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Devoir type bac

Durée : 3H
2 pts orthographe/syntaxe

Première partie : Connaissances 6pts


1. Présenter des déterminants influençant l’état de santé et de bien-être social des individus en les illustrant
par un exemple.

Deuxième partie : Exploitation de documents 12pts


Le bruit et les nuisances sonores.
Le bruit constitue aujourd’hui l’une des préoccupations majeures des français. En effet, 82% des français sont
préoccupés par les questions relatives au bruit et aux nuisances sonores, la première source de gêne étant la
circulation des véhicules. De simples désagréments, le bruit est devenu un véritable problème de santé publique,
portant atteinte à la qualité de vie quotidienne de nombreux concitoyens. Une récente étude commandée par
l’ADEME évalue le coût social du bruit en France à 57 milliards d’euros, dont plus de 20 milliards dus au transport.

1. Justifier la mise en œuvre d’une politique de santé publique pour lutter contre le bruit et les nuisances
sonores.
2. Montrer que la politique de lutte contre le bruit et les nuisances sonores répond aux besoins de la
population à différents échelons territoriaux.

Document 1 : Le bruit et les nuisances sonores en quelques chiffres…

Les Français et le bruit


D’après l’enquête TNS Sofres de 2010 sur le bruit :
 43 % des Français disent être gênés par le bruit ;
 49 % estiment que la situation du bruit en ville s’est détériorée ces dix dernières années ;
 38 % pensent que le bruit est un problème d’environnement très ou extrêmement préoccupant ;
 39 % le jugent responsable du stress ;
 44 % y voient un risque pour la santé plus important que le transport de matières dangereuses ;
 87 % le considèrent comme une nuisance rédhibitoire à la définition de leur logement idéal (devant l’absence
d’espaces verts et la pollution).

Cette enquête rapporte également qu’il est une nuisance pour deux Français sur trois, que deux tiers des Français se
disent personnellement gênés par le bruit à leur domicile et que près d’un Français sur six a déjà été gêné au point de
penser à déménager. Ces nuisances sonores sont de diverses natures et touchent particulièrement les habitants des
grandes agglomérations, de même que ceux vivant en appartement. Les transports, et en particulier la circulation
routière, sont considérés comme les principales sources de nuisances sonores, par 54 % des Français.
80 % du bruit provient des transports
Le bruit dans l’environnement est essentiellement produit par le secteur des transports. Les transports routier,
ferroviaire et aérien sont le trio de tête en matière d’émission de bruit dans notre environnement : globalement, sur
le territoire français, le bruit des transports représente près de 80 % du bruit émis dans l'environnement.
Plus de 3 000 zones de bruit critiques
Il y a en France environ 3 000 zones de bruit critiques des transports terrestres, c’est-à-dire des zones bâties exposées
à un niveau sonore qui dépassent les 70 dB (très bruyant), ce qui correspond à plus de 200 000 bâtiments impactés
par ces nuisances.
Parmi ces 200 000 bâtiments points noirs du bruit, environ 55 000 constituent des super points noirs du bruit : une
gêne intolérable pour les habitants, qui est non seulement forte le jour mais également la nuit, ce qui affecte leur
sommeil.
Source : https://www.ademe.fr/expertises/air-bruit/chiffres-cles-observations/dossier/bruit-
lenvironnement/chiffres-cles

Document 2 : Quelques chiffres liés au bruit (selon la Journée Nationale de l'Audition) :

Au quotidien :
> 9 personnes sur 10 se disent exposées à un bruit excessif ;
> 9 français sur 10 ont des difficultés pour suivre des conversations dans les restaurants, cafés et bars ou dans les
transports publics ;
> 2 personnes sur 3 se sentent plus exposées au bruit qu'auparavant.

En France :
> 6 actifs sur 10 se disent gênés par la fatigue auditive au travail et dénoncent les nuisances sonores causées par
leurs collaborateurs, au quotidien ;
> 81% des 18-35 ans indiquent être gênés par le bruit sur leur lieu de travail ;
> 1/3 des moins de 35 ans pensent à porter des protections contre le bruit ;
> Le coût annuel du bruit au travail s'élève à 23 milliards d'euros.

En Europe :
> 35 millions de salariés travaillent dans des environnements potentiellement dangereux pour leur santé auditive ;
> 7% des salariés souffrent de troubles auditifs liés à leur activité ;
> 1 salarié sur 5 doit éléver la voix pour être entendu au moins la moitié du temps passé au travail ;
> Le coût annuel du bruit au travail est estimé à 92 milliards d'euros.

En conclusion, insistons une fois de plus sur la prévention par protections sonores qui pourraient être
systématiquement portées dans notre monde urbain actuel, comme le masque le sera peut-être dans un avenir
proche, pour le Covid, arguant aussi des avantages pour la grippe et des affections virales saisonnières autres que le
Coronavirus.
source: https://www.seriniti.fr/blog/68/consequences-du-bruit-sur-la-sante.html
Document 3 : Les effets sur la santé.

Le bruit favorise le risque d'accident du travail pour plusieurs raisons

• le bruit exerce un effet de masque sur les signaux d'alerte ;


• le bruit perturbe la communication verbale ;
• le bruit détourne l'attention.
Le bruit peut aussi entraîner des effets néfastes pour d'autres fonctions que l'audition. Les effets non traumatiques du
bruit se manifestent aux niveaux physiologique et émotionnel.

Troubles cardiovasculaires
Selon de nombreuses études, les troubles cardiovasculaires, en particulier l'hypertension, sont plus fréquents chez les
travailleurs exposés au bruit. Ils ont tendance à augmenter avec l'ancienneté de ces travailleurs à un poste de travail
bruyant. Il semble que ces troubles dépendent également du caractère prévisible ou non du bruit, du type d'activité
exercée et d'autres facteurs de stress.

Troubles du sommeil
L'exposition au bruit pendant le travail a des conséquences négatives sur la qualité du sommeil. Par exemple, une
exposition diurne de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du nombre et de la durée des cycles de sommeil ;
si bien que le bruit interfère avec la fonction récupératrice du sommeil et peut entraîner une fatigue chronique. C'est
d'autant plus vrai chez les personnes travaillant de nuit et devant dormir pendant la journée.

Stress
Le bruit peut aussi constituer un facteur de stress au travail dans la mesure où il est chronique, imprévisible et
incontrôlable. La gêne liée au bruit est aussi associée à l'insatisfaction au travail, à l'irritabilité, à l'anxiété, voire à
l'agressivité.

Baisse des performances cognitives


Enfin, le bruit détériore la performance des travailleurs dans les tâches cognitives, surtout lorsqu'elles sollicitent la
mémoire à court terme. 45 à 55 dB(A) est un niveau sonore acceptable pour un travail nécessitant une attention
soutenue.

Bruit et grossesse
Si le bruit peut provoquer des surdités chez les travailleuses enceintes, il pourrait représenter également un danger
pour les fœtus. En effet, au cours des 3 derniers mois de grossesse, l’oreille interne du fœtus est particulièrement
sensible aux bruits riches en basses fréquences. Or les bruits inférieurs à 250 Hz traversent facilement les barrières
naturelles qui protègent le fœtus (parois abdominales et utérines, placenta et liquide amniotique) et sont donc
potentiellement dangereux pour l’audition des enfants à naître
Source : https://www.inrs.fr/risques/bruit/effets-sante.html

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