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Le 18 juin, refusant l'armistice, le général de Gaulle

lance un appel à continuer le combat, c'est l'acte


fondateur de la Résistance. Grâce aux premiers
volontaires qui le rejoignent en Angleterre, il met
sur pieds les FFL, rattachées au commandement
britannique.
Le débarquement Allié en Afrique du Nord
(novembre 1942) ouvre de nouvelles perspectives : il
concrétise l'affirmation d'un gouvernement français
rival de Vichy, établi depuis Alger : le CFLN.
Parallèlement, une Résistance intérieure voit le jour
en France Cette résistance se subdivise en plusieurs
mouvements (Combat, Franc-tireur, Libération-
Sud...) et organise différentes actions pour lutter
contre l'occupation : sabotage, assassinats
d'Allemagne, réseaux d'évasion, renseignements. En
1941, la rupture du pacte germano-soviétique
amplifie l'engagement des communistes dans la
Résistances ainsi que la radicalisation des opérations
organisées. Jean Moulin est envoyé par De Gaulle
pour unifier tous ces mouvements, le CNR est crée à
cet effet en 1945.
Le 6 juin 1944, afin de faciliter le débarquement en
Normandie, la Résistance organise sabotages,
attaques et activités de renseignement derrière les
lignes allemandes. Les opérations menées par les
FFI, sont reconduites dans l'optique du
débarquement Allié en Provence (août 1944). Le 24
août 1944, ce sont des troupes françaises, celles du
Général Leclerc, qui entrent à Paris pour libérer la
ville.
Afin de restaurer une autorité politique légitime une
fois les territoires libérés, De Gaulle crée le GPRF,
venant remplacer le CFLN, dont il exerce la
présidence, affirmant que : « la forme du
gouvernement de la France est et demeure la
République, en droit, celle-ci n'a pas cessé
d'exister. »

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