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Introduction :
allemandes.
De Gaulle.
de la France en 1940 ?
A) La défaite.
La Seconde Guerre Mondial commence pour la France par la « Drôle de
Paul Reynaud, président du Conseil du 22 mars au 16 juin 1940, et nomme Philippe Pétain président du
Celui-ci est devenu très populaire grâce à ses victoires à Verdun pendant
Hitler exige que l'armistice soit signé dans la forêt de Rethondes, dans le
Elle doit livrer à l'Allemagne tout son armement mais conserve son
aviation et sa flotte.
Allemagne.
Les frais d'occupation sont pris en charge par Vichy obligé d'entretenir
instauré.
français »
grève, etc.…).
conservatrices.
La défaite est présentée comme une punition méritée pour une France
Patrie".
Définition :
• Milice La milice est une organisation créée en 1943 en collaboration
B) La collaboration.
idéologique et policière.
La propagande vante les actions menées par le chef de l’État et les liens
La collaboration économique :
Le Service du travail obligatoire (STO) dès 1942 : tous les Français âgés
La collaboration policière :
allemand.
La collaboration antisémite :
en France.
libérale.
2 Juin 1941 2nd statut des juifs : interdiction d'occuper une profession
France.
Les 16 et 17 juillet 1942, la police parisienne organise la rafle du Vel'
d'Hiv et arrête 13 152 juifs qui sont ensuite livrés aux Allemands.
A) La Résistance extérieure.
les FFL ne sont pas tout de suite reconnues par les Alliés et ont peu de
B) La Résistance intérieure.
La Résistance intérieure se met en place progressivement et de façon
spontanée.
Elle se fait connaître par des actes isolés dès juillet 1940.
Les rares Français, hommes, femmes, qui s'engagent dès 1940 agissent
« combat » se créent.
faits de résistance.
En janvier 1942, De Gaulle envoie Jean Moulin en France pour organiser
gouvernement.
Le CNR unifie les groupes armés dans les Forces françaises de l’intérieur
(FFI).
Définition :
Jean Moulin est arrêté en juin (un mois plus tard) par la Gestapo
lyonnaise.
l'occupant.
de restaurer la République,
prendre en ce sens.
Conclusion :
Guerre Mondiale.
puis de la IV République.
« Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont formé un
gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec
l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de
l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands
qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos
chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui. Mais le dernier mot est-il dit ?
L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la
France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la
France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière
elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut,
comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée
par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards,
toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a dans l'univers tous les moyens nécessaires pour
écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre
dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, qui se
trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs
armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en
territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres.
Charles De Gaulle
Jean Moulin.
Philippe Pétain.
Pierre Laval
Entrevue de Montoire