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Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale (également intitulée la grande guerre patriotique en Russie et ce qui était l'Union soviétique) est le
conflit armé le plus vaste que l'Humanité ait connu, tuant environ 2 % de la population mondiale, soit environ 76 millions de
personnes, dont une grande partie de civils. Elle a commencé en 1939, et même en 1937 en Asie, pour se terminer en 1945. Ce conflit
opposa, de façon schématique, deux camps : les Alliés et l'Axe.

 Alliés : Australie, Belgique, Canada, Chine, France, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, puis l'Union soviétique, les
États-Unis d'Amérique à partir du 7 décembre 1941, le Mexique à partir de 1942.
 Axe : Allemagne, Autriche, Hongrie, Finlande, Italie, Japon, Roumanie.

 États qui conservèrent leur neutralité : Espagne, Irlande, Portugal, Suède, Suisse, Turquie

Article détaillé : Pays impliqués dans la Seconde Guerre mondiale

La Seconde Guerre mondiale est tristement célèbre pour le sommet de souffrance auquel l'humanité s'est elle-même soumise : la
déportation en camps de concentration et camps de travail et l'extermination de populations entières (Juifs, Slaves, Tziganes,
homosexuel(le)s, Témoins de Jéhovah, etc.) commandées par le régime nazi ; les meurtres systématiques de partisans communistes et
de résistants, ainsi que les représailles contre les civils, par les nazis ; les massacres massifs de populations et de combattants perpétrés
par les forces japonaises principalement en Chine ; les expérimentations sur des êtres humains auxquelles se livrèrent des médecins
nazis et des unités japonaises ; les bombardements aériens massifs de civils d'abord par l'Axe (Coventry en Angleterre, Rotterdam aux
Pays-Bas) puis par les Alliés sur une échelle bien plus grande avec du napalm : Tokyo au Japon, Dresde (35 000 morts) et Hambourg
en Allemagne. Et pour la première et unique fois en plus de 50 ans, la bombe atomique fut utilisée contre un pays : deux bombes A
larguées par les États-Unis ont explosé à trois jours d'intervalle, à Hiroshima et Nagasaki au Japon.

Bref résumé

Dès 1936 les futurs belligérants européens de la Seconde Guerre mondiale commencent à s'affronter plus ou moins directement dans
le cadre de la Guerre civile espagnole. Dans le camp républicain, combattirent sous commandement espagnol, les brigades
internationales composées d'engagés volontaires communistes venus surtout d'Europe centrale et de France, des républicains
allemands et italiens et des démocrates anglo-saxons, parmi lesquels on trouvera André Malraux et George Orwell. Dans le camp
franquiste, à part quelques centaines de volontaires irlandais et une compagnie française, intervinrent surtout plusieurs divisions
italiennes de "Chemises noires" commandées par des généraux italiens et une légion allemande "Condor", composée d'aviateurs de la
Luftwaffe sous commandement allemand, qui vinrent, par roulement, s'entraîner à leurs missions de bombardement sur les populations
espagnoles.

À l'exposition internationale de 1937, les pavillons allemand et soviétique, situés face à face, s'opposèrent symboliquement.

Dès 1937, également débute l'affrontement entre le Japon et la Chine (Guerre sino-japonaise (1937-1945)).

Mais la Seconde Guerre mondiale commmença officiellement en Europe, lorsque la France et le Royaume-Uni déclarèrent la guerre à
l'Allemagne le 3 septembre 1939, en réaction à l'invasion allemande de la Pologne le 1er septembre 1939, un traité les liant à ce pays.
L'Union soviétique, récupéra de son côté la partie est, convenue dans le pacte germano-soviétique(qui correspondait aux provinces que
les Polonais lui avaient arrachées en 1919-20, au-delà de la ligne Curzon) et les pays baltes. Puis elle attaqua la Finlande le 30
novembre 1939 avec laquelle elle signa une paix à Moscou le 12 mars 1940, après y avoir été confrontée à une résistance inattendue.
Aprés avoir écrasé l'armée polonaise, l'Allemagne envahit à leur tour, le 9 avril 1940, le Danemark et la Norvège, puis en repoussa le
corps expéditionnaire du Royaume-Uni et de la France.
Les commandements militaires français et britannique ne prenant plus aucune initiative militaire, nulle offensive n'intervint pendant
plusieurs mois (« Drôle de guerre ») jusqu'à l'invasion soudaine des Pays-Bas, du Luxembourg, de la France et de la Belgique par
l'Allemagne en mai-juin 1940 (Blitzkrieg ou guerre-éclair). L'armée belge capitula en mai 1940. L'Italie se joignit à l'Allemagne et
déclara la guerre le 10 juin 1940. Puis en France, le gouvernement Pétain succédant le 16 juin 1940 à celui de Paul Reynaud, fit
l'armistice.
Contre l'attente des stratèges nazis et des généraux français battus, l'Angleterre fit front avec succès à l'aviation allemande, car, bien
que faible en forces terrestres (puisqu'elle avait fait l'erreur de supprimer son service militaire entre les deux guerres), elle disposait
d'une flotte puissante, d'une bonne aviation, et avec Churchill d'un bon moral.
La Grande-Bretagne disposa aussi de l'aide d'abord économique des États-Unis, puisque ceux-ci, tout en étant officiellement neutres
vont la ravitailler. Roosevelt obtient du Congrès en mars 1941, le vote de la loi "Prêt-Bail", qui va lui permettre d'apporter une aide
matérielle illimitée à l'Angleterre et à ses alliés.

Hitler, désespérant de prendre l'Angleterre et de l'amener à faire la paix érigea une puissante chaîne de fortifications sur les côtes de
l'Atlantique et de la Manche, et décida de s'attaquer à la Russie. Mais l'armée italienne faciste venait d'attaquer, à partir de l'Albanie, la
Grèce qu'elle croyait sans défense. Or c'est l'armée grecque du dictateur nationaliste Metaxas qui fut victorieuse : Après avoir contenu
l'attaque de l'armée de Mussolini, l'armée grecque la repoussa et envahit à son tour l'Albanie italienne.
C'est alors que, pour prêter main forte aux Italiens, Hitler repoussa de plusieurs mois l'opération contre la Russie, et envoya en avril
1941 ses troupes vers la Grèce, à travers la Hongrie sympathisante et la Yougoslavie proalliée, où les envahisseurs nazis furent aidés
par les traitres croates nationalistes de Pavelich. Vainqueur en apparence, Hitler écrasa les armées yougoslaves et grecques, ce qui lui
permit d'occuper tout le sud de l'Europe. Mais, du même coup, il venait:

 de se créer un front supplémentaire en Yougoslavie, où les résistances nationaliste de Mihaïlovitch (Tchetniks) et


communiste de Tito (Partisans), allaient lui immobiliser 20 divisions depuis la fin de 1942 jusqu'à la fin de la guerre
 de retarder de plusieurs mois l'expédition Barbarossa qui ne commença que le 22 juin 1941.

Si bien que, malgré une avance foudroyante et la capture de nombreux soldats, la Wehrmacht allait être stoppée en décembre 1941, à
quelques km de Moscou sous un froid glacial et sans équipement adéquat. Les Soviétiques lancèrent alors avec leurs troupes
sibériennes une offensive d'hiver qui oblige les envahisseurs à reculer. Selon la propagande nazie, il s'agît d'un "repli élastique".
À partir de ce moment, c'est la campagne de Russie qui allait accaparer l'essentiel des efforts militaires allemands, et conduire Hitler à
ne consacrer que des efforts insuffisants au front de Libye, alors qu'avec des renforts plus importants, Rommel aurait pu atteindre le
canal de Suez.
Le 7 décembre 1941 les Japonais détruisent la flotte américaine du Pacifique à Pearl Harbor. Mais en laissant échapper ses porte-
avions. Les Japonais envahirent alors les Philippines et les Indes néerlandaises, en janvier-août 1942, ainsi que tout le Sud-Est
asiatique. Ils ne furent arrêtés qu'en Birmanie.
Mais au début de juin 1942, la bataille aéro-navale des îles Midway leur coûta 4 porte-avion. Ils furent désormais placés sur la
défensive dans le Pacifique. Les États-Unis commencèrent alors la reconquête du Pacifique, île par île.
Mais Roosevelt, bien qu'entré en guerre à la suite de l'agression japonaise, avait compris que l'ennemi principal était l'Allemagne, qui
avait fait la sottise de lui déclarer la guerre en décembre 1941. Or l'Union soviétique, menacée par une nouvelle offensive dans le
secteur de la Volga et en direction des pétroles du Caucase, supportait presque seule l'effort de guerre en Europe.
Un second front devait donc être créé d'urgence pour la soulager. Après des hésitations, Churchill et Roosevelt se décidèrent pour
l'Afrique du Nord, où Roosevelt, désinformé par ses représentants Leahy et Murphy, espérait, contre tout réalisme, le ralliement de
l'armée de Vichy. Ce fut l'Opération Torch, qui se traduisit par le débarquement des Forces alliées en Afrique du Nord, le 8 novembre
1942.
En réalité, les généraux de Vichy accueillirent les alliés à coups de canon à Oran et au Maroc, tandis qu'ils livraient la Tunisie et sa
flotte de Bizerte, sans un seul coup de revolver, à une poignée de Germano-Italiens.
Le débarquement réussit cependant à Alger, grâce à la résistance française et à son putsch du 8 novembre 1942, à surmonter la
résistance initiale de l'armée d'armistice.

À la suite de quoi l'Armée d'Afrique rentra en guerre dans le bon camp et participa à la campagne de Tunisie, puis à celle d'Italie et
enfin au débarquement en Provence.

L'Allemagne coula deux navires mexicains au cours du mois de mai 1942. Devant son refus de payer des dommages et intérêts, le
parlement mexicain lui déclara la guerre le 2 juin 1942, suivi par d'autres États latino-américains. L'aviation mexicaine participera à la
guerre du Pacifique. Après le débarquement allié en Italie, celle-ci changea de camp en 1943, suivie, à l'approche des troupes
soviétiques, par la Roumanie et la Hongrie en 1944.

L'Allemagne nazie capitula le 7 mai 1945, et c'est officiellement le 8 mai 1945 qu'est proclamé l'armistice qui met fin à la guerre en
Europe. Le 8 mai est depuis lors (hormis en 1981 à titre expérimental) un jour férié en France.
En Asie, la guerre ne s'acheva que le 2 septembre 1945, lorsque le Japon reconnut sa défaite et capitula sans condition après le largage,
par les États-Unis, des deux premières bombes atomiques sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki.

Les gaz de combat ne furent utilisés que contre les civils, notamment dans les camps d'extermination. Pourtant les deux camps en
possédaient. Des réserves importantes de gas tabun et sarin furent retrouvées en Allemagne en 1945, suffisantes pour tuer des millions
de personnes. Elles furent immergées dans des caissons de béton sous la Manche. On s'inquiète de leur état de conservation
aujourd'hui.

Article détaillé :Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

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Origines

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En Europe

Après la Première Guerre mondiale et le traité de Versailles de 1919 s'était posé le problème de la compensation que l'Allemagne
devrait payer aux vainqueurs. Le Royaume-Uni obtint les colonies et la France, sur le sol de laquelle s'était passé une grande part des
combats, le paiement d'une forte indemnité ainsi que la récupération des deux provinces (l'Alsace et la Moselle) annexées par
Bismarck après la guerre de 1870. Les États-Unis d'Amérique étaient devenus de gros créanciers et appliquant strictement, ayant eux-
mêmes subi de lourdes pertes, les dettes d'achats de matériel de guerre et de carburant par leurs alliés.

La Russie et ses satellites immédiats étaient devenus l'Union soviétique communiste, tandis que de nouveaux États étaient créés en
Europe centrale en particulier par le démembrement de l'empire austro-hongrois.

En Allemagne, les difficultés économiques (inflation galopante des années 1920) et politiques (la faiblesse de la République de
Weimar) permirent à un parti nationaliste, le NSDAP (national-socialiste, ou nazi) et à son chef Adolf Hitler de prendre le pouvoir
légalement en 1933. Très vite, Hitler restaura en Allemagne le service militaire généralisé interdit par le traité de Versailles,
remilitarisa la Rhénanie (1936) et mit en œuvre une politique étrangère agressive destinée à regrouper au sein d'un même État les
populations germanophones d'Europe centrale, en commençant par l'Autriche (Anschluss, mars 1938) et l'ouest de la Tchécoslovaquie
(Sudètes, en septembre 1938). L'annexion des Sudètes fut entérinée à Munich en septembre 1938 lors d'une conférence où le français
Édouard Daladier et l'anglais Neville Chamberlain se fiaient aux dires d'Hitler selon lequel ce serait la dernière revendication du IIIe
Reich. Celui-ci occupa pourtant peu après de vastes pans de la Tchécoslovaquie : la Bohême et la Moravie (mars 1939). Hitler
s'empara également de Memel en Lituanie.

Le corridor de Dantzig (aujourd'hui Gdańsk), ancienne ville prussienne détachée de l'Allemagne après 1918, constituait un élément
important d'instabilité, car Berlin revendiquait désormais ouvertement sa restitution. En outre, depuis 1922, l'Italie était sous le joug
d'un autre parti fasciste, dirigé par Benito Mussolini.

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En Asie

Le Japon, modernisé à partir de l'ère Meiji, développa depuis la fin du XIXe siècle sa puissance économique et militaire, s'accordant
ainsi une place centrale et peu à peu hégémonique en Extrême-Orient.

Dès 1894, le Japon affronte la Chine au sujet d'une controverse sur la Corée. Cette guerre, où de nombreux commentateurs prédisaient
la victoire de la Chine impériale face au petit Japon, vit l'armée nippone écraser les forces chinoises, notamment grâce à leur
supériorité technologique. De cette victoire, le Japon obtint la cession de Taiwan, des îles Pescadores et de la presqu'île du Liao-dong.

Mais la Russie, y voyant un moyen d'accroître sa domination locale, paie les dettes de guerres de la Chine auprès du Japon et, soutenu
par l'Allemagne et la France, humilie Tokyo en imposant la restitution de la péninsule de Liao-dong à la Chine. La Russie et le Japon
sont à ce moment impliqués dans une lutte d'influence dans la partie nord-est de la Chine, alors dominée par les puissances
occidentales. La Russie obtient la concession de la construction du « transmandchourien » et accroît sa présence militaire dans le
secteur, avec notamment la création d'une base navale à Port-Arthur, dans la partie sud de la péninsule de Liao-dong. La politique
agressive des Russes les menant à s'intéresser à un développement de leur influence dans toute la Mandchourie et en Corée, le Japon
s'en inquiète et tente dans un premier temps de négocier un partage des aires d'influence en Mandchourie. Mais Moscou les mésestime
et la conciliation n'aboutit pas.

C'est pourquoi en 1904 les Japonais détruisent sans déclaration de guerre la flotte russe dans la rade de Port-Arthur. Le Japon, bien
préparé, a ainsi la domination des mers et est proche de ses bases. À l'inverse, minée par des tensions internes, dirigée à l'est par un
commandement incompétent et ne parvenant pas à assurer une liaison efficace avec l'ouest en raison d'un transsibérien à voie unique,
la Russie ne peut faire le poids et essuie de lourdes défaites. La guerre russo-japonaise se solde en 1905 par une armistice qui humilie
la Russie, laissant au Japon le Liao-dung, la moitié de l'île de Sakhaline et la prééminence sur la Corée. Le Japon devient le premier
pays asiatique à avoir vaincu une puissance occidentale, ce qui lui confère un prestige qui restera intact jusqu'en 1945.

En 1914, le Japon déclare la guerre à l'Allemagne et récupère à la fin de la guerre les possessions allemandes du Pacifique. En 1931,
au prétexte d'incidents transfrontaliers, le Japon envahit le nord de la Chine qui devient en 1932 le Mandchoukouo, État indépendant
sous protectorat japonais. L'année suivante, le Japon quitte la SDN, puis, en 1937, profitant de la faiblesse d'une Chine secouée par la
guerre civile entre les troupes communistes et républicaines, il occupe une partie nord-est de ce pays. La tentative d'occupation de la
Manchourie est brisée par l'Union Soviétique.

Pour permettre l'accomplissement de son expansionisme militaire sur l'Asie orientale et le contrôle des ressources de l'Asie du Sud est
il lui faut cependant détruire la principale menace qui subsiste dans le Pacifique : la force navale américaine basée à Hawaii.

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Théâtre européen

Après s'être assuré que l'URSS participerait au démembrement des pays entre eux en signant le pacte Molotov-Ribbentrop, Hitler
lança ses armées sur la Pologne, le 1er septembre 1939, sans faire de déclaration de guerre à celle-ci (voir: incident de Gleiwitz). En
application des alliances et parce qu'ils agissaient avec un mouvement de retard, la France et le Royaume-Uni déclarèrent la guerre à
l'Allemagne, mais n'apportèrent aucune aide à la Pologne. Les Allemands utilisèrent alors pour la première fois la tactique de la
« guerre éclair » (Blitzkrieg), qui assura à la Wehrmacht une victoire rapide malgré la contre-offensive de la Bsura. L'URSS prit alors
sa part de la Pologne ainsi que les États baltes, et se lança dans une attaque difficile de la Finlande pour lui prendre la Carélie.
Après sa première campagne victorieuse, Hitler se tourna vers l'ouest, mais rien ne se passa sur ce front pendant plusieurs mois.
Retranchés derrière la ligne Maginot, les Français attendaient l'assaut allemand pour l'endiguer. C'est la drôle de guerre. Mais la
stratégie française du généralissime Gamelin fut prise en défaut lorsqu'en mai 1940, l'Allemagne lança l'opération Marita, une vaste
offensive sur les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg violant la neutralité de ces États, puis à travers les Ardennes – la percée de
Sedan – afin de prendre à revers la ligne Maginot.
Les armées franco-britanniques, se repliant vers le nord pour éviter l'encerclement, se retrouvèrent finalement piégées autour de
Dunkerque. L'armée britannique évacua à Dunkerque en abandonnant son équipement lourd, et de très nombreux soldats français
furent faits prisonniers. Gamelin démissionna. Il fut remplacé par le général Weygand, qui mit en place une ligne de défense le long de
la Somme, jusqu'à la ligne Maginot. Cette action ne pouvait guère être qu'un baroud d'honneur, la France n'ayant plus de réserve.
Après quelques jours de combats acharnés, cette ligne fut percée. Dès lors, plus rien ne put enrayer l'avancée nazie. Le gouvernement
français provisoire fut contraint de signer un armistice, le 22 juin (à Rethondes dans le wagon de l'armistice), laissant à l'Allemagne le
contrôle de la partie nord et ouest de son territoire et acceptant la réannexion de l'Alsace et de la Moselle.

À Londres, au Royaume-Uni, le général français Charles de Gaulle forme un mouvement de résistance secrète contre l'Allemagne.
Plusieurs Français le rejoignent et les Forces Françaises Libres sont créés. De Gaulle en est le chef. Les FFL combattent aux côtés du
Royaume-Uni en Afrique du Nord et organisent des opérations de sabotages contre les forces allemandes.

Pendant ce temps, l'Italie avait aussi attaqué la France, mais ne progressait que de quelques kilomètres, stoppée par la forte résistance
des rares unités françaises qui défendaient la frontière en Provence.

L'Allemagne fut cependant incapable de détruire la Royal Air Force dans la Bataille d'Angleterre. Ainsi, elle ne put obtenir la
supériorité aérienne nécessaire pour envahir les îles britanniques. Par conséquent, elle commença une campagne de bombardement
(dite le Blitz, l'éclair), notamment sur des villes comme Coventry et un blocus (dit Bataille de l'Atlantique) par sous-marins pour
affaiblir le Royaume-Uni. Mais ce fut un échec car l'Allemagne ne parvint pas à briser la résistance britannique.

Voyant les succès de l'Allemagne, Mussolini voulut aussi lancer son pays dans les conquêtes. Il avait déjà occupé l'Albanie au début
de 1939, et il décida d'attaquer la Grèce. Mais la résistance grecque de l'armée du dictateur Metaxas fût farouche et se transforma en
offensive victorieuse: Les Grecs occupèrent alors le quart sud de l'Albanie italienne. L'Allemagne intervint, vainquit rapidement la
Grèce et l'occupa. Afin de s'assurer le contrôle de l'ensemble des Balkans, l'Allemagne attaqua également la Yougoslavie. C'est alors
que, pour prêter main forte aux Italiens, Hitler repoussa de plusieurs mois l'opération contre la Russie, et envoya en avril 1941 ses
troupes vers la Grèce, à travers la Hongrie sympathisante et la Yougoslavie proalliée, où les envahisseurs nazis furent aidés par les
traitres croates nationalistes de Pavelich. Vainqueur en apparence, Hitler écrasa les armées yougoslaves et grecques, ce qui lui permit
d'occuper tout le sud de l'Europe. Mais, du même coup, il venait:

 de se créer un front supplémentaire en Yougoslavie, où les résistances nationaliste de Mihaïlovitch (Tchetniks) et


communiste de Tito (Partisans), allaient lui immobiliser 20 divisions depuis la fin de 1942 jusqu'à la fin de la guerre
 de retarder de plusieurs mois l'expédition Barbarossa qui ne commença que le 22 juin 1941, si bien que malgré une
progression victorieuse, les forces allemandes allaient être surprises par l'hiver russe, sans l'équipement adéquat, en arrivant
aux portes de Moscou, tandis que leurs blindés allaient s'enliser dans la boue:

L'Allemagne, en attaquant par surprise l'Union soviétique lors de l'opération Barbarossa, s'empara de grandes portions de territoires,
capturant de nombreux soldats.
Ils le firent d'autant plus facilement que Staline, qui de toute sa vie n'avait fait confiance à personne, avait choisi de faire confiance à
Hitler, alors qu'il recevait depuis des mois des informations précises et concordantes de ses agents à l'étranger. Il avait cependant
refusé d'en tenir compte et de prémunir ses troupes contre ce risque d'agression. De plus, aux premières heures de l'attaque, Staline,
dans l'espoir d'arranger les choses avec Hitler, avait même interdit aux forces soviétiques de résister, , pendant les deux premiers jours
de l'invasion, alors qu'elles étaient martelées par les bombes allemandes.
Cependant, les Soviétiques déplacèrent leur base industrielle dans l'Oural, tandis que l'armée rouge opposait une défense héroïque, qui,
aidée par un climat éprouvant, leur permit de ne pas évacuer des centres importants comme Moscou et Leningrad.

Au printemps 1942, l'armée allemande reprit l'offensive en concentrant celle-ci vers les champs de pétrole du Caucase, au sud. À la fin
de l'année, la VIe armée, avec plus de 300 000 hommes, fut détruite à Stalingrad qui représentait un verrou pour le contrôle du
Caucase. En 1943, la Wehrmacht reprit l'initiative à la Kharkov mais fut brisée à la grande bataille de Koursk.

En 1943, après un débarquement en Sicile, puis un autre dans la péninsule italienne, les Alliés avancèrent en Italie. Mussolini chassé,
le pays capitula et se rangea du côté des Alliés. Néanmoins, l'Allemagne put tenir une ligne de défense dans les montagnes qui freina
cette progression dans la péninsule. Il fallu attendre début 1945 pour que les Nazis soient complètement repoussés d'Italie.

Les alliés prirent pied en Normandie avec l'opération Overlord à partir du 6 juin 1944. Les soldats alliés qui débarquent sont
principalement des Américains, des Britanniques et des Canadiens. Un autre débarquement est organisés par les FFL en août (à partir
du 15), en Provence avec l'opération Anvil Dragoon, pour libérer la France du Sud et ouvrir un deuxième front soulageant les forces
soviétiques. L'Allemagne tenta une contre-offensive désespérée dans la Bataille des Ardennes en décembre, où elle perdit ses
dernières réserves militaires.
En 1945, les Alliés purent franchir le Rhin et occuper de vastes secteurs de l'ouest et du sud de l'Allemagne, tandis que, à l'est, les
Soviétiques progressaient de façon continue, libérant l'Europe centrale puis atteignant Berlin. Hitler se suicide le 30 avril d'une balle
dans la tête dans son bunker de la chancellerie. Le même jour, les Soviétiques plantent le drapeau d'Union soviétique sur le toit du
Reichstag, le Parlement allemand, dans un Berlin en ruine. Toute résistance militaire nazie cesse alors. Mais la Bataille de Berlin
continue jusqu'au 2 mai, puisque quelques civils continuèrent à résister. L'Allemagne ayant perdu la guerre elle se rend sans condition
le 8 mai 1945. Le troisième Reich pour lequel Hitler prédisait une durée d'un millénaire n'aura finalement semé la destruction qu'un
peu plus de 12 ans.

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Théâtre africain et du Moyen-Orient

L'armée italienne, partant de sa colonie de libye, attaqua les troupes britanniques et du Commonwealth en Égypte, mais fut mise en
déroute jusqu'à ce que l'Allemagne la renforce. Des combats se succédèrent alors, dans le désert d'Afrique du nord, entre les forces
italiennes appuyées par l'Afrika-Korps de Rommel et la 8e armée britannique, jusqu'à la bataille d'El Alamein. Celle-ci mit fin à la
présence de l'Axe en Libye, quelques jours aprés le succés du débarquement allié en Afrique du Nord.
Le 8 novembre 1942, en effet, pour soulager l'Union soviétique qui résistait seule à l'assaut allemand, les forces américaines et
anglaises avaient débarqué par l'Opération Torch, au Maroc et en Algérie contrôlés par le gouvernement de Vichy. Roosevelt,
désinformé par ses représentants Leahy et Murphy, espèrait, contre tout réalisme, le ralliement de l'armée de Vichy.
Malheureusement les généraux de Pétain accueillirent les alliés à coups de canon à Oran et au Maroc, tandis qu'ils livraient, sans un
seul coup de revolver, à une poignée de Germano-Italiens, la Tunisie et sa flotte de Bizerte.
Le débarquement allié en Afrique du nord réussit cependant à Alger, où 400 patriotes français réussirent à neutraliser le 19ème Corps
d'Armée vichyste pendant une quinzaine d'heures. Ainsi cet audacieux putsch du 8 novembre 1942 permit-il aux Alliés d'encercler
Alger et d'obtenir, le jour même la capitulation du Général Juin et l'amiral Darlan, à 17 heures. Controlant dès le premier jour un grand
port intact, le succés du débarquement est assuré. Il resta au général Clark, qui tenait à sa merci les chefs de l'Armée d'Afrique, à
obliger sous la menace Juin et Darlan, aprés 3 jours de pression, à ordonner le cessez le feu à Oran et au Maroc.
A la suite de quoi l'Armée française d'Afrique rentra en guerre dans le bon camp et participa à la campagne de Tunisie puis à celle
d'Italie et enfin au débarquement en Provence.
En effet, les alliés chassèrent finalement l'Axe du continent africain, avec l'aide des Français des Forces Françaises Libres et de
l'armée d'Afrique retournée. Et c'est d'Afrique du Nord que les Alliés purent alors organiser les débarquements en Sicile et en Italie en
1943, et en Provence en 1944.

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Théâtre asiatique

Article détaillé : campagnes du Pacifique

L'expansionisme militaire du Japon ne pouvait plus désormais se réaliser sans détruire la principale menace qui pouvait encore
s'opposer à lui dans le Pacifique : la force navale des États-Unis basée à Hawaii. Ceux-ci leur étaient déjà a priori hostiles d'autant
qu'avec d'autres pays, les États-Unis avaient appliqué un embargo sur les matières premières. Réemployant la stratégie qui lui avait
réussit contre la Russie, le Japon décida de bombarder Pearl Harbor le 7 décembre 1941 par surprise. La flotte fut fortement
endommagée mais les porte-avions étaient en mer. Simultanément, l'armée japonaise occupa les possessions françaises, britanniques et
américaines d'Asie du sud-est comme l'Indochine, Hong Kong, Singapour et les Philippines avec l'intention de prendre les champs
pétroliers de Malaisie et même menacer l'Australie.

En mai 1942, la bataille entre porte-avions de la Mer de corail tourna à l'avantage des alliés. Un mois plus tard, ce fut accentué par
celle de Midway.

Malgré la priorité donnée à la guerre contre l'Allemagne et la détermination de l'armée japonaise, les Alliés reprirent peu à peu les îles
du Pacifique comme à Guadalcanal, les Salomons puis les Philippines après la bataille du golfe de Leyte.

L'armée nationaliste du Kuomintang sous Chiang Kai-shek et les communistes sous Mao Zedong firent front commun contre les
Japonais mais sans coopérer.

Le site d'Hiroshima, après le bombardement nucléaire

La capture des îles proches du Japon comme Iwo Jima et Okinawa permit de lancer des attaques aériennes directes. L'Union
soviétique déclara la guerre au Japon au début de 1945, attaquant d'abord en Mandchourie. Tokyo subit un bombardement incendiaire
tandis que Hiroshima et Nagasaki (ce devait être Kokura) subirent une attaque nucléaire, provoquant la reddition sans condition du
Japon le 15 août 1945, confirmée par la signature des actes officiels le 2 septembre à bord de l'USS Missouri.

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Conséquences historiques

La Seconde Guerre mondiale contribua, à travers son bilan plus ou moins préjudiciable aux participants, à l'émergence de deux
superpuissances qui allaient se partager le monde : les États-Unis d'Amérique (USA) et l'Union des républiques socialistes soviétiques
(URSS).

La Société des Nations, à laquelle on imputait d'avoir échoué à empêcher la guerre, fut remplacée par l'Organisation des Nations unies.
La charte des Nations Unies fut rédigée à San Francisco en juin 1945.

La hiérarchie nazie fut jugée et condamnée pour crimes contre l'humanité lors d'un procès international à Nuremberg.

La recherche scientifique et la technique, dans l'ensemble, bénéficièrent d'une forte impulsion, en particulier pour la maîtrise de
l'atome dans le projet Manhattan.

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Conséquences au Royaume-Uni
Les autres alliés en effet, et si l'on excepte le Royaume-Uni, eurent un rôle mineur ou bien furent écartés des négociations qui
aboutirent à la mise en place de deux zones d'influences, suivant les accords de Yalta et de Potsdam. Cette situation, qui portait en elle
les germes de la Guerre froide, devait durer jusqu'en 1989.

Le Royaume-Uni sortit considérablement affaibli de la guerre. Celui-ci, en effet, avait consacré la fin des puissances coloniales. Par la
suite, les îles britanniques connurent une crise sans précédent, due à la reconstruction et à la restructuration de son économie.

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Conséquences en France

Après la bataille de Normandie le général de Gaulle parvint à convaincre les alliés que la France devait avoir une stature complète
dans la situation de l’après guerre avec tous les attributs dont l’occupation d’une partie de l’Allemagne, un siège permanent à l’ONU,
etc.

La Libération s'accompagna d'une épuration des personnes suspectées à tort ou à raison d'avoir collaboré (une importante proportion
fut exécutée sans jugement). La mise à l'écart attendue des communistes qui avaient participé à la Résistance n'eut pas lieu
immédiatement : il se forma d'abord un gouvernement d'union, entre communistes et gaullistes d'une part, représentant la Résistance
(réunis au sein du Conseil national de la Résistance), et les radicaux, du centre gauche, regroupant des hommes politiques d'avant-
guerre si possible non compromis dans la collaboration.

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Conséquences aux États-Unis d'Amérique

Les États-Unis d'Amérique prirent l'initiative d'avoir une attitude positive. Ils imposèrent la démocratie, particulièrement au Japon, à
travers une épuration et un contrôle des rouages de l'État et de l'éducation. Parallèlement, ils fournirent une aide économique à la
reconstruction de l'Europe, connue sous le nom de plan Marshall. Le plan Marshall, notamment, permit l'achat de haut-fourneaux en
France et en Allemagne.

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Conséquences en URSS

Staline ne fut pas en reste, du moins dans un premier temps, et prononça la dissolution du Kommintern en 1943, puis du parti
communiste des États-Unis en 1944 (d'après Eric Hobsbawm).

L'Union soviétique mit en place des régimes dits de "Démocraties populaires", qui lui étaient dévoués dans les pays d'Europe centrale,
y compris dans la partie de l'Allemagne sous son contrôle. La ligne frontière séparant cet ensemble de pays de l'Europe occidentale,
fût dénommée par les occidentaux rideau de fer fut par la suite le théâtre de la Guerre froide.

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Shoah (holocauste)

L'expression hébraïque Shoah (anéantissement) désigne l'extermination en masse, environ 6 millions, des juifs perpétrée par les nazis
durant la guerre. D’autres types de population comme les Tziganes, les homosexuels, les communistes, les handicapés, les résistants
subirent ce genre de liquidation.

Elle fut essentiellement effectuée par la déportation vers des camps d'extermination construits par les nazis dans lesquels les victimes
étaient gazées en masse. Les principaux camps d'extermination étaient Auschwitz-Birkenau (où périrent plus d'un million de
personnes), Treblinka, Majdanek, Sobibor, Belzec et Chelmno. Il faut distinguer ces camps des camps de concentration, dans lesquels
malgré une forte mortalité, le but principal n'était pas l'extermination.

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Exactions et crimes de guerre


De nombreux massacres de civils ou crimes de guerre furent perpétrés au cours de ce conflit :

 en France (massacres commis par les nazis)


o exécutions d'otages à Ascq, à Tulle, à Châteaubriant, à Paris...
o massacre d'Oradour-sur-Glane

 en Pologne
o massacre de 5 000 officiers polonais à Katyn, par l'armée soviétique (l'URSS a reconnu sa responsabilité après
plusieurs décennies, ayant longtemps accusé les nazis d'être responsables de ce massacre).
o massacre de 10 000 autres officiers polonais en d'autres lieux, soit 15 000 personnes tuées froidement d'une balle
dans la nuque par le NKVD, ancêtre du KGB.

 en Union Soviétique
o 20 millions de citoyens de l'Union Soviétique furent tués, dont un très grand nombre de prisonniers de guerre
exécutés par les nazis, et aussi des civils dont les villages et villes furent anéantis

Voir aussi :

 Mémorial des victimes de la Seconde Guerre mondiale


 Europe sous domination nazie

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Expulsion des Allemands d'Europe centrale

Il y avait en Europe centrale (Prusse, Tchécoslovaquie, Pologne et pays baltes) des implantations allemandes depuis de nombreux
siècles. Les Allemands des Sudètes, qui ont demandé le rattachement à l'Allemagne, avaient servi de prétexte au démantèlement de la
Tchécoslovaquie, accordé par les Accords de Munich en 1938.

Après la prise de ces territoires par l'armée soviétique, de nombreux Allemands furent expulsés ou quittèrent ces régions pour
l'Allemagne ou l'Autriche, dans des conditions souvent dramatiques.

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Puissance navale des différentes nations en 1939

Alliés Axe
Bãtiments
France Royaume-Uni Total Allemage Italie Total
Porte-aéronefs 1 8 9
Cuirassés 7 12 19 5 2 7
Croiseurs 19 50 69 6 22 28
Destroyers 70 94 164 17 59 76
Sous-marins 77 38 115 57 115 172
Escorteurs 87 87

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Affrontements militaires
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Batailles et opérations militaires

 Le « Cas Blanc » (Fall Weiss), Invasion de la Pologne


 Bataille de France
o Bataille de Dunkerque (Opération Dynamo)
 Bataille d'Angleterre
 Bataille de Crète
 Opération Barbarossa
o Bataille de Stalingrad
o Bataille de Koursk
 La Bataille de Bir Hakeim
 Opération Jubilee
 Débarquement allié en Afrique du Nord (voir Opération Torch)
 Putsch du 8 novembre 1942 (Neutralisation d'Alger et arrestation des officiers généraux vichystes Juin et Darlan, par la
résistance française)
 Opération Torch
o La préparation de l'Opération Torch (Débarquement allié en Afrique du Nord)
o La réussite de l'opération Torch (Débarquement allié en Afrique du Nord)
 Première bataille d'El Alamein
 Seconde bataille d'El Alamein
 Débarquements à Anzio & Nettuno
 Bataille de Normandie
o Débarquement, connu aussi sous le nom de D-Day ou Opération Overlord
o Opération Cobra, la percée du front de Normandie
 Opération Market Garden (Bataille d'Arnhem)
 Le débarquement de Provence (opération Anvil Dragoon)
 Bataille du mont Cassin
 Bataille des Ardennes (ou Battle of the Bulge)
 Bataille d'Hurtgen Forest
 Bataille de Berlin
 Bataille de Leyte
 Bataille de Peleliu
 Bataille d'Iwo Jima
 Bataille d'Okinawa
 Bataille du pont de Lugou
 Bataille de Tai er zhuang
 Bataille de Changsha
 Bataille des cent régiments

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Batailles navales

 Bataille de Rio de la Plata


 Première bataille de Narvik
 Seconde bataille de Narvik
 Bataille de l'Atlantique
o Bataille du Cap Matapan
o Attaque sur Pearl Harbor
 Bataille de la mer de corail
o Bataille de Midway
o Bataille de Guadalcanal
 Bataille du golfe de Leyte

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Principales campagnes de bombardement

 Dresde
 Ruhr
 Raids Baedeker
 Londres (Blitz et bombardement par V1 et V2)
 Hiroshima
 Nagasaki
 Tokyo
 Varsovie
 Rotterdam
 Hambourg
 Coventry
 Villes de Bretagne (Brest, Lorient, Nantes, Rennes, Saint-Malo, Saint-Nazaire)

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Armes

La Seconde Guerre mondiale a vu un développement très important des armes de tous types, en puissance et en quantité. Voir Armes
utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Lignes défensives

 Mur de l'Atlantique
 Ligne Maginot
 Ligne Siegfried
 Ligne GHQ
 Ligne d'arrêt Taunton

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Aspects politiques et sociaux de la guerre

 Occupation du Danemark
 Jeunesses hitlériennes
 Service du travail obligatoire (STO)

Dans plusieurs pays occupés par l'Allemagne, un gouvernement de collaboration se mit en place :

 France : Régime de Vichy


 Norvège : gouvernement de w:en:Vidkun Quisling
 Slovaquie : gouvernement de Mgr. Tiso
 Roumanie : gouvernement du général Antonesco et des Gardes de Fer
 Croatie : gouvernement d'Ante Pavelitch et des Oustachis
 Serbie : gouvernement du général Neditch

Le Japon avait créé dans le nord de la Chine, en 1932 l'État du Mandchoukouo, état vassal sur le trone duquel était installé l'empereur
Pu Yi. Il y ajoutèrent en 1940, à Nankin, le gouvernement collaborateur de Wang Tsing Weï, ancien leader nationaliste, se réclamant
lui-aussi de Sun Yat Sen. Pour se donner une profil patriotique, ce "gouvernement" mit fin au régime des concessions européenne à
Shang-Haï.

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Bilan des victimes
Pays Militaires Civils Total
URSS 13 600 000 7 700 000 21 300 000
Chine 1 324 000 10 000 000 11 324 000
Allemagne 3 250 000 3 810 000 7 060 000
Pologne 850 000 6 000 000 6 850 000
Japon 1 300 000 700 000 2 000 000
Yougoslavie 300 000 1 400 000 1 706 000
Roumanie 520 000 465 000 985 000
France 340 000 470 000 810 000
Hongrie - - 750 000
Autriche 380 000 145 000 525 000
Grèce - - 520 000
États-Unis 500 000 - 500 000
Italie 330 000 80 000 410 000
Tchécoslovaquie - - 400 000
Royaume-Uni 326 000 62 000 388 000
Pays-Bas 198 000 12 000 210 000
Belgique 76 000 12 000 88 000
Finlande - - 84 000
Canada 39 000 - 39 000
Inde 36 000 - 36 000
Australie 29 000 - 29 000
Albanie - - 28 000
Espagne 12 000 10 000 22 000
Bulgarie 19 000 2 000 21 000
Nouvelle-Zélande 12 000 - 12 000
Norvège - - 10 262
Afrique du Nord 9 000 - 9 000
Luxembourg - - 5 000
Danemark 4 000 - 4 000
Nombre total des victimes - - 56 125 262
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Voir aussi

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Personnages-clés

 Adolf Hitler,
 Benito Mussolini,
 Joseph Staline,
 Franklin Delano Roosevelt,
 Winston Churchill,
 Philippe Pétain,
 Charles de Gaulle,
 Hirohito
 Hideki Tojo,
 Joseph Goebbels
 Hermann Göring,
 Heinrich Himmler
 Jean Moulin
 Dwight D. Eisenhower,
 Bernard Montgomery,
 Erwin Rommel,
 George Patton.

Article détailé: Liste des principaux acteurs associés à la Seconde Guerre mondiale

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Films sur la Seconde Guerre mondiale

De nombreux films ont été faits sur la Seconde Guerre mondiale. Voir Films sur la Seconde Guerre mondiale.

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Articles connexes

 La liste des guerres


 Nazisme et Adolf Hitler
 Fascisme et Benito Mussolini
 Communisme et Joseph Staline
 Procès de Nuremberg
 Débarquement
 Résistance
 Noseart: Peintures de Guerre sur avions
 Puissance de l'Axe
 Tribunal de Tokyo
 Liste des as de l'aviation
 Les malgré-nous
 Chronologie de la Seconde Guerre mondiale
 Cimetières militaires de la Seconde Guerre mondiale
 Musées consacrés à la Seconde Guerre mondiale

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Bibliographie

 Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, 3 tomes (1954-1959)


 François Kersaudy, De Gaulle et Churchill (2001, édition Tempus)
 La Seconde Guerre mondiale, de Pierre Vallaud. Éditions Acropole, 2004, 704 p.

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Seconde plutôt que Deuxième

La typographie exacte pour les Première et Seconde Guerres mondiales en français est bien une majuscule aux deux premiers
termes (Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale). Par ailleurs, on désigne le deuxième conflit par Seconde Guerre
mondiale et non Deuxième Guerre mondiale par superstition car, en français comme dans d'autres langues, le terme deuxième
appelle à une suite numérale alors que le terme second définit la fin de l'énumération, mettant ainsi fin en principe aux conflits
mondiaux, la Seconde Guerre mondiale étant ainsi marquée pour le moment comme la Dernière guerre.
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Chansons

 Tipperary: chanson anglaise


 Lili Marlene: chanson allemande avec des paroles inspirées d'un poème du soldat Hans Leip, sur une musique de Norbert
Schultze.

Cette chanson a connu un immense succés auprés des troupes allemandes, à tel point que le parti s'en inquiéta, dans la crainte que son
caractère nostalgique ne porte atteinte au mordant de la Wehrmacht. On tenta alors de l'interdire, mais sans y parvenir. C'est alors que,
grace à la radio, cette chanson devint en vogue aussi auprés des troupes alliées, et que celles-ci en attribuèrent à tort la paternité à la
seule "Marlène" qu'ils connaissaient, la chanteuse anti-nazie Marlène Dietrich. Si bien qu'à la fin de la guerre, celle-ci capitula et finit
par en donner à son tour une version en Anglais.

 Le chant des partisans: chanson française avec des paroles de Maurice Druon et Joseph Kessel sur une musique de Anna
Marly.
 Chant des Marines ("From the halls of Montezuma...."): chant militaire américain
 Yankee Doodle Dandy" ("Yankee doodle keep it up, Yankee Doodle Dandy..."): chant patriotique américain
 In the Mood: instrumental américain de Glenn Miller.

 Les Ricains par Michel Sardou: Evocation postérieure à la guerre.

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Citation

« Mieux vaut une fin effroyable qu'un effroi sans fin. » Proverbe allemand

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