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0 - Sommaire
I principaux documents de référence
I.1 Hygrométrie des locaux
I.2 Classe d’emplois (classe de risque)
I.3 Classe de service
I.4 documents généraux
I.5 Termites
II Définitions
II.1 classe d’emplois (de risque)
II.1.1 suivant norme NF EN 335 (2013)
II.1.2 suivant fascicule FDP 20-651 (2011)
II.1.3 suivant ancienne norme 335-2 (1992) (annulée)
II.1.4 suivant ancien guide du BLC version CB71 (annulé)
II.2 classe de service
II.2.1 suivant EC5 (2005)
II.2.2 suivant Annexe nationale EC5 (2010)
II.2.3 suivant guide AQCEN GTO (2006)
II.3 hygrométrie des locaux
II.3.1 Généralité
II.3.2 suivant annexe B du DTU 43.3
II.3.3 explications graphiques
II.3.4 Rapport entre W/n et classe de service ou d’emplois
VIII Exemple de la note de justification du bâtiment Mâchefer du « pôle de traitement des déchets du VALTOM à Clermont
Ferrand
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I - Principaux documents de référence
I.1 Hygrométrie des locaux
DTU 20.1, DTU 40.1, DTU 40.2, DTU 40.3, DTU 40.4, DTU – annexes
DTU 43.3 (annexe B) informatives
2
I.3 Classe de service
priorité Référence statut Page garde
Guide AQCEN EC5 GT0 – tronc commun (avril 2006) Guide AQCEN
I.5 Termites
Guide pratique « protection & lutte contre les Guide de la
pathologies du bois dans le bâtipour la certification certification
CTB A+ (mars 2015) CTBA+ du FCBA
3
Mémento technique – Prévention des bâtiments neufs Mémento du
contre les termites à l’interface sol-bâti (sept 2013) FCBA
II Définitions
II.1 Classe d’emplois (anciennement classe de risque)
Sert à maitriser la durabilité du bois
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saumâtre) de manière régulière ou où des organismes tels que Limnoria
permanente. spp., Teredo spp. et pholades peuvent
Immergé dans l’eau salée de être la cause de dégâts importants. Il peut
manière régulière ou permanente également se produire une attaque par
des champignons lignivores et un
développement de moisissures de
surface et de champignons de
bleuissement. La partie de certains
éléments d'ouvrage située au-dessus de
l'eau, par exemple les pieux utilisés dans
les ports, peut être exposée à des
insectes xylophages.
NOTE : Il existe des cas limites et des cas extrêmes d'utilisation du bois et des matériaux à base de
bois. Il peut en résulter l'affectation d'une classe d'emploi qui diffère de celle définie dans la présente
norme (voir Annexe B).
.
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Note pour la classe 3a : Note générale pour les classes 1, 2, 3a, 3b et 4 : Dans certains cas, bien qu'à
l'abri des intempéries directes, des conditions d'humidité ambiantes spécifiques, peuvent affecter les
parties d'ouvrages en bois ce qui pourra nécessiter des affectations pouvant aller de 3a à 4.
II.1.4 anciens tableaux du guide BLC (document qui n’est plus valide)
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II.2 Classe de service
Sert à maitriser le dimensionnement
Pour les bâtiments dont l'humidité moyenne stabilisée est inférieure à 7 %, il conviendra de mener une
étude particulière.
À titre indicatif, les courbes ci-après permettent de déterminer l'équilibre hygroscopique des bois mis
en oeuvre.
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Pour une structure composée d'éléments appartenant à plusieurs classes de service et calculée en
tant que telle, on considèrera par défaut que l'ensemble appartient à la classe de service la plus
élevée.
Pour un projet particulier, il est cependant possible de prendre en compte différentes classes de
service mais l'attention du concepteur est attirée sur la complexité des calculs à mener avec les
coefficients qui découlent de chaque classe de service.
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II.2.3 définition suivant Guide AQCEN
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II.3 Hygrométrie des locaux
II.3.1 Généralité
W : Quantité de vapeur d’eau produite à l’intérieur d’un local par heure, exprimé en grammes par
heure (g/l)
n : le taux horaire de renouvellement d’air exprimé en mètre cube par heure (m3/h)
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II.3.2 Définition suivant DTU 43.3 (Etanchéité sur bac acier) annexe B
(informative) et complété par des exemples trouvés dans d’autres documents
NOTE :
Lors d'une occupation intermittente, l'intensité de l'occupation peut conduire
à prendre en considération une classe d'hygrométrie différente. Les DPM le
précisent alors.
local à forte • Bâtiments d'habitation médiocrement ventilés et suroccupés ;
hygrométrie : • Locaux avec forte concentration humaine (vestiaires collectifs,
5 < (W/n) ≤ 7,5 g/m³ certains ateliers...).
• Salles d’eau, laverie collectives
local à très forte • Locaux spéciaux tels que locaux industriels nécessitant le maintien
hygrométrie : d'une humidité relativement élevée, locaux sanitaires de collectivités
(W/n) > 7,5 g/m³ d'utilisation très fréquente ;
• Locaux industriels avec forte production de vapeur d'eau
(conserveries, teintureries, papeteries, laiteries industrielles, ateliers
de lavage de bouteilles, brasseries, ateliers de polissage, cuisines
collectives, blanchisseries industrielles, ateliers de tissage, filatures,
tannage des cuirs,...) ;
• Piscines, centres aquatiques
• Laveries industrielles
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II.3.3 Explications graphiques
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II.3.4 Rapport entre W/n, classe d’emplois et classe de service
Le W/n ne faisant pas référence à la température et à l’humidité de l’air, il n’est pas possible de définir
scientifiquement l’humidité du bois à partir de la seule valeur W/n. Cependant si en complément il est
possible d’obtenir soit la température soit l’humidité, il est théoriquement possible de retrouver
l’humidité du bois à partir du diagramme de Mollier
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III.0.2 suivant FD P 20-651 (2011)
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§ 5 Maîtrise de l'affectation des parties de l'ouvrage à une classe d'emploi
La classe d'emploi est directement liée à la cinétique d'humidification du bois qui est fonction de son
exposition à l'eau (sous forme liquide ou de vapeur contenue dans l'air ambiant), de sa capacité à
absorber cette eau et à sécher. De ce fait, la classe d'emploi dépend des paramètres suivants :
§ 6 Paramètres influents
La nature de la conception d'un ouvrage en bois, exposé ou semi exposé aux intempéries, impacte
sur les conditions d'écoulement et de désorption de l'eau de pluie (en parties courantes et au niveau
des points singuliers).
Ainsi, par exemple, le sens du fil du bois par rapport à l'écoulement de l'eau, les détails
d'assemblages, les profils et la position géométrique des éléments dans l’ouvrage (horizontalité,
oblicité, verticalité) peuvent être combinés pour faire émerger trois niveaux de conception plus ou
moins performants en termes de durée de vie :
• Drainante : éléments verticaux sans piégeages d'eau (parties courantes et points singuliers) ;
• Moyenne : éléments horizontaux sans piégeages d'eau (parties courantes et points singuliers)
• Piégeante : éléments avec rétentions potentielles importantes d'eau au niveau de points
singuliers (assemblages, bois de bouts exposés, etc.) et/ou en parties courantes (face
horizontale en pleine exposition).
La carte ci-dessous est complétée par la liste exhaustive de tous les cantons de France Métropolitaine
en annexe B
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6.3 Orientation des vents de pluie dominants
L'orientation des façades vis-à-vis des vents de pluie dominants pourrait être un paramètre à
considérer pour la maîtrise de l'affectation de la classe d'emploi. Toutefois, les pratiques courantes ne
reposant pas sur une différenciation de prescriptions techniques par façades, le présent document est
basé sur un principe de « nivellement par le haut » du point de vue exigence. Ceci revient à
considérer « fictivement » que toutes les façades d'une construction sont pleinement exposées aux
vents de pluie dominants. Le tableau d'affectation de la classe d'emploi tient compte de cette
hypothèse.
L’Annexe A (informative) donne la Figure A.1 Carte indicative de vents de pluie dominants (données
Météo France de 1994 à 2008 inclus) complété par un tableau précisant les plages angulaires des
vents de pluie dominants pour une centaine de site.
Les vents de pluie sont orientés selon les secteurs compris entre α1 et α2 et (éventuellement selon
les sites) entre α3 et α4 en degrés.
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6.4 La massivité
L'inertie hygrométrique d'un élément en bois est également liée à sa massivité. En effet plus un bois
est massif plus sa capacité de désorption est limitée. Ce paramètre est simplifié en ne tenant compte
que de l'épaisseur e (plus petite dimension de la section).
Ce paramètre massivité se décompose en trois catégories selon l'épaisseur : faible, moyenne et forte.
7.1 Bois sous abris ventilés sans contact avec le sol ou au voisinage immédiat (< 20 cm) du sol
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7.2 Bois extérieurs sans contact avec le sol ou au voisinage immédiat (< 20 cm) du sol
7.2.1 Cas usuels (exposition partielle) : Les cas usuels correspondent notamment aux bois intégrés
aux façades sensiblement verticales des ouvrages (exemple : Bardages, fermes de loggia,
menuiseries extérieures, etc.)
Tableau 2 Classes d'emploi pour les cas usuels (exposition partielle)
7.2.2 Cas de pleine exposition : Bois dont tout ou partie est en pleine exposition d'humidification
n'entrant pas dans la catégorie décrite en 7.2.1 (exemples : platelages, pergolas, brise-soleil, etc.).
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7.3 Facteurs de protection : débords de toitures ou éléments débordants
Ce paramètre est destiné à définir une zone supérieure de la partie d'ouvrage pour laquelle les
éléments en bois sont abrités. Par conséquent, il y a lieu dans la plupart du temps de considérer dans
ce cas que cette partie abritée est à affecter en classe d'emploi 2.
La présence d'un débord de toiture ou d'une protection rapportée de largeur D permet de protéger la
partie supérieure d'une façade sur une hauteur H prise depuis le niveau du débord.
La valeur H est : H = 2.5 D quelque soit l'exposition de la façade vis-à-vis des vents de pluie
dominants (règle simplificatrice introduite en 6.3).
Figure 2 Définition de la zone protégée (Si des normes particulières, par exemple des DTU,
établissent des classes d'emploi différentes, ces exigences s'imposent.)
7.4 Bois en contact avec le sol ou un support insalubre, ou partiellement immergés : Piquets, poteaux
de ponton, etc. : Classe d'emploi 4.
7.5 Bois immergés ou partiellement immergés dans l'eau salée ou saumâtre : Poteaux de ponton,
structures maritimes, etc. : Classe d'emploi 5.
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III.2 cas des bâtiments ouverts ou partiellement ouvert
III.2.1 classe de service suivant guide AQCEN
Pour faire un choix de classe de service, on peut utiliser les deux cartes suivantes pour déterminer les
ambiances extrêmes moyennes en France métropolitaine :
On prend alors comme humidité relative d’équilibre moyenne du bois, la moyenne des deux
valeurs été hiver
Note : cette approche ne concerne pas un usage en intérieur chauffé
Télécharger sur un site type météo France les tableaux « t° de l’air » et « humidité de l’air » journalier
des 3 stations les plus proche (point recherché = centre du triangle) sur une période assez longue
(plusieurs années).
Utilisé le graphique hygroscopique du bois (t°, H%) pour déterminer l'équilibre hygroscopique des bois
mis en œuvre par jour
Réaliser un graphique annuel et le comparer à ceux contenu dans le guide AQCEN.
Exemple : une panne sous un porche couvert sera probablement en classe de service 3 à la pointe de
la Bretagne et en classe de service 2 voir 1 en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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III.4 à partir de l’hygrométrie W/n de la pièce
De manière générale on peut considérer que :
Classe de service Clase d’emplois
hygrométrie des locaux : (dimensionnement) (durabilité du bois)
(W/n)
Faible 1 1
moyenne 2 2
Forte 3 3a, 3b
Très forte 4 4
Cependant ce tableau n’est pas absolu, il reste soumis à discussion surtout sur certains bâtiments
particuliers (voir §III.5)
En cas d'usage en intérieur dans des conditions d'humidité élevée, il peut être nécessaire d'affecter
une classe d'emploi plus sévère.
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II.6.2 Exemples de bâtiments litigieux
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IV Incidences principales de la classe d’emplois et de service
sur la structure
IV.1 classe de service
NORME Classe de service Coefficient de fluage
CB71 N’existe pas De manière générale bâtiments ouvert ou fermé entre 1.0
et 1.5. Les pièces à l’extérieure et les bio-filtrations 1.5 à
2.0
Le passage en classe de service 3 est un catastrophe : utilisation de douglas ou de TAC qui coute à
l‘achat 30% plus cher que de l’épicéa sachant que la caractéristique mécanique du douglas ne
dépasse pas le GL24h au lieu du GL28h pour l’épicéa donc 10 à 15 % de bois en plus lors du calcul.
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en oeuvre.
« Un arrêté conjoint des ministres chargés de la construction et de l'outre-mer précise les conditions
d'application des dispositions de la présente section ainsi que les adaptations à la situation particulière
des départements d'outre-mer. »
V.3 Conclusion
Pour consulter la carte départementale des arrêtés, aller sur le site : http://www.termite.com.fr
Extrait du
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VI Choix des essences de bois / traitement
VI.1 choix de l’essence et du traitement
Se référer aux différentes normes et documents traitant de la classe d’emplois (de risque) et des
termites
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VI.2 incidence du choix
L’utilisation de douglas ou de TAC qui coute à l‘achat 30% plus cher que de l’épicéa sachant que la
caractéristique mécanique du douglas ne dépasse pas le GL24h au lieu du GL28h pour l’épicéa donc
10 à 15 % de bois en plus lors du calcul.
En classe d’emplois 1 mais en zone thermite cela signifie mettre 2 couches de produits (traitement
anti-termite + lasure intérieure) au lieu d’une seule (lasure intérieure) (voir §VII)
Rappel également que les lasures extérieures « incolores » sont déclassé systématiquement en
lasures intérieurs (l’absence de pigment entraine une dégradation de la lasure par les UV)
Problème depuis plusieurs années avec les lasure en phase aqueuse car même sèches elles ne sont
pas sèches. Exemple flagrant avec les ARBODAL® pour lesquelles il faut mettre un papier sulfurisé
entre 2 lames pour éviter qu’elles ne restent collées l’une à l’autre lors du stockage. Problème moins
visible sur les paquets de BLC à cause des rablettes et chantiers intercalaires)
La technique consistant à mélanger dans un même bidon le produit de traitement et la lasure afin
d’appliqué les 2 en une seule couche n’est pas règlementaire et ne permet a priori pas d’atteindre la
profondeur de pénétration nécessaire dans le bois
Il faut toujours s’assurer que le produit de traitement et la lasure sont compatibles (demande à faire
auprès des fournisseurs)
Les produits de traitement doivent obligatoirement être
Attention à l’incompatibilité entre traitement M1 et produits de traitement
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VIII Exemple de la note de justification du bâtiment Mâchefer du « pôle
de traitement des déchets du VALTOM à Clermont Ferrand
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ARGUMENTAIRE
CLASSE DE RISQUE
BATIMENT MACHEFER
POUR CHARPENTE BOIS
BATIMENT MACHEFER
DEFINITION DE LA CLASSE DE RISQUE DU BOIS
Dont un bâtiment MACHEFER : bâtiment ouvert et ventilé naturellement avec toiture isolé. Utilisation de
bois classe de risque 2.
3 - RAPPEL DE LA DEFINITION DES CLASSES DE RISQUE
La différence entre les classes de risque 2 et 3 se joue uniquement sur l’humidité du bois : voir définitions
indiquées dans les annexes 4, 5, 6 et 7 (p 17à19).
La poussière, la température, le pH et les dégagements acides NH4+ et SO42- n’interviennent pas. Voir
annexe (7 p 11à15), et tableaux « références de bâtiments déjà réalisés suivant les notes d’ambiance »
D’où :
Classe de risque 2 :
- Situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois est sous abri et entièrement protégé des
intempéries mais où une humidité ambiante élevée peut conduire à une humidification occasionnelle mais
non persistante. (Annexe 7 page 19)
- Elle se caractérise donc par une teneur en humidité dans les matériaux qui correspond à une température
de 20°C et une humidité relative ambiante ne dépassant 85 % que pendant quelques semaines au cours de
l’année. Ce qui correspond à une humidité moyenne d’équilibre à 20%. (Annexe 4 page 1)
Classe de risque 3 :
- Situation dans laquelle le bois ou le produit à base de bois n’est ni abrité, ni en contact avec le sol. Il est,
soit continuellement exposé aux intempéries, ou soit à l’abri des intempéries mais soumis à une
humidification fréquente. (Annexe 7 p 19)
- Le bois peut être amené à des humidités supérieures à 20 % pour des durées non négligeables. Les
structures abritées ne pourraient être considérées en classe 3 que dans des cas exceptionnels (Annexe 4
p1-2) type pièces abritées mais en atmosphère condensante (Annexe 5 page 1)
4 - DESCRIPTION DU BATIMENT
- La note d’ambiance ne traite pas ce bâtiment
- Le bâtiment est ouvert et ventilé naturellement (accès engins + zones ouvertes sur les façades NORD,
SUD et OUEST). L’humidité et la température dépendent donc du climat et des matériaux stockés.
La valeur de l’humidité relative d’équilibre moyenne du bois est la moyenne des 2 valeurs été-hivers soit
15.5% (voir annexe 4 p 2 et site météo France).
- Les mâchefers sont stockés dans le bâtiment à la sortie des extracteurs à une température de 20 à 25°C et
une humidité de 20% maxi. Donc une humidité inférieure à celle de l’air ambiant
Pour tous les éléments bois protégés par la couverture ou le bardage, la classe de risque 2 est suffisante.
Seul les poteaux bois au droit des ouvertures (passage engins) et des vantelles devront être classe 3 dans
l’éventualité où ils ne seraient pas capotés.
Syndicat National du Bois Lamellé
6, Avenue de Saint-Mandé
75012 Paris
RAPPORT DE MISSION :
Note de positionnement –
Performances en termes de
durabilité des éléments en bois
lamellé.
Situations dans lesquelles le bois ou le matériau à base de bois est sous abri et non
exposé aux intempéries (en particulier la pluie ou la pluie battante) mais où il peut être
soumis à une humidification occasionnelle non persistante.
Dans cette classe d’emploi, il peut se former de la condensation à la surface du bois
où du matériau à base de bois. Une attaque par des champignons de discoloration et des
champignons lignivores peut se produire.
Une attaque par des insectes xylophages, y compris les termites, est possible mais la
fréquence et l’importance du cas « insecte » encouru sont fonction de la situation
géographique.
Situations dans lesquelles le bois ou le matériau à base de bois est au-dessus du sol
et est exposé aux intempéries (en particulier à la pluie). Une attaque par des champignons
de discoloration et des champignons lignivores peut se produire.
Une attaque par des insectes xylophages, y compris les termites, est possible mais la
fréquence et l’importance du cas « insecte » encouru sont fonction de la situation
géographique.
Dans ces situations, les produits en bois ou à base de bois ne resteront pas humides
pendant de longue périodes. L’eau ne s’accumulera pas.
Dans ces situations, les produits en bois ou à base de bois resteront humides pendant
de longues périodes. L’eau peut s’accumuler.
Situations dans lesquelles le bois ou le matériau à base de bois est en contact direct
avec le sol et/ou l’eau douce. Une attaque par des champignons de discoloration et des
champignons lignivores peut se produire.
Une attaque par des insectes xylophages, y compris les termites, est possible mais la
fréquence et l’importance du cas « insecte » encouru sont fonction de la situation
géographique.
Situations dans lesquelles le bois ou le matériau à base de bois est immergé dans
l’eau salée (eau de mer ou eau saumâtre) de manière régulière ou permanente.
Une attaque par des organismes marins invertébrés est le principal problème,
particulièrement dans les eaux chaudes. Il peut également se produire une attaque par des
champignons lignivores et un développement de moisissures de surface et de
champignons bleuissement.
La partie de certains éléments d’ouvrage située au-dessus de l’eau, par exemple les
pieux utilisés dans les ports, peut être exposée à des insectes xylophages.
Comme précisé dans prNF DTU 31.1, on distingue deux zones en partie courante : la
Face Supérieure FS et la Face Latérale FL.
Les singularités du bois comme les fentes, les nœuds, les entailles, et les plans de
collage sur la face latérale pouvant occasionner des stagnations locales d’eau, sont
piégeantes.
A noter que pour les pièces de forte retombée dont la face latérale serait exposée
(bandeau en bois lamellé par exemple), il convient de prévoir une protection par habillage.
Les bois de bout sont à affecter en conception piégeante excepté pour les extrémités
basses d’éléments verticaux avec une tolérance de +/-15°.
Pour les éléments verticaux à +/-15° d’inclinaison, le bois de bout en partie haute ne
doit pas être exposé sans protection aux intempéries sauf pour les bois naturellement très
durables (classe de durabilité 1 selon NF EN 350-2). Un habillage pérenne permet une
affectation de ce point singulier (et du point singulier uniquement) en classe d’emploi 2. Un
usinage en extrémité des pannes abritées par une toiture, protégeant celles-ci des
intempéries, ne nécessite pas la mise en place de protection supplémentaire.
Assemblages exposés
Conception drainante