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THEME 1 

: L’EUROPE FACE AUX REVOLUTIONS

Chapitre 1 : La Révolution française et l’empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1814)

Introduction :

- Une crise financière : Louis XIV, roi conquérant et dépensier, a mis à mal les finances du
royaume. Louis XV, malgré son statut de bien-aimé, n’a pas réussi à les rétablir durant son
règne non plus. Toutefois, il essuya quelques révoltes : on entendait la Révolution gronder.
C’est donc au tour de Louis XVI d’essayer de remplir les caisses de l’état. Pour cela, il
augmenta de manière drastique la quantité et le montant d’impôts, auxquels seul le tier état
était soumis.
- Une crise économique et sociale : En parallèle, pour des raisons écosystémiques, les récoltes
de blé sont mauvaises, ce qui, de fait, fait augmenter le prix du pain, nourriture élémentaire
de cette époque. -> En 1775, Turgot libéralise le prix du blé ce qui permet cette hausse.

Pour palier à cela, le roi convoque les Etats généraux le 5 mai 1789. Il s’agit ici d’une tentative de
sauver le royaume.

Les 3 ordres se réunissent, et élisent leurs représentants. Ils participent aussi à la rédaction des
cahiers de doléance.

Révolution : Renversement brusque et par la force du régime politique établi. Il s’agit donc d’un
élargissement des contestations au niveau national et d’une rupture dans la douleur.

Nation : Communauté qui partage une langue, une culture, et un désir d’appartenance.

Comment la Révolution française et l’empire transforment ils la France et l’Europe ?

1. De 1789 à 1792, la fin de l’Ancien Régime

a. 1789, l’année sans pareil, la fin de la monarchie absolue

i. Les conditions historiques qui ont permis la Déclaration des droits de


l’homme et du citoyen

La réunion des états généraux : Le roi y est présent, et la cour aussi, en tant que spectateurs. Ces
états généraux sont composés de 250 députés de la Noblesse, 250 du clergé et enfin 500 du tiers
état. Cependant, le vote s’y fait par ordre, et non par tête, ce qui provoque des indignations chez
l’ordre le plus nombreux.

Des Etats généraux à l’assemblée constituante : Le printemps 1789 est marqué par l’opposition à
Versailles entre les députés du Tiers État, qui se sont proclamés en Assemblée Nationale (17 juin) et
ont juré de ne pas se séparer avant la rédaction d’une Constitution (Serment du Jeu de Paume du 20
juin).

ii. La pression populaire

La prise de la Bastille : Le 11 juillet 1789, le roi renvoie tous les ministres libéraux et progressistes du
gouvernement (parmi eux, Necker). De plus, une rumeur circule jusqu’aux nobles de la capitale
stipulant que des troupes du rois entoureraient Paris. Enfin, des difficultés d’approvisionnement
viennent ajouter une couche de mécontentement à une société déjà contrariée. Le 13 juillet, les
barrières d’octroi (= douanes) sont brulées aux portes de Paris. Les Révolutionnaires partent s’armer
à la caserne royale (actuels Invalides), et prennent la Bastille le 14 du même mois : la poudre était
stockée là-bas. Ils tirent profit de la situation pour libérer les 7 prisonniers logés là, et décapiter le
gouverneur De Launay. On voit ici une puissante affirmation du pouvoir populaire par rapport au
pouvoir institutionnel : celui du roi.
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Chapitre 1 : La Révolution française et l’empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1814)

La Grande Peur : La révolution gagne les villes de province. Il y nait plusieurs centres de
désinformation (dès le 20 juillet 1789). Ceux-ci sont chargés de transmettre de fausses affirmations :
les seigneurs feraient appels à des brigands pour saccager les récoltes…
Les paysans, en réponse, décident d’attaquer et de saccager les symboles de l’Ancien Régime : les
églises et les châteaux par exemple.

Les journées d’Octobre : Le 5 octobre 1789, plusieurs milliers de parisiennes se rendent à Versailles
afin de réclamer du pain et surtout l’installation du roi à Paris, afin qu’il soit plus au fait de la misère
dans laquelle vivent les habitants de la capitale. Il accepte, contraint, cette proposition le 6.

iii. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : la fin de l’absolutisme


et des privilèges

La nuit du 4 août : Cette nuit marque la fin du système féodal et des privilèges de la noblesse et du
clergé. Une proclamation est répandue dans tout le royaume, et la noblesse l’accepte par peur de la
désinformation révolutionnaire.

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : Il s’agit d’un texte débattu le 20 août 1789,
parmi une quarantaine de propositions, et qui fonde les principes de la société nouvelle (nouveau
régime politique, nouvel ordre social…).

b. La nation souveraine  : nouveaux acteurs, nouvelles politiques publiques


i. Les différents moyens de participer à la vie politique

Le vote : La monarchie constitutionnelle (constitution de 1791) repose sur une assemblée législative,
élue au suffrage universel indirect. Les hommes de plus de 25 ans payant au moins 3 jours de travail
d’impôts élisent les Electeurs, qui eux votent pour les députés. Ce droit au vote est limité car il est
d’un suffrage sélectif indirect.

Presse, réunion, club, sections : La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen permet la liberté
d’expression, et donc l’essor des journaux (on en compte 60 en 1788, et plus de 500 en 1792) dans
lesquels toutes les opinions sont représentées ; Montagnards (L’ami du peuple, Marat) comme
royalistes (Rivarol)

Club : Société politique qui tient des réunions régulières de membres associés qui débattent des
affaires du temps. Les premiers clubs se réunirent au moment des Etats Généraux (les bretons se
réunissaient au couvent des Jacobins → Club des Jacobins). Les clubs mettent en place un réseau de
correspondance jusqu’en Province (1100 clubs en 1791).

Sections : Subdivisions urbaines qui, au départ, furent crées pour servir de cadres aux élections (=
bureau de vote). A partir de 1792, les sections s’ouvrent aux citoyens passifs et aux femmes, et
deviennent des lieux de discussion pour l’établissement d’une démocratie directe.

2. La recherche d’un nouvel ordre politique


a. L’affirmation de la souveraineté nationale et remise en cause du pouvoir royal
i. Construire le consensus

Cadre symbolique : La fête de la fédération s’est déroulée le 14 juillet 1790, et commémore la prise
de la Bastille, un an plus tôt, comme catalyseur de la révolution. Elle prend place sur le champ de
Mars, et célèbre la Révolution à la manière d’une Religion (messe, Autel de la patrie, serment de la
constitution)
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Chapitre 1 : La Révolution française et l’empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1814)

La recherche d’unité : Dans le domaine administratif, on assiste à la création de 83 départements ; ils


sont comme des circonscriptions pour appliquer les décisions exécutives prises à Paris (libre échange
d’humain et de marchandise sur le territoire, unification des poids et mesure – système métrique et
décimal). Dans le domaine financier, tous les citoyens payent désormais des impôts. Pour financer
ces mesure, l’assemblée législative confisque et vend les biens de l’Eglise.

ii. La rupture de confiance avec le pouvoir royal

La fuite de Varennes : Le roi fuit en juin 1791 pour l’Autriche, rejoindre la famille de sa femme Marie-
Antoinette ; il refuse la diminution de son pouvoir exécutif, la concurrence des sociétés populaires et
la constitution civile du clergé entre autres. Il est reconnu à Varennes. Les révolutionnaires vivent cet
acte comme une véritable trahison et ravivant les peurs d’une coalition contre la France par les pays
alliés de la royauté. La Révolution en est accélérée, poussée par les courants les plus extrêmes, parmi
lesquels se trouvent les Montagnards.

Le procès de Louis XVI : Le procès de Louis XVI s’ouvre en décembre 1792, et dure un mois. La
sentence est partagée entre un emprisonnement et une exécution. Le verdict est rendu : 387 voix sur
les 749 votent en faveur de l’exécution. Cette condamnation est appliquée le 21 janvier 1793.

b. Débats et conflits au sein de la Révolution


i. Les difficultés de la Première République

Le refus : Un certain nombre de nobles vont refuser ce régime républicain et s’émigrer vers les pays
étrangers, pour pousser ceux-ci à rétablir l’Ancien Régime en France. Les idées royalistes sont
diffusées en France par la presse (Rivarol). Ce sont les forces contre-révolutionnaires (la somme des
dispositifs politiques, des actions, des doctrines, des théories mises en place pour lutter contre la
révolution). Cela suscite un sentiment d'incompréhension entre la ville et la campagne. On assiste
alors à une radicalisation des révolutionnaires entre 1793 et 1794 (Terreur) alors qu'entre 1795 et
1799, un compromis est trouvé.

ii. Révolution et église

L'émancipation des protestants et des juifs en janvier 1790 et en septembre 1791 découle de la
liberté de culte instaurée par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La constitution civile
du clergé, instauré le 12 juillet 1790, permis la nomination des prêtres et des évêques par le peuple.
Aussi, ceux-ci doivent prêter allégeance à la constitution.

iii. La guerre affaiblit la Révolution

En avril 1792, l'Assemblée nationale déclare la guerre à l'Autriche. Les armées prussiennes
envahissent la France en juillet de la même année. Les députés déclarent la patrie en danger. Les
Français se fédèrent et rejoignent la capitale pour se défendre (création de la marseillaise pour les
fédérés - armée du Rhin). À la tête des troupes autrichiennes, le duc de Brunswick menace Paris et
virgule sans le vouloir, exacerbe la foule en mettant en évidence une coalition avec le roi. Une
victoire française notable est la bataille de Valmy, le 20 septembre 1792.

c. Les expériences républicaines


i. La République est divisée

La République est proclamée le 21 septembre 1792. Celle-ci se divisent en 3 groupes politiques


départagés : les Montagnards, les Girondins et la Plaine. Les Girondins, plus influents au début de la
Révolution française, sont dirigés par Brissot et sont plus modérés. Les Montagnards,
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majoritairement parisien, s'appuient et sont très proches du mouvement des sans-culottes. La


majorité des députés sont ceux de la Plaine : ils se rangent d'abord sous l'étendard girondin puis,
sous la pression populaire, rejoignent les montagnards. Des soulèvements apparaissent cependant
lorsque les montagnards accèdent au pouvoir (Vendée).

ii. La Terreur à l’ordre du jour (1793-1794)

En juin 1793, la Convention passe sous l'égide des montagnards. Et en septembre de la même année,
l'avocat Barère fait passer des lois visant à « conserver les acquis de la révolution » :

- Création du comité de salut publique, qui a le pouvoir de prendre des décisions nationales
pour protéger la 1ère République. Il comprend 12 membres et est dirigé par Robespierre ; il
prend des mesures de « Terreur contre les ennemis de la Liberté »
- Instauration de la loi des suspects, qui consiste en une arrestation de toutes les personnes
soupçonnées d'être ennemies de la République ou avérées de l'être. Cette loi entraîne de
nombreuses arrestations ainsi que de très expéditifs procès devant le tribunal
révolutionnaire.
 Ces décisions entraînent l'arrestation des Girondins, des nobles, du clergé réfractaire, et de
toute personne sympathisante royaliste. On dénombre 50 000 arrestations et 20 000
exécutions.
- Levée en masse : décret instaurant une réquisition militaire exceptionnelle pour tous les
hommes célibataires de 18 à 25 ans. Grâce à cette loi, l'armée révolutionnaire compte 300
000 hommes.
iii. Les victoires de l'an II et la fin de la terreur

Des résultats rapides : dès 1794, la République et victorieuse sur tous les fronts. A l'extérieur, les
armées ennemies sont repoussées hors des frontières (Fleurus en juin 1794). Sur le plan intérieur, les
soulèvements sont stoppés net (Vendée, 100 000 morts). Toute velléité est diminuée en l'attente
d'une décision ; certains demandent l'arrêt de la terreur (les indulgents) alors que d'autres (les
enragés) souhaitent la renforcer. Robespierre décide alors d'éliminer, dans un premier temps, les
indulgents. Puis, il s'attaque aux enragés afin d'éviter toute extrémisme politique. Il établit après cela
une dictature personnelle, et la Convention prend peur. Elle décide donc d’arrêter sans jugement ce
despote, et d’exécuter Robespierre le 28 juillet 1794.

iv. La fin de République et le Directoire (1795 – 1799) : Un régime fragile et


instable.

Il reste de la Convention les députés de la Plaine (thermidoriens) qui décident d’une révolution
bourgeoise (verticalité sociale, respect de la propriété privée et suffrage censitaire – peur des sans
culottes). Les suspects, arrêtés à cause de la loi éponyme, sont libérés ; et l’assemblée met en place
une nouvelle constitution. Ce nouveau régime est nommé directoire, du nom de ses plus hauts
dirigeants.

Seuls 3,5 millions de citoyens ont le droit de vote, et ceux-ci élisent des Electeurs (au nombre de
30 000) ; un Parlement bicaméral remplace : Le Conseil des anciens (qui valide les lois) et le Conseil
des cinq-cents (qui est à leur initiative). Tout cela est chapeauté par 5 directeurs, organisant le
pouvoir diplomatique et exécutif (ainsi que des ministres). Ces directeurs sont renouvelés à hauteur
d’un par an. Ce régime est très impopulaire (il ne profite qu’aux riches et ne prend aucune mesure
pour les plus pauvres). Certains veulent le retour à la monarchie alors que d'autres ré appellent à
l'égalité (Babeuf – tentative de complot).
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Chapitre 1 : La Révolution française et l’empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1814)

d. Le retour d’un ordre autoritaire  : Napoléon Bonaparte


i. Du consulat à l’Empire

Le coup d’état du 18 brumaire : le directoire fait face à une crise (financière, légitimité). Il fait appel à
l'armée pour rétablir l'ordre (à l'extérieur, la coalition contre-révolutionnaire entraine des conquêtes
et la création de 6 Républiques sœurs). Napoléon Bonaparte multiplie les victoires en Autriche
notamment, ce qu'il auréole de gloire (il était alors général). Il est envoyé en Égypte car son influence
était trop importante. Il revient des faits et clandestinement au moment où le mécontentement est à
son paroxysme (envers le Directoire). Le pays est toujours divisé (tant financièrement que
religieusement et socialement) et victime de brigandage. Les Français sont prêts à accueillir toute
autorité leur permettant une sécurité intérieure et extérieure.

Une République autoritaire : le Consulat : en décembre 1789, la constitution du consulat et


promulguer. Napoléon y est à l'initiative des lois, il nomme les ministres et commande les armées.
Enfin, il nomme les juges et les hauts fonctionnaires. Le pouvoir est donc très concentré entre les
mains d'un seul homme. Cependant Napoléon utilise le plébiscite comme moyen de marque du
soutien populaire. En 1802, Napoléon se fait élire consul à vie par plébiscite.

L’empire, un régime de type monarchique : Napoléon se fait sacrer, le 2 décembre 1804, empereur, à
Notre-Dame de Paris, par le pape Pie VII. Il transforme donc la France en empire (régime politique
autoritaire où le pouvoir est détenu par un empereur, mais aussi territoire qui comprend plusieurs
nations réunies sous un même gouvernement).

ii. Les Réformes

La France est surveillée : Napoléon met en place une administration centralisée, avec, à la tête des
départements, en préfet nommé par l'empereur pour faire respecter ses décisions. Il renforce aussi
la police, avec une nouvelle organisation, et à sa tête, Fouché. La censure est rétablie et la
propagande d'empire aussi. Par exemple, le « livret ouvrier » où les erreurs de ceux-ci et les
tentatives de rébellion et d'opposition sont consignées.

La France est pacifiée : la réconciliation avec le clergé passe notamment par le concordat, signé en
1801, qui met un terme à la constitution civile du clergé. La liberté de culte est garantie mais le
catholicisme est reconnu comme religion « de la grande majorité des français ». Cependant, les
membres du clergé prêtent toujours serment à l'état et sont donc rémunérés par celui-ci.

La France est réorganisée : le code civil fixe les lois exécutables sur tout le territoire français et
conserve certains principes de la révolution (isonomie, droits du sol…). Toutefois, certains articles
sont assez rétrogrades, notamment sur la condition féminine et les rôles et positions dans le foyer.
Napoléon se réserve le succès de ce code civil, ce qui l’auréole d’un halo de réformateur.

iii. Les masses de granit

Cette expression napoléonienne désigne les réformes fondatrices de la puissance nouvelle. Il


comparait le peuple à du sable, qu'il faut stabiliser par des blocs de granit.

Le pays s’enrichit :

- Création de la Banque de France (1800)


- Instauration du franc Germinal (1803)

De nouvelles élites :
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- Création des lycées (1802)


- Création d'universités (1808)
- Création de la Légion d'honneur (1802)

Un pays pacifié :

- Conquête de l'Italie (1801) = paix avec l’Autriche


- Traité d'Amiens (1802) = paix avec l'Angleterre

Une France centralisée :

- Préfets (fonctionnaires nommés par Napoléon qui assurent son influence)

Un maintient des principaux acquis de la révolution :

- Isonomie
- Egalité des citoyens
- Droit à la propriété

Une politique de réconciliation nationale :

- Concordat (1801) -> Nomination des évêques par Napoléon


3. La Révolution et l'Europe, influence et conflictualité
a. Les formes de cette influence
i. La nation en armes : La France, la guerre et l'Europe

La guerre a pour but de se protéger (Autriche, Saint empire…) mais aussi d'unir la nation face à ses
ennemis, et de poursuivre la lutte contre l'ancien régime.

L’Evolution du territoire :

- En 1789, le territoire n'est pas très éloigné de celui d’aujourd’hui, mais il est découpé en
comtés et en duchés.
- En 1790, on assiste à la création des départements
- En 1792, les armées révolutionnaires annexe la Savoie et les territoires anté-Rhin
- Entre 1796 et 1810, les armées napoléoniennes annexe les alentours de Rome, et place des
membres de la famille de Napoléon en Espagne, en Italie, à la tête de la Confédération
helvétique, de celle du Rhin, du Royaume de Naples, et du grand-duché de Varsovie (actuelle
Pologne)
ii. La grande armée

L'armée napoléonienne est une armée de conscrits, la loi Jourdan-Delbrel (1798) va plus loin que le
décret sur la levée en masse puisqu'elle institue une conscription universelle et obligatoire de tous
les Français, âgés de 20 à 25 ans. Cette loi permet à Napoléon d'alimenter l'armée française. Elle
compte aussi des soldats étrangers dans ses rangs. Ces soldats sont dévoués à l’empereur, et même
le commandement, des officiers brillants, et prêt à se jeter au front.

iii. La diffusion des principes de la révolution

En 1811, La France domine le continent. La plupart des états sont conquis ou alliés. Seule l'Angleterre
résiste encore. La France et diffuse les idées de la révolution. 130 départements sont soumis aux lois
françaises, mais dans les États dépendants, on y promulgue la constitution, la suppression des
privilèges, du servage, et l'application du code civil.
THEME 1  : L’EUROPE FACE AUX REVOLUTIONS

Chapitre 1 : La Révolution française et l’empire, une nouvelle conception de la nation (1789-1814)

b. Une domination contestée


i. Les revers militaires et les révoltes

1811-12 : Conflits en Espagne (Joseph Bonaparte est contesté)

1812 : Campagne de Russie, Les armées part 6000 hommes, 160 000 arrivent à Moscou, 89 000
battent en retraite (Bérézina).

6 avril 1814 : Abdication de Napoléon + exil à l'île d’Elbe.

ii. Les critiques de la domination française

Au départ, la domination est bien accueillie mais l'occupation française devient insupportable. Les
Français pire les pays dominés, les massacrent et les populations sont contraintes à payer de lourds
impôts. Elles doivent en plus fournir des hommes à l'armée napoléonienne.

 Révolte espagnole du 2 mai = répression et massacres du 3 mai 1808


 Allemagne : des intellectuels comme Ficht et Arndt appelle à l'unité des Allemands face à
l'envahisseur, cela marque le début du sentiment national allemand.

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