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I – Le choc de la défaite
Corpus 1, la débâcle militaire et politique : Les armées franco-anglaise sont écrasées par
la Wehrmacht en mai-juin 1940. Cette déroute jette des millions de Français sur les routes
de l’exode Devenu chef du gouvernement, le Maréchal Pétain demande l’armistice, qui est
signé le 22 juin à Rethondes. Le nord et l’Ouest du pays sont occupés et la France doit
payer des frais d’occupation exorbitants.
Pétain s’installe avec son gouvernement à Vichy. Le 10 juillet, en plein désarroi, le
Parlement lui accorde les pleins pouvoirs pour modifier la Constitution. Le 11 juillet, il
promulgue des actes constitutionnels qui font de lui le « chef de l’État français » et lui donnent
tous les pouvoirs.
Création de la Milice pour traquer les résistants et les juifs en 1943 = collaboration
économique.
Certains hommes politiques sont ouvertement nazis : Pierre Laval, Marcel Déat, Jacques Doriot.
En novembre 1942, L’Allemagne envahit la zone libre et ces partisans d’une collaboration d’État
plus poussée prennent le contrôle du gouvernement de Vichy.
Corpus 2, collaboration : Au début, les Français font confiance au Maréchal Pétain. Ensuite, ils
vivent de plus en plus mal l’occupation à cause du rationnement, qui provoque le marché noir, de
la surveillance policière, etc. et se détachent peu à peu du « vainqueur de Verdun ». Fin 1942,
les français commencent à se rendre compte que Pétain ne contrôle rien, et qu'il fait le jeu des
nazis.
III – La Résistance et la libération
De Gaulle et la résistance extérieure
Corpus 3, résistances : Dès le mois de juin 1940, le Général de Gaulle (doc. 2 p. 100) refuse la
défaite et veut poursuivre la lutte aux côtés du Royaume-Uni. Il lance un appel à la Résistance à
la BBC le 18 juin 1940 (vidéo) et constitue les FFL (forces françaises libres, vidéo) qui
combattent aux côtés des Alliés. De nombreuses colonies rallient la France libre.
La Résistance intérieure
Corpus résistances : Les débuts de la Résistance sont difficiles car de nombreux Français voient
en Pétain un rempart face aux Allemands. La mouvements de résistance pratiquent la
propagande (journaux, tracts) et l’espionnage. Peu à peu, des réseaux (Ex : vidéo Jean Moulin/
Maquis Vercors) s’organisent avec l’apport de volontaires toujours plus nombreux. La politique
contre les opposants ou les étrangers et la Collaboration (STO) alimentent les maquis en
hommes. Les actions violentes sont de plus en plus fréquentes : sabotages, attentats… (Le
Chant des partisans). Les résistants risquent leur vie.
L’unification de la Résistance et la Libération
Grâce à l’action de Jean Moulin (vidéo), le CNR (conseil national de la Résistance) qui réunit les
mouvements de Résistance et les représentants des anciens partis et syndicats est fondé en mai
1943. Le CNR reconnaît de Gaulle comme chef de la Résistance et rédige un programme de
gouvernement.