Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PAGE µ1§
Les differents modes de progression :
- La marche normale : seffectue chaque fois que cest possible, en général loin de lennemi.
- La course : en fonction du terrain, la course est prise également pour franchir un passage
dangereux (clairière, glacis, route )
- LE RAMPING : généralement à proximité de lennemi pour échapper aux vues et aux coups.
Guetteur : est un combattant placé à lavant dune troupe en arrêt pour assurer la sûreté
rapprochée du chef et de la troupe.
Les consignes générales :
- Pouvoir alerter discrètement son chef
- Observer en permanence
- Savoir arrêter un isoler ou un groupe disole
- Etre bien posté
Les consignes particulières du guetteur :
- E : renseignement sur lennemi
- S : secteur de surveillance (limite droite, gauche)
- T : terrain (points particuliers)
- O : condition douverture de feu
- M : moyen dalerte
- A : position des amis
- C : chemin de repli, place du chef
La relève du guetteur se fait comme suit :
La relève a toujours lieu en présence du chef,
Lobservation ne doit être interrompue un seul instant,
Le passage des consignes se fait discrètement.
la nuit
La relève des guetteurs doubles se fait à mi-temps afin de garder le bénéfice de ladaptation à la
nuit dun des éléments.
pour une mission de courte durée :
- Le guet est doublé
- Lun des guetteurs assure le guet à courte distance
- Lautre est chargé des secteurs lointains et du guet aérien
Pour une mission longue durée : le guet est simple
- Lun des guetteurs veille
- Lautre au repos sera chargé en cas de besoin dassurer la liaison avec le chef de groupe.
De nuit :
- un guetteur est fixe écoute et utilise éventuellement les moyens daide à la vision nocturne.
- Le second est guetteur mobil ou guetteur au repos.
Le but du guetteur aérien :
- Est de donner lalerte
- Faire entrer en action les armes anti-aériennes au moment opportun
- Se protéger
- De déceler au plus loin la présence davions ennemis ou douteux
PAGE µ1§
Se camoufler :
Cest se dissimuler à la vue terrestre, aérienne de lennemi et éventuellement de la population.
Les principes dun bon camouflage :
- P préventif
- A adapté
- D discret
- E entretenu
Les qualités ou règles dun bon camouflage :
- F Forme (casser les formes caractéristiques des objets)
- O Ombre (éviter les zones claires et utiliser les zones dombres)
- M Mouvement (éviter les mouvements inutiles
- E Eclats (casser les éclats des objets)
- C Couleur (éviter les couleurs vives)
Léclaireur :
Cest un combattant placé à lavant dune troupe en déplacement pour déceler toutes indices ou
indices activités de lennemi et de rendre compte à son chef.
Les consignes générales de léclaireur :
- T Tenir son arme prête à faire feu
- R Rester en liaison avec son chef
- A Arrêter pour observer
- C Choisir des points de repére
- Signaler les observations faites sur le teerain
Comment progresse léclaireur de nuit :
- De nuit la mission de léclaireur exige une concentration de tous ces sens pour vaincre la nuit
psychologiquement et physiquement.
- Il faut que léclaireur soit doublé
- Suivi de prés par son chef
- Relevé fréquemment
- Soit dégagé de tous souci de conservation de direction, cette dernière incombe au chef
- Sarrête fréquemment connaître les signaux de reconnaissance et les mots de passe.
Agent de transmission :
Cest un combattant chargés dacheminer sûrement un message verbal ou écrit dun chef à un
autre chef ami. Tout en étant en mesure de rendre compte des observations faites au cours de son
déplacement à laller comme au retour.
Les consignes de lagent de transmission :
- M Message à apprendre par cur
- I Itinéraire aller
- R Refus de combattre
- O Objectif
- I Itinéraire de retour
- R Rendre compte
A Composition,
B Mission reçu,
C Heure de départ,
D Heure de retour,
E Itinéraire aller et retour,
F Terrain,
G Ennemis,
H Modification à apporter aux cartes,
I renseignement divers,
J résultat des rencontres avec lennemi,
K Etat de la patrouille,
L Conclusion et recommandation
Ordre de mise en garde :
Face à tel point
A tel endroit : limite droite . limite gauche
Disposition de combat
Les actes élémentaires du groupe
-Se déplacer
Sarrêter et tomber en garde
Utiliser ses armes
Les actes élémentaires du combattant : Cest lensemble des actes réflexes.
-Se déplacer
-Se poster
-Utiliser ses armes
Les missions du fusilier voltigeur :
PAGE µ1§
- mission à base de renseignement (éclairer, reconnaître, surveiller, couvrir),
-Mission défensive (défendre),
-Mission offensive (attaquer ou contre attaquer, détruire semparer) .
Préciser le contact : cest déterminer le coin ou la zone ou lennemi résiste aux actions engagées
contre lui ainsi que les intervalles de son dispositif.
Point sensible : installation ou ouvrage dont limportance pour la défense justifie la mise en uvre
de travaux tendant en à diminuer la vulnérabilité.
Le poste de combat : est une fraction dinfanterie dont leffectif ne dépassant pas une section, est
détache en avant dune unité en point dappui qui a pour mission de ralentir lapproche de lennemi
ou de défendre un point.
Rompre le contact : action destinée à se dérober aux feux et aux vues de lennemi pour le
devancer.
Interdire : empêcher à lennemi davoir accès à elle position de terrain ou de franchir telle ligne ou
dutiliser telle personnelle ou telle installation.
Se replier : céder de terrain pour se rétablir à larrière de position détenue dautres ou se mettre à
labri de lobstacle important.
Tenir : occuper et défendre un espace du terrain.
Prendre le contact : laction qui consiste pour les éléments de tête à engage le feu lennemi ou à
sinfiltrer dans un dispositif en vu de renseigner, de tir éventuellement de conquérir les points clés
utiles à la poursuite de lopération.
.
Ordre de tir :
L.R.A.C
- A Approvisionner à tant de roquettes
- C Charger
- O Sur tel objectif
- F feu
F.L.G
- G Genre tir
- D Distance
- N Nombre
- O Objectif
- F Feu
HAA52 :
- H Hausse
- C Charger
- O Objectif
- D Distance
- F Feu
Les consignes de tir dune arme collective sont :
- M : Mission
- O : Objectif
- P : Pointage
- R : Repérage
- D : Déclanchement
- R : Régime
Réduction dune Résistance : Cest une action qui consiste à mettre un élément ennemi hors
combat(le détruire, le capturer, ou le chasser) après lavoir repéré, identifié et localisé.
PAGE µ1§
Embuscade : Cest une action brutale déclenché par un élément ennemi installé à lavance sur un
terrain favorable et connu pour surprendre un élément ennemi en déplacement, le détruire, ou le
capturer.
Composition de lélément embuscade :
-un (01) élément de guet alerte
-un (01) élément de destruction assaut
-un (01) élément darrêt
Éventuellement un élément de couverture
Eventuellement un élément de recueil
Les facteurs de réussite de lembuscade :
Une préparation minutieuse qui repose sur :
Le renseignement sur lennemi (NVA)
Choix de lemplacement : cet emplacement doit permettre :
- de ne pas être décelé
- dobserver au loin larrivée de lennemi
- davoir des champs de tir profonds
Les qualités dun poste de combat :
*Prendre appui sur un obstacle
*Offrir des vues des possibilités de tir et de protection
*Peu accessible aux véhicules et engins blindés
*se camoufler des vues aériennes et terrestres
Dossier du poste :
Le plan de défense
Le plan des installations existant et à réaliser
Le plan des feux du groupe point dapplication des tirs
La répartition des missions et conduite à tenir
Les liaisons internes et externes.
La patrouille : Cest laction de combat dun élément de faible effectif isolé qui se dans une zone
donnée en vue de remplir une mission bien déterminé.
Le repli se fait dans lembuscade comme suit :
Lélément guet alerte, élément dassaut destruction, élément de recueil
Différence entre coup de main et embuscade : le coup de main se fait sur un objectif fixe tan
disque lembuscade sur un objectif mobile
Les types de patrouilles :-patrouilles de combat patrouilles de liaison patrouilles de
renseignements patrouilles de reconnaissance patrouilles de contact
Les composantes de éclairer :
Se déplacer, observer, reconnaître, rendre compte
Les composantes de reconnaître : se déplacer tomber en garde, observer, se renseigner,
renseigner, appuyer, déborder, fouiller, se réorganiser, rendre compte
Les missions de léquipe choc : Peuvent se classer en deux groupes, celles qui ont pour but la
recherche de lennemi et la sûreté :
- Eclairer
- Reconnaître un point
- Effectuer une patrouille
- Fouiller
- Progresser par infiltration
- Surveiller un secteur
- Poste de guet ou poste dobservation suivant quil sagit dalerte ou de recherche du
renseignement.
Celles qui visent à détruire un élément ennemi :
PAGE µ1§
- Lembuscade
- Le coup de main
- Lassaut
- Les actions de destruction, de sabotage, de harcèlement à lintérieur du dispositif ennemi.
NB : La place du chef déquipe dans léquipe est là ou il peut le mieux déclencher et diriger le tir
de larme antichar ou antipersonnel, dont la mission du moment est plus importante.
Réduire : mission qui consiste a mettre hors combat un élément ennemie, localisé, identifier a sa
pointure, en le détruisant, en capturant et le chassant.
Les composantes de surveiller : se mettre en garde ou sinstaller, observer dans un secteur, se
couvrir, être en liaison, rendre compte
Les composantes de défendre : sinstaller et préparer le combat, surveiller, combattre, rendre
compte
Semparer de : mission qui consiste de sassurer de la possession dun point précis en
détruisant, en capturant en chassant lennemie qui peut loccuper
Interdire : empêcher davoir accès à tel position de terrain ou franchir telle ligne ou dutiliser tel
personnel ou telle installation
Sorienter : cest chercher à partir de sa position les quatre points cardinaux.
CONTROLER : Interdire à lennemi la libre disposition dune zone, dune part en décelant et en
suivante toute infiltration ou mouvement ennemi à lintérieur de cette zone, dautre part en agissant
contre cet ennemi
FREINER : Procédé de combat ou par extension mission qui a pour but de ralentir la progression
ennemie sur une direction ou dans un e zone par action de détachements mobiles, par des feux et
par des obstacles.
FIXER : Exercer sur lennemi une pression suffisante pour lui interdire tout mouvement ou tout
déploiement de son dispositif.
Les procédés dorientations de jours : le soleil, - la montre, - la boussole, -le crayon, - les
mosquées, -les églises.
Les procédés dorientation de nuit : le bonhomme dOrion, - la grande ourse, -la croix du sud, -
la lune,-la boussole,- létoile polaire.
Les procédés relatif à l appréciation de distance :à travers le doigt, - à travers le canon dune
arme, comparaison à partir dune distance déjà connue, par étalonnage, -la distance entre deux
poteaux électriques 100métres.
Les procédés relatifs à la désignation dun objectif :
La désignation directe :
- chef devant moi
- dans la direction de mon bras
- environ 100 metres
- un bâtiment blanc.
La désignation indirecte :
- chef devant moi
- dans la direction de mon bras
- environ 100 mètres
- un bâtiment blanc
- à cinq doigts du bâtiment blanc deux combattants en tenue camouflée couchés avec des
M.16.
Les modes de déplacement du combattant :
- la marche normale,
- le bond, en courant,
- la rampe,
- la quadrupédie.
PAGE µ1§
Les modes de déplacement du binôme :
- en tiroir
- en perroquet.
Le binôme : cest lassociation permanente de deux combattants au rôle complémentaire
Les composantes de intercepter :
Se déplacer
Se poster
Observer
Utiliser ses armes,
Rendre compte
Assaut : cest le bond final de lattaque ayant pour but lirruption dans le dispositif ennemie
labordage du combat corps a corps.
Le combat antichar est :
- Agressif
- Mobile
- Souple
Pour détruire un char : il faut
- Utiliser des zones favorables du terrain
- Isoler le char
- Le ralentir ou mieux larrêter
- Laveugler
- Le détruire
Au commandement « disposition de combat » le tireur du LRAC tient son arme prête à faire
feu
- vérifie la propreté du tube
- vérifie le fonctionnement du circuit électrique
- met en place la lunette de tir
Le chargeur :
- Se prépare à sortir une roquette
- Se tient toujours prêt à approvisionner le tireur
Les points forts du char sont :
- Armement
- Protection contre les éclats dartillerie
- Mobilité
- Sa masse
- Son bruit
- Son aptitude à escalader, renverser ou contourner les obstacles,
- Impressionne le combattant individuel
Les armes Antichar du groupe sont :
- LRAC 89
- FLG
Composition de léquipe feu :
- Une pièce anti-chars (LRAC)
- Une pièce anti-personnelle (FM ou arme automatique collective)
La place du chef déquipe feu :
Le chef déquipe feu se place là ou il peut le mieux déclencher et diriger le tir de larme anti-char ou
anti-personnelle.
Au commandement disposition de combat le tireur du FLG :
- vérifie le bon fonctionnement du fusil lance grenade
- ferme lobturateur dévent
PAGE µ1§
- manuvre la grille de visée
- manuvre la bague coulissante
- vérifie létat des étuis et des grenades
- enlève le ruban adhésif de lun des étuis
La différence entre lembuscade AP et AC :
Lembuscade AP est composée
- guet alerte
- assaut destruction
- élément de recueil
Alors que lembuscade AC est composée
- élément guet alerte
- destruction
- recueil
- couverture
TOPO
La topographie : est une science qui a pour but lemploi de document dappareil et de matériel en
vu de déterminer :
- des coordonnées
- des directions
- des distances
- des pentes et des sites pour un but militaire
La carte : cest la représentation plane et conventionnelle des détails naturels et artificiels de la
surface terrestre ainsi que de son relief.
La verticale : la direction suivante laquelle sexerce la pesanteur en un point, cette direction est
donnée par le fil à plomb.
Le plan horizontal : est un plan perpendiculaire à la verticale, matérialisé dans la nature par la
surface dune petite étendue deau tranquille.
Le méridien : soit un point A du terrain, le plan passant par A de laxe des pôles est appelé plan
méridien de A.
Parallèle : le plan perpendiculaire à la ligne des pôles et passant a coupe lallipsoide suivant une
circonférence appelé parallèle.
Léquateur : le parallèle dont le plan passe à égale distance entre les pôles
La longitude : la longitude M dun point est langle que fait le plan méridien du point avec le plan
méridien pris comme origine. Elle est comptée de 0° à 180°à partir du méridien
origine .positivement vers louest et négativement vers lest.
la latitude : la latitude L dun point est l angle que fait la verticale passant ce point avec le plan de
léquateur. Elle est comptée positivement dans lhémisphère nord et négativement dans lheure sud
de 0 à 90° de part et dautre de léquateur
Laltitude : laltitude z dun point est la distance verticale qui sépare ce point au niveau moyen
des mers supposées prolongés sous les continents (géoïde). Elle est comptée en mètre sur la
verticale passant ce point.
Le nivellement : cest la représentation plane et conventionnelle sur la carte du relief du terrain
Léquidistance : cest différences daltitude entre deux courbes de niveaux consécutives
La planimétrie : cest la représentation de lensemble des détails naturels et artificiels qui se
trouve sur le sol.
PAGE µ1§
Courbe de niveau : cest un point réunissant les points de même altitude.
LES (03) sortes de courbes de niveau :
-courbes maîtresses
-courbes ordinaires
-courbes intercalaires
Courbe de niveau maîtresse : est la courbe imprimée dune façon plus accentuée et porte la
mention de laltitude présentée.
Courbe de niveau intercalaire : est la courbe représentée en pointillés que lon fait figurer en
deux (02) courbes de niveau lorsque le terrain est plat.
La dénivelée : la dénivelée dun point par rapport à un autre est la différence daltitude entre ces
points. Elles sexprime en mètre et est précédé dun signe (+ ou -)
Le tour dhorizon : le tour dhorizon est lensemble des opérations topographiques exécutées a
partir dun point dit dobservation et qui permettent de faire correspondre à tout détail du terrain sa
représentation sur la carte et inversement
But du tour dhorizon : il permet didentifier :
* des grandes lignes du terrain
* des repères naturels caractéristiques appartenant à la planimétrie ou au nivellement
* des objectifs militaires quelconques.
Les opérations essentielles sont :
Orienter la carte
Déterminer le point de station
Déterminer les parties essentielles du terrain
Identifier ces parties essentielles sur la carte
Choisir et identifier des points de repères
Identifier les points quelconques
Lorientation : cest laction qui à pour objet de déterminer du lieu ou lon se trouve la direction
des points cardinaux.
Léchelle : est le rapport constant existant entre les longueurs mesurées sur la carte et les
distances correspondantes sur le terrain. Elle sexprime sous forme de fraction dont le numérateur
est toujours égal à 1.
Les différentes échelles sont :
Les cartes à grande échelle ex : 1/ 10.000, 1/ 20.000, 1/25.000
Les cartes à moyenne échelle ex : 1/ 50.000, 1/ 100.000
Les cartes à petite échelle ex : 1/ 200.000, 1/ 500.000
Méridien Greenwich : méridien dorigine (convention) passant par Greenwich à lest de Londres.
Orienter une carte : cest rendre les lignes de la carte parallèle aux lignes correspondante du
terrain.
Il y à trois directions de référence : -le nord géographique ; -le nord magnétique ; -le nord du
quadrillage de la carte.
Le nord géographique : (NG ou *) donné par la direction du méridien géographique et létoile
polaire. Cest le nord constant de référence.
Le nord magnétique: (NM ou) donné par la pointe bleue de laiguille aimantée de la boussole.
Le nord de la carte : (GN ou Y) donnée par la direction des axes verticaux et parallèle du
quadrillage.
Déclinaison magnétique : (D) Angle formé par la direction du nord magnétique avec la direction
du nord géographique.
Déclinaison magnétique rapportée à la carte : (d) langle formé par le nord de la carte avec le
nord magnétique.
Convergence : (C) langle formé par le nord géographique avec le nord de la carte.
PAGE µ1§
Azimut magnétique : Angle formé par une direction donnée et le nord magnétique.
Azimut géographique : Angle formé une direction donnée et le nord géographique.
Gisement : Angle formé par une direction donnée et le nord de la carte (Lambert).
Plateau : partie plate du sol mais élevé au dessus du niveau de la mer et dominant le pays
dalentour.
Mamelon : élévation relativement faible et arrondie, caractérisée par isolement.
Colline : beaucoup moins élevée que la montagne et à la pente plus douce.
Montagne : élévation supérieure à 500 m dont les sommets sont dépourvus la végétation.
Versant : surface en pente comprise entre une ligne de faite et une ligne thalweg.
Sommet : point le plus élevé dune élévation de terrain.
Cuvette : dépression fermée également trou ou bassin.
Vallée : partie comprise entre deux montagnes ou collines.
Ligne de faite : intersection de deux versants dont la concavité est dirigée vers haut
Thalweg : intersection de deux versant dont la concavité est dirigé vers le bas.
Ligne de changement de pente : intersection de deux versant de pentes différentes.
Croupe : extrémité arrondie dune petite colline.
Pente : versant visible dune crête.
Contre pente : versant invisible dune crête.
Le couvert : cache un homme à toutes les directions (bois).
Masque : cache un homme face à la direction de lennemi (haie).
Abri : labri protégé un homme face à une ou plusieurs directions
Défilement : partie du terrain ou par rapport à lennemie, lhomme est au moins masqué ou abrité.
Angle mort : partie du terrain ou lhomme est défilé et abrité. Suivant le terrain, le combattant se
trouvera dans la position du défilement de lhomme debout, à 4 pattes ou couché
Cheminement : elle est litinéraire qui permet au combattant de se placer sans être vu de
lennemie.
Crète topographique : intersection de 2 versants inclinés lun vers lautre.
Crête militaire : ligne des points dun versant qui permet de voir tout le terrain en avant y compris
le pied même de la montagne .cest de premiére importance lorsquil sagit de défendre une
position.
Courbe de niveau : ligne sinueuse qui joint tous les points de même altitude.
Hachure : projections horizontales des lignes de plus grande pente du terrain.
Se situer : cest donner les coordonnées de son point de station.
Coordonnées : définition de labscisse et lordonné
Repérer le terrain : cest rechercher du renseignement par une observation directe.
Verticale en un point : est la direction suivent laquelle sexerce la pesanteur
Geîode : est la surface courbe des niveaux moyens des mers supposées prolonger sous les
continents (imaginaire on ne peut pas le définir mathématiquement.
Confluant : point de rencontre de 2 talwegs.
Vallon : est une petite vallée.
Ravin : vallon dont les versants sont très raides.
Bois : est une surface couverte darbres dun hectare ou plus.
Boqueteau : est un petit bois.
Bosquet : est une touffe darbre peu nombreux.
Buisson : est une touffe de broussaille de peu détendue.
Col : est un passage entre deux points hauts
Corne : est un coin, angle plus ou moins saillant dun bois, dune haie ou dune maison.
Déblai : cest un endroit doù la terre a été enlevé. ?
Défilé : cest un passage entre deux montagnes.
PAGE µ1§
Défilement : cest la limite que le soldat ou le véhicule situé derrière un masque ne doit pas
dépasser pour échapper à la vue et aux coups
Remblai : est un endroit ou lon a apporté de la terre.
Taillis : une partie dune forêt qui vient dêtre coupée et ne comprenant plus que des arbrisseaux
avec quelques arbres
LA BOUSSOLEMLE 22
Généralités : elle est un instrument topographique qui permet de sorienter rapidement sur le
terrain et de marcher dans une direction donnée. Elle permet aussi de mesurer avec approximation
de quelque millième, le gisement dune direction ou lécart angulaire de 2 directions.
Description : elle possède une aiguille aimantée de 4 cm de long montée sur un pivot et contenue
dans une boite circulaire. Une flèche directrice (noire) solidaire au plateau de linstrument est
prolongée par une flèche lumineuse portée par le couvercle. Le cercle de la boussole est gradué
de 0 à 64 millième ou de 0 à 400 grades dans le sens du gisement (dans le sens des aiguilles
dune montre). Il est solidaire au boîtier qui peut tourner autour du pivot par rapport au plateau.
Mode demploi :
Description : aiguille aimantée- couvercle- cercle gradué- flèche noire fixe- flèche luminescente.
Orientation de la boussole : faire tourner le boîtier jusquà ce que la graduation 0 du cercle
gradué se trouve en face de la flèche noire. Faire tourner la boussole et amener le 0 a la verticale
de laiguille aimantée. La flèche lumineuse donne alors la direction du nord magnétique.
Mesurer lazimut dune direction : viser le point avec la ligne matérialisée par la flèche noire et
la flèche lumineuse. Faire tourner le boîtier et amener le 0 du cercle gradué à la verticale de
laiguille aimantée. Lire en face de la flèche noire la valeur de lazimut.
Marcher dans une direction donnée : Tourner le cercle gradué jusquà ce que la valeur de
lazimut magnétique soit en face de la flèche noire fixe ; ensuite tourner lensemble main boussole
jusquà ce que le zéro soit en face la pointe bleue de laiguille alimentée ; la flèche
phosphorescente indique la direction de marche
Mesurer lécart de2 directions : mesurer lazimut de chaque direction en commençant par celle
de droite. Faire la soustraction, le résultat vous donne lécart angulaire de ces 2 directions.
Comment se déplacer de jour : repérer la direction de marche à la boussole. Le darrivé est vu à
lil nu ou jumelles : se diriger directement sur le point. Le point ne peut être vu : prendre alors sur
la direction de marche un point de repère intermédiaire et sy rendre. Repérer de nouveau la
direction de marche. Procéder comme au-dessus jusqu'à apercevoir le point darrivé.
Notes importantes il faut toujours tenir lappareil horizontal de façon à permettre une libre rotation
de laiguille aimantée, ne jamais se placer a proximité dune ligne de haute tension ou de masse
magnétique importante qui peut influencer sur laiguille aimantée. Cest ainsi : une ligne de haute
tension a une influence dans un de 100m. Un char moyen dans un rayon de 30m. Une jeep dans
un rayon de 20m. Un casque dans un rayon de 15cm.
LA JUMELLE
Description : on lappelle jumelle parce quelle comprend des lunettes identiques symétriques par
rapport un axe darticulation.
Elle comprend : loculaire réglable un boîtier à prisme un objectif.
Le modèle utilisé dans larmée à un grossissement de 8 et un champ 110 millième environ
L oculaire contient : une échelle micrométrique horizontale et une échelle micrométrique
verticale. Toutes les 2 sont graduées en millièmes
La graduation est de 5 millièmes au bien sur léchelle horizontale que verticale.
Utiliser pour : lexploration du terrain à la reconnaissance des tirs au réglage des tirs.
La mise au point : se fait séparément pour chaque oculaire correspondant. Elle peut être repère
sur une bague graduée et moletée.
Réglage des jumelles : on règle lécartement des 2 corps de la jumelle de façon que les 2 cercles
constituant le champ oculaire se confondent en un seul. On repère sur la charnière le nombre
PAGE µ1§
correspondant à cet écartement. Le repérage de ces valeurs (mise au point et écartement) éviter
de recommencer le réglage de la jumelle à chaque option.
Composition du micromètre :
- Une échelle horizontale graduée de 5 à 5 millièmes, 0 à 55millièmes à droite et à gauche
- Une échelle verticale graduée de 5 à 5 millièmes, de 0 à 30 millièmes
PHOTOS AERIENNES
DEFINITION
Cest lensemble des photos prises par un avion au cours dune même sortie.
Bande : cest lensemble des photos prises par un avion au cours dun même passage.
Recouvrement : cest quand une partie du terrain est représenté sur deux photos successives
Point vertical en Nader : cest le point du terrain à la verticale de la caméra et la verticale au
moment de la prise de vue.
Inclinaison ou angle dinclinaison : cest langle que forment, la caméra et la verticale au
moment de la prise de vue.
Focale : cest la distance verticale séparent le centre optique de lappareil et le centre du cliché.
Classification des photos :
Photo verticale
Photo oblique
Oblique basse
Oblique panoramique
Echelle locale : cest le rapport entre la distance (a b) dune photo et la distance (A B) du terrain,
mesurées sur une carte à léchelle connue.
LES UNITES DANGLES :
- le degré
- le grade
- le millième
Les sous multiples du degré :
- la minute sexagésimale () 1°=60
- la seconde sexagésimale () 1=60 ou 1°=3600
les sous-multiples du grades :
-le décigrade
-le centigrade
- le milligrade (Mgr) 1gr = 1000mgr
- la seconde centésimale () 1gr = 10000
Les relations entre les unités dangle
90° =100gr =1600m&
360° =400gr =6400m
La conversion :
Est la transformation du résultat dune mesure exprimée avec certaine unité avec un autre résultat
nouvel exprimé avec dautres unités.
Le millième :
Cest langle sous lequel on voit 1m à 1km
Le millième sert à :
- soit à calculer un écart angulaire
- soit à calculer une distance topographie
- soit à calculer un front ou une distance
Les différents types déchelle :
- échelle numérique
- échelle graphique
Description de la boussole Silva :
PAGE µ1§
- La loupe
- La flèche de direction de couleur rouge
- Laiguille aimantée de couleur rouge
- Une bague rotative en millième graduée tous les 50miliéme et marquée tous les
200milliémes,
- Une bague rotative en degrés graduée tous les 2 degrés et marquées tous les 20degrés
- Une échelle de distance
- Habitacle du boîtier
- Repère de lecture
- Flèche du fond du boîtier
- Le boîtier
Relation angulaire entre les trois Nord :
- La déclinaison magnétique (D)
- La déclinaison magnétique rapportée au quadrillage (d)
- La convergence (C)
La carte sert :
-Trouver des repères surs, qui permettent de situer la carte à un point du terrain
-De connaître la direction à suivre pour se rendre dun point à un autre,
-De définir la pente du terrain et les altitudes des divers points
La boussole sert :
-Déterminer la direction du nord magnétique,
-Orienter une carte
-Déterminer l AZM dune direction,
-Se diriger dans une direction donnée
-A mesurer lécart angulaire entre deux points.
Les jumelles sont destinées :
-A lexploration du terrain
-A la reconnaissance des objectifs
-Au réglage du tir
-A mesurer lécart angulaire entre deux points
La dénivelée de A par rapport à B
DA/B = ZA-ZB
La pente :
On appelle pente dune ligne AB du terrain, langle (mesuré par sa tangente) que fait cette ligne
avec lhorizontal.
Calcul de la pente :
Site absolu : dun point B par rapport à un point A est langle que fait cette droite AB avec le plan
horizontal passant par A
Dénivelée (m)
Formule : SB/A ou SAB = ------------------------
Distance AB (Km)
PAGE µ1§
Site relatif : est la différence de site absolu de deux points par rapport à un observateur O. Il est
exprimé en millième et est affecté dun signe
Formule : Sr A/ ou Sr AB = S B/O - S A/O ou S OB S OA
Description de la boussole US SUNTOO:
- le boîtier plateau
- le couvercle
- le cercle azimutal
- lappareil de visée et de lecture assemblée au plateau
- lanneau pour la mise en station articulé au plateau
- lanneau avec cordelette pour le transport, articulé au plateau
Les trois (03) caractéristiques du terrain sont :
- la ligne de talweg
- la ligne de faîte ou de crête
- la ligne de changement de pente
Les coordonnées géographiques sont formées par :
- X par la longitude
- Y par la latitude
- Z par laltitude
Les coordonnées U T M dun point comprennent :
- la grande zone : 30T (un chiffre et une lettre)
- le carreau des 100 Km : WU (un groupe de deux lettres)
- le nombre de dizaines de Km suivi du chiffre des hm, dam et m selon lexactitude
demandée.
Le système de coordonnées polaire est déterminé par :
- un point de repère appelé pôle
- une direction origine appelée axe polaire
- une distance
- éventuellement un site
Orienter une carte :
Cest rendre les lignes de la carte parallèle aux lignes correspondantes du terrain.
Les types dorientation dune carte sont :
- orientation sommaire
- Orientation précise
Lorientation sommaire se fait :
- Mettre la boussole à zéro
- Placer un côté rectiligne de la boussole le long de laxe des Y du quadrillage de la carte, la
flèche lumineuse tournée vers le nord de la carte,
- Faire pivoter lensemble boussole carte pour amener la pointe bleue de laiguille aimantée
en face du zéro.
Lorientation précise de la carte à laide du d :
- calculer d par exemple 150 millièmes
- inscrire cette valeur sur la boussole en amenant la graduation de 150milliéme en face de la
flèche noire du fond du boîtier,
- placer le bord rectiligne de la boussole le long de laxe des Y de la carte,
- faire pivoter lensemble carte boussole pour amener la pointe bleue de laiguille aimantée en
face du zéro.
Les Trois conditions que doit répondre le figuré du relief sur la carte
- permettre de trouver laltitude dun point quelconque sur la carte,
- Exprimer la valeur des pentes,
PAGE µ1§
- Faire ressortir le relief dune manière aussi expressive que possible
I.S.T
But : linstruction sur le tir a pour but essentiel la formation des tireurs au combats, afin dadapter
linstruction et les moyens au besoin.
Loeil directeur:cest loeil qui dirige le regard sur lobjet.
Accommodation : cest voir clair et net.
Le pointage de larme comprend :
-Prendre la ligne de mire
-Viser un point marqué
la ligne de mire : cest la droite imaginaire passant par le centre de lilleton et le milieu du
sommet du guidon.
Prendre la ligne de mire : cest placer son il directeur dans le prolongement de la ligne de mire
en arrière de lilleton de 4 à 7cm.
Erreur de mire : gros guidon, -fin guidon, guidon pincé à gauche, - guidon pincé à droite.
Devers à droite, -devers à gauche.
La visée : cest dirigé la ligne de mire sur ce point marqué.
Visée conforme : cest quand le sommet du guidon est au milieu et à la base du visuel.
Visée constante : quand le tireur effectue les mêmes opérations de pointage de manière identique
jusquà la fin du tir.
Erreur de visée :
Guidon trop haut
Guidon trop bas,
Guidon trop à droite,
Guidon trop à gauche.
Dispersion : cest lensemble des impacts répartis sur la surface frappée et tirés de la même
façon.
Groupement : cest le résultat des points dimpacts sur la surface frappée.
Le point moyen : cest le centre du rectangle total de dispersion.
Le rectangle total de dispersion : cest le résultat du regroupement composés par des droites
perpendiculairement deux à deux et parallèle deux à deux passant par les points dimpacts
extrêmes du groupement.
La dispersion dépend :
-du tireur
-et du moment
Tir précis : cest quand le groupement est petit.
Tir réglé : cest quand le point moyen est plus prés du point à viser.
Tir juste : quand il est précis et réglé la fois.
Définition relative aux trajectoires :
Trajectoire : est la ligne suivie par le centre de gravité du projectile de lorigine à lobjectif.
La trajectoire des tables : est une trajectoire correspondant à conditions de tir déterminé précise
dans les tables de tir du matériel considéré.
La durée de la trajectoire : cest le temps mis par le projectile pour aller de lorigine à un point
déterminé de la trajectoire.
Lorigine de la trajectoire : est la bouche à feu du canon, la rampe ou la plate- forme.
Le plan de tir : est le plan vertical contenant laxe du canon, de la bouche à feu ou la rampe.
PAGE µ1§
La flèche : est le point le plus élevé de la trajectoire compté à partir du plan horizontal passant par
lorigine.
Langle au niveau : est langle que fait la bouche à feu ou la rampe avec le plan horizontal.
Le point déclatement : est le point ou éclate le projectile.
La vitesse initiale : cest la vitesse du projectile à lorigine de la trajectoire.
La vitesse restante : en un point de la trajectoire est la vitesse instantanée que le projectile
possède en ce point (après les effets de la déflagration qui projette la balle ; celle par sa propre
force.
Les modes de tir :
-Tir au juger,
-tir au jeter,
-tir au poser.
Les genres de tir : tir direct, - tir indirect, -tir masquer, -tir repérer.
Tir vertical : exécuté sous des angles au niveau supérieur à langle de portée maximale.
Tir plongeant : cest un tir exécuté sous des angles au niveau à langle de portée maximale
Tir tendu : cest un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à 240 m à vitesse initiale.
Tir masqué : il sexécute derrière un obstacle rendant invisible à lennemi les servants de larme.
Tir repéré : un tir est repéré lorsquon a déterminé les éléments permettant de pointer larme en
direction et en hauteur pour tirer sur nu objectif devenu invisible (nuit brouillard fumée)
Tir indirect : lorsque le pointage en direction est fait sur un point distinct de lobjectif et le pointage
en hauteur par rapport au plan horizontale
Les mesures de sécurité au champ de tir :
- Le directeur de tir
- Le sous-officier TAM
- Les vedettes
- Linfirmier
- Les fanions
- Lambulance
- Le clairon
- Et éventuellement un gendarme pour constat
Les mesures de sécurités au tir dinstruction sont au nombre de (05) :
- En avant du pas de tir
- En arrière du pas de tir
- Au pas de tir
- Inspection des armes
- Ramassage des étuis
La ligne site : est la droite qui joint lorigine à lobjectif
Langle de site : est langle que fait la ligne site avec le plan horizontale
Justesse de tir dépend :
- du matériel
- du tireur
- et du chef qui conduit le tir
Les mesures de sécurité au tir dinstruction
les mesures de sécurité en avant du pas de tir sont :
- il est formellement interdit de passer entre les tireurs et les cibles lorsque les tireurs sont au
pas de tir.
Les mesures de sécurité au pas de tir :
- le port du casque lourd est obligatoire
- larme doit être toujours dirigée dans la direction des cibles
- exécuter les commandements de tir du directeur de tir au fur à mesure quil les donne
PAGE µ1§
Les mesures de sécurité en arrière du pas de tir :
- larme doit être toujours en sécurité
- il est formellement interdit de manuvrer la culasse, dapprovisionner, darmer, de charger
ou dappuyer sur la détente
- Ramassage des étuis :
- le nombre détuis ramassés doit être égal au nombre de cartouches tirées.
Inspection des armes :
- linspection des armes doit se faire avant et après le tir.
Les modes de lancer fondamentaux de grenades sont :
- Le lancer par détente de bras fléchi
- Le lancer par balancer de corps
Tir direct : cest lorsque le pointage est fait sur lobjectif lui même avant et pendant le tir.
Débit dune arme : cest le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.
Densité de tir : cest le nombre coups tombant effectivement par unité de surface du terrain. Elle
peut être complétée par une notion de temps.
Vitesse pratique de tir dune arme : cest le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés
efficacement en une minute, compte tenu des arrêts imposés par le service de larme.
Cadence de tir : cest le nombre de coups que larme tirerait en une minute si aucune interruption
ne se produisait dans son fonctionnement.
Tir au passage: lorsque le plan de pointage se déplace bar bond et simmobilise au moment du tir.
Tir au suivant ou tir accompagné : lorsque le plan de pointage se déplace dune façon continu
avec lobjectif.
Tir denfilade : cest tout tir dirigé dans le sens de la grande dimension de lobjectif.
Hausse : cest un appareil gradué, articulé, éventuellement dérivable qui permet de déplacer plus
ou moins la ligne de mire par rapport laxe du canon.
Objectif de tir : est lélément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur lequel
devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Tir efficace : lorsquil obtient le maximum deffets sur toute la surface de lobjectif.
Lefficacité de tir dépend :
- de la justesse de tir
- des effets du tir
- de la densité de tir
Le tir au poser : lorsque le tireur prend la position la plus favorable à la précision et ajuste avec
soin.
Le tir réflexe : cest un tir revêtant en général la forme dun véritable réflexe sont souvent groupés
sous la dénomination de tir instinctif et sont au nombre de deux (02).
Le tir au juger : cest lorsque le tireur surpris presque à bout portant appuie sur la détente sans
épauler ni viser, larme étant maintenue à la hauteur de la hanche.
Le tir au jeter : lorsque le tireur surpris à courte distance, épaule rapidement et tire sans utiliser
les appareils de pointages.
Hausse de combat : est la hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire nexcède pas la hauteur
de lobjective habituel.
La dérive : est lécart angulaire horizontal entre le plan de pointage et le plan de tir, Lorsque le
pointage ne se trouve pas exactement dans lalignement de lobjectif.
Objectif de tir : lélément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur laquelle
devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Le dispositif de lancement de grenade du FSA
- lobturateur dévent
- lalidade de visée
- la grille de visée qui comprend deux (2) angles
PAGE µ1§
74 portées simples
45 portées double
- bague coulissante
- léchelle des portées graduée 9 à 19 avec la graduation de 20 non inscrite
- quatre (4) chevrons pour les tirs tendus qui sont :
50 , 75 , 100 , 120 AP
Le tir : cest lambiance dans laquelle se trouve un combattant soit au champ de tir, soit sur un
champ opérationnel.
DESTINATION : le fusil semi automatique à tir tendu de 7.5mm modèle 1949/56 est une arme
individuelle dépaule destinée à faire des tirs à tuer jusquà 400m. Il est organisé pour le lancement
à tir vertical et courbe de grenade ayant un empennage de 22mm de diamètre intérieur. Il est
conçu pour recevoir un couteau baïonnette et peut recevoir la lunette de tir APXL 806.
Renseignements numériques :
- portée maximale : 3200m
- portée utile : 1200m
- portée pratique : 400m avec lunette de tir 800m
- vitesse initiale : 830 à 850m/s
- vitesse pratique : 20 cps/mn
- Pouvoir de Pénétration : 70cm de terre, de sapin à 400m
- Pouvoir de perforation : 3mm dacier à 400m
Les parties principales :
- Le canon
- Les montures et garnitures
- Ensemble couvre culasse, boite de culasse et pontet
- Ensemble mobile
- Ensemble chargeur et couteau baïonnette
Les sécurités :
- Course de sécurité
- Sécurité à la percussion
Les opérations élémentaires :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
Larmé au FSA 49/56 :
Larmé du marteau seffectue en deux (02) temps
1°temps ou armé provisoire :
Au cours du mouvement arrière de la pièce de manuvre, le talon du percuteur puis la chape
provoque la rotation du marteau, en fin de rotation entre en contact avec le mentonnet celui à
basculer vers larrière en comprimant le ressort et revient se mettre en prise avec le cran
daccrochage du marteau.
2°Temps ou armé définitif :
PAGE µ1§
Lorsque le tireur relâche la d détente la gâchette et le mentonnet sous laction du ressort de
gâchette pivotant autour de leur axe le mentonnet libère le bec de gâchette accroche le cran de
larmé du marteau.
Position des pièces larme étant prête à tirer :
- lensemble mobile est en position avant
- une cartouche est dans la chambre
- la chape de la pièce de manuvre est en appui sur lépaulement avant du talon du
percuteur, le percuteur est libre pour faire un mouvement avant.
- Le marteau est à larmé, le bec de gâchette en prise sur le cran de larme, le ressort de
percussion comprimé
- Lensemble gâchette et mentonnet sollicite larrière par le ressort de gâchette.
M16
Destination : le fusil de 5.56mm A2 est une arme individuelle automatique tirant coup par coup et
par rafale de 03. Il est destiné à faire des tirs à tuer sur le personnel et dendommagement sur le
matériel non blindé. Il est aménagé pour recevoir un couteau baïonnette et peut être adjoint dans
le dispositif de lancement de grenade de 40mm et devient M16 A2 M203.
Renseignements numériques :
Portée maximale 3600m
Portée utile 800m
Portée pratique 550m
Hausse de combat 500m
Vitesse initiale 850m/s
Poids de larme 3.350kgs
Elle est alimentée par :
Un chargeur de 25 cartouches ou
Un chargeur de 10 cartouches
Les paries principales sont :
Ensemble canon boite de culasse
Ensemble mobile
Amortisseur
Montures et garnitures
Ensemble crosse mécanisme de détente
Chargeur
Et éventuellement le couteau baïonnette
Les systèmes dappui :
La crosse
Le garde main
La poignée de mise de feu
La bretelle
PAGE µ1§
DESTINATION :
Le pistolet de 9mm modèle 1950, est une arme automatique de point, semi-automatique, utilisé
dans les actions à très courte distance.
Les parties principales :
- Le canon
- Le culasse ou la glissière
- La carcasse,
- La platine
- Le chargeur
Les sécurités du PA sont :
- Sécurité à larmé
- Sécurité au choc, et au désarmé,
- Sécurité à la percussion,
- Sécurité au chargeur
Comment est neutralise le PA :
Il est neutralisé par les pièces de sécurité qui sont :
- bloc platine
- Et la tige guide
Lunité collective comprend :
- larme proprement dite
- deux chargeurs
- une baguette de nettoyage
- un guide technique sommaire sur le PA de 9mm modèle 1950
Lappareil de pointage comprend :
- une hausse unique à cran de mire
- un guidon rectangulaire
La longueur de la ligne de mire : 155mm
Les renseignements numériques au PA sont :
- Le calibre : 9mm
- Le poids de larme : 0.900kg
- Vitesse pratique : 18 cps/mn
- Portée pratique : 50m
- Portée maximale : 1050m
- Portée utile : 100m
- Pouvoir de pénétration : 15cm de sapin à 25m
- Vitesse initiale : 315m
- Contenance chargeur : 9cartouches
Le système moteur du PA :
- Au mouvement arrière :
- Action directe de la veine gazeuse sur la culasse
- Court recule du canon
- Au mouvement Avant :
- Décompression du ressort récupérateur le canon attend la culasse
Les opérations élémentaires au PA :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
PAGE µ1§
Larmé au PA : il seffectue deux (02) temps
1°temps :
- Au cours du mouvement arrière, le tireur maintenant toujours le doigt sur la détente.
- Le bloc de culasse abaisse la tête du séparer qui comprime son ressort, le talon du
séparateur abaissé.
- La biellette qui perd contact avec le talon de la gâchette. IL y a échappement sous laction
de son ressort, la tête de gâchette pivote vers larrière,
- Le bloc de culasse fait basculer le chien qui comprime le ressort de percussion en fin de
mouvement la tête de gâchette accroche le cran de larmé.
2°temps :
- Lorsque la culasse est revenue en position avant, la tête du séparateur sengage dans
lévidement correspondant du bloc de culasse, son talon prend contact avec la biellette qui
vient sappuyer sous le talon de la gâchette.
- Le tireur libérant la détente, celle-ci entraîne vers lavant la barrette dont le cran sengage
dans le talon de gâchette.
La course de sécurité au PA :
Au départ du coup, le canon et le bloc de la culasse sont en position avant, les tenons de
verrouillage engagés dans leurs logements. Laxe supérieur de la biellette est légèrement avancé
par rapport à laxe de larrêtoir
Sous la poussé des gaz, lensemble canon bloc culasse a reculé denviron de 2mm, laxe supérieur
est légèrement avancé par rapport à laxe de larrêtoir (position symétrique de la position au départ
du coup Ce déplacement correspond à la course de sécurité.
Le déverrouillage au PA :
Lorsque le bloc de culasse et le canon poursuivent leur mouvement vers larrière du canon, les
tenons de verrouillage quittent leurs logements. Il y a déverroullage.Le mouvement du canon est
limité par le contact de la tranche postérieure de la chape sur lentretoise de culasse.
Le verrouillage au PA :
Lorsque la culasse pousse le canon vers lavant, la biellette pivote et soulève larrière du canon, les
tenons de verrouillage sengage dans leur logements Il y a verrouillage.
La sécurité à larmé au PA :
Si le chien armé à la main séchappe accidentellement, son cran de sécurité vient buter sur la tête
de gâchette.
La sécurité de percussion :
Tant que larme nest pas verrouillée :
- la tête du séparateur ne peut pas sengager dans lévidement du bloc culasse, la biellette
est maintenue abaissée. Une action sur la détente nentraîne pas le décrochage du chien,
- si le décrochage a lieu (tête de gâchette et cran de larmée usés) le chien frappe la tranche
postérieure du bloc culasse, la percussion est impossible.
La sécurité au chargeur :
Tant que le chargeur nest pas accroché, le levier inférieur du séparateur, sollicité vers le bas par
son ressort, maintien la barrette abaissée : le décrochage du marteau est impossible.
Sécurité au choc et au désarmé :
Au repos le séparateur est maintenu en retrait par son ressort. Le marteau est à sa position
déquilibre. La tête de gâchette sappuie sur le marteau.
Evacuation de létui :
Extraction en deux temps
1°temps à lintroduction
2°temps de louverture
Ejection : assure par un éjecteur fixe porté par la platine
PAGE µ1§
LES GRENADES A MAIN
La destination :
Les grenades a main sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux (fumigène,
incendiaires, lacrymogène) lancées à la main. Elles sont en général destinées à neutraliser ou à
détruire des objectifs rapprochés et défilés qui ne sont pas justifiables aux tirs directs.
Composition :
- le corps
- le chargement
- lartifice damorçage
Classification des artifices :
- fusée fusante à temps
- fusée percutante
- allumeur à traction
Classification des grenades à main en service :
- Grenades explosives (offensives, défensives, offensives et défensives)
- Grenades à effets spéciaux (fumigène à phosphore blanc, à fumée colorée, lacrymogène)
- Grenades dinstruction (dexercice, inerte, bonnes de guerre utilisées pour linstruction.)
Description du bouchon allumeur :
- un corps en alliage léger
- un dispositif de sécurité
- un mécanisme de percussion
- une chaîne active.
Fonctionnement du bouchon allumeur modèle 1935 :
- la goupille de sécurité étant arrachée et la grenade lancée
- le levier de déclanchement (sécurité de transport) pivote vers l, extérieur
- le verrou est expulsé par son ressort
- le percuteur sous laction de son ressort frappe lamorce provoquant le fonctionnement de la
chaîne pyrotechnique
- le retard est de lordre de cinq (05) secondes pour les fusées destinées aux grenades
explosives ou aux grenades donnant lieu à des projections dangereuses à distance. Il est
de lordre de deux (02) secondes pour les grenades fumigènes et lacrymogènes.
La destination
Les grenades à fusil sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux
(fumigènes, incendiaires, lacrymogènes) lancées au moyen dun fusil et dune cartouche propulsive
sans balle.
Composition :
- le projectile
- lélément de propulsion
Composition du projectile :
- le corps
- le chargement
- lartifice damochage
- le tube stabilisateur
Composition de lélément de propulsion
- il est composé par une cartouche sans balle, adaptée à la grenade et à larme
PAGE µ1§
Classification des grenades à fusil :
- grenades explosives (à fusil AP, à fusil AC,à fusil mixte AP-AC)
- grenades à effets spéciaux (à fusil au phosphore, à fusil fumigène, artifice de signalisation à
feu ou à fumée colorée)
- grenades dinstruction (dexercice, inerte, bonne de guerre utilisée pour linstruction)
Les grenades à fusil sont marquées comme suit :
- sur le corps du fusil : le lotissement
- sur la fusée : la désignation en abrégé de la fusée, le lotissement
- sur le tube stabilisateur : le lotissement
AA52
Destination : Arme automatique collective mle 1952 effectue des tirs tendus directs sur des
objectifs terrestres (personnels véhicules légèrement blindés) 600 à 800m pour tir de destruction,
1000 à 1800m pour tir de neutralisation. La version FM est pour équiper les sections de GV, la
version mitrailleuse légère pour équiper les sections dappui.
Appareil de pointage : réglable en hauteur et en direction
* guidon rabattable et fixé au canon.
* Hausse circulaire à rampe et curseur darrêt gradué de 200 en 200 jusquà 2000m
Renseignements numériques :
- Portée maximale : 3200m
- Portée utile : 2000m
- Portée pratique : 600 à 800m
- Vitesse initiale : 850m/s
- Pouvoir de pénétration : 70 cm de terre et de bois à 400m
- Vitesse pratique : 150c/m
Les opérations élémentaires
louverture
fermeture
Evacuation de létui :
Extraction : elle seffectue en deux (02) temps :
1° temps :
lors de la fermeture la griffe de lextracteur en prise avec la gorge de létui
2° temps :
lors de louverture la griffe de lextracteur maintien le culot de létui
éjection est assuré par deux (02) becs fixent couloir dalimentation
Position des pièces larme étant prête à tirer :
lensemble mobile est en position arrière une cartouche présentée
le cran darmé de la masse additionnelle est accroché par la tête de gâchette
le déclencheur en position haute
le percuteur est en retrait
le ressort récupérateur comprimé
lorsque le tireur agit sur la détente il se produit :
le décrochage
la percussion
larmé ou laccrochage
PAGE µ1§
Un coup vient de partir position initiale des pièces :
un étui vide est dans la chambre
la griffe de lextracteur est en prise avec la gorge de létui
le percuteur fait sailli dans la cuvette de tir
lensemble mobile est en position avant
le ressort récupérateur est décomprimé
le cliquet dentraînement est en prise sur la cartouche suivante
la détente actionnée la gâchette abaissée
LRAC 89MM
Destination : La lance roquette anti char modèle 89est une arme collective légère destinée au
combat anti char à courte distance. Il est normalement servi par deux hommes, un tireur et un
chargeur, mais parfois peut être mis en uvre par un seul servant.
Renseignements numériques :
Portée maximale 2300m
Portée utile 400m
Portée pratique sur but fixe 500m
Portée pratique sur but mobil 315m
Vitesse initiale 290m/S
Portée de combat 330m
Hausse de combat 315m
Pouvoir de perforation 40cm de blindage, 1m de béton
Vitesse pratique de tir 4 0 à 5cps/mn
Longueur de larme en ordre de transport 1.17m
Longueur de la munition 0.60m
Longueur de larme en ordre de tir 1.60m
Le poids de larme en ordre transport 5.5kg
Le poids de larme en ordre de tir 7
Le poids de la roquette et de son conteneur 3.2kg
DESIGNATION IDENTIFICATION
Roquette anti char de 89mm modèle F1 F2 ou ROQ AC 89 F1 bande noire sur partie avant du
F3 conteneur
Roquette antipersonnel anti véhicule 89mm mle ROQ AP-AV89F1 Bande noire et jaune sur
F1 partie avant du conteneur
Roquette dexercice de 89mm modèle F1A ROQX89 F1A bande bleu sur partie avant du
conteneur
Munition de chargement et de manipulation INERTE bande orange sur partie avant du
conteneur
Les parties principales :
Le tube
La poignée de mise feu
Les systèmes dappui
La lunette
PAGE µ1§
La distance de fonctionnement : 10m
Les systèmes dappui :
La poignée avant
Lépaulière
Le bipied
La bretelle de transport
Appui joue
Les sécurités :
Sécurité à la détente
Sécurité de chargement
Sécurité électrique
Règles de sécurité en arrière du tube :
8m de large
20m de long
Lunette sappelle :
APXM 309
La lunette comporte :
Une réticule : une échelle verticale graduée de 0 à 10 hectomètres
Une échelle horizontale graduée en millièmes, deux courbes stadimétriques.
Lappareil de pointage comprend :
une lunette APXM 309
Une ligne de mire auxiliaire (moyen de secours) réglé à la hausse de combat
Position des pièces larme prête à faire feu :
Une munition verrouillée dans larme, bouchon arrière enlevé
La manette est en position arrière sollicite par son ressort,
Larticulation levier de basculement et noyau de fer doux sollicité par le ressort de rappel
La détente est bloquée par le doigt du levier de sécurité
Le levier de sécurité sollicite par son ressort est en contact et de laxe dentraînement de la
gâchette
Les contacts de détente et de manette sont ouverts
Partie principale :
Toute pièce une fois enlevée, larme nest pas en mesure de fonctionner.
Alidade : Réglette mobile au tour dune des pièces, portant une ligne de mire et utilisée les fusils
lance-grenades.
Approvisionner : Placer des cartouches dans un magasin faisant partie de larme ou de fixer sur
larme un chargeur ou une bande garnie.
Armer : Prendre les dispositions nécessaires pour produire laccrochage de la gâchette.
Cadence de tir :
Nombre de coup tirés par une arme en une (01) minute ; déduction faîte des arrêts de tir, de
quelques natures quelles soient. On lappelle parfois vitesse de fonctionnement.
Portée maximale : cest la distance que parcourt la balle dés sa sortie du canon jusquà son point
de chute sans rencontrer aucun obstacle.
PAGE µ1§
Portée utile : Cest la distance à la quelle la balle met le combattant hors combat, hors service le
matériel.
Portée pratique : Cest la distance à laquelle la balle tue le combattant ou détruit le matériel.
Une arme est dite non automatique : lorsque toutes les opérations du cycle de fonctionnement
sont provoquées directement ou indirectement par la force musculaire du tireur.
Une arme est dite semi automatique : lorsque lénergie développée par les gaz assure la
presque totalité du cycle de fonctionnement, le servant que pour réaliser le départ du coup.
Une arme est dite automatique : lorsque lénergie développée par les gaz assure la totalité du
cycle de fonctionnement, y compris le départ du coup.
Une arme est dite à culasse calée : lorsque celle-ci étant appliquée contre la face postérieure du
canon, un dispositif quelconque lui interdit tout mouvement suivant laxe du canon.
Une arme est dite culasse non calée : lorsque la culasse est maintenue appliquée contre le
canon par la seule force du ressort récupérateur.
Vitesse initiale : cest la distance que parcourt la balle en une (01) seconde.
Armer : cest accrocher la masse percutante sur gâchette.
Les six (06) catégories darmes sont :
- arme à point
- arme dépaule
- arme collective légère
- arme collective lourde
- arme à tir courbe
- arme légère anti c
PAGE µ1§
IC
Létat : Cest une nation ou groupe de nations organisées soumises à un gouvernement et à des
lois communes.
La nation : est une communauté assez étendue dhommes et de femmes unis par des liens
historiques ayant requis au cours dune longue cohabitation la conscience de son unité et la
volonté de vivre en commun dans la solidarité.
NB : pour quil y est un état il faut des hommes un territoire une histoire une volonté
commune.
La loi : est une règle obligatoire promulguée par une autorité souveraine qui ordonne, permet,
défend, punit.
Le citoyen : est un membre de la société qui jouit de ses droits civiques, moraux politiques mais
aussi contraint de sacquitter correctement de ses devoirs.
Gouvernement : cest lensemble des organismes politiques et des personnes exerçant le pouvoir
exécutif.
La constitution : est un document qui détermine la procédure et les organes des institutions
politiques .Elle comprend 108 articles.
Les institutions : Les institutions dun pays étant lensemble des formes établies par une
constitution démocratiquement promulguée a leffet dorganiser la vie sociale, le respect et le gage
suprême de stabilité est la condition sine qua non de toute démocratie. En effet, étant lexpression
de la volonté populaire elle ne serait remise en cause ni par un groupe,ni par un élan, ni par une
patrie, seule une volonté nationale peut en modifier la structure, le contenu.
Le pouvoir judiciaire : Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir
exécutif. Il est exerce par le conseil constitutionnel, la cour détat, la cour de cassation, la cour des
comptes, les cours et tribunaux
Il veille au respect des lois et règlements du pays il joue aussi le rôle darbitre entre le pouvoir
exécutif et le pouvoir législatif.
Définition de lEtat et de la souveraineté : La république du Sénégal est laïque, démocratique et
sociale. Elle assure légalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction dorigines, de races,
de sexes, de religions .Elle respecte toues les croyants. La langue officielle est le Français. Les
langues nationales sont le Diola, le Malinké, le Poular, le Sérère, le Soninké,le Wolof et toute autre
langue nationale qui sera codifiée. Sa devise est « un Peuple, un But, Une fois »
Le drapeau est composé de : trois bandes verticales de couleurs vert, or, rouge.Il porte en vert
au centre de la bande or une étoile à 5 branches.
La loi détermine le sceau et lhymne national.
Le principe de la république du Sénégal est : Le Gouvernement du peuple, par le peuple et pour
le peuple
Les institutions de la République sont : Le pouvoir exécutif (le Président de la République et le
Gouvernement)-Le pouvoir législatif (lAssemblée Nationale)-Le pouvoir judiciaire.
Le président de la République : est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire a
deux tours. La durée du mandat est de 07 ans renouvelable une seule fois. Cette disposition ne
peut être révisée que par une loi référendaire ou constitutionnelle. Tout candidat a la présidence
doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise, qui jouit de ses droits civiques politique et age
35 ans au moins le jour du scrutin. Il doit savoir lire et écrire parler couramment la langue officielle.
Il est le gardien de la constitution. Il est le 1 er protecteur des arts et des lettres du Sénégal. Il est le
garant de lindépendance nationale de lintégrité du territoire. Il détermine la politique de la nation. Il
préside le conseil des Ministres. Il signe les ordonnances et les décrets. Il nomme aux emplois
civiles et militaires. Il est responsable de la défense nationale. Il est le chef suprême des Armées.
Le Gouvernement : Il comprend le 1er Ministre ; chef du Gouvernement et les Ministres. Il conduit
et cordonne la politique de la nation sous la direction du 1 erMinistre Il est responsable devant le
président et devant lAssemblé Nationale
PAGE µ1§
LAssemblée nationale : lassemblée représentative de la république du Sénégal porte le nom de
lassemblée nationale. Ses membres portent le titre de député.
Les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq (05) ans.Lassemblée National vote
les lois. Elle tient deux (02) sessions ordinaires par année. La 1éresession souvre des le courant du
2eme semestre de lannée. La seconde section souvre obligatoirement dés la 1ere quinzaine du mois
doctobre.Le mandat du président de lassemblée nationale est de cinq (05) ans renouvelable.
Loi : cest un texte soumis au vote de lassemblée Nationale exprimant la volonté nationale. Ce
texte nest valable quaprès approbation du président de la république.
Le conseil constitutionnel : Il comprend cinq (05) membre : le président, un vice président et
trois (03) juges. La durée de leur mandat est de six (06) ans.Le conseil est renouvelable tous les
deux (02) ans en raison du président ou de deux (02) membres outre que le président dans lordre
qui résulte des dates déchéances de leur mandat.
La cour détat : Il est juge au 1er et dernier ressort de lexcès de pouvoir des autorités exécutives.
La cour de cassation : Il se prononce par la voie des recours en cassation sur les jugements
rendus en dernier ressort par les juridictions subordonnées
La cour des comptes : Elle juge les comptes des comptables publiques, vérifie la régularité des
recettes et dépenses, assure le bon emploi des audits, fonds et valeurs gérés par les services de
lEtat ou par les autres personnes morales de droit public.
La haute cour de justice : Est composée des membres élus par lAssemblée nationale et
présidée par un magistrat.
La durée du service militaire sétend sur 25 années : est ainsi repartie : Service active :
24mois-Disponibilité : 03 ans Première service : 15 ans Deuxième service : 05 ans.
Les 3 secteurs de la défense nationale : - défense économique (Douane) La défense militaire
(Armée)- L a défense civile (Police).
Lorganisme chargé de la proclamation des résultats des élections : est le conseil
constitutionnel.
Les différentes sortes de tribunaux dans l organisation judiciaire sont : les tribunaux
régionaux et les tribunaux Départementaux.
La composition du conseil supérieur de la Magistrature est : -La cour constitutionnelle La
cour dEtat La cour de cassation.
Devoirs et droits dun citoyen sont : Devoir : -participation a la défense nationale participation
a la vie publique participation au développement économique respect des lois du pays.
Droits :-liberté politique liberté syndicale liberté sociale liberté philosophique liberté de la
personne humaine liberté de la famille et la collectivité locale.
Comment et structurée ladministration territoriale au Sénégal ? Lensemble du territoire du
Sénégal est devisé en 11 Régions chaque région est divisée en 3 départements.
Le 1erdéputé sénégalaise au parlement Français est Baise DIAGNE.
Les organes crées après la dissolution de la cour suprême sont : -Le conseil détat Le
conseil constitutionnel Les cours et tribunaux
Gouvernement : cest lorgane renferment les plus hautes autorités de létat qui sont chargées de
faire appliquer la loi.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONU : Organisation des Nations Unies.
LONU est constituée comme suit :
- Un secrétariat Général
- Une Assemblée Générale
- Un Conseil de Sécurité (SAC)
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture. Elle est crée
le 04 11 1996 pour resserrer la collaboration entre les peuples par le développement de
léducation, la science et la culture.
PAGE µ1§
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de lAfrique de lOuest
Constitution de la CEDEAO :
- Présidence
- Secrétariat Général
- Membres
LANAD : Accord de Non Agression et dAssistance en matière de Défense.
Hymne national du Sénégal est composé de 05 couplets : les paroles sont de Léopold Sedar
SENGHOR, la musique est de Hubert PEPPERT.
Les budgets soumis à lapprobation de lassemblée nationale sont :
- Le budget de fonctionnement
- Le budget déquipement
- Le budget dinvestissement
Le président de la république est élu par suffrage universel pour 07 ans
Le rôle du conseil économique et social :
- Bien quil nait pas de pouvoir, il assiste le gouvernement dans sa politique économique et sociale
et donne son avis sur les questions à caractère financier et examine les projets de loi qui lui sont
soumis.
Le conseil constitutionnel : est chargé de veiller au respect de la constitution.
Le conseil détat : est charge de contrôler et de conseiller ladministration (double rôle juridictionnel
et consultatif).
La différence entre Etat et Nation : LEtat est une réalité politique tan disque la Nation est une
réalité historique.
Un amendement : est une procédure constituant à changer ou modifier une ou plusieurs
dispositions dun projet ou dune proposition de loi.
Référendum : invite les citoyens à se prononcer directement sur les questions dintérêt général,
mais le plus souvent sur la modification de la constitution.
La constitution : est lensemble des textes Fondamentaux qui déterminent la forme du
gouvernement dun pays.
Commune : est une collectivité locale qui regroupe les habitants du périmètre dune même localité
unie par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leur propre intérêt et capable
de trouver leur ressource à une action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale
et dans le sens des intérêts de la nation.
Les collectivités locales de la république sont :
-La région
-La commune
-La communauté rurale
La mission des collectivités locales sont : La conception, la programmation et la mise en uvre
des actions de développement économique éducatif social et culturel dintérêt régional, communal
ou rural.
La région : est une collectivité locale administrée par un conseil régional élu au suffrage universel.
La mission du conseil régional : Promouvoir le développement économique, éducatif, sanitaire,
culturel scientifique de la région pour réaliser les plans régionaux de développement et aménager
son territoire dans le respect de lintégrité de lautonomie dans les attributions des communes et
des communautés rurales.
Le conseil régional est composé :
- De conseillers et des conseillères régionaux élus pour 05 ans et est lorgane délibérant de la
région.
Pour être en commune une localité doit avoir :
- Une population de plus de 2000 habitants
- Ses propres ressources
PAGE µ1§
- Etre reconnu par décret
Il existe différentes catégories de communes :
- Commune de droit commun
- Commune à statut spécial
- Commune rurale
Le conseil municipal : est sous la direction du maire concourt à ladministration de la commune.
IL doit assurer à lensemble de la population sans discrimination, les meilleures conditions de vie.
La communauté rurale : est constituée par un certain nombre de village du même territoire
possédant des intérêts communs. Le nombre de village dans chaque communauté rurale et la
taille des communautés sont très variables.
Le conseil rural : est une assemblée composée de représentant élus par les villageois de la
communauté.
Le conseil rural est dirigé par un président élu.
La mission du conseil rural : gère les terres, fixe le montant de la taxe rurale, discute et arrête
lutilisation des fonds collectifs établit avec le concours des agents de létat les programmes
prioritaires de développement.
NB : Le nombre de conseiller varie selon limportance de la population de la communauté rurale.
Son siége du conseil rural se trouve au chef lieu de la communauté rurale.
Le pouvoir exécutif : est incarné par le président de la République et son gouvernement. Le
président de la République est élu au suffrage universel pour une durée de 05 ans Il est rééligible
pour un second mandat.
Les attributions du président de la République sont :
-Il est le gardien de la constitution.
-Il détermine la politique de la nation.
-Il signe les ordonnances et décrets.
-Il nome a tous les emplois civil (magistrat, haut fonct).
-Il est garent de lindépendance nationale et de la défense nationale et est chef suprême des
Armées.
-Il nomme le 1erministre et met fin à ses fonctions.
-Il nomme les autres membres du Gouvernement sur proposition du 1erministre.
Les conditions pour être éligible président de la république :
- Etre citoyen sénégalais
- Avoir 35 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique
- Savoir écrire et lire et parler couramment le français.
NB : A la démission ou a la mort du président de la république le président de lAssemblée
nationale le remplace pour 03 mois après de nouvelle élection sont organise
Le pouvoir législatif : est exercé par lassemblée nationale qui formée de députés élus au
suffrage universel directe (scrutin majoritaire scrutin proportionnel).
NB : pour être député il faut :
- Etre citoyen sénégalais
- Avoir 25 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique.
La défense nationale :
Secteurs concernés la défense concerne tous les secteurs vitaux
- La défense militaire qui relève des forces armées
- La défense civile qui relève du ministre de lintérieur
- Le maintien de lordre, protection des personne, sauvegarde des installations
- La défense économique qui relève du ministre de léconomie et finance.
Les principes : les 03 principes qui doivent guider la défense nationale sont
PAGE µ1§
- La permanence
- Lunité
- La décentralisation
NB : Le conseil supérieur de la défense nationale, étudie les problèmes de la défense nationale
qui lui sont soumis par le président de la république et fournit les avis et propositions qui lui sont
demandés
Ils se composent
- Du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
- Du PREMIER MINISTRE
- Du MINISTRE DES FORCES ARMEES
- Du MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
- Du MINISTRE DE LINTERIEUR
- Du MINISTRE DE LECONOMIE ET DES FINANCES
- Du CHEF DETAT MAJOR GENERAL DES ARMEES
- Du SECRETAIRE GENERAL DE LA REPUBLIQUE
PAGE µ1§
RSA
Les différentes catégories de personnels des armées sont :
- Officiers
- Sous-officiers
- Hommes de troupe.
Lordre hierachique résulte : à égalité de grade, de lancienneté dans le grade, à égalité
dancienneté dans le grade, de lancienneté dans inférieur.
Devoir du militaire en tant que citoyen :
- Se conformer aux lois
- Servir avec loyauté et dévouement
- Honorer le drapeau
- Sinterdire de tout acte, propos ou attitude contraire aux intérêts ou à lhonneur de la nation
Devoir du militaire en tant que membre des forces armées : il doit
- Observer la discipline et les règlements,
- Accepter les sujétions de létat militaire,
- Se comporter avec droiture et dignité,
- Prendre soin du matériel et des installations appartenant aux Forces Armée ou placés sous leur
dépendance,
- Prêter main force aux agents de la force publique si ceux-ci requièrent régulièrement son aide
Devoir du militaire exerçant une fonction dans son unité : il doit
- apporter un concours sans défaillance à lautorité,
- Sinstruire pour tenir son poste avec compétence,
- Sentraîner en vue dêtre efficace dans laction,
- Se préparer physiquement et moralement au combat,
Devoirs et responsabilités du chef au combat : Le chef conduit la lutte et produit le combat
jusquau succès ou à lépuisement complet de tous ses moyens. Il stimule la volonté de combattre,
maintient en toutes circonstances lordre, la discipline, au il force lobéissance. Il prend toutes
dispositions pour quaucun document important ni matériel utilisable ne tombe aux mains de
lennemi.
Devoir et responsabilités du combattant :
- Le militaire combattant, seul ou comme membre dune unité ou dun équipage met tout en uvre
pour atteindre lobjectif désigné ou tenir le poste qui lui est assigné.
- Sert les armes ou le matériel dont il a la charge et assure au mieux le service des armes ou des
matériels collectifs dont le personnel a mis hors combat,
-Evite la capture et rejoint lunité au lautorité le plus proche, si dans limpossible de remplir sur
place la mission, il ne peut plus recevoir dordre de ses chefs.
En aucun cas il ne doit :
- Abandonner des armes et des matériels en état de service,
- Entrer en rapport avec lennemi,
- Se rendre à lennemi avant davoir épuisé tous les moyens de combattre.
La formation militaire : tend a développer le sens du service et lesprit de solidarité. Elle prépare
les chefs à lexercice de lautorité, les subordonnés à lexécution des ordres, les unités à lunité à
laction cohérente et collective.
Exercice des droits civiques et libertés publiques : les militaires sont soumis en permanence
aux règles ci-après :
PAGE µ1§
- Ils sont électeurs, ni éligibles, ils ne jouissent ni du droit de grève, ni du droit syndical, leur
libertés dexpression, de déplacements, de réunion et dassociation sont limitées en fonction des
nécessités de la défense, ils ne peuvent contracter mariage sans une autorisation hierachique.
Les décorations sont portées dans lordre suivant : allant du milieu du corps vers lextérieur
Les différentes décorations sont :
- Ordre national du lion
- Croix de la valeur militaire
- Ordre de mérite
- Médaille militaire
- Décoration étrangère portées à la suite des décorations sénégalaises et sans ordre imposé.
La politesse militaire : témoigne de lappartenance à une même communauté et exprime la
solidarité de ses membres.
Le salut : est la plus expressive des marques de la politesse militaire.
Le salut est dû :
- Au drapeau
- A tout supérieur hiérarchique ainsi quaux autorités civiles dans les conditions suivantes.
En dehors des cérémonies :
- Au président de la république
- Au président de lassemblée nationale
- Au premier président et au procureur général auprès de la cours suprême.
Lors des cérémonies :
- Aux autorités gouvernementales, parlementaire, judiciaires selon les dispositions régissant les
prises darmes et cérémonies.
Lorsqu un officier supérieur entre dans un local : le militaire qui le voit le premier commande
A vos rangs, fixe
Lorsquil sagit dun officier subalterne le commandement est Fixe
Sil sagit dun sous-officier le commandement est Garde à vous
Sil sagit dun homme de troupe le commandement est Silence
NB : à la sortie du visiteur (Officiers, sous-officiers ou hommes de troupe), le commandement est
Garde à vous.
Les permissions et congés qui peuvent attribuées aux militaires de toutes catégories sont
la suivante et de tous grade sont :
- Permissions réglementaires de longue durée
- Permissions de courte durée.
- Permissions exceptionnelles.
- Permissions convalescence.
Droits annuel de permission réglementaire dun militaire après la durée légale (ADL ) est de
45 jours.
Le droit annuel de permissions réglementaires d un militaire pendant la durée légale (PDL)
est de 25 jours.
NB : On peut prétendre prendre dune seule fois le droit annuel c'est-à-dire les 45jours quand on
part en permission à létranger.
Une garnison : est une aire géographique à lintérieur de laquelle stationnent des unités ou sont
implantés des établissements des armées.
Commandant darmes : cest lofficier le plus ancien dans le grade le plus élevé qui dirige le
service de garnison.
Major de garnison : cest un officier supérieur désigné par le ministre sur proposition du
commandant de régional. Cest dans les garnisons importantes.
Officier de garnison : cest un officier désigné pour assuré sous lautorité du commandant
darmes, le fonctionnement du service de garnison. Il est lagent dexécution et de contrôle du
PAGE µ1§
commandant darmes pour tout ce qui concerne la garnison. Cest dans les garnisons peu
importantes.
Les différents services de la garnison sont :
- Le service individuel
- Le service collectif
.
Les services individuels de la Garnison : est un service par lequel le militaire est commandé
sans troupe et comprend :
- La députation
visite des hôpitaux
ronde.
Le service collectif de la garnison : est un service assuré par la troupe sous les ordres dun chef
et comprend :
- Garde
- Patrouille
- Piquet.
:
Le service de garnison a pour but :
- Dassurer les relations de service courant entre les unités des armées et les autorités civiles
locales.
- De repartir entre les unités lutilisation dinstallation communes à ces unités.
- De régler la participation aux charges et obligations incombant à lensemble des unités ;
- De faire observer par les militaires, dans la garnison et à lextérieur des enceintes militaires, les
règles de discipline générale dans les armées ;
- De régler la participation militaire aux cérémonies ;
- Dassurer des missions de protection nécessaire à la sécurité des armées.
La garde : est une troupe placée en un lieu déterminé pour y assurer un service de sécurité
auquel peut sajouter un service dhonneur.
Le local ou est logé la garde sappelle : poste de garde
La composition de la garde est de :
- Un sous-officier chef de garde
- Un adjoint
- Le nombre dhommes de rang nécessaire
- Et éventuellement un clairon
La durée totale des factions comme sentinelle d un homme de rang, dans une journée, ne
doit pas dépasser huit (08) heurs.
Consigne s générales : sont celles qui sappliquent à toutes les gardes et comprennent :
- Les devoirs généraux du chef de garde
- Les devoirs du chef de garde dans divers cas graves
- devoirs du chef de garde en ce concerne le maintien dordre public
- prescriptions relatives aux visites de gardes et aux rondes
Les consignes particulières : sont celles qui résultent de la situation spéciale de la garde et de
lobjet en vue duquel le service garde a été établi. Elles sont établies par lautorité militaire
responsable de la sécurité.
Le lieu ou est placé la sentinelle ou le planton s appelle : poste
Le temps pendant lequel la sentinelle ou la planton assure son service à son poste
sappelle : faction.
NB : toute sentinelle ou planton insulté appelle immédiatement le chef de garde, linsulteur est
appréhendé sur le champ.
La durée de la faction des sentinelles : est deux (02) heures
PAGE µ1§
Les patrouilles : sont des détachements qui ont pour mission :
- de faire respecter par les militaires rencontrés en villes, lordre et la discipline,
- ou dassurer une sécurité mobile.
Le but du service général du corps : lexécution des mesures dordre général, notamment de
police intérieure, intéressant lensemble du régiment et nécessitant soit une coordination entre les
différentes unités et service spéciaux, soit une mise en vigueur immédiate.
Les organes dexécutions du service général du corps :
- le service de semaine du corps
- La garde de police
- Le service de semaine des unités.
Le service de semaine du corps comprend :
- Un capitaine
- Un adjudant chef
- Un secrétaire
- Des plantons
- Un motocycliste
Le local de la caserne ou se tient le service de semaine corps s appelle : la salle de service
Le service de semaine de la compagnie comprend :
- Un sergent chef dappel
- Un sergent de semaine
- Un caporal de semaine
Rôle du sergent de semaine : à lintérieur de lunité
- Assurer la permanence à lintérieur de lunité,
- Exécuter les détails du service de police et de discipline commun à toute compagnie
- Transmettre les ordres à tous les officiers et gradés de la compagnie
- Donner le signal des mouvements ou rassemblements ordonnés par le commandant dunité.
Rôle du sergent de semaine : à lintérieur du corps
- Assurer la liaison entre la compagnie et le service général,
- Répondre aux demandes et aux ordres du service générale,
Le cérémonial militaire comprend :
Les prises darmes,
Les honneurs militaires,
Et les honneurs funèbres militaires.
Les prises darme comportent généralement une revue suivie dun défilé. Elles sont des
cérémonies organisées pour :- rendre les honneurs (notamment au drapeau, aux morts en service
commandé, à une haute personnalité) ;
- fêter un anniversaire au rehausser léclat dune manifestation ;
- marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite ;
- remettre une décoration ou des insignes ;- présenter solennellement au drapeau les recrues
lesquelles sont aptes a participer aune prise darme.
Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par les quelles larmée présente
dans les conditions déterminées, un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y ont
droit.
Ils sont rendus par les troupes les équipages, les gardes, es factionnaires, les sentinelles et les
militaires isolés ainsi que par le piquet dhonneur et les détachements fournis spécialement dans le
but dapparat.
Ces honneurs ne se rendent en principe que le jour.
Les honneurs militaires funèbres sont des manifestations officielles par les quelles les Armées
terre, air, mer et la gendarmerie nationale expriment le sentiment de respect à leurs membres, aux
haut personnalités de létat et aux dignitaires décédés de lordre nationale.
PAGE µ1§
Les honneurs militaires sont rendus :
- Au président de la république ;
- Aux drapeaux et étendards des armées ;
- Au premier ministre
-Au ministre des armées ;
- Au président de lassemblé nationale dans le cas prévu par la réglementation en vigueur ;
- Aux autres membres du gouvernement dans le cas prévu par la réglementation en vigueur ;
- Aux autorités civiles et corps constitués dans les conditions prévues par la réglementation en
vigueur ;
- Aux officiers généraux des armées lorsquils sont revêtus de leurs uniformes ;
- Aux dignitaires porteurs de leurs décorations ;
- Aux commandants darmes lorsquils sont revêtus de leur uniforme ;
- Par une troupe, à ses chefs directs, lorsquils sont revêtus de leur uniforme ;
- Aux troupes en armes ;
- Aux monuments érigés en souvenir des morts pour la patrie ;
- Aux convois funèbres.
Les piquets dhonneur : sont des détachements constitués spécialement pour rendre les
honneurs de pieds fermes à une personne ou à un symbole. Leur service ne dure que le temps
nécessaire à laccomplissement de cette mission. Sauf ordre contraire, ils rendent les honneurs
quà la personne ou au symbole qui fait lobjet de leur service.
La coupe de cheveux doit être : nette et sans excentricité, les tempes et la nuque dégagée. Le
port de la moustache est autorisé sous réserve quelle couvre la lèvre supérieure.
En dehors du service : le port de la tenue est interdit à ceux qui se livrent à des travaux ou
occupations incompatibles avec luniforme.
Dans les états étrangers : luniforme ne peut être porté que par les militaires :
- Affectés à des états majors, unités où formations des forces armées sénégalaises stationnées
sur le territoire considéré.
- en poste auprès dune mission diplomatique,
- membre dune mission officielle
- en transit ou en escale pour raison de service.
En dehors du service : la tenue civile peut être portée par les officiers et sous-officiers et par les
hommes de troupes servant au delà de la durée légale.
Les hommes de troupes servant pendant la durée légale peuvent bénéficier de la même
autorisation lorsquils sont titulaires dune permission, quelle quen soit la durée. Mentions en est
portée sur le titre de permission.
Le port de luniforme est interdit :
- Aux officiers et sous-officiers de carrière qui ont perdus leur état ou sont radiés des cadres
- Aux personnels placés en non activité par mesure disciplinaires et aux personnels de réserve mis
en non disponibilité, sauf quand ils sont appelés à répondre à une convocation de lautorité
militaire.
Les récompenses : reconnaissent le mérite. Elles permettent au supérieur de marquer sa
satisfaction, de susciter lémulation et de stimuler le zèle.
Elles sont attribuées pour les motifs suivants :
- actes exceptionnels de courage et de dévouement,
- efficacité exemplaire dans le service,
- dévouement à la collectivité.
Les récompenses attribuées aux militaires de grade sont :
- les félicitations verbales,
- les lettres de félicitation
- les témoignages de satisfaction,
PAGE µ1§
- les citations à lordre,
- les décorations,
- ladmission et la promotion dans les ordres nationaux.
Les félicitations verbales : sont exprimées aux militaires de tous grade par le chef hiérarchique
qui les décerne, soit en particulier, soit devant la troupe. Elles ne sont pas mentionnées au dossier
de lintéressé.
Félicitation écrites : sont exprimées aux militaires de tous grades par le chef hiérarchique qui les
décernes sous formes dune lettre dont une ampliation est classée dans le dossier de lintéressé et
dont le textes est rendu public à léchelon considère.
Témoignage de satisfaction : récompense la valeur de certains travaux et le zèle déployé dans
laccomplissement du devoir professionnel.
Ils sont accordés dans lordre dimportance par :
- Le chef de corps,
- Le commandant de zone militaire ou commandant de légion,
- les chefs détat major darmée les directeurs de service ;
- les commandants de la gendarmerie mobile ou territoire,
- le chef détat major général des armées, le haut commandant de la gendarmerie nationale ou le
le commandant du groupement national des sapeurs pompiers.
- le ministre.
Citation à ordre : sont décernés pour actes exceptionnels de bravoure dans laccomplissement du
devoir militaire, mais en aucun cas pour des travaux intellectuels ou des actes de probités.
Ils sont attribués sur propositions des chefs hiérarchiques :
- à lordre du corps, par les chefs détats majors darmées, les directeurs de service, les
commandants de la gendarmerie territoriale et la gendarmerie mobile,
- à lordre des armées ou de la gendarmerie, le chef détat général des armées ou le haut
commandant de la gendarmerie nationale,
- à lordre des forces armées.
Principes des punitions : les punitions sanctionnent le manquement au devoir ou la négligence.
Elles contribuent à redresser la conduite du militaire fautif et, par leur valeur dexemple, elles sont
une mise en garde pour tous.
Classification des fautes :
1° Faute tendant à soustraire leur auteur à ses obligations militaires :
- actes auto agressifs
- absence
2° Faute contre lhonneur, la probité ou les devoirs généraux du militaire :
- manquement aux devoirs et responsabilités du militaire,
- complot, incitation au désordre,
- passivité, non assistance aux forces de lordre,
- faute contre le renom de larmée,
- destruction, détérioration ou perte volontaire deffets ou matériels militaire
- détournement
- indélicatesse,
- faux, falsification,
- inobservation des règles de police,
- ordonner un acte illégal.
3° Faute contre la discipline militaire :
- atteinte à la neutralité de larmée,
- insubordination,
-refus dobéissance,
- abus dautorité
PAGE µ1§
- voie de fait, outrage.
4° Manquement aux règles dexécution du service :
- infraction aux consignes,
- abandon de poste
- manquement dans le service de veille, de garde ou de permanence,
- manquement à lhoraire ou laccomplissement du travail, inertie, paresse,
- infraction aux règles dexécution des punitions
- infraction relative aux règles de sécurité, aux consignes sanitaires, aux règles de lhygiène et aux
règles de la vie en collectivité.
- utilisation irrégulière de moyen de transport ou de matériel militaire
- infraction aux règles de protection du secret.
5° Fautes et négligences dans lexercice de la profession :
- fautes professionnelle, négligence et imprudence dans le service entraînant accident de
personne ou détérioration de matériel,
- négligence dans lentretien du matériel,
- perte de matériels, documents, effets,
- défaut de rendre compte de pertes de matériels, documents effets, pièce didentité
6° Fautes concernant le comportement et la tenue :
- atteinte aux bonnes murs
- manquement dans le port de la tenue,
- ivresse ; rixes, brimades à lextérieur ou lintérieur dune enceinte militaire.
Les punitions qui peuvent être infligées aux Hommes de troupe sont dordre disciplinaire ou
dordre statutaire.
Les punitions dordre disciplinaire ou normale sont :
- Consigne
- Salle de police
- Prison de corps de troupe
- Avertissement
Les sanctions dordre statutaire ou particulières sont :
- Renvoi de la 1ereclasse à la 2emeclasse
- suspension de grade
- Rétrogradation
- Cassation
- Résiliation du lien au service
- Mise à la retraite proportionnelle doffice (homme de troupe ayant plus de 15 ans service)
Les punitions disciplinaires qui peuvent être infligées aux sous-officiers sont :
- Avertissement simple
- arrêt simple
- arrêt de rigueur
- avertissement du CEMGA
- avertissement du ministre.
Les sanctions statutaires qui peuvent être infligées aux sous-officiers sont :
- Radiation du tableau davancement
- Mise en non activité
- Radiation des cadres
- Mise à la retraite doffice
Personnel naviguant :
- Suspension de vol
- Mise en pied
Les punitions disciplinaires qui peuvent être infligées aux officiers sont :
PAGE µ1§
- Avertissement
- Arrêt simple
- Arrêt de rigueur
- Arrêt de forteresse
- Avertissement du ministre
Les sanctions statutaires qui peuvent être infligées aux officiers sont :
- Radiation du tableau davancement
- Mise en non activité
- Radiation des cadres
- Mise en retraite par mesure disciplinaire
Personnel naviguant :
- Suspension de vol
- Mise en pied.
Les modes dexécutions des punitions disciplinaires (normale) des HDT :
Consigne :
La consigne sanctionne une faute peu grave ou des légères répétées. Elle lhomme de troupe,
pendant sa durée, des sorties et autorisations d, absence auxquelles il pouvait pretendre.
Les punis de consigne continuent à assurer leur service. Ils participent en outre aux travaux
Dintérêt général pendant les heures de loisirs ou de repos ;ils peuvent circuler librement dans le
cantonnement de leur unité et ont accès aux foyers mais doivent répondre à des appels
particuliers.
Salle de police.
Les hommes de troupes punis de police sont soumis au régime des consignés. Ils sont enfermés
dans des locaux disciplinaires en dehors des heures de travail et du temps consacré aux repos.
Les jours de repos, ils sont enfermés dans des locaux disciplinaires en dehors des heures de
Repos et de travail dintérêt général. Des locaux spéciaux sont affectés aux gradés punis de salle
de police chaque fois que la disposition des lieux le perme. La punition de salle de police
nexempte pas des services de nuit.
Prison du corps de troupe.
Les hommes de troupes punis de prison sont astreints à trois heures dactivités matin et soir. Leur
emploi du temps, fixés par le chef de corps, le commandant darmes ou le commandant de
navire ; comporte des séances dinstructions et des corvées. Sur décision de la même autorité ;
ils peuvent également participer à l, instruction dans leur unité.
En dehors de ces heures dactivité, ils restent enfermes, autant que possible isolement.
Cellule
La punition de cellule aggrave celle de prison. Elle est prononcée pour un nombre de jour
déterminé en remplacement dun même nombre de jours de prison. Elle est subie par période
de quatre (4) jours séparés par deux (2) jours de prison. Les militaires punis de cellule sont
toujours isolés et restent toujours enfermés
Avertissement du chef corps.
Lavertissement du chef de corps est toujours accompagné de la punition de prison et de cellule
maximale que cette autorité peut infliger. Cest la dernière punition avant recours aux sanctions
statutaires, mais celles-ci peuvent être infligée ans que l, avertissement en cause soit intervenu.
Mode dexécution des sanctions statutaires (particulières) des hommes de troupes.
Renvoi de la premiére à la deuxième classe.
Le retrait du galon de 1ere classe à une incidence sur la solde. Lintéressé ne peut être remis à
la première classe quaprès un délai de six mois, comptant du jour ou la décision lui a été notifiée.
Cette sanction précède ou accompagne obligatoirement les sanctions particulières pouvant être
infligées aux soldats et aux matelots.
Suspension de grade :
PAGE µ1§
Elle est prononcée pour une durée de trois (3) à six (6) mois selon la gravite de la faute.Pendant la
durée de la punition, le militaire porte le galon du grade immédiatement inférieur à celui quil
détenait.
Rétrogradation :
Les caporaux chefs et quartier maître de 1° classe peuvent être rétrogradés au grade de caporaux
et quartier maître de 2°classe.Ils ne peuvent alors concourir à nouveau pour lavancement au
grade supérieur quaprès un délai minimum dun an courant du jour ou la punition leur a été
notifiée.
Cassation :
Les caporaux chefs, caporaux et quartiers maîtres peuvent être remis soldats ou matelots de
2°classe à titre définitif.Les intéresses ne peuvent alors concourir à nouveau pour lavancement au
grade de caporal ou quartier maître quaprès un délai de deux ans courant t du jour ou la punition
leur a été notifiée.
Résiliation du lien du service :
Les hommes de troupes rengagés et les engagés peuvent être renvoyés dans leur foyer pour
raison disciplinaire dans les conditions prévues par la réglementation sur le recrutement de
larmée.
Mise à la retraite proportionnelle doffice.
Les hommes de troupes, quelle que soit la de leur lien au service peuvent être mis à la retraite
proportionnelle doffice pour raison disciplinaire, dés quils ont atteint quinze ans de services.
Mode dexécution des sanctions normales ou (disciplinaires) des sous-officiers
Avertissement simple.
Lavertissement simple du commandant de compagnie ou formation équivalente ou du chef de
corps est donné soit en particulier ,soit en présence de deux militaires plus élevés en grade que
le puni. Sa forme est laissée à lappréciation de lofficier l inflige. IL nentraîne aucune contrainte
à légard de lintéressé, mais il nest pas renouvelé. Il est confirmé par écrit et donne lieu à
enregistrement au feuillet de punition.
Arrêts simples.
Les sous officiers punis d arrêts simples font leur service et prenne leurs repas dans les
conditions habituelles ;en dehors du service ,ils sont tenus de rester dans leur chambre , ils ne
peuvent recevoir dautres visites que celles rendues indispensables par le service.
Arrêts de rigueur.
Les sous officiers punis darrêts de rigueur cessent le service et sont enfermés dans un local
spécial du corps, de la garnison ou du navire dit chambre darrêts.
Avertissement :
Lavertissement est toujours accompagné de la punition maximale darrêt de rigueur que lautorité
peut infliger.
Mode dexécution des sanctions particulières (statutaires) des sous- officiers
Radiation du tableau davancement :
Le militaire puni sil na pas été rayé des contrôles de larmée active, ne peut faire lobjet dune
nouvelle proposition pour lavancement à titre normal ou à titre exception avant un délai dun an
courant du jour ou la décision lui a été notifiée.
Suspension de grade : elle est prononcée pour une durée de 06 mois au plus. Pendant la durée
de la punition, le sous-officier porte les galons du grade immédiatement inférieur à celui quil
détenait. Il prend son ancien grade automatiquement à lexpiration de la punition. Il ne peut être
daucune proposition pour lavancement avant un délai de 6mois courant du jour ou la punition est
expirée. La suspension de grade entraîne la suppression de la solde correspondante et la perte
dancienneté de grade pendant la durée de la suspension. La suspension peut être transformée en
rétrogradation ou cassation si la manière de servir de lintéressé le justifie.
PAGE µ1§
Rétrogradation : Elle est replace le sous-officier au grade immédiatement inférieur au sein. L e
militaire rétrogradé ne peut faire lobjet dune proposition pour lavancement pendant un délai
dun an durant du jour ou la décision lui a été notifiée
Cassation : Elle remet le sous-officier soldat ou matelot de 2éme classe. Lintéressé peut faire
lobjet dune proposition pendant un délai de 2ans courant du jour ou la décision lui a été notifiée.
Résiliation du lien au service : Le lien au service des sous-officiers peut être résilié pour raison
disciplinaire dans les conditions prévues par la réglementation sur le recrutement de larmée.
Suspension de vol : Elle sapplique au personnel navigant ayant commis une infraction a la
discipline de vol ; elle peut entraîner la suspension de lindemnité des services pendant la durée de
la sanction qui ne peut être supérieure a 15jours.
Mise a pied : Elle sapplique au personnel navigant ayant commis une infraction a la discipline de
vol ou en état récidive. Elle entraîne la suspension de lindemnité des services aériens pendant la
durée de la sanction qui ne peut être supérieure à 3mois.
PAGE µ1§
Les punition pouvant être infligées aux Sous-officiers
PAGE µ1§
Cal et cal/chef 2 - - -
Sgt et Sgt/chef 4 - - -
Adjt et A/C 6 2 - -
A/M et Aspirant 6 2 - -
Off ou S/Off chef de section ou détachement 10 8 4 -
Capitaine 15 15 8 -
Commandant Cie 15 15 8 -
Officier supérieur
Off sup. Chef de corps, Cdt darmes chef Cab. 30 30 20 8
CEMGA. Chef de division 20 20 15 6
Officier subalterne Cdt darmes
Commandant de zone, Cdt de groupement - - 30 10
opérationnel, directeur de service, généraux en dehors
de commandement
CEM Armée, Cdt gend. Territoriale ou mobile - - 45 15
CEMPART, IGFA, généraux membres du conseil - - 50 15
supérieur de défense
CEMGA ou HCGEN ou Cdt en chef des F.A - - 60 15
RSC
Les modes de déplacements sont :
- Le mouvement
- Le Transport
On appel mouvement : le déplacement dune formation sous les ordres et la responsabilité de
son chef. Il seffectue le plus souvent par voie routière généralement en véhicule,
Exceptionnellement à pied.
On appelle transport : le déplacement du personnel ou du matériel sous la responsabilité dun
chef de formation de transport, il seffectue par voie routière, ferrée, aérienne et voie maritime.
Les préparations de marches (marche) : Elle a pour but :
De limiter la fatigue
Déviter le désordre.
Létude porte essentiellement sur les points suivants :
La valeur de litinéraire
Tronçon délicat, point de passage obligé, points de repère. Des conditions matérielles et horaires
des déplacements : - équipement de la troupe renfort éventuel de guides passage au point
initial les haltes et les liaisons intérieures des consignes particulières à la sauvegarde de la
discipline les signaux dalerte et de reconnaissance
Inspection avant le départ : Avant le départ, le chef de détachement doit :
- prendre toutes les mesures pour assurer lalimentation de la troupe (en particulier une journée de
vivre en réserve à ne consommer que sur ordre rassembler ses hommes au point prévu se
faire rendre lappel du personnel sassurer que les personnel ont vérifie le matériel (armement,
PAGE µ1§
poste radio outils, bidons remplis deau) communiquer aux hommes les consignes particulières et
lheur officielle rendre compte au commandant dunité de létat physique de la troupe).
Détachement déclairage : Aux ordres du chef de section de tête comprend :
- le personnel chargé de la sécurité immédiate une équipe dorienteur réduite le cas échéant à
un sous-officier - un ou plusieurs hommes chargés de la détection des radiologique et chimique
un radio ou agent de liaison. Il est parfois renforcé guides à surveiller en zone dinsécurité. En
avant de lunité, il a pour mission : didentifier et de reconnaître les points principaux de litinéraire
de rendre compte de toute modification importante apportée au trajet prévu.
Léquipe dorienteurs et composé : dun sous officier un ou plusieurs hommes chargés de la
détection radiologique et chimique - un radio ou agent de liaison. Il est parfois renforcé de guides
à surveiller en zone dinsécurité.
Exécution des marches : le passage par un même point initial selon un horaire fixé des différents
éléments destinés à suivre le même itinéraire permet au chef de contrôler lexécution de ses ordres
et éventuellement de les compter.
Lallure est réglée par le personnel de tête : Elle est relativement lente au départ dune montée
et réduite au début dune descente. La vitesse de marche varie selon la situation tactique létat
des itinéraires les conditions atmosphériques et fatigue de la troupe. Elle est de lordre de
4Km /H par jour et 03Km /H de nuit.
La formation normale de marche est : la colonne par un sur lun ou lautre des bas coté de la
route. Les gradés échelonnés dans les dispositifs exercent le contrôle permanent de leurs
hommes (respect des distances, allégement des éclopés, des blessés et malades jusquà une
position dattente).
La discipline de marche garantit lexécution du mouvement et permet d éviter la fatigue
Les haltes : si la situation tactique le permet, les marches sont normalement coupées de haltes de
courte durée à intervalles régulières (10mm de pause après 50mm de marche).Si la distance à
parcourir est importante et si les circonstances atmosphériques le permettent un grande halte doit
permettre à la troupe de salimenter.
Franchissement des voies ferrées : en dehors des passages aménagés, les franchir en ligne et
par élément organique.
Traversée dune zone contaminée : Eviter les fonds de terrain spécialement ceux qui retiennent
lhumidité et le brouillard ainsi que la végétation base ( branche basse, buisson , haute herbes)
Franchissement des ponts : si aucun élément nest en place pour régler la circulation, le chef du
détachement déclairage reconnaît louvrage, des consignes particulières de traversée sont
établies. En cas de besoin un orienteur est placé à lentrée du pont.
Marche par grande chaleur : Si la situation le permet :
- Alléger la troupe
- Diminuer la vitesse
- Choisir pour les haltes des emplacements aérés et pourvus deau potable
- La consommation deau glacée ou de boisson alcoolisée est prescrite
- Allonger à lombre et soigner rapidement les victimes au refroidissement
- Enfin veiller au respect des mesures dhygiène
Marche à grand froid : léquipement doit être adapté :
- Port de vêtements chauds et secs si possible
- Légèrement desserrés lacets, bretelles, ceintures, ceinturons
- lalimentation doit être enrichie, des repas chauds assurés au moins une fois par jour
- Faire du halte à des emplacements abrités
- Mettre à labri et soigner les individus victimes de coup de froid.
Sauvegarde : La sûreté immédiatement repose à la fois sur le système de guet et dalerte
permanent et sur les dispositions de combat prévues pour signaler sans délai à toute action
ennemie.
PAGE µ1§
Lordre de mouvement : est lensemble des dispositions prescrites par le commandement ou
arrêtés par le commandant de colonne.
Rôle du serre fil général :
- En queue de colonne, dispose selon les circonstances
- de moyens de réserve
- de moyen de dépannage
- dun détachement sanitaire
- dun détachement de sûreté
Crédit de mouvement :
Cest lautorisation accordée à un ou plusieurs véhicules pour se déplacer sur un itinéraire
réglementé, il comporte lindication des heures fixées pour le passage du 1° et du dernier véhicule
de la colonne aux ponts dentrées et de sortie sur litinéraire.
Distance : Lespace qui sépare deux véhicules consécutifs déléments organisés dune colonne.
Créneau : lespace en unité de long ou de temps qui sépare deux éléments organisés dune
colonne mesurée à partir du dernier véhicule dun élément jusqu au 1° véhicule de lélément
suivant.
Cantonnement : lorsque la troupe occupe un ensemble de bâtiment civils ou militaires.
Bivouac : lors que la troupe est installée en plein air, sous la tente ou des abris improvisés.
Cantonnement bivouac : lorsqu une partie des effectifs cantonnent tan disque lautre bivouac
A proximité.
La sauvegarde : la sûreté immédiate repose à la fois sur le système de guet et dalerte
permanent de la colonne et sur les dispositions de combat prévues pour riposter sans délai à toute
action ennemie.
Le détachement précurseur :
- un chef de détachement
- un élément chargé de la sûreté immédiate
- un élément chargé de linstallation matériel
Choix du stationnement : il doit répondre aux conditions suivantes
- faciliter la sécurité terrestre et aérienne
- être situé en dehors et plus prés de litinéraire suivi
- disposer daccès et de débouchés faciles
- avoir un sol résistant quelle que soient les conditions atmosphériques
- disposer des points deau pour lalimentation, lhygiène et lentretien des véhicules
- permettre le logement de la troupe.
La mission du détachement précurseur :
- faire connaître le lieu de stationnement après lavoir éventuellement abordé en sureté si la
situation lexige.
- organiser et mettre en place les 1° éléments du dispositif de sûreté terrestre et aérien NBC
- préparer linstallation de la troupe et fixer lemplacement du PC de lélément du garage des
véhicules et de latelier .
- du poste dessence et du poste de secours
- fait flécher et jalonner les voies daccès et de sortie
- prendre contact avec les autorités militaires puis avec les autorités civiles.
La mission de lélément du jour : il peut être chargé
- dassurer la garde du PC
- deffectuer les rondes, des patrouilles, des escortes
- de fournir le personnel nécessaire à lexécution des services de garde de lunité.
Mission des équipes de reconnaissance dorientation et de guidage :
- le fractionnement de la colonne en éléments organisés et encadrés pour faire face à une
menace ennemie éventuelle en cours de route
PAGE µ1§
- larticulation des éléments selon létat des itinéraires de la mission à remplir en fin de
déplacement et la contribution que lélément peut à la sûreté de la colonne
- léchelonnement des véhicules.
Lordre de mouvement : est un ensemble de désignation prescrite par le commandement de
colonne. Il précise en particulier la composition et la mission des équipes ROG.
Rame : b
PAGE µ1§
2 5
ECOLE DE GUERRE
PAGE µ1§