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Proposition de correction des développements construits

Sujet 1 – Dans un développement construit d’une vingtaine de lignes, vous expliquerez pourquoi le régime
nazi est un régime totalitaire et raciste.

Introduction

Dans un contexte de crise économique, les partis des extrêmes gagnent de l’influence en Allemagne.
En 1932, le parti nazi (NSDAP) remporte les élections législatives. Le président Hindenburg nomme Adolf
Hitler chancelier le 30 janvier 1933. Il fait de l’Allemagne, une Allemagne nazie avec un régime totalitaire et
raciste. Un Etat totalitaire est une dictature qui par un ensemble de moyens (propagande, terreur,
embrigadement) cherche à obtenir l’obéissance de la société. En quoi le IIIe Reich est-il un régime totalitaire
et raciste ?

Partie I

L’Etat allemand est un régime totalitaire. En effet, en utilisant différents moyens, le régime nazi
cherche à obtenir l’obéissance de la société. Tout d’abord, Adolf Hitler cherche à influencer et obtenir
l’adhésion au NSDAP à l’aide de la propagande. Par exemple des affiches à la gloire du Führer sont
placardées dans les rues, des discours sont diffusés à la radio. De plus, la propagande est également utilisée
dans le cadre de l’embrigadement et l’endoctrinement de la jeunesse. En effet, les jeunes allemands sont
soumis et forcés de participer à des organisations de jeunesses nommées les jeunesses hitlériennes. Dans
le cadre de ces organisations, les jeunes allemands apprennent les idéaux nazis et la haine des Juifs par
exemple. Enfin, la société allemande est surveillée et traquée dans le cadre de la terreur. Par exemple, la
gestapo (la police politique du régime) est chargée de surveiller les opposants politique. Cette police peut
arrêter et déporter les opposants politiques.

Partie II

L’Etat allemand est un régime raciste et antisémite. En effet, dans Mein Kampf, œuvre biographique
rédigée par Adolf Hitler, se trouve l’idéologie raciste et expansionniste de ce dernier. Le parti nazi souhaite
exclure les Juifs et les personnes jugées comme étant inférieures de l’Allemagne. L’antisémitisme se
caractérise par différents actes. Tout d’abord, dès septembre 1935 les lois de Nuremberg sont votées et elles
discriminent les Juifs qui perdent la nationalité allemande et qui ne peuvent plus se marier avec des non-
Juifs. De plus, les Juifs sont également persécutés avec le boycott de leurs magasins, mais aussi lors de la
nuit de Cristal le 9 novembre 1938. En effet, durant cette nuit des centaine de synagogues sont incendiées,
des magasins sont détruits, des Juifs sont tués et déportés (notamment dans le camp de concentration de
Dachau).

Conclusion

En conclusion, après la nomination d’Hitler en tant que chancelier en 1933, l’Allemagne est devenue
un Etat totalitaire car par différents moyens le régime nazi cherche à obtenir l’obéissance de toute la société
et souhaite exclure de cette dernière les Juifs et les Tziganes notamment.
Sujet 2 – Dans un développement construit d’une vingtaine de lignes, présentez les points communs et les
différences des régimes totalitaires dans l’entre-deux-guerres.

Introduction

La Première Guerre mondiale a profondément déstabilisé l’ensemble des pays d’Europe. En Russie,
la révolution bolchévique de 1917 débouche sur le totalitarisme stalinien. En Allemagne, la crise économique
du début des années 1930 permet à Hitler d’imposer le totalitarisme nazi. Quels sont les points communs et
les différences entre ces deux régimes totalitaires ?

Partie I

En 1924, Staline prend le pouvoir en URSS, et en 1933, Hitler arrive au pouvoir en Allemagne. Ils
mettent en place des régimes totalitaires qui cherchent à obtenir la soumission et l’obéissance de la société
par différents moyens. Dans les deux cas, le pouvoir s’incarne dans un chef tout puissant (Staline et Hitler)
qui fait l’objet d’un culte de la personnalité et qui s’appuie sur un parti unique (Parti communiste et Parti nazi).
Le parti contrôle la vie politique et la société. Les habitants sont encadrés par une forte propagande. Les
jeunes sont embrigadés au sein d’organisations de jeunesse (Jeunesses communistes et Jeunesses
hitlériennes). Enfin, les opposants aux deux régimes sont traqués par une police politique (NKVD et Gestapo)
et envoyés dans des camps (Goulag et camps de concentration). En outre, les deux régimes contrôlent
l’ensemble de l’économie.

Partie II

Cependant, si ces régimes totalitaires possèdent des caractéristiques communes, ils présentent des
différences idéologiques. Le régime communiste promet un avenir radieux aux ouvriers et paysans dont il se
veut le représentant. Il prône une société égalitaire et sans classes. Pour les communistes, la révolution
internationale est un but à atteindre. Au contraire, le régime nazi est profondément nationaliste, raciste et
antisémite. Il souhaite créer un vaste État pour réunir tous les peuples germaniques au nom de la supériorité
de la « race aryenne ». Il mène une politique expansionniste et militaire agressives.

Conclusion

Dans ces deux pays totalitaires, les populations sont soumises à une propagande, un encadrement
et une terreur afin d’entraîner leur adhésion à l’idéologie de chacun de ces régimes. À la fin des années
1930, c’est surtout la politique expansionniste d’Hitler qui menace la paix sur le continent.
Sujet 3 – Dans un développement construit d’une vingtaine de lignes, décrivez et expliquez l’expérience du
front populaire durant les années 1930.

Introduction

Au début des années 1930, en France, la République est menacée par les crises économique et
politique. En 1936, les partis politiques de gauche, réunis dans le Front populaire, gagnent les élections
législatives. Comment le Front populaire parvient-il au pouvoir et quelles réformes met-il en place pour
résoudre les crises ?

Partie I

Les crises des années 1930 entraînent la formation du Front populaire. La crise économique touche
la France à partir de 1931. Des entreprises ferment et le chômage se développe. Le pays traverse aussi une
grave crise politique. Les gouvernements, très instables, changent fréquemment. Des députés sont aussi
impliqués dans des scandales politiques. Dans cette atmosphère, les ligues d’extrême droite s’agitent. Le 6
février 1934, elles organisent une grande manifestation à Paris contre la République qui tourne à l’émeute.
Dans la crainte d’un coup d’État fasciste, les forces de gauche se rapprochent et forment en 1936 un front
populaire avec un programme commun de gouvernement.

Partie II

Le Front populaire l’emporte et met en place une politique de gauche. En mai 1936, les partis du Front
populaire - radicaux, parti socialiste SFIO et PCF- remportent les élections législatives. Le socialiste Léon
Blum devient président du Conseil et dirige le nouveau gouvernement. La victoire électorale du Front
populaire s’accompagne d’une vague de grèves joyeuses et d’occupations d’usines en mai et juin 1936. Pour
mettre fin à ce mouvement, Léon Blum signe avec les représentants du patronat et des ouvriers les accords
Matignon qui prévoient des hausses de salaires mais aussi d’importantes réformes sociales comme les
premiers congés payés et la semaine de travail limitée à 40 heures. De nombreux ouvriers partent pour la
première fois en vacances durant l’été 1936. Mais les réformes sociales du Front populaire sont violemment
critiquées par la droite et la bourgeoisie. Les divisions du Front populaire entraînent finalement sa chute. En
1938, les radicaux, méfiants à l’égard des réformes, quittent le Front populaire pour rejoindre les partis de
centre-droit, mettant ainsi fin à l’expérience politique du Front populaire.

Conclusion

Les crises économique et politique ont donc entraîné la formation du Front populaire. Après sa victoire
de mai 1936, il met en œuvre une politique de gauche. Mais les divisions des forces de gauche mettent fin à
cette expérience politique en 1938.

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