Module B3 

: LE BRUIT AU QUOTIDIEN
SYNTHESE

A. Caractéristiques physiques du son

Les sources du bruit

Les sons sont des vibrations produites par un corps dans un milieu (ex. : l’eau). Ces vibrations se propagent sous
forme d’ondes acoustiques.
Le bruit est un ensemble de sons perçus comme dangereux, gênants et/ou désagréables. Un même son peut être
perçu comme agréable ou désagréable en fonction de la personne qui l’entend, du lieu et du moment où il est perçu.
Les sources du bruit sont diverses : voix, musique, appareils électroménagers, sonnerie du téléphone, circulation
routière, transports aériens etc …...

Les caractéristiques du bruit

Le bruit se caractérise par deux grandeurs :
l’intensité : elle correspond à l’amplitude des ondes vibratoires. Elle s’exprime en décibels A (dB(A)). Elle
permet de dire qu'un bruit est plus ou moins fort. L’oreille humaine est capable de percevoir les sons entre 0
et 120 dB(A)
la fréquence : elle correspond au nombre de vibrations sonores par seconde. Elle s’exprime en Hertz (Hz).
Plus les vibrations sont rapides, plus le son est aigu.

B. Paramètres de dangerosité du son

En fonction de l’intensité et de la durée d’exposition, le son peut avoir des effets sur la santé. Des seuils sont fixés
(ex : seuil de danger : 90 dB)

C. Mécanisme de perception d’un son

Le pavillon et le conduit auditif guident le son jusqu’au tympan dont le rôle est de capter les vibrations sonores. La
chaîne des trois osselets (le marteau, l’enclume et l’étrier) transmet les mouvements du tympan au limaçon qui
transforme les vibrations en influx nerveux. L’influx nerveux (information sonore) parvient au cerveau par le nerf
auditif.
D. Effets du bruit sur la santé et la vie sociale

L’exposition prolongée à des niveaux sonores élevés peut avoir :

des effets physiologiques : augmentation du rythme cardiaque, hypertension artérielle, diminution de
l’attention, diminution des capacités de mémorisation, diminution des défenses immunitaires, troubles
gastro-intestinaux, acouphènes, hyperacousie, surdité de transmission (qui touche l'oreille externe ou
moyenne) et surdité de perception (qui touche l'oreille interne et le nerf auditif).
des effets psychologiques : fatigue nerveuse, état de stress, vulnérabilité, agressivité pouvant avoir des
conséquences sociologiques plus ou moins graves (ex. : violence, isolement, augmentation des risques
d’accident…).

E. Mesures de prévention pour lutter contre le bruit

Elles s’orientent selon trois axes principaux :

Prévention lors de l’émission du bruit Ex. : conception de baladeur dont l’intensité sonore est limitée.
Prévention lors de la propagation du bruit Ex. : isolation phonique des appartements.
Prévention lors de la réception du bruit Ex. : port de casque ou de bouchons d’oreille lors de travaux dont l’intensité
sonore est élevée.

La prévention individuelle relève des comportements individuels (comportement civique, mesures de prévention
individuelle (Ex : bouchons d’oreilles))

La prévention collective relève de la réglementation (locaux ….). Les bruits de voisinage et de tapage nocturne
peuvent faire l’objet de sanctions prévues par le Code pénal.
Des campagnes de prévention alertent sur les atteintes liées au bruit et informent sur les moyens de s’en protéger.

La législation du travail fixe à 80 dB(A) le niveau sonore à partir duquel des protecteurs individuels contre le bruit
doivent être mis à disposition des salariés.