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La destruction
En Europe : la Pologne est dévastée
Au Japon : deux villes rayées de la carte: -Hiroshima -Nagasaki
Enjeu idéologique
-Les Alliés : liberté et démocratie
-L’Axe : agrandir son territoire
La France (foto)
-La France est coupée en deux : -La France libre (Alliés) -La France occupée (Axe)
La guerre a fait 600 000 morts, dont presque la moitié de civils ; 25 000 résistants et 83 000
déportés raciaux ont péri dans les camps. Les bombardements ont ravagé les ports et les
infrastructures ; l'économie est épuisée, de nombreux produits sont rationnés. L'autorité de la
France sur ses colonies est ébranlée.
Entre 1945 et 1971, la lecture de l'Occupation est assez unanimiste, relevant du mythe
résistancialiste : tous les Français ont résisté massivement et Vichy n'a pas existé. Ce mythe,
forgé en grande partie par le général de Gaulle, lui permet de freiner l'épuration (chasse aux
collaborateurs), de restaurer l'autorité de l'État et l'image d'une France unie. Cette première
phase s'interrompt à la charnière des années 1960-1970. Sans renier le rôle de la Résistance, les
Français assument peu à peu le fait que Pétain a bel et bien représenté la France, et que le
régime de Vichy a collaboré au-delà de ce que les Allemands avaient exigé — y compris dans
l'entreprise génocidaire. C'est à cette époque que la singularité du génocide commence à être
reconnue. Peu à peu, la mémoire de l'extermination est appelée à nourrir l'engagement pour le
présent. Les gouvernements de l'immédiat après-guerre font de nombreuses réformes sociales
(Sécurité sociale en 1945). La IIIe République, très impopulaire, est remplacée par la IVe
République en 1946.
Le Régime de Vichy 10 juillet 1940-20 août 1944
Suite à l'invasion de la Pologne par les allemands, la France et le Royaume-Uni déclarent la
guerre au IIIe Reich. Les Français restent derrière la ligne Maginot mais n’interviennent pas.
C'est la « drôle de guerre ». Mais suite à la guerre d'Hiver contre la Finlande lancée par l’URSS,
et de la non-intervention de la France, le gouvernement Daladier tombe le 20 mars 1940. Paul
Reynaud est nommé président du Conseil et ministre des Affaires étrangères le 22 mars 1940.
À la tête de la France, deux camps s’opposent : ceux qui veulent lutter (De Gaule, Reynaud)
contre l’envahisseur et ceux qui veulent se rendre (Maréchal Pétain, Laval).
Le deuxième camp l’emporte et le président Lebrun nomme Pétain président du Conseil.
Contenu de l’Armistice
• Les prisonniers de guerre (plus de 1,8 million d'hommes) restent en captivité jusqu'à la
signature d'un accord de paix.
• La moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande.
• La France doit pourvoir à l'entretien de l'armée d'occupation.
• Dans la zone libre, l'armée française est limitée à 100 000 hommes et les troupes sont
désarmées.
• La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire exceptées l'Alsace et la Moselle
: elle s'exerce donc en zone occupée, mais dans celle-ci, il est stipulé que l'Allemagne exerce «
les droits de la puissance occupante », ce qui implique que l'administration française doit
collaborer avec elle d'une « manière correcte ».
• L'Empire colonial français reste également sous l'autorité du gouvernement français.
• Les bâtiments de la flotte de guerre française rejoignent leurs ports d'attache du temps de paix.
• La France doit livrer les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol.
La « Drôle de guerre »
Malgré la déclaration de guerre et la mobilisation générale suite à l’invasion des troupes
allemandes en Pologne, la France ne rentra pas tout de suite dans la guerre. Cette situation
d’inactivité militaire était appelée la « drôle de guerre ». À l’intérieur, le gouvernement
poursuivait sa politique contre l’opposition politique (interdiction du Parti Communiste le 26
septembre 1939) et contre les étranges vivant sur le territoire français. Parmi les derniers se
trouvaient beaucoup de réfugiés allemands et autrichiens qui avaient fuit les
Nationale-socialistes et qui étaient alors internés ou appelés dans des « Groupements de
Travailleurs Étrangers » (GTE).
En 1939, jusqu’à 12.000 réfugiés espagnols étaient internés dans le camp du Vernet
dans les Pyrénées. A partir du 1er septembre 1939, des hommes et femmes considérés comme «
ennemies » y furent internés: communistes allemands et français, étrangers dont leur pays
d’origine était alliée de l’Allemagne nazi, des juifs étrangers. A partir de l’automne 1940, le
camp du Venet devenait un camp d’internement surtout pour des juifs qui ensuite, dès
septembre 1942, étaient déporté vers l’Allemagne et dans les camps d’extermination. En tout,
40 000 personnes ont été internées au camp du Vernet.
L’occupation allemande
Le 10 mai 1940, l’armée allemande envahit la France. Des Millions de Français fuyaient devant
l’avance des troupes allemandes dans le Sud. Le gouvernement français quitta Paris le 10 juin,
les Allemands entrèrent à Paris le 14 juin. Depuis le 18 mai déjà, le Maréchal Pétain faisait
partie du gouvernement français. Il était le « sauveur de Verdun » car sous son commandement,
l’armée française avait su défendre victorieusement ses positions à Verdun. Beaucoup de
Français comptaient sur lui pour une nouvelle victoire. Mais au lieu de continuer les combats,
Pétain signa l’armistice avec l’Allemagne le 22 juin 1940. Cet armistice marque le début de la
collaboration de la France avec l’Allemagne nazi. Pétain espérait de pouvoir réserver
une place privilégiée pour la France à coté de l’Allemagne dans l’Europe nouvelle.