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Manuel de Guérilla

Formation militaire et paramilitaire


Urbaine et zone vierge
Par TmTk2, le Ltn Fx51 et Tof2B

Mise à jour 02 Février 2005

Vous trouverez dans ce présent fichier trois parties principales. La première concerne une formation
théorique et très rapide aux techniques militaires et principes de base qui sont dispensés dans les CBI (compagnie
de base et d’instruction) puis la seconde où nous avons repris les écrits de Carlos 0marighela (manuel du guérillero
urbain), que nous avons quelque peu modifié et surtout mis à jour. Les mesures de sécurité étant partout
renforcées, il faut savoir s’adapter et dominer. Enfin, la troisième partie est consacrée à l’application terrain des
méthodes de guérilla par l’établissement de divers scénarios.

Ce fichier est une source d’informations et d’explications pour qui veut une formation théorique ou
obtenir des renseignements qualitatifs sur les menaces contemporaines… ou comment donner des
cauchemars à tous pays qui en subiraient réellement et physiquement ses effets…

Nous souhaitons préciser que la guérilla n’est pas la technique de combat du faible mais du sage.
La guérilla est une méthode de guerre destinée a frapper l’adversaire là où il ne s’y attend pas, lui causant
des pertes humaines et matérielles conséquentes tout en préservant au maximum l’intégrité physique de
nos assaillants et donc de minimiser au mieux nos pertes. L’impacte politico-économique de ce genre de
conflit est sans précédent. La guérilla, c’est se jouer du nombre, c’est mettre en application l’infériorité
numérique compensée par la supériorité tactique. La ligne de front est inexistante, la menace permanente.

Peu importe l'ampleur du sacrifice ; ce qui compte, c'est la grandeur du but que l'on s'assigne.

Quelques notions militaires :

01 - Communications

<< Visuel sur Charlie Roméo Oscar Charlie Oscar Delta India Lima Echo >>

Règle élémentaire et vitale ; On ne donne jamais son nom à la radio. JAMAIS son nom ni de prénom.
Tous systèmes technologiques peuvent être interceptés. Les lieux importants ou les noms de personnes
interpellées sont transmises en alphabet phonétique.

Chaque lettre d’un mot correspond à un mot. Ainsi, au dessus la phrase est : Visuel sur Crocodile. Voici la
correspondance des lettres :

A = Alpha
B = Bravo
C = Charlie
D = Delta
E = Echo
F = Foxtrot
G = Golf
H = Hôtel
I = India
J = Juliette
K = Kilo
L = Lima
M = Mike
N = November
O = Oscar
P = Papa
Q = Québec
R = Roméo
S = Sierra
T = Tango
U = Uniforme
V = Victor
W = Wisky
X = X-ray
Y = yanki
Z = Zulu (prononcez zoulou)

« Collationnez » veut dire : répétez…

A savoir :

STATION DIRIGEE : Le réseau est dit dirigé lorsque les stations secondaires doivent obtenir l’autorisation de la
station directrice avant de communiquer entre elles.
STATION DIRECTRICE : C’est la station qui desserte en principe la plus haute autorité. Elle est chargée de faire
appliquer les procédures.
STATION SECONDAIRE : Toutes les stations travaillent entre elles, selon les mêmes caractéristiques du système
d’exploitation (fréquence)
STATION RADIO : Un appareil ou un ensemble de radios assurent la liaison.
RESEAU LIBRE : Le réseau est dit libre lorsque les stations peuvent communiquer entre elles sans autorisations
préalables de la station directrice.

L’armée Française est dotée de divers postes de transmissions, certains étant franchement dépassés, d’autre
comme le PR4G plus récents mais vulnérables, les techniciens spécialisés des transmissions savent de quoi nous
parlons.

Ci-dessous les principaux modèles :

Fréquences de marche des TRPP 13, TRPP 11, TRPP 39 et PR4G par Fx51 :

TRPP 13 : portée entre 5 et 12 kms


Gamme de fréquence : 2. De 26 a 71950 MHZ
1ère gamme : de 26 a 48950 MHZ
2ème gamme : de 49 à 71950 MHZ
Puissance du poste : 1,5W.

TRPP11 : portée entre 2 et 4 kms


Gamme de fréquence : de 47 à 56900 MHZ
200 canaux
Puissance du poste : 0,3W
Fréquences des 6 préréglés :
1 – 47000
2 – 48600
3 – 51000
4 – 53800
5 – 55000
6 – 56900

TRPP39 : portée entre 1,5 et 10 kms


Gamme de fréquence : de 41 à 50,975MHZ et de 50 à 950 MHZ
Puissance du poste : 0,5 ou 1,5W

PR4G : Portée environ 12 kms – ER315 pour les voitures, ER328 petit portable
Gamme de fréquence : de 30 à 87,975 MHZ
Nombre de canaux : 7
Puissance ; 0,4 à 4W
Codage des messages d’alerte :
- 0 alerte chimique
- 1 nucléaire
- 2 avions
- 3 hélicoptères
- 4 Mines
- 5 à 9 ; à la diligence du commandant d’unité

Méthodes d’interception des communications militaires ; aucun fichier en Français n’a pour l’instant pu être sorti…
Nous ne disposons pas des connaissances nécessaires. Affaire a suivre, on s’y penche.

02 - NBC

Définitions

NBC : Nucléaire bactériologique Chimique. On entend souvent parler de Nucléaire Biologique Chimique. Les armes
biologiques étant << rares >> (nous nous entendons), la première définition sera retenue.

Un toxique : C’est une substance chimique qui lorsqu’elle est dispersée en quantité suffisante peut provoquer la
mort des hommes et contaminer le terrain. Efficace à très faible dose. Stable au stockage. Production massive
aisée. Concentration efficace, facile à utiliser. Protection difficile.

Les formes des agents chimiques :

- Liquide
- Vapeur
- Aérosol

Les principaux agents chimiques :

Toxiques - Vésicants
- Suffocants (chlore / phosgène)
- Toxiques généraux - Toxiques sanguins (arsenic)
- Toxiques cellulaires (cyanhydrique)
- Neurotoxiques (produit A et G tabun, sarin)
Incapacitants - Physique
- Psychiques
- Irritants - Lacrymogènes
- Respiratoire
- Cutané
Modes de pénétration :

- Cutané (peau)
- Percutané (blessure)
- Inhalation
- Digestion

En France, sont disponibles les ANP (appareils normaux de protection) et les ANP VP (appareils normaux de
protection à vision panoramique) :

- L'appareil ANP VP (2eme photo) :


- L'ANP peut être équipé d'un raccord souple pour placer la cartouche à distance dans un engin
blindé.
- Il peut être équipé par cliptage d'un microphone.
- Il permet l'absorption de liquide (eau uniquement).
- La cartouche filtrante :
- La cartouche filtrante protège contre tous les toxiques. Elle contient du charbon qui arrête les
vapeurs, et du papier qui neutralise les aérosols.
- L'appareil normal de protection à visière panoramique filtre l'air avant qu'il n'entre dans l'organisme. Il
protège la peau du visage des toxiques liquides.
- L'ANP est compatible avec les tenues S3P et Outre-mer.
- Il existe en 4 tailles.

Description des armes chimiques

Une typologie des armes chimiques peut être établie à partir de critères médicaux, en fonction des effets de
ces substances toxiques sur l'organisme. Cette typologie est d'autant plus effrayante que la défense chimique, en
dépit de progrès certains, ne semble pas véritablement infaillible.

a) La forte létalité des agents de guerre chimique


La frontière désormais ténue entre armes chimiques traditionnelles et armes à toxines incite à étendre la typologie
des agents de guerre chimique à certaines substances issues des biotechnologies.

(1) Les gaz de combat


Les agents de guerre chimique se répartissent entre quatre catégories principales, en fonction de leurs effets sur
l'organisme.

- Les vésicants se présentent sous forme de liquides épais, qui peuvent agir non seulement par inhalation,
lorsqu'ils sont vaporisés, mais aussi sur la peau, dont ils détruisent les cellules. S'ils atteignent l'appareil
respiratoire, ils causent la mort par asphyxie. La substance vésicante la plus célèbre est l'ypérite ou gaz moutarde,
du nom de l'attaque allemande d'Ypres, en avril 1915 (5 000 morts et 15 000 blessés).

- Les suffocants (chlore, phosgène, diphosgène) se présentent sous forme de liquides plus volatils que les
vésicants. Agissant exclusivement par inhalation, ils provoquent un oedème du poumon et l'asphyxie.

- Les hémotoxiques (chlorure de cyanogène, acide cyanhydrique) détruisent les globules rouges et ont pour effet
secondaire un empoisonnement par l'arsenic. L'acide cyanhydrique était utilisé par les nazis dans les chambres à
gaz.

- Les neurotoxiques (agents G : sarin, tabun, soman, et agents V, parmi lesquels le VX) provoquent la paralysie
des muscles (notamment des muscles respiratoires). Ils sont dérivés d'ingrédients entrant dans la fabrication des
insecticides, des engrais et de certains colorants.

Notons que les effets produits par ces agents toxiques sur l'organisme dépendent de la dose reçue. Si la
dose létale de l'ypérite est de 7 grammes, certains agents neurotoxiques ont une dose létale de 5 à 15
milligrammes.
(2) Les armes chimiques à toxines
L'arsenal biologique est principalement constitué par le charbon, les toxines botuliniques et les entérotoxines du
staphylocoque B. L'anthrax, ou bacille du charbon, cause la mort par septicémie ou toxémie (empoisonnement du
sang). L'infection peut être d'origine pulmonaire, digestive ou cutanée.

L'épidémie locale de charbon observée en 1979, à proximité de l'usine chimique soviétique de Sverdlovsk, parait
attester la collusion entre armes chimiques et armes biologiques.

La frontière est, en réalité, beaucoup plus ténue entre armes chimiques et armes biologiques en ce qui concerne
les toxines. A la différence des armes chimiques traditionnelles, fabriquées artificiellement, les toxines sont
sécrétées par reproduction naturelle d'agents vivants, et peuvent être ensuite dispersées par un vecteur chimique.
Ainsi ont été intégrées au champ d'application de la convention la ricine et la saxitoxine, inscrites au tableau 1 qui
regroupe les substances les plus toxiques, dont les utilisations industrielles civiles sont les plus rares.

Dispersées sous forme d'aérosol, comme les gaz de combat, les toxines de guerre ont des effets létaux
considérables (75 à 100 %) , dans des délais rapides mais différés (entre un et cinq jours après l'attaque).

b) Les lacunes de la défense chimique


Les mesures de défense reposent sur la détection, la protection, la décontamination, ainsi que sur des mesures
médicales.

- La détection vise à donner l'alerte à temps pour pouvoir prendre des mesures de protection efficaces. Les
moyens de détection s'appuient sur des technologies très diverses, du papier imprégné de réactifs qui se colorent
au contact de substances toxiques, aux méthodes d'analyse par spectrométrie.

- La protection repose sur des moyens collectifs et individuels. Les moyens collectifs passent par le filtrage de l'air
pénétrant dans les locaux confinés et dans les véhicules. Les blindés sont aujourd'hui, pour la plupart, équipés pour
évoluer en atmosphère contaminée. La protection individuelle comprend un masque à gaz et des vêtements
spéciaux, qui arrêtent les substances toxiques sans entraver les échanges thermiques avec l'air ambiant. Notons
que les masques de protection de dernière génération permettent la transmission de la voix ainsi que l'absorption
des liquides. Les nouveaux équipements de protection individuelle présentent le mérite de nuire aussi peu que
possible à la performance des troupes. Le maintien, dans la durée, des capacités opérationnelles des combattants
n'est cependant pas assuré, compte tenu du relatif inconfort de ces tenues.

- La décontamination concerne non seulement les personnels, mais aussi les matériels (véhicules, armes ...), les
bâtiments, le sol et les végétaux. La décontamination des matériels doit être faite dans les heures qui suivent
l'attaque. Elle s'effectue à partir de solutions décontaminantes et d'eau, et nécessite une main-d'oeuvre importante
et entraînée. La décontamination d'urgence des personnels passe par l'application de "terre de Foulon", sorte de
talc de couleur brune, susceptible d'absorber l'agent toxique.

- La défense médicale est très complexe, car il n'existe pas d'antidote efficace contre tous les agents chimiques
existants. Certains médicaments pris préventivement, sous forme de comprimés, diminuent l'effet des
organophosphorés. Un autre antidote, que le combattant doit s'injecter en cas d'attaque, permet de supporter des
doses élevées de neurotoxiques sans effet nocif à long terme. Cette thérapeutique donne au combattant la
possibilité d'attendre son évacuation sanitaire, mais elle se traduit par la mise hors de combat temporaire du sujet
traité. Notons enfin qu'il n'existe aucune thérapeutique appropriée contre les effets de l'ypérite.

La défense chimique, en dépit des progrès récemment accomplis, présente donc d'incontestables lacunes : en cas
de diffusion d'agents persistants dans l'atmosphère, les troupes doivent procéder à la décontamination de leurs
matériels au plus tard six heures après l'attaque, ce qui suppose d'interrompre le combat. Cet impératif introduit
donc un élément de vulnérabilité évident dans la situation des troupes attaquées. Par ailleurs, il n'est pas établi
que le combattant équipé d'une tenue de protection puisse, comme votre rapporteur le relevait précédemment, se
livrer à des efforts très prolongés. Enfin, notons l'importance primordiale de l'eau dans les processus de
décontamination chimique. La rareté des ressources en eau dans certaines régions du monde pourrait donc
altérer l'efficacité de la défense chimique.

Pour plus d’informations sur les armes chimiques et bactériologiques, consultez les fichiers suivants :
English - Manuel - Biological Weapons Technology.pdf
English - Manuel - Chemical Weapons Technology.pdf
03 – le nucléaire

Lors d’une explosion nucléaire, on a :


- Un effet lumino-thermique ; un éclair intense qui peut durer plusieurs secondes et de la chaleur. 35% de l’énergie
- Un effet mécanique avec 50% de l’énergie ; secousses que l’explosion entraîne, un tremblement de terre, un
violent vent
- Un effet radioactif avec 15% de l’énergie totale, dû au rayonnement nucléaire initial ((1 min) ; particules Alfa, bêta,
gamma et neutron) et dû au rayonnement nucléaire résiduel (instantané et retombant).

Procédure à suivre : Se jeter au sol ou dans l’abri le plus proche et prendre la position de protection instantanée ;
PPI : les bras croisés en hauteur, le visage plaqué au sol dans les bras, le corps parfaitement allongé.

• Les particules alfa ont un pouvoir de pénétration très faible.


• Les particules Bêta ont un pouvoir de pénétration faible. La peau, les muscles et ce, jusqu’à une minute.
• Les particules neutrons peuvent traverser le corps. Portée : entre 1 et 2 kms.
• Les particules gamma peuvent également traverser le corps mais ont une portée de 2 à 3 kms.

Contamination externe : Dépôt de poussières contaminées sur le corps, la peau.


Contamination interne : Boire de l’eau contaminée, par une blessure, par respiration. Pénétration de matières
radioactives à l’intérieur de l’organisme.
Contamination externe : Qui provient directement de la source.

Pour plus d’informations sur les armes nucléaires, consultez les fichiers suivants :
English - Manuel Atomic Bomb - An Introduction to Nuclear Physics.pdf
English - Manuel Atomic Bomb - Fundamentals Nuclear Physics.pdf
English - Manuel Atomic Bomb - how.pdf

04 - Le combat

Il y a 11 réflexes à avoir et à suivre dans l’ordre :

- S’orienter
- Observer
- Progresser
- Se protéger
- Se camoufler
- Apprécier une distance
- Désigner un objectif
- Communiquer
- Rendre compte
- Garder la liaison au sein du trinôme
- Tirer et lancer une grenade.

Se protéger :
Un bon abri est un abri VITAL :

Voir (voir l’ennemi)


Invisible (Ne pas être repérable par l’ennemi)
Tirer (pouvoir ouvrir le feu)
Abri (être à l’abri des tirs ennemis)
Liaison (pouvoir garder la liaison avec les autres)

Lorsque vous avez nécessité de vous terrer pour une embuscade, tenir une colline ou d’autres raisons, le principe
VITAL est d’une importance qui est, c’est le cas de le dire, vitale, tout comme celui-ci :

Se camoufler :
A connaître par cœur ; un bon camouflage doit être : FOMEC BOT PADE qui veut dire :

Forme fond (la forme ne doit pas être visible)


Ombre (Aucune ombre ne doit être perceptible)
Mouvements (ne pas se faire repérer)
Eclats (éviter les éclats de verre de type montre, lunette etc..)
Couleurs (couleur identique à celle de l’environnement)

Bruit (pas de bruit)


Odeur (pas d’odeur type nourriture ou autre)
Traces (effacez vos traces)

Permanent (soyez prêt à y rester longtemps)


Adapté (adapté à votre mission)
Discret
Entretenu (pour votre confort)

Votre abri doit permettre de voir sans être vu, que ce soit du sol ou des airs et d’offrir les meilleures
conditions pour l’accomplissement de la mission.

Observer :
D’une manière Permanente, Continue, Totale : vue et ouïe. Se relayer toutes les 2h est un moyen de conserver
entière la capacité de perception et d’attention.

Apprécier une distance :


Désigner précisément un objectif
Tirer de manière efficace sans gâchis de munitions.

Désigner un objectif : DDRO


Direction (avec votre bras)
Distance (combien de mètres ?)
Repère (à coté de cet arbre ou de ce poteau etc..)
Objectif (un homme ou un véhicule de telle couleur…)

Ceci est à apprendre par cœur. En cas d’urgence, il sera bien plus rapide de dire ; Là bas (officiellement c’est droit
dans la direction de mon bras…(…)), à 200mètres, à gauche de l’arbre cassé, un véhicule léger.

Rendre compte : PNVA


Position (précise)
Nature (hommes ? véhicules ?)
Volume (combien ?)
Aptitude (que faisaient ils ?)
On poursuit le compte rendu rapide ; à 10mètres à gauche de l’arbre cassé, un véhicule léger armé d’une
mitraillette, visiblement seul, en rapprochement lent.

Actes élémentaires :
Sur qui ? Comment ? Quand ?

1. Préparer son tir


- Identifier son secteur
- Reconnaître les points favorables
- Apprécier une distance (200 et 300m)
- Préparer ses appuis
- Observer son secteur
- Déterminer et afficher les éléments de tir
2. Tirer
- Viser son objectif
- Tirer ; ouvrir le feu
a. Sur ordre
b. Initiative L.O.F. (limite d’ouverture du feu)
- Poursuivre le feu
- Cessez le feu :
a. Sur ordre
b. Quand l’ennemi a disparu ou a été éliminé
3. Rendre compte par DDRO

Lors des déplacements en trinôme :


Toujours prendre en compte le PMSPCP – DPIF – FFH

Place
Mission
Secteur de Surveillance
Point particulier
Conduite à tenir
Place du chef

Direction
Point à atteindre
Itinéraire et itinéraire de secours
Formation

Face à (menace)
Formation à adopter
Halte

Les missions élémentaires du trinôme :


1. Surveiller
2. Eclairer
3. Appuyer
4. Interdire
5. Assurer la liaison
6. Porter un message

I. Surveiller

1°) Définition : Mission qui consiste pour un trinôme, à partir d’un emplacement choisit à cet effet, à observer un
secteur nettement délimité pour déceler les activités ou les indices d’activités ennemie ou à détecter des menaces
aériennes ou maritimes, à alerter et à renseigner son chef afin d’assurer la sûreté du groupe.

2°) Répartition des tâches au sein du trinôme :


a. De jour :
- 1er soldat (GV) Courte distance
- 2ème GV Longue distance + aérien
- 3ème GV Points particuliers

b. De nuit et en cas de visibilité réduite :


1 GV observe
2 GV au repos ou 1 au repos, l’autre mobile.

3°) Impératifs pour remplir sa mission :


a. Être bien posté
b. Observer en permanence
c. Pouvoir alerter directement son chef
d. Savoir arrêter un élément isolé

II. Appuyer

1°) Définition : Mission qui consiste pour un trinôme, à partir d’une position choisie, à apporter, sur ordre ou de
façon spontanée, une aide à un autre trinôme par des feux anti-blindés ou anti-personnels appliqués sur des
objectifs repérés.

2°) Impératifs pour mener à bien sa mission :


a. Être bien posté
b. Observer les mouvements amis et ennemis
c. Appliquer des feux, conduire le tir
d. Lever le tir ou le reporter
e. Le cas échéant, changer de position
f. Rendre compte

3°) Equipement nécessaire à l’appui :


a. Fusil d’assaut
b. Mitrailleuse
c. Arme(s) anti-chars

III. Eclairer

1°) Définition : Mission qui consiste pour un précédent une troupe en déplacement, à déceler l’ennemi, ses
installations et ses pièges (vue directe ou indices) à alerter afin d’éviter la surprise et de donner au chef le temps de
réagir.

2°) Mode de déplacement :


a. Au pas par l’itinéraire fixé (DPIF)
b. En utilisant le terrain
c. De point d’observation en point d’observation

3°) Réactions à avoir :


a. Le trinôme fouille les points suspects (lisières, carrefours) en les abordant par un chemin défilé appuyé par
le reste du groupe, en progressant par de petits bonds, dans un silence totale (communication gestuelle).
b. Le trinôme se poste :
- Au point à atteindre
- A chaque point d’observation
- Si contact avec l’ennemi

A chaque arrêt, rendre compte. La nuit, les arrêts doivent être plus fréquents et les distances plus courtes.

IV. Porter un message

1°) Définition : Mission qui consiste à se rendre isolément auprès d’une unité amie, à lui transmettre un message
(oral oui écrit) puis à rejoindre son groupe.

2°) Méthode MIROIR :


Message
Itinéraire
Rencontre avec l’ennemi
Objectif
Itinéraire de recours
Rendre compte

V. Interdire

1°) Définition : Mission qui consiste pour le trinôme à empêcher l’ennemi d’avoir accès à la portion de terrain ou aux
bâtiments qu’il occupe, en empêchant initialement dans le secteur qui lui est attribué, la progression de
l’adversaire, puis en poursuivant le combat sur place jusqu’à l’ordre de repli ou de ralliement au point préalablement
défini.

2°) Réalisation de la mission : Réaliser sa protection, observer et écouter, utiliser ses armes, être en liaison.

En cas d’opérations, prendre garde aux grenades ennemies de type fumigènes ou phosphore ; elles
peuvent servir d’indication pour un Raid aérien.

Prendre également garde aux capacités de feu de l’ennemi et à sa portée efficace. En effet, avec par
exemple le LGI (lance grenade individuel) ou le FLG (fusil lance grenade) les distances auxquelles l’infanterie peut
frapper, augmentent considérables. Il est donc nécessaire de connaître ces armes.

LGI :
Portée minimale ; 80m.
Portée maximale ; 650m.
Vitesse initiale 96m/s
Cadence de tir ; environ 6 coups minute.
Masse des grenades ; environ 650 à 780g.
Rayon létal ; 16 m.
Grenade éclairante ; 30s environ – Température limite d’emploi ; -31°c / +51°c

Il faut également prendre en compte que certaines armes initialement prévues pour atteindre certaines
cibles peuvent être utilisées contre d’autres. C’est par exemple le cas du missile ERYX. D’une portée de 50 à
600m, ce missile est efficace contre tous véhicules blindés mais également contre des retranchements, des
bâtiments et même des bunkers… Le délais entre le lancement et l’impact sont par ailleurs très courts, ne laissant
que peu de chances de réactions ; 1,2secondes à 50m et 4,3 secondes à 600m, avec une vitesse en fin de vol
d’environ 245m/s

Si vous êtes amené à ouvrir le feu sur un blindé avec une arme anti-char, visez toujours l’avant de la cible.

Autres caractéristiques concernant des armes répandues :

Minimi
Portée pratique ; 800m.
Portée maximale ; 270m
Cadence de tir pratique ; environ 100 coups par minute.
Perforation ; 3,5mm d’acier à 600m.

AA52 en 7,5
Portée pratique ; 1200m
Portée maximale ; 3200m
Cadence de tir pratique ; environ 700 coups par minute.

ANF1 en mitrailleuse calibre 7,62


Portée pratique ; 1200m
Portée maximale ; 3200m
Cadence de tir ; environ 900 coups par minute.
Cadence par rafale ; entre 5 et 10 cartouches. Temps de refroidissement du canon ; 30 min.

Roquette de 112mm
Portée pratique ; 300m
Portée maximale ; 600m
Perforation ; 700mm de blindage à incidence 0

05 – Campement

Quand il faut établir un campement, certaines règles sont à respecter :


- Installation ; Eviter les endroits marécageux
- Sous la tente les endroits à éviter sont ; un sol plat terreux, à coté d’une rivière. Choisir un endroit
boisé.
- Un abri de fortune propice ; un bois. Être à l’abri du vent.
Installations « sanitaires » :
La feuillée ; c’est un trou de 3 mètres de longueur, 30 cm de largeur, 60cm de profondeur. Placé à un
minimum de 50 mètres du campement, il doit être à plus de 100 mètres de l’ordinaire.
A l’aide de chlorure, de chaux et de crésyl, désinfecter régulièrement.

Le puisard à urine ; une fausse conçue pour 150 hommes. 1m de profondeur, 1m de largeur et 1m de
longueur. Divisé en plusieurs couches, le fond est constitué de grosses pierres, de boites et de bouteilles. Au
dessus viendra du verre brisé. Par-dessus devront être placés des petits cailloux. Enfin, la couche principale
supérieure sera constituée de terre.
Il faut lui aussi le désinfecter tous les jours.

Traitement des ordures :


Les garder quelques jours ou à défaut, les enterrer.

Pour l’eau, différentes solution ; la porter à ébullition, quelques gouttes de javelle pour la purifier (3 à 4 gouttes
maximum par litres) ou 1 à 2 cachets suivant son aspect.

06 – Le secourisme élémentaire

Hémorragies :

a. Interne
b. Externe
c. Extériorisée ; Ecoulement anormal des orifices naturels (nez, oreille, œil…
d. Veineuse ; coupure au niveau des veines
e. Capillaire ; Coupure de petites veines.

Plus précisément, on distingue :

- Les hémorragies externes : le sang s'écoule par une blessure, une effraction de la peau, en général d'origine
traumatique ; une hémorragie peut être cachée par les vêtements.
- Les hémorragies extériorisés : la "fuite de sang" se trouve à l'intérieur du corps, mais le sang s'écoule par les
orifices naturels :
épistaxis : saignement de nez ;
otorragie : saignement d'oreille ;
hématémèse : vomissement de sang ;
méléna (orthographié également moelena): sang digéré dans les selles ;
hématurie : sang dans les urines;
hémoptysie : présence de sang dans les expectorations;
menstruations : saignement périodique naturel originaire de l'utérus, extériorisé par le vagin chez la femme en âge
de procréer ;
- Les hémorragies internes : le sang s'écoule à l'intérieur du corps ; il peut alors former un hématome lorsque le
sang s'accumule dans un tissu (muscle, par exemple). Une ecchymose (ou "bleu") est une infiltration diffuse du
sang dans le tissu sous cutané, secondaire à un traumatisme minime (mais aussi parfois révélateur d'une maladie
des vaisseaux).

Principales causes :

Traumatiques ;
Par coup, choc, chute, blessure avec un objet coupant ou perforant, un arme, arrachement d'un organe par
décélération brutale lors d'un accident de la route ;
Non traumatiques ;
Causes cardio-vasculaires : Hypertension artérielle, rupture d'anévrisme, tumeur ou malformation vasculaire
rompue,
Causes digestives ;
Ulcère creusant ayant atteint un gros vaisseau. (en particulier après la prise d'aspirine ou d'anti-inflammatoires non
stéroïdiens), maladie de Crohn, hémorroïdes, colique hémorragique, hernie hiatale,
Causes gynécologiques ;
Endométriose, contraception par stérilet, fibromes, ménorragies abondantes
Troubles de la coagulation primaires (c'est-à-dire de naissance) : hémophilie A ou B, maladie de Willebrand, déficit
en facteur XIII, hypofibrinogenémie, thrombopathie.
Troubles de la coagulation secondaires (c'est-à-dire acquis durant la vie) : insuffisance hépatique, déficit en
vitamine K, coagulopathie de consommation, anticoagulant circulant (lupus).
Causes tumorales ;
Cancer du côlon (méléna), cancer de la vessie (hématurie), cancer de l'utérus, cancer du col de l'utérus, cancer de
l'estomac (hématémèse), cancer du poumon (hémoptysie), etc.
Causes iatrogènes ;
Prise d'anticoagulants (sans surveillance de l'INR), aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens,
Causes diverses

Conduite à tenir :

Lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissus en quelques secondes),
la perte de sang est en elle-même dangereuse : le sang amène l'oxygène aux organes, s'il n'y a plus de sang pour
alimenter les organes (ischémie), ceux-ci meurent. Si une hémorragie abondante n'est pas arrêtée, elle va induire
un collapsus cardiovasculaire, qui va irrémédiablement évoluer vers le décès de la personne en l'absence de
traitement efficace.

En cas de nécessité de points de pression, on peut citer :


- La compression manuelle avec les mains
- Le pansement compressif
- Les points de compression localisés

Les points de compression

Ce sont des techniques d'arrêt des hémorragies (saignements abondants) à distance. Ils consistent à
comprimer l'artère amenant le sang à la blessure contre un os.

Ces techniques ne sont pas des fins en soi, elle s'intègrent dans une démarche de premiers secours : ce n'est pas
le geste seul qui va sauver, mais toute la démarche protection-bilan-geste de premiers secours alerte. Les points
de compressions sont recommandés lorsque l'appui manuel direct est impossible ou inefficace, par exemple :

La blessure est trop grande pour être couverte par la main ;


La blessure comporte un corps étranger, qu'on n'enlèvera sous aucun prétexte ;
On voit l'os brisé sortir de la blessure (fracture ouverte) ;
La partie qui saigne est inaccessible (par exemple coincée sous un objet lourd) ;
Le sauveteur ne peut pas appuyer ni avec sa main gauche, ni avec sa main droite car il a une plaie ouverte à
chaque main et ne peut pas se protéger (il n'a pas de sac plastique, pas de gant).

Hémorragie au cou

Le seul geste efficace face à une hémorragie au cou est le point de compression carotidien, à la base du cou, il est
enseigné à l'AFPS. Il consiste à pincer l'artère carotide contre la colonne vertébrale. Pour cela, on se place du côté
de la blessure, on glisse sa main sous la nuque, le pouce contre l'épaule ; on vient chercher le creux du cou, et on
appuie avec le pouce en direction de la colonne vertébrale.

Vous pouvez vous entraîner à trouver le creux du cou sur vous-même. Pour cela, mettez vos doigts sur le
devant du cou (sous le menton), au milieu ; vous sentez sous vos doigts le "tuyau" qui amène l'air aux poumons, (le
larynx, la pomme d'Adam, et en bas la trachée). Faites glisser vos doigts sur le côté, vous allez sentir un creux,
entre le larynx et le muscle du cou, c'est à cet endroit qu'il faut appuyer.
Hémorragie au membre supérieur

Lorsque la blessure se situe sur le membre supérieur (bras, avant-bras, main), il existe trois points de
compression pour arrêter le saignement à distance.

Le premier est le point de compression huméral, il consiste à appuyer sur la face interne du bras (entre
la blessure et l'épaule, au-dessus du coude). On comprime l'artère humérale contre l'humérus (os du bras) avec le
pouce ; pour cela, on place la main sous le bras de la victime (victime allongée) paume vers le haut, on met le
pouce entre les muscles du dessus (biceps) et du dessous (triceps) du bras, et on tourne la main pour appuyer le
pouce. Ce point de compression est enseigné à l'AFPS.

La seconde technique est le point de compression sous-clavier, dans le creux de la salière. Il est
enseigné au CFAPSE, il était auparavant enseigné à l'AFPS, mais a été remplacé par le point de compression
huméral, plus simple.

La position du sauveteur est importante, il se place :

• à côté de la victime (côté blessé), au niveau de la tête ;


• en regardant en direction des pieds (il est parallèle à l'axe de la victime) ;
• genou côté tête au sol, l'autre genou relevé (position du trépied).

Cette position permet de bien appuyer dans la bonne direction, et est suffisamment confortable pour être tenue
plusieurs dizaines de minutes.

La paume de la main la plus proche de la victime se place sous l'omoplate de la victime (l'autre main, la
plus proche de la blessure, est ainsi libre pour pouvoir faire un garrot si nécessaire). Le pouce longe le cou, passe
par dessus l'épaule et s'enfonce en passant sous la clavicule, dans le creux de la salière, en appuyant en direction
des pieds — on comprime ainsi l'artère sous-clavière contre la première côte, à l'endroit où l'artère sort de la cage
thoracique. Le coude du bras effectuant le point de compression s'appuie sur la cuisse, c'est donc la poussée de la
cuisse qui réalise la compression, les muscles du bras se reposent.

Il peut arriver que l'on pince ainsi un faisceau de nerfs de la victime, ce qui peut être douloureux pour elle,
mais le principal est l'efficacité, c'est-à-dire l'arrêt de l'hémorragie.

La troisième technique est le point de compression axillaire, dans l'aisselle, il est enseigné au CFAPSE.
Sa réalisation est particulièrement simple. Elle consiste à empaumer l'épaule par dessous, et à enfoncer les
deux pouces dans l'aisselle, en poussant en direction de la tête. On comprime ainsi l'artère contre l'épaule. Le
schéma montre la réalisation sur une victime allongée et assise.

Hémorragie au membre inférieur

Lorsque la blessure se situe sur le membre inférieur (cuisse, jambe, pied), on dispose de deux points de
compression.

Le premier est le point de compression fémoral, dans le pli de l'aine. On comprime l'artère fémorale
contre le fémur (os de la cuisse) ou le bassin, en appuyant le poing fermé, bras tendu, au milieu du pli de l'aine (pli
de flexion de la cuisse). Ce point de compression est enseigné à l'AFPS.

Il existe un deuxième point de compression consistant à appuyer sur la face interne de la cuisse, entre la
blessure et l'aine. Il consiste à comprimer l'artère fémorale contre le fémur. Il n'est actuellement pas enseigné en
France.

Si la blessure se situe à la jambe ou au pied, on peut également effectuer un point de compression dans le
creux poplité. Il consiste à empaumer le genou par derrière et à enfoncer les deux pouces dans le creux poplité, en
direction de la rotule. Ainsi, on comprime l'artère contre le genou. Il est peu pratique du fait de la position, mise à
part pour une victime à plat-ventre ou sur le côté, il n'est pas enseigné en France actuellement.
Objet logé dans une plaie :

1. Dégagez la plaie.
2. Stabilisez l’objet et limitez le saignement en appliquant des compresses autour de l’objet.
3. Maintenez les compresses en place au moyen de bandages.
4. Demandez l’intervention du médecin

ATTENTION : Si un objet reste logé dans une plaie, n’essayez pas de l’enlevez. Cela pourrait provoquer une
forte hémorragie ou aggraver la blessure.

Les coupures et les plaies :

1. Appliquez une pression directe sur la coupure avec un linge propre. Si vous n’en n’avez pas, utilisez votre
main, en pressant avec les doigts.
2. Faites asseoir ou coucher le soldat et veillez à ce qu’il ne bouge pas. Surélevez le membre qui saigne de
manière à ce qu’il soit plus élevé que le cœur, à moins que vous ne craigniez que le membre soit fracturé.
3. Si la plaie saigne abondamment, appelez à l’aide. Si le linge s’imbibe complètement de sang, ne l’enlever
pas. Appliquez un second linge par-dessus.
4. Maintenez le linge en place au moyen d’un bandage. Toutefois, il ne faut jamais nouer un bandage autour
du cou; utilisez plutôt du sparadrap.

Dès que le saignement s’arrête

1. S’il vous faut transporter le soldat, utilisez une écharpe ou un bandage triangulaire pour immobilier le
membre blessé.
2. Vérifiez fréquemment si le sang circule bien. Si la partie du membre qui se trouve au-dessous de la
blessure est froide ou bleue par comparaison aux autres membres, c’est que le bandage est trop serré.
3. Gardez-le au chaud.
4. Demandez des secours médicaux

Les hémorragies internes :

1. Si le soldat a du mal à respirer parce qu’il saigne du nez, de la bouche ou des oreilles, mettez-le en position
latérale de récupération.
2. Demandez le médecin expressément.
3. Gardez-le au chaud.

ATTENTION : Ne surélevez pas les pieds du soldat. Ne lui donnez rien à boire. Ne déplacez pas un soldat
chez qui vous soupçonnez une blessure à la tête ou au cou, à moins qu’il n’ait du mal à respirer.

Les entorses et les foulures :

Définition ; L’entorse est une lésion des articulations. La foulure est une lésion causée par l’élongation des
muscles.

À surveiller
• Enflure
• Douleur
• Coloration anormale
• Diminution de la mobilité

Ce que vous devez faire


1. Placez le soldat dans une position confortable. Si vous soupçonnez qu’il a une entorse, ne le déplacez pas
à moins que ce ne soit nécessaire, car il pourrait aussi y avoir une fracture.
2. Appliquez une compresse froide sur la région blessée pendant une quinzaine de minutes toutes les heures.
Enveloppez les glaçons dans une serviette ou un linge pour qu’ils ne soient pas en contact direct avec la peau.
3. Faites intervenir le médecin de la compagnie.
4. Gardez-le au chaud.

L'épuisement dû à la chaleur :

Définition ; Difficulté qu’éprouve l’organisme à se refroidir après une chaleur excessive.


A surveiller :
• Peau fraîche, moite, pâle ou empourprée
• Maux de tête
• Épuisement
• Faiblesse et vertige
• Nausées et vomissements

Ce que vous devez faire :


1. Installez le soldat dans un endroit frais et ombragé.
2. Faites-lui boire de l’eau à petites gorgées pour compenser la perte de liquide.
3. Rafraîchissez-le graduellement en lui enlevant ses vêtements et en l’éventant constamment. En cas de
frissons, cessez de l’éventer.

Les premiers soins :

Assurez-vous qu'il n'y a pas de danger :


• D'abord pour vous-même
• Ensuite pour la victime

Vérifiez le degré de conscience :


• Conscient : réagit et est alerte
• Inconscient : ne réagit pas

Appelez à l'aide :
• Demandez l’intervention du médecin
• Demandez à quelqu'un de vous aider

Vérifiez :
- Voies aériennes ; Dégagez-les en renversant la tête de la victime et en lui soulevant le menton
- Respiration ; Observez-la, écoutez-la et sentez-la pendant cinq secondes
- Circulation ; Prenez le pouls pendant dix secondes.
- Hémorragie ; Inspectez tout le corps, de la tête aux pieds

Couvrez le soldat et occupez-vous de ses blessures.

07 – identification

Pour les cours en identification, voyez le site internet aspiré dans le fichier mis à jour régulièrement intitulé « DATE
de la mise à jour du fichier - fabriquer une bombe - Identification et reconnaissance militaire - military descriptions
and pictures - FR EN.rar ». Taille : 770 095 749 octets. Ce fichier sera mis à jour 1 ou 2 fois par ans. Il se peut qu’il
soit mis dans un fichier RAR ou ZIP contenant d’autres documents et portera ainsi un autre nom.

Les principes d’identification :

Un véhicule peut être décomposé en 4 grandes parties.


- Train de roulement (roues ou à chenilles et dans ce dernier cas, observer les rouleaux porteurs, le barbotin
(moteur) et les galets).
- La caisse ; Longue / petite, haute / basse, la forme du bec, le flanc
- La tourelle ; Moulée, mécano soudée, poile à frire (tronconique)
- L’armement ; terrestre, anti-aérien, missiles ou canon

Pour les chenilles, on les distingue en deux grandes classes :


- Vickers
- Christie (la chenille n’est pas supportée en sa partie haute, par des rouleaux porteurs et retombe
donc sur les galets)

Au niveau du canon, on distingue :


- Canon lisse
- Manchon anti-arcure
- Frein de bouche
- Evacuateur de fumée
08 – Mines et défenses

Dans l’arsenal Français, vous trouverez des MIACAH : mine anti-char ; portée 80m et des MIACID : mine
anti-char indétectable (en plastique). De même, des mines anti-personnelles sont toujours disponibles bien que les
accords les interdisent. Nous savons très bien qu’en cas de coup dur, nous pouvons les ressortir des stocks malgré
les interdictions (en fait on fait un peu ce qu’on veut quand on a un certain grade…), c’est pourquoi nous sommes
toujours formés à les poser. Donc à prendre en considération en conflit conventionnel. En optique guérilla, la pose
de mines artisanales en grandes quantités peut avoir des conséquences désastreuses pour l’adversaire, sur son
économie et sa politique.

Les mines sont à poser sur des routes et chemins fréquentés. Elles doivent être parfaitement camouflées
par du feuillage, sable ou autre. Un réseau de mine complexe peut être disposé et oblige l’adversaire à mettre en
œuvre des moyens de déminage conséquents.

Constituer un réseau de défense peu paraître impensable à l’heure actuelle. En effet, des installations
fortifiées munies de bunkers serait suicidaire quand on prend en compte les bombes guidées par laser, les missiles
de croisière et nous en passons. Cependant, les réseaux de défense dit « sommaire » constitués de réseaux de
barbelés au milieu desquels des champs de mines sont disposés sont très efficaces notamment en zone forestière
ou difficile d’accès.

Inutile de déployer de telles défenses en plaine ; les armées modernes disposent d’engins permettant un
rapide nettoyage. Il faut dans tous les cas mettre l’adversaire dans les conditions les plus difficiles. Le déploiement
d’un réseau de défense doté de mines et de barbelés peut, par exemple être utilisé comme moyen de diversion
et/ou d’embuscade avancée voire pour ralentir l’avance de forces ennemies permettant un repli sécurisé.

09 - LES RÈGLES DE DÉPLACEMENT AU SEIN DU BINÔME

Dans les forces armées, il est établi que la plus petite entité de combat est le Binôme (2 hommes) ce
binôme est préférable car il vous permettra "peut être" de survivre connaissant le vielle adage "l'union fait la force".

Ces règles sont en 5 points :

1- RESPECTER LA DISTANCE MINIMUM ENTRE LES 2 HOMMES


- Distance à la vue et à la voie
2- Définir LES SECTEURS D'OBSERVATION
- Le premier homme regarde au plus près
- Le deuxième homme regarde au plus loin
(Suivant la visibilité)
3- RESPECTER LES RYTHMES DE DEPLACEMENT
- Allure rapide (exfiltration)
- Allure lente (marche d'approche)
- Allure très lente (infiltration)
4- ÊTRE DISCRET
- camouflage adapter au terrain
- silencieux
- communiquer aux gestes
- toujours observer avant de progresser
5- RESPECTER LA DISCIPLINE DE FEU
- attention à votre emplacement par rapport à votre équipier
- règles de sécurité
- se déplacer en appuis mutuels

Si vous appliquer ces règles sérieusement, vous obtiendrez une efficacité certaine.

-----------------------------------------------------------------------------

A) Les déplacements EN FORET

- en ligne
- en colonne
(Suivant la topographie et la végétation du terrain)
* 3 points à connaître :
1) Manière de se déplacer en ligne droite
2) Manière d'aborder un virage
3) Manière de franchir un découvert

1) Manière DE SE Déplacer EN LIGNE DROITE


Pour le déplacement en foret, se référer aux règles citées en 1ère partie des tactiques. Si vous vous déplacer le
long d'une piste, il y a un point particulier à observer, c'est que vous ne vous déplacerez pas dessus, mais à coté,
dans ce que l'on appel la Lisière MILITAIRE
LISIÈRE MILITAIRE : zone se trouvant entre 5 et 10 mètres à l'intérieur d'un bois, le long d'une piste, sentier,
découvert
2) MANIÈRE D'ABORDER UN VIRAGE
Le problème majeur lorsque l'ont aborde un virage, c'est la visibilité, en effet, quoi de plus facile que de monter une
embuscade derrière une courbe ! Pour éviter ce genre de désagrément il y à 2 règles à respecter
- toujours se trouver dans l'arc de cercle intérieur du virage, ceux-ci vous permettras, d'une part, de pouvoir
observer la zone sans vous découvrir, d'autre part, d'être vu par l'adversaire au dernier moment (effet de surprise)
- de ralentir votre rythme de déplacement, dans un but de discrétion
3) FRANCHISSEMENT D'UN Découvert
Ont appel "découvert" tous lieux ou la végétation et la topo du terrain ne vous permet pas de vous protéger des
vues de l'ennemi et de ses tirs.
(Exemple : clairière ; intersection de pistes ; etc.)

La aussi il y a 2 règles de base à respecter tout en restant dans la lisière militaire :

-SE POSTER avant de le franchir


POSTER : disposition tactique visant à observer sans être vu tout en se protégent des éventuels tirs de l'adversaire
-EFFECTUER UN BOND EN AVANT ce bond s'effectuera toujours en courant jusqu'à l'opposé du découvert dans
la lisière militaire, en garde face à la direction dangereuse. (Il est évident que si la végétation et la dimension du
découvert le permettent, de ne pas le franchir mais de le contourner)

-----------------------------------------------------------------------------
B) PROGRESSION COMBAT

Nous allons voir 2 types de progression


- en TIROIR
- en Perroquet
Ces dispositions sont prises afin d'assurer l’appui mutuel au sein du Binôme ou de l'équipe lors d'un déplacement
en terrain hostile.

-PEROQUET (voir schéma)

A et B étant les hommes


1234 étant les points de déplacements

1 2 3 4
A
B
Action 1 : A se rend au point 2.
A reste en appuis au point 1.
1 2 3 4
B
A

Action 2 : A reste en appuis au point 2.


B rejoint A au point 2.
1 2 3 4
B
A

Action 3 : A se rend au point 3.


B reste en appuis au point 2.
1 2 3 4
B
A

Action 4 : A reste en appuis au point 3.


B rejoint A au point 3.
1 2 3 4
B
A

Action 5 : A se rend au point 4.


B reste en appuis au point 3.
1 2 3 4
B
A

Et ainsi de suite…

-TIROIRE (voir schéma)

1 2 3 4 5 6
A
B

Action 1 : A se rend au point 2.


B reste en appuis au point 1.

1 2 3 4 5 6
A
B

Action 2 : A reste en appuis au point 2.


B se rend au point 3.

1 2 3 4 5 6
A
X== B

Action 3 : B reste en appuis au point 3.


A se rend au point 4.

1 2 3 4 5 6
X=== A
B

Et ainsi de suite.
10 - La communication

L’ennemi disposant de moyens sophistiqués pour l’interception des communications, il est primordiale de
maîtriser la communication silencieuse, autrement appelée communication gestuelle. Elle consiste en un ensemble
de gestes correspondant à des instructions ou indications. Vous trouverez ci-dessous une variante de ces gestes. Il
est recommandé d’adapter les signes à vos besoins et à vos facilité d’identification des gestes de sorte que si
l’ennemi a un visuel sur un de vos soldats, il ne pourra comprendre ce que vous vous dites.

Le poing fermé, les deux doigts en direction des yeux signifie ; Voire. « je vois » ou « regarde ».

L’index indiquant votre oreille signifie ; Ecouter. « J’entends » ou « écoute ».

L’index sur la bouche indique qu’il faut faire silence.

Le poing fermé et le bras perpendiculaire agité de haut en bas signifie qu’il faut se dépêcher ou courir.

Un rapide mouvement du bras tendu, vers la bas Ordonne à tout le monde de se mettre à terre
(généralement allongé et en garde).
Le poing fermé, l’index pointant une direction, désigne un objet ou quelqu’un.

La main ouverte, les doigts joints perpendiculaires au sol, avec le bras tendu indique une direction.

L’index et le pouce se touchant, les autres doigts vers le haut indique un véhicule à chenilles (char par
exemple).

La même chose mais vers le bas indique un véhicule à roues.

Deux doigts allant d’avant en arrière plusieurs fois indique du personnel, des hommes…

La même chose mais en faisant lentement passer la main devant soi signifie ; Ramper.

Le poing fermé vers le haut puis le faire pivoter d’avant en arrière plusieurs fois signale une Menace.
+
A la suite de cela, ouvrir totalement le poing en écartant les doigts puis en refermant le poing plusieurs fois
indique ; Une menace armée.

Pour désigner un chiffre ou une distance, on utilise les doigts. Vers le haut comme sur la photo, ce sont des
unités. Vers le bas, ce sont des dizaines. En faisant monter et descendre la main plusieurs fois, on indique des
centaines.

+ + +
Les 4 gestes qui suivent permettent de dire ; 1°) Je vois 2°) 4 3°) hommes 4°) menaçants. = Je vois 4
hommes menaçant.

Ramener doucement la main vers le bas, signifie Ralentir. Brutalement, ordonne à tout le monde de se
mettre à terre. Et directement vers le bas en la maintenant ainsi quelques secondes, désigne un objet au sol ou à
mettre au sol. Les deux gestes voir et sol ensemble signifient qu’on voit un objet au sol. Si vous désignez un
camarade et lui faites le premier signe ci-dessus, cela voudra dire que vous lui demandez de poser un objet au sol.
Dans ce cas, indiquez lui où. Cet objet pourrait, par exemple, être une mine.

+
Dans cette position, cela signifie la présence d’un Sniper. Les deux gestes ci-dessus ensemble signifie
qu’on voit ou qu’on a localisé un sniper.
Le poing Fermé avec le bras à 90° indique ; STOP. Là, tout le monde s’arrête et vous observe. Si vous
gardez le bras dans cette position et que vous ouvrez subitement la main en éventail (en écartant les doigts) cela
signifie menace potentielle, tous aux aguets, position de combat. Les hommes se mettront alors à terre derrière
ce qui peut leur servir de protection (un gros arbre, une bute etc..) prêts à faire feu sur toutes menaces.

+
Les doigts liés, la main parallèle au sol en la faisant pivoter de gaucher à droit et de droite à gauche
plusieurs fois indique ; PARTOUT. Les deux gestes ensemble signifient ; Regarde partout.

Faire passer la main plusieurs fois au dessus de la tête signifie ; à couvert en embuscade.

Le main perpendiculaire au sol, la faire avancer lentement en zig zag signifie ; Rivière ou court d’eau.

Le premier geste, décrivant un rectangle non finit veut dire ; PORTE. Le carré complet ; FENETRE.

Le doigt en l’air, tournoyant signifie ; Reprise de la dernière activité assignée ou selon les variantes ; héliportage.
Le main tendue vers le bas, faisant avancer le bras d’avant en arrière et d’arrière en avant plusieurs fois
signifie ; Une route ou un chemin. Le même geste mais avec le poing fermé signifie ; Une construction (maison)

En avant…

Le doigts joints, faire passer la main plusieurs fois sous la gorge signifie suivant ce qui a été convenu au
briefing, soit REPLI. Soit retour au point de ralliement. Ou les deux ; repli au point de ralliement.

Les doigts joints, les bras en croix signifient ; Arrêt de l’activité en cours. Les mains parallèles comme sur
le deuxième dessin signifient un Carrefour, une croisée de chemins. Enfin, deux poings se cognant plusieurs fois
l’un contre l’autre signifie ; Faire sauter, faire exploser.

Deux doigts en V et faire avancer la main d’avant en arrière puis d’arrière en avant plusieurs fois signifie ;
Attaquer, passer en phase d’attaque.
Taper du poing sur son casque fait comprendre à un supérieur hiérarchique qu’on l’appel. Monter
ensuite son bras vers le haut et indiquer un chiffre correspond au grade du supérieur. 1 = Caporal / Caporal Chef, 2
doigts = Sergent / Sergent Chef, 3 doigts = Le plus haut gradé du groupe.

Tendre le bras droit vers sa droite ou le bras gauche vers sa gauche avec la pomme de la main vers le bas
signifie de se mettre en ligne (formation en ligne). Le bras perpendiculaire, les doigts vers le haut, signifie de se
mettre en colonne. Si après ce geste vous crochetez vos deux doigts comme sur la 3ème photo, cela veut dire de
se mettre sur 2 colonnes. Si vous faites ces deux signes alors que vous progressez sur une route, une colonne ira
se mettre sur la gauche de la route et l’autre sur la droite.

11 - LATA – Lutte anti-aérienne

Rien de plus désagréable que de se faire survoler par un hélicoptère de surveillance qui indique votre
position aux forces au sol. Savoir orienter son tir en fonction de la vitesse, de la direction et de la hauteur de
l’appareil, c’est savoir l’abattre. Valable aussi bien pour un avion qu’un hélicoptère.

En cas de conflit, l’ennemi, pour limiter la liberté d’action terrestre mettra en œuvre de nombreux moyens
aériens ; il est donc préférable pour tout combattant de connaître parfaitement ce danger.

Différence des aéronefs :


- Avions de reconnaissance (pilotés ou drônes)
- Chasseurs (tactiques ou bombardiers)
- Transports
- Hélicoptères (de reconnaissance, d’attaque ou de transport)

Caractéristiques :
- Omnidirectionnel : action simultanée et brève
- Effet de surprise grâce à leur rapidité et leur vol à très basse altitude ; 200m du sol pour éviter les
radars et les missiles SAM (sol air missile)
- Effet brutal (grande capacité de bombes)

Armement :
- Canons à répétitions jusqu’à 30mm voire plus dans certains cas, à forte cadence de tir
- Rockets de 50 à 330mm
- Bombes normales ou freinées de 125kgs à plus d’une tonne avec une capacité de destruction
pouvant aller jusqu’à 500m.

Quand un appareil va de la gauche vers la droite, il est inutile de le viser directement. Il faut reporter vos tirs
devant lui ; de sorte que, par la vitesse de l’appareil et celle de vos balles, l’intersection des deux à un point que
vous aurez estimé, aura comme résultat l’impact. Plus l’hélicoptère va vite, plus il faudra que vous augmentiez la
distance entre la cible et la direction de vos tirs.

Un passage bas et rapide d’un avion de reconnaissance peut précéder un tir d’artillerie, un raid de
l’aviation, des hélicoptères de combat ou un assaut héliporté.

L’aviation et les unités d’artillerie sol/air ne peuvent pas à elles seules assurer notre défense notamment
contre les actions à très basse altitude des aéronefs ennemis. Il est donc impératif pour chaque combattant de
participer à la lutte.
LATTA : forme de combat qui consiste à engager avec tout l’armement possible tous les aéronefs identifiés
comme ennemi ou étant en phase hostile. L’effet d’armes de petit calibre gène l’aéronef dans l’accomplissement de
sa mission. Elle créé un climat d’insécurité.

Mesures passives ; Elles permettent au combattant de se confondre dans le paysage et d’échapper aux
attaques aériennes.
Les mesures passives de sauvegarde se traduisent par la discrétion des mouvements en évitant les
itinéraires poussiéreux.
Le camouflage permet d’éviter de se faire repérer par la forme.
Les traces et les éclats lumineux peuvent nous trahir
Se disperser, c’est diminuer les dégâts de groupe en cas d’attaque à la bombe.
Mesures actives ; La riposte ; ouvrir un feu nourri sur toutes unités qui nous attaquent ou attaquent un
objet.
La prise à partie ; Ouvrir un feu nourri sur tout aéronef reconnu comme ennemi.

Dans ce cas de figure où l’hélicoptère est en vol stationnaire, si vous disposez d’un sniper, vous devez tirer
sur le pilote. Un calibre 12,7 anti-personnel serait l’idéal. Si vous disposez d’une mitrailleuse, appuyez-vous contre
un muret et canardez le cockpit même si vous ne voyez pas le pilote. Avec un peu de chance, vous le tuerez et
ferez cracher l’appareil.

Dans l’optique où vous n’auriez pas réussi à abattre l’hélicoptère et que de ce dernier sortent des hommes
d’intervention, réorientez alors vos feux sur ces derniers. Les cibles principales étant ceux qui sont le plus prés du
sol. Si vous êtes plusieurs, l’un de vous doit IMPERATIVEMENT continuer d’ouvrir le feu sur le poste de
pilotage ou les turbines, les autres sur les hommes qui sortent de l’hélicoptère. Si vous disposez d’un lance
roquette, un hélicoptère en vol stationnaire est une cible parfaite.

Attention cependant qu’il n’y ait pas de sniper à l’intérieur de ce dernier, prêt à vous loger une balle
dans la tête dés que vous allez pointer votre nez. Dans ce cas de figure, le sniper devient prioritaire ; il faut
l’éliminer avant le reste. Pour résumer, les priorités sont :
Le pilote
Le poste de pilotage si le pilote n’est pas visible si l’appareil est dans un sens qui ne permet pas de viser le
poste de pilotage, se reporter sur les turbines
Report des tirs sur les hommes qui sortiraient de l’hélicoptère

Lorsque la cible est un avion, on ne peut effectuer un tir d’efficacité que si ce dernier est en
approche frontale. Inutile de gaspiller ses munitions s’il est en éloignement car aucune chance ou très peu
pour que les munitions de petit calibre l’atteignent.

12 – Topographie / orientation

I. Définitions

Le nivellement ; C’est la représentation plane et conventionnelle, sur la carte, du relief du terrain. Il doit permettre
de trouver l’altitude d’un point, d’exprimer la valeur des pans, de faire ressortir le relief d’une manière expressive.

Les différentes formes du terrain :


a. Les lignes de Thalweg – Thal (vallée) Web (chemin)
b. Les lignes de crête ou faîtes
c. Les lignes de changement de pente
Les lignes de Thalweg ; Sont les lignes basses du relief. Elles sont formées par l’intersection de facettes qui se
coupent vers le bas. C’est la ligne de réunion des eaux.

Les lignes de crête ; Sont des lignes hautes du relief. Elles sont formées par l’intersection de facettes qui se
coupent vers le haut.

Les lignes de faîtes ; Sont les lignes de partage des eaux.

Les lignes de changement de pente ; C’est l’intersection de facettes de pentes différentes.

Abri ; Constitué par un mûr, un trou ou un fossé, protège de l’ennemi dans une ou plusieurs directions.

Angel mort ; C’est une portion de terrain où l’homme est abrité des vues et des tirs de l’ennemi.

Bois ; Surface couverte d’arbres, d’un hectare au plus.

Boqueteau ; très petit bois.

Bosquet ; touffe d’arbre.

Buisson ; Touffe de broussaille de moins d’un mètre.

Cheminement ; Itinéraire qui permet de se déplacer d’un point A à un point B sans être aperçu de l’ennemi.

Col ; Passage entre deux points hauts.

Colline ; Petit mouvement de terrain isolé, souvent arrondi.

Corne de bois ; un coin, angle plus ou moins saillant.

Un couvert ; Une portion généralement cachée de toutes les directions et des vues aériennes.

Remblai ; Un endroit où est mis de la terre.


Déblai ; Endroit où a été enlevé de la terre.

Glacis ; Partie de terrain ne permettant ni de s’abriter, ni de se dissimuler aux vues et aux tirs de l’ennemi.

Mamelon ; Petite colline ou petite hauteur arrondie sur une crête

Versant ; Flanc d’une montagne.

Planimétrie ; Les figures naturelles ou artificielles de la surface du sol (maison, rivière, plan de bois…)
II. Orientation

NM = Nord Magnétique
* = Nord géographique (une étoile)
Y = Nord de la carte

N NNE NE ENE E ESE SE SSE S SSO SO OSO O ONO NO NNO


Degrés 0 22°30' 45° 67°30' 90° 112°30' 135° 157°30' 180° 202°30' 225° 247°30' 270° 292°30' 315° 337°30'
Grades 0 25 50 75 100 125 150 175 200 225 250 275 300 325 350 375
Millièmes 0 400 800 1.200 1.600 2.000 2.400 2.800 3.200 3.600 4.000 4.400 4.800 5.200 5.600 6.000

Nord = 360°
Sud = 180°
Est = 90°
Ouest = 270°

Le millième est un angle sous lequel on voit un mètre à un kilomètre.

Les trois Nord


On distingue en effet trois Nord, il est important de connaître les différences entre ces trois Nord pour s'orienter
correctement.

1. Le Nord géographique

Il s'oppose bien évidemment au Sud géographique, par le fait qu'il se trouve a ses antipodes (de l'autre côté
de la Terre). Ces deux points sont reliés par une ligne imaginaire qui passe par le centre de la Terre et qui
correspond à son axe de rotation sur elle même.
Lorsqu'on fixe le ciel toute une nuit on s'aperçoit que la polaire ne bouge pas et que toutes les autres étoiles
tournent autour d'elle.

2. Le Nord magnétique

C'est le Nord indiqué par l'aiguille de la boussole, il est différent du Nord géographique ; cela peut paraître
étonnant mais il se trouve a environ 1250 Km du pôle Nord géographique et il se déplace d'environ 10Km par an
car il est dû à des phénomènes électromagnétiques très complexes qui sont variables.

De plus la boussole n'indique pas toujours sa direction exacte car il y a des variations locales, par exemple au
dessus d'un gisement de fer nous verrons cela plus en détail un peu plus loin c'est ce que l'on appelle la
déclinaison magnétique.
Notez qu'en raison des modifications locales du champ magnétique terrestre les pôles magnétiques ne sont
pas aux antipodes.

3. Le Nord de la carte

Par convention le Nord de la carte est en haut de celle ci et le Sud est donc en bas, rares sont les cartes sur
lesquelles le Nord de la carte ne coïncide pas avec le Nord géographique, mais cela peut arriver.

L'azimut

a. L'azimut magnétique
C'est l'angle formé entre le Nord magnétique et la direction de marche

b. L'azimut géographique
C'est l'angle formé entre le Nord géographique et la direction de marche. Etant donné que pour suivre une direction
de marche on utilise une boussole il faut faire une correction ce qui n'est pas pratique, cet azimut n'est donc
quasiment jamais utilisé. Quand on parle d'azimut sans préciser duquel, il s'agit implicitement de l'azimut
magnétique.

2. Aller d'un point à un autre

Il existe une infinité de routes pour aller d'un point à un autre, mais deux présentent un intérêt, l'orthodromie
qui est l'arc de cercle passant par le point de départ et le point d'arrivée et dont le centre coïncide avec le centre de
la Terre ; la loxodromie. C’est un arc de cercle qui passe par les deux points mais qui détermine une section de la
sphère terrestre (calotte).

La loxodromie est plus longue que l'orthodromie, mais elle est bien plus pratique à utiliser car le cap est
constant et qu'elle est représentée par une droite sur la carte. La différence de longueur entre les deux routes est
due à l'aplatissement de la Terre aux pôles. Par exemple entre Le Havre et New York la distance est de 5889 Km
en loxodromie et 5695 Km en orthodromie soit une différence de 194 Km. Il est évident que dans la pratique du
scoutisme c'est toujours la loxodromie qui est utilisée car la différence est quasiment nulle sur les distances
effectuées.

La boussole

Quelle merveilleuse invention, à la fois si simple et si compliquée sans elle le Monde serait encore inexploré en
grande partie.
Son principe est très simple, puisqu'il repose sur une aiguille aimantée dont la pointe est attirée par le Nord
magnétique, ce qui signifie que le Nord de la boussole est un petit pôle Sud. Vous le savez sans doute les aimants
ont deux pôles, un pôle Sud et un pôle Nord, deux pôles identiques se repoussent et deux pôles opposés s'attirent.

1. La rose des vents

Conventionnellement, chaque direction appelée point cardinal, porte une abréviation, le Nord N, l'Est E, le
Sud S et l'Ouest W (West en anglais); on peut combiner ces abréviations pour avoir des directions plus précises,
par exemple NE pour le Nord-Est.
2. Les unités

La boussole a été considérablement perfectionnée au cours des âges, elle ne se contente plus d'indiquer le
Nord magnétique, elle permet d'indiquer d'autres directions car on y a ajouté un compas qui permet de mesurer les
angles, donc les azimuts. Malheureusement pour les utilisateurs, il existe plusieurs unités de mesure des angles,
qui généralement ont des utilités différentes et qui sont plus ou moins pratiques.

a. Les degrés
C'est sans doute l'unité la plus courante, celle que tout le monde doit connaître.
Chacun sait sans nul doute qu'un angle droit fait 90° et qu'un tour fait 360°, ce que l'on connaît moins ce sont les
sous unités, et là ça se complique singulièrement.

En effet il ne s'agit pas d'un système décimal mais d'un système horaire, c'est à dire que les degrés sont
divisés en 60 minutes (notés 60'), les minutes sont divisées en 60 secondes (60'') et les secondes en 10émes ou
100èmes, comme sur une montre d'ailleurs. Pour la petite anecdote les pilotes de chasse s'indiquent les directions
relatives en heures, midi veut dire tout droit, à trois heures veut dire à droite, à six heures derrière, à neuf heures à
gauche…

b. Les grades
Pour simplifier on peut utiliser les grades, qui ont l'avantage d'être un système décimal beaucoup plus facile
d'usage bien qu'il soit moins courant. L'angle droit fait 100 grades et un tour fait 400 grades.

c. Les millièmes
C'est sans doute l'unité la moins bien connue, mais qui est très pratique à bien des égards ; c'est l'unité
utilisée par les militaires. La définition du millième est la suivante: c'est l'angle sous lequel on voit un objet de 1 m à
1 Km ou plus clairement avec un schéma.

En fait il s'agit d'une approximation du millième de radian, un tour fait 2p radians soit
6,28318530717958647692528676655901…………. radians pour les millièmes on a arrondi p à 3.2 on a donc 2p =
6.4 un tour fait donc 6400 millièmes. L'intérêt de cette unité est de pouvoir rapidement évaluer des distances ou des
dimensions. On peut ainsi calculer la distance d'un objet lorsqu'on connaît ses dimensions (un objet de 2 mètres de
long de long que l'on voit sous un angle de 2 millièmes se trouve à 1 Km) et on peut également mesurer les
dimensions d'un objet lorsqu'on connaît sa distance.

Table de conversions

Direction \ Angle Degrés Grades Millièmes


N 0 ou 360 0 ou 400 0 ou 6400
NNE 22.5 25 400
NE 45 50 800
ENE 67.5 75 1200
E 90 100 1600
ESE 112.5 125 2000
SE 135 150 2400
SSE 157.5 175 2800
S 180 200 3200
SSW 202.5 225 3600
SW 225 250 4000
WSW 247.5 275 4400
W 270 300 4800
WNW 292.5 325 5200
NW 315 350 5600
NNW 337.5 375 6000
2.

3. Les types de boussoles et leur utilisation

La boussole a différents usages et chaque usage a besoin d'adaptations propres. Ainsi le marin, le militaire,
l'ingénieur en génie civil, les concurrents d'une course d'orientation ne font pas exactement le même usage de la
boussole, qui varie donc selon les utilisations.

a. La boussole d'orientation
C'est la plus simple et la plus courante, il s'agit le plus souvent d'une plaque de plastique rectangulaire,
comportant des graduations sur les côtés pour mesurer les distances sur une carte, et sur laquelle est montée la
boussole. Le montant de la boussole peut tourner de telle sorte que l'on puisse faire coïncider les graduations
d'angles avec la flèche indiquant la direction de marche. Au fond de la boussole on trouve une grosse flèche rouge
en général qui matérialise le Nord magnétique. Pour trouver la bonne direction il faut maintenir la boussole bien à
plat et comme avec toute boussole être à l'écart de toute source de champ magnétique artificiel (ligne haute
tension, transformateur, aimant, moteur électrique, électro-aimant…). Ensuite pour orienter correctement la
boussole il suffit de faire coïncider l'aiguille rouge de la boussole avec la flèche rouge dessinée sur le fond. Ce type
de boussole sert en général à orienter une carte.

b. La boussole de visée
C'est un dispositif analogue au précédent, mais elle est dotée d'un miroir et d'un viseur cela permet de
déterminer la direction d'un objectif (pylône, arbre, château d'eau, tour, immeuble…), elle fonctionne de la même
manière sauf que l'on regarde la boussole dans le miroir en désignant l'objectif avec le viseur.

c. Le compas
Le compas fonctionne sur le même principe que la boussole sauf qu'il y a un plateau aimanté qui flotte dans
une boule remplie d'eau et une aiguille fixe. C'est un cas particulier de boussole ou le Nord de la boussole est un
pôle Nord. C’est le type de boussole le plus souvent rencontré sur les bateaux, car il permet de suivre une direction
en continu.

4. La déclinaison magnétique

C'est l'angle formé entre le Nord indiqué par la boussole et le Nord magnétique, cet angle varie avec
l'endroit où l'on se trouve et avec le temps. La déclinaison magnétique est due à des variations locales des champs
magnétiques terrestres, tels que des gisements métalliques, des lignes électriques haute tension, ou des
phénomènes cosmiques tels que les vents solaires qui interfèrent avec la magnétosphère. Il faut donc se
renseigner sur sa valeur si l'on veut trouver le Nord géographique qui la plupart du temps comme nous l'avons vu
précédemment coïncide avec le Nord de la carte ce qui nous permet d'orienter correctement la carte.
La déclinaison magnétique est indiquée dans la légende des cartes IGN série bleue, elle est mesurée au
point correspondant au centre de la carte (elle peut subir des variations à quelques kilomètres près mais en général
la précision au centre de la carte est suffisante). Attention à bien regarder la date de validité de la carte sinon
utiliser la correction indiquée (la plupart du temps une correction de quelques minutes par an).

5. Suivre une direction

Suivre une direction à la boussole n'est pas chose aussi aisée qu'il n'y paraît. Il existe de nombreux pièges,
outre la déclinaison magnétique dont l'influence est négligeable pour de petites distances. Le principal problème
réside en la présence d'obstacles dans le désert ou en mer c'est un problème différent on n'a pas de repères. Dans
une forêt il est bien entendu impensable d'avancer tout droit, il y a des arbres mais la technique pour contourner ce
problème est d'utiliser ces obstacles comme des repères.

Ainsi en utilisant une boussole de visée on recherche un arbre dans la direction voulue, on se rend à cet
arbre et on refait une visée sur un arbre suivant. Le revers de la médaille est que si à chaque mesure on fait la
même erreur, elle s'accumulera. En résumé un grand nombre de mesure aboutit sur une grosse erreur ; il est donc
préférable de faire le moins de mesures possibles (faire des visées sur des distances plus grandes) quand cela est
possible.

En mer il n'y a pas d'arbres, il faut donc avancer en fixant l'aiguille de la boussole de telle sorte qu'elle
coïncide toujours avec la flèche du Nord. Le moyen le plus simple est d'utiliser un outil plus adéquat, à savoir un
compas. C’est pour cela que les bateaux en sont équipés. Une autre solution peut être envisagée lorsque nous ne
sommes pas seuls, est de guider une autre personne dans la direction voulue, on a alors un repère mobile.

6. S'orienter sans boussole

Grande question, les solutions sont plus ou moins heureuses ; mais il est important de les connaître.

a. De jour

La méthode des mousses est très aléatoire, à savoir quand même mais avec quelques rectifications, la
mousse ne pousse pas au Nord comme on l'entend souvent mais suivant l'orientation des vents dominants. Autant
dire qu'il faut bien connaître la météorologie locale ce qui n'est pas évident. De plus il arrive souvent que la mousse
pousse tout autour des arbres, dans ce cas point de salut.

On peut si l'on est observateur et un peu naturaliste, observer la façon dont les arbres sont penchés ce qui
nous informe sur la position des vents dominants, encore faut il les connaître. La méthode la plus sûre est quand
même le Soleil, qui je le rappelle se lève à l'Est et se couche à l'Ouest. et se trouve au Sud a midi, et qu'on ne le
voit jamais au Nord sinon c'est que la Terre a changé de trajectoire. Cette méthode peut même devenir très précise
si l'on a une montre à aiguille réglée sur l'heure G.M.T. (Greenwich Meridian Time) c'est à dire l'heure légale en
France moins une heure en hiver et moins deux heures en été. Quand la montre est correctement réglée il faut
l'orienter de telle sorte que le Soleil soit pointé par la bissectrice de l'angle formé par l'aiguille des minutes et
l'aiguille des heures.

Lorsque la montre est orientée ainsi, le Sud est pointé par le 12 il est très facile de retrouver les autres
directions, les plus aguerris pourrons même utiliser la montre exactement comme une boussole en faisant la
conversion des heures en degrés ainsi 12 H -> 180°, 3 H -> 270°, 6 H -> 0°, 9 H -> 90°.
b. De nuit

Si le ciel est couvert, point de salut en dehors de la boussole; sinon les étoiles sont la méthode la plus
ancienne, pour ne pas dire qu'elle date de la nuit des temps. On peut par exemple appliquer avec la Lune la
méthode solaire mais attention, il ne faut pas bien évidemment que ce soit la nouvelle Lune, mais il faut aussi
connaître les heures de lever et de coucher de cette dernière ce qui n'est pas toujours évident. On peut avoir ces
informations sur certains calendriers ou en se renseignant auprès d'astronomes. Il faut cette fois-ci régler la montre
de telle sorte qu'il soit minuit lorsque la Lune a effectué la moitié de son parcours dans le ciel (elle est alors au Sud)
mais attention la Lune tourne autour de la Terre il ne faut pas régler sa montre à l'heure G.M.T.

Mais la méthode la plus fiable est encore de rechercher l'étoile polaire, malheureusement c'est une étoile
d'assez faible magnitude (son éclat est faible) et pour peu qu'il y ait une source de lumière parasite elle peut être
difficile à observer. Le plus simple pour la retrouver est de repérer la constellation de la Grande Ourse. Il faut
ensuite reporter 5 fois vers le haut la distance entre les deux étoiles du bout de la «casserole » (côté opposé au «
manche ») et normalement on tombe exactement sur l'étoile polaire.

Enfin une dernière méthode pour s'orienter mais qui toutefois nécessite un peu de connaissances en
astronomie est d'utiliser les planètes avec une méthode similaire a celle du soleil et de la Lune. Il faut être capable
de reconnaître les planètes dans le ciel, et faut pour cela un œil habitué, connaître les heures de lever et de
coucher de ces planètes. Les planètes utilisables sont Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Elles ont un éclat plus
brillant que les étoiles à de rares exceptions (Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel et peut être confondue avec
une planète) de plus les planètes ne scintillent presque pas et lorsqu'on les grossis a la jumelle elles grossissent
alors que les étoiles restent des points lumineux. Même avec un faible grossissement, nous pouvons voir des
quartiers sur Vénus et Mars et observer les satellites de Jupiter.

III. Topographie

1. La carte

1. Définition

C'est la représentation géométrique sur une feuille plane suivant certaines conventions d'une
certaine portion de la surface du sol, composée de mouvements du sol et de détails du terrain. Elle comporte en
outre des informations marginales qui ont pour but de se situer sur la carte, de s'orienter de déterminer les
distances, trouver les repères et les altitudes.
2. L'échelle

C'est la réduction effectuée pour passer des distances mesurées sur le terrain aux longueurs qui les
représentent sur la carte. Cette réduction est une valeur fixe que l'on appelle échelle.
Les échelles sont notées sous forme de fractions centimétriques le numérateur est toujours égal à 1 et
correspond à 1 cm sur la carte le dénominateur correspond au nombre de cm que cela représente sur le terrain.
Par exemple une échelle de 1/100000 signifie que 1 cm sur la carte représente 100000 cm sur le terrain (soit 1
Km). Les échelles les plus fréquemment rencontrées sont 1/200000 et 1/100000 pour les cartes routières, 1/50000
et 1/25000 pour les cartes touristiques et les cartes d'état major.

Les cartes IGN série bleue que nous utilisons le plus souvent chez les éclaireurs sont au 1/25000 ce sont les
plus précises (1 cm représente 250 m) mais par conséquent elles couvrent des surfaces plus petites et il en faut
parfois plusieurs pour couvrir la région dans laquelle nous campons. (C’est bien connu les terrains pour les camps
d'été sont toujours dans un coin de la carte et il faut donc acheter quatre cartes pour couvrir la région ! !).

3. Les projections

1.Mercator

C'est le système de projection le plus ancien, il s'agit de la projection du globe terrestre sur un cylindre tangent à
l'équateur. C'est la projection utilisée pour les planisphères.

2.Transverse Mercator

Pour corriger les erreurs liées à la projection de Mercator, on utilise une variante, ou l'on projette le globe terrestre
sur un cylindre tangent à un méridien particulier, tout les 6° de longitude, ce qui divise le globe en 60 fuseaux.

3.Lambert

Pour minimiser encore plus les déformations, cette représentation utilise une projection sur un cône d'axe
polaire tangent à un parallèle particulier. Elle déforme peu, mais son quadrillage est moins commode car la
loxodromie n'y est pas droite, elle est surtout utilisée pour les fonctions où la consultation prime sur le tracé.

4.Polaire

Mathématiquement, c'est un cas particulier de la projection de Lambert avec un cône d'angle plat, il s'agit
donc d'un plan tangent au pôle. Cette représentation n'est utile que dans l'océan Arctique et sur le continent
Antarctique.
4. Les systèmes de coordonnées

Pour se repérer à la surface du globe, on a inventé un système de quadrillage, ce qui permet d'indiquer un
point très précis sur Terre sans ambiguïté. Ce quadrillage est constitué de méridiens, qui sont des cercles qui font
le tour de la Terre et qui se croisent au niveau des pôles géographiques et des parallèles, qui sont des cercles
situés à la surface de la Terre, perpendiculaires aux méridiens et qui eux ne se croisent jamais. Les parallèles
déterminent une grandeur que l'on appelle latitude et les méridiens la longitude.

Il a fallu ensuite décider par convention quelle serait l'origine de ce système de repères, et c'est donc pour
les parallèles celui qui divise la Terre en deux, c'est à dire l'Equateur (on a 90° de latitudes entre chaque l'Equateur
et chaque pôle). Pour les longitudes, on a décidé arbitrairement que ce serait une ligne imaginaire passant par
l'observatoire de Greenwich dans la banlieue de Londres, on l'a donc appelé Méridien de Greenwich, la Terre est
ainsi divisée en 180 méridiens vers l'Ouest et 180 méridiens vers l'Est.

1. Coordonnées UTM

UTM signifie Universal Transverse Mercator, comme chacun sait la Terre n'est pas plate c'est une sphère
aplatie aux pôles. Il n'est donc pas évident de représenter sa surface dans un plan. Pour cela on effectue une
projection, le système de coordonnées UTM utilise une projection de la surface de la Terre sur un cylindre qui serait
tangent aux méridiens comme nous l'avons vu précédemment. Cette projection est assez facile à réaliser et c'est la
plus ancienne ; Appelée projection de Mercator du nom du géographe qui l'a inventée au 16ème siècle.
l'inconvénient de cette projection est que plus on s'éloigne du méridien plus il y a d'erreur mathématiquement entre
0 et 20° sin(x)=tan(x)=x à peu de chose près l'erreur est donc négligeable pour des écarts inférieurs à 20°, c'est
pour cela que les projections UTM se font tous les 6° de longitude et défini donc 60 fuseaux UTM.
Ceci dit les coordonnées UTM sont les plus utilisées, selon des conventions internationales. De plus le
système de coordonnées UTM est très pratique car il découpe la carte en carrés de 1 Km de côté, chaque ligne du
quadrillage est numérotée en Km à partir du 0 ce qui permet de calculer rapidement des distances entre deux
points lorsqu'on connaît l'échelle. (ceci n'est valable que pour des petites distances où la rotondité de la Terre est
négligeable, sinon il faut faire appel à la trigonométrie sphérique qui n'est pas très pratique).

2. Coordonnées de Lambert

Ces coordonnées utilisent une autre projection, dite projection conique de Lambert où l'on n'utilise pas un
cylindre tangent à l'équateur mais un cône tangent au 45°N ce qui couvre avec une erreur négligeable toute la
France. (en fait il existe une autre projection conique sur un autre parallèle pour la Corse). L'intérêt de cette
projection est de supprimer les erreurs de la projection de Mercator lorsqu'on est à plus de 20° de latitude. La
représentation sur les cartes IGN série bleue utilise cette projection, mais on trouve en bordure à la fois le système
UTM et les coordonnées Lambert.

2. Nivellement et planimétrie

1. Le nivellement

C'est la représentation plane et conventionnelle du relief du terrain sur la carte. Il est essentiellement
représenté par les courbes de niveau ; une courbe de niveau est définie comme étant l'ensemble des points situés
à la même altitude. Sur les cartes d'état major les courbes de niveau sont représentées par des lignes brunes ou
ocres, elles sont équidistantes de 5 m (en altitude) on trouve aussi des courbes de niveau maîtresses équidistantes
de 25 m qui sont plus épaisses et des courbes intermédiaires dans certains cas qui sont équidistantes de 2.5 m et
qui sont représentées en pointillés. Les courbes de niveau permettent de visualiser très facilement les reliefs du
terrain, ainsi lorsqu'elles forment des zones concentriques on peut s'attendre suivant le sens de leur valeurs à avoir
un monticule ou au contraire une dépression; plus les courbes sont rapprochées plus la pente est abrupte.
Enfin le nivellement est également représenté par des points noirs sur la carte accompagnés d'un chiffre
qui est l'altitude de ce point, parfois ce point est entouré d'un rond et d'un triangle, il s'agit alors de ce que l'on
appelle un repère géodésique. C'est un endroit où les géomètres de l'IGN (Institut Géographique National)
mesurent régulière la latitude, la longitude et l'altitude. Ces points sont matérialisés sur le terrain par une borne en
pierre avec une plaque métallique sur laquelle sont inscrites les coordonnées et la date de la mesure. A noter qu'en
France toutes les altitudes sont données par rapport au niveau moyen de la mer dans le port de Marseille.

2. La planimétrie

C'est la représentation de l'ensemble des détails naturels ou artificiels sur la surface du sol. Ils sont
représentés par des signes conventionnels qui le plus souvent ne sont pas à l'échelle. Ces signes conventionnels
sont indiqués dans la légende de la carte, cela peut être des routes, des bâtiments, des grottes, des monuments,
des grands arbres, des roches, des ruines. La planimétrie concerne aussi des codes de couleurs permettant
d'indiquer certains types de végétation tels que des cultures, des forêts, des landes, mais aussi des cours d'eau,
des lacs, des étangs. Il est important de savoir lire ces signes conventionnels.

3. Préparation d'une exploration en patrouille

a. La marche à la boussole

Lors d'une exploration la patrouille peut avoir à faire une marche à la boussole, il faut qu'elle soit bien
préparée. C'est au chef de patrouille de choisir la marche a suivre mais il doit faire attention à plusieurs points, il
doit bien savoir lire une carte pour prévoir les obstacles éventuels qui pourraient faire échouer la marche, il doit
tenir compte du relief (éviter les pentes trop raides quand cela est possible), ne pas faire une distance trop grande
car plus la distance est grande plus les erreurs sont grandes et enfin tenir compte des capacités de ses éclaireurs
pour la marche à pied.
En général même si le choix de la marche à la boussole est fait par le chef de patrouille il est bon de s'en
référer au chef de troupe ou un assistant.

b. Le relevé Gilwell

C'est un type de représentation d'un itinéraire traditionnel chez les scouts (lord Gilwell n'est autre que ce
cher Baden Powell), c'est un peu les petits cailloux du petit Poucet. Le principe est relativement simple, sur une
feuille de papier on trace une grande flèche vers le haut qui symbolise le Nord, on part du bas de la feuille, et à
chaque changement de direction on trace une petite flèche formant un angle correspondant à l'azimut et l'on
indique le nombre de pas et l'azimut. Le seul problème est lorsqu'on se dirige vers le Sud ou vers le Nord où l'on ne
trace pas de flèche, on reste sur la grande en indiquant le nombre de pas et l'azimut. Il est en plus intéressant
d'ajouter des remarques pour signaler des bâtiments, des routes ou autres type de repères.

c. Le croquis panoramique

C'est une représentation plus ou moins rigoureuse d'un paysage observé, avec néanmoins le soucis du
détail. Comme tout le monde n'a pas le talent de Léonard de Vinci et qu'il faut se mettre aux techniques modernes,
il peut être bon d'avoir dans la trousse topographique de la patrouille un appareil photo jetable (il en existe d'ailleurs
des panoramiques). Si vous en avez le temps et les moyens, il est possible de remplacer le croquis panoramique
par une maquette du paysage, à condition qu'elle soit fidèle.
De toute façon, il faut dans une trousse topographique une grille qui permet d'évaluer les proportions des
objets que l'on représente et la perspective. Si vous n'en avez pas, rien de plus simple, il suffit de faire un cadre en
bois avec des clous autour et faire un quadrillage en tendant des fils entre les clous. Pour qu'un croquis
panoramique soit complet, il est important de préciser où l'on se trouvait lorsqu'il a été réalisé, dans quelle direction,
sous quel angle de vue et à quelle date.

4. La triangulation

C'est une technique très élaborée, qui résume bien l'ensemble des points vus précédemment, qui est très
simple à mettre en oeuvre et qui permet de se situer avec une très grande précision sur une carte. Le matériel
nécessaire se réduit à une boussole de visée et une carte de la région dans laquelle on se trouve. La première
chose a faire consiste a repérer dans les paysage des points caractéristiques bien visibles (pylône de
télécommunications, phare, église, château d'eau…) et qui sont représentés sur la carte, il faut au moins deux
points et idéalement trois.
Une fois ces points repérés on mesure au moyen de la boussole de visée l'azimut de ces points
caractéristiques on trace à partir de ces points sur la carte des droites dans la direction inverse de leur azimut
respectif. Normalement l'intersection des droites correspond à la position exacte sur la carte. Il est préférable d'avoir
trois points pour avoir une confirmation de l'exactitude, si les trois droites ne se croisent pas en un point mais
forment un triangle c'est que les mesures ne sont pas parfaites mais on sait toutefois que l'on se trouve à l'intérieur
de ce triangle.
La triangulation est utilisée de façon plus élaborée par les bateaux et les avions en utilisant non pas des
repères visibles mais des radio phares ou des radio balises c'est ce que l'on appelle la radio navigation, l'appareil
utilisé pour cela est un goniomètre.

• La navigation par satellite

Bien que la boussole soit un instrument encore couramment utilisé, elle tend à être remplacée par des
systèmes beaucoup plus perfectionnés et plus précis. C'est le cas des systèmes de navigation par satellite. Les
premiers systèmes de ce type étaient extrêmement coûteux et n'étaient utilisés que par l'aviation, la marine et
l'armée. Avant l'arrivée des satellites on utilisait déjà la radio navigation comme par exemple le système Loran
utilisé par les alliés durant la seconde guerre mondiale pour guider les bombardiers au dessus de l'Allemagne les
radiophares étaient des antennes au sol.

La technologie spatiale a permis par la suite de monter les radiophares sur des satellites, sont ainsi
apparus des systèmes comme Satnav et Navstar qui permettent avec un récepteur muni d'un calculateur
(l'informatique a donc participé à ce progrès) de connaître sa position à la surface du globe.

Au milieu des années 70 est apparu un système très perfectionné, le GPS (Global Positionning System), il
est constitué d'une flotte de 24 satellites placés en orbite à 20 000 Km d'altitude au dessus de l'Equateur de telle
sorte qu'un récepteur où qu'il soit sur Terre puisse recevoir au moins quatre satellites. Chacun de ces satellites
émet un signal codé qui lui est propre, permettant de l'identifier, ce signal est émis à des instants très précis (il y a
une horloge atomique embarquée à bord de chaque satellite), le récepteur connaît les positions exactes des 24
satellites et dispose d'une horloge à quartz qui permet de calculer le décalage entre l'émission et la réception du
signal de chacun des satellites. Il peut par conséquent calculer la distance à laquelle il se trouve de chacun des
satellites qu'il reçoit, ceci détermine une sphère par satellite. L'intersection des sphères correspond à la position du
récepteur dans le système de coordonnées.

Les récepteurs GPS sont précis à quelques mètres. Le système GPS permet non seulement d'obtenir la
latitude et la longitude de l'endroit où l'on se trouve, mais également l'altitude et tout cela quasiment en temps réel
alors que les systèmes précédents demandaient quelques minutes voire quelques heures pour une précision d'une
centaine de mètres. Ces récepteurs comportent le plus souvent un petit ordinateur qui permet de faire un certain
nombre calculs supplémentaires tels que le calcul de la vitesse instantanée et moyenne, la distance à laquelle on
se trouve d'un point donné.

Les applications du système GPS sont de plus en plus nombreuses de la navigation maritime, au guidage
des avions, jusqu'à la localisation de conteneurs de marchandises dans les ports, ou encore la localisation des taxis
et des fourgons blindés, et même très récemment les systèmes de navigation par ordinateur des voitures de
tourisme haut de gamme avec cartographie des villes. Le système GPS reste encore relativement coûteux car il
faut compter aux environs de 1000 F pour un récepteur contre 100 à 200 F pour une boussole, mais les services
rendus ne sont quasiment pas comparables, de plus le prix des récepteurs GPS est en baisse constante ce qui
tend à le démocratiser.
13 – Techniques de franchissement et d’entrée

Bien souvent, la zone de combat ou de progression est truffée d’obstacles comme les barbelés ou des
pants verticaux…. Il est nécessaire de savoir les franchir sans dommages corporels afin de pouvoir continuer la
mission.

I. Barbelés.

a. Barbelés posés à même le sol d’une manière linéaire.

C’est généralement le cas le plus classique ; des barbelés posés à même le sol, sur une hauteur variable,
attachés ou non par piquets. La manière de les franchir est simple ; à plat ventre, après avoir retiré les accroches
maintenant la ligne de fils de fers au sol, mettez-vous sur le dos puis soulevez les barbelés avec vos mains.
Certains barbelés sont extrêmement tranchant dotés de mini lames extrêmement bien coupantes donc utilisez des
gants.

Pendant que vous soulevez les barbelés, vos coéquipiers peuvent passer dessous en rampant. En cas de
nécessité, l’utilisation de fumigènes permet de vous couvrir momentanément de la vue de l’ennemi. Des
coéquipiers peuvent prendre position à vos côtés afin d’offrir un feu de couverture ou de soutien.
b. Barbelés posés à même le sol d’une manière linéaire et en profondeur

Lorsque les barbelés sont disposés en profondeur, la tâche est plus ardue. Soit on applique le principe
relativement bête des forces armées à savoir ; debout, en écartant les jambes, le sac sur le dos permettant de tirer
les barbelés vers le haut, les camarades rampant dessous, puis se positionnent à leur tour debout en soulevant
ainsi une autre portion de barbelés. Principe relativement idiot puisqu’il n’est absolument pas discret et en cas de
repérage par l’adversaire, les cadavres vont être nombreux...

Une autre méthode réside en la reproduction de la tactique précédemment expliquée sur une simple ligne
de barbelés ; Un homme rampe, se met sur le dos, soulève les barbelés avec son arme ou avec ses mains, un
autre rampe a coté de lui, le dépasse et dés qu’il ne peut plus avancer, se met sur le dos et soulève lui aussi les
barbelés. Un troisième rampe jusqu’au second, le dépasse et fait exactement la même chose. C’est plus long, plus
difficile, mais la sécurité est accrue.

c. Barbelés posés sur des grillages ou en hauteur

La tâche devient plus ardue quand il s’agit de franchir des barbelés disposés en hauteur. Soit on applique
les consignes imbéciles dispensées en CBI à savoir faire une entaille dans le grillage et passer au travers (grillage
pouvant être détecteur de coupure et donc donner l’alarme ou alors la zone sectionnée pouvant attirer l’attention et
faire donner l’alarme), soit on creuse sous le grillage, on passe et on rebouche.

Si on ne peut creuser (béton ou autre raisons), une autre possibilité consiste à passer directement par-
dessus. On se fait alors la courte échelle ou, si la hauteur ne le permet pas, on applique le principe de la pyramide
où, par exemple, 4 camarades se mettent les uns à cotés des autres, 3 autres leur montent dessus et 2 autres par-
dessus les 3. Une fois arrivé à hauteur du barbelé, lancer par-dessus une couverture épaisse ou plusieurs
couvertures jointes puis un volontaire passe par-dessus et aura pour charge, une fois de l’autre coté, de lancer une
corde. Le dernier soldat ayant franchi la clôture devra enlever les couvertures et éventuellement redresser le
barbelé afin d’éviter qu’on remarque plus tard une trace de passage.

Cependant, un cas critique peut apparaître, celui où le grillage est doté d’une protection anti-coupure
permettant de localiser précisément là où une section a été effectuée, doté également d’une protection
contre le passage en hauteur (une pression et l’alarme est déclanchée) ou encore doté de vidéosurveillance
et/ou d’un grillage électrique. Peut être essayez-vous de prendre d’assaut un entrepôt d’armes nucléaires ?
Trêve de plaisanteries, dans ce cas extrêmement délicat, il faudra effectuer des reconnaissances et bien étudier
l’obstacle afin d’établir une tactique.

II. Mûrs ou pants verticaux

Là encore, il faut agir en groupe. Si le mûr est trop haut, se faire la courte échelle afin de permettre à un ou
plusieurs camarades d’atteindre la partie supérieure, de s’y installer et d’aider les autres à franchir l’obstacle.

En cas de présences d’objets défensifs de type pointes d’acier, verres brisés etc…, il faudra soit déployer
une protection anti-couteau qu’on étendra des deux cotés, soit disposer des objets entre chaque pointe, plus haut
que ces dernières, qui tiendront fermement (attachés ?) et permettront le déploiement éventuel d’une protection
additive plus large. Pour un mûr simple, s’il est trop haut, on peut soit envisager le grappin, soit la pyramide
humaine.
III. Entrée et progression en milieu urbain

La progression en milieu urbain est la plus difficile et la plus dangereuse qu’un militaire peut rencontrer au
cours d’un conflit armé. Chaque maison, chaque porte, chaque pièce peut se révéler être un piège meurtrier. Celui
qui y progressera avec des véhicules blindés sans avoir fouillé et contrôlé au préalable les constructions
avoisinantes, risquera des pertes matérielles et humaines considérables. Voir à ce sujet les Russes dans Groznyï
et l’excellent document produit par notre collègue Tof2B ; « La guerre urbaine, entre rêves de généraux et
réalité de guérillero » Taille : 122 365 ko.

Ce qu’il faut retenir :

a. A chaque franchissement de porte ou de cloison, lever les pieds afin d’éviter de déclancher des
mines actionnées par file, laser ou pression.

b. A chaque approche de bâtiment ou dans chaque bâtiment, prendre garde aux fenêtres et aux
trous divers ; des tireurs embusqués peuvent se trouver derrière et les utiliser comme meurtrière
pour leurs armes.

c. Chaque entrée doit être minutieusement préparée car trois cas de figure peuvent se présenter. Le
premier, l’ennemi est dedans et s’attend ou non à votre arrivée. Le second, l’ennemi n’est pas
dedans mais des mines sont disposées dans le bâtiment et vous n’êtes pas forcément au courant
que ce dernier est inoccupé. Enfin, le troisième, l’ennemi est dans le bâtiment et a miné les accès.

d. Quoi qu’il en soit, le combat en milieu urbain sera très coûteux en temps et en vies humaines.

e. La progression devra toujours être effectuée en rasant les mûrs, jamais au milieu d’une pièce ou
d’une route.

f. Même si le facteur temps est important, une progression bond par bond, à croupis est plus
judicieux qu’une progression debout, rendant les hommes des cibles plus faciles.

g. En cas de prise à partie, dispersion systématique des effectifs.

h. En position défensive, veiller à se trouver dans des bâtiments les plus proches possibles les uns
des autres et ce, afin d’éviter à des bombes aériennes de pouvoir frapper directement vos postes
de tir, ou à des hélicoptères d’appuis d’ouvrir un feu direct sur vous. Dans le cas contraire, à
chaque tir de votre part, il doit y avoir déplacement systématique voire départ du bâtiment. Quand
vous touchez la fenêtre ou le trou qui servira à pointer votre arme, il ne faut pas que vous voyez le
ciel. Dans le cas contraire vous êtes à portée d’attaques aériennes par conséquent il ne faudra
pas tenter de tenir coûte que coûte le bâtiment sous peine de destruction pure est simple de ce
dernier et de pertes certaines notamment dûes à l’appui aérien de l’ennemi (avions de combat,
hélicoptères de combat ou drône de combat).

i. La première chose à faire lors d’une prise de position est un contrôle visuel discret et immédiat
par jumelles, des alentours, des toits, fenêtres et trous dans les mûrs environnants votre bâtiment
afin de déceler et localiser en priorité ; 1°) Les snipers ennemis 2°) Les blindés ennemis 3°) Les
troupes ennemies

j. Lorsque vous êtes dans un bâtiment et qu’un char ennemi est en visuel, cela veut dire que lui
aussi pourrait avoir un visuel sur vous et par conséquent un possible angle de tir. Eviter de tirer
sur les troupes ennemies si vous voyez un ou des chars ou des véhicules blindés. Pourquoi ? un
tir sur les troupes ennemies indiquera que vous êtes dans tel ou tel bâtiment. Si vous voyez un
char, il peut donc vous voir ; s’il tir sur votre bâtiment (même s’il ne vous voit pas), vous êtes mal.

k. Priorités des cibles à éliminer ; 1°) Snipers 2°) Officiers 3°) Chars 4°) Véhicules blindés 5°) Les
soldats

l. En cas d’affrontement direct avec l’infanterie ennemie et d’échanges de tirs au fusil d’assaut, ne
tentez en AUCUN cas de dominer la situation si vous ne disposez pas de snipers en couverture
qui ont préalablement « dégagé » le secteur des snipers ennemis et qui « surveillent » et vous
protègent du déploiement certain de ces derniers.

m. En défensive, la meilleure tactique est l’ambuscade puis le changement de position en cas de non
élimination de la totalité des groupes ennemis pris à partie.

n. En offensive, la meilleure tactique est la prise de bâtiments un à un. Chaque bâtiment servant à un
premier nettoyage par snipers des zones environnantes et à un soutien direct pour un assaut sur
la prochaine batisse. Si vous disposez d’appui aérien, attaquez en premier lieu les bâtiments
« distants » des autres. Si vous n’en disposez pas, faites le contraire.

Dans l’optique où l’ennemi serait dans un bâtiment et toujours dans l’optique où il n’aurait pas déposé de
mines (vous ne pourrez le savoir jusqu’à ce que vous y soyez) ; l’entrée recommandée est une entrée fracassante
de type groupe en full assaut ; C'est-à-dire similaire aux groupes d’intervention, chacun prend ses positions en
ayant pris une direction opposée à l’entrée dans une pièce.

Ce qui est dispensé dans les CBI à savoir l’entrée homme après homme (le premier prend sa position, le
second entre et prend la sienne, le troisième aussi, puis mouvement l’un après l’autre) peut se révéler extrêmement
dangereux si l’ennemi riposte dés l’entrée principale.

Si vous êtes dans une position inverse c'est-à-dire défensive dans un bâtiment, sachez que tout va se jouer
sur les entrées. L’objectif étant d’empêcher coûte que coûte l’ennemi d’entrer. Et pour cela vous aurez non
seulement une phase de feu sur objectif repéré, mais également la pose de mines sur les fenêtres, portes et issues
de secours.
C’est en prenant en compte les dangers du combat urbain et les risques d’embourbement qu’on comprend
alors toute l’importance de la phrase :

LA GUERILLA

E N T R A I N E M E N T : La sueur épargne le sang

Quand la diplomatie cède sa place à l’affrontement armé, la guérilla devient nécessitée et question de
survie quand l’une des deux forces opposées est quantitativement inférieure en moyens humains, matériels et
puissance de feu.

Une réelle Guerre à grande échelle contre un ennemi désigné de type gouvernemental ou Etat exige
l’utilisation de tous les moyens appropriés visant à l’accomplissement des objectifs. Contrairement à un conflit armé
opposant des forces conventionnelles blindées, aériennes et maritimes, la guérilla est une lutte qui permet
d’opposer efficacement un groupe d’hommes ou un ensemble de groupes d’hommes à l’armée d’un Etat.

Même si les moyens engagés sont disproportionnés, la victoire peut basculer dans le camp de l’infériorité
numérique et matérielle pour diverses raisons.

Lorsque l’utilisation de la force est jugée nécessaire, nous nous trouvons alors en face de trois cas de
figure. Le premier, en partant du principe que seuls les objectifs principaux doivent être atteints en évitant à tous
prix les dégâts collatéraux. Le second, en partant du principe que les objectifs principaux doivent être atteints coûte
que coûte, quel qu’en soit le prix en ignorant les dégâts collatéraux. Le troisième, en partant du principe que les
objectifs principaux doivent être atteints quel qu’en soit le prix en ignorant les dégâts collatéraux, quitte à les
provoquer pour déclancher des réactions en chaîne, entraînant alors inévitablement le civil dans le conflit ; Nous
sommes sur ce dernier cas de figure en face d’une guérilla dite totale où il est impossible d’être neutre sous peine
d’être la cible de deux camps différents.

Dans ce fichier, nous prendrons exemple sur différents cas ; le fameux groupe AZF qui marchanda avec les
autorités Françaises en 2003-2004, les attaques terroristes à la bombe en Espagne en Mars 2004, l’attaque
terroriste dans le métro de Moscou et celles qui eurent lieu en France en 1995 et, en fin de document, des
approches concrètes par l’intermédiaire de scénarios qui serviront d’exemples.

A. Préambule
Par le passé on gagnait une guerre par l’écrasement militaire de son adversaire. 1000 hommes face à 1000
hommes, une pure boucherie. Puis vint les temps modernes avec bombes guidées par laser, missile de croisière,
où les hommes s’affrontent par le biais de hautes technologies. L’adversaire peut être éjecté du jeu par l’utilisation
de diverses méthodes telles la presse ou la pression populaire voire par les urnes. Cependant, les techniques ne
cessant d’évoluer, les informateurs étant présents partout, il est nécessaire de prendre certaines mesures avant
action. La guerre n’exige plus des effectifs importants. Tout peut commencer du 1 et finir au 2 comme il est possible
de commencer au 2 et de finir au 100. Kolinmok nous aura enseigné ; seule l’image du nombre est prise en
compte.

Dans un affrontement, il y a également affrontement d’intelligences. Vous vous mesurez à un « clan » que vous
considèrerez comme menace car ce dernier vous aura considéré comme telle. Ce « clan » dispose d’une force de
frappe, d’une capacité de renseignement et d’une intelligence dont vous ne devrez jamais remettre en question les
capacités de réflexion, d’analyse et de déductions.

Quand la confrontation commence, vous vous retrouvez face à des services de renseignement, des services
d’actions, la police, les classes politiques et une partie voire une majorité de la population. Il est donc impensable
de crier ; « coucou c’est moi qui vous pose des bombes ».

L’humanité est bien étrange. L’humain même, par la définition qu’on pourrait lui donner, est une espèce
dangereusement imprévisible. Celui qui est votre ami aujourd’hui peut devenir votre pire cauchemar demain. Votre
frère d’arme d’hier peut être votre assassin de demain. Votre ennemi d’hier pourra être votre allié d’aujourd’hui.
Mais quoi qu’il en soit, n’oubliez jamais ; Les apparences sont souvent trompeuses, n’ayez confiance qu’en
vous-même. On ne le redira jamais assez ; Agir en solo peut être la meilleure des solutions quand on choisit
de prendre le chemin de l’illégalité. Le silence est la meilleure arme.

Quand vous n’êtes pas avec mais contre un gouvernement, vous êtes contre un pot de fer et vous êtes un pot
de terre. Tout le monde peut vous lâcher, tout le monde peut vous trahir. C’est d’une étonnante facilité ; un coup de
téléphone à la police, une dénonciation anonyme et vous êtes en prison pour la vie, si on ne vous liquide pas
purement et simplement avant.

La préparation à la Guerre contre un ennemi déterminé consiste donc à s’assurer un minimum de sécurité
dans ses actes, de prévoir des plans de rechange, et, à l’image d’un jeu d’échec, d’étudier les coups possibles
que pourrait vous porter l’adversaire, y compris ceux qu’on pense « impossible » et qui pourrait bien
comprendre le « sacrifice » ou encore « la concession », le « faux et usage de faux » et nous en passons.

Prendre la lourde décision du choix des armes ou d’entrer dans l’illégalité, c’est assumer la pleine
responsabilité de ses actes. C’est accepter de faire face à un ennemi qui ne reculera devant rien pour vous
mettre hors jeu, c’est accepter de faire face à un ennemi qui dispose de moyens humains, financiers et
matériels supérieurs aux vôtres. Prendre les armes, c’est avoir parfaitement réalisé la Phase 2 dite
d’analyse et d’avoir dans les moindres détails étudié son adversaire, sa capacité et son délai de réaction,
ses moyens, bref, de l’avoir étudié tout simplement. De votre capacité de recherche et d’acquisition de
l’information, dépendra votre victoire et surtout, votre survie.

Lors d’un recrutement dans l’armée régulière, on vous juge sur des critères définis, vous sélectionnant sur des
épreuves simples qui pourtant éliminent de nombreux candidats. Ici, il n’y a pas de sélection. Vous êtes la
sélection. Vous êtes seul maître de vos décisions. Vous seul pourrez dire ; je fais ou je ne fais pas. La guérilla, c’est
avant tout un puissant engagement de l’esprit avant les armes, de la réflexion avant l’action. Mais attention, si
vous n’avez pas ou ne pensez pas avoir les capacités intellectuelles requises, vous finirez rapidement en
prison ou d’une manière plus réaliste, à la morgue. Question de mois ou d’années. Ce que vous devez
comprendre avant tout, c’est qu’une guerre ne se gagne pas qu’avec des muscles, elle se gagne avant tout
avec un cerveau.
Si vous ne vous sentez pas capable de déclancher votre propre guerre ou d’en rejoindre une en cours
de route et surtout de l’assumer elle, ses conséquences et ses dégâts collatéraux, supprimez ce fichier de
votre ordinateur.

« Sans destructions, pas de constructions. Tout homme est destiné à mourir. La question est comment souhaitez-
vous mourir »

Nous allons aborder ici comment mener une guerre quand on est seul et comment intégrer dans cette guerre
des « contribuant » qui deviendront des alliés anonymes, formant ainsi une armée de l’ombre autonome ; c’est le
principe de Kolinmok.

B. Analyse
La phase clé est la réflexion. Vous trouverez ci-dessous une petite partie des questions qu’on doit se poser et
auxquelles vous devrez obligatoirement avoir réponses.

MATERIEL :
- De quoi aurais-je besoin ?
- Comment me procurerais-je ce dont j’ai besoin ?
- Quels seront les plans de secours et les sécurités pour récupérer ce dont j’ai besoin ?
- Quelle est la durée de vie de ce dont j’ai besoin ?
- Où stockerais-je ce dont j’ai besoin ?

FINANCES :
- De combien aurais-je besoin ?
- Comment me procurerais-je ce dont j’ai besoin ?
- Quels seront les plans de rechange et les sécurités pour récupérer ce dont j’ai besoin ?
- Où stockerais-je ce dont j’ai besoin ?

CIBLES :
- Quelles sont mes cibles ?
- Pourquoi mes cibles ?
- Comment atteindre mes cibles ?
- Comment atteindre d’une manière détournée mes cibles ?
- Comment encourager d’autres personnes à me suivre sans me dévoiler ?
- Dois-je ou non intégrer la population dans le processus d’atteinte des cibles ?
- Comment établir des diversions ?

ACTION :
- Quel est le plan que je dois établir pour entrer en action ?
- Quelles sont les mesures de sécurité que je dois prendre ?
- Quelles seront les mesures de sécurité de l’adversaire ?
- Que ferais-je si je suis l’adversaire ?
- Pourra-t-on :
o Me reconnaître ? Si oui, que ferais-je ?
o Découvrir mon plan en cours de réalisation ? Si oui, que ferais-je ?
o Me prendre en flagrant délit ? Si oui, que ferais-je ?
o Découvrir ma ou mes bombes avant qu’elles n’explosent ? Si oui, que ferais-je ?
o Me repérer ? Si oui, que ferais-je ?
o Me faire suivre ? Si oui, que ferais-je ?

Et la question la plus importante ; jusqu’où suis-je prêt à aller pour atteindre mes objectifs ?

Tout ceci exige la mise en place et l’exécution d’une phase tout aussi importante et capitale ; la phase dite
de « recherche d’informations ». C’est généralement elle qui déterminera l’avenir. C’est également de part sa
négligence que bon nombre de groupes et de réseaux à travers le monde ont coulé, ont été battus, disloqués,
détruits.
Cette phase doit être discrète, complète et utilisant tous les moyens nécessaires et appropriés. Des
personnes émanant de services de renseignement ou de l’armée seront donc plus aptes à s’en charger. Auquel
cas, prenez des cours, vous trouverez tout ce qu’il faut sur internet. Autant être clair et franc, c’est long, très long.
N’hésitez pas à vous instruire auprès des forces armées étrangères et des services étrangers, à vous inscrire à des
groupes d’informations ou de passionnés sur le web qui se feront un plaisir de vous répondre. Vous en trouverez en
grand nombre aux USA ; bien évidemment, vous devrez comprendre l’anglais.

Celui qui saura maîtriser la guerre du renseignement et la guerre de l’information disposera d’une
longueur d’avance sur son adversaire.

La préparation

Se préparer, c’est constituer :

Sa réserve financière accessible même par suspension de la part de l’ennemi, d’un ou de l’ensemble de
ses comptes.
.
Sa réserve de matériels, munitions, d’armes, d’explosifs ou de substances explosives, de détonateurs,
etc… stockées en des endroits différents et discrets.
.
Un important fichier de renseignement sur toutes les cibles, fichier qui sera évolutif et fait en plusieurs
exemplaires disposés à des endroits différents par mesure de sécurité. De ce fait, en cas de découverte
d’un fichier, il vous en restera des doubles.
.
Sa réserve de nourriture et des solutions de ravitaillement en cas de nécessité de vie clandestine totale.
.
Une panoplie de solutions d’évasion vers l’étranger, vers des pays où Interpol ne peut agir facilement.
Notons de préférence les pays de l’Ex-URSS.
.
Un stock de tracts ou de documents de propagande mis au point et imprimés personnellement par
mesure de sécurité. Evitez les imprimeries.
.
Son réseau de connaissance bien que chacune des connaissances sera a prendre avec des pincettes et
devra être considéré comme potentielle balance ou futur indic pour l’ennemi.
.
Ses zones d’exercice dans des endroits vierges et à l’abri de tous regards indiscrets afin de s’entraîner
et de s’améliorer d’une manière continue.
.
Ses planques et cachettes.
.
Ses solutions de déplacement.

Toutes actions devront être longuement méditées, cela afin de définir :

La faisabilité de l’opération
La résistance qui sera rencontrée
Les lieux possibles de repli
La puissance de feu qui vous sera opposée
Le temps estimé pour l’exfiltration
Vous devrez également apprendre à suivre impérativement le cycle universel suivant :

- Analyse de l’objectif
- Reconnaissance
- Correction de l’analyse de l’objectif
- Préparation des plans
- Préparation des matériels
- Check up
- Infiltration
- Analyse terrain de la situation. Si ok ;
- Réalisation de l’action
- Exfiltration
- Débriefing et analyse du cycle.

Vous devrez être particulièrement attentif aux problèmes pouvant vous mettre hors jeu à savoir :
- Interception d’e-mails vous traçant et donnant des indices sur votre position
- Interception de communications téléphoniques
- Repérage de votre téléphone portable
- Repérage de la plaque d’immatriculation de votre véhicule
- Indiscrétion dans des conversations
- Nervosité en cas de contrôle « banal » par les forces de l’ordre
- Repérage de vos lieux d’achat pour motif d’acquisition de grande quantité d’un produit ou pour paiement
par carte bancaire, chèque etc...

Enfin, des règles de sécurité à toujours adopter :

- Toujours vous déguiser lors de vos actions, de vos reconnaissances et lors de vos achats. Il y a des
boutiques spécialisées dans le maquillage et le déguisement. Donnez vous en à cœur joie ; achetez ces
matériels de préférence à l’étranger. Déguisez-vous en femme, en homme moustachu, changez la couleur
de vos cheveux, mettez une perruque, des lunettes, habillez-vous jeune ou vieux et changez
régulièrement…

- Toujours acheter vos produits dits sensibles à l’étranger, dans la mesure du possible. Ne vous les
faites pas livrer, allez les acheter sur place. Evitez de laisser des traces comme des documents indiquant
des noms ou adresses. N’oubliez pas que vous menez une partie d’échec ; l’échec et mat équivalent à
votre mort ou votre arrestation. Chaque coup d’échec est un repérage. Evitez absolument que
l’adversaire puisse avancer ses pions ; ne lui faites pas de cadeaux ; ne laissez aucune trace,
n’ayez aucune pitié car lui n’en aura aucune pour vous.

- Lors de la manipulation de vos objets et l’ensemble de vos matériels, prenez l’habitude d’utiliser
des gants. Ne laissez aucune emprunte. De même, prenez toujours soin d’avoir quelque chose sur la
tête et un masque au visage ; évitez coûte que coûte de perdre par inattention un cheveux ou de
laisser des traces de salive, de doigts, d’urine sur quoi que ce soit. La police scientifique étant
devenue très performante, il faut la rendre inutile par l’absence d’éléments de ce type. Vous trouverez de
plus amples informations sur ce sujet dans les documents d’anciens officiers appartenant à ce genre de
service et diffusés illégalement sur le web.

- Veillez à acquérir une ou des machine(s) vous permettant de produire des plaques
d’immatriculation et des faux papiers. Vous devrez impérativement utiliser des véhicules qui ne sont pas
à votre nom. Changer les plaques d’immatriculation, les peindre ou les repeindre (ne passez pas par des
garages, faites tout vous-même).

- Si vous utilisez du matériel informatique dans le but de produire des documents, ne le connectez
pas à une prise téléphonique. Laissez le hors d’atteinte du monde extérieur.

Le guérillero ne craint pas de démanteler et de détruire le système économique, politique et social en


vigueur, car son objectif est d'aider la guérilla rurale et de contribuer à l'instauration de structures sociales et
politiques entièrement nouvelles. Le guérillero doit acquérir un minimum de connaissances.

Les qualités personnelles du guérillero :

Le guérillero se caractérise par le courage et l'esprit d'initiative. Il doit être un grand tacticien et bon
tireur. Il compensera par l'astuce son infériorité sur le plan des armes, des munitions et de l'équipement.
Le militaire de carrière ou le policier au service du gouvernement dispose d'un armement moderne et de
bons véhicules ; ils peuvent circuler librement, aller où ils veulent puisqu'ils ont pour eux l'appui du pouvoir. Le
guérillero qui ne peut compter sur toutes ces ressources, agit dans la clandestinité. Il arrive qu'il ait déjà été
condamné ou que pèse contre lui un décret de prison préventive ; il est, dans ce cas, contraint de faire usage de
faux papiers.

Les armes du guérillero sont inférieures à celles de son ennemi ; mais, sur le plan moral, sa supériorité est
indiscutable.
C'est grâce à elle qu'il peut remplir ses tâches principales qui sont d'attaquer et de survivre. Le guérillero doit,
pour pouvoir lutter, prendre à l'ennemi ses armes. Comme celles-ci tombent entre ses mains dans les
circonstances les plus diverses, il finit par se trouver en possession d'un armement assez varié et pour lequel
manquent les munitions correspondantes.

Le guérillero urbain ne dispose d'aucun lieu où il puisse s'exercer au tir.


Ces difficultés, il les vaincra grâce à son pourvoir d'imagination et à sa capacité créatrice, qui sont
indispensables s'il veut mener à bien sa tâche de révolutionnaire.

Le guérillero urbain doit être doté d'esprit d'initiative, d'une grande mobilité, de souplesse, du sens de
l'adaptation et de beaucoup de sang-froid, la qualité principale étant l'esprit d'initiative, car on ne peut pas
toujours tout prévoir et le guérillero urbain ne peut se permettre de tomber dans la perplexité ni attendre que lui soit
donné un ordre.

Il doit agir, envisager, pour chaque problème qui se présente, la solution correspondante, et ne pas
remettre à plus trad. Il vaut mieux agir et se tromper que ne rien faire par souci d'éviter l'erreur. C'est bien
connu l'humain apprend de ses erreurs. Sans esprit d'initiative, il n'y a pas de guérilla urbaine. D'autres qualités
sont souhaitées ; il faut être bon marcheur, pouvoir résisté à la fatigue, la faim, à la pluie et à la chaleur ; il faut
savoir se cacher et veiller, connaître l'art du déguisement, ne jamais craindre le danger, être capable d'agir de nuit
comme de jour, ne pas agir avec précipitation, être doté d'une patience sans limites, garde son calme et son
sang-froid dans les pires situations, ne pas laisser la moindre trace et ne pas se décourager.

Face aux difficultés qu'ils considèrent comme presque insurmontables, certains guérilleros faiblissent, se
désistent ou démissionnent.

Comment vit et subsiste le guérillero ?

Le guérillero doit savoir-vivre au milieu du peuple et veiller à ne se distinguer en rien du citoyen


ordinaire. Il doit imiter le caméléon.

Il ne peut se vêtir d'une façon qui attire l'attention. Des vêtements excentriques et à la mode détonnent
dans les quartiers ouvriers. Il en va de même pour ceux qui vont du nord au sud du pays et vice versa, où la façon
de s'habiller varie.
Le guérillero doit vivre de travail, de son activité professionnelle.
S'il est recherché par la police ou connu d'elle, s'il est condamné ou fait l'objet d'une mesure de prison préventive, il
doit entrer dans la clandestinité et parfois vivre caché.
En toutes circonstances, le guérillero ne doit parler à personnes de ses activités ; celles-ci ne
concernent que l'organisation à laquelle il appartient potentiellement. Il doit avoir une grande capacité
d'observation, être très bien informé, en particulier sur les mouvements de l'ennemi, être un bon enquêteur
et bon connaisseur du terrain sur lequel il agit. Étant donné qu'il lutte les armes à la main, il ne lui est guère
possible de s'acquitter pendant longtemps de ses obligations professionnelles courantes sans se faire repérer.
C'est alors que la tâche appelée "expropriation" s'importe à lui avec clarté. Il devient en effet impossible au
guérillero urbain de subsister ou de survivre sans s'engager dans la lutte pour l'expropriation.

Dans le cadre des objectifs, on peut trouver :

1. la liquidation physique des chefs et des subalternes des forces armées et de la police

1. la liquidation physique des chefs et des subalternes de la classe politique y compris aux plus hauts
niveaux de l’Etat terroriste.

2. L'expropriation d'armes ou de biens appartenant au gouvernement

Les expropriations mineures servent à l'entretien personnel du guérillero ; les autres à alimenter son combat. Ces
deux buts n'en excluent pas d'autres, secondaires.

Le produit de ces expropriations est destiné à l'apprentissage et au perfectionnement technique du guérillero, à


l'achat, à la fabrication et au transport des armes et des munitions destinées au secteur rural, à l'organisation du
réseau de sécurité, à la subsistance quotidienne des combattants, en particulier des camarades délivrés de la
prison par d'autres compagnons armés, des blessés ou des camarades pourchassés par la police ou les soldats et
qui doivent vivre dans la clandestinité.

C'est sur les exploiteurs et les oppresseurs du peuple que doivent retomber les terribles charges de la guérilla.
Vous pouvez aussi préparer d’avance des zones de repli et de repos, perdus dans la nature mais que vous
localiserez sur des cartes ou au mieux, pour lesquelles vous retiendrez par cœur les coordonnées…

La préparation technique du guérillero urbain

Personne ne peut devenir guérillero sans passer par une phase de préparation technique à moins
que vous ne soyez suicidaire.

E N T R A I N E M E N T : La sueur épargne le sang

Elle va de l'entraînement physique à l'enseignement de professions ou d'activités de tout genre, mais


surtout manuel. On ne peut acquérir une bonne résistance physique qu'en s'entraînent. On ne peut devenir un bon
lutteur qu'en apprenant l'art de lutter. Le guérillero apprendra donc à pratiquer les différents types de luttes, qu'ils
regardent l'attaque ou la défense personnelle. Pour ce faire, il peut aller dans un premier temps à des cours d’arts
martiaux et s’inscrire dans des clubs.

Outre la préparation technique, nous considérons comme utiles les formes d'entraînement telles
que les excursions à pied, le camping et des séjours prolongés en forêt, l'ascension des montagnes, la natation,
le canotage, les plongées et les chasses sous-marines, à la manière des hommes-grenouilles, la pêche, la chasse
aux volatiles et au gibier de petite et grande taille.

Vous pouvez créer des zones d’entraînement dans votre propriété… comportant ; des franchissements
d’obstacles, de barrières grillagées ou bétonnées, des fausses, des buttes contenant des barbelés (entraînez vous
à franchir les barbelés avec vitesse et sous feu ennemi (un homme dos a terre soulève les barbelés, les autres
rampent dessous pour les franchir par exemple))

Il est très important d'apprendre à conduire une voiture, piloter un avion, gouverner une embarcation à
moteur ou à voile, d'avoir des notions de mécanique, de radiophonie, de téléphonie, d'électricité et même
d'électronique. Il est également important de posséder de notions de topographie, de savoir s'orienter, calculer les
distances, établir des cartes et des plans, chronométrer, transmettre des messages, utiliser la boussole, etc…
Bien des possibilités d’entraînement existent dans les associations ; airsoft paintball pour l’entraînement aux
techniques appliquées avec armes, associations de sport pour s’entraîner physiquement, clubs de tirs pour
s’entraîner au tir à armes à feu etc..

Des connaissances de chimie, sur la combinaison des couleurs, sur la fabrication des cachets, sur l'art
d'imiter l'écriture d'autrui et autres habiletés, font partie de la préparation technique du guérillero. Pour pouvoir
survivre dans la société qu'il propose de détruire, celui-ci est obligé de falsifier des documents, comme des
passeports, des permis de conduire, des cartes d'assurance maladies et divers papiers d'identités.

En ce qui concerne les soins médicaux, il est clair que jouent un rôle spécial et important les guérilleros
médecins, infirmiers ou pharmaciens, ainsi que ceux qui possèdent des connaissances correspondantes (les
premiers soins), prescription et emploi de médicaments et notions de chirurgie.

La partie la plus importante de la préparation technique reste, toutefois, le maniement des armes telles que
la mitraillette, le revolver, les armes automatiques, le mortier, le bazooka, le fusil FAL et d'autres types de carabine,
S'y ajoute la connaissance des différentes sortes de munitions et explosifs. La dynamite est un de ces explosifs ; il
importe de bien savoir s'en servir, comme il importe de savoir utiliser les bombes incendiaires, les grenades
fumigènes, le C-4 et autres.

Il faut apprendre à fabriquer des cocktails Molotov, des bombes, des mines, à détruire des ponts,
démonter ou détruire des rails et des traverses de chemin de fer. Avec un tas d’ingrédients dans le commerce
et de l’imagination, vous pouvez fabriquer artisanalement des grenades, des mines anti-personnelles et constituer
des stocks répartis en différents endroits pour plus de sécurité…

Les armes du guérillero

Les armes du guérillero urbain sont légères, facilement remplaçables, en général prises à l'ennemi,
achetées ou fabriquées sur place. On peut notamment citer les armes de poing achetées dans des banlieues, à des
trafiquants d’armes, ou des armes de précision en armurerie, à la mafia etc…

L'armement léger peut être manié et transporté rapidement. Cet armement se distingue par son canon qui
est court ; il comporte plusieurs armes automatiques et semi-automatiques, qui augmentent considérablement la
puissance de feu du guérillero, mais qui sont difficilement contrôlables. De plus, celles-ci entraînent une forte
consommation, voire un certain gaspillage de munitions que seule une grande précision de tir peut compenser.

L'expérience nous a montré que l'arme de base du guérillero urbain est la mitraillette. Elle est efficace et
peut être facilement dissimulée ; elle impose de plus le respect à l'adversaire. Vous pourrez trouver assez
facilement sur le territoire français des AK-47 certes un peu vielles mais toujours très efficaces pour les prix qui sont
les leurs, notamment dans certaines cités parisiennes. Il faut connaître à fond le maniement de cette arme devenue
si populaire. Vous trouverez également par filière dite « mafieuse » des modèles plus avancés tels les AK-74 et si
vous tapez dans le « milieu », peut être même des AK-101, 102, 103 etc… Optez dans ces derniers cas pour des
calibres OTAN.

La mitraillette idéale est l'INA, calibre 45. D'autres de différents calibres, peuvent également être utilisées
mais il est moins facile de pourvoir à leur chargement. On souhaitera donc que la base logistique industrielle en
arrive à produire un type uniforme de mitraillette à munitions standardisées.

Chaque groupe de guérilleros doit disposer d'une mitraillette maniée par un bon tireur. Les autres auront
des revolvers 38, notre arme commune. L'usage du revolver 32 est permis mais nous donnons la préférence au 38,
à cause de sa force d'impact. Le Beretta modèle 92 est cependant le plus facile à trouver en banlieue ou au noir.

L’idéal étant d’avoir une arme de la taille d’un pistolet mais ayant une forte cadence de tir, idéal en situation
défensive, comme l’arme de l’image 3 ci-dessous. A noter que de nombreuses personnes font des voyages en
Yougoslavie pour s’approvisionner en armes et munitions, et les ramènent dans leur voiture, planquées dans les
sièges. Généralement destinées à la revente, vous pouvez faire de même mais pour vous. N’hésitez pas à acquérir
au passage des silencieux.

Les grenades à main et les grenades fumigènes peuvent être considérées comme des armes légères,
utiles à la défensive et pour protéger la retraite des guérilleros.
Les armes à canon long sont plus difficilement transportables et attirent davantage l'attention.
Parmi ces dernières se rangent les FAL, les mausers, les fusils de chasses et les Winchesters.
Les fusils de chasse peuvent être efficaces lorsqu'ils sont employés pour des tirs à faible porté e
ou à bout portant, ce qui arrive surtout la nuit. Un fusil à air comprimé peut-être
avantageusement employé pour le tir à la cible. Des bazookas et des mortiers peuvent être
utilisés mais par des gens bien entraînés.

Les armes de fabrication artisanale sont parfois aussi efficaces que les armes
conventionnelles, ainsi que les fusils à canon raccourci.

Les camarades qui sont armuriers jouent un rôle important. Ils entretiennent les armes, les réparent et
peuvent même monter un atelier où ils en fabriqueront. Les ouvriers métallurgistes, les mécaniciens et les
tourneurs sont des personnes tout indiquées pour assumer ce travail de logistique industrielle. Ils peuvent, à partir
de leurs connaissances, aussi bien fabriquer secrètement des armes chez eux.
On organisera aussi des cours sur l'art de fabriquer des explosifs et l'art de saboter ; on y prévoira la
possibilité de faire des expériences. De plus, les armes telles les arbalètes et les arcs sont également très
intéressantes de part leur silence de fonctionnement et leur efficacité.

Les cocktails Molotov, L'essence, les instruments destinés au lancement de pétards, les grenades faite au
moyen de tuyaux et de boîtes, les mines, les explosifs fabriqués avec de la dynamite et du chlorate de potasse, le
plastic, les capsules fulminantes, etc. constituent l'arsenal du guérillero soucieux de remplir sa mission. Le matériel
nécessaire à la fabrication des ces engins sera acheté ou dérobé à l'ennemi au cours d'opérations soigneusement
planifiées et exécutées. Le guérillero veillera à ne pas garder longtemps près de lui ce matériel susceptible de
provoquer des accidents ; il cherchera à s'en servir tout de suite.

L'introduction d'armes modernes, comme toutes innovations en ce domaine, influe directement sur les
tactiques de la guérilla. Ces tactiques changeront dès que sera généralisé l'usage de la mitraillette standardisée.
Les groupes de guérilleros qui parviennent à uniformiser leur armement et leurs munitions acquièrent un pouvoir
d'efficacité supérieur aux autres car leur puissance de feu devient plus grande. Il est important de rappeler que les
armes les plus élémentaires et les plus courantes ou du moins les produits et objets de la vie courante qui peuvent
devenir armes, seront et devront être employés massivement. Par exemple l’essence, les acides etc…

Les bazookas et lance-roquettes ; des armes d’excellence pour des raids éclaires exigeant des puissances de feu
importantes.

Cependant, vous remarquerez vite au cours de la lecture de ce document que les armes de précision,
l’emploi massif des « snipers » devient par là même une tactique pouvant être appliquée comme stratégie aux
résultats extrêmement satisfaisants.

Le tir, raison d'être du guérillero

La raison d'être du guérillero, son action, sa survie, tout cela dépend de son art de tirer. Il est indispensable
qu'il s'en acquitte bien. Dans la guerre conventionnelle, le combat se fait à distance et avec des armes à longue
portée. Dans la guérilla, c'est le contraire ; s'il ne tire pas le premier, il risque de perdre la vie. Encore que, je
rajouterais personnellement qu’une nouvelle forme de guérilla peut apparaître, la « toute sniping » comme je l’appel
où l’on snipe les autorités d’une manière continuelle… Entendez par là qu’on abat des responsables avec des
armes de précision et à longue ou moyenne distance. De plus, comme il n'a sur lui que peu de munitions et que
son groupe est réduit, il ne peut perdre du temps ; il sera donc prompt au tir.

Un autre point sur lequel il convient d'insister jusqu'à l'exagération, c'est que le guérillero ne peut
tirer jusqu'à épuisement de ses munitions. Il est, en effet, possible que l'ennemi ne riposte pas,
précisément parce qu'il attend que l'autre ait fait usage de toutes ses balles, s'exposant ainsi à la capture
ou à la mort.

Afin d'éviter d'être une cible facile, le combattant ne cessera de se mouvoir, tout en tirant s’il est
repéré. On devient un bon tireur en s'exerçant systématiquement par les moyens les plus divers : en tirant à la cible
dans les fêtes foraines ; en tirant, chez soi, avec un fusil à air comprimé, etc. Le bon tireur pourra devenir un
franc-tireur, c'est-à-dire un guérillero solitaire, capable d'opérer des actions isolées.

Le guérillero solitaire est le plus dangereux car il bouge plus vite q’un groupe, est plus difficile à
repérer et dispose d’un total esprit d’initiative. Un ensemble de guérilleros solitaires constitue un véritable
cauchemar pour toutes puissances de ce monde qui en subiraient les attaques.

Les "groupes de feu" (cellules)

Les guérilleros seront organisés en petits groupes. Chaque groupe, appelé "groupe de feu" (cellule), ne
peut dépasser le nombre de 4 ou 5 personnes. Un minimum de 2 groupes (cellules), rigoureusement
compartimentés et coordonnés par 1 ou 2 personnes, s'appelle une "équipe de feu" (réseau). Une personne seule
peut mener une forme de guérilla en s’y prenant d’une manière correcte, efficace et bien réfléchie. Par des
actions répétées et rapides, situées à diverses endroits du territoire, l’unité (1) peut laisser paraître le
« multiple » (x) et ainsi faire émerger chez certaines personnes une volonté de participation. Principe de
Kolinmok.

Au sein de chaque groupe (cellule) doit régner la plus grande confiance. Celui qui tire le mieux et sait
manier la mitraillette se chargera d'assurer la protection de ses camarades au cours des opérations. Chaque
groupe planifiera et exécutera les opérations qu'il aura décidées, gardera des armes, discutera et corrigera les
tactiques employées. Le groupe agit de sa propre initiative, sauf dans l'accomplissement des tâches décidées par
le commandement général de la guérilla (cellule centrale ou comité central). Pour donner libre cours à cet esprit
d’initiative, on évitera toute rigidité à l'intérieur de l'organisation.

Par expérience, on sait que si groupe il doit y avoir, ces derniers doivent être des trinômes. Un
élément en phase de feu, un élément en appui et un élément en surveillance. Si l’un des éléments est
touché, le second peut effectuer la phase de feu et le troisième venir en aide au blessé afin de le dégager.

Parmi les initiatives possibles laissées à la décision de chaque groupe (cellule), citons : les raids contre des
banques, les enlèvements de personnes, les exécutions d'agents ou des espions et délateurs au sein de
l'organisation, toute forme de propagande ou de guerre de nerfs.
Il n'est pas nécessaire, avant de décider de l'une de ces opérations, de consulter le commandement
général de la guérilla (cellule centrale ou comité central). Aucun groupe ne doit, du reste, attendre, pour agir, que lui
viennent des ordres d'en haut.

L’autonomie ou la semi autonomie est la clé du succès dans une guérilla avancée en société
occidentale parfaitement réactive.

Tout citoyen désireux de devenir guérillero peut, de lui-même, passer à l'action ou s'intégrer à une
organisation à partir du moment où il se juge prêt, suffisamment entraîné moralement et physiquement.

En procédant de la sorte, il est plus difficile de savoir à qui doit être attribué tel ou tel coup, l'essentiel étant
qu'augmente le volume des actions réalisées. Exemple typique et parfait ; la Corse

Le commandement général de la guérilla (cellule centrale ou comité central) compte sur ces groupes (cellules) pour
les envoyer remplir des missions en n'importe quel point du pays. Lorsqu'ils sont en difficulté, il se chargera de les
aider dans la mesure du possible.
La logistique du guérillero

La logistique conventionnelle peut s'exprimer par la formule N.C.E.M. qui veut dire:

N = Nourriture
C = Combustible
E = Equipement
M = Munitions

Le guérillero, lui, ne fait pas partie d'une armée régulière; son organisation est intentionnellement fragmentée. Il ne
dispose pas de camions, de bases fixes et la logistique industrielle de la guérilla est difficile à implanter.

La logistique du guérillero correspondra donc à la formule M.A.M.A.E. :

M = Motorisation
A = Argent
M = Munitions
A = Armes
E = Explosifs

Il faut des chauffeurs. Ceux-ci doivent, comme les autres guérilleros, subir un bon entraînement. D'ailleurs,
tout bon guérillero sera aussi un bon chauffeur.
Les véhicules dont il a besoin, il les "expropriera" s'il ne dispose pas de ressources pour en acheter. Comme pour
l'achat d'armes, de munitions et d'explosif, le guérillero prélèvera l'argent des banques ou d’attaques de fourgons
blindés transportant des fonds ou encore de braquages divers et variés. Ces "expropriations" sont, au départ,
indispensables à l’organisation. Il faut aussi bien dérober les armes en vente dans les magasins que celles que
portent en bandoulière les soldats de la garde civile ou de la garde militaire.

Postérieurement, lorsqu'il s'agira de développer la force logistique, les guérilleros tendront des embuscades
à l'ennemi afin de capturer ses armes, ses munitions et ses moyens de transport. Sitôt dérobé, le matériel doit être
caché, même si l'ennemi cherche à riposter ou à poursuivre les assaillants. Il importe donc qu'ils connaissent très
bien le terrain où ils agissent et qu'ils s'annexent des guides spécialement préparés.

L'aide aux blessés

Au cours des opérations de guérilla, il peut arriver qu'un des compagnons soit victime d'un accident ou soit
blessé par la police ou la gendarmerie. Si, dans le "groupe de feu", se trouve quelqu'un qui est secouriste, il lui
donnera les premiers soins. En ce sens, il faudra veiller à ce que des cours de secourisme soient organisés à
l'intention des combattants. Le rôle des guérilleros médecins, étudiants en médecine, infirmiers, pharmaciens, est
important. Ceux-ci pourront rédiger un petit manuel de secourisme à l'intention de leurs camarades.

En aucun cas le guérillero blessé ne devra être abandonné sur le lieu du combat.
Lorsqu'il préparera une opération, le groupe devra s'assurer un appoint médical. Il utilisera, par exemple, une petite
infirmerie mobile montée à l'intérieur d'une automobile, ou il placera à un endroit proche du lieu de l'opération, un
camarade muni d'une trousse pour les soins. L'idéal serait de disposer d'une clinique propre à l'organisation mais
cela coûterait si cher qu'on ne pourrait guère l'envisager qu'en "expropriant" du matériel nécessaire à son
équipement. En attendant, il faudra bien recourir aux cliniques légales, non sans faire usage des armes pour forcer
les médecins à soigner nos blessés. Au cas où nous aurions besoin d'acheter du sang ou du plasma sanguin dans
des "banques de sang", il ne faudra jamais donner les adresses où sont hébergés les blessés ni celles des
personnes chargées de s'en occuper. Ces adresses ne seront, du reste, connues que du très petit groupe chargé
du transport et du traitement des blessés.
Les linges, bandages, mouchoirs, etc. tachés de sang, les médicaments et tout autre objet ayant servi aux
soins seront obligatoirement retirés des maisons par où sont passes les blessés et si nécessaire, détruits.
La sécurité du guérillero

Le guérillero est sans cesse exposé à la dénonciation ou à la découverte par la police. Pour y parer,
il doit s'entourer d'assez de garanties touchant sa cachette, sa personne et celle de ses camarades. Les
pires ennemis sont, en effet, les espions infiltrés dans nos rangs. On punira de mort ceux qui seront
découverts, ainsi que les déserteurs qui se mettraient à renseigner la police sur ce qu'ils savent. Le meilleur moyen
d'empêcher cette infiltration est la prudence et la sévérité que l'on observera dans le recrutement.
On ne permettra pas non plus que tous les militants se connaissent ou qu'ils soient au courant de tout.
Chacun ne saura que ce qui est nécessaire à l'accomplissement de sa mission.

Par manque de vigilance, un guérillero peut avoir l'imprudence de révéler son adresse ou tout indication
également secrète à un ennemi de classe. C'est là chose inadmissible. Les annotations dans la marge des pages
de journal, les documents oubliés, les cartes de visite, les lettres et les billets sont des indices que la police ne
négligera pas. L'usage d'un carnet d'adresses, de papiers portant des numéros de téléphone, des noms, des
indications biographiques, des cartes et des plans, doit être aboli. Les lieux de rendez-vous seront retenus
de mémoire. Celui qui transgressera ces normes sera averti par le premier camarade qui s'en rendra compte; s'il
persévère dans l'erreur, on cessera de travailler avec lui.

Les mesures de sécurité à prendre pourront varier en fonction des mouvements de l'ennemi. Cela suppose,
évidemment, que l'on soit bien renseigné, que le service d'information fonctionne normalement. Si vous avez des
prisonniers disposant d’informations potentiellement intéressantes, il est nécessaire de les faire parler. L’usage de
la torture peut être nécessaire et peu de personnes y résistent. Il sera dès lors utile de lire les journaux, en
particulier la page qui rapporte les activités de la police. En cas d'arrestation, le guérillero ne pourra rien révéler qui
puisse nuire à l'organisation, causer l'arrestation d'autres camarades ou la découverte des dépôts d'armes et de
munitions. Voire la partie : Libération de prisonniers.

L’engrenage

Si vous souhaitez que d’autres suivent votre voie, plusieurs possibilités. Le tractage ; appelant les gens à se
soulever ou appelant ceux qui en ont assez, de se joindre d’une manière autonome, à la guérilla. Vous pouvez
expliquer sur le tract comment s’y prendre. Le tract peut faire une ou plusieurs pages suivant vos moyens.

Vous pouvez également créer la panique au sein des services de l’Etat en distribuant sur disquettes ou sur CD-
ROM, les fichiers expliquant comment fabriquer une bombe, comment mener une guérilla… Débrouillez-vous pour
acheter en plusieurs fois 1000, 3000, 5000 CD-ROM vierges voire plus, des graveurs de rechange, et gravez,
gravez, gravez les CD encore et encore… mettez les fichiers les plus sensibles sur chacun des CD. Puis mettez
chacun d’eux dans une enveloppe qui portera comme inscription ; « Participez à la guérilla d’une manière
autonome, aidez-nous à vivre dans un monde réellement libre ! C’est votre chance ! »

Imprimez ces enveloppes en série. Puis distribuez les la nuit, dans les quartiers chauds, les quartiers sensibles
où des jeunes susceptibles de suivre vos actions s’y intéresseront. N’oubliez pas ; évitez Internet et les e-mails
car on peut vous tracer, vous localiser et vous identifier.

Ne perdez jamais de l’esprit ceci :

Les taupes et les indics sont partout, même là où vous vous y attendrez le moins. Tout être vivant
parlant le langage humain est susceptible de vous dénoncer. Les nouvelles technologies peuvent elles
aussi vous être fatales si vous ne les maîtrisez pas.

Les sept erreurs du guérillero

Quand bien même le guérillero suivrait rigoureusement les normes de sécurité, il n'en resterait pas moins
sujet à l'erreur. Il n'y a pas de guérillero parfait ; on peut tout juste s'efforcer de diminuer la marge de ces erreurs.
Nous en voyons sept que nous chercherons à combattre:

1. L'inexpérience, qui fait que l'on juge l'ennemi stupide, que l'on sous-estime ses capacités, que l'on
trouve les choses faciles à faire et, de ce fait, qu'on laisse des traces qui peuvent être fatales. Cette même
inexpérience peut conduire le guérillero à surestimer les forces adverses. Son assurance, son esprit de décision,
son audace, s'en ressentiront ; il en sera plus facilement intimidé.

2. La vantardise, qui fait que l'on propage aux quatre vents ses faits d'armes.

3. La surestimation de la lutte urbaine. Ceux qui se laissent enivrer par les actes de guérilla dans les villes
risquent de ne pas se préoccuper beaucoup du déclenchement de la guérilla rurale. Ils finissent par considérer la
guérilla urbaine comme décisive et par y consacrer toutes les forces de 1'organisation. La ville est susceptible
d'être l'objet d'un encerclement stratégique, que nous ne pourrons éviter ou rompre que lorsque sera
déclencher la guérilla rurale. Tant que celle-ci n'aura pas surgi, l'ennemi pourra toujours nous porter des coups
graves.

4. La disproportion dans l'action par rapport à l'infrastructure logistique existante.

5. La précipitation en vertu de laquelle on perd patience, on s'énerve et on passe à l'action au risque de


subir les plus grosses pertes.

6. La témérité, qui fait que l'on attaque l'ennemi à un moment où celui-ci se fait particulièrement agressif.

7. L'improvisation.

L'appui de la population

1. Les Caractéristiques de la lutte de guérilla

La technique employée par le guérillero présente les caractéristiques suivantes:

A) Elle est agressive ou offensive. Pour le guérillero, dont la puissance de feu est inférieure à celle de
l'ennemi, qui ne peut compter sur l’appui du pouvoir et ne peut répondre à une attaque massive des forces
adverses, la défensive ne peut qu'être fatale. C'est pourquoi jamais il ne cherchera à fortifier ou à défendre
une base fixe; jamais il n'attendra d'être encerclé pour riposter.

B) Elle repose sur l'attaque suivie d'une retraite immédiate, nécessaire à la préservation des forces de la
guérilla.

C) Elle vise à harceler, décourager, distraire les forces dont l'ennemi dispose dans les villes afin de
favoriser le déclenchement et l'implantation de la guérilla rurale dont le rôle est décisif.

2. Les avantages du Guérilleros Urbain sur l'ennemi

La dynamique de la guérilla aboutit à l'affrontement violent du combattant et des forces de répression. Celles-ci
disposent de forces supérieures à celles du premier. Il n'en incombe pas moins au guérillero d'attaquer le premier.
Les forces militaires et policières riposteront en mobilisant des ressources infiniment plus grandes. Le guérillero ne
pourra échapper à la persécution et à la destruction qu'en exploitant à fond les avantages dont, au départ, il jouit.
Ce sera sa façon de compenser sa faiblesse matérielle.
Ces avantages consistent à:

A) attaquer l'ennemi par surprise


B) mieux connaître que l'ennemi le terrain sur lequel il combat
C) jouir d'une plus grande mobilité ou d'une plus grande rapidité que les forces de répression
D) disposer d'un réseau d'information et de renseignement meilleur que celui de l'ennemi
E) faire preuve d'une telle capacité de décision que ses compagnons se sentent encouragés et ne puissent
même pas hésiter alors qu'en face d'eux, l'ennemi ne saura où donner de la tête.
La surprise

La surprise est donc un élément très important et qui permet de compenser l'infériorité du guérillero sur le
plan des armes. Contre elle, l'ennemi ne peut rien opposer; il tombe dans la perplexité et court à sa perte. Il
est fonction de quatre données de base que l'expérience nous fait définir comme suit:

a) Nous connaissons la situation de l'ennemi que nous allons attaquer, généralement grâce à des
informations précises et à une observation méticuleuse, alors que lui-même ignore qu'il va être attaqué et
quelle sera la position de l'attaquants

b) Nous connaissons la force de ceux que nous attaquons et eux méconnaissent la nôtre

c) Nous pouvons mieux que l'ennemi économiser et préserver nos forces

d) c'est nous qui choisissons l'heure et le lieu de l'attaque, qui décidons de sa durée et des objectifs à
atteindre. L'ennemi en ignore tout.

La connaissance du terrain

Le guérillero, s'il veut que le terrain soit son meilleur allié, doit le connaître jusque dans ses
moindres détails. Ce n'est qu'ainsi qu'il pourra intelligemment faire usage de son relief, des ses talus et des ses
fossés, de ses accidents, de ses zones laissées à l'abandon, etc. Afin de faciliter le tir, les opérations de retrait, et
aussi de se cacher. Le guérillero doit acquérir l’ensemble des cartes du territoire sur lequel il combat afin d’y
développer sa stratégie et d’y étudier des actions en concordance avec des éléments naturels dont il n’aurait pas
eu idée tout de suite.

Les points d'étranglement tels que les impasse, les cul-de-sacs, les rues en chantier, les poste de
contrôle de la police, les zones militaires, les entrés ou sorties de tunnels, les viaducs, les carrefours
garnis d'agents de la circulation, de sémaphores ou de toute autre signalisation, doivent être
soigneusement repérés si l'on veut éviter des erreurs fatales. Ce qui importe, c'est de bien connaître les
chemins par lesquels les guérilleros passeront et les endroits où ils se cacheront, laissant l'ennemi à la merci du
lieu qu'il ignore. Familiarisé avec les rues, les coins et les recoins des centres urbains, connaissant bien les terrain
vague, les égouts, les massifs de verdure, les immeubles en construction, le guérillero urbain peut semer
facilement la police ou la surprendre en lui dressant un piège ou une embuscade. S'il connaît le terrain, le guérillero
pourra indifféremment le parcourir à pied, à bicyclette, en automobile, en jeep ou en camion sans se faire arrêter.

S'il agit au sein d'un petit groupe de combattants, il pourra facilement le reconstituer en un endroit choisi
d'avance, avant de déclencher une nouvelle opération. C'est pour la police un véritable casse-tête que de retrouver
ou contre-attaquer un guérillero, dans un dédale de rues que lui seul connaît. L'expérience nous a montré que
l'idéal, pour un guérillero, est d'agir dans sa propre ville puisque c'est celle-là qu'il connaît le mieux. Celui qui vient
d'ailleurs ne peut, avec autant de compétence que le premier, mener à bien une opération de guérilla.

Mobilité et rapidité

La mobilité et la rapidité du guérillero urbain doivent être supérieures à celles de la police. A cet effet, il
veillera:

A) À être motorisé ;
B) À bien connaître le terrain ;
C) À saboter ou entraver les communications ou les moyens de transport de l'ennemi ;
D) À s'assurer la possession d'un armement léger.

Lorsqu'il réalise des opérations qui ne durent que quelques minutes et s'il quitte le lieu de son
action au moyen d'un véhicule à moteur, le guérillero ne pourra échapper à ceux qui le poursuivent que si,
au préalable, il a déjà reconnu l'itinéraire et prévu les moyens d’échapper à ceux qui vont le poursuivre. Il
n'opérera que dans des endroits éloignés des bases logistiques de la police afin de faciliter sa fuite.
Il devra aussi viser à entraver les communications de l'ennemi, sa première cible étant le téléphone dont il fera
couper les fils. Mieux, il pourra saboter par avance certains passages, certaines rues par de fausses signalisations,
des encombrements etc.
Les forces de répression disposent de moyens de transport très modernes ; il faut s'efforcer de leur faire
perdre du temps lorsqu'elles doivent traverser le centre congestionné des grandes villes. Les embouteillages
peuvent également nous désavantager mais aussi les désavantager et il est facile d’en créer au moment opportun
pour les freiner. Nous veillerons donc nous assurer une position favorable, en adoptant les moyens suivants:

a) La simulation d'une panne ou le barrage d'une route, que d'autres compagnons assumeront, en utilisant
des véhicules dont les plaques seront fausses ;

b) L'obstruction du chemin au moyen de troncs d'arbres, de pierres, de fausses plaques de signalisation,


de trous ou par tout autre moyen efficace et astucieux ;

c) La pose de mines de fabrication artisanale aux endroits par où devra passer la police et l'incendie de ses
moyens de transport avec de l'essence ou des cocktails Molotov ;

d) Le mitraillage, surtout dans le but de faire éclater les pneus des véhicules de la police.

e) Mettre en place une équipe qui aura pour rôle de faire diversion ou de stopper momentanément les
poursuivants. Exemple ; une embuscade sur le chemin de repli.

Le rôle du guérillero est d'attaquer puis aussitôt de battre en retraite ; c'est ainsi que, doté d'un
armement léger, il peut mettre en échec l'ennemi lourdement et fortement armé. Sans un armement léger, on ne
peut jouir d'une grande mobilité.

Les guérilleros pourront toujours être motorisés si la police les attaque à cheval. De l'intérieur de leur
voiture, ils pourront facilement tirer contre ces attaquants. Le grand désavantage de la cavalerie est qu'elle offre
aux guérilleros deux cibles: le cheval et son cavalier. Autre solution radicale si l’on dispose du matériel adéquat, est
de faire feu au lance-roquettes sur les véhicules de police qui vous poursuivent.

L'utilisation par les forces de répression de l'hélicoptère n'offre guère d'avantages ; il sera difficile à ceux qui
l'occupent de tirer de si haut et impossible de se poser sur la voie publique. Volant à basse altitude, il pourra
facilement être atteint par le tir des guérilleros.

Pour se débarrasser d’une hélicoptère, soit on le sème dans une zone forestière, soit on lui tire dessus
avec un feu nourri, notamment en essayant de viser précisément le compartiment du pilote et/ou la zone moteur.
L'information

Les chances qu'ont le gouvernement de découvrir et de décimer les guérilleros diminuent fortement
dans la mesure où, au milieu de la population, se multiplient ses ennemis. Ceux-ci, en effet, nous informerons
sur les activités de la police et des agents gouvernementaux qu'ils ne renseigneront jamais sur nos propres
activités. Pour les embarrasser, ils chercheront plutôt à leur donner de fausses informations. De toute façon, les
sources de renseignements du guérillero sont potentiellement plus grandes que celles de la police. Celle-ci se sait
observée par la population, mais elle ignore qui se rend complice du guérillero.

Vous pouvez inciter la population à vous aider en la récompensant. Par exemple, si vous avez
effectué avec succès l’attaque d’un commerce, d’une banque ou d’un fourgon blindé, vous disposerez de
fortes sommes d’argent. Vous pourrez alors, par exemple, mettre dans des enveloppes 1000 à 2000 dollars
ou euros joint d’une lettre de propagande incitant la population à participer même de manière anonyme et
en leur expliquant que cet argent est destiné à les dédommager des erreurs de l’état que vous voulez
renverser. Vous prendrez soin de distribuer la nuit ces enveloppes dans des zones hostiles à la police ou
au gouvernement. Les familles et les jeunes en difficulté, s’ils savent par l’intermédiaire de cette lettre que
vous pourrez leur apporter par la suite d’autres sommes d’argent par distribution anonyme en cas de
succès de futures opérations, participeront directement ou indirectement. Soit en diffusant de fausses
informations comme demandé, soit en communiquant des informations relatives à des cibles.

Même si les informations nous proviennent que d'une très petite fraction de la population, elles
constituent pour nous une arme précieuse. Elles ne nous dispensent cependant pas de créer notre propre
service de renseignements, et d'organiser ce réseau d'intelligences.
Des informations sûres données au guérillero signifient que des coups également sûrs pourront être portés contre
le système.

Afin de s'opposer plus efficacement à nous, l'ennemi stimulera la délation, et s'infiltrera en nous envoyant
ses espions. Les traîtres et les délateurs, aussitôt qu'ils seront connus, devront être dénoncés auprès de la
population. En attendant, dès qu'ils les connaîtront, les guérilleros devront procéder à leur élimination physique en
prenant soin de les avoir interrogés avant pour leur soustraire des informations, quitte à faire usage de la torture, ce
que la population ne manquera pas d'approuver et ce qui diminuera considérablement l'infiltration et l'espionnage
de l'ennemi.

Cette lutte, on la complètera en organisant un service de contre-espionnage.


C'est en vivant au milieu de la population, en prêtant attention à tous les types de conversations et de
relations humaines, non sans dissimuler avec un maximum d'astuce sa curiosité, que le guérillero
complétera son information. Celle-ci concernera tout ce qui peut se passer sur les lieux de travail, dans les
écoles et facultés, dans les quartiers où habitent les combattants, qu'il s'agisse des opinions ou de l'état
d'esprit des gens, de leurs voyages, de leurs affaires, de leurs fréquentations, de tout ce qui les occupe. On
diffusera de fausses informations à une personne à la fois afin de déterminer qui serait à l’origine d’une
fuite. Par exemple sur l’heure de passage d’un convoi de ravitaillement ou l’identité d’une personne clé.

Le guérillero ne se déplace jamais sans avoir toujours à l'esprit la préoccupation de mettre au point un
éventuel plan d'opération. Il n'y a pas d'interruption dans la vie du combattant ; il doit toujours être en éveil et
enrichir sa mémoire do tout ce qui peut lui être utile dans 1'immédiat comme pour le futur. Il lira attentivement les
journaux et s'intéressera aux autres moyens de communication, il enquêtera, ne cessera de transmettre à ses
compagnons tout ce qui attire son attention ; c'est là tout ce qui constitue un immense réseau d'informations
donnant au guérillero urbain un net avantage.

L'esprit de décision

Un manque d'esprit de décision annule aussitôt les avantages que nous venons d'énumérer. S'il
n'est pas sûr de lui, le guérillero risque d'échouer, pour bien p1anifiée qu'ait été son action. Cette capacité de
décision doit être maintenue jusqu'au bout, sans quoi une opération bien commencée peut, par la suite, se
retourner contre lui, car l'ennemi profitera de sa panique ou de son hésitation pour 1'anéantir.

Il n'existe pas d'opérations faciles. Elles doivent être exécutées avec le même soin et par des hommes
soigneusement choisis, précisément en fonction de leur esprit de décision. C'est au cours de la période de
préparation que l'on verra dans quelle mesure les candidats à la guérilla en sont dotés.

Ceux qui, au cours de ces périodes, arrivent en retard aux rendez-vous, confondent facilement les
hommes, ne les trouvent pas, oublient l'une ou l'autre chose, n'observent pas les normes élémentaires du travail, se
révèlent être des gens peu décidés et susceptibles de porter préjudice à la lutte — il vaut mieux les écarter. Être
décidé, cela signifie exécuter avec une détermination, une audace et une fermeté incroyables un plan tracé. Un
seul indécis peut perdre tout un groupe.

LES OBJECTIFS VISÉS PAR LE GUERILLERO

Les objectifs que visent les attaques déclenchées par les guérilleros peuvent être les suivants:

A) Ebranler le système politique par l’élimination des dirigeants.

B) Affaiblir le système de sécurité et militaire en forçant 1'ennemi à mobiliser ses troupes pour la défense
de ses intérêts, sans qu'il sache jamais quand, où, comment il sera attaqué ; et en éliminant ses chefs et
ses officiers supérieurs.

C) Attaquer de toutes parts, avec beaucoup de petits groupes armés, bien compartimentés et même sans
éléments de liaison, afin de disperser les forces gouvernementales. Plutôt que de donner au pouvoir
1'occasion de concentrer son appareil de répression en lui opposant une armée compacte, on se présentera avec
une organisation très fragmentée sur tout le territoire national frappant partout là où on ne l’attend pas, changeant
constamment la règle du jeu et rendant la situation complètement imprévisible ;

D) Donner des preuves de combativité, de détermination, de persévérance et de fermeté afin d'entraîner


tous les mécontents à suivre notre exemple, à employer, comme nous, les tactiques de la guérilla. En
procédant ainsi, le gouvernement devra envoyer des soldats garder les banques, les industries, les magasins
d'armes, les casernes, les prisons, les bâtiments de l'administration, les stations de radio et de télévision, les firmes,
les gazomètres, les raffineries de pétrole, les bateaux, les avions, les ports, les aéroports, les hôpitaux, les
ambassades, les entrepôts d'alimentation, les résidences des ministres, des généraux et des autres personnalités
du régime, les commissariats de police, etc.

E) Augmenter graduellement les troubles par le déclenchement d'une série interminable d'actions
imprévisibles, forçant ainsi le pouvoir maintenir le gros de ses troupes dans les villes, ce qui affaiblit la
répression dans les campagnes ;

F) Obliger l'armée et la police, ses commandants, ses chefs et leurs subordonnés à quitter le confort et la
tranquillité des casernes et de la routine et les maintenir dans un état d'alarme et de tension nerveuse
permanentes, on les attirer sur des pistes qui ne mènent nulle part ;

G) Eviter la lutte ouverte et les combats décisifs, en se limitant à des attaques surprises, rapides comme
l'éclair ;

H) Assurer au guérillero une très grande liberté de mouvement et d'action, pour qu'il puisse maintenir une
cadence soutenue dans l'emploi de la violence, aider ainsi au déclenchement de la guérilla rurale et,
postérieurement, à la formation de l'armée de libération nationale.
I) Offrir au peuple de moyenne et basse classe, le bénéfice des attaques par des reversements d’argent en
liquide dans des colis ou enveloppes déposées en boite aux lettres joint d’une lettre leur précisant qu’ils
sont libres d’accepter ou de refuser ce don envoyé également à de nombreuses autres personnes par
« amitié », tout en promouvant la guérilla et en rappelant ses objectifs.

LES MODES D'ACTION DU GUERILLERO

Pour atteindre les objectifs énumérés ci-dessus, le guérillero est obligé de recourir à des modes d'action les
plus diversifiés possible, mais non pas arbitrairement choisis.
Certaines de ces actions sont simples ; d'autres, plus complexes. Aussi le guérillero qui débute devra-t-il suivre
cette échelle allant du simple au compliqué. Avant d'entreprendre une mission, il doit considérer les moyens et les
personnes dont il dispose pour l'accomplir. Il ne s'assurera la collaboration que de gens techniquement préparés.
Ces précautions une fois prises, il pourra envisager les modes d'action suivants:
1. L'attaque.
2. L'incursion ou invasion d'un lieu.
3. L'occupation d'un lieu.
4. Les embuscades.
5. Le combat tactique de rue.
6. La grève ou toute interruption de travail.
7. La désertion, le détournement ou 1' "expropriation" d'armes, de munitions et d'explosifs
8. La libération de prisonniers.
9. La mise à mort.
10. L'enlèvement.
11. Le sabotage.
12. Le terrorisme.
13. La propagande armée
14. La guerre des nerfs.

L'attaque

Certains raids doivent être réalisés de jour, par exemple quand il s'agit d'attaquer un fourgon postal ;
d'autres, la nuit, lorsque c'est plus avantageux pour le guérillero. L'idéal serait que toutes les attaques aient lieu la
nuit ; cela augmente l'effet de surprise et favorise la fuite.

On distingue les attaques contre des objectifs fixes, tels que les banques, les maisons de commerce, les
casernes, les prisons, les stations de radio etc., des attaques contre des objectifs mobiles comme les voitures, les
camions, les trains, les embarcations, les avions, etc. S'il s'avère difficile de détruire ces objectifs en mouvement,
on cherchera à les arrêter, par exemple en dressant des barrages sur les routes, en tendant des embuscades. Si
on veut des armes, on peut simuler un problème d’ordre faisant intervenir une ou deux patrouilles de police, qu’on
neutralisera par embuscade et sur lesquelles on récupèrera le matériel nécessaire.

Les véhicules lourds, les trains, les bateaux ancrés dans les ports, les avions peuvent être attaqués
et leurs conducteurs ou pilotes maîtrisés par les guérilleros qui les dévieront de leur itinéraire, faisant au
passage un coup de pub forcée, par exemple en quittant un navire avant qu’il s’encastre à pleine vitesse
dans un grand port… bloquant ainsi totalement le trafic maritime pour plusieurs jours voire plusieurs semaines.

Les raids contre des fourgons ou des banques sont les modes d'action les plus populaires. Au Brésil, ils
sont largement pratiqués ; nous en avons fait un peu comme un examen d'entrée dans l'apprentissage de la
technique de la guerre révolutionnaire. Au cours de ces attaques, on peut faire usage de techniques variées:
enfermer le personnel de la banque dans les toilettes on le faire asseoir sur le sol, immobiliser les soldats chargés
de la garder, leur prendre leurs armes, tandis qu'on forcera le gérant à ouvrir le coffre-fort. On peut, pour égarer la
police, se déguiser ; et, dans la fuite, on tirera dans les pneus des véhicules qui chercheraient à prendre en chasse
les guérilleros. Le fait d'y installer des sonneries d'alarme ou d'autres moyens électroniques destins à avertir la
police n'empêche pas le guérillero de poursuivre ses opérations. Il emploiera, lui aussi, des moyens nouveaux, fera
usage d'une puissance de feu croissante, sera entouré d'un plus grand nombre de compagnons et préparera
l'attaque jusque dans les moindres détails. Il peut aussi placer des micros dans les commissariats puisque de nos
jours, les moyens technologiques de ce type sont à la portée de tout le monde.

Dans ce genre d'expropriations, les révolutionnaires souffrent d'une double concurrence:


a) celle des bandits ;
b) celle des contre-révolutionnaires de droite.
Ceci constitue un facteur de confusion pour la population. Le guérillero cherchera dès lors à l'éclairer sur le sens
politique de son action, de deux façons:
1. Il refusera de se comporter comme un bandit, c'est-à-dire d'abuser de la violence et de s'approprier de
l'argent et des objets personnels des clients qui se trouveraient dans la banque.
2. Il joindra, à l'expropriation, des actes de propagande, en écrivant sur les murs des slogans stigmatisant
les classes dominantes et l'impérialisme, répandra des tracts, divulguera des circulaires énonçant les fins
politiques qu'il poursuit.

Concernant les fourgons, il convient de préciser que les nouvelles techniques mises en place ne permettent plus de
récupérer les fonds intacts. Il faudra alors changer de tactique et se porter sur l’attaque des distributeurs, mettre en
place des solutions alternatives.

Les incursions et les invasions

Les incursions et les invasions sont des attaques éclairs pratiquées contre des bâtiments situés dans les
quartiers périphériques et même dans le centre des villes. Certaines incursions auront un double but
exproprier, exercer des représailles, délivrer des camarades prisonniers, détruire la logistique de l'ennemi
et aussi le forcer à se déplacer, l'entraîner loin de ses bases.

Certaines incursions auront pour objectif l'appréhension de documents ou de papiers secrets prouvant la
corruption, les malversations, le trafic d'influence, dont sont coupables les hommes du gouvernement.

L’une des meilleures incursions est celle qu’on peut préparer et exécuter dans des bâtiments
appartenant aux impôts. Par la destruction de l’ensemble des documents, vous permettrez à la population
d’échapper aux prélèvements, renforçant leur soutien à votre égard. La destruction pure et simple de ce
genre de bâtiment est encore la meilleure solution bien que nécessitant une certaine quantité d’explosifs.

Les occupations de lieu

Un groupe de guérilleros peut attaquer un lieu, s'y installer et résister à l'ennemi pendant un certain temps,
afin de réaliser un acte de propagande. Les occupations d'école ou de fabrique on d'une station de radio sont
particulièrement importantes car elles ont une très grande répercussion. Mais comme le danger de perdre des
hommes et du matériel est plus grand, on veillera à préparer soigneusement la retraite. De toute façon, plus
on est rapide dans l'accomplissement de l'opération de propagande projetée, mieux ça vaut. Si vous occupez des
lieux, penser à miner les entrées du toit, les portes, les fenêtres et toutes les issues qui permettraient à un groupe
d’intervention de pénétrer.

Les embuscades

Les embuscades sont des attaques réalisées par surprise. Elles consistent à attirer l'ennemi dans un piège,
par exemple en lui adressant un faux appel au secours. Le but des embuscades est de punir l'ennemi de mort ou
de lui prendre ses armes. Vous pouvez tendre une embuscade entre deux immeubles… ou dans une rue piégée
d’explosifs etc… L’embuscade est l’élément le plus important et le plus décisif dans les méthodes d’actions
du guérillero. Il doit compenser par la surprise et la rapidité sa déficience en terme de puissance de feu et
d’effectifs.
Le guérillero franc-tireur peut facilement dresser des embuscades car il lui est aisé, puisqu'il est seul, de se cacher.
Il peut se dissimuler sur les toits, à l'intérieur de certaines constructions, dans la nature. Voir la partie « Sniper ». Il
peut par conséquent, à lui seul, mener une guérilla autonome car, de part ses méthodes et la nature de ses armes,
il lui est possible de harceler l’ennemi à longue distance et d’atteindre des cibles sans exiger la mobilisation
d’importants effectifs ou matériels.

Le guérillero franc-tireur est une pièce maîtresse à l’image de la reine dans un jeu d’échec.
Armes et tireurs camouflés ; le début de l’efficacité incontestée

Les combats tactiques de rue

Par les combats tactiques de rue, les guérilleros visent à s'allier la participation des masses contre l'ennemi.
Au cours de l'année 1968, les étudiants brésiliens ont réussi à réaliser d'excellentes opérations tactiques,
en lançant des milliers de manifestants dans les rues à sens unique et à l'encontre des voitures, en utilisant
des lance-pierres et des billes de verre qu'ils répandaient entre les pattes des chevaux de la police montée.

On peut dresser des barricades, dépaver les chaussées, lancer, du haut des immeubles et des gratte-ciel,
des bouteilles, des briques et autres projectiles. L’idéal en France, ce sont les zones dites de non droit. Provoquer
un évènement jusqu’au soulèvement des jeunes locaux et à l’émeute, puis d’attendre l’intervention des forces de
l’ordre. Lorsque cette intervention aura lieu, les guérilleros pourront entrer en action par revers et tous les mettre au
tapis créant ainsi un sentiment de victoire pour les manifestants. On prendra alors soin de récupérer les armes
des policiers et de laisser les hommes à « disposition » la foule.

Vous pouvez aussi préparer d’avance vos solutions pour renforcer la manifestation, comme mettre
dans votre sac à dos plusieurs masques à gaz que vous distribuerez aux éléments les plus hostiles de la
manifestation, ceux que vous jugerez les plus dangereux pour les forces de police. Ils seront ainsi protégés
contre les gazs lacrymogènes et continueront leurs attaques.

Ainsi, on peut prendre en compte deux situations. La première en phase dite de guerre, où le guérillero est
révélé par sa tenue et son équipement et la seconde où il se fonde dans la population, ressemblant à tout le
monde, habillé de la même manière et agissant discrètement mais sûrement contre l’ennemi.

Il faut aussi savoir répondre aux attaques de l'adversaire. Lorsque la police avance, armée de boucliers, il
faut se scinder en deux groupes, l'un attaquant par-devant et l'autre par-derrière, l'un se retirant quand l'autre lance
ses projectiles. De ce fait, de nombreuses personnes extérieures au mouvement de guérilla se joindront à cet
affrontement, comme c’est généralement le cas lors de batailles entre manifestants et forces de l’ordre.

Lorsque les forces ennemies détachent un groupe de soldats ou de policiers pour encercler un ou
plusieurs de nos camarades, nous devons, à notre tour, détacher un groupe plus important pour encercler
ceux qui les encerclent. Toutes batailles gagnées aussi courtes soient elles permettent de relancer la
hargne chez l’opposition et de redonner confiance. N’hésitez pas à obstruer le passage par des objets à
votre disposition comme par exemple des poubelles que vous renverserez sur la route et auxquelles vous
mettre le feu comme sur la 3ème photo en haut à droite.

Si des policiers isolent des manifestants dans une rue sans issue, il faudra alors lancer une
puissante attaque dans leur dos afin de les mettre purement et simplement à terre, permettant aux
camarades de rejoindre les rangs. S’ils sont mis à terre, en profiter pour leur ôter leurs armes et les
récupérer. S’il est impossible de les attaquer de dos, alors lancez une attaque frontale de forte intensité
avec des barres de fer ou tout ce que vous trouverez. A noter que vous pouvez redoubler d’efficacité si
vous disposez de tronçonneuses et que vous mettez en formation linéaire tout en avançant, couvert par les
jets de cailloux et d’objets de la part de vos camarades et par de puissantes frappes à coups de barres de
fer de la part de compagnons d’armes vous escortant. Dans ce genre d’affrontement au corps a corps,
l’utilisation subite et surprise de cocktails Molotov que vous lancerez soit de face soit au dessus de leur
tête afin que ça leur retombe dessus ou derrière, peut être radicalement fatale à l’adversaire, surtout s’il y
en a 5 ou 6 de lancés en même temps au même endroit.

Si la possibilité se présente, prendre certains policiers en otage et les mettre rapidement et de force
dans un véhicule qui va les mener loin de la manifestation, dans un lieu qui servira à leur détention.

Lecocktails Molotov sont d’excellentes armes dans ce genre de combat rapproché qui permettent de briser
momentanément un barrage de policier ou permettant une confusion de court instant dans leurs rangs
permettant un assaut frontal avec de longues barres de fer dont on se servira comme au moyen age avec la
cavalerie, pour la charge.

Lorsque l'ennemi encercle des écoles, des usines, des lieux de rassemblement de la population, les
guérilleros ne doivent jamais ni se rendre ni se laisser surprendre. Dans ce but, ils auront soin, avant de pénétrer
dans un de ces endroits, d'en étudier au préalable les issues possibles, les moyens de briser l'encerclement,
et déterminer les points stratégiques et les chemins par où devront nécessairement passer les véhicules de
la police. Ensuite, ils choisiront leurs propres points stratégiques, à partir desquels ils affronteront l'ennemi.

Les chemins par où doivent passer les véhicules de la police seront, dans la mesure du possible,
minés.

Au cours des batailles de rue, vous ne devez pas faire de cadeaux.

Durant ces batailles de rue, vous ne devez pas faire de cadeaux à l’adversaire. Tout policier isolé, soit
par mégarde, soit parcequ’il se trouve sur un manifestant comme sur la première photo ci-dessous, doit
être la cible principale des assauts de la foule. Un policier séparé de son groupe est une cible de choix et reste
vulnérable. Les CRS et autres forces de l’ordre vont bien sûr tenter d’effectuer une percée dans vos troupes pour
tenter de dégager leurs collègues. Ils vont utiliser des gazs lacrymogènes, peut être des véhicules équipés de lance
incendie.

Il faudra alors que vous soyez prêts à leurs contre-attaques. Raison de plus pour dégommer le
policier rapidement, le démunir de ses armes et le faire évacuer vers l’arrière de sorte que, en cas de non
résistance à la contre-attaque policière, vous soyez toujours en possession de l’un d’eux. Si vous en avez
la possibilité, il faut systématiquement incendier et détruire les véhicules de police.

Dans ce genre de confusion, il est aisé de dissimuler des armes lourdes soit dans des véhicules,
soit dans des halls etc… Si vous en disposez, il est alors intéressant d’étudier la possibilité de les sortir au
moment opportun afin de détruire, par exemple, les véhicules semi-blindés ou blindés ennemis qui
« chassent » la manifestation.
Les guérilleros n'organiseront aucune réunion, assemblé ou occupation en des lieux dépourvus de bonnes
possibilités de fuite.

C'est de cette façon que s'articule l'action des guérilleros avec les mouvements de masses. Les
guérilleros ont alors pour tâche d'encadrer, d'appuyer et de défendre les manifestations de masses. Contre
ceux qui veulent assaillir les manifestants, ils tireront, incendieront les véhicules, séquestreront leurs
occupants ou les fusilleront, en particulier les barbouzes et les chefs des polices parallèles qui, pour ne
pas attirer l'attention, s'amènent dans des voitures particulières munies de fausses plaques.

Une autre de leurs missions est d'orienter les manifestants et de faciliter leur fuite. Ils seront,
d'autre part, aidés par les francs-tireurs qui leur donneront la meilleure couverture possible créant chez les
policiers une panique totale et qui va requérir l’intervention des groupes spéciaux.

Les interruptions de travail

La grève intéresse avant tout ceux qui étudient ou ceux qui travaillent. Comme elle constitue pour les
exploités un moyen de pression très redouté, l'ennemi cherchera à l'empêcher ou à la briser en multipliant, s'il le
faut, sa puissance de feu. Il cherchera à frapper les grévistes, à les arrêter ou même à les tuer.
Dans l'organisation des grèves, les guérilleros doivent donc procéder sans laisser le moindre indice pouvant
mener à l'identification des responsables. Ils prépareront ces grèves, avec des petits groupes et dans le plus
grand secret. Ils se muniront d'armes, d'explosifs, de cocktails Molotov et de bombes de fabrication artisanale afin
de pouvoir affronter l'ennemi. Et pour que celui-ci soit gravement atteint, on aura aussi mis au point un plan de
sabotage que l'on exécutera au bon moment. Les interruptions de travail ou d'étude, pour brèves qu'elles soient,
n'en inquiètent pas moins l'ennemi. Il suffit, en effet, que surgissent, de différents points d'un lieu, des groupes
troublant le rythme de vie quotidien et opérant comme un mouvement de flux et de reflux, pour créer une agitation
qui est, elle aussi, une opération de guérilla.

Au cours de ces interruptions de travail, les guérilleros pourront occuper le local qui les intéresse afin d'y
faire des prisonniers, d'emmener des personnes en otages, particulièrement des agents notoires de l'ennemi, afin
de les échanger contre des grévistes détenus.

Ces grèves peuvent éga1ement favoriser la préparation d'embuscades dans le but de liquider
physiquement les policiers les plus sanguinaires et les responsables des tortures infligées aux patriotes. Les
détournements d'armes sont pratiqués dans les casernes, sur les bateaux, dans les hôpitaux militaires, etc. Le
guérillero, qui est aussi soldat, caporal, sergent, sous-officier ou officier de l'armée, désertera au bon
moment, emportant avec lui le plus d'armes possibles, les plus modernes, et des munitions qu'il mettra au
service de la révolution.

Un de ces "bons moments" se présente quand le soldat est appelé à quitter sa garnison pour aller
combattre ses camarades guérilleros ; il lui sera alors plus facile de leur remettre ses armes, les véhicules qu'il
conduit ou l'avion qu'il pilote.
Ce moyen d'approvisionnement offre un grand avantage c'est avec les moyens de transport du gouvernement en
place que, sans qu'ils se donnent beaucoup de peine, les guérilleros sont pourvus d'armes et de munitions.

Les camarades qui sont militaires seront, de toute façon, attentifs à choisir d'autres occasions d'aider ainsi
les révolutionnaires. Si ceux qui les commandent sont mous, versent dans le bureaucratisme, s'acquittent mal de
leurs tâches, ils ne feront rien pour y remédier ; ils se contenteront d'en aviser 1'organisation à laquelle ils sont liés
et prépareront, seuls ou avec d'autres compagnons, leur désertion, non sans veiller à emporter tout ce qu'ils
peuvent.
Les incursions de guérilleros à l'intérieur des casernes et autres bâtiments militaires, réalisées dans le but de
dérober des armes, pourront être préparées avec la collaboration des camarades soldats.

S'il n'est vraiment pas possible de déserter en emportant des armes, ces camarades devront alors se vouer
au sabotage faire exploser ou incendier des dépôts d'armes, d'explosifs et de munitions. Toutes ces activités
affaiblissent et découragent fortement l'ennemi.

Les guérilleros captureront encore des armes en saisissant celles que portent les sentinelles ou toute
personne remplissant une mission de surveillance ou de répression. On procédera par la violence ou par la surprise
et l'astuce. Lorsqu'on désarme un ennemi, il faut toujours le fouiller afin de savoir s'il ne possède pas une autre
arme cachée dont il pourrait se servir contre celui qui l'assaille.
Dans la mesure où se multiplie le nombre de patriotes décidés à passer à l'action, ces captures d'armes se
font de plus en plus nécessaires. Souvent, le guérillero commencera à lutter avec une arme qu'il aura achetée ou
dérobée ; ensuite il lui faudra agir avec audace et esprit de décision ; notre force est celle de nos armes.
Lors des attaques contre des banques, on saisira aussi systématiquement les armes des soldats de la garde civile
chargés de les protéger ainsi que celles des gérants ou des trésoriers.

Enfin, on pourra s'armer aux frais des commissariats de police, des magasins spécialisés dans la
vente de ces objets et des fabriques d'armes, en opérant contre eux des raids. Dans cette optique,
nombreux sont les jeunes de banlieue qui n’attendent que ça. D’où l’intérêt de développer votre réseau
d’information afin d’être au courant quand le point d’ébullition approche afin de pouvoir les aider dans les
attaques des postes en questions.

On dérobera aussi les explosifs dont on se sert dans les carrières.

La libération des prisonniers

Certaines actions à main armée sont destinées à délivrer des guérilleros sous les verrous. Tout guérillero
court le risque d'être, un jour, arrêté et condamné à de nombreuses années de détention. Son combat n'en sera
pas pour autant terminé ; l'expérience de la prison sera un enrichissement et, en prison toujours, il devra continuer
la lutte.
Il cherchera d'abord à bien connaître le lieu de sa détention avant de pouvoir s'échapper rapidement et facilement,
lorsque des camarades armés viendront le libérer. Aucune prison, qu'elle soit située dans une île du littoral, en ville
ou à la campagne, ne peut être considérée comme inexpugnable, face à l'astuce et à la puissance de feu des
guérilleros.

Le guérillero en liberté cherchera, lui, à connaître les établissements pénitentiaires de 1'ennemi car il sait
qu'y croupissent beaucoup de ses frères d'armes. C'est du travail du guérillero en liberté et du guéri1lero
emprisonné que dépend le salut des prisonniers.

Les opérations pouvant y conduire sont les suivantes:

a) Les mutineries à l'intérieur des maisons de correction, des colonies pénitentiaires, dans les îles
réservées aux détenus, sur les navires prisons ;

b) Les attaques partant de l'extérieur ;

c) Les attaques contre les trains et les véhicules de transport des prisonniers ;

d) Les embuscades dressées contre les soldats ou les policiers chargés de les escorter.
Attaque d’une prison
Délivrer des prisonniers
Être prêt à faire face aux groupes d’interventions
Par Fx51

Il est parfois nécessaire de s’attaquer à des bâtiments pour diverses raisons. Récupération de fonds,
récupération de personnels, enlèvement d’otages etc… L’attaque d’un bâtiment ne se fait pas à la légère et requiert
une excellente préparation. Nous allons tenter ici d’en faire une approche rapide et compréhensible. Bien
évidemment et vous l’aurez imaginé, nous ne pouvons aborder ce sujet que dans une optique d’action de groupe
avec un armement de type militaire c'est-à-dire mitraillettes voire lance-roquette. Si vous n’avez pas ce type de
matériel, oubliez la prise d’assaut d’une prison.

A. La préparation
La préparation consiste en plusieurs phases bien distinctes qu’on peut effectuer dans l’ordre ou d’une manière
continuelle jusqu’au déclenchement de l’opération :
- Renseignement
- Equipement
- Planification et exécution

Le renseignement

Pour mener à bien la mission de renseignement, le groupe doit prendre contact avec la cible et/ou des détenus.
L’objectif étant d’obtenir un maximum de renseignements. En autre il faut impérativement :
• Connaître le chemin d’accès aux cellules
• Connaître la localisation de l’armurerie
• Connaître la localisation du bureau du directeur
• Connaître approximativement ou totalement, le nombre de portes qui feront obstacle, et la
localisation des personnes qui en détiennent les clefs.
• L’idéal serait de pouvoir établir un plan de la prison ou du bâtiment.
• Connaître parfaitement les accès routiers à la prison.
• Connaître toutes les portes qui mènent à la prison.

Tout cela afin de définir :

1. La faisabilité de l’opération
2. La résistance qui sera rencontrée
3. Les lieux possibles de repli pour les gardiens
4. La puissance de feu qui sera opposée au groupe
5. Le temps estimé pour l’exfiltration

Pour cela, vous disposez de plusieurs moyens. Avant tout, la reconnaissance visuelle des alentours. Bien
étudier les routes qui mènent à la prison et éventuellement les possibilités de les saturer afin de retarder
voire de bloquer les forces d’intervention.

Ensuite, prendre contact avec la cible, soit par visite (soyez déguisés et utilisez de faux documents
d’identité) ; faites comprendre à la cible par des mots clefs que vous projetez de la sortir de là. Il ne faut en aucun
cas que votre projet soit dévoilé ; vous serez filmé et écouté donc soyez plus que prudent ou l’opération sera un
échec avant même sa planification. Le but de la prise de contact avec la cible est que cette dernière vous aide
à la transmission de renseignements. Elle peut soit vous communiquer ces renseignements par les fenêtres
(plusieurs possibilités ; jumelles et vous observez les signes codés de la cible, ou papier qu’elle lance par la fenêtre
et que vous récupérerez ou encore informations transmises par des contacts à l’intérieur de la prison)

Ou une prise de contact avec des détenus de cellules voisines. Vous pouvez leur faire croire que vous
voulez les libérer pour diverses raisons. Renseignez-vous sur ceux qui ont des peines à perpétuité ou de
longues peines et qui aimeraient bien s’enfuir ; ils peuvent servir dans une manœuvre de diversion (et qu’ils
pensent être la vraie manœuvre de fuite) vous permettant de gagner du temps, ou mieux, renforcer votre groupe en
les dotant d’armes à feu au moment venu, cela impliquant que vous les relâchiez eux aussi.

Tentez d’obtenir la localisation des caméras de surveillance qui seront à détruire (risque
d’utilisation contre votre groupe par les forces d’intervention et dissimulation de vos mouvements). Un
détenu peut retenir leur localisation et vous les transmettre. De même, vous pouvez contacter un autre détenu en
lui faisant croire que vous allez le libérer avec d’autres mais qu’il doit avant tout se taire et vous fournir des
informations sur la prison. Pour les contacter, vous pouvez utiliser une arbalète et sur laquelle vous disposerez
votre message. Tirez dans la fenêtre appropriée. Dés que le détenu aura reçu le message, il devra balancer la
flèche par la fenêtre et ne conserver aucune preuve. Pensez à le préciser sur le mot car certains sont très cons.
Lorsque vous ferez cela, veillez à ne pas être sous un angle où un mirador peut vous voir ou dans le cas contraire,
ayez un complice qui observera le mirador aux jumelles et sera en contact avec vous par talkie-walkie et
plus précisément par oreillette pour une discrétion maximale.

Vous mettrez une perruque pour cacher l’oreillette et pour cacher votre vrai visage que vous maquillerez au
passage. Lorsque votre collègue verra que le surveillant a le dos tourné il vous donnera un « go », vous sortirez
votre arbalète, tirerez, planquerez votre arbalète dans vos habits et repartirez aussi tôt. Si vous ratez votre tir, tant
pis. Partez. Vous repasserez quelques instants plus tard récupérer la flèche et le message que le destinataire aura
renvoyé. A noter que le message qu’il renverra par la fenêtre et que vous aurez envoyé par flèche, il peut
rapidement indiquer des informations. A noter aussi que dans une optique de prison haute sécurité, il est peu
probable d’avoir un visuel sur les fenêtres des détenus. Vous devrez alors user de moyens diverses et variés afin
d’extirper ces informations.

Vous pouvez également avoir d’autres complices à l’intérieur de la prison, mais évitez les surveillants, le
risque de balance est trop important. Même si vous usez de l’argent noir, rien ne les empêche de vous balancer et
de nier avoir perçu des fonds.

Vous devez réaliser un plan de la prison avec les renseignements que vous obtiendrez petit à petit…

Etablissez aussi votre plan d’attaque en représentant les rues et les endroits où bloquer la circulation.
Résumons ce que vous devez obtenir sur une prison ou sur un bâtiment :

- Localisation des caméras de surveillance


- Localisation des SAS
- Localisation des portes blindées
- Localisation des locaux
- Localisation des cellules
- Localisation des points de contrôle, armurerie, bureaux…
- Nombre de personnels surveillants
- Heures des relèves
- Comportements plus ou moins « zen » de certains surveillants
- Repérer les surveillants un peu froussards ou qui ne risqueraient pas leur peau et leurs heures de service.

Bien évidemment, nous partons sur une optique de « full attaque » et pas d’intrusion discrète. Dans ce dernier
cas, il faudrait localiser les détecteurs infrarouges, de mouvements, le central électrique, le répartiteur
téléphonique… afin de les neutraliser si besoin est, avant l’accès à la cible.

L’équipement

Pour pouvoir attaquer avec une certaine aisance un bâtiment aussi surveillé et gardé qu’une prison, il vous
faut un équipement de pointe. Au niveau vestimentaire déjà, prévoyez une tenue discrète, légère et dans laquelle
vous pourrez faire mouvement sans avoir l’impression d’être freiné ou empêchant certaines manœuvres. De plus, il
vous faudra des protections de type gilet par balle de préférence classe III ou IV.

Nous recommandons :

Une tenue noire de type anthracite si possible d’une seule pièce. Un gilet d’assaut dans lequel vous pourrez
mettre vos chargeurs. Etudiez bien le gilet qu’il vous faut en fonction de vos chargeurs et des objets que vous
voudrez à portée.

Une cagoule trois trous de type kermel… Choisissez bien votre cagoule, certaines sont merdiques au
niveau des trous pour les yeux. On en a nous-même fait l’expérience ; tout beau tout nouveau, mais après une
heure d’efforts, ça se ressert, ça touche les paupières, ça gratte, ça gène, c’est chiant. Cependant, elle est
indispensable car elle vous permettra de garder l’anonymat. N’hésitez pas à y mettre le prix pour avoir de la qualité.
Concernant les gants, prenez des gants de type kevlar. Veillez à conserver votre sensibilité tactile.
Un masque à Gaz avec des cartouches pouvant filtrer les gaz lacrymogènes. Pourquoi ? Pour deux raisons
essentielles : Dans notre phase d’attaque, il va y avoir dispersion massive de gaz lacrymogènes ou d’une autre
nature par votre équipe et dans une optique défense ; par les forces d’interventions. Tout comme pour la cagoule, il
vous faudra le tester avant l’opération, bien le régler et vous y habituer. Vous en trouverez en magasin spécialisé,
en vente libre.

Prévoyez également un ou deux grands sacs d’intervention dans lesquels vous mettrez une corde de 25m
pour le rappel. De même, un ou deux sacs à dos noirs, parfaitement accrochés à un ou deux de vos hommes dans
lesquels vous mettrez des éléments de premier secours, des munitions supplémentaires, des chargeurs, des
explosifs, des grenades lacrymogènes … enfin, prévoyez un baudrier si vous envisagez une manœuvre
acrobatique. Optez pour du noir et engainez votre mousqueton et votre huit de sparadrap noir pour éviter le bruit.

Prévoyez d’excellentes chaussures de type ranger ou chaussures d’intervention ainsi que de nombreuses
menottes.

Prévoyez quelques habits supplémentaires pour votre ou vos cibles ainsi que des déguisements de type
perruque et des masques à gaz additifs pour vos protégés.
Qui plus est, si vous avez la possibilité, équipez-vous de brassards ciglés police et de bandeaux portant le
même cigle, pour la face arrière de vos gilets d’interventions.

Armement

Prévoyez avant tout les éléments basiques tels que bombes lacrymogènes pour gazer les surveillants,
grenades lacrymogènes ou dispersantes que vous pourrez acheter librement dans certains magasins et qui vous
serviront à embaumer la prison…(…)

Au niveau de l’armement principal, prenez ce que vous trouverez… je prends l’exemple des kalachnikovs
car ce sont les armes les plus faciles à trouver. Optez pour des canons courts de type AKSU

Optez ensuite pour des armes lourdes qui vous serviront à défoncer des portes, à faire sauter des miradors
à l’image de roquettes… Le RPG-7 est le plus répandu et à notre connaissance le seul qu’on peut acheter en
France, en banlieue parisienne, à coût intéressant. Prévoyez un de vos gars pour le transport unique de roquettes
de rechange. Il serait sage également de vous équiper de grenades offensives et défenses, les deux ayant des
propriétés bien différentes et souvent utiles dans ce genre d’environnement. N’oubliez pas les armes de poing de
type Glock ou Beretta…

Au niveau des véhicules, prévoyez en plusieurs. Certains serviront de « véhicules de secours », d’autres de
« voitures béliers ». On peut même envisager une voiture remplie d’explosifs destinée à faire sauter le mûr
d’enceinte ou une porte qui serait blindée.

La possession de charges explosives est primordial dans la réussite d’un assaut contre un centre
pénitencier, une centrale ou une maison d’arrêt.

B. L’exécution
Votre plan d’attaque doit impérativement comporter :

• Une solution d’intrusion


• Des solutions d’exfiltration différentes
• Des solutions de replis

L’attaque doit se dérouler d’une manière militaire, en plusieurs phases :

- Phase 1 – Le déclanchement de diversions dans la ville ou aux abords ; Cambriolage, incendie de station
service, blocage de certaines voies d’accès par des voitures ou camions volés, fausses déviations…

- Phase 2 – Déclanchement des hostilités ; L’élimination des surveillants postés dans les miradors ou à
défaut, la destruction pure et simple des miradors. Pour ce faire, soit par arme de précision de gros calibre si
jamais la vitre est blindée, soit par roquette. Un ou plusieurs tireurs de précision devraient rester à l’extérieur sur
des toits ou dans des appartements afin de liquider les renforts.

- Phase 3 – Destruction des portes d’accès soit par charge explosive, voiture bélier, voiture piégée.
Lancement de grenades lacrymogènes, de gaz diverses et variés afin de couvrir le site et de mettre à terre tous
éléments non alliés. Ainsi, plus vous aurez de matériel, plus vous pourrez en répendre, d’où le fait qu’il soit
nécessaire d’avoir un ou plusieurs commandos disposant de grands sacs dans le dos contenant les dispersantes et
autres bombes lacrymogènes GAZ.
- Phase 4 – Insertion de l’équipe commando dans le bâtiment ; dispersion pendant la progression de gaz et
élimination des gardiens hostiles rencontrés + prise d’otage de gardiens afin de faire ouvrir des portes
(Important : menottez-les les bras dans le dos afin d’éviter que dans vos manœuvres, ils se saisissent
d’une arme). Si les portes ne s’ouvrent pas, liquidez un des otages afin de vous faire crédibiliser et faites sauter les
portes avec des charges explosives. Détruisez en cours de progression les caméras de surveillance
rencontrées.

- Phase 5 – Atteinte de l’objectif et exfiltration ; délivrez vos hommes voire d’autres prisonniers qui le
désireraient et qui seraient à proximité afin qu’ils viennent vous renforcer ou qu’ils fassent diversion.
Fournissez leur des armes d’où la nécessité là aussi de disposer d’un commando qui disposera d’un sac à
dos exclusivement réservé à cet effet. Plus il y aura de prisonniers libérés, plus ce sera le bordel pour les forces
de sécurité. Veillez à ce qu’ils empruntent un chemin différent, dites leur que vous allez faire sauter telle ou telle
partie du mûr et qu’ils défendent donc telle ou telle zone. Ressortez le plus rapidement possible tout en veillant à
continuer de répandre vos gaz. Si vous rencontrez des hostilités, liquidez-les.

Avant de passer à la phase 6, nous allons supposer que vos solutions de diversions n’auront pas permis de
retarder suffisament l’ennemi et qu’il aura regroupé ses forces de sécurité autour de la prison. Par conséquent,
c’est là qu’il faudrait prévoir des véhicules « béliers » destinés à dégager le cordon de sécurité. Soit des véhicules
bourrés d’explosifs que vous jetterez sur les véhicules de police, soit des véhicules blindés (ou de simples gros
camions volés (super poid lourd)) que vous ferez rouler à pleine vitesse, percuter les véhicules ennemis puis vous
enfuirez aussi tôt. L’idéal étant de prévoir un signal comme un pistolet fusée (fusée de détresse utilisée en milieu
maritime) afin que l’équipe à l’extérieur intervienne au moment où vous sortez. On peut prévoir plusieurs actions
simultanées telles ;
Feu nourri des coéquipiers extérieurs, sur l’ennemi entourant la prison
Intervention au même instant d’un ou de plusieurs camions béliers pour défoncer les véhicules ennemis et ouvrir
une brèche
Intervention des véhicules d’évacuation pour récupérer les commandos et fuir

- Phase 6 – Fuite en véhicules ; laissez les éventuels prisonniers libérés et n’ayant rien à avoir avec vos prisonniers
clés se démerder, faites entrer vos hommes et foncez. Veillez à avoir un ou des véhicule(s) de sécurité qui seront à
200 ou 300 mètre de vos véhicules principaux et qui n’auront pas bougé de toute l’opération. Les occupants eux-
mêmes devront rester immobiles et abaissés le temps des manœuvres afin de ne pas éveiller de soupçons. Une
fois vos véhicules sur le chemin de repli, les autres partiront dans des directions opposées afin de réduire
les quantités de forces en poursuite. Vous vous retrouverez tous à un Point X qui servira d’embuscade afin
de liquider les éventuels poursuivants de vos véhicules. Le(s) véhicule(s) de sécurité qui sont à 200 / 300m
des vôtres auront pour charge d’attaquer les voitures de la BAC ou des forces de l’ordre qui vous auraient pris en
chasse. VISEZ LES ROUES ou les vitres.

- Phase 7 : Débarrassez-vous de vos véhicules et brûlez-les. Veillez à ne pas vous en débarrasser au milieu du
chemin (entre la prison et votre point d’arrivée finale) ; vous serez préalablement partis en direction opposée ou
dans d’autres directions pour brouiller les pistes.

Inspirez-vous de cette explication rapide si vous envisagez des enlèvements de personnes, des intrusions
« choc » dans des bâtiments officiels etc…

Face aux groupes d’intervention :


Adoptez une stratégie de feu nourri, empêchez-les de prendre position et de faire mouvement. La plus
grande attention doit être portée à votre sécurité, notamment en faisant preuve d’une prudence affirmée lors de vos
mouvements ; la présence de tireurs de précision adverses est probable. N’hésitez pas à user de vos grenades
pour les faire reculer ou pour les immobiliser. Vos équipes extérieures seront également d’un grand secours pour
venir à bout de ces types et de leurs snipers.

A partir du moment où un groupe d’intervention est sur place, vos chances s’amenuisent. Par conséquent,
le timing de l’opération est crucial. Plus vous serez rapide, plus vous serez efficaces. Vos hommes situés à
l’extérieur seront également une de vos principales sécurités.

C. Autres libérations : Dans un Tribunal


Il est possible que vous ne puissiez pour x raisons attaquer une prison. Dans ce cas, d’autres possibilités ;
l’assaut dans un tribunal ou lors du déplacement du prisonnier. Dans un tribunal, l’entrée doit être fracassante,
très rapide à l’image de groupes d’assauts, et doit comprendre sur le champ, l’élimination des gardiens
(policiers ou gendarmes situés dans la pièce) ainsi que les juges. L’entrée doit être précédée de lancers de
grenades lacrymogènes voire assourdissantes ou lumino-thermique. Récupération du prisonnier et évacuation
immédiate. Cela ne doit pas durer plus de quelques minutes. En cas de résistance acharnée des surveillants et s’ils
se retranchent, vous allez perdre un temps considérable.

Tout doit être basé sur la surprise, la vitesse, la précision. Vous pouvez établir 3 groupes. Un qui se
poste devant le tribunal afin de prévenir toute arrivée de forces de police, un dans le tribunal afin d’éliminer toutes
interventions internes et le troisième qui se charge de l’assaut.

L’usage de dispersantes lacrymogène, de gaz, de fusils d’assauts est fortement recommandé. Vous
prévoirez alors des masques à gaz supplémentaires pour le ou les détenus. Bien évidemment, les visages seront
camouflés (cagoules + masques à gaz), aucune partie du corps ne sera visible (gants et autres protections).

Prévoir des gilets par balle de classe III ou si vous y avez accès, des classes IV. Mieux vaut prévenir
que guérir. Si possible et si nous avons eu l’information, nous préparons le terrain en plaçant des
« infiltrés » dans le tribunal. Lorsqu’il s’agit d’un élément de très haute importance, le dispositif de sécurité sera
très important par conséquent le déploiement de troupes devra l’être en conséquence. Tout élément de sécurité
ennemi armé devra systématiquement être éliminé. Même si un policier est à terre à cause du gaz, liquidez-le. Il ne
s’agirait pas de se prendre une balle dans le dos lors du repli.

D. Autres libérations : Convoi de prisonniers

Concernant le déplacement de prisonniers, il s’agit d’une situation parfois plus intéressante que pour une
attaque dans un bâtiment. En effet, lors du déplacement, les effectifs de surveillance sont plus réduits et bien plus
vulnérables, ne pouvant se retrancher quelque part. La préparation et la réussite de l’opération résulteront d’une
préparation minutieuse et d’un dispositif de renseignement parfait. Faute de quoi, tout imprévu pourrait se révéler
extrêmement coûteux tant en vies humaines, matériel et compromettre le succès de la mission.

Il faut prévoir du matériel bien plus lourd que pour une attaque de tribunal. En effet, lors de
transfères, les prisonniers sont toujours escortés par des gardiens et des unités de police, parfois dites « d’élite ». Il
faut en ce cas tendre une embuscade et éliminer en priorité les unités d’escorte.

Comme les itinéraires sont improbables, nous déploierons des sentinelles plusieurs dizaines de kilomètres
avant les divers points d’interception possibles et ce, afin de localiser la route du convoi. Nous aurons prévu au
préalable des aménagements défensifs camouflés réalisés par avance et difficilement repérables par des unités de
reconnaissance et ce, sur tous les itinéraires possibles.

Une fois l’information en main sur la route empruntée, nous amènerons rapidement et déploierons les
troupes, en civil dans des voitures banalisées à quelques centaines de mètres des caches. Tous prendront
position sur les abords des routes en prenant soin de se mettre dans des trous de combat aménagés comme
expliqué ci-dessus. Ils mettront leurs tenus une fois en place, leurs gilets de protection et récupèreront leurs armes
sur place, là aussi dans des caches prévues à cet effet.

L’attaque du convoi se déroulera en plusieurs phases.


1°) Destruction de l’hélicoptère de surveillance et d’appui. (Missile ? mitrailleuse lourde ? A vous de voir)

2°) Mitraillage multi directions des moteurs du véhicule de tête puis tir de roquette sur ce dernier.

3°) Des tireurs de haute précision crèveront les 4 pneus du dernier véhicule par des tirs précis dans
ces derniers. Si vous avez l’avantage du matériel à flot, détruisez-le avec un lance-roquette une fois qu’il sera
ralenti par les premiers impacts. En même temps, les divers éléments ouvriront le feu en rafale sur les
moteurs et les roues de tous les véhicules pendant les 5 à 10 premières secondes.

4°) Les tireurs de haute précision élimineront ensuite un par un les agents de protection quelqu’ils
soient pendant que ces derniers sont fixés au sol par le feu nourrit de notre infanterie commando. On aura
ainsi avantage à disposer de tireurs de haute précisions sur diverses positions aux quatre coins du lieu
d’interception afin de disposer d’angles de tirs multiples et d’un visuel constant sur toutes cibles.

5°) Elimination des éléments restant par une progression tactique commando multidirectionnelle de
notre infanterie sous couvert des tireurs de haute précision, récupération des prisonniers et évacuation immédiate.

Il n’est pas très judicieux de bloquer la circulation dés le départ car cela se verra de l’hélicoptère de
surveillance. De même, une présence de véhicules groupés attirera son attention. Ce genre d’assaut est plus que
sensible car les adversaires sont sur leurs gardes mais cependant bien plus aisé que dans un tribunal excepté si le
détenu ne dispose pas d’équipes spéciales en surveillance. En gros, s’il n’est pas un DPS (détenu particulièrement
sensible).

Attention ; les hommes de protection sont des professionnels, ne mettez pas en doute leurs capacités et
usez de toute la puissance de feu à votre disposition pour les mettre hors de combat même s’ils doivent être
transformés en morceaux de viandes disséminés sur la chaussée. Etant donné leurs protection, vous prendrez soin
de concentrer vos tirs dans la partie visage / cou. Même s’ils ont des gilets par balle, vous aurez plus de chance de
les tuer en leur logeant une balle dans le coup ou à la base du ventre vers les parties génitales.

La mise à mort

Seront punis de mort des gens comme les espions, les agents gradés, les tortionnaires, les personnalités
du gouvernement, les délateurs et les informateurs de la police. Ceux qui, de leur propre gré, se rendent à la police
pour dénoncer des militants, fournir des renseignements, aider les enquêteurs, s'ils tombent sur des guérilleros,
ceux-ci devront les abattre.
Ces mises à mort sont des actions secrètes ; n'y participe que le plus petit nombre possible de guérilleros.
Très souvent, un simple franc-tireur, patient et inconnu, qui agit dans la plus rigoureuse clandestinité et avec le plus
grand sang-froid, pourra s'acquitter de cette tâche. De plus, vous pouvez aller plus loin en exécutant la famille ou
les enfants de hauts responsables, par des actions commandos, en laissant sur les mûrs des inscriptions du
genre « raison des représailles », par bombe de peinture… Si vous recherchez un impact médiatique sans
précédent, vous pouvez décapiter les mis à mort et empaler leur tête sur des pieux que vous planterez sur des
ronds points, et pendre les cadavres à des balcons ou des lampadaires.

L'enlèvement

On pourra kidnapper et détenir dans un endroit secret un agent de la police, un espion, une personnalité
politique ou un ennemi notoire et dangereux du mouvement. On ne libérera la personne enlevée que quand les
conditions formulées par les ravisseurs auront été remplies : la remise en liberté de révolutionnaires emprisonnés
ou la suspension des tortures appliquées dans les geôles du gouvernement. Eviter les demandes de rançon ;
elles deviennent plus des pièges pour le guérillero que des bénéfices.

L'enlèvement de personnalités connues pour leurs activités artistiques, sportives ou autres, mais qui ne
manifestent pas d'opinion politique, peut constituer une forme de propagande mais pas forcément favorable du fait
que le peuple ne l'acceptera avec sympathie.

Le sabotage

Le but des sabotages est de détruire. Peu de personnes, parfois une seule, peuvent réaliser ces
opérations. Quand un guérillero envisage de saboter, il le fait d'abord seul. Postérieurement, il agira avec d'autres
personnes de telle sorte que se généralise, parmi le peuple, cette pratique.
Un sabotage bien fait exige étude, planification et parfaite exécution. Les formes les plus caractéristiques du
sabotage sont le dynamitage, l'incendie et le minage. Un peu de sable, la moindre fuite de combustible, une
lubrification mal faite, un boulon mal vissé, un court-circuit, des pièces de bois ou de fer mal agencées peuvent
causer des désastres irréparables.

En sabotant, on cherchera à affaiblir, détériorer ou même anéantir les appoints vitaux de l'ennemi tels que :

a) L'économie du pays, en s'attaquant en particulier au réseau commercial interne et externe, aux secteurs
cambiste, bancaire et fiscal ;
b) La production agricole et industrielle ;
c) Le système des transports et communications ;
d) Le système de répression militaire et policier, surtout leurs établissements et leurs dépôts ;

Pour les opérations de sabotage industriel, les éléments les mieux placés sont les ouvriers. Ceux-ci
connaissent en effet comme personne les fabriques dans lesquelles ils travaillent, les machines ou les pièces dont
la destruction peut paralyser tout le processus de production.

Optez de préférence pour les endroits de stockage d’essence, les raffineries, les usines chimiques
etc… Qui, en explosant, causent non seulement des dégâts considérables, mais créent en plus la panique
et donnent du file à retordre aux autorités et aux pompiers. Si possible, faites les sauter. Généralement, il
suffit d’une seule petite bombe pour créer une réaction en chaîne.
Dans les attaques contre les moyens de transport, il faut veiller à ne pas provoquer la mort des voyageurs, surtout
en ce qui concerne les trains de banlieue et ceux qui parcourent de longues distances, puisque ceux qui les
prennent sont des gens du peuple.

D'ailleurs, c'est avant tout les services de communication utilisés à des fins militaires qu'il faut
détruire. Faire dérailler les wagons d'un train chargé de combustible signifie atteindre l'ennemi dans ce qui, pour
lui, est vital. Il en va de même pour le dynamitage des ponts et chemin de fer, car il lui faudra des mois pour réparer
les dommages causés. Les files des lignes télégraphiques et téléphoniques pourront être systématiquement
coupés et les centres de transmissions détruits. Les oléoducs, les stocks de combustible, les réserves de
munitions, les arsenaux, les casernes, les moyens de transport de la police et de l'armée doivent être
systématiquement sabotés.

Les meilleurs objectifs qui ont le plus d’impact politico-


économique en cas de destruction sont ceux-là :

Les citernes où sont stockées les hydrocarbures. Ce sont des objectifs MAITRES, des pièces
maitresses de l’impact politico-économique, des « œuvres d’art » pour la destruction ; des « casse-croute » de
référence pour le guérillero. ☺

Vous remarquerez par des reconnaissances préalables que bon nombre d’installation ont un
dispositif de sécurité moyen voire faible voire même pour les plus petites totalement nul ! En effet, si vous
choisissez de vous attaquer à ce genre d’objectif (qui sont d’ailleurs la clé de la paralysie du pays) vous devrez
mener vos premières attaques contre les plus grandes zones de stockage d’hydrocarbure de sorte que ces
premières attaques soient menées dans un climat calme.

Une fois ces attaques menées, l’ennemi va renforcer la sécurité de ces installations. Vous vous redirigerez
alors vers les « petites » zones de stockage situées dans les petites villes (moins de 70.000 habitants) ; ces
dernières n’ayant bien souvent qu’un simple petit mûr comme obstacle voire même rien du tout, une simple barrière
ou un petit grillage stupide. Bref, une protection pitoyable qui ne peut que garantir une aisance d’action et cela
permettra donc de se reconcentrer sur les agents de sécurité et les forces de police qui seront déployés aux
alentours. Ces derniers constitueront après les premières attaques, votre véritable menace.

Afin de mener à bien vos actions de destruction contre ce type d’installation, de véritables opérations
commando doivent néanmoins être mises en place et malgré ce qui a été dit au dessus, vous devrez partir du
principe que vous vous attaquerez à des objectifs STRATEGIQUES d’importance vitale et que de ce fait, dés les
premières attaques, la sécurité sera élevée sur ce type de site.

Si pour les premières attaques ce sera presque une balade de santé, pour les suivantes, vous allez
devoir faire face à un dispositif ennemi considérable car vous le toucherez là où ça fait mal ; au porte feuille
et sur sa « crédibilité sécuritaire » par rapport au peuple !

Vous devrez être totalement prêt, cagoule, tenue noire, action prévue de nuit, repérer les caméras
de surveillance, prendre en compte le grillage électrifié ou les détecteurs de mouvement, à infrarouge etc…
Quoi qu’il en soit, partez du principe que dés que vous touchez ou avez franchi le grillage de clôture ou le mûr de
clôture de ce genre d’installation, les services de sécurité seront prévenus. Par conséquent, ne vous y attardez pas.
Vous franchissez la clôture, vous vous dispatchez avec votre équipe (prévoyez des éléments qui vous couvriront et
d’autres qui vous aideront à placer les charges) ; vous posez les explosifs au pas de gymnastique puis vous vous
repliez en courant.

Ne laissez aucune trace, aucun crachat, aucune emprunte ; portez toujours des gants.

Si des gardes ou des agents de sécurité sont localisés, liquidez-les ; ne prenez pas de risques.
Vous aurez ensuite ce genre de résultat :

Inutile de dire que l’impact de votre action sera phénoménal ; une grande victoire dans votre guerre de
l’information ; les médias se chargeront de répandre la nouvelle. On peut également faire parvenir des informations
économiques, militaires ou sur la recherche à des puissances adverses et en informer le gouvernement pour bien
l’énerver et le ridiculiser.

Concernant les hydrocarbures, on notera cet article ; L'un des moyens les plus efficaces pour les
terroristes de troubler l'économie globale est bien d'attaquer les sources d'approvisionnement en pétrole -
c'est-à-dire dans les termes utilisés par les porte-parole d'Al-Qaïda, « la ligne de provision et l'artère de vie
de la nation croisée ». Alors que les cibles terrestres sont relativement bien protégées (AHAH !! et même si
c’est vrai pour certaines installations, la soit disant bonne protection devient du pissa de chien face à des groupes
commandos extrêmement bien entrainés, armés et déterminés) le très étendue cordon ombilical de l'énergie
qui relie les économies de l'Ouest et de l'Asie avec le Moyen-Orient est plus vulnérable que jamais. 60%
du pétrole mondial est transporté par bateaux par approximativement 4000 lents et encombrants tankers.
Ces vaisseaux ont de faible protection, et quand ils sont attaqués, n'ont nulle part où se cacher. Si un seul
tanker était attaqué en haute mer, l'impact sur le marché de l'énergie serait marginal. En revanche, si les
terroristes détournaient u n gros porteur, ou un pétrolier, le manouvrait vers une zone
d'étranglement et le sabordait de manière à bloquer le passage, les conséquences sur l'économie
internationale seraient sévères et pires encore seraient-elles si de telles attaques étaient mener de
manière simultanée dans différents endroits du monde. De quoi donner de bonnes idées ☺

Autres objectifs dont l’impact politique est énorme :

Vous pouvez effectuer des missions de sabotage répétées comme la destruction de pilonnes d’électricité
ou de téléphone situés en pleine nature, ce qui est idéal pour instaurer le chaos. Le temps que les services
appropriés localisent l’endroit critique, il s’en passera de longues heures voire jours. Lancez des attaques répétées
contre les pilonnes en bois, les relais téléphoniques, détruisez les relais d’électricité ou endommagez-les ; A coups
de hache, voiture bélier, cocktails molotov…

En une seule soirée, un homme seul peut causer des dégâts considérables avec une simple hache ou
tronçonneuse en coupant de nombreux poteaux téléphoniques, en jetant des bouteilles d’essence sur des
stations services ou des relais électriques, en se déplaçant continuellement avec une voiture volée, en
empruntant les petites routes, en ayant prévu des caches de matériels pour éviter de le transporter avec lui,
etc… En groupe, avec actions simultanées dans plusieurs villes ou périphéries de villes, le résultat peut
être accablant. Combiné avec des actions sur des réserves d’hydrocarbure, on atteind le chaos.

Déverser des jerricanes d’essence sur des centrales électriques ou des relais et y allumer le feu… Rien de
plus simple et pourtant aux conséquences stupéfiantes. Comme vous le voyez, bien des solutions sont à la portée
du grand public.

D’autres cibles très intéressantes sont les stations services… Posez-y des explosifs et c’est l’économie
que vous sabotterez tout en créant la panique. Veillez à agir principalement de nuit et à attaquer plusieurs stations
services dans le même temps.

On peut préciser également que de nombreuses actions peuvent être menées afin de détourner
l’attention des autorités. Par exemple, déclancher un incendie dans une usine en cassant un carreau et en y
jetant un cocktail Molotov. La police viendra boucler le quartier et les pompiers interviendront. A l’autre bout de la
ville, faites la même chose. La nuit, les effectifs étant réduits, on en arrivera rapidement à saturation et les effectifs
manqueront pour faire face à la gravité de la situation.

Sur deux ou trois sites différents qui requièrent la présence policière en cas de problèmes, créez des
problèmes majeurs. Une fois les autorités occupées, vous pouvez alors vous charger sans soucis des installations
clés telles les stations services, les dépôts de pétrole ou les réservoirs de gaz etc… On peut préciser que ce genre
de tactique est également viable dans l’optique de diversions pour un assaut massif sur un centre pénitencier ou
l’attaque d’autres cibles stratégiques.

Mesures de précaution ; rendre impossible l’intervention des forces de police et de gendarmerie :

Il est à préciser qu’en cas de choix d’une attaque massive sur un ou plusieurs objectifs importants, en plus
des diversions, il est également judicieux d’envisager l’immobilisation totale des forces de l’ordre.
Comment ?

Par des actions commandos la veille ou quelques heures avant le commencement des diversions, sur les
véhicules des forces de l’ordre ; camions, bus, voitures d’interventions. Par des actions éclaires, saboter ces
derniers ; Crever les pneus, mettre des objets dans le tuyau d’échappement, mettre de la colle forte (par
exemple « glue 3 ») dans les serrures et, si la situation se présente bien et le permet, casser les vitres de
l’ensemble des véhicules avec une barre de fer juste avant le repli. C’est extrêmement simple et pourtant le
résultat et extrêmement satisfaisant.
Pour cela, il vous faudra effectuer des missions de reconnaissance et de renseignement visant à
déterminer le nombre de véhicules que possèdent telle ou telle caserne de gendarmerie, tel ou tel commissariat. Il
vous faudra repérer les lieux, les endroits où les mûrs sont les moins hauts pour que l’équipe puisse les franchir
rapidement, étudier les angles morts, l’emplacement des éventuelles caméras et systèmes de surveillance ou de
détection d’intrusion.

Il est à préciser que si lors des actions commandos visant à mettre hors service les moyens d’intervention
des forces de l’ordre, certains policiers ou gendarmes en faction à ce moment vous aperçoivent, il faut
impérativement les liquider afin d’éviter qu’ils donnent l’alerte ou, au pire des cas, afin d’éviter qu’ils ouvrent le feu
sur vous. Dans cette optique, il serait préférable que vous vous dotiez d’armes disposant de silencieux afin d’éviter
de réveiller le quartier tant que vous ne vous êtes pas repliés avec votre groupe.

Quoi qu’il en soit, si vous avez fait pénétrer votre groupe commando dans l’enceinte d’une caserne
ou d’un commissariat, ne reculez pas ; les mesures de sécurité seront inévitablement renforcées par la
suite, c’est maintenant ou jamais ; allez jusqu’au bout, sauf cas de force majeure. Sabotez comme expliqué ci-
dessus, l’ensemble des véhicules, motos, cars…

Bien évidemment, si vous disposez d’explosifs en grande quantité, il est inutile de


préciser qu’il vaut mieux faire sauter les véhicules que les saboter. Une autre solution
toute aussi simple, est de prévoir dans des sacs à dos, des jerricanes d’essence dont
vous vous servirez pour arroser les véhicules et les enflammer.

Toujours dans l’optique de rendre impossible l’intervention des policiers sur une action qui aurait lieu dans
les 24 à 48h qui suivent, vous pouvez également, si vous disposez du matériel nécessaire, tirer une roquette dans
l’entrée du commissariat ou du poste de gendarmerie afin d’obstruer le passage. Lancer des cocktails molotovs est
également une solution visant à incendier cette fois, directement le bâtiment.

Quand aux véhicules qui y auraient réchappés comme ceux tournant en ville, vous pouvez organiser des
embuscades afin de les détruire.

Si l'on envisage de piller des stocks de produits alimentaires, il faut veiller à ce que la population
puisse en profiter, surtout dans les moments et aux endroits où sévissent la faim ou la cherté de la vie. En
ce cas, n’hésitez pas à joindre à vos « dons » des lettres de propagande à l’attention des bénéficiaires.

Le terrorisme

Nous entendons par terrorisme le recours aux attentats à la « bombe ». Ne pourront s'y livrer que ceux qui
ont acquis une bonne connaissance technique dans la fabrication des explosifs et qui seront dotés du plus grand
sang-froid. Parfois, on inclura dans les actes de terrorisme la destruction de vies humaines et l'incendie
d'installations ou de certaines plantations. De plus, ce qui est pour certains du terrorisme est pour d’autres de la
résistance. Exemple : l’occupation allemande.
Pour les bombes, différentes optiques :

A la manière « corse », pour des locaux vides ; avec plusieurs bouteilles de gaz.

« commando éclair » sur des actions rapides avec arrivée en moto ou avec des puissants véhicules (des
fortes cylindrées) devant l’objectif (même en plein jour ou en présence de gens), sortie d’un de vos hommes, pose
en 5 secondes d’une charge explosive sur un mûr, rentrée dans la voiture immédiate et fuite à toute vitesse...
Explosion éclaire sous 10 à 15 secondes.

« palestinienne » avec des véhicules piégés télécommandés ou non, demander à des personnes de
préférence des jeunes, d’aller porter un colis à telle personne ou à tel endroit contre de l’argent (colis piégé ou
contenant une bombe commandée à distance)

« tchétchène » avec des bombes sur la route commandées à distance pour exploser au passage de
véhicules…

« Al-Qaeda » avec pose de bombes discrètes ou dissimulées dans des poubelles ou autre chose passant
inaperçu, à la veille de grands rassemblements ou de fêtes et devant exploser au milieu de foules, créant la
panique etc… Au cas, on peut même prévoir de disposer autour des bombes des récipients qui éclateront au
moment de l’explosion et contenant des produits toxiques.

Pour mener à bien sa guerre, il faut de l’argent, des explosifs, des armes, et du carnage afin qu’on en
entende parler jusqu’à l’autre bout de la planète. Au niveau financier, on peut analyser la situation du groupe AZF.
Ces « débutants intermédiaires » s’en sont quand même bien tirés. En effet, réclamant prés de 5 millions, ils ont
démontré une intelligence particulière mais qui ne fut pas poussée à ses limites. En effet, afin d’être crédibles, ils
ont posé une bombe sur une voie ferrée et ont précisé sa position permettant aux forces de l’Etat de la retrouver.
Jusque là, rien à dire. Cependant on peut critiquer plusieurs points :

- Le fait qu’ils aient utilisé de banales cabines téléphoniques et utilisé leur propre voix. Erreur stratégique ;
L’informatique étant devenue de plus en plus performante, on peut utiliser des logiciels automatisés qui
lisent à voix haute un texte préalablement écrit. Mais encore faut-il le savoir. Vous qui venez de lire cela,
allez vous renseigner sur les forums informatiques.

- Le fait d’avoir demandé de l’argent en liquide. En effet, cela est doublement problématique. Ils auraient pu
demander un virement sur un compte aux îles Caïman. Cependant, l’argent sur un tel compte pourrait être
tracé par la CIA. Interpol pourrait s’en mêler mais c’est encore la meilleure solution. D’un autre coté, le
versement en liquide entraîne des complications ; déjà le récupérer ce qui n’est pas chose facile du fait du
poids, ensuite le transporter et enfin le mettre à l’abri sachant qu’on peut aisément camoufler dans les
liasses de billets, des traceurs qui vous localiseront.

- Le fait de ne pas avoir fait une démonstration de force. Faire exploser 3 ou 4 bombes simultanées calme
quelque peu les enquêteurs.

On peut le voir aisément ; le jeu regorge de possibilités mais l’adversaire est malin et peut contre-attaquer à
tout moment.

Au niveau du passage en action, si on veut faire un carnage, on a pu le voir à de nombreuses reprises, les
attentats dans les métros de même que dans les trains sont les plus efficaces. Les attaques d’avions les plus
impressionnantes.

On peut ainsi citer :

Russie – Moscou :
« 8h40: c'est à cette heure de pointe, dans le très fréquenté métro de Moscou, qu'a eu lieu vendredi (6
février) une explosion dans le deuxième wagon d'une rame, dans un tunnel. Le bilan définitif sera difficile à établir.
"Il y a des morceaux de corps partout", expliquaient les secouristes après le drame. "Le train était bondé, à cette
heure, tout le monde se rend au travail", expliquait une rescapée. "Nous n'avons pas pu ouvrir les portes pendant
longtemps, c'était une véritable panique, nous sommes sortis du tunnel à pied", a déclaré un autre. »

France - Paris :
« 1995 Un attentat terroriste fait 7 morts et 84 blessés. La bombe était dans la sixième voiture de la ligne B
du RER à Paris. Elle a explosée à la station Saint-Michel. »
Espagne - Madrid :

« Les bombes ont explosé en pleine heure de pointe, alors que des milliers de banlieusards gagnaient
comme chaque jour la capitale espagnole. Au total, 13 explosions ont retenti dans les trois gares madrilènes visées
par les auteurs de ces attentats, dont trois ont été déclenchées par des artificiers. 200 morts et 1300 blessés »

Les trains tout comme les avions, sont d’excellentes cibles. Cependant, les mesures de sécurité au
niveau aéroportuaire de même que dans les gares étant devenues considérables, il est nécessaire de s’adapter.
Pour ce faire, plusieurs tactiques si on persiste dans l’idée de vouloir créer un carnage ;

- Faire exploser une bombe dans un lieu sûr et tuez une dizaine de personnes… Attendre les
manifestations qui vont suivre et poser, au milieu de la foule, une charge de plusieurs kilo… dans
l’entassement, les gens n’y verront rien. Eloignez-vous discrètement, et déclanchez la bombe à distance
dans un délai inférieur à une minute après le dépôt de celle-ci. Les personnes autour de vous vous
serviront de bouclier contre les projections si vous êtes encore proche de l’explosion. Si vous êtes
plusieurs, profitez-en ; placez des bombes sur tout l’itinéraire de la manifestation et faites les exploser
les unes après les autres par intervalle de 10 secondes. Cela créera une panique monstrueuse, un
traumatisme considérable, on en entendra parler sur toutes les chaînes de télévision. Vous pourrez
dépasser aisément les 200 morts.

- Toujours déguisé, prendre contact avec un jeune de banlieue et lui dire de remettre votre paquet à une
pseudo personne dans le métro ou dans un train. Prenez lui d’avance les billets et veillez à fixer une
heure de grande affluence sur une ligne bondée ; celles où ne peut entrer dans les wagons tant il y a de
monde. Faites croire à votre jeune idiot qu’elle devra rencontrer une personne dont vous lui
fournirez une description (cette personne n’existera pas) et que cette dernière lui remettra en échange
du colis, une lettre qu’il devra vous ramener ; donnez lui 20% du montant du paiement promis ; par
exemple 200 euros maintenant et vous lui promettez 800 à son retour avec la lettre. Il croira que c’est
du trafic de drogue ou quelque chose dans ce genre. La bombe sera programmée pour exploser à une
heure précise avec votre livreur. On croira ainsi à un attentat suicide. S’il se fait attraper pour X raisons, il
ne pourra vous révéler car ne connaîtra pas votre identité et aura une description erronée de votre
personne.
- Poser des bombes lors des défilés, des manifestations de joie suite à des matchs de foot, à une nuit du
nouvel an ou à des manifestations de protestations (hôpitaux, chercheurs, éducation nationale etc…)
Prendre garde aux patrouilles de police.

- Poser des bombes dans des immeubles de grande hauteur et dans des usines chimiques dont les produits
sont hautement explosifs, à l’image de l’usine AZF où ce fut une véritable réussite.
On peut augmenter l’importance de l’action si vous disposez de matériels plus sophistiqués ;

- Tirez une roquette sur un avion au décollage (prendre soin d’avoir un camouflage parfait et un timing de repli
parfait) Vous aurez au préalable, étudié le terrain et effectué des reconnaissances du site.

- Tirez à la mitrailleuse de fort calibre sur un avion au décollage (visez les réservoirs ou les moteurs) Pour cela,
vous aurez au préalable effectué une reconnaissance de la zone afin de localiser le meilleur emplacement possible
comprenant diverses possibilités de replis. Même si vous ne détruisez pas l’avion, vous aurez créé un climat de
peur. Si vous répétez cette action plusieurs fois sur plusieurs aéroports différents, ce sera l’affolement, la peur, la
crainte et un impact politique énorme. Vous pouvez également tirer sur les avions au décollage (plus
intéressant pour la panique qu’à l’atterrissage) avec des fusils de précision, si possible de fort calibre.
L’objectif n’est alors pas la destruction mais l’impact psychologique. Si destruction il y a malgré tout, on ne
s’en plaindra pas.

- Depuis un toit d’immeuble, tirez à la mitrailleuse sur une foule jugée « ennemie » avec jets de grenades (prévoir
dans ce cas des solutions de dégagement efficaces comme par exemple une couverture par feu de barrage
émanant de coéquipiers). Exemple ; manifestation de policiers. Vous pouvez même tirer depuis un appartenant
quelconque. Pour ce faire, déguisez-vous puis sonnez à une porte dont l’appartement donne dans la rue souhaitée.
Lorsque le propriétaire ou le locataire ouvrira, sautez lui dessus, ligotez-le et bâillonnez-le. Mettez vous ensuite en
place en prenant soin de tirer les rideaux de sorte qu’on ne voit pas les occupants de l’appartement. Ne
faites pas sortir le canon de vos armes par la fenêtre. Postez vous au milieu de la pièce afin de ne pas être
vu. Utilisez des silencieux pour atténuer le son.

- Déposez une voiture bourrée d’explosifs prés d’une école, une gendarmerie, un commissariat de police, ou
équipez votre voiture (volée ?) d’un système de guidage à distance comme pour une voiture télécommandée et
allez vous en servir comme voiture bélier chargée d’explosifs contre un bâtiment officiel comme celui de service de
renseignement, d’un ministère, contre un défilé, une manifestation, etc…

Vous pouvez également suivre en filature un camion citerne puis au moment opportun le bloquer, vous
débarrasser du chauffeur et utiliser le véhicule comme engin bélier auto explosif.

A noter qu’on peut aller encore plus loin en volant des engins de chantier ; dans le genre des gros
camions avec beine et tous véhicules de plusieurs tonnes dont on se servira pour foncer à pleine vitesse
dans une foule, la traverser entièrement et prendre la fuite. On aura ainsi, avec un peu de chance, écrasé
plusieurs dizaines de personnes. Et pour arrêter ce genre de monstre de ferraille, on peut toujours tenter de
s’y opposer… ☺

On peut augmenter l’importance de l’action si vous disposez de matériels encore plus performants :

- Tirez au missile SOL / AIR sur des avions de ligne qui sont en plein vol ou venant juste de décoller, ou mieux,
tirez sur des avions de ligne de gros gabarit qui sont à deux doigts d’atterrir ; quand ils sont à 300 voire 500m
de la piste d’atterrissage ; ainsi l’avion s’écrasera sur la piste bloquant par là tout l’aéroport pour un certain
temps.

- Si vous disposez d’une capacité chimique ou biologique, faites exploser des bombes chimiques au milieu de
foules… Faites exploser des bombes classiques dans des métros, dans des trains ou dans des lieux très
fréquentés tout en ayant programmé au préalable l’explosion d’autres bombes chimiques ou
bactériologiques aux alentours 30 minutes après, gazant ainsi les forces de police, les pompiers et les
intervenants. Quand il y a utilisation d’armes chimiques, optez de préférence pour des lieux clos et non à ciel
ouvert.

- Si vous disposez d’un mortier (on peut en acheter dans les pays yougoslaves qui sont par ailleurs sources de
nombreux trafics à destination de l’Europe) ; tirez une vingtaine d’obus en pleine journée, en direction du
centre ville, si possible quand il y a des manifestations ou du monde. Il sera presque impossible aux forces de
l’ordre de savoir d’où vous avez tiré. Bien évidemment, vous devrez vous mettre dans un endroit vierge et à l’abri
des regards indiscrets. Si vous achetez vos matériels en Serbie, les mecs peuvent vous apprendre à vous en
servir. Tout est question d’argent. Vous pouvez également vous en construire. Voir les fichiers joints pour cela.

Vous pouvez également imiter le groupe AZF ; en pleine nuit, allez sur les chemins de fer si possible en pleine
campagne là où passent des voies importantes comme celles qu’empruntent les TGV. Creusez de profonds
trous tous les rails ; placez-y d’importantes quantités d’explosifs. Si possible, creusez 3 trous à 5 mètres
d’intervalle. Vous avez alors deux solutions ;

- Faire sauter tout de suite les voies ferrées en pleine nature, loin des villes mais en tenant compte du fait
que la SNCF pourra peut être le remarquer et réparer. S’ils ne s’en aperçoivent pas, le premier train qui
passera déraillera.
- Attendre, planqué aux alentours, qu’un train important arrive (vous renseigner sur les horaires des trains et
sur l’affluence) et faire sauter les voies au moment où la locomotive passera sur la 2ème charge
explosive.

Inutile de dire qu’avec des moyens importants, on est capable de tuer des milliers de gens et de plonger un
pays dans le chaos le plus terrible. Reportez-vous aux fichiers cités sur la première page pour la fabrication
d’explosifs ou sur le pear to pear serveur Razorback 2 le fichier intitulé :

2004-04-13 - fabriquer une bombe - Manuel Fabrication d'explosifs.pdf

Au niveau des gares, vous remarquerez quelques détails ; malgré les patrouilles, rien n’est plus facile que
d’arriver avec une valise de voyageur tout en étant déguisé, de la laisser au milieu des passants, vers les sièges où
tout le monde attend. De vous assoire, de regarder un journal, d’aller aux toilettes, de ressortir et de déclancher
votre bombe. Cela prend au plus 10 minutes. Bien évidemment, si vous vous pointez en treillis avec lunettes de
soleil, un béret sur la tête et une kalachnikov à la main, nous ne doutons pas que vous serez appréhendé avant
d’avoir fait quoi que ce soit.

La propagande armée

L'ensemble des actes perpétrés par les guérilleros, et chaque action à main armée en particulier,
constituent le travail de propagande armée. Les "mass media" d'aujourd'hui, par le simple fait de divulguer ce que
font les guérilleros, sont d'importants instruments de propagande. Leur existence ne dispense cependant pas les
militants d'organiser leur propre presse clandestine, de posséder leurs propres imprimantes qu'ils auront
"expropriées" s'ils n'ont pas de quoi les acheter. Car il faut publier et répandre, parmi le peuple, des journaux
clandestins, des manifestes et des tracts dénonçant les méfaits du gouvernement ou favorisant l'agitation.

L'existence de cette presse sert, par ailleurs, à rallier de nombreuses personnes à notre cause.
Les camarades qui ont l'esprit inventif fabriqueront des catapultes destinées au lancement de ces tracts et
manifestes. On cherchera encore à faire passer sur les antennes des stations de radio des messages
révolutionnaires enregistrés sur bandes.

On écrira également des slogans sur les murs et à des endroits difficilement accessibles. On enverra aussi
des lettres de menaces, de propagande, ou bien visant à expliquer le sens de notre lutte à certaines
personnalités qui chercheront à les divulguer pour impressionner la population.
Comme on ne ralliera jamais tous les citoyens, on peut populariser le slogan suivant "Que celui qui ne veut rien
faire pour la révolution ne fasse non plus rien contre elle."

La guerre des nerfs

La guerre des nerfs ou guerre psychologique est une technique de lutte basée sur l'utilisation directe ou
indirecte des media ou du "téléphone arabe". Son but est de démoraliser le gouvernement. On y arrive en
divulguant des informations fausses, contradictoires, en semant le trouble, le doute et l'incertitude parmi les agents
du régime. Dans la guerre psychologique, le gouvernement se trouve en position de faiblesse, aussi censure-t-il les
moyens de communication. Cette censure se retourne contre lui, car il se rend impopulaire ; il lui faut par ailleurs
exercer une surveillance sans relâche, ce qui mobilise beaucoup d'énergie. Les moyens de la guerre des nerfs sont
les suivants:

a) Le téléphone et l'envoi de lettres. Par ces moyens, on informera la police sur la prétendue localisation de
bombes à retardement, sur des projets d'enlèvement ou d'assassinat de certaines personnalités, ce qui obligera les
forces de répression à se mobiliser pour rien, à perdre du temps, à douter de tout ;
b) Livrer à la police de faux plans d'attaque ;
c) Répandre des rumeurs sans fondement ;
d) Exploiter systématiquement la corruption, les erreurs et les méfaits de certains gouvernants, les forçant
ainsi à se justifier ou à démentir les bruits répandus par les moyens de communication qu'ils ont eux-
mêmes censurés. En informant les ambassades étrangères, l'O.N.U., la nonciature apostolique, les commissions
internationales de juristes et des droits de l'homme, les associations chargées de défendre la liberté de la presse,
des magouilles faites par le gouvernement.
LES METHODES QU'IL FAUT SUIVRE

Le citoyen qui veut devenir guérillero ne pourra agir que s'il domine parfaitement les méthodes qu'il faut
suivre. Les hors-la-loi commettent souvent sur ce point des erreurs graves et qui les perdent. Les patriotes auront
donc soin d'user d'une technique révolutionnaire et non pas d'emprunter celle des bandits. C'est en fonction de la
méthode employée qu'on saura si c'est bien un guérillero qui a commis tel ou tel acte. Les méthodes qu'il faut
suivre sont constituées par l'usage ou l'application des éléments suivants:
L'enquête et le service d'informations.
L'observation qu'il convient de combiner avec ce qui précède pour voir s'il y a correspondance avec les
renseignements cueillis.
L'exploration du terrain.
La reconnaissance et le chronométrage des itinéraires.
La planification.
La motorisation.
La sélection du personnel et son renouvellement.
La sélection basée sur les capacités de tir.
La simulation de l'action projetée en guise de répétition.
L'exécution.
La protection des exécutants.
La retraite.
L'enlèvement ou le transport des blessés, en évitant de le faire à bord de véhicules où se trouvent des
enfants. Le mieux est d'emporter, à pied, les blessés, en empruntant des chemins assez étroits pour que
l'ennemi ne puisse passer avec ses moyens de locomotion.
Le brouillage des pistes.

L’ASSASSINAT : Le plus simple, Les snipers !

Qu'est ce qu'un sniper ?


Un sniper est un combattant spécialisé comme peut l'être un spécialiste mortier ou un tireur missile. L'importance
du rôle des snipers a rendu nécessaire l'adoption de doctrine d'emploi. Doctrine qui débouche sur la mise en place
de toute une infrastructure : formation, sélection des tireurs, emploi, etc... Contrairement à certaines idées reçues,
les snipers ne sont pas utilisés de la même façon au sein des différentes armées de la planète.
Il y a bien sure des similitudes mais aussi de grandes différences. Nous prendrons 3 exemples :

1- les pays de l'est


2- les États Unis
3- la France

Nations qui caractérisent les différentes doctrines d'emploi des snipers en vigueur actuellement.

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1- Les pays de l 'Est
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Ils ont une vision "populaire" et non élitiste de l'usage des snipers. Pour ces pays, l'objectif est de déployer le plus
grand nombre possible de tireurs de précision afin de provoquer un maximum de pertes à l'adversaire. Cette
conception populaire du sniper et bien entendu le résultat de l'expérience acquise durant la 2ème guerre mondiale
ou les francs tireurs soviétiques se sont particulièrement illustrés. La nécessité de disposer d'armes de précision en
grande quantité a conduit les soviétiques à adopter une arme plus économique que celles dont sont dotés les pays
occidentaux. Bien entendu, en performances pures, le dragunov reste en deca de ses concurrents. Toutefois il
s'agit d'une arme excellente qui fait largement l'affaire. Cette tactique de l’utilisation massive du sniper est celle
qu’on va retenir pour des actions de guérilla précises et répétées, que ce soit par action solo ou de groupe.

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2- les États Unis
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Suite à l'utilisation soviétique nous trouvons la conception du sniper US diamétralement opposé de part ça
conception très élitiste. Un bataillon US ne dispose que d'une équipe spécialisée [elle se compose d'un chef, d'un
adjoint, d'un armurier et de 3 binômes snipers (avec 2 armes snipers par binôme)]. Au sein des brigades il existe
une section sniper. Toutefois les "ranger régiment" qui appartiennent aux forces spéciales sont un peut mieux lotis.
Chacun des 3 bataillons composant un régiment de ranger dispose de 24 M 24. Pour les américains, le sniper est
en quelque sorte le "joker" du commandant d'unité.

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3- la France
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Le point de vue Français du sniper constitue une sorte de compromis entre les conceptions soviétique et
américaine. Chaque groupe de combat possède un tireur d'élite. Ce tireur fait partie intégrante du groupe, ce n'est
pas un élément rattaché. Le sniper Français est binôme avec le chef de groupe. Il peut progresser avec le groupe
ou au contraire se déplace comme bon lui semble, mais tout en restant à proximité du groupe. Les Français
utilisent aussi des tireurs d'élite opérant hors du cadre du groupe de combat mais il s'agit la de missions destinées
aux forces spéciales.

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Les missions des snipers

Les missions des tireurs d'élite sont semblables quelque soit les armées.
La première de ces missions consiste bien évidemment à délivrer des tirs de précision et la seconde à recueillir des
informations sur l'ennemi. Les snipers opèrent soit avec les nuitées de combat, soit seuls. Le travail au sein des
nuitées d'infanterie est un travail classique. Le sniper suit la manœuvre de l'unité à laquelle ils appartient ou est
rattachée. Il doit obéir aux ordres de son chef sans disposer d'une liberté totale de mouvement. Il effectue des tirs
de neutralisations en cas de confrontation avec l'ennemi que ce soit dans les phases offensives ou défensives de la
manœuvre. Les cibles sont en priorité constituées des opérateurs radio, des servants d'armes automatiques, des
officiers et bien sur des snipers adverses. Le sniper a aussi la faculté d'opérer par lui même, dans ce cas il travail
seul ou en compagnie d'un sniper ou d'un observateur.

L'observateur peut servir de garde du corps celui-ci seras donc armé en conséquence soit d'un PM soit
d'un FA. Le tireur d'élite opère à partir d'un poste fixe ou de façon mobile. En règle générale lorsque un sniper
utilise un poste fixe, il n'est pas seul mais travaille en binôme. Le poste fixe consiste en une cache creusée dans le
sol est parfaitement camouflée. Habituellement un sniper a recours à une cache lorsqu'il doit impérativement se
trouver dans un secteur donné et que celui-ci est parcouru par des patrouilles ennemies. La cache lui permet de
demeurer invisible jusqu'au moment ou il devra opérer. Le sniper mobile à la façon d'un chasseur dispose de la plus
grande liberté dont peut jouir un combattant.

Il est chargé de détruire tous les ennemis qu'il rencontre sur le territoire qui lui a été assigne. Les limites de
ce territoire ne sont pas nécessairement fixées. Il est donc libre de ce déplacer comme bon lui semble, de se
reposer quand il le désir, bref il fait ce qu'il veut, sa seule obligation étant de ramener des "scalps". Quelquefois le
sniper mobile dispose aussi d'une cache. Celle ci n'est toutefois pas utilisée comme poste de tir mais comme un
emplacement de repos. Le sniper rayonne à partir de sa cache. Le tireur d'élite peut aussi être chargé de recueillir
des informations sur l'ennemi.

Le plus souvent il lui est demandé de rechercher des objectifs sur les axes de communication de
l'adversaire. Il peut commander des frappes aériennes sur ces objectifs. Il a aussi la possibilité de perturber la
logistique de l'ennemi en cas d'opportunité. Par exemple, un sniper peut neutraliser les conducteurs de tête et de
queue d'un convoi de façon à immobiliser celui-ci en attendant l'arrivée des avions.

SNIPER : Conseils … :

Quand vous devez abattre une personne, il y a plusieurs possibilités. Parmi celles-ci on trouve des méthodes plus
aisées que d’autres. Je peux notamment citer la pose d’une bombe (artisanale et/ou à effet dirigé), l’élimination
après kidnapping, l’élimination par arme à feu et dans cette dernière catégorie, l’entrée en action d’un ou de
plusieurs sniper. L’avantage ici, c’est qu’on agir seul ou en groupe. Les snipers sont des « armes » d’une extrême
précision dont l’emploi se révèle souvent adapté aux situations les plus exigeantes telle l’élimination d’un président
de parti politique, un chef d’Etat, un ministre, un général, etc...

Veillez préalablement à analyser le secteur. Car si vous êtes un sniper, vos ennemis, ce seront peut être eux :
Les services de sécurité, la police, la gendarmerie etc…

Avant tout, vous devez vous renseigner sur la cible. Qui est-elle, quels sont ces moyens de déplacements, sous
quelles protections, sa capacité de réaction etc…

N’oubliez JAMAIS le schéma par défaut des procédures à respecter OBLIGATOIREMENT :

- Analyse de l’objectif
- Reconnaissance
- Correction de l’analyse de l’objectif
- Préparation des plans
- Préparation des matériels
- Check up
- Infiltration
- Analyse terrain de la situation. Si ok ;
- Réalisation de l’action
- Exfiltration
- Débriefing et analyse du cycle.

Voici une rapide explication :

Phase 1 : Reconnaissance du site où vous avez l’intention de vous positionner, quelques jours avant.
Localiser vos futurs emplacements (au pluriel car il en faut de secours en cas de problème ou de présence
d’éléments hostiles qui auraient un visuel sur certaines positions) en prenant bien soin de repérer les itinéraires de
repli. La position idéale est en hauteur. Localiser également les emplacements possibles des tireurs de précision
adverses. Comment le savoir ? Simple… Ils ont généralement les meilleures places, en hauteur :

Phase 2 : Analyse de l’itinéraire de repli et de l’itinéraire de secours et tenter d’y trouver une faille.
Mémorisez-le. Il doit permettre une fuite rapide voire discrète, sans risques immédiats.

Phase 3 : Vérifiez l’actualité de vos renseignements sur la cible. Va-t-elle bien passer à cet endroit ?
S’arrêtera-t-elle comme prévu ? Disposera-t-elle d’un service de protection rapprochée ? Un dispositif de
surveillance ?
Phase 4 : Déploiement. Arrivez sur le site en tenue discrète avec dans un sac votre arme, des munitions de
rechange, une arme de poing ou une mitraillette compacte si vous êtes solo et surtout des habits de rechange.
Avant de prendre votre position, vérifiez s’il n’y a pas de tireurs de précisions adverses dans le secteur choisi (avec
des jumelles) et s’il y en a, s’ils peuvent avoir un visuel sur votre position. Si c’est le cas, allez à un autre endroit.
Prenez votre position délicatement et discrètement. Mettez votre arme en position mais n’ouvrez pas votre lunette
avant d’avoir la cible en vue. Mettez des gants et veillez à ne pas laisser d’empruntes.

Phase 5 : L’alignement de la cible. Je vous déconseille fortement de tirer dans le corps ; visez la tête.

On ne se sait jamais si la cible porte ou non un gilet par balle. Certes la tête c’est plus petit, plus difficile à
avoir mais au moins vous êtes sûr que si ça touche, c’est bon. En cas de présence de gardes du corps, essayez
d’avoir un créneau pour presser la détente. Respirez un bon coup, bloquez votre respiration, anticipez les
mouvements de la cible, pressez la détente. Si vous êtes seul, pas de second tire possible, vous faites mouche ou
vous ratez mais quand le coup de feu sera parti, vous devrez passer à la phase 6.

Phase 6 : Repli immédiat. Ne vous levez pas, fermez votre lunette immédiatement puis reculez en rampant tout
en tirant votre arme vers vous. A partir de maintenant, chaque seconde compte. Planquez-vous à un endroit, virez
vos vêtements, mettez les dans un sac, changez de vêtements, mettez votre arme dans le sac, et tirez-vous en
vitesse. Si la situation est trop critique, débarrassez-vous de votre arme. Attention, ne courez pas. Faites comme si
rien ne s’était produit.

Note : si vous êtes plusieurs, la situation est plus abordable. La présence de gardes du corps n’a alors plus
d’importance ou presque. S’ils vous gênent, abattez les agents de protection qui sont à proximité de la cible.

Un des tireurs doit se charger uniquement de la cible, les autres se chargent des gardes du corps.
De même, ne visez pas le corps mais la tête car il est plus que probable qu’ils disposent de gilets par balle.
Cependant, si la situation ne le permet pas, tirez sur la poitrine des types et si ces derniers tombent, ils seront
immobilisés pour quelques instants sous l’impact. Vous pourrez alors en profiter pour viser plus aisément la tête,
mais là encore, tout dépend du temps que vous avez.

Attention cependant, d’une manière général, votre Timing est serré, il faut toujours compter un grand
maximum de 10 secondes entre le premier coup de feu et le repli. Après quoi vous pouvez commencer à vous
faire du souci pour votre sécurité. Ce laps de temps de 10 secondes permet à de bons tireurs expérimentés
d’exécuter au maximum 3 tirs. Cependant, certaines situations ne vous permettent absolument pas ne serait-
ce qu’un deuxième tir. Pour des professionnels, un seul feu est acceptable et il doit obligatoirement faire mouche.
<< One Shoot, One kill. >> A vous de vous démerder et à vous entraîner correctement pour cela, sur cibles
mobiles, à la chasse ou en exercice sur cibles motorisées.

Toujours dans l’optique où vous seriez plusieurs tireurs, il serait judicieux de les placer à des endroits
différents et de tirer en même temps. Une détonation pour deux ou trois impacts, soit deux ou trois hommes à terre
d’un coup dont la cible principale, serait une situation parfaite. Ca déblaie déjà la voie. Je recommande
personnellement l’équipement de systèmes de communications avec oreillette et micros pour la coordination des
tirs. Il vous faudra activer votre talkie-walkie au moment où la cible entre dans votre champ de vision et pas avant
pour éviter les interceptions et écoutes.

Si par malheur vous ratez votre cible et qu’un garde du corps encore vivant met la cible à l’abri derrière une
voiture par exemple, demandez à un collègue s’il a le visuel sur la cible en question. A la radio bien évidemment,
vous n’utiliserez pas le mot cible ni de noms.

Exemple :

- Tonton à Tati : As tu la peluche en visuel ?


- Réponse : Tati à tonton : Affirmatif, visuel.
- Tonton à Tati : Relais.
- Bien pris.

A ce moment, vous prenez pour objectif les cibles de votre collègue et lui prend en charge la cible
principale. Si tous les tireurs n’ont plus de visuel sur la cible, c’est que c’est trop tard, repliez-vous.

Cela voudra dire deux choses :

- Vous avez raté la première série de feu.


- Vous avez été incapable d’exécuter une seconde et risquée série de feu dans le but d’atteindre la cible.
- Vous vous êtes fait repérer par le service de sécurité avant d’avoir pu effectuer la première série de feu, ce
qui est ABSOLUMENT inadmissible.
Optique roquette : Bien évidemment, le plus simple serait d’avoir un ou des lance-roquettes ; c’est la solution
radicale… Et la plus efficace.

Un premier tir et si la cible est encore en entier, un second tir de roquette pour nettoyer. Même s’il y
a des gardes du corps autour, ils vont théoriquement voler en morceau. Si la cible est dans un véhicule,
probabilité que ce dernier soit blindé. Deux possibilités en fonction de la situation et que vous devrez analyser
sur place ; premièrement, peu de chance de détruire le véhicule et de tuer par là même la cible (possible pour
diverses raisons) ; Visez alors le moteur. Le véhicule stoppé, les gardes du corps feront sortir la cible pour la
mettre en sûreté, ce qui est élémentaire en APP. « Allumez » alors les gardes du corps dés leur sortie au fusil
mitrailleur ou à la mitrailleuse et éliminez au passage la cible. Deuxième possibilité ; un tir de roquette sur le
véhicule suffira à le faire sauter et à tuer la cible.

De toute manière, si la cible est d’une importance stratégique, rien ne vous empêche d’aller acquérir dans
une ancienne république soviétique ou en Ex-Yougoslavie un missile anti-char portable. Les véhicules blindés n’y
résisteront pas. La solution est radicale ; Pour un investissement certain, vous aurez un résultat certain. Par
exemple, un missile anti-char est fortement recommandé si vous avez l’intention d’éliminer un chef d’Etat.
Missile anti-chars, Missile anti-aérien ; on en trouve aux environs de 200.000 euros. A moins que le chef d’Etat ne
se promène dans un Char de combat et encore, il est absolument absurde de penser qu’il pourrait réchapper à une
attaque au missile dans sa limousine blindée.

Vous pouvez également neutraliser le chauffeur. Si vous avez la possibilité, utilisez des armes anti-
personnelles de gros calibre (type 12,7) afin de le liquider. Même si le véhicule est blindé, une munition perforante
de ce calibre pourra passer à travers et tuer le conducteur. Cependant, l’avantage du sniper, c’est qu’il peut agir
aussi bien seul qu’en groupe. Il peut clouer au sol des compagnies entières. Des unités de sniper peuvent, à elles
seules, mener une terrible guérilla dont l’ennemi se souviendra.
Guérilla opérationnelle ; Guide pas à pas

Nous allons aborder différents scénarios qui permettront de se faire une idée sur les possibilités d’emploi
des forces face à des troupes d’une armée régulière et des forces de l’ordre. Nous allons commencer depuis le
début, en prenant deux cas de figure ; le premier dans lequel nous disposons d’effectifs et le second dans lequel
nous sommes seuls.

Premier cas, nous disposons d’effectifs (connaissances, FLNC, talibans, al-qaeda etc…) :

- On définit l’ennemi, ses forces, ses intérêts économiques, ses industries, ses alliés.
- On informe ses hommes de la nature de l’ennemi.
- On commence le processus de préparation.

1. Processus de préparation élémentaire

01. Nous commençons par mettre de l’argent de côté et à trouver des financements légaux ou illégaux. Voir les
différents fichiers disponibles sur le sujet notamment le fichier s’appelant << [ebook.-.elivre.FR].OLOUMI.Atta.-
.Terrorisme.du.XXIeme.siecle.(guide.pratique.du.terrorisme).pdf >> dont le lien P2P est :

ed2k://|file|[ebook.-.elivre.FR].OLOUMI.Atta.-.Terrorisme.du.XXIeme.siecle.(guide.pratique.du.terrorisme).pdf|380730|4261D8506938FCAF65828A09B8D54CE3|/

Voir également les fichiers nommés [eBook Fr] Etude des analyses de l'ennemi -
blanchiement_techniques_methodes.pdf et [eBook Fr] Etude des analyses de l'ennemi - blanchiement_italie.pdf
Il est également judicieux de préparer des documents de couverture ; faux papiers, faux permis de conduire,
fausses plaques d’immatriculation, faux passeports. Voir notamment le fichier : [eBook Fr] Etude des analyses de
l'ennemi - fausses_identites.pdf
02. Nous commençons à rechercher des armes à feu de préférence à l’étranger pour éviter tous contacts avec
des informateurs au service des organes de l’Etat, et à réfléchir aux voies d’approvisionnement en munition, à la
constitution des stocks, aux lieux de passages aux frontières, aux sécurités à prendre.

03. Nous orientons les hommes vers des associations de paint-ball, de Airsoftgun, des clubs de tir, des clubs
sportifs, des clubs de randonnée etc… Nous veillons à ne pas mettre tous les hommes dans les mêmes
associations et à les faire adhérer à des dates espacées de manière à éviter l’attention des Renseignements
Généraux (RG), de la Direction de la Surveillance du Territoire (ST), de la police et de la gendarmerie. Ce
processus d’adhésion peut durer très longtemps ; telle est la clé d’une bonne préparation sécurisée. Régulièrement,
les groupes se réuniront entre eux en vue d’un entraînement commun. Le rassemblement des groupes entre eux
permet de développer une cohésion entre les membres. Le fait de ne pas réunir à chaque fois tous les groupes,
permet à chacun de se sentir plus autonome, plus important, développant par là leur morale.

On veillera à dispenser les tactiques de bases, à effectuer des révisions sur des sujets variés…

04. Nous commençons à réfléchir à l’élaboration d’un réseau de renseignement, à développer nos
connaissances et « amitiés », à s’abonner aux revues spécialisées, aux journaux qui ont d’excellentes sources
d’informations. Ce renseignement « ouvert » constituera la majeure partie des sources d’informations.

05. Nous faisons des reconnaissances sous forme de vacances un peu partout sur le territoire et notamment là
où seront menées les actions futures et là où on pensera pouvoir stocker des matériels et constituer des points de
ralliement. Le but sera de repérer le terrain, d’étudier la topographie dans l’optique de définir les meilleurs coins, les
plus sécurisés, les plus propices à des évacuations en cas de repérage par l’adversaire etc…

06. Nous commençons à réfléchir sur les objectifs principaux et secondaires, sur les objectifs qui serviront de
diversion.

07. Nous commençons l’élaboration d’une base de données de renseignement qui comportera tous les
professionnels du milieu avec leurs coordonnées, les lieux où on pourrait les trouver… ; experts dans le monde du
renseignement, experts dans le terrorisme ou se prétendant comme tels, journalistes un peu trop fouineurs ou trop
entreprenant, spécialistes des mouvements de guérilla ou de la guerre de l’information etc.. etc.. Et dans la limite
du possible, les responsables civils et militaires des organes de l’Etat ; généraux, chefs de bataillons, officiers des
RG ou de la DST ayant la responsabilité d’un département, d’une région, les ministres et leurs familles, leurs
adresses etc…

2. Processus de mise en place

Quand on jugera que les hommes sont prêts et suffisamment entraînés, quand nous aurons les moyens
matériels et financiers adéquats, nous pourrons passer à « la mise en place ».

01. Nous sortons un maximum de liquidité et cachons cet argent en plusieurs endroits de sorte que, même en
cas de perquisition de la police, il ne soit pas trouvé. Dans cette optique, on peut envisager des caches dans la
nature dans des boîtes anti-corrosion, étanches et enterrées. Il est également recommandé de disposer d’avance
de ressources financières dans les monnaies de chaque pays. Des objets de valeur peuvent également faire parti
du butin, servant à des « trocs ».

02. Nous allons dans des pays étrangers pour acheter du matériel de guerre ; fusils d’assauts, armes de poing,
grenades et si possible dans la limite des moyens financiers attribués à ce domaine, lance roquettes, missile anti-
chars, missiles anti-aériens. Des pays tels ceux de l’ex-Yougoslavie, l’Europe de l’Est comme la Russie, la
Biélorussie, l’Ukraine… Nous les achèterons au fur et à mesure et les ramènerons au compte goutte sur le
territoire. Nous établirons un réseau de transport ; plusieurs voitures par pays, chaque voiture immatriculée
dans le pays. Des mamies ou des papis au volant (pour éviter toutes suspicions) qu’on se débrouillera pour
trouver (amitié, connaissances etc…) et à qui nous affecterons des tâches qui n’auront rien à voir avec le trafic
d’armes mais qui, officieusement et sans qu’ils le sachent, permettront le transport du matériel.

Par exemple payés pour ramener des boissons ou autre chose du pays voisin. Leur voiture sera
transformée indépendamment de leur volonté et sans qu’ils le sachent (la nuit par exemple) ; sièges creux qui
recevront les armes (attachées par velcro) les grenades et autres éléments d’armes, le moteur pouvant abriter des
munitions et des chargeurs dans des doublures de tuyau…

Le circuit défini (prévoir de passer par des petites routes peu contrôlées.) on se chargera du transport à
l’intérieur des territoires traversés. Il faudrait prévoir des caches où seront planqués des véhicules d’intervention
blindés à l’image de ceux de la Concolta servant à des actions de choc pour libérer les véhicules qui seraient
amenés à être arrêtés par les forces de l’ordre. Arrivés à des kilomètres de la frontière, on changera le contenu des
voitures dans un ou des garages (appartenant aux petits vieux ?), dans les véhicules qui passeront la frontière. On
veillera à mettre des amortisseurs plus puissants qui compenseront l’excès de poids dû à la cargaison ce qui
évitera d’attirer l’attention. On usera ainsi de la manipulation, du mensonge, de la cachotterie, de l’amitié et du
« rend service » pour arriver à ses fins.

Bien évidemment ce n’est qu’une possibilité parmi tant d’autres. Libre court à l’imagination et à la créativité
tout en veillant à être réaliste. Le temps de préparation pour ce genre d’opération peut être extrêmement long mais
peu importe la durée, seul le résultat compte. Une fois le matériel ramené sur le territoire, on le dispatchera dans
les repères (05). Quant aux tenues, nombreux sont les magasins sur le territoire national qui permettent de
s’approvisionner sans soucis. En commandant pour moins de 300 € tous les deux ou trois mois, on n’attirera
aucune attention. On prendra soin de passer ces commandes au nom de différentes personnes de sorte que, s’il y
a vérifications des autorités sur la commande de plusieurs exemplaires de certains produits au cours des 6 derniers
mois, ce ne sera pas une seule personne qui apparaîtra mais plusieurs avec par conséquents des quantités
moindres par personne.

03. Les hommes au sein des différentes associations devront y rester afin de ne pas attirer la moindre attention
par des départs massifs. Ils devront participer à la vie des associations, lier des amitiés et faire en sorte que leur
intégration soit totale.
04. Le réseau de renseignement doit être l’objet de toutes les attentions. Il sera la pièce maîtresse du jeu. Qui
domine l’information domaine la guerre.

On se penchera sur deux systèmes ; le renseignement ouvert et le renseignement dit « fermé ».

Le renseignement ouvert s’acquiert par des sources dites ouvertes c'est-à-dire accessible à tout le monde.
On veillera à s’abonner à tous les journaux spécialisés. Air & Cosmos, Commando, Raids, Armée d’aujourd’hui,
Terre magazine et les journaux comme La tribune, libération, le canard enchaîné, le monde etc…

On prendra soin de dispatcher ces abonnements sur plusieurs personnes. Il faudra toujours réfléchir
comme si nous étions l’ennemi. Que ferais-je si j’étais à sa place ? Où mènerais-je mes investigations, sur quels
éléments ? Qu’est ce qui pourrait me nuire etc.. etc…

On portera également une attention particulière aux informations diffusées sur Internet par des spécialistes
ou des personnes se qualifiant comme tel ; Dgse.org, le confidentiel, intelligenceonline.fr, info guerre etc… Nous
observerons les débats et discussions sur tous les sujets, nous ne répondrons jamais et ne nous y impliquerons
jamais. Nous resterons silencieux, avec une attitude d’observateur, d’analyste. On s’inscrira dans ces groupes de
partage et de discussion sous des faux noms, avec de fausses informations. On prendra soin de faire
particulièrement attention aux fausses informations diffusées et qui pourraient être lancées par les autorités afin de
localiser les potentielles taupes ou collaborateurs de notre mouvement.

Tous les renseignements acquis devront faire l’objet de vérifications dans la mesure du possible.

La presse devra être utilisée au maximum de son potentiel en l’influençant par des communiqués
anonymes, des revendications… On évitera IMPERATIVEMENT tous contacts physiques avec la presse, ces
contacts pouvant se révéler fatales si l’on tient compte des faux journalistes étant en fait des flics. Si le besoin est
réel, alors on n’hésitera pas à inviter un journaliste à une pseudo rencontre de sport, on le kidnappera et
nous le ramènerons jusqu’à un lieu où pourra se dérouler une interview dans un cadre sécurisé. On prendra
soin de cacher son visage avec des cagoules sous lesquelles nous mettrons de la mousse, des tissus afin de
déformer la tête. Le contour des yeux devra être lui aussi préparé avec attention pour éviter de laisser paraître des
sourcils. Aucune partie du corps ne devra être visible. Un maximum d’armes devront être exposées afin
d’impressionner à l’image des camarades du FLNC.
Nous deviendrons le plus sociable possible afin de développer un maximum de connaissances. Jeunes,
très jeunes (qui sont les meilleurs indics), vieux, très vieux. En rendant service, en développant l’amitié même avec
des « cons », on veillera à se faire présenter un maximum de personnes. On engagera la conversation facilement
tout en évitant d’aborder de front les sujets qui nous intéressent.

Concernant le renseignement dit fermé, on organisera des raids pour récupérer l’information, à l’image des
raids opérationnels de destruction.

On prendra avec des pincettes tous les communiqués des ministères, communiqués qui pourront servir à
propager de fausses informations, à nous influencer directement, à nous faire croire à des choses inexistantes. Le
renseignement n’est pas seulement destiné à prévoir les coups de l’ennemi, à obtenir des données sur ses
positions, ses effectifs, ses projets, il peut servir en phase offensive. Le renseignement offensif ou défensif sont des
armes qui font autant de dégâts que de vraies munitions.

05. Une fois les zones de stockages choisies (en pleine nature, à couvert dans des caches difficilement
repérables) nous procéderons à leur aménagement ; creuser les trous, bâtir des abris en profondeur avec des
planches, du béton (on aura préalablement amené des sacs de ciment la nuit en plusieurs fois pour éviter de se
faire voir). Une fois les aménagements en pleine nature effectués, on les recouvrira de terre et on y replacera de la
végétation afin qu’elle se développe dans les mois à venir, recouvrant ainsi nos installations. Les trappes d’accès
seraient parfaitement camouflées de sorte que, pour les trouver, un randonneur devrait réellement marcher dessus
ou buter contre. Encore que si vous avez choisi un bon emplacement, il ne devrait jamais y avoir de randonneurs
dans le secteur. Si besoin est, on complètera le camouflage par des filets. L’idéal serait la construction de réseaux
sous-terrains miniatures à l’image de ceux qu’on a pu les voir dans les conflits armés dans des pays asiatiques. En
ville, des caches peuvent être établies dans des caves au sol terreux. Ainsi, nous pouvons établir un double voir
triple fond ; creuser le sol, le diviser en 2 niveaux espacés par des couches de terre et dans lesquels nous
déposerons l’armement. Le tout sera recouvert par la terre d’origine ; environ une trentaine de centimètres. On y
placera ensuite diverses caisses, valises et autres accessoires pour le camouflage.

On construira ainsi des dizaines de zones de stockage partout sur le territoire là où personne n’aura idée
d’aller les chercher. En pleine nature, sous des ruisseaux, dans des grottes, dans des forêts laissées à l’abandon…
Certaines de ces zones devront également permettre d’y loger un ou plusieurs hommes. Inutile de penser à
l’électricité ou à l’eau courante ; ce seront des abris dits de fortune ou plutôt des abris de campagne.

On dispatchera l’armement dans ces caches. Elles serviront de point de ralliement et les plus proches des
objectifs visés serviront à l’approvisionnement.

Au niveau défensif, on prévoira des mesures de sécurité qui permettront non seulement de repousser les
promeneurs sans attirer leur attention comme par exemple par des obstacles naturels (bois…) puis par des mines
qui seront déployées à intervalle irrégulier. On prévoira un passage unique pour l’accès au repère, passage qui
devra être dans le champ de tir d’une arme à feu disposée en défensive dans la construction. Une issue de secours
devant toutefois être créée par exemple à l’opposé de sorte qu’en cas d’assaut des forces de l’ordre, il serait
possible de se replier. On peut alors imaginer n’importe quel système permettant de franchir les mines.

06. Nous définissons les objectifs à atteindre. Dans ce cadre, il est nécessaire d’effectuer des reconnaissances,
de repérer les systèmes de surveillance, la distance avec le ou les commissariats de police ou les brigades de
gendarmerie. Nous établissons des cartes sur lesquelles figureront l’emplacement de toutes les brigades de
gendarmerie, de tous les commissariats, de tous les régiments et détachements de l’armée de terre, de l’air ou de
la marine. Nous constituerons des dossiers comportant des photographies, des vidéos sur CDROM, des distances
et timings calculés entre diverses routes…

07. Nous établissons un listing des personnes suivantes :

- Ministres, préfets et sous-préfets, directeurs et directeurs adjoints des cabinets ministériels, personnalités
politiques, bras droit, députés et sénateurs
- Professionnels du renseignement privé ou public, experts ou se déclarant comme tels dans le contre-
terrorisme, la contre-guérilla, la guerre de l’information
- Chefs militaires ; Généraux, membres de l’Etat Major, colonels etc…

Pour chacune d’elle, on établira :

- L’adresse de son domicile


- Des renseignements sur sa famille
- Son lieu de travail
- Son ou ses trajets généralement empruntés
- Dans la mesure du possible, ses fréquentations, ses passions.
L’objectif étant d’obtenir un maximum de renseignement afin de savoir où trouver la personne en un instant T.

3. Entrée en action

C’est là que la stratégie commence. Nous allons partir dans une optique de volonté de détruire le système
politico-militaire du pays. Pour cela, nous procèderons comme suit :

Phase 1 Dispatching des forces sur le territoire, en vue d’une action simultanée et nationale à une heure
définie de préférence en pleine nuit. Sur les trajets, récupération des armes dans les caches les plus proches des
objectifs assignés. Un trinôme par personnalité ; objectif : Elimination physique. Une ou plusieurs balles dans la
tête.

Arrivés dans les différentes villes ou villages en civil, les éléments prendront soin d’avoir leur papier avec
eux et d’avoir dissimulé les armes et les tenues dans le coffre ou sous les sièges de sorte qu’en cas imprévu de
contrôle par les autorités, rien n’apparaisse suspect.

Une fois à proximité de l’objectif, en pleine nuit, les groupes se positionnent, s’équipent dans des rues sans
issues ou des impasses, à l’abri des regards indiscrets. Dés qu’ils sortent les tenues et les armes, le temps est
compté. On aura planifié d’avance par exemple une action simultanée sur tout le territoire pour 02h00 du matin,
toutes les montres ayant été préalablement synchronisées.

Les trinômes approchent de la porte principale en longeant les mûrs, armes en position de garde, enfoncent
les portes des habitations et pénètrent en fonçant en direction des chambres. Une fois les cibles localisées, une ou
plusieurs balles dans la tête et repli immédiat. En l’espace de quelques minutes, et selon le nombre d’éléments
dont vous disposez et engagés sur le terrain, le pays se retrouvera dans le chaos à la levée du jour. Si vous ne
souhaitez pas que la famille prévienne la polie à votre départ, rien ne vous empêche de les liquider également.
L’usage de silencieux étant fortement recommandé. Il est vitale de préciser à nouveau qu’il faudra disposer de
cagoules, de vêtements couvrant toute la partie du corps, de gants afin de ne laisser aucune emprunte et
d’une manière plus technique, ne laisser aucune trace de type ADN par des traces de salive ou un cheveux.
La guérilla commence dés lors que vous avez lancé ces attaques éclaires. Si l’on ne disposait que de peu
d’effectifs, de l’ordre de quelques trinômes, ce genre de première attaque est toujours possible. Cependant elle doit
se recentrer sur des cibles stratégiques tels des ministres en vacance ou dormant à leur domicile.

Exemple typique de tenue parfaite ne laissant aucune partie du corps visible. On peut y rajouter un gilet par balles et un gilet d’assaut pour plus de facilité.

Phase 2 Attaque à la bombe des principaux objectifs ; 2 voire 3 dans la même nuit et par groupe.

Une fois les assassinats effectués, les groupes doivent foncer immédiatement sur leurs objectifs principaux
sans pour autant faire d’excès de vitesse pour non seulement éviter d’être flashé par un radar mais également afin
d’éviter d’attirer la curiosité des autorités. Inutile de préciser qu’il faut utiliser des véhicules volés. On aura
redéposé les armes dans les véhicules, dissimulées sous des couvertures en veillant à les conserver à portée de
sorte qu’en cas d’interception par des voitures de police, on n’ait plus qu’à les sortir et à ouvrir le feu sur ces
dernières. Les cagoules auront été enlevées et on aura pris soin de mettre des blousons pour cacher les tenues.
Bien évidemment et ça semble logique, vos véhicules devront disposer de fausses plaques d’immatriculation ou
devront être des véhicules volés. Après action, ils devront être repeints et les plaques à nouveau changées. On
peut également envisager de les utiliser comme voiture bélier ou bombe roulante servant à atteindre un objectif.

Les cibles visées devront être, comme on a pu le voir, d’une importance stratégique devant bouleverser le
pays. On va donc les choisir avec minutie ; l’attaque d’une ambassade ou d’une préfecture est d’une
débilité extrême ; les conséquences ne sont que politiques et n’influent en rien sur la situation économique du
pays. En revanche, la destruction de réservoirs d’essence, d’entrepôts d’hydrocarbures, le plasticage d’un
très grand nombre de stations services ou le sabotage d’innombrables voies ferrées, ont des impacts
considérables. Certes pouvant jouer contre nos groupes dans l’opinion du public, mais il y a toujours des
possibilités de se rattraper et qui plus est, on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs. Entre autre, ce genre
d’action spectaculaire permet de mettre clairement les points sur les i avec les autorités et d’annoncer la
couleur.

Nous allons donc prendre comme objectifs les réserves de carburant. Une fois les groupes arrivés à leurs
objectifs respectifs, deux cas de figure vont se présenter. Le premier où ils vont attaquer d’une manière « bourrin » ;
ils défonceront les barrières avec leurs véhicules, exécuteront les gardes et poseront leurs explosifs. Ce n’est pas
vraiment discret et plutôt à décommander. Mieux vaudrait se garer à proximité sans toutefois être à portée des
systèmes de surveillance, pénétrer dans l’enceinte s’il y en a une en toute discrétion par les flancs, poser les
explosifs et se replier de la même manière. S’ils sont aperçus au cours de la progression, les témoins devront être
liquidés. Là encore, utilisation de silencieux et toute l’équipe doit systématiquement rester en contact quitte à utiliser
des talki-walky. Toutes les communications seront effectuées par geste sauf cas de force majeur ; les talki étant là
pour ça.

Il faut se fixer au moins 2 objectifs à détruire après les assassinats de sorte qu’il y ait un impact monstrueux
au levé du jour. Des objectifs secondaires clés tels les stations services peuvent être détruits en grand
nombre dans une même soirée. On s’attaquera également aux commissariats par de brèves attaques
éclaires comme des mitraillages ou des tirs de roquette, par exemple en fin d’opération.

On peut aller plus loin suivant les effectifs dont on dispose comme par exemple des incursions dans des
régiments peu surveillés ou mal surveillés comme ceux du train. Objectif ; incendier ou « plastiquer » les véhicules
militaires, les VAB, VL, TRM, camions citernes… Ce genre d’acte donne un signale fort ; nous pouvons frapper
vos forces armées sur votre territoire quand elles ne s’y attendent pas ! En cas de repérage par les éléments
de garde, il faut impérativement les éliminer avant qu’ils ne donnent l’alerte et se replier. Cependant, il est fortement
recommandé de rassembler plusieurs trinômes avant de se lancer à l’attaque d’une structure militaire. Par exemple,
les trinômes agissant sur un même département se rallieront à une heure précise dans cette optique. Cependant,
l’objectif militaire n’étant pas une importance capitale dés la première heure, les objectifs civils, politiques
et économiques seront la priorité avec des répercutions bien plus importantes.

On peut profiter des manœuvres pour déployer des mines qui serviront à créer la panique et par
exemple, mettre des bombes dans des poubelles qui exploseront 12 à 16h plus tard. De sorte que les
journalistes parleront aux informations des attentats de la nuit, de l’assassinat de la classe politico-militaire
aux journaux télévisés de 13h, à la radio et, entre ce dernier et celui de 20h le soir, les bombes exploseront.
Cela rajoutera une seconde couche à l’actualité.

Dans cette optique, pendant que vous roulez vers votre objectif suivant, vous pouvez vous arrêter
15 secondes, le temps d’ouvrir une poubelle, d’y déposer votre bombe à déclanchement retardé et de
repartir aussi tôt. En l’espace d’une soirée vous aurez déposé une grande quantité de charges explosives devant
sauter en même temps ou par laps de temps séparé de 15 ou 30 min (idéal pour créer une panique totale et
nationale dans l’optique où l’on aurait déposé plus d’une dizaine de charges, soit des explosions automatiques
pendant 7 heures), le pays peut sombrer dans le chaos surtout si l’on utilise à son profit les médias.

Par exemple, on fait son action la nuit et on en profite pour poser ses charges dans les poubelles ou
canalisations d’égouts ou encore à des endroits discrets mais stratégiques (Attention aux vidéos surveillances).
Nous aurons programmé les premières explosions vers 9h du matin… 4 explosions simultanées. L’idéal étant
d’employer dans ce genre de cas plusieurs équipes afin de placer des charges au niveau national sans
avoir besoin de faire de longues distances caractérisées comme très risquées. Vers 9h30, une explosion
dans le nord de la France faisant sauter un hôtel des impôts. Vers 10h, explosion dans l’Est de la France faisant
voler en éclat la façade d’une sous-préfecture (voiture volée piégée ?). Vers 10h30 explosion dans le sud. Vers 11h
explosion dans le centre. Et ce, jusqu’à 14h, permettant ainsi de profiter du journal télévisé de 13h et ce, pendant
que vous êtes tranquillement chez vous en train de vous reposer.

On veillera cependant à déployer notre propagande dans les cités sensibles 24h avant action. Il
serait même intéressant de payer des jeunes locaux pour la distribution afin d’éviter le moindre soucis.

Nous ferons ensuite du sabotage jusqu’au petit matin en nous attaquant à des cibles dans des secteurs
« sécurisés » ; aux lignes électriques en pleine nature, des transformateurs qu’on détruira à coups de cocktails
Molotov ou d’explosifs, on brisera les lignes de communication téléphoniques à coup de hache… On veillera à faire
cela toujours camouflé avec cagoule et armes à feu dans le dos, même si aucune habitation n’est visible dans les
parages. Mieux vaut prévenir que guérir.

Quoi qu’il en soit, cette première nuit devra impérativement comporter :

L’assassinat de ceux qui pourront un jour mettre au point des tactiques ou prendre des décisions pour
vous contrer dans vos actions.
La destruction des objectifs les plus importants puisque aussitôt après, les mesures de sécurité seront
considérablement renforcées, le plan Vigipirate passera en phase rouge voire écarlate.

On pourra donc résumer en un exemple :

Assassinat d’une ou de plusieurs personnalités en fonction de vos effectifs à l’heure prévue en pleine nuit puis
direction l’objectif principal assigné.
Direction une zone de stockage d’hydrocarbure. Sur la route, poser les bombes dans les poubelles (bien
évidemment, ces dernières doivent être en ville) et disposer des mines dans la mesure du possible. Si on rencontre
une station service sur notre itinéraire et qu’il n’y a personne, on s’y arrête 15 secondes. On déverse une bouteille
d’essence sur les pompes, on y met le feu ou on y place une charge explosive ce qui est plus simple.
Dépôt d’explosifs sur les réservoirs d’essence (grandes cuves) qui constituent l’objectif principal pour notre
groupe (par exemple) puis repli immédiat. Direction l’hôtel des impôts qui fera office de deuxième objectif.
Pose d’explosifs sur l’hôtel des impôts
Repli et au passage mitraillage du commissariat local ou tir d’une roquette contre ce dernier.
Repli définitif au point de ralliement en prenant des itinéraires de secours si besoin est et en se débarrassant par
la force des éventuels poursuivants**. Une fois en campagne, s’attaquer jusqu’au petit matin aux pilonnes
électriques et téléphoniques tout en prenant soin de ne pas viser ceux qui se situeraient trop prés de notre zone de
sécurité.

** Au cours de cette opération de guerre, les forces de police en service vont tourner pour tenter de trouver
les coupables. Si vous êtes repéré par une BAC, ne faites pas de cadeaux. Le chauffeur s’occupera de conduire et
uniquement de conduire, les deux autres devront faire feu. Et là, inutile de jouer au couillon en tirant sur le véhicule,
l’objectif étant de le détruire ou de tuer les occupants. Viser donc le chauffeur, utilisez vos fusils d’assaut
mais inutile de gaspiller des grenades ou des roquettes pour eux. Le fusil mitrailleur ou la mitrailleuse sera
suffisante. Quitte à ce que vous explosiez la vitre arrière afin d’avoir la vue dégagée, déployez votre mitrailleuse et
visez la vitre du véhicule de la BAC. Liquidez les occupants. Même si le véhicule de la police est mis hors de
course, ne vous arrêtez pas de tirer sur ce dernier tout en continuant votre repli. Il faut viser le conducteur, le
moteur, les roues. A noter que si la BAC ou un véhicule de gendarmerie tente de vous dépasser et que vous n’avez
pas réussi à le mettre hors jeu (ce qui est gravissime car cela signifie que vous êtes des nullités) alors vous pouvez
envisager de lancer un cocktail Molotov sur ce dernier, en visant le haut du moteur. Une astuce existe ; emporter
dans ses véhicules des extincteurs à poudre qu’on utilisera par sa fenêtre en direction de la BAC. Lors de la
poursuite, le contenu s’accrochera au pare-brise des poursuivants gênant ainsi leur visibilité.

Phase 3 Instauration du climat d’insécurité : Guérilla par snipers.

Le jour va se lever, les médias vont se déchaîner, le niveau d’alerte va bondir, le déploiement des forces de
l’ordre va se faire d’une manière pressante et le plan Vigipirate sera mis à son plus haut niveau. Dans de telles
conditions, pas très judicieux d’envisager de nouveaux déploiements d’autant que l’ennemi va déjà chercher à
savoir qui l’a attaqué avant même de tenter de savoir pourquoi.

Sur des positions clairement définies et sûres, de préférence à la campagne, on déploiera des binômes de
sniper. Objectif ; éliminer les plus gradés qui se trouveraient dans leur ligne de mire. Après chaque tir, repli
immédiat. Bien évidemment, un trinôme habitant un département devra agir dans une région voisine. Le matériel
devra être récupéré juste avant action et déposé dés l’action terminée. Si des personnes vous aperçoivent remettre
du matériel dans une cache, éliminez les et enterrez les. Un autre binôme de sniper ouvrira le feu dans une autre
campagne. Il faudrait donner des consignes pour que chaque groupe entre en action entre telle et telle heure de
sorte que Paris reçoive des communiqués heure après heure : Marseille : un Lieutenant de police abattu a 9h35.
Banlieue Lyonnaise ; un major abattu a 10h20. Dunkerque, un lieutenant abattu a 11h37... Dans tous les cas de
figure, l’emploi de silencieux sera déterminant. Nous donnons ici des exemples avec des noms de villes. Mais il est
peu judicieux d’agir dans les villes suites à la première nuit d’actions. Le risque de se faire repérer étant
considérable du fait du déploiement de très nombreuses troupes et d’équipes de surveillance.

Nous entrons donc dans une phase de harcèlement qui va aboutir par la prise de mesures de la part des
autorités avec le déploiement d’équipes anti-snipers. Mais étant donné la superficie du territoire, il leur sera
impossible de mettre en œuvre des solutions efficaces dans les campagnes. Nous devons donc poursuivre ce
travail de harcèlement d’une manière intense, par sniper pendant 5 à 6h. Après quoi, nos troupes devront savoir
qu’à partir de telle heure, l’emploi des snipers est terminé du moins dans son emploi initial et ce, afin de préserver
l’intégrité physique de nos combattants.
Nous reprendrons donc le combat en campagne d’une manière semi autonome voire en donnant libre court
aux actions des hommes. Tous les véhicules de gendarmerie devront être pris à parti un peu partout. Etant donné
que ses occupants seront munis de gilets par balle, il faudra user d’armes lourdes ; mitrailleuses, fusil anti-
personnel et en cas de contact avec l’ennemi ce qui est fort peu recommandé voire même à éviter absolument,
utilisation de grenades. Nous serons dans une optique d’embuscade. Lorsque l’Etat déploiera de très nombreuses
troupes en campagne, on réorientera les actions en ville. Frapper là où l’ennemi ne s’y attend pas ; tel est
l’objectif.

Phase 4 Guérilla permanente

Le pas est emboîté, nous devons mener des raids à l’explosif contre des bâtiments officiels au moins une
fois par mois, une fois par semaine en phase intensive. Les embuscades en pleine campagne doivent être
régulières, la lutte commence sérieusement. On pourra également planifier des plasticages simultanés de nuit,
comme en Corse. Les moindres erreurs de l’ennemi devront être mises à profit ; un responsable politique peu
protégé, un sous-préfet dans un bon angle de tir lors d’une cérémonie ; un tireur embusqué sur un toit pour le
liquider, un homme équipé d’une mitrailleuse sur un autre toit qui va éliminer les forces de police qui l’entourent et
les membres des services de renseignement en civil. Enfin, un troisième qui sera présent à proximité pour couvrir
leur repli par des tirs de diversion ou de soutien.

Vous remarquerez que lors des cérémonies du 11 novembre, de la victoire de 45 et des diverses fêtes
nationales, nombres de représentants de l’Etat deviennent des cibles extrêmement faciles à atteindre. N’oubliez
jamais ; la première chose à faire quand on arrive sur les lieux est un repérage minutieux du dispositif adverse. Peu
importe le temps que cela prendra ; la sécurité des assaillants / commando est une règle d’or. Localiser les
potentielles positions de snipers, d’observateurs (rg en civils, homme d’intervention sur toit etc…)

Bien évidemment, un combattant solitaire peut se charger, seul, d’un préfet, sous préfet ou autre
responsable de l’Etat, notamment quand il est dans une configuration de sniper et dispose d’une expérience et d’un
entraînement pouvant faire face à toutes épreuves.

Les règles de réussite reposent en la disposition de très nombreux pains d’explosifs faciles à placer,
d’armes à feu puissantes, d’une coordination sans failles, d’une mobilité extrême et d’une rapidité de mouvement
importante, sans compter les autres éléments qui ont déjà été décrits.

D’autres cibles aidées à atteindre sont les camions transporteurs d’hydrocarbures. Par des ambuscades,
procéder à leur destruction contribu à alimenter les actions réussies de la guérilla.

Les menaces pesant sur le Guérillero en action

Il est nécessaire de connaître les menaces majeures qui pèsent sur le guérillero en action.

Menaces en cas de face à face prolongé avec les troupes régulières ou en cas d’enlisement ; un feu
d’artillerie. L’artillerie est la menace la plus grave avec les raids aériens ; hélicoptères de combat et
chasseurs bombardiers. Leurs feux sont terriblement précis pouvant causer des pertes considérables aux troupes
voire les anéantir purement et simplement, d’où la nécessité d’adopter une tactique de harcèlement et de
mouvement continu.

Dans l’optique où un accrochage a lieu avec des troupes régulières, il est plus que probable qu’ils
requièrent l’aide d’un support. Ils transmettront alors les coordonnées pour un tir de barrage, un tir de saturation ou
encore si vous êtes précisément localisé, pour que vous soyez atteint directement. Si les obus tombent à coté, n’en
soyez pas trop réjouis puisqu’il y aura rectification des tirs. Il faut donc éviter coûte que coûte que l’artillerie et
l’aviation entrent en action. Pour cela, il faut éviter de rester face à des troupes régulières comme ce fut le cas en
Tchétchénie où ce fut un véritable massacre de part et d’autres. Les deux protagonistes étant connus, localisés,
tenant leurs positions, il y eu un matraquage systématique des positions des guérilleros avec tout le potentiel de feu
mis à disposition. Inutile de préciser que sous un tel déluge de feu, les capacités de mouvement sont quelque peu
restreintes.

On ne devra alors JAMAIS tenir une ville, un bâtiment ou une position. Il faut frapper puis se replier.
Ne jamais faire face. Une armée régulière peut se le permettre, elle dispose des ressources humaines et
matérielles adéquates pour cela, de même qu’un quota de pertes aussi surprenant que cela puisse-t-il paraître pour
le simple civil. En revanche, ce n’est pas le cas pour le guérillero. Chaque combattant étant d’une importance vitale,
il est inimaginable et totalement inconcevable d’adopter des attitudes identiques à des armées régulières.

C’est justement ce qui nous fait dire que les aptitudes kamikazes ou l’emploi de kamikaze est d’une
débilité extrême, un gachi considérable, une preuve affirmée d’incompétence tactique dans un conflit
moderne non conventionnel et non linéaire. Un homme prêt à se sacrifier peut être bien plus utile dans des
missions à haut risque qu’en tant que bombe vivante. Qui plus est, un kamikaze qui se fait péter, est un
soldat sur qui on ne pourra plus compter pour la prochaine mission. L’usage de systèmes automatiques
permet également de remplacer la présence humaine en situation critique ; voiture piégée, bombe commandée à
distance ou par retardateur, systèmes d’intelligence artificielle ; la technologie à la portée de tous permet de mettre
en application des plans tout à fait stupéfiants.

De ce fait, même le guérillero solitaire peut devenir à lui seul une arme redoutable,
cauchemardesque pour peu qu’il dispose de compétences variées, d’un talent certain dans de nombreux
domaines ; comédie, chimiste, électricien, électronicien … Sachant bien évidemment que même quelqu’un qui
n’est pas électronicien peut trouver tout le nécessaire sur Internet afin de composer les boîtiers électroniques
nécessaires à ses activités. Adresses pour les commandes de puces, transistors, plans et schémas, associations
de passionnés etc…

Canons de tous calibres, mortiers, roquettes ; l’ennemi usera de toute la puissance de feu mise à sa disposition
pour vous exterminer dés qu’il vous aura localisé.

L’ennemi est malin, l’ennemi s’adapte, l’ennemi déploie

La principale menace pour le guérillero, outre les capacités de frappe de l’adversaire et sa capacité de
recherche de l’information, réside en ses troupes spéciales.

Groupes d’interventions de la gendarmerie et de la police, troupes du COS ; les élites sont souvent
employées afin de contrer un type de guerre auxquelles les troupes classiques ne peuvent faire face.

Enterrés pendant plusieurs semaines, ils auront pour charge de déceler des mouvements, des
déplacements de troupes, de repérer et de localiser des caches, des repères de guérilleros…

C’est pourquoi pendant les 72 premières heures, il faut frapper fort, très fort, sans pitié. Quand ces
troupes seront déployées et nous allons considérer qu’elles le seront dans de courts délais, il faudra alors agir
d’une manière discrète même chez soi, même dans son propre repère. Pas de tenue camouflées, toujours en civil,
les armes cachées dans des boites, des caisses à outil, rien absolument rien ne doit attirer l’attention de ces
hommes qui seront peut être un jour cachés dans un trou à 200m de votre QG.

Si des feux nourris de type artillerie, aviation ou autre atteignent vos positions et que personne ne
vous a prévenu ou ne vous a dit avoir vu des mouvements de troupes dans les parages, c’est que vous
êtes en présence de troupes spéciales qui « éclairent » les objectifs, des taupes qui transmettent les
coordonnées des cibles à atteindre.

Si vous vous retrouvez face à face avec des troupes spéciales, repliez-vous tout en déployant des
fumigènes et en tentant d’éliminer vos poursuivants. Ne tentez surtout pas de tenir vos positions.

La guérilla prendra de l’ampleur quand vous aurez réussi votre guerre de l’information et que le
soulèvement de nombreux jeunes « rebelles » prendra de l’importance. Afin de permettre définitivement
l’engrenage, il faut que vous déployiez des quantités d’armes conséquentes dans les banlieues les plus
susceptibles de se soulever. Placées en divers endroits que les « jeunes » pourront trouver, les armes devront être
accompagnées de suffisamment de munitions pour que les utilisateurs n’en soient pas à court dans des moments
fatidiques. Si l’on apprend qu’un quartier s’est soulevé et est en pleine guérilla contre des forces de police ou de
gendarmerie, on s’arrangera pour déployer quelques uns de nos éléments dans le but de réapprovisionner en
munition les rebelles. Si le quartier devient une véritable forteresse et que la situation est réellement jugée critique
et catastrophique par les autorités, on veillera à déployer des « officiers » qui prendront la tête des rebelles afin de
les dégager de l’enclume et d’en faire de vrais guérilleros qui viendront renforcer nos effectifs.

Lors de la « pose » des armes dans des buissons et autres cachettes qui seront indiquées aux « jeunes »
par tract ou par d’autres moyens (une voiture avec fausse plaque d’immatriculation arrive à grande vitesse, s’arrête
à côté d’un groupe sensible de jeunes, un occupant cagoulé leur donne un document leur indiquant la position des
armes puis repart aussi tôt) devra impérativement comporter des livrets de « formation théorique » tel ce fichier
imprimé. Des lettres donnant des conseils pourront également être scotchées sur les munitions.

Si un quartier disposant de suffisamment de « jeunes » critiques ne se soulève pas malgré tout


l’arsenal mis à leur disposition, il faudra alors ruser et se déguiser en gardien de la paix ou en gendarme,
simuler une interpellation devant les yeux de camarades puis exécuter sommairement plusieurs d’entre
eux. Ceci effectué, il faudra exercer un repli immédiat. Les jeunes vont devenir fou, faire passer la nouvelle à tout le
quartier et même au-delà et prendre les armes qu’on leur aura précédemment fournies, afin de se venger.

Si nous nous apercevons que les rebelles d’un quartier sont des incompétents dans leur lutte
armée, nous les laisserons à leur sort.
Si nous nous apercevons qu’ils appliquent plusieurs de nos conseils et se débrouillent bien face
à l’ennemi, nous les réapprovisionnerons en armes.
Si nous nous apercevons qu’ils se débrouillent extrêmement bien et mettent en déroute les
forces de l’ordre obligeant l’intervention de groupes spéciaux voire de l’armée, nous organiserons une
opération de grande envergure visant à l’exfiltration des combattants combinée éventuellement à une
contre-attaque par l’arrière, dans le dos des forces de l’ordre, au mortier, matériel lourd, snipers etc…

Cette confrontation surprise de courte durée engagée à revers devra cesser le plus tôt possible afin
d’éviter que l’ennemi ne puisse fixer nos troupes et employer tous ses moyens humains et matériels contre nous.
Nous utiliserons les médias pour louer l’héroïsme des résistants et rebelles, des « jeunes » insurgés. Nous
expédierons des communiqués de presse à tous les médias papiers quand des groupes se soulèveront à leur tour.
La guerre de l’information doit être menée parallèlement afin de défendre notre cause et surtout de
renforcer la volonté et la combativité des rebelles solitaires ou en groupes et qu’ils sachent « que nous
avons un œil sur eux ».

La guerre de l’information, parlons-en. Sa clé, ce sont :


- Les médias audiovisuels
- L’Internet

Nous veillerons à filmer toutes actions « commando » que ce soit des attentats à la bombe, des
plasticages, des actions de groupes. Nous ferons parvenir régulièrement à l’ensemble des médias audiovisuels
les enregistrements des actions qui furent un succès. Au préalable on aura pris soin de modifier les sons si nos
hommes auraient parlé lors de ces actions et floué les visages même si les hommes portaient des cagoules
et ce, afin de contrer les solutions informatiques de l’ennemi qui tentera d’identifier nos commandos.
Par exemple, supposons qu’on aura miné une route et qu’un convoi ou qu’un bus de gendarmerie saute sur
une mine et que cette scène aura été filmée. Nous expédierons la cassette à :
- TF1
- France 2
- France 3
- LCI
- Canal +
- France info
- Le monde
- Le figaro

Etc… Les courriers devront être expédiés depuis des postes en dehors du département de notre domicile. Nous
utiliserons des déguisements afin de ne pas être reconnu ou filmé dans les bureaux de poste.

Sur Internet, nous utiliserons le P2P pour diffuser nos vidéos en utilisant des mots clés afin qu’elles soient
facilement trouvables par les utilisateurs. Nous enverrons des communiqués aux divers sites Internet « sécurisés »
et « ennemis » de notre ennemi afin qu’ils les retranscrivent. Nous n’utiliserons jamais NOS pages internet ni NOS
e-mails pour cette guerre de l’information. Nous ferons tout ceci par des ordinateurs tiers, des cybercafés etc…
Nous ne nous connecterons jamais dans notre ville ni dans notre département.

Nous devrons envoyer aussi souvent que possible des vidéos, des communiqués afin que l’Etat soit
saturé et ne puisse contrer, par la masse, nos informations. Nous gagnerons ainsi cette bataille.

Quelques conseils pour faire suite aux récentes décisions de divers pays :

Suite à la prise de mesures par Israël concernant la sécurité, les poubelles vont devenir sécurisées. La
pose d’explosifs ou de bombes dans ces dernières devenant impossible, il faut se reporter à de faux objets que l’on
concoctera et qui contiendront les charges. Ces derniers, disséminés sur la voie publique ne devront en aucun cas
attirer l’attention. Enfin, concernant la guérilla en elle-même, nous avons des exemples concrets en Irak cependant
tous ne sont pas à suivre ; Les kamikazes sont à éviter ; les ressources humaines sont trop précieuses pour
les gaspiller. Comme nous l’avons dit plus haut, nous n’avons pas le luxe de gaspiller nos combattants
dans des actions suicides stupides. Chaque commando Guérillero est d’une grande importance et
préserver sa vie est une condition élémentaire pour la suite. On ne peut monter d’opérations de grande
envergure avec des commandos qui se sont « suicidés » ou plutôt dira-t-on « kamikasés » auparavant.

De plus, les assassinats et autres décapitations barbares de prisonniers sont à proscrire excepté sur
les traîtres avérés ou les espions reconnus comme tels. Si exécution il doit y avoir, il faut les faire de sorte que cela
paraisse très « militaire » et non pas « barbare » ou « terroriste ». Par exemple un peloton d’exécution made in
1914-1918 serait parfait.

Pour finir, si l’on doit prendre en compte les récentes décisions Françaises dans le cadre du
Renseignement, vous pouvez contrer les infiltrations ou du moins rendre le travail des infiltrés « nul » en les faisant
participer directement voire en leur donnant des objectifs de premier ordre à accomplir, de préférence seuls. En
effet, l’infiltré ne devra jamais inciter à commettre une infraction, sous peine de nullité procédurale de
l'enquête. Les pousser à faire le contraire est déjà une garantie mais n’oubliez pas que nombreux sont les services
qui se passent de la loi. Par conséquent, partez toujours du principe qu’un infiltré POURRA officieusement inciter à
commettre des infractions. Ainsi, chacun redevient potentielle menace et chacun doit porter un œil sur l’autre.

Lors des éventuelles réunions de quelconque nature qu’elles soient, vous devrez déployer des contre-
mesures électroniques afin de déjouer toute tentative d’espionnage ; brouillages GSM, mûr d’ondes etc… Vous
trouverez ces gadgets redoutablement efficaces dans des boutiques spécialisées.

Si vous avez la nécessité d’user d’engins explosifs ou d’armes à feu en des milieux sécurisés, reportez
vous sur le bricolage HIGH Tech et la mise au point ou l’achat de téléphones portables pouvant faire feu, de
téléphones contenant des charges explosives indétectables, une épingle de cravate servant de détonateurs, des
branches de lunettes contenant les charges explosives.

Lorsque l’ennemi est bien trop équipé en systèmes de contre surveillance / contre-terrorisme, vous pouvez
vous orienter vers les alliances. L’ennemi de mon ennemi est mon ami. Attention cependant, la prise de contact
avec des organismes tiers, des réseaux et organisations tierces peuvent être assujetties à la surveillance des
services de renseignements extérieurs des pays visés ou intérieur des pays hébergeant. Il faudra par conséquent
prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pour le transport aller/retour, pour éviter de se faire reconnaître
(envoyer un émissaire ?) et pour éviter la surveillance proprement dite. Usez de toutes les techniques possibles et
inimaginables ; tourisme, étudiant, affaire, sport, associations etc…

Enfin, au vu des récents conflits, on ne peut que renforcer notre conviction que le tireur de
précision (sniper) est la clé de la guérilla. Comment expliquer que des rebelles décident d’affronter des troupes
quantitativement supérieures, mieux équipées, dotées d’un support aérien puissant, avec des kalachnikovs en
affrontement direct conventionnel ? L’usage de snipers discrets, rapides, efficaces permet de préserver le facteur
humain. L’emploi de guérilleros armés d’armes semi-automatiques ou automatiques ne peut être envisagé
qu’en phase offensive sur des objectifs pour lesquels aucune troupe de l’armée régulière ne se situe à
proximité (ou aucun groupe spécial) sauf exception devant être extrêmement justifiée, et surtout toujours
par surprise. Qui plus est, l’exemple du conflit irakien nous démontre clairement l’incompétence des troupes ; non
formées ou très mal, on a à faire et c’est triste de le dire, plus à une bande de guignols qui arrivent à poser des
problèmes aux américains (forcément une arme tue, on peut bien mettre 1000 cartouches à coté de la cible, il y en
aura bien une qui atteindra son but…) qu’à de vrais guérilleros formés dans ce but.

Si l’on doit se baser sur l’exemple du conflit irakien (absence de forêts où se camoufler) on pourrait dire que
les villes deviendraient les principales zones de résistance mais, contrairement à ce qui se fait actuellement,
aucune ligne de front ne devrait et ne pourrait être définie. Le regroupement de guérilleros serait à éviter, au
maximum des petits groupes de 4 ou 5 encore que le trinôme reste une préférence de choix. Des binômes pour les
francs-tireurs. Objectif numéro un ; les snipers ennemis. Numéro deux les officiers. Numéro trois ; la troupe
en elle-même. Très mobiles, les hommes devraient être en mouvement après chaque feu. Impossible de
pouvoir les fixer dans une maison ou un quartier, ils devraient disposer d’équipes se camouflant parmi la
population pour intervenir à tout moment dans le dos de l’adversaire obligeant ce dernier à sortir de la ville. Afin
d’éviter le piège de l’encerclement, on se contentera de stopper toutes résistances hors des villes et aux abords de
sorte que l’ennemi ne puisse faire feu de l’extérieur sur nos effectifs. Ainsi, s’il veut nous engager, il devra entrer
dans le cœur de la ville et fouiller maison par maison ; maisons qu’on aura pu miner (portes, fenêtres etc…) Nous
utiliserons la guerre de l’information pour laisser « s’échapper » quelques infos à des « traîtres » qui indiqueront à
l’ennemi que tel ou tel endroit est un bastion ennemi. Cet endroit aura été miné ; si l’ennemi entre il perdra des
effectifs considérables. Si l’ennemi s’en approche mais n’entre pas ; nous l’attaquerons de toutes parts par ses
flancs avant de se replier immédiatement en évitant impérativement tout affrontement supérieur à quelques
minutes. Si l’ennemi reste à distance mais qu’il bombarde la zone, nous n’aurons aucune troupe à l’intérieur donc
coup d’épée dans l’eau sans dégâts ni pertes pour nous.

Le terrain étant peu propice à des actions discrètes, on se déguisera en bédouin afin de placer des charges
explosives et des mines sur les abords des routes fréquentées par les troupes en ayant pris soin de disposer
d’équipes d’éclaireurs aux alentours.

Les types d’actions possibles à grande répercussion

Les actions de guérilleros doivent être méticuleusement réfléchies. Si ces derniers souhaitent que leurs
actions aient une répercussion mondiale ou du moins que leurs actes soient commentés dans le monde, il faut viser
des objectifs à haut risque pour peu que les guérilleros soient suffisamment nombreux. Si l’on part du principe que
les guérilleros disposent d’importants effectifs et peuvent se permettre des actions commandos choc à grande
répercussion incluant un risque important, nous veillerons à ne jamais utiliser plus de 10% des effectifs globaux
dans l’action en question dont 8% de combattants et 2% en équipe de récupération / exfiltration à titre d’exemple.

Quand le risque de confrontation majeure peut être accepté, les enjeux stratégiques sont chamboulés.

Nous allons voir ci-dessous, les différents théâtres d’opérations qu’on peut suggérer dans cette optique.

1°) Les paquebots de croisière


2°) Les porte-conteneurs
3°) Les avions gros transporteurs de type Airbus A380
4°) Les grands ports et entrées de ports – Couler un navire à l’entrée du port, pose de mines etc…
5°) Les tours de contrôle des aéroports – Tir de roquette de type RPG sur ces dernières
1°) Les paquebots de croisière.

C’est un théâtre d’action auquel on pense rarement. Les possibilités tactiques sont immenses mais
requièrent en revanche une préparation bien plus longue, minutieuse, pointue et très technique. L’attaque d’un
paquebot de croisière peut se schématiser ainsi :
- Préparation
- Infiltration
- Action
- Propagande
- Manœuvre de repli

Ou si vous disposez du matériel adéquat et d’équipes que vous jugez parfaitement entraînées et à la hauteur d’un
scénario « commando » digne des groupes officiels ;
- Préparation
- Abordage du navire
- Action
- Propagande
- Manœuvre de repli

Vous devez savoir que les paquebots de croisière sont généralement sous surveillance vidéo. Par
conséquent les agissements s’adapteront en prenant en compte cet état de fait.

La préparation de l’opération en elle-même réside en plusieurs points :


L’établissement d’un plan d’insertion des armes
L’établissement d’un plan de récupération des armes sur le paquebot
L’obtention du maximum d’informations sur le navire et dans la mesure du possible, les plans
La définition du schéma temporel, la mise en place chronologique des futures actions avec possibilités
multiples en fonction des évènements extérieurs potentiels comme intervention d’autorités.
Localisation et fonction de chaque guérillero à chaque phase de l’opération
L’établissement d’un plan de repli par récupération ou exfiltration « auto menée »
L’étude des différentes diversions envisageables et applicables en fonction des situations pouvant se
présenter.
Aptitude à adopter en cas de mort d’homme / capture par l’ennemi d’un ou de plusieurs éléments / en cas
d’intervention de forces de sécurité
Définition des possibilités d’actions ; autorisation ou non de mort d’homme, d’exécution publique etc…
Plan pour la présence de journalistes au départ même du navire.

Pour l’heure, autant le dire clairement ; Les possibilités envisagées sont nombreuses et c’est à vous d’étudier la
fiabilité pour chacune d’elles ; dissimulation dans des valises prévues à cet effet sous réserve de non contrôle ce
qui est peu probable, complicité avec le personnel ce qui est assez délicat et long à préparer mais redoutablement
efficace, rendant par là cette possibilité préférable. On pourra également dissimuler le matériel dans d’autres
matériels mais tout ceci exige une étude minutieuse.

Nous utiliserons de faux passeports / fausses pièces d’identité avec de fausses photographies. Les paiements
auront tous lieu en liquide. Aucune emprunte ne devra être laissée où que ce soit, le port systématique de gants
doit devenir une habitude. Nous veillerons à être déguisés même sur les photos d’identité.

Côté effectif, on peut raisonnablement tabler sur 21 à 25 commandos répartis au moment de l’action
en :
- 1 groupe de commandement de 5 personnes
- 4 groupes de type trinôme en rondes / surveillance (trinôme = 3)
- 2 à 4 binômes en surveillance / contrôle d’accès (binôme = 2)

Soit au total 7 groupes (ou 9) dont 6 (ou 8) pour le contrôle du navire et de ses occupants et parmi ces 6 (ou 8),
4 (ou 6) pour l’éventuel engagement armé de type offensif. 25 commandos au lieu de 21 serait bien plus
appréciables permettant un meilleur contrôle. Plus de commando serait risqué au niveau de nos effectifs globaux
dans l’optique où ça tournerait mal sauf si on peut vraiment se le permettre.

Nous pénètrerons donc déguisés sur le paquebot comme de simples touristes et repèrerons les lieux en tenant
compte de la présence de caméras de surveillance invisibles à l’œil nu. Si la possibilité s’est présentée et si la
situation a permis l’entrée d’une caisse de matériel vous appartenant, sur le navire, on aura veillé à la remplir de
« brouilleurs » de téléphones de puissance maximum qu’on aura minutieusement préparé à l’avance de sorte qu’ils
puissent être facilement mis en place sur les mûrs et puissent être tous activés par une seule télécommande. On
prendra soin d’en disposer tout au long des jours de « pré-action » dans tout le navire. Cette tâche pouvant
cependant être menée par des complices travaillant sur le navire. Le but étant dans ce cas de les camoufler afin
qu’ils ne soient pas localisés et permettent au moment de leur activation à distance, d’empêcher toutes
communications téléphoniques avec l’extérieur ou du moins d’en limiter la possibilité.

Nous prendrons contact avec les autres membres du commando sans pour autant éveiller les soupçons, en
évitant tout contact physique ou mot. Des aptitudes, regards, gestes pourront être significatifs et représenter des
instructions données à distance.

L’entrée en action

Elle peut se produire plusieurs jours après le départ du paquebot, par exemple lors d’une croisière d’une
semaine ou plus. Il y aura alors au moment T récupération des armes ou montage de ces dernières si nécessaire,
puis objectif premier ; le contrôle de la salle de commandement ou de navigation.

Ne pas hésiter à défoncer la porte ou à la faire sauter. Tenir le commandant et le navigateur s’il y en a un dans
le poste de navigation. Veiller à toujours être deux guérilleros minimum, en garde, dans ce dernier. De plus, le
temps est compté car la probabilité de l’entrée en action de groupes commandos envoyés par l’Etat comme les
commandos marine ou des nageurs du GIGN pour ne citer qu’eux, est grandement envisageable. Il faudra donc
être extrêmement vigilent et ne pas hésiter à brandir la menace de tuer 10 otages pour un guérillero perdu. Si par
malheur ces unités spéciales arrivent à monter sur le navire, il faut impérativement engager sur le champ le
plan de replis. Passez alors en phase de combat et ignorez les dégâts collatéraux ; l’Etat vous engage,
répliquez avec le maximum de force à disposition et qu’il y ait ou non des civils entre vous et l’ennemi n’est
plus qu’un détail ; faites feu avec tout ce que vous aurez. Evacuez les équipes les unes après les autres en
laissant des couvertures voire en prenant quelques otages avec vous. Ainsi, l’évacuation de la dernière équipe qui
couvre le repli des autres Guérillero aura peut être une chance. Si les groupes spéciaux ignorent vos
avertissements, liquidez les otages et débrouillez vous pour sortir votre dernier groupe. Si vous jugez que ce
dernier est « foutu » (n’oublions pas qu’il est dans cet exemple en position de couverture pendant que les autres
groupes se replient) alors évacuez les autres et laissez-les. Il y a des priorités et ils sauront quoi faire ou quoi dire
en cas de capture pour peu qu’ils aient été extrêmement bien formés. De toute façon on n’envoie pas des
andouilles incompétentes sur ce genre d’opération, car le simple fait de le faire démontrerait votre incapacité à
commander.

Les autres objectifs seront ;

- Regrouper le public dans une ou plusieurs pièces facilement contrôlables. L’enfermer et le garder sous
contrôle. On veillera plus tard à accompagner du personnel aux cuisines ou ailleurs afin d’assurer le
ravitaillement VITAL des otages. En aucun cas on laissera du personnel aller chercher de l’eau ou de la
nourriture seul.
- Lancer des trinômes en exploration du navire dans le but de trouver les personnels isolés ou les
privés restant. Cette tâche sera la plus longue et la plus importante. Aucun « rambo en herbe » ne devra
être laissé seul dans sa cabine ou sans surveillance. Le comportement romanesque de certains privés peut
les amener à se croire dans un film et à tenter une résistance qui peut chambouler les plans. Par
conséquent aucun cadeau ne sera fait. S’il y a résistance, il y aura usage systématique de la force et en
fonction des consignes et du « code de conduite » déterminé auparavant, exécution ou non. Il y aura donc
plusieurs passages. Si vous trouvez des civils, continuez vos inspections en les amenant avec vous.
Lorsqu’ils sont trop nombreux pour permettre la continuité du contrôle du bâtiment dans des conditions de
maîtrise de foule adéquates, on les ramènera vers les salles de « stockage » du public puis on reviendra là
où on s’est arrêté. Une fois le bâtiment totalement contrôlé ce qui va prendre plusieurs heures, on établira
des rondes permanentes avec plusieurs trinômes tous en relation radio les uns avec les autres. Ces rondes
devront être effectuées dans tout le bâtiment et ce afin de détecter des privés cachés ou des traces
d’infiltration d’éventuels groupes commandos.
- Le contrôle des accès à la salle des machines
- Le contrôle des principaux axes de circulation du public par la mise en faction de binômes.
- La localisation et le contrôle de la salle de surveillance et la destruction des enregistrements.

Une fois le bâtiment sous contrôle, la propagande doit commencer. Pour cela, on ira dans plusieurs directions ;
on utilisera un caméscope pour filmer la situation, les revendications etc… On utilisera les journalistes présents et
on veillera à ce que cette affaire soit diffusée sur toutes les chaînes de télévision. Si ce n’est pas le cas et si les
autorités instaurent le black out, on mettra cap sur le port le plus proche. Officiellement on dira au navigateur et au
commandant que c’est pour y débarquer les otages. Officieusement, lorsque le port sera à vue on mettra pleine
puissance au niveau des moteurs, on fera sortir l’équipe par n’importe quel moyen le plus rapidement
possible en ayant pris soin de faire sortir l’équipage du poste de commandement et d’en avoir bloqué
l’entrée. Le bateau s’enfoncera sur ce dernier à pleine vitesse créant une panique générale et des dégâts
monstrueux.

Une fois la propagande effectuée (les vidéos peuvent être expédiées plus tard aux grands médias après
montage) et quand on apprendra que les journalistes des chaînes de télévision sont au courant de la prise d’otage
et la prise de contrôle du navire, on appliquera le plan récupération ou exfiltration. Soit une autre équipe viendra
vous chercher par bateau, soit vous vous débrouillez seul avec votre équipe pour quitter le navire et vous échapper
sans possibilité d’interception par les forces de l’ordre. Pour ce faire, il serait judicieux de mener cette action prés
des côtes ou du moins de faire venir le navire à quelques kilomètres des terres. On pourrait ainsi même prévoir un
déploiement d’une équipe « sécurité » sur terre, destinée à « engager » les forces de l’ordre qui viendraient
intercepter votre équipe venant du paquebot et à destination de la cote en question.

Une telle coordination avec des moyens humains et matériels aussi importants pourrait être un important
message pour le gouvernement ; Nous avons les moyens et nous savons les mettre en œuvre.

Une manière encore plus radicale et quelque peu suggestive entraînant par là l’opinion publique contre soi
résiderait à ne déployer qu’un seul commando ou groupe de commando (trinôme ?) sur le paquebot, de poser des
charges explosives sous la ligne de flottaison et de faire sauter la coque. Au pire des cas, si le bateau coule, il y
aura des noyés et des informations concernant un « sabotage » ou un « attentat » sans plus de précision. Dans le
meilleur des cas, cela créera une panique mais l’impact serait moindre qu’une réelle opération de grande envergure
de type prise de contrôle.

L’autre scénario est à prendre avec des pincettes étant donné qu’il faut disposer d’éléments humains d’une rare
qualité… Mais on peut malgré tout en parler ; C’est l’assaut en mer, l’abordage du navire, l’exécution du plan et le
repli. Techniques assez spectaculaires pour des guérilleros, ce genre d’opération peut faire comprendre à
un Etat qu’il n’est pas en face de vulgaires guérilleros ou militaires en herbe surtout si vous filmez le tout et
envoyez cela à des grands groupes de presse dans le monde après action... En revanche, vous avez intérêt à
avoir les meilleurs hommes avec le meilleur entraînement.

A prendre également en considération ceci (vu sur le site internet gign.org) :

25 Octobre : Exercice top secret de contre-terrorisme maritime, aujourd'hui au large de Toulon. Selon nos informations, le
GIGN et les commandos-marine vont donner l'assaut à un ferry supposé pris en otage par un groupe terroriste. La Marine
nationale n'a pas souhaité s'exprimer officiellement, «compte tenu de la confidentialité de l'exercice». C'est le cauchemar des
experts en contre-terrorisme : des centaines de passagers pris en otage à bord d'un paquebot ou d'un ferry. Comme le
détournement de l'Airbus d'Air France à Marignane, mais à la puissance 10, et en pleine mer, «là où tout est toujours plus
difficile qu'à terre», dit un spécialiste.

Il existe un seul précédent, celui de l'Achille Lauro. Le 7 octobre 1985, un commando palestinien avait pris le contrôle de ce
paquebot dans les eaux territoriales égyptiennes et assassiné un passager juif, avant d'obtenir un sauf-conduit. Depuis, toute la
communauté internationale du contre-terrorisme s'est préparée à l'éventualité d'une nouvelle prise d'otages en mer. En France,
le plan gouvernemental «Pirate-mer» a confié la responsabilité du CTM (contre-terrorisme maritime) aux gendarmes du GIGN
et aux commandos de la marine, en particulier aux nageurs de combat de Saint-Mandrier.
Lors de l'exercice d'aujourd'hui, baptisé «Estérel», les hommes du GIGN et du commando Hubert vont être déposés sur le pont
d'un ferry affrété pour l'occasion, par des hélicoptères Super-Frelon. Des tireurs d'élite les appuieront à partir d'hélicoptères
Panther pour «neutraliser» d'éventuels snipers terroristes. «Le meilleur moyen pour prendre d'assaut un bateau, c'est avec des
hélicoptères», confie Eric Micheletti, auteur d'un récent livre (1) sur le GIGN. Un assaut à la mer depuis des Zodiac est
beaucoup plus difficile, puisqu'il faut grimper le long du bord avec des échelles de spéléo. Quant à l'utilisation de plongeurs,
elle ne peut s'imaginer que si le bateau détourné est au mouillage. Dans tous les cas, une «reprise de vive force» à la mer est un
exercice de haute voltige que peu d'unités dans le monde maîtrisent. «Communiquer sur notre savoir-faire a valeur de
dissuasion», confie un officier agacé par les consignes de silence du Commandement des opérations spéciales.

On peut donc envisager le déploiement de missiles sol/air portables lors de ce genre d’opération afin de
venir à bout de ces groupes ou si nous n’en disposons pas, d’appliquer la LATA comme expliqué en haut de ce
fichier. Tirer à la mitrailleuse sur les hélicoptères en approche. Le problème résidant dans les snipers. Si nos
commandos s’attendent à l’arrivée de ces unités spéciales, on peut déployer deux trinômes en protection
permanente, un sur chaque flanc du navire, camouflés derrière des parois métalliques.

Sur le trinôme, un guérillero en observation permanente avec jumelles, un armé d’une arme de précision
gros calibre et un autre d’une Mitrailleuse. Ce dernier devrait également être équipé d’une paire de jumelles à fort
grossissement afin de repérer au plus vite l’arrivée des hélicoptères. Attention à ce que ces derniers ne fassent pas
une approche en angle mort ou par l’arrière ou l’avant ou arrivent à plusieurs hélicoptères par plusieurs cotés. Si un
hélicoptère est repéré par exemple sur bâbord, il ne faut pas faire venir le trinôme posté sur tribord, gardez-le en
position. Par contre appelez les trinômes en patrouille en renfort. Gardez les binômes en protection sur leurs
positions. Qu’ils augmentent simplement leur vigilance. Quand aux trinômes en renfort, ils se posteront à l’abri et
effectueront des feux nourris puis se déplaceront constamment sans jamais rester à la même position.

Pour les deux trinômes de surveillance permanente, tachez de prendre une position en hauteur avec une vue
presque totale sur les alentours. Cela doit être repéré à l’avance avant l’action. N’oubliez pas les règles
élémentaires de camouflage et de protection FOMEC BOT. Objectif ; empêcher les hélicoptères d’approcher,
éliminer les snipers ou au mieux, détruire les appareils en vol avant qu’ils n’aient pu débarquer leurs unités. Pour le
tireur de précision, s’il n’a pas de visuel sur un sniper, qu’il élimine le pilote directement puis qu’il tire sur tout ce qui
bouge dans l’hélicoptère, enfin, qu’il reporte son feu sur le moteur de ce dernier.

2°) Les porte-conteneurs

Les actions contre les porte-conteneurs sont plus aisées à mettre en œuvre bien que nécessitant malgré tout
une solide préparation.

Contrairement au paquebot de croisière, on peut directement passer à la destruction pure et simple. En effet,
l’impact économique dû à la perte d’un tel navire « plein » est assez conséquent. On prend les porte-conteneurs et
non les pétroliers pour cible simplement parce que ces derniers ont un impact écologique qui pourrait amener
l’ensemble des opinions publiques à se monter contre nous.

L’attaque des porte-conteneurs peut se dérouler suivant plusieurs plans ;

A) Bateaux piégés ; en pleine mère, nous nous dirigeons vers l’objectif à plusieurs bateaux dont un qui ne servira
pas à l’attaque mais à la récupération du personnel. On aura pris soin de bourrer d’explosifs les navires qu’on
dirigera à pleine vitesse sur l’avant et l’arrière du navire. En fonction du nombre de bateau disponible (vol ?) on les
lancera les uns après les autres sur des endroits différents de chaque coté du navire. On bloquera la barre de
direction, on mettra pleine puissance sur le bateau « explosif » qui se dirigera rapidement vers le porte-conteneurs
puis on sautera à l’eau ou dans un radeau. Le bateau de récupération viendra vers le commando pour le récupérer.

B) Explosifs : La première méthode étant un peu expéditive et « bourrine » comme diraient certains, on peut
plancher pour une autre solution un peu plus « professionnelle » ; l’emploi d’embarcations semi-rigides très
rapides. A l’image des Hurricane ETRACO de la marine nationale Française (Embarcation de transport rapide pour
commando), on peut foncer vers la cible à un ou plusieurs engins similaires avec nos commandos embarqués et de
puissantes charges explosives.

On se rapprochera de la coque etc, avec une perche spécialement adaptée et prévue à cet effet, on
« accolera » les charges explosives sur support magnétique au niveau de la ligne de flottaison. On en placera vers
l’avant du navire sur les cotés gauches et droits puis on s’éloignera et nous déclancherons la mise à feu.

Si vos hommes s’en sentent capables, s’ils ont l’expérience et l’entraînement adéquat pour cela, vous
pouvez envisager également de réelles actions de type commando par l’abordage du navire porte-conteneurs
depuis vos embarcations rapides. En ce cas, prenez le contrôle de la salle de commande, kidnappez le personnel
et enfermez-le dans une pièce et dirigez le navire vers une cote à pleine vitesse. Evacuez le bâtiment et réitérez
plusieurs fois jusqu’à ce que les autorités deviennent « folles » et déploient des équipes de sécurité sur les navires.
A ce moment, si vous souhaitez continuer, passez alors en option 1 ou 2 ; bateaux explosifs ou charges explosives
au niveau de la ligne de flottaison.

3°) Les avions gros transporteurs de type Airbus A380

Les attaques d’avions sont toujours les plus impressionnantes et les plus risquées. A ce jour, il n’y a jamais
eu de « rescapés » à une prise d’otage ou attaque suicide d’un avion de ligne, au niveau des assaillants bien sûr.
Nous allons donc étudier les différentes possibilités d’actions en n’excluant pas cette fois le « kamikaze ». En effet,
sortir d’un avion de ligne en vol en faisant sauter une porte et en se jetant dans le vide avec un parachute est plutôt
un scénario James Bonds peu crédible. En revanche, faire croire à un de ses « guérilleros » qu’on juge peu fiables
ou potentiellement traître ou qu’on peut « sacrifier », qu’il doit accomplir une mission dans un autre pays et doit
prendre l’avion dans cette optique, permet d’engager un certains nombre de scénarios. Le plus simple et le plus
radical réside en la présence du kamikaze actionnant sa bombe dans l’avion. Quant aux détournements, nous
verrons que c’est beaucoup plus sensible qu’on ne le croit notamment par la présence nouvelle d’agents de sûreté
spécialement formés pour ce genre de situation.

A) La destruction en vole par explosif sans présence de guérillero.

Faire sauter un avion en vol, bien, pourquoi pas, c’est une action très intéressante mais compliquée.
Missile sol/air ? Encore faut-il en disposer. Explosif ? Encore faut-il avoir quelqu’un dans l’appareil et on risque de le
perdre.

Une solution réside en l’insertion dans les soutes par n’importe quel moyen ou procédé tactique et rusé d’un
« bagage » auto explosif qui, en l’état même ne permettrait pas de définir sa fonction explosive. Comment cela
nous répondriez-vous ? En montant un petit appareil autonome s’occupant du mélange de plusieurs produits
rendant la solution explosive à souhait et pouvant être déclanchée par moyen pyrotechnique ou électrique. Le tout,
construit de sorte que chaque pièce ne puisse laisser de doutes pour ceux qui contrôleront aux rayons X. Les
récipients contenant les liquides pourraient par exemple contenir la mention en clair : bière suédoise, sur une autre
bière norvégienne etc.. et placées de sorte que cela se lise sur l’écran de contrôle des douaniers. Cette solution
nécessite d’excellentes connaissances techniques, électroniques et requiert d’être un très bon bricoleur. L’habillage
même du contenu dans la valise avec des pièces de métal ou équivalent (repérable par rayon X bien évidemment)
dont la présence pour l’engin en lui-même est inutile mais devraient être positionnées et soudées de sorte que cela
représente des formes pouvant faire penser à un souvenir. Tout l’ingéniosité de l’esprit créateur et malin doit entrer
en œuvre pour concocter un « souvenir » terrible qui à un instant T, se déclanchera engageant le mélange des
liquides et l’explosion. Les éventuels files électriques devront être regroupés et attachés et des « leurres » à l’image
d’appareils électrique comme des petites enceintes permettraient d’expliquer la présence de ces derniers.

B) Le « sacrifice » involontaire d’un guérillero par destruction de l’appareil en vol via un explosif

L’intrusion dans un avion de ligne est assez aisé pour quelqu’un qui n’est pas fiché ni connu des services de
renseignement. A vrai dire n’importe qui peut y rentrer. La question la plus sensible reste l’insertion de l’explosif.

Etant donné les mesures de sécurité prises par les grands aéroports, l’insertion d’explosifs bruts est quelque
peu difficile mais pas forcément impossible. Chaussures à double paroi contenant de l’explosif gomme étalé,
semelles creuses etc… Mais le risque étant ce qu’il est, on optera pour la manière « professionnelle » à savoir
l’insertion dans son sac à mains de petites bouteilles d’Orangina ou de Coca (on veillera à ce que le pastique ou le
verre des bouteilles soit coloré). Ces bouteilles auront été vidées de leur contenu d’origine et remplacé par des
liquides. Un liquide par bouteille en évitant de dépasser 3 bouteilles et de petite taille svp. En avion, un allé aux
toilettes avec votre sac à main permet d’effectuer le mélange dans la troisième bouteille en respectant les
proportions. Quant au détonateur, on aura pu le faire entrer camouflé dans un stylo, une branche de lunette etc…

Libre à lui ensuite d’actionner son engin, prés de la coque de l’appareil.

C) Le détournement d’avion avec optique finale d’avion « bombe » à la 11/09

La prise de contrôle de l’appareil en vol n’est plus aussi aisée qu’avant le 11 Septembre 2001. La présence
d’agents de sûreté spécialement entraînés pour venir à bout de situations critiques et la présence de la chasse
dans le ciel qui a pour instruction d’abattre les appareils représentant un danger immédiat rend bien plus compliqué
ce genre d’opération.

Il faut avant tout disposer d’une équipe de volontaires. Si vous en avez tant mieux pour vous. Nous
concernant, nous recommandons vivement d’éviter ce genre d’opération certes spectaculaire mais réduisant nos
effectifs. La bombe auto explosive à mélange automatique ou le missile sol/air restent pour nous les solutions à
privilégier.

Comme nous l’avons déjà dit, les ressources humaines sont trop précieuses pour les gaspiller dans ce genre
d’opération. Néanmoins nous allons malgré tout aborder ce sujet.

Avant tout, la disposition à adopter dans un tel appareil est comme sur l’image ci-
dessus ; un commando à droite, un autre à gauche, un autre plus en avant à droite et un
autre en avant à gauche tous la partie centrale de l’appareil afin de permettre de sortir
aisément. Nous veillerons aussi à avoir des « taupes » isolées vers les hublots qui ne
participeront pas à l’action sauf si ça se passe mal. Ces dernières auront pour objectif
d’observer et de localiser les agents de sûreté avant et pendant l’action. Une fois les
agents localisés, ils se lèveront et se dirigeront vers eux et les élimineront en les égorgeant
par exemple. Leur tenue devra être ce qu’il y a de plus classique, avec éventuellement un
déguisement de sorte à ressembler à des personnes âgées permettant ainsi une approche
plus facile. Ils se feront passer pour des muets afin de ne pas à avoir à parler et à se faire
révéler. On pourra aller jusqu’à contacter avant le vol une association d’handicapés pour obtenir les billets et
organiser le voyage afin que tout soit crédible.
L’objectif numéro un étant la localisation des agents de sûreté et leur
élimination. Concernant les armes, des armes synthétiques invisibles aux
rayons x peuvent être amenées à bord de manière démontées. Le même type
d’arme en fait qu’utilisent certains services spéciaux. Leur coût est assez
conséquent mais c’est le prix de l’efficacité. Ou d’une manière plus simple, des
armes blanches. Si les moyens le permettent, on aura préféré une préparation
préalable avant le vol avec des complices infiltrés dans le personnel navigant et
s’occupant de placer les armes à bord de l’appareil.

Si les agents ne se montrent pas dés le déclanchement des hostilités, il


faudra rester prudent. On défoncera alors la porte menant au poste de pilotage,
on liquidera le pilote et copilote ainsi que le navigateur, vous prendrez le
contrôle de l’appareil pour peu que vous sachiez piloter ce qui semble logique,
vous amènerais l’avion presque en piquet afin de faire croire à un crash et
reprendrez un vol horizontal le plus proche possible de la mer ou de la terre afin
de passer sous le plancher radar et éviter toute localisation. Vous changerez
votre route afin d’éviter d’être à vu de potentiels avions de chasse envoyés en
reconnaissance sur le trajet prévu.

Tout en veillant à être le plus prés possible du sol, dirigez vous vers des objectifs très importants tels une
centrale nucléaire, de immeuble de grande
hauteur, des bâtiments gouvernementaux et à
l’approche, mettez pleine puissance de sorte
que lors de l’impacte, l’appareil soit à pleine
vitesse augmentant les dégâts et la distance de
projection des débris.

Une solution « éclaire » à laquelle


beaucoup ne pensent pas forcément réside en
la prise de contrôle de l’appareil dés le
décollage et à retourner l’appareil sur le hall
d’accueil de l’aéroport, théoriquement bondé de
voyageurs. Les pertes humaines et les dégâts
matériels risquent d’être assez élevés obligeant
à détourner les vols, à fermer l’aéroport, bref à
créer un bon chaos comme on les recherche.
Toutes les chaînes de télévision vont s’en
donner à cœur joie.

Nous pouvons conclure cette partie groupe en précisant que le succès proviendra :

- D’un entraînement long et poussé


- D’une coordination parfaite entre les éléments des groupes
- De l’emploi d’armes efficaces et puissantes
- De l’emploi massif de silencieux
- De la parfaite connaissance de son ennemi, ses unités, ses tactiques
- D’une intelligence et d’une combativité exemplaire

- D’une guerre de l’information victorieuse


- D’une préparation minutieuse et réfléchie et de techniques de financements indétectables
- De l’engrenage des faits et du soulèvement de personnes tierces
- D’un réseaux de renseignement et de contre-espionnage extrêmement efficace
- D’un anonymat complet avant, pendant et après
- De la non utilisation de cartes de crédits, chèques et autres moyens de paiements « traçables »
La guérilla en solitaire
Si l’on part du principe de kolinmok, le guérillero solo peut être tout aussi efficace qu’un groupe sous
condition qu’il mène d’une main de fer sa guerre de l’information et qu’il la gagne, en encourageant la population à
se révolter sachant pertinemment que seule une minorité prendra peut être les armes. Il ne doit pas hésiter à payer
des jeunes pour distribuer des tracts dans des zones sensibles, toujours déguisé afin de ne jamais être reconnu.

Si d’autres vont imiter ses actes, c’est une victoire assurée pour l’engrenage. Le guérillero solo est,
pour nous, le plus efficace quand il devient spécialiste du fusil de précision. Adoptant les même méthodes qui ont
été expliquées ci-dessus, l’avantage d’être solitaire c’est d’être plus rapide, plus vif. Seul, ce soldat d’élite n’a qu’à
se soucier de sa sécurité et non plus de celle des autres. Doté de son arme de précisions, de charges explosives
faciles à mettre en œuvre et d’une arme de défense de type FA ou PA, il est à même de faire face à toutes les
situations.

Le guérillero solitaire doit, tout comme ceux qui agissent en groupe, être extrêmement prudent sur ses
méthodes d’action. En aucun cas il ne doit laisser la moindre emprunte, la moindre trace de salive ou d’urine,
le moindre cheveux qui permettrait de l’identifier par la police scientifique et à grâce à son ADN. Il devra
porter des gants, des protections totales de sorte qu’aucune partie de la peau ne puisse être en contact avec un
objet qui serait susceptible d’être retrouvé par les enquêteurs. Tout comme les guérilleros en groupe, il devra porter
une attention particulière aux spécialistes ou à ceux se déclarant comme tels, qu’ils soient journalistes,
fonctionnaires ou autres, et qui ont pour sujet de prédilection la lutte contre le terrorisme, la guérilla, la contre
guérilla… Il devra par mesure de sécurité, un jour ou l’autre, les éliminer purement et simplement...

Le guérillero solitaire est rapide, discret, sait trouver les failles dans le dispositif défensif de
l’adversaire. Il le frappe quand ce dernier ne s’y attend pas, il pose ses explosifs puis se repli aussi tôt. Il
utilise ses armes de sniper pour éliminer les uns après les autres les chefs de la police, les responsables
de la sécurité, les politiciens. Il doit connaître et étudier les méthodes des groupes spéciaux qui sont ses
adversaires. Il doit savoir où trouver le sniper ennemi qui va tenter de le localiser, se positionner sans se
faire voir de ce dernier, éliminer sa cible sans se faire repérer et se replier sans que personne n’ait pu lever
le petit doigt. Le guérillero solitaire franc-tireur est un prédateur et doit tout mettre en œuvre pour le rester.
Le guérillero solitaire assume à lui seul la tâche de la propagande afin que d’autres fassent comme lui sans
jamais se révéler. Il est seul et doit rester seul.

Personne ne peut le trahir car personne ne sait qui il est. Personne ne peut le ralentir car personne
ne sait ce qu’il fait. Le guérillero solitaire franc-tireur est le symbole de la résistance anonyme foudroyante.
Le temps lui offrira l’étiquette de héro pour ceux qui, demain, vont se soulever à leur tour et prendre le
chemin de la relève.

Les attaques éclaires de bâtiments gouvernementaux, de tours de contrôle, d’avions sur les pistes,
de commissariats, cuves de produits pétroliers peuvent se mener avec une rare facilité quand vous
disposez massivement de lance-roquettes et autres bazooka.
Qui veut la paix prépare la guerre.
L’ennemi de mon ennemi est mon ami.
Le silence est un signe d’intelligence.
L’esprit est un glaive qu’on doit apprendre à maîtriser sous peine qu’il se retourne contre nous.
La perfection n’existe pas, aucun plan n’est parfait. Remettre ceci en question est dangereux
Et la flamme continue à brûler… Et elle brûlera longtemps encore… tant que les hommes se souviendront.

Pour terminer, il est important de souligner :

Si vous n’avez pas ou ne pensez pas avoir les capacités intellectuelles requises, vous finirez
rapidement en prison ou d’une manière plus réaliste, à la morgue. Ce que vous devez comprendre avant tout,
c’est qu’une guerre ne se gagne pas qu’avec des muscles, elle se gagne avant tout avec un cerveau.

Si vous ne vous sentez pas capable de déclancher votre propre guerre ou d’en rejoindre une en
cours de route et surtout de l’assumer elle, ses conséquences et ses dégâts collatéraux, ignorez le contenu
de ce fichier. Mieux vaut de pas agir que de faire n’importe quoi et de saboter le travail des autres.

Ayez l’habitude d’effacer les anciens fichiers de votre ordinateur et ne conserver que les plus récents.
Veuillez partager vos fichiers afin d’en faire profiter les autres.
Tous les fichiers sont disponibles sur le serveur Razorback 2 sur les mots clés « fabriquer une bombe ». TmTk2
Ruse et finesse, discrétion et rapidité ; par le camouflage, le silence et la puissance de l’esprit, terrassé sera celui
qui en subira les effets.

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