REVISIONS BREVET BLANC : Février 2023 :

HISTOIRE :
Séquence I : Civils et militaires dans la Première Guerre mondiale (1914-1918) :
¥ Pourquoi parle-t-on d’une guerre d’un genre nouveau ?
Points de révisions et de compétences :
Connaître les dates clefs de la 1ere Guerre mondiale :
Août 1914 (début de la guerre), 1915 (Génocide arménien), 1916 (Verdun : février-décembre), 1917 (Révolution
russe), 11 novembre 1918 (armistice).
Nommer et dater les différentes phases du conflit :
Août 1914-fin 1914 (guerre de mouvement) ; 1915-1917 (guerre d’usure, de position, de tranchées) ; année 1918
(guerre de mouvement).
Nommer et dater une bataille emblématique de la violence de masse : Verdun (février-décembre 1916).
Décrire et expliquer la violence de masse perpétrée à l’encontre des soldats (Verdun) et des civils (Génocide
arménien 1915).
Définir les caractéristiques de la Guerre totale (mobilisation économique et financière, mobilisation humaine,
mobilisation des esprits).
Nommer et expliquer les bouleversements générés par la 1ere Guerre Mondiale (bouleversements humains-
démographique ; bouleversements économiques, financiers et territoriaux ; bouleversements politiques,
géopolitiques et sociaux).
Maîtriser les définitions des notions clefs :
Guerre de mouvement : phase de la guerre marquée par une alternance d’offensives et de contre-offensives.
Génocide : extermination programmée d’un peuple pour des raisons ethniques ou religieuses (recenser,
marginaliser, regrouper et déporter, exterminer).
Diaspora : dispersion d’une communauté ethnique ou d’un peuple à travers le monde.
Violence de masse : violence exercée à grande échelle sur les soldats et les populations civiles.
Censure : contrôle de l’information.
Propagande : action de persuasion sur l’opinion afin de propager une doctrine ou une idéologie.
Paragraphes structurés :
La 1ere Guerre mondiale, une guerre d’un genre nouveau caractérisée par la violence de masse :
Assassinat de François Ferdinand (28 juin 1914), engrenage des Alliances, conflit local à mondial
(internationalisation du conflit), violence de masse.
I/ D’une part, Enfer des tranchées, expression de la violence de masse endurée par les soldats :
Omniprésence de la brutalité, batailles emblématiques (Verdun : février-décembre 1916 ; Somme : juillet-
décembre 1916).
Brutalisation du conflit, souffrances physiques et morales (exemples).
Destructions matérielles, bilan humain sans précèdent, guerre industrielle et perfectionnement de l’armement,
guerre totale : exemples et chiffres.
« Chair à canon » et « déshumanisation ».
II/ D’autre part, Génocide, expression de la violence de masse endurée par les civils :
Causes : suspicion de trahison et de connivence avec la Triple Entente, minorité ethnique et religieuse.
Acteurs : Ministre de l’intérieur Talât Pacha, Sultan Abdoul Hamid, Complicité de la population musulmane.
Etapes-phases : recensement, marginalisation, regroupement et déportation, extermination : exactions et
violation des droits de l’homme.
Bilan-conséquences : 1 million de victimes, diaspora, choc moral.
OU
La 1ere Guerre mondiale, une guerre d’un genre nouveau : une guerre totale :
Assassinat de François Ferdinand (28 juin 1914), engrenage des Alliances, conflit local à mondial
(internationalisation du conflit), guerre totale.
I/ D’une part, une mobilisation économique et financière :
Economie de guerre, conversion des entreprises, (Renault), emprunts nationaux et emprunts aux EU, impôts, 1ere
guerre industrielle.
Rationnement, réquisitions, ressources coloniales.
II/ D’autre part, une mobilisation humaine sans précédent :
Troupes métropolitaines (Triple Alliance et Triple Entente), troupes coloniales (tirailleurs), guerre mondiale.
Mobilisation féminine (Munitionnettes).
III/ Enfin, une mobilisation des esprits :
Recours à la propagande (bourrage de crâne), censure, contrôle postal et des médias, restrictions des libertés.
Embrigadement de la jeunesse, sentiments patriotiques et nationalistes.
Donc : guerre totale car ampleur inégalée de la mobilisation.
OU

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La 1ere Guerre mondiale, une guerre d’un genre nouveau bouleversant les sociétés :
Assassinat de François Ferdinand (28 juin 1914), engrenage des Alliances, conflit local à mondial
(internationalisation du conflit), bouleversements des sociétés.
I/ D’une part : des sociétés bouleversées : bilan démographique :
Lourd bilan : 11 millions de victimes.
Opinion publique traumatisée (génocide, brutalisation, gueules cassées, violation des droits de l’homme,
ossuaires, monuments aux mort), mouvements pacifistes et nationalistes.
II/ D’autre part : une Europe affaiblie et recomposée : bilan économico-financier et territorial :
Déclin économique (reconstruction et reconversion), endettement des Etats.
Contestations des valeurs occidentales. Revendications coloniales.
Traités de Paix (Versailles) : démembrement des empires au profit des nationalités, 14 points du Président Wilson,
mécontentement des vaincus (Allemagne humiliée, Italie spoliée, Autriche morcelée, Russie oubliée).
III/ Enfin, une agitation politique et sociale :
Révolution russe (février et octobre 1917), dictature du prolétariat (régime communiste), Lénine.
Mouvements révolutionnaires en Europe (Spartakistes), mouvements nationalistes en réaction au communisme.
Donc : Une guerre d’un genre nouveau bouleversant profondément la démographie européenne et mondiale,
l’économie, la vie politique et l’équilibre géopolitique mondiale.

Séquence II : Démocraties fragilisées et expériences totalitaires dans l’Europe de l’entre-

deux-guerres :
¥ Comment les Etats font-ils face à la crise et aux tentations totalitaires ?
Points de révisions et de compétences :
Connaître les dates clefs de l’Entre-Deux-Guerres :
URSS stalinienne (1924-1953) ; Grande Terreur stalinienne (1936-1938) ; Front populaire (1936-1938) ; lois
sociales du Front populaire (1936) ; Allemagne nazie (1933-1945) ; Lois de Nuremberg (1935).
Caractériser les régimes totalitaires fasciste nazi et communiste.
Définir les principales mesures adoptées par le Front populaire et les réactions suscitées.
Expliquer la marche à la guerre (1936-1939).
Maîtriser les définitions des notions clefs :
Régime totalitaire : régime caractérisé par la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul et d’un parti
unique exerçant une emprise totale sur la société.
Kolkhoze : exploitation agricole collective.
Goulag : système concentrationnaire soviétique.
Koulak : paysan propriétaire hostile à la collectivisation.
Fasciste : raciste et expansionniste.
Anschluss : annexion de l’Autriche.
Gestapo : police secrète politique du IIIe Reich.
Camp de concentration : centre de détention et de travaux forcés.
Pangermanisme : idéologie visant à l’unification des peuples germaniques.
Paragraphes structurés :
Séance I : Un régime né de la révolution de 1917 et de la guerre : Régime totalitaire
communiste (1924-1953) :
Fin de la monarchie absolue de droit divin ; Dictature du Prolétariat instauré par Lénine ;
Traité de Brest-Litovsk ; création de l’URSS par Lénine ; mort de Lénine (1924) et mise en
place du régime totalitaire communiste par Staline
I/ Une étatisation de l’économie (…) : une dictature économique :
Collectivisation forcée des Terres et des moyens de production (Kolkhozes) ; planifications
quinquennales ; propagande économique (Stakhanoviste) ; « Epuration
sociale » : Dékoulakisation (répression des Koulaks) ; Goulag (Camps de travaux forcés) :
Une économie communiste étatisée.
II/ (…) associée à un régime de terreur (…) : une dictature politique :
Concentration des pouvoirs entre les mains d’un chef emblématique ; suppression du
pluralisme politique et syndical ; parti unique (parti communiste) ; suppression des libertés
individuelles ; création d’une police secrète communiste (KGB) ; Epuration sanglante du parti
(Grands Procès de Moscou (1936-1938) : grande terreur stalinienne ; Mise en place d’un
système concentrationnaire (Goulag) : donc : Un régime de terreur étatisé.

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III/ (…) et à une main mise sociale : une dictature sociale :

Encadrement de la population par les organisations du Parti unique (jeunesses communistes) ; pensée officielle ;
mise sous tutelle des médias et des arts au service de l’idéologie officielle (censure) ; propagande omniprésente ;
culte de la personnalité (« Petit père des peuples ») ; théâtralisation du pouvoir (Défilés sur la Place Rouge) :
donc : une société embrigadée et endoctrinée.
OU
Séance III : Le régime hitlérien (1933-1945) : Un régime totalitaire fasciste établi dans un
pays en crise :
Crise polymorphe (économique, sociale, politique et géopolitique), mécontentements et montée
des extrémismes : victoire du NSDAP aux élections législatives de janvier 1933 : instauration
d’une régime totalitaire fasciste (raciste et expansionniste).
I/ Un régime totalitaire :
Une main mise politique : Création d’une police secrète politique (Gestapo) ; Suppression du pluralisme politique
et syndical ; Suppression des libertés individuelles ; « Epuration politique » : Nuit des Longs Couteaux ; Mise en
place d’un système concentrationnaire (Camps de concentration ouvert 1933). Donc : Un régime de terreur étatisé.
Une main mise sociale : Encadrement par les organisations du NSDAP (parti unique) ; Mise sous tutelle de la
presse (censure) ; Mise sous tutelle des médias et des arts comme instruments de propagande (image idéalisée de
l’idéologie et du chef emblématique) ; Culte de la personnalité (Der Führer) ; Théâtralisation du pouvoir (Congrès
de Nuremberg et Journée de la Wehrmacht) : Donc : Une société embrigadée et endoctrinée.
II/ Un régime raciste et antisémite :
Supériorité de la race aryenne (grand blond aux yeux bleus) sur les autres races dites inférieures (Untermenschen) ;
Politique nataliste et eugéniste ; Lois de Nuremberg de 1935 : ségrégation et protection de la race aryenne) ;
Marginalisations et discriminations et persécutions (Nuit de Cristal) ; camps de concentration. Donc une société
raciste et raciale.
III/ Un régime belliqueux et expansionniste :
Nationalisme (dénonciation du diktat) ; Politique de remilitarisation et de conquêtes ; Volonté de conquérir un
espace vital si besoin par la force : idéologie belliqueuse ; Suprématie du IIIe Reich reposant sur le concept de
pangermanisme.
OU
Séance IV : Une démocratie fragilisée qui résiste à la tentation totalitaire : l’expérience du
Front populaire en France : cours dialogué :
I/ Une République fragilisée par la crise des années 30 :
Crise polymorphe (économique, sociale, politique et géopolitique) ; mécontentements
croissants et flambées d’extrémisme : menaces sur la République des Ligues d’Extrême-Droite
(6 février 1934).
Union des partis de Gauche autour d’un programme commun : le Front populaire.
II/ Un gouvernement atypique et éphémère né des crises : le Front populaire (1936) :
Front populaire (SFIO, PCF et Radicaux) : victoire aux élections législatives de mai 1936 (Léon
Blum Président du Conseil) ; grèves joyeuses ; Accords Matignon (juin 1936 : augmentation
des salaires, conventions collectives, délégués d’entreprises, etc.) et lois sociales (congés payés,
40h).
III/ Un gouvernement populaire et décrié :
Critiques du Front populaire (inefficacité économique, présence du PCF dans la coalition, etc.).
Dissensions dans la coalition (Guerre civile espagnole).
GEOGRAPHIE :
Séquence I : Les dynamiques spatiales de la population française : Les aires urbaines et
l’étalement urbain :
Points de révisions et de compétences :
Etre capable de localiser les 10eres aires urbaines :
Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille, Strasbourg, Bordeaux, Nice, Toulouse, Nantes, Toulon.
Décrire et expliquer le processus de l’étalement urbain en lien avec les mobilités.
Comprendre les incidences de l’étalement urbain (accroissement des mobilités et pollutions) et les politiques
d’aménagement de l’espace urbain (transport en commun-tramway).
Définir les éléments caractéristiques d’une aire urbaine (Ville-centre, banlieues et couronne périurbaine).
Analyser un dessin de presse (caricature) : art et pouvoir et propagande : art engagé.

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 REVISIONS BREVET BLANC : Février 2023 :

Maîtriser les définitions des notions clefs :

Métropole : grande ville attirant l’essentiel de la population et des activités
Etalement urbain : phénomène de croissance des espaces urbains
Mitage : multiplication des constructions dans les espaces ruraux.
Périurbanisation : extension des villes sur les espaces ruraux périphériques.
Aire urbaine : espace urbain continu formé d’une ville-centre (pôle urbain), de ses banlieues et d’une couronne
périurbaine (communes périphériques).
Métropolisation : processus de concentration des hommes et des activités dans les grandes villes.

L’étalement urbain et les aires urbaines :

Introduction :
Contextualisation : France (métropole et territoires ultra-marins) : de 600 000 km², 68 millions
d’habitants, 80% d’urbains.
Thème (sujet) : aires urbaines et étalement urbain.
I/ Des processus géographiques et leurs incidences : (d’une part) :
Aires urbaines (définition) ; essor démographique ; étalement urbain (définition) ; urbanisation
(définition) ; périurbanisation et mitage (définitions) ; mobilités humaines croissantes (migrations
pendulaires) et contraintes (pollutions, etc.).
II/ Des politiques d’aménagement de l’espace et des territoires : (d’autre part) :
Lutte contre contraintes ; projets d’aménagements de l’espace et territoires par politiques de rénovation
et de réhabilitation et de politiques de transport (exemple tramway) ; réseau en étoile ; maillage du
territoire de l’aire urbaine ; cohésion de l’espace (pôle urbain et couronne périurbaine).
Conclusion :
Phénomène de métropolisation (Concentration population et activités dans les aires urbaines) ;
développement durable : phénomène international avec différences de progression selon pays
développés et émergents ou moins avancés.
EMC :
Séquence I : Citoyenneté, valeurs, principes et symboles de la République française :
¥ Quels sont les éléments fédérant la nation française aujourd’hui ?
Connaître les principaux symboles républicains et leur sens :
Drapeau tricolore (bleu, blanc, rouge) : Union des couleurs de Paris et du roi ; Allégorie (Marianne et
bonnet phrygien) : personnification de la République et de la Liberté ; Mausolée (Panthéon) : dédié aux
grands personnages de l’Histoire de France ; Langue nationale (Français) : unité de la Nation ; Hymne
(Marseillaise) : chant révolutionnaire et républicain ; Fête nationale (14 juillet) : Prise de la Bastille
(lutte contre l’arbitraire royal) et fête de la Fédération (Unité de la Nation) ; Devise (Liberté, Egalité
et Fraternité) : Idées des Lumières.
Connaître et être capable d’expliquer les valeurs républicaines : Liberté, Egalité, Fraternité.
Connaître et être capable d’expliquer les principes républicains : indivisibilité (Egalité devant la loi
sur l’ensemble du territoire national) ; caractère démocratique (souveraineté de la Nation, séparation
des pouvoirs, existence de droits et libertés, pluralisme politique, existence de voies de recours, etc.) ;
caractère social (mesures de réduction des inégalités) ; laïcité (neutralité de l’Etat en matière religieuse
et respect de la diversité des opinions religieuses des citoyens égaux).
Connaître les principaux droits conférés par la citoyenneté européenne et le texte fondateur :
Traité de Maastricht (1992) : droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales de l’Etat de
résidence : droit de vote et d’éligibilité aux élections parlementaires européennes ; droit de pétition
devant le Parlement européen ; droit de libre séjour et libre circulation sur le territoire de l’Union.
Décrire et expliquer : les liens entre la nationalité et la citoyenneté.
Connaître : les principaux devoirs d’un citoyen (devoir de vote, respect des lois, contribution aux
dépenses publiques, participation aux jurys d’Assises, participation à la JDC).

Maîtriser les définitions des notions clefs :

Constitution : texte législatif organisant la séparation et la répartition des pouvoirs entre les différentes
institutions de l’Etat.
Nationalité : lien juridique unissant une personne à un Etat.
Citoyenneté : statut juridique conféré par la nationalité et définissant des droits et devoirs.