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Éval histoire corrigée

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Le document étudié, est une déclaration de Philippe Pétain, chef de l’État français
lors de la défaite de France par les Allemands au printemps 1940, a son procès
devant la haute cour, le 23 juillet 1945, après la signature de l’armistice de la
Seconde Guerre mondiale. Ce procès est nommé le procès de Vichy. En mai 1940,
et après les grandes offensives lancées sur la France par les Allemands, les groupes
français sont rapidement défaits et le 14 juin 1940 paris est occupé. Philippe
Pétain, nouveau chef du gouvernement signe le 22 juin l’armistice avec
l’Allemagne, il veut l’arrêt des combats. La France est maintenant divisée en
France libre du sud, le gouvernement de Vichy, et la France occupe du nord. Or,
nous demanderons, d’après cette déclaration, comment Philippe Pétain justifie-t-il
ses actions politiques pendant la Seconde Guerre mondiale ? Nous étudierons dans
un premier lieu les justifications de Philippe Pétain en ce qui concerne son arrivé
au pouvoir et dans un second lieu les justifications de Philippe Pétain en ce qui
concerne ses décisions et actions prisent durant la Seconde Guerre mondiale.

Dans un premier lieu, on remarque que Philippe Pétain est entrain de raconter et de
justifier la raison qui la pousser à prendre le pouvoir après la défaite de la France.
En effet, après cet affreux événement, des conditions drastiques ont été imposer sur
la France par l’armistice signe avec l’Allemagne le 22 juin 1940. Désormais
surnommé « le chef de l’État français », Philippe Pétain commence sa déclaration
en voulant parler au « peuple français » n’ont pas à la « haute cour », en appuyant
sur l’idée qu’il se reconnaissait comme chef de ce peuple français à qui il a
consacré sa vie pour son faveur. Pour renforcer ses arguments, et essentiellement
pour convaincre la haute cour, il les remémore de ses victoires durant la Première
Guerre mondiale « 1918 » se donnant ainsi l’image de sauveur, Héro de Verdun.
Par ailleurs, dans sa déclaration, Pétain donne l’impression que ce n’était pas lui
qui a pris le pouvoir par ses propres mains, au contraire « on m’a supplié de venir
», comme s’il blâme le peuple français et les dirigeants français qu’ils ont faits de
lui « l’héritier d’une catastrophe dont je n’étais pas l’auteur ». Par « catastrophe »,
Pétain, renvoi à la défaite française et l’armistice signée avec l’Allemagne le 22
juin 1940 qui a engendré l‘exode de 8 millions de civils dans les routes, des
violences extrêmes, des répressions, des censures. Une grande brutalité contre les
Français a eu place dans la zone libre et dans la zone occupée de la France. Même
si Pétain parait innocent dans sa déclaration, en effet, c’est loin de la réalité, ce
dernier à installer un régime autoritaire qui a mis fin à la 3eme république, il nous
donne ici l’impression que la France était extrêmement détruite sans son initiative
courageuse de concilier avec l’ennemi et de signer un armistice. Il a mentionné les
« chefs militaires » pour montrer à la haute cour qu’il n’était pas seul dans cette
condition, il avait des chefs militaires qui l’aide. Il essaye le plus possible
d’éloigner la culpabilité de lui-même. Son pouvoir était « légitiment reconnu par
tous les pays du monde », il montre qu’il a pris le pouvoir par la loi, et la
constitution, non pas par la force. En effet, le « 10 juillet 1940 », Pétain obtient les
pleins pouvoirs du parlement pour modifier la constitution et le 11 juillet, il
promulgue des actes constitutionnels qui lui donnent le titre de « chef de l’Etat
français » et concentrent tous les pouvoirs entre ses mains.

Dans un second lieu, on remarque qu’à partir de la 2eme partie du texte, Pétain
s’engage à exposer des justifications quant aux actions qu’il a exercées, à ses
décisions et ses intentions à l’époque. Il pose fréquemment des questions
rhétoriques pour toucher plus les écouteurs et montrer que lui-même souffrait
également, avec les Français durant cette époque d’occupation marquée par des
conditions difficiles à supporter. Il révèle qu’il était le sujet de plusieurs menaces
exercées par les Allemands, l’ennemi lui-même, ce qui veut dire que certaines de
ses décisions et actions n’étaient pas prise par lui, mais en revanche, ils étaient les
conséquences de ces menaces et des pressions et tensions allemandes « chaque jour
un poignard sur la gorge j’ai lutté contre les exigences de l’ennemi ». Il accentue
sur cette idée de menace et des décisions prise hors de sa volonté et de son pouvoir,
« l’occupation m’obligeait à ménager l’ennemi », et précise qu’il les a tolérés pour
le seul but de protéger les Français jusqu’à que l’occupation prend fin. En effet,
Pétain avait comme espoir en négociant avec l’ennemi, que l’Allemagne à un
certain moment va reculer, capituler et libérer la France « je le ménageais que pour
vous ménager vous-même en attendant que le territoire soit libre », il a sacrifier la
liberté en échange de la protection et de l’abris, il expose que ses décisions étaient
pour le but de l’intérêt général, de l’intérêt de tous les français et pour l’intérêt de
leurs avenirs, c’est comme si il décriminalise ses crimes en manipulant ses
intentions pour convaincre tous. Pétain parmi ses accomplissement lors de
l’occupation il cite « j’ai assuré au français la vie et le pain », « le soutien et la
nation », en oubliant que l’un des élément constitutif d’une nation est un territoire
unitaire propre et libre, « empêcher la lutte des classes », « garantir les conditions
du travail à l’usine et à la terre », il est entrain de souligner que malgré
l’occupation et la présence allemande en France, il a pu apporter aux français
l’abris et la nourriture, mais il dénue et ne parle même pas des horreurs et
violences subit par les citoyens français. En effet en octobre 1940, Pétain
commence une politique de collaboration avec l’Allemagne, il rencontre Hitler à
Montoir le 24 octobre 1940, suite à cette rencontre, Pétain engage la collaboration
d’ État avec l’Allemagne. L’État français livre à l’Allemagne des Juifs étrangers de
la zone libre et aide les Allemands à arrêter les Juifs dans la zone occupée (le 16
juillet 1942 1300 Juifs sont arrêtés par la police française et déportés vers les
camps, c’est la rafle du Vel d’Hiv). L’État met en place le service de travail
obligatoire (STO) et laisse la milice pourchasser les résistants et les Juifs, c’est un
régime xénophobe, des législations antisémites de Vichy ont était exercées en
1940-1941. Toutes ses violences et répressions suivantes n’ont pas éte mentionner
par Pétain dans sa déclaration, soit il cite les bons accomplissements qui ne sont
même pas détaillés ou soutenus par des preuves, soit il justifie lui-même en se
soutenant des menaces des Allemands. D’ailleurs, Pétain rejette la démocratie, il
voulait une révolution nationale, les élections ont éte supprimer, la radio et la
presse ont éte contrôler et censures. Un culte se développe autour de sa personne,
les hommes politiques da la 3eme république ont éte arrêter et juger. Pétain voulait
restaurer l’ancienne France par une révolution nationale avec une devise « travail,
famille, patrie », « je n’ai rien abandonné d'essentiel a l’existence de la patrie « , il
exalte les valeurs traditionnelles : le travail de la terre, l’artisanat, la religion
catholique et la famille. Face à tous les actions politiques prise par Pétain, il
continue sa déclaration en accusant un Général qui a lutté pour la résistance et la
France libre en prenant refuge en Londres, il parle de Général de Gaulle, et insiste
sur le fait que dans le temps ou de gaulle était entrain de lutter, il a preparé la voie
a la liberation, et a permis à la France de rester debout.
Pour conclure, dans sa déclaration, Pétain a utilisé une strategie précise dans le but
de convaincre, et cela en justifiant son arriver au pouvoir tout d’abord et ensuite en
justifiant ses actions et décisions, et en blamant de part et d’autre certaine figure,
certaine conditions… Il a essayé de toucher la haute cour et les écouteurs à la place
de justifier ses crimes et mauvaises décisions.

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