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Mouvement Combat
Le mouvement Combat est dirigé par Henri Frenay, Il est issu de la fusion de plusieurs
mouvements plus petits de la Résistance.
- juillet 1941 : Henri Frenay rencontre Jean Moulin et se rapproche du général de Gaulle.
- décembre 1941 : parution du 1er numéro du journal Combat (voir document 3).
- 1943 : fusion avec les autres grands mouvements de Résistance (Combat et Francs-Tireurs) et
participation au Conseil National de la Résistance (CNR) (voir documents 5A et 5B).
« Depuis juillet 1940, j'ai beaucoup évolué […]. A cette époque, s'engager dans
la lutte contre le nazisme et espérer en Pétain n'était nullement contradictoire […].
Puis, au fur et à mesure que le gouvernement du Maréchal cédait aux exigences
allemandes (1), […] le fossé s'est creusé entre lui et nous, […] et s'est opéré un
rapprochement avec les Forces françaises libres et leur chef, le général de Gaulle (2).
Dès la fin du printemps 1941, j'en avais ressenti le besoin […] pour éviter
l'émiettement (3) de la Résistance en groupes et groupuscules […] C'est autour de
de Gaulle, pensais-je, qu'il faut se rassembler ».
Document 3 : Résister pour des valeurs, Article paru dans Combat, n°34, septembre
1942.
« Le moment est venu d'exprimer le sens profond de notre combat. Nous
nous battons contre l'Allemagne et contre ses alliés qu'ils soient à Rome, à Tokyo (1)
ou à Vichy. Mais à travers le nazisme, nous combattons aux côtés de toutes les
nations meurtries (2), pour que dans l'effroyable épreuve que subit notre pays, soit
enfanté un monde meilleur. Notre tâche ne s’arrêtera pas à la libération du
territoire. Nous voulons au-delà reconstruire la France […]. Nous voulons une France
libre, parce que la liberté est le premier des biens […]. Nous voulons une France
juste parce que la justice […] protège la dignité de l'homme […]. Nous voulons une
France honnête […]. Nous voulons la République, parce que depuis deux ans le sort
de la République et de la Résistance sont liés.
Document 5 : Une femme dans la Résistance, biographie de Marie Reynoard (1897 -
1945).
« Je désigne M. Jean Moulin, préfet, comme mon représentant et comme délégué
du Comité National Français, pour la zone non directement occupée de la métropole
(1). Il a pour mission de réaliser dans cette zone l'unité d'action de tous les éléments
qui résistent à l'ennemi et à ses collaborateurs. Il me rendra compte directement de
l’exécution de sa mission. »