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2020-2021
La résistance au Féminin
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Un Contexte Historique de guerre :
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Le 24 octobre 1940, à la suite de sa rencontre avec Hitler à Montoire,
Pétain engage la France dans une collaboration avec le IIIème Reich, dont le
Maréchal espère tirer profit.
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Pour introduire notre sujet «1940. Entrer en Résistance : comprendre,
refuser, résister» nous allons aborder les débuts de la Résistance en
France. Au lendemain de la défaite, la France se divise entre zone libre et
zone occupée, où un mouvement de rébellion envers l’occupant et le
régime de Vichy naît. A l'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940, les
femmes comme les hommes se mobilisent.
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A) 1940 : L’année des grands discours et des nouvelles inquiétantes
de la conquête allemande; Qu’est ce qui fait basculer des femmes
comme Lucie Aubrac, Germaine Tillion, Gilberte Brossolette et Marcelle
Henry ?
Une défaite aussi brutale que l’armistice qui venait d’être signé par la France
semblait impossible et n’avait pas été envisagée, ce qui peut expliquer un
certain désarroi chez une partie de la population française au début de
l’Occupation. Toutes ces femmes, citées dans la problématique précédente, ont
un point commun qui est de résister. Mais ces femmes, comme Lucie Aubrac et
Germaine Tillion, ont chacune leurs raisons personnelles qui leur fait
comprendre qu’elles doivent s’engager.
« Français !
A l’appel de M. le président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du
gouvernement de la France.
Sûr de l’affection de notre admirable armée, qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues
traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa
magnifique résistance elle a rempli son devoir vis-à-vis de nos alliés, sûr de l’appui des
anciens combattants que j’ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout
entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.
En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement
extrême, sillonnent nos routes.
Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C’est le cœur serré que je vous dis
aujourd’hui qu’il faut cesser le combat.
Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec
nous, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux
hostilités.
Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces
dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’écouter que leur foi dans le destin de la
patrie. »
Discours du Maréchal Pétain du 17 juin 1940
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Devise de la révolution nationale
Gilberte Brossolette
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Marcelle Henry, née le 7 septembre 1895 à Angers et décédée le 24 avril 1945
à Paris est fonctionnaire au ministère du Travail, gravit les échelons de la
hiérarchie, et devient sous-directrice. Elle participa notamment à la prévention
des accidents du travail et à l'instauration des comités d'hygiène et de sécurité.
Celle-ci était dans le même cas que Gilberte Brossolette car elle refuse la
collaboration de l’Etat avec les nazis.
Marcelle Henry
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en œuvre une résistance à partir de Londres, résistance qu'il qualifie de « tâche
nationale » et qui, dans ce discours, a encore une forme exclusivement militaire.
Enfin, le Général utilise pour la première fois l'expression « France libre » pour
qualifier cette résistance de l'extérieur en formation. Dès 1940 à Londres, après
la défaite française, la Résistance extérieure s’organise et les premières
femmes répondent présentes à l’appel du 22 juin du Général de Gaulle. L’armée
de la Libération se met en place et compte très rapidement des femmes dans
ses rangs. C’est une première dans l’histoire militaire française : ces femmes
signent un engagement militaire au même titre que les hommes et décident
alors de servir leur pays, mission jusqu’alors réservée au sexe masculin.
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Tereska Torrès, elle, née le 3 septembre 1920 à Paris, et décédée le 20
septembre 2012 à Paris ne supportait pas le sort infligé à la population juive en
Pologne ainsi que la défaite cuisante de son pays d’adoption devant l’Allemagne
Nazie. Et enfin Hélène Studler ou sœur Hélène née en mars 1891 à Amiens
et décédée à Clermont-Ferrand en novembre 1944, qui elle refusant de
redevenir Allemande lutta contre le pouvoir Nazi en France.
« C'est librement que je me suis rendu à l'invitation du Führer. Je n'ai subi, de sa part, aucun
«ne dictât», aucune pression. Une collaboration a été envisagée entre nos deux pays. J'en ai
accepté le principe. [ … ] C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française, une unité
de dix siècles dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre
aujourd'hui dans la voie de la collaboration. »
Discours du Maréchal Pétain du 30 octobre 1940
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B) Nous venons de voir dans la partie précédente, que les Femmes
avaient compris, chacune pour des raisons différentes, qu’elles
devaient refuser le régime de Vichy, le nazisme et la collaboration. Nous
allons maintenant aborder les débuts de la Résistance. Un refus qui se
traduit par la naissance de la Résistance intérieure/extérieure : le choix
de Tereska Torrès, Simonne Mathieu et Hélène Viannay.
L’un des refus les plus célèbres est celui du Général de Gaulle. Son
discours le plus connu est celui prononcé le 22 juin mais il n’a été qu’un écho,
plus étoffé que le premier, prononcé le 18 juin 1940 à la BBC à Londres. C’est
pourquoi nous avons choisi d’étudier ce premier discours, moins connu, mais
qui montre mieux la contestation du Général Charles de Gaulle de la signature
d’un Armistice.
Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont
formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en
rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et
aérienne de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la
tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des
Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle
définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu
pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la
victoire. Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un
vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et
continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des
États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas
tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes,
tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a dans l'univers tous les
moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force
mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le
destin du monde est là. »
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français,
qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou
sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries
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d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se
mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra
pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres.
Discours prononcé par le Général De Gaulle le 18 juin 1940 à la BBC, modifié sur demande
du gouvernement britannique, paru dans la presse le 19 juin 1940.
Ce discours n’est pas le seul refus. Le 1er juillet 1940, les Forces
Françaises Libres –FFL– sont un groupe de Résistance créé, avec pour
symbole la croix de Lorraine proposée par l’Amiral Muselier et validée par
l’Homme du 18 juin. Au début de l’été 1940, 3 000 militaires rapatriés de
Norvège ou déjà présents sur le territoire britannique et c’est effectif augmenta
assez rapidement : ils étaient 17 000 à avoir rejoint les FFL en août/septembre
1940, après le ralliement des territoires de l’Empire colonial français. Tous
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L’emblème des FFL est la croix de Lorraine mais l’insigne des forces terrestres est un glaive ailé
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pourtant n’ont pas rejoint ce mouvement de Résistance pour le Général de
Gaulle, ce qui prouve que le refus est très répandu.
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n’avaient pu prétendre entrer dans la hiérarchie militaire les hommes ayant eu
peur de voir l’image du militaire se dégrader à cause des femmes. Après le
défilé des premières troupes de FFL à Londres le 14 juillet 1940, le Général de
Gaulle se voit contraint de penser et créer une unité féminine, craignant que les
Femmes volontaires ne rejoignent l’ATS 2 . Il confie à Simonne Mathieu sa
nouvelle unité qui comptera 76 femmes à la fin de l’année 1940 et environ 430
femmes en 1943.
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ATS : L'Auxiliary Territorial Service était la branche féminine de la British Army au cours de la Seconde Guerre
Mondiale. Elle a été formée le 9 septembre 1938 originellement comme un service de femmes volontaires. Les
recrues occupaient des rôles différents : infirmières, conductrices, postières, cuisinières, inspectrices des
munitions,…
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Amiral Émile Muselier (1882-1965), vice-amiral français qui organise les Forces Navales françaises libres. Il a été
le premier officier général à rallier Charles de Gaulle dès le 30 juin 1940. Il est à l’origine de la croix de Lorraine
comme symbole des FFL pour les différencier du régime de Vichy.
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Simonne Mathieu (1908-1980)
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Ainsi, nous avons étudié le cas de deux femmes, Tereska Torrès et Simonne
Mathieu, qui avaient décidé de rejoindre la Résistance extérieure en signe de
refus de l’Armistice et de l’occupation nazie et également le cas d’Hélène
Viannay qui n’a pas pu rejoindre le Général de Gaulle et les FFL à cause de son
mari mais qui a cependant participé à la création d ‘une Résistance intérieure.
Nous allons maintenant voir les portraits et les actions de plusieurs
femmes, Rose Valland, Edmone Robert, Berty Albrecht, Eve Curie dans la
Résistance française.
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C) Nous venons de voir comment certaines femmes on refuser la
défaite et la collaboration. Nous verrons maintenant les différents
engagements de Rose Valland, Edmone Robert, Berty Albrecht et Eve
Curie. Ainsi que la manière dont leurs actions ont été reconnues.
Tout d’abord nous parlerons de Rose Valland. Née le 1er novembre 1898
à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère) et décédée le 18 septembre 1980 à Ris-
Orangis (Essonne), cette femme travaillait au musée du Louvre. Dès l’arrivée
des Allemands en France elle se fait transférer au secteur du jeu de Paume afin
de pouvoir effectuer ce qu’on considérera comme son premier acte de
résistance : elle prend l’initiative, au nom de la culture française, de mettre en
place un registre d‘énumération4 des œuvres d’art des musées de France. Ce
registre permettra, lors de la libération, de retrouver les propriétaires des
œuvres d’art volées par le haut commandement du Troisième Reich.
Aujourd’hui, grâce à ces renseignements, on aurait retrouvé environ 60 000
œuvres volées. « A tous ceux qui luttèrent pendant la dernière guerre pour
sauver un peu de la beauté du monde. » Rose Valland, le Front de l’art.
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le nom des victimes spoliées, le nombre d'œuvres, leurs destinations, le nom des agents chargés des
transferts, le nom des transporteurs, les marques des caisses, les numéros et les dates des convois, sans oublier
le nom de l'artiste, de l'œuvre et ses dimensions. Ces renseignements, transmis régulièrement à la Direction
des musées nationaux, s’avéreront capitaux pour l’établissement d’une stratégie de récupération après-guerre.
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Rose Valland(1898-1980) et les œuvres retrouver après-guerre
Edmone Robert(1912-1945)
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Force française de l’intérieur
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Berty Albrecht, née le 15 février 1893 à Marseille et décédée fin mai
1943 à Fresnes (Val-de-Marne), elle s’engage durant l’été 1940 dans la région
Auvergne-Rhône-Alpes du coté de Lyon. Sa première mission sera de faire
passer la ligne de démarcation à des prisonniers évadés afin qu’ils puissent
atteindre la Zone Libre. Elle effectuera ensuite de nombreuses missions. Elle
organisera le service social qui, en Zone Libre, aide les militants emprisonnés
et leurs familles. Elle fera partie par la suite de la rédaction d’un journal résistant
nommé Les Petites Ailes de France. Elle sera arrêtée plusieurs fois de 1942 à
1943 et elle mourra à la prison de Fresnes où elle était enfermée. Différentes
distinctions posthumes pour son engagement en résistance lui ont été
décernées.
Berty Albrecht(1893-1943)
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Gilberte Brossolette(1905-2004), femme de Pierre Brossolette, a quant
à elle une place à part. Elle s’engage en même temps que son mari dans la
Résistance en 1940. Elle effectuera de grands actes dans la Résistance
intérieure, son but étant d’aider à refaire de la France un pays libre. Comme
premier acte de Résistance, elle organisera de nombreux rendez-vous secrets
chez elle : des goûters ou repas où de nombreux résistants de sa ville étaient
présents afin de mettre en place des actions concrètes contre l’Allemagne nazie
et par la suite contre le gouvernement de Vichy. Elle transmettra tout au long de
ses années de Résistance des informations entre Londres et Paris. Elle
exercera une action très efficace en faveur de la France libre. Les autorités
françaises de Vichy et les autorités allemandes sévissant dans son secteur l’ont
soupçonnée de résistance : elle subit avec son mari et ses enfants plusieurs
vérifications à son domicile et arrestations la poussant à s'exiler à Londres.
La famille Curie est elle aussi engagée dans la résistance, Eve Curie fille
de Pierre et Marie Curie, d'origine polonaise, après la défaite de la France,
décide de fuir l'arrivée nazie. Elle est née le 6 décembre 1904 à Paris et
décédée le 22 octobre 2007 à New York. Elle décide de continuer le combat et
rejoint le Général de Gaulle à Londres le 23 juin 1940. Elle lui propose sa plume
et sa voix à la radio et une tournée de conférences aux États-Unis. Elle jouera
un rôle majeur dans la Résistance, elle sera l’une des voix françaises de la BBC
et écrira plusieurs articles français dans les journaux britanniques. Elle fera
partie des femmes engagées à suivre De Gaulle en Angleterre. «Je n’oublie pas
combien votre attitude, dès le début, a été courageuse et je vous félicite de ce
que vous continuez à faire en ce moment». Lui écrira Charles de Gaulle lors de
l’un de ses discours à Alger en 1943.
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Bien que les actions de ces femmes aient été reconnues, ce ne fut
seulement que bien plus tard après la guerre . Comme les hommes , elles
ont commencé par de petits faits de résistance qui se sont transformés en un
engagement dans la Résistance intérieure et libre 6 . Comme eux, elles ont
commis des actes de sabotages, ont été envoyées dans des camps de travail
ou de la mort, et sont mortes au nom de la Résistance. Et pourtant durant cette
période elles n’étaient pas considérées en tant que résistantes à part entière,
elles étaient estimées au mieux comme des secrétaires et leurs actions n’étaient
pas aussi visibles et mises en valeur que celles des hommes. Ce peu de
considération rendait difficile l’obtention de médailles ou d’honneurs. Tereska
Torrès fut considérée comme telle. Dans ce sens, elle et d’autres de ses
camarades n’ont donc pas risqué leur vie au nom de la Résistance et ne
méritaient pas de recevoir certaines distinctions comme « compagnon de la
libération », selon le Général de Gaulle. C’est d’ailleurs à cause de ce manque
de visibilité qu’elles sont aujourd’hui considérées comme mineures dans la
Résistance. En plus de cette différence de traitement due à leur sexe, on
retrouve également un problème de racisme concernant la couleur de peau de
certaines femmes. Ainsi Joséphine Baker, résistante noire a bien obtenu la
légion d’honneur civile mais n’a jamais pu obtenir la légion d’honneur militaire
en raison de son sexe et de sa couleur de peau.
Enfin, celles qui ont obtenu des distinctions n’ont été décorées que très
tard. Par exemple Germaine Tillion ne reçut la Grande croix de la Légion
d’honneur qu’en 1999, soit de plus de 50 après la guerre ! Il en va de même
pour Eve Curie qui ne fut promue officier de la légion d’honneur qu’en 2005, 60
ans après. Cependant d’autres femmes ont étés reconnues dès la fin de la
guerre : Berty Albrecht fut nommée Compagnon de la Libération avec 5 autres
femmes en 1946. Hélène Studler, quant à elle a reçu la Croix de chevalier de
la Légion d’honneur et la Croix de guerre pour avoir résisté en accueillant et
protégeant les fugitifs, les persécutés, les repris de justice, les évadés et les
réfractaires à l’incorporation de force7 . Mais elle ne fait pas partie « des justes »
parmi les nations, malgré ses actes de protection envers les enfants juifs de la
région en leurs obtenant de faux certificats de baptême.
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FFI et FFL
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STO : Service de travail obligatoire
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Joséphine Baker en tenue militaire Et portant ses décorations
Berty Albrecht et ses décoration qui lui seront remise à titre posthume
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Conclusion :
La défaite de la France, caractérisée par l’armistice, qui semblait
impossible fut si brutale que cela peut expliquer un certain désarroi chez une
partie de la population française au début de l’Occupation. Un grand nombre de
femmes s’est engagé dans la Résistance mais chacune d’elle a une raison
personnelle qui lui fait comprendre qu’elles doivent s’engager en refusant. Tout
d’abord, parmi ces nombreuses résistantes de 1940, certaines décident de
s’engager suite à la démission du gouvernement de Paul Reynaud et à la
montée du régime de Vichy au pouvoir.
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Notre ressenti :
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Sources :
Internet :
Fondationresistance.org
Concours-national-de-la-résistance.fr
Enseignants.lumni.fr
France-Inter.fr
Rosevalland. Com
lesclesdumoyenorient.com
ordredelaliberation.fr
museedelaresistanceenligne.org
Fondation Charles de Gaulle.org
France Culture.fr
Wikipédia :
• Femmes dans la résistance
• Gilberte Brossolette
• Eve Curie
• FFL
• Edmone Robert
• Hélène Studler
• Joséphine Baker
Senat.fr
Larousse.fr
France-libre.net
vidéographie :
archive INA :
Bibliographie :
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Remerciements :
Enfin nous tenons également à remercier Mme de Bretagne pour nous avoir
fourni plusieurs documents.
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