dans les cas suivants :
– demande de l’échelon supérieur ;
– changement significatif des conditions météorologiques
locales ;
– changement de position.

32
11. Rédaction
du message météo LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
en « méthode dégradée »

Domaine Lieu de la mesure CQ 150 - 230

Z GDH observation 11 05 00Z AVR 94

Unités d’angle, de vitesse, de température Degrés - km/h -


Unités 0Celsius
(degrés) (km/h) (degré C)

W Données météorologiques locales 120 010 4014-62

111. – Méthode de renseignement de la rubrique W du


message météo : 120 010 4014-62
Direction ou va le vent :
– le vent souffle vers 120 degrés.
Vitesse du vent :
– la vitesse du vent est de 10 km/h.

VITESSE DU VENT
EFFETS PRODUITS
en km/h

- la fumée s’élève verticalement ou légèrement


0 à 5 inclinée.
- une girouette ordinaire ne bouge pas.

- on perçoit le souffle du vent sur le visage et


5 à 10 le bruissement des feuilles.
- la girouette ordinaire est mise en mouvement.

- feuilles et petites branches sont constamment


10 à 20 agitées.
- les pavillons légers se déploient.

- la poussière et les papiers sont soulevés.


Plus de 20
- les petites branches bougent.

Stabilité de l’air :
– la stabilité de l’air est neutre.
La stabilité est évaluée en deux étapes :
– dans un premier temps, approcher la stabilité en fonction :
- du site du soleil,
- de la couverture nuageuse,
- du moment de la journée
à l’aide du tableau ci-après.

33
MATINÉE COUVERTURE NUAGEUSE APRÈS-MIDI

SITE DU SOLEIL 1 / 3 2 / 3 entièrement SITE DU SOLEIL


couvert

> 400 I I N > 460

> 320 - 400 I N N > 350 - 460

> 40 - 320 N N N > 120 - 350

S N N > 50 - 120

<= 40 et NUIT S S N < 50

S : Stable N : Neutre I : Instable


– dans un deuxième temps, confirmer ou infirmer cette évo-
lution en fonction du type de sol et des conditions météo-
rologiques particulières énumérés ci-dessous :

Condition de stabilité
TYPE DE SOL trouvées précédemment

ET CONDITIONS I N S
MÉTÉOROLOGIQUES CORRECTION

1. Sol sec à légèrement


I N S
humide

2. Sol mouillé (après une


N N S
pluie continue) ou rosée

3. Sol gelé ou partiellement


couvert de neige, de N S S
glace ou de givre

4. Sol complètement
S S S
enneigé

5. Pluie continue N N N

6. Brume légère (visibilité :


N N S
1 à 4 km)

7. Brouillard (visibilité
N S S
inférieure à 1 km)

8. Vitesse du vent supé-


N N N
rieure à 18 km/h

– transformer cette stabilité finale en chiffre :


- instabilité = 2,
- neutralité = 4,
- stabilité = 6.

34
- Site du soleil :

17° 10° 7°

5,6° 4° 1,7°

Température :
- la température est de 14 0C
Inférieure à 10 0C La parka est supportée.
Comprise entre 10 et 20 0C La température est agréable.
Supérieure à 20 0C Un allégement de la tenue
serait apprécié.
Pour les températures négatives le signe « - » est placé
devant les chiffres et pour les températures positives un « 0 » est
placé devant les chiffres.
À la suite de la température, placer le signe « - » pour la
non observation du pourcentage d’humidité de l’air.

Phénomènes météorologiques importants :


3 : neige soufflée, tempête de sable, tempête de neige.
4 : brouillard, brouillard givrant ou brume épaisse (visibi-
lité < 4 km).
5 : crachin.
6 : pluie.
7 : chute continue de neige ou de neige fondue.
8 : averse de pluie, neige, neige fondue ou grêle.
9 : orage, avec ou sans précipitations.

35
Couverture nuageuse :
0 : moins de la moitié du ciel couvert.
1 : ciel à moitié couvert.
2 : plus de la moitié du ciel couvert.

2. LE COMPTE RENDU Suite à une attaque chimique, les réactions de combat


IMMÉDIAT D’ATTAQUE visent à protéger le maximum de personnel dans un minimum
CHIMIQUE (CRIAC) de temps. Un Compte Rendu Initial d’Attaque Chimique (CRIAC)
devra être envoyé au PC de l’unité attaquée qui le retrans-
mettra à l’échelon supérieur. Ce CRIAC devra être suivi par un
message NBC 1 CHIM.
Le CRIAC est un message de contexture libre. Il est transmis
par tout élément pris sous une attaque chimique, dès que
l’alerte locale a été diffusée.
Renseignements utiles du CRIAC :
– lieu ;
– groupe - date heure ;
– type d’attaque ;
– évaluation approximative des effets ;
– nature du toxique ;
Ex : « Tir d’artillerie sur notre position à 10 h 30Z - Niveau 4
pour la section. »
Au reçu du CRIAC, les PC plaqueront le gabarit d’alerte
immédiate (GAI), représenté par un cercle de 15 km de rayon
(quelle que soit la vitesse du vent), et feront prendre les mesures
de protection aux unités se trouvant dans cette zone (niveau 4).

3. LE MESSAGE NBC 1 CHIM Le message NBC 1 CHIM est destiné à confirmer l’attaque.
Il est rédigé après une détection de contrôle par l’unité
prise sous l’attaque.

LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

D GDH début attaque (jour, heure, mois, année) 29 14 05 Z AVR 94

E GDH fin attaque (jour, heure, mois, année) 29 14 08 Z AVR 94

F Localisation de l’attaque (réelle ou estimée) 31T CQ 632 - 546 réel

G Moyen de lancement LRM

H Type d’agent – Persistance Neurotoxique NP

Y Direction et vitesse du vent 02700 - 015 km/h

ZA Conditions météo : – Neutre


– stabilité de l’air ; – 14 0C
– température ; – Crachin
– phénomènes météo importants (éventuellement). – Ciel à moitié couvert

36
4. LE MESSAGE NBC 4 CHIM Ce message permet de rendre compte :
– des résultats d’une reconnaissance chimique ;
– du déplacement du nuage toxique NP sur le terrain.

41. Rédaction du message


NBC 4 CHIM LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

H Type d’agent et persistance Neurotoxique - P -

Q Lieu de la détection 31T CQ 236 - 654

S GDH de la détection (jour, heure, mois, année) 29 16 30 Z AVR 94

42. Modalités À partir du moment où elle a été mise en alerte, une unité
de levée d’alerte effectue des détections toutes les DIX MINUTES.
Elle demande l’autorisation de retirer les moyens de pro-
tection :
– soit après trois détections négatives successives suivant une
ou plusieurs détections positives ;
– soit après sept détections négatives successives.
Dans le cas de toxiques persistants, il n’y a pas de levée
d’alerte systématique. Des ordres de conduite seront donnés par
la GU en fonction des résultats des reconnaissances des zones
contaminées.
Seule l’autorité ayant prescrit l’alerte est habilitée à lever
cette alerte.

37
MINISTERE DE LA DEFENSE TTA 150
ETAT-MAJOR DE L'ARMEE DE TERRE

COFAT

TITRE XII
LA DEFENSE NUCLEAIRE, BIOLOGIQUE
ET CHIMIQUE (NBC)
Expert de domaine : CDNBC Edition 2008
AVANT-PROPOS

Le présent titre a pour but de rassembler, à l’attention du personnel non officier


sous contrat ou de carrière, et notamment pour les candidats aux divers certificats
militaires, les données de base indispensables pour appréhender le danger NBC,
mettre en œuvre les techniques de défense et les procédures spécifiques qui y sont
liées.

Il permet d’acquérir le minimum de connaissances dans le domaine NBC


nécessaire à tout chef au combat.

Ce fascicule n’est pas un règlement. Le document de référence est le TTA


601, en dotation dans toutes les formations de l’armée de terre.
SECTION I - le dANGER nbc
BUT RECHERCHÉ Appréhender les principaux facteurs physiques des
ET DONNÉES dangers NBC et leurs effets sur le combattant pour en
ESSENTIELLES mesurer l’importance.
Les données essentielles sont les effets des armes et des
agents toxiques.

CONSEILS POUR Comparer les paramètres et les effets des agents et


ABORDER armes des différents domaines nucléaire, biologique et
L'ÉTUDE chimique.

RÉFÉRENCE(S) TTA 601, TTA 628


Chapitre 1 - LE DANGER NUCLÉAIRE
1 - PRINCIPE D’UNE EXPLOSION NUCLÉAIRE
L’énergie libérée au cours d’une explosion nucléaire dépasse
considérablement celle libérée par des explosifs classiques.
Deux types de réactions nucléaires produisent de l’énergie :
la fusion de noyaux légers tels que ceux de deutérium et de tritium;
la fission de noyaux lourds tels que ceux d’uranium et de plutonium.
Pour une même masse de combustible nucléaire, la fusion libère environ trois
fois plus d’énergie que la fission.
La puissance d’une arme est exprimée en milliers de tonnes (kilotonnes ou kt)
ou en millions de tonnes (mégatonnes ou Mt) correspondant à la masse équivalente
de TNT.
Ainsi par exemple une arme d’une puissance de 20 kt dégage une énergie
équivalente à celle libérée par l’explosion de 20 000 tonnes d’explosif (TNT).
2 - DESCRIPTION D’UNE EXPLOSION NUCLÉAIRE
Au moment de l’explosion, une quantité considérable d’énergie est dégagée
en une fraction de seconde.
Une boule de feu apparaît presque instantanément produisant un éclair. Elle
dégage une très forte chaleur capable de provoquer des incendies.

Cette boule de feu augmente en volume et s’élève très rapidement en aspirant


les poussières du sol1. Il se forme alors un nuage ayant l’aspect d’un champignon
montant très haut dans le ciel. La boule de feu émet des rayonnements intenses
d’une portée de 2 à 3 km qui modifient les structures de la matière traversée.
3 - LES EFFETS D’UNE EXPLOSION NUCLÉAIRE
L’explosion provoque, en même temps, la formation d’une onde de choc qui se
propage à la vitesse du son, écrasant et soufflant tout sur son passage.
Ainsi, lors d’une explosion nucléaire, on distingue trois effets :
• - l’effet lumino-thermique ;
• - l’effet radioactif ;
• - l’effet mécanique.
Un 4e effet, accompagnant l’effet radioactif, peut également être observé :
• l’effet impulsion électromagnétique (IEM).

L’effet lumino-thermique
Cet effet représente environ 35 % de l’énergie totale libérée. La boule de feu
rayonne :

une très vive lueur ;



une chaleur intense.

La durée du phénomène varie avec l’énergie de l’arme (3 secondes pour 20 kt,


15 secondes pour 600 kt).
L’homme est très sensible à l’effet lumineux.
L’éclair provoque un aveuglement, durant de quelques secondes à plusieurs
heures, à des distances très grandes (plusieurs dizaines de kilomètres). Cet
éblouissement peut entraîner la cécité pour un sujet regardant l’explosion.
L’effet thermique cause des brûlures et déclenche des incendies.

L’effet radioactif

Cet effet représente environ 5 % de l’énergie totale libérée. Le rayonnement


nucléaire initial est le rayonnement émis pendant l’explosion ; sa durée est fixée
arbitrairement à une minute.
Nature du
Pouvoir de pénétration Portée moyenne
rayonnement

Particule :
Alpha (α) Très faible (ne traverse pas la Environ 3 cm
peau).

Faible (s’arrête soit dans


Bêta (β) Environ 3 m
l’épaisseur de la peau, soit à la
surface du muscle).

Neutron (n) Très grand, traverse le corps 1 à 2 km


(émis pendant l’explosion).

Énergie :
Très grand, traverse le corps. 2 à 3 km
Gamma (γ)

Les explosions nucléaires sont à l’origine d’une impulsion électromagnétique


(IEM) de très courte durée et de très forte intensité, dont les effets sont très
importants, en particulier sur les composants électroniques.
Le champ électrique produit par une explosion en altitude (30km) d’une arme
de 200 kt aurait une portée d’environ 2 000 km.

Cet effet représente environ 10 % de l’énergie totale libérée. Le rayonnement


nucléaire résiduel prolonge, dès la première minute qui suit l’explosion, le
rayonnement initial. Il est composé de rayons alpha, bêta et gamma. Ce
rayonnement est dû :
à la radioactivité induite dans le sol par les neutrons au cours du
rayonnement initial ;
aux retombées de poussières radioactives provenant du nuage qui se
déplace sous l’action du vent.
Dans le cas d’une explosion de surface, c’est-à-dire lorsque la boule de feu a
touché le sol, l’effet radioactif résiduel comprend la radioactivité induite et les
retombées.
Dans le cas d’une explosion aérienne, c’est-à-dire lorsque l’altitude de
l’explosion ne permet pas à la boule de feu de toucher le sol, seul le risque d’une
radioactivité induite est à prendre en compte.
Vent

Sol

Le danger dû au rayonnement nucléaire résiduel se manifeste sous la forme


d’une contamination et d’une irradiation.

DOSES NIVEAU DE CLASSIFICATION


cGy et effets attendus

RISQUE NÉGLIGEABLE
≤ 50
2,5 % de vomissements

RISQUE MODÉRÉ
≤ 70
5 % de vomissements

RISQUE EXCEPTIONNEL
≤ 150 50 % de vomissements
Performances dégradées en 4 heures

PERTES DIFFÉRÉES
≤ 650 de 5 à 50 % de décès dans les 45 jours
Inaptitude au combat en moins de 4 heures

PERTES DANS L’HEURE


≤ 3 000 100 % de décès entre 5 et 10 jours
Inaptitude au combat en moins de 1 heure

PERTES IMMÉDIATES
≤ 8 000 100 % de décès les jours suivants
Inaptitude immédiate au combat
L’effet mécanique
Cet effet représente environ 50 % de l’énergie totale libérée. C’est l’effet de
choc de l’explosion, analogue dans sa nature à celui produit par un explosif mais
bien plus puissant. Il se manifeste par :
• une surpression qui écrase ;
• des vents très violents qui agissent par déplacement et arrachement.
L’effet mécanique se propage à la vitesse du son en formant une «onde de
choc».
Par les destructions qu’il cause dans les agglomérations et les forêts, il peut
créer des obstacles importants.
Il occasionne au matériel de plus grands dégâts que ceux de l’effet lumino-
thermique (écrasement - déformation).
Le personnel résiste assez bien à la surpression, mais par contre, est sensible
au vent. Il peut être renversé, entraîné et projeté sur des obstacles ou être atteint par
des projectiles divers.
Chapitre 2 - LE DANGER BIOLOGIQUE
1 - GÉNÉRALITÉS
La menace biologique est constituée par l’utilisation possible de
microorganismes2 (bactéries, virus), de toxines3 ou de champignons, pouvant
provoquer la mort ou des dommages sur l’homme, les animaux ou les végétaux.
Les effets dépendent :
• de la nature de l’agent ou des agents biologiques ;
des modes de dispersion ;
des voies de pénétration dans l’organisme.

Persistance
En fonction de la résistance des germes aux différents facteurs de
l’environnement, le danger peut subsister des heures, des jours, des mois. Son
évolution peut être variable dans le temps en fonction des conditions
météorologiques.

Mode de pénétration
La pénétration des agents biologiques chez l’homme, comparable à celle des
agents chimiques, peut se faire par plusieurs voies :
• voie respiratoire ;
• voie digestive ;
• voie cutanée.
.
2 - MODES DE DISPERSION
La dissémination des agents biologiques est possible par :
projectiles classiques (cf. agents chimiques) ;
dispersion contrôlée d’aérosols à partir d’avions, de drones ou de
véhicules ;
introduction d’agent dans les circuits d’approvisionnement en eau, en
alimentation, en air (ventilation, climatisation).
Peuvent être aussi envisagées :
des dispersions par vecteurs contaminés (humain, animaux, végétaux).
3 - LES EFFETS SUR L’HOMME
Les effets sur l’homme peuvent être très efficaces (fièvre, paralysie, troubles
digestifs, maux de tête, décès) dans des délais variables de quelques heures à
quelques jours.
Les dommages sont retardés et l’action reste insidieuse, elle est difficilement
contrôlable et peut se retourner contre son utilisateur.
Chapitre 3 - LE DANGER CHIMIQUE
1 - GÉNÉRALITÉS
Outre les effets psychologiques qu’il peut occasionner (sentiments d’angoisse
et d’insécurité), le danger chimique revêt un caractère propre et de nature très
différente des autres dangers.
• Les effets de l’arme chimique varient suivant :
les agents utilisés ;
les modes de dispersion ;
les conditions extérieures ;
l’équipement, le degré d’instruction et d’entraînement du personnel
soumis à l’attaque.
2 - LES AGENTS CHIMIQUES

Classification des agents chimiques


Les agents chimiques de guerre qui peuvent être dispersés sous forme de
VAPEURS, d’AÉROSOLS ou de LIQUIDES sont classés selon :
leurs effets sur le personnel ;
leur mode de pénétration ;
leur persistance.
Les effets sur le personnel
On distingue :
les toxiques qui peuvent avoir des effets mortels ;
les incapacitants qui neutralisent pour une durée variable.
Le mode de pénétration
Les agents peuvent pénétrer dans l’organisme par 4 voies différentes :

inhalation : passage par les poumons;


cutanée : action locale sur la peau;
percutanée : action à l’intérieur de
l’organisme après avoir traversé la peau;
digestive : par ingestion d’aliments ou de
boissons.

La persistance
La persistance caractérise la durée d’efficacité d’un agent chimique une fois
dispersé.
Les agents chimiques perdent leur efficacité après un temps plus ou moins
long. Ce temps sera fonction des conditions environnantes, en particulier
atmosphériques.
On distingue :
• les agents non persistants qui agissent essentiellement sous forme de
vapeur ;
• les agents persistants dont l’action d’abord liquide atteindra le
personnel par contact (direct ou par transfert) puis par les vapeurs
émises;
• les agents semi-persistants, à mi-chemin entre les deux premiers,
seront traités comme des persistants.
Classification générale des agents chimiques
3 - LES MODES DE DISPERSION
Un toxique est dispersé sous une forme qui dépend de sa nature et de l’effet
tactique recherché.
Les principaux modes de dispersion sont :
l’explosion ;
l’épandage ;
le chauffage.

En règle générale :
• dispersion des toxiques non persistants par des tirs percutants;
• dispersion des toxiques persistants par tirs fusants et épandages.
Moyens de dispersion :
mortiers ;
canons et obusiers ;
lance-roquettes multiples ;
roquettes ;
missiles ;
réservoirs aériens ;
bombes ;
mines chimiques ;
pots thermiques.
4 - INFLUENCE DES CONDITIONS EXTÉRIEURES
Dès leur dispersion, les agents chimiques sont soumis à l’influence de divers
éléments :
les conditions atmosphériques (vent, stabilité de l’air, précipitations,
température ambiante) ;
le relief ;
la nature du sol ;
la végétation.
section ii - Techniques de dÉfense contre les armes NBC

BUT RECHERCHÉ Acquérir les bases de la doctrine de défense NBC, son


ET DONNÉES but, son organisation et ses moyens.
ESSENTIELLES Les données essentielles sont les conduites à tenir.

CONSEILS POUR Rechercher les points communs aux différents aspects,


ABORDER nucléaires, biologiques et chimiques concernant la
L'ÉTUDE prévention, la détection et la décontamination.

RÉFÉRENCE(S) TTA 601, TTA 628


Chapitre 1 - GÉNÉRALITÉS
La défense contre les armes NBC regroupe l’ensemble des mesures
individuelles et collectives permettant d’annuler ou de réduire les effets de ces
armes.
L’évolution des matériels de défense NBC a conduit à définir une nouvelle
doctrine qui s’appuie sur la poursuite du combat sous menace et en ambiance
NBC.
Cette doctrine est articulée autour de trois principes :
prévenir;
gérer;
restaurer.
Après avoir présenté l’organisation de la défense NBC du corps de troupe,
l’étude portera sur les mesures techniques de défense nucléaire puis chimique.
En complément des unités spécialisées, chaque formation dispose de
personnels qualifiés et de moyens spécifiques à la défense NBC.

Le personnel
Les moyens

CELLULE CELLULE
ÉCHELON INDIVIDUEL SECTION
UE RGT

ANP 1 10 % eff. 10% eff


Cartouche filtrante 2 10 % eff. 10% eff
Tenues de protection Centralisées (suivant les besoins)
Protection

Prot. collective engin


blindé

Détection Carnet PDF1 PM 1 1 1


Carnet PDF1 GM 1 1
1 caissette de 275 si eff. < 500 h, 2 si 500 < eff. <1000 et 3 si eff. >
DETINDIV
1000
APACC 1
LODITOX 1
AP2C 1 1 4
DOM DOR 309 1 1 4

DUK DUR 440


SOR 480 1/cellule 200/GTIA
XOM 480 1
Lot de signalisation 1 1
Décontamination Gant poudreur 2 10 % eff. 10 % eff.
AIBC + pyridostigmine 2+1

App Dct 2,5 L

App Dct 12 L (ensemble) 3


Motopompe 4

Bac 3 m3 2
Citerne 1200 L 3
TLD 93 30
Douches de campagne 1
Réchauffeur d’eau 1
Savon décontaminant 1 3000

SDCM Mle 1 et recharge 200 % 50 %


gaz app. app.
Hypochlorite de calcium
240
(kg)
Soude caustique (kg) 120
Document8
Document8
Document8

Chapitre 2 - LES MESURES TECHNIQUES DE DÉFENSE NUCLÉAIRE


Document8

1 - CONDUITE À TENIR AU MOMENT DE L’EXPLOSION


En raison de la soudaineté du phénomène, le combattant cherchera, par acte
réflexe, à se protéger en premier lieu des effets du souffle et du rayonnement
thermique.
C’est ainsi qu’il doit :
dans un véhicule à l’arrêt : se cramponner et fermer les yeux ;
dans un trou individuel : s’accroupir en se protégeant le visage ;
dans une habitation : se blottir dans un angle, loin des fenêtres, en se
protégeant le visage ;
à découvert : se jeter au sol en se protégeant le visage et les mains
(PPI)4, en utilisant au mieux le terrain (talus, fossé), et en s’éloignant
des véhicules.
Document8

2 - PROTECTION CONTRE LES RETOMBÉES DE POUSSIÈRES RADIOACTIVES


Une explosion au sol ou au voisinage du sol produit des retombées
radioactives dont il est nécessaire de se protéger. Dans une zone contaminée, le
danger principal est dû à l’irradiation provoquée par les poussières radioactives
déposées sur le sol, le matériel ou le personnel. Les mesures de protection visent à
éviter la contamination5 et à réduire l’irradiation6.

Avant les retombées


Fermer la tenue de combat pour limiter les parties du corps découvertes.
Occuper tout abri existant (bâtiment, cave, trou individuel recouvert d’un
simple écran)7.
Mettre les radiamètres en fonctionnement.
Mettre en fonctionnement les dosimètres.
Mettre en œuvre le système de protection collective des engins blindés.
Protéger :
les vivres dans des emballages étanches ;
les petits matériels dans des véhicules ou des bâtiments ;
les gros matériels sous des toiles ou des bâches.
Exemples de facteur de transmission de dose :

!
" # $ % & %' & (
% )
*
# + ) ,
-
.) ) % / )
012 3
. 12 / % 4 , ) ) 5
/ ) 4 , ) +
Document8

Pendant les retombées


Placer le personnel dans les abris (ne pas absorber de boisson ou de
nourriture, ne pas fumer).
Surveiller la radioactivité (débit de dose).

Après les retombées


Ne sortir de l’abri que sur ordre.
Contrôler la contamination du personnel et du matériel.
Relever les doses absorbées et rendre compte.
Procéder dès que possible à la décontamination immédiate.
Document8

3 - LA DÉCONTAMINATION RADIOLOGIQUE
La décontamination radiologique consiste à réduire, voire faire disparaître, le
danger en évacuant le plus grand nombre possible de poussières radioactives.
Les opérations de décontamination radiologique comportent quatre niveaux :
la décontamination immédiate ;
la décontamination opérationnelle ;
la décontamination approfondie ;
la décontamination certifiée.

La décontamination immédiate
Effectuée dès la fin des retombées, elle est réalisée par le combattant à l’aide
des moyens dont il dispose.
Vêtements : brosser ou secouer les vêtements en se plaçant dos au vent.
Personnel : brosser les cheveux, laver les mains et le visage, se moucher.
Équipements et armement :
secouer et brosser les objets en toile ;
laver les objets métalliques et plastiques (casques, outils) ;
essuyer l’armement, les moyens radio et optiques avec un chiffon
légèrement humide.
Véhicules : brosser et essuyer l’avant du véhicule et les parties en contact
avec le personnel.
Remarques :
• 1) un véhicule contaminé par les poussières sèches perd une partie
appréciable de sa contamination par roulage.
• 2) Quelques mesures de sécurité sont à respecter :
• mettre l’ANP et les gants pour brosser et secouer ;
enfouir chiffons et brosses après utilisation.

La décontamination opérationnelle
Elle est réalisée sur ordre du commandement au niveau de la cellule de
combat à l’aide des moyens dont elle dispose.
Elle a pour but de parfaire la décontamination immédiate et de réduire ainsi à
un taux acceptable les effets de la contamination des matériels sur les servants.
La décontamination opérationnelle sera complétée sur ordre par la
décontamination approfondie.

La décontamination approfondie
Cette décontamination, décidée par le commandement, est réalisée par le
personnel et les moyens du régiment ou d’une unité spécialisée.
Document8

Elle comprend la décontamination du personnel, du petit matériel et des


véhicules.
Elle nécessite la mise en place d’un poste de décontamination.

La décontamination certifiée
Décidée par le commandement, elle est réalisée par le personnel et les
moyens des unités NBC spécialisée.
Elle vise à assurer la décontamination complète avant le rapatriement des
matériels sur le territoire national.
Document8
Document8

Chapitre 3 - LES MESURES TECHNIQUES DE DÉFENSE CHIMIQUE


Document8
Document8

ANNEXE A - LES SYMPTOMES D’ATTEINTE

67" 889:267 ;8 2 < =;7 )9 6>? .7?


67@ 76? ?A@ 2B@7? 72 8876 .7?
(2)
67@ 76? ?7" ;6? NOM ET SOINS

NEUROTOXIQUES A et G
symptômes apparaissant très rapidement
en cas d’inhalation décontaminer peau -
Excitation
Écoulement Sudation vêtements
respiratoire
nasal Salivation auto-injecteur bi compartiments
Crampes Respiration artificielle
abdominales (cas grave)
Défécation
Nausée involontaire
Vomissements Convulsion
ACIDE CYANHYDRIQUE
Symptômes apparaissant très rapidement.
Troubles de la Difficulté à
maux de tête Immobilisation Réchauffement -
vision. Yeux respirer Respiration artificielle
douloureux
Rougeur de la
peau
VÉSICANTS YPÉRITE
symptômes différés apparaissant après
Inflammation Ralentissement du plusieurs heures. Surtout les rougeurs
Toux
gorge, voies pouls Décontaminer peau et vêtements
respiratoires

Lèvres bleues
Fatigue SUFFOCANTS PHOSGÈNE
Hémorragie Urines colorées Symptômes différés. Immobilisation.
Blocage rénal Réchauffement Boissons chaudes.
Pas de respiration artificielle

(1) Les symptômes sont donnés de la gauche vers la droite dans


l’ordre chronologique observé d’apparition. HYDROGÈNE ARSENIÉ
(2) Dans tous les cas, mettre l’ANP et sortir l’intoxiqué de la zone symptômes apparaissant assez lentement.
polluée ou contaminée. Repos

(2) Dans tous les cas, mettre l’ANP et sortir l’intoxiqué de la


Document8
Document8
Document8

ANNEXE B - SITE DE DECONTAMINATION

LE SITE DE DÉCONTAMINATION

Chaîne véhicule
Point initial Accueil (voir annexe c)
Tri ZONE DE REGROUPEMENT
Attente ET
(1/0/1) DE REMISE EN CONDITION
Chaîne
personnel TC1 + TC2 à
(0/1/7) 0/0/7 charge
de l’unité
décontaminée
ARM

OPT
TRS Atelier d’habillage
Fosse Atelier d’équipement du
Matériels AP2C personnel et des
CONTAMINÉ ANP véhicules

Atelier

de
Discipline
déshabillage déshabillage
du dernier
0/1/0
Point
de dislocation

Zone sale Zone propre

NB : Au-delà de 2 heures de travail, procéder au remplacement des équipes.


Document8
Document8

ANNEXE C - CHAINE VEHICULE

LA CHAÎNE VÉHICULE

Vent
Effectif : 0/1/2

Zone Zone
propre sale Véhicules contaminés
Document8

1 - LES MESURES PRÉVENTIVES


Les mesures de protection préventive ont pour effet de réduire la vulnérabilité
des unités. Elles sont exécutées sur ordre du commandement, en fonction de la
menace.
Ces mesures regroupent les opérations suivantes :
réaliser l’inventaire quantitatif et qualitatif des matériels :
• - de détection,
• - d’alerte,
• - de protection,
• - de décontamination.
assurer le binômage du personnel ;
faire équiper le personnel en niveau de protection no 3 ;
vérifier l’équipement des véhicules :
• - PDF1 et appareils de 2,5 l en place et prêts à l’emploi.
• - engins blindés : filtres en place, volets fermés.
• - véhicules équipés de bâches : vitres levées, bâches
baissées.
protéger ou mettre à couvert le matériel non indispensable ;
protéger les vivres ;
sur ordre, appliquer le pré-traitement médical.
Document8

2 - LA DÉTECTION
Lorsqu’un danger chimique se manifeste, il est nécessaire de le détecter le
plus tôt possible afin que les unités menacées puissent être alertées et prendre,
dans les meilleurs délais, les mesures de défense appropriées.
Cette détection chimique doit permettre :
de déceler la présence d’agents chimiques ;
d’identifier la nature de ces agents ;
de contrôler leur disparition pour permettre la levée d’alerte.
On distingue ainsi :
la détection d’alerte ;
la détection de contrôle ;
l’analyse après prélèvement.

La détection d’alerte
Son but est de procurer aux combattants et aux unités menacées les délais
nécessaires pour se protéger.
Une attaque chimique peut être détectée :
à l’aide de moyens spécifiques ;
par l’observation d’événements caractéristiques d’une telle attaque ;
par l’apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte.
Détection par moyens spécifiques
Les toxiques modernes, inodores et souvent incolores, échappent à la
détection par les organes des sens.
On doit donc faire appel à des équipements particuliers.
* Cas des agents liquides.
Le papier détecteur (PDF1) permet la détection des vésicants et des
neurotoxiques par apparition d’une couleur caractéristique.

ROUGE à ROUGE VIOLACÉ -----> VÉSICANTS


JAUNE à JAUNE ORANGÉ -----> NEUROTOXIQUES TYPE G
BLEU-VERT FONCÉ à NOIR -----> NEUROTOXIQUES TYPE A

* Cas des vapeurs.


L’APACC (Appareil Portatif d’Alerte et de Contrôle Chimique) permet de
détecter les neurotoxiques et l’ypérite au souffre sous forme vapeur.

Détection par observation d’une attaque chimique


Certains faits particuliers permettent de caractériser une attaque chimique :
Document8

– vols d’avions à très basse altitude laissant dans leur sillage un nuage
inhabituel ;
– présence de gouttelettes après un tir d’artillerie.
Apparition d’indices ou de symptômes d’atteinte
traces suspectes sur le terrain, la végétation ou les matériels ;
présence de cadavres d’animaux ;
odeur :
• ypérite : moutarde, ail ;
• acide cyanhydrique : amande amère ;
• phosgène : pomme pourrie.
La connaissance des premiers symptômes d’atteinte est indispensable car leur
apparition pourrait être, dans certains cas, le seul indice (cf. ANNEXE A).

La détection de contrôle
Elle intervient dès que les mesures de protection sont prises. Elle a pour but
de :
vérifier le bien fondé de l’alerte ;
identifier l’agent chimique ;
déterminer le moment où le danger a disparu ;
délimiter les zones contaminées.

Détection d’analyse après prélèvement


Pratiquée par des laboratoires spécialisés, elle a pour objet d’identifier
formellement les agents chimiques avec précision afin d’apporter la preuve, à des
fins politiques, d’une agression chimique.
Document8

3 - LA PROTECTION
Lors d’une attaque chimique, les premières réactions sont essentiellement
individuelles.
Ces réactions sont différentes suivant :
• les types d’attaques : explosion ou épandage ;
• la nature du toxique : vapeur ou liquide.

Les niveaux de protection

NIVEAU DE PROTECTION
PROTECTION INDIVIDUELLE
PROTECTION COLLECTIVE
T3P(*) non revêtue, gants de
a) Engins dotés d’un
cuir, sous-gants carbonés et système : aucune
chaussettes carbonées non mesure particulière.
1 portés, ANP non porté.
b) Engins n on dotés
Tous ces équipements doivent d’un système : aucune
mesure particulière.
être facilement accessibles.
T3P (*) non revêtue, gants de a) Engins dotés d’un
cuir, sous-gants carbonés et système : verrouillage
des filtres sur leur
2 chaussettes carbonées non support.
portés, mais à portée b) Engins non dotés d’un
immédiate. système : aucune
ANP en position transport. mesure particulière.
T 3P revêtue, capuche en
position ouverte. a) Engins dotés d’un
Gants de cuir, sous-gants système : fermeture du
3 carbonés et chaussettes véhicule.
carbonées portés.
ANP prêt à servir : bouchon de b) Engins non dotés d’un
système : bâchage.
la cartouche enlevé et brides en
position de combat.
T3P(*) revêtue, capuche en
position fermée. a) Engins dotés d’un
système : filtration et
4 Gants de cuir, sous-gants surpression en route.
carbonés et chaussettes b) Engins non dotés d’un
carbonées portés. système : bâchage.
ANP en position protection.
(*) T3P ou tenue NBC ayant les mêmes performances comme la TOM par
exemple.
Document8

Il existe 4 niveaux de protection numérotés 1, 2, 3 et 4. Les trois premiers sont


pris sur ordre du commandement en fonction de l’imminence d’une frappe chimique.
Ils peuvent être aussi commandés à titre préventif, en fonction de la menace.
Le niveau 4 ; niveau maximal de protection, est pris à partir du niveau 3, soit
par acte réflexe en cas d’attaque chimique, soit sur ordre.
Le retour au niveau 3 se fait uniquement sur ordre du commandement lorsque
celui-ci est sûr que tout danger a disparu.

NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3 NIVEAU 4


Document8

Réactions face à une attaque chimique


COMBATTANT À PIED

Projectiles Epandage

- SE PLAQUER AU SOL - METTRE L’ANP


- RETENIR SA REPIRATION - FERMER LE S3P
- PLAQUER L’ANP SUR LE • Ces gestes doivent être exécutés en
VISAGE moins de 10 secondes.
DES QUE POSSIBLE • Si les délais et les distances le
- FIXER L’ANP permettent, effectuer ces opérations
sous abri.
- RABATTRE LA CAPUCHE DE LA
TENUE
DES LA FIN DU TIR : DES LA FIN DE L’EPANDAGE :

*VERIFIER LE CARACTERE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC, AP2C, …)


*CONTROLER LA CONTAMINATION PAR BINOME
*TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE
1 – LE PDF1 N’A PAS VIRE :
NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 – LE PDF1 A VIRE :
21. Personnel protégé :
DCT OPERATIONNELLE
22. Personnel non protégé ou rupture d’étanchéité :
- DCT IMMEDIATE
- soins de premiers secours
Document8

COMBATTANT EN VÉHICULE NON BLINDÉ

Projectiles Epandage

A L’ARRET : - DONNER L’ALERTE (signaux sonores)


- SAUTER DU VEHICULE - FERMER LES OUVERTURES
- SE PLAQUER AU SOL - PASSER EN NIVEAU 4
- RETENIR SA RESPIRATION
- PLAQUER L’ANP SUR LE
VISAGE
- DES QUE POSSIBLE :
- FIXER L’ANP
- RABATTRE LA CAPUCHE
DE LA TENUE
EN DEPLACEMENT :
- ACCELERER POUR QUITTER LA
ZONE BATTUE
- FERMER LES OUVERTURES
- PASSER EN NIVEAU 4

*VERIFIER LE CARACTERE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC, AP2C, …)


*CONTROLER LA CONTAMINATION PAR BINOME
*TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE
1 – LE PDF1 N’A PAS VIRE :
NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 – LE PDF1 A VIRE :
21. Personnel protégé :
DCT OPERATIONNELLE
22. Personnel non protégé ou rupture d’étanchéité :
-DCT IMMEDIATE
-soins de premiers secours

* Hors de la zone contaminée liquide, décontamination opérationnelle du véhicule.


Document8

COMBATTANT EN VÉHICULE BLINDÉ

Projectiles Epandage

- FERMER LES OUVERTURES


- METTRE L’ANP
- METTRE EN ŒUVRE LE SYSTEME DE PROTECTION COLLECTIVE
- TRANSMETTRE L’ALERTE LOCALE
SI L’EQUIPAGE N’EST PAS TENU DE QUITTER L’ENGIN BLINDE :
*RETIRER L’ANP APRES CONTROLE DU MANOMETRE DE SURPRESSION

SI L’EQUIPAGE EST TENU DE QUITTER L’ENGIN BLINDE :


*PASSER EN NIVEAU 4
*VERIFIER LE CARACTERE CHIMIQUE DE L’ATTAQUE (PDF1, APACC, AP2C, …)
1 – LE PDF1 N’A PAS VIRE :
NE RETIRER LE NIVEAU 4 QUE SUR ORDRE
2 – LE PDF1 A VIRE :
21. Personnel protégé :
DCT OPERATIONNELLE
22. Personnel non protégé ou rupture d’étanchéité :
-DCT IMMEDIATE
-soins de premiers secours

* Hors de la zone contaminée liquide, décontamination opérationnelle du véhicule.


Document8

4 - LA DÉCONTAMINATION CHIMIQUE
La décontamination chimique consiste à enlever le toxique de la surface
considérée (peau, S3P, équipement, véhicule…) afin de ne pas subir, à terme, les
effets de ce toxique.
En défense chimique, on distingue trois types de décontamination :
la décontamination immédiate ;
la décontamination opérationnelle ;
la décontamination approfondie.

La décontamination immédiate
Ayant pour objectif la survie du combattant protégé, elle ne s’applique qu’à
l’homme.
Elle consiste à éliminer le toxique liquide en contact avec la peau à l’aide du
gant poudreur.
Elle s’effectue sans délai, en raison de la vitesse de pénétration des toxiques
liquides à travers la peau.
Elle ne sera exécutée que si le niveau de protection maximum (niveau 4) n’a
pas été pris à temps en vertu du principe suivant
« on ne défait pas une protection dont on est sûr».

Pour cela, il est nécessaire de :


sortir et ajuster le gant poudreur (face poudreuse côté paume) ;
retenir sa respiration et enlever l’ANP ;
décontaminer le visage et le cou en saupoudrant et en essuyant avec
la face éponge du gant (revers de la main) ;
décontaminer l’intérieur de l’ANP ;
remettre l’ANP et fixer les brides ;
recommencer les opérations une seconde fois.

Remarque : la décontamination des yeux est inutile, le réflexe palpébral


(fermeture des paupières) est plus rapide que l’arrivée des gouttes.
Les atteintes oculaires sont rapides et irréversibles avec l’ypérite.

La décontamination opérationnelle
S’appliquant à la fois à l’homme et au matériel, elle a pour objectif de
permettre le combat avec protection.
Il s’agit, avec le gant poudreur, d’enlever le maximum de liquide sur
l’armement, l’équipement, la tenue, etc. afin d’éviter la contamination par transfert sur
des éléments propres.
Pour cela :
Document8

poudrer en tapotant avec la face poudreuse du gant ;


essuyer soigneusement avec la face éponge du gant ;
recommencer les opérations une seconde fois.

Remarque : la poudre ne détruit pas le toxique. Elle l’absorbe et le déplace.


Le gant étant contaminé, il doit être détruit.

La décontamination approfondie
Cette décontamination, décidée par le commandement, est destinée à
permettre aux unités touchées de reprendre le combat sans mesure de protection
particulière (retour au niveau 3). Concernant uniquement les matériels, elle est
réalisée par le personnel et les moyens spécifiques d’une unité spécialisée. Elle
nécessite la mise en place d’un poste de décontamination. La remise en condition du
personnel s’effectue en parallèle par le personnel et les moyens spécifiques du
régiment (cf. ANNEXES B et C).
Document8
Document8

Chapitre 4 - LES MESURES TECHNIQUES DE DÉFENSE BIOLOGIQUE


La conduite à tenir face au danger biologique s’apparente à celle de la
défense chimique, d’autant que la détection peut être particulièrement difficile.
Document8

1 - LES MESURES PRÉVENTIVES


Les mesures tactiques, discrétion, dissimulation sont rigoureusement
identiques à celles prises face à l’alarme chimique. Elles s’accompagnent de
dispositions particulières.

Prophylaxie
La prophylaxie comprend :
la vaccination ;
la prise préventive d’antibiotiques.
Ces mesures sont définies par le service de santé.

Surveillance de l’environnement
Les facteurs de l’environnement à prendre en compte sont :
les conditions météorologiques (voir chapitre 3) ;
l’observation de la flore et de la faune ;
le renseignement sur l’état de la population locale.

Respect de l’hygiène
Une bonne condition physique est un facteur essentiel de résistance à
l’agression biologique.
Une hygiène rigoureuse (personnel, alimentaire, boisson, lieux d’aisance)
individuelle et collective est la première défense face au danger biologique.
Document8

2 - LA DÉTECTION
La détection est l’élément clef qui conditionne toutes les dispositions à prendre
quant à la prévention, la protection, la décontamination ou le traitement contre les
agents biologiques.

Son but est de :


d’identifier l’agent ;
de déterminer le moment où le danger aura disparu ;
de délimiter les zones contaminées.
Document8

3 - LA PROTECTION
Les agents biologiques militaires, sous forme d’aérosols, obligent à une
protection totale et complète du combattant.
Elle fait appel aux mêmes méthodes et moyens que la protection chimique
décrite au chapitre précédent.
Document8

4 - LA DÉCONTAMINATION BIOLOGIQUE
Après pénétration des microbes ou agents, la contamination est suivie par un
processus d’infection. Elle représente donc un danger pour la vie et la santé des
personnes.
La décontamination est le procédé qui consiste à rétablir la sécurité de
l’individu par l’élimination des microorganismes et des toxines.
Elle utilise des produits classiques de désinfection ou de désinsectisation.
Exemple de moyens :
moyens physiques : chaleur, ultraviolets,…
moyens chimiques : chlore, formol,….
La décontamination peut être suivie d’une période d’observation par le service
de santé, voire éventuellement d’une période d’isolement, appelée communément
« quarantaine », qui vise à contrôler l’efficacité de la décontamination.
Document8

section iii - la ProcÉdure nbc

BUT RECHERCHÉ Connaître la procédure d’alerte et de compte-rendu en cas


ET DONNÉES d’événement NBC.
ESSENTIELLES Les données essentielles sont les différents messages qui
sont inter-opérables avec ceux en vigueur au sein de
l’OTAN.

CONSEILS POUR
Identifier les différences entre les messages des
ABORDER
domaines nucléaire, biologique et chimique.
L'ÉTUDE

REFERENCES ATP 45

La procédure NBC utilisée par les trois armées regroupe l’ensemble des
messages types NBC destinés :
à rendre compte d’une attaque NBC ;
à rendre compte des détections NBC.
Document8
Document8

Chapitre 1 - LA PROCÉDURE NUCLÉAIRE


Après une explosion nucléaire, le commandement a besoin de
renseignements pour :
évaluer rapidement les pertes et les dégâts ;
déterminer les zones menacées par la contamination en cas
d’explosion au sol.
L’échange des renseignements nucléaires est réalisé à partir de cinq
messages types (le présent chapitre ne traite que des messages NBC1 NUC et
NBC4 NUC).
Document8

1 - LE MESSAGE NBC 1 NUCLÉAIRE


Le message NBC 1 NUC est utilisé pour rendre compte d’une explosion
nucléaire ennemie.

Observation d’une explosion nucléaire


À l’éclair :
prendre la position de protection instantanée en comptant.
À l’arrivée du son :
déterminer la durée de l’intervalle éclair-son ;
noter l’heure exacte de l’explosion ;
mesurer la direction d’observation du pied du champignon ;
apprécier le type de l’explosion :
surface : le pied, la tige et le nuage sont solidaires, épais et sombres,
aérienne : le pied du champignon est fin et blanc, ou même inexistant,
inconnue : si l’appréciation est difficile ou impossible.

Tête claire Tête sombre


Pied séparé Pied lié

AÉRIENNE (non contaminante) SURFACE


(contaminante)

5 minutes après l’explosion :


mesurer la largeur angulaire du nuage ascendant.
10 minutes après l’explosion :
mesurer le site du sommet ou de la base du nuage stabilisé.

Site
sommet

Site
base

Mesure à H + 5 mn Mesure à H + 10 mn
Document8

Rédaction du message NBC1 NUC

LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

Position de l’observateur 31UXV350380


B Direction de l’attaque par rapport à Gisement
l’observateur
(gisement ou azimut) 2500 millièmes

GDH de l’explosion (Jour - heure - mois -


D 201005ZAVR2008
année)

G Moyen de lancement Avion

Type d’explosion (surface - aérienne -


H Surface
inconnue)

J Intervalle éclair - son en secondes 60

L Largeur du nuage à H + 5 minutes 280 millièmes


Base
Site du sommet et/ou de la base du nuage
M 375 millièmes
stabilisé à H + 10 minutes
Document8

2 - LE NBC 4 NUC
Ce message permet de rendre compte :
des résultats d’une reconnaissance radiologique ;
de la surveillance de la contamination radiologique.

LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

Q Lieu de la mesure 31UXV350380


Débit de dose
- initial
R - croissant 35 cGy/h décroissant
- décroissant

S GDH de la détection (Jour-Heure-Mois-Année) 201735ZSEP2008


Document8

3 - DEGRÉ DE PROTECTION ET D’URGENCE


À moins qu’ils ne contiennent une information opérationnelle spécifique,
messages NBC n’ont aucun degré de protection (NON PROTÉGÉ).
En revanche ces messages ont un degré d’urgence :
– «FLASH» pour le NBC1 NUC.
– «IMMÉDIAT» pour le NBC4 NUC.
Document8
Document8

Chapitre 2 - LA PROCÉDURE CHIMIQUE


La gestion du danger chimique, après une attaque, s’effectue en trois étapes.
1ère étape : IMMÉDIATEMENT APRÈS L’ATTAQUE.
Protéger efficacement, le plus tôt possible, les unités qui sont à proximité du
danger.
2e étape : DÈS QUE LES MESURES DE PROTECTION SONT PRISES.
Déterminer au mieux, la nature du danger.
3e étape : LORSQUE LE DANGER CHIMIQUE EST ÉVALUÉ. Suivre
l’évolution de ce danger chimique sur le terrain.
À ces trois étapes correspondent six messages types destinés à l’échange de
renseignements concernant les attaques chimiques (le présent chapitre ne traite que
des messages suivants : météorologiques, CRIAC, NBC 1 CHIM, NBC 4 CHIM).
Document8

1 - LE MESSAGE METEOROLOGIQUE

Généralités
Dès leur dispersion, les agents chimiques, persistants ou non, sont soumis à
l’influence des éléments météorologiques (le vent, la température, la stabilité de l’air,
l’humidité et les précipitations).
La connaissance permanente des paramètres météorologiques de la zone où
stationnent les unités permet :
d’apprécier la probabilité et les conséquences d’une attaque chimique ;
d’alerter les unités concernées par une attaque.
Le message météo est diffusé toutes les 6 heures par la Grande Unité.
Ce message non protégé revêt une urgence signalée «URGENT NON
PROTÉGÉ ».
Lorsque la GU ne dispose pas des moyens nécessaires à l’établissement de
ce message ou lorsque la nature du combat conduit à une dilution du dispositif sur
des surfaces très importantes, elle a alors recours à la méthode « dégradée ».
L’unité élémentaire peut être amenée à rédiger le message météo en mode
dégradé. Sa durée de validité n’étant pas limitée, l’unité élémentaire procèdera à
l’envoi d’un nouveau message dans les cas suivants :
demande de l’échelon supérieur ;
changement significatif des conditions météorologiques locales ;
changement de position.

Rédaction du message météo en mode « dégradée »


Le message

LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE

Domaine Lieu de la mesure CQ 150 - 230

Z GDH observation 110500ZSEP2008


Unités d’angle, de vitesse, de température Degrés-km/h-
Unités
(degrés), (km/h), (degré C) Celsius

W Données météorologiques locales 120/010/N/014/-/6/2


Document8

Méthode de renseignement de la rubrique W du message météo :


120/010/N/014/-/6/2
Direction où va le vent :
le vent souffle vers 120 degrés.

Vitesse du vent :
la vitesse du vent est de 10 km/h.

VITESSE DU VENT
EFFETS PRODUITS
EN KM/H
La fumée s’élève verticalement ou légèrement inclinée.
0à5
Une girouette ordinaire ne bouge pas.
On perçoit le souffle du vent sur le visage et le
bruissement des feuilles.
5 à 10
La girouette ordinaire est mise en mouvement.
Feuilles et petites branches sont constamment agitées.
10 à 20
Les pavillons légers se déploient.
La poussière et les papiers sont soulevés.
Plus de 20
Les petites branches bougent.

Stabilité de l’air :
la stabilité de l’air est neutre.

La stabilité est évaluée en deux étapes.


Dans un premier temps, à l’aide du tableau ci-après, approcher la stabilité
en fonction :
du site du soleil,
de la couverture nuageuse,
du moment de la journée.
.
Document8

MATINÉE COUVERTURE NUAGEUSE APRÈS-MIDI

SITE DU SITE DU
1/3 2/3 Entièrement
SOLEIL SOLEIL

> 40° I I N > 46°

> 32° < 40° I N N > 35° < 46°

> 4° < 32° N N N > 12° < 35°

S N N > 5° < 12°

< 4° et
S S N < 5°
NUIT

S : Stable N : Neutre I : Instable

Dans un deuxième temps, confirmer ou infirmer


cette évolution en fonction du type de sol et des
conditions météorologiques particulières énumérés
ci-dessous.
Condition de stabilité trouvée
précédemment
TYPE DE SOL ET CONDITIONS
MÉTÉOROLOGIQUES I N S

CORRECTION

1. Sol sec à légèrement humide I N S

2. Sol mouillé (après une pluie continue)


N N S
ou rosée

3. Sol gelé ou partiellement couvert de


N S S
neige, de glace ou de givre

4. Sol complètement enneigé S S S

5. Pluie continue N N N

6. Brume légère (visibilité : 1 à 4 km) N N S

7. Brouillard (visibilité : inférieure à 1 km) N S S

8. Vitesse du vent supérieure à 18 km/h N N N

Transmettre cette stabilité finale :


Document8

instabilité = U ou 2
neutralité = N ou 4
stabilité = S ou 6

Site du soleil :

17° 10° 7°

5,6° 4° 1,7°
Température :
la température est de 14°C
Inférieure à 10°C La parka est supportée.
Comprise entre 10° et 20°C La température est agréa ble.
Supérieure à 20°C Un allégement de la tenue serait apprécié.

Pour les températures négatives le signe « - » est placé devant les


chiffres et pour les températures positives un « 0 » est placé
devant les chiffres.
À la suite de la température, placer le signe « - » pour la non observation du
pourcentage d’humidité de l’air.
Document8

Phénomènes météorologiques importants :


0 : pas de phénomènes particuliers
1 : brise marine
2 : brise de terre
3 : neige soufflée, tempête de sable, tempête de neige
4 : brouillard, brouillard givrant ou brume épaisse (visibilité < 4 km)
5 : crachin
6 : pluie
7 : chute continue de neige ou de neige fondue
8 : averse de pluie, neige, neige fondue ou grêle
9 : orage, avec ou sans précipitations

Couverture nuageuse :
0 : moins de la moitié du ciel couvert
1 : ciel à moitié couvert
2 : plus de la moitié du ciel couvert
3 : pas de nuages
Document8

2 - LE COMPTE RENDU IMMÉDIAT D’ATTAQUE CHIMIQUE (CRIAC)


Suite à une attaque chimique, les réactions de combat visent à protéger le
maximum de personnel dans un minimum de temps. Un Compte Rendu Initial
d’Attaque Chimique (CRIAC) devra être envoyé au PC de l’unité attaquée qui le
retransmettra à l’échelon supérieur. Ce CRIAC devra être suivi par un message
NBC1 CHIM.

Le CRIAC est un message de contexture libre. Il est transmis par tout élément
pris sous une attaque chimique, dès que l’alerte locale a été diffusée.
Renseignements utiles du CRIAC :
lieu ;
groupe - date heure ;
type d’attaque ;
évaluation approximative des effets ;
nature du toxique.
Ex : « Tir d’artillerie sur notre position à 10h30Z – PDF1 vire au violet. Niveau
4 pour la section. »
Au reçu du CRIAC, les PC plaqueront le gabarit d’alerte immédiate (GAI),
représenté par un cercle de 15 km de rayon (quelle que soit la vitesse du vent), et
feront prendre les mesures de protection aux unités se trouvant dans cette zone
(niveau 4).
Document8

3 - LE MESSAGE NBC1 CHIM


Le message NBC1 CHIM est destiné à confirmer l’attaque.
Il est rédigé après une détection de contrôle par l’unité prise sous l’attaque.
LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
Position de l’observateur, direction
B 31TFJ653256/145DGM
d’observation
GDH de début d’attaque 291405ZAVR2008
D
GDH de fin d’attaque 291415ZAVR2008
Localisation de l’attaque
F 31T CQ632-546 réel
(réelle ou estimée)
G Moyen de lancement LRM
I Type d’agent - Persistance Neurotoxique NP
T Terrain - Végétation
Y Direction et vitesse du vent local 0270° - 015 km /h
Conditions météo locale :
Neutre, 14°C,
stabilité de l’air, température
Z crachin, ciel à moitié
phénomènes météo importants
couvert
(éventuellement)
Document8

4 - LE MESSAGE NBC4
Ce message permet de rendre compte :
des résultats d’une reconnaissance chimique ;
du déplacement du nuage toxique NP sur le terrain.

Rédaction du message NBC 4 CHIM

LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE


I Type d’agent et persistance Neurotoxique - NP

Q Lieu de la détection 31TCQ 236 - 654

GDH de la détection
S 291630ZAVR2008
(jour, heure, mois, année)

Modalités de levée de l’alerte


À partir du moment où elle a été mise en alerte, une unité effectue des
détections toutes les dix minutes.
Elle demande l’autorisation de retirer les moyens de protection :
soit après trois détections négatives successives suivant une ou
plusieurs détections positives ;
soit après sept détections négatives successives.
Dans le cas de toxiques persistants, il n’y a pas de levée d’alerte
systématique. Des ordres de conduite seront donnés par la GU en fonction des
résultats des reconnaissances des zones contaminées.
Seule l’autorité ayant prescrit l’alerte est habilitée à lever cette alerte.
Document8
Document8

Chapitre 3 - LA PROCEDURE BIOLOGIQUE


La procédure biologique rejoint celles écrites précédemment, nucléaires et
chimiques. De la même façon, les mêmes messages types sont décrits pour la
gestion d’événements biologiques et l’échange de renseignements qui lui est
nécessaire.
Document8

1 - LE MESSAGE METEO
Le message décrit au chapitre 2 (la procédure chimique) reste valable pour la
procédure biologique.
Document8

2 - LE MESSAGE NBC1 BIO


Le message NBC1 BIO est destiné à confirmer une attaque. L’observation en
étant plus délicate que pour le chimique ou le nucléaire, il est donné à titre
d’information.
LETTRE SIGNIFICATION EXEMPLE
Position de l’observateur et
B 31TCQ758622/090DGM
direction de l’attaque
GDH début d’attaque (jour, heure,
291405ZSEP2008
mois, année)
D
GDH fin d’attaque (jour, heure,
291408ZSEP2008
mois, année)
Localisation de l’attaque (réelle ou
F 31TCQ632-546 estimée
estimée)
G Moyen de lancement Épandage
I Type d’agent Aérosols
M Terrain – Végétation Vallée – Nue
Y Direction et vitesse du vent 0270° - 015 km/h
Conditions météo : stabilité de l’air ; Neutre
température ; 14°C
Z
phénomènes météo importants Crachin
(éventuellement) Ciel à moitié couvert
Document8

3 - MODALITÉ DE LEVEE D’ALERTE


La levée d’alerte est donnée par l’autorité qui l’a prescrite.
Document8

Vous aimerez peut-être aussi