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31 janvier 1901 : abolition des peines corporelles.

Le ministère des Armées met fin aux peines


corporelles dans l’armée de terre et la marine.

31 janvier 1915 : première utilisation des gaz de combat (Bolimov – Pologne). Bien que la IXème
armée de Mackensen tire 18 000 obus au bromure de xylyle sur les troupes du Tsar, le froid intense
annihile l’effet de l’agent toxique.

31 janvier 1943 : reddition allemande à Stalingrad (aujourd’hui Volgograd). Assiégés depuis


novembre 1942 dans la ville symbole, les Allemands capitulent manquant de tout. Les combats se
poursuivent encore jusqu’au 2 février dans le secteur Nord de Stalingrad. Plus de 400 000 Allemands
sont mis hors de combat durant cette bataille dont au moins 150 000 morts. Les Soviétiques perdent
encore plus de soldats (entre 400 000 et 500 000) mais cette saignée humaine n'a pas les mêmes
répercussions sur une nation qui dispose d'un réservoir humain sans comparaison avec l'Allemagne.
Si l’on ajoute les pertes civiles, Stalingrad possède le triste privilège de la bataille la plus sanglante de
l’Histoire. L’obstination des belligérants s’explique en grande partie par la valeur symbolique de la
ville (« ville de Stalin »).

31 janvier 1943 : naissance de l’O.R.A. L'Organisation de Résistance de l'Armée est créée par le
général Frère en réaction à l’invasion allemande de la zone Sud (novembre 1942) même si dès juillet
1940 des cadres préparent en secret une telle structure. L’O.R.A regroupe principalement des
militaires mis en retraite et camoufle les stocks d’armes de l’armée d’Armistice qui devraient servir
lors d’une reprise du combat contre l’occupant. Frère est arrêté par la gestapo en juin et meurt le 13
juin 1944 au camps du Struthof. Son successeur, le général Verneau, est arrêté en octobre et meurt
lui aussi en camps, le 14 septembre 1944 à Buchenwald. L’O.R.A a fourni bon nombre de
combattants aux maquis.

31 janvier 1943 : début du radar de navigation utilisé pour la première fois par les bombardiers
britanniques. Sur l’utilisation des radars par les Britanniques, lire (en anglais) Most Secret War, de
R.V. Jones. L’auteur est le créateur des services de renseignement techniques anglais. Il a travaillé
particulièrement sur la menace des bombardiers, sur la recherche et la destruction des sites de
fabrication de V1 et V2. Ce livre fait référence.

31 janvier 1958 : dernière plongée du sous-marin classique Rubis. Admis au service en 1933, ce sous-
marin mouilleur de mines est le 4e de la classe Saphir. De 1939 à 1945, il effectue 28 missions de
guerre (mouillage de mines, transport d'agents, renseignement) et est crédité de 18 bâtiments
coulés. Fait Compagnon de la Libération en octobre 1941, il est désarmé en 1949 et immergé en
janvier 1958 au large du Cap Camarat. La coque du Rubis repose par 40 m de fond, c'est l'un des plus
beaux sites de Méditerranée pour les plongeurs.

31 janvier 1960 : fin de la semaine des barricades (Alger). Lorsque le général de Gaulle évoque en
septembre 1959, l’autodétermination, il inquiète les partisans de l’Algérie française et notamment le
général Massu qui dans un article d’un journal allemand exprime son désaccord avec le Président de
la République. Il est rappelé à Paris ce qui provoque une manifestation de soutien à Alger le 24
janvier et la mise en place de barricades par des civils épaulés par les unités territoriales (composées
de réservistes armés). Le premier soir, les affrontements avec les gendarmes font plus de vingt
morts. L’armée prend le relais mais les jours suivants, les fraternisations entre insurgés et
parachutistes l’emportent. Des négociations sont alors menées pour que Pierre Lagaillarde et ses
partisans se rendent aux parachutistes du 1er REP. La rupture est cependant consommée entre de
Gaulle et une partie de la population algérienne. Sur place, l’armée est elle aussi divisée : La plupart
des meneurs désertent et entrent en clandestinité pour fonder l'OAS.

31 janvier 1968 : offensive du Têt (Sud-Vietnam). Le Viêt-Cong attaque simultanément une centaine
de villes du Sud-Vietnam espérant déclencher une insurrection générale contre les Américains et
l’armée sud-vietnamienne. L’attaque est militairement enrayée mais cause une forte impression aux
Etats-Unis où la classe politique ne pensait pas le Viêt-Cong capable d’un tel sursaut et va réclamer le
retrait américain.

31 janvier 1994 : mort de Pierre Boulle (Paris). L’auteur du Pont de la rivière Kwai et de La planète
des singes meurt à 82 ans après une vie d’aventures cependant ignorées de beaucoup de ses
lecteurs. Ingénieur Supélec en Malaisie lorsque la Seconde guerre mondiale débute, il rejoint Saigon
en Indochine pour y servir jusqu’à sa démobilisation en avril 1941. Refusant l’armistice, il regagne
Singapour, est nommé sous-lieutenant dans les Forces françaises libres et devient l’officier de liaison
auprès des Britanniques. Repéré par l’Intelligence service, il est formé au combat clandestin. Alors
qu’il tente de s’infiltrer dans Hanoi en Janvier 1942, il est capturé puis condamné à perpétuité par
une cour martiale vichyste. Il s’évade et termine la guerre au sein d’une unité du SOE luttant contre
les Japonais.

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