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Dépêches: Escorte de Convoi Et de Vip
Dépêches: Escorte de Convoi Et de Vip
VOL 13 NO 1
Le Centre des leçons
National Défense
retenues de l'Armée Juillet 2007
Learned Centre
July 2007 The Army Lessons
Défense National
VOL 13 NO 1 nationale Defence
Comment nous rejoindre
Le Centre des leçons retunues de l’Armée
BFC Kingston (613) 541-5010 Extension xxxx
RCCC 271-xxxx
Le présent numéro des Dépêches consacré aux convois et à l'escorte de VIP est le fruit
du travail des nombreux officiers et militaires du rang du Centre d'instruction au
combat (CIC) qui ont collaboré à l'étude des « pratiques exemplaires » dans le domaine
des convois et de l'escorte de VIP. Le CLRA est heureux de contribuer à rendre public
cet important document.
AVANT-PROPOS
Le Canada particpe à la campagne en Afghanistan depuis 2002. Depuis notre
implication dans la campagne, les convois sont la cible de choix des belligérants et
insurgés, et la situation ne fait que s'aggraver.
Étant donné que les TTP relatives aux convois et à l'escorte de VIP doivent
constamment être adaptées à une menace fluide, vos commentaires et propositions
d'amélioration sont les bienvenus. Prière d'acheminer vos observations par les voies
de communication approuvées au centre d'excellence concerné — l'École de l'Arme
blindée — qui se trouve au Centre d'instruction au combat, à Gagetown.
Le commandant du CIC/RIIAT,
Colonel M.P. Jorgens
DÉPÊCHES 1
RÉFÉRENCES
DÉPÊCHES 2
ESCORTE DE CONVOI ET DE VIP
RÉFÉRENCES 2
PARTIE 1 INTRODUCTION 4
PARTIE 5 CONCLUSION 20
DÉPÊCHES 3
PARTIE 1 — INTRODUCTION
Généralités
La présente édition des Dépêches contient un résumé des types d'escortes, des principaux
facteurs de planification et de certaines drills de « mesures à prendre ». Nous n'avons pas
l'intention de remplacer, mais plutôt de présenter le document en référence A.
...toutes les activités de soutien au combat (SC) sont des opérations de combat.
DÉPÊCHES 4
Définitions clés
Il est important de bien comprendre les définitions qui suivent lorsqu'on planifie
une escorte :
Personnalité très importante (VIP). Personne ou personnes à statut spécial désigné qui
ont besoin d'une protection particulière en raison de leur statut ou de leur importance.
L'expérience récente nous enseigne qu'il faut traiter les opérations d'escorte comme
des opérations militaires planifiées avec soin et non comme des mouvements routiers
militaires ordinaires. Cet argument est valide dans tout le spectre des opérations et
DÉPÊCHES 5
des conflits de l'EOC et rappelle l'importance de la protection de la force. Les convois
et les forces d'escorte font plus que jamais face à la menace accrue de la part des
forces asymétriques qui sont en action dans tout l'espace de combat. Les attaques
visant les éléments SC statiques et en mouvement vont augmenter, l'ennemi
préférant s'attaquer aux faiblesses perçues qu'affronter la puissance de feu
supérieure des forces de combat.
Les chefs d'équipage, les guetteurs aériens et les co-pilotes doivent être
particulièrement vigilants à l'égard des personnes ou des véhicules qui
approchent de leur convoi ou qui le suivent. Les soldats ont repéré en de
nombreuses occasions des individus (parfois des gens du pays, parfois des
étrangers) en train de suivre les convois, de les filmer ou de prendre des notes.
On peut établir une nette corrélation entre cette observation et l'intensification
subséquente de la menace contre la FIAS (Force internationale d'assistance à la
sécurité), surtout au début et à la fin des rotations.
DÉPÊCHES 6
Méthodes d'escorte. L'escorte se fait selon deux méthodes :
la méthode courante;
la méthode du tunnel.
Méthode courante
Dans la méthode d'escorte courante, tous les éléments qui jouent directement un rôle dans
la tâche font partie intégrante du convoi ou de l'escorte du VIP, comme le montre la Figure 1.
Cette méthode est de nature réactive. Elle sert lorsque l'itinéraire est en bon état, que tous les
véhicules peuvent y circuler et que le risque d'action ennemie est relativement faible.
Une force d'escorte qui emploie la méthode courante est, au minimum, constituée de trois
groupes tactiques :
Avant-garde ou groupe précurseur. C'est l'élément de tête de l'escorte. L'avant-garde
se déplace de façon tactique, confirme que l'itinéraire est sûr et essaie de signaler à
l'avance les problèmes aux éléments qui suivent. Elle pourrait aussi devoir procéder à
une reconnaissance des déviations et établir des piquets.
Groupe de protection rapprochée. Ce groupe est constitué de véhicules
d'escorte de combat disposés ici et là au sein du groupe principal du convoi. Il
assure la protection rapprochée immédiate de la colonne de véhicules.
Groupe de réserve. Cet élément fournit l'arrière-garde/la réserve chargée de
réagir rapidement aux instructions du commandant du convoi et d'aider le groupe
de protection rapprochée en cas de contact. C'est aussi là que, si elles sont
attachées, les ressources médicales et les ressources de récupération se trouvent.
DÉPÊCHES 7
Méthode du tunnel
Groupe de sécurité. Ce groupe forme le tunnel imaginaire dans lequel l'escorte circule
le long de l'itinéraire désigné, comme le montre la Figure 2. Il se déploie avant le départ
du convoi; il est chargé de surveiller l'itinéraire afin de faire rapport sur son état, de
donner l'alerte et de le protéger au moyen d'un tir de précision direct ou indirect.
Groupe de réaction rapide (GRR). Ce groupe est une force de réserve spéciale qui a
pour mission de venir immédiatement à l'aide lorsque c'est nécessaire. Il occupe
normalement un emplacement statique (cache ou zone d'attente), mais il peut se
déplacer indépendamment d'un endroit à un autre, suivant la longueur du tunnel et
l'importance de la menace.
La méthode du tunnel peut aussi nécessiter des ressources additionnelles, comme des
tireurs d'élite, des éléments du génie, des véhicules à tir direct, des UAV, des hélicoptères
et/ou la police militaire (PM), pour que la tâche soit exécutée de façon efficace.
Mouvement tactique
Que la force d'escorte emploie la méthode courante ou la méthode du tunnel, l'avant-
garde se déplace habituellement de manière tactique en appui réciproque. Elle n'exécute
DÉPÊCHES 8
normalement pas de drills, mais elle examine les anomalies sur l'itinéraire qui sont
susceptibles d'avoir un effet sur le groupe principal. À l'inverse, le groupe de protection
rapprochée et le groupe de réserve se déplacent à une vitesse et un espacement constants
pour éviter que les véhicules s'agglutinent ou se retrouvent isolés.
DÉPÊCHES 9
Le renseignement n'est pas une activité à sens unique, car les convois, tout en tirant
parti du produit final du renseignement, recueillent des informations récentes et
précises. À cause de leur présence quotidienne sur la route, les ressources de
transport deviennent une partie intégrante du processus de recherche du
renseignement .
Ennemi
Type/effectif/ORBAT.
Capacités et faiblesses.
DÉPÊCHES 10
Type de terrain (terrain découvert ou couvert, milieu urbain ou rural).
Défilés/terrain canalisant.
Haltes/aires de repos.
Conditions météorologiques
Effet des conditions sur l'état des routes, maintenant et durant la tâche.
Effet des conditions sur la visibilité, les capteurs de surveillance et les dispositifs
optiques.
Forces amies
DÉPÊCHES 11
Escorte — ressources disponibles. Sont-elles suffisantes ou faut-il recourir à
des troupes additionnelles/à des attachements?
Où est le QG de contrôle?
RDE de ce pays.
Si des véhicules civils sont escortés, sont-ils faciles à distinguer des autres
véhicules civils?
Temps et espace
Heure, au plus tôt, à laquelle la colonne peut arriver aux postes de contrôle/à
destination.
DÉPÊCHES 12
Temps dont les subordonnés ont besoin pour exécuter la procédure de combat.
Heure à laquelle les éléments d'appui aérien peuvent être en place et temps
pendant lequel ils peuvent y rester.
Autres facteurs
DÉPÊCHES 13
Stade où le commandant de l'escorte devient responsable du VIP?
ROE. L'examen des RDE est une activité normale obligatoire et il devrait même,
durant l'instruction, constituer une activité courante et faire partie du drill de
jonction. Les différences ou les restrictions touchant les RDE ne sont pas
nécessairement un obstacle à des opérations efficaces, si toutes les parties
comprennent clairement les différences
Modes d'action. Les tâches d'escorte sont en fait limitées à trois modes d'action, à
savoir la méthode du tunnel, la méthode courante ou une combinaison des deux.
Une fois tous les facteurs et toutes les déductions essentielles étudiés, des modes
d'action sont élaborés.
Plan. Une fois qu'on a établi le plan, il faut déterminer ou confirmer les drills des
« mesures à prendre » qui s'appliquent à toutes les situations prévisibles (voir la
partie 3). Le commandant de l'escorte présente normalement au commandement
supérieur un briefing de suivi sur le plan d'escorte, en soulignant les mesures de
contrôle additionnelles ou les ressources supplémentaires requises. Il doit
communiquer ce plan à la force d'escorte en respectant le modèle normalisé (voir le
modèle fourni dans le document de référence A).
DÉPÊCHES 14
Si le niveau de la menace le justifie, une protection tous azimuts est établie.
Inspection du convoi (si des VIP sont escortés, vérifier leur identité).
Agencement du convoi.
Départ de l'avant-garde.
Redéploiement tactique de la
force d'escorte.
Les mouvements suspects près des ponts autoroutiers et sur ces derniers (car ce
sont d'excellents endroits pour placer des IED ou encore tendre des embuscades).
Les véhicules abandonnés le long de l'itinéraire (où peuvent se trouver des IED).
DÉPÊCHES 15
Une activité soudaine à
l'approche du convoi.
La dispersion ou la disparition
de la population locale.
Une des méthodes les plus remarquables employées contre les convois a consisté à
les attaquer depuis des ponts autoroutiers à l'aide d'armes légères, de RPG et de
dispositifs explosifs de circonstance. Cette méthode offre à la force à l'attaque de
bons champs d'observation et de tir, un couvert et une dissimulation de bonne
qualité (souvent) et des itinéraires qui lui permettent de s'échapper rapidement.
Les mouvements sur les toits et les silhouettes aux fenêtres des immeubles.
Troisième étape — Redéploiement et révision post-exercice
(RPE)/debriefing de la force d'escorte
Une fois libérée de sa tâche, la force d'escorte retourne à son point d'origine, en
suivant si c'est possible un itinéraire de rechange, ou est affectée à une nouvelle
tâche. Si la force de sécurité est encore en place et protège encore le tunnel, c'est
cet itinéraire qui devrait être utilisé au retour.
Une fois la force redéployée dans une zone sûre, une révision post-exercice
(RPE)/debriefing de la mission devrait être prévu afin d'analyser la tâche et d'en tirer des
leçons. Un rapport sur l'état des routes, le dispositif de l'ennemi/des forces belligérantes,
la situation de la population locale et d'autres détails devrait être fait une fois la mission
terminée. Ce rapport est un moyen important de mettre la situation à jour et il peut
faciliter la planification et l'exécution d'opérations ultérieures.
DÉPÊCHES 16
Le commandant de l'escorte doit élaborer un mode d'action qui tient compte des
facteurs pertinents concernant l'objectif du tireur d'élite, à savoir :
obliger le convoi :
à faire demi-tour;
Tout le personnel qui est à bord de véhicules blindés devrait fermer les écoutilles.
La force d'escorte peut, si l'ordre en est donné, recourir au tir direct pour éliminer
le tireur d'élite, mais elle ne devrait pas perdre de temps à essayer de repérer et
d'isoler la menace.
Une intervention visant à dégager la partie du convoi qui est tombée dans l'embuscade.
Des instructions données à tous les conducteurs de la colonne de véhicules afin, le cas
échéant, qu'ils quittent la route pour permettre à l'escorte de manœuvrer.
Mesures à prendre en
présence de dispositifs
explosifs de circonstance
(IED)
Quoique la référence C
(CF Counter-IED TTP Handbook)
doit être consultée pour les
détails, voici les points essentiels
en cas d'explosion d'un IED :
Une réponse rapide, efficace,
létale et agressive selon les
RDE.
Établir une sécurité tous azimuts autour des véhicules touchés afin de pouvoir soigner/évacuer
les blessés.
Les véhicules mobiles sortent de la zone d'abattage et établissent un RV doté
d'une protection tous azimuts.
DÉPÊCHES 17
Si le personnel se déplace à bord de véhicules non blindés, un soldat porte en
permanence des bouchons d'oreille. Si un dispositif explose ou si une grenade
est lancée, ce soldat peut continuer à communiquer efficacement par radio.
Les véhicules escortés qui sont armés doivent aussi couvrir des arcs vers l'extérieur
du secteur de la halte. Les conducteurs devraient rester à bord des véhicules et
être prêts à partir sur-le-champ.
Lorsque l'ordre de partir est donné, les véhicules escortés se remettent en colonne,
tout en laissant de la place aux véhicules d'escorte. Ces derniers prennent position
à l'endroit prévu, mais la force de défense rapprochée débarquée reste au sol.
Une fois tous les éléments en colonne, la force de défense rapprochée monte dans
les véhicules et le convoi se remet en marche.
Figure 4 : Mesures à prendre à la halte (exemples d'arcs de tir). Au besoin, le personnel débarqué
devrait se disperser entre les véhicules d'escorte pour accroître la protection.
DÉPÊCHES 18
PARTIE 4 — OPÉRATIONS RÉCENTES AU SUD DE L'AFGHANISTAN
Les expériences opérationnelles dans le sud de l'Afghanistan depuis le début de 2006 ont
requis d'innombrables « opérations de convois » ayant des escortes de convois moins
traditionnelles. Tous les convois avaient une puissance de combat intégrée. Un convoi
typique pourrait consister de cinq à dix véhicules SC et de trois ou plus véhicules de combat
tel que des Coyotes, VBL III, des RG-31 (protégés contres les mines) ou des véhicules utilitaires
légers à roues (variantes de commandement et de reconnaissance) (VULR C et R). Ces convois
SC intégrés se déplaçaient comme une seule entité sans avant-garde et groupe de réserve.
Les véhicules de combat (escorte — groupe de protection rapprochée) peuvent provenir du
groupe-bataillon (GB) ou provenir du peloton de défense et sécurité (D et S) de l'Élément de
soutien national (ESN), qui sont entraîné et organisé principalement pour cette tâche.
DÉPÊCHES 19
Véh Cbt Le convoi aura toujours des véhicules de combat à
l'avant, au milieu et à l'arrière du convoi.
Habituellement avec un RG-31, VBL ou Coyote à
l'avant. Les véh SC peuvent être des BISON, des
véhicules logistiques lourds à roues (VLLR), etc.
Véh SC Concept d'escorte de convoi sans une avant-garde
et un groupe de réserve (dûe aux ressources en
théâtre).
Figure 5 : Exemple d'une structure pour un convoi SC lors de la roto 1 de la FOI Afghanistan,
février à août 2006 (des variantes se sont produites lors du déploiement, cet exemple doit être
considéré comme guide).
...les TTP de convoi continueront d'être suivies et tous les mouvements de véhicules
« hors du périmètre » seront traités comme une patrouille de combat.
PARTIE 5 — CONCLUSION
Les TTP et la doctrine relatives à l'escorte de convoi n'ont pas pour but de
restreindre les possibilités d'action des commandants d'escorte, mais elles
servent à décrire les principes directeurs et à fournir à tout le personnel
participant les outils nécessaires pour établir un plan et réagir efficacement
à n'importe quelle menace. Durant les opérations, les tâches d'escorte
continueront de jouer un rôle vital en matière de protection de la force
dans l'environnement opérationnel contemporain, nos lignes
d'approvisionnement et de communication étant de plus en plus
vulnérables face à une menace asymétrique qui évolue constamment.
DÉPÊCHES 20
ANNEXE A — RÉSUMÉ DES LEÇONS RETENUES
Il n'existe pas de « zone arrière » et personne, dans un convoi, est simplement un
passager. Restez vigilant (surveillez les menaces possibles). Si quelque chose ne
semble pas à sa place, C'EST PROBABLEMENT LE CAS!
Le processus de RPE devrait servir à établir des IPO judicieuses pour les escortes de
convoi.
Du temps devrait être prévu au moment de la jonction pour garantir que tous les
participants peuvent faire des répétitions des drills des « mesures à prendre ».
Définissez clairement la chaîne de commandement du convoi.
Lorsqu'il inspecte le convoi, le commandant devrait s'assurer que le chargement est bien
arrimé. Une charge qui se déplace ou qui tombe d'un camion est une source de danger
et peut obliger les véhicules à s'arrêter et à ainsi constituer une cible facile.
Variez la méthode d'exécution des tâches d'escorte régulières.
Circulez dans la voie la plus rapide et, si la route est partout d'égale qualité,
circulez au milieu de la chaussée, en évitant les accotements vulnérables.
Les ressources externes, comme l'appui-feu, les UAV, la reconnaissance faite par
des hélicoptères, les avions rapides et les aéronefs armés, peuvent être essentielles
au succès de la mission. Assurez-vous, si ces ressources sont chargées d'aider à
escorter un convoi, qu'un membre du convoi a la formation et les compétences
voulues pour en orienter les effets.
Donnez à chaque véhicule la plus grande protection possible conformément aux
IPO du théâtre. Tous les véhicules du convoi devraient être équipés de barres ou
de courroies de remorquage, pour permettre une récupération rapide.
Chaque véhicule devrait disposer d'un poste radio. On devrait également prévoir
des moyens de communication redondants.
Des pannes vont survenir; c'est pourquoi un plan est nécessaire.
Lorsque la menace associée aux mines est grande, l'inspection des routes et le
déminage devraient être faits tous les jours. Dans ces secteurs, les conducteurs
devraient circuler dans les traces du véhicule qui est devant.
Surveillez les personnes (y compris les journalistes locaux) qui observent ou qui
filment les convois. Si quelqu'un semble compter le nombre de véhicules de votre
convoi ou semble trop intéressé, soyez sur vos gardes (surtout si ces personnes se
servent d'un téléphone cellulaire)! Il est peut-être en train de réunir de
l'information sur les TTP ou sert peut-être d'éclaireur ou d'élément de
reconnaissance à une force d'embuscade possible, plus loin sur la route, et peut
signaler votre approche. Une corrélation directe entre l'observation et les attaques
a été relevée.
Surveillez les lumières qui clignotent ou les avertisseurs qui se font entendre dans
un secteur. Il peut s'agir d'un signal s'adressant à une force d'embuscade située à
proximité. Des coups de feu tirés en l'air sont une autre méthode de signalisation
possible. Si vous savez reconnaître les signaux, vous pourrez plus facilement
prévoir une attaque et éviter complètement l'engagement.
Dans les zones bâties, surveillez l'absence des enfants là où il y en a normalement
beaucoup. Si les personnes locales évitent l'endroit, vous devriez en faire autant.
DÉPÊCHES 21
Soyez prudent lorsque vous approchez d'un pont autoroutier ou d'un talus.
Connaissez vos RDE! Plus important encore, assurez-vous que tous les membres
du convoi connaissent bien la consigne d'ouverture du tir.
Veillez à ce que le convoi roule toujours à la même vitesse. N'arrêtez pas plus
longtemps que ce qui est absolument nécessaire.
Dans les embuscades, les véhicules non blindés de petite dimension peuvent
recourir à des manœuvres d'évasion.
Si vous rencontrez des obstacles humains (des civils ou des manifestants), votre
tâche n'est pas de satisfaire leurs exigences. Ils peuvent être liés à une activité de
l'ennemi, qui veut que vous arrêtiez!
L'un des plus importants facteurs de succès des tâches d'escorte de convoi est
l'entraînement au tir réel. Tenez des exercices de tir le plus souvent possible.
Assurez-vous que tous les soldats qui participent aux opérations d'escorte de convoi
connaissent dans le moindre détail les IPO de reconnaissance des forces amies.
Souvenez-vous que l'ennemi n'est pas la seule menace à laquelle les convois
font face.
DÉPÊCHES 22