Histoire

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2 – L’occupation et le régime de Vichy

A - La « Révolution nationale »

La défaite entraîne la mise en place d’un ordre nouveau en France. L’« État français » s’installe à
Vichy le 1er juillet 1940 après une défaite face à l’armée Allemande signant ainsi la fin de la IIIe
République. Le maréchal pétain à la tête de l’État français met en place une propagande tous
azimuts glorifiant la « Révolution nationale », une nouvelle idéologie qui va confronter la France du
front populaire à la France moderne du régime de vichy. Caractérisée en premier temps par une
pensée nationaliste, paradoxalement elle fait l’éloge de valeurs louables ( tels que le travail acharné,
la famille et la patrie) censées miroiter la «vraie » France.

B - La collaboration d’État

Pétain rencontre Hitler à Montoire ( Loir et chair ) le 24 octobre 1940 dans le cadre d’une
collaboration visant à maintenir la stabilité de l’unité française et la construction d’un nouvel ordre
européen. Sur le plan du travail Pétain met en place le service du travail obligatoire ( STO ) à partir
de février 1943 qui oblige les hommes de 21 a 23 ans à aller travailler en Allemagne. Le statut des
juifs est revisité à partir d’octobre 1940 par la nouvelle loi du régime de vichy qui leur ôte le droit
d’exercer de fonctions publiques ( membre d’un tribunal, fonctionnaire de police…) où de travailler
dans la presse écrite et radio ainsi que dans les entreprises culturelles ( cinéma théâtre..).

C - L’Occupation

Le pillage économique de Vel d’hiv englobe 13 152 juifs qui sont arrêtés par la police Française et
transportés au vélodrome d’Hiver. Ils sont déprimés, souvent malades et en sous traitement
alarmant. On leur donne suffisamment en denrées alimentaires pour survivre tout en restant dans la
misère. Certains sont au bord du gouffre mentalement aussi bien ceux ayant atteint l’âge adulte et
les enfants.
Le régime de Vichy joue un rôle décisif dans le génocide des Juifs en mettant en place une milice en
collaboration avec les allemands visant à pourchasser les résistants, les juifs mais aussi les
opposants au STO. Un grand nombre de juifs entre 1941 et 1942 sera interné dans le camp de
Pithiviers géré par l’État Français et qui les livrera aux allemands qui les enverront à Auschwitz où
ils y seront concentrés.

3 – Les combats de la Résistance

A- La naissance de la résistance

Le 15 Juin 1940 Charles de Gaulle appelle à la Résistance au micro de la radio de Londres sur les
ondes de la BBC à l’allemagne nazie. Suite à son discours, le 28 juin 1940, Churchill reconnaît de
Gaulle «  chef des français qui continuent la guerre ». Les premiers ralliements donnent naissance
aux forces françaises libres ( FFL ) qui se structurent à partir de l’afrique équatoriale française
( dont Brazzavile devient la capitale). C’est d’ailleurs le 27 Octobre 1940 que le CDE ( Conseil de
défense de l’empire) est fondé en se proclamant gouvernement de la France libre.

B- La Résistance intérieure
Sur le territoire, la Résistance naît en 1940 et forme des mouvements et des réseaux. Les débuts de
la résistance sont difficiles car de nombreux Français voient en Pétain un rempart face aux
Allemands. Le mouvement de résistance pratique la propagande à l’espionnage. Peu à peu, des
réseaux s’organisent avec l’apport de volontaire toujours plus nombreux ( 3000 combattants des
FFL à l’été 1940, 27 000 en décembre 1940 et 73 500 en 1944). La politique contre les opposants
ou les étrangers et la collaboration ( STO) alimentent les maquis en hommes. Les actions violentes
sont de plus en plus fréquentes : sabotages, attentats … Les mouvements de résistance imprimaient
des journaux à leur nom ou des tracts. Ils risquent leur vie comme le montre une page de journal de
la résistance « Un jeune Français de 17 ans qui avait coupé des fils téléphoniques à Brest est
exécuté par la Wehrmacht. Il est mort très courageusement. »

C- L’unification de la Résistance

A partir de 1941, de Gaulle crée le Conseil national français qui consiste à organiser la France
comme un embryon d’État. Le 24 septembre 1947, le comité national français ( CNF ) remplace le
CDE donnant ainsi à des hommes des rôles déterminant pour le futur de la France.
En 1943, le Comité français de le libération nationale (CFLN) est fondé dans le but de discuter de
la résistance intérieur et extérieur permettant ainsi l’unification d’effort de guerre des français pour
prépare une meilleure réponse aux nazis. Le CFLN remplace le CNF et s’installe à Alger en
intégrant les territoires libérés en Afrique du nord. Le général de gaule en est le président et tient
d’ailleurs un discours lors de la séance inaugurale de l’assemblée consultative qui assiste le CFNl.