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Manuel
d’instruction du tir
SDFE aux armes légères
Ecole à l’usage des FGI
de l'infanterie
de l’armée de Terre
et des FSI / FA
hors infanterie
Approuvé sous le n°
001809/DEF/EMAT/ES/B.EMP/POP/32/NP du 03 novembre 2010
Annule et remplace le TTA 203 édition 2004 1 édition 2010
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
Chapitre 1. GENERALITES
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ANNEXES
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AVANT-PROPOS
« La sécurité au tir repose sur l’application du règlement au tir et sur l’instruction des tireurs.
Cette instruction, dispensée préalablement à l’instruction des tirs, doit inclure aussi bien le
service de l’arme considérée, munitions comprises, que les mesures de sécurité à mettre en
œuvre. Individuelle puis collective, elle doit être progressive et permettre d’effectuer, en toute
sécurité, des tirs dans des conditions de plus en plus réalistes »
(PIA 7.207, titre 1)
Ce manuel est la référence pour la conduite de l’instruction du tir. Il s’appuie sur les
fondamentaux qui ont toujours prévalu dans ce domaine. Il en définit les objectifs et propose
des programmes d’instruction adaptés, efficaces et réalistes.
Le TTA 203 est le document de référence des tirs de la formation initiale (FI) hors infanterie.
Pour l’infanterie le titre 1 du présent document (généralités et FGI) est complété par l’INF 300
(FSI infanterie)
Il prend en compte :
- L’utilisation du fusil d’assaut en dotation pour la formation de base de tous les tireurs,
- Le découpage de l’instruction en trois phases principales :
1. la Formation Générale Initiale (Formation de base à l’ISTC),
2. la Formation de spécialité initiale et les Formations d’adaptation,
3. l’instruction collective.
En complément des catalogues de tir portant sur la stricte application de la réglementation sur
la FGI, des catalogues complémentaires sont proposés pour densifier l’apprentissage des
savoir-faire du tir, en fonction des objectifs de formation fixés par le commandement. Des
exemples de programmes types viennent compléter ces catalogues.
Le TITRE 1 définit les généralités sur l’instruction du tir et les tirs de la FGI.
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Le TTA 203 s’appuie sur les documents réglementaires suivants :
Le TTA 203 édition 2010 annule et remplace le TTA 203 édition 2004.
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TTA 203
TITRE I
LE TIR
PARTIE COMMUNE
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CHAPITRE 1
GENERALITES
11. ORGANISATION GENERALE DE L'INSTRUCTION DU TIR DANS L’ARMEE DE
TERRE
FI = FGI + FSI
Hors infanterie :
FI complétée par FA
Dans l’infanterie :
FI complétée par FACQ
FI = formation initiale : 19 semaines
FGI = formation générale initiale : 11 semaines
FSI = formation de spécialité initiale : 8 semaines
FA = formation d’adaptation : 4 semaines (hors infanterie)
FACQ = formation d’adaptation complémentaire qualifiante : au minimum 4 semaines
suivant les actions de formation (infanterie)
FGE = formation générale élémentaire
FSE = formation de spécialité élémentaire
EQB = épreuve de qualification du module BRAVO B 32
CCPS = contrôle de la condition physique spécifique (uniquement défini dans le domaine
du tir par le TTA 203)
3. L’instruction collective (TITRE 3) : elle ne peut débuter qu’en unité élémentaire, en parallèle
de la poursuite de la formation individuelle (dont FGE-FSE). Elles s’effectuent dans le cadre de la
formation continue des personnels pendant toute leur carrière.
L’objectif de l’instruction collective est de placer le tireur dans les conditions les plus proches
possibles du combat en réalisant la synthèse du feu, de la manœuvre et de l’environnement du
champ de bataille. Commencée à la fin de la FSI, elle est essentiellement réalisée au sein de la
cellule de combat.
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L’INSTRUCTION DU TIR DANS L’ARMEE DE TERRE
Le test du module BRAVO 32 est réalisé en fin de FGI. Les tirs de 25 à 100 m tiennent lieu de CCPS.
A l’issue de la formation initiale, tout tireur doit effectuer au moins une fois par an le CCPS (qui remplace le COVATir). 9
12. OBJECTIFS DE L’INSTRUCTION SUR LE TIR
Dans le domaine du tir ALI, seule l’infanterie doit être apte à conduire d’emblée des actions
de combat débarqué visant à surclasser et à détruire par le feu un adversaire au contact. Les
unités des autres fonctions opérationnelles s’instruisent en priorité, voire uniquement, afin
de pouvoir assurer leur sûreté immédiate.
Le cas des unités PROTERRE est particulier. Les unités PROTERRE peuvent être amenées à
conduire, dans le cadre des MICAT, des actions de contrôle dans un environnement terrain
ou de menace de faible niveau, ne nécessitant pas l’engagement d’une unité d’infanterie. Ces
missions sont rarement conduites sans préparation et s’effectuent normalement après une période
de mise en condition opérationnelle.
Le concept PROTERRE validé en mars 2009 définit le cadre d’emploi des UE PROTERRE
ainsi :
Les unités PROTERRE ont pour emploi préférentiel l’engagement sans urgence, dans des zones
d’opérations évaluées comme peu sensibles et peu menacées, en tout lieu (métropole, DOM/COM,
étranger dont OPEX), plutôt en phase de stabilisation mais sans exclusive.
Elles ont aussi vocation à être engagées sur le territoire national (TN) (Livre blanc sur la défense
et la sécurité nationale, fiche N°10.2 ; le format des armées : « […] participer à la protection du
territoire national en renfort du dispositif de sécurité intérieure et de sécurité civile, avec des
moyens pouvant impliquer jusqu’à 10 000 hommes en quelques jours […] ».
En cas de détérioration de la situation en opération extérieure, l’unité PROTERRE peut participer
à une action d’évacuation de ressortissants dans la limite de ses capacités, ou à un engagement au
contact des foules (ECF) (Ce qui impose d’avoir reçu la formation complémentaire au cours de la
mise en condition avant projection).
L’objectif pédagogique pour le tireur est d’apprendre à vivre avec son arme individuelle en
opération comme à l’instruction ou à l’entraînement en étant :
Une fois cette formation acquise, l’instruction collective réalisée en unité prépare les
combattants à la mise en œuvre de leur armement au sein de leur cellule tactique d’emploi.
Elle s’effectue dans des conditions aussi proches de l’engagement opérationnel réel, que la
réglementation le permet, en appliquant autant que faire se peut les savoir-faire techniques
fondamentaux entretenus et contrôlés par ailleurs.
Dans cet esprit les objectifs généraux par phase d’instruction sont :
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1. La Formation Générale Initiale (a):
Former des tireurs maîtrisant les fondamentaux du tir individuel capables d’effectuer des tirs
précis au FAMAS F1, dans la frange des 25/200 m.
Hors infanterie :
Former des tireurs effectuant des tirs justes et connaissant bien toutes les possibilités du FAMAS
F1 ou Infanterie. Au cours de cette phase, les tireurs reçoivent une instruction sur une (d’) autre(s)
arme(s) qu’ils sont amenés à servir dans leur futur métier à l’issue de la formation initiale.
Infanterie :
Former des tireurs maîtrisant parfaitement le fusil d’assaut (type FAMAS INFANTERIE, FELIN)
et son environnement et l’arme de poing (type PA, PAMAS), initiés par ailleurs à toutes les armes
du groupe de combat (SITTAL). La formation d’adaptation sur leur future arme de dotation, qui
ne sera pas forcément le FAMAS, est commencée au cours de cette période ; elle pourra être
achevée à l’issue des 6 premiers mois dans l’unité d’appartenance.
3. L’instruction Collective:
A l’issue de la formation initiale, elle est menée en parallèle de la formation continue. Elle
consiste à:
Hors infanterie :
Former des tireurs capables de remplir collectivement des missions simples de combat à pied dans
le cadre de l’autoprotection ou des missions à dominante défensive dans le cadre PROTERRE et
entraîner la cellule tactique d’emploi.
Dans l'infanterie :
Former des tireurs aptes à combattre au sein d’une section dans des missions aussi bien défensives
qu’offensives et entraîner les cellules de combat (groupe, section, compagnie) au tir en conditions
opérationnelles, et pouvant bénéficier d’appuis directs ou indirects.
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COHERENCE AVEC LE CADRE D’EMPLOI
Affecter en unité de combat un soldat apte à être engagé en opération extérieure après une mise en
condition avant projection (MCP)
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13. PRINCIPES DE L’INSTRUCTION SUR LE TIR
Le combattant perd une partie de ses moyens dans des situations de stress. A ce stade, il ne
reproduit que les actes qu’il a appris par le drill (exercices répétés) au cours de l’instruction, de
l’entraînement et de la mise en condition opérationnelle.
Les résultats de la pratique de cette méthode montrent une amélioration notable de la vitesse et de
la précision du tir, tout en apportant une sécurité accrue.
La pratique de cette méthode est parfaitement réglementaire et s’inscrit dans une stricte
application des règlements en vigueur (dont PIA-7.207 et TTA 207 édition 2010).
_ l’efficacité,
_ le réalisme,
_ la sécurité,
_ la responsabilité.
_ L’efficacité :
_ Le réalisme :
Pour réagir efficacement au combat, le soldat doit être instruit, puis entrainé avec les
équipements dont il est doté sur les théâtres d’opérations.
La méthode IST-C permet de vaincre l’appréhension du tireur liée au déplacement avec une arme
prête au tir. La formation s’attache donc à éduquer chaque tireur à l’acquisition de réflexes, dans
un souci de réalisme, de respect de sa sécurité et de celle des autres. Chaque tireur prend
conscience qu’une arme n’est pas dangereuse lorsqu’elle est bien maîtrisée.
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_ La sécurité :
La sécurité repose sur une stricte application de la réglementation en vigueur (PIA 7.207,
TTA 207 édition 2010, notice ISTC et régimes de champs de tir).
La prise de conscience par le combattant-tireur du danger lié à l’utilisation de son arme étant un
gage de sécurité, la méthode d’instruction consiste donc à éduquer chaque soldat sur le respect de
quatre règles élémentaires de sécurité. L’application automatique de ces règles contribue à
garantir la sécurité du personnel dans la pratique du tir de combat.
Il n’existe pas d’exception. Il convient donc d’agir en conséquence et d’adopter une attitude
absolument responsable. Les accidents surviennent la plupart du temps avec des armes soi-disant
non chargées.
règle n°2 : ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque
chose que l’on ne veuille pas détruire.
L’attitude inverse provoque à l’heure actuelle la majorité des accidents. Lorsque cette règle est
enfreinte, la réponse habituelle à toutes les remarques est de déclarer que son arme n’est pas
chargée. Or toutes les armes sont toujours considérées chargées.
Cette règle ne s’applique pas aux armes munies de lunettes utilisées en mission
d’observation.
règle n°3 : garder l’index hors de la détente, tant que les organes de visée ne sont pas
sur l’objectif.
Un des réflexes innés de l’être humain est de crisper ses mains dans les situations de stress et un
départ du coup involontaire peut en résulter. Pourtant, le temps nécessaire pour placer l’index sur
la détente est plus court que celui qui consiste à obtenir le guidon net lors de la visée.
Toujours identifier l’objectif avant de tirer. Prendre garde aux conséquences en cas de ricochet, de
"manqué" ou de perforation de l’objectif. Le tireur est responsable de chaque coup qu’il tire. La
méthode est toujours la même : Détecter, Identifier, Décider (tirer ou ne pas tirer).
Remarque : Ces attitudes constituent avant tout des savoir être qu’il est impératif de s’approprier
pour devenir un tireur, certes efficace, mais surtout, responsable de ses actes.
- bien que le réalisme soit recherché dans cette méthode d’instruction du tir, les règles en
matière de manipulation de munitions réelles demeurent identiques à la méthode classique
d’ISTC : aucune munition réelle ne doit être utilisée pour les séances de manipulation.
- pour régler un incident de tir, le tireur garde toujours son arme en direction des objectifs.
- tout tireur au pas de tir doit être équipé d’appareils de protection auditive et de masque de
protection balistique (obligatoire pour tous les FAMAS excepté pour ceux FELIN équipés
de lunettes FIR ou FIL).
- le réglage et la bonne disposition des équipements de tir et de combat sont un gage de
sécurité.
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_ La responsabilité :
Parmi ces 7 savoir faire, les 5 fondamentaux du tir doivent tout particulièrement être entretenus.
La maîtrise des 3 manipulations de base est indispensable. Enseignées dans la MOAL, ces
3 manipulations sont :
1. Le chargement,
2. Le Contrôle Personnel de Sécurité (CPS),
3. Le retrait de cartouche.
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15. INSTRUCTION SUR LE TIR DE COMBAT : RESPONSABILITES ET NIVEAUX.
La pratique du tir de combat au sein de l’armée de Terre est généralisée ; cette méthode, qui
concerne toutes les catégories du personnel militaire, est adoptée par l’ensemble des fonctions
opérationnelles.
L’objectif recherché est de former, qualifier et entretenir tout personnel appelé à détenir une arme
en opérations au niveau « TIREUR IST-C ».
Cette formation est conduite par modules pour répondre aux nécessités d’instruction spécifique de
certaines unités, aux impératifs des mises en condition opérationnelle et au niveau d’emploi des
différents personnels militaires.
La notice d’instruction sur le tir de combat à l’usage des instructeurs ISTC, rédigée et diffusée par
l’EI, centre d’expertise IST-C, constitue la référence réglementaire qui décrit l’IST-C dans ses
principes et dans sa mise en œuvre pour les différentes armes de dotation (modules,
qualifications…).
− Les savoir-faire du tireur sont : l’application des 4 règles de sécurité, la maîtrise des 3
manipulations de base, l’application des 5 fondamentaux du tir, le langage corporel du
combattant, la chronologie du tir, la résolution des incidents, le réglage et l’entretien de son
arme.
− Ils visent à faire acquérir au combattant la maîtrise parfaite de son arme en tout temps et
en tous lieux.
− Le contenu des savoir-faire à enseigner répond au souci de fournir aux tireurs les notions
indispensables au service et à l’entretien de l’arme. Cette instruction doit permettre aux
tireurs de résoudre, par eux-mêmes, les incidents de fonctionnement et d’assurer leur propre
défense,
− Rien n’est jamais définitivement acquis, rien n’est jamais parfait ! Il faut revenir
régulièrement sur les savoir faire et les fondamentaux pour entretenir voire améliorer le
niveau atteint.
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153 – Réalisme et cohérence avec le cadre d’emploi et le métier
− Le but final de l’instruction est de préparer les combattants et les unités à l’environnement
tactique, aux missions et à l’adversaire qu’ils rencontreront en opération. Les objectifs
doivent être cohérents et adaptés à leur métier. Ils diffèrent entre l’infanterie et les autres
armes (ou unités PROTERRE).
− L’instruction ne peut se limiter au seul tir technique et doit présenter des séquences réalistes,
avec un scénario cibles - adversaire se comportant comme l’ennemi réel auquel les unités
pourraient être confrontées.
Principes
La simulation constitue un préalable au tir réel qu’il s’agit non de remplacer mais d’optimiser.
Elle contribue dans l’instruction, par un processus « séquence de tir » puis « décorticage et
analyse de la séquence de tir » :
- à l’acquisition des mécanismes d’exécution individuels ou collectifs ;
- au développement de la coordination et de la maîtrise du réglage des tirs.
La simulation permet également de sanctionner des niveaux seuil (aptitude à passer au tir avec des
munitions réelles).
Simulateurs
Une séance de tir doit être rentabilisée. Pour cela il faudra s'attacher à:
− Gagner du temps, en tirant avec DES ARMES REGLEES ET AFFECTEES, après avoir
suivi une instruction préalable bien conduite (ISTC et SITTAL), lors de séances bien
organisées pour TIRER MIEUX,
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− Trouver du temps, éventuellement au détriment d’autres activités d’instruction ou de vie
courante pour TIRER PLUS SOUVENT, quel que soit l’effectif présent ce jour là (saisir
toute occasion de faire ce que l’on peut avec ceux que l’on a !).
− TIRER PLUS DE MUNITIONS AU CHAMP DE TIR. En effet, il n’y a généralement pas
assez de créneaux de tir disponibles dans les garnisons et le temps consacré au tir proprement
dit est minoré par l’environnement (préparation, perception et réintégration des armes et des
munitions, déplacement, nettoyage…). En conséquence, lorsque le créneau de tir existe, il
faut le rentabiliser au maximum.
Ce retour périodique à des tirs de référence, faisant appel aux savoir-faire fondamentaux, permet
de vérifier le niveau instantané du tireur, quel que soit son grade et sa fonction. Lorsque le niveau
d’un tireur est insuffisant, il doit bénéficier de séances de tir supplémentaires jusqu'à l’obtention
du niveau requis.
Les modules d’instruction du tir de combat sont ponctués par des épreuves de qualifications. Dans
la durée, ces épreuves servent de test permettant de s’assurer du niveau permanent de compétence
des tireurs ; elles permettent de détecter des pertes de savoir-faire et d’y remédier.
Dans le cadre du CCPS l’armée de Terre a retenu deux épreuves adaptées à sa spécificité :
La marche course et le tir.
L’épreuve de tir : le résultat de cette épreuve correspond à la prise en compte d’un tir FAMAS ou
PA de 10 cartouches. Elle est effectuée par toutes les formations de l’armée de Terre au
minimum une fois dans l’année. Elle est réalisée dans le cadre de la formation, l’instruction, la
préparation opérationnelle ou la préparation aux concours et examens.
Le barème sur 20 points précisé en annexe 2 est commun quel que soit l’âge et le sexe.
Ce tir de référence annuel est effectué sous la responsabilité de la cellule tir et / ou d’un
instructeur ISTC de la formation considérée.
TIR FAMAS : faire exécuter l’épreuve de qualification d’une partie du module BRAVO 32,
compris entre 100 et 25 mètres (tir à 100, 75, 50 et 25 mètres avec 10 cartouches) de la notice
d’instruction du tir de combat approuvée le 05 mai 2010 n° 3244/DEF/RH-
AT/SDFE/EI/DEP/SEC, en conservant les chronos (déroulé du tir : § fiche d’instruction FAMAS
BRAVO n° 32).
TIR PA : Deux fiches de contrôle CCPS arme de poing sont proposées. La première est destinée
aux personnels qui sont amenés à utiliser l’arme de poing pour des missions de sécurité, la
deuxième aux personnels qui l’utilisent dans leur métier premier.
Le choix du type de contrôle est laissé à l’appréciation des chefs de corps au regard des fonctions
occupées par leurs personnels.
1° fiche : faire exécuter un tir à l’impact sur SC2 fixe avec 2 X 5 cartouches à une distance de 15
mètres et dans un temps limité à une minute ;
2° fiche : faire exécuter l’épreuve de qualification du module BRAVO 6, de la notice
d’instruction du tir de combat approuvée le 05 mai 2010 n° 3244/DEF/RH-
AT/SDFE/EI/DEP/SEC , en conservant les chronos (déroulé du tir : § fiche d’instruction PA
BRAVO n° 6).
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Ces fiches de contrôles FAMAS et PA sont décrites en annexe 2.
3. Contrôles inopinés
Des contrôles inopinés sont réalisés pour vérifier l’atteinte ou l’entretien des savoir-faire acquis
par les tireurs aux tirs individuels.
Les contrôles inopinés ont pour objet, au niveau individuel et au niveau collectif, de détecter des
fautes de sécurité liées à la réglementation, au comportement, à la gestuelle, au tir et à la
pédagogie. Ils s’appliquent à l’ensemble de la chaîne tir de la formation considérée, du tireur
jusqu’à l’instructeur (cf. livret de certification et de suivi des tirs, titre 4).
L’objet de ces contrôles et tests consiste à détecter des pertes de savoir faire qui risquent
d’engager la sécurité des tirs par une pratique non-conforme à la réglementation. Constatés par les
contrôleurs, les fautes, les correctifs et les échéances fixées sont inscrits au titre 4 du livret de
certification et de suivi des tirs.
15441. Organisation.
La formation au tir de combat comme sa pratique au champ de tir doit être impérativement
encadrée par du personnel qualifié, maîtrisant autant la pratique que les principes de cette
méthode. Pour cela, plusieurs niveaux de compétence individuels ont été définis :
- le tireur,
- l’initiateur,
- le moniteur,
- l’instructeur,
- l’expert,
- le président de la commission de tir de l’infanterie (CTI),
- l’officier de projet.
- Le tireur IST-C.
Conditions de qualification : quel que soit son grade, le tireur doit avoir réussi les épreuves de
qualification des modules de base A et B avec son arme de dotation avant de pouvoir pratiquer
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l’IST-C dans les autres modules. Sa qualification se fonde sur une application parfaite des
techniques de tir IST-C et sur le respect des quatre règles élémentaires de sécurité.
Tout personnel militaire de l’armée de Terre est qualifié au FAMAS durant sa formation générale
initiale (FGI). Le tir de combat avec une arme donnée correspond à des épreuves de qualification
spécifiques. La réussite à ces épreuves, pour une arme donnée, n’autorise pas la pratique à
d’autres armes.
Durée de la formation : le programme de l’IST-C lors de la FGI s’appuie sur les modules A, B et
D (TTA de nuit) soit environ 49 heures.
Durée de validité : chaque année, son aptitude est vérifiée au cours du test du module BRAVO 32
associé au CCPS.
- L’initiateur IST-C.
Conditions de qualification :
- sous-officier CT1 ou BSAT, sous-officier rang BSEP ;
- EVAT du grade de caporal-chef, occupant un poste de responsabilité NF1.c ;
- CCH exerçant dans une cellule IET existant au DUO des formations ;
- être qualifié tireur et avoir été évalué apte à enseigner le module A par un instructeur IST-C.
Durée de validité : chaque année, son aptitude est vérifiée au cours du CCPS.
L’aptitude pédagogique à l’enseignement de la MOAL sera contrôlée par un moniteur ou un
instructeur sous la responsabilité du corps d’appartenance.
- Le moniteur IST-C.
Rôle ou responsabilités : le moniteur IST-C est le niveau minimum requis pour conduire une
séance de tir IST-C avec les armes pour lesquelles il détient la qualification. Il forme les
initiateurs dont l’aptitude à enseigner le module A de la méthode IST-C est validée par un
instructeur IST-C.
Conditions de qualification : selon les conditions précisées par la PIA-7.207 et le TTA 207
édition 2010, il doit être habilité à remplir la fonction de directeur de tir (un directeur de tir ne
peut pas conduire une séance de tir s’il n’est pas qualifié moniteur IST-C). Il est habilité à
instruire et qualifier des tireurs en IST-C.
Certification : cette qualification est validée par le chef de corps qui peut en déléguer la signature
au chef du bureau opérations instruction ou au DGF de la formation. Elle apparaît sur la décision
du corps et est reportée sur le livret de certification et de suivi des tirs ; et cette certification est
reportée sur la base de donnée « suivi ISTC ». Une attestation de réussite de stage est délivrée au
candidat.
Durée de validité : la validité de la qualification est de 5 ans. Le recyclage sera conduit au niveau
du corps d’appartenance sous la responsabilité du chef de corps. Sa durée est de trois jours pour
les moniteurs TTA et de cinq jours pour les moniteurs INF.
– L’instructeur IST-C.
Rôle ou responsabilité : il forme en priorité les moniteurs et les certifie. Il certifie les initiateurs
formés par des moniteurs et peut occasionnellement participer à la formation des tireurs de sa
formation. A ce titre, il est le garant de l’application du concept IST-C au sein de sa formation
vis-à-vis de l’EI et le conseiller du chef de corps, du chef du BOI et de l’officier de tir pour la
mise en œuvre au sein de la formation. Il peut participer à l’encadrement de stages d’instructeurs à
l’EI, pour renforcer les experts IST-C de l’EI.
Conditions de qualification : selon les conditions précisées par la PIA-7.207 et le TTA 207
édition 2010, il doit être habilité à remplir la fonction de directeur de tir et être moniteur IST-C.
Certification et suivi des qualifications : une attestation de réussite de stage avec l’attribution
d’un numéro de brevet est délivrée au candidat par l’EI. L’obtention de cette qualification ouvre
le droit au port de l’insigne homologué sous le n° GS 186. La qualification de l’intéressé est
portée à son dossier individuel. Elle est inscrite au DUO du corps dans la liste des qualifications
particulières, selon le type de régiment.
Durée de validité : la validité de la qualification est de 5 ans. Le recyclage est réalisé dans le
cadre d’une AFA de quatre jours à l’EI (programme en annexe).
– L’expert IST-C.
Rôle ou responsabilités : officier ou sous-officier affecté à l’EI/STI, ayant suivi avec succès le
stage d’instructeur IST-C, l’expert IST-C participe à l’encadrement et à la conduite des différents
stages de formation IST-C planifiés à l’école dont au minimum un stage d’instructeur par an. Il
encadre également les stages de recyclage des instructeurs IST-C qui seront organisés à compter
du cycle 2008 - 2009.
Conditions de qualification : selon les conditions précisées par la PIA-7.207 et le TTA 207
édition 2010, il doit être habilité à remplir la fonction de directeur de tir (officier d’active10 ou de
réserve, ou sous-officier BSTAT).
Formation : validée par l’encadrement d’un stage instructeur (ou moniteur) IST-C.
Durée de validité : la validité de sa qualification est liée à la durée de son affectation à l’EI/STI.
Après mutation, il conserve la qualification d’instructeur IST-C, pendant 5 ans.
- formation individuelle,
- formation collective sous forme de techniques d’action immédiate (TAI) appliquées aux petits
échelons (trinôme / équipe, groupe).
– La formation individuelle.
Tout soldat, quel que soit son grade et son emploi, doit être instruit à la méthode IST-C dès sa
formation initiale. Cette formation est réalisée avec le fusil d’assaut en dotation.
Les tirs de la formation individuelle sont des tirs d’instruction, des tirs techniques et des tirs
tactiques.
- module ALPHA (MOAL) enseigné au quartier ou au champ de tir, mais SANS TIR,
- module de base du tir de jour : module BRAVO,
- module de base du tir de nuit : module DELTA TTA tir de nuit,
- Epreuve de qualification du module BRAVO.
Cette formation doit être commune à tout personnel militaire pour les modules de base, de façon
à délivrer la qualification minimum autorisant la pratique du tir de combat sur un champ de tir.
Cette qualification de base, du niveau tireur, doit s’appuyer sur un test. Celui-ci correspond à
l’épreuve de qualification du module BRAVO. Ainsi, tout personnel de l’armée de Terre doit
pratiquer, dès la FGI les modules ALPHA et BRAVO et réussir l’épreuve de qualification pour
pouvoir suivre les autres modules de formation à l’IST-C de jour.
Le module D TTA tir de nuit (avec éclairement de la zone d’objectifs) constitue le module de base
pour le tir de nuit de tout militaire de l’armée de Terre.
La formation complémentaire à l’IST-C s’adresse à tous les soldats participant à des détachements
PROTERRE et aux unités constituées des autres fonctions opérationnelles des GTIA ou des
BIA. Cette formation s’applique exclusivement initialement au fusil d’assaut de dotation puis
ultérieurement au PA.
- Formations particulières.
Dès qu’une formation est homogène dans la pratique de l’IST-C (IST-C acquise
individuellement), elle peut mettre en œuvre selon son niveau la formation collective sous forme
de parcours, dans le respect des limitations imposées par les régimes des stands et champs de tir.
− Le chef de corps.
Désigné par son chef de corps, il suit obligatoirement l’action de formation conduite à l’école
d’application de l’infanterie dans la première année de sa prise de fonction.
Conseiller technique du chef de corps, il est en charge du contrôle de l’application et de la
diffusion des règlements sur la sécurité en vigueur (la PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010,
registres, consignes et régimes des champs et stands de tir, notice ISTC, des directives
permanentes et conjoncturelles).
Il assure l’exécution des directives du chef du bureau instruction dans le domaine du tir.
Il est l’interlocuteur privilégié des commandants d’unité pour toutes les questions relatives au tir.
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Il encourage et soutient toute initiative individuelle et collective susceptible d’améliorer les
conditions d’exécution de l’instruction du tir dans un strict respect de la réglementation en
vigueur et tout particulièrement des régimes de champ de tir.
Adjoint de l’officier de tir, il commande les cellules tir et simulation. Au contact direct de la
troupe, il est le garant du respect de l’application des règlements en vigueur sur la sécurité. Il est
l’interlocuteur privilégié des chefs de section et des directeurs de tir.
Il est en charge :
− Du suivi de l’instruction et de la formation au tir tactique des unités élémentaires,
− De l’utilisation, l’emploi et le maintien en condition des infrastructures de simulation et
de tir du corps.
− Du montage des dossiers et la réalisation des tirs tactiques jusqu’au niveau unité
élémentaire.
Il met sur pied les exercices d’évaluation collectifs du niveau du corps en liaison avec l'officier de
tir.
Il est placé sous les ordres du maître de tir et simulation et dirige la cellule IET (instruction et tir)
du corps. Il est secondé par plusieurs militaires du rang qui sont tous certifiés initiateurs.
Sa mission consiste à :
− dispenser la formation de base des tireurs (FGI/FSI), des FGE et des stages de
perfectionnement,
− conseiller et seconder les commandants d’unité et les chefs de section dans la conduite de
l’instruction du tir technique (niveau individuel),
− former ou mettre à niveau techniquement l’encadrement, en particulier les candidats
BSTAT,
− former les moniteurs ISTC et valider les initiateurs ISTC,
− Participer directement à la sélection et au suivi des tireurs spécialistes,
− Dispenser l’instruction technique aux tireurs spécialistes avec le concours de
l’encadrement de l’unité,
− gérer la ciblerie du corps (quantitativement et qualitativement),
− seconder le maître de tir et de la simulation,
− Il est plus particulièrement chargé de la mise sur pied des exercices d’évaluation
individuelle du niveau du corps.
Il est placé sous les ordres du maître de tir et simulation et dirige la cellule simulation du corps. Il
est secondé par plusieurs militaires du rang.
Le sous-officier qualifié simulation est responsable de l’instruction du tir sur simulateur et gère la
totalité des simulateurs de tir de combat instrumentés ou virtuels.
Sa mission consiste à :
− être le garant de la politique de simulation instrumentée et virtuelle au sein de sa
formation,
− participer à la formation de base des tireurs (FGI/FSI), des FGE et des stages de
perfectionnement,
− conseiller et seconder les commandants d’unité et les chefs de section dans la conduite de
l’instruction du tir technique (niveau individuel),
− former ou mettre à niveau techniquement l’encadrement, sur la mise en œuvre des
matériels de simulation,
− participer directement à la sélection et au suivi des tireurs spécialistes,
− participer à l’instruction technique des tireurs spécialistes avec le concours de
l’encadrement de l’unité,
− gérer les moyens de simulation du corps (quantitativement et qualitativement),
24
− seconder le maître de tir et de la simulation,
− Il met à disposition le matériel de simulation instrumenté dans le cadre de la mise sur pied
des exercices d’évaluation collectifs du niveau du corps.
2. L’unité élémentaire
− Le commandant d’unité.
Il désigne nominativement les directeurs de tir et les cadres chargés des munitions par note de
service ou par inscription sur le cahier d’ordre et s’assure que les séances de tir se déroulent
conformément à la PIA 7.207 et au TTA 207 édition 2010, aux registres, consignes et régimes des
champs et stands de tir, à la notice ISTC.
Il contrôle de façon régulière l’action de ses chefs de section ou de peloton dans le domaine du tir.
A cet effet, il met sur pied des séances de tir d’évaluation de son niveau et contrôle les résultats
(CCPS) puis prend les dispositions nécessaires pour les améliorer.
Il fidélise dans leur emploi les tireurs, pour qu’ils agissent en véritables professionnels et
connaissent parfaitement le service de leurs armes. Il rentabilise le temps consacré à l’instruction
en privilégiant le regroupement par spécialités (entraînement regroupant au sein d’une compagnie
les mêmes servants d’armes aux ordres d’un directeur de tir).
Il développe enfin tous les procédés susceptibles d’accroître le goût du tir dans son unité :
− tableaux d’honneur individuels,
− concours de tir,
− propositions de récompenses pour les meilleurs, etc.
3. La section
− Le tireur
.
Tout militaire, quel que soit son grade, est d’abord un tireur.Tout tireur ou servant doit connaître
le service de son arme, des munitions et artifices utilisées, avoir reçu l’instruction de securité
correspondante et être titulaire du certificat d’aptitude au tir correspondant. Les certificats
d’aptitude au tir attestent que leurs détenteurs peuvent exécuter les tirs autorisés en toute securite.
En les signant, le personnel instruit reconnaît avoir reçu et assimilé cette instruction.
En cas de manquement à l’une de ces prescriptions, le tireur doit en rendre compte au directeur de
tir ou à son chef.
26
CHAPITRE 2
La formation de base du tireur se déroule durant les dix premières semaines de la Formation
initiale. Elle comporte 29 heures de MOAL (dont 3 heures de révisions), 16 heures de tir fusil
d’assaut et 2 heures de tir grenade à main et à fusil.
22. OBJECTIFS
Quelle que soit sa fonction au sein de l’armée de Terre, l’instruction de base du soldat
s’effectue avec le fusil d’assaut de dotation. Cette phase est primordiale car elle donne les
bases du tir, de la sécurité et du comportement. Elle permet de mettre le tireur en confiance
et de lui donner le goût du tir.
Les catalogues des savoir-faire sont présentés dans ce chapitre. Le contenu exhaustif à
enseigner, les fiches d’instruction des séances à conduire et les cours sur support informatique
se trouvent dans le CD ROM accompagnant le TTA 203.
Les catalogues contenus dans ce document remplacent tous les autres catalogues existant.
Lorsque l’unité en dispose, la simulation est utilisée pour l’acquisition des fondamentaux.
27
25. CATALOGUE DES SEANCES D’INSTRUCTION
L’acquisition des savoir faire du tireur, contrôlée à la fin de chaque séance donne lieu à
l’obtention du CATi 1 (sections 1, 2 et 3 du module ALPHA).
L’acquisition des savoir faire grenade à main et grenade à fusil, contrôlée par une épreuve
pratique, donne lieu à l’obtention du CATi 2 « grenades à main explosives, offensives,
défensives et à effets particuliers » et du CATi 2 « grenade à fusil » (sections 4 et 5 du
module ALPHA).
28
PROGRESSION MOAL FGI 29 heures (26 heures + 3 heures de révisions)
l'instruction se fait soit de manière
Armes N° de séance horaire observation
groupée soit par ateliers
présentation du programme ;
A-1 1H 00 rôle et responsabilité du tireur ; salle
les 4 règles de sécurité.
l'acuité
présentation
visuelle l'œil
A-2 de l'arme et de
1H 15’ les munitions directeur salle et extérieur
F A-8 ses
latéralité
accessoires
U épaulé
Transmettre
A-3
S A-5
une arme / les
Manipulations postures / les
I A-6
A-7 3H50
de base le La préparation Cdt de tir et
extérieur
service de du matériel inspection des
L A-9
A-12
l'arme armes / le
langage
A-16
corporel
D’ A-18 1 H 00 Le tir de nuit salle
A A-4 1H00 Démontage remontage sommaire salle X 3
S A-13 Les positions de base et les positions de
1H00 extérieur
S A-14 tir intermédiaire
la ligne de mire, la visée conforme,
A A-10
A-11 l’accommodation, les erreurs de mire et de
1H30 Extérieur
devers, la respiration, l’action du doigt sur
U la détente
T A-15
Les
changements déplacements,
A-17 1H30 CEVITAL extérieur
de chargeurs les
A-24
mouvements
(semaine de A-19 Démontage complémentaire, les règles
formation 1H 00 salle
A-20 d’entretien
initiale des
A-22
tireurs) 2H 15 la résolution des incidents de tir extérieur
A-23
le point moyens, le H+L, le réglage du
A- 21 1H 00 salle
FAMAS
révisions révisions
REVISION 3H 00 SITTAL
synthèse synthèse
ATTRIBUTION DU CATI 1 (MODULE ALPHA)
les grenades à mains définitions, les
A-25
munitions, la mise en œuvre le lancer les salle
A-27
1H00 mesures de sécurité
La mise en œuvre, le lancer (positions,
GR MA A-26 Extérieur
commandements)
le lancer de grenades inertes le lancer de
A-28 40’ Extérieur
grenades d'exercice
A-29 2H30 Contrôle des connaissances du CATI 2 Extérieur
ATTRIBUTION DU CATI 2 GRENADES A MAIN EXPLOSIVES OFFENSIVES DEFENSIVES ET A EFFETS
PARTICULIERS
A-30 les grenades à fusils définitions, les
A-31 munitions, la mise en œuvre, les
2H00 salle
A-34 commandements de tir, les incidents de
GR FL A-35 tir, le lancer, les mesures de sécurité.
A-32 le tir tendu, le tir vertical (mise en œuvre,
1H00 Extérieur
A-33 positions, visée)
A-36 2H30 Contrôle des connaissances du CATI 2 Extérieur
29
ATTRIBUTION DU CATI 2 GRENADE A FUSIL
PROGRAMME MOAL FUSIL D’ASSAUT
SECTION 1
Théorie, démontage, manipulations et postures
SECTION 2
Visée, techniques de tir de combat
SECTION 3
Incidents de tir, entretien, déplacements & mouvements
SECTION 4
Grenades à main
30
SECTION 5
Grenades à fusil
31
EMPLOI DU TEMPS TYPE -- SEMAINE D’INSTRUCTION CATi 1 et CATi 2 FUSIL D’ASSAUT ET GRENADES A MAIN.
Cet exemple de progression hebdomadaire (qui peut se positionner en deuxième semaine) permet l’acquisition de tous les modules de la MOAL qui
conditionne l’attribution du CATi 1 FAMAS et des CATi 2 grenades à main et grenades à fusil d’exercices.
Il a été établi pour un ratio d’un formateur ISTC (minimum initiateur) pour 10 élèves sur la base d’une section d’instruction à 40 jeunes recrues.
LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI
Grenades à fusil
A19 A30
Le démontage Les munitions
A10
A1 complémentaire. A31
La ligne de mire et la visée
Rôle et responsabilité du tireur. A20 Les organes de visée, réglage
conforme, l’accommodation, A36
4 règles de sécurité. Les règles d’entretien. A32
les erreurs de mire et de Contrôle CATi 2 GR FL
A2 A21 Le tir tendu (mise en œuvre,
dévers, les effets du vent et du Ateliers de révisions
Présentation du FAMAS et Le réglage, le point moyen et positions et visées)
soleil, notion de balistique synthèse
Matin accessoires. le H+L A33
A11 +
Munitions. A22 Le tir vertical
La respiration et l’action de SITTAL
A8 Résolution des incidents de (mise en œuvre, positions et
doigt sur la détente. (pour ceux qui en
L’acuité visuelle. tir, apprentissage. visées)
A4 disposent)
L’œil directeur. A23 A34
Démontage et remontage
Latéralité et épaulée. Résolution des incidents de Les commandements de tir, les
sommaire.
tir, incidents de tir
Exercices et tests. A35
Les mesures de sécurité
A5
Préparation du matériel.
A13 A18
A3
Les positions de tir de base. Le tir de nuit.
Les manipulations de base et
A14 A25
service de l’arme.
Les positions de tir Grenades à main
A6
intermédiaires. A26 A29
Les différentes postures.
A15 Grenades à main Contrôle CATi 2 GR MA
A7
Après La chronologie du tir en 7 La mise en œuvre, le lancer. Ateliers de révisions synthèse
Transmettre une arme.
midi temps. Positions et commandement. +
A9
A17 A27 SITTAL
La posture contact et retrait de la
Les changements de Les mesures de sécurité des (pour ceux qui en disposent)
sûreté.
chargeurs. grenades à main.
A12
A24 A28
Les commandements de tir et
Les déplacements et les Lancer de grenade inerte et
inspection des armes.
mouvements. d’exercice
A16
Le langage corporel.
32
FGI : PROGRAMME TIR
Les durées de chaque séance sont étalonnées pour 10 élèves encadrés par deux formateurs (au
minimum 1 moniteur et 1 initiateur IST-C).
Le volume de munitions du ou des formateurs n’est pas comptabilisé dans le tableau gestion des
munitions FGI (cf. annexe et cd rom). L’allocation de munitions nécessaires à un formateur pour
l’ensemble des démonstrations est identique à celle d’un tireur.
Les séances de tir sont réparties en 7 journées, elles ont pour objectif pédagogique :
L’exécution de l’ensemble des tirs de FGI au FAMAS F1 et la note minimale de 40/50 au test de
la séance B32 valident l’attribution du module BRAVO FAMAS et donnent l’obtention du CATi
2 FAMAS F1.
Les tests seuils ont pour objet de détecter les tireurs en difficulté.
Ces tireurs devront être repris par les formateurs sur les savoir faire du tireur.
Code couleurs : en vert les tests seuils, en jaune les tirs notés donnant lieu à une note globale de
contrôle continu 170 points possibles.
Le volume horaire hors tir de grenades est de 16H00 (14 heures de jour et 2 heures de nuit).
Le nombre de cartouches est de 215 par tireur (205 pour les tirs de jour et 10 pour les tirs de nuit).
Le volume horaire des tirs de grenades à main est de 2h00 (1 grenade d’exercice, 1 grenade OF, 1
grenade DF, 1 grenade à fusil d’exercice en tir vertical et 1 en tir tendu).
33
PROGRESSION DU TIR DE FGI
nombre de
Nombre
répétitions
N° de Plage de niveau à
Armes Titre distance X cibles
séance horaire cartouche obtenir
nombre de
s
cartouches
er
1 jour de tir besoin en munitions 24 cartouches 5.56 BO
accoutumance au
B1 départ du coup 25 2X5 10 SC2 C néant
pression dirigée 30’
1H 30
B2 réglage 30’ 25 3X3 9 25/300 néant
confirmation réglage
B3 100 1X5 5 SC2 C 5/5
30’
2ème jour de tir besoin en munitions 18 cartouches 5.56 BO
H+L< 50
B4 couché bipied 30’ 100 2X3 6 SC2 C
CM
H+L< 40
B5 couché bipied 30’ 100 2X3 6 SC2 C
CM
2H00
H+L< 30
B6 couché bipied 30’ 100 1X3 3 SC2 C
CM
couché bipied test H+L< 30
B7 100 1X3 3 SC2 C
seuil 30’ CM
3ème jour de tir besoin en munitions 30 cartouches 5.56 BO
F ère
U 1 cart =
ème
20 2
S entraînement cart = 10
ème
I B8 valorisation d'impact 100 1X3 3 BASCULANTE 3 cart
20’ =5
L Total 35
points
ère
D’ 1 cart =
ème
20 ; 2
A cart = 10
valorisation impact ème
S B9
20’
100 1X3 3 BASCULANTE 3 cart
=5
S Total 35
A points
U H+L< 60
B 10 couché bipied 30’ 200 2X3 6 SC2 C
CM
T H+L< 50
B 11 couché bipied 30’ 200 2X3 6 SC2 C
CM
2H40
H+L< 40
B 12 couché bipied 10’ 200 1X3 3 SC2 C
CM
couché bipied test H+L< 40
B 13 200 1 X3 3 SC2 C
seuil 10’ CM
ère
1 cart =
ème
20 ; 2
entraînement cart = 10 ;
ème
B 14 valorisation d'impact 200 1X3 3 BASCULANTE 3 cart
20’ =5
Total 35
points
ère
1 cart =
ème
20 2
cart = 10
valorisation impact ème
B 15 200 1X3 3 BASCULANTE 3 cart
20’
=5
Total 35
points
34
nombre de
Nombre
répétitions
N° de Plage de niveau à
Armes Titre distance X cibles
séance horaire cartouche obtenir
nombre de
s
cartouches
F 4
ème
jour de tir besoin 30 cartouches
U 4/5 ou
B 16 couché bras francs 20’ 25 1x5 5 25/100 recommen
S ce
4/5 ou
I B 17 1 genou 20’ 25 1x5 5 25/100 recommen
L ce
4/5 ou
B 18 accroupi 20’ 25 1x5 5 25/100 recommen
ce
D’ 2H00
4/5 ou
B 19 2 genoux 20’ 25 1x5 5 25/100 recommen
A ce
S 4/5 ou
B 20 assis 20’ 25 1x5 5 25/100 recommen
S ce
4/5 ou
A B 21 debout 20’ 25 1x5 5 25/100 recommen
ce
U
ème
5 jour de tir besoin 29 cartouches
T
2
B 22 debout CEVITAL 20’ 25 1x5 5 BASCULANTE œilletons
baissés
2
B 23 debout 20’ 50 1x5 5 BASCULANTE œilletons
baissés
œilleton
3 positions 1X3
B 24 2H00 75 9 BASCULANTE de
intermédiaires 30’ par position
cadrage
4/5 ou
B 25 couché bras francs 20’ 100 1x5 5 BASCULANTE recommen
ce
4/5 ou
couché avec appui
B 26 200 1x5 5 BASCULANTE recommen
30’
ce
ème
6 jour de tir besoin 48 cartouches
2
B 27 debout cibles multiples 25 3X2 6 BASCULANTE œilletons
20’ baissés
Uniqueme
B 28 tir en doublette 15’ 25 3X2 0 nt le
moniteur
1H30
gestion
B 29 tir en doublette 15’ 25 (3X2) 6 BASCULANTE de
l'œilleton
Gestion
B 30 Tir en doublette 40’ 25 à 100 6 x (3x2) 36 BASCULANTE de
l’œilleton
35
nombre de
Nombre
répétitions
N° de Plage de niveau à
Armes Titre distance X cibles
séance horaire cartouche obtenir
nombre de
s
cartouches
ème
7 jour de tir besoin de 26 cartouches BO
gestion de
(1x3) 200m l'œilleton
(1X2) 100m reste 4
entraînement test
B 31 25 à 200 (1X2) 75 m 13 BASCULANTE cartouche
module bravo 1H00
(1X2) 50 m sà
2H30’ (2X1) 25 m diligence
du tireur
ATTRIBU
test module bravo (IDEM) TION
B 32 1H30 200 à 25 déroulement 13 BASCULANTE
MODULE
inversé
B
A placer avant le test de fin de FGI (test du module bravo) entre la 3ème et la 7ème journée
Tirer une grenade OF aisance et
GR MA 1 10 1 1 réceptacle
GR A 30’ sécurité
1H00
MAIN Tirer une grenade DF aisance et
GR MA 2 10 1 1 réceptacle
30’ sécurité
Tirer une grenade à aisance et
GR FU 1 100 1 1 objectif
GR A fusil en tir tendu 30’ sécurité
1H00
FU Tirer une grenade à aisance et
GR FU 2 300 1 1 réceptacle
fusil en tir courbe 30’ sécurité
Manipulation de nuit Cibles auto aisance et
D1 100 0 0
1h00 éclairée sécurité
Cette
séance
FA 2H00 peut être
Tir avec éclairement de Cibles auto
D2 100 10 X 1 10 répétée
la zone d’objectif 1h00 éclairée autant de
fois que
nécessaire
A LA FIN DES TIRS DE FGI, ATTRIBUTION DU CATi 2 au FAMAS F1
36
TTA 203
TITRE 2
37
CHAPITRE 1
Cette formation effectuée au fusil d’assaut type FAMAS F1 est une formation complémentaire qui
regroupe les modules CHARLIE et DELTA (NRBC, GPB, LONGUE DISTANCE) pour un
volume de munitions de 335 cartouches et un volume horaire de 10h45.
La séquence de tir
SECTION 2
54cartouches 55 min
Test individuel
SECTION 5 20 cartouches 1 h 00
SECTION 1
Découverte du tir réflexe à distance de conversation
SECTION 2
La séquence de tir
SECTION 4
Les tirs en mouvement et en déplacement
SECTION 5
Test individuel
39
TEST INDIVIDUEL D’AUTODEFENSE IST-C FUSIL D’ASSAUT
40
12. MODULE DELTA TTA NRBC, PROTECTION BALISTIQUE ET LONGUE
DISTANCE FUSIL D’ASSAUT durée : 6 h 45
SECTION 1
Les tirs avec équipements spécifiques
SECTION 6
Les tirs à longue distance
41
CHAPITRE 2.
En fonction du métier que devra exercer le combattant, une ou plusieurs FA devront être
effectuées durant la FSI.
Les modules ISTC PA (ALPHA, BRAVO, CHARLIE et DELTA) ne concernent que les
personnels dotés en première ou deuxième arme d’un PA dans leur fonction
opérationnelle.
Niveau
d’instruction
MODULES TITRE temps Mu observations
Ce module conduit à
Individuel l’obtention du CATi 2 PA.
élémentaire Il s’adresse à la formation
Maîtrise Opérationnelle du pistolet initiale des cadres et des
A 10 h 30 0
automatique (MOAL) personnels aptes à remplir
des missions de sécurité
ou dotés d’un PA dans leur
fonction opérationnelle.
Épreuve de qualification
B Les tirs élémentaires 2 h 00 80 réussie : 40 points sur 50
dans les délais impartis.
42
La formation élémentaire
du tireur est sanctionnée
total pour la formation individuelle élémentaire 12 h 30 80
par la réussite à l’épreuve
de qualification.
Cette formation s’adresse
Les tirs complémentaires aux personnels dotés d’un
PA dans leur fonction
C Simple action 2 h 30 90 opérationnelle.
Individuel Elle est sanctionnée par
Double action 3 h 10 113 une épreuve de
complémentaire
qualification.
Les tirs dans des conditions
particulières Cette formation s’adresse
aux personnels dotés d’un
D
Simple action 3 h 00 125 PA dans leur fonction
opérationnelle
Double action 3 h 20 135
total pour la formation individuelle :
TOTAL : 10 H 30
SECTION 1
Théorie, démontage, manipulations et postures
43
SECTION 2
Visée, techniques de tir de combat
SECTION 3
Entretien, incidents de tir,
Déplacements & Mouvements
SECTION 4
Contrôle CATi 2
TOTAL : 80 cartouches 2 H 00
SECTION 1
La séquence de tir
SECTION 3
Test individuel
Distribution des munitions au départ par tireur 1 chargeur de 4 cartouches et 1 chargeur de 6 cartouches.
total des points 50
seuil requis 40/50
Condition d’échec pour le test (note éliminatoire) - non-respect des règles de sécurité,
- attitude dangereuse avec l’arme.
45
FORMATION INDIVIDUELLE COMPLEMENTAIRE
SECTION 1
Les tirs sur buts multiples & le drill d’échec
SECTION 2
Pivots & Drill d’urgence
FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE
Les tirs en pivots à partir de la posture contact avec arme simple ou double action
C4 18 cartouches
30 min
Apprentissage du tir en double action au coup par coup
C DA 1 5 cartouches
20 min
Apprentissage de la doublette double-simple action
C DA 2 18 cartouches
20 min
Le drill d’urgence simple ou double action
C5 12 cartouches
20 min
TOTAL :
Simple action : 30 cartouches 50 min
Double action : 53 cartouches 1 H 30
SECTION 3
Test individuel
46
EPREUVE DE QUALIFICATION COMPLEMENTAIRE IST-C ARME DE POING
Distribution des munitions au départ par tireur 2 chargeurs de 5 cartouches ou un chargeur de 10 cartouches
total des points 50
seuil requis 40/50
Condition d’échec pour le test (note éliminatoire) - non-respect des règles de sécurité,
- attitude dangereuse avec l’arme.
TOTAL … /50
47
SECTION 1
Les tirs en mouvement
SECTION 2
Les tirs en déplacement
SECTION 3
Les tirs de nuit
SECTION 4
Les tirs de transition
48
222. Objectif tir: amener le tireur à effectuer des coups au but, en temps limité, à des
distances variées.
C, G , D, A Cible EB
LR2 200, 300, 400 3 cart. de profil Excellent (N5) : 3 buts
et 500 fixe Bon (N4) : 2 buts
Acceptable (N3) : 1 but
Insuffisant (N2) : 0
Cible EB
C, D, A
LR3 au but 3 cart. de profil
200, 300
mobile
A 300 Cible EB
LR5 au but 3 cart.
de profil
- Excellent (N5) : 3 buts
temps non Bon (N4) : 2 buts
limité Acceptable (N3) : 1 but
LR6 C 200 N au but 3 cart.
puis Insuffisant (N2) : 0
10”
LR7 C 150 visée auxiliaire 3 cart.
Cible EB
1 Roq 89
LR11 G 300 Au but de profil Excellent (N5) : but
X
mobile Insuffisant (N2) : non-but
G 500(*)
LR12 Au but 1 Roq 89 carcasse
ou C 500(*)
49
23. ANTI BLINDÉ LÉGER (TYPE AT4 CS)
Silhouette
EB de
D 50, 100 et
ABL3 3 cart. profil
200 au but
Fixe
Puis
mobile Excellent (N5) : 3 buts
Bon (N4) : 2 buts
Silhouette
Acceptable (N3) : 1 but
EB de
Insuffisant (N2) : 0
profil
ABL4 A 100 et 200 3 cart.
Fixe
Puis
mobile
Cible EB
ABL5 G 100 et 200 au but 3 cart.
de profil
Cible EB
ABL6 C 200 ANP 3 cart.
de profil
ABL7 C 200 3 cart.
Cible EB
de profil
ABL8 G 200 3 cart. 10”
50
Tir collectif (3 Excellent (N5) : 5 buts à 6
tireurs) Cible EB buts
G 6 objectifs à
ABL9 6 cart. de face et Bon (N4) : 4 buts
100, 200, 300 différentes de profil Acceptable (N3) : 3 buts
distances Insuffisant (N2) : 0 à 2 buts
6 objectifs à Excellent (N5) : 5 buts à 6
CONTROLE différentes Cible EB buts
ABL10 G distances, 10 6 cart de face et Bon (N4) : 4 buts
100, 200, 300 secondes par de profil Acceptable (N3) : 3 buts
objectifs Insuffisant (N2) : 0 à 2 buts
DA 200
Excellent (N5) : but
ABL11 ou technique 1 AT4CS carcasse
Insuffisant (N2) : non-but
G 200
51
Excellent (N5) : 4 buts ou plus
C SC variées Bon (N4) : 3 buts
FM5 au but
200 400 600 Acceptable (N3) : 1 ou 2 buts
Insuffisant (N2) : 0
FM6 C 200 ANP
FM7 CN LDV
au but Excellent (N5) : 2 buts ou plus
Bon (N4) : 1 but
SC4
FM8 CN 200 Insuffisant (N2) : 0
Outre cette présentation de la FA mitrailleuse légère, la notice FAMAS, PA, MINIMI à l’usage
des instructeurs IST-C reste le document de référence.
52
252. Catalogue des cours et des tirs
Niveau
MODULES TITRE temps Mu observations
d’instruction
Ce module conduit à
l’obtention
du CATi 2 MINIMI.
Maîtrise Opérationnelle Il s’adresse à la formation
A 13 h 00 0
de la mitrailleuse légère MINIMI (MOAL) d’adaptation (FA) des
personnels sélectionnés pour
tenir un poste de tireur appui
Individuel direct.
élémentaire Ce module aux tirs d’appui
direct à moyenne et longue
distances s’adresse
uniquement aux personnels
B Les tirs d’appui direct 5 H 00 420
dotés d’une MINIMI dans
leur fonction opérationnelle.
Elle est sanctionnée par une
épreuve de qualification.
Ce module s’adresse
uniquement aux personnels
dotés d’une MINIMI dans
leur fonction opérationnelle.
C Les tirs d’autodéfense 3 h 30 250 Elle est sanctionnée par une
épreuve de qualification. Elle
complète la formation aux
tirs d’appui direct à moyenne
et longue distances.
Individuel
Ce module s’adresse
complémentaire
uniquement aux personnels
dotés d’une MINIMI dans
leur fonction opérationnelle.
Elle est sanctionnée par une
D Les tirs dans des conditions particulières 5 H 00 330
épreuve de qualification. Elle
complète la formation aux
tirs d’appui direct et la
formation au tirs
d’autodéfense.
TOTAL : 13 H 00
53
SECTION 1
Théorie, démontage, manipulations et postures
SECTION 2
Visée, techniques de tir de combat
SECTION 3
Incidents de tir, entretien, déplacements & mouvements
SECTION 4
Contrôle CATi 2
Epreuve de qualification
SECTION3
140 cartouches 1 h 00
54
SECTION 1
Tirs de réglage et d’accoutumance
SECTION 2
Les tirs d’appui *
SECTION 3
Epreuve de qualification individuelle
55
• Déroulement de l’épreuve de qualification
N° SEQUENCE DE TIR distance cibles cadence munitions observations
1 Tir couché bipied * 500 m 1 SC2 Rafale longue Environ 10 Tir en moins de 20’’.
2 Tir couché bipied * 400 m 2 SC2 Rafale longue Environ 20 Tir en moins de 30’’.
3 Tir couché bipied 300 m 2 SC2 Rafale longue Environ 20 Tir en moins de 25’’.
TOTAL MUNITIONS 70
TOTAL TIR … /50
Décompte des points
…
Pénalités
TOTAL … /50
* En fonction des possibilités du champ de tir, il faudra noter le tir sur les distances
existantes.
Cependant, les tirs non effectués devront être réalisés dans les plus brefs délais afin de
pouvoir valider le module.
Epreuve de qualification
SECTION 3 1 h 00
60 cartouches
3 h 30
TOTAL : 250 cartouches
SECTION 1
Les tirs d’autodéfense
SECTION 2
Tirs en pivots et en déplacement
57
MODULE INDIVIDUEL COMPLEMENTAIRE A LA MINIMI
SECTION 1
Les tirs avec le gilet pare-balle
58
• Déroulement de l’épreuve de qualification
SECTION 2
Les tirs en ambiance NBC
59
• Déroulement de l’épreuve de qualification
SECTION 3
Les tirs de nuit
261. Sélection des meilleurs tireurs fusil d’assaut (type Famas) à l’issue de la FGI
TIR FAMAS
60
BAREME DES DEUX TIRS
TIR N° 1 + TIR N° 2
MARCHE-COURSE
MU
N° du tir Type de tir GENRE OBJECTIF EVALUATION
N
TP1 Couché bipied
Accoutumance 5 SC 1 -
200
TP2 27. Arme de poing (type PA,
Couché bipied Ciblette
REGLAGE 2X5 PAMAS)
25 25/200
TP3 Excellent (N5) : H+L < 15cm
Couché bipied REGLAGE Bon (N4) : 15< H+L < 25cm
3X5 C 200 Acceptable (N3) : 25< H+L < 35cm
200 H+L
Insuffisant (N2) : H+L > 35cm
TP4 Excellent (N5) : H+L < 20cm
Couché bipied Bon (N4) : 20< H+L < 35cm
H+L 2X5 C 200 Acceptable (N3) : 35< H+L < 50cm
300
Insuffisant (N2) : H+L > 50cm
TP5 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
300
TP6 Couché bipied
IMPACT 2X5 SC 3 A
300
TP7 Excellent (N5) : H+L < 30cm
Couché bipied Bon (N4) : 30< H+L < 45cm
H+L 2X5 C 200 Acceptable (N3) : 45< H+L < 60cm
400
Insuffisant (N2) : H+L > 60cm
TP8 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
400
TP9 Couché bipied
IMPACT 2X5 SC 3 A
400
TP10 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
500
TP11 Couché bipied
IMPACT 2X5 SC 3 A
500
TP12 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
600
TP13 Couché bipied
IMPACT 2X5 SC 3 A
600
TP14 NUIT Couché
REGLAGE 2X5 Ciblette -
bipied 25
TP15 Excellent (N5) : H+L < 20cm
REGLAGE +20
NUIT Couché Bon (N4) : 20< H+L < 35cm
CM 2X5 C 200 Acceptable (N3) : 35< H+L < 50cm
bipied 200 H+L
Insuffisant (N2) : H+L > 50cm
TP16 NUIT Couché SC2
IMPACT 5 A
bipied 200 basculantes
TP17 Excellent (N5) : H+L < 30cm
NUIT Couché Bon (N4) : 30< H+L < 45cm
H+L 2X5 C 200 Acceptable (N3) : 45< H+L < 60cm
bipied 300
Insuffisant (N2) : H+L > 60cm
TP18 NUIT Couché SC2
IMPACT 5 A
bipied 300 basculantes
62
TP19 Couché bipied 1 MINUTE
10 SC3 B
200 IMP
TP20 Couché bipied
1 MIN 30 IMP 10 SC3 B
400
TP21 APPARITION
Couché bipied
20 S PAR 10 3SC3 et 2SC2 B
300-600
OBJECTIF
TP22 NUIT Couché APPARITION
bipied 100- 7 S PAR 5 3SC3 et 2SC2 A
300 OBJECTIF
TP23 Couché
IMPACT 5 SC 3 A
musette 300
TP24 Couché
IMPACT 5 SC 3 A
musette 400
TP25 Couché
IMPACT 5 SC 3 A
musette 500
TP26 Couché bras
IMPACT 5 SC 2 A
francs 400
TP27 Genoux 400 IMPACT 5 SC 2 A
TP28 Assis 400 IMPACT 5 SC 3 A
TP29 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
ANP 200
TP30 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
ANP 300
TP31 Couché bipied
IMPACT 5 SC 2 A
ANP 400
TP32 Contrôle 200-
IMPACT 10 SC variées B
600
Ces modules regroupent tous les tirs de combat effectués dans des conditions
particulières, de nuit, avec des moyens d’aide à la visée. Les unités dotées de Famas (fusil
d’assaut) type infanterie sont instruites sur les sections 2 à 5 du module DELTA.
63
Module delta : les tirs de combat dans des conditions particulières durée : 10 H 30
SECTION 2
FICHES MATIERES ENSEIGNEES DUREE
D9 Instruction théorique FAMAS INF 30 min
D 10 CATi 2 FAMAS INF 2 h 30
SECTION 3
Les tirs de nuit sans IL
SECTION 4
Les tirs avec viseur jour
64
EPREUVE DE QUALIFICATION ISTC FAMAS AVEC VISEUR JOUR
SECTION 5
Les tirs avec lunette J4
65
TTA 203
TITRE III
INSTRUCTION COLLECTIVE
DU TIR
66
L’ACQUISITION ET L’ENTRETIEN DES FONDAMENTAUX INDIVIDUELS DU TIR
TECHNIQUE (FGI, FSI et FA) EST LE PREREQUIS INCONTOURNABLE A
L’INSTRUCTION COLLECTIVE DU TIR.
En effet, les conditions d’exécution du tir collectif dans le cadre de parcours sont inévitablement dégradées
par rapport à celles du tir technique.
Les séances de tir d'instruction collective s’adressent à toutes les unités de l’armée de Terre. Elles
peuvent être conduites dès la fin de la formation de spécialité initiale, puis sont ensuite
programmées régulièrement tout au long du cycle de préparation opérationnelle. Des cycles de
progression, comprenant des programmes différents selon le type de mission, sont définis entre le
chef de corps et les commandants d’unité, entre les commandants d’unité et les chefs de section.
La progressivité de l’entraînement d’une cellule est obtenue par la succession de tirs collectifs
exécutés aux échelons subordonnés : par exemple pour atteindre « l’objectif tir » de section, il
est nécessaire de réaliser progressivement des parcours individuels, d’équipe et de groupe. De
même, il est souhaitable de commencer par l’exécution de tirs coordonnés, à dominante
technique, avant de passer à des parcours de tir collectifs, à la connotation tactique plus marquée.
2. OBJECTIFS
Faire acquérir aux cellules tactiques les savoir-faire nécessaires à la mise en œuvre coordonnée
de leur armement individuel dans le cadre des missions de leur premier métier,
en particulier dans le cadre de la sauvegarde et de la protection.
Faire acquérir les savoir-faire techniques collectifs nécessaires à l’exécution des missions
communes de l’armée de terre (MICAT). Les faire appliquer de manière progressive et répétée
afin de préparer les exercices d’entraînement et les projections opérationnelles.
Pour le groupe, cet objectif se concrétise par l’aptitude à appliquer en toute circonstance des feux
de nature à neutraliser :
- de jour, en patrouille, 3 à 4 combattants, dans le cadre d’une réaction défensive,
- de jour, en défensive, un groupe de combattants renforcé d’un engin blindé,
- de nuit, en défensive, un groupe de combattants.
Pour la section, cet objectif se concrétise par l’aptitude à appliquer en toute circonstance des feux
de nature à neutraliser :
- de jour, en patrouille, un groupe de combattants, dans le cadre d’une réaction défensive,
- de jour, en défensive, un à deux groupes de combattants renforcés d’un à deux engins blindés,
- de nuit, en défensive un à deux groupes de combattants.
Le rôle du chef de groupe consiste à faire exécuter les actes élémentaires de son groupe au cours
du parcours de tir, avec un accent particulier sur les cadres d’ordre de déplacement et de tir.
Le rôle du chef de section consiste essentiellement à coordonner la manœuvre et le tir de ses trois
groupes PROTERRE et à leur faire appliquer des schémas tactiques simples et réalistes.
L’équipe applique des feux, aux ordres du chef d’équipe qui répartit les objectifs en fonction de
leur priorité et de la situation tactique.
Objectifs tactiques :
• posté, aux ordres du chef de groupe, interdire le passage à un groupe ennemi (valeur 7 à 10
hommes).
• en déplacement, en tête du groupe, riposter efficacement face à une équipe ennemie après
l’avoir localisée, puis fournir un appui pour désengager le groupe de la zone dangereuse
Objectif tir :
68
au cours d’un déplacement, l’équipe réagit face à un ennemi inopiné
(10 cibles variées à abattre, réparties entre 15m et 100m) et applique des
feux.
BAREME ;
Excellent (N5) : 9 ou 10 cibles
Bon (N4) : 7 ou 8
Acceptable (N3) : 5 ou 6
Insuffisant (N2) : 4 ou moins
Le groupe de combat applique des feux à partir d’une zone de tir vers une zone d’objectifs. Le
chef de groupe conduit le tir de ses éléments.
Objectifs tactiques :
• En défensive : posté aux ordres du chef de groupe, le groupe arrête un à 3 groupes ennemis
légèrement armés, éventuellement renforcé d’un engin blindé.
Objectifs tir :
En défensive : posté face à une zone de destruction, le groupe applique des feux contre un
ennemi en approche (20 cibles ALI variées et 1 cible véhicule à abattre, réparties entre 30m et
300m).
BAREME ;
Excellent (N5) : 18 cibles ALI ou plus et 2 impacts dans le véhicule
Bon (N4) : 13 cibles ou plus et 1 impact dans le véhicule
Acceptable (N3) : 10cibles ou plus et 1 impact dans le véhicule
Insuffisant (N2) : 9 ou moins, ou aucun impact dans le
véhicule
BAREME ;
Excellent (N5) : 18 cibles ou plus
Bon (N4) : 13 cibles ou plus
Acceptable (N3) : 10 cibles ou plus
Insuffisant (N2) : 9 ou moins
25. Remarque
Le nombre d’objectifs à traiter est beaucoup plus important qu’il ne le serait normalement
dans la réalité (cf . paragraphe 2 objectifs généraux : les rapports de forces favorables
communément admis sont de 3 contre 1 en offensive et de 1 contre 3 en défensive). Cet artifice a
69
pour but essentiel de motiver les chefs tactiques et leurs tireurs en leur fournissant l’opportunité
de traiter un grand nombre d’objectifs et de matérialiser sur le terrain un ennemi dynamique et
mobile, présentant des objectifs fugitifs. Un combattant ennemi peut ainsi être représenté sur un
champ de tir par plusieurs cibles différentes, placées à des endroits et dans des attitudes (debout, à
genoux, couché, masqué) différents.
3. PRINCIPES PARTICULIERS
Les cellules de combat doivent suivre fréquemment un recyclage pour entretenir leurs capacités et
en acquérir de nouvelles. Il est nécessaire de revenir régulièrement au plus bas niveau d’emploi et
de contrôler les fondamentaux, sous peine d’avoir des unités sous-instruites.
Les cycles d’entretien et de montée en puissance de l’instruction sont définis avec des
programmes différenciés selon le type de mission à exécuter. Les directives d’instruction
collective de fonction opérationnelle doivent préciser ces programmes minima.
32. Progressivité
L’instruction collective doit être organisée et conduite de manière progressive. Les chefs de corps,
les chefs de bureaux instruction et les commandants d’unité s’assurent de l’assimilation des
savoir-faire collectifs d’un niveau donné avant d’entreprendre l’instruction du niveau supérieur
(Titre I, chapitre 16 du présent règlement). Ainsi, l’ensemble progresse par paliers par
l’intermédiaire de contrats d’objectifs, définissant clairement les capacités opérationnelles à
acquérir. Le contrat d’objectif détermine le niveau seuil à atteindre et les contrôles permettent
d’en vérifier l’atteinte.
33. Modularité
Les contraintes de programmation et le rythme élevé des activités au sein des corps de troupe,
imposent de définir des séquences d’instruction modulaires, compatibles d’un rythme d’activité
irrégulier.
Dans le cadre PROTERRE, la qualité du tir d’instruction collective est fondée sur l’entretien du
niveau technique des cadres et de leur motivation. La préparation des cadres prend dans ce
domaine une place prépondérante.
70
4. CATALOGUE DES SAVOIR-FAIRE COLLECTIFS
L’instruction collective au tir suppose que les tireurs connaissent les savoir-faire individuels
propres au service de leur arme. Les connaissances à acquérir en phase d’instruction collective
couvrent l’ensemble de la réalisation d’une mission, de la mise dans l’ambiance tactique à la
réintégration des armes et des munitions.
- séchage des canons, inspection des armes, des porte chargeurs et des chargeurs,
compatibilité des munitions,
- dispositions de combat prises ou non sur la base de départ (adaptées au type de parcours
conformément à la PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010) aux ordres du chef tactique après
autorisation du directeur de tir,
- déplacement et installation sur la position, répartition des secteurs de tir et d’observation,
consignes d’ouverture du feu, acquisition des objectifs aux ordres du (des) chef(s) tactique(s)
(ZMSPCP),,
Si nécessaire, aménagement de la position de tir (en fonction de la menace, des délais, du type
d’arme, du dispositif ami) et positions de rechange (jour + nuit),
Les exécutants :
- en fin du parcours, aux ordres du directeur de tir, le chef tactique annonce la fin de tir.
- Les tireurs procèdent au retrait de cartouche sur ordre du chef tactique,
- Le chef tactique rend compte au directeur de tir, pour sa cellule : «mesures de sécurité
effectuées »,
Le directeur de tir :
- fait prendre les mesures de sécurité sur le ou les pas de tir,
- Rassemble ou fait rassembler l’ensemble des exécutants,
- Procède ou fait procéder, sous sa responsabilité, à l’inspection générale de la totalité
l’armement (ayant ou non participé au tir),
- Procède ou fait procéder, sous sa responsabilité, à la vérification des chargeurs, des porte
chargeurs,
- Procède ou fait procéder, sous sa responsabilité, à la restitution puis réintégration des
munitions non consommées et des étuis,
- Il rappelle à l’ensemble des tireurs la réglementation sur l’interdiction de détenir des
munitions,
- Il engage sa responsabilité dans la gestion des munitions en certifiant le BMMu (bulletin de
mouvement des munitions)
71
L’ENTRETIEN DE L’ARMEMENT EST UN ACTE DE COMBAT.
IL EST EFFECTUE AVEC PROFESSIONNALISME PAR LE TIREUR ET
CONTROLE PAR LES CADRES DE CONTACT.
Une attention particulière est à porter sur le réalisme des scénarios ainsi que sur
l’exécution des savoir faire tactiques individuels (actes réflexes et actes élémentaires).
La phase préalable au déclenchement du tir doit être marquée par la discrétion des mouvements
et des ordres afin de bénéficier de l’effet de surprise, tandis que l’ouverture du feu doit être
brutale pour obtenir d’emblée un effet décisif sur l’adversaire.
Cela n’exclut pas la recherche permanente du plus grand réalisme tactique possible afin de ne pas
donner de mauvaises habitudes aux exécutants.
Dans un but pédagogique, le nombre de cibles proposées est supérieur au nombre d’objectifs à
détruire dans une situation opérationnelle normale (cf. paragraphe 22.5).
Outre l’entretien de leur savoir-faire individuel de tireur, indispensable pour qu’ils assument
pleinement leur rôle de formateur, fondement de l’IST-C, les cadres doivent s’astreindre à
entretenir leur connaissance de l’armement individuel et collectif et la maîtrise des actes
élémentaires de la cellule qu’ils commandent.
Dans le domaine du tir collectif, ils doivent avant toute chose s’entraîner à appliquer les cadres
d’ordre (pour les déplacements, pour les ordres d’installation, pour les ordres de tir) et les
comptes-rendus de combat, ainsi que la conduite du feu (déclenchement, répartition des
objectifs, reports de tir, suivi des consommations en munitions, etc…). Ces savoir-faire sont
décrits dans les notices et manuels d’emploi (de type PROTERRE ou infanterie, en particulier
l’INF 202).
72
Cette instruction de base relève du niveau de l’unité élémentaire.
Les sections PROTERRE «doivent pouvoir réaliser les missions communes de l’armée de Terre
(MICAT). » « Les unités PROTERRE ont pour emploi préférentiel l’engagement sans urgence,
dans des zones d’opérations évaluées comme peu sensibles et peu menacées, en tout lieu, plutôt
en phase de stabilisation mais sans exclusive. »
« Limité en effectifs, en armement et en équipement, l’élément PROTERRE n’a pas vocation
à conduire des missions offensives , ni à être projeté dans le cadre d’une entrée en premier.
Compte tenu de leurs missions, les éléments PROTERRE disposent d’un armement leur
permettant de neutraliser ou de détruire un adversaire protégé par une infrastructure ou un
véhicule blindé. L’équipement de la section PROTERRE n’est pas figé. Il peut faire l’objet
GROUPE COMMANDEMENT: 1/1/1=3
Eventuellement, en
nombre défini selon la
mission
et/ou
L'armement de base de la section est le FAMAS F1. Il peut éventuellement être complété :
− d’une arme automatique, de type fusil mitrailleur,
− de LRAC ou de roquettes anti blindés.
Le chef de section, le sous-officier adjoint et les chefs de groupe sont dotés de moyens de
communication internes et externes,
La section peut être dotée de véhicules utilitaires tous chemins (VUTC).
73
ANNEXES
74
ANNEXE 1
75
Imprimé N°……
NOM : ________________________ TTA 203 /DEF/EMAT/BEMP/…
du ../../..
Prénoms : ________________________ Format : 16 x 24
Couleur : couverture bleue
Livret de certification
et de suivi des tirs
Officier (carrière, réserve, sous contrat, article 98-1 du statut général, à titre étranger) et personnel non
officier sous contrat ou de carrière
76
INDICATIONS GENERALES CONCERNANT LA TENUE DU LIVRET
OBJET DU LIVRET :
Le livret de certification et de suivi des tirs est la pièce officielle accompagnant l’officier,
le sous-officier ou l’engagé volontaire dans toutes ses affectations, en paix comme en
guerre, et permettant à tout instant :
- de justifier de l’utilisation de son arme dans le respect de l’observation des lois et
de l’exécution des règlements militaires, pour le succès des armes de la France,
- de justifier de la certification du niveau atteint dans la pratique de l’IST-C,
- de justifier de l’autorisation d’encadrer ou de former des subordonnés à la pratique
de l’instruction sur le tir de combat,
- de justifier de l’ensemble des tirs effectués dans l’accomplissement de son métier.
Ce livret de tir est une pièce officielle qui fait partie du dossier administratif de
l’intéressé.
TENUE DU LIVRET :
Elle est réalisée par l’enregistrement immédiat de tout document officiel, toute
certification ou résultat de tir. Cette opération est effectuée par les soins et sous la
responsabilité du représentant du chef de la formation administrative dont dépend le
titulaire du présent livret, la délégation de responsabilité ne pouvant être déléguée à un
niveau de responsabilité inférieur à celui de chef de section ou peloton.
INSCRIPTIONS :
Elles consistent à reproduire les mentions essentielles des actes officiels et de l’évolution
de l’intéressé dans le domaine du tir.
ETABLISSEMENT :
Le livret de certification et de suivi des tirs est ouvert, avec l’ensemble des pièces
administratives, dès la signature du contrat d’engagement de tout personnel officier de
carrière ou sous contrat, non officier sous contrat ou de carrière.
RAPPEL :
Chaque soldat doit donc être capable d’ouvrir le feu de façon adaptée, graduelle et judicieuse
en faisant preuve à son niveau d’intelligence de situation. Manipuler une arme n’est pas une
affaire de spécialistes mais doit bien constituer un acte fondamental du métier de soldat,
quelle que soit sa fonction opérationnelle ou le poste qu’il occupe.
Dans le cadre de la préparation opérationnelle de l’armée de Terre, l’amélioration du
comportement du combattant en situation de confrontation avec l’adversaire et son attitude face
aux populations, sur tous les théâtres d’opération, doit s’appuyer sur l’acquisition de réflexes dès
la phase de formation initiale.
C’est dans cet esprit que l’armée de Terre a adopté depuis septembre 2004 une nouvelle méthode
pédagogique destinée à apprendre à tous les soldats à vivre avec leur arme et à en maîtriser
l’usage le moment venu.
77
SOMMAIRE
TITRE 1 : LES CERTIFICATS D’APTITUDE AU TIR
Page.. : généralités
Page.. : CATi 1
Page.. : CATi 2 FAMAS
Page.. : CATi 2 grenades à main
Page.. : CATi 2 grenades à fusil
Page.. à page … : autres CATi 2
78
TITRE 1
79
Les Certificats d’aptitude au tir
Il autorise les tirs, au fusil d’assaut en dotation, de la F.G.I. et de la formation de base des écoles de
formation initiale.
Il est individuel et se traduit par la signature d’une attestation par l’intéressé et l’autorité responsable.
Il est joint au carnet de tir pour pouvoir être présenté au directeur de tir si besoin est.
Cette attestation certifie l’apprentissage des connaissances théoriques et pratiques définies au TTA
203.
Il autorise les tirs à l’arme ou aux armes de dotation et la mise en œuvre des munitions
correspondantes.
Sauf pour le lancer de grenades à main, il implique d’avoir effectué l’ensemble des tirs de la F.G.I.
Il est individuel et se traduit par la signature d’attestations (une par arme) par l’intéressé et l’autorité
responsable après contrôle des connaissances. Il est joint au carnet de tir pour pouvoir être présenté au
directeur de tir si besoin est.
Chaque attestation inscrite sur le CATi 2 reste valide tant que le personnel sert dans un emploi le
justifiant. Dans le cas d'un changement d'emploi ou d'une interruption de tir de plus d’un an, les
connaissances du personnel seront contrôlées (référence la PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010 :
contenu du contrôle de connaissance du CATi 2). Cette vérification sera portée au CATi 2 sous la
forme d’une nouvelle attestation.
Dans le cadre d’exercices ou d’échanges bilatéraux, les formations françaises ainsi que les personnels
affectés en État Major multinational sont autorisés à tirer avec l’armement de l’unité étrangère si les
conditions suivantes sont respectées:
-le tireur français devra être titulaire d’un CATI 2 de l’arme française équivalente à l’arme étrangère
utilisée (par exemple CATi 2 au fusil d’assaut en dotation pour pouvoir tirer avec un M16 ou une
AK47);
- préalablement, une instruction appropriée doit être dispensée au tireur, elle comprend au minimum
les apprentissages suivants (référence la PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010 : contenu du contrôle de
connaissance du CATi 2) :
- service de l’arme en vue du tir ;
- genres et positions de tir ;
- opérations de sécurité avant et après le tir, à la charge des tireurs, de la pièce ou de l’équipage
;
- incidents de tir et manière de les résoudre en toute sécurité ;
- commandements de tirs techniques et ordres de tir tactiques ;
- munitions.
80
TITRE 2
81
TITRE 3
82
Tableau de suivi des tirs
Ce tableau est destiné au suivi des tirs. Cela doit permettre une éventuelle remise à
niveau du tireur qui n’aura pas utilisé une arme ou certaines munitions dans les délais
impartis par la PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010.
Exemple :
83
ANNEXE 2
Lors des séances CCPS, le directeur de tir est obligatoirement, au minimum, moniteur ISTC
(PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010 et directive n°553). L’organisation de la séance et la
prise de résultats sont laissées à la diligence du commandement. L’implication de
l’instructeur ISTC et / ou d’un personnel de la cellule tir (conseiller(s) du commandement)
est nécessaire pour valider la conformité de la séance.
• Modalités du contrôle
• Déroulement du contrôle
Deux fiches de contrôle CCPS arme de poing sont proposées. La première est destinée aux personnels qui
sont amenés à utiliser l’arme de poing pour des missions de sécurité, la deuxième aux personnels qui
l’utilisent dans leur métier premier.
Le choix du type de contrôle est laissé à l’appréciation des chefs de corps au regard des fonctions occupées
par leurs personnels.
• Modalités du contrôle
• Déroulement du contrôle
TOTAL MUNITIONS 10
2 Réciter et expliquer les quatre règles élémentaires de sécurité
Résoudre un incident de tir par la méthode simplifiée Sans limite de temps
3
Résoudre un incident de tir de type double alimentation
TOTAL TIR …/20
Décompte des points pénalités …
TOTAL …/20
Distribution des munitions au départ par tireur 1 chargeur de 4 cartouches et 1 chargeur de 6 cartouches.
total des points 50
seuil requis 40/50
Condition d’échec pour le test (note éliminatoire) - non-respect des règles de sécurité,
- attitude dangereuse avec l’arme.
85
• Déroulement de l’épreuve de qualification individuelle
* A l’issue de l’analyse de son arme, le tireur devra effectuer un changement de chargeur d’urgence puis
terminer le CEVITAL
86
ANNEXE 3
1. PREPARATION INTELLECTUELLE
Documents de référence :
• PIA-7.207 et le TTA 207 édition 2010.
• Régime du champ ou du stand de tir et consignes (consultation obligatoire et
émargement éventuel).
• Règlements d’instruction du tir (TTA 203, INF 300, dernière version de la notice
IST-C et ses additifs à l’usage des instructeurs, DVD IST-C, INF(s) des séries
300, 400, 500).
De quoi s’agit-il ? :
• Type de tir :
- technique (d’instruction, d’entraînement ou parcours de tir individuel),
- tactique (coordonné, parcours collectif, manœuvre à tir réel),
- d’ambiance.
• Nature du tir :
- type d’arme,
- type de munition.
• Genre de tir (références (TTA 203, INF 300, notice IST-C, SAIQ régimentaire).
• Points à contrôler (par exemple : changement de chargeur, positions, postures,
cadres d’ordres, conduite du tir …).
• Résultats à obtenir (objectif pédagogique de la séance).
• Volume horaire disponible pour la séquence de tir (par exemple : TC01 début du
tir à 14H00, fin du tir à 18H30).
• Effectif à instruire et effectif d’encadrement (respect du ratio).
• Degré d’instruction et de compétence (cadres, gradés, tireurs d’après leurs livrets
de certification et de suivi des tirs, les CATi dans le titre 1, les certifications dans
le titre 2).
• Niveaux des tireurs (d’après leurs livrets de certification et de suivi des tirs : le
suivi des tirs dans le titre 3).
Matériels majeurs :
• Armement (séance, sécurité).
• Accessoires d’armement.
• Munitions (séance, sécurité).
• Ciblerie.
• Accessoires de ciblerie.
87
• Bureau tir ou PC tir.
• Inscription sur le registre de champ de tir des numéros de BMMU/CMU1 et/ou
numéros de lots.
• A l’issue du tir, renseigner le registre de champ de tir et faire apparaître sur le
BMMU/CMU1 correctement renseigné, le lieu d’utilisation des munitions.
Perception munitions :
• Munitions de sécurité.
• Munitions pour le tir : responsable (PIA-7.207, titre 1, « le cadre chargé des
munitions).
• Horaires.
• Moyens (véhicule).
Divers :
• Encadrement du tir.
• Encadrement des ateliers.
• Fractionnement des séries.
• Moyens de liaison, fréquences, indicatifs.
• Moyens de transport et déplacements.
• Tenue et équipements.
• Mesures de sauvegarde de l’armement et des munitions.
• Nettoyage armement et matériels.
• Réintégration.
Déroulement :
12h15 perception
13h00 rassemblement
13h15 déplacement vers le champ de tir
13h30 installation pas de tir, ateliers, zone munitions
13h45 présentation de la séance, rappels de sécurité et inspection des
armes
14h00 début des tirs
18h30 fin des tirs
18h45 nettoyage et démontage du pas de tir
19h00 inspection générale de l’armement
19h15 analyse après action (3A) de la séance
89
19h30 déplacement retour
19h45 nettoyage armement, matériels
20h30 réintégrations (armement, matériels, munitions, déchets de tir)
Horaires
Séries 13h45 14h00 15h30 17h00 18h30
Nettoyage et
1 Présentation Tir IST 1 IST 2 démontage pas
Rappel sécurité, de tir,
2 inspection des IST 1 IST 2 Tir inspection
armes générale de
3 IST 2 Tir IST 1 l’armement, 3A
Préparation :
• prendre ses ordres sur le cahier d’ordres de l’unité
• répartir les tâches (§ 2, inventaire des tâches)
Avant le tir :
procèder ou faire procéder à l’inspection des armes, des chargeurs, des
cartouchières/porte chargeurs (PIA-7.207, titre 1)
• vérifier l’organisation de la zone de foulée
• s’assurer de la mise en place des vedettes, barrières, fanions, balisage
• s’assurer de la mise en place des moyens santé (et incendie le cas échéant)
• vérifier la nature, la conformité et la quantité des munitions (par rapport aux
BMMU ou CMU1, aux régimes/consignes du champ/stand, à l’armement utilisé
…)
• présenter la séance à tous les personnels
• rappeler les mesures de sécurité et de sauvegarde de l’armement et des munitions
• constituer les séries de tir et les ateliers
• fixer les consignes de circulation sur la zone de foulée
• demander l’autorisation d’ouverture du tir (suivant les consignes de sécurité)
• s’assurer de la protection individuelle des personnels
Pendant le tir :
• avoir une vue d’ensemble lui permettant de commander, coordonner, surveiller,
contrôler et corriger
• ne pas se laisser absorber par ses fonctions d’instructeur au détriment de la
sécurité d’ensemble
• si nécessaire, interrompre le tir pour régler un problème (PIA-7.207, titre 1, « halte
au feu », « cessez le feu »)
• donner l’ordre des rotations aux séries
• faire assurer un guet aérien (si nécessaire)
Après le tir :
• rendre compte à la fin du tir (suivant les consignes de sécurité)
• faire remettre en état la zone de foulée et les installations
90
• faire vérifier et comptabiliser les munitions restantes et les déchets de tir
• renseigner et signer le BMMU ou le CMU1
Procéder ou faire procéder à l’inspection générale de toutes les armes, des
chargeurs, des cartouchières/porte chargeurs (PIA-7.207, titre 1).
Personnels :
Sécurité :
Fréquence 1 : fréquence 2 :
Indicatif OFF TIR : indicatif champ tir :
Indicatif pompiers :
Soutien sanitaire :
Niveau sanitaire : 1 2 3 4
Armement / Matériels :
91
Optique / Optronique :
Transmissions :
Munitions :
Ciblerie :
Véhicules / transports
92
MATERIELS DIVERS QUANTITE OBSERVATIONS
Carte autoroute
Carte itinéraire
Fiche sécurité déplacements
Plan d’embarquement
Alimentation :
Rassemblement / Tenue :
Horaires :
Lieu :
Responsable :
Divers :
93
ANNEXE 4
FICHE N°1
FICHE N°2
FICHE N°3
FICHE N°4
94
FICHE N°1
NATURE DE L’EXERCICE
BUT
POINTS A CONTROLER
• A réaliser sur un champ de tir identifié « P.F. », Parcours Fantassin, présentant quelques
couverts sur les franges et permettant la mise en place de cibles télécommandées à
distance.
Cet exercice peut également être réalisé sur un champ de tir classique (de pas de tir en pas
de tir), si son régime le permet.
• Cet exercice peut être exécuté soit à tir réel, soit sur un terrain d’exercice avec munitions
d’exercice et S.T.C.A.L pour les unités qui en sont dotées.
DEROULEMENT
(*) Nota : dans le parcours de tir individuel, la notion de tireur peut être étendue à la notion de
trois tireurs se déplaçant en ligne. La notion de trois tireurs se différencie de la notion de trinôme,
le trinôme étant une cellule tactique manoeuvrant et tirant aux ordres de son chef.
95
BAREME
Seuls les coups au but réalisés dans le temps imparti sont comptabilisés :
• Excellent (N5) : 9 ou 10 cibles ALI,
• Bon (N4) : 7 ou 8 cibles ALI,
• Acceptable (N3) : 5 ou 6 cibles ALI,
• Insuffisant (N2) : 4 cibles ALI ou moins.
Toute cible amie touchée attribue la notation N2 (insuffisant)
96
CROQUIS FICHE N°1
200/250
m
3e apparition
10 secondes
3e position
100 m
déplacement
3e apparition
10 secondes
2e apparition
10 secondes
e
2e apparition
2 position 10 secondes
1re apparition
déplacement 10 secondes
1re apparition
10 secondes
1re position
97
FICHE N°2
NATURE DE L’EXERCICE
BUT
• Entraîner l’équipe à faire face, en déplacement, à des menaces inopinées.
POINTS A ETUDIER
• Le respect des 4 règles de sécurité,
• L’application du CEVITAL,
• Le choix des positions de tir,
• Le choix des modes de tir,
• La coordination au sein de l’équipe,
• L’appui réciproque,
• La permanence de la capacité de tir (changement de chargeur),
• Les ordres donnés par le chef d’équipe.
• Cet exercice peut être exécuté soit à tir réel, soit sur un terrain d’exercice avec munitions
d’exercice et S.T.C.A.L pour les unités qui en sont dotées.
DEROULEMENT
• L’équipe se déplace l’arme en posture patrouille.
• Les tireurs se déplacent sur une aire de tir en déplacement ou de pas de tir en pas de tir
• Sur la zone de tir ou sur chaque pas de tir, les cibles apparaissent pendant environ 10
secondes.
• 10 cibles ALI sont réparties sur le parcours, 1 à 2 cibles amies peuvent en compléter la
difficulté.
BAREME
REMARQUE
Compte tenu des délais accordés pour chaque séquence, chaque tireur peut difficilement engager
plus de 2 à 3 objectifs différents. L’exercice peut donc utilement être rejoué pour rentabiliser la
séance en recherchant une exécution améliorée à chaque répétition (discrétion avant l’ouverture
du feu, brutalité du déclenchement du tir, traitement de tous les objectifs simultanément, reports
de tir, etc…). Le directeur de tir peut l’agrémenter en neutralisant certains tireurs, « tués » par la
riposte ennemie.
98
CROQUIS FICHE N°2
200 /300 m
4e apparition
10 secondes
3e apparition
10 secondes
100 m 3e et 4e positions
déplacement 2e apparition
4e apparition
10 secondes
10 secondes
3e apparition
2e position 10 secondes
2e apparition
1re apparition 10 secondes
déplacement 10 secondes
1re apparition
10 secondes
1re position
99
FICHE N°3.
NATURE DE L’EXERCICE
• Tir coordonné, niveau groupe PROTERRE. L’élément joueur est installé sur une position
défensive qui est attaquée par une section ennemie renforcée d’un engin blindé.
BUT
• Entraîner les chefs de groupe et d’équipe :
o A donner des ordres tactiques, en ambiance de combat,
o A conduire les feux et à gérer l’éclairement,
o A faire des compte rendu de tir.
• Entraîner les tireurs :
o A prendre en compte les objectifs,
o A utiliser leur arme de dotation sur des objectifs inopinés à différentes distances,
o A faire des compte rendu de tir.
DEROULEMENT
Le groupe est statique au pas de tir.
• L’ennemi en attaque, équipé d’engins blindés, est matérialisé par 3 séries de cibles qui se
lèvent du plus loin au plus près, en temps limité. Le temps d’une série étant écoulé, les
cibles qui n’ont pas été atteintes sont abaissées.
• Un tir FLG peut être prévu.
• 20 cibles ALI sont réparties sur le parcours (hors cibles FLG).
• La pièce antichar tire sur une cible véhicule.
BAREME
REMARQUE
Compte tenu du temps d’apparition des cibles, chaque tireur peut difficilement engager plus de 2
à 3 objectifs différents. L’exercice doit donc utilement être rejoué pour rentabiliser la séance en
recherchant une exécution améliorée à chaque répétition (discrétion avant l’ouverture du feu,
brutalité du déclenchement du tir, traitement de tous les objectifs simultanément, report de tir,
etc…). Le directeur de tir peut l’agrémenter notamment par la neutralisation de certains tireurs,
« mis hors de combat » par la riposte ennemie, notamment le chef de groupe pour obliger à des
reports de tir ou à la reprise du commandement par un des chefs d’équipe et/ou à la relève et
l’évacuation d’un blessé.
100
CROQUIS FICHE N°3
+ FLG
350 m éventuellement
300 m
1re apparition
20 secondes
250 m
200 m
2e apparition
20 secondes
150 m
100 m
3e apparition
20 secondes
25 m
101
FICHE N°4
NATURE DE L’EXERCICE
BUT
POINTS A ETUDIER
• Champs de tir classique d’une profondeur de 400 m permettant la mise en place de cibles
télécommandées et sur un front le plus large possible. Étant donné le nombre important de
moyens à mettre en place, ce parcours ne pourra être réalisé qu’au minimum dans un camp de
niveau 2.
DEROULEMENT
BAREME
REMARQUE
Cet exercice est un exercice de mécanisme. Le chef de section commande les déplacements de ses
groupes et déclenche l’ouverture du feu. La conduite du tir est effectuée par les chefs de groupe
dans leurs secteurs respectifs.
102
CROQUIS FICHE N°4
2e apparition
Groupe 1
1re position
3e apparition
200 m
4e apparition
4e apparition
2e position
Groupe 2
Groupe 3
3 1 2
3e et 4e positions
Groupe 1 Groupe 3
0m
Groupe 2
103
ANNEXE 5
C200
CI200
SC1
SC2
SC3
SC4
SC2 ZONEE IST-C
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES MINIMI
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES FRF2
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES FAMAS
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES OB50
CIBLES DE TIR REDUIT 25/100
CIBLE PAYSAGE GRANDE CADENCE GRANDE DISTANCE
FIGURATIFS AUTOCOLLANTS
104
C200
CI200
105
SC1
SC 2
106
SC3
SC4
107
SC 2 ZONEE IST-C
12 cm
8 cm
13,5 cm
30 cm
28 cm
26 cm
108
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES MINIMI
Œilleton: Guidon:
1 carré = 1 clic sur la mollette ou un ½ tour 2 carrés = 1 clic sur l’oréa 253 ou un ½ tour
110
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES FAMAS
(sauf J4)
V Famas F1
I 25/381
S
S Famas F1
25/300
E
R Famas F1
25/200
Viseur Jour
25/300
D J4 25/300
E
Viseur Jour
V 25/200
I
S
S
(sauf J4)
E
R DEVISSER VISSER
(sauf J4) (sauf J4)
111
CIBLE DE REGLAGE 25 METRES OB50
Visser
Dévisser
Visser Dévisser
1 Carré = 1 clic
1 clic = 7cm à 200m
1 clic = 0.35 Mil.
113
CIBLE ISTC N°2 POUR TIR REDUIT A 25 METRES A GRANDE CADENCE
FIGURATIFS AUTOCOLLANTS
114
ANNEXE 6 :
Les tableaux de gestion des munitions en version électronique .XLS sont disponibles sur le
CD Rom accompagnant le TTA 203 et sur le site intraterre de l’école de l’infanterie.
L’appellation internationale des différents types de cartouches 5,56 mm est de deux ordres : soit
« M193 » soit « SS109 ».
Le standard « M193 » correspond aux cartouches de 5,56 modèle F1, F1A, F3 ou M193.
Le standard « SS109 » correspond aux cartouches de 5,56 modèle F4 et F5 homologuées OTAN.
Uniquement pour le FAMAS F1 et le FAMAS INF, le standard M193 autorise les tirs à toutes les
distances alors que le standard SS109 ne permet de tirer que jusqu’à 100 m.
nombre de
GR MA OF
GR MA DF
cartouches
GR FU
N° de nombre de
DIST
Armes Titre X cibles effectif M193 SS109
séance cartouches
nombre de
répétitions
GR MA DF 0
GR FU 0
116
Fiche de gestion de munitions FSI
nombre de
N° de cartouches nombre de
DIST
Armes Titre cibles effectif M193 SS109
séance X nombre cartouches
de répétitions
5,56
C1 accoutumance au tir rapide 6X1 5 SC2 ZL 6 0
exactitude de la position
C2 2X(1X3+1X3+1X3) 5/10 SC2 ZL 18 0
debout
tir à partir de la posture
C3 3X(3X2) 5/10/15 SC2 ZL 18 0
contact
tir à partir de la posture
C4 3X(4X2) 5/10/15 SC2 ZL 24 0
patrouille
tir reflexe sur objectifs
C5 2X(5X2) 10/15 2 SC2 ZL 12 0
multiples
C6 tir zone létale haute 3X(5X1) 5/10/15 SC2 ZL 15 0
C7 drill d'echec 2X(3X3) 10/15 SC2 ZL 18 0
C8 tir en mouvement pivots 3x(3X2) 15 CGEE 18 0
C9 tir en déplacement 1X20 30à10 CGEE 20 0
C10 entrainement au test 1X10 5à15 2 SC2 ZL 10 0
C11 test module charlie 1X10 5à15 2 SC2 ZL 10 0
NE
MUN FAMAS SS109 0
REMPLIR
117
Fiche de gestion de munitions FA :
• Arme de poing (type PA, PAMAS)
nombre de
cartouches
N° de nombre de
DIST
Arme Titre X cibles effectif 9 BO
séance cartouches
nombre de
répétitions
Apprentissage du tir en
C DA 1 double action au coup par 1X5 7 SC2ZL 5 0
coup
Apprentissage de la doublette 5à
C DA 2
double-simple action
2X9
10
SC2ZL 18 0
Le drill d’urgence simple ou
C5
double action
2X6 5 SC2ZL 12 0
Entraînement à l'épreuve de
C6
qualification
VOIR FICHE SC2ZL 10 0
MUN 9 BO 0 NE
REMPLIR
QUE LA COLONNE
EFFECTIF
118
Fiche de gestion de munitions FA :
• Lance roquettes (type LRAC 89)
nombre de
cartouches
N° de nbre bille BT ROQ ROQ
DIST
Armes Titre X cibles effectif
séance cart. plomb F3 X AC
nombre de
répétitions
NE
MUN 7,5 BT F3 0
REMPLIR
QUE LA COLONNE
ROQUETTE 89 X 0
EFFECTIF
ROQUETTE 89 AC 0
119
Fiche de gestion de munitions FA :
• Anti blindé léger (type AT4 CS)
nombre de
9
cartouches
N° de nombre de RED AT4
DIST
Armes Titre X cibles effectif
séance cartouches AT4 CS
nombre de
CS
répétitions
NE
AT4 CS 0
REMPLIR
QUE LA COLONNE
EFFECTIF
120
Fiche de gestion de munitions FA :
• Fusils mitrailleurs (type ANF1)
nombre de
cartouches
N° de nombre de 7,62
DIST
Armes Titre X cibles effectif
séance cartouches SB
nombre de
répétitions
0
MUN 7,62 SB
NE
REMPLIR
QUE LA COLONNE
EFFECTIF
121
Fiche de gestion de munitions FA :
• Mitrailleuses légères (type MINIMI)
nombre de
cartouches
N° de nombre de
DIST
Arme Titre X cibles effectif 5,56 SB
séance cartouches
nombre de
répétitions
B1 Tirs de réglage 2 X (3 X 3)) 25 réglage 36 0
122
D 12 Epreuve de qualification VOIR FICHE SC2 40 0
Tir avec éclairement de la
D 13
zone d’objectifs
10 X 4 LDV SC2 40 0
MUN 5,56 SB 0 NE
REMPLIR
QUE LA COLONNE
EFFECTIF
123
Fiche de gestion de munitions FA :
• Fusils de précision (type FRF2, HK 417)
nombre de
cartouches nbre
N° de 5,56 7,62
DIST
Armes Titre X cibles de effectif
séance M193 Perf
nombre de cart.
répétitions
Couché bipied
SEL 1 10X2 200 SC2 20 0
FUSIL 200 H+L
D'ASSAUT Couché bipied
SEL 2 10X2 200 SC2 20 0
200 temps limité
Couché bipied
TP1 200 5X1 200 SC 1 5 0
Accoutumance
Couché bipied 25 Ciblette
TP2 5X2 25 10 0
REGLAGE 25/200
Couché bipied
TP3 200 REGLAGE 5X3 200 C 200 15 0
H+L
Couché bipied
TP4 5X2 300 C 200 10 0
300 H+L
Couché bipied
TP5 5X1 300 SC 2 5 0
300
Couché bipied
TP6 5X2 300 SC 3 10 0
300
Couché bipied
TP7 5X2 400 C 200 10 0
400 H+L
Couché bipied
TP8 5X1 400 SC 2 5 0
400
FUSIL DE PRECISION
Couché bipied
TP9 5X2 400 SC 3 10 0
400
Couché bipied
TP10 5X1 500 SC 2 5 0
500
Couché bipied
TP11 5X2 500 SC 3 10 0
500
Couché bipied
TP12 5X1 600 SC 2 5 0
600
Couché bipied
TP13 5X2 600 SC 3 10 0
600
NUIT Couché
TP14 bipied 25 5X2 25 Ciblette 10 0
REGLAGE
NUIT Couché
TP15 bipied 200 5X2 200 C 200 10 0
REGLAGE
NUIT Couché SC2
TP16 5X1 200 5 0
bipied 200 basculantes
NUIT Couché
TP17 5X2 300 C 200 10 0
bipied 300 H+L
NUIT Couché SC2
TP18 5X1 300 5 0
bipied 300 basculantes
Couché bipied
TP19 10X1 200 SC3 10 0
200 temps limité
Couché bipied
TP20 10X1 400 SC3 10 0
400 temps limité
Couché bipied
3SC3 et
TP21 300-600 temps 10X1 600 10 0
2SC2
limité
124
NUIT Couché
3SC3 et
TP22 bipied 100-300 5X1 100 à 300 5 0
2SC2
temps limité
Couché musette
TP23 5X1 300 SC 3 5 0
300
Couché musette
TP24 5X1 400 SC 3 5 0
400
Couché musette
TP25 5X1 500 SC 3 5 0
500
Couché bras
TP26 5X1 400 SC 2 5 0
francs 400
Couché bipied
TP29 5X1 200 SC 2 5 0
ANP 200
Couché bipied
TP30 5X1 300 SC 2 5 0
ANP 300
Couché bipied
TP31 5X1 400 SC 2 5 0
ANP 400
NE
MUN 7,62 Perf 0
REMPLIR
QUE LA COLONNE
EFFECTIF
125
Fiche de gestion de munitions FA :
• Fusils d’assaut (type FAMAS INF)
nombre de
cartouches
N° de nombre de
DIST
BT
Armes Titre X cibles effectif M193 SS109
séance cartouches
nombre de
répétitions
5,56
D16 règlage viseur jour 3x3 25 règlage 10 0
tir debout à très courte
D17 voir fiche SC2 ZL 35 0
distance
tir debout à courte et
D18 voir fiche CGEE 40 0
moyenne distance
tir couché longue
D19 2x (5x2) 200/300 CGEE 20 0
distance
D20 test viseur jour VOIR FICHE CGEE/SC2 15 0
D21 règlage lunette J4 3x5 25 réglage 10 0
tir couché longue
D22 2 x (5x2) 300/400 CGEE 25 0
distance
FUSIL D'ASSAUT
tir de nuit
mise en œuvre et PIRAT de
D11 MIRE
simbleautage PIRAT référence
tir PIRAT à très courte
D12 3x (5x2) 5/10/15 CGEE 30 0
distance
tir PIRAT à courte 50/75
D13 3x (5x2) CGEE 30 0
distance 100
REMPLIR
MUN FAMAS BT 0
QUE LA COLONNE
TOTAL 0 EFFECTIF
126
ANNEXE 7: Base de données de suivi des tirs
Les tableaux de base de données de suivi des tirs en version électronique .XLS sont disponibles sur le CD Rom accompagnant le TTA 203 et sur le site intraterre de
l’école de l’infanterie.
Ces tableaux proposent un suivi de la formation ISTC des niveaux tireur, section, compagnie et régimentaire. Ils représentent une aide indispensable aux différents niveaux
de commandement au sein du régiment. Les explications d’utilisation sont décrites dans la première feuille des classeurs FAMAS, PA et MINIMI.
EFFECTIF %
1° CIE 0
MODULE A 0 0
MODULE B 0 0
MODULE D TTA
NUIT 0 0
MODULE C 0 0
MODULE GPB 0 0
MODULE NBC 0 0
MODULE D INF 0 0
MODULE LD 0 0
MODULE E 0 0
MODULE AZUR 0 0
MODULE CYNO 0 0
MODULE A (Attribution du CATI 1)
SECTION 1 SECTION 2 SECTION 3
MOD A
A10
A11
A12
A13
A14
A15
A16
A17
A18
A19
A20
A21
A22
A23
A24
A1
A2
A3
A4
A5
A6
A7
A8
A9
GRADE NOMS PRENOMS SECTION CIE
127
Tableau synthèse régimentaire
Effectifs % eff % eff % eff % eff % eff % eff % eff % eff % eff
1°Cie 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
2°Cie 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
3°Cie 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
4°Cie 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
5°Cie 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
6°Cie 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
CEA 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
CCL 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
CAS 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0 0,00% 0
Total RGT 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0,00 0
Module Module
AZUR CYNO
% eff % eff
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ANNEXE 8
DEFINITIONS ET ABREVIATIONS
Tir non réglé non précis Tir précis non réglé Tir juste (précis et réglé)
et non juste
Ces qualifications attestent que leurs détenteurs peuvent exécuter les tirs autorisés en toute
sécurité. Elles correspondent aux 2 niveaux de compétence des tireurs.
Les tirs techniques (qui sont individuels) sont des tirs d’instruction ou d’entraînement effectués
en salle, dans des stands de tir ou sur des champs de tir. Ils mettent en œuvre un ensemble de
tireurs ou d’exécutants tous dotés de la même arme ou du même système d’arme, et placés aux
ordres d’un directeur de tir unique.
Pour les tirs tactiques (qui sont collectifs) c’est la cellule de combat avec son armement de
dotation qui effectue des tirs en réagissant aux ordres tactiques d’ouverture du feu donnés par
ses chefs tactiques. Les tirs tactiques peuvent être effectués à partir d’un pas de tir fixe, de
pas de tir successifs ou de zones de tir. Ces tirs sont parfois appelés tirs de combat ou tirs
opérationnels.
− Les tirs d’instruction concernent les tirs au fusil de la formation initiale, réservés aux
détenteurs du CATi 1, et les tirs à l’arme de dotation effectués lors de la formation de
spécialité et réservés aux détenteurs du CATi 2.
− Les tirs d’entraînement sont destinés au personnel ayant déjà effectué les tirs d’instruction
réels ou sur simulateur à l’arme considérée. Ils ont pour but de perfectionner les tireurs dans
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la pratique du service de l’arme et de l’étendre aux tirs sur objectifs mobiles, etc., aux tirs de
vitesse et aux tirs réflexes. Les CATi nécessaires dépendent du niveau des tirs à effectuer.
− Le parcours de tir individuel a pour objet de faire acquérir au tireur (ou à l’équipage) la
pratique du tir réflexe et en ambiance de combat. Le tireur doit détenir le CATi 2.
− Les tirs coordonnés mettent en œuvre, sur un pas de tir quasi linéaire, l’ensemble du
personnel d’une cellule de combat organique, utilisant ses armes de dotation aux ordres de
son chef tactique.
− Effectué selon un scénario tactique, un parcours de tir collectif est une succession de tirs
coordonnés. Les tirs et les déplacements sont effectués en ambiance tactique. La base de
départ peut être située en arrière des premiers pas de tir.
− La manœuvre à tir réel combine la tactique et le tir en utilisant des munitions réelles (de
guerre ou à effets réduits) à partir de zones de tir, dans lesquelles les chefs de pièce, d’engin
ou les tireurs aux armes individuelles choisissent leurs emplacements en fonction de la
mission reçue.
Divers.
− Les tirs d’ambiance sont des tirs destinés à créer, autour des tireurs, l’environnement du
combat. Ils comprennent des tirs aux armes automatiques, des mises en œuvre d’explosifs, de
fumigènes ou d’incendiaires.
− Les tirs réflexes sont des tirs particuliers imposés par les circonstances : l’esprit ne doit pas
être mobilisé par l’utilisation de son arme mais uniquement par l’analyse de son but.
Barèmes de résultats :
Niveau N5 : Excellent
Niveau N4 : Bon
Niveau N3 : Acceptable
Niveau N2 : Insuffisant
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Légende sur les abréviations et les sigles :
GENRES DE TIRS :
N : tir de Nuit,
VN : Vision Nocturne,
M : Mobile,
AA : Anti Aérien,
B : avec Béquille,
FLG : Fusil Lance Grenade,
LDV : Limite De Visibilité,
T : Tendu,
V : Vertical,
CPCR : Coup Par Coup Rapide.
POSITIONS :
C : Couché,
G : à Genou,
D : Debout,
A : Adapté.
MUNITIONS :
E : munition Explosive,
X : munition d’eXercice,
T : Traçante,
P : Perforante,
I : Incendiaire,
SB : Sur Bande,
PAN : PANaché,
ECL : ECLairant.
Terminologie IST-C
Ligne libre (à la fin d’un tir) : annonce du directeur de tir qui consiste à informer les tireurs qu’ils
sont autorisés à franchir la limite avant de la zone de tir.
Arme claire : arme dont le magasin (ou chargeur) est ôté de son emplacement, et la chambre vide
de toute munition.
Arme chargée : arme approvisionnée avec chargeur introduit et verrouillé dans son puits,
munition engagée dans la chambre.
Zone dangereuse : elle est constituée par l’ensemble du terrain susceptible d’être soumis aux
dangers normaux du tir en tenant compte du nombre et de la position des armes, des objectifs et
de leur déplacement éventuel.
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Direction non dangereuse : (appelée souvent « zone neutre ») correspond à une orientation des
armes qui, à un instant donné, devrait permettre à un projectile issu d’un départ de coup
intempestif de ne pas causer de dommage sur sa trajectoire normale. Cette direction peut être la
butte de tir, les cibles ou les objectifs, le ciel, la mer, le sol (de préférence s’il est meuble). C’est
un espace dans lequel il n’y a aucun risque de blessure ou de mort d’individu.
Autodéfense : on entend par autodéfense l’engagement d’une arme comme moyen de protection
personnelle à courte distance, quand on est soi-même directement la cible d’une attaque et qu’on
ne peut compter que sur soi.
Tir réflexe : signifie que l’esprit ne doit pas être mobilisé par l’utilisation de son arme mais
uniquement par l’analyse de son but.
Tir visé : seul un tir visé permet d’atteindre le but à coup sûr.
Drill d’échec : réaction spontanée du tireur lorsqu’un objectif n’est pas neutralisé et reste
menaçant après l’avoir engagé. Le tireur engage à nouveau son objectif, en utilisant le même type
de tir. A une distance inférieure à 30 mètres, il vise la tête d’un adversaire (zone la plus sensible et
la moins protégée par moyens balistiques).
La fin de tir : La notion de fin de tir correspond au moment où le tireur n’aura plus à effectuer de
tir. Elle est déterminée par le directeur de tir (cf. PIA 7.207 et TTA 207 édition 2010). Cette
définition permet au tireur d’évoluer dans la zone de tir avec une arme prête à tirer, comme en
opération.
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