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LE COMBAT DE LA SECTION
Chapitre1- Généralités.
Ses capacités sont limitées aux actions à dominante de sauvegarde mais elle conserve
toutefois une capacité de réaction offensive dans le cadre de sa sureté.
La section étant très vulnérable aux feux directs et indirects, sa sureté repose en grande
partie sur ses capacités à renseigner et à utiliser au mieux le terrain.
Pouvant être dotée de véhicules de transport dont les conducteurs ne sont pas intégrés
organiquement à la section (aux Ecoles de Coëtquidan), elle combat exclusivement à pied après
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13. RENFORCEMENTS ET APPUIS
14. LE COMMANDEMENT
Il est le responsable de l’exécution de la mission reçue et toute son activité doit être dominée par
la volonté de l’accomplir coûte que coûte :
- Il commande directement son sous-officier adjoint et ses trois chefs de groupe.
Ses ordres sont donnés à la voix, au geste ou par radio,
- Il est le guide et l’entraîneur de ses hommes,
- Il garde en permanence le souci d’instruire sa section.
Avant l’action :
Le chef de section prend les mesures préparatoires au combat concernant :
- l’armement,
- les munitions,
- les équipements divers,
- l’habillement,
- le ravitaillement.
Il explique à ses cadres et à ses hommes, dans toute la mesure du possible, la situation, la
mission, et il leur donne ses premiers ordres.
Le chef de section dirige l’instruction de son personnel. Son rôle est principalement de :
- faciliter la cohésion ;
- rechercher l’efficacité du tir à toutes les armes ;
- acquérir et entretenir les actes réflexes et les actes élémentaires individuels ou
collectifs ;
- développer l’aptitude à manœuvrer en sûreté, c’est-à-dire à utiliser parfaitement le
terrain et à combiner les appuis réciproques de ses groupes.
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142. Le sous-officier adjoint
• Au combat, sa place est normalement avec l’élément qui risque d’échapper à l’action
directe du chef de section dont il contrôle la bonne exécution des ordres donnés.
• Il peut être appelé exceptionnellement à commander directement un élément de la section
si celle-ci est fractionnée ou si cet élément est chargé d’une mission délicate.
• Il assure le rôle capital de serre-file, surtout de nuit, au cours d’une progression de la
section en colonne.
• Il participe à l’instruction de sa section.
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22. LA SECTION SE DEPLACE
221 A pied
De nuit ou par mauvaise visibilité, la section resserre son dispositif. Les distances et les
intervalles à l'intérieur des groupes et entre les groupes sont réduits, l'essentiel étant de
conserver les liaisons.
Toutefois elle s'efforce comme de jour d'utiliser le terrain pour échapper aux moyens de
détection et aux équipements de tir de nuit de l'adversaire (utilisation des masques, des couverts,
des cheminements).
La formation au sein des groupes est laissée à l'appréciation des chefs de groupe qui l'adaptent
au terrain et à la mission qui leur a été confiée.
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o − place du SOA (le sous-officier adjoint avec…).
2212 - FORMATION EN LIGNE OU PAR GROUPES ACCOLES
Cette formation est à privilégier pour franchir une ligne caractéristique du terrain (ligne de
crête...), reconnaître sur un large front, donner l’assaut ou franchir une zone battue par les feux.
C’est la formation réflexe à adopter en cas de surprise. Pour se déplacer en ligne ou par groupe
accolés, le chef de section donnera un « DPIF ».
222. En véhicule
La section se déplace groupée sur un seul axe en mettant à profit les possibilités du terrain et du
réseau routier.
Pour se déplacer en véhicule, la section peut utiliser 3 formations :
− en ordre normal ;
− par patrouille ;
− éclairée.
Dans un contexte où prédomine une notion de vitesse, elle adoptera la formation en ordre normal
ou par patrouille.
Dans un contexte où prédomine une notion de sûreté, elle pourra adopter la formation éclairée.
(Le nombre de véhicules équipant la section et les distances entre les véhicules ne sont
qu’indicatifs). Dans tous les cas les distances devront éviter à la section d'être prise, dans sa
totalité, dans une embuscade.
Commande le déplacement :
- fixe les limites de bond, la vitesse autorisée
(sécurité) et les liaisons à assurer,
- contrôle la prise des mesures de sûreté aux
arrêts.
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2221 - FORMATION EN ORDRE NORMAL :
SECTEUR
DROIT
(3h)
SECTEUR
PROCHE
ET ABORDS
ARRIERE
LIAISON
AERIEN
+ GUET
ITINERAIRE
SECTEUR
GAUCHE
(9h)
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23. LA SECTION S'ARRETE ET TOMBE EN GARDE
Les arrêts peuvent être brefs (observation, écoute..) ou avoir une certaine durée
(stationnement, occupation d'un point ou d'une zone).
?
?
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CAS PARTICULIER DE LA SECTION EN VEHICULE
Arrêts courts
Arrêts prolongés
Le chef de section choisit une zone de stationnement offrant de bonnes possibilités d'accès de
camouflage et de liaison.
Les véhicules sont placés suivant un dispositif aéré et sont orientés de façon à pouvoir reprendre
le mouvement dans les meilleures conditions.
Le chef de section met en place un dispositif de sûreté en veillant au camouflage aux vues
terrestres et aériennes.
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24. LA SECTION UTILISE SES ARMES
Il s'agit de neutraliser ou de détruire cet ennemi par le feu à partir d'une position favorable
en recherchant le bénéfice de la surprise.
Dans cette action, la conduite du feu par le chef de section est primordiale. Si la section
est dotée d'armes d'appui ou anti blindés, le dispositif est articulé autour de celles-ci et complété
par la mise en œuvre de FLG et de l'emploi éventuel de mines antichars.
Il s'agit, en cas de surprise par l'ennemi de limiter l'efficacité de ses tirs et de permettre à
la section de reprendre l'ascendant à partir d'une position favorable.
Dans son ordre initial, le chef de section prescrit à ses groupes de réagir instantanément
en cas de surprise par l'ennemi.
1) La section est surprise à courte distance En cas de surprise par l'adversaire (ennemi à
pied), la section :
- réagit instantanément avec tous ses moyens feu,
- tombe en garde.
Il fait gagner à sa section une position D'un bloc ou par groupes successifs en combinant
favorable. le feu et le mouvement par le jeu des appuis
réciproques.
Il réorganise ses groupes.
Il donne des ordres pour occuper et Sans oublier de donner une mission à son sous-
défendre la nouvelle position. officier adjoint.
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243 – La conduite du feu
La combinaison du feu et du mouvement est obtenue par le jeu des appuis réciproques des
groupes agissant au sein de la section.
Se déplaçant sous le feu de l'ennemi, le chef de section doit coordonner l'action des groupes :
- 1 ou 2 groupes neutralisent l'adversaire pendant que le troisième groupe progresse et tombe
en garde ;
- puis un des groupes initialement en appui progresse à son tour appuyé par les deux autres ;
et ainsi de suite.
APP 3
? ? ? ?
APP APP
2 2
RECO
APP APP
3 3 3
RECO
APP RECO
1 2 2
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245 – Armement possible des unités PROTERRE
HAUSSE
PORTEE
CALIBRE DE PENETRATION PERFORATION
PRATIQUE
COMBAT
PA 9 mm 50 m 15 cm de sapin à 25 m Casque F1 à 25 m
20 cm de bois à 100 m
FAMAS 5,56 mm 300 m 7 mm d’acier à 100 m
(BO)
300 à 500
LRAC 89 mm 315 m 1 m de béton (AC) 40 cm de blindage
m
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Chapitre 3. Les techniques de commandement
Observation : la méthode s'attache à préserver la cohérence entre les démarches menées aux
niveaux commandant d’unité, chef de section, chef de groupe.
Cette méthode de raisonnement tactique est complète. Les conclusions (contraintes, impératifs,
besoins en renseignements et demandes) sont essentielles pour les missions complexes ou de
longues durées.
EXEMPLE :
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FICHE SYNTHESE DE LA M.R.T. DU CHEF DE SECTION :
OU TROUVER
DEMARCHE DE CONCLUSIONS
ETAPES les éléments de
L'ETUDE pour le CDS
réponse
- Définition de la zone
- Action menée par la d'action et du cadre
compagnie. - Situation générale horaire.
DE QUOI S'AGIT- - Ennemi de la - Nature et style de
IL ? compagnie. - Primo & Secundo de l'action.
- Contexte : médias, l'O.I. C.D.U. - Contraintes et mesures
population. de sûreté à prendre en
1 MISSION
compte.
- Type de mission.
- Intention du capitaine. - Définition de la mission
- Qu'attend de moi mon
- Rôle de la section (esprit).
POURQUOI ? C.D.U. ?
dans le cadre de - III.A & III.C de l'O.I.
- But à atteindre.
l'action de la Cie. C.D.U.
- Ebauche effet majeur.
Effets à réaliser et
- Tâches à réaliser. Composantes de la
QUOI ? actions simultanées /
- Marge d'initiative. mission (lettre).
successives.
- I.A du C.D.U.
- Horaires
- Préavis. (arrivée de l'ENI).
- Effet majeur affiné :" Je
- Horaires.
QUAND ? - III.C du C.D.U. (mission dois réaliser telle action à
- Délais.
reçue). telle heure, pendant tant
- III.D du C.D.U. (horaires de temps ".
2 SITUATION
fixés).
- Zones d'approches.
- III.C du C.D.U. (mission - Points clés
reçue). amis/ennemis.
- Etude du terrain :
- Carte. - Déterminer les lignes
aspects déterminants
- Terrain à vue (idéal et à de coordinations, des
pour la manœuvre
OU ? privilégier). portées maxi. des armes,
(zones favorables,
le lieu opportun pour dé-
défavorables, points
clencher les feux.
clés).
- Possibilités d’observa-
tion et de tir ami/ennemi.
- Possibilités et
impossibilités.
- Bilan des moyens
3 AMI / ENNEMI
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- Modes actions
possibles dans ma zone
d’action et mon cadre
- Bilan de ses moyens
horaire :
face à la section : - I.A de l'O.I. C.D.U.
Ennemi immédiat au
nature, volume, - Connaissances
CONTRE QUI ? contact.
attitude. acquises.
Ennemi ultérieur en
- Possibilités sur ma
réaction en ciblant son
zone d’action.
H1 et son H2.
- Besoins en
renseignements.
4 CONCLUSION
EFFET MAJEUR
Je veux réaliser tel effet sur l’ennemi, dans telle zone, pendant tels délais, par tel procédé.
Pour cela :
1°… ;
2°… ;
3°… ;
En mesure de…
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EXEMPLE D’UNE CONDUITE DE LA M.R.T. NIVEAU CHEF DE SECTION
SECUNDO :
CONTROLER LA ZONE Beignon / Le Val Es Lan / La Fosse Noire / Launay jusqu’à H + 24.
TERTIO
ALPHA : en vue de mettre fin aux exactions dans la région de Paimpont/Coëtquidan et de garantir la sécurité des
populations des camps de réfugiés, je veux empêcher toute action des rebelles dans ma zone jusqu’à H + 24.
A cet effet, en maintenant un élément réservé :
1° TEMPS : installer un dispositif face au nord et à l’est.
2° TEMPS : me renseigner sur l’ensemble de ma zone.
3° TEMPS : neutraliser tout ENI qui se serait infiltré dans ma zone.
EMD renforcer, sur ordre, tout élément AMI dans la région de Paimpont.
BRAVO :
Organique : 4 sections.
CHARLIE :
S1 : à partir région La Vigne (621/126), INTERDIRE face au nord et à l’est l’accès aux camps de réfugiés entre la D
124 (inclus) et entre le carrefour 87 (inclus) en 627/129 jusqu’à H + 24.
S2 : à partir des lisières 400 m nord de l’étang St Malo de Beignon, INTERDIRE face au nord l’accès à l’étang par la D
773 et axes nord-sud région 106 jusqu’à H + 24 (limite Est Lande de Riamay).
S3 : à partir des lisières sud-est région point côté 106 (645/124), INTERDIRE face au nord et à l’est l’accès à l’étang de St
Malo de Beignon par les axes est-ouest entre la station de pompage et le ruisseau de St Malo jusqu’à H + 24.
S4 : à partir de St Malo de Beignon, APPUYER la S1 (P1) et la S2 ou S3 (P2).
DELTA :
Ouverture du feu à l’initiative des chefs de section.
Croquis d’installation au PC Cie pour H + 2.
Rupture de contact sur ordre.
Baptême terrain, mot d’ordre : pour mémoire.
Limites : cf. ordre graphique.
QUARTO :
TC1 à l’église de St Malo de Beignon.
Recomplètement munitions dès 70% consommées.
QUINTO :
PC Cie à l’église de St Malo de Beignon.
Fréquences et indicatifs habituels. Régime discrétion.
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A – ETUDE DE LA MISSION
• But de l’action : mettre fin aux exactions dans la région • Nous avons un rôle de « tampon » à jouer, entre les
de Paimpont / Coëtquidan. rebelles et les camps de réfugiés.
• Garantir la sécurité des populations des camps de • En préalable à toute action contre les rebelles, il faut
réfugiés. que je les ai localisés avec précision.
• Résultat à obtenir et effets à produire sur l’ENI : arrêter • Je vais devoir me préparer à combattre, donc mon
ou chasser les rebelles de la zone attribuée à la Cie. dispositif devra en tenir compte.
• Déceler toute tentative d’infiltration.
A partir région La Vigne (621/126), INTERDIRE face au • L’ennemi ne doit pas passer.
nord et à l’est l’accès aux camps de réfugiés entre la D • Je dois installer un dispositif provisoire au plus vite.
124 (inclus) et entre le carrefour 87 (inclus) en 627/129 • Je mène ensuite une reconnaissance poussée de ma
jusqu’à H+24. zone d’installation.
• Je mets en place un dispositif permanent, dans l’idée
Définition : Empêcher l’ennemi d’avoir accès à tel portion
de durer plus de 24H00 et de combattre.
de terrain ou de franchir telle ligne ou d’utiliser tel
personnel ou telle installation. • Je devrai bien suivre la situation dans les secteurs des
autres sections, afin de faire face à toute tentative de
Composantes : débordement des rebelles.
PREPARER • Je vais devoir bien prendre en compte l’éventualité
EXECUTER d’une action de nuit (cf. H1).
Se couvrir / Observer / Se renseigner • Garder un élément réservé.
MANŒUVRER
REORGANISER
RENDRE COMPTE
B - ETUDE DE LA SITUATION
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2) QUAND ? : LE TEMPS
DONC :
• Nature : bande armée. • l’ENI n’est pas conventionnel, il peut agir selon
• Volume total : 15 rebelles, dotés d’armes des modes d’action inhabituels.
automatiques et se déplaçant à bord de • Ce volume ENI est à la portée de ma section. Il
véhicules civils 4X4 type Toyota ; 1 blindé de agira à pied de nuit et en véhicule de jour.
type BRDM peut les renforcer. • Je vais devoir localiser les éventuels véhicules et
• Volume immédiat : 1 équipe en éclairage. les détruire en priorité avec mes armes
Infiltration par les pistes au N/E de la Vigne. antiblindées AC.
• Demander au CDU une dotation d’artifices
• Volume ultérieur : le reliquat en véhicules à 20’.
éclairants et d’IL ; interdire tout dépla-cement de
• Face à mon action, l’ENI pourrait : nuit autre que pour motif opérationnel ; organiser
H1 : tenter un passage en force par la D 124 des patrouilles.
H2 : rompre le contact et tenter de nous
• Pour y faire face, bien sensibiliser la section aux
déborder par le N/E de la Vigne
mesures de sûreté et les maintenir sous
pression.
5) COMMENT ? DECISION
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EXEMPLE D’ORDRE INITIAL POSSIBLE DU CHEF DE LA 1RE SECTION
ARTICULATION : organique
SITUATION GENERALE
PRIMO
ALPHA :
Ennemi global : 15 à 20 rebelles, dotés d’armes automatiques et se déplaçant à bord de
véhicules civils 4 X 4 et un BRDM peuvent s’infiltrer par les pistes au nord/ouest de La
Vigne pour atteindre les camps.
Ennemi immédiat : 1 à 2 équipes légères en mission d’éclairage.
Ennemi ultérieur : 1 groupe motorisé à/c de 20’ en renforcement après les premiers
contacts.
Face à notre action, il pourrait :
H 1 : passer en force par la D 124 ou la piste Beignon/Launay.
H 2 : après rupture de contact, nous contourner par les pistes nord/est de La Vigne.
BRAVO :
La compagnie doit CONTROLER LA ZONE dans la région nord et est du village de
St Malo.
La S2 : 500 m à l’est, doit INTERDIRE l’accès à l’étang face au nord jusqu’à H + 24.
La S3 : 1100 m à l’est, INTERDIRE l’accès à l’étang face au nord et à l’est jusqu’à H + 24.
La S4 : à partir du village de St Malo, APPUYER (S1 en P1).
CHARLIE :
Néant.
DELTA :
Population délocalisée.
SECUNDO
A partir région La Vigne (621/126), INTERDIRE face au nord et à l’est l’accès aux
camps de réfugiés entre la D 124 (inclus) et entre le carrefour 87 (inclus) en 627/129
jusqu’à
H + 24.
TERTIO
ALPHA :
En vue d’empêcher toute action des rebelles dans la zone, je veux les neutraliser au nord
de Launay jusqu’à H + 24.
A cet effet :
1° TEMPS : installer un dispositif immédiat face au nord et à l’est.
2° TEMPS : valoriser nos emplacements avec discrétion pour H + 1 h 30.
3° TEMPS : observer en permanence et patrouiller.
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G1 et G2 : à partir de ……., mission TENIR entre …… et entre ……… Points
particuliers :…………… EMD SURV entre …… et entre .........
G 3 : à partir de ………., mission APPUYER G1 ou G2 en passant par ……. EMD de
mettre en place des patrouilles légères d’observation selon ordres complémentaires
(M.I.R.O.I.R.).
CHARLIE :
Ouverture du feu sur ordre ou si ENI franchit LOF matérialisée sur le TRN.
Croquis d’installation H + 1 h 45.
Rupture de contact sur ordre.
Baptême terrain, mot d’ordre, signal d’alerte : pour mémoire.
Discrétion lors de la MEP, camouflage permanent et entretenu.
QUARTO
EVASAN sur Saint-Malo-de-Beignon.
Compte rendu munitions dès 70% consommées.
QUINTO
Je suis avec G1, SOA avec G3.
Fréquences et indicatifs habituels. Régime discrétion.
CR MEP terminée puis si contact.
Ayant raisonné son problème, le chef de section aboutit à une décision qui se traduit par
des ordres :
- ordre préparatoire (éventuellement),
- ordre initial,
- ordre en cours d’action.
Cet ordre permet de mettre la section en condition pour remplir la mission. Il comporte les
paragraphes suivants :
P – Personnel mis sur pied.
A – Armement emporté.
T – Tenue des hommes.
R – Radio : préparation du matériel éventuel.
A – Alimentation : en fonction de la durée probable de la mission.
C – Camouflage.
D – Divers.
R – Rassemblement à telle heure.
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322. L'ORDRE INITIAL
C’est dans l’ordre initial que figurent les réponses aux questions posées lors du
raisonnement tactique. Conçu pour mettre les chefs de groupe dans l’ambiance de la mission à
remplir, il leur permet de connaître leur rôle au sein de l’ensemble et dans le déroulement de la
manœuvre. Dans la mesure du possible, cet ordre est donné face au terrain de l’action. Il
comporte les paragraphes suivants :
SITUATION GENERALE
PRIMO : SITUATION
Echelon supérieur
ENI de la Cie : …
Mon ennemi
ENI global
• NVA
• objectif
ENI initial
• NVA
• zone de confrontation
• objectif
• GDH de confrontation
ENI ultérieur
• NVA
• zone de confrontation
• objectif
• GDH de confrontation
Face à mon action et cherchant à . . ., l’ennemi pourrait :
H1:...
H2:...
Menaces complémentaires
ART :
GEN :
NBC :
Autres :
E : DIVERS
Divers
Effet majeur : Je veux : (produire tel effet contre tel ennemi, sur tel terrain, à tel moment)
Baptême terrain
Consignes NBC : 1 2 3 4
Besoins en RENS
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QUARTO : LOGISTIQUE (cf. IV OI CDU)
A : Ravitaillement
B : MECANIQUE
C : SANITAIRE
D : Divers
Divers
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323. L’ORDRE EN COURS D’ACTION :
L’ordre en cours d’action reprend le même canevas que l’ordre initial du chef de
section, mais seuls les éléments nouveaux ou les consignes qui ont changé sont repris.
La précision de cet ordre dépendra du temps dont dispose le chef de section pour le faire.
S’adressant à ses chefs de groupe, le chef de section utilise le même cadre d’ordre que
ceux-ci :
D– Direction générale et lointaine, pas forcément visible sur le terrain ;
P– Point à atteindre : point précis (si visible, l’indiquer) ;
I – Itinéraire : le chef impose l’itinéraire à suivre ;
F– Formation :
• 1er cas : en triangle : tel groupe de base, Tel groupe à droite, gauche, derrière
intervalle (en mètres), distance (en mètres) ;
• 2e cas : par groupes accolés : tel groupe de base – par groupe accolés, intervalle
(en mètres) ;
• 3e cas : par groupes successifs : par groupes successifs, dans tel ordre, distance
(en mètres).
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327. LE COMPTE RENDU EN COURS D’ACTION
Le processus classique de rédaction et de transmission des ordres doit être encadré par le cycle
« mission brief » / « backbrief » / « rehearsal » de manière à s’assurer de la meilleure
compréhension possible et de résoudre d’éventuelles difficultés de coordination.
Etape du processus de transmission des ordres, le « mission brief» vient en appui de l’OI du
CDU. Il est destiné aux CDS. Il leur permet d’aborder les clés de compréhension de l‘action du
niveau compagnie afin de faciliter la réflexion au niveau section en vue de gagner du temps et
d’éviter des contresens.
Mission (1’) :
Annonce de la mission in extenso.
Articulation (2’) :
Articulation en l’état initial ou explications sur une articulation de circonstance en cas de
renforcement / prélèvement.
Terrain (5’) :
Définition des compartiments
Mise en relief des points-clefs, des contraintes et impératifs.
Conclusion intermédiaire (aspects favorables ou défavorable / demandes intermédiaires :
moyens de pontage, obstacles…).
Ennemi (5’) :
Ennemi global.
Ennemi initial puis ultérieur (rapporté au terrain avec GDH).
H1 / H2 (préciser la probabilité et la dangerosité).
Conclusion intermédiaire (détermination du RAPFOR, demandes intermédiaires : effort ART,
besoins RENS).
Ami (2’) :
Replacer l’action de la CIE au sein de l’action du RGT.
Intention (1’) :
Esprit de la mission (en vue de…) et effet majeur du CDU.
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Exécution (5’) :
Idée de manœuvre.
Détailler l’échelonnement et les missions des subordonnés (sur l’ensemble de la mission
et/ou sur le temps de l’effort).
Terrain (1’) :
Définition des compartiments
Mise en relief des points-clefs.
Mise en évidence des contraintes et impératifs (éventuel).
Conclusion intermédiaire : aspects favorables ou défavorable / demandes intermédiaires :
moyens de pontage, obstacles (éventuel).
Ennemi (1’) :
Ennemi global.
Ennemi initial puis ultérieur (rapporté au terrain avec GDH).
H1 / H2 (préciser la probabilité et la dangerosité).
Conclusion intermédiaire (détermination du RAPFOR, demandes intermédiaires : effort ART,
besoins RENS)
Exécution (1’) :
Rappel de l’effet majeur en 1ère approche.
Annonce succincte du phasage.
Détailler l’échelonnement et les missions des subordonnés sur l’ensemble de la mission et/ou
sur le temps de l’effort.
Conclusion (1’) :
Rappel des points-clefs (éventuel).
Demandes (rappel des demandes antérieures / demandes complémentaires : coordination,
moyens spécifiques).
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333. LE « REHEARSAL (répétition générale) » DU CDS
But : « Caisse à sable », en vue d’effectuer un dernier calage interne avant action.
Répétition grandeur nature de la mission, en présence de tous les acteurs qui se positionnent
dans l’espace et dans le temps et qui exécutent, devant leur chef tactique, l’enchaînement de
toutes les phases de l’action. Environ 2 heures avant le début de la manœuvre, afin de permettre
à chaque chef d’élément de rejoindre son emplacement et de faire un dernier point de situation à
ses soldats
Exécution (5’) :
Chaque subordonné répète son action par temps successifs.
Contrôle de la bonne compréhension individuelle de l’OI en insistant sur les éléments de
coordination.
Questions (1’).
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