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L’AIR
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REGLES DE L’AIR ÉCOLE NATIONALE DES PILOTES DE LIGNE
DEFINITIONS .................................................................................................................. 3
QUESTIONS : ................................................................................................................. 11
1. Quels sont les documents de bord ? ...................................................................... 11
2. Quel est le domaine d’application des règles de l’air ? : ...................................... 12
3. Qui a la responsabilité pour l’application des règles de l’air ? ............................. 12
4. Quels sont les feux réglementaires des aéronefs ................................................... 12
5. Protection des personnes et des biens : ................................................................. 12
6. Prévention des abordages : .................................................................................... 13
7. Evolutions aux abord d’un A/D et sur un A/D : .................................................. 13
8. Les vols VFR sont interdits :................................................................................. 14
9. Les vols VFR sont contrôlés si : ........................................................................... 14
10. VFR spécial : ...................................................................................................... 14
11. Minimas de séparations en fonction de la turbulence de sillage : ...................... 14
12. Les différents services de la circulation aérienne : ............................................. 15
13. Préciser le rôle de chacun d’entre eux : .............................................................. 15
14. Définition et intérêt de la surface “S” : ............................................................... 16
15. Obligation de voler en niveau de vol ? ............................................................... 16
16. La règle semi circulaire des niveaux de vol ? ..................................................... 16
17. Les Phases d’urgence : ....................................................................................... 17
18. Définition de proximité d’a/c : ........................................................................... 17
19. Les formalités de déclaration d’un « airprox » ? ................................................ 18
20. En cas d’accident, le CDB sur les lieux doit ? ................................................... 19
21. Quelles sont les fréquences de détresse ? ........................................................... 19
22. Ordre de priorité des messages : ......................................................................... 19
23. Quels sont les types d’02 existants à bord et quand est ce qu’ils sont exigés ? . 20
24. Procédure panne com. en vol :............................................................................ 21
25. Signaux visuels de circulation d’aérodrome ....................................................... 22
26. Quels sont les conditions d’emport du transpondeur ? ....................................... 23
27. Quels sont les modes du transpondeur ? ............................................................. 23
28. Quelle est la procédure panne transpondeur ....................................................... 23
29. Aérodromes de dégagement : ............................................................................. 24
30. Classification des espaces aériens : .................................................................... 25
31. Passage VFR vers IFR ? ..................................................................................... 27
32. L’heure mentionnée sur le plan de vol ?............................................................. 27
33. L’intérêt de l’indication de l’autonomie en case 19 du FPL ? ............................ 27
34. Calage des avions : ............................................................................................. 27
35. Gilets de sauvetage : ........................................................................................... 27
36. Volet équipement sur le FPL : ............................................................................ 28
37. Interception : ....................................................................................................... 28
38. Actions préliminaires au vol : ............................................................................. 30
39. Procédure d’essai de radiobalise : ...................................................................... 30
40. Sous quelles conditions se fait le vol aux instruments fictifs ............................. 30
41. Quels sont les critères d’évolutions des VFR dans les zones de contrôle .......... 31
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REGLES DE L’AIR ÉCOLE NATIONALE DES PILOTES DE LIGNE
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REGLES DE L’AIR ÉCOLE NATIONALE DES PILOTES DE LIGNE
Définitions
Aviation générale : Activité de l’aviation civile autre que les services aériens réguliers ou non
réguliers effectués contre rémunération ou en vertu d’un contrat de location.
TMA : Espace aérien établi, en principe, au carrefour de routes ATS associé à un aérodrome (plus
rarement à plusieurs). La TMA sert à protéger les trajectoires IFR au départ et à l’arrivée qui ne
sont pas protégées par la CTR.
Plafond : 500ft au dessus du niveau d’attente le plus élevé ou, s’il n’est pas prévu d’attente, au
dessus du FL du début du segment d’approche initiale.
ATZ : C’est un espace aérien de dimensions définies établi autour de certains aérodromes en vue de
protéger la circulation d’aérodrome par un contrôle aérien plus ou moins renforcé ou étendu ou par
une réglementation particulière
CTR : Espace aérien associé à un ou plusieurs aérodromes à la fois. Il sert à protéger les trajectoires
IFR au décollage et à l’atterrissage, assurant ainsi un raccord entre le sol et la base de la TMA.
Plafond de la CTR : Base de la TMA. S’il n’y a pas de TMA, 500ft au dessus du niveau d’attente le
plus élevé ou, s’il n’est pas prévu d’attente, 500ft au dessus du début du segment d’approche initiale
Surfaces latérales : Généralement de la forme d’un cylindre de rayon minimal 6.5 NM, axé sur
l’aérodrome.
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Région à service consultatif : région définie à l’intérieur d’une région d’information de vol, où le
service consultatif de la circulation aérienne est assuré.
Région de contrôle : espace aérien contrôlé situé au- dessus d’une limite déterminée par rapport à
la surface.
Région d’information de vol : espace aérien de dimensions définies à l’intérieur du quel le service
d’information du vol et le service d’alerte sont assurés.
Espace aérien contrôlé : espace aérien de dimension définie à l’intérieur duquel le service du
contrôle de la circulation aérienne est assuré pour les vols contrôlés
Voie aérienne : région de contrôle ou portion de région de contrôle présentant la forme d’un
couloir et dotée d’aides radio à la navigation.
AIP : La nature des activités qui ont lieu dans une zone de ce type ainsi que les heures
d’activation, sont portées à la connaissance des usagers par la voie de l’information
aéronautique.
Zone interdite « Prohibided » : GENE Zone déterminée, dans les limites du territoire ou des eaux
territoriales, dont le survol est interdit.
AIP : Aucun aéronef ne doit pénétrer, sauf autorisation de l’autorité compétente des
services de la circulation aérienne, dans une zone interdite dont l’existence a été portée à la
connaissance des usagers par la voie de l’information aéronautique.
Zone réglementée « Restricted » : Zone déterminée, dans les limites du territoire ou des eaux
territoriales, pour des fins autre que le contrôle de la circulation aérienne et dont le survol est
subordonné à certaines conditions spécifiées.
AIP :Un aéronef ne peut voler à l’intérieur d’une zone réglementée que s’il se
conforme aux conditions spécifiées portées à la connaissance des usagers par la voie de
l’information aéronautique.
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Tout événement ayant fait courir un risque aux personnes ou au matériel, ou ayant provoqué
des dommages légers.
Toute infraction aux règlements
Toute modification de la mission telle que prévue initialement.
Accident d’aviation : Est ainsi nommé tout événement qui, survenu au cours d’une évolution ou
manœuvre quelconque d’un aéronef, a entraîné des dommages, qu’ils soient :
Aire de manœuvre : partie d’un A/D utilisée pour les T/O, LDG et la circulation en surface des
A/C à l’exclusion de l’aire de trafic
Aire de trafic : aire définie sur un A/D terrestre destinée à l’embarquement ou le débarquement des
voyageurs et au chargement ou le déchargement du fret, le ravitaillement en carburant, le
stationnement ou l’entretien
Plafond : hauteur au dessus du sol ou de l’eau de la plus basse couche de nuages qui au-dessous de
20.000ft, couvre plus de la moitié du ciel
TPP1 : A/C multi-moteur, quelque soit la masse, ayant un CDN de type + équipement IFR et vol de
nuit + vol en conditions givrante
TPP2 : A/C multi-moteur, de masse maxi certifiée au T/O inférieure à 5.7 T, ayant un CDN de type
+ équipement IFR et vol de nuit
TPP3 : A/C mono ou multi-moteur, de masse maxi certifiée au T/O inférieure à 5.7t, avec
obligation de voler en VFR pour le transport de passagers
TA : (travail aérien) les avions dont le CDN porte cette mention peuvent être utilisés pour toute
opération aérienne rémunérée qui emploie un avion à d’autres fins que le transport aérien
(instruction, opérations agricoles…)
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Catégories d’ avions :
Normale : Limitée au vol non acrobatique, décrochage et toute manœuvre pour laquelle
l’inclinaison ne dépasse pas 60° ; -1,52≤ n ≤ +3,8
Utilitaire : autorise la vrille et toute manœuvre pour laquelle l’inclinaison est supérieure
à 60° mais inférieure à 90° ; -1,76 ≤ n ≤ +4,4
Acrobatique : aucune limitation de manœuvre sauf celles résultants des essais en vol ; -
3 ≤ n ≤ +6
OACI : organisation internationale ayant pour but d’assurer le développement ordonné et sûr de
l’aviation civile internationale sous tous ses aspects
3/ PANS : pratique d’exploitation et indication trop détaillée pour faire l’objet de SARP, ils ont une
application à l’échelle mondiale
4/ Procédures complémentaires régionales SUPP : même contenu que les PANS sauf qu’ils ne
sont pas applicables à l’échelle mondiale, ils s’appliquent dans les régions OACI correspondantes
5/ Eléments indicatifs : complément des SARP et des PANS pour faciliter leur mise en œuvre
6/ Manuels
7/ Circulaires
NOTAM : C’est un avis donnant sur l’état, l’établissement ou la modification d’une installation,
d’une procédure aéronautique, d’un danger pour la circulation aéronautique, des informations dont
la communication en temps voulu au personnel chargé des opérations aériennes est nécessaire.
On distingue :
les NOTAMs de série A : qui concernent les aérodromes internationaux, diffusés sur le plan
international
Les NOTAMs de série B : qui concernent les aérodromes nationaux, diffusés sur le plan
national.
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Différentes parties :
GEN3 - Services
AD AD0 - Préface
AD2 - Aérodromes.
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Autonomie : Temps de vol pour une altitude donnée Z et pour un régime donné.
Temps de vol : Le temps décompté depuis le moment où l’aéronef commence à se déplacer par
ses propres moyens en vue de gagner l’aire de décollage, jusqu’au moment où il s’immobilise à
la fin du vol
HBD : C’est l’heure à partir de laquelle l’avion commence à se déplacer par ces propres moyens ou
tracté en vue de décoller.
HBA : Heure à laquelle il y’a immobilisation complète de l’a/c, moteur à l’arrêt ou non.
Trouée d’envol :
Les obstacles à prendre en considération pour le calcul de la masse maximale au décollage sont
recherchés dans la trouée d'envol.
En réglementation, la trouée d'envol est définie comme suit :
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Délestage d’étape : Quantité de carburant nécessaire depuis le lâcher des freins à l’aérodrome de
départ jusqu’au toucher des roues à l’aérodrome de destination, compte tenu de toutes les
contraintes prévisibles sur la route.
Réserve de route : Quantité de carburant destinée à couvrir les aléas en route et est la plus élevée
des deux quantités suivant :
Réserve finale : Réserve forfaitaire destinée à couvrir les aléas en fin de voyage et est la quantité de
carburant nécessaire pour voler pendant :
*Eclairage suffisant
*Systèmes de communication
*Bulletins météo
*Services de secours
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Il est adéquat
Le vent est compris dans les limites spécifiées
Les conditions météo répondent aux minimums pour la préparation des vols IFR
Masse max sans fuel : la masse max admissible sans carburant dans les réservoirs des ailes
Masse max structure à l’atterrissage : la masse max total de l’avion autorisé à l’atterrissage en
conditions normales
Masse max décollage : masse max totale de l’a/c autorisé au début de roulement au décollage
Charge marchande : masse totale des pax, bagages, fret y compris toute charge non commerciale
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QUESTIONS :
1. Quels sont les documents de bord ?
· Documentation permanente à bord de tout avion :
-Manuel de vol constructeur AFM: Airplane Flight Manuel
-Attestation d’assurance
-Rapport de pesée
-Documents équipage
-Dossier de vol
Documentation équipage :
-Licence
-Manuel d’exploitation :
- Check-lists
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Dossier de vol :
Dossier Météo :
TEMSI
METAR
TAF
Coupe verticale
Sigmet
NOTAMS
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Priorité spécifique : Ballon – Planeur – dirigeable – A/C remorquant un autre A/C – A/C
volant en formation – A/C motopropulsé
En vol : Lorsque deux aéronefs se rapprochent de face, chacun d’eux obliquera vers sa
droite
Lorsque deux aéronefs suivent deux routes convergentes, celui de droite sera prioritaire
Un aéronef qui est dépassé par un autre aéronef aura la priorité, et l’aéronef dépassant doit
obliquer vers la droite.
Au sol : Lorsque deux aéronefs sa rapprochent de face, chacun s’arrêtera ou dans la mesure
du possible, obliquera vers sa droite
Lorsque deux aéronefs suivent deux routes convergentes, celui qui verra l’autre à sa droite
cédera le passage
Un aéronef qui est dépassé par un autre aéronef aura la priorité, et l’aéronef dépassant se
tiendra à bonne distance de l’aéronef dépassé.
Au décollage : Un aéronef sur le point de décoller ne tentera pas de le faire tant qu’il
existera un risque sérieux d’abordage avec d’autres aéronefs.
Un pilote sachant ou présumant qu’un autre aéronef est contraint d’atterrir (atterrissage
d’urgence) cédera le passage à celui-ci
Un aéronef se trouvant à l’altitude la plus haute cédera le passage à celui dont l’altitude est la
plus basse celui dont l’altitude est la plus basse
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A l'arrivée : Départ :
La séparation minimale au départ est portée à 3 minutes lorsque l'avion suivant décolle d'une partie
intermédiaire d'une même piste (bretelle) ou d'une partie intermédiaire d'une piste parallèle distante
de moins de 760m.
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Contrôle
Information
Alerte
Service consultatif
A. Information :
Ou : FIR – UIR
But : fournir au pilote les avis et renseignements utiles à l’exécution sûre et efficace des vols.
- renseignements sur A/D, installations, tout autre renseignement intéressant la sécurité des
vols
B. Contrôle :
Ou : CTA, TMA, UTA, UAWY, CTR
- le reste : IFR
Service :
NB : Pour les VFR, le contrôle est une aide. Le responsable de la prévention des abordages est le
CDB.
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C. Alerte :
But : alerter les organes appropriés lorsque des a/c ont besoin de l’aide des organismes de recherche
et sauvetage et prêter à ces organes le concours nécessaire
D. Service consultatif :
Ou : espace aérien à service consultatif
But : fournir outre le service d’information de vol, des renseignements plus efficaces sur les risques
d’abordage et des sujétions de manœuvre destinées à assurer autant que possible l’espacement des
a/c volant conformément à un plan de vol IFR
Bénéficiaire : IFR
Elle est définie par le plus élevé des deux niveaux suivants :
Si la route magnétique est comprise entre 000 et 179°, le niveau de vol à adopter est impair+5
en VFR et impair uniquement en IFR.
Si la route magnétique est comprise entre 180 et 359°, le niveau à adopter est pair+5 en VFR et
pair uniquement en IFR.
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Phase d’alerte « Alerfa » : situation dans laquelle on peut craindre pour la sécurité d’un
aéronef et de ses occupants. Elle est déclenchées lorsque :
Après la phase d’incertitude, les tentatives pour entrer en communication avec
l’A/C ou les demandes de renseignements à d’autres sources appropriées n’ont
apportée aucune information sur l’A/C
Après avoir reçu l’autorisation d’atterrir n’atterrit pas dans les 5 min qui suivent
l’heure prévue d’atterrissage et pas de communication.
Lorsque des renseignements reçus indiquent que le fonctionnement de l’A/C est
compromis, sans que, toutefois, l’éventualité d’un atterrissage forcé soit probable,
à moins que des indices concluants apaisent toute appréhension quant à la sécurité
de l’A/C et de ces occupants.
On sait ou on croit qu’un A/C est l’objet d’une intervention illicite
Phase de détresse « Detresfa » : situation dans laquelle il y’a tout lieu de penser qu’un
aéronef est en détresse et ces occupants sont menacés d’un danger grave et imminent et
qu’ils ont besoin d’un secours immédiat. Elle est déclenchées lorsque :
Après la phase d’alerte, l’échec de nouvelles tentatives pour entrer en
communication avec l’A/C
Risque de collision : risque inhérent à un cas de proximité d’aéronefs dans lequel un grave
risque de collision a existé.
Sécurité non assurée : risque inhérent à un cas de proximité d’aéronefs dans lequel la sécurité
des aéronefs peut avoir été compromise.
Aucun risque de collision : cas de proximité d’aéronefs dans lequel aucun risque de collision
n’a existé.
Risque non déterminé : risque inhérent à un cas de proximité d’aéronefs dans lequel on ne
dispose pas de renseignements suffisants pour déterminer la gravité de ce risque, ou pour
pouvoir aboutir à des conclusions ou pour lequel des témoignages contradictoires ont empêché
de conclure.
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AIRPROX est le mot de code utilisé dans un rapport d’incident de circulation aérienne pour
désigner un cas de proximité d’aéronefs.
Un pilote devrait procéder comme suit à l’égard d’un incident auquel il est ou a été mêlé :
*Pour confirmer un compte rendu précédemment formulé ou pour établir le compte rendu initial
de cet incident s’il n’a pas été possible de le signaler par radio.
*Pour rendre compte d’un incident qui n’a pas nécessité de notification immédiate au moment
où il s’est produit.
Message initial : Le compte rendu par radio doit contenir les infos suivantes :
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Rester en vue de l’aéronef ou du navire en détresse jusqu’à ce qu’il estime que sa présence
n’est plus nécessaire
Si la position n’est pas connue avec certitude, prendre les dispositions nécessaires pour
faciliter la détermination de sa position
Communiquer au centre de coordination de sauvetage le plus grand nombre possible de
renseignements des types ci après :
Type, identification et état de l’aéronef ou navire en détresse
Position exprimée en coordonnées géographiques ou par la distance et le relèvement vrai
par rapport à un repère connu ou une aide radio à la navigation
Heure de l’observation exprimée en heures et minutes UTC
Nombre de personnes vues
Personnes vues éventuellement abandonnant l’aéronef ou le navire en détresse
Nombre de personnes vues à la mer
Etat physique apparent des survivants
Messages de détresse
Messages d’urgence
Messages intéressant la sécurité des vols
Messages météorologiques
Messages intéressant la régularité des vols
7700 → Détresse
7600 → Panne radio
7500 → highjacking
7000 → VFR au maroc
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23. Quels sont les types d’0 2 existants à bord et quand est ce qu’ils sont exigés ?
A. OXYGENE DE 1 ER SECOURS :
Embarqué pour apporter une aide médicale à certains pax suite à une dépressurisation
La quantité d'oxygène doit être calculée en tenant compte d'un débit moyen égal au minimum à 3
litres/minute/personne STPD (Standard Température Pressure and Dry : débit de gaz considéré sec
à la pression de 1 013 hpa et à la température de 0° C).
Cette quantité doit être suffisante pour alimenter SUP( 2% des pax, 1 pax ) pendant toute la durée
du vol à des altitudes cabine supérieures à 8 000 ft après une dépressurisation cabine.
Les systèmes distributeurs doivent être en nombre suffisant, en aucun cas moins de deux, et doivent
être équipés d'un dispositif permettant à l'équipage de cabine d'utiliser la source d'alimentation.
B. OXYGENE DE SUBSISTANCE :
A pour but d’éviter les troubles hypoxiques pour avions pressurisés, éviter les troubles liées à une
dépressions ou descente d’urgence
Tous les membres d'équipage Totalité du temps de vol à des altitudes pressions supérieures
à 13 000 ft et pour toute période supérieure à 30 minutes à
de cabine requis
des altitudes pression supérieures à 10 000 ft mais n'excédant
pas les 13 000 ft
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REGLES DE L’AIR ÉCOLE NATIONALE DES PILOTES DE LIGNE
Destiné à protéger l’équipage contre la fumée, le gaz carbonique… et notamment en cas de feux
Avant d’avoir reçu la clearance de pénétrer dans l’espace, l’aéronef ne doit pas y pénétrer ;
Après avoir reçu la clearance de pénétrer, ou lorsqu’il évolue dans l’espace, l’aéronef doit
atterrir sur l’aérodrome approprié le plus proche en suivant, lorsqu’elles existent, les
consignes particulières portées à la connaissance des usagers par la voie de l’information
aéronautique ;
Informer les organismes de la circulation aérienne.
B. AUTRES CAS
Lorsqu’un échange de messages et des comptes rendus de position auraient dû avoir lieu ou se
poursuivre si l’interruption ne s’était pas produite, l’aéronef doit :
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Avant d’avoir reçu la clearance de pénétrer en VFR spécial dans la CTR, l’aéronef ne doit
pas y pénétrer ;
Après avoir reçu la clearance de pénétrer ou lorsqu’il évolue déjà en VFR spécial dans la
CTR, l’aéronef doit suivre la dernière clearance reçue ou se conformer, lorsqu’elles
existent, aux consignes particulières portées à la connaissance des usagers par la voie de
l’information aéronautique.
Série d’éclats rouges Dégagez l’aire LDG en A/D dangereux. N’atterrissez pas
service
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IFR: Tout aéronef en vol IFR à l’intérieur de la FIR Casablanca doit être équipé d’un transpondeur
en modes A+C.
VFR:
Pour pénétrer dans certains espaces aériens contrôlés, le fonctionnement en mode A+C peut être
exigé.
Dérogations : Des dérogations peuvent être accordées aux vols VFR, sous certaines conditions, par
l’organisme de contrôle compétent, sur demande de l’intéressé, notamment pour accéder aux
aérodromes et traverser les TMA/1 et CTR à des altitudes spécifiques.
Mode C : Lorsque l’aéronef est équipé d’un transpondeur pouvant fonctionner en mode C, le pilote
activera la fonction «report d’altitude» pendant tout le vol, sauf instruction contraire de l’organisme
de contrôle de la circulation aérienne.
Mode A : Le pilote d’aéronef en vol VFR équipé seulement du mode A ne sera pas tenu d’utiliser
son transpondeur que sur instruction de l’organe ATC.
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- La panne ne concerne que la transmission de l’altitude: Dans ce cas, les organismes ATS
assureront la poursuite du vol conformément au plan de vol.
- La panne est totale (mode A et C): Le CCR de Casablanca pourra refuser la pénétration dans
l’espace aérien contrôlé, même si une autorisation ATS préalable a été délivrée.
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Classe A : Espace aérien contrôlé de classe A. Espace aérien où ne sont admis que les vols
IFR. Dans cet espace, les organismes du contrôle de la circulation aérienne assurent les
espacements entre les vols IFR
Classe B : Espace aérien contrôlé de classe B, où sont admis les vols IFR et les vols VFR.
Dans cet espace, la séparation est assurée entre les vols IFR, entre les vols IFR et les vols VFR
et entre les vols VFR.
Classe C : Espace aérien contrôlé de classe C, où sont admis les vols IFR et les vols VFR.
Dans cet espace, l’espacement est assuré entre les vols IFR, et entre les vols IFR et les vols
VFR, et seule l’information de trafic est assuré aux vols VFR sur les autres vols VFR
Classe D : Espace aérien contrôlé de classe D, où sont admis les vols IFR et les vols VFR.
Dans cet espace, les organismes du contrôle de la circulation aérienne assurent des espacements
entre les vols IFR et fournissent des informations de trafic aux vols IFR sur les vols VFR et
aux vols VFR sur les vols IFR et sur les autres vols VFR.
Classe E : Espace aérien contrôlé de classe E, où sont admis les vols IFR et les vols VFR.
Dans cet espace, les organismes de la circulation aérienne assurent les espacements entre les
vols IFR.
Classe F : Espace aérien non contrôlé de classe F, où sont admis les vols IFR et les vols
VFR. Dans cet espace, les organismes de la circulation aérienne assurent le service consultatif de
la circulation aérienne
Classe G : Espace aérien non contrôlé de classe G, où sont admis les vols IFR et les vols
VFR. Dans cet espace, les organismes de la circulation aérienne assurent seulement le service
d’information de vol et le service d’alerte.
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C 250 kt
Séparation VFR/IFR
IAS sous
VFR Information de trafic Oui Oui
10000 ft / FL
VFR/VFR
100
250 kt
Séparation IFR/IFR
IAS sous
IFR Information de Oui Oui
10000 ft / FL
trafic IFR/VFR
100
D
250 kt
Information de IAS sous
VFR Oui Oui
trafic seulement 10000 ft / FL
100
Séparation IFR/IFR 250 kt
seulement IAS sous
IFR Oui Oui
Information de 10000 ft / FL
trafic IFR/VFR (1) 100
E
250 kt
Information de trafic IAS sous
VFR Non Non
seulement (1) 10000 ft / FL
100
250 kt
Séparation (1) ou
IAS sous
IFR Information de trafic (2) Oui Non
10000 ft / FL
IFR/IFR seulement
100
F
250 kt
IAS sous
VFR Non Non Non
10000 ft / FL
100
250 kt
IAS sous
IFR Non Oui Non
10000 ft / FL
100
G
250 kt
IAS sous
VFR Non Non Non
10000 ft / FL
100
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Tps d’escale<2h00
Tout a/c doit emporter pour chaque pax et membre d’équipage un gilet de sauvetage et pour
chaque bébé un gilet bébé ou un berceau, dès lors :
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A Transpondeur mode A
37. Interception :
Un aéronef qui est intercepté par un autre aéronef devra immédiatement :
Si des instructions reçues par radio et émanant d’une source quelconque sont contraires à
celles qui ont été données par radio ou par le moyen de signaux visuels, par l’aéronef
intercepteur, l’aéronef intercepté demandera immédiatement des éclaircissements, tout en
continuant de se conformer aux instructions radio ou visuelles données par l’aéronef
intercepteur.
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Série Signaux de l’intercepteur Signification Réponses de l’intercepté Signification
DE JOUR- Balancer les ailes après Vous avez DE JOUR – Balancer les ailes et Compris,
s'être placé devant l'aéronef intercepté été suivre. j’obéis
et, normalement, à sa gauche puis, après intercepté.
réponse effectuer un lent virage en Suivez moi
palier, normalement vers la gauche pour
prendre le cap voulu
DE NUIT- Même manœuvre, et
1 DE NUIT -Même manoeuvre et, en
en outre, faire clignoter à
outre faire clignoter à intervalles
intervalles irréguliers les feux de
irréguliers les feux de position
position
autour de l'aérodrome.
Compris,
DE NUIT : Faire clignoter les phares S'il décide de laisser partir
l'aéronef intercepté, l'intercepteur vous pouvez
d'atterrissage en passant au-dessus de la
fait les signaux de la continuer
4 piste d'atterrissage à une hauteur
2ème série prescrits pour
supérieure 1000ft mais inférieure à
l'intercepteur
2000ft au-dessus du niveau de
l'aérodrome et continuer à exécuter des
circuits autour de l'aérodrome. S'il est
impossible de faire clignoter les phares
d'atterrissage, faire clignoter tous autres
feux utilisables
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REGLES DE L’AIR ÉCOLE NATIONALE DES PILOTES DE LIGNE
intercepteur
intercepteur
Avant d’entreprendre un vol, le CDB devra connaître tous les renseignements disponibles qui
seraient utiles au vol projeté et s’être assuré du fonctionnement satisfaisant de son appareil et de son
équipement.
Pour les vols hors des abords d’un aérodrome et pour tous les vols IFR, l’action préliminaire au vol
comprendra l’étude attentive des renseignements et prévisions météorologiques disponibles, les plus
récents, en tenant compte des besoins en carburant et d’un plan de déroutement
F : fréquence, affichage
R : Radial, lecture du radial sur RMI et son affichage sur HSI puis vérification du course
déviation bar et du TO/FROM pointer.
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41. Quels sont les critères d’évolutions des VFR dans les zones de contrôle
A. NIVEAU MINIMAL
En dehors des besoins du décollage et de l’atterrissage et des règles de survol définies, les aéronefs
voleront à une hauteur d’au moins 250 m le jour et 500 m la nuit, hauteur calculées au dessus de
l’obstacle le plus élevé dans un rayon de 600 m autour de l’aéronef.
B. NIVEAUX DE CROISIERE
Sauf en montée ou en descente, les vols VFR entrepris au-dessus du plus élevé des deux niveaux
3000 ft MSL ou 1000 ft AGL, doivent être effectués en fonction de la route magnétique suivie à un
des niveaux de croisière spécifiés dans le tableau international des niveaux de croisière (TABLE
OACI : Règle semi circulaire).
Par ailleurs, sauf dérogation, aucun vol VFR ne sera entrepris au-dessus du niveau de vol 200.
Ces règles s’appliquent aux aéronefs qui s’éloignent de la cote à une distance supérieure à la plus
faible des deux distances suivantes :
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Alti droit :
Au départ QNH terrain de départ ;
En croisière QNH régional ;
À l’arrivée QNH terrain d’arrivée.
PEQ 1 PEQ 2
Compas magnétique Le poste du 2ème pilote doit être équipé
Chronomètre de:
Anémomètre Altimètre
Altimètre Indicateur gyroscopique de direction
Variomètre Anémomètre
Indicateur de virage et dérapage Variomètre
ADI (Horizon Artificiel) Indicateur de virage et de dérapage
Indicateur gyroscopique de Indicateur d’assiette
direction (Conservateur de Cap)
Moyen d’indication de la
température extérieure
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Licence : Titre conférant, le droit pour une période déterminée, au titulaire d’un brevet d’exercer
les fonctions correspondantes à bord.
Qualification : Mentions qui, portée sur une licence de personnel navigant, établit les
conditions, privilèges et restrictions spécifiques à cette licence.
Pilote commandant de bord : Pilote désigné par l’exploitant ou par le propriétaire dans le cas
de l’aviation générale comme étant celui qui commande à bord et qui est responsable de
l’exécution sûre et efficace du vol.
Les fonctions des PNT : Commandement – Pilotage – Navigation – Télécommunication –
Mécanique – Sécurité et sauvetage (ils apportent leur aide).
satisfaire à des épreuves théoriques et pratiques fixées par arrêté du ministre des
transports.
C. RENOUVELLEMENT DE LA LICENCE :
La licence de pilote privé avion est valable 24 mois. Cette période est ramenée à 12 mois pour
les pilotes âgés de plus de 40 ans. Elle est renouvelée pour une période de même durée, sous
réserve que l'intéressé justifie de l'accomplissement d'au moins 5 heures de vol comme
commandant de bord d'avion dans les 6 mois précédant la demande de renouvellement. La
moitié du temps de vol effectué en qualité de pilote de planeur ou d'hélicoptère peut être
comptée jusqu'à concurrence de 50% dans le nombre d'heures de vol exigées pour le
renouvellement de la licence.
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Si l'intéressé ne totalise pas le nombre d'heures de vol prescrit pour le renouvellement, il devra
satisfaire à un contrôle d'un instructeur portant sur les épreuves pratiques exigées pour la
délivrance de la licence de pilote privé - avion.
100 heures, ou 70 heures dans le cas d'un cours d'instruction homologuée, en qualité de
pilote commandant de bord ;
20 heures de vol sur campagne en qualité de pilote commandant de bord, comprenant un
vol d'un minimum de 300 NM au cours duquel aura été effectué un atterrissage avec arrêt
complet à deux aérodromes différents ;
10 heures d'instruction aux instruments, dont un maximum de 5 heures peuvent être aux
instruments au sol ;
être titulaire du certificat restreint de radiotéléphonie délivré par le ministère des postes et
télécommunications ;
satisfaire à des épreuves théoriques et pratiques fixées par arrêté du ministre des transports.
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C. RENOUVELLEMENT DE LA LICENCE :
La licence de pilote professionnel avion est valable 12 mois. Cette période est ramenée à 6 mois
pour les pilotes âgés de plus de 40 ans.
Elle est renouvelée pour une période de même durée, sous réserve que l'intéressé justifie
l'accomplissement, dans les 6 mois précédant la demande de renouvellement, d'au moins 15
heures de vol en qualité de pilote d'avion. S'il ne totalise pas le nombre d'heures prescrit, il
devra satisfaire à un contrôle d'un instructeur portant sur les épreuves pratiques exigées pour la
délivrance de la licence de pilote professionnel - avion.
* 40 heures aux instruments sur avion ou sur hélicoptère, dont au maximum 20 heures peuvent
être aux instruments au sol, ce maximum étant porté à 30 heures si l'on utilise un simulateur de
vol. Les heures aux instruments au sol seront effectuées sous la surveillance d'un instructeur
habilité ;
Les candidats titulaires de la licence de pilote privé - avion doivent répondre, en outre, aux
conditions d'aptitude physique et mentale ainsi qu'aux conditions d'acuité auditive et de vision
requises pour la délivrance d'une attestation médicale de classe 1.
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Avant d'exercer les privilèges de la qualification de vol aux instruments sur avions multi-
moteurs, le candidat doit prouver qu'il est capable de piloter de tels avions en se référant
seulement aux instruments, un moteur en panne réelle ou simulée.
C. RENOUVELLEMENT DE LA QUALIFICATION :
La qualification de vol aux instruments est valable 12 mois.
Elle est renouvelée pour une période de même durée, sous réserve que l'intéressé ait satisfait à
un contrôle d'un instructeur habilité portant sur le maintien de l'aptitude à effectuer des vols
selon les règles de vols aux instruments. Ce contrôle a lieu dans les trois mois précédant la
demande de renouvellement ; il peut être confondu avec un des contrôles périodiques imposé
par la réglementation du transport aérien.
A. CONDITIONS :
200 heures en campagne dont 100 heures en CDB ou en copilote remplissant les fonctions
d’un CDB et
75 heures de vol IFR dont max 30 heures en solo
100 heures de vol de nuit en CDB ou copilote
Classe A : A/c mono ou multi-moteurs à traction centrale, non équipés de dispositifs particuliers
autres que les volets hypersustentateurs et les aérofreins, MMCD ≤ 2,7t
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Si sur une étape AB, la charge à transporter ou la capacité des réservoirs conduit à une Qté de
carburant embarquée inférieure à celle exigée pour le dépôt d’un plan de vol ATC classique, il
y’a lieu d’envisager une ETF avec reclearance en vol
C (ETF)
A ● B
Point de décision
*Le roulage en A
*Le délestage AC
Cette quantité Q1 représente le total carburant réglementaire pour déposer un plan de vol sur
l’escale technique C
Le roulage en A
Le délestage AB
La réserve de route (5% du point de décision vers B)
La réserve finale
La réserve de dégagement
La quantité Q2 représente le total carburant qui offre une forte probabilité de réaliser le vol direct
sur la destination B (après reclearance en vol)
La quantité Q réellement embarquée sur décision du CDB ne peut être inférieure à Q1 mais peut se
situer dans la fourchette Q1-Q2
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Au point de décision la re-clearance vers B est demandée à condition que le carburant restant à bord
comprenne au moins :
Le délestage DB
La réserve de route 5% DB
La réserve finale
La réserve de dégagement BB’
Dépôt : Le dépôt du plan de vol est obligatoire pour tous les vols IFR et VFR effectués dans
l’espace aérien sous la responsabilité du MAROC.
Lorsque le service du contrôle de la circulation aérienne est assuré pour un vol, le plan de vol sera
déposé au plus tard 60min avant l’heure de départ. S’il est communiqué en vol, il sera transmis en
temps utile afin de parvenir à l’organisme approprié des services de la circulation aérienne 10min
au moins avant l’heure prévue du passage de l’aéronef du premier point de la route à laquelle
s’applique le plan de vol
Validité : Lorsqu’il se produit un retard de plus de 30min par rapport à l’heure estimée de départ du
poste de stationnement dans le cas d’un vol contrôlé, ou un retard de plus de 60min dans le cas d’un
vol non contrôlé, le plan de vol doit être amendé ou, s’il y’a lieu, un nouveau plan de vol doit être
déposé et l’ancien plan de vol annulé
Clôture : Un compte rendu d’arrivée sera remis directement, par radiotéléphonie ou par liaison de
données, le plus tôt possible après l’atterrissage, à l’organisme intéressé des services de la
circulation aérienne de l’aérodrome d’arrivée.
Les comptes rendus d’arrivée transmis par les aéronefs renfermeront les renseignements suivants :
identification de l’aéronef
Aérodrome de départ
Aérodrome de destination (en cas de déroutement seulement)
Aérodrome d’arrivée
Heure d’arrivée
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