TH1 L’EUROPE FACE AUX REVOLUTIONS

Chapitre 1 La Revolution française et l’empire : une nouvelle conception de la nation

Comment la Révolution française font elle a la fois un nouvel ordre politique mais aussi les
conditions de sa contestation ?

1) Comment l’affirmation de la souveraineté nationale aboutit-elle à l’instauration

d’un régime républicain ?

A- Des Etats généraux a la constitution de 1791 : une démocratisation au sein du régime

monarchique.
1. L’irruption de la nation met fin à l’Ancien régime

Tout d’abords, l’été 1789 marque la fin de l’absolutisme politique : la souveraineté passe du
roi à la nation. Après s’être proclamés Assemblée nationale le 17 juin, les députés du Tiers
Etat rejoint par une centaines de représentants du Clergé et quelques représentants de la
Noblesse, se réunissent le 20 juin, dans la salle du Jeu de paume et prêtent serment ne pas
se quitter sans avoir rétabli une Constitution (lois fondamentales qui fixent l’organisation et
l’exercice du pouvoir politique) au royaume, inspirés par les modèles anglais et américains.
Le roi reconnait la légitimité de l’Assemblée tout en laissant planer le doute d’une interven-
tion militaire. Après la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, Louis 16 reconnait la légitimité
de l’Assemblée nationale.
Souveraineté : droit d’exercer la totalité du pouvoir politique
De plus, il marque aussi la fin de la société d’ordres. A la suite de la Prise de la Bastille, les
émeutes se multiplient. Louis 16 reste relativement passif tandis que son frère le comte D’Ar-
tois quitte le royaume. Durant la fin du moins de juillet, dans les campagnes, les paysans
s’attaquent aux châteaux et aux seigneurs.

2. La mise en place d’une monarchie constitutionnelles qui repose sur la nation

Des femmes montent à Versailles pour revendiquer leurs sorts. La nationalisation des biens
du Clergé. Faire des prêtes des fonctionnaires de L’Etat.
Les décisions sont prises en majorité. La nation est divisée en deux partis : les citoyens actifs
et les inactifs (femmes, pauvres). Il n’y a que 43 millions de citoyens actifs. Le roi a le pouvoir
exécutif, il nomme les ministres et il peut bloquer une lois : le droit de veto. La dynamique du
pouvoir est dans l’assemblée législatif. Il va y avoir un état civil, le divorce, suppression du
droit d’ainesse.
La monarchie constitutionnelle : régime dans lequel le pouvoir se partage entre le roi et une
assemblée conformément à un texte, la Constitution.
Suffrage censitaire : le droit de vote est réservé à ceux qui paient un impôt assez important.
Jacobins : membres du club des Jacobins, d’inspiration républicaine, le jacobisme tend à se
radicaliser pour finir par désigner la gauche républicaine.
Ils se réunissent dans un club Jacobins. Les femmes manifestent pour plusieurs raison

B- De la fin de la Monarchie à la République : un nouveau régime pour une nation

divisée

La France a déclaré la guerre a l’Autriche en 1792 sous le règne du roi louis 16. La guerre se
passe mal. Celui qui dirige les armées Le Duc de Brunswick demande au peuple de Paris de
ne pas s’en prendre au Roi de France. Le 10 aout 1792 ils vont attaquer les Tuileries, le roi va
donc se réfugier à l’Assemblée nationale. Il vas donc être mis en prison. Début du mois de
septembre il y a une petite bataille de Valmy, les armées autrichiennes opèrent un demi-tour.
Suite à cette bataille, il y a la république.
La Convention National : c’est une Assemblée qui ressemble deux courant à partir du 10
Aout. Les hommes politiques les plus influents sont les girondins. (Roland et Brissot).
Les armées françaises ne sont plus dans une logique défensive ; les armées de la République
passent d’une logique défensive a une logique offensive contre tous les pays européens.
Il y a donc une levée de 300000 hommes + exécution du roi génèrent des tensions. Au début
de l’année 1793, on trouve des départements dans l’ouest de la France des soulèvements. En
Vendée, on envoie l’armée mais elle perd. On a une situation de guerre civile + guerre exté-
rieur. En juin 1793, l’élimination des girondins ; une partie exécuter ; une partie s’est enfui.
On est donc sur une révolte sociale.
Les Sans culottes font arrêter les girondins. Robespierre et Danton sont des Montagnards. La
proscription girondine entraîne une conséquence, toute une partie vont se soulever. C’est
une révolte fédéraliste.
Les Montagnards ont le pouvoir. La Terreur c’est à la fois le contexte et la conséquence de
cette guerre civile.
Jusqu’à la victoire de Florus, il n’y a plus aucune menace extérieur. Les indulgents vont être
guillotiné. Robespierre tombe malade. Quand Robespierre revient à l’Assemblée, le lende-
main la Plaine fait arrêter Robespierre et son équipe se fait arrêter et exécuter. Ce qui reste
de la Convention devient la Convention thermidorienne qui a pour but d’arrêter les exécu-
tions. En 1795 elle va se dissoudre.
Dictature collective dirigée par le Comité de Sureté générale et le Comité de Salut public.

2) Comment stabiliser l’ordre politique de la Révolution ?

A) La République confisquée par le bourgeoisie

Boissy d’Anglas fait partie des républicains modéré. Les thermidoriens vont restaurer une sta-
bilité : on suspend la loi du suspect ; on supprime la loi du maximum ; restaurer la liberté
économique puis ils vont fermer le club des jacobins.
Ils vont mettre au point en septembre 1795 une nouvelle constitution. Le directoire dure de
1795 à 1799. La grande puissance mondiale c’est la France.
Napoléon Bonaparte prends place, il commence à se faire remarquer. C’est un génie mili-
taire. Il va donc remporter bataille sur bataille.
Les directeurs Sieyès et Barrès trouvent que le système n’est pas bon. Ils envisagent un coup
d’Etat. Il cherchent donc un général, il se mettent d’accord avec Napoléon sous l’intermé-
diaire de Joséphine. Ce cout d’Etat a lieu le 9 novembre 1799.

B) Le césarisme politique : un régime autoritaire basé sur l’armée et la nation

Plébiscite : vote par lequel un dirigeant politique demande aux citoyens de lui manifester
leur confiance. Napoléon va l’utiliser puisque qu’il ne dirige pas seul. En faisant ca il a donc
un lien direct avec la souveraineté pour faire une remise en balance. Il est le chef parce que
la nation française le délaite comme chef par un vote et en tant qu’armée citoyenne. Il va
changer le consulat a vie 1802. Deux ans plus tard il va s’appeler empereur. Napoléon est un
mélange du passé et le futur pour diriger le peuple. C’est une légende. Une vie étrange.
La signature du Concordat : accord entre la papauté et un Etat en 1801 restaure la paix reli-
gieuse jusqu’à 1905. Les préfets représentent l’Etat, domaine de la puissance publique, en-
quêtes, des statistiques et exercent une veille sur l’opinion. Création des lycées (1802) et de
l’université (1808) pour de nouveaux fonctionnaires d’élites pour la Nation. La Banque de
France est créée. Une nouvelle monnaie est créée germinal est stabilisée.
Nation : groupe humain dont les membres sont unis par un ensemble d’affinités communes
dont la cohérence repose sur la volonté de former ou maintenir leurs communauté.
Communauté de destin. Par la langue ; la culture ; la religion et…

C) De l’hégémonie au rejet de la France.

La Grande Armée composé de plusieurs pays. Au total on estime qu’il y a 2000000 d’homme qui va
faire la guerre. Le bilan des guerres napoléonienne à 4 à 5 millions de morts en Europe.

L’Empire s’appuie sur l’élite locale qui provoquera un rejet populaire monte à mesure que dure l’occu-
pation française.

Guérilla : type de guerre fondée sur des stratégies de harcèlement, d’embuscade, et menée par des
groupes clandestins qui se fondent dans la population locale qui dure jusqu’en 1814. Andreas Hofer la
suscite la naissance d’un sentiment national qui se retourne contre les armées d’occupations.

Affaibli par la multiplication des résistances et l’ouverture de nouveaux fronts militaires, notamment
la campagne de Russie de 1812, Napoléon abdique une première fois en avril 1814 et est exilé sur l’ile
d’Elbe. Il débarque cependant en Provence un ans plus tard.

Chapitre 2 : L’Europe entre Restauration et Révolution

 1) Comment les mouvements libéraux et nationaux de la Révolution française contestent-ils l’ordre
de Vienne ?

A) Un nouvel ordre monarchique en Europe

B) L’essor du libéralisme et du mouvement des nationalités

Dès les années 1820-1830, les contestations s’élèvent rapidement. Elles s’expriment donc par des as-
pirations libérales (revendication des droits de l’individu et de l’égalité entre les citoyens) Elles sont
essentiellement faites par le bourgeoisie, des classes moyennes et des étudiants, attachés aux droits
acquis pendant la Révolution.

D’autre part, se répandent des aspirations nationales (volonté d’un groupe d’individus conscients de
partager une unité culturelle ou historique de se constituer en Etat). Il y a deux types de mouvements
nationaux : ceux qui souhaitent se doter d’un Etat nation par la sécession ex Polonais., ceux qui sou-
haitent se doter d’un Etat nation par réunion (allemands, Italiens). La construction de ce sentiment
qui vise à l’unité nationale. (Agne Marie THIESSE mouvement nationalitaire)

Il n’est pas toujours facile de dissocié les deux mouvements qui se confondent aussi parfois avec le ro-
mantisme. Ainsi l’œuvre littéraire de Benjamin Constant ou de Germaine de Staël.

C) Une répression de grande ampleur

Face à la répression dont ils font l’objet, les libéraux s’organisent souvent en sociétés comme les Car-
bonari en Italie ou la BurschenSchaft en Allemagne. Les sociétés secrètes prônent un libéralisme de
l’action en organisant des insurrections qui vise à renverser les gouvernements.

Plusieurs insurrections éclatent dans les années 1820 en Europe méditerranéenne. Elles sont répri-
mées.

En 1830, à la suite des 3 glorieuses en France, une première vague révolutionnaire se répand en Eu-
rope : de soulèvements éclatent à Bruxelles, dans les Etats allemands, dans les Etat italiens.

Une opposition entre les aspirations nationales. En 1830, première vague révolutionnaire des trois
glorieuse en France. L’ordre de Vienne empêche tous soulèvement national. Bénéficie un large mou-
vement de sympathie vis-à-vis des Grecs. Le philhellénisme grand courant de solidarité et d’empathie
des peuple européens pour la Grèce. Les Grecque vont accéder à l’indépendance en 1830. Une révo-
lution national.

2) Comment échoue le rétablissement de monarchie constitutionnelles en France ?

A- La restauration de la monarchie française
Le 3 mai 1814, une fois Napoléon vaincu, le frère de Louis 16 entre à Paris sur le trône pour le roi
Louis 18. Le 4 juin, il instaure une monarchie constitutionnelle inspirée du modelé britannique.

La charte garantit les principaux droits issus de la Révolution et de l’Empire. Suite à.

B- Charles 10 et la dérive absolutiste

L’arrivée au pouvoir de Charles 10 en 1824 marque un durcissement de la monarchie. Chez les roya-
liste, interroge cette pratique royale. Les 27,28,29 juillet il y a trois jours d’émeutes. Les trois glo-
rieuse. Lafayette ; Les intrigues de Talleyrand et du jeune Thiers. Grand prestige pour Lafayette. La
monarchie de Juillet.

C- La monarchie de Juillet : une démocratisation manquée

La religion catholique n’est plus la principale. Le parti de la résistance va remporter. Le régime de

Louis Philipe est contesté de deux manière : par les légitimiste (monarchiste qui son partisan de
Charles 10) Et il y a aussi des émeutes populaire (Lyon) L’attentat manqué contre Louis -Philippe en
1835.

Restauration : un mouvement d’un groupe social qui envisage de revenir dans une monarchie.

3) 1848 : Le printemps des peuples

Un malaise européen

En 1848, l’Europe entame un nouveau cycle révolutionnaire d’une rare intensité. A la crise écono-
mique qui touche le continent à parti de 1846, s’ajoutent les frustrations politiques anciennes d’ordre
libéral ( souveraineté nationale et libertés à des gouvernements autoritaires) et / ou nationale(sou-
hait d’indépendance des minorités autrichiennes ou recherche d’une unité allemande ou italienne)
En Italie , Guiseppe Mazzini fonde le mouvement Jeune Italie en 1843 et s’affirme comme un acteur
majeur du Risorgimento( mouvement en faveur de la résurgence d’une Italie unifilaire avant 1848 )

L’année 1848 voit un embrasement révolutionnaire de l’Europe autour. Au cours des premiers mois,
les insurgés remportent de nombreux succès. Plusieurs souverains concèdent des constitutions.

Le triomphe de la réaction : l’automne des princes

L’Autriche donne l’exemple de la fermeté (écrasement de la révolution à Prague en juin 1848, à
Vienne en octobre 1848) et obtient même l’aide de la Russie pour réprimer la résistance hongroise
(1849) En Italie, son armée rétablit sur leur trône les souverains que les républicains refuse chassés
tandis que le France restaure le pape à Rome (1849). Quant au roi de Prusse, il refuse la couronne
d’Allemagne parce qu’elle lui est offerte par un Parlement élu. L’échec des révolutionnaires n'est pour-
tant pas total. Outre le maintien de certaines réformes libérales (le Piémont – Sardaigne et de la
Prusse conservent leur Constitution : ils apparaissent comme de possibles candidats aux futures unifi-
cations italienne et allemande) le Printemps des peuples a prouvé la fragilité de certains gouverne-
ments. Cette révolution est donc une étape qui permet de renforcer la détermination des insurgés.