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5) Le monde d’Entre-Deux Guerres et la II Guerre Mondiale.

INDEX.

• 1) Le monde d’Entre-deux guerres (1919-


1939).

• 2) La II República Española (1931-1936).

• 3) La Guerra Civil Española (1936-1939).

• 4) La II Guerre Mondiale (1939-1945).


1) Le monde d’Entre-deux guerres (1919-1939).
Synthèse de la période d'entre-deux-guerres: Pendant ce temps, le monde a essayé de se
guérir des séquelles de l'IGM, tandis que de la Société des Nations (SDN) a essayé d'établir un ordre
international stable basé sur la démocratie et le consensus. Cependant, cette tentative a fini par échouer en
raison de la crise économique de 1929 dont les conséquences ont ravivé les vieux ressentiments
nationalistes et aspirations révolutionnaires laissés par l'IGM, la Révolution russe et la Conférence de
paix de Paris, conduisant ainsi à la montée des fascismes. l'IIGM. On distingue deux étapes :
a) Les « années dorées" (1919-1929): au cours desquelles la classe moyenne européenne et américaine
tentait d'oublier les traumatismes de l'IGM, se livrant à une vie de fêtes endiablées, de liberté sexuelle, de
drogues, de cabarets et de confiance en l'avenir, ce qui contrastait avec le grand nombre de veuves,
malades mentales, défigurées et mutilées laissées par le conflit. Cette étape était aussi une période de
prospérité où l'Europe semblait progressivement embrasser un nouvel esprit de réconciliation, signant de
nouveaux traités qui révisaient ceux convenu à Versailles, comme le traité de Locarno en 1925 (par
lequel l'Allemagne dit accepter sincèrement ses nouvelles frontières) ou le Plan Young (1929) par lequel
la France, en retour, annule une partie substantielle de la dette imposée à Versailles.
b) La Grande Dépression (1929-1939) : le 24 octobre 1929, la Bourse de New York s'effondre (Crack de
1929), provoquant ainsi une crise économique qui se propage dans le monde entier. Le chômage et la
misère se sont accrus, ce qui a entraîné une nouvelle montée du mouvement ouvrier et une réaction de la
haute bourgeoisie et une partie des classes moyennes, qui, effrayées par la menace révolutionnaire, ont
embrassé avec ferveur les idées des nouveaux partis ultranationalistes, autoritaires et d'extrême droite
pensant que ce serait un moyen de contenir les communisme et de sortir de la crise. Par conséquent, si en
1919 en Europe 26 pays sur 27 étaient des régimes libéraux, en 1939 il n'en restait que 5.
Le crack de la Bourse de 1929: Quelques mois après la signature
du Plan Young, la Bourse de New York s'effondre, inaugurant la «Grande
Dépression». La crise avait son origine dans la triade fatale qui jouait d'une
part 1) la surproduction agricole et industrielle américaine (dans le cadre de la
reprise européenne), d'autre part 2) les effets des rumeurs et enfin 3) la bulle
immobilière. Cette somme de facteurs se traduit par la vente de jusqu'à 8
millions d'actions le 24-X-1929 ("Jeudi noir"), déclenchant dans les jours
suivants un effet en chaîne par lequel la bourse Américaine finira par perdre
jusqu'à 20 % de sa valeur. Les conséquences économiques catastrophiques de
la crise (fermetures d'entreprises, licenciements massifs, hausse des taux
d'intérêt bancaires, etc.) ont également des effets dévastateurs sur la scène
sociale (suicides, mendicité, réactivation des tensions raciales/nationalistes) et
sur la scène politique (avant chômage, le Mouvement ouvrier gagne un
nouvel élan parmi les travailleurs, tandis que les classes moyennes effrayées
et appauvries n'hésitent pas à soutenir les options politiques d'extrême droite
afin de trouver une issue à leurs problèmes.
La plupart des pouvoirs tenteront de sortir de la crise par des mesures
protectionnistes et de protection sociale pour réduire les inégalités et des
politiques de travaux publics, qui dans le cas a) des EEUU ont reçu le nom de
« New Deal » (promu par le président Roosevelt), avec des ouvrages comme
le « Barrage Hoover ». C'était aussi le type de politiques promues en b)
France par le Front populaire (coalition de partis de gauche dirigée par León
Blum 1936). De son côté, le c) Royaume-Uni a atténué cette crise grâce à son
énorme et riche empire colonial. Pendant ce temps, en d) Allemagne, Hitler
et le Parti National-Socialiste ont utilisé la crise pour lancer un discours
xénophobe où la situation économique alarmante était imputée à la fois aux
juifs et aux communistes ainsi qu'au parlementarisme de Weimar, réussissant
ainsi à gagner les classes moyennes. e) En Italie, où Mussolinni avait régné
depuis 1922, il a également mis en place une politique de travaux publics qui
a réussi en partie à atténuer le chômage (ce qui a augmenté sa popularité
parmi les classes moyennes), mais avec beaucoup moins de succès que dans
d'autres pays.
Fascisme italien : C'était une idéologie politique née en Italie en 1921, lorsque Benito Mussolini a
créé le Parti national fasciste (PNF). Ses principales caractéristiques étaient a) le nationalisme extrême, b)
le désir de créer un empire en Afrique et en Méditerranée, c) l'autarcie économique, d) le rejet de la
démocratie libérale et e) l'exaltation de la violence comme méthode pour arrêter le communisme. Les
premiers fascistes étaient des groupes de jeunes ex-combattants, patrons industriels et propriétaires terriens,
qui estimaient que l'effort fait par l'Italie dans les IWW n'avait pas été récompensé par les alliés, n'ayant pas
réussi à acquérir la côte croate ("victoire mutilée"). Ils ont également été alarmés et indignés par le «
biennium rouge » (1919-1921), pensant que l'Italie se dirigeait vers la révolution communiste. Ces secteurs
considéraient également le régime libéral italien à la fois comme complice de la trahison dont le pays avait
été victime lors de la Conférence de paix de Paris, et incapable d'arrêter la montée du communisme.
Profitant de ce climat de discrédit du libéralisme et de la montée des tensions sociales, Mussolini crée les «
Fasci di combatimento » (groupes de jeunes ex-combattants, ultranationalistes violents qui constituent la
branche armée du PNF, plus tard comme « chemises noires ») qui ont violemment dissous la grève ouvrière
à Ravenne (1922). Le harcèlement auquel les fascistes soumettaient les syndicalistes rendit Mussolini très
populaire parmi les groupes conservateurs (propriétaires, hommes d'affaires, catholiques, etc.). Profitant de
cette popularité, Mussolini et ses partisans fascistes décidèrent de faire un pas de plus contre le
gouvernement libéral, en organisant une énorme manifestation à Rome ("Marche sur Rome", 1922), qui
aboutit à un coup d'État, lorsque les fascistes demandèrent au roi Victor Emmanuel III, qui a nommé
Mussolini premier ministre. Après l'acceptation du roi, Musolinni a régné pendant un certain temps avec le
reste des partis (qui, à l'exception des socialistes et des communistes, ont sous-estimé la menace du
fascisme), jusqu'en 1925, après l'assassinat du politicien socialiste Mateotti (aux mains des « chemises
noires ») Et sous prétexte d'empêcher une revanche socialiste, il a décrété une dictature fasciste qui a
instauré la censure, interdit les syndicats et interdit le reste des partis politiques.
Nazisme allemand : La crise de 1929 a durement frappé l'Allemagne, provoquant une augmentation
du chômage de 9 à 26% (1933). Cette situation désespérée a servi au Parti national-socialiste (dirigé par
Adolf Hitler depuis 1921), à lancer un discours de haine contre la démocratie de Weimar (accusée d'être
une imposition du traité de Versailles), les juifs et les communistes (accusés de provoquer le Défaite
allemande à l’IGM, ayant été l'instigateur de la révolution spartakiste de 1918-1919). Dans ce contexte, le
processus par lequel les nazis ont pris le pouvoir en Allemagne était le suivant: A) En 1933 Hitler a gagné
les élections avec un discours basé sur l'humiliation de Versailles, l'antisémitisme, la supériorité raciale,
l'anticommunisme et la récupération des territoires perdus dans les IWW qui étaient encore peuplés
d'Allemands (Théorie de l'espace vital). Le soutien des industriels, la mentalité militariste traditionnelle
allemande et le discrédit des politiciens de Weimar (incapables de sortir le pays de la crise) ont également
contribué à sa victoire. Après avoir été nommé chancelier avec le soutien de la droite libérale allemande
(Zentrun) Hitler favorisa l'industrie de l'armement et les travaux publics, qui réduisirent le chômage de 26 à
9 % entre 1933 et 1936, augmentant ainsi encore sa popularité auprès des classes moyennes. B) Une fois au
pouvoir, les nazis mettent le feu au parlement (incendie du Reichstag, 1933) et en accusent les
communistes, ce qui leur donne l'excuse parfaite pour instaurer une dictature et interdire le reste des partis
(ils prétendent ainsi sauver au peuple allemand de la révolution communiste imminente qui, selon eux, se
préparait). C) Puis ils effectuèrent une purge parmi les militaires opposés à Hitler qui l'assura de son plein
leadership au sein du parti et de l'armée ("nuit des longs couteaux", 1934) et enfin D) ils promulguèrent des
lois qui privèrent les Juifs de nationalité allemande et interdit également les mariages entre Allemands et
Juifs (lois de Nuremberg, 1935). E) En 1938 les militants nazis, encouragés par le gouvernement, pillèrent
les magasins des Juifs, beaucoup d'entre eux furent arrêtés et internés dans les premiers camps de
concentration (nuit du verre brisé).
Des autres régimes totalitaires.
I) L'URSS de Staline : a) Après la mort de Lénine (1924), la lutte pour sa
succession aboutira à un conflit ouvert entre Trotsky (commandant de
l'Armée rouge) et Staline. (Secrétaire général du PCUS). Trotsky a
défendu l'internationalisation de la révolution, tandis que Staline a donné
la priorité à la consolidation du communisme d'abord en URSS avant de
l'exporter à l'étranger. b) Enfin Staline sera élu successeur de Lénine
(1927) et Trotsky devra s'exiler au Mexique, où il sera finalement
assassiné par un agent stalinien. Staline a lancé une politique de purges
internes pour purger toute opposition à sa direction, ce qui a entraîné
l'exécution de près de 700 000 dissidents. c) Le stalinisme se caractérise
par le centralisme, l'usage de la force et le culte de la personnalité. d) En
1929, Staline décida d'abolir la NEP, ce qui entraîna la collectivisation
totale de l'économie et la déportation forcée de 2 millions de paysans vers
les villes pour travailler dans l'industrie lourde (ce que Staline priorisait
pour la modernisation du pays ), ce qui a entraîné 5 millions de décès dus
à la faim. e) Cependant, une fois passées les premières années
d'adaptation au nouveau système, l'URSS a atteint les objectifs prévus,
devenant en 1939 la troisième puissance économique et militaire, dans
laquelle les ouvriers et les paysans ont atteint un bon niveau de vie.
II) Le Japon d'Hiro-Hito: La crise de 1929 a durement frappé le Japon.
De nombreuses usines ont fermé, le chômage a augmenté et les banques
ont fait faillite, étant également un pays avec une pénurie de matières
premières et des terres très pauvres. L'empereur Hiro-hito était un
admirateur du fascisme italien et a instauré une politique autoritaire (il a
promu l'armée à des postes politiques et réduit les droits constitutionnels)
et expansionniste aux dépens de la Chine (où depuis 1927 une guerre
civile entre libéraux et communistes avait éclaté) , Cela le conduit en
1931 à envahir la région chinoise de Mandchourie (une province chinoise,
riche en pétrole et minéraux) et en 1937 le reste de la Chine. En 1936, le
Japon a signé le pacte d'Antikomiern (Allemagne, Italie, rejoignant
l'Espagne en 1939) pour supprimer le communisme.
La route vers la II Guerre mondiale: Depuis l'arrivée
d'Hitler au pouvoir en Allemagne (1933), l'Europe commence à
voyager rapidement sur la route d'une nouvelle guerre. Le
premier symptôme fut l'affaiblissement rapide des valeurs
démocratiques (il y eut une contagion entre les droits européens
d'admiration pour les régimes fascistes, perçus comme gage
d'ordre, d'autorité, de prospérité économique et pare-feu du
mouvement ouvrier). L'alliance entre l'Allemagne et l'Italie
(Pacte de Acier, 1936), sera forgée à la suite de l'intervention
conjointe dans la guerre civile espagnole (1936-1939), où un
autre régime d'inspiration fasciste sera installé avec l'aide des
deux, ainsi que le Portugal de Salazar, où une dictature a été
établie après le coup d'État qui a renversé la I République
portugaise en 1926 qui est devenue en 1932 un autre régime
fasciste (Estado Novo). La guerre civile espagnole (1936-1939) et
l'invasion italienne de l'Éthiopie en 1935 (qui tenta d'effacer
l'humiliation subie à Adua, en 1896), révélèrent l'impuissance et
l'inefficacité du SDN dans la préservation de la paix. L'attitude
hésitante des démocraties européennes comme la France et
l'Angleterre vis-à-vis de l'Allemagne et de l'Italie, qui, pensant
ainsi éviter la guerre, joua à apaiser Hitler en lui accordant de
multiples concessions contraires à ce qui avait été convenu à
Versailles (1919) et à Locarno (1925. ), qui permit à l'Allemagne
de redevenir la première puissance industrielle et militaire du
continent (Remilitarisation de la Rhénanie en 1936, Annexion de
la Tchécoslovaquie et de l'Anchluss à l'Autriche en 1938). En
août 1939, l'accord secret de partage de la Pologne entre
l'Allemagne hitlérienne et la Russie stalinienne (Pacte Riventrop-
Molotov, signé après de nombreuses tentatives de Staline pour
obtenir un pacte défensif avec la France et l'Angleterre qu'ils ont
toujours rejeté) aura pour conséquence finale la Réaction franco-
britannique et début de la II Guerre mondiale en XI-1939.
Práctica I). Commentez le suivant tableau. “Eclipse de Sol”, George Grosz (1926).
2) La II República Española (1931-1936).
La proclamación de la II República: España comienza la década de los 30 en medio de una
crisis económica mundial sin precedentes con orígenes externos (Crack del 29) y otra crisis política de
causalidad más bien interna. El Rey que para mitigar los conflictos de clase de los años 20 (agudizados tras
la Revolución Rusa) ha apoyado una dictadura de siete años, quiere ahora volver al régimen parlamentario
como si nada, sin tener en cuenta que durante esos siete años de Primo de Rivera el país ha cambiado
mucho. Para empezar por un lado el monarca ha perdido numerosos apoyos entre las clases medias (que
han abrazado el republicanismo), por el otro el campo español y la clase obrera lejos de haber frenado su
imparable proceso de politización, se ha empoderado todavía más (destacable sería la fuerza que ha
cobrado el anarquismo). Las elecciones del 12 Abril de 1931 representan un duro golpe para los
Monárquicos pues aunque estos ganan las elecciones por una ajustada mayoría (51% de los votos), han
perdido casi el 80% de las capitales de Provincia, (conservando solo 9 de 47). El caciquismo establecido
por Cánovas y Sagasta en 1874, ya no es una carta viable para mantener la estabilidad del régimen porque
el país ha cambiado mucho (el crecimiento de la población urbana, el alza de la alfabetización hasta el
60%, y la creciente fuerza del Movimiento obrero han limitado el poder delos caciques a la hora de
condicionar el voto). En este contexto, al poco de saberse los resultados, la mañana del 14 de Abril los
partidos firmantes del Pacto de San Sebastián (1930) comienzan a proclamar la república por todo el país.
Tras tantear la situación, Alfonso XIII se da cuenta de su aislamiento cuando ni siquiera la guardia civil
(Sanjurjo) pueden garantizarle su seguridad personal. Esa misma noche el Rey pone rumbo al exilio vía
Cartagena y la II República sobrevenida de forma tan inesperada como pacífica es ya una realidad.
Gobierno provisional y fuerzas políticas del periodo: Tras
proclamarse la república, se creó un gobierno provisional (de IV a VI del 31)
cuya meta era convocar elecciones, aunque realizó también algunas reformas:
a) Decreto de laboreo forzoso: Se obliga a los terratenientes a cultivar todas
sus tierras y a contratara a los jornaleros dentro del mismo municipio.
b) Se concede autonomía a Euskadi y a Cataluña.
c) Se obliga a los generales a jurar lealtad a la república permitiéndose la
jubilación anticipada con sueldo íntegro a los que se negaran hacerlo.
d) Se decreta la coeducación de niños y niñas y se suprime la enseñanza de
la religión (lo que suscitó la hostilidad de la iglesia hacia la república).
Se convocaron elecciones constituyentes y se formaron nuevos P. políticos:
1) IR (Izquierda Republicana, centro-izquierda, clase media urbana), Manuel
Azaña: quieren modernizar España dentro de una democracia liberal
2) PSOE-UGT: (Partido Socialista, izquierda, Largo Caballero, mineros y
obreros urbanos): buscan llegar a la república socialista mediante reformas.
3) PCE (Partido Comunista, extrema izquierda), buscan la Rev. comunista
(Dolores Ibarruri, fuerza limitada, obreros industriales)
4) CNT (Confederación Nacional del Trabajo, anarquistas, extrema izquierda)
opuestos a todo tipo de estado Durruti) jornaleros del sur y obreros catalanes.
5) PRR (Partido Republicano Radical, centro-derecha, Lerroux), republicanos
laicos pero socialmente conservadores (clases medias urbanas).
6) CEDA (Confederación Española de Derechas Autónomas, Gil-Robles)
derecha, clases altas urbanas, aceptan la república solo al principio.
7) RE: (Renovación Española, Calvo Sotelo, extrema derecha), monárquicos.
Nunca aceptaron la república (iglesia, terratenientes, nobleza).
8) FE (Falange Española), fascistas, extrema derecha, J.A Primo de Rivera),
quieren instaurar una dictadura fascista en España, de clase alta urbana.
9) CT: (Carlistas, extrema derecha): Monarquía absoluta (campesinos vascos)
10) ERC (Companys, izquierda, clases medias catalanas): Quieren que
Cataluña sea un estado federado dentro de una república federal española.
11) PNV (J. A. Aguirre, derecha, burguesía vasca reclama un Estado vasco
independiente en Euskadi, pero son católicos y socialmente conservadores.
El bienio Socialista-Republicano (VI-1931 –XI 1933): A las elecciones del VI-1931, las
fuerzas de derecha acudieron enfurecidas, divididas y desmoralizadas (todavía no habían superado el
golpe que supuso el exilio del rey y el shock de la inesperada proclamación de la república) mientras las
de izquierdas (PSOE e IR) formaron una coalición republicano-socialista que ilusionó a sus partidarios,
obteniendo el 57% de los votos (derecha 31%, nacionalista 17%). Alcalá Zamora fue elegido presidente
de la república y Manuel Azaña primer ministro. El gobierno impulsó muchas reformas progresistas:
I) Reforma política: la Constitución de 1931 convierte España en una democracia: Se declaró el Estado
laico (separación entre iglesia y Estado), se proclamaron estatutos autonomía para Cataluña y Euskadi.
II) Reforma agraria: En el sur, el 2% de los propietarios acumulan el 50% de la tierra, las cuales eran
trabajadas por una inmensa mayoría de jornaleros que vivían en la miseria. Para resolver dicho problema,
el gobierno obligó a muchos terratenientes a vender una parte de sus tierras al estado, con el fin de
entregarlas después a los campesinos y crear así una clase de pequeños propietarios fieles a la república.
III) Reformas educativas: Se crean 13.000 escuelas y se veta a las órdenes religiosas ejercer la docencia.
IV) Reformas sociales: Se legaliza el divorcio y tras duros debates entre Victoria Kent (IR) y Clara
Campoamor (PRR) se aprueba el voto femenino, con los votos de la mayoría del PSOE y del PRR.
V) Reforma cultural: Se crean misiones pedagógicas, por lo que poetas y artistas (Lorca, Machado,
Alberti, Miguel Hernández) recorren los pueblos más remotos de España para llevar allí la cultura.
VI) Reformas laborales: Salario mínimo y vacaciones pagadas para los trabajadores.
Las reformas republicanas despertaron una feroz oposición entre las fuerzas conservadoras (iglesia,
empresarios, terratenientes y militares), las cuales en 1932 intentaron un fallido golpe de Estado en
Sevilla (Sanjurjada). Por otro lado, los campesinos anarquistas del sur, hambrientos y desesperados por la
lentitud de la reforma agraria, intentaron un levantamiento revolucionario en Casasviejas (1933) que dejó
26 muertos y rompió la coalición de gobierno entre PSOE e IR y llevó a nuevas elecciones para IX-1933.
El bienio Radical-Cedista (XI-1933-II-1936): A las elecciones del XI-1933, la izquierda
acudió ahora desmoralizada y dividida, tras haberse roto la coalición socialista-republicana por la matanza
de Casas Viejas (Largo Caballero acusaba a Azaña de haber organizado la matanza), obteniendo solo un
30% de los votos (en su debacle influyó también tanto el voto femenino –que se fue mayoritariamente a la
derecha), como la abstención de la CNT (enfrentados con el gobierno, tanto por principios, como por Casas
Viejas). Mientras tanto, las fuerzas de derechas (CEDA, RE, CT) formaron una coalición que ganó las
elecciones con un 55% del los votos. Lerroux (PRR) será primer ministro con el apoyo de CEDA (Gil-
Robles). El gobierno revirtió todas las reformas impulsadas anteriormente:
I) Se paraliza la reforma agraria, se devuelven las tierras expropiadas y se deroga el salario mínimo. Los
propietarios dejaron de cultivar sus tierras para castigar a los jornaleros (“comed republica”, les decían...)
II) Se paraliza la construcción de escuelas, se abren las escuelas católicas y se financia de nuevo la iglesia.
III) Se da amnistía a los militares golpistas, terratenientes y patronos involucrados en la Sanjurjada.
IV) Se destituye por decreto a buen número de alcaldes y ayuntamientos donde gobernaba la izquierda.
'En reacción, CNT y UGT organizan huelgas, que fueron brutalmente reprimidas (12 muertos). La tensión
entre derecha e izquierda alcanzó su punto máximo cuando tres nuevos ministros de la CEDA entraron en
el gobierno (X-1934). Ante el temor de que el fascismo se instalara en España como lo había hecho
Alemania (tras unas elecciones democráticas en 1933), PSOE, PCE y ERC iniciaron una revolución
armada en Cataluña (donde Companys declaró la independencia) y Asturias (Revolución Asturiana, donde
durante dos semanas, los mineros de la UGT y la CNT se apoderaron de la región valiéndose de los
explosivos tomados en las minas). Lerroux envió a la Legión (Franco), que reprimió la revolución de
manera sangrienta (15.000 presos, 1.500 muertos). La inestabilidad derivada de la revolución y el estallido
de varios escándalos de corrupción en el PRR (Estraperlo, 1935) llevó a nuevas elecciones.
El Frente Popular (II-VII, 1936): En un clima de gran confrontación social y política, los
españoles acuden en II-1936 a unas elecciones en las que las izquierdas conforman una coalición de
nombre Frente Popular (PSOE, IR, PCE, ERC), que aspira a liberar a los represaliados de Asturias y a
reactivar las reformas paradas por la derecha. Mientras tanto, las derechas totalmente desmoralizadas por el
fracaso de su gobierno, acuden esta vez por separado, factores estos que sumados a la llamada que hace
esta vez la CNT a la participación dan como resultado una ajustada victoria de las izquierdas (47% frente
al 46%). Manuel Azaña (IR) sustituirá ahora a Alcalá Zamora en la presidencia de la república quedando
como primer ministros Santiago Casares Quiroga (IR). Salen de prisión buena parte de los encarcelados
por la revolución de Asturias y se reactivan las reformas del primer periodo. No obstante el clima de
violencia desborda las calles, donde pistoleros de la CNT y la Falange se matan a tiros (200 muertos entre
II-VII), mientras que en el campo andaluz y extremeño las ocupaciones de fincas por parte de un
campesinado hambriento (70.000 obreros ocupan 3.000 fincas) dan lugar al miedo de los propietarios, así
como a la sangrienta represión por parte de la guardia civil. El frágil gobierno republicano se muestra
impotente para parar los ajustes de cuentas, los asesinatos políticos y la quema de conventos realizadas por
los anarquistas (querían así castigar a la iglesia por su apoyo a las derechas), así como el nuevo golpe de
estado que desde mayo de 1936 se rumorea que se está preparando y cuyas medidas de prevención (envío
de Franco a Canarias y de Mola a Pamplona) se demostraron ineficaces. A primeros de Julio de 1936 los
asesinatos del teniente José Castillo (militante del PSOE y la UGT) a manos de un grupo de Falangistas y
como represalia la del líder monárquico de RE (por policías cercanos al PSOE), José Calvo Sotelo,
muestran la violenta polarización del país, anunciando el inminente estallido de un conflicto.
Práctica II) Comenta los siguientes carteles electorales de Febrero de 1936.
3) La Guerra Civil Española (1936-1939).
El golpe de Estado de 1936: El 17 de julio de 1936, el ejército de Marruecos (dirigido por los
generales Yagüe y Franco) se levanta en armas contra la república en Melilla. Casares Quiroga no dio al
golpe la importancia que merecía y creyendo que las tropas peninsulares se mantendrían fieles, no toma
ninguna medida urgente, negándose además a entregar armas a los sindicatos (CNT y UGT) por temor a
que éstos aprovecharan la situación para iniciar otra revolución obrera como la de Asturias. Sin embargo,
durante los días 18 y 19 se sumaron también a la rebelión las tropas acantonadas en las islas Canarias
(dirigidas por el general Orgaz), las de Sevilla (bajo mando del general Queipo del Llano), Cádiz (general
Varela), Castilla, León, Galicia y Navarra (bajo el mando del general Mola, verdadero cerebro y líder de la
conspiración). Consciente de su fracaso a la hora de frenar el golpe, sin ningún tipo de confianza ya en la
lealtad del resto del ejército, pero a su vez contrario a entregar armas a los sindicalistas (quienes con sus
propios medios se habían lanzado desesperadamente a combatir a los golpistas) Casares Quiroga dimite y
el nuevo presidente del Gobierno (Giral, IR) entregó finalmente armas a los trabajadores, quienes lograron
detener el golpe en las principales ciudades (el general Goded es atrapado por los anarquistas en
Barcelona, mientras que los obreros de la UGT vencen a los sublevados que lideraba en general Fanjul en
Madrid. tras el “asalto al cuartel de la montaña”). El fracaso del golpe en la mitad del país, así como la
incapacidad de la república para frenarlo en la otra media, dividió a España en dos zonas:
-En manos de la República quedaron las grandes áreas industriales (Madrid, Barcelona, Valencia, Bilbao
etc) y el 60% del territorio. También mayoría de los soldados (55% del total), la aviación y la marina.
-Los rebeldes se hicieron con las áreas cerealícolas (Castilla y León) y el 40% del territorio, así como el
80% de los generales y las tropas de la legión (50.000 soldado de élites de los 170.000 soldados rebeldes)
Las reacciones internacionales: Desde el principio,
ambas partes pidieron ayuda internacional.
La república pidió armas al gobierno francés (donde gobernaba
otro Frente Popular dirigido por el socialista Leon Blum), pero
cuando éste se disponía a mandar las primeras armas a España,
recibió una advertencia del gobierno británico (dirigido por
Stanley Baldwin, del Partido Conservador, poco interesado en
los asuntos europeos) de que si las ayudas a España
desencadenaban un conflicto entre Francia y Alemania,
Inglaterra se mantendría neutral (lo que llevó a Blum suspender
los envíos). Ambas potencias acordaron entonces presionar a la
SDN para que se creara un Comité de no intervención por el
cual todos los países se comprometieron a no ayudar a ninguno
de los dos bandos. Sin embargo, dicho comité resultó ser una
farsa porque mientras las potencias democráticas si que lo
cumplieron, las potencias fascistas se lo saltaron
completamente, mandando masivamente armas a los
sublevados. Solo la URSS (Stalin) vendió una considerable
cantidad de armas a la república (que no obstante resultaron
extremadamente caras y anticuadas), así como los partidos
comunistas de todo el mundo que enviaron 60.000 voluntarios
(brigadas internacionales) cuya sede fue la ciudad de
Albacete, y que sin ningún tipo de formación militar previa
llegaron a España de más de 50 países, con la firme voluntad
de combatir al fascismo.
Por su parte, las potencias fascistas enviaron barcos y aviones
(Hitler) que fueron claves en el paso de la legión desde África
a la península, así como en el bombardeo de ciudades
(Guernika, 1937) o en la batalla del Ebro (1938). También
enviaron 80.000 soldados italianos (Mussolini) y 10.000
soldados portugueses (Salazar), que revirtieron la superioridad
republicana inicial y fueron decisivos para la victoria fascista.
Evolución de las retaguardias:
I) En la zona republicana, Tras del golpe el estado, y la entrega de armas a los sindicatos, el gobierno
quedó impotente, siendo los milicianos anarquistas (CNT) y socialistas (UGT) los dueños de la calle. En
aquellas zonas controladas por la CNT (Cataluña y Aragón) los anarquistas iniciaron una revolución que
abolió el dinero, las clases sociales, la propiedad privada y cualquier tipo de gobierno, haciéndose
campesinos y obreros con el control de las tierras y de las fábricas. A su vez se iniciaron en toda la zona
republicana de manera espontánea, ajusticiamientos masivos (Paracuellos, 2500 muertos) contra todo
aquel sospechosas de ser de derechas (curas, terratenientes, patronos industriales, católicos). No obstante
desde IX el gobierno del Frente Popular logró progresivamente reconstruir su autoridad, siendo sustituido
José Giral (IR) por Francisco Largo Caballero (PSOE) como primer ministro (entre IX de 1936 y V de
1937) y éste a su vez por Juan Negrín, (PSOE, entre V de 1937 y III de 1939) logrando los republicanos
reducir las matanzas dentro de su zona. La gran dependencia de armas que el gobierno republicano tenía
de la URSS, hizo que los comunistas (que hasta ese momento habían sido una fuerza muy minoritaria), se
convirtieran el en el partido dominante a costa del resto, lo que provocó enfrentamientos internos en el
Frente Popular entre el PCE (muy influenciado por las consignas llegadas desde Moscú), con la CNT,
ERC y el PSOE, tensiones éstas que socavaron la moral y la resistencia republicana.
II) En la zona nacionalista, la muerte accidental de los principales dirigentes (Sanjurjo, Mola, Primo de
Rivera, Carlos de Borbón), llevó a Franco a la jefatura del nuevo Estado (octubre de 1936). Franco
unificó Falange y carlistas (FAET &JONS), impuso su autoridad sobre las distintas facciones golpistas
(fascistas, monárquicos, carlistas etc) y llevó a cabo terribles masacres de civiles en las zonas ocupadas
(Badajoz 4000 muertos). De esta forma, podemos decir que mientras que en la zona republicana la
violencia fue espontánea y descontrolada, en la zona nacionalista fue organizada fríamente por el estado y
las fuerzas conservadoras (terratenientes, patrones, iglesia, Falange y ejército).
Desarrollo del conflicto: Desde el punto de vista militar, podemos dividir la guerra en cinco fases:
I) Avance hacia de Madrid (VII del 36 – III del 37): La República perdió su ventaja inicial cuando (gracias
a la ayuda alemana) los sublevados logran desembarcar en Cádiz a los legionarios, iniciándose un rápido
avance franquista desde el suroeste. La resistencia de Madrid, se logró por haberse Franco detenido en
Toledo para liberar el Alcázar (hecho que no obstante aumentó su popularidad entre sublevado).
II) Campaña del Norte (III-X de 1937): Ante su fracaso en Madrid, Franco se lanzó a una campaña para
conquistar las regiones industriales del norte, embestida que intentará frenar la república con las ofensivas
de Brunete y Belchite, que terminan en derrotas, cayendo Bilbao, Santander y Gijón en manos franquistas.
III) Campaña de Aragón (X-37-IV-38): Los republicanos comienzan una ofensiva en Teruel, que salda
con éxito, logrando éstos recuperar la ciudad. Sin embargo la rápida contraofensiva franquista, les lleva a
perderlo nuevamente (Batallas de Teruel), derrumbándose el frente republicano de Aragón. Como
consecuencia los franquistas llegan al Mediterráneo por Vinaroz, quedando así la zona republicana partida
en dos. Cataluña queda así aislada e indefensa de una zona centro-levante donde el hambre hace estragos.
IV) Campaña de Cataluña (IV-38-II-39): La republica intentará recuperar la unidad territorial de su zona a
través de una enorme ofensiva (Batalla del Ebro, VII-IX, 39) que a consecuencia de la superioridad de los
aviones alemanes (Legión Cóndor) termina en desastre. Cataluña caerá en principios de 1939.
V) Hundimiento de la República (II-IV 1939): Los Republicanos están divididos entre los que apuestan
por intentar resistir hasta el estallido de la previsible IIGM (PCE y parte del PSOE como el presidente
Juan Negrín) y los que apuestan por intentar negociar una paz blanda con Franco (CNT, IR, parte del
PSOE como Julián Besteiro), la división en el gobierno desembocó en un golpe de Estado interno dentro
del bando republicano (Golpe de Casado), que terminó triunfando, huyendo al exilio el gobierno de
Negrín. Desmoralizados los republicanos, el frente se derrumba. La ciudad de Alicante, repleta de
refugiados será la última plaza republicana en caer en manos franquistas el día 1 de Abril de 1939.
Consecuencias de la guerra:
a) Sociales: Más de 200.000 personas fueron internadas en las
cárceles franquistas (cualquiera que hubiera estado afiliado a un
sindicato o partido político de izquierdas durante la república o
simplemente que fuera sospechoso de tener ideas progresistas).
Muchos de ellos murieron a consecuencia de las torturas o
fusilamientos, trabajos forzados (Valle de los Caídos, Pantanos,
puentes y carreteras reconstruidos con presos republicanos) o las
terribles condiciones de las prisiones del nuevo régimen. La
represión incluyó métodos para hacer la vida imposible a los
republicanos y a sus familias, como la incautación de bienes o la
imposibilidad de conseguir un trabajo en su pueblo (razón por la
que muchas esposas de republicanos tuvieron que darse a la
prostitución para alimentar a sus hijos o emigrar a las ciudades
donde nadie las conocía para servir como criadas en las casas de los
vencedores). La guerra costó alrededor de 520.000 muertos (70.000
fallecidos en las cárceles) y 500.000 exiliados (incluidos 40.000
niños que fueron enviados a Francia, Bélgica, Suiza o Rusia cuando
en 1936 y que nunca volverían a ver a sus padres).
b) Culturales: Entre las víctimas (Lorca, Machado, Miguel
Hernández) y los exiliados (Picasso, Buñuel, Alberti etc) España
volvió a perder lo más valioso del renacimiento cultural vivido
durante el primer tercio del siglo XX (Edad de Plata de la cultura
española), por no hablar del gran patrimonio artístico destruido.
c) Económicas: La Guerra ocasionó niveles de muerte, destrucción
y ruina no vistos desde la Guerra de la Independencia. Pueblos y
ciudades enteras fueron destruidas (Badajoz, Mérida, Brunete,
Belchite, etc) y los campos de cultivo fueron arrasados, causando la
muerte de 100.000 personas más por hambre (1939-1941), ya
durante la posguerra. El comercio cayó un 33% debido a la ausencia
de carreteras y transporte, mientras que el PIB se desplomó a los
niveles de 1906, sin recuperar los niveles de 1936 hasta 1955.
Práctica III). Cuestiones (puedes utilizar internet).

1) Explica las causas de la Guerra Civil Española.

2) ¿En qué consistió la Revolución Española?.

3) Explica los factores que hicieron a los republicanos perder la Guerra Civil y ganarla a
los franquistas.

4) Explica como fue la represión que se llevó a cabo en ambas retaguardias.

5) ¿Cómo ý porque logró Franco hacerse con el mando indiscutible del ejército rebelde?

6) Busca información que explique cinco de los siguientes términos, acontecimientos


personajes relacionados con la Guerra Civil. “Desbandá’ de Malaga”, Matanza de la
cárcel Modelo, Matanza de Badajoz, Matanza de Paracuellos, Oro de Moscú, Stanbrook,
Melchor Rodríguez García, Federica Montseni, Quinta columna, Bombardeo de Guernika,
“No Pasarán”, 13 puntos de Negrín, Batalla de Madrid, Batalla del Ebro.
4) La II Guerre Mondiale (1939-1945).
Importance de l'IIGM: L'IIGM peut être considéré comme une continuation de l'IGM après la
trêve de vingt ans qu'était la période d’entre-deux-guerres, puisque les causes des deux conflits étaient
fondamentalement les mêmes (impérialisme, nationalisme, autoritarisme et échec de la diplomatie en tant
que moyens de règlement des conflits par la négociation). Le déclenchement de la guerre a été provoqué
par la Grande Dépression (qui a provoqué la montée des régimes fascistes) et les conséquences
insatisfaisantes du Traité de Versailles (qui, au lieu de mettre fin aux vieilles haines entre les pays
européens, les a encore augmentées). Comme lors la IGM, la IIGM a été précédé de quelques conflits
régionaux que les pays démocratiques et le SDN n'ont pas su gérer, ce qui a conduit les régimes fascistes
à croire qu'ils pouvaient dominer l'Europe à volonté sans que personne n'ose s'y opposer à eux. Ce fut un
conflit bien plus meurtrier que le précédent (50 millions de morts), mettant en évidence la mise en place
d'un programme d'extermination systématique des Juifs européens par des chambres à gaz, au nom de
théories racistes (Holocauste 1941-1945, 6 millions de Juifs assassinés), ainsi que l'utilisation pour la
première fois d'une arme de destruction massive, comme les bombes atomiques larguées sur le Japon
(1945). L'IIGM a propulsé les États-Unis et l'URSS au rang de puissances planétaires, prêtes à dominer le
monde et à les affronter pour des raisons idéologiques, économiques et politiques (Guerre froide, 1945-
1991). La IIWW conduit également au déclin définitif des anciens empires coloniaux européens
(décolonisation), ainsi qu'à la fin de la domination européenne sur le monde. Enfin, le souvenir tragique
de la II Guerre mondiale, a fait naître un esprit sincère de réconciliation entre les États européens,
promouvant ainsi un nouveau projet commun par lequel ils mettent définitivement de côté leurs
différences (UE) et mettent fin aux siècles de guerres internes sur le continent.
Les victoires de l'Axe (1939-1942): a) Après l'invasion allemande de la Pologne, la France
(Daladier) et l'Angleterre (Chamberlain) déclarent la guerre à l'Allemagne (3-IX-19439). Au début, les
deux armées ne s'attaquent pas, espérant que l'autre prendra l'initiative (pour cette raison, cette première
étape est connue sous le nom de "guerre de la blague"), mais en V-1940, Hitler lance une campagne contre
la France à travers la Belgique (Blitzkrieg), les armées françaises étant balayées en seulement 30 jours. b)
Paris est occupé en VI-1940, le principal général français (Degaulle) parvient à s'enfuir en Angleterre, en
compagnie d'un bon nombre de soldats français et britanniques grâce à la résistance inattendue de deux
semaines offerte par les troupes belges (re-embarquement de Dunkerque, 1940). Les Allemands diviseront
la France entre un nord occupé par l'Allemagne et un sud aux mains du général Pétain (qui établit un
gouvernement fasciste, fantoche des Allemands dans la ville de Vichy). c) Avec la France vaincue, Hitler
entame un très dur bombardement de l'Angleterre (bataille d'Angleterre), le seul pays qui résiste encore
aux troupes nazies d) tandis que les Italiens déclarent également la guerre à la France et envahissent la
Grèce, bien qu'avec peu de succès, puisqu'ils sont vaincus par les Grecs, voyant Mussolinni humilié en
faisant demander à Hitler des renforts. e) En Asie, le Japon envahit les colonies françaises (conquête de
l'Indochine, 1940) et, croyant à l'entrée en guerre imminente des États-Unis, décide d'aller de l'avant,
bombardant par surprise la base américaine de Pearl Harbor (Hawaï, XII-1941 ), qui aboutit à l'entrée en
guerre des États-Unis. Les Japonais prendront également les Philippines (qui était une colonie américaine)
et l'Indonésie néerlandaise (1942). f) Enfin, Hitler, qui estime que la capitulation de l'Angleterre n'est
qu'une question de temps, décide d'attaquer également l'URSS par surprise (Opération Barbarossa, VI-
1941), cependant ses armées sont épuisées et sont arrêtées par les Soviétiques à 20km de Moscou ..
Les victoires des alliés (1942-1945): A partir de 1942, la guerre devient un conflit mondial.
a) En Afrique, Italiens et Allemands (Rommel) avancent de la Libye vers l'Egypte pour prendre le canal de
Suez et fermer la Méditerranée aux Anglais, mais seront vaincus par Montgomery, à la bataille d'Alamein
(VII-1942, première défaite des IIIe Reich). b) Pendant ce temps, sur le front russe, les Allemands ne
peuvent pas prendre Moscou, alors maintenant ils essaient de conquérir le Caucase, espérant s'emparer des
puits de pétrole russes. Cela donne lieu à la bataille de Stalingrad (VIII-1942), la plus meurtrière et
décisive de toutes le guerre et pour laquelle L'Axe perd 800 000 soldats sans atteindre son objectif, qui
amorce son déclin. c) Pendant ce temps, les Britanniques et les Français font un débarquement surprise au
Maroc français (Débarquement de Casablanca, XI-1942). Il représente un énorme coup dur pour le moral
des Français, qui avec l'aide des républicains espagnols exilés (qui avaient déjà l'expérience du combat),
organisent des guérillas (Résistance) contre les nazis en France occupée. d) En 1943, les Allemands et les
Italiens, déjà à court de troupes, décident de se retirer des Balkans (V-1943), et la guérilla communiste de
Tito libère la région et prend le pouvoir en Yougoslavie. e) En juillet 1943 les alliés passent de la Tunisie à
la Sicile, ce qui inaugure la fin de Mussolinni : Victor Emmanuel III le limoge, mais il parvient à fuir vers
le nord du pays où il résiste encore un an avec le soutien allemand (République de Saló ) , jusqu'à ce
qu'avec l'avance alliée du sud sa défaite devienne inévitable (Bataille de Montecasino et chute de Rome, V-
1944). Il sera assassiné alors qu'il tentait de s'enfuir en avril 1945. f) En 1944, il y eut deux débarquements
importants en Normandie (VI-1944) et en Provence (VIII-1944). Les Allemands, également harcelés par
les Russes sur le front de l'Est, reculent jusqu'à leurs frontières : Paris est libéré en août 1944 par un
bataillon de républicains espagnols (général Lekreck). g) Le 8 mars 1945, les Russes entrent dans Berlin,
Hitler se suicide et l'Allemagne se rend. h) La guerre se poursuivra en Asie, où les Japonais, épuisés mais
refusant de se rendre, sont attaqués à la bombe nucléaire (Hiroshima et Nagasaki, 150 000 morts) par les
États-Unis en VIII-1945. En réalité, la bombe était aussi un avertissement de Truman à Staline.
Traités de paix et conséquences de la Seconde Guerre mondiale : La II Guerre
mondiale a été à ce jour le conflit le plus destructeur de l'histoire et dont les conséquences ont déterminé la
formation ultérieure d'un monde bipolaire. Aux grosses pertes humaines (50 millions de morts dont 50 %
de civils), il faut ajouter son énorme charge destructrice, avec bon nombre de villes européennes et
asiatiques qui ont été complètement dévastées (Manille, Tokyo, Berlin, Hambourg, Cologne , Dresde,
Vienne, Londres, Le Havre, Brest, Belgrade, Varsovie etc). Les deux pays qui ont le plus souffert des morts
de la guerre sont sans conteste l'URSS (27 millions de morts, près de 50 % de toutes les victimes du
conflit) et la Pologne (16 % de sa population totale), loin derrière les États-Unis. (200 000 morts, à peine
0,2% de sa population), qui a influencé l'ascension de ce pays au rang de grande puissance, au détriment de
l'Europe dévastée, qui devra désormais renoncer à son hégémonie mondiale et face à la perte de leurs
empires coloniaux (décolonisation). Le nouvel ordre international commencera à se forger bien avant la fin
de la guerre, à travers quatre conférences de paix (Casablanca et Téhéran 1943, Yalta et Potsdam 1945), au
cours desquelles les principales puissances victorieuses (URSS, USA et Royaume-Uni, avec la France en
contexte) convenu : I) La recherche d'une paix commune, II) La partition de l'Allemagne, III) La création
d'une zone d'influence russe dans les pays occupés par celle d'Europe de l'Est, IV) Les procès de
Nuremberg contre les nazis les hiérarques (1945-1946, 200 000 arrêtés, 5000 condamnés, 500 exécutés, V)
condamnent le régime franquiste pour ses sympathies avec l'Axe et VI) enfin les nouvelles frontières de
l'Allemagne et de la Pologne (ce qui causerait 16 millions de déplacés supplémentaires).
Les premières tensions de Staline (URSS) avec Truman (EEUU) et Churchill (Royaume-Uni) qui
précèdent la guerre froide, seront déjà remarquées à Potsdam et augmenteront après les bombes atomiques
contre le Japon (VIII-1945, Hiroshima et Nagasaki, 150 000 morts, reddition inconditionnelle de Hiro
Hito, bien que les alliés vont le laisser conserver le trône), dont l'utilisation inutile contre un pays déjà au
bord de la défaite a été interprétée par la suite comme la première menace des USA envers l'URSS.
La création de l'Organisation des
Nations Unies (ONU) : En avril 1945 et
malgré le fait que le climat de bonne harmonie entre
les anciens alliés se soit détérioré rapidement, la
recherche d’une d'une paix future stable basée sur le
dialogue était encore possible. Ainsi, les alliés von
créer Nations Unies en 1945 (Conférence de S.
Francisco, 51 pays). Cette organisation avait pour
antécédents la Société des Nations (1919-1946), la
Charte de l'Atlantique (signée en 1941 par
Churchill et Roosevelt et qui s'inspirait des 14
points de Wilson) et enfin la Déclaration des
Nations Unies de 1942 (où un groupe de 26 pays ont
signé un pacte pour combattre l'Axe et après sa
défaite se battre pour un nouvel ordre mondial fondé
sur des valeurs démocratiques). Malgré tout, tant les
États-Unis que l'URSS s'opposaient à ce que cette
institution soit un véritable forum démocratique où
toutes les voix comptaient également (ils pensaient
que si c'était le cas, elle deviendrait un forum de
débat qui ne résoudrait rien, comme cela était arrivé
au SDN ), concevant un nouvel ordre international
dans lequel quatre nations (États-Unis, Royaume-
Uni, URSS et Chine), parmi lesquelles la France a
été admise plus tard, seraient chargées de préserver
la paix mondiale par un système de confiance
(« système des quatre gendarmes »), ce étant à
l'origine de l'actuel Conseil de sécurité de l'ONU,
composé de 15 pays (les cinq grandes puissances
susmentionnées plus 10 autres dont le poste change
tous les cinq ans) et dans lequel lesdits cinq pays ont
le droit de veto.
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