LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Introduction : La deuxième guerre mondiale occupe une place unique dans l'Histoire de l'humanité et des
conflits. Elle voit s'affronter deux camps antagonistes : les Alliés (RU, France , Etats-Unis, URSS... et au final
51 pays!) et les puissances de l'Axe (Allemagne, Japon, Italie). Jamais autant de pays n'ont été impliqué dans
une seule guerre. Le nombre de morts (60 millions) est colossal, dont plus de la moitié sont des civils.
Par cette perte de distinction entre civils et militaires et cette volonté de détruire l'adversaire coûte que coûte, on
qualifie cette guerre de guerre d'anéantissement. La Shoah, qui a fait 6 millions de morts, est le paroxysme de
cette volonté de détruire un peuple.
En France, occupée de Juin 1940 à Juin 1944, les réactions du peuple face à cette situation inédite furent
diverses et évolutives.
Nous construirons notre développement sur les problématiques suivantes :
Quels ont été les acteurs, les phases et les lieux emblématiques de cette guerre ?
Quels crimes contre l'humanité et quels génocides ont-été commis durant ce conflit ?
Quelle situation particulière a connu la France ?
Nous tenterons en premier lieu de définir les cadres humains, spatiaux et temporels de ce conflit. Nous
centrerons ensuite notre étude les crimes et politiques génocidaires commis. Nous terminerons enfin par étudier
la situation spécifique de la France.

I- Les cadres humains et spatio-temporels

A- Les forces en présence

Les deux camps défendent des idéologies opposées qui renforcent la haine et la violence.
Le projet d'Hitler est, dès le départ, tourné vers la guerre car il veut créer une confédération germanique
dominée par l'Allemagne qui rassemblerait tous les Aryens. Il veut ensuite coloniser les territoires de l'Est,
peuplés de races considérées comme inférieures (comme les slaves) au nom de la conquête de l'espace vital
(Lebensraum). Ces populations devraient être soumises à l'occupant aryen .
Hitler met ses projets à exécution dès l'annexion de l'Autriche en Mars 1938 ( Anschluss) et ne cesse par la
suite sa politique expansionniste jusqu'en 1943. (cf chronologie)
Une fois les pays soumis, les nazis organisent les territoires européens afin de pourvoir au ravitaillement du
Reich. Les ressources des pays d'Europe de l'Est sont pillées et la main- d' oeuvre asservie. A partir de 1943, ils
mettent en place le STO et réquisitionne la main d'oeuvre nécessaire à l'industrie allemande. Au total, 8
millions d'Européens partiront ainsi en Allemagne.
Les SS et la Gestapo traquent partout les opposants avec parfois, comme en France, l'aide des autorités ou
populations locales. Les prisonniers de guerre soviétiques sont exécutés ou envoyés dans des camps où ils
meurent de faim, de froid ou de mauvais traitements.
Les Japonais, eux aussi convaincus de leur supériorité raciale, se lancent dès 1937 à la conquête de l'Asie
orientale, qu'ils veulent soumettre pour les mêmes raisons.
L'Italie fasciste a plus des visées expansionnistes reposant sur l'utopie d'un retour à une hégémonie
méditerranéenne que des convictions raciales profondes.

Face à eux, les Alliés sont contraints de lutter pour préserver leur territoires et défendre les valeurs de la
démocratie, avec un combat qui est présenté comme juste. L'URSS, elle, souhaite défendre les valeurs du
communisme.

Partout, la propagande est très largement utilisée, avec de nouveaux supports comme la radio ou le cinéma.
De plus, les règles de guerre en vigueur jusque là sont bafouées.

B- Une guerre aux dimensions planétaires cf cartes p86/87/88/92/93

1- La guerre débute en Asie : dès Juillet 1937, le Japon, allié de l'Allemagne depuis la signature du pacte anti-
komintern en Novembre 1936, veut étendre son territoire en Asie et envahit la Chine du Nord. Cette conquête
est très violente, comme le montre le massacre de Nankin, en Décembre 1937.
2- Elle se poursuit en Europe, suite à l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie le 1 er Septembre 1939.
En quelques mois, l'armée allemande conquiert une bonne partie du territoire européen. C'est la « blietzkrieg »,
la guerre éclair. Seul le Royaume uni résiste , malgré le bombardement intensif de ces villes.
Forte de ses succès, l' Allemagne nazie rompt le pacte germano-soviétique et attaque l'URSS en Juin 1941.
C'est l'opération Barbarossa. C'est sur ce front de l'Est que se dérouleront désormais l'essentiel des combats en
Europe. La Wehrmacht connaît sa première grande défaite à Stalingrad, après six mois de siège, en Février
1943. Cela redonne de l'espoir à tous les peuples vaincus et casse le mythe de l'incicibilité de l'armée
allemande.

3- En Décembre 1941, elle s'étend en Asie car l'armée japonaise attaque la base militaire de Pearl Harbor, ce
qui a pour conséquence l'entrée des Etats-unis dans la guerre.
Après une série de victoires japonaises, les Etats-Unis stoppent leur progression avec bataille de Midway en
Juin1942.

4- L'Afrique et le Moyen-Orient sont également le théâtre de combats acharnés.

Le 8 Novembre 1942, l'opération Torch organise le débarquement des anglais et des américains en Afrique du
Nord, alors sous contrôle du gouvernement de Vichy, aux ordres des Allemands.Sous le commandement du
général Eisenhower et avec l'aide de Forces Français libres, les alliés s'emparent de la région.
En même temps, l' AfricaKorps de Rommel perd la batailles d' Al Alamein, dans le désert lybien, contre les
troupes de l'anglais Mongommery.
Pris en tenaille, les allemands se retranchent alors à Bizerte, en Tunisie, puis embarquent pour l'Europe en Mai
1943.
A partir de Janvier 1943, Churchill (Royaume-Uni) et Eisenhower (Etats-unis) se réunissent à Casablanca pour
une conférence sur la libération complète de l(Afrique du Nord et l'organisation d'un débarquement en Sicile.
Les Forces Françaises Libres sont également présentes et Churchill impose la présence du général de Gaulle.

5- L'étau se resserre sur l'Axe, d'abord en Europe, puis en Asie

Au sud, le débarquement des Alliés en Italie commence dès l'été 1943.

A l'Est, les troupes soviétiques reprennent l'offensive, font reculer la Wehrmacht et libèrent peu à peu les pays
occupés.
A l'ouest, le débarquement a lieu en Normandie le 6 Juin et en Provence le 15 Août 1944.
Ces troupes de libération, auxquelles se joignent les résistants des pays occupés, avancent peu à peu vers
Berlin, qui est libérée par l'armée rouge le 8 Mai 1945. C'est la fin de la seconde guerre mondiale en Europe.
Par contre, en Asie, malgré de lourdes pertes, les japonais refusent de capituler. Le gouvernement américain
décide alors d'utiliser pour la première fois la bombe atomique sur les villes d'Hiroshima et Nagasaki, le 6 et le
9 Août 1945. C'est un désastre humain mais cela débouche sur la capitulation japonaise le 2 Septembre 1945.

II- Un niveau de violence jamais atteint : crimes et génocides

A- Les crimes envers les militaires et les civils cf docs p 94/95

Dotées d'armes modernes et puissantes, les belligérants se livrent des batailles d'une violence extrême.
Les prisonniers connaissent un sort dramatique car les règles de la guerre ne sont plus respectées. Sur le front
de l'est, deux millions de soldats soviétiques meurent de faim, d'épuisement ou sont abattus.
Les civils représentent 62% des victimes totales, soit environ 40 millions de personnes. C’est la première fois
dans l’histoire d’une guerre que les victimes sont en majorité des civils. C’est aussi la première fois qu’une
guerre fait autant de victimes.
Ils deviennent, en effet, dès le début du conflit, un élément intégré à la guerre : en 1937, le massacre de Nankin
fait 100 000 victimes chinoises tuées par les Japonais.
Dans ce total, on peut remarquer un net déséquilibre : en effet, plus de 75 % des victimes civiles viennent des
pays alliés, la Chine et l’URSS ayant payé le plus lourd tribut.
Dans le camp de l’Axe, ce sont les civils allemands qui sont les principales victimes de la guerre.
Les civils sont devenus des cibles de la guerre, victimes d’un niveau effroyable de violence lors des invasions,
des occupations des pays vaincus par les puissances de l’Axe, des retraites de ces armées et lors des
bombardements aériens.
Par exemple, les villes sont prises comme cibles de bombardements : Londres pendant le Blitz entre 1940 et
1941 ( 40 000 morts) ou Dresde anéantie par les bombardements Alliés du 12 au 13 février 1945 ( 35 000
morts). Le paroxysme de l'horreur est atteint à Hiroshima et Nagasaki, le 6 et le 9 Aôut 1945, avec l'emploi pour
la première fois de la bombe atomique par les Américains.
Le rôle de l'idéologie raciale des nazis est également déterminante sur le nombre de victimes civiles, certaines
allemandes ! Les premiers à être éliminer sont les malades mentaux lors de l'opération T4 , avec 10 000
victimes dès décembre 1940.
Le génocide perpétré sur les populations juives et tsiganes d' Europe portent l'horreur au-delà de l'entendement.

Au total, on dénombre 50 millions de victimes. Jamais un conflit n'avait été aussi meurtrier, en particulier
envers les civils.

B- Le génocide commis sur les juifs d'Europe et les tsiganes cf docs p 98/99/100/101

1- Exclure :
Dès l'accession d'Hitler au pouvoir en 1933, les autorités nazies excluent de la société allemande ceux qui ne
correspondent pas à leur vision raciste du monde. , ou qui luttent contre celle-ci. Les personnes handicapées
sont euthanasiées (programme T9) car considérées comme un poids inutile pour la société. Les homosexuels et
les opposants politiques sont internés dans le but de les ré-éduquer.
Les juifs et les tsiganes subissent des lois discriminantes et humiliantes dont le but est de les pousser à quitter
le pays. Ce qui firent un certains nombre d'entre eux.
Cependant, après l'invasion de la Pologne en 1939, plusieurs millions de juifs vont être annexés dans le III ème
Reich. Plusieurs projets sont alors imaginés pour les déporter très loin, mais aucun n'aboutit. Les juifs de l'est
sont alors enfermés dans des ghettos où ils manquent de tout. Plus de 800 000 personnes y sont mortes de fin,
d'épuisement ou des suites d'épidémies.

2- Détruire :
A partir de l'invasion de l'URSS en 1941, des unités spéciales, les einsatzgruppen, suivent la Wehrmacht et
pratiquent des tueries de masse par balle dans les territoires nouvellement conquis, souvent avec l'aide d'une
partie de la population. On estime à un million et demi le nombre de victimes des einsatzgruppen.
On commence aussi à mettre en place les « camions à gaz », pour tuer plus « proprement ».

3- Anéantir :
C'est en janvier 1942, lors de la conférence de Wansee, que les autorités nazies valident « la solution
finale », c'est à dire le génocide des populations juives d'Europe. Les juifs d'Europe de l'Est sont directement
conduits des ghettos vers des centres de mise à mort, construits spécialement à cet effet. Dans tout le reste de
l'Europe, et souvent avec le concourt des autorités des pays occupés, on organise la déportation par train de la
population juive, que l'on conduit dans les centres de mise à mort, où ils sont assassinés dans des chambres à
gaz dès leur arrivée. Leur corps sont d'abord enterrés, puis, vu le nombre, ils sont brûlés dans des fours
crématoires. Certains, les plus en forme, sont réquisitionnés pour du travail forcé dans les camps de
concentration. Les conditions de vie y sont inhumaines et beaucoup n'y survivent pas.
Les tsiganes d'Europe ont également connu l'internement et les centres de mise à mort. Leur génocide n'a pas
encore été officiellement reconnu, pourtant il l'est de fait. On estime qu'environ un quart de la population
tsigane a été exterminée par les Nazis (environ 220 000 personnes).
Les Nazis ont poursuivi avec acharnement leur politique génocidaire jusqu'à la toute fin de la guerre. Ce sont
les troupes soviétiques qui libèrent les camps de l'Est, et les américains ceux, plus rares, de l'ouest. Ces
moments sont filmés, parfois mis en scène. Beaucoup de prisonniers meurent encore après avoir été libérés,
leur état de santé étant trop précaire.
Certains d'entre eux témoigneront après la guerre, mais beaucoup se réfugieront dans le silence . Ce qu'ils
avaient à dire était indicible. Ce n'est qu'à la fin de leur vie, souvent, qu'ils ont pris conscience de la nécessité de
témoigner, pour eux et les générations futures. On trouve aujourd'hui énormément de livres et de films sur cette
période noire de notre histoire.

La seconde guerre mondiale a franchi un seuil de violence jamais atteint, où la majorité des victimes ont été
 des civils. L'Europe est le continent le plus touché, avec 25 millions de victimes pour la seule URSS.
La nature exceptionnelle et inédite des actes commis débouche sur la mise en place de tribunaux
internationaux à Nuremberg (1945) et à Tokyo (1946) qui vont juger pour la première fois de nouveaux types
de crime jamais encore définis comme tels : le crime contre l'humanité et le génocide.
Certains responsables sont arrêtés et jugés. Beaucoup échappent à la justice, soit en se suicidant, soit en
s'exilant, en Amérique du Sud ou en Afrique.
Se pose aussi la question insoluble de la responsabilité collective dans des crimes de cette ampleur.

III- En France : occupation allemande, Régime de Vichy et combats de la Résistance cf cartes p 89/104

A- La défaite française et la mise en place du régime de Vichy : la collaboration d'Etat cf

docs p 106/107108/

La France déclare la guerre à l'Allemagne le 3 Septembre 1939. Mais ce n'est qu'en Mai-Juin 1940 que les
Allemands envahissent la France. Malgré de rudes combats, l'armée française est vaincue en quelques
semaines. Les civils français fuient vers le Sud. C'est l'exode.
Le 16 Juin, le maréchal Pétain, héros de Verdun, est nommé chef du gouvernement. Le 22, il signe l'armistice
à Rethondes. Le gouvernement part s'installer à Vichy, Pétain obtient les pleins pouvoirs : c'est la fin de la III ème
république.
Le régime de Vichy propose une « révolution nationale » basée sur de nouvelles valeurs : « Travail, Famille,
Patrie ».
Pétain concentre tous les pouvoirs. Le parlement ne se réunit plus, partis politiques et syndicats sont interdits.
La France cesse d'être une démocratie pour devenir un régime antirépublicain, autoritaire et antisémite. Les
premières lois anti-juives sont promulguées dès octobre 1940
Ce nouveau gouvernement.choisit de collaborer avec l'Allemagne nazie. Pétain rencontre Hitler à Montoire
en octobre 1940.
La police française participe aux arrestations des juifs ou même les organise, comme la rafle du vel d'hiv à Paris
le 16 Juillet 1942. En 1943, Vichy crée la milice qui traque les juifs et les résistants. Le chef du gouvernement,
Laval, organise le STO. Mais cette mesure est très impopulaire. Les réfractaires gagnent le maquis et les
maquisards sont entre 15 et 20 000 en 1943.

B- Les combats de la Résistance et le retour à la république cf docs p108/109110/111

Dès le 18 Juin 1940, le général de Gaulle lance un appel à la Résistance depuis Londres. Il invite tous les
français volontaires à poursuivre le combat aux côtés du Royaume-Uni. Il est alors isolé mais Churchill le
reconnaît comme « chef des français libres ». Dès 1940, De Gaulle crée les FFL, qui passent de 7000 à 70 000
soldats en Juin 1942.
Entre 1940 et 1943 l'ensemble des colonies se rallient à la France libre et participent par la suite aux combats
pour libérer la France.
Sur le sol français, la résistance civile s'organise lentement. Des réseaux rassemblent des personnes venant de
milieux très différents mais unies par la volonté de vaincre l'occupant. Leurs actes sont souvent isolés, surtout au
début (slogans, tracts) puis ils se structurent et font des actions de groupes telles que des sabotages ou des
organisent une résistance passive dans les usines, dans les chemins de fer ou l'administration. Certains s'opposent
aussi à la persécutions des juifs en les aidant à se cacher ou à fuir au péril de leur vie. On les nommera plus tard
les Justes devant la Nation.
Les résistants sont traqués à la fois par les allemands et par Vichy.
De Gaulle souhaite unifier ces mouvements de résistance intérieure. C'est Jean Moulin qui s'en charge en Mai
1943 le CNR,. Il sera dénoncé, arrêté, torturé mais il est mort sans rien dire à ses bourreaux.
Dès 1942, De Gaulle s'engage à refonder la république après la libération.
En Juin 1944, il crée en effet le GPRF, Gouvernement Provisoire de la République Française. Conformément
au CNR, le gouvernement adopte d'importantes réformes politiques, économiques et sociales : de grandes
entreprises sont nationalisées, création de la sécurité sociale...
Cependant, De Gaulle n'est pas d'accord avec le projet de IVème République car il s'oppose à cette nouvelle
constitution qui favorise un pouvoir législatif fort et il démissionne en Janvier 1946. Celle-ci est pourtant adoptée
en Octobre 1946.
 Lexique sur : La seconde guerre mondiale

Guerre totale : un conflit durant lequel les Etats mobilisent toutes leurs ressources matérielles et humaines

Guerre d'anéantissement : un conflit dont le but est de détruire complètement l'ennemi, civils comme
militaires

Blitzkrieg : guerre éclair, très rapide

Génocide : extermination planifiée et systématique de tout un peuple

Shoah : terme d'origine hébreu, qui signifie « catastrophe » et qui correspond au génocide commis à l'encontre
des juifs d'Europe pendant la seconde guerre mondiale

Solution finale : terme utilisé par les Nazis pour désigner la destruction totale des juifs d'Europe

Ghetto : quartier fermé et surveillé d'une ville, où les juifs d'Europe de l'est ont été enfermés pendant la
seconde guerre mondiale.

Einsatzgruppen : unités spéciales composées essentiellement de SS, qui suivent l'armée allemande dans
l'invasion de l'URSS et qui pratiquent des tueries en masse des communautés juives de l'Est. On estime à un
million et demi le nombre de victimes que certains appellent « la shoah par balles ».

Camps de concentration : camps crées par Hitler, au départ pour ré-eduquer les opposants politiques et les
homosexuels, puis devenus camps de travail pour prisonniers durant la seconde guerre mondiale.

Centre de mise à mort : lieu strictement destiné à la mise à mort des juifs et des tsiganes

Camps mixte : sur un même lieu, présence à la fois d'un camps de prisonniers et d'un centre de mise à mort.
Auschwitz en est l'exemple.

Tsiganes : populations nomades d'origine indienne vivant dans différents pays d'Europe.

Débâcle : Défaite rapide de l'armée française face aux armées allemandes en Mai et Juin 1940

Exode : Fuite de plus de 8 millions de civils français vers le sud, en Mai-juin 1940, devant l'avancée des
troupes allemandes.

Occupation : période durant laquelle la France est occupée par l'Allemagne (1940-1944)

Etat français : nom officiel donné au régime de Vichy sous l'autorité du maréchal Pétain

Révolution nationale : programme politique de Pétain s'appuyant sur les valeurs « Travail, Famille, Patrie »

Milice : organisation policière crée par Vichy pour traquer les juifs et les résistants

FFL : Forces Françaises Libres ( résistants hors de France)

FFI : Forces Françaises de l'Intérieur ( résistants clandestins agissant sur le territoire français)

Maquis : région isolée servant de camp de base pour les résistants ( que l'on appelle les maquisards)

CNR : Conseil National de la Résistance