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Les grandes étapes du génocide juif durant la 2GM

1ère étape : Une exclusion progressive avant la G et jusqu’en 1941 :

 Il faut tout d’abord identifier les juifs pour les nazis et ensuite dans les pays occupés ou alliés de
l’Allemagne. Est considérée comme juive une personne ayant plusieurs grands parents juifs (plus dans
l’aspect religieux mais racial, raciste). Des recensements sont réalisés dans toute l’Europe et les papiers
d’identité et l’étoile jaune marquent les personnes comme juives. Il y a donc des sanctions (exclusion de
certains métiers, expropriation …). L’objectif des nazis : pousser les Juifs à partir.
 La guerre accélère l’exclusion notamment en Europe de l’Est où les communautés juives sont nombreuses
comme en Pologne. Il y a alors le développement de ghettos (quartiers fermés dans les villes) où les
populations juives sont entassées dans des conditions de vie effroyables. Il y a environ 400 ghettos en
Europe, l’un des plus grands est celui de Varsovie (445 000 juifs, 128000 hab/km2). Beaucoup meurent de
froid et de faim.
 Les Juifs sont également utilisés comme main d’œuvre dans les usines d’armements et sont aussi parfois
envoyés dans les camps de concentration avec les autres déportés (politiques, homosexuels…).

2ème étape : à partir de 1941 l’entrée en guerre contre l’URSS accélère la mise en place d’un génocide
massif

 En entrant en guerre contre l’URSS l’armée allemande se retrouve face à de nombreuses populations juives à
gérer tout en cherchant à progresser face à l’armée soviétique. L’idée d’être pris à revers par ses populations
conduit à une extermination de ces peuples par les Einsatzgruppen ce sont des unités mobiles de SS qui
fusillent en masse les populations juives d’où le nom de « Shoah par balles » dès la fin juin. Cela conduit à
l’exécution de plus d’un million de personnes. Mais cette solution abominable est quand même considérée
comme trop lente pour les nazis et est difficilement supportée par les soldats.

3ème étape : 1942 la conférence de Wannsee et l’adoption de la solution finale et de la mise à mort
industrielle.

 Cette conférence secrète réunissant les hauts dignitaires nazis acte la décision d’exterminer les Juifs
d’Europe sous le terme de « solution finale ». Reinhard Heydrich définit toutes les modalités. Les Juifs aptes
au travail serviront de main d’œuvre jusqu’à l’épuisement et les autres seront tués immédiatement.
 A partir de là les centres de mise à mort se multiplient sur le territoire polonais dont Auschwitz Birkenau qui
est le seul à combiner camp de concentration (travaux forcés pour les ennemis des nazis où la mort arrive du
fait de l’épuisement et de la maladie) et centre de mise à mort.
 Les 6 centres de mise à mort sont dédiés uniquement aux populations juives et tsiganes. La quasi-totalité
des personnes sont tuées immédiatement. Belzec : entre 500 et 600 000 morts et seulement 2 survivants
connus. 5000 personnes assassinées par jour en moyenne. En 1943 le camp est détruit comme celui de
Treblinka car les Juifs polonais sont déjà en grande partie tués.
 En parallèle dans toute l’Europe, de grandes rafles en 1942 conduisent les Juifs de France, Belgique, PB à
Auschwitz Birkenau. De nombreux ghettos sont liquidés et déportés vers des centres de mise à mort ainsi
que tous les déportés juifs des camps de concentration. La sélection dès l’arrivée est aussi très meurtrière
(sur 75 000 déportés juifs Français, 45000 sont gazés immédiatement). Cette sélection immédiate ne
concerne que les juifs et pas les déportés politiques les résistants qui arrivent au camp.

4ème étape : 1944-1945 les marches de la mort et la libération des camps

 Avec l’avancée des Alliées et notamment de l’armée soviétique, de juillet 1944 à avril 1945 des centaines de
milliers de déportés sont transférés, de 250 à 300 000 meurent d’épuisement, de froid, de faim ou sont
fusillés (la moitié sont juifs).
 Les camps sont libérés par les alliés au début de l’année 1945 jusqu’à l’armistice. Le bilan est effroyable :
entre 5 et 6 millions de Juifs tués soit un tiers de la population juive mondiale et 60% des juifs européens.
Fiche synthèse les résistances en France durant la 2GM

1ère étape : l’appel du 18 juin et les débuts de la France Libre :

 Charles de Gaulle est l’un des premiers à incarner la résistance en refusant l’arrêt des combats puis
l’armistice signée par Pétain qui, lui, suivra la voie de la collaboration. Peu de Français entendent son appel
et le rejoignent au R-U. Les Forces Françaises Libres sont composées de très peu de personnes.
 Pour renforcer cette nouvelle armée des FFL, CDG compte sur l’empire colonial encore libre en Afrique. Si
une partie des colonies reste fidèle à Vichy, il obtient le ralliement de l’Afrique Equatoriale Française.
 Après le débarquement allié en novembre 1942 en Afrique du Nord, cette partie de l’Afrique et les Antilles
rejoignent les FFL. Ces forces sont avant tout composées de soldats de l’empire colonial et participent à des
opérations en Afrique et au Moyen Orient.

2ème : le développement des résistances intérieures

 Dès l’été 1940 des actes isolés, des tracts, des graffitis manifestent le refus de l’occupation. Peu à peu des
résistants se regroupent et s’organisent dans la clandestinité. Des réseaux de renseignement et/ou de
sabotage sont mis en place, des mouvements qui mènent des actions politiques et militaires sont créés
comme Libération ou Combat.
 Les résistants sont issus de toutes les classes sociales et de tous les courants politiques. Leurs objectifs sont
variés : informer la population, collecter des renseignements, harceler l’occupant, aider les évadés ou les
juifs…
 Les résistants sont toujours très minoritaires dans la population, mais leur nombre augmente
progressivement. Les conditions de vie se dégradent et surtout en 1943 la mise en place du STO fait fuir de
nombreux jeunes hommes (qui ne veulent pas partir travailler en Allemagne) et qui rejoignent les maquis
(des lieux difficiles d’accès, surtout en montagne où les maquisards mènent des guérillas contre l’occupant
et Vichy). Les mouvements de résistance sont plus nombreux dans la zone libre du fait d’une présence moins
importante de l’armée Allemande.

3ème étape : L'unification de la résistance (1942-1943)

 Pour De Gaulle, il est indispensable de coordonner les résistances intérieures et extérieure. Il confie cette
mission à Jean Moulin en 1942. Celui-ci réussit sa mission en réunissant les différents mouvements et en
permettant la création en mai 1943 d'un Conseil National de la Résistance. Ce conseil reconnaît l'autorité
de De Gaulle comme la seule valable.
 Pb => arrestation et mort de J. Moulin cependant le CNR lui survit et permet l'unification des groupes armés
de la résistance en FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Le conseil élabore aussi un programme politique en
vue de la libération.

4ème étape : La libération du territoire (1944-1945)

 Avec les débarquements alliés de 1944, la libération du territoire commence. L'armée de la France Libre
participe aux débarquements et à ces combats qui ne se terminent qu'en 1945. L'action des FFI et des
maquis est aussi très importante pour la progression de cette libération.
 L'épisode le + connu est la libération de Paris, lancée le 19 août 1944 par les FFI, l'insurrection s'achève le
25 après l'arrivée des chars de la division Leclerc. Le lendemain le Général de Gaulle de retour en F est
acclamé par une foule immense. Il refuse de proclamer la république qui selon lui n'a jamais disparu
puisqu'elle s'est incarnée dans la France libre.
 600 000 personnes ont été reconnues officiellement résistantes par l’Etat Français après la guerre, sur 40
millions de français environ soit 1,5% de la population.

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