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LIBRARY
MIN100
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.А .
o , 39
ANNALES
DES
PONTS ET CHAUSSÉES.
TOME XVIII.
PARIS . – IMPRIMERIE DE CUSSET FT C ,
rue Racine, 26 , prés de l'Odéon.
ANNALES
DES
PONTS ET CHAUSSÉES.
MÉMOIRES ET DOCUMENTS
RELATIFS
4 SÉRIE .
1869
SEMESTRE .
PARIS .
DUNOD, ÉDITEUR,
SUGGESSEUR DE V DALMONT,
Precédemment Carilian -G @ ury et Victor Dalmont
LIBRAIRE DES CORPS IMPÉRIAUX DES PONTS ET CHAUSSÉES ET DES MINES,
Quai des Augustins , nº 19.
ANNALES
DES
PONTS ET CHAUSSÉES.
MÉMOIRES ET DOCUMENTS
RELATIFS
N° 226
OBSERVATIONS
Sur les chemins à bon marché.
Par M . MORANDIÈRE, ingénieur en chef des ponts et chaussées.
153370
MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
que de ces pays et de l' étendue présumée du trafic ; et il a
ajouté que les dépenses de premier établissement doivent
augmenter encore, après la mise en exploitation, avec le
développement du trafic .
La longueur totale des chemins livrés à l'exploi
tation était alors de. . . . . . . . . . . . . . . 4 975 kilom .
On avait pu connaître l'ensemble des dépenses
faites pour. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 063 kilom .
Etilen résultaitune dépense kilométriquemoyenne
de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392 739 francs.
Iraucs. frados.
Frais généraux . . . . . . . . . . . . . . 16 486 11 399
Aegaisitions de terrains. . . . . . . . 30 718 30 718
Terrassernents et ouvrages d'art. . . .
Voies de ſer el accessoires. . . . . .
89 390 75 905
120 700 65 850
Gares et dépendances . . . . . . . . 14000 10 000
Dépenses diverses. . . . . . . . . . 10 418 10 103
Ensemble.. . .. . . . .
Matériel roulant 281 712 203 975
,.. 48 000 24 000
Total. . . . . . . . . . . . . . 329 712 227 975
NOMBRE DÉPENSES
ANNÉES. de kilomètres kilométriques
livres
i l'exploitation . svecessires.
kilomètres. francs.
1836 71 72276
1837 144 126 321
1833 257 132 295
1839 309 152 765
1810 336 184954
1841 382 197 855
1842 438 218 105
1843 247 432
1844 258 474
1845 267 346
1850 298 941
1855 319 096
1960 310615
1862 358 354
linéaire
ON
metro
. ITÉ
QUANT
d'on
MONTANT
l'unité
PRIX
.de
devoie
PRIX
partiel
DÉSIGNATION DES OBJETS.
.
total
.
.
S 1" . Voie ordinaire
de 6 ".09avecderails à double champignon
longueur. kilog. francs. Trapes. francs .
Rails pesant
Eclisses pesant36 gk.50
50 le lamétre linéaire.
paire. . . . . .. .. .116. ,(19 .00). . . 73.00
3.20
| 220 .001 >
240 00 0.77
16 .00
Boulons d'éclisses
Coussinets en fonte pesant
pesant chacun
chacun 04.50.
gk.00. 1/6 (14)
1/6 i 4k.001.
(9 . . 21.00
.00). 0 .70 380.00 0 . 27
175.00 03.68
Chevillettes pesant chacune ok.28. . . . 1/6 (28) (06.28 ). 1.30 280.00 .36
Coins en bois. . . . . . . . . . . . . . . . 1/6 (14). . . . . 2 1/3 0 .10 0. 25
Traverses, compris transport et prépa 7.00 8 . 20
ration
Sabot age. et. .range
. . . ment
. . . . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .1/6. (. 7).. .. .. .. .. .. 11/6 0.20
Distribution des matériaux de la voie dans les divers
chantiers. . . .
Posevolesdesmemes.
voies, .compris les divers transports sur les] 1.47
.. .. . . . . . . . .. . . . . . . . . 1 80
Total.. . . . . . . .. . . . . . . . . 33 .00 33.00
$ 2. Foieordinaire avecrails Vignole,
do 6" .00 delongueur.
Rails pesapesant
Rails nt38 gk.50
; 50lemétre
Eclissespesant364.50
paire.linéaire.
lala paire. nok so. 116 (195.00).
. . . . .. ..1/6 (4\.00);
. . . . . . 73 .00 | 220 .00
. . ] 3.20 1240.00 0 .77
16 .00
Boulons d'éclissespesantchacun
Crampons pesant chacun ok.40. .ok.50
. . .. 1/6
1 6 (45.00 ). . . . ).. 0.70
(3k .00 )(ok.40 2. 20 380.00
280.00 00.62
.27 1.93
Selles de joint pesant chacune 3k.00.
Traverses ordinaires . . . . . . . . . . . 1/6 (66.00). . . . . 1 . 00 270 .00 0 .27
7 .00 7.00 8 . 40
Traverses de joint. . . . . . . . . . . :. : . : . :. : . : 1.00
Distribution des matériaux de la voie:. dans les divers 1 /6 8 .40 1 .40 1 .47
Posevoiesdesmêmes.
voies, .compris les divers transports sur les
.. . . .. .. . .. ... . . ... .. . 1.80
Total. . . . . . 29.60 29.60
$ 3. Voie deavec1 .10'rails
de largeur
de 5" .vodudechemin
longueur.de Mondalazac )
Rails pesant 164.50 le mélre linéaire. . . . . . . . . . . . 33.00 | 250 001 » 8 .25
Crampons
Eclisses de 0 2.10.80dela largeur.
pesant paire. . .. .ensemble
. . . . . . 1/5 (55.60).]
. . . 51/
isu3 400.00
0 .10 0.53
0.45
Boylons d'éclisses, les
0 .80 . . . . . . . . . . 4 pesant
Traverses de 1** 60 de longueur, espacées . . . .de. 115
0 .75.(14.60).1
. . . 0.32311
900.00
.50
0.29 2 .00
Transport des matériaux . . . . . . . . . . . . . . . 0 . 86
Pose des voies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . 10
13.48 13.48
Il faudra d'ailleurs ajouler, parmètre linéaire de voie, 2 .50 ballast,.lesquels,
au prix moyen de 4 .00 mis en place ,nécessiteront une dépense ded'environ . .. ..
CHEMINS DE FER A BON MARCHÉ. 11
N° 227
MÉMOIRE
Sur l' envasement et le dévasement du port
de Saint-Nazaire.
Par M . LEFERME , ingénieur des ponts et chaussées.
avant de ce nuage età des distances d 'autant plus grandes qu'on s' en
éloigne davantage , de petits appareils vides qu 'on peut ouvrir à des
profondeurs déterminées, de façon à recueillir une certaine quan
tité d 'eau , on reconnaît sans peine des limites aussi nettes et une
propagation de plus en plus rapide des filets d 'eau vaseuse ,
(* Le procédé qui nous a le mieux reussi pour recueillir les
20 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
l'on connaissait leur âge. Ces résultats , qui se sont contrôlés
de la façon la plus satisfaisante , ont en somme permis d 'éta
blir que quand les eaux vaseuses de la rade sont introduites
dans le bassin ou dans toutautre endroit clos, les matières
en suspension sont, au boutde deux ou trois heures, com
plétement séparées.
Dans le bassin , par exemple, un appareil vide descendu
à quelques centimètres au-dessus de la surface du dépôt
vaseux, que la sonde (*) accuse très-nettement, et ouvert
seulement alors, ne rapporte que de l'eau parfaitement
claire. Le même appareil descendu à quelques centimètres
au -dessous rapporte au contraire une vase dont le densité a
été constamment trouvée, dans les nombreuses expériences
faites tant dans le bassin que dans le laboratoire, de 1 175.
Cette vase initiale (**), si nous pouvons nous exprimer
vases, et que nous croyons devoir citer dans le cas où l'on aurait à
faire des études de même nature, consistait à descendre verticale
ment au milieu des dépôts et jusqu 'à quelques centimètres au -des
sus du fond du bassin un tube en zinc ouvert aux deux bouts,
mais qu 'un petit mécanisme permettait ultérieurement de fermer
à son extrémité inférieure. En retirant ce tube et le sciant par
tronçons, il était alors facile d 'obtenir la densisé des matières en
chacun des points du cylindre de vase qu 'on avait rapporté ,
cylindre dont la constitution était évidemment pareille à celle des
dépôts.
(* ) On comprend qu 'en présence de dépôts aussi peu consistants
que ceux de Saint-Nazaire on ne saurait s'entourer de trop de pré
cautions pour faire des sondages.
Tous nos sondages, pendant dix ans, ont été exécutés par le
même éclusier avec , sinon la même sonde , du moins des sondes
formées de la même façon , d'une tige en sapin de 6 centimètres
de diamètre et de 8 mètres de long, terminée par une planchette
quarrée de 15 centimètres de côté et lestée de façon à plonger de
5 mètres. Comme dans nos sondages, exécutés en morte eau , les
profondeurs d 'ean varient de 59 .50 à 7 .50, il suffit d 'un très petit
effort pour faire enfoncer la sonde et la moindre résistance s'ap
précie facilement.
(* *) Le métre cube de cette vase pesant 1175 kilogrammes con
tient 298 kilogrammes de matières solides pesées après complet
desséchement .
CURAGE DES PORTS. 21
ainsi, laissée, bien entendu, sous l'eau, perd avec le temps
une partie del'eau en quelque sorte combinée; elle se tasse,
mais avec une extrême lenteur, etmet environ dix -huitmois
à atteindre la densité finale i 430 des dépôts des vasières
du rivage. Son volumes'est réduit alors dans la proportion
considérable de 2.71 à 1.
Le tableau suivant donne d'ailleurs les variations, en
volume et en densité, de cette vase initiale mois parmois
pendant leshuit premiers :
DENSITÉS AUGMENTATION DIMINUTIONS
successives de densité VOLUMES de volume
AGE DE LA VASE . corres par successifs.
pondantes. mois. par mois. cumulées.
o1 àá 2i mois 1 175
1 180 0 .005
1000
968 (1) 32
2 à 3 1195 0 .015 882 118
3 à 4 1222 0 .027 760 210
4 à 5 1 250 0028 665 335
5 à 6 1 276 0 .926 596 404
458
6 à 7 1 301 0 025 542
788 1323 0 .022 502 498
0 .011
Environ 18 mois. . 1430 369 OS
Noussousferons
vase voir plus
la drague et la loin
transporter coûtepour
qu'il en que à peula près autantlapour
pomper prendre la
transporter
et sensiblement (!ala
proportion de la vase simplement transportée est d 'ailleurs
même par bateau, respectivement 38, 38 et 40 p , 100 ) ; on peut donc des lors
considérer les résultats ci-dessus comme comparables. Les bateaux no 2 el 3 ,
construits sur le même modéle et pourvus de machines pareilles, ont donné,
dansla longueLe expérience
identiques. à laquelle
no 2 a cependant on lesfraisa soumis,
exigédes des résullals
de réparations à peu près
moindres que leel
10° 3, mais cela tient à ce que, en cours d'opération , ce bateau a coulé en rade
Igu'après l'avoir sauvé on a dû le réparer et le remettre à neuf; il y a donc eu
DOIDs Pentretenir
à sur les fonds du dévasement proprement dits . Quantau
bateau nº 1. d 'une capacité moindre et pourvu d 'une machine plus faible alors
que l'equipage élevé
de revientplus devaitparmètre
elre le même,
cube. il devait conduire, et a conduit, à un prix
Pour recevoir sous la drague la vase nécessaire au char- henr, min.
gement d 'un bateau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 10
Pour la transporter, etc., comme ci-dessus. . . . . . . . i 20
Soit ensemble. . . . . . . . . . 6 30
Dans le premier cas les feux de la machine sont poussés
pendant toute la durée de l'opération ; dans le second ils
De le sont que pendant 15.20 et l'on ne fait quemaintenir
la pression tant que le bateau se trouve sous la drague.
La consommation estalors réduite à peu près au tiers, en
tenant compte d'ailleurs de ce qu'il faut cependant forcer
MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
N° 228
NOTE
Sur l'usage des formules de M . GaucKLER et DE PRONY,
relatives au mouvement de l'eau dans les canaux décou
terts (*).
Par M . STAPFER , ingénieur des ponts et chaussées.
Vo = B.AR
où les notations v, R , I sont les mêmes , et 3 un coefficient
semblable à celui, c , de la première formule (** *).
Notice n° 180 des Annales des ponts et chaussées, Mémoires,
tome XV, 4€ série , 1868, p . 251.
(**) Résumé de la page 280 de cette notice.
(* **) Ces coefficients « et ß sont déterininés d 'après de nombreuses
MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
M . Gauckler exprime le souhait que d 'autres expériences
viennent confirmer la seconde de ces deux formules qui
s'applique aux questions hydrauliques les plus importantes.
Ayant eu occasion de faire quelques expériences à ce
sujet, je crois devoir répondre à l'appel de M . Gauckler,
en en faisant connaître le résultat.
C'est par des canaux découverts, à parois en maçonnerie ,
qu'une prise d 'eau est opérée dans la Marne ; d 'une part,
pour la navigation sur le canal de Saint-Maur, et, d'autre
part, pour l'alimentation d'une chute d 'eau .
En vertu d'une première concession que le gouvernement
a faite de cette chute d'eau , en 1822, le volume de l'eau
destiné aux usines s' écoulait par le souterrain qui sert de
voie navigable. Depuis 1869, conformément à un décret du
9 août, la prise d'eau , concédée à la ville de Paris, s'ef
fectue par un nouveau canal, ayant dans la Marne une
entrée distincte de celle du canal navigable .
J'ai eu recours aux formules de Dubuat et de Prony (*)
pour me rendre compte du débit de ces prises d'eau .
Je me propose d 'en comparer les résultats à ceux que
fournit l'application des nouvelles formules de M . Gauckler.
Voici d 'abord les débits maxima et minima calculés par
la formule générale de M . de Prony ( Table [re).
RI = all + bU ',
I. – ANCIEN SOUTERRAIN ,
Canal navigable de Saint- Maur.
2° En haules caur.
I= 0.00007845
2 . 061 = 0.00303807
- 0 . 00
2° En huules eaux .
U = 45" = 1".43 ,
les tables de Prony donnent :
RI = 0.0007822; I = 0" .0003975 .
(Ici la valeur de l est supérieure å om .00007 , le mouve
ment de l'eau rentre donc dans le cas de la formule n° 1
de M . Gauckler, tandis que sa valeur précédente (en basses
eaux), étant inférieure à o ". 00007, c'est la formule n° 2
qu'il conviendra d'appliquer.)
Il nous reste à faire l'application de ces nouvelles for
mules et à en comparer les résultats avec ceux qui ont été
déduits ci-dessus de la formule de Prony.
En conservant le même ordre , on a d'abord :
56 MÉMOIRES ET DOCUMENTS . .
d 'où
No = B.Vā. Vī,
v = B*.RS.I
des valeurs numériques énoncées plus haut :
et de
R = 1".218 ; I = 0".00006444,
8 + 8 .5
B = - = 8. 25 ,
2° En hautes eaux .
et en y faisant
v = U = 0 " .434 ,
on en tire
|9B = = a . I = 8.12.
1° En basses eaux .
B= VRVI
= 8.15,
valeur qui s'approche beaucoup de la moyenne 8 .25 appli
cable, suivant M . Gauckler, à la nature des parois dont il
s'agit.
2° En hautes eaux .
(Dans l'hypothèse faite ci-dessus du volume maximum
de 45 mètres cubes par seconde concédé à la ville de Paris. )
En substituant dansla formule n° 1,applicable aux pentes
supérieures à o" .00007,
(*) Page 277 de la notice nº 180 de M . Gauckler , année 1868.
S
NT
S UME
RE ET OC
60 I D .
Vo = ařR .Vī,
les valeurs numériques, résultant des dimensions du canal,
et déjà énoncées ci-dessus :
45me 45mc
v = 49 = 400 = 1*.43 ; R = 1.968,
et faisant
7 .6 + 8 .5
a = 7.6 + 8.5- == 8.05,
8 .05 ,
I = id = 0".0001638,
au lieu de celle de 0 ,0003975 énoncée ci-dessus et donnée
par la formule de Prony. La première pente est moins de
moitié de la seconde.
Cet écart considérable doit être attribué à ce que la for
mule unique de Prony a été basée sur des expériences
faites indifféremment dans des cours d'eau à paroi de
toute nature, tandis que les formules de M . Gauckler ont
chacune un coefficient dont la valeur a été calculée d 'après
des expériences spéciales faites sur le mouvementde l'eau
dans des canaux à paroi d' une nature déterminée.
Si, par exemple, dans le dernier cas considéré, l'écoule
ment des 45 mètres cubes d 'eau par seconde avait eu lieu
dans le lit naturel d 'une rivière des dimensions moyennes
du canal de prise d 'eau de la ville de Paris, lit auquel le
page 277 de la notice de
.65 ((page
coefficient ß = 6". 3 + <7 == 66 .65
2
M . Gauckler) aurait été applicable , on trouverait, par la
formule n° 2 :
HYDRAULIQUE. 61 ,
I =
10 :43
i = 00 .0002965 ,
BRI (6 .65)" . (1. 968)
et en admettant, pour le coefficient ß , sa valeur minimum
6 ,3 des expériences citées par M . Gauckler, on trouve :
I = 0.000337 ,
CHRONIQUE .
Juillet 1869.
SONAIRE. – Travaux du canal de Suez. – Société du matériel agricole de la
Sarthe. – Tendance des Anglais à la centralisation pourles travaux publics
de Londres . – Bulletin bibliographique .
mèt. cubes. mět cubes. mèt. cubes. mel. oubes, mèt. cabes.
Cube total à extraire. . . .. 15682222 29 859044 | 11295 435 | 19084 569 75921 270 (1)
Cube total extrait du 15 mai au 15 juin . 502 154 673675 217 321 5727351965885
Cube total extrait précédemment. . . . . . 13.914 912 24546 591 9628.991 15 311 809 63 402 303
Cube total extrait à ce jour. . . . . . . . . 14 417 066 25 220 266 98463121588454465 368 188
Cube total restant à extraire . . . 1265 156 4638778 1419 123 3 200:02510553082
Nombre
Nombre de dragues en marche.fonctionné.
de draguesn'ayantpas .. . . . 10 30811110 P0582
Nombre de terrassiers. . . . . . . . . . . . 100 625 9301 9419. 1 11074
(1 et a) Un nouveau métré qui s'effectue actuellement fait prévoir une diminution importante
dans le mètre cube total restantà exécuter sur toute la ligne du canal. En tenantcompte de
cette diminution et de 3 millions de mètres cubes environ effectués depuis le 15 juin , le cube
restant à exécuter au 31 juillet n'est plus que de 6 millions ou de 7 millions de mètres cubes
tout auet demi
plus, suffisent
et, à raison de 2 millions
désormais demètres cubes par mois, on voit que trois mois ou trois
mois pour l'achèvement du travail.
CHRONIQUE. 75
Société du matériel agricole de la Sarthe; M . MARTIN , ingénieur
en chef des ponts et chaussées, le dévoué présidentdecette société,
veut bien nous communiquer les renseignements suivants . La
marche suivie par MM . lesmembres de la Société de la Sarthe est
simple dans sesmoyens et efficacedans ses résultats. Les ingénieurs,
en très grand nombre aujourd 'hui, qui s'efforcent de propager
dans les départements les appareils perfectionnés d 'agriculture,
lirontavec intérêt la note de M . Martin et trouverontdans les tra
vaux de la Société de la Sarthe un exemple à imiter.
La Société du matériel agricole de la Sarthe, dont le but est de
propager la connaissance et d'encourager la fabrication et l'em
ploi, dans le département, des meilleurs outils , instruments et
machines agricoles, a été fondée en 1857, à la suite du brillant
concours régional, qui fut alors ouvert au Mans pour la région
agricole à laquelle appartient le département de la Sarthe.
Cette Société comptera donc bientôt une existence de douze
années, qui paraitront bien et utilement employées à tous ceux
qui voudront examiner les résultats réels et incontestés qu'elle a
obtenus.
Son organisation , fort simple et fort modeste , comporte un co
mité d'administration de trente membres, aujourd'hui, parmi les
quels se recrutent, chaque fois qu 'il est nécessaire, les huit mem
bres composant le bureau . L'ensemble des membres titulaires,
parmilesquels se trouvent inscrits les membres du Comité , atteint
en ce moment le chiffre de 230 , payant chacun une cotisation an
nuelle de 10 francs, dont le produit forme la plus grosse part des
ressources de la Société, mais qui ne serait pas suffisant si le dé
partement et l'État ne venaient généreusement y ajouter chacun
une subvention annuelle , le premier de 800 francs,, et le second
de 400 francs. Les ressources de chaque année se trouvent en .
outre augmentées par le montant des remises obtenues sur la
vente des instruments et outils , et par une somme, allouée par le
service hydraulique pour le gardiennage des outils et instruments
que ce service a bien voulu acquérir et placer dans notre dépot,
pour en augmenter la richesse et l'importance. Nous atteigaons
ainsi, comme total des ressources annuelles de la Société, le
chiffre modeste , mais suffisant cependant dans l'état actuel des.
choses, de 4,600 francs. Malgré le peu d'élévation de cette somme,
qui ne dépasse par la moyenne des onze années écoulées depuis
l'origine de la Société, celle -ci a pu encourager et développer, en
les améliorant, chaque année , la construction et l'emploi, dans le
département, de la plupart des machines agricoles les plus utiles,
76 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
telles que machines à battre, coupe-racines, hache-paille, trieurs,
moulins ou concasseurs à fruits ou à grains, pressoirs à cidre, ba
rattes , etc. Elle peut surtout revendiquer cet honneur d'avoir, par
ses efforts continus, ses encouragements et ses conseils,amené les
constructeurs à résoudre complétement la question si importante
du broyage mécanique du chanvre, par la création très-avanta
geuse au point de vue de toutes les convenances agricoles, de
machines à teiller le chanvre , qui produisent des résultats les
plus satisfaisants, à en juger par l'emploide plus en plus répandu
de ces machines dans les fermes de la Sarthe, surtout depuis les
récompenses éclatantes obtenues à ce sujet par nos constructeurs,
lors de l'Exposition universelle de 1867, à Paris.
La Société du matériel agricole de la Sarthe, convaincue que le
meilleur moyen de vaincre les préoccupations, ou mieux, disons le
mot, les défiances des cultivateurs à l'endroit de l'introduction de
tout instrument nouveau ou simplement perfectionné, est de
mettre cet instrument sous les yeux et même dans la main des
agriculteurs, a établi au Mans un dépôt permanent, ouvert tous
les jours, desmeilleurs instruments agricoles à employer dans le
pays, en munissant chacun d'eux d'une étiquette indiquant le nom
et l'adresse du constructeur et le prix dans la cour du dépot, soit
que l'instrument appartienne à la Société , soit qu'il se trouve seu
lementmis en entrepôt (sans frais du reste pour lui) par le fabri
cant. Nous préférons de beaucoup cette dernière combinaison ,
assez généralement acceptée par les constructeurs, en ce qu 'elle
est tout à fait économique pour la Société , dontles ressources fort
limitées ne permettraient pas d'avoir constamment une exposition
assez riche, nimême d'un intérêt suffisant.
A trois époques périodiques et déterminées , à la mi-carême, à
la Pentecôte et à la Toussaint, qui correspondent à trois phases
assez convenables des travaux agricoles et aussi aux trois foires
principales tenues dans la ville du Mans, nous faisons publique
ment des expériences avec les instruments déposés, soit dans le
local mêmede la Société, comme pour le teillage du chanvre, etc .,
soit dans des champs voisins, comme pour les charrues, les se
moirs, etc . A la suite de ces expériences, nous ouvrons, sous le
hangar même qui abrite les outils et instruments, des conférences
ou conversations sur les résultats de ces expériences, écoutant et
provoquant, au besoin , les observations des cultivateurs venus à
notre réunion . L'agriculteur et le constructeur puisent dans cet
échange cordial d'observations des enseignements précieux, l'un
pour employer et conduire l'outil ou la machine, l'autre pour
GARONIQUE . 77
compléter et perfectionner son cuvre suivantles cas. Les entre
tiens roulent aussi sur les meilleurs aménagements à adopter pour
les bâtiments ruraux, écuries, étables, porcheries , granges , etc.
Une fois par an , à la réunion de la mi-carême, il est rendu
compte de la situation générale de la Société pour la dernière
année écoulée. Chacune de ces grandes réunions fait l'objet d'un
procès -verbal ou compte rendu détaillé , aussi complet que pos
sible , des expériences et conférences publiques, et l'ensemble de
ces procès-verbaux forme, avec l'exposé de la situation de la So
ciété, le bulletin qui est publié chaque année par les soins du bu
reau , sous la direction du comité d'administration . .
A ces divers moyens de propagation et de communications avec
le public, la Société ajoute encore ceux qui suivent : Tout culti
vateur connu de l'un des titulaires, et à plus forte raison tout
membre titulaire, peut prendre en location , pour une ou deux se
maines, tel instrument qu 'il désire , afin de l'essayer lui-même à son
heure et dans ses champs, sous cette seule réserve d' enlever l'in
strument et de le rapporter au dépôt, à ses frais, comme aussi de
payer les réparations nécessaires s'il y avait quelque avarie. Lors
que l'instrument lui convient, il peut le garder au bout de ce
délai, en n'ayant à payer que le prix même porté sur l'étiquette
du dépôt, sans aucun frais de location. Cette facilité donnée pour
l'expérience spéciale et personnellement faite par le cultivateur,
le condait presque toujours à acquérir l'instrument, qu'il ne vou
lait d'abord que louer, par suite de ce soin de la Société de n'avoir ,
autant que possible , dans son dépôt que debons instruments,bien
construits , aussi économiques que possible comme relation entre
le prix et les services à en obtenir , et enfin d'un usage bien ap
proprié aux cultures du pays.
D'un autre côté, à l'époque des réunionsdes comices agricoles
dans les cantons, la Société fait conduire à ses frais et met en ex
périence au besoin, sur le terrain désigné par les membres du
comice, les divers instruments qui lui ont été demandés, comme
bons et utiles à faire connaître dans la localité. La gratuité de ces
expositions (bien justifiée par les subventions accordées sur les
fonds du département et du trésor) tend à les généraliser davan
tage chaque année, à la grande satisfaction de la Société , dont le
but constant, assigné par l'article 1 " de ses statuts , se trouve
ainsi plus complétement atteint chaque jour, grâce au bienveil
lant accueil qu 'elle n'a jamais cessé de recevoir de la part des
agriculteurs de la Sarthe.
S
MÉMOIRES ET DOCUMENT .
78
Tendance des Anglais à la centralisation pour les travaux
publics de Londres . — Le projet de construction d'un viaduc &
Londres destiné à relier Charing -cross -bridge avec Wellington
street, a amené le 19 février 1869, dans la chambre des com
munes , une discussion intéressante sur les attributions du conseil
de district, du conseil métropolitain et du premier commissaire
des travaux publics. Il a été reconnu que, lorsqu'il s'agissait d'exé
cuter une construction qui, comme celle du viaduc, devait mas
quer l'un des points de vue les plus agréables de Londres et dé
truire, peut-être sans utilité sérieuse pour le public, un site des
plus pittoresques, obtenu à grands frais,'il ne se trouvait aucune
autorité , investie de pouvoirs suffisants pour s'y opposer. Nous
plaçons sous les yeux des lecteurs des Annales le résumé que
M . Cheysson a bien voulu faire de cette séance, et dont le compte
rendu in extenso se trouve dans le Times du 20 février 1869.
Après avoir rappelé les actes législatifs qui ont transformé la
commission des égouts en conseil métropolitain des travaux pu
blics et défini les origines de la question , lord Elcho s'est fait l'in
terprète des critiques qu 'excite l'absence de toute centralisation
et de tout contrôle en matière de travaux publics à Londres.
Cet état de choses, qu 'on ne rencontre dans aucune autre capitale
du monde, est imputable à la chambre des communes qui n 'a
donné de pouvoirs suffisants à aucune autorité pour intervenir
efficacement. L 'orateur prouve par des exemples frappants les
inconvénients auxquels la division de l'autorité a donné naissance
à Londres même. La sanction de la chambre des communes n 'est
qu 'une garantie insuffisante contre une telle anarchie . Les comités
du parlement n 'ont ni tradition ni jurisprudence établie , et dé
cident une même question , tantôt dans un sens, tantôt dans
l'autre. L'orateur demande au gouvernement d'aviser. D 'après
lui, le premier commissaire des travaux publics devrait être
assisté d 'un conseil compétent qui comprendrait dans son sein le
président du conseil métropolitain des travaux publics, et qui dé
libérerait sur les projets intéressant la capitale , avant qu'ils ne
fussent soumis au parlement...
M . Buxton , après lord Elcho, adhère aux considérations déve
loppées partece dernier.
Le vicom Bury se range également à cet avis : « Il n'existe,
« dit-il , aucune autorité investie d'un contrôle suffisant pour
a empêcher la destruction d'un site magnifique par la plus grande
« monstruosité du monde ..... Le conflit d 'autorité qui existe dans
« l'affaire du viaduc révèle la plus complète anarchie. »
CHRONIQUE. 79
M . Layard, premier commissaire des travaux publics, atteste
les relations cordiales existant entre lui et le conseilmétropolitain
des travaux. Mais il se déclare sans pouvoir pour arrêter ses opé
rations ou celles de toute autre compagnie de la métropole . Sa
position a été souvent mal comprise, et on lui a souvent impute
une responsabilité qu 'il n 'a pas. Il déplore, au point de vue artisti
que, la construetion dont il s'agit , mais il est impuissant à l'em
pêcher .
M . Beresford Hope « soutient qu'une commission temporaire
u ne peut avoir la même autorité auprès du parlement et du gou
« vernement qu 'un conseil permanent tel qu 'il a été demandé.
« La division de la responsabilité, ajoute- t- il, aboutit toujours à
« une complète irresponsabilité ; et le «minister of Works» d'An
a gleterre , qui se voit constamment désigné dans les journaux
« étrangers sous le nom de ministre des travaux publics, n'a pas
u plus d'autorité sur la construction d 'édifices publics à Londres
« que le bedeau dans Burlington -arcade.(Rires.) Il peut, il est vrai,
a donner des instructions relativement à quelques statues ou à
a quelques plates-bandes de fleurs; mais en cela seulement, ou
a quelque chose d 'approchant, paraît consister l'idée anglaise
« d'un ministre des travaux publics. L'opinion publique n 'a ja
« mais été appelée à se prononcer sur cette question , et l'ora
« teur salue avec satisfaction le discours vigoureux du très
« honorable représentant de Southwark , n
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
DAUTRICHE et LOMBARD. — Exposé des essais et de l'état de la pisculture dans
l'arrondissement de Saint-Jean -d'Angély ; par MM . Dautriche et Lombard .
10 -8 , 28 p. Saint-Jean- d'Angély , imp. Lemarié.
Extrait des Archives de la Société historique et scientifique de Saint-Jean
d'Angély.
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cel, ingénieur électricien de l'administration des lignes telégraphiques. Il
Justrée de 25 gravures dans le texte. In - 8 , 46 pages. Lib . Gauthier -Vil
lars. 14.50 .
Enquête sur les incendies de forêts dans la région des Maures etde l'Esterel.
Ministère des finances. In-4 , 222 p. Paris, imp. impériale.
Carte lithologique desmers de l'Europe. Gravée parAvril frères. Dessinée par
Al. Babinski, d'après M . Delesse. E . Lacroix.
80 MÉMOINES ET DOCUMENTS. .
Chemins de fer de l'Est et chemins de fer allemands, belges et suisses. Con
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per janvier 1869. In -4, 419 p. Paris, imprimerie P . Dupont.
Foulc. — Chemins de ſer sur le bord perdu dos routes au moyen de la locomo
tive-train -Fairlie ; par E . Foulc, ancion directeur de l'exploitation du chemin
de fer de Lyon à Bourg , par les Dombos. In-8 ,51 p. ; l'auteur, 11 bis , boul.
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TRIPIER. — Dos ports de refugo à établir aux baies de Canche, d'Authie et de
Somme sur la Manche ; par le général J. Tripier. In -8, 126 p . Montreuil-sur
Mer, imp. Duval.
Suites desétudos faites sur le littoral français de la Mancho, du Havre å
Dunkerque.
VIDARD. - Chemins de fer. Questions de sécurité et questions d'économies ; par
J. B . Vidard, ingénieur civil. In-8, 67 p.; lib . Eag . Lacroix.
Extrait du Bulletin de la Société dos anciens élèves des écoles impériales
d'arts et métiers.
ARMENGAUD. - Guide-manuel de l'inventeur et du fabricant, réportoire pratique
et raisonné de la propriété industrielle, en France et à l'étranger, en matièro
de brevets d'invention ,dessins et marques de fabrique, dépôts de modèles,
produits artistiques et industriels; par Ch, Armengaud jeune,ingénieur. 6 . édi
tion. [+€ partie.Législation françaiso. Io.8, 160 p.; å l'Olice industriel inter
national.
Clausius. – Théorie mécanique de la chalour; par R . Clausius, professeur à
l'Université de Wurzbourg. Traduite de l'allemand par F . Folie, professeur
à l'École industrielle de Liége. 2° partie . Mémoire sur l'application de la
théorie mécaniquede la chaleur aux phénomènes électriquos, etc. In-18 jésus,
vi-31 . p. ; lib . E . Lacroix, 10 fr.
DUPRE. – Théorie mécanique ; par M . Athanase Dupré, doyen de la Faculté des
sciences de Rennes. (Partie expérimentale en commun avec M . Paul Dupré.)
In-8, x1-484 p.; lib .Gauthier-Villars.
MORIÉRE. — Dos irrigations considérées d'une manière générale et plus par.
ticulièrement dans la vallée d'Orbec ; par M . J. Morière. In -8, 35 p. Caen,
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CommailLE. — Étudo sur les eaux de Marseillo considérées au point de vue
chimique, physique, micrographique et hygiénique ; par M . A . Commaille,
docteur ès sciences physiques. In-8, 54 p.Marseille , imp. Cayer et C .
Chomins de fer de l'Europe.Résultats généraux de l'exploitation. Années 1862,
1863 et 1864 . Ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.
Direction générale des ponts et chaussées et des cheminsde fer. Statistique.
Grand in-4, xvi-115 p. Paris, imp. impériale. .
Pour la Cbronique :
HERTÉ MANGON.
PORTES D’ÉCLUSES.
N° 229
NOTICE
Sur la construction des portes de l'écluse du bassin e pot du
portde Fécamp.
Par M . CARLIER , ingénieur des ponts et chausséos.
N° 230
NOTE SUR LES VIS HOLLANDAISES.
Par M . RICHE , ingénieur de la Sambre canalisto.
dant
Volume dant
correspon
, re
Volume
diametre
Volume
. re
Diamètre
ulawetre
Diamètre
maximum
maxlmın
maslinum
diametre
duDiamèt
nogali
Rapport
Rapport
Rapport
Diamèt
Volume
Volume
noyau
bogau
Volume
noyau
dunoyau
Diame
méire
redunoyao
Ital
total
hl'à orizon
total
au
Dia
du
.
du
pas
pas
au
pas
.du
du
do
du
du
.
.
.
.
.
,
.
.
N° 231
NOTE
1. — Exposé.
" cas. Lorsque la déversoir n 'est pas noyé par l' eau
d 'aval (Pl. 200 ,fig . 1 ).
Soient :
h , la hauteur de l'eau du bief supérieur au -dessus de la
partie horizontale du déversoir ;
m , un coefficient de contraction , applicable à l'écoule
ment de l'eau par le déversoir ;
g, l'intensité de la pesanteur.
La section (1 + ph ) h du déversoir peut être considérée
comme composée de trois parties :
jº Une partie centrale , égale à ih et fonctionnant comme
un déversoir rectangulaire , par lequelle débit serait égal à
Q = mlh vzyh ;
2° Deux parties extrêmes triangulaires égales chacune à
= ph et dont le débit se calculera ainsi :
Décomposons l'une de ces parties par des lignes ver
ticales en ses éléments .
Soient :
y la hauteur d'un de ces éléments ;
X son abscisse comptée à partir du sommet de l'anglc D ,
on a
x = py,
d' ou
dx = pdy,
et
pydy
sa surfice.
Cet élément fonctionne comme un déversoir dont le bief
112 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
supérieur dépasserait la crête d 'une hauteur y ; son débit
par seconde est donc
Ou
Q =f*gdt= amvzg5*x2 +0.8phyn®dh,
5
Q = sam vog( + 0.$pk)n .
2 am
15)
Or la capacité du val , rempli jusqu'au niveau de la
crête du déversoir , est connue par les plans et profils du
val ; en prenant Q égal à cette capacité, tout sera connu
dans l'équation (5 ) , sauf les quantités 1 et h '; nous en
tirons
0 .8 ph .
(6 )
1 = 5 (cam
2am Pashtoop
29 hi 7 ); . (6)
et il nous sera facile de calculer un tableau donnant les
volumes de l qui correspondent aux diverses valeurs de h
ou à celle de t, puisqu' on a
I = ah .
la s - ph. (9 )
amh
d 'où
P = 10.02.01
INONDATIONS . – DÉVERSOIRS . 129
Dans la colonne g on met au-dessus de la ligne 2° la dif
férence 1 — H ' ou
bautenr 16
mont. - - 1
hautes
plus
des
uniforme
au -dessus -
en remon
profl.en aral
profilen aval
crues
uniforme.
rectangulaire
le ral à chaque
lea
!rdans
profilsà Vamont.
de l'eau
uniforme à l'avalo
profil.
à l'avaldedela chaque
de la crue
à l'amont.
du régime uniforme en
MEMOIR
à l'amont
en
du régime
Différences
du remousau-dessus
chaque profil.
tabulaire
chaque profl.
chaque profil.
de chaque
de chaque
de chaque proni.
du régime
régime
da remous à l'amont de Sant
tant dedesl'aval
1856
Altitude
1866
dans lo canal
Distance tabulaire de l'aval -
Remous
Largeur danspro0l.
Hautour
Hanteur
du
Hanteur tabulairo du remous.
au-dessus
Numéros
" correspondant à chaquo profil.
E D
=1ABC
sll
0001 (0.02 =
Yo H' =A
A+y H H y y+H o A+
mél
.mét
.et .
mèt .
mét .mét .mèt .
met .
mèt .
mét .mèt mét .
ES T OCUMENTS
500
.
V
960
1000 75.74 2.52.520 .1|00.2107640 00860 50
5201 3.1055734 78
897
79.011
16060 797596.2520
22.018461.20576
44228
37348
960 0.20.71278 3.0125054
00 1.610 0.590 7500
1830
000
11 76.17 1.035 1.7620 1. 39
2.463118800 710
25
101
1110 2.811| 80 60 079.34
100.695
1000
1730 .8767 1.065 220.51570 79.084
577
7503000229 .500.24548
,6
601.74923-790.+1520 86210
2100
000
11 79
.580114 440
422 1.6023235 79.199
5001
12|2000 20. 32 5.|718289064 1.30.99535 5301
210.6108-2, 3000480
098
662
436
281 0.081 1|.0 1367 |79.426
ANNALES DES PONTS ET CHAUSSÉES.
CHRONIQUE.
Août 1869 .
céréales qui arrivent par terre dans les échelles accessibles à ces
bâtiments ; mais pour ceux même de ces navires qui devront
- --
do la caisse de navigation se sont élevées à 312 000 francs , bien que celle
-
période comprenne les mois de janvier etde février, où les transports ont lo
-- - - - -
moins d'activité.
- --
CARONIQUE . 139
prendre meallége, la durée et la dépense de l'opération auront
sensiblement diminué. Quant aux céréales qui viennent de plus
haut, elles contiqueront, au contraire, leur route sur des cha
lands fluviaux jusqu 'à soulina.
De 1855 å 1860 , le nombre total des naufrages a été de 128 , soit
0.8. p. 100 du nombre des navires; de 1861 à 1867, il est tombé
$ 69, solt o.ah R . 100 . Les naufrages ont ainsi diminué de plus de
deux tiers.
en est résulté naturellement une réduction du fret entre le
Danube et les ports étrangers. Le fretmoyen entreGalatz, Ibraila
et l'Angleterre, par exemple, a diminué de près de 3 schillings
par quarter . Le cours moyen du fret de Galatz ou d 'Ibraïla pour
Marseille a été , en 1867, de 3 .60 par charge pendant le premier
fenestre, et de 5'.06 pendantle second. L'exportation a , en même
temps, considérablement augmenté. Pendant les sept années anté
riaures aux travaux, de 1853 à 1859, la moyenne avait été de
326 500 tonneaux par an . Pendant les sept années suivantes, de
$61 à 1867, cette moyenne a été de 447 295 tonneaux par an .
Quant au nombre des bâtiments, la moyenne, de 1853 à 1859, a .
été de 2 201 par an , et de 1860 à 1867, de 2 900. L 'écart est moins
considérable qu'eotre les chiffres du tonnage ; mais cela tient à ce
que les båtiments présentent aujourd'hui des dimensions plus
considérables qu 'autrefois . En 1868, il est entré dans le fleuve un
bâtiment jaugeant 1 432 tonneaux.
Sur ce total de 450 000 tonneaux, représentant le mouvement
moyen de la navigation du Danube dans ces dernières années, il
est facheux d'avoir à constater que la part de la France est insi
mnifiante , et varie de 250 à 500 tonneaux. Mais il y a lieu d'espérer
que les facilités de communication , établies entre la mer 'Noire et
les contrées qu'arrose le Danube , pourront créer à notre com
Derce et surtout à celui de Marseille de nouveaux éléments de
prospérité .
Quoi qu'il en soit, et en dehors même de l'intérêt direct que
totre pavillon peut avoir à l'achèvement de l'amélioration du Da
pobe , il était digne de la France de ne pas rester étrangère à une
Gure de civilisation et de progrès international.
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
Description des machines el procédés pour lesquels des brevets d 'invention ont
été pris sous le régime de la loi du 5 juillet 1844 , publiée par les ordres de
M . le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics. T. 66.
10-4 à 2 col., 464 p. et 56 pl. Paris, imp. impériale.
MOINEL. - Des prairies irriguées et de leur établissement; par Ch Moipel,
ex -conducteur du service hydraulique des Vosges. In-8, 96 p. Épinal, imp.
Pellerin et C .
ZEUNER. – Théoriemécanique de la chaleur, avec ses applications aux ma
chines ; par le docteur G . Zeuner, professeur de mécanique à l'École poly
technique de Zurich . 2e édition , entièrement refondue , avec 57 figures dans
lo texte et de nombreux tableaux . Ouvrage traduit de l'allemand par Mau .
rice Arnthal, ancien élève de l'Ecole impériale des ponts et cbaussées, et
Achille Cazin , professeur de physique au lycée Bonaparte. In -8, x1-585 p.
lib. Gautbier- Villars. 10 fr.
CASTARÉDE LABARTHE. – Du chauffage et de la ventilation des habitations pri
vées; par le docleur P. Castarède-Labarthe. Ouvrage accompagué de 8 pl.
gravees. In -8 , 235 p.; lib . Lachaud .
COLLIGNON. – Cours de mécanique appliquée aux constructions. tre partie.
Résistance des matériaux ; par M . Edouard Collignon , ingénieur des ponts
et chaussées. In 8, vii-ti7 p. et 5 pl. ; lib. Duood .
MORIN . — Mémoire sur l'insalubrité des poêles en fonte ou en fer exposés å
alteindre la température rouge ; par le général Morin , membre de l'Institut.
Institut impérial de France . 10 -4,69 p. Firmin Didot frères, fils et C'.
Pour la chronique :
HERVÉ MANGON.
CYLINDRAGE DES CHAUSSEES. 145
N° 232
NOTE
Sur le cylindre à eau de M . BOUILLIANT.
Par M . VAISSIÈRE, ingénieur en chef des ponts et chaussées .
N° 233
NOTE
Sur le raccordement des courbes et des alignements des voies
de fer eu égard au surhaussement du rail extérieur.
Par M . COMBIER , ingénieur des ponts et chaussées.
K = + V _13,87_486 –etc.
R ? R
-
-
(4 ) R ’ = 0.978 R .
- -
De même on trouve
q= 189.297 + 70° + etc.
Or cette seconde série est également très-convergente; la
valeur maxima du deuxième termene dépasse jamais
0 .011.
- - --
- - - --
-
-
N° 234
-- - - -
-
NOTE
-- -
-
Sur les navires faisant la navigation transatlantique à
grande vitesse, et sur les dispositions générales à adopter
- -
dans les ports qui reçoivent ces navires (*).
Par M . FENOUX, ingénieur des ponts et chaussées.
-
-
à la consommation du charbon du départ à l'arrivée. Dans
-
- -
les paquebots à roues, en effet, les roues sont trop immer
- -
gées au départ, ce qui ralentit la marche, et trop émergées
- - -
à l'arrivée, ce qui peut compromettre la stabilité. Dans le
navire à hélice, au contraire, il suffit de régler convenable
ment le chargement, pour que l'hélice ne change pour
ainsi dire pas, en marche, dans sa profondeur d'immer
sion. Du reste, ce que nous avons dit ci-dessus relative
ment à la consommation moindre du navire à hélice , trouve
- -
encore ici une application utile : toutes choses égales d'ail
-
-- -
leurs , en effet , l'émersion étant de 1m . 10 , du départ à
l'arrivée pour le Scolia , elle n'est que de o".77, pour le
- - -
Pereire.
- -
7° Le navire à hélice est parfaitement approprié à la
- - -
-
En résumé, économie dans l'exploitation,meilleur rapport
--
- -
du fret utile au poids mort, vitesse plus forte et plus
-
régulière, qualités nautiques plus complètes, et par consé
quent sécurité plus grande : tels sont les avantages des
Transatlantiques à hélice sur les Transatlantiques à roues ,
avantages que la construction du China avait fait pressentir
--
en 1862, et que la mise en service du nouveau matériel,
-
-
de la compagnie générale Transatlantique, sur la ligne de
- - -
Brest à New -York , a manifestés d 'une façon aujourd'hui
incontestable. Quant aux légers inconvénients qu'on attri
buait autrefois à l'hélice, trépidation à l'arrière, irrégula
rité de marche résultant des vents contraires, etc . etc.,
ils ont tous disparu devant les conséquences de l'accroisse
ment des dimensions des navires , de la puissance des
machines et des perfectionnements de la construction .
Transformation du matériel à roues. — La reconnais
sance de cette supériorité marquée de l'hélice sur les roues
ressort d'ailleurs de tous les agissements des grandes
compagnies Transatlantiques depuis 3 ou 4 ans. Ainsi, de
puis 1864 , la compagnie Cunard n'a fait construire que
des navires à hélice, le Cuba en 1864, le Java en 1865,
et en 1866 , poussée par la concurrence française , elle a
commandé le Russia , calqué sur le type du Péreire, bien que
d'un tonnage un peu plus fort. - La compagnie du Royal
Mail, depuis 1864, n 'a fait faire que des steamers à hélice ,
le Douro et le Rhône (1865) , navires de 2800 tonneaux et
de 550 chevaux de force, remplaçant le Panama et la Mag
dalena, navires à roues de 800 chevaux. — La compagnie
péninsulaire et orientale a mis en service, de 1863 à 1867,
12 grands paquebots ; ils sont tous à hélice, deux exceptés,
le Nyanza , et le Syria, construits vers 1863 .Enfin , la com
pagnie générale Transatlantique attribue à son matériel à
hélice la plus grande part dans son succès, à tel point
qu'elle a commencé et qu'elle poursuit la transformation
, de son matériel à roues.
NAVIRES TRANSATLANTIQUES. 163
Ainsi, après avoir remplacé par un appareil à hélice,
l'appareil à roue du Saint-Laurent , elle a fait subir une
transformation semblable , en 1867, au Lafayelle et au
Washington , lesquels sont mus aujourd'hui par deux héli
ces jumelles. La même opération va être appliquée au
Napoléon III, le plus grand des paquebots à roues de la
compagnie générale Transatlantique (* ). D 'après les indica
tions du rapport fait à l'assemblée générale de 1868, le
Lafayette transformé doit remplacer le paquebot à roues
l'Europe, quine donneguère que 10" 1 /2 de vitessemoyenne,
vitesse insuffisante sur la ligne de Brest à New -York. Cette
ligne va donc être desservie exclusivement par des paque
bots à bélice .
Comme nous l'avons dit plus haut, les compagnies an
glaises se sont engagées résolument dans la même voie
Et, au commencement de l'année dernière, la plus impor
tante au point de vue des relations avec l'Amérique du
Nord , la compagnie Cunard a vendu tout ce qui lui restait
de steamers à roues , sauf le Scolia, lequel, des 20 navires
de cette compagnie, est le seul qui ne soit pas à hélice.
D 'après tout cela dans les recherches à faire pour
l'aménagement des ports à Transatlantiques, au point de
vue des éventualités de l'avenir , on est certainemeut auto
risé à écarter ce qui a trait à la navigation à roues, et à ne
prendre, pour objectifs, que les steamers à hélice.
Cela étant, raisonnons exactement comme on l'a fait
pour déterminer les dimensions des écluses du Canada
Dock (Liverpool), du Dock intermédiaire (Birkenhead) et
de la Citadelle (Le Havre) , alors qu'on croyait l'usage des
roues, comme moteur, nécessaire à la navigation trans
océanique à grande vitesse . . .
M" Il résulte du rapport à l'assemblée générale de 1869 que cette
transformation du Napoléon III ne se ſera pas encore , ce payire
devant, pour le moment, jouer seulement le rôle de bâtiment de
réserve .
RES ENTS
16. 4 MÉMOI ET DOCUM .
* Indication des profondeurs d' eaux des principaux ports à
OLL
marées, recevant les Transatlantiques. — Comme on l'a dit
plus
11
haut, la principale passe de l'Hudson , à l'entrée du
port de New - York , (passe de Gedney) offre une profondeur
d'eau de 5 mètres en basse mer , (ce qui correspond seule
ment, en raison de la faiblesse de l'amplitude des marées,
sur ce point, à une profondeur d'eau de 8m .50 en pleine
mer de morte eau), et peut donner accès, par suite , à
toute pleine mer, à des navires ayant un tirant d'eau de
7 :50. D 'ailleurs, en examinant sommairement la situation
des plus favorisés parmi les ports à marées d'Europe ,
ayant leurs relations les plus importantes avec New - York ,
nous allons reconnaître que bien peu offrent ces mêmes
avantages quant' à la profondeur d 'eau. Ces ports sont
Brême (ou plutôt Bremerhaven), Anvers, Liverpool, Sou
thampton, Falmouth et le Havre.
Faute d'un tirant d'eau suffisant à Brême, le port de
cette ville pour la grande navigation , (Bremerhaven ) , a dû
être établi ( 1827), à 15 lieues plus bas sur le Wéser, et le
canal, creusé pour mettre en communication avec le che
nal du fleuve le nouveau bassin à flot, avec écluse de
21” . 98 , construit vers 1850 en vue de la navigation
Transatlantique , ne donne, en pleines mers de vives
eaux, qu'une profondeur de 7" .23 , profondeur supérieure
à celle du chenal du Weser en ce point.
" A Anvers, le canal de jonction, qui relie à l'Escaut la
nouvelle écluse de 24".80 d'ouverture livrée au commerce
vers 1 860 , offre une profondeur d 'eau de 6m.75 en pleine
mer de morte
¿ititor
eau et de 8 mètres en pleine mer de vive
eau . "
La Mersey, à son embouchure dans la mer d 'Irlande, à
3 milles anglais à l'aval de Liverpool, se subdivise en une
multitude de bras , dont le plus profond ne donne guère
plus de 30 ,50 d 'eau sen ubasse mer ; de plus la grande
quantité de sable que charrie cette rivière , a obligé à tenir
NAVIRES TRANSATLANTIQUES. 165
assez élevés les seuils des écluses ; en sorte que, en pleine
mer de morte eau ordinaire , on ne trouve que 6 mètres d 'eau
sur le seuil de la grande écluse de 30" .50 du Canada
Dock ; en pleinemer de vive eau, seulement, cette profon
deur d' eau atteint 8 " . 00 .
A Southampton , la partie de la rivière Itchen , qui forme
l'avant-port, présente 7* .30 de profondeur en pleine mer
demorte eau et 9 * .50 en pleinemer de vive eau.
Quant à Falmouth, le chenal, communiquant avec la rade,
est dragué à 5 * .50 au -dessous des bases mers ; on y trouve
par suite 9 .75 en pleine mer de morte eau. Mais sur les
buscs de l'écluse simple du nouveau bassin , on n 'a , en
pleinemer de morte eau , que 7 " .80 d'eau.
Au Havre , l'écluse de 30m,50 du bassin de l'Eure (écluse
de la Citadelle) donne 8m .50 d 'eau sur les buscs en pleine
merdemorte eau . Et d'après la limite deprofondeur adoptée
pour les dragages dans l'avant-port, on peut compter, en
pleinemer de morte eau , sur 7m . 80 d 'eau dans le chenal.
Limite à admettre pour le tirant d 'eau . — Nous venons
de parler des ports les plus favorisés. On est donc autorisé
à poser en principe, que le tirant d' eau de 7 mètres en
charge est une limite que les navires de commerce ne
pourraient dépasser sans de graves inconvénients . Les na
vires de guerre français ont toutefois (du moins les navires
cuirassés) un tirant d 'eau un peu plus considérable , à l'ar
rière surtout. Ce tirant d 'eau va de 8 ” .40 à 8m.50 (Flandre ,
Gloire , Solférino) ; on construit même, en ce moment, des
frégates cuirassées (type Marengo) deyant tirer 89.82 å
l'arrière. Parmi les cuirassés anglais , celui qui a le plus
fort tirant d 'eau à l'arrière , l' Achilles, cale 8 . 0 . Mais ces
Davires n' entrent pour ainsi dire pas dans les ports, en
pleine charge, et stationnent toujours dans les eaux pro
fondes des rades ; nous n 'avons pas à en tenir compte dans
notre étude.
Le nouveau port de commerce de Brest lui-même, mal
166 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
gré ses avantages sur les ports dont nous venons de parler,
n 'est exécuté qu'en vue des navires tirant 7* .50 d'eau ; des
navires plusconsidérables échoueraientdansle port à marée,
aux plus basses mers connues ; et d'après les profondeurs
deretenue, que suppose lesystèmede construction du bassin ,
on n 'y pourrait tenir à flot des navires tirantplus de 8mètres .
Les ports de commerce présentant, dans les conditions
les plus défavorables, un tirant d' eau de 7 ” . 50 , satisferont
donc à toutes les nécessités probables de la navigation trans
atlantique à grande vitesse .
Limite de largeur des navires . - Dans ces conditions, il
est facile de voir que les besoinsprobables de l'avenir, loin
de justifier des ouvertures d' écluse dépassant 30 mètres,
auront vraisemblablement toute satisfaction avec des écluses
de 18 à 20 mètres d 'ouverture .
Il suffit pour cela de considérer quel est le rapport entre
la largeur hors cuvre et le tirant d 'eau , dans les navires à
hélice où ce tirant d'eau est le plus fort.
En faisant cette recherche, on voit que, dans les types
dont la pratique a désormais démontré la supériorité ,
au point de vue de la navigation transocéanique à grande
vitesse, le rapport de la largeur au tirant d 'eau en charge
est descendu à 1. 98. Ce rapport est beaucoup plus fort
dans le Great- Eastern , où il est de 2.76 , abstraction faite
des tambours ; mais chacun sait ce qui en est résulté : c'est
que, en raison de sa largeur trop grande par rapport à son
tirant d' eau , ce navire ne peut supporter la grosse mer en
travers sans compromettre, sinon sa propre existence, au
moins celle de ses passagers et de son équipage. Tandis que
la vitesse, aux pavois , est de i mètre au plus par seconde
pour le Pereire dans les plus forts roulis , cette vitesse a
atteint 1 ” ,83 pour le Great-Eastern , lorsqu 'il a été pris par
le travers, lors de sa dix -neuvième traversée vers New - York .
On peut admettre comme un maximum qui ne sera plus
dépassé, le rapport 2.25 entre la largeur et le tirant d' eau
NAVIRES TRANSATLANTIQUES. 167
en charge ; et dans ces conditions, un navire à hélice du
tirant d'eau du Greal-Eastern lui-même, en pleine charge,
n'aurait que 20“ .50 de largeur.
Quoi qu'il en soit, on voit qu'avec le tirant d 'eau limite de
7 mètres, la largeur hors euvres, qui est aujourd 'hui de
132.26 pour les derniers transatlantiques à hélice, ne doit
pas, dans l'avenir, dépasser 15m.50.
Il suffirait donc, pour faire face aux nécessités que l'a
venir peut nous réserver, d ' écluses de 18 à 20 mètres de
largear , s'il n ' y avait à tenir compte du matériel naval
actuel des compagnies transatlantiques ; il existe en effet ,
dans ce matériel, une certaine quantité de navires à roues
dont plusieurs sont des constructions de premier ordre ,
susceptibles d 'une durée fort longue , et dont la transforma
tion en navires à hélice, outre qu' elle serait coûteuse, entra
verait certainement le service de ces compagnies. Dans le
rapport à l'assemblée générale de 1868 , la compagnie
transatlantique française annonce que, grâce à l'emploi des
condenseurs à surface , elle espère pouvoir se dispenser ,
sauf en ce qui concerne le Napoléon III, de transformer
les navires à roues qui lui restent. Or, parmi ces navires à
roues, il en est, notamment le Scotia (largeur hors tambours,
23-, 16), ' le Nouveau Monde et autres navires du même
type faisant le service des Antilles (22”.60) , qui exigent ,
en l'état, des ouvertures d ' écluse d' environ 25 mètres.
Cette dimension , qui sera excessive dans l'avenir , est donc
nécessaire dans le présent (*) .
Cunard
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NAVIRES TRANSATLANTIQUES. 169
Limite des longueurs des navires. — Nous avons parlé
des largeurs et des tirants d'eau ; disons encore quelques
mots des longueurs et des formes générales des navires
transatlantiques. La relation entre la longueur des navires
destinés à cette navigation et leur largeur au fort a beau
coup varié depuis quelques années et a toujours été en
augmentant. Il est démontré, en effet, que la grande lon
gueur relative des navires permet d 'effectuer les transports
avec une plus grande vitesse , pour une même dépense de
combustible , autrement dit de faire produire au travai
moteur un plus grand effet utile . Toutefois, cet accroisse .
mentde la longueur relative est limité par deux considéra
tions : d'abord, poussée au delà des bornes, elle expose les
bâtiments à embarquer plus de mer ; elle en rend la liaison
longitudinale plus difficile , et peut, par suite, en compro
mettre la solidité; en second lieu, elle augmente le champ de
mouvement nécessaire aux évolutions et rend ces évolutions
plus difficiles .
Quoiqu'il en soit, on peut dire que, depuis trente ans, le
rapport de la longueur à la largeur a toujours été en crois
sant. Ainsi , dans la compagnie Cunard, ce rapport étai
de 5. 9 sur l'Acadia (1840); deux ans plus tard, il est
devenu 6.3 (Cambria ) ; en 1848, il a été porté à 6.6
(Niagara); sur l’Asia (1850) il a atteint 7 ; il va à près de 8
sur le Persia (1856 ) , et à 8 . 4 sur le Scolia (1862).
Dans la compagnie générale transatlantique française
dont le matériel n 'a comiencé à se construire qu'il y a six
ans, ce rapport est de 7 dans la Louisiane et la Floride
(1862); il est de tout près de 8 dans la France, le Nouveau
Honde, l'Imperatrice -Eugénie et l'Europe (1865) ; il dé
passe un peu 8 dans le Pereire et la Ville-de- Paris (1866) .
On peut donc, croyons-nous, admettre comme une limite
supérieure pratique , pour le rapport de la longueur à la
largeur des navires , le chiffre de 8 . 4 . Dans ces conditions,
en nous reportant à ce quenous avons dit plus haut sur la
170 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
limite probable des largeurs, que nous avons estimé pou
voir être arrêtée à 15m .50 , on voit qu'on peut considérer le
chiffre de 130 mètres commereprésentant la longueurmaxi
mum sur laquelle on peut compter. En l'état, le Scotia est le
plus long des transatlantiques en service régulier : il a
123 mètres.
Formes générales des navires. Quantaux formesgéné
rales de ces navires, nous ne pourrions nous en occuper
ici, sans surtir des limites naturelles de cette note. Bornons
nous à dire que les formes droites ,pour les parties émergées,
se substituent de plus en plus aux formes courbes et évasées ,
et que l'adoption de l'hélice a coïncidé avec l'emploi de
formes deplus en plus fines, c'est-à -dire de plus en plus
éloignées du parallélogramme, pour les partiesimmergées.
Indication sommairedes travaux du port de Brest. — Nous
terminerons cette note en décrivant sominairement les tra
vaux qui s'exécutent au nouveau port de commerce de Brest,
en vue, surtout, de satisfaireaux conditions que nous venons
d'exposer.
La plus grande différence observée à Brest, entre la basse
mer et la mer haute, est d' environ 8 mètres. Nous donnons
la courbe des indications du maréographe pour une grande
vive eau , et pour une petite morte eau (Pl. 201, fig . 4). Nous
y joignons, pour deux périodes mensuelles comprenant les
cas extrêmes , avril et juin 1856, des courbes de niveau (fig. 2
et 3) permettantde se rendre un compte exact des hauteurs
d'eau à chaqueheure du jour et à chaque jour du mois (* ).
N° 235
NOTE
-
les grandes divisions de l'édifice : ses sommets répondaient
-
aux fermes de la galerie , et se trouvaient ainsi en moyenne
écartés de 134.80 . L'intervalle entre deux supports d 'angle
était réparti, par trois supports intermédiaires, en quatre
travées de 3 ” .45.
Ces supports intermédiaires étaient formés de colonnes
cannelées dont la hauteur totale était de 3 “.604 et dont le
fût, haut de 2º . 212 , avait un diamètre de o " . 130 à son
extrémité inférieure, et de o" .10 au sommet (Pl. 202,
fig . 1, 2 , 3, 6 , 9 et 10 ).
Quant aux supports d'angles, pour leur donner plus de
solidité etmieux accuser en même temps les divisions du
palais, on les avait constitués avec des colonnes jumelles
formées de 2 colonnes simples, distantes de o" .40 d'axe
en axe, et accouplées par quatre bracelets, qui partageaient
le fût en cinq panneaux évidés de 0 .442 de hauteur
(Pl. 202, fig . 3 et 7).
Ces colonnes étaient réunies, dans le sens longitudinal,
par des poutres de rive en fer à treillis , contreventées
elles-mêmes par des fers plats (Pl. 202, fig. 4 et 5 ), et
dans le sens transversal, par des entretoises également à
croisillon , et de même hauteur, sur lesquelles étaient fixées
les poutrelles en bois du plancher (Pl. 202, fig . 2 et 3). Les
autres poutrelles reposaient sur des entretoises en fer à T
de o " .14 sur 0" .076, dont l'assemblage avec les poutres de
rive s'opérait à l'aide d 'un sabot de fonte boulonné sur ces
poutres, et par l'intermédiaire d'un coin en bois qu'on
serrait plus ou moins à la demande du montage (Pl. 202,
fig. 4 et 8 ) .
Jeu pour le montage. - On retrouve ici la préoccupation
que nous avons déjà signalée, de se ménager des facilités
pour la pose , et d' écarter les dispositions qui auraient
voulu un ajustagemathématique. En vue du même objet ,
on avait ovalisé les trous des boulons qui devaient relier
diverses parties de la superstructure. Ajoutons, de suite ,
GALERIE DES MACHINES. 185
pour ne plus revenir sur ce sujet, que l' on avait eu recours
à un artifice analogue pour les boulons de fondation des co
lonnes. Ces boulons étaient noyés dans le massif demaçon
neries , servant d 'assiette aux supports, et par suite ils
étaient fixés invariablement. Le montage de la plate- forme
eût été dès lors impossible , si l'on ne s' était procuré un jeu
de quelques centimètres, en donnant aux trous des patins
de fondation , qui devaient livrer passage aux boulons, un
diamètre de o " .10 et par suite en opérant la pression des
boulons sur ces parties , non pas directement, mais par
l'intermédiaire d'une cloche convexe , susceptible d 'un
déplacement total de o".07. Le vide entre la cloche et le
patin était ensuite rempli par un coulis de ciment un peu
serré (Pl. 204 , fig . 6 et 7 .)
Partie avec transmission . — Le type de la partie avec
transmission devait, outre les conditions que lui imposait
sa destination spéciale, satisfaire encore, ainsi qu'on l'a
dit plus haut, à celles de se raccorder avec le type précé
dent, et de réaliser une indépendance complète entre les
supports de la transmission et ceux du promenoir. La
planche 203 et les détails de la planche 204 indiquent
comment a été résolu le problème.
Les supports de la transmission étaient disposés et
espacés, comme l’étaient dans le type précédent, ceux du
promenoir , auxquels ils répondaient exactement. Seule
ment, pour offrir plus de force, ils étaient doublés . Les
supports intermédiaires étaient formés, non plus de co
lonnes simples, de colonnes jumelles, qui, dans le type
voisin , servaient de supports d'angle. Quant aux supports
d 'angle eux-mêmes , ils comprenaient deux de ces colonnes
jumelles réunies par des panneaux latéraux, de manière
à constituer une colonne quadruple et comme un beffroi.
Ces divers supports étaient réunis , longitudinalement,
par des poutres de rive en fer à treillis de même aspect
extérieur que celles de la partie sans transmission et trans
186 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
versalement, par de fortes entretoises en fonte. Ces entre
toises, longues de 5m .71, se prolongeaient de 1m.55 au
delà de l'axe de la colonne extérieure en forme de console ,
pour recevoir sur les portées soigneusement dressées de
leur plate-bande supérieure, large de o " .20, les paliers des
arbres de couche (Pl. 203, fig. 1 à 4). Aux supports
d'angles , les plates-bandes des consoles étaient déviées de
0" .20, l'une à droite , l'autre à gauche, de manière à aug
menter de om .40 l'écartement de leurs axes, porté ainsi à
om. 8o , et, par suite , à ménager l'espace suffisant pour
loger le mécanisme de transmission angulaire entre deux
éléments consécutifs de la transmission. Ces deux entre
toises-consoles d 'angle étaient d 'ailleurs réunies entre elles
par trois entretoises en fonte , que traversaitun fort boulon
de serrage.
Les poutres de rive avaient o " .70 de hauteur. Leur coupe
dissymétrique comprenait, haut et bas, une seule cornière
à l'extérieur, mais ne comportait aucune saillie sur son pa
rement intérieur. Elles étaient contreventées, à leur partie
inférieure, par un réseau de fers plats qui s'ajustait à elles
à l'aide d 'un sabot en fonte destiné à abaisser le plan du
contreventement (Pl. 203. fig . 2 , 3 et 4 ) .
Tel est l'ensemble qui supportait la transmission . On voit
qu 'il offrait toutes les conditions de stabilité lui permettant
de se suſfire à lui-même et de rester isolé . Il s'agissait
maintenant d 'intercaler à l'intérieur de ce système un se
cond système tout à fait indépendant du premier et soute
nant le promenoir. On y est parvenu en logeantdansle vide
du beffroi d 'angle une colonne centrale qui sert de point
d 'appui à l'ossature du nouveau système.
Cette ossature se compose de deux poutres à croisillon ,
de o " .67 de hauteur et de 13m.75 de portée moyenne (* ),
entretoisées tous les 3” .45 par des poutres également en
(* ) Du côté extérieur , cette poutre avait 13",849, et 13" .663 du
côté intérieur .
GALERIE DES MACHINES . 187
treillis, et au droit de chaque montant du garde-corps, par
des fers à T, assemblés avec un sabot et des coins, c'est
à -dire par une disposition analogue à celle qui a été décrite
pour la partie sans transmission (Pl. 203 , fig. 2 et 3) . Le
tout était consolidé par un contreventement supérieur en
fer plat, établi dans un autre plan horizontal que le contre
ventement de la transmission (Pl. 203 , fig. 4 ). C ' est sur ces
poutres et ces entretoises que venaient reposer les pou
trelles et le plancher du promenoir.
Les poutres des deux systèmes de support étaientdispo
sées de manière à se projeter verticalement l'une sur l'autre.
Elles étaient distantesde o " .20 d'axe en axe ; mais les saillies
des cornières réduisaient le jeu entre les deux poutres à
07. 03. C'est en vue de conserver ce même jeu , minimum
adinis comme indispensable pour réaliser pratiquement
l'indépendance des deux systèmes, que le plan du contre
ventement inférieur des poutres de transmission avait été
abaissé parl'artifice de construction indiqué ci-dessus.
L'assemblage des poutres du promenoir et de leurs en
tretoises å treillis sur la poutre porteuse au sorrmet d'angle
était s'ngulièrement compliqué par le voisinage immédiat
des poutres de rive, et des entretoises en fonte de la trans
mission , en un mot du système vis-à - vis duquel il fallait se
ménager un jeu minimum de o " .03. On y est parvenu à
l'aide de la disposition représentée par les fig . 3 à 5 , 9 à 11
de la Pl. 204 . Le chapiteau creux de la colonne (fig . 12 et
15), recevait une pièce en fonte , de forme assez tourmen
tée et nommée obturateur, qui s'y ajustait fortement à
l'aide de coins en bois. Cet obturateur portait 5 oreilles,
dont l'une, rectangulaire sur le plan desdeux autres, rece
vait l'entretoise en fer à treillis et les deux dernières, si
tuées dans le prolongement l'une de l'autre (* ) , fixaient
forme.
-
de 790 kilogrammes (* ).
Ces divers travaux de fondation et de pose du métal de
(* ) Les pièces étaient pesées et reçues provisoirement dans les
usines par des agents spéciaux ; elles étaient, en outre, soigneuse
ment assemblées à l'usine, avant l'expédition , pour qu 'on put
remédier de suite aux défectuosités qui seraient reconnues.
GALERIE DES MACHINES. 793
la charpente se sont effectués au milieu de difficultés consi
dérables , qui tenaient à la juxtaposition de nombreux
chantiers, et dont nous essayerons tout à l'heure de donner
une idée en parlant de l'installation de la galerie des ma
chines. Grâce à d' énergiques efforts, ils ont été terminés en
temps utile. Les escaliers d'honneur eux-mêmes, dont le
montage n 'avait pu commencer que le 15 mars, et qui
avaient inspiré de graves inquiétudes , ont été prêts le
1" avril 1867, pour l'ouverture de l'Exposition.
Ouverture de l'Exposition . — Constituant un théâtre
parfaitement approprié à la majesté des cortèges officiels,
la plate-forme a joué un rôle important dans cette céré
monie d'ouverture et dans les réceptions des souverains qui
ont successivement visité l'Exposition universelle. On peut
même dire que cette destination spéciale, qui lui était ré
servée dès l'origine de sa conception , n'a pas été sans
influence sur l'adoption du projet.
Le 14 avril, à deux heures précises, LL. MM . l'Empereur
et l'Imperatrice, accompagnés de leur suite , arrivaient par
le pont d'Iéna et descendaient de voiture sous la porte du
grand vestibule du Palais, où les attendaient les membres
de la commission impériale et du commissariat général.
Le cortége impérial, semettantaussitôt en marche, par
courut d'abord la plate -forme de la galerie du travail, sur
laquelle avaient pris place les commissions étrangères et
une partie du jury international, pour être successivement
présentés à leurs Majestés (* ).
Lorsque le cortége s'engagea sur cette plate -forme, d'où
il dominait les flots de la foule qui se pressait au rez-de
chaussée, les orgues le saluèrent de l'hymne national; les
machines de cette immense usine se mirent en mouvement;
les viyats éclatérent; la grande nef, hier encore chantier,
§ 3 . TRANSMISSION .
§ 5. RÉSUMÉ.
en chevaux
.
Générateurs .exposants .
motrice
laforce
de vapeur
.
Moleurs
Numéros d 'ordre
75 kilogrammétres.
Totale.
des lots principaux.
aérienne,
Numéros
Numéros
des classes.
des quarts.
Désignation
du générateur au moteur.
souterraine.
de Force
des secteurs.
Longueur de canalisation
intérieur .
MM etTPowell
.1FThomas
rance
Cverticales haudière
alancier
achines
.àfb2m55-56oyer lubulaire
MM au 0
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.
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duSud
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11. .
MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
Idem
. ,
mobiles
tubulaires
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12Autriche
.Idem système Idem
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Lenoir Farcol
. . .
13Suisse
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anglais,
dresale commune ,
elfils
Galloway
Tolaux
. 1088
71102
1721
035
GALERIE DES MACHINES. 205
ILLAC F 2. -— Exposition universelle de 1867. — Plate-forme centrale. — Dépenses.
PRODUITS DÉPENSE
IS DICATION DES OUVRAGES.
par mètre
QUANTITÉSI PRIX . courant
partiels.
par nature de
de plate-forme.
dépense. (I = 1195)
CHRONIQUE.
Septembre 1869 .
SOMMAIRE. – Rapport à l'Empereur par le ministre des travaux publics , –
Travaux des conseils d'hygiène et de salubrité en 1867. - Pontsuspendu sur
le Niagara . — Résultats de l'exploitation des chemins de fer de France en
1868. – Nominations d'officiers d'Académie. – Complément et errata de
la Note n° 231 de M . Jollois sur les déversoirs des levées de la Loire, insé
rée au précédent cahier. – Bulletin bibliographique.
Rapport à l'Empereur. - La loidu 30 novembre 1850 qui permet,
sous certaines conditions, l'admission desconducteurs dans le corps
des ingénieurs, vient de recevoir une première application . Nous
mettons sous les yeux de nos lecteurs le rapport présenté à
S . M . l'Empereur, par Son Exc. M . le ministre des travaux publics
à l'appui du décret du 15 septembre qui nomme M . Caillié ingé
nieur de 3e classe :
Sire,
En exécution de la loi du 30 novembre 1850, qui permet, sous
certaines conditions, l'admission des conducteurs des ponts et
chaussées dan: le corps des ingénieurs, un concours a été ouvert
à Paris en 1868 et 1869, conformément aux dispositions du règle
ment d 'administration publique en date du 2 mai 1868 , entre les
conductcurs qui s'étaient fait inscrire pour subir les épreuves ré
glementaires.
Deux conducteurs se sont présentés : l'un d 'eux, M . Caillié, a
traversé avec succès toutes les épreuves : il a obtenu , sur toutes
208 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
les parties de l'examen , un nombre de points supérieur au mini
mum fixé.
Le rapport de la commission d'examen , constate , en ce qui
touche les épreuves théoriques et pratiques, que, pour chaque
groupe de connaissances, le candidat a obtenu plus de la moitié des
maxima et plus des deux tiers du maximum correspondant à l'en
semble des groupes.
M . Caillié remplit, d'ailleurs, toutes les autres conditions indis
pensables pour entrer dans un corps qui doit la considération dont
il jouit, non -seulement à son instruction si profonde et si variée,
mais encore à ce sentimentde dignité personnelle etde haute mo
ralité qui fait sa force.
Dans ces circonstances, Sire , je ne puis que proposer avec em
pressement à votre Majesté de nommer M . Caillié ingénieur ordi
naire de ze classe au corps impérial des ponts et chaussées, et tel
est l'objet du projet de décret que j'ai l'honneur de soumettre à
la signature de Votre Majesté .
J'ai l'honneur d'être , avec le plus profond respect, Sire, de
Votre Majesté, le très-humble, très-obéissant et très fidèle ser
viteur .
Le ministre de l'agriculture, du commerce
et des travaux publics,
Signé E. GRESSIER.
Travaux des conseils d'hygiène et de salubrite publique en 1867.
- Sur la proposition du comité consultatif d'hygiène publique,
des récompenses honorifiques ont été décernées auxmembres des
conseils d'hygiène et de salubrité, en raison des services qu 'ils ont
rendus en 1867. La circulaire ministérielle du 15 mars 1869 en
contient la liste sur laquelle nous lisons le nom de M . Billaudel,
ingénieur des ponts et chaussées à Versailles, membre du conseil
central de Seine-et-Oise, porté pour une médaille de bronze avec
la mention :
& « Auteur de rapports intéressants sur des questions d'hygiène
publique. »
Cette circulaire contient sur les travaux des conseils d 'hygiène
en 1867 des indicatioņs intéressantes, dont nous détachons le pas.
sage suivant :
« Les questions relatives aux établissements classés occupent,
comme d'ordinaire, la plus grande place dansles travaux des con
seils d'hygiène en 1867. Ainsi, dans le seul département du Nord,
qui, à la vérité, tient la tête, 307 rapports sur des questions de ce
CHRONIQUE. 209
genre ont été lus et discutés, tant au conseil central que dans les
conseils des six autres arrondissements. Grâce à l'intervention de
ces conseils, des faits d'une haute gravité pour la salubrité pu
blique ont été constatés et réprimés immédiatement par l'au
torité compétente.
u Toutefois, ainsi que le comité ne manque pas de le faire remar
quer , les conseils de salubrité, dans leur tâche, n'ont pas perdu
de vue que si leur action protectrice doit s'attaquer aux abus, elle
ne doit en rien gêner l'industrie dans son essor; qu'elle doit, au
contraire, favoriser ses progrès en indiquant les procédés et les
méthodes les plus propres à dépouiller certaines pratiques indus
trielles de ce qu'elles ont de dangereux pour les ouvriers qui s'y
livrent.
« Au nombre des travaux importants des conseils d'hygiène du
département du Nord, le comité cite 'particulièrement: 1° la ré
glementation des brasseries; 2° les prescriptions à iinposer aux
distilleries , aux fabriques de sucre et à toutes les industries qui
déversent dans les cours d'eau des liquides altérables, à raison des
matières organiques qu'ils contiennent; 3° les expériences com
paratives faites avec le réactif Suvern (* ) et avec la chaux seule
pour désinfecter les eaux sales provenant de fabriques ; 4° enfin
les rapports intéressants de M . Meurein sur l'état de la salubrité
publique dans le département, rapports où la question de l'infec
tion des cours d 'eau par les résidus industriels et celle des moyens
d'y remédier sont traités avec le plus grand soin .
« Dans les dix -neuf autres départements, notamment dans ceux
de Seine- et-Oise, de la Gironde, de l'Hérault, de la Somme, de
l'Aisne et du Gers, le comité a trouvé à signaler des travaux de
même ordre , dunt quelques-uns ont un égal intérêt. Dans la Gi
ronde, c'est surtout la question des dangers résultant de l'emma
gasinage de l'huile de pétrole qui appelle la sollicitude du conseil
de salubrité de Bordeaux , dans l'llérault, c'est le moyen d 'empè
cher l'infection des cours d 'eau par les vinasses provenant des dis
tilleries de trois-six ; le travail du conseil central à ce sujet est,
dit le comité, un véritable traité qui sera consulté avec fruit.
« Les travaux relatifs à l'hygièue générale,à la salubrité et à l'as
sainissement des villes sont représentés, en 1867 , par un certain
Tableau
TU nº 1 (page 214).
. Ce tableau montre que la longueur moyenne exploitée est de
15 100 kilomètres, soit 1581 de plus qu'en 1866 . C 'est une aug
mentation de 800 kilomètres par an .
Le nombre des voyageurs a augmenté de 7 500 000 ct celuides
tonnes de marchandises de 8 500 000 en deux ans. Ces augmen
tations sont peu considérables, car en comparant le nombre total
de voyageurs au développement total du réseau , on voit qu 'il y
a en moyenne 6 500 voyageurs par kilomètre en France.
Les 1 581 kilomètres ajoutés en deux ans, auraient du fournir à
eux seuls une augmentation de 10 millions de voyageurs, tandis
que nous n 'en avons que 7 millions et demi. On devrait même en
conclure une diminution dans la circulation des voyageurs en
général, si l'on ne savait que sur les i 581 kilomètres de chemins
ouverts récemment, le mouvement n 'atteint pas la moyenne géné
rale obtenue sur les anciennes lignes. .
Sur le Nord on trouve 10 ooc voyageurs par kilomètre de che
mins de fer, sur l'ancien réseau de l'Est on va à 12 000.
Mais sur l'Orléans et sur le Midi, on descend au -dessous de
4 000 voyageurs par, kilomètre . Il y a une différence remarquable
sous ce rapport entre les habitudes des populations industrielles
du Nord -Est et celles des populations agricoles du Sud-Ouest.
Nous avons eu occasion de faire ressortir ces différences dans
notre travail sur le trafic probable des chemins de fer d'intérêt
local (Annales des ponts et chaussées, page 156, t. XV , 1868 ).
Le chiffre du tonnage des marchandises est très-sensiblement la
moitié de celuides voyageurs, pour l'ensemble de la France.
Naturellement la proportion n 'est pas gardée sur les chemins
marchandises
.des
voyageurs
etnº1- ouvement
MTableau
214
AN.PAR
NOMBRË .PARCOURS
KILOMÉTRIQUE PARCOURS
LONGUEUR kilométrique
unités
detoutes
.
LIGNES moyenne .
Tonnes .
Tonnes .
trafic
de
en1868
exploitée
. .Voyageurs .
vitesse
Petite .
Voyageurs vitesse
Petite Grande
petite
vitesse
.et
2
Aréseau
.| ncien 01 66 167
12886 051
7442 362
443195 019
284
827 1409
000
834
Nord Nouveau
réseau
. 329 760 >
Ensemble
. 1395 051
862
13 7622 508
159
609 384
634
893
Ancien
réseau 2020 242
7449 3633848 000
875
467 000
132
707
000
752 1389
000
807
.
Orléans Nouveau
. réseau
Ensemble. 1342 3749523 2523167 000
219
132 274 431
000
961
. 3362
de
Chemin
.Vincennes 977 5734
363 17
360 127
786
42 521
232 1116037
000
.Est Ancien
réseau 11
976
166 484
5844 113
996
356 310
146
656
Nouveau
. .réseau
7703
450 4679814 181
519
251 532032
456 000
351
766
Ensemble
. 2662 143
15455 683
7334 608
297
515 342
678
1112 193000
1841
Ancien
.réseau 900 080
131
523 625
565
379 000
127
1035
.
Ouest réseau
.Nouveau 1233
.Ensemble 2123 27
064978 3879019 082
178
712 310
974
535 1435
000
852
Ancien
réseau 2072 832 620
783
13 6(a)8 01 455
076
801 699
148
1829 2897
000
417
MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
. Nouveau
.Méditerranée Ensemble .réseau 1758 26 05 737
712 )6384
la 093
034
253 231
702
433 000
606
749
. 3830
Ancien
réseau 798 3 82
032 851
2 07 188
900
851 775
645
344
.
Midi Nouveau
. réseau
. 932 3105858 1883
93 400
387
99 900
081
59
Ensemble
. 1730 6487
890 665
3514 407
750
289 988
119
420 000
255
765
Totaux
nombres
en
.ronds 15102 000
34 000
500
47 3770
000 000
6200 |11
000
058
ppagnie compris
a) on
transports
pour
faits
Nde
Com
compte
laleles voitures
et
bestiaux
des
poids voitures
le.(B)Ycomprisraite
et
bestiaux
des
poids
du
réduits
à. rix Deduction
Cos
CHRONIQUE . 215
de la banlieue, et par conséquent, sur les réseaux de l'Est et de
l'Ouest.
Les chemins de banlieue de l'Ouest ont une circulation de
920 000 Foyageurs par kilomètre .
Le chemin de Vincennes en a 330 000 par kilomètre.
Enfin le parcours kilométrique de toutes les unités de trafic ,
grande et petite vitesse, s'est élevé en 1868 à plus de 11 milliards
de kiamètres.
Tableau nº 2 (page 216 ).
Comme les années précédentes, le produit brut du trafic en
prageurs n 'est que la moitié de celui du trafic en marchandises,
poique le nombre des voyageurs soit le double du tonnage des
tarchandises.
On en trouvera l'explication dans la colonne du tableau nº 3,
Ikervé aux parcours kilométriques moyens.
Le parcours moyen d'une tonne est plus que trois fois le par
cours d'un voyageur . C 'est dire que les chemins de fer ne servent
pas pour les transports de marchandises à courte distance.
Le chiffre total des recettes est de 658 millions, et le chiffre
total des dépenses est de 305 millions, en y comprenant les dé
penses de renouvellement de la voie et du matériel roulant.
"Le rapport de la dépense à la recette est de 47.80 p. rou, et pa
raitun peu au -dessous du rapport constaté en 1866 . Mais on verra
sansdoute le rapport s'élever dans les années suivantes, à mesure
que se développerontles chemins de fer à pentes fortes et à faible
trafic qui constituent presque toutes les nouvelles concessions à
crécuter par les compagnies d'après les conventions de 1863 et
de 1869.
Tableau nº 3 ( page 217 ).
La recette moyenne par kilomètre exploité est de 43 500 en 1968 ;
ele était de 44 200 en 1866 . On voit l'influence de l'ouverture des
nouvelles lignes dans l'abaissement du chiffre des recettes kilomé
tiques.
La dépense est restée la même, à très-peu près 20 000 francs
på kilomètre.
Le détail des dépenses ordinaires entre les différents réseaux
n'est pas établi sur des bases uniformes , parce que les compagnies
Satres que le Nord et le Midi n 'y ſont pas figurer les dépenses de
fenouvellement de voie et matériel roulant. La compagnie d'Or
léans n'y fait pas entrer non plus le supplément d'appointements
Tableau
recettes
nº2—Détail
dépenses
.etdes
TOTALES
RECETTES
NETTES odépenses
etId'des éduction
npot
da1/del(0°rdre DÉPENSES
RAPPORT
).
216
totales de
LIGNES ACCESSOIRES .
MARCHANDISES ordinaires
ladépenso
.
VOYACEURS .
ACCESSOIRES et
.
vitesse
Grande .
vitesse
Petite .
vitesse
Petite (a)
TOTALES la
.extraordinaires
recette
10 11 12 13 14
,francs francs .
francs .francs .
francs .
francs
ncien
A(.réseau 853
26674 880
7041 47
022
298 1280
222 84
604845 36
022677 42.50
.
Nord Nouveau
résea 674
2941 487
425 738
2623 410
93 651
6138 3317
507 .00
54
Ense
. mble
A( ncien
.réseau 700
26077 8197
795 815
46509 4407
567 878
85192 945
296
39 .00
46
.Orléans .
Ensemble
Nouveau
réseau 6838
657 1236
359 15239
033 857
650 23
907
964 15
815
477 .6640
. 6964025 )3
Ancien
.réseau
Nouveau 837
19731 425
4049 643
36762 793
757 487
626
61 346
29590 .0
043
.Est réseau
E|.blensein 601
12163 2914
559 795
30166 509
50598 340
28366 56.00
442
895
31 025
6964 67
234
687 996
224
112 57956686 .651 0
.
Ouest A(.réseau
ncienNouveau
réseau
.(d) 758
651
27 4593
860 178
002
24 018
3128 816
375
59 468
268
39 .00
49
4458332 467
11795 6814
820 .00
58
.)(eEnsemble 847
36972 728
270
34 499
82100 239
492
42 .751 0
Ancien
.réseau
Médit 508101
45 616
743 898
691
108 419
2331 071
980
169 213
241
64 37.80
réseau u ée
N. ouveaerran 13836611 13422
2777 913
28488 1699
296 244
802
46 183318
25 .80
53
MEMOIRES ET DOCUMENTS .
.Ensemble 216
315
782 531
424
89 .2415
.
Midi réseau
A(. ncien
Nouve
réseau au 149
9917 366
2006 23281494 1117295 36
000
400 12
985
803 .18
35
Ensem
. ble . 5165053 309
579 5033
010 200
146 955
11005 8215
709 .65
74
955
405
47 694
019
21 .40
44
Totaux
nombres
en.ronds 000
800
202 43000 380
000 000
658 000
305 47.80
recelles
.les
c)Y(alreompris
s RAcompris on
miens
laN(6) ouen
.àd'ligne (d)Les
au1erjan
ouvertes
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donnés
résultats
lignes
des
ceux
sont
ouvertes
au1erjan .
1865 ()Y ompris
résultats
les
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1868
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Tab
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RECETTES
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DES ORDINAIRES PRODUIT DÉPENSES
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MOYEN
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Adul Exploita Traction
. .
Voie an.
par
Col des d'un d'une
du1/. 0 l'idempot an.par .
nistration tion voles
,lo voyageurtonne
16 17 18 19 20 21 22 23 .
23bis
réseau
A(. ncien .francs .francs franss
. francs .
francs .
francs ,
francs .francs
Nord 367
79 33
792 51 03 11
509 13608 7172 )(45575 34 111
Ensemble réseau
.Nouveau
. 36 117
Ancien
réseau
., Orléa 171
42 13963 21 21 4730 84 76 3134 :297100 63 195
E( nsem
.réseau
Nouveansu 17
857 9156 840 2622 3164 52 29 141184336 109
. ble
.
Est reseau
A(. ncien 077
63 25
477 1003 9897 10388 3588 600
37 4549
624 112
réseau
.Nouveau 26325 13798 4857 5320 2173 12
527 716
2460 32 97
E.| nsemble 38711 17
731 1301 56 55 7028 2849 977
30 39 151
CHRONIQUE.
Ancien
réseau
. 63913 27897 1831 1US9 10499 4375 076
38 2503
490
Ouest
. réseau
(a).Nouveau
Ensemble
. 671
35 26 138
réseau
A(. ncien
Médit
N. ouveaerran 81
997 28
148 119
:9 12185 11051 2952 53
818 5889
617 202
u ée 26
622 13
003 08. 5164 4758 2250 13018 232293058 67
E(. nsemblréseau e 8212547
.
Midi |Ancien
.réseau 014
45 12
803 1601 5552 5928 2962 32811 156
E.| nsemblerésea
Nouveau 808
11 8815 2993
>>
Moyen
. nes 43500 20
000 500
23 130
compris
(a)Non
leslignes
après
ouvertes
le1erjanvier
.1865 courant
alignes
c1865 nnée
ouvertes
leles1(6)Y ompris
.del'dans
217
218 NÉMOIRES ET DOCUMENTS.
qu'elle donne à ses employés sous forme de participation aux bé
néfices, ce qui constitue en réalité une des charges de l'expoitation .
En ce qui concerne la dépense de renouvellement des voies et
matériel roulant, nous ferons observer qu'elle s'élève généralement
de 4 à 1 des dépenses totales, et qu 'elle absorbe 6 p. 100 de la
recette brute .
Tableau n° 4 (page 219,
La recette par kilomètre et par train ressort à peu près à 6 fr.
eu 1868, comme en 1866 .
Les frais d'exploitation par kilomètre et par train s'élèvent à
2 . 85 , en y comprenant les dépenses extraordinaires.
Le chiffre de 2 .50 donné en 1866 ne comprenait pas ces dé
penses, qui l'auraient fait monter à environ 2 '.80 . Il y a dans tous
les cas une augmentation de dépenses sensible par suite de l'ou
verture des nouvelles lignes.
Les observations faites précédemment (tableau nº 3), sur les
bases adoptées par les diverses compagnies pour établir le détail
des dépenses par kilomètre , s'appliquent également au tableau.
nº 1.
Les résultats ne seront pas comparables aussi longtemps qu 'on
-
ne ſera pas figurer les dépenses de renouvellement dans les char
-
ges de l'exploitation . Ce n 'est pas une charge passagère, c 'est une
-
dépense courante. Lorsqu'une voie est âgée de dix à quinze ans,
elle a besoin d'être renouvelée en entier : voilà ce qu'enseigne
l'expérience. Après les lignes de l'ancien réseau , ce seront celles
du nouveau qui demanderont à être renouvelées et ainside suite .
ncien francs ,
francs .francs .francs francs
. Srancs .
francs .
francs
.Nord A(:.réseau
Nouveau .75.francs
03 2. 16 0.108 0.827 90. 75 0.516 | 3.4().87 2.07 6.35
E|. nsemble .réseau .20 6.83
(Ancien
:.réseau
Orléans 14 .02 3 1,0 8 6.0 9 70. 1 .40 5 3.85
Ense réseau
N. ouveau 6.4.20 2.15 0.20 0.62 7.0 4 0.59 1.83
. mble
Est Ancien
réscau .12 17 1.0 33 0.823 80. 63 .20 93 .03 13 (a)1.77 .95 8
. réseau
2.426 0.101 i0.85 90. 36 0.435 1.984 .71 7 6.15
Ensem
. ble
,.Nouveau 4.44.85.1013 2. 65 0.160 8.0 37 80. 98 .30 64 2.535 2.16 8.69
CHRONIQUE.
Quest (Ancien
.réseau 5.72 2.42 1.0 59 .90 71 9.0 10 0.380 3.30
. Nouveau
réseau
Ensembl
.
.e (b)1.366 .88 35
Ancien
réseau 2.61 .10 82 .11 32 0.1 27 5.00 .63 30 .532
11
. réseauN.Méditerr
ouveau anée 7.65.711 2.80 0.179 .11 15 .01 27
0.20.47486 2.94 .42 86 .93 88
Ensem
. ble
Ancien
réseau 7.32 .52 7 0.890 .90 51
.90 64 ,40 75 74.1 51 386 10.54
.Vidi Nouveau
. réseau
. 4.15 .92 1 ;0.390.257 0.941 90. 56 0.617 1.211
Ensemble
. 6.33 2.69 0.307 9.0 09 0.426 3.61
Moyen
. nes 6.00 (c)2.85 3.15
.de lechemin
(a)Non
banlieue
leslignes compris
(b)Non.deVincennes
compris
.dépenses
extraordinaires
lesYc(C) ompris
617
Tableau
-Tarif
etprix
transport
voyageur
dun°5
revient
moyen
kilomètre
unpar
marchandises
de,pune
tonne
.oupour
our
deRésultats
nouveau
réseau
.dul'exploitation
320
TAXE TRANSPORT
DU
REVIENT
DE
PRIX
par
kilomètre trafio
de.
unité
par INSCFFISANCESOMME
.
LIGNES des
produits déversée
voyageur
d'un du apar
l' ncien
du1/.l'i0mpoicy ompris .d'une
tonne Tractio
nseule
Total
.réseau
.ouveaun .réseau
33 34 35 36 137 38
.francs .franes .francs francs
. .francs Iran
. cs
.
Nord réseall
.Ancien .00 662 0.0572 0.0255 0,0013 000
3707
Nouveau
réseau
. 3707
000
Ensemble
. .00 660 0.0583
Orléa reseau
A.( ncien
Nouveau
0.061
0.057
.00 65 0.0283 0.010
106
16876 700
502
. ns Ensemble
.réseau 0.055
0.062
0.0358 0.0123
.
Ancien
réseau 0.0553 0.0532 0.0260 .00 105 434
4156
.Est Nouveau
. réseau
. 0.0541 0.0631 370 0.0146 762
13935
.
Ensembl e 0.0548 0.0573 .00.00 315 0.0125
Oue Ancien
.réseau >>> 0.0 282 0.0105 345
558
. st Nouveau
.réseau 7419330
MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
Ensembl
. e 0.0570 0.0639 .00 296
réseau
A.( ncien 620 0.05829 00. 222 0.00872 839
988
24
Méditerranée Nouveau
.réseau 0.00.0600 0.06303 .00 338 0.0124 839
988
24
Ensemble
.
Ancien
reseau
. Nouveau 0.0583 00. 675 381
3555
.
Midi .réseau
Ensembl e 3398
000
:. 0.0274 0.0096
Tolaux
. 807
69555 468
37699
Moyen
!. nes 0.059 0.060 0.0275
CHRONIQUE. 2 2 1
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
RICOUR . — Notice sur le tube d'inversion , ou la machine locomotive transfor
mée en générateur de chaleur pour produire l'arrêt des trains ; par M . Ricour,
iogénieur des ponts et chaussées, avec une introduction et un appendice en
réponse au mémoire de M . le Chatelier, ingénieur en chef des mines. In 8,
XV-84 p. et i pl. ; lib. Dunod.
LAGRENÉ (de), — Cours de navigation intérieure. Fleuves et rivières ; par H . de
Lagrené, ingénieurdes ponts et chaussées. T. 1. In-4, viII-163 p.; lib . Dunod .
LECHALAS. – Transformation de la Basse-Loire et du port de Nantes; par
M . C . Lechalas, ingénieur en chef des ponts et chaussées, 2e édition . In -8 ,
16 p., lib . Dunod .
DESJARDINS. – Revue des diverses méthodes de quadrature en usage, accom
pagnée des moyens de contrôle des mesures lerées au graphomètre ou à
l'équerre ; et Précis des formules employées au métragede toutes les surfaces
planes, suivi d'un procédé de détermination des aires figures levées au mètre
ou au ruban sans le secours d'aucun autre instrument; par M . Desjardins,
ex-inspecte ur-voyer. Ouvrage rédigé spécialement pour les géomètres, les
conducteurs des ponts et chaussées, les agents voyers, les architectes, les
métreurs, el en général toutes les personnes s'occupant d'opérations gra
phiques sur le terrain . In -8, 71 p. et planches. Senlis, l'auteur.
Statistique centrale des chemins de fer. Chemins de fer francais au 31 décem
bre 1868. Ministère de l'agriculture , du commerce et des travaux publics .
Direction générale des ponts et chaussées et des chemins de fer In -4 , 281 p.
et i carte . Paris, imp. impériale.
NORDLING . Étude sur la jurisprudence en matière demarchés, de terrassements ;
par Wilbelm Nordling, ingénieur en chef de la compagnie d'Orléans. In - 8,
VII 214 p .; libr. Dunod .
REECH ET LECLERT. Théorie des machines motrices et des effets mécaniques
de la chaleur, leçonsfaites à la Sorbonne ; par M . Reech , directeur de l'Ecole
impériale d' application du génie maritime, recueillies et rédigées par
M . Émile Leclert, professeur à la même école. In -8, 189 p. E . Lacroix,
5 francs.
DOLLFUS-Ausset. Matériaux pour l'étude des glaciers ; par Dollfus-Ausset. T. 8,
2* partie. Observations météorologiques et glaciaires. 10-8, 438 p. Savy.
PREYCINET (DE). Emploi des eaux d'égout en agriculture , d'après les faits ob
servés en France et à l'étranger; par M . Charles de Freycinet, ingénieur au
corps impérial des mines. In-8, 136 p. Paris, Dunod .
LEFEBVRE. Nouveau manuel de cubage des bois de sciage, pour servir au me
surage de toutes les espèces de bois sciés se vendant ordinairement au
mètre cube, et particulièrement des bois de chêne, bordages, madriers,
planches, elc . (45 000) cubes exprimés en stères, décistères, centistères,
millistères etdix-millistères. Ouvrage comprenant les divers modesde cubage
en usage en France ; par J. G . Lefebvre. In -4, 89 p. Le Havre, impr.-libr.
Foucher. 2 fr. 25 c.
224 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
RONNA. Emploi des eaux d'égout en agriculture, Communication présentée au
Congrès agricole libre de Nancy (session de 1869 ) ; par M . A . Rodna, ingé.
nieur. In -8, 22 p. Libr. agricole de la Maison rustique.
LEVEL. De la construction et de l'exploitation des chemins de fer d'intérêt local.
Etudes pratiques suivies de considérations économiques et techniques sur les
chemins defer à transbordement ; par Émile Level, ingénieur, per fascicule.
In-8, 8 p. Paris, libr. Dunod.
BIBLIOGRAPHIE ANGLAISE .
CAMPIN (F . W .). - Law of Patents for Inventions; with Explanatory Notes on
the Law as to the Protection of Designs and Trade-Marks. 12mo. pp. 220,
clotb , 28. (Weale's Series) (Virtue).
Loi des brevets d'invention .
Engineering Facts and Figures, 1868. Post 8vo. cloth , 6s.(Fullarton ).
Faits et dessins concernant l'artde l'ingénieur pour 1868.
PARKINSON (S.) - An Elementary Treatise on Mechanics. 4th edit, revised. Post
8vo. pp. 390, cloth , gs. 6d. (Macmillan ).
Trailé élémentaire de mécanique.
SINCLAIR (George).- Hortus Gramineus Woburnensis; or, an Account of the
Results of Experiments on the Produce and Nutritive Qualities of different
Grasses. 5th edition, 8vo. pp. 344, cloth , 159. (Ridgway).
Compte rendu des résultats des expériences sur les qualités nutritives de
certaines herbes.
LARDNER (Dr.). — The Electric Telegraph . New edition , revised and re -written.
By Edward B. Bright. Post 8vo. pp. 282, cloth , 3s. 6d. (Walton ).
Le télégraphe électrique.
Practical Mechanic's Journal. – Vol. 4. 3rd series.4to. cloth, 143. (Longmans).
Journal de mécanique pratique .
Symons (G . J.).- On the Distribution of Rain over the British Isles during the
Year 1868. 8vo . pp . 144 , cloth , 5s. (Stanford).
De la distribution des pluies sur la surface de l'Angleterre en 1868 ,
Besant (W . H .). - Conic Sections treatedGeometrically. 12mo. pp. 260, cloth,
4s. 6d. (Bell et D .).
Des sections coniques traitées géométriquement.
Pour la Chronique :
HERVÉ MANGON.
IRRIGATIONS DE L’INDE. 225
N° 236
MÉMOIRE
Sur les irrigations de l' Inde.
Par M . LAMAJRESSE , ingénieur en chef des ponts et chaussées.
CHAPITRE PREMIER .
GÉNÉRALITÉS .
1. — Orographie .
Comprise entre les 8e et 25° degrés de latitude nord
et entre les 65° et 950 degrés de latitude sud, l'Inde se
divise naturellement et se divisait autrefois politiquement
en deux parties : l'une septentrionale appelée Hindostan
propre , terre sacrée, séjour antique des dieux ; Pautre méri
dionale nommée Décan , ou terre civilisée, séparée de la
première par une ligne droite qui joint les bouches de
l'Indus à celles du Gange et du Brahmapoutra , en suivant
la vallée du Nerbudha et la chaîne des monts Vindhya
(Pl. 208 , fig . 1 ).
Dans l'Hindostan propre se trouvent le Bengale et les
provinces du nord-ouest dont il est question de faire une
quatrième présidence avec Allahabod pour chef-lieu .
Le Décan formeà peu prèsles deux présidences de Bombay
et de Madras.
L 'Inde septentrionale est limitée par de hautes chaînes
de montagnes entre lesquelles s'étendent, au centre, d' im
menses plaines et des vallées basses. La partie sud, au con
Annales des P. et Ch., 4. série , ge ann., 10° cah.Mém . — TOME XVII. 15
226 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
traire, est bordée de côtes généralement basses et étroites
qui, du côté de l'ouest , forment le pied de chaînes de hautes
montagnes très-rapprochées de la mer, et du côté de l'est
s'appuient à une série de plateaux élevés ; ceux-cimontent
graduellement en se reculantdans l'intérieur et vers l'ouest,
jusqu'à ce qu 'ils se relient aux chaines de montagnes à
l'ouest ; par leur ensemble, ils constituent, au milieu de
l'Inde méridionale , le Décan proprement dit.
A la base de la péninsule , au nord et à l'est , les monts
Himalaya séparent l'Hindostan de la Chine et du Thibet
atteignant jusqu 'à 8 000 mètres de hauteur au -dessus du
niveau de la mer.
A l'ouest s'élèvent les monts Soliman , et au centre le
plateau deMalwa avec lesmonts Vindhya qui s'y rattachent,
et qui forment un groupe fort étendu , mais peu élevé. Ces
dernièresmontagnes sont presque en entier d 'origine ignée.
Les Himalayas présentent une masse centrale plutonienne
et deux flanquements de terrains secondaires appartenant
presque exclusivement à la période jurassique ; le flanque
ment du côté de l'Inde atteint jusqu'à 3 000 mètres au
dessus du niveau de la mer. La transition de ces mon
tagnes à la plaine est soudaine et très-marquée. A une
faible distance du pied du flanquementsecondaire, distance
qui est occupée par la vallée de Deyra , surgissent abrupte
ment les monts Sewalicks bien connus des géologues par
les découvertes paléontologiques fort remarquables de
Falconer et de sir Proby Cautley. Cette chaîne sub-hima
layenne n 'est qu'une barre d'une faible hauteur et d'une
base peu étendue, formée de grès, souvent non consolidés,
et généralement de lits de galets et de graviers tendres,
de marnes et d 'argiles, et quelquefois de conglomérats; le
tout appartenant au myocène supérieur.
Non loin de là , se montre une autre formation de grès
que l'on a rapportée à la base des terrains secondaires,
mais qui, par ses caractères physiques, se rattache à une
IRRIGATIONS DE L 'INDE. 227
époque beaucoup plus ancienne; elle a un très -vaste déve
loppement dans la péninsule. Elle se trouve d'abord sur les
rives de la Jumna, de Delhy à Allahabad et de là à Monghir.
Dans le Bundelkund elle forme, sous le nom de grès de
Punna et de Bundela ,un grand plateau décrit par Jacquemont
et d'autres géologues. On la trouve près du Godavéry et sur
les bords de la Kistnah,où elle atteintune épaisseur énorme.
Elle se présente souvent comme une roche métamorphique
avec une texture cristalline. Communément, c'est un grès
à grains fins, compacte, rouge, vert ou blanc, très -dur et
d'une très-grande durée , lorsqu'on l'emploie soit dans
l'eau , soit à l'air ; pour les constructions, ce grès égale
généralement les meilleures espèces du vieux grès rouge;
c'est la pierre monumentale de Delhi.
On rencontre quelques gisements carbonifères et quelques
calcaires dans le bassin de la Nerbudda sur un des versants
des monts Vindhya.
Les terrains ferrugineux sont très -abondants dans l'Inde.
Toutes les déclivités et toutes les eaux de l'Hindostan
propre se partagent entre les deux bassins gigantesques de
l'Indus et du Gange. Ce dernier , à une faible distance de
son embouchure, alors qu'il est affaibli par les nombreux
embranchements qu'il jette de tous les côtés et qui irriguent
son immense vallée , reçoit le Brahmapoutra plus considé
rable encore que lui, mais dont le cours presque en entier
se trouve au delà de la direction générale des sommets de la
chaîne des Himalayas. Il en est de même de la partie
supérieure du cours de l'Indus qui forme, en sens contraire,
le prolongement de la direction du cours supérieur du
Brahmapoutra. Tous deux ont leurs sources fort rappro
chées de celles du Gange qui coulent intermédiairement.
L'Indus et le Gange sont deux fleuves sacrés qui, suivant
la tradition hindoue, purifient le corps et l'âme de toutes
les souillures.
Le sud de l'Inde a aussi ses deux fleuves sacrés, le
228 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
Gavéry et le Godavéry. Les montagnes sont : les monts
Berars , au centre de la péninsule , qui traversent le pays de
ce nom , et les Ghattes, dontles chaînes déterminentpresque
à elles seules le relief du Décan . Elles commencent à la
pointe méridionale , à trois lieues du cap Comorin , et remon
tent vers le nord en suivant à une faible distance la côte
occidentale. Elles se bifurquent aux Nilgherrys dans le
Coïmbatore; l'une des branches , dite des Ghattes occiden
tales, forme le prolongement du tronc en continuant à
suivre le littoral ; l'autre , sous le nom de Ghattes orientales,
court vers le nord -est et traverse le Décan . Les sommets les
plus élevés se trouvent sur la première branche et attei
gnent 3000 mètres de hauteur. Le plateau des Nilgherrys,
dont l'altitude est de 2 200 mètres, forme, près du point de
séparation , le commencement de la chaîne orientale dont
les pics ne s' élèvent nulle part à plus de 1 000 mètres.
Sauf la formation de vieux grés dont il a été parlé plus
haut, toutes ces montagnes et les plateaux sont d'origine
ignée ; les vallées sont recouvertes par des alluvions mo
dernes ; on ne rencontre de calcaires et de grès inférieurs
que sur trois points : à Sadrapett près de Pondichéry ; à
Trichenapoly et dans les environs au nord de la rivière de
Vellaur ; et enfin près de Madras à Verdachellum et en diffé
rents points du Nellore. Dans chacun de ces lieux, ils n 'ont
qu 'une étendue fort restreinte. Ils appartiennent aux ter
rains les plus récents de l'échelle géologique; on suppose
que, sur tous ces points , les calcaires et les grès appartien
nent à un même banc primitivement continu,mais qui, dans
les intervalles entre ces points, a été détruit ou bien dispa
raît sous d' autres couches ; on a trouvé un éléphant fossile
Pondichéry. Les.atterrissements successifs déposés aux
pieds des Ghattes et de leurs embranchements ont formé
l'extrémité méridionale de la Péninsule et les Deltas des
trois grands fleuves qu'alimente le versant oriental des
Ghattes, le Cavery,la Kistnah et le Godavery qui débouchent
IRRIGATIONS DE L’INDE. 229
sur la côte orientale dans le golfe du Bengale . Sur cette côte
les cours d'eau vont en augmentant d 'importance du sud au
nord , à mesure que la péninsule s'élargit ; la côte opposée
ne reçoit de rivières considérables que lorsque les Gates
s'affaissant et disparaissant laissent la plus grande largeur
de la péninsule verser ses eaux à l'ouest. Ce changement
dans la direction des pentes et dans la répartition des eaux
entre les deux côtes opposées est marqué par les vallées du
Taptee et du Nerbudda qui, nés sur les monts Berar et
Vindhya, se jettent dans le golfe de Cambaye.
II. – Hydrométrie .
REMARQUES.
Tricbnapoly est à l'altitude d'environ 75 mètres.
Les observations ont été faites pendant 3 ans à Karikal, 9 ans à Pondi
cbéry. 20 ans à Madras et à Calcutta , 2 ans à Agra .
234 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
A part de faibles différences, provenant de la latitude et
de quelques circonstances locales, la côte de Coromandel ,
depuis la pointe de la péninsule jusqu'au delà de Madras,
a le même climat que Pondichéry qui y occupe une posi
tion moyenne. On n ' y connaît que deux saisons ; la saison
chaude qui est la plus longue, et la saison fraiche qui
s'ouvre en octobre et finit avec février . Les vents du S. -E .
règnent pendant la première moitié de la saison chaude et
des vents d' ouest ou de terre, très-brûlants pendant la se
conde moitié. Les vents du nord soufflent durant la saison
fraiche et sont très-pénétrants pendant la nuit jusqu'à ce
qu 'ils inclinent au N .-E . La chaleur va en augmentant de
janvier à juin , et en diminuant de juillet à décembre . Dans
les temps ordinaires, la température moyenne pendant le
jour est de 32 degrés, et pendant la nuit, de 26 degrés.
C 'est du 15 mars au 15 juin qu'ont lieu les plus grandes
sécheresses et les chaleurs, sinon les plus pénibles, du
moins les plus fâcheuses pour la santé. Toutefois le climat
est généralement salubre.
A Yanaon, point intermédiaire entre la côte de Coroman
del et le Bengale , la température varie de 18 à 22 degrésd 'oc
tobre à mars, de 26 à 30 degrés d'avril à juin , et de 22 à 19
degrés de juillet à septembre. Les vents d 'ouest ou de terre
règnent de mai à juillet comme à la côte de Coromandel.
L 'établissement de Chandernagor , baigné par le Gange,
et couvert d'un grand nombre de bois et d' étangs, a un
climat beaucoup plus frais que Calcutta. La température
est moyennement de 22 degrés , depuis le commencement
d 'octobre jusqu'au commencement de mars ; elle varie dans
cette saison de 17 à 27 degrés.
Depuis le commencement de mars jusqu'au commence
ment d ’octobre, la température est moyennement de 31
degrés ; elle varie entre 30 et 33 degrés avec écarts jusqu'à
37 degrés ; comme à Calcutta, le mois le plus chaud est
celui de mai.
IRRIGATIONS DE L'INDE. 235
La côte occidentale , sans doute à cause de son rappro
chementdes Ghattes , a un climat plus salubre , plus frais et
plus régulier que la côte orientale . Mahé, situé à peu près
au tiers de la distance entre le cap Comorin et Bombay ,
et à lamême latitude que Pondichéry, est très -sain ; la
température y est moins chaude et moins sujette à des
changements très -rapides que dans nos autres établisse
ments de l'Inde; elle varie de 22 à 26 degrés en janvier ,
février et mars, de 25 à 30 degrés d 'avril à septembre, de
25 à 27 degrés en octobre, novembre et décembre.
Éraporation. — C 'est plutôt empiriquement que par des
calculs rigoureux que les ingénieurs anglais font dans les
irrigations la part de l'évaporation , qui est beaucoup plus
grande dans l' Inde qu' en Europe. Ainsi, dans plusieurs pro
jets, ils admettent que la perte due à cette cause est par jour
et par mètre carré de terrain irrigué de on. 083, mais sans
le justifier .
A Chandernagor, où les étangs ne servent point aux irri
gations, et où ils présentent entre eux toutes sortes de
différences sous tous les rapports, les observations com
mencées ont donné ce résultat : pendant soixante -seize
jours de la saison fraiche en 1865, du 27 septembre au
15 décembre , on a obtenu une évaporation variant de 0 .63
å oa.go sur soixante étangs dont les surfaces étaient com
prises entre i are et 150 ares , et les profondeurs entre
19.80 à 5 .60. Les différences les plus grandes paraissent
provenir du plus ou moins de propreté et d 'absence d'herbes
dans les étangs.
Voici le tableau résumé des observations faites aux Col
lines Rouges (Red Hills ), près Nadras, par l'ingénieur an
glais Ludnow :
• 236 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
AUX MONTAGNES
ÉVAPORATION RAP PLUIE
en millimetres PORT
de la en
MOIS. totale, moyenne par jour, colonne
3 à la
millimètres
colonne
étang terrain . étang. terrain . totale. moyenne
par jour.
5
Avril . 252.20954 360 .24058 10 . 36838 14. 40962 1 .3897
Mai . . . 284.09138 361.91698 9. 46971 12 .06390 1.2714 64.6430 16 .16070
Juin . . . . 298.61830 383.48690 10.29820 12.78290 1. 2390 142.3797 15.81990
Juillet. . . 256 .46690
Août. . . . 182.87520
304.51800 8. 27312 19.82316 1.1881 179.4383 8 .15636
214 .67820 9.14376 | 10 .73391 1.1736 48.4327 3 .72565
Totaux et
moyennes
journaliè - m .
res pour 1 281.29132
les 5 mois .
1 624.84066 47.55317 59.81349 1.25296 434.8937 1843772.522
9 .510634 11. 962698
862.61
.1864 .
mill .degrés .degrés .
degrés
Juillet
. 6.483 5.129 6.1112 .13035 .330 300.
1fois
AoQl
. 3.839 .63 45 4.7 84 1.2910 28.9 27.7
Septembre 2fois
. 4.367 3.600 9.7 67 5.2953 .629 29.8
1fois
Octobre
. .43 19 2.677 0.6 96 .42867 29.6 .925
2fois 26.4
Novembr
. e 3.467 1.733 2.5 00 8.2633 .628 23.5
1fois .6
23
26.5
Décembr
.! e 25.4
3. 55 1.806 1.5 61 7.2542 .7
24
2fois
25.5
.254
.525
.1865 25.1
25
.2
Janvier
.1 24
. 90 3.097 3.7 87 3.2584 .255 6.24
25.4 1fois
MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
252.
.
Février 4.786 3.178 .97 64 2.2790 28.5 26.4
.Mars .74 74 .14 94 9.8 68 5.2848 .82827.6 .428
Avril
. 4.870 3.980 .88 50 .72963 30.1 .628
Mai .3
29
- - - - - - - no
Totaux
.annuels 1811
.1
412131 .53055
dans
.l'annéeMoyenno
par
jour 3.350466264 38, 73
IRRIGATIONS DE L INDE . 239
IV. – Hydrologie.
V . Étangs.
récoltes qui n 'exigent que peu d 'eau ; pour ces cultures, ils
peuvent suffire sans le concours des canaux ou des réser
voirs.
Les puits alimentés ainsi par des sources pérennes sont
les seuls où les eaux soient assez abondantes et assez
hautes pour servir momentanément sans frais exagérés à
l'irrigation des rizières.
Les autres puits sont consacrés aux cultures qui deman
dent beaucoup moins d 'eau.
Machines à élever l'eau. Picote. - La machine la plus
commune est la picote ; c'est un levier dont le point d'appui
est au milieu , et qui est formé par une pièce de bois légè
rement arquée en dessous. Dans sa moitié située du côté
opposé au puits, cette pièce de bois est garnie de redans et
assez large pour permettre à deux hommes de marcher faci
lement dessus; à l'extrémité opposée est attaché avec une
corde ou articulation quelconque, un bambou dont le bout
inférieur porte le vase hémisphérique en tôle qui sert à
puiser l'eau (fig. 2 à 8 , Pl. 207).
Le levier porte par dessous sur un axe fixé transversale
ment en son milieu , et qui s'engage dans deux tourillons
pratiqués dans les joues d 'un poteau vertical évidé à son
sommet (le plus souvent ce poteau est un arbre); chacune
de ces joues est encore assez épaisse pour recevoir le pied
d' un homme sur son sommet.
Le système est toujours surmonté de quelques branches
fixées au - dessus, soit naturellement, soit artificiellement,
auxquelles les deux manæuvres se tiennent avec leurs
mains en poussant lorsqu 'ils descendent sur le bras de
levier, et en tirant lorsqu'ils remontent. Ils se tiennent le
plus loin possible de l'axe, et descendent avec le bras de
levier jusqu'à ce que le vase ait atteint la margelle sur
laquelle un troisième mancuvre le fait basculer pour le
vider, Pendant qu 'il se vide, les deux maneuvres s'aidant
des bras, remontent sur le levier jusqu'à l'axe, et se posent
IRRIGATIONS DE L'INDE. 259
sur le sommet du poteau support; le levier, alors à pen
près vertical, se trouve ainsi complétement libre . Lorsque
le vase est vidé, ils donnent tous deux avec leur bras droit
une impulsion à la branche du levier à laquelle est attaché
le vase , cette branche descend alors par l'effet de cette im
pulsion et du poids du vase qui se trouve à son exrémité.
Lorsque la hauteur à laquelle on monte l' eau est faible ,
ce qui arrive souvent, on ne met qu'un homme sur la pi
cote ; on en met trois au contraire , lorsque la hauteur à
franchir est très-grande ou lorsqu'on veut obtenir dans le
même temps une plus grande quantité d'eau.
Pour les fondations du pont de Chounnambar, près de
Pondichéry , une picote maneuvrée par trois hommes éle
vant l'eau à 3 “ .50 de hauteur a épuisé un volume d'eau de
130 à 135 litres d 'eau par minute (moyenne prise sur un
très-grand nombre d 'expériences).
La picote est manoeuvrée facilement par deux hommes,
un sur le levier , l'autre au puits , lorsque la hauteur à
franchir est en moyenne de 3 " .05 , et ne dépasse pas 4 " .27.
On a fait des expériences pour ce cas à Madras, lors de la
reconstruction d'un des bastions du fort Saint-Georges , la
capacité des bassins en tôle ou demi- sphères, servant à
monter l' eau était uniforme et de onc.0283, dont on dé
duisait un sixième pour perte dans la maneuvre. On don
nait dix coups par minute , en sorte qu'une picote montait
par heure 147mc.50 à om.305 de hauteur. En travaillant jour
et nuit pendant soixante -treize jours, on éleva à 3 .048 de
hauteur, 322 280mc.40 pour une dépense en main -d'œuvre
de 2 9654.62 représentant 73 journées de 52 hommes ou
73 x 52 = 3 796 journées de travail.
On a employé aussi pour le même épuisement des pa
niers maneuvrés , chacun au moyen de deux hommes agis
sant aux extrémités de deux cordes; on a échelonné jusqu'à
trois couples d' hommes pour élever l'eau d' une certaine
hauteur. Ce mode d'épuisement ne parait avantageux que
260 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
ascensionnels
d'eVolume
letemps
Nombre
Travail
obtenu
élevé
dans
coups
hNombre
ranc
.enfranchie
au
Hauteur
fpour
1utilo
d' eures
mètres
travail
NOMBRE NOMBRE TRAVAIL
de
d'hommes de utile effectué.
colonne
.de
8.indiqué
ou
MACHINES de bægfs mètres cubos On a élevé d 'un
heures
élevés métre
ascensionnels
àla
employes.
.dans
l'Inde
par
indiques
colonnes
kilogrammes
etletemps
employées
.
dans
avec
par
laforce
hommes
.aux
seconde
coups
heure
84et
par
pour
par
.
.b@ufs
litres
.
.
ou
épuiser.
.
w
N
m . 0. 1 . m m . C. ' k. m .
AO
Picote.. . .. .. .. .. .. .. . 63.0525
11.2. Idem 0 600 0 .0234 14. 15 6 84.900 11. 75 58.84 331. 992
OOO
CHAPITRE II .
LE CAVÉRY — LE PALAR.
IV . - Résultats.
V . - Palar.
CHRONIQUE.
Octobre 1869 ,
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
OCTOBRE 1869.
BOUCHARD-Huzand. - Traité des constructions rurales et de leur disposition ;
suivi de détails sur lesmodes d'exécution et terminé par une bibliograpbie
spéciale ; par Louis Bouchard-Huzard, propriétaire. 2e édition , augmentée.
712 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
2° livraison (suite et fin de la repartie ). In-8, 257-592 p., lib.Moc V* Bou
chart-Huzard. L'ouvrage complet en 3 livraisons, 25 fr.
DOSQUET. — Règlementsur les cours d'eau pon navigables du départen,ent de
Ja Gironde, annotés par Charles Dosquet, ancien secrétaire général de la
préfecture de la Gironde . In-8, 52 p . Bordeaux, Coderc, Degretesme et
Poujol.
GRUNER . - Études sur l'acier. Examen du procédé Heaton ; par M . Gruner,
inspecteur général des mines , professeur de métallurgie. In -8 , 104 p.
3 pl. Paris, lib . Dunod.
REGNAULD. - Traité pratique de la construction des ponts el viaducs métalli
ques ; par M . Regnauld, ingénieur des ponts et chaussées. In-8 , 585 p. et
atlas de 33 pl. Lib . Dunod.
LE GRAS. --- Phares de la mer des Antilles et du golfe du Mexique, corrigés
en juillel 1869 ; par M . A . le Gras. 10 -8 , 38 p. Paris , imp. P. Dupont.
25 centimes.
Publications du Dépôt de la marine.
MARQFOY. — De l'exécution des chemins de ſer départementaux par l'Étal; par
Gustave Margloy, ancien élève de l'École polytechoique. In -8 , 59 p. La
chaud.
Loi du 30 mai 1851 sur la police du roulage et des messageries publiques,
suivie du règlement d'administration publique en date du 10 janvier 1852.
In -16, 32 p. De Mourgues frères, 25 centimes.
ORTOLAN . — Guide pratique de l'ouvrier mécanicien ; par M . A . Ortolan, mé
canicien en chef de la flotte, avec la collaboration de MM . Bonnefer, Co
chez, Dinée, Gibert, Guipont, Juhel, mécaniciens de la marine. Avec un
atlas de 52 pl. In- 18 jésus, X - 27 p. Lib . E . Lacroix . to francs.
Riche. - Tables des moments de rupture des poutres en fer en forme de
double T ; par N . Riche, ingénieur de la Société de la Sambre francaise
canalisée . In 8, IX -59 p. Paris, lib . Dunod.
LEFERME. --- Mémoire sur l'envasement et le dévasement du port de Saint-Na
zaire ; par M . Leferme, ingénieur des ponts et chaussées. 10-8, 40 p. et 2pl.
Lib . Dunod.
Extrait des Annales des ponts et chaussées, tome XVIII, 1869.
Ville . — Notice sur les gites minéraux et les matériaux de construction de
l’Algérie ; par M . Ville , ingénieur en chef des mines.In-8, 70 p. Lib. Dunod.
Extrait des Anuales des mines, I. XVI, 1869.
LE CHATELIER. — Chemins de fer. Supplément au mémoire sur la marche a
contre-vapeur des machines locomotives ; par M . le Châtelier, ingénieuren
chef desmines. In-8, 144 p. Paris, imp. Martinet.
Pour la chronique :
HERVÉ MangoN.
UTILISATION DES EAUX D 'ÉGOUT. 313
N° 237
NOTE
Sur les essais d' ulilisation et d'épuration des eaux d' égout
de Paris.
mat. h. soir.
1838 22 302
361
1482
1 787 2060
2 460 1918
2 405 1 694
2716 1717
Midi. 2 680 Minuit. 1 474
h . soir. h . mat.
2 410 1312
2 217 1 208
| | | ||
2147 1 238
2235 1 408
2316 1 409
TOTAL
TOTAL
TOTAI
produits
produits
produits
produits
produits
.
.
Potasse
Potasse
Autres
Autres
Autres
Autres
Autres
Autres
Acide
Potasse
Azole
Azole
Acide
Azote
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
,
10
kilog. kilog. kilog. kilog. kilog,kilog.(kilog. kilog. kilog. kilog. kilog. kilog. kilog. kilog. kilog. kilog.
0 .0161 3191
10 .0141.. SIVI
IV .01 10 .016 10 .029 /0 .7161 ) 0 .032) ► 10 .01416 .029] 2 .035
55 . . . 0.015-0.489 0.016 1.2791.779 0.025 0.240 0.031 0.656 0.9520.04007290.0160.031|1.935 2.751
- - - - - - - - -
vennes . 10 .01610 .48910 .01511. 299 | 1 .81910 .02110 . 240lo .03010 .08610 .98510 .03710 .72910 .01510 .03011. 9851
Produit
quarré
quarré
mètre
mètre
argent
Poids
gout
.l'hà ectare
employé
hàl'. ectare
Hauteur
de
au
moyen
éed' au
au
versée
.
INDICATION PÉRIODE
des des
eultures. cultnres .
15 octobre .
340 MEMOIRES ET DOCUMENTS .
N° 238
NOTE
100 , 00
N° 239
NOTE
atériaux
Fréquentation
distinction
département
.,md'eDépenses
ntretien
.OBSERVATIONS
echaussées
enLongueurs
kilomètres
nature
pour
avage
lasans
encolliers
routes
(des
voitures
DÉPENSE MOYENNE
eu,p.main
-d'@ tcvre
dekilomètre
dudes
numéros
Désignation
vides
pour
pavages
.compris
réduite
routes
les
1/6àraison
(comptage100colliers
%(comptage
kilomètre
par
par
routes
.les
du
pour
etpar
vage
.)1869
,des
oupa
par
).de186
).de1864
(pour
.)1869
colliers.
1° Routesfrancs.impériales.
francs. franes.
kilom . Lenombre total
23 103628 191 43210 417 .00 218.00
220.00
des
vés colliers rele
est devidequil
226
138 51566 206 23 450 454.80 dont37à
138 bis 42 182 184 20 950 496 .60 269.00 D 'entrent quel
155 24 166 113 8 490 251.00 310 .00 pour 9 dans cile
157 80 700 134 31800 391.00 294.00 chiffremoyen
192. 00 contre
158
159
46 460
53929
290
254
25 900
26 700
557.40
495 .00 194.00 raison dudea 1/5des
coliers
196, à
vide
Totaux . . 102631 196 180 500 compté seule
Moyennes . | 448.33 228.73 ment
total
dans
2° Routes départementales. re total
48 140 172 19 500 405.00 235.00 desLenomb rs rele
bis 35 540 148 16 700 469.89 317.00 rés collie
est de 183,
42110 200 17600 417. 95 208.00 dont 39 & vide
nt
28 868 195 9700 335.98 181.00 quequi pourn'entre
89 800 173 41 500 462.00 267.00 le chiffre 10moye dansn
55 450 107 20 900 376 .91 352.00 ci contre de 186
30 925 174 15 400
6 901
498. 38
322 .47
286 .00 n dars 11
196 .00 ladesraisocollle
21375 164 e sel
21247 134 6.100 287.73 vide ntcomptdans
214.00 leme le
11888 188 4000 336 .00 178.00 total.
44 285 11075 22600 502.59 456 .00
13 600 3800 279.41 372.00
5 39 713 121 12 100 304 78 251.00
89626 148 34620 386 .38 261.00
15 11 321 113 2800 247.78 219 .00
Totaux. . 58, 888 154 233 881 400.00 259.74
Moyennes.
Il ressort tout d'abord de l'examen de ce tableau : 1° que
les routes impériales qui ont conservé une circulation plus
importante (196 colliers en moyenne) que celle des routes
départementales (154 colliers en moyenne) coûtentaussi
plus cher pour l'entretien par mètre courant (oʻ.448) que
ces dernières (o '. 400), suivant ce qui doit être logique
ment; 2º que si l'on compare la dépense aux resultats
utiles, c'est-à-dire à la circulation, la dépense par metre
courant et par cent colliers estmoindre au contraire sur les
ROUTES DÉPARTEMENTALES. - FRAIS D 'ENTRETIEN . 367
routes impériales (o'.228 ) que sur les routes départemen
tales (oʻ.259).
On voit donc que lorsque la circulation est moindre sur
une voie de communication , la dépense rapportée seule
ment à la longueur est sans doute plus faible , mais se
trouve au contraire plus élevée par rapport à l'unité du
trafic desservipar la route.
Il nous parait donc incontestable que ces faits, parfaite
ment établis dansnotre service, entre deux réseaux d 'impor
tances différentes, se retrouveraient de même si, faisant les
comptages semblables de la circulation , sur les chemins
vicinaux de grande communication, on voulait comparer
entre elles les dépenses d 'entretien , non -seulement par
mètre courant, mais en y introduisant l'élémentde la fré
quentation .
Nous sommes donc en droit de conclure :
1°Que (sansvouloir présenter ici le chiffremoyen (o '.306 )
de l'entretien d'un mètre courant de ces chemins, comme
trop élevé) la dépense par mètre courant et par cent col
liers ressortira certainement plus forte sur ces derniers
que sur les routes départementales et impériales ; 2° que
le déclassement des routes départementales ne pourrait
ainsi produire qu'une économie apparente ,mais non réelle
au fond , l' état d' entretien actuel restant bien entendu le
même, et les ressources étant établies pour ne pas permettre
une usure des chaussées , plus grande que celle qui existe
et se produit aujourd 'hui.
Nous devons maintenant appeler l'attention sur cet autre
fait, qu'en ne prenant même que le coût d 'entretien rap
porté au mètre courant isolément, il se trouve déjà plus
bas que le taux moyen des chemins vicinaux de grande
communication , pour les quatre routes départementales
(nº 9, 12, 13 et 15) et ne s'élève respectivement qu'à
0ʻ.287, 0 '.279, 09.304 et oʻ. 247 au lieu de o ‘. 306 ; en sorte
que si l'on déclassait ces quatre routes, on abaisserait la
368 ALÉMOIRES ET DOCUMENTS .
kilomètre
colliers
employés
chaussées
métro
cube
leurs
ayant auplus
Prix
etpar
par
Cubes
100
routes
du
18€9
par
.
,
.
om07
QUALITÉ
de
des
,on
.
des OBSERVATIONS.
ma:ériaux.
2º Roules déparlementales.
2, 2 bis. 1 833600
200 | 2616 .96
.54 1 75.85
.39 Assez bonne.
Bonne.
800 13. 97 5 .61 Idem . tuer11 Importe de reconsti
la chaussée
5 200 18.37 4 .73
33200 27 .01 5 .61 Idem
TrèsBonne..
-bonne. épaisseur de omet.12il àexiste
une
eari
20340 38 .78 4 .80 ron au moins,
10 800 22 .06 .41 Très - bonne. plus de la moitié de la
4 000 27.22 58 .08 Idem . longueur totale qui n 'a
pas om .10 de chaussée .
6 000 .03 Médiocre . ! Nousavons à reconsti
19. 37
4 888 18 48 54 .70 Bonne. tuer la chaussée
12000 | 38. 70 6 .40 Idem . épaisseur
ron de omavoir
et il faut 12 à Onri
une
ainsi
plusde
Cette matériaux.
route n 'a que
13000
totale, mètres
et de longueur
42. 35 4 .96 Idem . pas omplus10 ded'épaisseur
la moitié
2
5 000
13 5 400 23. 45 ! 4 .71 Assez bonne. den 'a chaussée.
13
15
.11 5 .60
13000 2512.58 5 .34
Idem .
Bonne.
Total. . . 145 228
Moyenne. » 24. 1915.73
N° 240
NOTE
Sur les prix de construction et d 'entretien des chemins
vicinauz ;
Par M . PELLEPORT, conducteur principal, faisant fonction d'ingénieur
des ponts et chaussées.
(* ) Tableau K , colonne 16 .
(* * ) Tableau D bis, colonnes de 1 à 16 .
(* * *) Tableau L , colonne 14. — Tableau M , colonne 14.
(* ** ) Rapport de M . le préfet des Landes (1867, tableau 1, co
lonnes 6 et 9).
CHEMINS VICINAUX . 379
| 2" TABLEAO. - Chemins de grande communication . - Entretien .
Numéros
statistique
d'ordin
DÉPENSES LONGUER
la
TOTAL
des ressources LONGUEUR PRIX MOYEN DES TRAVAUX
dans
.
CONSTRUCTION . ENTRETIEN.
francs . francs.
Dépenses par les agents voyers. . . . . . . 4 .85 0 . 135
Dépenses par les ingénieurs. . . . . . 3 .67 0 . 12
Différences en faveur des derniers. . . . . . 1 . 18 0 .015
francs . francs.
| Dépenses par les agents voyers. . . . . . . 3 . 943 0 .087
2 .935 0 . 065
| Dépenses par les ingénieurs. . . . . .
Différences en faveur des derniers . 1 .008 0 .022
divers
lastatistique
journée
.pourprix
d'ordre
ces
de
VALEUR
arrêté parD 'APRÈS LE TARIF
générauxDEdesCONVERSION
une
les conseils journées
Total
h.d' ommes
dans
.
chevaux
mulets
DÉPARTEMENTS.
vaches
de voitures
a'd. nes
.b@ufs
.
.
de
op
de
de
2 roues. 4 roues.
ces rir
d'ordre
divers
dans les départements, en journées
Total
de
.d'hommes
dans
chevaux
vaches
DÉPARTEMENTS.
mulets
de voitures
.d'ànes
.b@ufs
dc
.
de
.
.
de
de
2 roues. roues.
TOTAL
d'ordre
DÉPEXSES
du personnel des faitesdépenses LONGUEUR PRIX YOYEN
DÉSIGNATION de sur les chemins' cheminsdesclassés.) métre parcourant
dans
.
TOTAL
des ressources LONGUEUR PRIX MOYEN DES TRAVAUX.
dang
La Seine-
(**) Les et-Marneetlaet Haute-Savoie
Basses-Alpes pas de donné
la Seine n 'ontn'ontpas cheminsde résultats commun.
d'intérêt pour la construction
et l'entretien . De même la Corse pour l'entretien ,
388 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
Cheminsricinaux ordinaires. — Entretien et construction. .
Numéros
lastatistique
d'ordre
TOTAL
des ressources LONGUEUR PRIX MOYEN DES TRAVAUX
dans
.
CONSTRUCTION . ENTRETIEN .
francs. francs.
Dépenses par les agents voyers. . . . . . . 5.025 0 .204
Dépenses par les ingénieurs. . . . . . . . . . . 4 .087 0 . 166
Différence en faveur des derniers. . . . . . 0 . 938 0 .038
CONSTRUCTION . ENTRETIEN .
francs. francs.
Dépenses par les agents voyers. . . . 3 . 358 0 .144
Dépenses par les ingenieurs. . . . . . 3 .43 0 .128
Différence en faveur des agents voyers. . . 0 .072
0 .016
Différence en faveur des ingénieurs. . . . .
TOTAL
des dépenses
rdre
LOXOUHR
d'onde,
moyenne
DÉPENSES en kilometres .
dans !
aux ingénieurs.francs.
10 Déparlements confiéskilomètres. frada .
francs.
903739.00 712.0 5 .100 0.140
643265 Gers.
Pyrénées :.:.:
. . .(Basses-)..
Pyrénées (Hautes-). . / 795702.00
948275.00 1041.0
651.0
1 .480
7 .010
0. 142
0.160
Totaux. . . . . . . . . 2404.0 13.590 0.442
Moyennes. . . . . . . . . 801.0 4 .530 0.147
aux agents voyers.
2° Départements confiéskilomètres. francs. francs
Garonne (Haute-).. . 1051661.00 775.0 260
5.7 .620 0 .160
Landes. . . . . . . . 475 358.00 330.0 0.192
0.170
8247 Lot-et-
Garonne. . . . 1670075 .00 983. 0 5 .250 0 .110
Tarn-el-Garonne. . .) 740942.00 494.0 6 .050
Totaux. . . . . . . . 2582.0 24.180 0.6322
Moyennes. . . . . . . 645 . 5 6.045 0.158
(1) Tous les chiffres dece tableau sont extraits du tableau L .
Chemins vicinaux ordinaires. — Travaux neufs et entretien (1).
'odNuméros
.lastatistique
rdro
TOTAL
desaffectées
ressources LONGUEUR PRIX MOYEN DES TRAVAUX.
en kilomètres
dans
1° Départements
francs.
aux ingénicurs.trados.
confiéskilomètres. francs.
32 Gers. . : : : . . . . 1 509 856 5 156 . 0 2.96 0.057
0.100
(Basses-). . 1 629
Pyrénées (Hautes-).. 8 935.0 1 .31
6564 Pyrénées 310 878
862
Totaux . . . . . . . .
2 879.0
16 970.0
333
7 .60
0.060
0.217
Moyennes. 5656.6 2 .53 0.072
2° Départements confiés aux agents voyers. 0.05
3140 Garonne (H aule
Landes, . . . -).. . 2059 316 1 66 909.
1 176 215 750.00 3.86
5 .08 0.270
Lot-et-Garonne . . . 2015 603 3937 .0 10.100
Tarn -et-Garonne. . 1 595 179 2 997.0 2.59 0,065
Totaux . . . . . . 20 593. 0 15.97 0.515
Moyennes. . . . . 5148.0 3.99 0 .129
(1) Tous les chiffresdece lableau sont extraits du tableau M .
CHEMINS VICINAUX. 393
COMPARAISONS ET LTATS .
francs . francs .
lenses par les agents vovers. 6 .045 0 .158
Euses par les ingénieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 .530 0 . 147
Differences. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.515 0 .011
francs. francs.
Detases par les agents voyers. . . . . . . 3 .99
2 .53
0 . 129
0 .072
kuses par les ingénieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Différences. . . . . . . . . . . . . 1. 46 0 .01
journée
divors
lastatistique
Numér
prix
.pour
cos
do
une
VALEUR D 'APRÈS LE TARIF DE CONVERSION
arrêté par les conseils générauxdesjournées (*)
Total
.d'hommes
dans
.
chevaux
malels
DÉPARTEMENTS.
vaches
boeufs
de voitures
â'd. nes
.
de
de
.
op
de
.
.
2 roues. roues.
divers
Total
journée
prix
d'ordre
ces
de
pour
VALEUR MOYENNE DU TRAVAIL SALARIÉ
une
dans les départements, en journées (*)
h'd. ommes
.
dans
.
chevaux
mulets
vaches
DÉPARTEMENTS.
beufs
de voitures
âd'. nes
.
de
.
do
de
.
op
7 roues. 4 rones.
TOTAL
d'ordre
des per
DÉSIGNATION de sur les chemins
dans
des TOTAL
ressources enLONGUEUR
kilomètres
PRIX MOYEN DES TRAVAUX
affectées
dang
.
CONSTRUCTION . ENTRETIEN .
francs. francs.
5 .451 0 .209
Depenses par les agents voyers. . . . . . . . . . . . . . . 4 .000 0 . 227
Dépenses par les ingénieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0 .018
Différence en faveur des agents voyers. . . . . 1. 451
Différence en faveur des ingénieurs.. . . . . .||
Chemins vicinaux ordinaires.
CONSTRUCTION ENTRETIEN .
francs. francs.
Depenses par les agents voyers. . . . 3 .709 0 .1310
Dépenses par les ingénieurs .. . . . . . . . 3. 102 0 .1255
Différence en faveur des derniers. . . . . . . . 0 .607 0 0055
CHRONIQUE.
Novembre 1869.
(*) Voir aux Annales,mars 1869, page 337, les décrets des 23 novembre et
23 décembre 1868 pour la répartition de la première annuité.
(*) Sauſ réserve de la faculté attribuée, par l'article 5 de la loi, aus dépar
tements dans lesquels le centime est d 'un produit inférieur à 20 000 francs de
disposer, au profit des chemins de grande communication , d 'une portion déter
minée de la subvention .
CHRONIQUE. 403
A lol
VA
HITIMUN
D'Uc
.d'absorption
Coefficient
Différence
Numéros TRANCIJE
l'udométre
d'eau
l'udomètre
découvert
reçne par
.
.
DATES. OBSERVATIONS.
.abrité
.
mm . mm .
1 14 nov. 1860 mm5.60. 0 .90 4.70 0.839 |Le coefficient est trop faible'à cause]
de l'évaporation .
2 11 déc. 1860 11.50 4.90 7.30 0.634 Les instruments ont été placés à midi.
| Il pleuvait depuis 24 heures.
3 21 déc. 1860 18.10 6.90 11.20 0.6 :8 Pluie melée de beaucoup de neige.
4 31 déc . 1860 29.90 9.90 20 .00 0 .668 Il pleuvait depuis longtemps quand
| les instruments ont été placés.
5 15 janv. 1861 38.20 16.60 21.60 0.565 Pluie inelée de neige.
6 13 mars 1861 20.80 10.20 10 .60 0.509 Uneparpartie de l'eau a été répandue
accident : le coefficient estdonc
beaucoup trop faible .
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
NOVEMBRE 1869.
CANEL. – La voie ferrée de Glos-Montfort à Pont-Audemer ; par Canel. In -8 ,
196 p. Evreux, imp. Canu.
Combes. — Deuxièmemémoire sur l'application de la théorie mécanique de la
chaleur aux machines locomotives dans la marche à contre-vapeur; par
M . Ch . Combes, membre de l'Institut. 10-8, 48 p. Paris, imprimerie veuve
Bouchard-Huzard ; lib . Dunod .
Favit . - Traité théorique et pratique du lever des plans à la boussole , à
l'usage des gardes généraux , des brigadiers et simples gardes des eaux et
forêts, des conducteurs et employés des ponts et chaussées, des gardes-mines,
agents voyers, géomètres, instituteurs et aspirants à ces diverses fonctions ;
CHRONIQUE. 423
par Firmin Favié, conducteur des ponts et chaussées. Avec 5 planches. In-8,
59 p . et 5 pl. Paris, imp. P . Dupont, 3 fr .
MICHON . - Stabilité des murs de revêtement à contre - forts multipliés; par
F . Micbon, lieutenant-coloneldu génie en retraite . In-8, 30 p . et 1 pl. Pa
ris, imp. Claye.
Extrait de la Revue générale de l'architecture et des travaux publics.
DOUliot. – Traité spécial de coupe des pierres; par J. P . Douliot, ancien
professeur d'architecture et de construction à l'École royale de dessin
2e édition , revue, corrigée et considérablement augmentée. Les 19 premiers
chapitres par F . M . Jay , architecte , etles 23 derniers chapitres par J. Claudel
et L . A . Barré, ingénieurs civils. Texle . In-4 , viil-539 p. Paris, lib. Dunod .
VAISSIÈRE, - Note sur le cylindre à eau ou à gravier de M . Bouilliant; par
M . Vaissière, ingénieur en chef des ponts et chaussées. In-8 , 5 p . et i pl.
Paris, imp. Cusset et C “; lib . Dunod.
Extrait des Annales des ponts et chaussées, t. XVIII, cabier de sep
tembre 1869.
ZEUNER . — Traité des distributions par tiroirs dans les machines à vapeur fixes
et les locomotives ; par G . Zeuner , professeur à l'École polytechnique fédé
rale de Zurich . Avec 54 fig . dans le texte et 6 pl. gravées. Traduit sur la
3e édition allemande par A . Debize et E . Mérijot, ingénieurs des manufac
tures de l'État. In-8 , 260 p . Jib . Dunod .
LABOULAYE. – Complément de la 3e édition du Dictionnaire des arts et ma
nufactures; par M . Ch. Laboulaye, avec le concours de plusieurs savants et
ingénieurs. Se livraison (38e du Dictionnaire). Suivie de l'Art industriel.
In-8 à deux col., 128 p . lib . du Dictionnaire, 40 , rue de Madame. La li
vraison , 2 fr.
Le complément paraîtra en 10 livraisons.
VIGREUX et Raux. — Théorie et pratique de l'art de l'ingénieur, du construc
teur de machines et de l'entrepreneur des travaux publics. Ouvrage compre
nant, sous le titre d'Introductions, les connaissances théoriques qui consti
tuent la science de l'ingénieur, et sous le titre de Projets, dépendant de ces
introductions, leur applications à toutes les branches de l'industrie et des
travaux publics; par L. Vigreux et A . Raux , ingénieurs civils. Précédé d'une
lettre aux auteurs, par M . Ch. Callon , ingénieur civil, professeur à l'École
centrale des arts et manufactures. 10° livraison . Partie didactique. Série E .
Mécanique appliquée. Mémoire du projet n° 1. Calcul des frollements. Elude
d'un treuil à engrenages. In 8, 52 p . Paris, lib. Eugène Lacroix, 3 fr.
HERVÉ-Mangon, — Expériences sur l'emploi des eaux dans les irrigations sous
les différents climats , et proportion des limops charriés par les cours d'eau ;
par M .Hervé-Mangon , ingénieur en chef des ponts et chaussées, professeur
à l'École des ponts et chaussées et au Conservatoire des arls el métiers.
Seconde édition ; 1 beau vol. grand in-18 jésus ; lib. Dunod. 6 fr.
BIBLIOGRAPHIE ANGLAISE
PAIRBAIRN (William ).- Iron : ils History ,Properties, and Processes of Manu
424 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
facture. New edit. revised and enlarged . 8vo. (Edinburgh, Black) pp. 309,
cloth, ios. 6d. (Longmans).
Le fer, son histoire, ses propriétés et ses procédés de fabrication.
WAITE (R .). - Tablesfor Cubing Scantlings of Timber. On card , is. (Bemrose).
Tables pour le cubage des bois decharpente.
Wilson 's Tables for calculating the cost of sbares in railway -insurance , and
other companies. By R . E . Robinson. 5th edit. 12mo. cloth, 5s. (E.
Wilson).
Tables pour calculer les intérêts pour les chemins de fer, les assurances
et autres compagnies.
Architect's (the) Guide ; or, Office and Pocket Companion, for Engineers, Ar
chitects , Land and Building Surveyors, Contractors, Builders, Clerks of
Works, etc. By W . Davis Haskoll, R . W . Billings, F . Rogers,and P. Thomp
son ; with numerous Experiments by George Rennie. 12mo. pp. 254, cloth,
58. 6p. (Atchley).
Guide de l'architecte et de l'ingénieur.
ANGELL (J. K.). — A Treatise on the Law of Watercourses. 6th edit. Edited by
J. C. Perkins. 8vo. pp. 862 (Boston , 1869) London , 31s. 6d.
Traité sur la loi qui régit les cours d'eau.
EDWARDS (F .) – On the Vontilation of Dwelling- Houses. Royal 8vo. cloth, 10$.
6d. (Longman ).
De la ventilation des appartements.
HOPKINS (T.) - On the Atmospheric Cbaoges which produce Rain and Wind
8vo. cl. gs. (Christian).
Des changements atmosphériques qui produisent la pluie etle vent.
AIRY (Wilfred ). — The spiral Pump applied as a Force Pump, a Suction Pump,
or a Mercury Pump ; with Remarks on the Theory of the Niachine, Formula
for Calculation , etc . 12mo. pp. 42. sewed , is. (Willis).
La pompe à spirale employée comme pompe foulante , pompe aspirante ou
pompe à mercure ; ouvrage accompagné de remarques sur la théorie des
machines, de formules de calculs, etc .
Spons' Dictionary of Engineering ; civil, mechanical, military, and paral.
With Technical Terms in French , German, Italian , and Spanisb ; to be com
pleted in about Sixty Fortnightly Numbers. Imperial8vo. size. The whole
illustrated by numerous engravings. Each Number can be had separately,
price is. London , E et F. N . Spon , 48 Charing Cross.
Dictionnaire de l'ingénieur civil, mécanique, militaire et paval.
Pour la Chronique :
Hervé Mangon .
SIPHON DE L'ALMA. 425
Nº 214
MÉMOIRE
Sur l'égout collecteur dit de la Bièvre et le siphon de l' Alma.
Par M . BELGRAND , inspecteur général des ponts et chaussées.
N° 242
MÉMOIRE
Sur le calculde la pression par unité de surface, dans le cas
où la résultante des pressions n 'est pas normale au joint.
Par M . Charles LE BLANC, ingénieur en chef des ponts et chaussées.
CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES.
- (a )
R = H - H (1)
à la seule condition d 'affecter R du signe – lorsqu'il re
présente une résultante des tractions.
Si les pressions ou les tractions, au lieu d' être constantes
dans toute la hauteur du prisme, y varient d'une manière
continue, on décompose par la pensée le prisme en une
infinité d' éléments compris entre deux sections droites in
liniment voisines; les pressions ou les tractions pouvant
être considérées comme constantes dans toute la hauteur
d'un de ces éléments , on applique à chacun d'eux la re
lation ( 1 ) qui est exacte pour toute valeur de II (* ). Si les
pressions ou les tractions ne sont pas uniformément ré
parties , on parvient encore , ainsi que l'on le verra plus
loin , à déterminer le raccourcissement ou l'allongement à
l'aide de la relation ( 1) appliquée à chaque élément infi
niment petit w de chaque section droite .
On peut dire en général : que le calcul de la résistance
des matériaux et de la stabilité des constructions a pour
objet de déterminer les dimensions des différentes parties
d'un ouvrage de telle sorte, que sous l'action des forces
appliquées, le raccourcissement ou l'allongement molécu
laire des solides naturels dont l'ouvrage se compose, ne
dépasse en aucun point une certaine fraction , déterminée
(*) Voir note A.
462 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
par l'expérience , de l'élasticité desdits solides , et qu'on
parvientà ce résultat, en déterminant d 'abord le sens suivant
lequel le raccourcissement ou l'allongement est maximum ,
et en faisant ensuite usage de la relation (1) . Cette relation
exprime en réalité la loi fondamentale de l'art des con
structions , il est en conséquence très-important de la
bien connaître, et particulièrement de ne jamais perdre de
vue, en en faisant usage, que la section S est nécessaire
mentnormale à la résultante R .
Ceciposé, ou plutôt rappelé : ilarrive souvent, notamment
dans les applications de la méthode de M .Méry, qu'on doit
calculer la pression par unité de surface à l'aide d 'une sur
face dejointoblique à la résultante des pressions, c'est-à -dire
avec des données qu'on ne peut pas introduire directement
dans la relation (1) . En pareil cas, l'usage qui paraîtavoir
prévalu , est de substituer à la résultante des pressions ses
composantes normale et parallèle au joint; de ne se
préoccuper de cette dernière qu'au point de vue du glisse
sement, et de prendre pour pression par unité de surface ,
celle qui résulte de la pression exercée normalement au
joint.
En opérant de la sorte , on obtient, à l'aide de la re
lation (1), le raccourcissement dans le sens de la normale
au joint, et non pas celui qu'il importe de connaître, c'est
à -dire le raccourcissemeut maximum , celui qui se produit
dans le sens de la résultante des pressions. La décompo
sition de cette résultante, en composantes normale, et pa
rallèle au joint, peut être employée pour reconnaître s'il
doit ou s'il ne peut pas y avoir glissement sur le joint;
mais , dès qu 'on s'est assuré qu'il n ' y a pas de glissement
à craindre , il n ' y a plus rien à faire de cette décomposition ;
il n 'y a même plus à tenir compte du joint. Le jeu des
pressions est identique à ce qu'il serait si le joint réel était
remplacé par un joint fictif, c'est- à -dire par une coupe faite
par la pensée en pleine maçonnerie.
STABILITÉ DES CONSTRUCTIONS. 463
Dès que le frottement est suffisant pour empêcher un
glissement, et tant qu'on ne tient pas compte des tractions,
le frottement remplace complétement la cohésion, et l'on
peut substituer la cohésion au frottement ou le frottement
à la cohésion, c'est-à -dire considérer un joint réel comme
fictif, ou un joint fictif comme réel, sans altérer en rien
les conditions du phénomène d'équilibre considéré (*) .
Quand on en est réduit à calculer la pression par unité
de surface, dans le sens du raccourcissement maximum , à
l'aide d'une section oblique à la résultante des pressions, il
faut évidemment employer une méthode qui donne un ré
sultat identique à celui qu'on obtiendrait si l'on pouvait
opérer à l'aide d 'une section normale à ladite résultante .
Telle est la méthode que nous avons proposée en 1856 et
dont nous abordons enfin la démonstration.
PREMIÈRE PARTIE .
LA SURFACE DE JOINT EST RECTANGULAIRE, ET LA RÉSULTANTE
DES PRESSIONS EST COMPRISE DANS UN DES PLANS
DE SYMÉTRIE DU JOINT.
et que
S*pedl==S*pal=es
S'pe(1, —1)dl=eS'p(1x— 1)dt= esg.
De ces quatre équations on tire :
STABILITÉ DES CONSTRUCTIONS . 467
es =Rous e
esg = RG ou g = G, (3 )
h = h, +" (5 )
(* ) La relation (4) fait voir que quel que soit G , c 'est- à-dire le
point d 'application de la résultante R , la pression par unité de
surface dans l'axede figure du pilier est la même que si la pression
résultante R était uniformément répartie .
468 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
d 'où
A pe 17 (21.–56),
h :2(56 –1):
Substituant dans (5 ) ces valeurs de h, et de h ,, et dési
gnant par d la valeur de l qui convient au point 0 , il vient:
donc
. k = eth = @ H.
et comme on a :
R ' 2
W = 5. ^ [1,(3G '—") + 3d (1,— 2G”), (9)
or la pression h au point O considéré comme appartenant
à la section droite AB , a pour expression ( (8), nº 5) :
R 2
h = " [,(36 – 4)+ 3d (1, — 2G)]. (8)
Pour mettre en évidence l'égalité des valeurs dehet
de h , il faut exprimer R , G , R ' et G ' en fonction des mêmes
quantités.
Soient fig. 11, Pl. 210 , BM = H,; AN = H ,; B'M = H',;
A 'N = H', ; @ , le poids de l'unité de volume du pilier ;
R = əsH + H, et r = msH';+F% ,
l'équation (6 ), n° 5 , appliquée aux trapèzes ABNM et
A'B'NM , donne en outre :
H,k et G ' = Hi + 2H '.
5(H,81,,+ 2H
G = 3(H
3 ( H', + H ',)
En introduisant ces valeurs de R et de G dans (8 ) et celles
472 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
de R ' et G ' dans (9) et en réduisant, on trouve , sans diffi
culté :
pour (8) h = a1(1,4 , + d (H , — H,)],
pour (9) h = ~ = (1,H , 7.d (H', – V',)],
mais
P = 3Gеx , = 36e@
2X56 2R –= R .
x _e0
On voit, en outre , que dans cas particulier H , est toujours
positif.
16. Il est donc démontré que la nouvelle méthode est
applicable à un quelconque des joints qui remplissent les
conditions énoncées au nº 11. Mais il ne faut pas perdre de
vue que, dans le cas où G n'estpas compris entre et le
c'est sur le jointréduità la longueur 66.(*), mesurée à
COSO
DEUXIÈME PARTIE.
. . So we — y")Hdx = 0
Js 'o
on aura, en outre ,
SA(
Jx 'o —2)(d.+ 2")dx = 10
B
(12)
S5(1, - )(2 + 2")v da'= (20,8',6), (13)
pa(
Jx'o 1 –2 49%(0 + 2")dx'= (10.099,6), (14)
Ces trois équations ne renferment que trois inconnues :
6 l'angle de NN avec OY ;
d la distance de NN à l'origine 0 ;
k la tangente de l'angle du plan dont NN est la trace
avec le plan YOX.
Elles suffisent donc généralement pour déterminer les
trois inconnues, et les trois inconnues déterminent complé
tement le plan cherché.
24. Supposons maintenant que la résultante des pres
sions est oblique , et faitavec la normale au joint un angle o..
Nous désignerons par H ' d ' et 6 les quantité de même
espèce que celles que nous avons désignées respectivement
par H , d et 6 dans le numéro précédent.
(y ' - y") dic' représente un élément de la surface AB ,
(y — y ) cosadic' représentera l’élément correspondant de
la section droite , et le poids du pilier aura pour expression :
R
' - y") H'x'dx' = D> COS a . (xg, Y ., 6'),
mais H ' = k' (d' + x'), k' exprimant ici un simple rapport ;
opérant la substitution , et faisant passer k' dans le second
membre, les trois équations deviendront :
R.
, (9' — y") (d'+ x')dz' = ta
Jxo k' o cosa (15)
R
DX 'o (1 –y")(8 + x')x'dx'= va cosa (X9, 49,6),(16)
R
no(19739*(&
c'o 2 + *)dt = kam Cosa fleryY5,6).(17) COS O
NOTES A L 'APPLI.
NOTE A .
th - dh'= 14 - nyth,
dx= [ - (1 -m;]an
14
be
o h270
= [(-- + * +- É ? Jo
etenkin#'= (1- #);égalité qu'onpeut mettresous la forme
La hauteur H ' est donc celle que prendrait le pilier si, étant sous
trait à l'action de la pesanteur, il supportait par sa base libre une
pression totale égale à la moitié de son propre poids.
NOTE B .
NOTE C.
Quelquesoitd,
Quelque soit d , sig = ,,h= =
Sid = 0 , h = h2 = 3
nº 5
Si d = 1 n = 1, ="$* (21, – 36). S"
où,en posant::
Où , en posant G = flty,
Aq='} ( + ) eths= $ (n= ?);
d'où la formule connue du minimum et dumaximum des pressions:
pm= (1+ 0 )
quel que soit G , sid = 4,h= 5
STABILITÉ DES CONSTRUCTIONS. 493
pour d = 0, h = h, = 0 ;
SiG = 3419 pour d = lg, h, = 2
SIG = 1, pour d = 0, h = 1, = 2 ;
pour d = l , h = , = 0.
NOTE D .
Note F.
NOTE G .
NOTE H .
Note I.
Faisons passer un plan par deux des parallèles qui ont servi à
déterminer le plan EF, et soient (fig . 15 , Pl. 210), CD , CD , AB et
AF , les traces respectives sur ce plan, des plans C'D', CD , AB et
EF de la fig. 14, Pl. 210 ; soient mn' et min ', les deux parallèles,
oura évidemment :
- ","m
nen ', - nn ' omet m h mk = mm ,
n 'n', = mm ,, puisque AB et CD' sont les traces, sur un même plan,
de deux plans parallèles entre eux, et comme on a, par construc
tion , nyn's= m ,k, et nn' = mk, on voit que Cn', = Am , ; CA est donc
parallèle aux génératrices.
Pour une parallèle quelconque mon 'o, comprise dans le plan de
la figure, on aura :
Allo
Note K .
Faisons passer un plan par deux des parallèles qui ont servi à
déterminer le plan UV, et soient (fig . 16 , Pl. 210 ), m .%, et m ,", ces
deux parallèles ; AB, AF et AV les traces respectives, sur le plan
demoro et de mira, des plans AB , EF et UV de la fig . 26 , Pl. 210 ,
on a :
11
CHRONIQUE.
Décembre 1869.
SOMMAIRE . — Chemins de fer du système de M . Larmanjat. - Cylindre com
presseur à cbarge intérieure. - Vanne à débit constant sous pression
variable. — Chemin de ſer de Landstuhl à Cusel (Palatinat). — Recettes
des chemins de fer francais pendant les trois premiers trimestres de
l'année 1869. – Bulletin bibliographique.
(2) E = 5n
ds
« Si on élimine z entre les équations (3) et (4), puis s', a eta
entre l'équation resultante , sa dérivée par rapport à « et les équa
tions (5), on aura l'équation demandée de la courbe AA'A” : les
calculs seraient longs mais sans difficulté . Au point de vue prati
que, ils sont du reste inutiles. Voici comment on procèdera :
« Le point le plus élevé de la courbe ou son extrémité aval doit
être à la distance h + e de la ligne 0.x, le point le plus bas, c'est-à
et à l'aval de la vanne, en sorte que le niveau d'avalest celui de l'eau passant
sur la crète du déversoir.
508 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
dire son extrémité amont, doit être au niveau du fond naturel du
canal, soit à une profondeur donnée H au -dessous de O.z. Soients
et S" les valeurs fournies par l'équation (4 ) pour les positions
extrêmes du niveau d 'amont on aura sensiblement
a + S" = A .
(a + S) cos ay = h + ę,
« Q, étant l'inclinaison de la vanne dans la position OC qu'elle
occupe lorque la charge d'eau est maxima. Ces équations permet
tent de calculer les quantités a et aq puis l'équation (3) ou l'on
fera a = (y et où l'on mettra à la place de z la valeur correspon
dante au niveau maximum de l'eau , permettra de calculer Pb. Des
points ( " et C extrémités de la vanne quand elle est verticale ou
inclinée sous l'angle a , comme centres, avec S" et S pour rayons,
on décrira deux circonférences, ce seront là deux circonférences
enveloppées ; on en déterminera une troisième pour une valeur
de a intermédiaire entre o eta, et l'on tracera une courbe tangente
à ces trois cercles.
Chemin de fer de Landstuh! à Cusel (Palatinat). – M . Victor
Krafft, ingénieur des ponts -et chaussées, a bien voulu nous adresser
une note autographiée sur les carrières de pavés de Ramelsbach
et sur le chemin de fer de Landstuhl à Cusel. – L'espace ne nous
permet pas de reproduire les renseignements très-intéressants
d 'ailleurs que contient cette note au sujet des pavés de porphyre
de Ramelsbach ,mais je crois devoir en extraire les renseignements
suivants relatif au petit chemin de Landstuhl à Cusel.
Les chemins de fer d'intérêt local sont partout à l'étude et sou
lèvent une foule de questions pratiques que l'espérance permet
seule de résoudre. Il est aujourd'hui fort utile de savoir comment
nos voisins comprennent la construction des lignes de troisième
ordre et de connaître les dépenses qu'ils croient devoir y consa
crer. Les renseignements fournis par M . Krofft sont lus avec un
véritable intérêt.
Vole sur les carrières de Ramelsbach et sur le chemin de fer de
Landstull à Cusei (Palutinai), par Victor Krafft, ingénieur des
ponts et chaussées. J'extrais du travail dont on vient de lire le
titre, les renseiguements suivants d 'un véritable intérêt pour l'é
tude des chemins de fer d 'intérêt local.
« La petite ligne de Landstulh à Cusel, longue de 29*.498, a
eté ouverte au trafic le 22 septeinbre 1868 , mais elle n 'a été com
CHRONIQUE. 509
plétement terminée que vers la fin de la même année. Elle est
établie dans de fort bonnes conditions de pentes : il y aurait eu
même, semble-t-il, quelques économies à faire à cet égard : on
aurait trouvé à diminuer l'emprise et le cubedes terrassements.
« Quantau tracé en plan , il suit assez exactement les sinuosités
du sol, présentant quelquefois des courbes et contre- courbes qui
ne sont séparées que par un alignementdroit d 'une longueur insi
gpifiante . La plupart des gares n 'ont que des alignements droits
d'une longueur inférieure à celle des convois ; la vallée est assez
ouverte pour que cela soit sans inconvénients. Les bâtiments des
gares sont établis sur des modèles relativement simples et peu coû
teux, si on les compare aux autres constructions allemandes de ce
genre . Il en est de même des maisons et des guérites de gardes.
« Il n 'y a de clôtures que le long des prés où l'on peut avoir à
craindre l'invasion des bestiaux sur la voie. C'est du reste une
règle qui parait être suivie sur les autres chemins du Palatinat.
« l'our la voie, la tendance à l'économie disparaît complétement.
Le ballast a 3 .50 de largeur en couronne, et o" .40 de hauteur ; il
cube " .70 par mètre courant, et il est d'excellente qualité. Les
traverses ont 27 .50 de longueur , et il y en a 6 par longueur de rail ;
elles sont pour la plupart en sapin injecté.
« Les passages à niveau sont assez nombreux pour qu 'on puisse
regarder commecertain que tous les chemins anciens,soit pour voi
tures, soit pour piétons, ont été conservés et toutes les habitudes
respectées. Indépendammentdespassages gardés, aunombre de 29,
et de ceux dont les barrières sont mancuvrées de loin par les
gardes, il y en a un certain nombre quine desservent que des che
mins privés, même des sentiers qui souvent sont continués par des
escaliers sur les talus du chemin de fer. Le nombre total des pas
sages à niveau estde 67, soit 2.2 par kilomètre. ,
« Les barrières de tous les passages se composent d'une petite
chaîne en fer suspendue à deux bornes en pierre de taille. Pour
les passages gardés, cette chaîne forme toute la barrière ; mais
comme elle ne serait que peu visible, en cas de fermeture, surtout
le soir , on y suspend au milieu un disque en bois, ou en métal,
de o " .40 de diamètre environ ; ce disque, peint en blanc, avec un
liseré rouge , sert de signal pour apprendre aux passants que la
barrière est fermée.
« Pour ouvrir la barrière, le garde enlève ce disque et détache,
à une de ses extrémités, la chaîne qui s'abaisse dans une rainure
formée par un fer en U , ou par deux rails enfouis dans le sol.
« Les barrières des passages manœuvrées de loin sontun peu plus
510 MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
covipliquées. Pour suppléer à l'absence du disque que le gardenie
peuty suspendre, et pour arrêter les enfants et le petit bétail qu'il
ne pourrait écarter, la chaîne principale porte une série de pe
tites chaînettes d 'un calibre plus faible, qui sont fixées par leurs
extrémités inférieures à une tringle de ſer cachée en terre, de telle
sorte que la barrière fermée présente l'aspect d'une ferme de pont
suspendu. Le tout joueau moyen d'un systèmede contrepoidsma
nouvré de loin par un treuil et un fil de fer, et s'abaisse, quand
on veut ouvrir le passage, dans la rainure dont il a déjà été parlé.
« Les passages à niveau pour particuliers ne sont fermés que
par une petite chaînette que l'on détache quand on veut franchir
la voie .
« Ces dispositions sont parfaitement rationnelles et recomman
dables.
u Les dépenses de premier établissement, d'après le rapportaux
actionnaires du 14 avril 1869, peuvent se résumer de lamanière
suivante :
DÉPENSES
DÉSIGNATION DES DÉPENSES.
totales. kilométriques
I
francs. francs.
Frais généraux, administration personnel. 23585
Plate- forme ballastée . . . . . . et . . . . . . . . . . : 1 495 482
689 792
50696
Voie et stations .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1191 783 10402
Matériel roulant. . . . . . . . . . . . . . . . . . 347 092 17767
Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 238 2719
Totaux. . . . . . . . . 3 804 387 128 969
.
mestre .
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.
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1066
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998
18427 459
13568
11027
. 77
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704
13 190
13256
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. 2017
200
934
19 1812481
435
726
1207
765 599
9284
DOCUMENTS
Midi
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252 069
(C)247335 (d)59991
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367
41
67 624 9
9883 13448
20428
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Ceinture 796 00
78098 796 796 374
9252 411
97276
17052 73
17(e)20 867314 e() 20 784
868 14
439
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Ancien réseau
moyennes
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955
325 7801421 638
380
114
8028 ) 53I30121
474611
1D 61 50 14062
Nord 368
362 4321
1963
3621 ) 2 5441
1672 8881
290 804
4620
424
.
1709 36
16771
1677 479120 |6168
6177
|5009
171313
130915 689
10555
54679 10076
569 55
4095
4150
.Est. Ouest
. Orlean 121850
54 659
5134 314020
. s M-LParis yon
|(9)3.6 86éditerranée 1696 15081
08
5903
141 156
5889 13985 >3481
3905 424
Mi g 577
|(9)113736111
724 448
10515 184261 5591
37
>6638)1 68
|2)23500
47
3109
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969
2347 21708
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338 063
387 275
11 34341
333797
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Totaux
moyennes
6504
|6.1et5121 757416
839631
27990 147
35839 1293
5491 )4304
837
9141
48331 529
réseau
Ancien
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. Nouveau
réseau 955
325
120
197842
29392961 3806381
114
)7801 6574687 113012146621650
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2775990
6504
663 512
diverses
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147
839 6833
43041
78482881
3646
."C471
459 298
61 15 378 373
1360
060 255238 3519 463127
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(m)116259
561 0482
|n 6505778 ble |(0)161
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.1868
.Pari
là a s lacPithivier
14l, ealesherbs es
Màsep e22
Non
1868p.6kcompris
.tembre ilour
A'dlasection
nor frontière
compagn
,du
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pour
lescompagnies
.diverses
100
Nord
exploilee
provisoi
lacompa
LetCpar iort erement
28lNà.astillon ient 124 Ensemble
:.,
gnie
belge
de
Chimay 28,l1868
-à1869
.juin 18eibourne Longueur652
totale
30auexploitée
juin
compris
.d10kil
eon
(9)Noglans
,VàChoudy yon
éditerranée
.-MLParis .1808 15
Longueur)814
Cho
.10c(h)YLil
dkil
àlportés
du
ligne
Rhône
au
A.-CMont
,lTàearare
19octobre enis
amplepluis totale
30auexploitée
juin
,àVChoudy àompris
V1de eoglans
ogludy .1869 10.6
.diterranée :., 868 ans deapp
àlcom
.octo
1868 yon pag
éart
utu
26,A|E-MLPari
ea23pinbre ena nient éduire 466
A:desongueur
dllignes
sections
sacn Clermont
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10l,-DdàPeore ne
figurent
pas
dans
ce
tableau
. qui 3
CHRONIQUE.
duouvertes
1erjuillet
(?)Les .1869
30au1868
juin
1869
une
ont
étendue
de auégal
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1ci-lotal
. 6essus
463
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652a .
Midi (m)totale
Lexploitée
Auch juin
auongueur
1°
ANCIEN
RÉSEAU Mmai eirande
a25,l.1869 28 305
(.11868
9)814 Ad :léduire
ongueur
lignes
des
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.-MLParis née
yon .kilom Total
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4. 49 figurent
ne qui
dans
pas
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3.ce
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.1868 eonaco
19octobre 15 3°COMPAGNIES
DIVERSES
Reste
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au
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déc
.129 eavaillon
33868 .Charentes
faite
Ddes
détax
in)etnonéductesion
10l,àMDigoin
1869
.inai e55oulins Total Beillant ipris
dixiè
l lève
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ui
réseau
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1.1869
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semest
1869
356
1.,a282
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Lille éthune
BGàetd- ully
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le1er
semest
1.,à1868
438
110 3 re
2°NOUVEAU
.RÉSEAU es Porte.
aubourdin
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du
Lsemestre
-de
.1869
1er
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1er encore
.Est 1868
,. CL .1000 . . . . . . . .
définitivement
,larrêtés
n'ées
ar
ureine
CSà-s|B, hâtillon .15
. août eéthune
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1868 chiffres
qui
rapportent
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période
etre
vent
susceptibles
octobre
1868 àlThumesnil
,P-dPorte es
eaostes de
quelques
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.
1er
517
le.19 avril
2.1869
]3.rA 2eporter .rA eporter 30
urompris
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.(Vsuisse
kils19c6)Y oir
notes
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1868
1869
années
trimestres
premiersrois
-français
Tferchemins
xploitation
ede,etdes
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1869
novembre
oficiel
Journal
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.1869 .1868 .KILOMÈT
PAR RE
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e
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1869
I.sur
1868
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. .Recettes
moyenne moyenne
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pendant
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p
I endant en en
des
chemins
. explo trois exploitée
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a u premiers p3 remiersau .plus .moins
.30sept 30
.trimestres .sept
premiers .trimestres
tri es
.westres .mestr 10 11 12
T
5 L 6
kilom
.kilom
. .francs .kilom
rancs
kfilom .francs f.francs
r 7584
15637995
Nord 6223194
1066 1 981
318 6612960 5|623
.
609
46357
977 655
45748
9a)( 77 60190954
608 46826
419
478
133
293
50426
.Est. Oue
. st 999770 702
45383
900 783
900
45263
900 919
119 1998
340
30338
.O( rleans 553 519
225
65
2|2017 2811998
|(d)133 4028
196
61
2017
626 893 61
626 3328
32 298 18
35MParis yon née
(c).0-L73194515391éditerra 017)
(6 733
121
C26063 2017 1.4280
3432714
366 566
.Midi 796
).:droite
(rCiveeinture 727
26040
796 796
27287 2069
093
796 326
189
1246 94324 66 1 8
13779012
808
27(e)17055 17 566
482
202
515353 43085
1 467138
42)366 4053
Ancien réseau.
49329 0194103
;|. 3671
9moyennes
etTotaux 6939
3)8733672050
7842
MÉMOIRES ET DOCUMENTS.
Nouveau reseau.
,.et656611
08 44
367
7 861119
576601
321
96661
-AT
Récapito 93611
Ancien
réseau 037
941 01 78421 8369
353
515
7 39 684
32425 1381
|4085
1437 11018
4- 053
lation
1. 8
. réseau
.66611
Nouveau
4|9396
62968
521
5€61 60
67384 367
144
7586
119
357 7351
15717
14
623
22705
1401
12
118411 2901
ompag
55
dC.(4iverses 4431 385
5245 4528
373 C 717028
3149701 0-970 )
93130836912307
Ensemble
.m
488ie 41042
1634030 3
6X 861 T
410
0911703
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TABLEAU
.LE
SUR
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ur
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.
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1869
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de
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du
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1868
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igny 32 Epinac
Curier
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1868
.àpartir
1869
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1369
.30juin dPrades
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ele
décembre
14,làPerpignan
,låeentheim c()Y oinpris
ur
suisse
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de
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-M
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.,
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sles
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1869
.,bestiaux tembre
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Paris
de
a .Orléans 1. 5893
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Cholet
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nor
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au
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du
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1869
. e 0
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par
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.-MParis
éditerranée :A éduire
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lignes
.
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,Choudy
.d(9)Noglans
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.portés
Cenis
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Rhône
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1860
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égal
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4min
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. . . . . . . . . . . . . .
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ur
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Y") oir
.1000 .)ae1notes
tc
520 MÉMOIRES ET DOCUMENTS .
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.
DECEMBRE 1869.
POURRET. – Tablespour le tracédes courbes deraccordementen arc de cercle,
sans calcul, sans connaître le rayon ni l'angle des alignements ,avec le choix
d'opérer sur la corde ou sur les tangentes. Précédées d'une instruction sur
la manière d 'en faire usage , de les calculer et de tracer les courbes sur le
terrain avec des tangentes inégales. Ouvrage destiné à tous ceux qui s'occu
pent d'études et de tracés de routes; par J. F . Bourret, agent voyer piqueur.
Petit in-8°, 318 pages avec figures. Valreas, imp. Gauthier; Orange l'au
teur, 4 fr.
RICOUR . — Notice sur l'emploi régulier de la contre-vapeur, pour modérer la
vitesse et produire l'arrêt des trains; par Auguste Ricour, professeur de
mathémathiques. In -18, 19 pages Douai, imp. et lih. Crépin.
BUQUET. — Touage sur câble métallique, système de Mesnil ; par A. Buquet, in
génieur civil.In -8°, 32 pages et figures. Paris, lib . Lacroix .
Extrait de l'annuaire de 1859 de la Société des anciens élèves des Écoles
impériales d'arts etmétiers.
LEDIEU. – La rotative américaine Behrens el la question de la stabilité des
machines; par A . Ledieu , professeur d 'hydrographie de la marine. In -4 ",
76 pages. Paris lib. Dunod .
ADRIAN. – Tarif du cubage des bois en grume par la circonférence et par le
diamètre au volume réel, avec les réductions au quartde la circonférence,
ou au sixième ou au cinquièmeréduit; par A .Adrian. 10-12, 87 pages. Nancy,
imp. Sordoillet et fils; Blamont (Meurthe), l'auteur ;
LUKOMSKI ET PERIN. – Police des constructions. Hauteur des constructions,
bauteurs des étages, combles et lucarnes ; par P . Lukomski, chef de cabinet
du président du conseil de préſecture de la Seine, et J. Perin , avocat. In -18
jésus, vii-19 pages, Paris; lib. Cosse,Marchal et compagnie ; 29,50
Gay. – De la propriété des rivages de la mer et autres dépendances du do
maine public, étude surles principes de la législation domaniale ; par Gay, ad.
ministrateur de l'enregistrement, des domaines etdu timbre, en retraite . In-8",
47 pages Paris, lib. Cotillon .
Bouquet DE LA GRYE. – Pilote des côtesouest de France ; par A . Bouquet de
la Grye, ingénieur hydrographe. T. I. Partie comprise entre Penmarc'h et
la Loire. In-8°, XXXIX -380 pages. - Publications du dépôt de la marine.
Nordling. - Ligne d’Arvant au Lot, comple rendu statistique de la construc
tion de la section de chemin de fer de Murat à Vic-sur-Cère, par M . Nordling
ingénieur en chef du réseau central d'Orléans, Grand in-4° avec tableaux et
vignotles. Paris , lib., Dunod.
Pour la Chronique :
HERVÉ Mangox.
TABLES DES MATIÈRES
DISPOSÉES
PAR ORDRE D'INSERTION ET PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE,
POUR
NUMÉROS
NUMÉROS
articles
cahiers
pages
des
RAPPEL
des
des
des
.
.
.
NUMÉROS
NUMÉROS
articles
NUMÉROS
cabiers
pages
RAPPEL
des
des
des
des
.
.
.
.
INDICATION DES MATIÈRES.
D 'EUXIEME TALLE,
tion de face
… . ..…
'EURS DU P
Pl. 196 .
mant tú hul
bin . Fig.4 .Pl.195. V
i els Siempo . I
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