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DOSSIER DE PRESSE
Exercice SERPENTEX
Base aérienne « Capitaine Preziosi», Solenzara, Corse
Voyage de presse 15 – 17 Mars 2016
Contact :
Service d’information et de relations publiques de l’armée de l’air
Département médias
presse@armeedelair.com / 09 88 68 16 46
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SOMMAIRE
Présentation SERPENTEX...................................................................................................................................... 3
Un environnement tactique................................................................................................................. 4
Le système Scarabée............................................................................................................................ 7
Rafale, 4eme escadre de chasse 1/7 « Provence », base aérienne St Dizier ..................................... 11
Rafale, 30eme escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen », base aérienne Mont de Marsan 11
Escadron de chasse d’expérimentation 5/33 « Côte d’argent », 30eme escadre de chasse, base
aérienne Mont de Marsan ................................................................................................................. 11
Mirage 2000D, Escadron de chasse 3/3 « Ardennes », base aérienne de Nancy .............................. 12
Mirage 2000-5, 2eme escadre de chasse, 1/2 « Cigognes », base aérienne de Luxeuil ................... 12
Mirage 2000N, Escadron de chasse 2/4 « Lafayette », base aérienne d’Istres ................................. 12
C160 Transall, 64 ème escadre de transport, 1/64 « Béarn » et 2/64 « Anjou », base aérienne
d’Evreux ............................................................................................................................................. 12
CASA CN235, Escadron de Transport 1/62 «Vercors» et 3/62 « Ventoux », base aérienne de Creil . 13
E-3F SDCA AWACS, 36eme escadre de commandement et de conduite aéroportés, base aérienne
d’Avord .............................................................................................................................................. 13
Lexique ............................................................................................................................................................... 15
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Présentation SERPENTEX
L’un des plus importants exercices d’appui aérien européen a démarré lundi 7 mars 2016 sur l’île
de beauté. Pendant trois semaines, SERPENTEX rassemble des équipages et des contrôleurs aériens
avancés de 12 nations pour une dernière répétition générale avant leur déploiement en opération.
Chaque jour, plusieurs vagues d’aéronefs effectuent des missions d’appui aérien au-dessus de la
Corse. Plus d’une cinquantaine de sorties a déjà été effectuée pour le premier jour de Livex. Par le
biais de scénarios complexes et réalistes, les JTAC (Joint terminal attack controller – contrôleur
aérien avancé) s’entraînent ainsi aux procédures CAS (Close Air Support – appui aérien rapproché).
Les avions de chasse vont même jusqu’à délivrer leur armement sur le champ de tir de Diane,
alternant largages de bombes et passes canon, sous le guidage de FAC situés à proximité.
Comme chaque année depuis 2007, SERPENTEX prend également en compte les récentes opérations
comme le Mali, la République centre-africaine, la Bande sahélo-saharienne (BSS) ou le Levant. Les
procédures DACAS (Digital Aided CAS - CAS assisté par l’emploi d’outils numériques) sont ainsi
employées, éprouvées et testées dans un environnement dense. De même, des missions de type
SCAR (Strike Coordination and Reconnaissance – coordination de frappe et reconnaissance) sont
programmées. Le SCAR est une mission qui allie la recherche et le traitement d’objectifs dans une
zone délimitée, sans présence de troupes amies et donc sans le guidage de JTAC. Le travail avec des
moyens ISR (Intelligence, Surveillance and Reconnaissance) permet également des scénarios plus
conformes à la réalité opérationnelle.
Origine de l’exercice
Organisé pour la première fois en 2007 pour la
mise en condition opérationnelle du personnel
projeté sur le théâtre afghan dans le domaine
de l’appui-feu. Un exercice d’envergure et un
standard d'entraînement – tant par les
conditions du terrain que par le réalisme des
scénarios, directement inspirés des derniers
conflits.
Un environnement tactique
L’exercice a pour objectif d’entraîner, dans un environnement tactique complexe :
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- les unités aériennes chasse au cours
de missions d’appui-feu avec FAC
(CAS) ou sans FAC (X-AI et SCAR)
incluant des modules de Dynamic
Targeting ;
- les FAC, les CTA, et plus largement
les I3D de l’appui aérien, en appui
d’une manœuvre terrestre conduite
depuis un LCC/TOC interarmées ;
Des aviateurs du CEAM seront déployés à Solenzara afin de réaliser des missions de Digital CAS.
Grâce à cette méthode, un certain nombre d’informations, telles que la demande d’appui aérien ou
la désignation d’objectifs, est transmise numériquement par L16, alors qu'elles l’étaient par radio
auparavant.
Par le biais du système ALLIANCE, le FAC transmet la 9-Line (fiche récapitulant les paramètres
essentiels de la mission d’appui aérien rapproché) à l’équipage du chasseur, à plusieurs kilomètres de
la zone. Les capacités innovantes du logiciel ALLIANCE, dédié au Digitaly Aided Close Air Support
(DACAS – appui aérien rapproché numérisé), facilitent le travail de toute la chaîne participant à la
mission CAS.
Fruit d’un travail exploratoire mené dès 2006 par le centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de
Mont de Marsan et le CPA 10 d’Orléans, le projet ALLIANCE a été lancé par l’état-major de l’armée de
l’air en 2008. Derrière les termes « Applicatif Logiciel Interopérable d’Aide Numérique sur Calculateur
Embarqué » se cache l’acronyme ALLIANCE, un système numérique complexe dédié à tous les
acteurs de l’appui aérien.
Au début, il s’agissait d’un petit logiciel avec un fond de carte géo-référencé, aujourd’hui, il dialogue
avec un nombre croissant de systèmes, offrant un large éventail d’innovations technologiques.
Interopérable, ALLIANCE est dédié à tous les acteurs du CAS. Il ne se substitue pas à un système de
commandement et de conduite (C2) « air » ou « terre ». Néanmoins, il assure l’interface entre ces
deux mondes pour faciliter la mission interarmées d’appui aérien.
Les commandos parachutistes de l’air sont aux premières loges pour l’emploi du système ALLIANCE.
Il s’avère très efficace, s’il s’agit d’une mission où il faut effectuer le guidage terminal d’une bombe
en toute discrétion, en évitant les communications vocales.
Le Centre de Formation à l’Appui Aérien (CFAA) a été désigné comme « béta testeur » du produit.
Disposant de nombreux créneaux avec les avions durant ses stages de formation, il peut tester les
fonctionnalités d’utilisation pour corriger quelques bugs. Au CFAA, les stagiaires sont entraînés sur
les outils numériques. De plus, le CFAA organise des stages un peu plus poussés sur le paramétrage
pour les contrôleurs tactiques «air» (CTA) et les experts des transmissions qui en auront l’utilité. Les
Mirage 2000 D sont équipés d’ALLIANCE par le biais de SCARABEE et les Rafale par l’intermédiaire du
système DECALCO.
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Le système SCARABEE
Au début des années 2000, les forces armées sont confrontées à des crises où l’imbrication
géographique des différents protagonistes (combattants amis et ennemis, population locale,
organisations non gouvernementales…) est de plus en plus forte. Les missions d’appui aérien se
complexifient, la coordination entre les troupes au sol et les équipages d’aéronefs de combat doit
être de plus en plus précise.
Pour répondre à cette problématique, une équipe constituée de personnels du Centre d’expertise
aérienne militaire (CEAM) et de commandos parachutistes de l’air 10 (CPA 10) va travailler de
concert pour aboutir à SCARABEE.
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simple, garantissant ainsi une meilleure appréhension de l’objectif.
En 2005, la Mission innovation participative (MIP) décide de soutenir le projet à hauteur de 25 000
euros. Deux ans plus tard, le système est testé aux États-Unis lors de l’exercice interallié Bold Quest
puis mis à l’épreuve en Afghanistan. C’est un succès.
Aujourd’hui, le produit initial est toujours en service. Il est d’ailleurs actuellement utilisé sur le
théâtre africain.
C2 Structure 3D
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L’OCAD2, l’outil du futur
L’OCAD2 est aussi un Système d’Information d’aide à la décision. En effet, les nouvelles fonctions
développées ont vocation à être intégrées dans les futurs standards du Rafale en évitant toute
surenchère technologique ou technique. De plus, cette nouvelle capacité permettra une meilleure
prise en compte des spécificités du Rafale dans le futur programme d’armement concernant la
numérisation de l’ensemble des appuis-feu.
Ainsi, le Rafale C102 a démontré sa capacité à échanger des données chiffrées via IDM et SATCOM,
tout en exploitant la totalité des messages L16.
Il a déjà été testé et approuvé lors de l’exercice Bold Quest en 2015. Il fera à nouveau l’objet d’un
test lors de l’exercice SERPENTEX.
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La mise en œuvre des moyens aériens français
Durant trois semaines, l’armée de l’air prend part à l’exercice et met en œuvre de nombreux moyens
aériens :
- 7 Rafale
- 8 Mirage 2000D
- 3 Mirage 2000N
- 2 Mirage 2000-5
- 2 Fennec
- 1C160 + 1 Casa
- 1 Harfang
- 1 E 3F
- Commando Parachutiste de l’Air n° 10, 20
et 30
Les moyens engagés par les nations partenaires sur cet exercice sont :
- 2 F18 (espagnol)
- 2 AMX + 1KC-767 (Italien)
- 4 Hawk (britannique)
- 2 B52 américains
- 5 F16 belges
- 1 Learjet allemand.
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Principales unités et matériels de l’armée de l’air participant à
SERPENTEX
Rafale, 4eme escadre de chasse, 1/7 « Provence », base aérienne de Saint
Dizier
Le Rafale qualifié d'avion « omni rôle » étant donné l'étendue des missions possibles et la flexibilité
lui permettant d'enchainer ces missions au cours d'un même vol. Il s'acquitte aussi bien des missions
de défense aérienne que des missions d'attaque au sol ou encore de reconnaissance.
La très haute intégration des différents capteurs (radar RBE2, optronique secteur frontal OSF,
système de guerre électronique SPECTRA, liaison de données L16) s'exprime au travers de la fusion
de l'information fournie au système. Le pilote dispose ainsi d'une vision synthétique de la situation
tactique. Le Rafale emporte toute une panoplie d'armement air-air (missile MICA EM et IR) et air-sol
(AASM, armement air sol modulaire, missile de croisière SCALP, armement guidé laser et nacelle
Damoclès). De plus, avec la nacelle de reconnaissance Reco-NG, le Rafale possède une capacité ISR
(Intelligence Surveillance and Reconnaissance) depuis la haute altitude et jusqu'à la très basse
altitude.
C’est l’EC 1/7 « Provence » qui met en œuvre les premiers Rafale Air. Ils connaissent rapidement le
baptême de feu au printemps 2007 avec l’opération Serpentaire en Afghanistan. Cet escadron
assume aujourd'hui toutes les missions conventionnelles dévolues à la flotte Rafale : intervention,
protection, transformation des nouveaux pilotes, présentation technique de l'avion sur les salons
aéronautiques et en meeting, soutien export.
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Mirage 2000D, Escadron de chasse 3/3 « Ardennes », base aérienne de
Nancy
Version air-sol du Mirage 2000, le Mirage 2000D est un chasseur bombardier capable de mettre en
œuvre toute la panoplie des armements air-sol en service dans l'armée de l'air, de la bombe
classique au missile de croisière en passant par tout l'éventail des armements à guidage laser grâce à
ses nacelles de désignation (PDLCTS, ATLIS ou DAMOCLES).
Doté de capacités de pénétration tout temps et d'une grande précision de navigation, c'est
actuellement le fer de lance des avions d'attaque au sol.
Depuis 1999, ils participent à tous les engagements français sur les théâtres d'opérations. Ils opèrent
depuis une base aérienne projetée en Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal.
La base aérienne d’Istres est la seule base aérienne équipée de Mirage 2000N. Cette unité a pour
mission la dissuasion nucléaire.
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CASA CN 235, escadron de transport 1/62 « Vercors» et 3/62 « Ventoux »,
base aérienne de Creil
Mis en service en 1993 dans l'armée de l'air, le CN 235 est un avion de transport tactique léger qui
réalise des missions logistiques et de largage de parachutistes. Les missions de l’escadron sont tant
tactiques que logistiques : l’aérotransport de passagers sur terrains sommairement aménagés, les
missions d’aérolargage de parachutistes, les évacuations sanitaires ou encore le transport de
matériels. L’escadron a pour mission, la projection de personnels et de matériels sur courtes et
moyennes distances, essentiellement en France et en Europe. L’unité met également en œuvre un
Casa Cn 235 spécialement équipé pour le transport d'autorités. Cette mission représente une part
importante de leur activité aérienne.
Disposant de moyens de transmissions UHF, HF VHF (2 postes dans la gamme VHF aéronautique et
un poste VHF FM permettant une liaison protégée cryptée avec les unités au sol), l'E3-F participe :
- à l'établissement de la situation aérienne générale grâce à ses capteurs radar et ESM. Il
retransmet ses informations vers les centres de commandement opérationnel grâce aux
réseaux de transmission de données liaison 11, IJMS (Interim JTIDS (Joint Tactical Information
Distribution System) Message Spécification standard) et liaison 16 ;
- au guidage des aéronefs au cours des missions offensives et défensives ;
- au support des forces maritimes ou terrestres ;
- au support des missions des Douanes ;
- à la tenue de l'alerte opérationnelle.
L’E3F est régulièrement déployé, en fonction des besoins opérationnels, dans le cadre de l’opération
Chammal.
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Fennec, escadron d’hélicoptère 3/67 « Parisis », base aérienne de
Villacoublay
Depuis 1988, l’escadron participe quotidiennement aux dispositifs d’alerte PPS (posture permanente
de sécurité aérienne) afin de garantir la souveraineté de l’état dans l’espace aérien national, de jour
comme de nuit. Les missions sont les suivantes :
- L’assistance aérienne, la recherche et le sauvetage (SAR),
- La police du ciel,
- Le contreterrorisme aérien.
L’escadron met en œuvre également une capacité d’appui aérien dans le cadre de la protection
défense (Prodef) de sites sensibles.
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LEXIQUE
DT Dynamic Tagerting
X-AI Mission d’interdiction aérienne du champ de bataille avec des chasseurs en alerte en vol
ou au sol
SCAR Strike Coordination and Reconnaissance – mission de frappes sur des objectifs
d’opportunité associant capteur de renseignement et chasseurs
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