Manuel Fcb-Fetta GR 2015 Programme Complet PDF

S.O.
A // MANUEL DE CONDUITE DE L’INSTRUCTION DE LA FCB DES JEUNES RECRUES DE LA CLASSE 2015 "SPECIALE GR"
1
S.O.A // MANUEL DE CONDUITE DE L’INSTRUCTION DE LA FCB DES JEUNES RECRUES DE LA CLASSE 2015 "SPECIALE GR"
2
REPUBLIQUE DU CONGO
Unité *Travail*Progrès
=*=*=*=*=*=
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
---------------------
CABINET DU CHEF DE L’ETAT
---------------------
MAISON MILITAIRE
---------------------
GARDE REPUBLICAINE
---------------------
HONNEUR Ŕ PATRIE
MANUEL DE CONDUITE DE L’INSTRUCTION

DE LA FCB DES JEUNES RECRUES
DE LA CLASSE 2015
SPECIALE GARDE REPUBLICAINE
Coordination : Colonel Justin MBELLA

Lieutenant-colonel ESSOULI NGAVALA
Conception et réalisation : Bureau opérations et instruction
Commandant Ghislain Romuald NGAKOSSO
Capitaine OBAMBI ATSO-ADI Sospel
3
4
REMERCIEMENTS
- Etat-major Garde Républicaine

- Les commandants des bataillons d’instruction
- Le personnel encadreur
5
6
TABLE GENERALE DES MATIERES
Avant Ŕpropos…………………………………………. 9
Titre I. Ordre Ŕserre…………………………………… 11
Titre II. Combat……………………………………….. 111
Titre III. Règlement de discipline générale…………… 139
Titre IV. Armement…………………………………… 177
Titre V. Instruction sur le tir…………………………... 221
Titre VI. Topographie…………………………………. 237
Titre VII. Service en campagne……………………….. 247
Titre VIII. ODT Ŕ Camouflage………………………... 257
Titre IX. Mines et explosifs…………………………… 269
Titre X. Savoir vivre militaire…………………………. 295
Titre XI. Droit international humanitaire……………… 309
Titre XII. Sécurité militaire…………………………… 325
Titre XIII. Transmissions……………………………… 333
Titre XIV. Instruction civique et éducation morale…… 343
Titre XV. Armes spéciales…………………………….. 355
ANNEXE……………………………………………… 363
1 : Aperçu équipe
2 : Jalonnement
3 : Savoir-faire crise
4 : Missions et procédés étudiés en qualité d’exécutant.
Référence…………………………………………….. 371
7
8
AVANTŔPROPOS
La formation du soldat requière la combinaison de

plusieurs techniques, un certain nombre de savoir-faire et de
savoir être. Pour ce faire, l’encadreur ou le formateur doit être
outillé et disposé des éléments de connaissance nécessaires à
mettre à la disposition du soldat pour en faire un soldat
républicain et à la hauteur de la tâche qui lui attend. C’est
pourquoi, ce manuel qui est une aide pédagogique est réalisé
pour aider l’instructeur à enseigner et l’élève à apprendre.
Ce manuel de cours, destiné au niveau FCB et même aux
futurs chefs d’équipe, tient compte de l’esprit que doit avoir le
soldat républicain ; Ce dernier doit être à même d’agir avec
«Force Ŕ Abnégation Ŕ Loyauté»" F.A.L"
L’esprit de la devise
Utiliser la force que l’on dispose pour la défense du peuple et
de la patrie, en le faisant avec droiture et honnêteté dans un
esprit de sacrifice volontaire.
Lu et approuvé par
Le commandant de la Garde Républicaine
Le Général de brigade
NIANGA NGATSE MBOUALA
9
10
TITRE I.
CHAPITRE I : ORDRE Ŕ SERRE
POSITIONS ET MOUVEMENTS
DU SOLDAT SANS ARME
1- Le garde à vous
2- Le repos.
3- Le salut : de pied ferme, en marchant.
4- Le quart de tour : «à gauche Ŕ gauche» ; «à droite Ŕ
droite»
5- Le demi-tour.
6- Les Rassemblements et les alignements.
7- Le pas cadencé Ŕ marquer le pas - s’arrêter.
8- Changer de pas ; changer de direction.
9- Pas gymnastique.
10- Pas sans cadence ; pas de route.
11- Attaquer et le demi-tour en marchant.
POSITIONS ET MOUVEMENTS
DU SOLDAT AVEC ARME
12- L’arme en bandoulière
13- l’arme à la bretelle
14- L’arme en sautoir
15- Présenter Ŕ arme; reposer Ŕ arme partant de l’arme à
la bretelle
16- Présenter Ŕ arme; reposer Ŕ arme partant de l’arme
en sautoir
17- Former et rompre les faisceaux
11
18- L’arme au pied, l’arme à la hanche, l’arme à la main

19- Le quart de tour à gauche ; à droite et demi-tour
20- l’arme sur l’épaule.
21- Porter partant de l’arme au pied et du présenter
arme;
Reposer Ŕ arme.
22- Présenter l’arme partant de l’arme au pied Ŕ Reposer
- arme
23- Présenter arme partant de l’arme sur l’épaule.
CHAPITRE II : ÉCOLE DU SOLDAT
But de l'école du soldat.

L'école du soldat enseigne les mouvements individuels, sans
arme et avec arme, qui donnent à l'homme l'attitude martiale et
l'allure dégagée et lui permettent de tenir sa place dans une
troupe en ordre serré.
Commandements
On distingue deux commandements :
Ŕ le commandement préparatoire ;
Ŕ le commandement d'exécution.
Tous les COMMANDEMENTS doivent être prononcés sans
précipitation, d'une façon distincte, avec une étendue de voix
proportionnée à l'effectif de la troupe commandée et en
détachant nettement le commandement préparatoire du
commandement d'exécution.
Le COMMANDEMENT PREPARATOIRE doit être

prononcé dans le haut de la voix, en allongeant très légèrement
la dernière syllabe.
12
Le COMMANDEMENT D'EXECUTION doit être prononcé

d'un ton ferme et bref, deux secondes (2) après le
commandement préparatoire.
Attitude
Avant de commander un mouvement de l'école du soldat ou de
l'ordre serré, le chef prend la position du garde-à-vous.
Ŕ But de l'école de l'ordre serré.

L'école de l'ordre serré enseigne les mouvements collectifs qui
renforcent la cohésion de la troupe et lui permettent de se
présenter sous les armes avec ensemble.
Définitions
Rang : Ensemble d'éléments de même nature placés les uns à

côté des autres sur une même ligne et faisant face à une même
direction.
Colonne : Ensemble d'éléments de même nature placés les
uns derrière les autres et faisant face à une même direction.
Intervalle : Espace qui sépare deux éléments d'un même rang
ou deux troupes ou fractions de troupe placées l'une à côté de
l'autre.
Distance : Espace qui sépare deux éléments d'une même
colonne ou deux troupes ou fractions de troupes placées l'une
derrière l'autre.
Formation en ligne : Une troupe est dite en ligne lorsque son
front est supérieur à sa profondeur.
Formation en colonne : Une troupe est dite en colonne
lorsque sa profondeur est supérieure à son front.
Homme de base : Homme du premier rang, faisant face à une
direction déterminée et sur lequel une troupe qui se rassemble
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fixe son alignement. L'homme de base est choisi soit à gauche,

soit à droite.
Colonne de base : Colonne de l'homme de base.
Guide : Homme du premier rang, marchant dans une direction
déterminée et sur lequel une unité qui se déplace fixe son
alignement et son allure. Le guide est choisi soit à gauche, soit
à droite.
Pivot : Homme de chaque rang placé du côté du changement
de direction.
Aile marchante : Colonne placée du côté opposé au
changement de direction.
Serre-file : Gradé chargé de vérifier l'alignement, la tenue des
armes et, s'il y a lieu, la Cadence. Le serre-file est
normalement placé au dernier rang dans la colonne du guide.
CHAPITRE III : ÉLÉMENTS DE L’ORDRE SERRÉ
FORMATIONS
Ŕ Types de formation.
Pour l'ordre serré, les hommes se rassemblent en colonne ou
en ligne, par rang de taille, ou dans l'ordre des fonctions fixé
par le tableau d'effectifs de leur unité, ou par les règlements
propres à leur arme.
Les formations en colonne couramment employées sont la
colonne par un, la colonne par deux, la colonne par trois, la
colonne par quatre.
Les formations en colonne par six ou davantage ne sont
utilisées que pour les prises d'armes.
Les formations en ligne couramment employées sont les
formations en ligne sur un rang, en ligne sur deux rangs, en
lignes sur trois rangs, en ligne sur quatre rangs.
14
Les formations en ligne sur six rangs ou davantage ne sont

utilisées que pour les prises d'armes.
Ŕ Distances et intervalles.
Dans chaque colonne, les hommes sont placés face à la même
direction, les uns derrière les autres, à une distance
approximativement égale au bras tendu, doigts allongés (soit
environ un pas).
Dans chaque rang, les hommes sont placés sur la même ligne,
les uns à côté des autres.
L'intervalle d'un homme à l'autre peut être déterminé de deux
manières :
Ŕ intervalle au coude à coude (normal dans les formations en
colonne). Cet intervalle se mesure en plaçant le poing gauche
sur la hanche, la paume en arrière, le poignet tendu, et en
effleurant du coude gauche le bras droit du voisin;
Ŕ intervalle à bras tendu.

Cet intervalle se mesure en tendant le bras gauche
horizontalement, main ouverte, paume en dessous, doigts
allongés, et en effleurant du bout des doigts l'épaule droite du
voisin.
MOUVEMENTS EXECUTES DE PIED FERME
1- LE GARDE A VOUS
MINUTAGE PHASES FAIRE DIRE
15
Prise en main: Prendre la salle à son

commandement, contrôle effectif,
tenue, etc.;
Révision :
Titre: aujourd’hui je vais vous
montrer et vous enseigner le «garde
L’instructeur expose le but de la séance et annonce l’introduction

à vous».
But: Cette leçon a pour but de vous

montrer la position du «garde à
vous».
Intérêt: «L’important étant qu’à la fin

INTRODUCTION
de la leçon, vous puissiez avoir la

correction des attitudes que doit avoir
un soldat pour lui permettre de tenir
une place au sein d’une troupe.
Le garde à vous est une position qui
marque le respect.il indique que le
soldat est prêt à recevoir un ordre ou
à exécuter un mouvement.
Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution à l’imitation
Exécution Libre
Exécution au commandement
Contrôle
Critique
CONCLUSION
DEROULEMENT
16
L'instructeur démontre le
mouvement sans
«voici pour moi le mouvement ou la
commentaire
position» (le moniteur exécute le
DCNSC
GARDE A VOUS sous les différentes
vues : face, arrière, profil droit et profil
gauche.)
«GARDE-À-VOUS»
L’instructeur démontre le mouvement avec explication et lentement pour la bonne (Commandement d'exécution sans
commandement préparatoire),
– ramener vivement le talon gauche
contre le talon droit;
– redresser franchement la tête et
prendre la position du garde-à-vous.
Position du garde-à-vous sans

arme:
Ŕ les talons joints ;

compréhension
Ŕ les pieds un peu moins ouverts que

DCLAC
l'équerre et également tournés en

dehors;
Ŕ les genoux tendus ;
Ŕ le corps d'aplomb sur les hanches
et légèrement penché en avant, les
épaules effacées;
Ŕ les bras tendus le long du corps;
Ŕ les poings fermés, le petit doigt sur
la couture du pantalon;
Ŕ la tête haute et droite sans être
gênée, le regard direct.
La position du garde-à-vous implique

une immobilité absolue.
17
L’instructeur commande au moniteur et les

«vous allez exécuter la position du
élèves exécutent au même moment

soldat sans arme avec le moniteur
comme ceci ». (l’instructeur
commande, le moniteur exécute seul
: «vu ?»
(l’instructeur commande, les élèves

exécutent à la suite du moniteur.
Faire faire et refaire en corrigeant
pour une vue d’ensemble du
mouvement sans nécessairement
rechercher la perfection).
«je vais commander et vous allez

exécuter le «GARDE A VOUS» en
comptant «quatre» comme ceci»
(L’instructeur commande, le moniteur
exécute seul en comptant.) «vu ?»
Exécution Au commandement
(L’instructeur commande, les élèves

exécutent seuls en comptant, faire
faire et refaire plusieurs fois en
corrigeant pour rechercher la
perfection et la cohésion.)
«A présent je vais commander et

vous allez exécuter le «GARDE A
VOUS» sans compter comme ceci»
exécute seul sans compter.)
«vu?»(L’instructeur commande, les
élèves exécutent seuls sans compter,
faire faire et refaire plusieurs fois en
18
Exécution
«De la gauche vers la droite, deux à
libre
deux exercez-vous. L’un commande
et l’autre exécute».
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
Poser 2 à 3 questions
«GARDE A VOUS»
«nous venons de voir le «garde à
vous. Y a-t-il des questions ?»
«C’est bien pour ceux qui exécutent
convenablement le mouvement.
Pour ceux qui ont encore des
difficultés, profitez de toutes les
Dernière mise au point
occasions pour vous exercer et

n’hésitez surtout pas à demander
CRITIQUE
l’aide de vos camarades.

Retenez que, pour bien exécuter ce
mouvement il faut que :
- Les pointes des pieds écartées à

30° environ ;
- La tête haute
- Les bras le long du corps, poings
fermés et les pouces sur la couture
du pantalon»
- «revenez»
19
Enlever tout doute

dans l'esprit des
QUESTIONS A
POSER
élèves
Les élèves posent des questions
CONCLUSION
L’instructeur rappelle le but de la séance «GARDE A VOUS»

et fait une ouverture sur le cours suivant «Aujourd’hui en ordre serré, je vous
ai montré et enseigné le «garde à
vous». Cette leçon avait pour but de
vous montrer et de vous enseigner la
CONCLUSION
position du soldat sans arme.

L’important étant que vous puissiez
avoir la correction des attitudes que
doit avoir le soldat pour lui permettre
de tenir une place au sein d’une
troupe. La prochaine fois en ordre
serré nous verrons le «repos».
«revenez»
20
21
22
23
2-LE REPOS
Prise en main: contrôle effectif, tenue,

etc.;
Révision : Le «garde vous »

Titre: aujourd’hui je vais vous montrer et

vous enseigner le « Repos ».
But: «Cette leçon a pour but de vous

montrer la position du «repos».
INTRODUCTION
Intérêt: «L’important étant qu’à la fin de la

leçon, vous puissiez avoir la correction des
attitudes que doit avoir un soldat pour lui
permettre de tenir une place au sein d’une
troupe. Le «Repos» est une position
d’attente
Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle Critique
CONCLUSION
24
DEROULEMENT
mouvement sans commentaire

DCNSC «voici pour moi le mouvement ou la
position» (le moniteur exécute le
«REPOS» sous les différentes vues : face,
arrière, profil droit et profil gauche.)
«REPOS» (Commandement d'exécution

L’instructeur démontre le mouvement avec explication
sans commandement préparatoire).

Le repos est une position qui se prend :
et lentement pour la bonne compréhension
 Soit au commandement : « REPOS » ;

 Soit individuellement : « REPOS ».
Ŕ Placer le pied gauche à 10 cm environ

du pied droit ;
DCLAC
Ŕ Les deux talons sur la même ligne ;

Ŕ Les mains croisées derrière, à la
hauteur du ceinturon, le revers de la
main droite sur la paume de la main
gauche, les doigts tendus ;
Ŕ Les pouces croisés ;
Ŕ Le corps tendu.
Observer le silence sans être tenu de

garder l'immobilité
25
les élèves exécutent au même moment

L’instructeur commande au moniteur et
«vous allez exécuter la position du REPOS
avec le moniteur comme ceci ».
(l’instructeur commande, le moniteur
exécute seul: «vu ?»

exécutent à la suite du moniteur. Faire faire
et refaire en corrigeant pour une vue
d’ensemble du mouvement sans
nécessairement rechercher la perfection).
«je vais commander et vous allez exécuter

le «REPOS» en comptant «quatre» comme
ceci:» (L’instructeur commande, le
moniteur exécute seul en comptant.) «vu?»

exécutent seuls en comptant, faire faire et
refaire plusieurs fois en corrigeant pour
rechercher la perfection et la cohésion.)
«A présent je vais commander et vous

allez exécuter le «repos» sans compter
comme ceci» (L’instructeur commande, le
moniteur exécute seul sans compter.)
«vu? »

exécutent seuls sans compter, faire faire et
26
Exécution libre
«De la gauche vers la droite, deux à deux
exercez-vous. L’un commande et l’autre
exécute».
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
«REPOS»
«nous venons de voir le «repos» ; y’a-t-il
des questions ?»
convenablement le mouvement; pour ceux
qui ont encore des difficultés, profitez de
toutes les occasions pour vous exercer et

n’hésitez surtout pas à demander l’aide de
CRITIQUE
vos camarades.
Retenez que pour bien exécuter ce
mouvement il faut :
- Placer le pied gauche à 10 cm du pied

droit ;(le pied droit reste fixe et garde les
alignements);
- Croiser les mains derrière le dos, les
bras tombant naturellement ;
dans l'esprit des élèves
Enlever tout doute
QUESTIONS A
POSER
27
CONCLUSION
L’instructeur rappelle le but de la séance et

fait une ouverture sur le cours suivant
«GARDE A VOUS»
«Aujourd’hui en ordre serré, je vous ai
CONCLUSION montré et enseigné le «repos». Cette leçon
avait pour but de vous montrer et de vous
enseigner la position du repos ; l’important
étant que vous puissiez avoir la correction
des attitudes que doit avoir le soldat pour
lui permettre de tenir une place au sein
d’une troupe. La prochaine fois en ordre
serré nous verrons le «le salut». «REPOS»
28
3-LE SALUT : DE PIED FERME, EN MARCHANT
Prise en main: Prendre la salle à

son commandement, contrôle
effectif, tenue, etc.;
L’instructeur expose le but de la séance et annonce l’introduction Révision : Le «garde vous et le

repos».
Titre: aujourd’hui je vais vous
montrer et vous enseigner le salut
But: Apprendre à saluer, de pied

ferme, en marchant et dans certains
cas particuliers.
INTRODUCTION
Intérêt: vous permettre d’exprimer

envers vos chefs, camarades et
symboles les marques extérieures de
respects.
Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
29
DEROULEMENT
L'instructeur démontre le mouvement

sans commentaire
DCNSC «voici pour moi le mouvement» (le
moniteur exécute le «SALUT» sous
les différentes vues : face, arrière,
profil droit et profil gauche.)
30
– Salut de pied ferme.

Prendre d'abord la position du garde-
à-vous face à l'autorité (ou au
symbole) que l'on salue.
Porter la main droite ouverte au bord

inférieur droit de la coiffure, la main
dans le prolongement de l'avant-bras,
les doigts tendus et joints, le pouce
L’instructeur démontre le mouvement avec explication et lentement pour la bonne compréhension

réuni aux autres doigts, la paume en
avant, le bras sensiblement
horizontal et dans l'alignement des
épaules.
Le salut terminé, abaisser vivement

le bras.
– Salut en marchant.
Le geste du salut est le même de
pied ferme et en marchant.
En marchant, L’attitude du salut est
prise en levant la tête avec énergie et
en regardant l’autorité (ou le
DCLAC
symbole) que l'on salue, quelques

pas (6 pas) avant d'arriver à sa
hauteur et se termine à deux (02) pas
après. Les jarrets sont tendus, le bras
gauche collé au corps.
Le salut terminé, la main droite est
vivement abaissée.
Lorsqu'il n'est pas possible
d'exécuter le geste du salut avec la
main droite, le salut en marchant se
limite au mouvement de la tête et au
regard.
Le militaire armé du PMAK ou toute
autre arme, quelle que soit la position
de son arme, salue sans effectuer de
geste du bras droit.
31
Le militaire armé du pistolet ou du
poignard salue normalement de la
L’instructeur commande au moniteur et les élèves

«vous allez exécuter le salut avec le
exécutent au même moment

moniteur comme ceci. (l’instructeur
donne l’ordre, le moniteur exécute
seul : «vu ?»
(l’instructeur donne l’ordre, les élèves

exécutent à la suite du moniteur.
Faire faire et refaire en corrigeant
pour une vue d’ensemble du
mouvement sans nécessairement
«je vais donner l’ordre et vous allez

exécuter le «le salut de pied ferme,
en marchant» (L’instructeur
Au commandement

Exécution
en comptant.) «vu ?»
(L’instructeur fait signe, les élèves

exécutent seuls, faire faire et refaire
plusieurs fois en corrigeant pour
rechercher la perfection et la
cohésion.)
De la gauche vers la droite, deux à
Exécut
libre
ion
deux exercez-vous.
L’un joue le chef et l’autre exécute.
32
L’instructeur interroge les

CONTROLE
élèves
«REPOS»
«nous venons de voir le «LE
SALUT». Y’a-t-il des questions ?»
convenablement le mouvement ; pour
ceux qui ont encore des difficultés

profitez de toutes les occasions pour
CRITIQUE
vous exercer et n’hésitez surtout pas

à demander l’aide de vos camarades.
FAUTES A EVITER :
Tête insuffisamment relevée ;
Balancement du bras gauche ;
Mollesse dans l’exécution
Doigts non tendus et non joints ;
Poignet cassé.
Enlever tout doute
dans l'esprit des
QUESTIONS A
POSER
élèves
CONCLUSION
33
«GARDE A VOUS»
la séance et fait une ouverture

L’instructeur rappelle le but de
«Aujourd’hui en ordre serré, je vous
sur le cours suivant

ai montré et enseigné le «SALUT».
CONCLUSION
Cette leçon avait pour but de vous
montrer et de vous enseigner le «les
différentes formes de salut. La
prochaine fois en ordre serré nous
verrons le «le quart de tour « à
Gauche » et à «Droite».
« REPOS »
34
4- LE QUART DE TOUR : «A GAUCHE » ;

«A DROITE»
L’instructeur expose le but de la séance et annonce l’introduction Prise en main: contrôle effectif, tenue,
etc.;
Révision : Le «salut de pied ferme et
en marchant »
Titre: aujourd’hui je vais vous montrer
et vous enseigner le quart de tour « à
Gauche » et à « Droite ».
But: Apprendre le quart de tour «à
Gauche» et à «Droite».
INTRODUCTION
Intérêt: vous permettre de faire face à

une direction perpendiculaire à gauche
ou à droite de la direction initiale.
Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
35
DEROULEMENT

«voici pour moi le mouvement» (le
DCNSC moniteur exécute le «REPOS» sous
les différentes vues : face, arrière,
profil droit et profil gauche.)
36
LE QUART DE TOUR permet de faire

face à une direction perpendiculaire à
gauche ou à droite de la direction
initiale.
 Ce mouvement s’effectue à partir
du garde -à -vous, au
commandement « A GAUCHE /
GAUCHE »
« A DROITE / DROITE »
 Au commandement préparatoire :
«A gauche A droite»
- Ne bouger pas ;
- Faire un coup de tête (marquer
l’attention)
 Au commandement d’exécution
«GAUCHE ou DROITE»
– À droite. À gauche.
«À DROITE» Décoller légèrement du

sol le talon gauche et porter le poids du
corps sur le talon droit et la pointe du
pied gauche.
DCLAC
«DROITE»
Premier temps :
Exécuter un quart de tour à droite en
pivotant simultanément sur le talon
droit et la pointe du pied gauche.
Deuxième temps :
Ramener vivement le talon gauche
contre le talon droit.
«À GAUCHE» Décoller légèrement du
sol le talon droit et porter le poids du
corps sur le talon gauche et la pointe
du pied droit.
« GAUCHE »
Premier temps :
37
Exécuter un quart de tour à gauche en

«vous allez exécuter le quart de tour
avec le moniteur comme ceci.
exécute seul : «vu?»

exécutent à la suite du moniteur. Faire
faire et refaire en corrigeant pour une
vue d’ensemble du mouvement sans
nécessairement rechercher la
perfection).

exécuter le «LE QUART DE TOUR» en
comptant «deux un» comme ceci

exécutent seuls en comptant, faire faire
et refaire plusieurs fois en corrigeant
Au commandement
pour rechercher la perfection et la

cohésion.)
Exécution

allez exécuter le «REPOS» sans
compter comme ceci» (L’instructeur
sans compter.) vu ?»

exécutent seuls sans compter, faire
faire et refaire plusieurs fois en
38
Exécution
«De la gauche vers la droite, deux à
libre
deux exercez-vous. L’un commande et
l’autre exécute».
interroge les élèves

CONTROLE
L’instructeur
«REPOS»
«nous venons de voir le « LE QUART
DE TOUR A GAUCHE ET A DROITE».
Y’a-t-il des questions ?»
vous exercer et n’hésitez surtout pas à
demander l’aide de vos camarades.

CRITIQUE

mouvement il faut :
- Pivoter simultanément sur le talon

droit et la pointe du pied gauche ;
- pivoter simultanément sur le talon
gauche et la pointe du pied droit ;
- les bras allongés le long du corps ;
- la tête fixe et levée
FAUTES A EVITER :
Jambes fléchies ;
Bras ballants ;
Position du garde-à-vous incorrecte.
39
Enlever tout doute dans l'esprit des

QUESTIONS A POSER
élèves
CONCLUSION
«GARDE A VOUS»

montré et enseigné le «……». Cette
leçon avait pour but de vous montrer et
CONCLUSION
de vous enseigner le quart «à gauche

et à droite» ; l’important étant de vous
permettre de faire face à une direction
perpendiculaire à gauche ou à droite
de la direction initiale. La prochaine
fois en ordre serré nous verrons le «le
demi-tour».
«REPOS»
40
5-LE DEMI Ŕ TOUR
MINUTAGE PHASES FAIRE FAIRE

etc.;
L’instructeur expose le but de la séance et annonce

Révision : Le « quart de tour « à
Gauche » et à « Droite ».
vous enseigner le demi-tour
But: Apprendre le demi-tour de pied
ferme.
INTRODUCTION
Intérêt: vous permettre de faire face à une

l’introduction
direction opposée à la direction initiale.

Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
DEROULEMENT
mouvement sans
commentaire

DCNSC
moniteur exécute le «REPOS» sous les

différentes vues : face, arrière, profil droit
et profil gauche.)
41
LE DEMI-TOUR permet de faire face à

une direction opposée à la direction
L’instructeur démontre le mouvement avec explication et lentement pour la bonne

initiale. Ce mouvement s’exécute au
commandement
«DEMI-TOUR. DROITE »
Au commandement préparatoire « demi-
tour »
- Ne bouger pas ;
- Faire un coup de bouc pour indiquer
l’attention.
Au commandement d’exécution
compréhension
«DROITE»
DCLAC
Premier temps :
Tourner sur le talon gauche d'un demi-
quart de cercle à droite, et placer le pied
droit en équerre, le milieu du pied vis-à-vis
et à environ 0,10 m du talon gauche.
Deuxième temps :
Tourner sur les deux talons, en élevant un
peu la pointe des pieds, les jarrets tendus ;
faire face en arrière.
Troisième temps :
Ramener vivement le talon droit contre le
talon gauche.
«vous allez exécuter le demi-tour avec le
exécutent au même moment
L’instructeur commande au
moniteur comme ceci. (l’instructeur

moniteur et les élèves
commande, le moniteur exécute seul :

«vu?»

faire et refaire en corrigeant pour une vue
42

le «LE QUART DE TOUR» en comptant
«trois – deux - un» comme ceci :

Au commandement

Exécution

allez exécuter le «REPOS» sans compter
comme ceci» (L’instructeur commande, le
moniteur exécute seul sans compter.)
«vu?»

Exécution

libre
exercez-vous.
L’un commande et l’autre exécute ».
L’instructeur interroge
CONTROLE
les élèves
43
«REPOS»
«nous venons de voir le «LE DEMI-
TOUR». Y’a-t-il des questions ?»
ceux qui ont encore des difficultés profitez
de toutes les occasions pour vous exercer
et n’hésitez surtout pas à demander l’aide
de vos camarades.
CRITIQUE
mouvement il faut :
Tourner sur les deux talons, en élevant un

peu la pointe des pieds, les jarrets tendus ;
faire face en arrière.
FAUTES A EVITER :
Bras s’écartant du corps ;
Tête baissée ou ne tournant au même
moment que le tronc ;
Insuffisance de rotation ;
Position déséquilibrée dans le retour du
garde -à -vous.
QUESTIONS A POSER
Enlever tout doute dans

l'esprit des élèves
44
CONCLUSION

«GARDE A VOUS»
montré et enseigné le «DEMI-TOUR».
Cette leçon avait pour but de vous montrer
CONCLUSION
et de vous enseigner le «DEMI-TOUR».

L’important étant de vous permettre de
faire face à une direction opposée à la
direction initiale.
La prochaine fois en ordre serré nous
verrons le «les rassemblements et
alignements». « REPOS »
45
6-LES RASSEMBLEMENTS ET LES ALIGNEMENTS

etc.;
Révision : Le «demi-tour».

vous enseigner les rassemblements et
les alignements.
But: Apprendre les rassemblements et

INTRODUCTION
les alignements.
Intérêt:
Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
46
DEROULEMENT

DCNSC
moniteur exécute avec l’instructeur sous
les différentes vues : face, arrière, profil
droit et profil gauche.)
47
– Rassemblement en colonne.
Deux procédés peuvent être utilisés pour
rassembler une troupe en colonne.
Premier procédé.
Le chef, au garde-à-vous, fait face à la
direction déterminée, lève le bras
gauche et commande:
«Un tel de base» «RASSEMBLEMENT

EN COLONNE PAR (UN, DEUX, TROIS,
QUATRE OU SIX)»
L'homme de base se place à deux pas
structeur démontre le mouvement avec explication et lentement pour la bonne compréhension
derrière le chef.
Les hommes du premier rang s'alignent
au coude à coude à la droite de l'homme
de base en tournant la tête vers lui.
Ceux de la colonne de base couvrent les
uns derrière les autres, le bras tendu.
Les autres hommes s'alignent dans
chaque rang et couvrent dans chaque
colonne en se déplaçant à petits pas.
Le chef vérifie les alignements et
commande : «FIXE»
Les hommes du premier rang et de la
colonne de base prennent vivement la
position du garde-à-vous.
DCLAC
Second procédé.
Le chef place l'homme de base en un
point face à la direction déterminée. Il
commande alors :
« Un tel de base » «RASSEMBLEMENT
EN COLONNE PAR (UN, DEUX, TROIS,
QUATRE OU SIX) »
Le rassemblement s'effectue comme ci-
dessus.
– Rassemblement en ligne.
Trois procédés peuvent être utilisés pour
rassembler une troupe en ligne.
48
Premier procédé.
Les hommes du premier rang et de la

colonne de base prennent vivement la
position du garde-à-vous.
Dans le cas où la troupe est en armes,

sans que celles-ci soient portées à la
bretelle ou en bandoulière, les hommes
se rassemblent l’arme à la hanche. Au
commandement «FIXE» ils mettent
l’arme au pied.
Second procédé.
Le chef place l'homme de base en un
point face à la direction déterminée. Il
commande alors :
«Un tel de base» ou «Un tel de base, au

coude à coude» «RASSEMBLEMENT
SUR (UN, DEUX, TROIS, QUATRE OU
SIX) RANGS»
Le rassemblement s'effectue comme ci-
dessus.
Troisième procédé.
La troupe est d’abord rassemblée en
colonne face à une direction
perpendiculaire à la direction souhaitée.
Le chef commande un mouvement de
pied ferme à droite ou à gauche.
La troupe se trouve alors rassemblée en

ligne, mais il est nécessaire de rectifier
l'alignement pour obtenir les intervalles
réglementaires.
49

«vous allez exécuter le mouvement avec
le moniteur et l’équipe choisie comme
ceci. (l’instructeur commande, le
moniteur exécute avec l’équipe : «vu?»

faire et refaire en corrigeant pour une
vue d’ensemble du mouvement sans
nécessairement rechercher la
perfection).

allez exécuter le «les rassemblements et
commandement
Exécution Au
les alignements»

exécutent, faire faire et refaire plusieurs
fois en corrigeant pour rechercher la
Exécution libre
«De la gauche vers la droite, par équipe

de cinq exercez-vous.
L’un commande et les autres
exécutent».
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
50
«REPOS»
«nous venons de voir le «LES
RASSEMBLEMENTS ET LES
ALIGNEMENTS». Y’a-t-il des
questions?»

CRITIQUE

vous exercer et n’hésitez surtout pas à
demander l’aide de vos camarades.
FAUTES A EVITER :
Bras non tendus ;
Distance trop grande;
Homme ne revenant pas au garde à
vous;
Rassemblement trop lent ;
Bavardage en se rassemblant.
Enlever tout doute dans l'esprit des élèves
QUESTIONS
A POSER
51
CONCLUSION
«GARDE A VOUS»
séance et fait une ouverture sur le

L’instructeur rappelle le but de la
montré et enseigné le «LES
RASSEMBLEMENTS ET
CONCLUSION
cours suivant
ALIGNEMENTS».
Cette leçon avait pour but de vous
montrer et de vous enseigner le
«comment se rassembler et se mettre
dans les rangs». La prochaine fois en
ordre serré nous verrons le «le pas
cadencé».
«REPOS»
52
7-LE PAS CADENCE Ŕ MARQUER LE PAS - S’ARRETER

Prise en main: contrôle effectif, tenue, etc.;
Révision : Les «rassemblements et

alignements».
vous enseigner le pas cadencé et s’arrêter
But: Apprendre aux soldats à marcher au
pas cadencé et s’arrêter.
INTRODUCTION
Intérêt: permettre les déplacements de la

l’introduction
troupe et les parades militaire.

Plan:
DEVELOPPEMENT:
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
DEROULEMENT
L'instructeur démontre le mouvement
sans commentaire
«voici pour moi le mouvement» (le moniteur

DCNSC
exécute le «pas cadencé et s’arrêter» sous

les différentes vues : face, arrière, profil
droit et profil gauche.)
53
LE PAS CADENCE se prend au

commandement.
« EN AVANT MARCHE » .il cesse au
commandement «HALTE»
– Pas cadencé.
«EN AVANT» Déplacer le poids du corps
légèrement en avant.
«MARCHE» Porter vigoureusement le pied
gauche en avant, la jambe tendue, et le
poser franchement sur le sol, le talon le
premier, à 0,75 m environ du pied droit, qui
instructeur démontre le mouvement avec explication et lentement pour la bonne compréhension
se lève. Porter ensuite la jambe droite en

avant, poser le pied droit à la même
distance et de la même manière qu'il vient
d'être expliqué pour le pied gauche.
Continuer de marcher ainsi, en conservant

la tête directe et en laissant aux bras tendus
un mouvement d'oscillation normal, le bras
gauche étant en arrière quand le pied
gauche se pose à terre et inversement.
Garder les mains fermées.
La cadence normale est de 120 pas à la

minute. Il importe que le chef l'indique dès le
DCLAC
départ en scandant à haute voix «UN,

DEUX» plusieurs fois aussitôt après le
commandement «MARCHE».
– HALTE. Le commandement préparatoire
doit être adapté au volume de l'unité
commandée.
Exemples : «Compagnie (ou escadron ou
batterie)», «Section (ou peloton)»
«Soldat»
«HALTE» (Prononcé au moment où le pied

droit se pose à terre).
Poser à terre le pied gauche à 0,75 m en
avant
54 du pied droit, puis ramener le pied
droit à côté du pied gauche.

«vous allez exécuter le pas cadencé et
s’arrêter avec le moniteur comme ceci ».
exécute seul: « vu ? »


le « pas cadencé et s’arrêter » (L’instructeur
commande, le moniteur exécute seul en
comptant.) «vu ?»

Au commandement

Exécution
«A présent je vais commander et vous allez

exécuter le «repos» sans compter comme
ceci» (L’instructeur commande, le moniteur
exécute seul sans compter.) «vu ?»

55
Exécution libre
exécute».

CONTROLE
L’instructeur
«REPOS»
«nous venons de voir LE «LE PAS
CADENCE ET S’ARRETER» ; Y’a-t-il des
questions ?»
CRITIQUE

convenablement le mouvement ; pour ceux
qui ont encore des difficultés profitez de
vos camarades. Retenez que pour bien
exécuter ce mouvement il faut :
Enlever tout doute dans l'esprit
QUESTIONS
des élèves
A POSER
56
CONCLUSION

«GARDE A VOUS»
montré et enseigné le «LE PAS CADENCE,
CONCLUSION
S’ARRETER». Cette leçon avait pour but de

vous montrer et de vous «Apprendre à
marcher au pas cadencé et s’arrêter.» La
prochaine fois en ordre serré nous verrons
le« changer de pas, changer de direction».
« REPOS »
57
8-CHANGER DE PAS ; CHANGER DE DIRECTION

etc;
Révision : Les « pas cadencé,

s’arrêter ».
vous enseigner le changer de pas et de
direction en cours de déplacement.
But: Etant au pas cadencé, apprendre à
changer de pas et de direction en cours
INTRODUCTION
de déplacement.
Intérêt: permettre les déplacements de la
troupe et les parades militaire.
Plan: A – Changer le pas ; B - Changer de
direction
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
58
DEROULEMENT

«voici pour moi le mouvement » (le
DCNSC
moniteur exécute le « pas cadencé et
s’arrêter» sous les différentes vues : face,
59
A –Changer le pas
Ce mouvement s’exécute au

commandement :
 Préparatoire : « CHANGER DE PAS »
 D’exécution : « MARCHE »
« MARCHE » (Prononcé au moment où le
pied droit se pose à terre).
-Faire un pas normal du pied gauche,
- Puis un petit pas (demi-pas) seulement
du pied droit en venant poser celui-ci près
du pied gauche ;
- Repartir alors du pied gauche ;
- Continuer la marche.
DCLAC
B-Changer de direction
Le changement de direction en cours de
déplacement s’exécute au
commandement :
« Direction tel point MARCHE »
« Direction tel point »
- Continuer à marcher normalement.
« MARCHE »
- Ralentir légèrement en tournant jusqu’à
ce que les hommes placés à droite ou à
gauche viennent à la hauteur de
l’homme de base ;
- Faire serrer les hommes épaules contre
épaules puis reprendre normalement la
marche ;
Le reste de la troupe garde ses intervalles

et ses distances.
60

«vous allez exécuter le changer le pas
cadencé et changer de avec le moniteur
comme ceci. (l’instructeur commande, le
moniteur exécute seul : «vu ?»


exécuter le «le changer le pas et par la

suite changer de direction» (L’instructeur
commande, le moniteur exécute seul.) «vu
?»
allez exécuter le «changer le pas et par la
suite changer de direction» L’instructeur
commande, les élèves exécutent seuls,
corrigeant pour rechercher la perfection et
la cohésion.)

Exécutio
n libre
exercez-vous.
L’un commande et l’autre exécute et par
équipe ».
61
CONTROLE
les élèves
«REPOS
«nous venons de voir le «Le changer le
pas et changer de direction» ; y’a-t-il des
questions ?»

ceux qui ont encore des difficultés profitez
CRITIQUE
de toutes les occasions pour vous exercer

et n’hésitez surtout pas à demander l’aide
de vos camarades.
mouvement il faut :
-Ralentir légèrement en tournant jusqu’à
ce que les hommes placés à droite ou à
gauche viennent à la hauteur de l’homme
de base ;
QUESTIONS
A POSER
62
CONCLUSION

«GARDE A VOUS »
montré et enseigné le «le changer le pas
CONCLUSION
et changer de direction». Cette leçon avait
pour but de vous montrer et de
vous «Apprendre à changer le pas et de
direction pendant un déplacement » La
le «le demi-tour en marchant».
«REPOS»
63
9- PAS GYMNASTIQUE


etc.;
Révision : Les «pas cadencé, s’arrêter».
vous enseigner le pas gymnastique.
But: apprendre le pas gymnastique.
Intérêt: permettre les déplacements
INTRODUCTION
rapides de la troupe.
l’introduction
Plan:
DEVELOPPEMENT:
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
DEROULEMENT

DCNSC
moniteur exécute le « pas cadencé et

s’arrêter» sous les différentes vues : face,
64
– PAS GYMNASTIQUE : Il se prend au

commandement « PAS GYMNASTIQUE /
MARCHE » et cesse au commandement
«HALTE » ou « PAS CADENCE /
MARCE »
Au commandement préparatoire :
« PAS GYMNASTIQUE »

- Incliner légèrement le corps en avant ;
- les poings en avant et à la hauteur
des hanches ;
- les coudes au corps.
« MARCHE »
- Partir du pied gauche ;
- Le genou fléchi, le pied rasant le sol ;
- Poser le pied gauche à 80 cm du pied
droit ;
- Faire ensuite de même avec le pied
droit et ainsi de suite.
- Bras et avant-bras conservant la
même position et se balançant
DCLAC
naturellement.
Pour s’arrêter
Au commandement préparatoire
« VOLUME DE L’UNITE »
- Redresser le buste ;
- Diminuer la longueur du pas ;
« HALTE », donné au moment où le pied
droit se pose au à terre :
- S’arrêter sur le pied gauche ;
- Ramener le pied droit à hauteur du
pied gauche (talon) ;
- Laisser tomber les mains dans le rang
pour revenir au garde à vous
Pour reprendre le pas cadencé

Au65commandement d’exécution « PAS
CADENCE »
- Ralentir l’allure.

«vous allez exécuter le pas gymnastique
avec le moniteur comme ceci ».
exécute seul: «vu ?»

nécessairement rechercher la perfection)

commandement
allez exécuter le «LE PAS

Exécution Au
GYMNASTIQUE» (L’instructeur
la cohésion.)

Exécution
exercez-vous.
libre

équipe».
CONTROLE
L’instructeur
66
«REPOS»

«nous venons de voir le «le pas et
gymnastique» ; Y’a-t-il des questions ?»
CRITIQUE
Enlever tout doute vos camarades.
dans l'esprit des
QUESTIONS A
POSER
élèves
CONCLUSION
«GARDE A VOUS»
montré et enseigné le «LE PAS
CONCLUSION
GYMNASTIQUE». Cette leçon avait pour

but de vous montrer et de
vous «Apprendre le pas gymnastique» La
le « pas sans cadence, pas de route».
«REPOS»
67
10 PAS SANS CADENCE, PAS DE ROUTE.
MINUTA PHASE
FAIRE DIRE
GE S

Révision : « le pas gymnastique ».

vous enseigner le pas sans cadence et le
pas de route
But: apprendre le pas sans cadence et le

INTRODUCTION
pas de route.
Intérêt: en faire bon usage à la fin du cours.

Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
DEROULEMENT
L'instructeur démontre
le mouvement sans
commentaire

DCNSC
exécute le «PAS CADENCE ET

S’ARRETER» sous les différentes vues :
face, arrière, profil droit et profil gauche.)
68
– PAS DE ROUTE ET PAS SANS

CADENCE
Ils se prennent aux commandements :
«PAS DE ROUTE / MARCHE»
«PAS SANS CADENCE / MARCHE»
Ils cessent au commandement :
« PAS CADENCE / MARCHE »

LE PAS DE ROUTE ET LE PAS SANS
CADENCE sont des moyens de
déplacement ; ils ne doivent pas être
considérés comme des mouvements d'ordre

serré.
PAS DE ROUTE ET PAS SANS CADENCE

n'ont ni longueur ni cadence réglementaires.
La vitesse moyenne d'une troupe qui se
déplace, de jour, sur une route carrossable
ou une piste aménagée, en observant une
halte horaire de dix minutes, est de 4,5 km à
l'heure.
L'attitude qui permet le mieux de résister à la

fatigue de la marche est la suivante :
– corps légèrement penché en avant ;
DCLAC
– pied se posant naturellement, talon en

premier, sans frapper le sol, ni raidir la
jambe;
– d'une manière générale, limitation des
oscillations du corps et des bras.
Au pas de route, le soldat est libre de parler,
de chanter et de fumer. Dans les deux cas, il
est tenu de conserver sa place dans la
colonne.
Les marches de jour s'exécutent
normalement au pas de route, le pas
cadencé ou le pas sans cadence étant pris
pour la traversée des agglomérations.
Les marches de nuit s'exécutent
normalement
69 au pas sans cadence.
Pas de route et pas sans cadence peuvent
être ordonnés dès le départ (position du
moniteur et les élèves exécutent

«vous allez exécuter le pas sans et le pas de
route avec le moniteur comme ceci.
(l’instructeur commande, le moniteur exécute
au même moment
seul : «vu ?»


commandement
Exécution Au
exécuter le «le pas sans cadence et le pas

de route» (L’instructeur commande, les
élèves exécutent seuls, faire faire et refaire
plusieurs fois en corrigeant pour rechercher
la perfection et la cohésion.)
Exécution

libre

exécute et par équipe».
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
70
«REPOS»
«nous venons de voir le «le pas sans

cadence et le pas de route» ; Y’a-t-il des
questions ?»
CRITIQUE «C’est bien pour ceux qui exécutent
vos camarades.
QUESTIONS A POSER

CONCLUSION
«GARDE A VOUS»
séance et fait une ouverture sur

montré et enseigné le «le pas sans cadence
et le pas de route». Cette leçon avait pour
le cours suivant
CONCLUSION
but de mettre votre disposition des

connaissances sur le pas sans cadence et le
pas de route.
La prochaine fois en ordre serré nous
verrons :
«Attaquer et le demi-tour en marchant».
«REPOS»
71
11- ATTAQUER ET LE DEMI-TOUR EN MARCHANT.

etc.;
Révision : Le « ».
vous enseigner attaquer et le demi-tour en
marchant.
But: apprendre à attaquer et le demi-tour
en marchant.
INTRODUCTION
Intérêt: avoir une facilité lors des parades

l’introduction
militaire.
Plan: A – Attaquer ; B - demi-tour en
marchant
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
DEROULEMENT
L'instructeur démontre
le mouvement sans

commentaire
moniteur exécute le «attaquer» puis le

DCNSC
«demi-tour en marchant » sous les

et profil gauche)
72
A –Attaquer
Ce mouvement ne s’exécute que pendant
les défilés, prises d’armes et se prend
uniquement lors du passage devant les
officiels, sur une distance donnée.
Au commandement "ATTAQUEZ" (du pied
gauche) lancer le cri "Ya" en même temps
qu’on attaque énergiquement le sol avec la
pointe du pied gauche.
-Lever haut la jambe droite, genou tendu,
pointe du pied tirée vers l’avant ;
-Attaquez franchement le sol avec la pointe
du pied à 75cm environ vers l’avant ;
jambe raide ;
-Porter en suite de la même façon la jambe
r démontre le mouvement avec explication et lentement pour la bonne compréhension
et ainsi de suite;
-Le corps reste d’aplomb ;
-Les bras allongés, poings fermés et se
balançant vivement à partir de l’épaule ;
bras droit en avant en même temps que la
jambe gauche et vice versa ;
-Tête haute et droite, regard fixe devant
soi.
NOTA : Pour saluer, coller le bras gauche

au corps.
-Faire porter les armes à la troupe
lorsqu’elle en est dotée, pour l’exécution
de mouvement ;
DCLAC
-Cesser le mouvement en arrivant sur le

repère limitant la distance donnée.
B- Demi-tour en marchant
Ce mouvement s’exécute au
commandement "DEMI-TOUR A DROITE /
MARCHE"
Au commandement préparatoire :"DEMI-

TOUR A DROITE"
Au73commandement d’exécution :
"marche":(commandement donné au
moment où le pied droit se pose au sol).
moniteur et les élèves exécutent

«vous allez exécuter le attaquer et le demi
–tour en marchant avec le moniteur
comme ceci. (l’instructeur commande, le
au même moment
moniteur exécute seul : «vu ?»

le «ATTAQUER ET PAR LA SUITE LE
DEMI-TOUR EN MARCHANT»
Au commandement
exécute seul.) «vu ?»

Exécution

allez exécuter le «attaquer et par la suite
le demi-tour en marchant » (L’instructeur
la cohésion.)
Exécutio
n libre
exercez-vous.
équipe».
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
74
«REPOS »
«nous venons de voir le «ATTAQUER ET

LE DEMI-TOUR EN MARCHANT».
Y’a-t-il des questions ?»
CRITIQUE
dans l'esprit des élèves vos camarades.
Enlever tout doute
QUESTIONS A
POSER
CONCLUSION
«GARDE A VOUS »
séance et fait une ouverture sur

montré et enseigné le «attaquer et le demi-
tour en marchant». Cette leçon avait pour
le cours suivant
CONCLUSION
but de vous montrer et de

vous «Apprendre à attaquer lors des
défilés et le demi-tour en marchant
pendant un déplacement » La prochaine
fois en ordre serré nous verrons «les
mouvements avec arme».
« REPOS »
75
POSITIONS ET MOUVEMENTS DU SOLDAT AVEC

ARME
12-L’ARME EN BANDOULIERE PMAK
Prise en main: contrôle effectif, tenue, etc;

Révision : Le «Attaquer ; demi-tour en
marchant».
vous enseigner l’arme en bandoulière.
But: Ce mouvement permet à une troupe
d’effectuer des déplacements.
Intérêt:
Plan:
INTRODUCTION
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
Il se prend au commandement arme en

bandoulière
76
DEROULEMENT

DCNSC
exécute le mouvement «L’ARME EN
BANDOULIERE» sous les différentes vues :
L’instructeur démontre le mouvement avec explication et face, arrière, profil droit et profil gauche.)
lentement pour la bonne compréhension
Au commandement «ARME EN
BANDOULIERE»
-Régler la bretelle ;
DCLAC
-Placer l’arme inclinée à 45° sur le dos, le

brin supérieur de la bretelle passant sur
l’épaule gauche et transversalement sur le
thorax ;
-rendre la position du garde à vous.
77

«vous allez exécuter le mouvement avec le

moniteur comme ceci ». (l’instructeur
«vu?»


le mouvement » (L’instructeur commande, le
Au commandement
moniteur exécute seul.) «vu ?»

Exécution
exécuter » «L’ARME EN BANDOULIERE»

« De la gauche vers la droite, deux à deux
Exécution
exercez-vous.
libre

équipe ».
CONTROLE
les élèves
78
« REPOS »
«nous venons de voir « L’ARME EN

BANDOULIERE». Y’a-t-il des questions ?»
CRITIQUE convenablement le mouvement ; pour ceux
vos camarades.
QUESTIONS A POSER

CONCLUSION
«GARDE A VOUS»
montré et enseigné «L’ARME EN
CONCLUSION
BANDOULIERE ». Cette leçon avait pour

but de vous montrer et de vous «à mettre
l’arme en bandoulière afin de faciliter les
déplacements» La prochaine fois en ordre
serré nous verrons « l’arme à la bretelle ».
« REPOS »
79
13-L’ARME A LA BRETELLE

Révision : «l’arme en bandoulière».
Titre: aujourd’hui je vais vous montrer et vous
L’instructeur expose le but de la séance et annonce enseigner l’arme à la bretelle.
But: Ce mouvement permet à une troupe:
-De rentre les honneurs à un poste ;
-D’effectuer des déplacements.
Intérêt:
INTRODUCTION
Plan:
l’introduction
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION

bandoulière
DEROULEMENT

DCNSC

BANDOULIERE.» sous les différentes vues :
80
L’instructeur démontre le mouvement avec explication

Au commandement «ARME A LA BRETELLE»
-Détendre légèrement la bretelle ;
DCLAC
-Suspendre l’arme par la bretelle à l’épaule

droite canon horizontal ;
-Tenir le cylindre à gaz par la main droite, le
coude droit contre le corps ;


commande, le moniteur exécute seul : «vu?»
(l’instructeur commande, les élèves exécutent

à la suite
du moniteur. Faire faire et refaire en corrigeant
pour une vue d’ensemble du mouvement sans
81
Exécution libre Exécution Au commandement

«je vais commander et vous allez exécuter le
mouvement » (L’instructeur commande, le
exécuter «L’ARME A LA BRETELLE»
(L’instructeur commande, les élèves exécutent

seuls, faire faire et refaire plusieurs fois en
corrigeant pour rechercher la perfection et la
cohésion.)

exercez-vous ».
équipe».
CONTROLE
L’instructeur
«REPOS»
«nous venons de voir «L’ARME A LA
BRETELLE»; Y’a-t-il des questions ?»

CRITIQUE

convenablement le mouvement ; pour ceux qui
ont encore des difficultés profitez de toutes les
occasions pour vous exercer et n’hésitez
surtout pas à demander l’aide de vos
camarades.
82

QUESTIONS
A POSER
CONCLUSION
«GARDE A VOUS»
«Aujourd’hui en ordre serré, je vous ai montré
et enseigné «L’ARME A LA BRETELLE».
CONCLUSION
Cette leçon avait pour but de vous montrer et

de vous enseigner «à mettre l’arme à la
bretelle afin de faciliter les déplacements et de
rendre les honneurs» La prochaine fois en
ordre serré nous verrons «L’arme en sautoir».
« REPOS »
83
14-L’ARME EN SAUTOIR PMAK

Révision : «l’arme à la bretelle».

vous enseigner l’arme en sautoir.
But: Ce mouvement permet à une troupe :
-De rentre les honneurs à un poste ;
Intérêt:
Plan:
INTRODUCTION
DEVELOPPEMENT :
l’introduction
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION

sautoir
DEROULEMENT

DCNSC
exécute le mouvement «l’arme en

bandoulière.» sous les différentes vues :
84
L’instructeur démontre le mouvement avec

explication et lentement pour la bonne
Au commandement «ARME EN SAUTOIR»
-Placer l’arme dans la saignée du bras
gauche ;
-Détendre la bretelle ;
compréhension
DCLAC -Saisir l’arme par la main gauche et la lever
au-dessus de la tête. La main droite tenant
la bretelle au niveau de la crosse;
-Passé la tête puis le bras droit entre l’arme
et la bretelle ;
-Reposer l’arme à plat inclinée à 45° sur le
thorax ;
-Reprendre la position du garde à vous.

«vu?»

nécessairement
85


le mouvement » (L’instructeur commande,

le moniteur exécute seul.) «vu ?»

exécuter «L’ARME EN SAUTOIR»

Exécutio
n libre
exercez-vous.
équipe».
CONTROLE
L’instructeur
86
«REPOS»

«nous venons de voir «L’ARME EN
SAUTOIR» ; Y’a-t-il des questions ?»
CRITIQUE
Enlever tout doute dans vos camarades.
QUESTIONS
A POSER
CONCLUSION
«GARDE A VOUS »
séance et fait une ouverture sur le cours

montré et enseigné «L’ARME EN

SAUTOIR». Cette leçon avait pour but
de vous montrer et de vous
CONCLUSION
enseigner «à mettre l’arme à la

suivant
bretelle afin de faciliter les

déplacements et de rendre les
honneurs» La prochaine fois en ordre
serré nous verrons «Présenter – arme;
reposer – arme partant de l’arme à la
bretelle PMAK ».
« REPOS »
87
15-PRESENTER Ŕ ARME ; REPOSER Ŕ ARME

PARTANT DE L’ARME A LA BRETELLE PMAK
Prise en main: contrôle effectif, tenue, etc.…;

Révision : «l’arme à la bretelle».
Titre: aujourd’hui je vais vous montrer et vous

enseigner Présenter – arme ; reposer – arme
partant de l’arme à la bretelle.
But: Ce mouvement permet à une troupe:
-De rendre les honneurs (sentinelles).
Plan:
DEVELOPPEMENT :
DCNSC
INTRODUCTION
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
 Présentation du mouvement :
Il se prend au commandement présentez arme

-Commandement préparatoire : présenter
-Commandement d’exécution : arme et cesse
au commandement reposez arme.
88
DEROULEMENT

DCNSC «voici pour moi le mouvement» (le moniteur
BANDOULIERE.» sous les différentes vues:
L’instructeur démontre le mouvement avec explication face, arrière, profil droit et profil gauche.)
Au commandement «PRESENTER»
-Donner un coup de bouc, l’arme étant tenue
au niveau du cylindre à gaz avec la main

droite.
Au commandement «ARME»
-Ramener l’arme à plat avec la main droite, à
DCLAC
180° (l’arme légèrement au-dessus du

ceinturon).
Au commandement « REPOSER »
-Donner un coup de bouc
-Ramener l’arme avec le bras droit sur le flanc
droit, le canon devant soi
89

commande, le moniteur exécute seul : «vu?»
(l’instructeur commande, les élèves exécutent

à la suite du moniteur. Faire faire et refaire en
corrigeant pour une vue d’ensemble du
mouvement sans nécessairement rechercher
la perfection).
« je vais commander et vous allez exécuter le

mouvement » (L’instructeur commande, le


exécuter » «LE PRESENTER- ARME»
(L’instructeur commande, les élèves exécutent

seuls, faire faire et refaire plusieurs fois en
corrigeant pour rechercher la perfection et la
cohésion.)
Exécutio
n libre
exercez-vous.
équipe».
CONTROLE
les élèves
90
«REPOS»
«nous venons de voir « LE PRESENTER-

ARME» ; Y’a-t-il des questions ?»
CRITIQUE
convenablement le mouvement ; pour ceux qui
ont encore des difficultés profitez de toutes les
occasions pour vous exercer et n’hésitez
surtout pas à demander l’aide de vos
camarades.
QUESTIONS A POSER

CONCLUSION
la séance et fait une ouverture
L’instructeur rappelle le but de
« GARDE A VOUS »
«Aujourd’hui en ordre serré, je vous ai montré
sur le cours suivant
et enseigné «le présenter et le reposer arme».

CONCLUSION
Cette leçon avait pour but de vous montrer et

de vous enseigner « le présenter-arme afin de
rendre les honneurs » La prochaine fois en
ordre serré nous verrons «présenter-arme
partant de l’arme en sautoir ».
« REPOS »
91
16-PRESENTER ARME ; REPOSER ARME PARTANT

DE L’ARME EN SAUTOIR PMAK

etc.;
Révision : «Présenter – arme ; reposer –
arme partant de l’arme à la bretelle.».

vous enseigner Présenter – arme ; reposer
– arme partant de l’arme en sautoir.
But: Ce mouvement permet à une troupe :
-De rendre les honneurs (sentinelles) ;
-Les petits déplacements.
Plan:
DEVELOPPEMENT :
INTRODUCTION
DCNSC
DCLAC
Exécution Libre
Contrôle
Critique
CONCLUSION
Il se prend au commandement présentez
arme
-Commandement préparatoire : présentez
-Commandement d’exécution arme
Et cesse au commandement reposez
arme.
92
DEROULEMENT
L’instructeur démontre le mouvement avec L'instructeur démontre

le mouvement sans
«voici pour moi le mouvement»
commentaire
DCNSC
(le moniteur exécute le mouvement
«L’ARME EN BANDOULIERE.» sous les
et profil gauche.)
explication et lentement pour la bonne Au commandement « PRESENTEZ»
-Donner un coup de bouc.
Au commandement « ARME »
-Tenir l’arme simultanément au niveau du
compréhension
fût à gaz avec la main gauche et la

DCLAC
poignée pistolet avec la main droite
Au commandement «REPOSEZ»
-Donner un coup de bouc
-Ramener simultanément les deux bras au
garde à vous.


«vu?»

93
le mouvement » (L’instructeur commande,
le moniteur exécute seul.) «vu ?»

allez exécuter « LE PRESENTER- ARME»

plusieurs fois en corrigeant pour
Exécutio
n libre
exercez-vous.
équipe ».
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
« REPOS »
«nous venons de voir « LE PRESENTER-
ARME» ; Y’a-t-il des questions ? »

CRITIQUE

vos camarades.
Enlever tout doute
dans l'esprit des
QUESTIONS A
POSER
élèves
94
CONCLUSION

«GARDE A VOUS»
montré et enseigné «le présenter et le
reposer arme partant de l’arme en
CONCLUSION
sautoir». Cette leçon avait pour but de

vous montrer et de vous enseigner «le
présenter-arme afin de rendre les
honneurs» La prochaine fois en ordre
serré nous verrons «Former et rompre les
faisceaux PMAK».
« REPOS »
MOUVEMENT AVEC SKS (FSA)
18-L’ARME AU PIED, L’ARME A LA MAIN, L’ARME

A LA HANCHE SKS :
I-INTRODUCTION
A-But de la séance :
Apprendre la position de l’arme au pied ; la position de l’arme
à la main et de l’arme à la hanche.
95
B-Révision
II- PRESENTATION DU MOUVEMENT:

a- l’arme au pied :
Il se prend au commandement garde à vous’’ et cesse au
commandement repos.
Au commandement garde à vous :

-Le canon en arrière, tenir l’arme par le fut entre le pouce et
les deux 1er doigts allongés et joints ;
-Bras allongés naturellement ;
-Le talon de la crosse contre la pointe du pied.
Au commandement repos:
-Prendre la position du repos en maintenant l’arme à volonté
avec la main droite, le talon de la crosse restant contre la
pointe du pied droit.
b- Arme à la main :
Il se prend au commandement arme à la main et cesse au
commandement fixe.
Au commandement arme à la main :

-Porte l’arme à la main droite à la hauteur du pontet, le canon
en avant, légèrement plus élevé que la crosse.
Au commandement fixe :
-Ramener l’arme au pied.
c- l’arme à la hanche
 But du mouvement :
96
L’arme à la hanche permet :

-De faire des (X pas en avant, en arrière, à gauche et à droite) ;
-A exécuter le quart de tour et le demi -tour avec l’arme.
-Arme à la hanche:
Il se prend au commandement arme à la hanche et cesse au
commandement fixe.
Au commandement arme à la hanche :

-Soulever l’arme le long du corps jusqu’à ce que la main
droite atteigne la hauteur de la hanche ;
-Le coude effacé vers l’arrière.
Au commandement Fixe:
-Revenir l’arme au pied en descendant l’arme très vivement le
long du corps;
-Reposer la crosse sans frapper le sol.
19- LE QUART DE TOUR AVEC L’ARME.
I-INTRODUCTION
A- But de la séance :
Apprendre à exécuter le mouvement à gauche / gauche, à
droite / droite,
Demi-tour / droite avec le SKS (FSA)
B-Révision :
Révision sur l’arme à la hanche. Corriger les fautes.
97
II-PRESENTATION DU MOUVEMENT
a- Le quart de tour à gauche ; à droite
Il se prend en deux commandements :
 Le commandement préparatoire « à gauche ou à droite »
 Le commandement d’exécution « gauche ou droite »
Au commandement préparatoire: à gauche ou droite
-Prendre la position arme à la hanche.
Au commandement d’exécution: gauche ou droite.
-Exécuter le même mouvement que sans arme
-Revenir sans ordre à la position de l’arme au pied à la fin du
mouvement.
b- Le demi-tour
 Le commandement préparatoire «demi - tour»
 Le commandement d’exécution «droite»
Au commandement préparatoire: «demi - tour»
-Prendre la position arme à la hanche.
Au commandement d’exécution: «droite».

-Exécuter le mouvement normal (comme sans arme)
-Revenir sans commandement dans la position de garde à
vous, l’arme au pied.
20-PRESENTER ARME PARTANT DE L’ARME AU

PIED Ŕ REPOSER - ARME SKS
I- INTRODUCTION :
A-But de la séance :
Le présenter arme partant de l’arme au pied, reposer arme
permet à une troupe de :
-Participer à une prise d’armes ;
98
-Rendre les honneurs individuellement et collectivement ;
B-Révision :
Saluer avec une arme SKS

Le présenter arme se prend en deux commandement :
 Le commandement préparatoire « présentez » ;
 Le commandement d’exécution «Arme».
Au commandement préparatoire: « présentez»
-Donner un coup de bouc ;
Au commandement d’exécution: « Arme »
Premier temps :
-Elevé l’arme verticalement et près du corps, avec la main
droite, coude rabattu, jusqu’à ce que cette main se trouve
allongée contre le fut à hauteur de l’oreille droite.
-Saisir l’arme avec la main gauche à 10cm environ au-dessus
de la main droite le pouce plaqué contre le fut, les doigts
joints;
-Le coude gauche contre la poitrine ;
Deuxième temps :
-Pendant que la main gauche maintien l’arme, la main droite
vient se rabattre énergiquement sur le plat de la crosse, le bec
de la crosse apparent entre l’index et le majeur de la main
droite, le bras droit allongé ;
Troisième temps :
-Place l’arme obliquement contre la poitrine (45 degrés par
rapport au sol) ;
99
-Le fut à hauteur d’épaule gauche et maintenu par la main

gauche formant une fourche ;
-Le pouce à l’intérieur, les autres doigts entourant l’arme, le
coude collé au corps ;
-La main droite saisissant l’arme à la pognée ;
-Le coude droit légèrement écarté ;
-Redresser vivement la tête.
Reposer - arme SKS

Le reposer arme se prend en deux commandement et se
décompose en quatre temps:
 Le commandement préparatoire « reposez…… » ;
 Le commandement d’exécution « Arme » ;
Au commandement reposez:
-Rabattre légèrement la tête ;
Au commandement Arme :
Premier temps :
-Abandonner la poignée de crosse de la main droite qui vient
frapper vivement le fut en le saisissant à environ 10cm au-
dessus de la main gauche ;
-L’avant-bras collé au corps ;
Deuxième temps :
-Ramener l’arme du côté droit ;
-L’avant-bras gauche collé au corps ;
-Le coude serré en arrière du corps ;
-Les doigts allongés contre le fut ;
100
Troisième temps :
-Descendre l’arme de la main droite et la maintenir à hauteur
de la hanche ;
-En même temps renvoyer vivement la main gauche dans les
rangs ;
Quatrième temps :
-Poser la crosse à terre sans frapper et prendre la position de
l’arme au pied.
21-ARME SUR L’EPAULE
I-INTRODUCTION :
A-But du mouvement :
Ce mouvement permet à une troupe :
-D’effectuer les court déplacements ;
-Pour défiler ;
Et, est spécialement réservé pour le déplacement des portes Ŕ
drapeaux, étendard et guides lignes.
B-Révision
Reposer - arme SKS

 Le commandement préparatoire « arme sur l’épaule» ;
 Le commandement d’exécution « droite » ;
Et cesse au commandement reposez….. Arme.
Arme sur l’épaule partant de l’arme au pied
101
Au commandement préparatoire: « arme sur l’épaule »

-Donner un coup de bouc.
Au commandement d’exécution « droite »
Premier temps :
-Elever l’arme verticalement et près du corps, avec la main
droite, le coude rabattu, jusqu'à ce que cette main se trouve
Deuxième temps :
-Saisir l’arme avec la main gauche à environ 10 cm au-dessus
de la main droite. Le pouce plaqué contre le fut, les doigts
joints.
-Le coude gauche contre la poitrine ;
-Pendant que la main gauche maintient l’arme, la main droite
vient se rabattre énergiquement sur le plat de la crosse, le bec
de la crosse apparent entre l’index et le majeur, le bras droit
allonger ;
Troisième temps :
-Placer l’arme sur l’épaule droite, le levier d’armement en
appui en la faisant glisser dans la gauche qui vient se placer à
la hauteur de la barrette de crosse;
-Doigts allongés, coude parallèle au sol ;
-Le coude droit serré en arrière du corps.
Quatrième temps :
-Renvoyer vivement la gauche dans les rangs.
Arme sur l’épaule partant du présenter l’arme
Premier temps :
-Abandonner l’arme de la main droite qui vient saisir la crosse
en la frappant énergiquement.
102
Deuxième temps :
Troisième temps :
Quatrième temps :
- Exécuter les 2e ; 3e et 4e temps de l’arme sur l’épaule.
Reposer arme
Au commandement : « reposer »
-Donner un coup de tête ;
Au commandement : « arme »
Premier temps :
-Descende l’arme verticalement on allongeant vivement le
bras droit ;
-Saisir l’arme de la main gauche, pouce dans l’alignement du
fut, doigts joints, index à la hauteur de l’épaule.
Deuxième temps :
-Abandonner la crosse de la main droite et descende l’arme
avec la main gauche le long du corps jusqu’à la hauteur de la
hanche;
-Saisir l’arme de la main gauche, doigts allongés contre le fut,
le coude droit collé au corps.
Troisième temps :
-Renvoyer vivement la main gauche dans les rangs et
descendre l’arme de la main droite jusqu’à la position de
l’arme à la hanche.
103
Quatrième temps :
-Poser la crosse à terre sans frapper et prendre la position de
l’arme au pied.
22-PORTER ARME ; REPOSER - ARME SKS
I-INTRODUCTION :
Ce mouvement permet à une troupe :
-D’effectuer les court déplacements ;
-Pour défiler ;
Et, est spécialement réservé pour le déplacement des portes Ŕ
drapeaux, étendard et guides lignes.
B-Révision
Arme sur l’épaule SKS

Le porter arme se prend en deux commandement :
 Le commandement préparatoire « portez » ;
Et cesse au commandement reposez …. Arme.
Porter arme partant de l’arme au pied :
Au commandement préparatoire: « portez »
-Donner un coup de bouc ;
-Ne pas bouger.
Au commandement d’exécution: « Arme »
104
Premier temps :
- Elevé l’arme verticalement et près du corps, avec la main
droite, coude rabattu, jusqu’à ce que cette main se trouve
- Saisir l’arme avec la main gauche à 10cm environ au-dessus
de la main droite le pouce plaqué contre le fut, les doigts
joints;
- Vient se rabattre énergiquement sur le plat de lacrosse, le bec
de la crosse apparent entre l’index et le majeur, le bras droit
allongé ;
Deuxième temps :
-Saisir l’arme à la poignée par la main droite en renvoyant
vivement la crosse en arrière ;
-Le canon, dirigé vers l’avant forme un angle de 45 par
rapport au sol;
-La main droite à la hauteur de la hanche ;
-Le coude gauche collé au corps ;
-La main gauche saisissant l’arme par le fut.
Porter arme en partant de l’arme sur l’épaule :
 Le commandement préparatoire « portez……. » ;
Et cesse au commandement reposez …. Arme.
A ce commandement :
-Arracher l’arme de l’épaule en ramenant vivement le coude
droit en arrière ;
-saisir en même temps l’arme en pleine main gauche formant
fourche, le coude collé au corps ;
105
- le canon formant un angle de 45° est dirigé vers l’avant ;

-la main droite à hauteur de la hanche, saisit l’arme par la
poignée.
Reposer arme en partant du porter
Au commandement : « reposez»
-Donner un coup de bouc;
Au commandement : « Arme »
Premier temps :
-Placer l’arme à la verticale en allongeant vivement le bras
droit;
-Le fut dans le creux de l’épaule ;
-La main gauche à la hauteur de l’épaule ;
-La main gauche à la hauteur de l’épaule droite collée au
corps;
-Le bec de crosse apparent entre le pouce et l’index de la main
droite.
Deuxième temps :
-Abandonner la poignée de la main droite qui vient frapper
vivement le fut en laissant à environ 10cm au-dessus de la
main gauche ;
-Le bras collé au corps ;
Troisième temps :
-Descendre de la droite et la maintenir à la hauteur de la
hanche, en même temps renvoyer vivement la main gauche
dans le rang;
Quatrième temps :
106
-Poser la crosse à terre sans frapper à terre et prendre la

position de l’arme au pied.
23-PRESENTER ARME PARTANT DE L’ARME SUR

L’EPAULE.
I-INTRODUCTION :
Le présenter arme partant de l’arme au pied, reposer arme
permet à une troupe:
-Participer à une prise d’armes ;
-Rendre les honneurs individuellement ou collectivement
B-Révision
Porter arme

 Le commandement préparatoire « présentez» ;
 Le commandement d’exécution « arme» ;
Et cesse au commandement reposez / arme.
Au commandement préparatoire: « présentez »

-Descendre l’arme verticalement en allongeant vivement le
bras droit.
Au commandement d’exécution «Arme»

-Saisir l’arme de la main gauche, pouce dans l’alignement du
fut, doigts joints index à la hauteur de l’épaule ;
-Place l’arme obliquement contre la poitrine (45 degrés par
rapport au sol)
107
108
109
TITRE II.
COMBAT
THEME I : Les devoirs généraux du combattant
THEME II : Les actes reflexes du combattant

C 1 : S’orienter
C 2 : Observer
C 3 : Progresser
C 4 : Se Protéger
C 5 : Se Camoufler
C 6 : Apprécier une distance
C 7 : Désigner un objectif
C 8 : Tirer ou lancer une grenade
C 9 : Communiquer
C10 : Rendre Compte
C11 : Garder la liaison au sein du binôme
THEME III : Les actes élémentaires du combattant

C1 : Se déplacer
C2 : Se Poster
C3 : Utiliser son arme
THEME IV : Missions du binôme

COURS 1 : LA NOTION DU BINOME
COURS 2: GUETTER
COURS 3: ECLAIRER
COURS 4: APPUYER
COURS 5: DEFENDRE
COURS 6: ASSURER LA LIAISON
COURS 7: PORTER UN MESSSAGE
110
GENERALITES SUR LE COMBAT INDIVIDUEL

Le combat individuel permet à chaque combattant de
connaitre les actes reflexes et élémentaires .chaque combattant
doit savoir combattre efficacement dans le sens voulu par le
chef sans l’intervention de ce dernier. Pour cela, il doit être
nanti des connaissances élémentaires.
THEME I : Les devoirs généraux du combattant
COURS 1: Les devoirs généraux du combattant
But: Présenter aux soldats les devoirs généraux du

combattant.
Intérêt: Permettre aux soldats de les connaitre et les

appliquer.
Plan:
I. Généralités
II. En temps de paix
III. En temps de guerre
IV. Responsabilités du chef
I. GENERALITES :
L’infanterie est chargée de la mission principale : c’est l’arme
de combat rapproché de 200 à 300 mètre.
Son avance ou son recul marque le succès ou l’échec de sa
bataille ; elle est apte à combattre sur tous les terrains en tout
temps de jour comme de nuit.
Toutefois, ses possibilités sont diminuées sur les terrains nus.
111
II. EN TEMPS DE PAIX :

Tout combattant quel que soit son grade, sa fonction ou sa
mission doit améliorer sa condition physique et développer ses
capacités au tir (Instruction et entrainement).
III. EN TEMPS DE GUERRE:

Tout combattant à des devoirs permanent au combat :
-Se conserver en bonne condition physique ;
-Obéir en exécutant à la lettre les ordres reçus ;
-Remplir sa mission quoi qu’il en coûte ;
-Rester à son poste ;
-Renseigner son chef en toutes circonstances ;
-Continuer à combattre jusqu’à épuisement de ses forces et de
ses moyens de combat ;
-Rejoindre l’unité amie la plus proche s’il se trouve isolé ;
De façon générale, le combattant doit :

-Ne pas trahir le secret des opérations ou divulguer les
informations alarmantes;
-Prendre soin de ses armes et de ses matériels ;
-Mépriser la propagande ennemie ;
-Respecter intégralement les règles du droits des conflits
armées acceptés par notre pays (conventions de Genève) ;
Conduite à tenir s’il se fait prisonnier :

-S’efforcer de rejoindre une unité amie (s’évader) ;
-Refuser d’aider l’ennemie ;
-En cas d’interrogatoire ne déclarer que son nom, prénom,
grade, date et lieu de naissance, numéro matricule militaire.
IV- RESPONSABILITES DU CHEF :

-Il doit également :
-Stimuler la volonté de combattre ;
112
-Maintenir en toutes circonstances l’ordre et la discipline au

besoin forcer l’obéissance ;
-Prendre toutes les dispositions pour qu’aucun document
important et matériel utilisable ne tombent aux mains de
l’ennemi.
113
THEME II : Les actes reflexes du combattant
I. GENERALITES:
Le fantassin combat principalement à pied en engageant le
combat à courte distance et si nécessaire au contact direct de
l’ennemi.
Cela nécessite l’exécution correcte des actes reflexes et
élémentaires.
II. LES ACTES REFLEXES :
Définition :
Un acte reflexe est un acte d’exécution simple, que tout
combattant doit faire à l’état reflexe, à l’initiative ou au
commandement.
Il existe onze (11) actes réflexes qui sont : s’orienter, observer,
se camoufler, progresser, se protéger, apprécier une distance,
désigner un objectif, tirer ou lancer une grenade,
communiquer, rendre compte, et garder la liaison.
COURS 1 : S’orienter
Définition : S’orienter c’est déterminer une direction de

marche en fonction des quatre (04) point cardinaux et la
conserver.
Pour cela :
Utiliser les différents moyens d’orientation simple dont peut
disposer tout fantassin (boussole, soleil, montre, lune, étoiles).
 De jour : boussole, soleil, montre à aiguille et le soleil.
- le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest ;
114
-La boussole : l’aiguille aimantée de la boussole indique

toujours la direction du Nord magnétique ;
-La montre à aiguille et le soleil : diriger la petite aiguille des
heures dans la direction du soleil, un angle se forme entre la
petite aiguille et le prolongement du chiffre douze (12).la
bissectrice intérieure de l’angle formé par la petite aiguille et
midi indique la direction du sud. Le nord est dans la direction
opposée.
NB : ce procédé n’est pas utilisé lorsque le soleil est au zénith.

 De nuit : la lune présente lors de son apparition trois(03)
phases.
-Le premier quartier : la lune se lève à l’ouest à 18heures,
elle progresse dans le sens ouest-est et se couche au zénith
vers 24 heures ;
-Le deuxième quartier : la lune se lève à l’est vers 18 heures
et progresse dans le sens est-ouest, elle disparait au zénith
vers 24 heures ;
-La pleine lune : la lune décrit la même trajectoire que le
soleil, elle se lève à l’est vers 18 heures à 24 heures elle est au
zénith et se couche à l’ouest vers 06 heures.
-La boussole
COURS 2 : Observer
Définition : C’est rechercher par la vue, l’écoute et l’odorat

des renseignements concernant le terrain et les activités de
l’ennemi, des amis, et éventuellement de la population.
Procédés :
Ŕ Définir les limites droite et gauche du secteur
d’observation ;
115
Ŕ Choisir des points de repère ;

Ŕ Découper le secteur en zones (dans la largeur et dans la
profondeur) ;
Ŕ Déterminer les points dangereux.
Assurer la permanence de l’observation (de jour) et de
l’écoute (de nuit).
COURS 3 : Progresser
Définition : C’est avancer en utilisant le terrain pour

échapper aux vues et aux coups de l’ennemi et en recherchant
les indices de sa présence.
Ŕ Choisir un mode de progression selon la situation
(marche normale, course, ramper, la quadrupédie,
exécution des bonds);
Ŕ Garder le contact à vue au sein du binôme.
COURS 4 : Se protéger
Définition : C’est prendre des mesures adaptées pour être à

l’abri des vues et des coups de l’ennemi.
Pour cela :
ŔChoisir l’abri naturel le plus proche et le plus efficace ;
ŔAménager cet emplacement sans en modifier l’aspect
extérieur.
COURS 5 : Se camoufler
Définition : c’est se dissimuler aux vues de l’ennemi terrestre

et aérien, et éventuellement de la population.
Les règles de camouflage :
Ŕ Choisir un emplacement couvert (éviter les fonds clairs).
116
Ŕ Respecter les règles élémentaires de camouflage

suivantes:
-éviter les formes caractéristiques et tenir compte des ombres ;
-éviter les mouvements brusques et les lumières (nuit) ;
-adapter les couleurs aux fonds naturels. La formule
FOMEC+BLOT est la méthode pour bien retenir les règles de
camouflage.
- F Fond - Forme
-O Ombre
-M Mouvement
-E Eclats
-C Couleurs
-B Bruit
-L Lueur
-O Odeur
-T Traces
COURS 6 : Apprécier une distance
Définition : C’est évaluer de façon précise une distance pour

mieux faire usage de son arme et accroitre la précision des
comptes rendus.
Exécution :
Ŕ Evaluer à vue (éventuellement à l’aide des jumelles ou à
l’aide des points de repère dont la distance a été
préalablement mesurée au double pas);
Ŕ Reconnaître si l’objectif est à portée de son arme
(hausse).
Différents procédés :
117
Ŕ Etalonnage des pas : c’est faire évaluer au pas des

distances sur le terrain en faisant parcourir à chaque
soldat à son allure normale, une distance donnée ;
Ŕ Appréciation à l’aide du doigt : un homme moyen
représente en hauteur: 1 doigt à 100 mètres, ½ à 200 m
,1/4 à 400 m ;
Ŕ Appréciation à l’aide du guidon : un homme moyen
représente en hauteur : 2 guidons à 100 mètres, 1 guidon
à 200 m, ½ guidon à 400m.
COURS 7 : Désigner un objectif
Définition : C’est localiser rapidement et surement un objectif

de façon à le mettre en évidence.
Exécution : il existe la désignation directe et indirecte.

La désignation directe (D.D.D : direction, distance,
description)
La désignation indirecte (D.D.R.O : direction, distance, repère,
objectif)
Ŕ Chercher des points de repère fixes et caractéristiques,
proches de l’objectif ;
Ŕ Désigner l’objectif (direction, distance, repère, objectif) ;
Ŕ Situer l’objectif par rapport au point de repère à l’aide de
la main étalonnée ou du cadran horaire ;
Ŕ Décrire l’objectif (nature, volume, attitude, forme,
couleur).
COURS 8 : tirer ou lancer une grenade
Définition : C’est connaître la technique et le service de son

arme de dotation (et si possible des autres armes), de façon à
118
en obtenir à tout instant un emploi efficace, à terre ou à partir

du véhicule en déplacement.
Ŕ Connaître son arme (démontage, remontage, entretien,
munitions, etc.) ;
Ŕ Utiliser son arme (réglage, positions adaptées, etc.)
COURS 9 : Communiquer
Définition : C’est transmettre par un moyen adapté à la

situation du moment, un renseignement aux voisins, au chef.
Pour cela :
Ŕ Etre en liaison permanente avec son chef et ses voisins à
la voix, au geste, au fanion, par radio et par signaux
sonores ou lumineux (code) ;
Ŕ Utiliser le moyen de transmission le plus discret (avant le
contact) ou le plus rapide (loin de l’ennemi ou au cours
du combat).
COURS 10 : Rendre compte
Définition : C’est exposer à son chef dans les délais les plus
brefs, avec exactitude et précision, ses observations
concernant l’ennemi, les amis, le terrain et éventuellement la
population.
NB : le compte rendu doit être immédiat, précis concis et
claire(IPCC).
Pour cela :
Ŕ Maintenir la liaison avec son chef
Ŕ Répondre aux questions : qui ou quoi, où, par où, quand,
comment?
Je suis ………je vois……… je demande
119
COURS 11 : Garder la liaison au sein du binôme
Définition : C’est assurer la liaison à vue avec l’autre

combattant du binôme en vue d’assurer sa protection.
Pour cela :
Ŕ En progressant suivre le même itinéraire ;
Ŕ En déplacement ou à l’arrêt, garder la liaison à vue et
adapter les distances de façon à ne pas être touché par la
même rafale, mais à pouvoir communiquer.
120
THEME III : Les actes élémentaires du combattant

I. Définition :
Un acte élémentaire est la combinaison de deux ou plusieurs
actes reflexes.
On distingue trois (03) actes élémentaires:
 Se déplacer ;
 Se poster ;
 Utiliser son arme.
COURS 1 - Se déplacé
Définition :
C’est progresser (aller d’un point A à un point B) sur le terrain
en recherchant l’ennemi et en évitant de s’exposer aux vues et
aux coups de l’ennemi.
•S’orienter : le combattant se pose la question où aller ? Il
détermine ainsi son prochain emplacement.
•Progresser :
Ŕ Par où aller ? cet itinéraire doit être au tant que possible
un cheminement à l’abris des vues et si possible des
coups de l’ennemi.
Ŕ Comment y aller? le combattant choisi le mode de
progression. Ceci à l’initiative ou sous ordre du chef.
Ŕ Quand aller? si la progression est observée par l’ennemi,
choisir le moment où l’adversaire est pris par le feu ami
•Observer : Avant de déclencher son mouvement, le
combattant repère une dernière fois les positions ennemies.
• Tirer : en cas de surprise, il effectue le tir instinctif (au juger
ou au jeter). Choisir la position de tir la mieux adaptée.
• Garder la liaison : avec son chef et ses voisins.
121
• Toujours communiquer et rendre compte.

Rendre compte : il rend compte de ses observations à son chef
où à ses voisins.
Cas du combat de nuit :

De nuit les déplacements se font en colonnes sur courtes
distances. Il est important :
Ŕ De s’accrocher à celui qui est devant ;
Ŕ De vérifier que celui qui est derrière suit.
Ŕ A chaque arrêt s’accroupir pour se confondre avec le sol
Ŕ S’immobiliser totalement pour écouter
Ŕ Marcher le plus silencieusement possible en évitant toute
lueur ou éclats
NB : Il existe deux modes de déplacement : le déplacement en
tiroir et le déplacement en perroquet.
COURS 2 : Se poster
Définition : c’est se mettre à un emplacement qui permet au

soldat d’être VITAL (voir ; sans être vu, pouvoir tirer, être à
l’abri, être en liaison).
On a les actes reflexes suivants :
Ŕ S’orienter : le combattant choisit l’emplacement en
fonction de la mission d’observation ou de tir reçu ;
Ŕ Progresser : le combattant rejoint l’emplacement sans être
vue;
Ŕ Se camoufler : le combattant s’installe sans être vue ;
Ŕ Observer : le combattant observe dans le secteur de
surveillance reçu ou de sa propre initiative ;
Ŕ Tirer : le combattant adopte une position de tir et si
nécessaire il aménage l’emplacement de tir ;
122
Ŕ Garder la liaison avec les amis et rendre compte ;

Ŕ Se protéger : le combattant aménage son emplacement au
sein du binôme, l’un observe pendant que l’autre creuse.
COURS 3 : Utiliser son arme
Définition : C’est mettre en œuvre ses moyens (son arme)

dans les conditions du combattant qui se déplace ou qui se
poste.
 En déplacement :
Ŕ Observer et être attentif en permanence ;
Ŕ Surpris à courte distance, riposter (tir instinctif) et se
poster ;
Ŕ Surpris à moyenne distance, se poster, riposter (tir au
poser), rendre compte.
 Etant poster :
Ŕ Observer ;
Ŕ Identifier le secteur de tir ;
Ŕ Apprécier les distances ;
Ŕ Préparer son arme ;
Ŕ Respecter les consignes d’ouverture de feu.
123
THEME IV : Missions du binôme
COURS 1: GENERALITES SUR LE BINOME
Plan:
I. Généralités
II. Définition
III. Importance et rôle
I. Généralités :
C’est une association qui rend plus aisé l’exécution des
missions et facilite notamment l’application des mesures de
sureté. Pendant que l’un des combattants accomplit la
mission l’autre assure sa protection rapprochée.
II. Définition :
Le binôme est l’association permanente de deux (2)
combattants aux rôles complémentaires sous le
commandement direct d’un gradé.
III. Importance et rôle :
Son importance consiste à :
Ŕ Permettre une meilleur transmission des ordres ;
Ŕ Assurer la continuité de feu ;
Ŕ Rendre aisé l’exécution des missions particulières ;
Ŕ Accroitre le rendement de l’observation ;
Ŕ Permettre l’exécution simultanée des tirs de nature
différente ;
Ŕ Faciliter l’application des mesures de sureté et de
protection ;
Ŕ Affermir la cohésion.
124
Au sein du binôme les rôles sont complémentaires :

 Le 1er GV assure l’observation au plus près et la sureté
immédiate, recherche les pièges ou présence de
l’ennemi ;
 Le 2eme GV assure la sureté rapprochée, l’observation
latérale et lointaine.
Le binôme agit dans le cadre d’une équipe et reçoit ses
ordres et missions du gradé chef d’équipe.
Les missions que peut remplir un binôme sont au nombre de
six :
G : Guetter
E : Eclairer
D : Défendre
A : Appuyer
P : Porter un message
A : Assurer la liaison.
125
COURS 2: GUETTER
Plan:
1. Définition :
2. Exécution
1. Définition :
Mission qui consiste pour un binôme, à partir d’un
emplacement choisi à cet effet, à observer un secteur
nettement délimité pour déceler les activités ou indices
d’activités ennemi dans le but d’alerter ou de renseigner son
chef.
Le guetteur est un combattant placé à proximité d’une

troupe à l’arrêt pour assurer sa sécurité immédiate.
2. Exécution :
La répartition des tâches entre les deux combattants peut
être la suivante:
•Mission de courte durée : l’un des combattants assure le
guet à courte distance tandis que l’autre se charge des
secteurs lointains et du guet aérien.
•Mission de longue durée : l’exécution de la mission exige
du GV l’application des consignes générales et des
consignes particulières;
• Les consignes générales :

Ŕ Etre bien posté en appliquant correctement le VITAL
(voir tout en étant invisible, tirer à l’abri et être en
liaison avec ses voisins)
Ŕ Observer en permanence
Ŕ Pouvoir alerter son chef
126
Ŕ Savoir arrêter un isolé

Elles se résument en sigle PASAS :
(P : parfaitement posté ;
A : attentif ;
S: Surveiller ;
A : Alerter son chef
S : savoir arrêté un isolé)
•Les consignes particulières :

Elles sont fixées généralement par le chef d’équipe
(ESTOMACR).
E : ennemi (NVA) ;
S : secteur de surveillance ;
T : terrain ;
O : Ouverture du feu ;
M : moyens d’alerte ;
A : amis ;
C : chef et cheminement ;
R : relève et repli
De nuit, l’écoute prime sur la vue. Les guetteurs sont l’œil

et l’oreille du groupe à l’arrêt. Ils doivent pour alerter
directement leur chef savoir arrêter un isolé.
•Cas d’un isolé :

Donner la sommation suivante : «halte, arme à terre, main
en l’air »
Donner le signal de reconnaissance (signal, mot de passe)
Faire rappeler le chef tout en tenant l’isolé en respect à vue.
• Cas d’un groupe :

Donner la sommation
127
Faire avancer le chef de groupe, le tenir en respect à vue

avec ses hommes et appeler son chef.
128
COURS 3: ECLAIRER
Plan:
1. Définition :
2. Exécution :
1. Définition :
Mission qui consiste pour un binôme précédant une troupe
en mouvement, à déceler l’ennemi ou les indices de sa
présence, à alerter et renseigner afin d’éviter la surprise et
de donner au chef le temps de réagir.
2. Exécution :
Les rôles entre GV sont repartis par le gradé avec le souci
de suivre la direction fixée.
Ŕ Un des éclaireurs exécute la mission principale,
suivant la direction imposée il cherche à déceler
l’ennemi ou indices de sa présence en observant vers
l’avant et à éviter les mines et les pièges ;
Ŕ L’autre observe latéralement et au loin, il assure la
sureté rapprochée du binôme
 Le binôme renseigne le chef sur :

Ŕ L’ennemi : Sa force (moyen) ; ses emplacements
d’armes et obstacles ; ses postes d’observation ; sa
nature, son volume, son attitude.
Ŕ Le terrain : Les points suspects ; la viabilité du chemin
suivi ;
 Le binôme se poste et rend compte :

Ŕ Au point à atteindre fixé par le chef ;
Ŕ A chaque point d’observation ;
129
Ŕ Au cas où l’ennemi est détecté ;

Ŕ A chaque arrêt prévu ou non.
Un renseignement négatif « RAS » a de la valeur pour un
chef. De nuit les éclaireurs s’arrêtent plus souvent, de point
d’observation écoute en point d’observation écoute. Ils sont
suivis de près par leur chef. Ils sont très souvent relevés.
130
COURS 4 : APPUYER
Plan:
I. Définition
II. Exécution
I. Appuyer :
1. Définition :
C’est une mission qui consiste pour un binôme, à partir
d’une position choisie, à apporter sur ordre ou de façon
spontanée, une aide à un autre binôme par des feux
appliqués sur des objectifs repérés.
2. Principes :
-Le binôme qui appui doit conserver la liaison à vue avec le
binôme appuyé;
-L’élément appuyé doit avoir le souci permanent d’être
localisé par le binôme qui l’appui.
3. Exécution :
Pour remplir une telle mission, le binôme doit :
Ŕ Se poster : c'est-à-dire occuper une position lui
permettant d’appliquer le sigle VITAL.
Ŕ Observer : le binôme doit avoir la vue sur l’objectif,
l’ennemi et les amis, observer leurs mouvements et
leurs positions ;
Ŕ Utiliser ses armes : le binôme applique le feu sur
l’objectif sur ordre du gradé ou au signal convenu en
fonction de la réaction ennemi. Il peut encore sur ordre
ou à l’initiative lever le tir ou le reporter.
Ŕ Rendre compte au chef des résultats du tir et de ses
observations.
131
NB : Appuyer c’est se poster, observer, utiliser ses armes et

rendre compte
132
COURS 5 : DEFENDRE
Plan:
1. Définition
2. Exécution
1. Définition :
Mission qui consiste pour un binôme à partir d’une position
qui lui est fixée, à empêcher à l’ennemi de s’emparer d’un
point, d’un bâtiment ou d’une portion de terrain nettement
définie pendant un temps déterminé.
3. Exécution :
L’exécution de la mission Défendre consiste pour le binôme
après avoir aménagé le terrain à :
Ŕ Observer : le binôme est posté et cherche à déceler les
emplacements ennemis par la vue et l’écoute ;
Ŕ Respecter les ordres de tir : le chef d’équipe donne les
objectifs aux binômes. Il indique au binôme la nature
de tir à effectuer, les armes à utiliser, les distances, les
corrections, les modalités et les consommations ;
Ŕ Rendre compte.
133
COURS 6: ASSURER LA LIAISON.
Plan:
1. Définition
2. Exécution
1. Définition :
Mission qui consiste pour un binôme en terrain couvert ou par
visibilité limitée à garder la liaison entre son élément et
l’élément voisin.
2. Exécution :
•En déplacement :
Le binôme chargé d’assurer la liaison progresse au rythme de
l’élément voisin tout en gardant la liaison avec son élément.
Le premier combattant progresse en restant en liaison à vue
avec l’élément qui le précède tandis que le deuxième assure sa
protection et conduit le déplacement de l’élément auquel ils
appartiennent.
•Poster :
En cas de nécessité ou à l’imitation de l’élément qui le
précède, le binôme se poste. Un des combattants conserve la
liaison à vue avec l’élément voisin. Le binôme observe tout en
restant posté.
•Utiliser ses armes :
La mission initiale n’est pas de combattre. Cependant, le
binôme n’utilise ses armes que lorsqu’il est surpris par
l’ennemi ou, sur ordre, pour soutenir l’élément de premier
échelon.
134
COURS 7: PORTER UN MESSAGE
Plan:
1. Définition
2. Exécution
1. Définition :
C’est une mission qui consiste pour un binôme à se rendre
auprès d’une unité amie, à transmettre un message oral ou
écrit et rejoindre son unité.
2. Exécution :
Les mauvaises conditions atmosphériques ou la mise en œuvre
de la guerre électronique provoquent très souvent le mauvais
fonctionnement des moyens de communication entre deux
chefs. Ils feront dès que contact établi appel au binôme de
transmission. Le binôme choisi exécute la mission en quatre
phases :
Ŕ Le binôme prépare la mission :
Il prend connaissance du message à porter ; étudie l’itinéraire,
les points clés du terrain, détermine les point dangereux et en
déduit l’itinéraire aller.
Ŕ Le binôme se déplace :
Le binôme s’oriente et suit l’itinéraire prescrit ou choisi en
évitant au maximum le contact avec l’ennemi. Il utilise ses
armes uniquement pour se défendre. En cas de blessure,
rejoindre l’unité amie la plus proche.
Quoiqu’il en soit le porteur du message doit s’assurer que
celui-ci ne tombe entre les mains de l’ennemi.
Ŕ Le binôme transmet le message :
135
Arrivé à destination, le binôme se présente à l’autorité

destinataire et lui présente le message. Il rend compte
fidèlement des événements survenus sur l’itinéraire allé,
demande la réponse ou l’accusé de réception et l’autorisation
de retourner à son unité.
Ŕ Le binôme rejoint son unité :
Prenant les mêmes dispositions qu’à l’aller, il prépare son
déplacement tout en changeant si possible d’itinéraire.
A l’arrivée, il se présente à son chef, lui remet la réponse au
message initial puis rend compte des observations,
évènements et incidents survenus le long du parcours.
La mission se résume en sigle M.I.R.O.I.R.
M : message ;
I : itinéraire aller ;
R : refus de combattre ;
O : objectif (remettre le message au destinataire) ;
I : itinéraire retour ;
R : rendre compte.
NB : le combattant agent de transmission doit toujours tenir

compte des délais pendant l’exécution de la mission.
En cas de capture de l’un des combattants l’autre doit pouvoir
continuer sa mission.
136
137
TITRE III.
REGLEMENT DE DISCIPLINE GENERALE
CHAPITRE 1 : DISCIPLINE GENERALE

C1 : Les grades et appellation dans les FAC
C2 : Les marques extérieures de respect
C3 : SANCTIONS : Les récompenses, les punitions
C4 : Les droits du militaire
C5 : Les devoirs et responsabilités du militaire
C6 : Manière de se présenter à un supérieur
C7 : La vie quotidienne du soldat
CHAPITRE 2 : SERVICE DE GARNISON

C1 : Définition et objet du service de garnison
C2 : Les mesures de sécurité :
C 2-1 : Les gardes, formation et relève, consignes,
C 2-2 : Devoirs des sentinelles et plantons.
C3 : Les mesures de contrôle :
Les patrouilles, visites et rondes, interdictions diverses dans
les enceintes et établissement
CHAPITRE 3 : SERVICE GENERAL

C1 : Service de semaine de la compagnie
C2 : Service de semaine du Corps
138
CHAPITRE 1 : DISCIPLINE GENERALE
C1 : LES GRADES ET APPELLATION DANS LES FAC
Prise en main: Prendre la classe à son commandement,

contrôle des effectifs et de la tenue, etc.…;
Titre: Aujourd’hui nous allons voir les Grades et appellations
dans les FAC.
But: Mettre à la disposition des soldats des connaissances sur

les grades et appellations dans les FAC.
Intérêt: Vous permettre de faire la différence entre chaque

grade et savoir les appeler.
Plan:
-Généralités
-Les différentes catégories des grades dans les FAC
-1-Les hommes de troupe
-2- Les sous Ŕ officiers
-3-Les officiers subalternes, supérieurs ;
-4- Officiers généraux ou amiraux.
I. Généralités:
Les forces armées congolaises comme toutes les autres armées
du monde ont leurs grades et leurs appellations .D’après leurs
grades, les militaires appartiennent à l’une des quatre (04)
catégories qui sont :
-Les hommes de rangs ;
-Les sous-officiers ;
-Les officiers subalternes, supérieurs ;
-Les officiers généraux ou amiraux.
139
II. Les différentes catégories des grades dans les FAC

1-Les hommes de troupe
Armée de terre Armée de l’air La marine

Soldat de 2eme classe Soldat de 2eme Matelot de 2eme classe
classe
Soldat de 1ere classe Soldat de 1ere Matelot de 1ere classe
classe
Caporal Caporal Quartier maitre de 2eme
classe
Caporal-chef Caporal-chef Quartier maitre de 1ere
classe
2- Les sous Ŕofficiers

Sergent Sergent Second maitre
Sergent-chef Sergent-chef Maitre
Adjudant Adjudant Premier maitre
Adjudant-chef Adjudant-chef Maitre principal
3 –Les officiers :

Officiers subalternes
Aspirant Aspirant Aspirant
Sous-lieutenant Sous-lieutenant Enseigne de
vaisseau de
2eme classe
140
Lieutenant Lieutenant Enseigne de

vaisseau de
1ere classe
Capitaine Capitaine Lieutenant
de vaisseau
Officiers supérieurs
Commandant Commandant Capitaine de
corvette
Lieutenant-colonel Lieutenant-colonel Capitaine de
frégate
Colonel Colonel Capitaine de
vaisseau
Officiers généraux
General de brigade General de brigade Contre-
aérienne amiral
General de division General de division Vice-amiral
aérienne
General de corps General de corps Vice-amiral
d’armée d’armée aérien d’escadre
General d’armée General d’armée Amiral
aérienne
4- Officiers généraux :
Armée de
Armée de l’air La marine
terre
General de General de brigade Contre-amiral
brigade aérienne
141
General de General de division Vice-amiral

division aérienne
General de General de corps d’armée Vice-amiral
corps d’armée aérien d’escadre
General General d’armée aérienne Amiral
d’armée
Appellations
ARMÉE DE TERRE, ARMÉE

MARINE
DE L'AIR GENDARMERIE
a) Officiers et aspirants.
Général
d'armée
Amiral .........................
Général de
Vice-amiral
corps d'armée
Mon général d’escadre.. Amiral
Général de
Vice-amiral ................
division ......
Contre-amiral.............
Général de
brigade.......
Colonel
Capitaine de vaisseau
.........................
…..Mon colonel ...
Lieutenant-
Capitaine de frégate. Commandant
colonel .......
Capitaine de corvette
Commandant
Mon commandant ....
(2)
Lieutenant de
Capitaine Mon capitaine Capitaine
vaisseau...
Lieutenant Mon lieutenant Enseigne de vaisseau Lieutenant
142
.................... de 1re cl.

Sous-lieutenant Enseigne de vaisseau
............ de 2e cl.
Aspirant Aspirant.......................
........................
b) Sous-officiers et militaires du rang

Maître
Adjudant-chef . Mon adjudant-chef Maître principal ........
principal
Premier
Adjudant Mon adjudant Premier maître
maître
Sergent-chef.... Sergent-chef (1) Maître Maître
Second
Sergent Sergent (2) Second maître
maître
Quartier-maître de 1re Quartier-
Caporal-chef Caporal-chef
classe maître
Quartier-maître de 2e
Caporal. Caporal
classe
(1) Ou maréchal des logis-chef,

(2)Ou maréchal des logis.
NB :
ŔLes officiers féminins sont appelés directement par leur
grade sans que l'énoncé de celui-ci soit précédé de «madame»
ou de «mon».
Ŕ Les sous-officiers féminins sont appelés directement par
leur grade.
Ŕ L'appellation «2e classe» est formellement proscrite aussi
bien pour s'adresser à un militaire du rang que lorsqu'il se
présente ;
143
Ŕ Un militaire du rang de 1ère classe se présente soldat,

matelot, aviateur... de 1ère classe suivi de son nom ;
Ŕ Le tutoiement est interdit en service.
144
C2 : LE SALUT (Les marques extérieures de respect)
Prise en main: Prendre la salle à son commandement,

contrôle des effectifs et de la tenue, etc;
Titre: Nous allons voir aujourd’hui les marques extérieures de

respect.
But: Mettre à la disposition des soldats des connaissances sur

les notions de respect.
Intérêt: En fin de cours vous devez être capable d’exprimer

votre politesse vis-à-vis des autres.
Plan:
I : Généralités
II : Définition
III : Tableau fixant les différentes formes de salut
A : Le salut à l’intérieur de l’enceinte militaire
B : Le salut à l’extérieur des enceintes militaire
I- Généralités:
La politesse militaire est le moyen par lequel les militaires
expriment leur respect et leur attachement à un chef, à leurs
supérieurs et leurs amis.
II - Définition :
Le salut est la plus fréquente des marques extérieures de
respect.
Il se fait de pied ferme ou en marchant .le salut est la plus
expressive des marques de politesse militaire .sa parfaite
145
correction exige que le subalterne salut le premier, attend à ce

que le supérieur puisse le voir et rendre le salut.
III - Tableau fixant les différentes formes de salut
Militaire Immobile En marchant

-porter un geste vif de la
main droite ouverte du
-Prendre la côté droit de la coiffure,
position du garde à la main étant dans le
vous, regarder prolongement de l’avant-
- Isolé sans arme dans les yeux de bras, les doigts tendus et
la personne que joints ,la paume en avant
l’on salue en ,le bras sensiblement
relevant la tête horizontal et dans le
prolongement des
épaules .
-Tourner -Les deux bras fixés le
franchement la long du corps, les poings
-Sans coiffure ou tête du côté du fermés, donner un coup
embarrassé des deux supérieur et le de bouc en regardant le
mains regarder dans les chef.
yeux en relevant
légèrement la tête.
-Conducteur de véhicule -saluer sans se
dispenser du salut
lever
Tout militaire isolé salue en faisant face au drapeau et aux

étendards étrangers.
S’il assiste à une cérémonie au cours de laquelle les honneurs
sont rendus au drapeau, il salue pendant tout le temps que
l’hymne est exécuté.
Il salue :
-A l’envoi et descente des couleurs ;
146
-Lorsqu’il rencontre un convoi funèbre, le salut n’est pas

obligé mais souhaitable Il s’effectue après être arrêté, c’est le
cas d’un homme en mouvement en faisant face à la direction
d’où vient le cortège funèbre.
A : Le salut à l’intérieur de l’enceinte militaire :

Le salut est dû à tous les officiers, sous-officiers et gradé, il est
échangé en principe une fois la journée.
B : Le salut à l’extérieur des enceintes militaire :

A l’extérieur, il est dû à tous les officiers, sous-officiers et
gradé, il ne s’échange à l’intérieur des établissements ouverts
au public, ni dans les véhicule de transport en commun.
NB : un militaire doit se découvrir lorsqu’il salue une femme.

Un militaire en tenue n’embrasse pas et ne se laisse pas
embrasser par une femme.
Visite des officiers et sous-officiers dans les locaux.

Lorsqu'un officier Général entre dans un local, le militaire qui
l'aperçoit le premier commande : le Général ; pour un officier
supérieur « À vos rangs, fixe. »
Lorsqu'il s'agit d'un autre officier subalterne, le
commandement est « Fixe » et pour un sous-officier, le
commandement est « Garde à vous ».
A la sortie de l’autorité, le commandement est pour toutes les
catégories : Garde à vous. Les militaires du rang subordonnés
saluent les autres militaires du rang plus gradés à l’entrée
comme à la sortie, par le commandement : Silence.
NB : Si le visiteur désire expressément que le personnel

continue à vaquer à ses occupations, il se découvre avant de
147
pénétrer dans le local et aucun commandement n'est prononcé,

ni à son entrée, ni à sa sortie.
148
C3 : SANCTIONS
Plan:
I. RECOMPENSES
A- Principes
B- Différentes récompenses
II. LES PUNITIONS
I. RECOMPENSES :
A- Principes :
Les récompenses reconnaissent le mérite. Elles permettent au
supérieur de marquer sa satisfaction et susciter l’émulation.
Elles sont attribuées pour les motifs suivants :
- Acte exceptionnel de courage ou de dévouement ;
- Efficacité exemplaire dans le service ;
- Dévouement à la collectivité.
Tout militaire en service actif ou appartenant aux réserves peut
faire l’objet de récompenses.
Les autorités qualifiées pour décerner les récompenses ainsi
que les modalités de leurs attributions sont définies par un
texte spécifique.
B- Différentes récompenses :
Les militaires peuvent bénéficier des récompenses pour
services exceptionnels et des récompenses du service courant.
1- Les récompenses pour services exceptionnels :

Les récompenses pour services sont inscrites avec leur motifs
dans les dossiers et livrets matricules des intéressés.
Elles comprennent : les décorations, les citations, les
témoignages de satisfaction et félicitations.
149
2- Les récompenses du service courant :

- Des récompenses diverses : des diplômes, des insignes ou
d’autres récompenses peuvent être attribuées par tous les
échelons de commandement pour : distinguer la valeur
individuelle ou la capacité opérationnelle, récompenser les
résultats obtenus à l’occasion de compétition ou d’examens
divers, reconnaitre les actes méritoires, encourager des travaux
ou recherche personnelles contribuant soit à l’efficacité ou à,
l’amélioration du service, soit au perfectionnement du matériel
de l’armée.
- De la distinction de première classe : les soldats et les
matelots qui se sont distingués par leur manière de servir et
leur instruction militaire peuvent être nommés à la distinction
de première classe par le chef de corps.
II. LES PUNITIONS :
A- Principes :
Le manquement au devoir ou la négligence entraine des
punitions disciplinaires .En raison de sa nature ou sa gravité,
une même faute peut entrainer cumulativement une punition
disciplinaire, une sanction statutaire et une sanction pénale.
B- Des types de punitions disciplinaires :

Les punitions disciplinaires qui peuvent être infligées aux
militaires du rang sont : l’avertissement, la consigne, les arrêts
et les arrêts de rigueur.
150
C4 : LES DROITS DU MILITAIRE
Plan:
I- GENERALITES
A-Du droit d’expression
II. LE DROIT DE RECOURS.
I. Généralités
Le militaire jouit des droits et libertés reconnus à tout citoyen
.Toutefois, l’exercice de certains d’entre eux est soit interdit,
soit restreint, dans le respect du statut général des militaires et
des gendarmes et des obligations particulières qu’il impose.
A-Du droit d’expression
Tout militaire a le droit de s’exprimer librement dans le

respect des dispositions du statut général des militaires et
gendarmes et des textes en vigueur.
Le militaire peut individuellement faire des propositions visant
à améliorer les conditions d’exécution du service ou la vie en
communauté ou relatives à sa situation personnelle, soit à
l’autorité supérieure, par la voie hiérarchique, soit s’il y a lieu,
aux organismes crées à cette fin.
III. LE DROIT DE RECOURS.
Tout militaire ou gendarme qui estime avoir à se plaindre

d’une mesure ou d’une décision administrative le concernant,
de quelle nature qu’elle soit, dispose d’un droit de recours
(après avoir exécuté la punition), exercé dans les conditions
suivantes:
151
- Si la mesure a été prise par son chef direct ,la requête est
adressée au chef de corps ou de service et inscrite au registre
prévu à cet effet .le chef de corps ou de service instruit la
requête ,entend l’intéressé et lui fait connaitre sa réponse dans
un délai de quinze jours à partir de la date de cette inscription;
- Si l’intéressé n’a pas obtenu satisfaction et maintient sa
requête, celle-ci peut arriver jusqu’auprès du ministre de la
défense avant d’atteindre l’inspecteur général des forces
armées congolaises et de la gendarmerie.
Le recours administratif ou hiérarchique prévu au présent

Règlement de discipline générale est impératif. Le requérant
doit l’épuiser avant d’envisager un recours contentieux. A tout
moment l’intéressé peut retirer sa demande Aucune
circonstance ne peut donner motif à arrêter la procédure de
recours.
152
C5 : LES DEVOIRS ET RESPONSABILITES DU

MILITAIRE
Plan:
I : Les devoirs généraux
II : Les devoirs entre supérieur et subalterne
III : Les devoirs du militaire en tant que responsable
d’une fonction dans une unité
IV- Devoirs et responsabilités du subordonné.
I : Les devoirs généraux :
Tout militaire quel que soit son grade, sa fonction ou son unité
d’appartenance a des devoirs qu’il est tenu de les respecter et
de faire respecter. Ces devoirs sont regroupés comme suit :
 Défendre les intérêts de la république ;
 Servir avec loyauté et dévouement ;
 Honorer le drapeau national ;
 S’interdire tout acte, propos contraire à la volonté du
peuple et à l’honneur de la nation;
 Observer la discipline et le règlement ;
 Se comporter avec droiture et dignité ;
 Assurer la protection du secret ;
 Prendre soin du matériel et installations appartenant aux
forces Armées Congolaise ;
 Prêter main forte aux forces de l’ordre.
II - Les devoirs entre supérieur et subalterne :
La hiérarchie militaire impose des devoirs réciproques au

supérieur et au subalterne quelle que soit leur arme
153
d’appartenance et leur affectation. Le supérieur doit être

exemplaire.
- Un supérieur ne peut pas donner un ordre au subalterne en
dehors des règles disciplinaires.
III - Les devoirs du militaire en tant que responsable d’une

fonction dans une unité :
- Apporter son concours sans défaillance ;

- S’instruire à fin de tenir son poste avec compétence et
contribuer à la valeur collective de son unité (commandement
participatif par objectif) ;
- S’entrainer en vue d’être efficace à l’action ;
- Se préparer physiquement et moralement au combat ;
- Accomplir sa mission même au péril de sa vie.
IV- Devoirs et responsabilités du subordonné.
L'obéissance aux ordres est le premier devoir du subordonné.

Toutefois, celui qui exécute un ordre prescrivant d'accomplir
un acte dont l'illégalité est flagrante, acte portant notamment
atteinte à la vie, à l'intégrité, à la liberté des personnes ou au
droit de propriété, engage pleinement sa responsabilité
disciplinaire et pénale.
Cette dernière s'apprécie selon les règles du droit pénal.

Spécialement, les causes d'irresponsabilité, telle la contrainte,
peuvent exonérer le subordonné de toute responsabilité.
Le subordonné qui refuse d'exécuter un ordre dont le caractère

illégal n'est pas démontré est fautif. Il encourt une sanction
disciplinaire, indépendamment des poursuites qui peuvent être
engagées à son encontre pour refus d'obéissance.
154
C6 : MANIERE DE SE PRESENTER A UN SUPERIEUR
Plan:
I : Manière de se présenter à un supérieur
II : Visite des officiers et sous-officiers dans les locaux
I- Comment se présenter devant un supérieur
a- Dans le bureau
ENTREE :
-frapper et attendre la réponse ;
-Entrer et refermer la porte ;
- Dégager la porte.
Présentation :
-Apres être entré, avancer de deux(02) ou trois(03) pas, se
mettre au garde à vous ;
-Saluer ;
-Se présenter en annonçant distinctement son grade, son nom
et son unité d’appartenance.
-Se découvrir puis revenir au garde à vous ;
Remarque : On se décoiffe si le chef est décoiffé, sauf si l’on

porte un casque avec jugulaire.
NB : c’est au supérieur qu’il appartient alors de lui dire de se

mettre au repos, de lui tendre la main (le visiteur ôte
rapidement le gant droit s’il le portait bien sûr) et
éventuellement le faire asseoir. De même c’est au supérieur de
mettre fin à l’entretien et de tendre la main.
155
SORTIE :
- Remettre le gant (éventuellement) et coiffure ;
- Se mettre au garde à vous et saluer ;
-Faire demi-tour droite et sortir en refermant la porte.
b- A l’extérieur
-Se mettre au garde à vous et saluer ;

-Si vous avez la coiffure, elle reste sur la tête ;
-Sans coiffure ou embarrassé des deux mains : Les deux bras
fixés le long du corps, les poings fermés, donner un coup de
bouc en regardant le chef.
I- Visite des officiers et sous-officiers dans les locaux.
Lorsqu'un officier Général entre dans un local, le militaire qui

l'aperçoit le premier commande : le Général ; Pour un officier
supérieur «À vos rangs, fixe.»
Lorsqu'il s'agit d'un officier subalterne, le commandement est
« Fixe » et pour un sous-officier, le commandement est «
Garde à vous ».
A la sortie de l’autorité, le commandement est pour toutes les
catégories : Garde à vous.
Les militaires du rang subordonnés saluent les autres militaires
du rang plus gradés à l’entrée comme à la sortie, par le
commandement : Silence.
NB: Si le visiteur désire expressément que le personnel

continue à vaquer à ses occupations, il se découvre avant de
pénétrer dans le local et aucun commandement n'est prononcé,
ni à son entrée, ni à sa sortie.
156
C7 : LA VIE QUOTIDIENNE DU SOLDAT
Plan:
I. - Appels et contrôle des absences
II. - Les rassemblements
III. - Les malades
IV. - Les repas
V. - Courier du personnel
VI. - La journée de travail type du soldat
I- Appels et contrôle des absences :
a- Appel du matin :
Sauf ordres contraires du commandement, seul l'appel du

matin est obligatoire.
Il permet de contrôler la présence des personnels au début du
travail, et de recenser ceux qui ne peuvent, pour un motif
quelconque, y participer.
À cet effet, les chefs de chambre notent les indisponibles et les
absents avant le rassemblement et en donnent les noms au
sous-officier de semaine. Celui-ci rassemble les
renseignements pour l'ensemble de l'unité et les remet à
l'adjudant d'unité chargé d'établir la situation de prise d'armes
quotidienne.
b- Appel du soir :
L'appel du soir est rendu pour les seuls éléments

d'intervention.
157
Le chef de l'élément effectue au moins un exercice d'alerte à

une heure fixée par le chef de corps ; au cours de celui-ci, il
vérifie la présence effective du personnel désigné.
Dans les autres unités, le contrôle des absents et des présents
est une responsabilité laissée à l'initiative des chefs de corps.
Le personnel est libre de quitter le quartier après le repas du
soir, sauf motifs particuliers (service, consigne, punition,
maladie...).
L'heure limite de retour au quartier est normalement une (01)
heure du matin, toutefois le chef de corps peut la modifier en
fonction des activités ou des circonstances.
II- Les rassemblements :
Chaque jour le sous-officier de semaine rassemble l'unité à

l'heure prescrite pour la lecture de la décision (ou rapport) et la
présente à l’adjudant d'unité. Il est également responsable de
tous les rassemblements de personnel commandé de service ou
présenté aux revues de catégories. Il s'assure de la présence de
tout l'effectif convoqué, du respect de l'horaire et de la
correction de la tenue.
III- Les malades :
Le sous-officier de semaine porte les noms des malades et

consultants sur le cahier de visite et y fait figurer les
renseignements demandés par le médecin-chef. À l'heure
prescrite, il dirige les intéressés sur l'infirmerie et y fait porter
le cahier de visite qu'il présente à l'adjudant d'unité dès que le
médecin-chef l'a retourné à l'unité. Au cours de la journée, il
passe dans les chambres où se trouvent des hommes au repos
et rend compte de ses observations à l'adjudant d'unité.
158
IV- Les repas :
Le sous-officier de semaine assiste personnellement aux repas

des hommes de l'unité. Il fait connaître à l'ordinaire le nombre
de ceux qui sont retenus par un service et s'assure que les
rations correspondantes sont mises de côté et conservées
chaudes. Il fait porter, aux locaux disciplinaires, le repas des
hommes punis d'isolement et s'assure que le poste de garde et
les différents personnels de l'unité employés à l'extérieur ont
été servis. Il rend compte immédiatement au capitaine de
semaine de tout fait anormal concernant les repas.
V.- Courier du personnel :
Le sous-officier de semaine reçoit du vaguemestre les envois

postaux et les remet dès que possible à leurs destinataires.
Il avise les intéressés de l'arrivée des mandats et lettres ou
colis chargés et recommandés en leur indiquant les heures
auxquelles il est possible de les retirer.
Il donne au vaguemestre, par écrit, toutes les indications utiles

pour faire suivre le courrier des personnels absents de l'unité.
Lorsqu'un télégramme est adressé à un homme ou cadre de
l’unité, le sous-officier de semaine le remet directement.
VI. Ŕ La journée de travail type du soldat :

• 04h 30 mn, Réveil + Appel de diane
• 05h 00 - 05h 30 mn : Décrassage
• 05h 30 mn - 06h 30mn : Bain + TIG
• 06h 30 mn -07h 00 mn : Petit déjeuner
• 07h 15 mn - 07h 45 mn : Rassemblement
• 08h 00 mn - 12h 00 mn : Cours
• 12h 45 mn -13h 30 mn : Déjeuner
159
• 13h 45 mn - Rassemblement
• 14h 00 mn - 17h 00 mn : Cours
• 17h 00 mn - 18h 30 mn : Fin des activités +Bain
• 18h 30 mn - 19h 30 mn : Diner
• 19h 30 mn - 21h 30 mn : étude en salle
• 21h 30 mn - 22h 00 mn : Appel de retraite+ Extinction
des feux.
N.B : Ce programme peut être modifié lors des journées

terrains, J + N, des activités opérationnelles.
160
CHAPITRE 2 : SERVICE DE GARNISON
C1 : DEFINITION ET OBJET DU SERVICE DE

GARNISON
Plan:
I. Définition:
II. Objet du service de garnison
III. Organisation du service de garnison
1. Commandant d'armes
2. Officier de garnison
3. Major de garnison
4. Médecin de garnison
5. Bureau de garnison
I .Définition:
On appelle garnison une aire géographique à l'intérieur de

laquelle stationnent des unités et sont implantés des
établissements des armées.
Les limites de la garnison sont fixées par le commandant de
région militaire, après accord des commandants de région
maritime et aérienne, lorsque ceux-ci sont concernés, de façon
à englober l'ensemble des formations intéressées par
l'exécution du service ; dans certains cas particuliers, ces
limites sont fixées par le ministre.
La garnison reçoit le nom du centre urbain le plus important
compris à L’intérieur de ses limites.
II. OBJET DU SERVICE DE GARNISON :
Dans toute garnison fonctionne un service spécial appelé

service de garnison qui a pour objet :
161
1) d'assurer les relations de service courant entre les unités des

armées et les autorités civiles locales ;
2) de répartir entre les unités l'utilisation d'installations
communes à ces unités;
3) de régler la participation aux charges et obligations
incombant à l'ensemble des unités ;
4) de faire observer par les militaires, dans la garnison et à
l'extérieur des enceintes militaires, les règles de discipline
générale dans les armées ;
5) de régler la participation militaire aux cérémonies ;
6) d'assurer des missions de protection nécessaires à la
sécurité des armées.
III. ORGANISATION DU SERVICE DE GARNISON :

1. Commandant d'armes
Le service de garnison est dirigé par un officier qui porte le
titre de commandant d'armes. Le commandant d'armes est
l'officier de la garnison le plus ancien dans le grade le plus
élevé.
2. Officier de garnison
Dans chaque garnison, un officier est désigné pour assurer,
sous l'autorité du commandant d'armes, le fonctionnement du
service de garnison.
Cet officier porte le titre d'officier de garnison.
Il est l'agent d'exécution et de contrôle du commandant
d'armes pour tout ce qui concerne le service de garnison.
3. Major de garnison
Dans les garnisons importantes, L’officier de garnison est un
officier supérieur désigné par le ministre, sur proposition du
162
commandement régional: il prend le titre de major de

garnison.
4. Médecin de garnison
Dans toute garnison, un médecin des armées remplit, sous
l'autorité du commandant d'armes, les fonctions de médecin
chef de garnison ; il est le conseiller technique permanent du
commandant d'armes.
5. Bureau de garnison
Toutes les questions ressortissant au service de garnison sont
traitées au bureau de garnison, situé en ville. Ce bureau est
aussi bureau d'information pour les militaires de passage. Il est
chargé de régler les problèmes particuliers posés par les
militaires isolés et les détachements de militaires de passage
ou séjournant temporairement dans la garnison
163
C2 : LES MESURES DE SECURITE
Plan:
I. Définition
II. Formation et relève
III. Consignes générales et consignes particulières
IV. Devoirs généraux du chef de garde
V. Devoirs généraux des sentinelles et plantons
VI. Relève des sentinelles et plantons.
A. Les gardes, formation et relevé, consignes.

I. Définition:
La garde est une troupe placée en un endroit fixe appelé
CORPS DE GARDE, pour y assurer un service de sécurité, à
l’exclusion de tous services d’honneurs.
- elle est toujours sous les ordres d’un gradé et ne peut être
assurée que par le personnel masculin. Toutefois, le
personnel féminin est astreint à prendre la permanence
dans les bureaux et services.
La garde fournit :
- Soit des hommes en armes appelés sentinelles ;
- Soit des hommes sans armes appelés plantons ;
- Soit simultanément ou successivement des hommes de
deux catégories.
La forme est fixée par le commandant d’armes. Elle est en

principe déterminée :
- D’une part par le nombre des sentinelles à fournir, à
raison de trois(03) ou quatre (04) hommes par poste, afin que
164
la durée totale des factions de chaque sentinelle soit au plus

huit(08) heures par vingt heures (24H).
- D’autre part, le nombre des plantons est fonction de la
nature et de la durée des services à fournir.
II. Formation et relève
1-Formation :
Les gardes sont en principe relevées toutes les vingt-quatre

(24) heures.
En temps de paix, le service de garde est réglé dans la
garnison, de manière que les hommes aient autant que possible
deux(02) nuits consécutives de repos. Cependant, l’effectif de
la garnison et la nécessité d’un service extraordinaire, peuvent
amener le commandant(le chef de corps) d’armes à passer
outre cette prescription.
La garde qui prend le service s’appelle garde montante, celle

qui quitte, garde descendante .les gardes sont formées
conformément au règlement.
La tenue de la garde, ainsi que l’armement individuel, sont
prescrits par le commandant d’armes (chef de corps) .Il
s’inspire du service à fournir par les gardes, de la situation du
moment et du lieu où se prend le service.
Si les gardes doivent être munies d’un armement lourd ou un

engin d’accompagnement, cette disposition est prescrite par le
chef d’Etat-major ou par le commandant d’armes.
2-Relève :
Désigné de service, le chef de poste fait le point du personnel
de garde, contrôle la perception de l’armement et minutions.
165
A l’heure du service, le chef de poste conduit sa troupe à

l’emplacement qui lui est réservé .Les chefs des deux gardes,
après avoir mis leur troupe au garde à vous, s’avancent l’un
vers l’autre, se présentant réciproquement les armes. Ils
mettent ensuite leur troupe au repos, puis le chef de la garde
descendante passe le service et fait remise du matériel au chef
de la garde montante qui prend possession du corps de garde
un gradé en arme de la garde montante va relever les
sentinelles avec un gradé de la garde descendante.
Dès que les sentinelles ont été relevées, les chefs des deux
gardes font présenter les armes .Le chef de la garde
descendante amène sa troupe au pas cadencé après avoir passé
l’inspection des armes. La garde montante entre dans le poste
de garde.
III. CONSIGNES GENERALES ET CONSIGNES
PARTICULIERES
La consigne générale est celle qui s’applique à toutes les
gardes ; elle comprend les dispositions ci- après :
-Devoirs généraux du chef de garde ;
-Devoirs du chef de garde dans certaines éventualités ;
-Devoirs du chef de garde en ce qui concerne le maintien de
l’ordre public ;
-Devoirs des sentinelles ou plantons
Les consignes particulières sont celles qui résultent de la

situation spéciale de la garde et de l’objet en vue duquel le
service de garde a été établi.
IV. DEVOIRS GENERAUX DU CHEF DE GARDE
Le premier devoir du chef de garde en arrivant au corps de
garde est de prendre connaissance des consignes qui y sont
166
affichées. Ils reçoit du descendant tous les renseignements

nécessaires sur le service de 24heures.
S’il se trouve des personnes retenues au corps de garde, il
prend connaissance des ordres en vertu desquels elles ont été
appréhendées .Il vérifie l’état du matériel du corps de garde et
en fait mention dans son rapport.
Il est responsable de toutes les parties du service .Il instruit les

gradés et les hommes de leurs devoirs en ce qui concerne la
tenue de la troupe L’exécution des consignes ,la propreté du
corps de garde et de ses abords .Il ne s’absente sous aucun
prétexte ,sauf pour aller visiter ses sentinelles ,il est alors
remplacé par un gradé de sa garde.
167
C 2-2 : DEVOIRS DES SENTINELLES ET PLANTONS

V. DEVOIRS GENERAUX DES SENTINELLES ET
PLANTONS
Le lieu où est placé une sentinelle ou un planton s’appelle
poste .le temps pendant lequel la sentinelle ou le planton
assure le service à son poste s’appelle faction. Les sentinelles
et les plantons doivent toujours conserver une attitude
militaire : ne parler à personne sans nécessité de service, les
sentinelles ne doivent pas s’écarter de leur guérite ou de
l’emplacement prévu de plus de 30 pas . Ils reçoivent au
moment de prendre le service des consignes verbales aussi
simples que possibles.
S’ils aperçoivent des faits alarmants, un incendie, crient à la
garde. Le chef de garde se rend à cet appel, accompagné
d’hommes en armes. S’ils ont simplement besoin d’être
relevé, ils crient relève.
La nuit le chef et le gradé de la garde se font reconnaitre des

sentinelles en énonçant leurs noms, prénoms et grade ou à
défaut par un mot de reconnaissance. Lorsque les consignes
particulières prescrivent à une sentinelle de ne pas laisser
approcher ou interdire un passage, la sentinelle arrête par le cri
«halte là». Toute personne qui avance vers elle, s’il y a lieu de
la faire éloigner, elle crie «au large» si la personne ne s’arrête
pas la sentinelle répète les cris «halte-là au large».
Lorsque, en exécution des instructions données, les sentinelles

sont munies des cartouches, notamment pour la garde des
points sensible, ainsi qu’en cas d’attaque et de trouble, elles
peuvent en faire usage dans les conditions si après :
168
•Apres avoir fait deux sommations de « halte-là », « halte là

au large » elle charge son arme et crie « halte-là ou je fais feu
», si elle ne s’arrête pas après cette troisième sommation, elle
ouvre le feu et prévient le chef de la garde ;
•Si une sentinelle ou un planton est attaqué et se trouve en état
de légitime défense, il fait usage de son arme.
VI. RELEVE DES SENTINELLES ET PLANTONS.
La durée minimum de la faction des sentinelles est de
deux(02) heures.
Quand des circonstances particulières l’exigent le
commandant d’armes (chef de corps) peut réduire ou
augmenter cette durée .Dans ce cas, le chef de garde peut
prescrire une réduction de faction sous réserve de rendre
compte.
La durée de la faction des plantons est fixée par la consigne
particulière .les sentinelles et plantons ne se laissent relever
que par un gradé.
Pour effectuer une relève, le gradé de la relève fait rassembler

les sentinelles intéressées, s’assure de la régularité de leur
tenue et de l’état de leurs armes .Il parcourt tout l’intérieur en
compagnie des hommes relevés et de ceux qui relèvent .Il
arrête ses hommes à quelques pas de la sentinelle ou du
planton à relever. Celui-ci passe les consignes en présence du
gradé qui rectifie les erreurs et donne les explications
nécessaires. Les deux plantons ou sentinelles se présentent les
armes ou se saluent avant de se séparer.
- Composition de la garde :
- 01 Chef de poste (SCH ou SGT) ;
- 01 Adjoint chef de poste (CCH ou CAL) ;
- 03 Sentinelles ou Plantons (SDT).
169
C5 : LES MESURES DE CONTROLE
Plan:
I. Les Patrouilles ;
I. Visites et Rondes ;
II. Police militaire.
I. Les Patrouilles :
Les patrouilles sont des petits détachements, fournis sur ordre
du commandant d’armes, ayant pour mission de faire respecter
l’ordre et la discipline par les militaires rencontrés en ville
.elle sont dans la tenue prescrite par le commandant d’armes.
Les patrouilles peuvent être exécutes à pied ou sur véhicule

lorsqu’elles sont faites à pied, elles parcourent en silence
l’itinéraire qui leur a été fixé. Elles ne peuvent s’en écarter que
lorsqu’elles aperçoivent un incendie ou lorsqu’elles entendent
des bruits alarmants dans la ruelle voisine.
En cas d’incendie, la patrouille se porte vers le lieu de
l’incendie et prend les dispositions pour assurer l’ordre et
faciliter les premiers secours. Elle se retire dès que sa présence
n’est plus nécessaire.
En cas de bruit alarmant, la patrouille se porte sur le lieu où

partent les bruits et son chef se conforme aux prescriptions
relatives au maintien de l’ordre Lorsque les patrouilles
rencontrent dans la rue ou dans les lieux public des militaires
ou des gendarmes qui troublent l’ordre public ,elles les
appréhendent .Elles agissent de même vis-à-vis des hommes
de troupe qui , après l’appel du soir ,ne sont pas titulaires
d’une permission .les uns et les autres sont amenés au poste de
170
garde le plus proche pour être conduits devant les autorités

désignées dans la consigne .
II. Visites et Rondes :
Sur ordre du commandant d’armes, des officiers subalternes et
des sous-officiers sont désignés à assurer la surveillance des
gardes prescrites par le commandant de la zone militaire de
défense. Ces personnes appartiennent aux différentes unités de
la garnison considérée.
III. Police militaire :
La police militaire est un organe dont dispose le commandant
d’armes pour faire respecter la discipline et l’ordre dans la
garnison.
Le détachement de police militaire effectue, pendant et en
dehors des heures de service, des patrouilles motorisées et
pédestres sur toute l’étendue de la garnison, en surveillant
particulièrement les zones et les lieux où sont susceptibles
d’affluer les militaires ou gendarmes isolés.
Les patrouilles de police militaire contrôlent avec correction

l’identité et le titre de permission de tout militaire ou
gendarme surpris en situation irrégulière est présenté au major
de garnison en vue de l’application des sanctions prévues par
le règlement de discipline générale.
171
CHAPITRE 3 : SERVICE GENERAL
C1 : SERVICE DE SEMAINE DE LA COMPAGNIE
Plan:
I. Missions du service de semaine
II. Composition du service de semaine
I. Missions du service de semaine

Le service général au niveau de l’unité élémentaire
(compagnie) est appelé : service de semaine.
Les missions du service de semaine sont les suivantes :
Ŕ faire respecter la discipline ;
Ŕ assurer, à l'intérieur de l'unité, l’exécution des détails du
service courant et, sous le contrôle de l'adjudant d'unité ;
Ŕ transmettre, lorsque l'unité est de grande semaine, aux
sections ou fractions d'éléments désignés, les ordres relatifs
aux activités prescrites par le service général du corps.
II. Composition du service de semaine
Le service de semaine de l’unité élémentaire (compagnie)
comprend :
 Un officier de semaine ;
 Un sergent de semaine ;
 Un caporal de semaine.
Ce personnel est relevé chaque semaine, est pris à tour de rôle
parmi les officiers, sergent et sergent Ŕchef, caporaux et
caporaux chef de l’unité élémentaire (compagnie).
172
Le service de semaine se prend le samedi midi au samedi

midi, ce personnel couche au quartier et nourrit au quartier.
Rôle de l’officier de semaine
Désigné à, tour de rôle parmi les lieutenants et sous-lieutenant
dont le rôle essentiel est de remplacer le commandant d’unité
en dehors du service.
Rôle du sergent de semaine
Le sous-officier de semaine est l'auxiliaire immédiat de
l'adjudant d'unité qu'il supplée en cas d'absence.
Il a sous ses ordres le caporal-chef ou caporal de semaine.
-Il s'assure de la propreté des locaux communs et des aires
imparties à son unité ;
-Il rend compte à l'adjudant d'unité, ou à l'officier de semaine,
des événements de la nuit, des maladies et de tous les faits
portés à sa connaissance : rixes, cas d'ivresse, fautes graves...
-Il assure, en temps utile, la transmission des ordres reçus à
tous les gradés de l'unité.
- veille à l'observation des règles de sécurité dans les locaux et
installations de l’unité.
-Il est responsable de la présence et de la disponibilité du
personnel assurant le service d'intervention et de garde.
-Dès l'alerte, il rassemble au plus vite les éléments désignés,
les dirige sur le point prévu et les présente à l'officier de
permanence ;
-Veille et l’exactitude des rassemblements ;
-Procède aux appels du matin, soir et autres appels ;
-Distribue les courriers au rapport ;
-Conduit les malades à la visite médicale et en fin surveille le
repas.
173
Rôle du caporal de semaine

Le gradé de semaine, caporal ou caporal-chef, est sous les
ordres du sous-officier de semaine qu'il seconde dans tous les
détails de son service et remplace en cas d'absence.
Sauf disposition contraire du commandant d'unité, il assume
directement les responsabilités suivantes :
Ŕ réveil : réveil de l'unité à l'heure prescrite ;
Ŕ travaux : rassemblement du personnel et direction des
travaux à l'intérieur de l'unité ;
Ŕ punis : déplacement des hommes punis entre l'unité et les
locaux disciplinaires ;
174
175
TITRE IV.
ARMEMENT.
ARM 1 Désignation et classification des armes

C1 : Désignation et classification des armes
ARM 2 Le PMAK de 7,62mm - modèle 1947

C1 : Destination, caractéristiques générales, organisation en
vue de tir
C2 : Notions élémentaires sur le fonctionnement
- Démontage et remontage sommaires
- Les incidents de tir
ARM 3 Le PKM
C1 : Destination, caractéristique, organisation en vue de
service de tir
C2 : Démontage et remontage sommaire
- Les incidents de tir, et moyens de remédier
ARM 4 Le LRAC
service de tir
C3 service élémentaire - Les incidents de tir, et moyens de
remédier
ARM 5 Le LG - Castor
ARM 6 Le QLZ
service de tir
176

ARM7 Les Grenades à main

C1 : Destination, classification, caractéristiques des grenades à
main
177
ARM 1 Désignation et classification des armes

C1 : Désignation et classification des armes
ARM 2 Le PMAK de 7,62mm - modèle 1947

C1 : Destination, caractéristiques générales, organisation en
vue de tir
Prise en main: Prendre la classe à son
commandement, contrôle effectif, tenue,
etc.…;
Titre: Le pistolet mitrailleur automatique de
KALACHNIKOV.
But: le but de la séance d'aujourd'hui et de

vous faire connaître votre arme de dotation
Intérêt: le fait de connaître les caractéristiques
numériques et les généralités sur votre arme
de dotation vous permettra ultérieurement de
mieux vous en servir
Plan: -
- Les caractéristiques générales
- Les parties principales
- Rôle des trois parties essentielles
INTRODUCTION
- Les accessoires
- Contrôle
Le pistolet mitrailleur automatique de
KALACHNIKOV est une arme individuelle,
d’épaule, à tir tendu, destinée à faire du tir à
tuer jusqu'à 400m.
Il est doté d’une baïonnette et on peut monter
sous le canon le lance grenade castor LG-GP-
25 de 40mm. Le PMAKM et le PMAK 47
modernisé en 1954 se différencient par :
- le compensateur (AKM)
- le ralentisseur (AKM)
- l'échelle de hausses
- les valeurs balistiques
Il existe les versions suivantes de l’arme :
- AKM CB – destiné aux troupes d’infanterie à
pied
- AKM CR – troupe TAP et blindé
AKM roumain avec 2 poignées pistolets
Valeurs balistiques
178
Calibre mm
Vitesse initiale
Portée maximale
LES CARACTERISTIQUES
Portée utile
Portée pratique
PRINCIPALES
Poids (chargeur garni sans baïonnette)
Poids chargeur vide
Poids chargeur garni
Poids baïonnette avec gaine
Longueur sans baïonnette
Longueur avec baïonnette
Cadence de tir C/minute
Vp de tir
instructeur aide les élèves à repérer les pièces
L’instructeur fait apparaître l’aide pédagogique
L’instructeur énumère lentement les pièces

citées sur l’aide pédagogique
LES PARTIES PRINCIPALES
- le canon
- la boite de culasse
citées sur leurs armes
- l'appareil de pointage
- l'ensemble mobile
- le mécanisme récupérateur (ressort
récupérateur avec sa tige guide)
- le couvercle de la boîte de culasse
- le cylindre à gaz avec garde main
- la crosse
- la poignée pistolet
le mécanisme de mise de feu
179
- LE CANON
A âme rayée, avec chambre tronconique est
ROLE DES 3 PARTIES ESSENTIELLES

destiné à orienter la direction de la balle et lui
imprimer le mouvement de rotation pour la
L’instructeur explique les rôles

stabilité sur sa trajectoire. Il porte 4 rayures
- L’APPAREIL DE POINTAGE
De type mécanique est utile pour viser jusqu’à
800m (AK 47) et 1000m (AKM). Il est composé
d’un guidon, hausse à cran de mire avec
œilleton en forme de U d’un curseur.
- MECANISME DE MISE DE FEU

De type mécanique il est doté d’un levier
sélecteur de tir à triple fonction (sûreté, rafale,
coup par coup).
L’instructeur expose
Le PMAK tire les cartouches de 7,62 mm

LES MUNITIONS
modèle 1943.
- à balle ordinaire
- à balle traçante
- à balle perforante incendiaire
d'exercice
L’instructeur fait apparaître
LES ACCESSOIRES
L’instructeur énumère lentement les pièces

l’aide pédagogique
citées sur l’aide pédagogique

- chargeur
- accessoire de nettoyage
- la housse
- la baïonnette
180
CONTROLE
interroge les
L’instructeur
élèves
Mise en place des chargeurs
CRITIQUE
Dernière
mise au
point
Enlever tout doute
dans l'esprit des
QUESTIONS A
POSER
élèves

L’instructeur rappelle le but de la séance et fait une
Rappel du but du cours: Vous avez appris

des généralités sur le PMAK.
ouverture sur le cours suivant
Rappel de l'intérêt du cours: Vous saurez

CONCLUSION
dorénavant en faire bon usage.
Rappel des points clés: les parties

principales de l'arme et les caractéristiques.
Ouverture vers la séance suivante: Au

prochain cours nous verrons le démontage
remontage du PMAK.
181
C2 : NOTIONS ELEMENTAIRES SUR LE

FONCTIONNEMENT
-Démontage et remontage sommaires
-Les incidents de tir

etc.;
Révision séance précédente par un jeu

de questions (Rappel ou liaison avec la
séance précédente)
Titre: annonce du titre du cours qui peut
résulter d'un thème (aujourd'hui je vais
vous apprendre et enseigner le
démontage, remontage et nomenclature
INTRODUCTION
du PMAK)
But: A la fin de la séance vous devrez
être capable de démonter et remonter le
PMAK.
Intérêt: pouvoir régler les incidents de tir
les plus fréquents et permettre
l'entretien de l'arme.
Plan:
- démonstration d’ensemble
- démonstration décomposée
- exécution à l’imitation
- exécution libre
- exécution réflexe
- contrôle
182
DEROULEMENT
L’instructeur démonte
DEMONSTRATION
l’arme à cadence
D’ENSEMBLE
normale
PAS DE COMMENTAIRE
(les élèves regardent)
183
Les mesures de sécurité :

Les mesures de sécurité permettent
d’éviter un accident, donc :
- Diriger le canon du PMAK dans une
direction n’offrant aucun danger ;
- Enlever le chargeur en appuyant sur le
verrou et vérifier s’il n’est pas garni ;
-Enlever la sûreté en plaçant le levier
sélecteur en position tir par rafales ;
- Ramener l’ensemble mobile en
position arrière et regarder dans la
L’instructeur démonte l’arme à cadence lente
chambre et donner deux(02) coups de

sécurité.
DEMONSTRATION DECOMPOSEE
Démontage sommaire :
- Enlever les accessoires ;
- Enlever le couvercle de la boîte de
culasse en appuyant à fond le talon de
la tige guide du ressort ;
- Retirer le mécanisme récupérateur (le
ressort récupérateur et sa tige guide) ;
- Enlever l’ensemble mobile de la boîte
de culasse et le retirer de la boîte de
culasse ;
- Séparer la culasse mobile du châssis
de verrouillage ;
- Enlever le cylindre à gaz avec son
garde main en soulevant la clavette
d’assemblage vers le haut.
Les opérations de remontage

s’effectuent dans l’ordre inverse du
démontage (la dernière pièce à avoir été
démontée est la première à être
remontée) et se terminent par les deux
(02) coups de bon fonctionnement
184
EXECUTIONLIBRE EXECUTION A L’IMITATION
L’instructeur fait effectuer les

L’instructeur démonte l’arme à cadence lente et attend que tous les
opérations librement et corrige les
élèves aient effectués l’opération en cours avant de passer à la suivante
erreurs
185
démonstration décomposée
Annonce des opérations de la
L’instructeur fait effectuer des

démontages chronométrés
EXECUTION REFLEXE
Cette recherche de chronométrage a
pour but de vous faire acquérir de la
vitesse et des automatismes pour
résoudre une panne rapidement lors du
combat
- vérification par l'instructeur de l'atteinte

de l'objectif par la totalité des élèves
L’instructeur interroge les
(poser plus de questions sur la

nomenclature, la pratique étant
CONTROLE
élèves
supposée acquise depuis la dernière

phase).
Rappel sur les points clés : Mesures de
sécurité
Ordre de DEM – REM
Dernière mise au
CRITIQUE
point
Enlever tout doute
dans l'esprit des
QUESTIONS A
POSER
élèves
186
CONCLUSION
Rappel du but du cours: Vous avez
appris le démontage - remontage

sommaire du PMAK afin de vous
permettre de mieux faire usage de
l’arme.
Le démontage complet est réservé aux

organismes de réparation.
CONCLUSION
Rappel de l'intérêt du cours:

Désormais vous serez en mesure
d'entretenir et régler les incidents de tir
les plus courants de votre arme.
Rappel des points clés: Mesures de

sécurité
Ordre du démontage remontage.

prochain cours nous verrons la synthèse
de fonctionnement du PMAK
INCIDENTS DE TIR CAUSES REMEDES

Lèvres du chargeur
Mauvaise présentation
déformées ou chargeur Changer de chargeur
du chargeur:
abîmé.
Engagé le chargeur
chargeur mal engagé
correctement
Pas d'introduction de
Ressort élévateur du Changer de chargeur
cartouche:
chargeur faible ou arrêtoir de
chargeur défectueux
La pointe du percuteur est Changer de percuteur
Raté de percussion:
émoussée ou envoyer l'arme à
187
l'atelier
Vérifier le
Fermeture incomplète fonctionnement de
l'ensemble mobile
Cartouche défectueuse Remplacer la cartouche
Chambre rouillée ou sale Nettoyer la chambre
Griffe de l'extracteur
Pas d'extraction de l'étui: envoyer l'arme à l'atelier
émoussée
Ressort de l'extracteur faible envoyer l'arme à l'atelier
Nettoyer le canal du
Encrassement du trou
canon avec trou d'évent
Pas d'éjection de l'étui: d’évent ou de la chambre
et cylindre à gaz
Ejecteur défectueux envoyer l'arme à l'atelier
188
ARM 3 : LA MITRAILLEUSE DE KALACHNIKOV

MODERNISEE DE 7,62MM MODELE 44

service de tir
Prise en main : contrôle effectif, tenue,

etc. ; Révision séance précédente par un
jeu de questions
Titre : Aujourd’hui je vais vous

apprendre et enseigner les généralités
sur la mitrailleuse de Kalachnikov
modernisée de 7,62mm modèle 44 et
ses munitions.
INTRODUCTION
But : le but de la séance d’aujourd’hui et

de vous faire connaître cette arme.
Intérêt : Le fait de connaître les

généralités sur cette arme vous
permettra ultérieurement de mieux vous
en servir.
Plan :
- Destination
- Organisation générale
- Les munitions Contrôle
189
DEROULEMENT
La mitrailleuse de Kalachnikov
modernisée de 7,62mm modèle 44,
L’instructeur annonce
appelée couramment PKM ( P=
DESTINATION
mitrailleuse, K= kalachnikov, M=
modernisée ) est une arme automatique
à culasse calée, destinée à faire du tir
direct exclusivement par rafale contre le
personnel ennemi à une distance de
1000m et les véhicules non blindés à
une distance de 500m.
Caractéristiques
Calibre
L’instructeur annonce et montre le
Vitesse initiale
Portée maximale
Portée utile
transparent n° 1
NUMERIQUES
Portée pratique :
- personnels
- véhicules non blindés
Cadence de tir
Poids de l’arme, sans la boite à bande
Poids de la boîte à bande garnie de 100
cartouches
Longueur de l’arme
Capacité de la boite à bande
190
- Canon : à âme rayée, avec chambre

pour étui tronconique
- Appareil de pointage : mécanique
(guidon, planche de hausse, le
curseur, le cran de mire)
- Système d’alimentation : le
chargement automatique à partir d’un
maillon de 100, 200 et 250 cartouches
à pile unique, l’introduction est
indirecte.
ORGANISATION GENERALE
- Système moteur : action directe des

gaz
- Système de fermeture : à culasse

calée, les tenons de verrouillage
entrent dans leurs logements
- Système de percussion : la
percussion, commandée est
actionnée grâce au ressort percuto -
récupérateur et sa tige guide ;
- Système de détente : la détente, la
gâchette avec son ressort et le pontet.
- Sécurité : assurée par la course de
garde à l’ouverture et à la fermeture
- Sûreté : mécanique, assuré par le
verrou de sûreté à deux positions : feu
et sûreté.
Système d’appui : c’est au niveau de la
crosse, du bipied et de la poignée
pistolet.
191
Le PKM tire les cartouches de 7.62 mm

modèle 1944.
- A balle ordinaire ;
- A balle traçante ;
- A balle perforante incendiaire ;
- D’exercice.
LES MUNITIONS
Ces cartouches sont rangées dans de
petits paquets de 20 cartouches,
rassemblés dans deux boites métalliques
de 440 cartouches chacune, contenues
dans une caisse en bois, soit au total
880 cartouches.
Sur les parois latérales de la caisse sont

portées les indications nécessaires à
l'identification des cartouches selon leur
destination. 7,62mm x 54.
192
1-Simplicité : arme collective légère

autrefois nécessitant deux servants,
mais aujourd’hui est servie par une seule
personne ;
ORGANISATION EN VUE DE SERVICE

2-Nomenclature : les parties principales
de l’armes sont : canon avec cache
flamme et poignée de transport ; boite de
culasse ;
Le couvercle d’alimentation de la boite
de culasse (couvercle du couloir
d’alimentation) ;
la crosse et l’épaulière ;
le levier d’armement ;
l’ensemble mobile ;
l’embase du mécanisme d’alimentation ;
le cylindre à gaz ;
les appareils de pointage ;
le régulateur à gaz ;
le mécanisme récupérateur (tige guide et
son ressort récupérateur)
L’instructeur
CONTROLE
Dernière mise au
point
CRITIQUE
193

QUESTIONS A POSER
l’esprit des élèves

Les élèves posent des questions.
CONCLUSION
Rappel du but du cours : vous avez
L’instructeur rappelle le but de la séance
et fait une ouverture sur le cours suivant
appris des généralités sur le PKM.
Rappel de l’intérêt du cours : afin de

vous permettre de mieux faire usage de
CONCLUSION
l’arme.
Rappel des points clés : la destination,

l’organisation générale et les
caractéristiques.
Ouverture vers la séance suivante : au

prochain cours nous verrons le
démontage remontage du PKM
194
C2 : DEMONTAGE ET REMONTAGE SOMMAIRE

etc; Révision séance précédente par un
jeu de questions (Rappel ou liaison avec
la séance précédente)
démontage, remontage du PKM)
INTRODUCTION

PKM.
Intérêt: pouvoir régler les incidents de
tir les plus fréquents et permettre
l'entretien de l'arme.
Plan:
- exécution libre
contrôle
DEROULEMENT
195
PAS D Les mesures de sécurité :

Les mesures de sécurité permettent
d’éviter un accident, donc :
- Diriger le canon du PKM dans une
direction n’offrant aucun danger ;
- Ouvrir le couvercle d’alimentation de la
boite de culasse ;
- Dégager la bande et regarder s’il n’y a
pas de cartouche ;
- Ramener l’ensemble mobile en
position arrière ;
-Lâcher le levier d’armement en
accompagnant le mouvement ;
Démontage sommaire :
-Démonter les tiges baguettes de
nettoyage fixées sur les bipieds ;
-Démonter la tige guide avec son
ressort récupérateur en appuyant avec
le pouce la tige guide vers
l’avant jusqu’à ce que sa saillie quitte
l’orifice dans la paroi arrière de la boite
de culasse ,soulever l’extrémité de la
L’instructeur démonte l’arme à cadence normale
tige et retirer le RR de la boite de

culasse ;
DEMONSTRATION D’ENSEMBLE
- Démonter l’ensemble mobile, faire

reculer à refus le tracteur ;
- Soulever la partie arrière du châssis de
verrouillage et le retirer avec la culasse
mobile et le piston de la boite de
culasse ;
- Séparer la culasse mobile du châssis
de verrouillage, pour cela : saisir le
châssis de verrouillage avec la main,
culasse en haut, faire reculer la culasse
mobile et tourner à droite pour que sa
saillie quitte l’échancrure du châssis de
verrouillage puis avancer la culasse
mobile et le tourner à droite pour le
séparer du châssis de verrouillage ;
196
- Séparer le percuteur de la culasse
mobile ;
DEMONSTRATIO
EXECUTION A L’IMITATION
N DECOMPOSEE
L’instructeur
L’instructeur démonte l’arme à cadence lente et attend que tous les élèves
démonte l’arme à
aient effectué l’opération en cours avant de passer à la suivante
cadence lente
197
PAS DE COMMENTAIRE
opérations librement et corrige

L’instructeur fait effectuer les
EXECUTION LIBRE
les erreurs
EXECUTION REFLEXE
Cette recherche de chronométrage a

pour but de vous faire acquérir de la
vitesse et des automatismes pour
résoudre une panne rapidement lors du
combat

L’instructeur interroge les élèves

nomenclature, la pratique étant
CONTROLE
supposée acquise depuis la dernière

phase).

sécurité Ordre de DEM – REM
198

CRITIQUE

QUESTIONS
A POSER
CONCLUSION
Rappel du but du cours:
Vous avez appris le démontage -
remontage sommaire du PKM afin de

vous permettre de mieux faire usage de
l’arme.

CONCLUSION
Rappel de l'intérêt du cours:

Désormais vous serez en mesure
d'entretenir et régler les incidents de tir
les plus courants de votre arme.
Rappel des points clés:

Mesures de sécurité
Ouverture vers la séance suivante:

Au prochain cours nous verrons
199
200
ARM 4 LE LANCE ROQUETTE ANTI-CHAR

service de tir
L’instructeur expose le but de la séance et annonce l’introduction Prise en main: contrôle effectif, tenue, etc;
Titre: Le LRAC RPG7.
But: le but de la séance d'aujourd'hui et de

vous faire connaître les généralités sur le
LRAC RPG7
INTRODUCTION
Intérêt: le fait de connaître les caractéristiques

numériques et les généralités sur cette arme
vous permettra ultérieurement de mieux vous
en servir
Plan:
- Destination
- Organisation générale
- Les munitions
- Les accessoires
Contrôle
DEROULEMENT
DESTINATION
Le LRAC RPG7 de calibre 40 mm est une

L’instructeur
annonce
arme collective légère, destinée à détruire un

ennemi anti-char ou anti-personnel ainsi que
des ouvrages de campagne de type léger.
201
CARACTERISTIQUES DONNEES
Calibre 40 mm
Portée utile 500 m
Portée pratique 200 à 330m
PRINCIPALES Poids de l'arme avec
6,3 kg
lunette
Poids de l'arme chargée 8,5 kg
Vitesse initiale 120 m/s
Vitesse maximale 300 m/s
4 a 6 coups par
Cadence de tir (cp/min)
minute
Longueur de l'arme 950 mm
- Tube canon à âme non rayée avec chambre
et tubulure. La partie arrière présente un
évasement (tuyère) pour l'évacuation des
gaz, il est ouvert aux deux extrémités;
- Appareil de pointage : le LRAC est doté d’un
ORGANISATION GENERALE
appareil de pointage mécanique et optique

(PG-07) ;
- Alimentation: simple non automatique par la
bouche du canon;
- Système de mise de feu : la percussion de
type marteau est commandée, la détente est
à déclenchement de gâchette ;
- Sécurité : aucune ;
- Sûreté: mécanique, assuré par le verrou de
sûreté ;
Le LRAC est servi par 2 personnes-, le

pourvoyeur et le tireur.
202
Le LRAC tire le coup complet à charge creuse

(anti-char) PGK-7V ou à charge explosive
PGO-7V :
Elles sont livrées dans des caisses en bois
pesant environ 30 kg contenant 6 coups
complets (roquettes).
La roquette anti-char PGK-7V:

Elle possède une ogive de forme ovoïde,
charge creuse.
La fusée qui contient une tête piézo-électrique
avec coiffe.
Le propulseur est à réaction dynamique, il
contient la charge propulsive.
Le stabilisateur possède des ailettes avec
système d'amorçage. La poudre est en forme
de lamelle.
Calibre 85 mm
LES MUNITIONS
Poids 2.200 kg
Longueur 925 mm
Capacité de perforation :
- béton : (à compléter)
- blindage : (à compléter)
Destruction de véhicule blindé par effet de
charge creuse.
La roquette explosive PGO-7V:

Elle possède une ogive de forme cylindrique,
charge explosive. La fusée qui contient une
tête à effet instantané avec coiffe.
Le propulseur est à réaction dynamique il
contient la charge propulsive.
Le stabilisateur possède des ailettes avec
système d’amorçage, poudre en forme de
lamelle.
Calibre 40 mm
Poids : (à compléter)
Longueur : (à compléter)
Effet 203
d’explosion avec projection d'éclats dans
un rayon d'environ 10m avec effet de souffle.
Le lot individuel comprend :

- 1 housse de transport de 3 roquettes
LES ACCESSOIRES
L’instructeur énonce
- 1 housse de transport de 2 roquettes
- 1 sac de transport de l’appareil de pointage
PGD 7B (lunette)
- 1 baguette de nettoyage
- 1 brosse écouvillon
- 1 clé tournevis
L’instructeur interroge les - 1 chasse goupille
CONTROLE
élèves
Que signifie LRAC ?

Donnez les valeurs balistiques du RPG7 ?
Citez les 2 munitions du RPG7 ?
CRITIQUE

QUESTIONS
A POSER
CONCLUSION
204
L’instructeur rappelle le but de la séance et fait

Rappel du but du cours: Vous avez appris
une ouverture sur le cours suivant

des généralités sur le LRAC RPG7.
CONCLUSION Rappel de l'intérêt du cours: afin de vous

permettre de mieux faire usage de l’arme.
Rappel des points clés: La destination et les

caractéristiques.

prochain cours nous verrons le démontage
remontage du RPG7.
205
C2 : LE FONCTIONNEMENT, LES PARTIES

PRINCIPALES, LE DEMONTAGE ET REMONTAGE
SOMMAIRE

etc.…; Révision séance précédente par
un jeu de questions (Rappel ou liaison
avec la séance précédente)

fonctionnement, les parties principales, le
démontage et remontage sommaire du
RPG7)
INTRODUCTION

RPG7 ainsi qu’en connaître le
fonctionnement.
Intérêt: connaître le RPG7 pour mieux
s’en servir.
Plan:
- Les parties principales
- Le fonctionnement
- exécution libre
contrôle
206
DEROULEMENT
Les parties principales du RPG7 sont:
- Le tube canon ;
- Le dispositif de mise de feu avec
PRINCIPALES
LES PARTIES
sûreté;
- La poignée pistolet ;
- 2 plaques de protection;
- Les organes de visée mécaniques ;
- L’appareil de pointage PG-07
(lunette).
Principe général:
Le LRAC RPG7 est une arme non
automatique, à réaction dynamique et à
effet sans recul.
Le coup complet est auto- propulsé et
actif.
Synthèse de fonctionnement.
LE FONCTIONNEMENT DU RPG7
(instructeur)
Au départ du coup:
- Le percuteur frappe l'amorce ;

- La charge de lancement s'enflamme ;
- La roquette sous l’effet des gaz est
chassée du tube- canon avec une
vitesse de l2O m/s ;
- Déploiement des ailettes ;
- A une distance de 20 à 30m, le
propulseur à réaction s'enflamme à
son tour après le retard. Il y a
échappement des gaz par les tuyères
et la vitesse de la roquette augmente
à 330 m/s ;
Au contact de l'objectif, les roquettes ont

chacune leurs effets personnels (anti-char
ou anti- personnels).
207
L’instructeur démonte l’arme

DEMONSTRATION
à cadence normale
D’ENSEMBLE
PAS DE COMMENTAIRE
Les mesures de sécurités :

Les mesures de sécurités permettent
d'éviter un accident, donc:
- Diriger le canon du RPG7 dans une
direction n'offrant aucun danger;
- Enlever la roquette s'il y en avait une ;
- Armer l'arme;
L’instructeur démonte l’arme à cadence lente
- Appuyer sur la détente ;

- Répéter ce mouvement 2 fois (2 coups
DEMONSTRATION DECOMPOSEE
de sécurités).
Démontage sommaire : (en partie)

- Enlever les couvres organes ;
- Chasser la goupille d'assemblage de la
mise de feu après avoir enlevé la vis ;
- Séparer le système de mise de feu du
tube canon ;
- A l'aide d’une clé, dévisser le raccord
puis retirer le percuteur avec son
ressort et la douille d'appui.
les opérations de remontages s'effectuent

dans l'ordre inverse du démontage (la
dernière pièce à avoir été démontée est la
première à être remontée), et se termine
par les coups de bon fonctionnement.
Le démontage complet est réservé à
l'échelon supérieur de réparation.
208
démonte l’arme à
EXECUTION A
cadence lente
L’IMITATION
L’instructeur
L’instructeur fait effectuer les opérations

librement et corrige les erreurs
EXECUTION LIBRE

EXECUTION REFLEXE
Cette recherche de chronométrage a pour

but de vous faire acquérir de la vitesse et
des automatismes pour résoudre un
incident de tir rapidement lors du combat
209

CONTROLE
nomenclature, la pratique étant supposée
acquise depuis la dernière phase).
sécurité
Dernière mise au point Ordre de DEM – REM
CRITIQUE
Enlever tout doute dans l'esprit des élèves
QUESTIONS
A POSER
210
CONCLUSION
Rappel du but du cours: Vous avez
appris le fonctionnement ainsi que le

démontage - remontage sommaire du
RPG7 afin de vous permettre de mieux
faire usage de l’arme.

CONCLUSION
Rappel de l'intérêt du cours: Désormais

vous serez en mesure d'entretenir et
régler les incidents de tir les plus courants
de cette arme.
Rappel des points clés: Mesures de

sécurité

prochain cours nous verrons les organes
de visée du RPG7.
211
C3 : SERVICE ELEMENTAIRE

etc.…; Révision séance précédente par un
jeu de questions (Rappel ou liaison avec la
L’instructeur expose le but de la séance séance précédente)
résulter d'un thème (aujourd'hui nous
et annonce l’introduction
allons vous faire acquérir les

INTRODUCTION
connaissances techniques sur le service

de l’arme, la résolution des incidents de tir
et l'entretien du RPG7).
avoir les connaissances techniques
nécessaires pour entretenir le RPG7.
Intérêt: pouvoir régler les incidents de tir
et permettre l'entretien de l'arme.
Plan:
-le service de l'arme
- l'entretien
- contrôle
DEROULEMENT
212
1) Choix de la position de feu:

Le choix de la position de feu doit
répondre aux exigences suivantes:
Zone de sécurité: derrière le LRAC, à une
distance de 6 0m et un angle de 45°, il ne
doit y avoir aucun obstacle et personnel.
Le LRAC doit être à plus de 20 cm du sol

et autour du canon il ne doit y avoir aucun
obstacle.
2) Préparation de l'arme et de la
munition au tir:
Le RPG7 doit être exempté de tout défaut.
Les composants être au complet et en bon
état de fonctionnement. Le tube doit être
propre. L'appareil de pointage intact.
Le binôme: pointeur et pourvoyeur sont

responsable de la préparation matérielle
en vue du tir.
Le pointeur tireur prépare le LRAC:

- Il retire la lunette optique du sac de
transport et la monte sur le LRAC ;
- Il enlève les organes de protection et
procède à l'inspection pour s'assurer
que tout est au point ;
- Il vérifie la zone de sécurité.
Le pourvoyeur prépare le coup complet:

- Il retire de la housse la roquette
le SERVICE de l'ARME
L’instructeur expose
indiquée (AP ou AC) avec la charge de

lancement ;
- Il procède à l'inspection du matériel ;
- Il dévisse le capuchon de sécurité du
propulseur à réaction ;
- Il vise la charge de lancement à l'ogive
de la tête ;
Il enlève la coiffe de sécurité.
- 213
Le coup complet monté est prêt au tir.
Le LRAC RPG7 nécessite peu

d’ingrédient.
Entretien avant le tir :

Nettoyer l’âme du tube-canon à sec.
Entretien après le tir :

A la fin de la séance de tir, examiner
L'ENTRETIEN DU RPG7
sérieusement le RPG7. Eliminer les

L'instructeur expose résidus de tir en nettoyant l’âme du canon
puis les autres parties.
Ensuite huiler les parties nettoyées.
Généralement l'arme doit être nettoyée:
- Avant le tir;
- Immédiatement après le tir;
- Au retour des exercices et
manœuvres;
- Chaque fois en temps de guerre
pendant le repos;
- Une fois au moins par semaine;
Entretenir son arme est un acte de

combat
Vérification par l'instructeur de l'atteinte de

CONTROLE
l'objectif par la totalité des élèves

Rappel sur les points clés : les incidents
de tir, l’entretien
214

CRITIQUE
Enlever tout doute dans l'esprit

QUESTIONS A POSER
des élèves
CONCLUSION
Rappel du but du cours: Vous
connaissez maintenant le service

élémentaire de l'arme, régler les incidents

de tir et l'entretenir.
Rappel de l'intérêt du cours: Donc

CONCLUSION
désormais vous serez en mesure

d'entretenir et régler les incidents de tir de
cette arme.
Rappel des points clés: sur le réglage,

les incidents de tir et l'entretien.

prochain cours nous verrons ……
215
Les incidents de tir, et moyens de remédier
INCIDENTS DE TIR CAUSES REMEDES

Nettoyer correctement le
Canon sale
tube canon
Nettoyer l’encoche du
canon.
La roquette ne s’engage
Encoche du canon sale Dans le cas où
pas dans l’encoche du
ou endommagée. l’encoche du canon est
canon
endommagée, envoyer
le LRAC en réparation
La pointe du percuteur
Changer de percuteur
est défectueuse.
Roquette défectueuse. Remplacer la roquette.
Introduire correctement
Introduction incomplète
la roquette dans le
Raté de percussion de la roquette dans le
canon jusqu’à fixation
canon.
dans l’encoche.
Nettoyer et huiler le
Mécanisme de mise de
mécanisme de mise de
feu encrassé.
feu.
216
ARM 5 -Le LG-GP 25 Ŕ Castor
ARM 6 Le QLZ
service de tir
ARM7 Les Grenades à main

C1 : Destination, classification, caractéristiques des
grenades à main
217
218
TITRE V.
INSTRUCTION SUR LE TIR
CHAPITRE 1 : L’ACUITE VISUELLE - RECHERCHE

DE L’ŒIL DIRECTEUR
Plan:
I. L'acuité visuelle
II. L'œil directeur
I. L'acuité visuelle :
L'acuité visuelle doit être calculée en début d'incorporation,
cette information doit permettre l'emploi des personnels au
sein de l'unité.
Pour ce faire nous allons tester les personnels sur des gabarits
placés à 50, 100, 200, et 300 mètres. Tous les personnels sont
testés un par un aux gabarits
II. L'œil directeur
1. Définition : l’œil directeur est celui qui dirige le regard et

qui voit le mieux.
Les deux yeux ne jouent pas le même rôle dans la vision; la
direction du regard est déterminée par l'un d'eux, appelé œil
directeur.
2. La recherche de l’œil directeur :

Il existe plusieurs procédés pour le découvrir:
a) Désigner du doigt, les deux yeux ouverts, un objet de
dimensions réduites placé, au moins à 9 mètres:
219
- Si le doigt reste sur l'objet quand l'œil gauche est fermé, l'œil
directeur est le droit;
- Si c'est en fermant l'œil droit, l'œil directeur est l'œil gauche.
b) Le tireur les deux yeux ouverts, désigne du doigt l'œil
directeur de l'instructeur; celui-ci aperçoit le doigt devant l'œil
directeur du tireur.
En vision monoculaire, il est préférable de viser avec l'œil le

meilleur qui est en général l'œil directeur.
Vérification de l'œil directeur pour tous les personnels
220
CHAPITRE 2 - NOTIONS SUR LE POINTAGE DES

ARMES :
Ligne de mire Ŕ prendre la ligne de mire Ŕ
Pointer, viser un objectif, les erreurs de visée
Plan:
1- La ligne de mire
2- Prendre la ligne de mire
3- La visée conforme
4- Les erreurs de visée, de mire et de dévers
1-La ligne de mire :
La ligne de mire est la ligne passant par le centre du cran de
mire (l’œilleton) et le milieu du sommet du guidon.
2-Prendre la ligne de mire :

Prendre la ligne de mire, c'est placer l'œil dans le
prolongement de la ligne de mire, en arrière du cran de mire
(de l'œilleton).
*En prenant la ligne de mire, le tireur doit accommoder sur le
guidon et le placer au centre du cran de mire (de l'œilleton).
3-Viser :
C’est prendre la ligne de mire et l’amener sur l’objectif.
4-La visée conforme :

C’est prendre la ligne de mire et l’emmener sur la base de
l’objectif.
Le tireur se trouve en visée conforme lorsque le sommet du
Guidon :
Ŕ est placé au centre du cran de mire (de l'œilleton) ;
Ŕ affleure (touche) la base de l’objectif.
221
5-Les erreurs de visée, de mire et de dévers :

- Le guidon dépassant le milieu du cran de mire vers le haut
(gros guidon), ce qui élève le tir;
- Le guidon apparaissant au-dessous du milieu du cran de mire
(fin guidon), ce qui abaisse le tir;
- Le guidon à droite (ou à gauche) "pincé à droite (ou à
gauche)"; ce qui déporte le tir à droite (ou à gauche);
- Le guidon penché à droite (ou à gauche); "dévers" ce qui
déporte et abaisse le tir à droite (ou à gauche).
222
CHAPITRE 3 : LES REGLES DE COORDINATION

AVANT LE DEPART DU COUP
Plan:
A- Le maintien de l’arme
B- L’action du doigt sur la détente
C- Le blocage de la respiration
A- Le maintien de l’arme :
Il existe quatre points(04) pour le maintien de l’arme :
- Le bras gauche ;
- Le bras droit ;
- L’épaule ;
- La joue.
B- L’action du doigt sur la détente :

L'action du doigt sur la détente doit se faire sans nuire au
pointage.
Elle s'opère en deux temps :
Premier temps (1ère bossette) : dès que la visée est dégrossie,

le tireur rattrape le jeu de la détente en agissant avec l'index
sur la queue de détente ;
Deuxième temps (2ème bossette): dès que la visée-conforme

est réalisée (respiration bloquée) le tireur exerce une pression
lente, précise et régulière de l'index sur la queue de détente,
dans l'axe de l'arme.
NB : Selon la conformation du tireur, c'est la première ou la

deuxième phalange de l'index qui prend appui sur la queue de
détente.
223
C- Le blocage de la respiration :
L'expiration ayant pour effet de faire monter le guidon en
cible, le tireur bloquera sa respiration au cours d'une
expiration et au moment où il se trouve en visée conforme.
224
CHAPITRE 4 : LES POSITIONS DE TIR
Plan:
A- Tir couché
B-Tir debout
C-Tir à genoux
Les positions de tir

Il existe trois positions principales pour le tir au poser:
- la position du tireur couché ;
- la position du tireur à genou ;
- la position du tireur debout.
A-Position du tireur couché:

CORPS: dans l'axe de l'arme (ou fait un angle de 0 à 20° avec
la direction de l'objectif) suivant la constitution du tireur.
JAMBES: écartées, la jambe droite légèrement repliée pour

décontracter le corps, le talon droit au sol, la pointe du pied
vers l’extérieur, le talon gauche vers le haut, la pointe du pied
touchant le sol.
BUSTE : Soulevé par les coudes appuyés au sol, la ligne des

épaules est parallèle au sol.
MAINS :
- La main gauche maintient l’arme, en saisissant le fût
- La main droite enserre la poignée pistolet et bloque l’arme
contre l’épaule droite.
- L’index sur la queue de détente
225
Le coude gauche au sol, plus ou moins décalé par rapport à

l'aplomb du fût.
JOUE : La joue repose sur la crosse.
ŒIL : Placé de 4 à 7 cm du cran de mire.
ATTENTION : Corriger le dévers.
B-Position du tireur à genou:
CORPS Buste tourné vers l’objectif.
JAMBE DROITE
Genou droit à terre, la jambe droite faisant un angle d’environ
60° avec la direction de l’objectif.
Pied droit en arrière du talon gauche, selon la taille du tireur à
plat ou dressé sur la pointe.
JAMBE GAUCHE
La jambe gauche pliée servant d’appui, le pied à plat, la pointe
du pied rentré.
BRAS GAUCHE
La main gauche maintient l’arme, en saisissant le fût, le coude
sur le genou gauche.
BRAS DROIT
La main droite enserre la poignée pistolet et maintient la
crosse appuyée au creux de l’épaule droite.
TETE
La tête en direction de l’objectif, l’œil droit placé de 4 à 7 cm
du cran de mire, la joue appuyée sur la crosse, verrouille
l’arme contre l’épaule.
TIR PAR RAFALE La main gauche enserre fortement le fût.
La main droite tient la poignée pistolet et bloque fermement
l’arme contre l’épaule.
226
C-Position du tireur debout:
CORPS D’aplomb, le buste droit.
JAMBES Ecartées naturellement et supportant d’une manière

égale le poids du corps.
Le pied gauche en avant.
Le pied droit en arrière et faisant sensiblement un angle de 60
à 90° avec le pied gauche.
BRAS GAUCHE
Le bras gauche soutient le fût, l’avant-bras gauche est en
contact avec la poitrine.
BRAS DROIT
Le bras droit maintient l’arme dans le creux de l’épaule. La
main droite enserre la poignée pistolet
TETE
La tête dans la direction de l’objectif, l’œil droit placé 4 à 7
cm du cran de mire, la joue droite contre la crosse.
MAINS Pour le tir par rafale seulement :

- main droite et main gauche tiennent plus fermement l’arme.
227
CHAPITRE 5 : LES GENRES DE TIR
Plan:
I. Tir au poser
II. Tir reflexe
INTRODUCTION :
Le tireur peut être amené à utiliser son arme dans diverses
positions suivant la surprise, les protections qui lui sont
offertes, les délais et la mission.
Il existe 2 genres de tir:
- le tir au poser
- le tir réflexe
I.TIR AU POSER :
Un tir au poser, lorsque le tireur prend la position la plus
favorable à la précision et ajuste avec soin.
Il existe trois positions principales pour le tir au poser:
- la position du tireur couché ;
- la position du tireur à genou ;
- la position du tireur debout.
(Confère positions de tir)
II.TIR REFLEXE :
Le tir réflexe est un tir particulier imposé par les
circonstances: manque de délai pour réagir si, au combat, le
tireur est surpris à courte distance.
Le combattant doit y être entraîné jusqu'à l'acquisition de
réflexes. L'effet de surprise passé, le tireur doit chercher à
faire du tir à tuer en prenant une visée même sommaire.
Le tir réflexe au PMAK comprend le tir au juger et le tir au
jeter, il s'exécute les deux yeux ouverts.
228
1-le tir au juger:

Ŕ un tir au juger, lorsque le tireur, surpris presque à bout
portant, appuie sur la détente sans épauler ni viser, l'arme étant
maintenue à la hauteur de la hanche.
CORPS : Faire face à l’objectif en pivotant rapidement

(ensemble corps-arme) et en se ramassant sur l’arme.
JAMBES : Ecartées, genoux fléchis, pieds à plat en direction

de l’objectif.
BRAS : Avancer légèrement l’arme et la bloquer avec le

coude droit de telle façon que la semelle de crosse prenne
appui en avant et sur le bas de la poitrine au-dessus de la
ceinture.
MAIN Gauche : Rend l’arme parallèle au sol en direction de

l’objectif et la maintient fermement.
Main droite : enserre la poignée pistolet, index sur la queue

de détente.
VISEE : Les deux yeux fixent l’objectif.

Le réglage du tir se fait par balancement du corps.
2-le tir au jeter:

Un tir au jeter, lorsque le tireur, surpris à courte distance,
épaule rapidement et tire sans utiliser les appareils de
pointage.
CORPS : Faire face à l’objectif tout en fixant celui-ci, les

deux yeux ouverts.
229
JAMBES : En position de tir, la jambe gauche (pour les

droitiers) est décalée vers l’avant, genoux fléchis et la jambe
droite est tendue. Les pieds sont bien à plats sur le sol.
BRAS : Décollent l’arme du corps en la jetant en avant,

parallèlement au sol. Puis ramènent la semelle de crosse dans
le creux de l’épaule, la poignée garde-main sous l’œil
directeur.
MAINS : La main gauche soutient le fût à hauteur du bipied.

La droite enserre la poignée pistolet.
L’index sur la queue de détente.
VISEE : En fin de mouvement l’œil directeur à hauteur du

cran de mire vise l’objectif suivant cet axe
230
CHAPITRE 6 : LES MESURES DE SECURITE
Plan:
A- Inspection des armes
B-Les commandements de tir
Les mesures de sécurité
Les mesures de sécurités à appliquer lors de l'exécution des
tirs d'instruction et de combat aux différentes armes sont
précisées dans les règlements d'emploi de chaque arme et elles
seront vues lors de l'instruction de celles-ci.
A- Inspection des armes :
L'inspection des armes, des cartouches, des cartouchières, des
chargeurs et des musettes de transport de munitions doit être
passée avant et après toute séance de tir (ou d'instruction du
tir) entraînant la manipulation d'armes et de munitions de
quelque type que ce soit.
Pour l'inspection des armes, la troupe est placée en ligne sur

un rang.
L'officier ou le sous-officier chargé de l'inspection des armes
commande " inspection des armes", et commence son
inspection par le tireur le plus à droite de la ligne.
231
L'opération s'effectue comme suit:
LE PERSONNEL CHARGE DE
LE TIREUR
L'INSPECTION
Vérifie que l'arme n'est pas

Contrôle la bonne exécution des
approvisionnée, enlève le chargeur
opérations successivement effectuées
ou la bande.
par le tireur.
Lorsque le gradé arrive à sa
hauteur et à sa droite:
- Arme;
- Met l'arme à la sûreté
- Présente successivement la
chambre et la bouche du Vérifie que la chambre est vide et que le
canon; ainsi que les chargeurs; canon n'est pas obstrué ou détérioré,
- Enlève la sûreté; qu'il n'y est plus de munition dans les
Désarme en accompagnant
chargeurs
l'ensemble mobile deux fois.
Au cours du tir personne ne doit se trouver dans le voisinage de l'arme, à

proximité de la fenêtre d'éjection. Les cartouches ayant données lieu à un
incident de tir ne doivent pas être utilisées à nouveau.
Dès la fin du tir, tout en maintenant le canon en direction de la

cible, le tireur:
- Abandonne la détente;
- Met l'arme à la sûreté;
- Retire le chargeur ou la bande;
- Enlève la sûreté;
- Désarme en accompagnant le bloc culasse ou l'ensemble
mobile deux fois;
- Annonce " tir terminé ";
- Laisse l'arme en place et se met au garde à vous.
232
En cas d'incident de tir, le tireur:

- Maintien l'arme dans la direction du tir;
- Abandonne la détente;
- Annonce " incident de tir ", en continuant à faire face à la
cible;
- Met l'arme à la sûreté.
L'incident de tir doit être résolu par un officier ou un sous-
officier. (Attendre un délai de trois minutes avant d'armer,
dans le cas où il serait possible que la chambre ne soit pas
vide.)
A la fin du tir, l'inspection des armes doit être passée

exactement dans les mêmes conditions qu'avant le tir.
B-Les commandements de tir :
COMMANDEMENTS ACTION DU TIREUR
"Pour la Xème série à vos Le tireur se place au garde à vous
emplacements" derrière son emplacement, l'arme à la
main.
"Inspection des armes" Présente son arme et son chargeur.
Désigne son numéro d'emplacement.
"De la gauche vers la droite
numérotez-vous" Prend la position prescrite.
"Pour un tir au poser de X

cartouches, position":
- Couchée;
- Genou;
- Debout;
- Adaptée;
"ou tir réflexe, position d'attente" Engage le chargeur.
233
"Approvisionnez" Tir le levier d'armement vers l'arrière

puis l'abandonne.
"Chargez" Repère son objectif et annonce.
"Sur les objectifs correspondant à

vos emplacements annoncez vu et
prêt" Affiche la hausse et répète la distance.
Place le sélecteur dans la position
"Distance" correspondante.
"Tir"
- Coup par coup; Pointe son arme, exécute le tir ou attend
- Par rafales; l'apparition des objectifs, pointe et tire
Abandonne la détente, place le sélecteur
"Commencez le feu " ou " feu à sur sécurité, conserve l'arme en
votre initiative" direction des objectifs.
Effectue les mesures de sécurité.
"Halte au feu"
"Cessez le feu"
234
TITRE VI.
TOPOGRAPHIE
TOPO 1 : Généralités Ŕ Importance de la topographie

militaire
Plan:
I. Généralités
II. Définition
III. Buts et Missions
I. Généralités :
La topographie est une science pluridisciplinaire associant la

géographie, la géologie, l’astronomie, les mathématiques
(géométrie, trigonométrie). La topographie est aussi liée
directement à la topométrie, puisque le topographe mesure des
angles et des distances.
Pour les militaires, elle nous permet de s’orienter ou de

localiser un objectif à l’aide d’instruments topographiques
simples et de documents cartographiques ou photographiques.
II. Définitions :
La topographie est la science qui étudie les mouvements du

terrain, elle a pour objet l’établissement et l’emploi de
documents donnant sous une forme conventionnelle la
représentation sur un plan :
• Des détails naturels et artificiels de la surface du sol
(planimétrie) ;
235
• Du figuré du relief et de la configuration de cette surface

(nivelé).
III. Buts et Missions :

1-Buts :
-Le bon emploi des cartes ;
-L’utilisation des procédés d’orientation ;
-Savoir où il est et où il va(ou un autre point).
2- Missions :
-l’étude du terrain ;
- l’étude des procédés d’orientation ;
- la désignation des objectifs sur le terrain
236
TOPO 2 : Les principaux types et formes de terrain
Plan:
I. Généralités
II. Types de terrain
III. Formes de terrain
IV. Les lignes caractéristiques du terrain.
I. Généralités :
Sur le terrain, le combattant doit pouvoir situer sa position,
l’ami et l’ennemi sans risques d’erreurs. Chaque forme que
représente le terrain se définit soit à l’aide des termes
géographiques, connus de tous, soit au moyen de termes
militaires.
Il lui est donc indispensable de savoir distinguer et citer les
différentes formes de terrain qui l’entourent, le truc ou le
machin n’étant pas admissible et en plus jamais précis.
II. Les types de terrain :

On distingue trois types de terrain qui sont :
 La plaine : c’est un terrain immense, plat ou faiblement
articulé (altitude varie de 0 à 300 mètres).
 La colline : c’est une petite montagne (altitude varie entre
300 et 500 mètres).
 La montagne : c’est un terrain très élevé en forme
conique dont le sommet se termine en pic ou en plateau
(altitude est à plus de 500 mètre).
III. Les formes de terrain :
On distingue les formes simples et les formes composées :
-les formes simples : ce sont des mouvements de terrain
constitués par un ou deux versants (versant, croupe, vallée) ;
237
-formes composées : ce sont les mouvements de terrain

composés par plus de deux versants (mamelon, cuvette,
éperon, col).
IV. les lignes caractéristiques du terrain :

On distingue trois lignes caractéristiques du terrain :
 Les lignes de thalweg : c’est l’intersection de deux
versants à leur base ; appelées lignes de réunion des eaux.
 Les lignes de faîtes ou de crêtes : C’est l’intersection de
deux versants vers le haut (leur sommet).
 Les lignes de changement de pentes : c’est l’intersection
de deux portions d’un même versant de pentes différentes
238
QUELQUES DEFINITIONS ELEMENTAIRES

DES FORMES DE TERRAIN :
Constitué par un mur, un trou ou un fossé, il protège des

ABRI :
coups de l’ENI dans une ou plusieurs directions.
C’est une portion de terrain où l’homme est abrité des
ANGLE MORT:
vues et des tirs rasants.
BOIS: Surface couverte d’arbres d’un hectare ou plus.
BOQUETEAU : Très petit bois.
BOSQUET : Touffe d’arbres peu nombreux.
BUISSON : Touffe de broussailles de peu d’étendue.
Itinéraire permettant de se déplacer sans être vue de
CHEMINEMENT:
l’ENI.
COL : Passage entre deux points hauts.
COLLINE : Petit mouvement de terrain isolé souvent arrondi.
CONTRE PENTE: Versant invisible d’une pente.
Coin, angle plus ou moins saillant d’un bois, d’une haie,
CORNE :
d’une maison.
Portion de terrain généralement boisée qui permet à un
COUVERT : homme d’être caché à toutes les directions y compris aux
vues aériennes.
CRETE Ligne où se rejoignent les deux versants d’une montagne
TOPOGRAPHIQUE: ou d’une colline.
Ligne des points d’un versant permettant de voir tout le
CRETE MILITAIRE:
terrain en avant, y compris le pied même de la hauteur.
CROUPE : Extrémité arrondie d’une colline ou d’une montagne.
DEBLAI : Endroit d’où la terre a été enlevée.
DEFILE : Passage étroit entre deux montagnes.
Limite que le soldat (ou le véhicule) situé derrière un
DEFILEMENT : masque ne doit pas dépasser pour échapper aux vues et
aux coups de l’ENI.
239
Partie de terrain ne permettant ni de s’abriter, ni de se

GLACIS :
dissimuler aux vues.
LISIERE Limite d’une forêt ou d’un bois.
TOPOGRAPHIQUE :
Très légèrement en retrait de la lisière topographique à
LISIERE MILITAIRE :
l’intérieur du bois, permet de voir sans être vu.
MAMELON : Petite colline ou petite hauteur arrondie sur une crête.
PENTE : Versant visible d’une crête.
REMBLAI : Endroit où l’on a rapporté de la terre.
Creux de terrain allongé qui n’a pas forcément un
THALWEG :
ruisseau au fond.
VERSANT : Flanc d’une montagne.
Promontoire à l’extrémité d’une colline ou d’une
EPERON :
montagne.
240
TOPO 3 : ORIENTATION TOPOGRAPHIQUE SUR LE

TERRAIN SANS CARTE (DE JOUR ET DE NUIT)
Plan:
I. Définition
II. Les procédés d’orientation
I. Définition :
L’orientation c’est déterminer, du lieu où l’on se trouve, la
direction des quatre points cardinaux.
II. Les procédés d’orientation :
De jour :
 Avec le soleil : Sachant que le soleil se lève toujours à
l’EST et se couche à l’OUEST, nous pouvons déterminer
la direction du SUD et celle du NORD ;
 Avec la montre à aiguille et le soleil: De jour comme de

nuit, s’assurer d’abord d’avoir l’heure exacte puis diriger
l’aiguille des heures vers le soleil ou la lune, la direction
du SUD est à mi-chemin entre l’aiguille des heures et le
chiffre douze (12). Pour obtenir la direction du NORD
géographique, il suffit de lire l’opposé du SUD ;
 Avec la boussole : C’est un appareil dont l’aiguille

aimantée se dirige toujours dans la direction du NORD
magnétique. Nous en verrons la description et
l’utilisation ultérieurement.
241
De nuit :
 Avec la lune : Comme le soleil, elle se lève à l’EST et se
couche à l’OUEST ;
 Avec l’étoile polaire : Pendant une nuit claire, c’est une

étoile qui fait partie de la petite ourse et qui indique le
NORD géographique. Il suffit de rechercher la grande
ourse et reporter 5 fois la distance AB = d. l’étoile polaire
ainsi trouvée indique le NORD ;
 Avec la boussole
PETITE OURSE
SUD
NORD ETOILE POLAIRE
GRANDE OURSE
SOLEIL
242
TOPO 4 : ETUDE DE LA BOUSSOLE SYLVA
C1 : Destination, description, précaution à prendre pour

l’utilisation
Plan:
I. Généralités
II. Description
III. Utilisation
I. GENERALITES :
•Définition : La boussole est un instrument de reconnaissance

sur le terrain.
La boussole permet d’exécuter rapidement et d’une façon
sommaire les opérations suivantes sur le terrain :
-S’orienter ;
-Marcher sur une direction donnée ;
-Déterminer l’azimut ou le gisement d’une direction sur le
terrain ;
-Assurer la mise en direction approximative des pièces, le cas
d’une mise en batterie inopinée;
-Mesurer les écarts angulaires.
II. DESCRIPTION :
Les principales parties d’une boussole SILVA sont :
-Une aiguille aimantée ;
-Une embase ;
-Une bague de graduation en degré et millième (0 à 360° -0 à
6400 m) ;
-Une flèche de direction ou de déplacement ;
-Lignes d’orientation nord/sud brevetées en rouge et noir
(flèche de fond du boitier);
243
-Une lentille d’agrandissement ;

-Echelles de mesure des cartes ;
-Sangle de transport ;
-Points lumineux pour navigation de nuit.
III .UTILISATION :
S’orienter à l’aide d’une boussole
- Mettre la boussole à zéro(N) ;
-Tenez la boussole devant vous à l’horizontal, la flèche de
direction dirigée droit devant vous;
-Tournez sur vous-même jusqu’à ce que la pointe rouge de
l’aiguille aimantée recouvre exactement la flèche du fond de
boitier, et pointe sur le « N » du cadran;
-La flèche de déplacement pointe alors exactement vers votre
direction. visez un point de repère et dirigez-vous vers lui,
répétez ce processus jusqu’à votre arrivée à destination.
LES MESURES A PRENDRE :

-Vérifier toujours le fonctionnement de la boussole avant son
usage sur le terrain
-Ne jamais exposer la boussole à des températures extrême
(+60°c ou -40°c);
-Eviter les champs magnétiques provoqués par des couteaux,
aimant, bracelets, hautes tensions, etc...
244
TITRE VII.
SERVICE EN CAMPAGNE
CHAPITRE 1 : LES DEPLACEMENTS
COURS 1 : LES DEPLACEMENTS : GENERALITES,

MODES DE DEPLACEMENT.
Plan:
I- Généralités
II-Les modes de déplacement
I. Généralités :
Le combat impose aux unités des déplacements fréquents et

rapides qui ont pour but d’amener, dans les meilleures
conditions possibles, les troupes et le matériel à destination et
dans les délais prescrits.
L’insécurité générale et la particulière sensibilité de

l’infrastructure des communications aux effets des armes
nucléaires doivent, en période de tension ou en temps de
guerre, faire considérer tout déplacement de jour et de nuit,
hors du contact ennemi, comme une phase de combat et
imposent donc le strict respect des règles de sauvegarde.
II. Les modes de déplacement :
Il existe deux modes de déplacement par voie routière: les

déplacements à pieds (étudiés) et les déplacements en
245
véhicule. Ils s’effectuent sous la forme de mouvements ou de

transports.
 Quelques définitions :
On appelle mouvement le déplacement d’une formation sous
la responsabilité de son chef. Un mouvement s’effectue le plus
souvent par voie de terre, généralement en véhicule,
exceptionnellement à pied.
On appelle transport le déplacement de personnel ou de
matériel sous la responsabilité du chef de formation de
transport. Un transport peut s’effectuer par voie routière, voie
ferrée, voie maritime ou voie aérienne.
On appelle déplacement l’acheminement du personnel ou du
matériel d’un point à un autre quel que soit le procédé utilisé
dans les meilleures conditions possibles et dans les délais
prescrits.
 Les déplacements à pied :
Les longs déplacements à pied ou marche, sont lents et
fatigants. Ils demeurent donc exceptionnels. Toutefois, dans
certaines circonstances, ils peuvent constituer le seul mode de
déplacement qui permette à une unité de poursuivre sa mission
ou d’assurer sa sauvegarde. La préparation et l’exécution
d’une marche doivent donc être guidées par le souci de
maintenir le potentiel de combat de la troupe.
 La préparation de la marche :
Elle a pour but :
- De limiter la fatigue de la troupe ;
- D’éviter le désordre ;
L’étude porte essentiellement sur les points suivants :
246
- Valeur de l’itinéraire : tronçons délicat, points de passage

obligés, points de repères ;
- Conditions matérielles et horaire du déplacement :
équipement de la troupe, renfort éventuel en guides, passage
au point initial, haltes, liaisons intérieures:
- Consignes particulières à la sauvegarde et à la discipline,
signaux d’alerte, de reconnaissance.
247
CHAPITRE 2 : LES STATIONNEMENTS
COURS 1 : MODES DE STATIONNEMENT
Plan:
I- Généralités
II- Les modes de stationnement
III- Les services dans les cantonnements
IV- Les relations avec la population
I. Généralités :
Le premier souci d’un chef de détachement en stationnement
est d’assurer de façon continue la sauvegarde du personnel et
des matériels contre toute intervention adverse, terrestre ou
aérienne. Tout chef même au plus petit échelon, qui
négligerait ces prescriptions, pour quelque motif que ce soit,
fût-ce la fatigue de son personnel, engagerait gravement sa
responsabilité.
La priorité de la sauvegarde étant respectée, le maintien en

condition du potentiel de combat doit demeurer un souci
constant. Il permet à une formation en campagne d’être, en
toutes circonstances, apte à remplir les missions qui peuvent
lui être confiées. Il concerne les domaines du moral et du
maintien en condition du personnel et des matériels.
II. Les modes de stationnement :

Il existe trois modes de stationnement qui sont : le
cantonnement, le bivouac et le cantonnement-bivouac.
Une troupe est au cantonnement lorsqu’elle occupe un

ensemble de bâtiments (civils ou militaires).
248
Une troupe est au bivouac lorsqu’elle est installée en plein air,

sous la tente ou dans des abris improvisés.
Une troupe est au cantonnement-bivouac lorsqu’une partie

seulement des effectifs cantonne tandis que l’autre bivouaque
à proximité.
N.B : Les cadres stationnent toujours dans les mêmes

conditions que leur unité, à l’endroit où ils peuvent exercer
leur commandement avec le plus d’efficacité.
III. Les services dans les cantonnements :

L’organisation du service dépend naturellement de la
situation. Les règles ci-après, d’ailleurs valables en temps de
paix pour les unités en manœuvre, sont à adapter aux
circonstances en temps de crise ou de guerre.
1. Le service de jour :
En campagne, le service est pris par jour. Dans chaque unité
élémentaire, un élément est désigné à tour de rôle pour assurer
le service de jour. En aucun cas le personnel nécessaire à
l’exécution du service de jour ne peut être prélevé sur le
détachement de sûreté immédiate.
2. Mission de l’élément de jour :

L’élément de jour peut être chargé :
- D’assurer la garde du PC ;
- D’effectuer les rondes, les patrouilles, les escortes ;
- De fournir le personnel nécessaire à l’exécution du
service général de l’unité.
249
Le chef de l’élément de jour contrôle l’exécution du service et

veille à l’application des mesures d’ordre, de discipline et
d’hygiène.
3. Le cérémonial au stationnement :
Les marques extérieures de respect sont témoignées et les
honneurs sont rendus, au stationnement, dans les conditions
prévues par les règlements de discipline générale et de service
de garnison.
Toutefois, les postes de garde et les piquets sont des éléments

organiques constitués, aux ordres de leur chef habituel et doté
de leur armement individuel ; ils rendent les honneurs en
conservant l’arme à la bretelle, le chef seul saluant.
IV. Les relations avec la population :

Pendant les périodes de stationnement, la troupe est
généralement conduite à établir des relations avec les autorités
civiles et la population.
En toutes circonstances, le chef veille à ce que sa troupe
respecte les personnes et les biens, il doit prendre contact avec
les autorités locales pour les questions d’implantation, de
circulation ou de police.
Les dommages matériels causés à la population par les troupes
en stationnement font l’objet de constats effectués par le chef
de détachement, d’une part, et les plaignants éventuellement
représentés par les autorités locales, d’autre part. Ces constats
sont obligatoires, sauf dans la zone des combats terrestres.
250
CHAPITRE 3 : COURS 1 : LA SURVIE
Plan:
I. Généralités
II. Rôles des forces morales et physiques
III. Techniques élémentaires de survie
I. Généralités :
La survie au combat est l’état du combattant ou d’un groupe

de combattant qui, isolé et réduit à ses seules ressources par
suite de circonstances fortuites, parvient d’être animé de la
volonté farouche de poursuivre la lutte et s’arrange à trouver
les éléments de subsistances, dans le milieu qui l’environne.
La survie est avant tout un acte de volonté qui résulte d’une
éducation et d’une formation telle qu’au milieu des épreuves
physiques et morales le combattant refuse de s’abandonner et
de s’avouer vaincu.
Il doit d’abord vouloir vivre, c’est-à-dire subsister en dépit de

la soif, de la faim, des conditions atmosphériques .il doit aussi
vouloir agir et poursuivre la lutte après avoir tenu jusqu’aux
limites fixées, l’homme au moral ne peut se résoudre à
l’inaction ; à l’effondrement.
Vouloir vivre, vouloir agir envers et contre tout, augmente les

limites de ses possibilités grâces à des gestes élémentaires,
aussi avoir une imagination créatrice et un moral supérieur ;
telle est la survie au combat.
La survie exige donc à la fois :
- Une armure morale sans faible ;
- D’excellente qualité physique ;
251
- D’une connaissance approfondie d’un ensemble de

technique et de procédé qui devront permettre de
subsister, de se déplacer et de combattre même dans les
milieux les plus dépourvus de ressource.
II. ROLES DES FORCES MORALES ET PHYSIQUES
A- Rôles des forces morales

L’utilisation des forces morales, nécessaire en tout temps, est
encore plus requise en survie lorsque les ressources physiques
paraissent anéanties par l’ennemi, l’isolement, l’hostilité de la
population, les difficultés du terrain, parfois la privation de la
liberté.
Pour survivre à des telles épreuves il faut être capable d’un
sursaut de volonté qui ne peut être obtenu sans les éléments
suivants :
- La trempe (qualité) du caractère et la maitrise de soi ;
- La confiance en soi et l’esprit d’équipe ;
- La volonté de vaincre ;
- L’esprit de discipline et le sens de l’honneur.
Le rôle de ces forces morales est fondamental dans la survie,

car, elle constitue l’armature indispensable sans laquelle les
forces physiques et les procèdes techniques seraient voués à
l’échec.
B- Rôles des forces physiques :

Le stade du combat où l’homme fait appelle à la survie est un
stade de crise dans lequel il doit pouvoir dominer outre la peur
et le découragement les privations, la fatigue, la souffrance
voir les blessures.
L’existence d’une réserve de force physique encore disponible
facilite l’acte de volonté.
252
III. TECHNIQUES ELEMENTAIRES DE SURVIE

En tout temps, le militaire doit avoir sa trousse de survie qui
doit obéir à la réalité des lieux où il se trouve en opération.
Composition de la trousse de survie
- Le feu (allumette, briquet) ;
- Le couteau ;
- Le fil d’attache ;
- L’hameçon et le fil ;
- Aliments énergétique (bonbon, biscuit, chocolat…..)
- La gourde.
253
254
TITRE VIII
ODT Ŕ CAMOUFLAGE
COURS 1: EMPLACEMENT D’URGENCE ŔTROU

INDIVIDUEL
Plan:
I- Généralités
A- But
II-Ouvrages élémentaire pour la protection
A- Emplacement d’urgence
B- Trou individuel
I- GÉNÉRALITÉS
Une troupe au combat, dès qu'elle stationne, quel que soit son
domaine de spécialité ou son pôle de compétence, doit
«s'enterrer» pour assurer sa protection directe et améliorer ses
possibilités de défense.
En toutes circonstances, elle peut également être appelée à

participer à l'organisation du terrain par des réalisations
simples. Ces mesures permettent à une unité de survivre sur le
champ de bataille, tout en remplissant sa mission.
A-But :
L’organisation du terrain consiste à aménager les aspects et les
propriétés du terrain afin de favoriser la manœuvre ami :
- En assurant une protection contre le feu ;
- En gênant les mouvements ennemis.
255
II Ŕ OUVRAGES ELEMENTAIRE POUR LA

PROTECTION :
A-Emplacement d’urgence :
C’est un emplacement de fortune réalisé par le combattant
sous le feu, pour se protéger contre les tirs ennemis.
B- Trou individuel :
C’est un ouvrage de génie exécuté dans le but de permettre au
combattant d’utiliser son arme dans les meilleures conditions,
de bien observer et de se protéger contre les moyens de
destruction de l’ennemi.
a- Les différents trous individuels :

- Trou individuel dans la position debout ;
- Trou individuel dans la position couchée ;
- Trou individuel dans la position à genou.
CONTENU
a- Condition que doit remplir un trou individuel :
- Etre orienté vers la direction de l’ennemi ;
- Donner les possibilités : d’observation, de tir, et de
protection
 Dimension du trou individuel :(couchée)
Longueur : 1,70m - hauteur parapet : 30 cm
Largeur : 50 à 60 cm - Parapet : 1 m (vers l’avant)
Profondeur : 25 à 30 cm
 Dimension du trou individuel : (à genou)
Profondeur : 0,80 m - longueur : 1 m
Largeur : 0,60 m - parapet : 1 m sable
256
 Dimension du trou individuel : (debout)

Profondeur : 1,40 m à 1, 60 m - longueur : 1 m
Largeur : 0,60 m - parapet : 1 m sable
Le combattant doit camoufler son trou avec la végétation
locale, le camouflage s’effectue au moyen de : les branches,
gazon, l’herbe, le filet de camouflage …
 Les différentes parties du trou individuel :
- Le parapet : partie permettant de se protéger des coups
venant de l’avant.
- Le créneau : ouverture permettant l’observation et le tir.
- La fouille : le trou
- Le parados : partie permettant de se protéger des coups
venant de l’avant.
- Accoudoir : petite surface qui sert à reposer le coude.
257
COURS 2: LES OBSTACLES ANTI-PERSONNEL
Plan:
I- Généralités
A- Obstacles antipersonnel
I- GÉNÉRALITÉS :
On distingue deux grandes catégories d'obstacles en fonction
de l'effet recherché :
Ŕ obstacles antipersonnel contre les troupes à pied ;
Ŕ obstacles antichars contre les véhicules et engins blindés (à
étudier au prochain cours).
Les obstacles peuvent être naturels ou artificiels. Les obstacles

naturels (cours d’eau, marécages, talus, etc.) sont,
évidemment, à rechercher ; ils doivent, toutefois, être souvent
aménagés ou renforcés par des obstacles artificiels.
A- OBSTACLES ANTI-PERSONNEL :
Définition :
C’est un moyen naturel ou artificiel, destiné à retarder ou à
empêcher la progression d’une troupe à pied.
Les obstacles artificiels antipersonnel sont constitués par les
défenses accessoires, ils peuvent être renforcés par des mines
anti-personnel.
Quelques obstacles anti-personnel :

Ces défenses accessoires comprennent :
Ŕ le réseau normal, le réseau bas, les réseaux pliants, à pose
rapide, les haies de fil de fer les défenses accessoires mobiles :
chevalets, hérissons et chevaux de frise.
258
a- Le réseau normal
Le réseau normal est constitué par de la ronce artificielle
supportée par des piquets en bois ou métalliques.
b- Le réseau bas
Le réseau bas ne diffère du réseau normal que par la longueur
des piquets qui ne dépassent que de 0,30 m environ au-dessus
du sol.
c- Les réseaux pliants à pose rapide

Le plus répandu est le « Concertina » renforcé. Il se présente
sous la forme d'une double spirale de ronce artificielle.
d- La haie en fil de fer

Une haie en fil de fer se compose d'une rangée de piquets
verticaux en fer ou en bois, entre lesquels sont tendus :
Ŕ en diagonale, du fil lisse ou de la ronce ;
Ŕ horizontalement, 3 ou 4 cours de ronce artificielle dont le fil
le plus bas ne doit pas permettre un passage en dessous.
259
COURS 3: OBSTACLES ANTICHARS
Plan:
I- Généralités
A-obstacles antichars
I- GÉNÉRALITÉS
Les obstacles antichars peuvent être naturels ou artificiels, ils

sont destinés à lutter contre la progression des véhicules et
engins blindés ennemi sur le terrain. L'aménagement des
obstacles naturels et la création des obstacles artificiels qui
nécessitent la mise en œuvre de moyens spéciaux
(obstructions importantes, champs de mines profonds) sont
généralement réalisés par des unités du Génie. Les troupes de
toutes armes établissent les obstacles de réalisation facile qui
n'exigent pas de moyens particuliers.
A- OBSTACLES ANTICHARS
Définition :
C’est un moyen naturel ou artificiel, destiné à retarder ou à
empêcher la progression d’une troupe motorisée.
Qu'il s'agisse d'aménagement d'obstacles naturels ou de
création d'obstacles artificiels, on distingue essentiellement :
Ŕ les inondations ;
Ŕ les zones minées ;
Ŕ les abattis ;
Ŕ les coupures d'itinéraires.
1. Inondations
260
2. Zones minées
La technique des mines et leur emploi dans l'organisation du
terrain sont précisés dans l’étude des mines.
3. Abattis
3.1. Les abattis sont formés par des arbres inclinés ou
abattus dans la direction de l'ennemi de façon qu'ils forment
un angle d'environ 45° avec la direction présumée d'approche.
Ils sont en général minés et, parfois, entremêlés de fil de fer.
3 .2. Réalisation des abattis.

Les abattis peuvent être réalisés par moyens mécaniques, ou à
l'explosif.
4. Coupures d'itinéraires
Les obstacles antichars sur un itinéraire comportent
essentiellement:
Ŕ des bouchons de mines ;
Ŕ des abattis routiers ;
Ŕ des barricades ;
Ŕ des fossés et talus ;
Ŕ des entonnoirs ;
Ŕ des obstructions ;
Ŕ des destructions d'ouvrages.
L'efficacité de tels obstacles est fonction :

Ŕ du choix de leur emplacement qui doit, à la fois, surprendre
L’assaillant dans sa progression (masque ou virage), ne pas
présenter de contournement facile, et permettre le tir des
armes antichar de la défense .
261
Fig. Ŕ Abattage d’un arbre à la tronçonneuse
262
COURS 4 : GENERALITES SUR LE CAMOUFLAGE
Plan:
I. Généralités
II. Définition
III. Les moyens de camouflage
I. GÉNÉRALITÉS
Au combat il est très important de dissimuler par les moyens
de camouflage le matériel ainsi que la troupe pour la réussite
de la mission.
II. DEFINITIONS
1- La dissimulation
La dissimulation est l'art de soustraire aux vues et aux moyens
de détection de l'adversaire, les unités, les matériels et les
installations.
2- Le camouflage
Le camouflage est une technique qui consiste de soustraire le
personnel et les matériels des vues d’ennemi, sans modifier
l’aspect du terrain.
III. LES MOYENS DE CAMOUFLAGE

Tout combattant doit avoir constamment présent à l'esprit les
deux principes:
Ŕ sur le terrain chaque homme est une cible potentielle ;
Ŕ le comportement d'un individu engageant la sécurité de son
équipe, les conséquences de l'erreur sont supportées par tous.
Les moyens de camouflage sont de deux sortes : naturels et
artificiels.
263
1- Les moyens naturels

Les moyens naturels présentent l’avantage de posséder des
caractéristiques (texture, couleur) en général très bien adaptées
au milieu environnant. En revanche, leur récupération est
parfois longue et délicate ; elle peut aussi modifier l'aspect des
terrains sur lesquels ont été prélevés les matériaux.
1.1. Les matériaux.

a) Végétation vivante.
b) Végétation coupée.
c) Terre.
1.2. Utilisation et mise en œuvre des moyens naturels.

a) La végétation vivante est adaptée pour le camouflage des
positions de combat.
b) La végétation coupée doit s'adapter au paysage
environnant l'objectif.
2- Les moyens artificiels

Les moyens artificiels ne doivent être utilisés que lorsque
l'exécution du camouflage par les seuls moyens naturels n'est
pas possible. Le meilleur résultat est alors obtenu quand on les
emplois pour compléter un camouflage naturel insuffisant.
 Camouflage mixte.
Il s’agit d’utilisation mixte du filet de camouflage et de la
végétation.
Le filet est drapé sur la partie visible de l'objectif ; il est fixé
au sol par des piquets et s'appuie sur la végétation.
Conclusion
La dissimulation, pour être efficace demande que toutes les
mesures nécessaires soient prises et appliquées dans la plus
264
grande discipline, tant en ce qui concerne l'utilisation des

ressources offertes par le terrain que des moyens artificiels mis
à sa disposition. La compétence en la matière s'acquiert par la
pratique, donc par l'entraînement.
265
266
TITRE IX.
MINES Ŕ EXPLOSIFS
THEME1 : MINES
COURS 1: GENERALITES SUR LES MINES
Plan:
I- Définition
II- Constitution
III- Fonctionnement
IV Classification
I- DEFINITION
Une mine est un engin pyrotechnique, mis en place à l’avance
et conçue pour être déclenchée par une action involontaire de
l’ennemi afin de provoquer :
- soit la mise hors combat du personnel, ou hors service du
matériel
- soit pour éclairer les champs de bataille
II- CONSTITUTION
- un dispositif de sécurité
- un dispositif de mise de feu
- une charge militaire
- une enveloppe
III- FONCTIONNEMENT
3 .1. Définitions :
Une mine est :
267
- amorcée quand elle est munie de son dispositif de mise à feu

avec le dispositif de sécurité activée ; elle n’est donc pas
armée;
- armée quand elle est munie de son dispositif de mise à feu,
sécurité retirée ;
- elle est donc prête à fonctionner ;
- désamorcée quand elle n’est plus munie de son dispositif de
mise de feu ;
- Une mine est neutralisée lorsque son dispositif de mise à feu
est rendu inopérant.
Des dispositifs, incorporés dans certaines mines, réalisent :

- La neutralisation automatique, après un certain délai ;
- La destruction, au terme d'un temps déterminé
(autodestruction).
IV- CLASSIFICATION
Les mines sont classées selon :
- leur mode d’emploi (destination) mines antichar, mines anti
personnelles, mines éclairantes, mines fluviales
- selon leur but : mines réelles, mines d’exercice, mines
d’entraînement, mines inertes.
- selon leur année de fabrication, mines anciennes, mines
classiques, mines modernes, mines dispensables.
268
COURS 2: POSE DES MINES AC
Plan:
I- GÉNÉRALITÉS
- II- Principe de pose manuelle
1 - GÉNÉRALITÉS
1. 1. Définition :
Poser une mine consiste à :
- la placée à l'endroit voulu ;
- exécuter éventuellement la fouille ;
- réaliser éventuellement les opérations de visée (pour les
mines à effet dirigé par exemple) et de camouflage ;
- la mettre en état de fonctionner, en particulier, l'armer ;
- la repérer.
1 .2. La pose des mines :

Les opérations élémentaires sont exécutées sur le lieu de pose:
_ soit manuellement ;
_ soit mécaniquement.
1.3. La pose manuelle : est applicable à presque tous les types

de mines. C'est le système généralement employé par les
troupes de toutes armes (la responsabilité incombe aux troupes
du génie).
1.4. La pose mécanique :

Elle se fait à l'aide d'engins de pose, enfouisseurs. Elle n'est
possible qu'avec certains types de mines dont la forme, les
dimensions et le fonctionnement sont adaptés aux engins de
pose. Elle permet la réalisation rapide du minage.
269
Elle peut être entièrement automatique : le personnel de mise

en œuvre est alors restreint et sert, exclusivement, à la
conduite de l'engin et à la surveillance de son fonctionnement ;
1 .5 . Le minage à distance :
La pose à distance peut s'effectuer de deux façons différentes :
- Par moyen sol-sol qui lance les mines, groupées ou non vers
les zones à miner (canon, lance-roquettes multiple, EBG,
disperseurs …)
- Par moyen air-sol qui, à l'aide de dispositifs spéciaux,
transporte les mines et les largue au-dessus des zones à miner
(hélicoptère, avion, etc.).
II - PRINCIPE DE POSE MANUELLE

Seules les opérations de pose les plus courantes sont décrites
ci-après :
- exécuter éventuellement la fouille ;
- placer la mine ;
- réaliser éventuellement les opérations de visée ;
- camoufler la mine.
2 .1 . Généralités :
Pour certains types de mines, des boîtes spéciales contenant
allumeurs et détonateurs sont placés dans les mêmes
emballages que les mines.
Allumeurs et détonateurs ne s'enlèvent de leur boîte qu'au
moment de leur emploi.
Les emballages de mines ou les débris d'emballage ne sont pas
laissés sur le terrain, ni à proximité immédiate, diminuant ainsi
les indices relatifs à la présence de mines.
270
2 .2 . Pose d’une mine anti char enterrée :
2.3. Qualité de la fouille.

Le bon fonctionnement de la mine au passage d'une roue ou
d'une chenille dépend de l'exécution correcte de la fouille.
Celle-ci doit avoir les qualités suivantes :
a) Forme de la fouille.
Évaser d'autant plus la fouille que le terrain est plus dur, afin
que la pression de la chenille ou de la roue s'exerce bien sur le
plateau de la mine (fig.1).
b) Profondeur.
Choisir la profondeur pour que l'épaisseur de terre au-dessus
de la mine soit très réduite : 2 à 4 cm (fig. 1).
Si l'on augmente cette épaisseur de terre, les chances de
fonctionnement diminuent.
c) Nature de l'assise.
L'assise est la portion de terrain sur laquelle la mine est posée.
- Elle doit être solide, sinon la mine risque de s'enfoncer sans
fonctionner au passage du véhicule ou du char.
- Si l'on a creusé un trou trop profond, ne pas rajouter de terre
meuble pour rétablir le niveau. Dans ce cas, utiliser du sable
ou du gravier soigneusement damé.
271
En terrain mou (champ labouré profondément, terrain

marécageux), placer une ou deux planches sous la mine (fig.
2).
2.4. Exécution de la fouille.
a) Pendant toute l'exécution du travail, le poseur doit avoir

le souci de ne pas laisser de trace. Pour cela :
- éviter de piétiner le terrain autour de l'emplacement de la
mine ;
- mettre les terres enlevées dans un sac ;
- l’opération terminée, contrôler le terrain et ramasser tous les
débris.
Pour enterrer la mine, le poseur a besoin d'une toile ou sac,

d'un sac à terre, d'un outil portatif.
b) Opérations à exécuter :
- poser la mine sur son emplacement ;
- étendre la toile à côté de soi ;
- découper le sol autour de la mine ;
- enlever la mine ;
272
- enlever les mottes d'herbe sans les effriter, les placer sur la
toile ;
- creuser la fouille en mettant la terre dans un sac ;
- prendre bien soin de ne pas éparpiller la terre autour du trou.
2.5. Mise en place et camouflage de la mine (fig. 3).

La fouille étant exécutée :
- placer la mine dans la fouille ;
- combler les vides autour de la mine en les remplissant de
déblais soigneusement bourrés ;
- exécuter les opérations « amorcer la mine » en se conformant
aux règles particulières à chaque mine ;
- remettre en place les déblais ou le tapis de gazon en évitant
de faire un trou, ou une bosse trop importante, qui ferait
repérer la mine ;
- ramasser son matériel ;
- contrôler soigneusement le terrain pour éliminer toute trace
qui pourrait éveiller l'attention de l'ennemi ;
« armer la mine » ;
- se replier en emportant le sac à terre à vider loin de la zone
de pose.
273
Si la couche de gazon est épaisse, la rouler comme un tapis,

suivant l'une des deux méthodes ci-après (fig. 4 et 4 bis).
274
2 .6 . Les mines anti chars à action horizontale :
Préparation en vue de la pose.

a) Comme pour la pose des autres mines, pendant toute
l'exécution du travail, le poseur doit avoir le souci de ne pas
laisser de trace.
La végétation doit être utilisée au maximum pour camoufler la
mine.
b) Opérations à exécuter :
- préparer matériellement la mine (fixer le pied ou fixer au
moyen de sangles suivant le cas, enlever le couvercle, etc.) ;
- mettre en place les piles nécessaires au fonctionnement de
l'allumeur.
2.7. Mise en œuvre.

Effectuer le pointage en direction et en hauteur.
Mettre en place le fil de surveillance.
Effectuer les opérations prescrites en ce qui concerne le
cavalier de sécurité.
Mettre en place le détonateur ou (et) l'inflammateur.
275
COURS : CONDUITE A TENIR EN ZONE MINEE
Plan:
I. Conduite à tenir en zone minée
II. Procédés et opérations élémentaires
I. CONDUITE À TENIR
1 .1 Zone minée :
Dès qu'une zone minée ou suspecte est découverte :
- Rendre compte à son chef ; baliser les mines découvertes ;
- Marquer la zone soit avec les moyens réglementaires, soit, en
cas d'impossibilité, avec des moyens de fortune.
Le chef du détachement qui a découvert la zone minée établit

un compte rendu précisant :
-l'unité qui a découvert les mines ou les indices de pose ;
-Les circonstances dans lesquelles les mines ont été
découvertes ou les indices relevés ;
-Les emplacements des mines ou des indices de pose (si
possible, faire un calque avec la carte) ;
-Les types de mines, s'ils sont connus ;
-Les mesures prises : marquage, balisage.
1 .2 Champ de mine:
Il arrive parfois qu'un combattant se rende compte qu'il vient
involontairement de pénétrer dans un champ de mines.
Cette situation peut lui être révélée soit par la découverte
d'indices visibles, soit par explosion de mines à proximité,
soit, enfin, par les avertissements donnés par des voisins. Il
faut alors:
276
Conserver son calme, alerter les voisins, ne pas bouger et

inspecter attentivement le terrain autour de soi pour essayer de
localiser le danger (mines, fils, têtes d'allumeurs, etc.).
Si la mission reçue et la situation locale le permettent, adopter
l'une des attitudes suivantes :
-en cas de traces d'arrivée très apparentes, se replier en les
suivant rigoureusement ;
-se frayer soi-même un cheminement de repli en procédant par
sondage ;
-attendre qu'un cheminement soit réalisé par la formation la
plus voisine ;
- rendre compte.
Lorsqu'un blessé se trouve au milieu d'un champ de mines, il

ne doit pas bouger et ses camarades ne doivent pas se porter
inconsidérément à son secours.
Le chef de la formation fait établir le plus rapidement possible
un cheminement pour permettre de lui porter les premiers
soins et de l'évacuer.
II. PROCÉDÉS ET OPÉRATIONS ÉLÉMENTAIRES
Les zones minées découvertes sont neutralisées en détruisant

ou en relevant les mines. On donne le nom de déminage à
cette opération qui est placée sous la responsabilité du génie.
La vue et le sondage sont les procédés les plus employés pour
rechercher les mines.
Le détecteur électromagnétique est de moins en moins utilisé
depuis l'apparition des mines indétectables.
2.1 Recherche des mines par sondage :

Ce procédé permet de repérer les corps durs enterrés. Il se
pratique avec une sonde ou une baïonnette.
277
Exécution.
-s'agenouiller sur le sol ;
-effleurer de la main le sol pour déceler les fils pièges et les
antennes d'allumeurs ;
-piquer le sol devant soi, tous les 5 cm, suivant un angle de
45° par rapport au sol ;
-avancer de 5 cm et recommencer.
2.2 Conditions d'emploi.

C'est un procédé efficace, sauf pour les mines sans enveloppe
en explosif plastique, mais très lent et qui demande beaucoup
d'attention. Le personnel qui en est chargé doit être relevé
fréquemment. Un homme entraîné peut explorer, par sondage,
environ 20 m2 à l'heure, au maximum.
Chaque fois que les conditions tactiques et les conditions
atmosphériques le permettront, il y aura intérêt à munir le
personnel chargé du sondage ou de la relève des mines, de
lunettes spéciales ou de masques de protection.
2.3Repérage des mines :

Toute mine décelée est recouverte d'un repère, afin que
l'équipe chargée de son relèvement ou de sa destruction puisse
la localiser facilement.
Elimination des mines repérées :
Le relevage et la destruction des mines sont du ressort du
génie.
278
THEME 2: LES EXPLOSIFS
COURS 1: GENERALITES SUR LES EXPLOSIFS ET

MESURES DE SECURITE
Plan:
I- Définition
II- Processus
III-Les artifices
IV- Les moyens de mise à feu
V- Précautions à prendre avant l’utilisation d’une mèche
lente
I- DEFINITION
Un explosif est une substance qui, sous l’influence d’une

excitation convenable, peut subir une réaction chimique très
rapide, se propageant d’elle-même, avec libération de chaleur
et création locale d’une haute pression.
Les explosifs sont généralement solides, parfois plastiques.
Ils se transforment selon trois processus différents caractérisés
par la vitesse à laquelle se propage la réaction chimique.
II- PROCESSUS
Les explosifs militaires sont généralement solides ou
plastiques. Leur transformation peut se dérouler selon trois
(03) processus :
1. La combustion :
C’est une réaction se propageant par conductivité thermique.
279
2. La déflagration :
Combustion accélérée par un accroissement local de la
pression et de la température.
3. La détonation :
Création d’une onde de choc associée à la réaction chimique.
III- LES ARTIFICES

Ce sont de petits engins explosifs destinés à provoquer
l’explosion d’une ou plusieurs charges.
Ils sont :
a) la mèche lente : c’est un artifice servant à transmettre avec

retard le feu à un détonateur pyrotechnique. Ce feu peut être
provoqué par un allumeur réglementaire soit à l’aide
d’allumettes. Le temps de combustion d’une mèche lente en
bon état est compris entre 90 et 130 secondes.
b) le détonateur : c’est un artifice contenant un explosif

sensible au choc et au frottement destiné à produire l’onde de
détonation.
c) le cordeau détonant : c’est un artifice qui transmet la

détonation à distance et est généralement un explosif brisant.
Vitesse de détonation : 4500 à 8000m/s.
IV- LES MOYENS DE MISE A FEU

Les moyens de mise à feu sont classés en deux catégories :
a) pyrotechniques : ils utilisent une flamme pour provoquer

l’explosion des détonateurs.
280
b) électriques : qui fournissent un courant d’intensité

permettant l’échauffement d’un inflammatoire électrique. La
chaleur produite provoque l’explosion des détonateurs.
VI- PRECAUTIONS A PRENDRE AVANT

L’UTILISATION D’UNE MECHE LENTE :
a) examiner la mèche lente
b) rafraîchir la mèche lente
c) étalonner la mèche lente
d) utiliser au minimum 50cm en temps de paix (pour vérifier
le temps de combustion)
281
COURS 2: CARACTERISTIQUES, CLASSIFICATION

DES EXPLOSIFS
Plan:
I- Les caractéristiques pratiques des explosifs
II- Classification des explosifs
I- Les caractéristiques pratiques des explosifs
Les explosifs sont caractérisés par :

- leur effet utile ;
- leur sensibilité ;
- leur stabilité.
1. 1. Effet utile :
L'effet utile permet de classer les explosifs selon leur
puissance.
1. 2. Sensibilité :
La sensibilité d'un explosif se distingue par :
- la détonation par amorçage, qui est la quantité minimale
d'énergie à lui fournir, en un temps donné, pour déclencher le
processus d'explosion ;
- la détonation par influence, produite par l'explosion d'une
charge, non au contact ; elle est importante pour déterminer les
règles de sécurité concernant le stockage ;
- le frottement et le choc qui sont l'aptitude de ces explosifs à
exploser sous l'effet d'une action mécanique ;
- la chaleur et la flamme, qui sont l'aptitude d'un explosif à
prendre le régime de la combustion, de la déflagration ou de la
détonation sous l'effet d'une élévation de température ou au
contact d'une flamme.
282
1. 3. Stabilité :
En petite quantité, certains explosifs brûlent à l'air libre. Mais
en quantité plus importante, ils explosent sous l'effet d'une
élévation de température, chaque fois que la chaleur dégagée
n'est pas évacuée. DANS TOUS LES CAS, LES GAZ
PRODUITS PAR LES EXPLOSIFS SONT TOXIQUES
La chaleur, le froid, l’humidité sont susceptibles de rendre

instable une substance explosive en accroissant sa sensibilité.
Cette caractéristique est donc très importante.
3 - CLASSIFICATION DES EXPLOSIFS

Les explosifs sont classés suivant :
- leur emploi ;
- leur mode d'action ou leurs effets mécaniques.
3. 1. Classification suivant l’emploi :

Pour leur emploi, les explosifs militaires se partagent en deux
catégories :
- les explosifs primaires, qui prennent le régime de la
détonation au simple contact d'un fil rougi, d'une flamme ou
d'un choc ; ils sont généralement utilisés dans les détonateurs ;
- les explosifs secondaires, qui ne peuvent détoner que s'ils
sont amorcés par une onde de choc provenant de la détonation
d'un autre explosif ;
- ils sont utilisés comme charges de destruction.
Suivant cette classification, on distingue :

- les explosifs progressifs ;
- les explosifs brisants.
283
3 .2 . Classification suivant le mode d’action ou les effets

mécaniques :
-Les explosifs progressifs se caractérisent par une réaction
chimique progressive.
-Les explosifs brisants ont une réaction chimique instantanée
accompagnée d'effets brisants sur tout corps au contact.
Ils sont généralement utilisés pour des détonations à l'air libre.
3 .3. Schéma résumant les classifications des explosifs :
284
COURS3 : DISPOSITIF DE MISE DE FEU

PYROTECHNIQUE
Plan:
I- Le dispositif de mise de feu pyrotechnique
1- Généralités
2- Description
III - Mise de feu élémentaire pyrotechnique
I- Le dispositif de mise de feu pyrotechnique
1- GÉNÉRALITÉS
Les dispositifs de mise de feu élémentaires comprennent :
- les moyens de mise à feu ;
- les moyens d'amorçage.
2- DESCRIPTION
2. 1. Les moyens de mise à feu :
Ce sont des sources d'énergie, pyrotechniques ou électriques,

destinées à provoquer l'explosion sous l'action volontaire de
l'utilisateur
MOYENS DE MISE À FEU PYROTECHNIQUES ÉLECTRIQUES

Réglementaires Allumeurs de Exploseurs et leurs
mèches conducteurs
Lentes (boutefeux)
De circonstances Allumettes Piles, accumulateurs
2. 2. Les moyens d’amorçage :

Ils comprennent :
- des artifices qui sont :
- les mèches lentes, qui transmettent une flamme,
285
- les détonateurs pyrotechniques ou électriques, qui créent la

détonation,
- les cordeaux détonants, qui transmettent cette détonation,
- les relais d'amorçage par cordeau détonant, qui transmettent
et renforcent cette détonation.
- la charge de mise à feu (pétards ou pains) et la charge
d'amorçage (pétards ou pains).
III - MISE DE FEU ELEMENTAIRE

PYROTECHNIQUE
Moyens de mise à feu :

-Réglementaire : boute feu
-De circonstance : allumette, briquet
Les moyens d’amorçage :

3.1. La mèche lente.
a) Emploi.
La mèche lente est un artifice qui sert à transmettre, avec

retard, le feu au détonateur pyrotechnique.
La liaison mèche lente-détonateur s'appelle une jonction.
b) Mise en œuvre.
- Précautions à prendre avant usage.
La vitesse de combustion de la mèche lente dépend de la
nature du filet de poudre noire. Le temps de combustion
réglementaire de 1 m de mèche lente peut varier de 90 à 130
secondes.
Ce délai de combustion donne à l'artificier le temps de se
mettre à l‘abri.
Pour des raisons de sécurité, il faut toujours :
286
EXAMINER minutieusement la mèche lente et rejeter tout

tronçon présentant des traces de détérioration (cassure, torsion,
écrasement, humidité ou moisissure) ;
RAFRAÎCHIR la mèche lente avant usage : couper 5 cm

environ ;
ÉTALONNER la mèche lente ; action à mener pour chaque

couronne utilisée et à chaque réutilisation. A cet effet, il faut :
- rafraîchir l’extrémité,
- prélever 1 m de mèche lente,
UTILISER AU MINIMUM 50 cm en temps de paix.

Remarque importante : grâce à son enveloppe imperméable,
une mèche allumée plongée dans l'eau continue à brûler.
3.2. Le détonateur pyrotechnique (fig.).

a) Emploi.
Le détonateur pyrotechnique est un artifice destiné à créer la
détonation sous l'effet de la flamme transmise par la mèche
lente afin :
- soit de provoquer l'explosion d'une charge au contact ;
- soit de transmettre cette détonation, à l'aide d'un cordeau
détonant, vers une charge éloignée.
b) Description.
Un tube métallique (cuivre, laiton ou aluminium) renferme
une charge d'explosif. Celle-ci est composée d'un explosif
secondaire comprimé au fond du tube et d'un explosif primaire
particulièrement sensible situé au-dessus. Ce tube, ainsi
chargé, conserve une partie vide pour permettre l'introduction,
puis le sertissage de la mèche lente.
287
Exemple de dispositif pyrotechnique simplifié à utiliser quand la charge est

peu importante (1 à 2 kg d’explosif)
DISPOSITIF DE MISE DE FEU = moyens de MISE À

FEU (A) + moyens d'AMORÇAGE (B)
288
COURS 4: DISPOSITIF DE MISE DE FEU

ELECTRIQUE
I- Le dispositif de mise de feu électrique
II - Amorçage des charges et transmission de la
détonation.
I- LE DISPOSITIF DE MISE DE FEU ELECTRIQUE

Mise de feu élémentaire électrique
a) Moyens de mise à feu :
-Réglementaire : L’exploseur électronique
-De circonstance : pile ou accumulateur
b) Moyens d’amorçage :
-Les conducteurs électriques ;
-Détonateurs électriques ;
-Cordeau détonant.
II - AMORÇAGE DES CHARGES ET TRANSMISSION

DE LA DÉTONATION.
2.1. Généralités :
Un dispositif de destruction peut être composé :

- d'une charge unique ;
- de plusieurs charges déclenchées simultanément par un
dispositif unique de mise de feu.
Le choix de la constitution d'une mise de feu dépend :
- du nombre de charges ;
- de leur accessibilité ;
- de leur volume ;
- de leur distance par rapport à l'emplacement de mise à feu.
Mais dans tous les cas : le détonateur d'un dispositif de mise
de feu se trouve exclusivement :
-soit dans la charge de mise de feu ;
289
-soit dans la charge d'amorçage, dans ce cas les pétards (ou

pains) de mise de feu et d'amorçage sont confondus (amorçage
direct par détonateur) ;
-soit en jonction avec le cordeau détonant.
UN DÉTONATEUR NE DOIT JAMAIS ÊTRE ENTERRÉ.
2.2. AMORÇAGE DES CHARGES SIMPLES :

a)Amorçage des charges simples.
PÉTARD ou CHARGE COMPOSÉE de plusieurs
PAIN isolé pétards ou pains
Amorçage Cf. fig. 15 et Pour une charge accessible, l ‘amorçage
direct par 19. se fait au moyen d'un détonateur introduit
détonateur. directement dans l'alvéole standard d'un
pétard ou dans l'alvéole de circonstance
d'un pain.
Amorçage Pour une charge difficilement accessible,
indirect par l'amorçage se fait au moyen d'un cordeau
cordeau Cf. fig. 16, détonant :
détonant. 17, -soit relié à la charge au moyen d’un
18 et 20. relais d'amorçage pour cordeau détonant
;
-soit relié à la charge par un raccord
indétectable ;
- soit placé au contact de la charge
(nœud ou lovage) ;
- soit placé en boucle noyée à l'intérieur
de la charge.
290
b) Amorçage de plusieurs charges.
Cordeau maître et cordeaux dérivés.

Lorsqu'il faut faire exploser simultanément plusieurs charges
distinctes et que l'explosion ne peut pas leur être transmise par
un seul et même cordeau détonant à l'aide de relais d'amorçage
par cordeaux détonants successifs, on emploie un cordeau
maître et des cordeaux dérivés :
- le cordeau détonant qui est amorcé est appelé cordeau
maître;
- l’explosion est transmise à chaque charge par un cordeau
relié au précédent et appelé cordeau dérivé.
Le raccordement des cordeaux dérivés sur le cordeau maître

peut être «simple», si un seul cordeau dérivé est branché en un
point, «multiple», si plusieurs cordeaux dérivés sont branchés
en un même point.
Fig. 15 Ŕ Amorçage par détonateur
291
Fig. 16 Ŕ Amorçage par cordeau détonant Fig.
17 Ŕ Amorçage d’un pétard par nœud 4 tours
Fig. 18 Ŕ Amorçage d’un pétard par lovage à plat 4 brins
Fig. 19 Ŕ Amorçage d’un pain par détonateur
292
TITRE X.
SAVOIR VIVRE MILITAIRE
THEME : GENERALITES
COURS 1: ELEMENTS DE SAVOIR-VIVRE
Plan:
I. Eléments de savoir vivre
1.Définitions
2.Introduction
3.Attitudes
I. ELEMENTS DE SAVOIR-VIVRE
1. DEFINITIONS
Qu’est-ce que la politesse militaire ?

Elle est le moyen par lequel les militaires expriment leur
politesse, leur respect et leur attachement à leurs chefs, leurs
camarades, leurs subordonnés et au peuple.
Et qu’est-ce que le savoir-vivre ?

Le savoir-vivre est le rendement, l’épanouissement,
l’extériorisation d’un comportement qualitatif que positif
faisant fois de la bienséance.
Qu’entendons-nous par la bienséance ?

La bienséance est l’ensemble des règles de courtoisie
auxquelles il sied de se conformer au sein de la collectivité.
293
2. INTRODUCTION :
Les militaires ont le devoir de respecter en toutes
circonstances les règles élémentaires du savoir vivre.
3. ATTITUDES :
• Tout militaire croisant un supérieur à l’embrassure d’une
porte le laisse passer en premier ; s’il le croise dans un
escalier, il lui cède la rampe et se range pour le laisser passer ;
dans la rue, il lui cède le haut du trottoir ;
• Si le militaire fume, il prend sa cigarette, son cigare ou sa
pipe de la main gauche quand il salue ou s’adresse à une autre
personne ;
• L’initiative de la poignée de main appartient toujours au
supérieur .un militaire en uniforme se découvre (se décoiffe)
pour saluer une femme .un militaire en uniforme ne donne pas
le bras, n’embrasse pas et ne se laisse pas embrasser ;
• Un militaire en uniforme évite de prendre les nourrissons ou
les bébés entre les mains ou sur ses genoux au risque de se
faire arroser des urines.de même, étant en uniforme, il doit
s’abstenir de courir sous la pluie qu’elles soient les
circonstances ;
• En uniforme, le militaire en marchant doit s’abstenir de lire
les journaux et d’être sans coiffure sur la tête ;
• En uniforme, le militaire doit absolument éviter de manger
en marchant ;
• Accompagné de son épouse, le militaire doit éviter de porter
le filet ou sachet à provisions et de marcher sans coiffure sur
la tête ;
• En uniforme, le militaire doit éviter de se promener avec un
chien en laisse (chien tenu à la chaine) ;
• A la caserne, le militaire en uniforme peut s’acheter de la
cigarette au foyer;
294
• Le militaire en tenue règlementaire propre, marche à l’allure

normale, les mains hors des poches ;
• En accompagnant le chef placé au centre, le militaire le lus
gradé se place à gauche tandis que le moins gradé se tient à
droite ;
• En faisant chemin avec le supérieur, le militaire se place à
gauche de celui-ci.
295
COURS 2: CONSEILS RELATIFS AU PORT DE LA

TENUE
Plan:
I- Introduction
II- Circonstances de port de ces tenues
III- Conseils relatifs au port de la tenue militaire
IV- Conseils relatifs au port de la tenue civile
I.INTRODUCTION :
La tenue militaire n’est pas un vêtement ordinaire. Car elle

marque une différence aux hommes qui se consacrent pour
défendre leur pays. Porter la tenue militaire fait partie du
règlement qui englobe aussi le savoir-vivre militaire. Sa stricte
correction est exigée. La tenue militaire contribue au prestige
de l’armée et de l’unité. Elle justifie la fierté et le respect que
l’uniforme doit inspirer
II. CATEGORIES DES TENUES :
Les forces armées congolaises disposent des tenues

suivantes :
1- La tenue de corvée
2- La tenue de travail
3- La tenue de combat
4- La tenue de cérémonie
5- La tenue de sport.
III. CIRCONSTANCES DE PORT DE CES TENUES :
1- La tenue de corvée se porte pour exécuter les opérations de

salubrité à l’intérieur comme l’extérieur de la caserne. Aussi,
296
pour les TIG. Signalons que cette tenue est plus retrouvée dans
les centres d’instruction.
2- La tenue de travail : elle se porte de façon habituelle
pendant les 7heures de travail.
3- La tenue de combat : se porte lors des manœuvres. Elle est
typiquement réservée aux activités qui se déroulent sur le
polygone.
NB : Certaines activités sportives peuvent aussi se faire avec

la tenue de combat.
Exemple : Le parcours d’obstacle, la marche commando.
4- La tenue de sport : elle se porte le plus souvent le jeudi qui

est retenu comme étant la journée sportive à l’armée.
5- La tenue de cérémonie : elle est réservée aux grandes
prises d’armes (défilé 15 aout, fête de l’armée, investiture).
IV. CONSEILS RELATIFS AU PORT DE LA TENUE

MILITAIRE :
Dans chaque armée, service et direction, des instructions

particulières définissent les tenues et précisent dans quelles
circonstances celles- ci peuvent être portées.
En effet, lorsqu’un militaire porte la tenue ; cette dernière ne
doit comporter que des effets réglementaires.
Les insignes de grade de la tenue claire ne se portent pas avec
la tenue de combat. De même ceux de la tenue de combat ne
se porte pas avec la tenue claire.
Il est inacceptable de se promener sans coiffure tout en

gardant les mains dans les poches dans la cours de service. La
coupe des cheveux doit être nette et sans excentricité (c'est-à-
dire sans fantaisie ou bizarrerie de caractères). Les tempes et
297
la nuque copieusement dégagées. Porter sur soi la moustache

ainsi que la barbe est interdit. Toutefois, la surveillance de la
tenue est une surveillance permanente des chefs à tous les
échelons de la hiérarchie. Enfin, il sied de rappeler à tous que
le port de la tenue militaire est interdit aux militaires qui se
livrent à des travaux ou à des occupations incompatibles, c'est-
à-dire exercer le trafic commercial en milieu public en tenue
militaire.
V. CONSEILS RELATIFS AU PORT DE LA TENUE

CIVILE :
Dans certaines circonstances, le commandement peut autoriser

ou prescrire le port de la tenue civile même au service. Hors
service, la tenue civile peut être portée par les militaires de
toutes les catégories. Ainsi, elle va se définir en fonction de la
manifestation à laquelle vous allez prendre part. Dans le cas
d’une cérémonie officielle (banquet, diner dans les hôtels,
salon international), il est digne de se vêtir en tenue de classe
(costume ; abat-cost; Bazin riche).
Pendant les activités sportives (SMIB ; Meetings international

d’Athlétisme, grande rencontre de football) il est bon de porter
son survêtement avec ses chaussures des sports (Basket).
Lors des funérailles ou veillées mortuaires, il est nettement

pris de porter une tenue civile de couleur noire du simple fait
que la couleur noire décrit la circonstance de l’événement. Au
cours d’un dégagement entre copains, le mieux serait de se
vêtir le plus simplement possible.
298
COURS 3: REGLES FONDAMENTALES DE SAVOIR-

VIVRE
Plan:
Généralités
I- La conversation
II- La ponctualité
III- Les appellations
Généralités
La politesse est le moyen par lequel les militaires expriment
leur respect et leur attachement à leur supérieur à leur
camarade, à leur subordonné et la nation. Les militaires ont le
devoir de respecter en toutes circonstances les règles de
politesse.
I- La Conversation
Dans toute réunion, vous devez animer la conversation pour

ne pas laisser s’installer le silence. Chercher des sujets
agréables qui feront parler facilement les interlocuteurs. D’une
manière générale, il convient d’être gai sans pour autant se
montrer familier et ne pas s’accaparer la conversation, évité de
parler de maladie, de blessure et d’une façon générale du
physique. Eviter également d’aborder des sujets politiques,
religieux ou pouvant prêter à une polémique.
Si l’on rencontre d’autre amis, ne pas se laisser entrainer sur

les questions de service ou des souvenirs de campagne (de
mission ou guerre). Eviter, sauf si l’on instamment convier de
raconter des histoires personnelles. Rester prudent dans les
jugements, parler des autres avec indulgence. Dans une
299
conversation, il faut se montrer naturel ; savoir écouter et se

montrer conciliant tout en sachant maintenir son point de vue
avec courtoisie.
Il faut proscrire en parlant, sans devenir terne ou affecté, les
tournures incorrectes, les expressions triviales (banales) ou
trop familières, ne pas accompagner d’un excès de gestes ; ne
pas rire brillamment ; parler d’un ton modéré.
II- La Ponctualité
Pour un militaire la ponctualité est une marque de respect vis-

à-vis de ses supérieurs, de ses camarades que de ses
subordonnés. Si pour un motif valable on ne peut pas être
présent à un rendez-vous, à une réunion ou l’on ne peut y
arriver qu’avec retard, il convient de s’en excuser en temps
voulu si possible au préalable et par tous les moyens possibles.
L’inexactitude est non seulement une incorrection mais aussi
une faute contre la discipline, contrariant l’exécution du
service.
III- Les appellations
L’usage veut que l’on dise en abordant un supérieur «je vous

présente mes respects, mon (Lieutenant, capitaine) ».
On peut également employer la formule abrégée : «mes
respects mon (Grade)».
Lorsqu’il s’agit d’un officier très élevé en grade l’expression
est : je vous présente mes devoirs mon CDT-COL-GAL. Ou
utilisé la formule abrégée « mes devoirs mon …».
En abordant une femme mariée, on dit : je vous présente mes

hommages madame ou la formule abrégée «mes hommages
madame». En s’adressant à une autorité civile, il convient
300
d’énoncer son titre .exemple : monsieur le ministre, monsieur

le maire, monsieur le directeur ……
En s’adressant à quelqu’un, on l’appelle monsieur, si c’est une

femme madame. On ne dit jamais merci monsieur X, mais tout
simplement merci monsieur.
301
COURS 4: REGLES DE PRESENTATION ET DE

COMPORTEMENT
Plan:
I- Règles de présentation et de comportement
a-dans les lieux publics
b- dans les bureaux
c- à l’extérieur
II-Des invitations
III-Le séjour chez les amis
a)La tenue à table
I. REGLES DE PRESENTATION ET DE
COMPORTEMENT
a-dans les lieux publics
Lorsqu’un militaire est invité à une réception, il doit saluer ses

supérieurs et se présenter, notamment aux personnes qui se
trouvent à la même table que lui. On ne s’assoit pas à la place
d’un supérieur sans en demander l’autorisation.
La règle générale est de présenter un homme à une femme, un
homme plus jeune à un homme plus âgé.
b- dans les bureaux

 Entrée :
-frapper et attendre la réponse ;
-Entrer et refermer la porte ;
- Dégager la porte.
 Présentation :
302
-Apres être entré, avancer de deux ou trois pas, se mettre au

garde à vous ;
-Saluer ;
-Se découvrir puis revenir au garde à vous ;
NB : c’est au supérieur qu’il appartient alors de faire avancer

le subordonné, de lui dire de se mettre au repos, de lui tendre
la main (le visiteur ôte rapidement le gant droit s’il le portait
bien sûr) et éventuellement le faire asseoir .de même c’est au
supérieur de mettre fin à l’entretien et de tendre la main.
 Sortie : remettre le gant et coiffure, se mettre au garde à
vous et saluer ; faire demi-tour droite et sortir.
On se décoiffe si le chef est décoiffé, sauf si l’on porte un
chapeau de brousse avec jugulaire ou un casque avec
jugulaire.
c- à l’extérieur
En uniforme, le militaire se décoiffe pour saluer une femme.
Aussi, il est interdit d’embrasser une femme et de se laisser
embrasser en uniforme. De même que fumer.
Il très désagréable de voir un militaire faire mixtion dans un
jardin ou au bord d’une avenue. Le militaire s’abstient
également de porter un enfant de peur qu’il vous arrose
d’urine.
En marchant, le militaire ne doit pas lire les journaux et d’être
sans coiffure.
En tenue militaire, il faut éviter de manger dans la rue en

marchant même étant assis, il serait souhaitable que vous
demandiez une place à un citoyen pour répondre à votre
303
besoin alimentaire. Ne pas tenir sa partenaire autour des reins.

Après retour des commissions avec son épouse, éviter de tenir
le sac en plastique ou panier, c’est à madame de le faire.
II. DES INVITATIONS
En principe, les invitations demandent deux ou trois semaines

de préavis. Pour des invitations à des hautes personnalités, on
joint un carton avec la liste des invités. Dans certains cas, il est
bon d’indiquer la tenue (ville ou soirée).
Là, la carte de visite est le moyen le plus pratique pour lancer

une invitation. Toute invitation écrite exige une réponse écrite
dans les plus brefs délais. La réponse d’une invitation est faite
par la personne à qui l’invitation a été envoyée. Madame
répond donc sur sa propre carte de visite si elle est la seule
invitée. Par contre, si son mari a été invité avec qu’elle, les
deux époux répondent sur une carte du ménage.
III. LE SEJOUR CHEZ LES AMIS
Si l’on est invité à séjourner chez les amis, il faut avant tout
faire preuve de discrétion, ne pas abuser du confort mis à sa
disposition et faire en sorte que sa présence ne gêne en rien ses
hôtes.
Si l’on doit sortir à l’extérieur de bonne heure, le faire sans
bruits ; ne pas aller s’installer dans le salon au moment où l’on
fait le ménage. S’arranger pour ne être utile, si c’est possible,
si non rester dans sa chambre en attendant une heure correcte
pour aller saluer ses amis. Porter en permanence une tenue
correcte.
304
Offrir quelque chose à la maitresse de la maison lors de son

arrivée (ou après son départ) ; des fleurs par exemple, ou une
boite de bonbon ou de chocolat que l’on peut donner aux
enfants s’il y en a. pour quelques cadeaux que ce soit, si on le
fait envoyer, joindre toujours sa carte de visite.
b) La tenue à table
Au cours d’un repas, il est convenable de respecter les règles
suivantes:
- Attendre que la maitresse ou le maitre de maison vous
indique votre place à table ne pas s’asseoir avant la maitresse
de maison.
Attendre que ses voisins de table s’asseyent.
- Attendre pour commencer à manger, que la maitresses de
maison l’ait fait elle-même. La maitresse de maison se sert
normalement la première s’il n’y a pas d’autres femmes à
table. Si le plat venait à être présenté par erreur en premier à
un invité, celui-ci doit manifester sa confusion.
- Se servir normalement de chaque plat ;
- Ne jamais remplir complètement son verre, ne jamais le
vider d’un seul trait
- Veiller discrètement à ce que ses voisins ne manque de rien ;
- Pour l’offre de vin regarder ce que fait le maitre de maison et
l’imiter;
En principe, on ne propose pas l’eau. Que chacun demande à

sa convenance. Ne pas couper son pain avec un couteau, le
rompre avec son doigt et le reposer à gauche de l’assiette.
Lorsque l’on s’interrompt de manger, poser son couteau et sa
fourchette sur l’assiette. Ne pas manger le fromage en se
servant de sa fourchette,
- Ne pas fumer à table
305
- Attendre que la maitresse de la maison le propose

éventuellement. Il n’appartient en aucun cas d’en demander
l’autorisation.
306
307
TITRE XI.
DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE
THEME 1 : GENERALITES SUR LE DIH
COURS 1 : Les principes du DIH
Plan:
1-Definition et but du DIH
2-Les principes du DIH
3-le champ d’application du DIH
1-DEFINITION ET BUT DU DIH
a-Définition
D = Droit ; I = International ; H = Humanitaire.
Le droit international humanitaire également appelé « droit
des conflits armées » ou « droit de la guerre » est un ensemble
des règles qui, en temps de guerre, protègent les personnes qui
ne participent pas, ou ne participent plus au combat.
b-Buts
*limiter et prévenir les souffrances humaines en temps de
conflit armé.
2-Les principes du DIH

-Le principe de distinction : ne pas confondre les combattants
à la population civile. Les combattants et autres objectifs
militaires peuvent être attaqués. Mais les civils sont protégés.
308
- Le principe de limitation : faire le choix des moyens et les

méthodes de faire la guerre. Les armes et les opérations qui
causent des dommages excessifs sont interdites.
- Le principe de proportionnalité : les opérations (attaques)
militaires ne doivent pas causer des dommages inutiles
(excessifs) et la destruction des biens de la population civile.
3-le champ d’application du DIH

Le DIH s’applique dans les conflits armés
a- Conflit armé international : conflit qui oppose forces armées
de deux ou plusieurs Etats
b- Conflit armé non international : conflit qui oppose les

forces armées réguliers à des groupes armés, ou des groupes
armés entre eux.
NB : C’est la loi du pays qui s’applique dans les troubles

intérieurs (l’emploi de la force publique pour maintenir et
rétablir l’ordre)
309
THEME 1
GENERALITES SUR LE DIH
COURS 2: PRESENTATION DU CICR
Plan:
1-Définition du CICR
2-Historique du CICR
3-Mandat du CICR
4-Emblème du CICR
CONCLUSION
1-DEFINITION DU CICR :
C = Comité ; I = International ; C = Croix ; R = Rouge
Le comité international de la Croix-Rouge est une
organisation humanitaire impartiale, neutre et indépendante
chargée de protéger et d’assister les victimes des conflits
armés.
2-HISTORIQUE DU CICR :
S’inspirant de la bataille de Solferino en 1859 (au nord de
l’Italie), Henry Dunant, citoyen suisse, avait eu l’initiative de
créer une société chargée de s’occuper des victimes des
conflits armés. Le CICR fut donc crée en le 26 octobre 1863, à
Genève(Suisse) à l’issue d’une conférence diplomatique qui
avait adopté le signe distinctif croix rouge sur fond blanc.
3-MISSIONS DU CICR:
Le CICR a reçu mandat de la communauté international d’agir
en faveur des victimes des conflits armés, des tensions
310
internes et veiller au respect et à la promotion du DIH. Il a

pour mission:
*protéger et assister les victimes (civils et militaires) des
conflits armés ;
*visiter les PG et les détenus civils, rétablir les liens familiaux
(recherche des personnes disparus).
*fournir nourriture, eau et soins de santé aux civils.
4 -LES EMBLEMES DU CICR :

Les emblèmes du CICR sont utilisés à titre indicatif et
protecteur. Ces signes distinctifs sont :
- La croix rouge sur fond blanc.
- Le croissant rouge sur fond blanc.
- Le Cristal Rouge (en forme de losange)
311
THEME 2
LES CONNAISSANCES DE BASE
COURS 1: LES CATEGORIES FONDAMENTALES
Plan:
I- Les combattants
II-Les objectifs militaires
III-Les personnes et biens protégés
Conclusion
I-LES COMBATTANTS
Définition
Les combattants sont membres des
- forces armées et de sécurité ;
- mouvements de résistance ;
- milice et mouvement de rébellion. Ils se distinguent de la
population civile et portent ouvertement leurs armes.
C.-à-d. qu’un combattant est un membre d’une armée ou d’une
rébellion qui porte ouvertement une arme.
II-LES OBJECTIFS MILITAIRES
Définition
Tout ce qu’on peut attaquer et détruire dans un conflit armée.
Par exemples :
* les combattants ;
* les établissements, positions, constructions ou sont situés les
combattants et le matériel où les autres biens qui, par leur
nature, leur emplacement, leur but ou leur usage, contribuent
effectivement à l’action militaire et dont la destruction totale
312
ou partielle, la capture ou la neutralisation, dans les

circonstances du moment, offrent un avantage militaire
certain.
III-LES PERSONNES ET LES BIENS PROTEGES
Définition
Il s’agit des personnes et biens dont l’atteinte à la vie, la
destruction totale ou partielle constituent une infraction au
DIH. Par exemples :
*la population civile et leurs biens ;
*les enfants, victimes (réfugiés, déplacés, combattants
capturés, blessés, malades)
*les porteurs d’un drapeau blanc ;
*les porteurs d’emblème Croix-Rouge ;
*les services sanitaires civils et militaires sont spécialement
protégés.
CONCLUSION
Ces catégories fondamentales définissent les objectifs qui
peuvent être attaqués et ceux qui ne peuvent pas l’être en cas
de conflit armé.
313
COURS 2 : REGLES DE COMPORTEMENT AU

COMBAT
Plan:
I- Règles pendant l’action :
II- Combattants ennemis qui se rendent
III-Combattants ennemis blessés
IV-Personnes civiles
Conclusion
I. Règles pendant le combat :

1-combats uniquement les combattants ;
2-attaque uniquement les objectifs militaires ;
3-épargne les personnes et les biens civils ;
4-limiter les destructions aux exigences de la mission.
II. Combattants ennemis qui se rendent

1-épargne-les ;
2-désarme-les ;
3-traite-les humainement, protège-les et remets-les à ton
supérieur.
III. Combattants ennemis blessés

1-recueille-les ;
2-soigne-les et protège-les ;
3-remets-les à ton supérieur ou au personnel sanitaire le plus
proche.
IV. Personnes civiles

1-respecte-les ;
2-traite-les humainement ;
3-protège les contre les mauvais traitements (les actes de
vengeance et la prise d’otages sont interdits) ;
314
4-respecte leurs biens, ne les vole pas et ne les cause aucun

dommage.
CONCLUSION
L’inobservation de ces règles entraine à des violations du droit
international humanitaire. Et ces violations entrainent à leur
tour à la responsabilité pénale individuelle.
315
THEME 3 :
LA PROTECTION DES VICTIMES
DES CONFLITS ARMEES
COURS 1: LES CONVENTIONS DE GENEVE
Plan:
1-Les Conventions de Genève
2-Les Protocoles additionnels
Conclusion
INTRODUCTION
Selon le droit de la guerre il faut choisir les moyens et les
méthodes de faire la guerre. Ainsi certains comportements
sont prévus par les textes de base et punis en cas de violation.
1-Les quatre conventions de Genève du 12/08/1949 :

La 1ere convention améliore le sort des blesses et malades des
forces armées en campagne.
La 2eme convention améliore le sort des blessés, malades et
des naufragés des forces armés sur mer.
La 3eme convention est liée au traitement des prisonniers de
guerre «tout combattant capturé par la partie adverse est un
prisonnier de guerre.»
La 4ème convention vise la protection des populations civiles
en temps de guerre.
NB :
• Les « blessés» et « malades » = militaires ou civils qui ont
besoin des soins médicaux et qui s’abstiennent de tout acte
d’hostilité.
316
• «Naufragés» = militaires ou civils se trouvant en situation

périlleuse en mer ou sur d’autres eaux, s’abstenant de tout acte
d’hostilité.
• Toute personne n’appartenant pas aux forces armées est
considérée comme civile, même en cas de doute.
• Sont considérés comme biens civils ceux qui ne sont pas des
objectifs militaires.
2-Les deux Protocoles additionnels de 1977 :

Le Protocole I renforce les 04 conventions pendant les conflits
armés internationaux tandis que le Protocole II les renforce
pendant les conflits armés non internationaux.
Le DIH s’applique aussi bien dans les conflits armés

internationaux que dans les conflits armés non internationaux.
317
COURS 2: TRAITEMENT DES PRISONNIERS DE

GUERRE
Plan:
1-Definition du PG
2-Statut et traitement du PG
INTRODUCTION
Le traitement des prisonniers de guerre est défini par la 3ème
convention de Genève
1-Definition du PG :
Tous les combattants capturés (rendus ou non) sont des
prisonniers de guerre et deviennent des personnes protégées
2-Traitement du PG :
•Pendant la capture :
Il est interdit de tuer ou de maltraiter un prisonnier de guerre ;
les respecter et les traiter avec humanité.
*la fouille et les effets des PG :

Les désarmer et les fouiller ; retirer les effets militaires
(munitions, cartes militaires, boussoles, jumelles…) ; laisser
aux prisonniers leurs habits militaires et leur matériel de
protection (bottes, gilets pare-balles, masques à gaz…)
*l’identification des PG
Le PG est tenu de donner son grade, nom et prénom, son
numéro matricule et sa date de naissance
318
* évacuation vers les arrières.

Les prisonniers doivent être conduits loin du danger sans subir
des actes de violence ; à pied ou en véhicule.
• Dans les camps de prisonniers de guerre

Ces camps portent le signe PG ou PW (pour les anglais). Les
femmes sont séparées des hommes.
* l’interrogatoire
Les PG ne sont pas obligés de donner les renseignements
tactiques sur leurs forces. Pour cela ils ne seront ni menacés ni
maltraités
* alimentation et les soins médicaux

Ils ont droit à l’alimentation (manger et boire) et doivent être
soignés dans les conditions hygiéniques.
* l’habillement
Ils doivent dotés(en fonction du climat), ils peuvent aussi
continuer à porter leur uniforme d’origine. Ceux qui travaillent
peuvent porter des tenues appropriées.
* le travail et la discipline
En principe ils ne doivent pas travailler, mais peuvent être
autorisés à exercer certains travaux non dégradants ou
humiliants. Ils sont soumis aux lois et règlements de la
puissance détentrice
CONCLUSION
C’est traitement concernent aussi bien les femmes prisonnières
que les enfants soldats prisonniers. En cas de doute toute
personne capturée est traitée comme PG jusqu’à ce que son
statut soit déterminé.
319
Vous avez appris les textes de base qui protègent les victimes
des conflits armés, vous saurez protéger les victimes et
éviterez les violations du DIH
Retenez les 04 conventions de Genève de 1949 et les 02

Protocoles additionnels de 1977
320
THEME 4
LES VIOLATIONS DU DIH
COURS 1 : LES CRIMES DE GUERRE
Plan:
1-Les Conventions de Genève
2-Les Protocoles additionnels
I- Les crimes de guerre:
A-Définitions :
Un crime de guerre est une violation grave du droit des

conflits armés qui entraine une responsabilité pénale
individuelle.
B-Quelques crimes de guerre :
Ils sont nombreux ; les plus courants sont :
 L’homicide intentionnel : le fait de tuer volontairement
hors combat les personnes protégées ;
 La torture ou les traitements inhumains : les sévices
corporelles ;
 Les atteintes graves à l’intégrité physique et à la santé :
les mutilations;
 La prise d’otages : regroupement et mis en danger d’un
groupe d’individu en un endroit ;
 Le viol, l’esclavage sexuel, la grossesse forcée : avoir les
relations sexuelles sans consentement des victimes
 La destruction et l’appropriation des biens non justifiées
par les nécessités militaires : détruire inutilement et voler
les biens des personnes protégées ;
 La perfidie (utilisation abusive des emblèmes du CICR).
321
NB : Le génocide est un crime particulier de crime contre

l’humanité, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en
partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux
II-LA RESPONSABILITE PENALE INDIVIDUELLE :

 La responsabilité pénale des chefs : Les chefs peuvent
être jugés pour crime de guerre, même s’ils n’ont pas
commis, ni dirigé ou ordonné que ces actes soient
commis. Ils sont donc tenus de donner des ordres clairs et
contenir leurs subordonnés.
 La responsabilité pénale des subordonnés : Le fait d’avoir
obéit à un ordre d’un supérieur ne peut pas être invoqué
pour se défendre d’avoir commis un crime de guerre. Si
l’ordre est clairement illégal subordonné à le devoir de
pas l’exécuter.
322
323
TITRE XII.
SECURITE MILITAIRE
COURS 1 : GENERALITES SUR LA SECURITE

MILITAIRE
Plan:
I. Définition
II. Les officiers de sécurité militaire
III. Missions
I. DEFINITION :
La sécurité militaire est l’ensemble des mesures prises en

temps de paix comme en temps de guerre pour protéger les
armées, les installations civiles ou privés travaillant pour elle,
contre la subversion (perturbation).
La direction centrale de la sécurité militaire est le service
spécialisé en renseignement mis à la disposition du ministère
de la défense. Toutes ses activités sont connues du
commandement et s’exerce exclusivement à son profit.
II. LES OFFICIERS DE SECURITE MILITAIRE :
Dans chaque état-major, unité, service ou établissement

militaire un officier proposé par le chef d’état-major général
aux directeurs de service ou établissement pour remplir les
fonctions d’officier de sécurité militaire.
L’officier de sécurité militaire est l’auxiliaire direct de son
chef en matière de la sécurité.il exerce sous le contrôle de ce
chef, seul responsable de la sécurité de sa formation.
324
III. MISSIONS :
La sécurité militaire est chargée d’assurer la sécurité des

forces armées congolaise ainsi que celle des établissements
travaillant à leur profit .elle participe également à la protection
de certains points sensibles civils.
En temps de paix comme en temps de guerre, elle propose
toutes les mesures à prendre et contrôle l’exécution de toutes
ces mesures prises.
L’action de la sécurité militaire s’exerce dans les domaines
suivants :
- La protection du secret de la défense nationale ;
- La protection des points sensibles ;
- La protection du moral et de la discipline.
Dans tous ces domaines, la sécurité militaire agit en tant
qu’auxiliaire, informateur et conseiller du commandement.
325
COURS 2: LA PROTECTION DU MORAL
Plan:
I. - La protection du moral
II. - Mission de la SM en matière de la protection du moral
III. - Protection des informations
IV. - Protection des installations
I. LA PROTECTION DU MORAL :
Protection du personnel
• Le moral est un facteur important de la cohésion et de la
valeur opérationnelle des unités.
• Il convient de réagir rapidement à tout indice ou entreprise
de déstabilisation quelle qu’en soit l’expression individuelle
ou collective.
Il est interdit, dans les enceintes et établissements militaires et

d’une manière générale dans les lieux de séjour miliaire, de :
- introduire des publications, quelle que soit leur forme, visées
par la loi et cherchant à nuire au moral de la troupe ou à la
discipline ;
- se livrer à des jeux d’argent ;
- procéder sans autorisation à des collectes et de retenir
l’argent sur le salaire sans ordonnance de saisie Ŕarrêt délivrée
par le juge ;
- introduire, sans autorisation, des spiritueux, des stupéfiants,
des matières toxiques, des matières inflammables ou
explosives.
326
II. MISSION DE LA SM EN MATIERE DE LA

PROTECTION DU MORAL :
La protection du moral de la troupe est l’une des missions

principales de la direction centrale de la sécurité militaire. Elle
revêt une importance capitale et repose sur :
- La neutralisation préventive des atteintes au moral ;
- Les provocations à l’insoumission ;
- Les incitations à la désertion ;
- La mutilation volontaire ;
- Les manifestations contre la discipline ;
- La constitution des cellules internes ou associations
subversives.
III. PROTECTION DES INFORMATIONS :
• surveillance des documents, des informations et des

matériels classifiés
• contrôle des personnels ayant accès aux informations et
matériels classifiés
• surveillance et contrôle des matériels sensibles ou classifiés
• fiches de rappel ou d’infraction à établir chaque fois qu’une
négligence, même légère, est constatée ;
• suivi de la sécurité informatique.
IV. PROTECTION DES INSTALLATIONS :
• Organisation de la protection
• Barrières physiques
• Dispositif de surveillance
• Dispositif d’intervention
• Élaboration du dossier particulier de sécurité
• Surveillance et suivi
327
COURS 3: LA PROTECTION DES POINTS SENSIBLE
Plan:
I. Définition
II. Missions de la SM en matière de protection des points
sensible
I. Définition
a- Le point sensible :
Portion de terrain sur laquelle sont implantées ou stationnés
des installations dont l’activité intéresse la défense nationale et
dont la destruction ou la neutralisation même partielle
affecterait le potentiel de guerre de la nation.
b- Le point névralgique :
Le PN est une partie essentielle du point sensible dont la
destruction ou la neutralisation compromettrait gravement
l’exécution de la mission de ce point sensible.
c- La zone sensible :
La ZS est un ensemble de plusieurs points sensibles
nécessitants des moyens de protection commun.
d- Protection :
La protection est un ensemble de mesures permanentes
destinées à prévenir toute action hostile à l’intérieur d’un
point sensible.
e- Défense :
La défense est un ensemble de mesure destinée à interdire
toute action ennemi pouvant être qualifiée d’opération de
guerre à l’intérieur d’un état.
328
II. Missions de la SM en matière de protection des points

sensible :
La compétence de la direction de la sécurité militaire se limite

à la protection.la garde et la défense étant du ressort du
commandement .son rôle préventif consiste notamment :
- Dans le domaine de la protection interne :
*A conseiller les autorités sur les moyens matériels à mettre
en œuvre et les consignes à établir ;
*A participer à la protection du moral des personnels civils ou
militaires évoluant dans les points sensible ;
* A connaitre et surveiller les personnes étrangères ayant
accès au point sensible ;
- Dans le domaine de la protection extérieure
*être renseigner sur les interdictions et les méthodes des
espions, sur les risques de subversion dans le secteur du point
sensible afin d’alerter le commandement et de faire prendre à
temps des mesures nécessaires ;
* A participer à la sécurité des transports des matériels
sensible.
329
COURS 4 : LES SANCTIONS PENALES DES FAUTES

CONTRE LA SM
Plan:
I. Introduction
II. Peine applicable
I - INTRODUCTION
Les peines applicables aux crimes et délits concernant le secret
militaire, l’espionnage et le sabotage sont celles contenues
dans les articles 76-78-81-83-85 -103-104 et 105 du code
pénal, modifié par décret du 29 juillet 1939 .
Il sied de signaler que, la nouvelle constitution votée en date
du 25 Octobre 2015 abolie la peine de mort. Ce qui sous-
entend que les peines seront également revues.
II - PEINE APPLICABLE
Peines applicable
Crimes ou délits En temps de
En temps de paix
guerre
Perte d’un secret militaire Travaux forcés 1 à 5 de prison
Livraison d’un secret militaire Mort Mort
Sabotage Mort Mort

Complicité (intelligence) avec 1 à10 ans de prison
Travaux forcés
l’ennemi avec amende
NB : la peine ne sera pas appliquée à celui qui, avant toute

exécution d’un crime ou délit en a donner en premier
connaissances aux autorités.
330
331
TITRE XIII.
TRANSMISSIONS
COURS1 : GENERALITES SUR LES TRANSMISSIONS
Plan:
I. - Introduction :
II. - Les moyens de transmission :
III. - Les moyens d’exploitation
IV. - Les supports de transmission
V. - Les missions de transmission
I. - INTRODUCTION :
Transmettre c’est faire passer quelque chose de quelqu’un à

quelqu’un d’autre ou communiquer quelque chose à quelqu’un
après l’avoir reçu .ainsi ,les transmissions de l’armée se
définissent comme une organisation chargée d’assurer les
liaisons et communications nécessaires à l’exercice du
commandement et la mise en œuvre des moyens militaires.
II. - LES MOYENS DE TRANSMISSION :
Il existe une grande variété de moyen de transmission, on peut

les classés en:
• Moyen de télécommunication ;
• Estafette (envoyée);
• Les moyens d’importance secondaire tel que :
- Le matériel de signalisation optique et sonore :
- Les animaux dressés.
332
Les moyens de télécommunications comprennent :

- Des moyens d’exploitation ;
- Les supports de transmission.
III. LES MOYENS D’EXPLOITATION :
Sont les appareils destinés à l’émission et à la réception des

communications.
- Les moyens d’émission traduisent l’information (parole
en signaux électrique) ;
- Les moyens de réception restituent les signaux et
assurent leur traduction.
Il existe des moyens d’exploitation propre à chacune des
catégories de relation, ce sont :
- Les moyens téléphoniques : permettent des réceptions
(conversation) par émission et réception simultanées ;
- Les moyens télégraphiques : ce sont des télés
imprimeurs;
- Les moyens radios électriques : ce sont les moyens plus
répondus dans nos unités ;
- Les moyens de transmission de données :
l’informatique;
- Les moyens de transmission d’image : les principaux
sont les systèmes de télévision.
IV. - LES SUPPORTS DE TRANSMISSION :
Ils servent à relier entre eux les moyens d’exploitations selon

leur nature, ils se classent en :
-Support filaire de campagne appelé aussi câble,
techniquement sure, assez discret ils sont lent à poser et
vulnérable au bombardement et au sabotage ;
333
-Support radio électrique de campagne : se définissent par leur

fréquences; la puissance ; la modulation utilisée.
Un poste radio électrique ne peut émettre que dans une gamme

de fréquence déterminée .compte tenu de leurs
caractéristiques, les supports radio électriques se classent en
deux grandes catégories :
-Les supports radio électrique : classique utilisent les ondes
électromagnétiques ;
-Les faisceaux hertziens : utilisent le rayonnement directionnel
et sont établis en point à point.
Les supports radio électriques se caractérisent par la rapidité

de leur mise en œuvre ; leur indiscrétion ; une vulnérabilité
plus faible que celle des supports filaire ; une sécurité de
fonctionnement qui ne peut être garantie en permanence ; des
supports d’infrastructure.
• Les estafettes :
Ils représentent encore le seul moyen susceptible (capable)
d’acheminer les plis et les documents volumineux .C’est un
moyen discret, son emploi est recommandé si la situation
exige le silence des moyens radios électriques ; si les moyens
de communication sont saturés ou en partie inutilisables.
Sont considérées comme estafette :
- L’homme à pied ;
- Les hors-bords ;
- Les véhicules blindés et ordinaires ;
- Les bicyclettes et les motos ;
- Les aéronefs.
Avantage : grand nombre de document transportés : discrétion.
Inconvénient : facilité d’interception de message par l’ennemi
; épuise le personnel et abime le matériel.
334
V. - LES MISSIONS DE TRANSMISSION :
Elles résultent d’une définition des besoins pour une

manœuvre donnée certaine liaison ont un caractère permanent
et doivent être assuré sensiblement dans les même conditions
quelle que soit la situation tactique, c’est le cas des liaisons
nécessaire :
- Entre les différents postes de commandement d’un même
échelon de commandement ;
- Entre le chef et ses subordonnés ;
- Entre le chef et ses voisins de même rang ;
- Entre le chef et les moyens de combat dont il se réserve
l’emploi, notamment les moyens de feu ;
- Entre le chef et les formations mise à sa disposition.
335
COURS 2: ALPHABET PHONETIQUE
Plan:
I. - INTRODUCTION
A- Prononciation des nombres.
I. - INTRODUCTION
Si un mot est difficile à prononcer, si la mauvaise qualité de la

relation nui à la compréhension .quand il est nécessaire
d’identifier une lettre, on se sert de l’alphabet phonétique.
PRONONCIATION
LETTRE ÉPELLATION
FIGUREE
A ALFA AL-FA
B BRAVO BRA-VO
C CHARLIE CHAR-LI
D DELTA DEL-TAH
E ECHO EK -O
F FOX-TROT FOX-TROTT
G GOLF GOLF
H HOTEL HO-TEL
I INDIA INE-DIAH
J JULIETT DJOU-LI-ETT
K KILO Kl-LO
L LIMA Ll-MAH
M MIKE MAIK
N NOVEMBER NO-VEM-BER
O OSCAR OSS-KAR
P PAPA PAH-PAH
336
Q QUEBEC KE-BEK
R ROMEO RO-MI-O
S SIERRA Sl-ER-RAH
T TANGO TANG-GO
U UNIFORM YOU-NI-FORM
V VICTOR VIK-TOR
W WHISKY OUISS-KI
X X-RAY IKSS-RE
Y YANKEE YANG-KI
Z ZULU ZOU-LOU
Exemple : Transmettre le message : « Effectuer TIR ROUGE

sur EXIREUIL. »
Dire : « Effectuer TIR ROUGE sur EXIREUIL Ŕ j'épelle :
Echo, X Ray,
India, Roméo, Echo, Uniform, India, Lima, EXIREUIL. »
Si le mot n'est pas prononçable, par exemple : « Rendez-vous
en XP-TZ-DC-YK.»
Dire : « Rendez-vous en Ŕ j'épelle : X-Ray, Papa...
A-Prononciation des nombres.

Quand les nombres sont transmis en radiotéléphonie, appliqué
pour leur prononciation les règles suivantes :
0 Zéro ; 1 Un (tout seul) ; 2 Deux (un et un) ; 3 Troua (deux et
un) ; 4 Katre (deux fois deux) ; 5 Cinque (trois et deux) ; 6
Sisse (deux fois trois) ; 7 Sète (quatre et trois) ; 8 Huite (deux
fois quatre) ; 9 Neufe (cinq et quatre).
Exemple. Transmettre : 1965.
337
Dire : « 1965 Ŕ j'épelle : Un (tout seul) Ŕ Neufe (cinq et

quatre) Ŕ Sisse (deux fois trois) Ŕ Cinque (trois et deux), 1965.
»
Virgule. La virgule doit être prononcée Vir-gu-le.
Exemple. Transmettre : 123,4.

Dire : « 123,4 Ŕ j'épelle : Un Ŕ Deux Ŕ Troua Ŕ Vir-Gu-Le Ŕ
Katre.»
Séparatif. Exemple. Transmettre les coordonnées suivantes :

365-487.
Dire : « 365-487 Ŕ j'épelle : Troua Ŕ Sisse Ŕ Cinque Ŕ Sé-Pa-
Ra-Tif Ŕ Katre Ŕ Huite Ŕ Sète »
338
COURS 3 : LA PROCEDURE RADIO
Plan:
I. - La procédure
II. - Station radio
III. - Réseau
I. - LA PROCEDURE
La procédure radiotéléphonique a pour but de fixer la forme et

la succession des différentes parties d'une conversation ou d'un
message devant être acheminé par un moyen de transmission.
Les règles de procédure visent à :
Ŕ conserver l'EXACTITUDE du texte ;
Ŕ favoriser la RAPIDITÉ de la transmission ;
Ŕ assurer la SÉCURITÉ de celle-ci.
L'inobservation de ces règles, toute divergence ou fantaisie
sont à proscrire car :
Ŕ elles créent la confusion ;
Ŕ elles réduisent l'efficacité et la rapidité ;
Ŕ elles sont causes d'indiscrétion.
II. - STATION RADIO
Appareil ou ensemble d'équipements radio assurant la liaison

dans le cadre d'un réseau.
Station directrice
Station qui dessert, en principe, la plus haute autorité. Elle est
chargée de faire appliquer les règles de procédure.
Station secondaire
Toute station du réseau subordonnée à la station directrice.
339
III. - RÉSEAU
Ensemble de stations travaillant entre elles suivant les mêmes

caractéristiques d'exploitation (fréquence, régime).
Réseau dirigé : le réseau est dit « dirigé » lorsque les stations
secondaires doivent obtenir l'autorisation de la station
émettrice avant de communiquer entre elles.
Réseau libre : le réseau est dit « libre » lorsque les stations

peuvent communiquer entre elles sans autorisation préalable
de la station directrice.
INDICATIF
Appellation ou symbole destiné à identifier :
Ŕ une station (indicatif d’appel) ;
Ŕ une autorité (indicatif d'autorité) ;
Ŕ un réseau (indicatif collectif).
SHEMA DU RESEAU
RSO : RENARD
SD
IC : INDIA
SS1 SS2 SS3
F1 :90980 MHZ
F2 :99809 MHZ
ALFA
ZULU DELTA GOLF
340
341
TITRE XIV
INTRUCTION CIVIQUE ET EDUCATION MORALE
COURS1 : INTRODUCTION A L’ETUDE DE

L’INSTRUCTION CIVIQUE
But: Susciter une prise de conscience effective du militaire à

travers un certain nombre de vertus.
Intérêt: En fin de cours vous devez mieux intégrer ces notions

en vue de devenir un soldat républicain.
Plan:
I- Introduction
II- Les motivations
III- Les objectifs
Conclusion
I- INTRODUCTION
La construction civique et morale du Congo revêt aujourd’hui
une importance toute particulière. Voilà pourquoi le président
de la république chef suprême des armées dans son allocution
lors des 44 anniversaires de l’indépendance du Congo a mis en
place le haut-commissariat à l’instruction civique et morale.
Maillon important de la chaine Armée et Nation, les FAC ne
peuvent rester en marge de cette œuvre de formation ; La
formation civique et morale est un pilier majeur dans la
formation du militaire en lui faisant éviter des comportements
déviants; améliorer son environnement et l’image de la
corporation. Ainsi, a été créé la direction de l’instruction
civique et des droits humanitaires par décret N°2002/11 du 03
342
janvier 2002 sous la direction générale des ressources

humaines.
II- LES MOTIVATIONS

L’instruction civique est un instrument d’aide et d’appui et de
renforcement du commandement. En cela il est l’observatoire
et le censeur de la société militaire.
-Le militaire est avant tout un citoyen comme les autres;
-Il est chargé d’assurer la sécurité ;
-De servir loyalement les institutions de la république ;
-Défendre l’intégrité territoriale au péril de sa vie contre toutes
formes d’agression;
Cependant compte tenu du fait que c’est un citoyen en arme,
au regard de ses responsabilités et privilèges que cela
implique, une formation civique est nécessaire.
Ce qui apportera aux militaires:
-La pleine conscience de son appartenance à la société ;
-La connaissance des institutions pour mieux les servir;
-Le sens des responsabilités;
-La connaissance de droits et devoirs du citoyen ;
-L’amour de la patrie et des motifs de l’aimer;
-Le respect de la vie sous toutes ses formes ;
-L’éloignement des comportements sociaux et professionnels
déviants et dangereux ;
A cela il faut ajouter les vertus de commandement et
d’obéissance.
III- LES OBJECTIFS

L’objectif principal est de contribuer à la formation d’un
soldat républicain;
Pour ce faire:
343
- Le soldat doit avoir l’amour pour sa patrie par une meilleur

connaissance de son pays, de ses institutions et de ses forces
armées;
- Avoir un esprit patriotique ;
Se familiariser avec l’environnement juridique et psychosocial
dans lequel il évolue;
-Cultiver les valeurs nobles : amour du travail bien fait; le
respect des lois et règlements ; le respect de la vie humaine; le
respect des biens publics et d’autrui; un comportement social
correct;
-Renforcer la discipline; l’esprit d’obéissance et le respect de
la hiérarchie;
-Perpétrer les rites et traditions militaires;
-Lutter contre les comportements déviants liés aux stupéfaits,
aux spiritueux et pouvant entrainer les infections sexuellement
transmissibles, le VIH sida et autres pandémies ;
Lutter contre les comportements sociaux blâmables.
CONCLUSION
La formation civique et morale est un pilier majeur dans la
formation du militaire en lui faisant éviter des comportements
déviants; améliorer son environnement et l’image de la
corporation.
344
COURS2 : LE DRAPEAU ET L’HYMNE NATIONAL
But: faire acquérir aux hommes des connaissances sur le

drapeau et l’hymne national.
Intérêt: En fin de cours vous devez connaitre l’importance,

signification, dimensions et contexture.
Plan:
I : Le drapeau national
II : L’hymne national
I : Le drapeau national
A-Définition
Le drapeau national est une pièce d’étoffe attachée à une
hampe portant, l’emblème de la nation marques de couleur
d’une unité militaire ; d’un groupe et servant de signe de
ralliement.
Autrefois cette pièce servait d’enseigne militaire et est
devenue dès le 18eme siècle l’emblème d’une nation dont Ŕ
elle porte les couleurs .le drapeau national est sacré et fait la
fierté d’une nation, il est présent dans les représentations
diplomatique dans d’autres pays.
B-Forme et signification des couleurs

L’emblème national du Congo est un drapeau tricolore vert -
jaune Ŕ rouge et de forme rectangulaire, il est composé de
deux(02) triangles rectangles de couleurs verte et rouge séparé
par une bande jaune en diagonale. Le vert se trouvant du côté
de la hampe.
- Le vert : c’est le symbole de l’Esperance de l’avenir
économique de notre pays ;
345
- Le jaune : c’est le symbole de notre volonté d’union et le

sens de notre tradition d’hospitalité. ;
- Le rouge : c’est le symbole du courage et de l’ardeur du
peuple congolais.
C- Dimensions officielles:
Elles sont de 1,80 mètre de long et de 1,20 mètre de large.
Les côtés des triangles vert et rouge qui forment l’angle 1,20
mètre.
La bande jaune sépare les triangles vert et rouge sur 0,60
mètre (60 cm)
II-L’ hymne national :

C’est un champ patriotique associé aux cérémonies publiques.
Historique :
L’hymne national «La Congolaise» est né de la loi
constitutionnelle N°10 du 04 Novembre 1959, il est inspiré par
un journaliste congolais nommé Georges KIMBANGOU, les
paroles et la musique sont de : Jean Royer, Joseph Spadilière, -
Jaques TONDRA ; tous de nationalité française.
Contexture :
L’hymne national à trois(03) couplets et un (01) refrain.
PREMIER COUPLET
En ce jour, le soleil se lève,
Et notre Congo resplendit,
Une longue nuit s’achève,
Un grand bonheur a surgi,
Chantons tous avec ivresse
Le chant de la liberté.
(REFRAIN)
346
DEUXIEME COUPLET
Des forets jusqu’à la savane,
Des savanes jusqu’à la mer,
Un seul peuple, une seule âme,
Un seul cœur ardent et fier,
Luttons tous tant que nous sommes
Pour notre vieux pays noir
(REFRAIN)
TROISIEME COUPLET
Et s’il nous faut mourir en somme
Qu’importe puisque nos enfants
Partout, pourrons dire comme
On triomphe en combattant
Et dans le moindre village
Chantent sous nos trois couleurs.
REFRAIN
Congolais, debout, fièrement partout,
Proclamons l’union de notre nation,
Oublions ce qui nous divise,
Soyons plus unis que jamais,
Vivons pour notre devise
Unité- travail -progrès
L’article 4 de la constitution du 25 octobre 2015 désigne la

« Congolaise » comme l’hymne national du Congo.
Les paroles
Le premier couplet chante la liberté enfin conquise.
Le second couplet dit notre foi dans l’unité de la nation, notre
espérance en l’avenir.
347
Le troisième couplet exalte le patriotisme des enfants du

Congo tous décidés, s’il le fallait, à mourir pour notre
Drapeau.
348
COURS3 : LE CITOYEN DROITS ET LIBERTES
Plan:
I. Définition du droit
II. Droits du citoyen
III. Devoirs du citoyen
IV. libertés du citoyen
V. Des lois
1. DEFINITION DU DROIT :
Il est l’ensemble des principes qui régissent les rapports des
hommes entre eux, et qui servent à établir les règles
juridiques.
2. DROITS DU CITOYEN :
2-1- Principes généraux :
La personne humaine est sacrée et a droit à la vie. L’Etat a

l’obligation absolue de la respecter et de la protéger.
Chaque citoyen a le droit au libre développement et au plein
épanouissement de sa personne dans le respect des droits
d’autrui, de l’ordre public, de la morale et des bonnes mœurs
(constitution).
Dans les démocraties, les citoyens bénéficient des droits et

libertés fondamentaux.
Il s’agit du droit d’élire leurs représentants, mais aussi de la
liberté de penser, d’exprimer des idées, de se réunir, de
s’associer ou de manifester pour affiner leurs convictions.
Tous ces droits sont définis par la déclaration des droits de
l’homme et du citoyen de 1789 puis repris dans la déclaration
universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et
finalement garantis au CONGO par la constitution.
349
3. DEVOIRS DU CITOYEN :
3-1- Définition :
Le devoir civique est l’ensemble des obligations du citoyen

dans l’ordre moral, politique, social et économique vis-à-vis
de l’Etat et de la Patrie.
Pour ce faire, il y a huit (08) articles (de 43 à 50) du titre
III (des devoirs) de la constitution qui retracent les devoirs du
citoyen au Congo.
3-2 - Quelques devoirs du citoyen :

Tout citoyen a des devoirs envers la famille, la société,
l’Etat et les autres collectivités légalement reconnues (article
43).
Tout citoyen a le devoir de respecter ses semblables sans
discrimination, d’entretenir avec eux des relations qui
permettent de promouvoir et de renforcer la tolérance
réciproque .Il est tenu de préserver les valeurs culturelles
nationales dans un esprit de dialogue et de concertation, de
contribuer au renfoncement de la cohésion et de la solidarité
nationales (article 44).
4. LIBERTES DU CITOYEN :
4-1 Définition :
Ce sont l’ensemble des droits fondamentaux individuels
ou collectifs proclamés et reconnus aux citoyens.
Elles trouvent sa place de choix dans la constitution titre
II, article 09 qui stipule : « La liberté de la personne humaine
est inviolable .Nul ne peut être arbitrairement accusé, arrêté ou
détenu .Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa
culpabilité ait été établie à la suite d’une procédure lui
350
garantissant les droits de la défense. Tout acte de torture, tout

traitement cruel, inhumain ou dégradant sont interdits ».
Cependant, la loi veut que la liberté de chacun s’arrête là
où commence celle de l’autre .Elle ne doit pas être comprise
comme le droit de faire ce que l’on veut, où l’on veut, quand
on veut et avec qui l’on veut.
4-2 Quelques libertés du citoyen :

-La liberté de conscience ou liberté de croyance : c’est la
possibilité de croire à ce que l’on veut ;
-La liberté d’opinion : c’est la possibilité qui revient à un
citoyen de penser à ce qu’il veut ;
-La liberté d’expression : c’est la possibilité d’exprimer son
opinion par la parole, l’écrit et l’image ;
-La liberté de circulation : elle revient au citoyen d’aller et de
revenir sur tout le territoire ;
-La liberté d’information : la possibilité de diffuser
l’information ;
-La liberté d’association, de réunion, de manifestation, de
cortège.
5-DES LOIS :
5-1 Définition :
La loi est le principal instrument d’orientation dans la
gestion d’un système social, économique ou scientifique dont
les citoyens sont les acteurs.
Par qui est faite la loi ?
Elle est faite par les représentants des citoyens, c’est-à-
dire les parlementaires (députés et sénateurs).Il faut pour cela
s’y soumettre.
Une vie sans loi est vouée au désordre .On parlera même
de l’anarchie, où chaque citoyen peut tout faire en mal sans
être inquiété. Pour éviter qu’on arrive à un Etat incivique,
351
l’autorité morale impose donc le respect scrupuleux de la loi et

charge par la suite la Force Publique de la faire appliquer.
352
COURS 4: L’état, la nation, la patrie, la république
Plan:
I : Définition des différentes notions
II : Eléments constitutifs de l’état
I : Définition des différentes notions

A- L’état :
L’état est une entité politique constituée d’un territoire
délimité par des frontières, d’une population et d’un pouvoir
institutionnalisé .Il se personnifie juridiquement par la nation.
Mais une telle définition n’est pas tellement convaincante à
partir de ces éléments constitutifs car, si elle rend compte des
conditions d’existence de l’état, elle n’explique pas sa
véritable nature. Il existe bien des collectivités territoriales
réunissant les trois (03) éléments constitutifs de l’état auxquels
l’on refuse le nom de l’état pour les qualifier tout simplement
de territoire.
Exemple : Palestine, les territoires sous domination coloniale.
B-La nation :
Elle est une grande communauté humaine le plus souvent
installée sur un même territoire et qui possède une unité
historique, linguistique, culturelle et économique plus ou
moins forte.
C- La patrie :
C’est une communauté d’individu vivant sous le même sol et
liés sous un sentiment d’appartenance à une même collectivité,
ce sentiment caractérisé par l’amour de la patrie constitue le
patriotisme.
353
D- La République :
1. Forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir n'est pas
héréditaire mais confié à des représentants librement élus par
la nation ;
2. Pays dont le régime politique exclut tout pouvoir héréditaire

et repose sur la libre élection de représentants du peuple.
II : Eléments constitutifs de l’état

Il résulte de la simple observation que l’état est constitué de
trois (03) éléments qui sont :
-Un élément géographique : le territoire ;
-Un élément démographique : la population ;
-Un élément d’ordre structurel : le gouvernement.
354
355
TITRE XV.
ARMES SPECIALES
COURS : GENERALITES SUR LES ARMES SPECIALE

- L’ARME NUCLEAIRE
PLAN:
I. Généralités sur les armes spéciales
II. L’arme nucléaire
- Définition
-Effet des armes nucléaires
-Protection contre les armes nucléaires
I. GENERALITES SUR LES ARMES SPECIALES
Les armes spéciales comprennent :

- Les armes nucléaires (N)
- Les armes biologiques (B)
- Les armes chimiques (C)
Les armes spéciales correspondent généralement à des

techniques nouvelles voisines à la science qui leurs a donné
naissance. Leur action sur l’individu s’exerce par des moyens
variés très différents des armes classiques quoique très
proches dans certains cas.
Leur action est souvent insidieuse parfois différée dans
certains cas.
Leur emploi et leur efficacité sont largement tributaires des
conditions atmosphériques.
356
Les armes «NBC» sont des armes à destruction massive du

personnel surtout s’il n’est pas instruit sur les moyens et
réflexes relatifs à la protection. Il faut éviter toute surprise
d’un point de vue défensif par la recherche du renseignement
et par les dispositions de sûreté immédiates.
II. - L’ARME NUCLEAIRE
A- définition
Les armes nucléaires sont des engins ou des substances dont
les caractères nocifs ou destructeurs sont des manifestations de
l’énergie nucléaire.
B- effet des armes nucléaires

L’énergie dégagée par une arme nucléaire engendre des effets
:
-Mécanique : Par l’action de l’onde de choc souffle qui
entraîne la mort et la projection ou provoque
l’ensevelissement sous les conditions effondrées ;
-Thermique (lueur + chaleur) qui entraîne une brûlure par
l’éclair de toutes les parties du corps non couvertes ou
provoque des incendies ;
-Radioactifs : La radioactivité absorbée ou irradiation peut
entraîner la mort, une maladie grave, des évanouissements ou
nausée suivant la quantité reçue. Les poisons radioactifs sont
des liquides, sables ou poussière contenant des isotopes.
C- protection contre les armes nucléaires

La protection contre les armes nucléaires repose sur le
renseignement en décelant tout indice d’attaque nucléaire et la
déception par une grande mobilité et une dispersion, un
camouflage total.
Protection individuelle
357
Elle vise à mettre le combattant à l’abri des effets

instantanés et de la radioactivité individuelle. Les moyens du
combattant sont :
- L’outil individuel
- Un matériel individuel de dotation comprenant une trousse
de premier secours, une pèlerine en en papier limité, des
lunettes fumées pour la protection des yeux.
Par Contre il faut éviter les trous d’obus, les flaques d’eau, les
couverts et les hautes herbes qui sont susceptibles de revêtir
les poussières radioactives.
Protection collective
Elle repose sur :
- L’organisation, la construction et l’utilisation d’abris
- L’utilisation de certains véhicules de combat, ex :
BRDM
- La protection des matériels
- Des emballages étanches seront faits pour les denrées
alimentaires
La décontamination c’est l’ensemble des opérations qui

permettent de faire disparaître la contamination là où elle a été
décelée.
358
COURS 2: L’ARME BIOLOGIQUE Ŕ L’ARME

CHIMIQUE
Plan
I. L’arme biologique
- Généralités et classification
- Effets des agents biologiques
- Protection
II. L’arme chimique
- Généralités
- Gaz de combat
- Les agents incendiaires
- Fumigènes et brouillards artificiels
I.L’ARME BIOLOGIQUE
A- Généralités et classification
Les agents biologiques attaquent l’homme, les animaux et les

cultures.
On distingue deux catégories d’agents :
- Les microbes proprement dits :
• Bactéries
• Virus
• Microorganisme-divers
• Les toxiques microbiens.
B- Effets des agents biologiques :

Les microbes provoquent des maladies infectieuses dont les
symptômes n’apparaissent qu’après une période de latence
appelée période d’incubation.
359
C- Protection
Les mesures de protection individuelle et collective
comprennent :
- Un renforcement de l’application des mesures de
prophylaxie pour la lutte contre toute maladie épidémique ;
- L’utilisation des appareils et vêtements de protection
- Désignation systématique des objets.
II. L’ARME CHIMIQUE (C)
A- Généralités :
Les armes chimiques ont des propriétés chimiques ou
physiques de certains corps pour provoquer les effets donnés
qui peuvent aller de l’incapacité temporaire à mort.
B- Gaz de combat :
Un gaz de combat est une substance chimique susceptible de
provoquer sur l’organisme des effets asphyxiants, toxiques ou
similaires.
a) Classification :
La classification peut se faire de deux façons :
- Classification d’après les caractéristiques prépondérantes
qu’ils produisent sur l’organisme de l’être humain. (Exemple :
effet toxique, suffocant, vésicant irritant) ;
- Classification d’après leur persistance sur le champ de
bataille. (Les fugaces, les semi-persistants, les persistants)
b) Emploi :
Les armes sont employées pour détruire, neutraliser, harceler
ou infecter l’ennemi.
360
C- Les agents incendiaires :

Les agents incendiaires comprennent de produits qui une fois
enflammés, brûlent avec violence en dégageant une grande
quantité de chaleur et possédant un pouvoir suffisant pour
incendier les matériels et les produits facilement combustibles.
Leur pouvoir incendiaire est faible mais très efficace contre le
personnel.
Les substances utilisées :

- Le phosphore blanc
- La thermite
- Le napalm.
D- Fumigènes et brouillards artificiels :

La fumée et les brouillards artificiels sont employés pour
dissimuler à l’observation ennemie les activités du champ de
bataille. Ce sont des produits non toxiques qui permettent de
se camoufler.
Les substances utilisées :

- Phosphore
- L’hervachlorethane
- Huile fumigènes.
Mesures individuelles
- Ne pas laisser la peau découverte
- Protéger les mains des gants en chiffons enroulés et
morceau de toile de tente. On peut également les protéger en
les rentrants dans les manches
- Le visage doit être protégé par tout objet de son choix
- S’abriter en utilisant un défilement.
Tout combattant aux vêtements enflammés doit :
361
-S’en débarrasser ou éteindre le feu en s’enroulant dans

une couverture ou toile de tente ou se jeter dans une mare ou
ruisseau s’il en est à proximité.
CONCLUSION : Les armes NBC reconnues extrêmement

dangereuses, nécessites les moyens de protection adéquates
pour atténuer leurs effets au sein de la troupe.
362
363
ANNEXE
1 : Aperçu équipe
2 : Jalonnement
Plan:
I- Généralités
II- Définition
III- Consignes
I- Généralités
Le service de jalonnement est réserve à la Police ou à la

Gendarmerie. Il concerne les convois officiels des hautes
personnalités.
II- DEFINITION
Le jalonnement est un service qui permet de sécuriser les
itinéraires par lesquels les hautes personnalités empruntent
pendant les activités à caractère haut.
III- CONSIGNES
- Il est strictement interdit de faire le contrôle routier à un
poste de jalonnement ;
- Bien observer avant de faire traverser, les véhicules ou les
piétons ;
- Etre toujours en position défensive pendant le service de
jalonnement, appliquer les strictes traditions de protection
contre une menace ;
- A l’approche du cortège, faire face aux véhicules et aux
bâtiments ainsi que les différents axes de rencontres (rond-
point) ;
364
- Surveiller les foules, interdire tout passage des piétons

pendant le passage de la haute personnalité ou cortège, faire
évacuer les véhicules ayant bloqué la voie ;
- Ne jamais abandonner les postes désignés pendant l’activité,
après le passage de la haute personnalité, à l’aller comme au
retour, attendre les ordres de la hiérarchie pour y disposer.
NB : Le nombre du personnel permettant de couvrir le service

de jalonnement dépend de la longueur de l’itinéraire et de
l’importance de l’évènement.
3 : Savoir-faire crise
LE CHECK POINT Ou LE POSTE DE CONTROLE
Objectif: faire acquérir aux personnels les savoir-faire

nécessaires pour installer un check point et pour accomplir
dans le cadre d'une mission plus ou moins longue les
opérations de contrôle des véhicules et des personnels.
Plan:
Prise en main, contrôle de effectifs et de moyens (mesures de
sécurité !)
I. Présentation du Poste de contrôle
II. Contrôle et fouille d'un véhicule
III. Contrôle et fouille d'un individu
IV. Restitution
Conclusion, point des matériels et remise à disposition
365
PHASE DEROULEMENT ACTION

PRISE EN MAIN, REVISION :
Révision sur l'escorte de convoi, annonce
du plan.
L’instructeur
I PRESENTATION DU POSTE DE s’adresse à
l’ensemble de
CONTROLE
la section en
salle ou sous
A) Définition:
abri et
"c'est un point de passage obligé dans
présente la
lequel tous les véhicules et/ou individus
séance.
seront stoppés et éventuellement contrôlés
Support
suivant les consignes données."
pédagogique:
paperboard.
B) Principes :
Les
"le poste de contrôle peut être installé
personnels
dans le cadre d'une mission de contrôle
instruits
Présentation de zone ou d'un mandat d'interposition. Il
notent la
20' a pour but d'empêcher la libre circulation
définition et
des biens et des personnes. Les fouilles
les points
de véhicules et de personnels peuvent
clés.
permettre d'empêcher le transit d'armes,
d'explosif, éventuellement de drogue "
C) Réalisation / organisation:
Présentation sur un croquis du poste de
contrôle:
LES DIFFERENTS ELEMENTS

(cas d'un check point à double sens)
►élément de pré signalisation entrée/sortie
(1 soldat)
►élément d'arrêt / accueil (1 soldat)
►élément de contrôle et/ou de fouille (le
CDG, 1 CDE et 1 soldat)
►élément d'arrêt / accueil (1 soldat)
366
►élément de pré signalisation entrée/sortie

(1 soldat)
►élément d'intervention (1 CDE et un
binôme)
LES DIFFERENTS MATERIELS

►les moyens de pré signalisation
(panneaux, lampes flash…)
►les chicanes fixes obligeant les
manœuvres des véhicules (blocs rigides
imposants)
►les chicanes mobiles pour empêcher la
fuite et cloisonner les éléments cloisonnés
(chevaux de frisse, herses, véhicules…)
►les postes de combat pour réagir à une
tentative de passage en force ►les
matériels de fouille ou divers (miroir,
projecteurs, serflex,….)
VOIR CROQUIS EN ANNEXE
II CONTROLE ET FOUILLE D'UN

VEHICULE :
Démonstration
A) Règles générales:
20'
Le contrôle ou la fouille s'effectue toujours
avec la plus grande vigilance. Suivant la
situation ou les consignes reçues, la tenue,
la posture, l'équipement et le comportement
des personnels sur poste seront différents.
Les contrôles et/ou fouilles seront soient
systématiques (filtrage, recherche
particulière), soient aléatoires (suspicion,
…)
Lors d'une fouille de véhicule, l'appui
mutuel entre les contrôleurs sera de
rigueur, les précautions lors des
367
manipulations ou des manœuvres devront

être prises pour éviter les facilités de
réactions hostiles des individus contrôlés.
La fouille des véhicules et des individus
sera réalisée en décalage (ou bien dans
une zone éloignée par le groupe en alerte)
B) Technique de fouille :
Faire stopper le véhicule dans la partie
centrale, faire couper le moteur, et faire
descendre les passagers un par un et du
même cotés. Les placer sous surveillance
(position adaptée) en retrait du véhicule.
Suivant les ordres procéder à leur fouille
avant celle du véhicule. Garder le
conducteur à proximité immédiate du
véhicule, demander au conducteur
d'effectuer les manipulations souhaiter
Démonstration (ouverture des portières, bagages…).
20' Procéder par ordre de l'avant vers l'arrière
et terminer par le dessous.
III CONTROLE ET FOUILLE D'UN

INDIVIDU:
A) Règles générales:
Le contrôle ou la fouille s'effectue toujours
avec la plus grande vigilance. Les contrôles
et/ou fouilles seront soient sommaires
(dissuasion, …), soient approfondies
(suspicion, recherches particulières …)
Lors d'une fouille de personnel, l'appui
mutuel entre les contrôleurs sera de
rigueur, les précautions lors des
déplacements devront être prises pour
éviter les facilités de réactions hostiles des
individus contrôlés. Adapter les positions de
368
l'individu suivant son attitude (debout mains

sur la tête, appuyé contre un mur en quasi
déséquilibre, voir couché avec une clé de
bras ou de pied…)
B) Technique de fouille :
La fouille s'effectue toujours sous la
protection d'un homme armé, elle est
menée méthodiquement après contrôle de
l'identité.
Deux types de fouilles peuvent être
réalisées
- la fouille partielle ou palpation : contre un
mur bras et jambes écartées, en
déséquilibre, effectuer la palpation du haut
vers le bas.
- la fouille détaillée (personnel déshabillé) :
isolé dans un local, le faire déshabiller
complètement, inspecter son corps et les
parties cachées (aisselles, fesses, plantes
des pieds…), puis contrôler ses vêtements
(vider les poches, vérifier les doublures, les
cols…les filles seront fouillées par un
personnel féminin.
IV RESTITUTION :
Chaque groupe effectue une mise en place
sur le check point et un contrôle de véhicule.
2H Les autres groupes occupant les fonctions

d'élément d'alerte et de repos observent
l'exercice.
Le premier groupe devra réaliser un contrôle
sans problème particulier. Le deuxième
devra réagir à un individu non coopérant, et
le dernier au passage de la section qui
369
travaille sur l'escorte de convoi.
CONCLUSION :
- Appel aux questions éventuelles
- Remise à disposition
4 : Missions et procédés étudiés en qualité d’exécutant.

I- s’emparer de
A- L’embuscade
B- Le coup de main
II- réduction d’une résistance isole
370
371
REFERENCES
Manuel Formation Commune de Base, MAKOLA 1979
Règlement de service General
Cours Académie militaire Marien NGOUABI
TTA 150
TTA 104
372
373

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S.O.

MANUEL DE CONDUITE DE L’INSTRUCTION

Coordination : Colonel Justin MBELLA

- Etat-major Garde Républicaine

TABLE GENERALE DES MATIERES

La formation du soldat requière la combinaison de

CHAPITRE I : ORDRE Ŕ SERRE

18- L’arme au pied, l’arme à la hanche, l’arme à la main

CHAPITRE II : ÉCOLE DU SOLDAT

But de l'école du soldat.

Le COMMANDEMENT PREPARATOIRE doit être

Le COMMANDEMENT D'EXECUTION doit être prononcé

Ŕ But de l'école de l'ordre serré.

Rang : Ensemble d'éléments de même nature placés les uns à

fixe son alignement. L'homme de base est choisi soit à gauche,

CHAPITRE III : ÉLÉMENTS DE L’ORDRE SERRÉ

Les formations en ligne sur six rangs ou davantage ne sont

Ŕ intervalle à bras tendu.

MOUVEMENTS EXECUTES DE PIED FERME

MINUTAGE PHASES FAIRE DIRE

Prise en main: Prendre la salle à son

L’instructeur expose le but de la séance et annonce l’introduction

But: Cette leçon a pour but de vous

Intérêt: «L’important étant qu’à la fin

de la leçon, vous puissiez avoir la

Position du garde-à-vous sans

Ŕ les talons joints ;

Ŕ les pieds un peu moins ouverts que

l'équerre et également tournés en

La position du garde-à-vous implique

L’instructeur commande au moniteur et les

élèves exécutent au même moment

(l’instructeur commande, les élèves

«je vais commander et vous allez

(L’instructeur commande, les élèves

«A présent je vais commander et

occasions pour vous exercer et

l’aide de vos camarades.

- Les pointes des pieds écartées à

Enlever tout doute

L’instructeur rappelle le but de la séance «GARDE A VOUS»

position du soldat sans arme.

Prise en main: contrôle effectif, tenue,

Révision : Le «garde vous »

Titre: aujourd’hui je vais vous montrer et

But: «Cette leçon a pour but de vous

Intérêt: «L’important étant qu’à la fin de la

mouvement sans commentaire

«REPOS» (Commandement d'exécution

sans commandement préparatoire).

 Soit au commandement : « REPOS » ;

Ŕ Placer le pied gauche à 10 cm environ

Ŕ Les deux talons sur la même ligne ;

Observer le silence sans être tenu de

les élèves exécutent au même moment

(l’instructeur commande, les élèves

«je vais commander et vous allez exécuter

(L’instructeur commande, les élèves

«A présent je vais commander et vous

(L’instructeur commande, les élèves

toutes les occasions pour vous exercer et

- Placer le pied gauche à 10 cm du pied

Les élèves posent des questions