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COMBAT

Un fantassin : c’est un spécialiste du combat rapproché.


Les actes élémentaires du combattant : Ils sont au nombre de trois. Leur combinaison dans le
temps et dans l’espace s’appuyant sur les actes réflexes constituent les principes de base de
l’exécution de toute mission.
- Se déplacer : Progresser pour rechercher l’ennemi, le surprendre ou l’éviter.
- Se poster : Il s’agit de s’installer en un point du terrain qui permette :
d’observer (Voir),
sans être vu (Invisible),
d’utiliser son arme (Tirer),
d’être si possible abrité(Abri),
d’être en liaison avec son chef (Liaison).
- Utiliser ses armes : Mettre en œuvre son armement dans les conditions du combat en
adaptant le genre de tir et éventuellement le type d’arme et de munition en fonction des
ordres reçus ou de la situation.
Les actes réflexes du combattant sont : C’est une action d’exécution rapide qu’il faut faire
acquérir à l’état de réflexe. Il est pris soit au commandement, soit à l’imitation, soit l’initiative.
- S’orienter : Il s’agit, tant en déplacement qu’à l’arrêt, de pouvoir déterminer et suivre une
direction, ou de pouvoir d’emblée, et en attendant les ordres complémentaires du chef de
trinôme ou du chef de groupe, de commencer la surveillance d’un secteur dangereux.
- Se camoufler : Tout en assurant la mission, se dissimuler aux vues de l’ennemi terrestre et
aérien, et, éventuellement, de la population.
- Se protéger : Prendre les mesures adaptées pour être à l’abri des vues et des coups de
l’adversaire.
- Tirer ou lancer des grenades : Connaître la technique et le service de son arme de
dotation, de double dotation, des grenades (et si possible des autres armes du groupe), de
façon à en obtenir à tout instant un emploi efficace, à terre ou à partir du véhicule en
déplacement.
- Garder la liaison : Se déplacer dans la direction générale prescrite, ou se poster, en gardant
la liaison à vue avec les autres combattants au sein du trinôme, en vue d’assurer leur
protection.
- Désigner d’un objectif : Désigner rapidement et précisément un objectif de façon à
permettre sa localisation. Cette désignation se fait prioritairement à l’aide du pointeur laser,
mais le procédé dégradé décrit ci-dessous doit être connu.
- Progresser : Se déplacer en utilisant le terrain pour échapper aux vues et aux coups de
l’adversaire et en recherchant les indices de sa présence.
- Apprécier d’une distance : Evaluer la distance pour accroître la précision des comptes
rendus, se déplacer d’un point à un autre, ou désigner la position de l’ennemi et ainsi, pouvoir
faire usage de son arme dans les meilleures conditions.
- Communiquer : Transmettre, par un moyen adapté à la situation du moment, un
renseignement aux voisins, au chef d’équipe, ou au chef de groupe.
- Observer : Rechercher par la vue et l’écoute des renseignements concernant le terrain et les
activités de l’ennemi, des amis, et, éventuellement, de la population. L’acquisition du
renseignement par l’écoute peut précéder celle par l’observation directe.
- Rendre compte : Exposer à son chef dans les délais les plus brefs, avec exactitude et
précision, ses observations concernant l’ennemi, les amis, le milieu (terrain, population).

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Les differents modes de progression :
- La marche normale : s’effectue chaque fois que c’est possible, en général loin de l’ennemi.
- La course : en fonction du terrain, la course est prise également pour franchir un passage
dangereux (clairière, glacis, route )
- LE RAMPING : généralement à proximité de l’ennemi pour échapper aux vues et aux coups.

Un point de repère doit être :


-Visible
-Fixe
-Caractéristique
-Proche de l’objectif

Guetteur : est un combattant placé à l’avant d’une troupe en arrêt pour assurer la sûreté
rapprochée du chef et de la troupe.
Les consignes générales :
- Pouvoir alerter discrètement son chef
- Observer en permanence
- Savoir arrêter un isoler ou un groupe d’isole
- Etre bien posté
Les consignes particulières du guetteur :
- E : renseignement sur l’ennemi
- S : secteur de surveillance (limite droite, gauche)
- T : terrain (points particuliers)
- O : condition d’ouverture de feu
- M : moyen d’alerte
- A : position des amis
- C : chemin de repli, place du chef
La relève du guetteur se fait comme suit :
La relève a toujours lieu en présence du chef,
L’observation ne doit être interrompue un seul instant,
Le passage des consignes se fait discrètement.
la nuit
La relève des guetteurs doubles se fait à mi-temps afin de garder le bénéfice de l’adaptation à la
nuit d’un des éléments.
pour une mission de courte durée :
- Le guet est doublé
- L’un des guetteurs assure le guet à courte distance
- L’autre est chargé des secteurs lointains et du guet aérien
Pour une mission longue durée : le guet est simple
- L’un des guetteurs veille
- L’autre au repos sera chargé en cas de besoin d’assurer la liaison avec le chef de groupe.
De nuit :
- un guetteur est fixe écoute et utilise éventuellement les moyens d’aide à la vision nocturne.
- Le second est guetteur mobil ou guetteur au repos.
Le but du guetteur aérien :
- Est de donner l’alerte
- Faire entrer en action les armes anti-aériennes au moment opportun
- Se protéger
- De déceler au plus loin la présence d’avions ennemis ou douteux
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Se camoufler :
C’est se dissimuler à la vue terrestre, aérienne de l’ennemi et éventuellement de la population.
Les principes d’un bon camouflage :
- P préventif
- A adapté
- D discret
- E entretenu
Les qualités ou règles d’un bon camouflage :
- F Forme (casser les formes caractéristiques des objets)
- O Ombre (éviter les zones claires et utiliser les zones d’ombres)
- M Mouvement (éviter les mouvements inutiles
- E Eclats (casser les éclats des objets)
- C Couleur (éviter les couleurs vives)
L’éclaireur :
C’est un combattant placé à l’avant d’une troupe en déplacement pour déceler toutes indices ou
indices activités de l’ennemi et de rendre compte à son chef.
Les consignes générales de l’éclaireur :
- T Tenir son arme prête à faire feu
- R Rester en liaison avec son chef
- A Arrêter pour observer
- C Choisir des points de repére
- Signaler les observations faites sur le teerain
Comment progresse l’éclaireur de nuit :
- De nuit la mission de l’éclaireur exige une concentration de tous ces sens pour vaincre la nuit
psychologiquement et physiquement.
- Il faut que l’éclaireur soit doublé
- Suivi de prés par son chef
- Relevé fréquemment
- Soit dégagé de tous souci de conservation de direction, cette dernière incombe au chef
- S’arrête fréquemment connaître les signaux de reconnaissance et les mots de passe.
Agent de transmission :
C’est un combattant chargés d’acheminer sûrement un message verbal ou écrit d’un chef à un
autre chef ami. Tout en étant en mesure de rendre compte des observations faites au cours de son
déplacement à l’aller comme au retour.
Les consignes de l’agent de transmission :
- M Message à apprendre par cœur
- I Itinéraire aller
- R Refus de combattre
- O Objectif
- I Itinéraire de retour
- R Rendre compte

Les Qualités d’un bon poste sont :


- V Voir sans être vu
- I Invisible
- T Tirer
- A Abri, être à l’abri des coups de l’ennemi
- L Liaison, être en liaison avec son chef
Le binôme : est l’association permanente de deux combattants au rôle complémentaire.
Le chef du binôme : est le premier grenadier voltigeur (GV)
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Les missions du binôme sont :
- Eclairer
- Guetter
- Défendre
- Appuyer
Eclairer pour le binôme : mission qui consiste précédant une troupe en déplacement à déceler
l’ennemi, à alerter et renseigner le chef afin d’éviter toute surprise et de donner au chef le temps de
réagir.
Guetter : mission qui consiste pour un binôme à partir d’un emplacement choisi, à observer un
secteur délimité pour détecter les menaces aériennes à alerter et renseigner son chef.
Défendre : mission qui consiste à empêcher l’ennemi de s’emparer du point que l’on occupe en
l’interdisant la progression dans le secteur puis en poursuivant le combat jusqu’à l’ordre de repli.
Appuyer : mission qui consiste à partir d’une position choisie, à apporter sur ordre ou de façon
spontanée une aide à un autre binôme par des feux appliqués sur des objectifs repérés.
Les modes de déplacement du guetteur sont :
- Le perroquet
- Tiroir
Les modes de déplacement du combattant sont :
- La marche
- Le bond
- En courant
- La quadrupédie
- En rampant
Le compte rendu : c’est l’exposé sommaire de l’exécution d’un ordre ou d’une situation nouvelle.
Groupe de combat : est la cellule élémentaire en principe indissociable, capable d’exécuter une
mission simple par le choc et par le feu en combinant l’action des équipes le composent.
Composition : il est composé d’une équipe choc qui réunit les combattants dotes d’armes
individuelles et d’une équipe feu organise par le service d’un ou plusieurs armes collectives et
armes personnelles collectives.
Définitions :
Intervalle : est l’espace séparant 2 hommes mesurés dans le sens du front.
Distance : est l espace séparant 2 hommes mesurés dans le sens de la profondeur.I
Formations :
Colonne :
- utilisé pour la progression a bonne allure,
- utilisation d’un cheminement,
- infiltration déplacement de nuit.
Inconvénient : Elle est moins flexible que les autres formations. Le tir du plus part des
combattants est masqué vers l’avant.
En ligne :
- Réduction de la vulnérabilité aux feux d’infanterie exécutée de front,
- occupation d’un abri ou couvert rectiligne.
- Franchissement d’une route, une coupure, une crête, une bande de terrain,
- abordage d’une lisière et assaut.
Inconvénient : Difficile à contrôler, vulnérable au flanc et l’arrière.
Colonne double :
- progression rapide en terrain propice ou le long d’une route,
- faire face à plusieurs directions à l’arrêt et à marche.
- S’infiltrer le jour, protéger un flanc.
Inconvénient : Le tir d’un combattant et toujours masqué.
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Les missions du groupe :
- R Reconnaître
- E Eclairer
- S Surveiller
- C Couvrir
- A Appuyer
- D Défendre
- I Intercepter
- S S’emparer
Reconnaître : mission qui consiste à aller chercher le renseignement d’ordre tactique ou
technique, sur le terrain ou l’ennemi, sur un point ou dans une zone donnée en engageant
éventuellement le combat.
Eclairer : c’est rechercher le renseignement sans engager le combat, en contribuant à la sûreté
rapprochée du chef et de la troupe.
Surveiller : mission ou mesure de sûreté ayant pour but de déceler toute activité de l’ennemi sur
un point, sur une zone, ou sur une direction dans le but d’alerter et de renseigner.
Couvrir : prendre à tous les échelons du commandement l’ensemble des mesures actives et
passives nécessaire pour s’opposer à une action éventuelle de l’ennemi pouvant menacer le
déroulement de l’action principale amie, à l’échelon considéré.
Appuyer : apporter une aide à une unité amie spontanément sur ordre le plus souvent sous
formes de feu.
Défendre : mission qui consiste à empêcher de s’emparer d’un point, ou d’une zone. Elle est
toujours conduite sans esprit de recul et peut être assortie d’une notion de durée.
S’emparer : il s’agit de s’assurer la possession d’un point précis en détruisant, en capturant ou en
chassant l’ennemi qui peut l’occuper.
Intercepter : intervenir rapidement et par surprise à la suite d’un renseignement généralement
d’observation contre un ennemi en mouvement, à pied ou blindé, mécanise en vu de le détruire ou
au maximum de l’arrêter après l’avoir devance sur un point favorable du terrain.
Ordres :
Au reçu d’une mission :
Ordre préparatoire :
- P Personnel
- A Armement
- T Tenue
- R Radio
- A Alimentation
- C Camouflage
- D Divers
- R Rassemblement.
Ordre initial : (SMEPP)
- S Situation
- M Mission
- E Exécution
- P Place du chef de groupe et son remplaçant éventuel
- P Place du groupe dans le dispositif de la section
Ordre déplacement :
- D Direction
- P Point à atteindre
- I Itinéraire
- F Formation
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Ordre en cours d’action :
Ordre dynamique :
M Mission
O Objectif
I Itinéraire
C Conduite à tenir
P Place du chef
Ordre statique :
P Place
M Mission
S Secteur de tir
P Point particulier
C Conduite à tenir
P Place du chef.
Ordre arrêt simple
- Face à tel endroit
- Formation en ligne
- Halte
Compte rendu en cour d’action : il doit être fréquent et spontané
- Je suis –
- Je vois
- Je fais
- Je demande
Compte rendu de patrouille ou de reconnaissance :

A Composition,
B Mission reçu,
C Heure de départ,
D Heure de retour,
E Itinéraire aller et retour,
F Terrain,
G Ennemis,
H Modification à apporter aux cartes,
I renseignement divers,
J résultat des rencontres avec l’ennemi,
K Etat de la patrouille,
L Conclusion et recommandation
Ordre de mise en garde :
Face à tel point
A tel endroit : limite droite . limite gauche
Disposition de combat
Les actes élémentaires du groupe
-Se déplacer
–S’arrêter et tomber en garde
– Utiliser ses armes
Les actes élémentaires du combattant : C’est l’ensemble des actes réflexes.
-Se déplacer
-Se poster
-Utiliser ses armes
Les missions du fusilier voltigeur :
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- mission à base de renseignement (éclairer, reconnaître, surveiller, couvrir),
-Mission défensive (défendre),
-Mission offensive (attaquer ou contre attaquer, détruire s’emparer) .
Préciser le contact : c’est déterminer le coin ou la zone ou l’ennemi résiste aux actions engagées
contre lui ainsi que les intervalles de son dispositif.
Point sensible : installation ou ouvrage dont l’importance pour la défense justifie la mise en œuvre
de travaux tendant en à diminuer la vulnérabilité.
Le poste de combat : est une fraction d’infanterie dont l’effectif ne dépassant pas une section, est
détache en avant d’une unité en point d’appui qui a pour mission de ralentir l’approche de l’ennemi
ou de défendre un point.
Rompre le contact : action destinée à se dérober aux feux et aux vues de l’ennemi pour le
devancer.
Interdire : empêcher à l’ennemi d’avoir accès à elle position de terrain ou de franchir telle ligne ou
d’utiliser telle personnelle ou telle installation.
Se replier : céder de terrain pour se rétablir à l’arrière de position détenue d’autres ou se mettre à
l’abri de l’obstacle important.
Tenir : occuper et défendre un espace du terrain.
Prendre le contact : l’action qui consiste pour les éléments de tête à engage le feu l’ennemi ou à
s’infiltrer dans un dispositif en vu de renseigner, de tir éventuellement de conquérir les points clés
utiles à la poursuite de l’opération.
.
Ordre de tir :
L.R.A.C
- A Approvisionner à tant de roquettes
- C Charger
- O Sur tel objectif
- F feu
F.L.G
- G Genre tir
- D Distance
- N Nombre
- O Objectif
- F Feu
HAA52 :
- H Hausse
- C Charger
- O Objectif
- D Distance
- F Feu
Les consignes de tir d’une arme collective sont :
- M : Mission
- O : Objectif
- P : Pointage
- R : Repérage
- D : Déclanchement
- R : Régime
Réduction d’une Résistance : C’est une action qui consiste à mettre un élément ennemi hors
combat(le détruire, le capturer, ou le chasser) après l’avoir repéré, identifié et localisé.

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Embuscade : C’est une action brutale déclenché par un élément ennemi installé à l’avance sur un
terrain favorable et connu pour surprendre un élément ennemi en déplacement, le détruire, ou le
capturer.
Composition de l’élément embuscade :
-un (01) élément de guet alerte
-un (01) élément de destruction assaut
-un (01) élément d’arrêt
Éventuellement un élément de couverture
Eventuellement un élément de recueil
Les facteurs de réussite de l’embuscade :
Une préparation minutieuse qui repose sur :
Le renseignement sur l’ennemi (NVA)
Choix de l’emplacement : cet emplacement doit permettre :
- de ne pas être décelé
- d’observer au loin l’arrivée de l’ennemi
- d’avoir des champs de tir profonds
Les qualités d’un poste de combat :
*Prendre appui sur un obstacle
*Offrir des vues des possibilités de tir et de protection
*Peu accessible aux véhicules et engins blindés
*se camoufler des vues aériennes et terrestres
Dossier du poste :
Le plan de défense
Le plan des installations existant et à réaliser
Le plan des feux du groupe point d’application des tirs
La répartition des missions et conduite à tenir
Les liaisons internes et externes.
La patrouille : C’est l’action de combat d’un élément de faible effectif isolé qui se dans une zone
donnée en vue de remplir une mission bien déterminé.
Le repli se fait dans l’embuscade comme suit :
L’élément guet alerte, élément d’assaut destruction, élément de recueil
Différence entre coup de main et embuscade : le coup de main se fait sur un objectif fixe tan
disque l’embuscade sur un objectif mobile
Les types de patrouilles :-patrouilles de combat – patrouilles de liaison –patrouilles de
renseignements –patrouilles de reconnaissance –patrouilles de contact
Les composantes de éclairer :
Se déplacer, observer, reconnaître, rendre compte
Les composantes de reconnaître : se déplacer tomber en garde, observer, se renseigner,
renseigner, appuyer, déborder, fouiller, se réorganiser, rendre compte
Les missions de l’équipe choc : Peuvent se classer en deux groupes, celles qui ont pour but la
recherche de l’ennemi et la sûreté :
- Eclairer
- Reconnaître un point
- Effectuer une patrouille
- Fouiller
- Progresser par infiltration
- Surveiller un secteur
- Poste de guet ou poste d’observation suivant qu’il s’agit d’alerte ou de recherche du
renseignement.
Celles qui visent à détruire un élément ennemi :
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- L’embuscade
- Le coup de main
- L’assaut
- Les actions de destruction, de sabotage, de harcèlement à l’intérieur du dispositif ennemi.
NB : La place du chef d’équipe dans l’équipe est là ou il peut le mieux déclencher et diriger le tir
de l’arme antichar ou antipersonnel, dont la mission du moment est plus importante.
Réduire : mission qui consiste a mettre hors combat un élément ennemie, localisé, identifier a sa
pointure, en le détruisant, en capturant et le chassant.
Les composantes de surveiller : se mettre en garde ou s’installer, observer dans un secteur, se
couvrir, être en liaison, rendre compte
Les composantes de défendre : s’installer et préparer le combat, surveiller, combattre, rendre
compte
S’emparer de : mission qui consiste de s’assurer de la possession d’un point précis en
détruisant, en capturant en chassant l’ennemie qui peut l’occuper
Interdire : empêcher d’avoir accès à tel position de terrain ou franchir telle ligne ou d’utiliser tel
personnel ou telle installation
S’orienter : c’est chercher à partir de sa position les quatre points cardinaux.
CONTROLER : Interdire à l’ennemi la libre disposition d’une zone, d’une part en décelant et en
suivante toute infiltration ou mouvement ennemi à l’intérieur de cette zone, d’autre part en agissant
contre cet ennemi
FREINER : Procédé de combat ou par extension mission qui a pour but de ralentir la progression
ennemie sur une direction ou dans un e zone par action de détachements mobiles, par des feux et
par des obstacles.
FIXER : Exercer sur l’ennemi une pression suffisante pour lui interdire tout mouvement ou tout
déploiement de son dispositif.
Les procédés d’orientations de jours : le soleil, - la montre, - la boussole, -le crayon, - les
mosquées, -les églises.
Les procédés d’orientation de nuit : le bonhomme d’Orion, - la grande ourse, -la croix du sud, -
la lune,-la boussole,- l’étoile polaire.
Les procédés relatif à l’ appréciation de distance :à travers le doigt, - à travers le canon d’une
arme, comparaison à partir d’une distance déjà connue, par étalonnage, -la distance entre deux
poteaux électriques 100métres.
Les procédés relatifs à la désignation d’un objectif :
La désignation directe :
- chef devant moi
- dans la direction de mon bras
- environ 100 metres
- un bâtiment blanc.
La désignation indirecte :
- chef devant moi
- dans la direction de mon bras
- environ 100 mètres
- un bâtiment blanc
- à cinq doigts du bâtiment blanc deux combattants en tenue camouflée couchés avec des
M.16.
Les modes de déplacement du combattant :
- la marche normale,
- le bond, en courant,
- la rampe,
- la quadrupédie.
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Les modes de déplacement du binôme :
- en tiroir
- en perroquet.
Le binôme : c’est l’association permanente de deux combattants au rôle complémentaire
Les composantes de intercepter :
Se déplacer
Se poster
Observer
Utiliser ses armes,
Rendre compte
Assaut : c’est le bond final de l’attaque ayant pour but l’irruption dans le dispositif ennemie
l’abordage du combat corps a corps.
Le combat antichar est :
- Agressif
- Mobile
- Souple
Pour détruire un char : il faut
- Utiliser des zones favorables du terrain
- Isoler le char
- Le ralentir ou mieux l’arrêter
- L’aveugler
- Le détruire
Au commandement « disposition de combat » le tireur du LRAC tient son arme prête à faire
feu
- vérifie la propreté du tube
- vérifie le fonctionnement du circuit électrique
- met en place la lunette de tir
Le chargeur :
- Se prépare à sortir une roquette
- Se tient toujours prêt à approvisionner le tireur
Les points forts du char sont :
- Armement
- Protection contre les éclats d’artillerie
- Mobilité
- Sa masse
- Son bruit
- Son aptitude à escalader, renverser ou contourner les obstacles,
- Impressionne le combattant individuel
Les armes Antichar du groupe sont :
- LRAC 89
- FLG
Composition de l’équipe feu :
- Une pièce anti-chars (LRAC)
- Une pièce anti-personnelle (FM ou arme automatique collective)
La place du chef d’équipe feu :
Le chef d’équipe feu se place là ou il peut le mieux déclencher et diriger le tir de l’arme anti-char ou
anti-personnelle.
Au commandement disposition de combat le tireur du FLG :
- vérifie le bon fonctionnement du fusil lance grenade
- ferme l’obturateur d’évent
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- manœuvre la grille de visée
- manœuvre la bague coulissante
- vérifie l’état des étuis et des grenades
- enlève le ruban adhésif de l’un des étuis
La différence entre l’embuscade AP et AC :
L’embuscade AP est composée
- guet alerte
- assaut destruction
- élément de recueil
Alors que l’embuscade AC est composée
- élément guet alerte
- destruction
- recueil
- couverture

TOPO

La topographie : est une science qui a pour but l’emploi de document d’appareil et de matériel en
vu de déterminer :
- des coordonnées
- des directions
- des distances
- des pentes et des sites pour un but militaire
La carte : c’est la représentation plane et conventionnelle des détails naturels et artificiels de la
surface terrestre ainsi que de son relief.
La verticale : la direction suivante laquelle s’exerce la pesanteur en un point, cette direction est
donnée par le fil à plomb.
Le plan horizontal : est un plan perpendiculaire à la verticale, matérialisé dans la nature par la
surface d’une petite étendue d’eau tranquille.
Le méridien : soit un point A du terrain, le plan passant par A de l’axe des pôles est appelé plan
méridien de A.
Parallèle : le plan perpendiculaire à la ligne des pôles et passant a coupe l’allipsoide suivant une
circonférence appelé parallèle.
L’équateur : le parallèle dont le plan passe à égale distance entre les pôles
La longitude : la longitude M d’un point est l’angle que fait le plan méridien du point avec le plan
méridien pris comme origine. Elle est comptée de 0° à 180°à partir du méridien
origine .positivement vers l’ouest et négativement vers l’est.
la latitude : la latitude L d’un point est l’ angle que fait la verticale passant ce point avec le plan de
l’équateur. Elle est comptée positivement dans l’hémisphère nord et négativement dans l’heure sud
de 0 à 90° de part et d’autre de l’équateur
L’altitude : l’altitude z d’un point est la distance verticale qui sépare ce point au niveau moyen
des mers supposées prolongés sous les continents (géoïde). Elle est comptée en mètre sur la
verticale passant ce point.
Le nivellement : c’est la représentation plane et conventionnelle sur la carte du relief du terrain
L’équidistance : c’est différences d’altitude entre deux courbes de niveaux consécutives
La planimétrie : c’est la représentation de l’ensemble des détails naturels et artificiels qui se
trouve sur le sol.
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Courbe de niveau : c’est un point réunissant les points de même altitude.
LES (03) sortes de courbes de niveau :
-courbes maîtresses
-courbes ordinaires
-courbes intercalaires
Courbe de niveau maîtresse : est la courbe imprimée d’une façon plus accentuée et porte la
mention de l’altitude présentée.
Courbe de niveau intercalaire : est la courbe représentée en pointillés que l’on fait figurer en
deux (02) courbes de niveau lorsque le terrain est plat.
La dénivelée : la dénivelée d’un point par rapport à un autre est la différence d’altitude entre ces
points. Elles s’exprime en mètre et est précédé d’un signe (+ ou -)
Le tour d’horizon : le tour d’horizon est l’ensemble des opérations topographiques exécutées a
partir d’un point dit d’observation et qui permettent de faire correspondre à tout détail du terrain sa
représentation sur la carte et inversement
But du tour d’horizon : il permet d’identifier :
* des grandes lignes du terrain
* des repères naturels caractéristiques appartenant à la planimétrie ou au nivellement
* des objectifs militaires quelconques.
Les opérations essentielles sont :
 Orienter la carte
 Déterminer le point de station
 Déterminer les parties essentielles du terrain
 Identifier ces parties essentielles sur la carte
 Choisir et identifier des points de repères
 Identifier les points quelconques
L’orientation : c’est l’action qui à pour objet de déterminer du lieu ou l’on se trouve la direction
des points cardinaux.
L’échelle : est le rapport constant existant entre les longueurs mesurées sur la carte et les
distances correspondantes sur le terrain. Elle s’exprime sous forme de fraction dont le numérateur
est toujours égal à 1.
Les différentes échelles sont :
Les cartes à grande échelle ex : 1/ 10.000, 1/ 20.000, 1/25.000
Les cartes à moyenne échelle ex : 1/ 50.000, 1/ 100.000
Les cartes à petite échelle ex : 1/ 200.000, 1/ 500.000
Méridien Greenwich : méridien d’origine (convention) passant par Greenwich à l’est de Londres.
Orienter une carte : c’est rendre les lignes de la carte parallèle aux lignes correspondante du
terrain.
Il y à trois directions de référence : -le nord géographique ; -le nord magnétique ; -le nord du
quadrillage de la carte.
Le nord géographique : (NG ou *) donné par la direction du méridien géographique et l’étoile
polaire. C’est le nord constant de référence.
Le nord magnétique: (NM ou) donné par la pointe bleue de l’aiguille aimantée de la boussole.
Le nord de la carte : (GN ou Y) donnée par la direction des axes verticaux et parallèle du
quadrillage.
Déclinaison magnétique : (D) Angle formé par la direction du nord magnétique avec la direction
du nord géographique.
Déclinaison magnétique rapportée à la carte : (d) l’angle formé par le nord de la carte avec le
nord magnétique.
Convergence : (C) l’angle formé par le nord géographique avec le nord de la carte.

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Azimut magnétique : Angle formé par une direction donnée et le nord magnétique.
Azimut géographique : Angle formé une direction donnée et le nord géographique.
Gisement : Angle formé par une direction donnée et le nord de la carte (Lambert).
Plateau : partie plate du sol mais élevé au dessus du niveau de la mer et dominant le pays
d’alentour.
Mamelon : élévation relativement faible et arrondie, caractérisée par isolement.
Colline : beaucoup moins élevée que la montagne et à la pente plus douce.
Montagne : élévation supérieure à 500 m dont les sommets sont dépourvus la végétation.
Versant : surface en pente comprise entre une ligne de faite et une ligne thalweg.
Sommet : point le plus élevé d’une élévation de terrain.
Cuvette : dépression fermée également trou ou bassin.
Vallée : partie comprise entre deux montagnes ou collines.
Ligne de faite : intersection de deux versants dont la concavité est dirigée vers haut
Thalweg : intersection de deux versant dont la concavité est dirigé vers le bas.
Ligne de changement de pente : intersection de deux versant de pentes différentes.
Croupe : extrémité arrondie d’une petite colline.
Pente : versant visible d’une crête.
Contre pente : versant invisible d’une crête.
Le couvert : cache un homme à toutes les directions (bois).
Masque : cache un homme face à la direction de l’ennemi (haie).
Abri : l’abri protégé un homme face à une ou plusieurs directions
Défilement : partie du terrain ou par rapport à l’ennemie, l’homme est au moins masqué ou abrité.
Angle mort : partie du terrain ou l’homme est défilé et abrité. Suivant le terrain, le combattant se
trouvera dans la position du défilement de l’homme debout, à 4 pattes ou couché
Cheminement : elle est l’itinéraire qui permet au combattant de se placer sans être vu de
l’ennemie.
Crète topographique : intersection de 2 versants inclinés l’un vers l’autre.
Crête militaire : ligne des points d’un versant qui permet de voir tout le terrain en avant y compris
le pied même de la montagne .c’est de premiére importance lorsqu’il s’agit de défendre une
position.
Courbe de niveau : ligne sinueuse qui joint tous les points de même altitude.
Hachure : projections horizontales des lignes de plus grande pente du terrain.
Se situer : c’est donner les coordonnées de son point de station.
Coordonnées : définition de l’abscisse et l’ordonné
Repérer le terrain : c’est rechercher du renseignement par une observation directe.
Verticale en un point : est la direction suivent laquelle s’exerce la pesanteur
Geîode : est la surface courbe des niveaux moyens des mers supposées prolonger sous les
continents (imaginaire on ne peut pas le définir mathématiquement.
Confluant : point de rencontre de 2 talwegs.
Vallon : est une petite vallée.
Ravin : vallon dont les versants sont très raides.
Bois : est une surface couverte d’arbres d’un hectare ou plus.
Boqueteau : est un petit bois.
Bosquet : est une touffe d’arbre peu nombreux.
Buisson : est une touffe de broussaille de peu d’étendue.
Col : est un passage entre deux points hauts
Corne : est un coin, angle plus ou moins saillant d’un bois, d’une haie ou d’une maison.
Déblai : c’est un endroit d’où la terre a été enlevé. ?
Défilé : c’est un passage entre deux montagnes.

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Défilement : c’est la limite que le soldat ou le véhicule situé derrière un masque ne doit pas
dépasser pour échapper à la vue et aux coups
Remblai : est un endroit ou l’on a apporté de la terre.
Taillis : une partie d’une forêt qui vient d’être coupée et ne comprenant plus que des arbrisseaux
avec quelques arbres
LA BOUSSOLEMLE 22
Généralités : elle est un instrument topographique qui permet de s’orienter rapidement sur le
terrain et de marcher dans une direction donnée. Elle permet aussi de mesurer avec approximation
de quelque millième, le gisement d’une direction ou l’écart angulaire de 2 directions.
Description : elle possède une aiguille aimantée de 4 cm de long montée sur un pivot et contenue
dans une boite circulaire. Une flèche directrice (noire) solidaire au plateau de l’instrument est
prolongée par une flèche lumineuse portée par le couvercle. Le cercle de la boussole est gradué
de 0 à 64 millième ou de 0 à 400 grades dans le sens du gisement (dans le sens des aiguilles
d’une montre). Il est solidaire au boîtier qui peut tourner autour du pivot par rapport au plateau.
Mode d’emploi :
Description : aiguille aimantée- couvercle- cercle gradué- flèche noire fixe- flèche luminescente.
Orientation de la boussole : faire tourner le boîtier jusqu’à ce que la graduation 0 du cercle
gradué se trouve en face de la flèche noire. Faire tourner la boussole et amener le 0 a la verticale
de l’aiguille aimantée. La flèche lumineuse donne alors la direction du nord magnétique.
Mesurer l’azimut d’une direction : viser le point avec la ligne matérialisée par la flèche noire et
la flèche lumineuse. Faire tourner le boîtier et amener le 0 du cercle gradué à la verticale de
l’aiguille aimantée. Lire en face de la flèche noire la valeur de l’azimut.
Marcher dans une direction donnée : Tourner le cercle gradué jusqu’à ce que la valeur de
l’azimut magnétique soit en face de la flèche noire fixe ; ensuite tourner l’ensemble main boussole
jusqu’à ce que le zéro soit en face la pointe bleue de l’aiguille alimentée ; la flèche
phosphorescente indique la direction de marche
Mesurer l’écart de2 directions : mesurer l’azimut de chaque direction en commençant par celle
de droite. Faire la soustraction, le résultat vous donne l’écart angulaire de ces 2 directions.
Comment se déplacer de jour : repérer la direction de marche à la boussole. Le d’arrivé est vu à
l’œil nu ou jumelles : se diriger directement sur le point. Le point ne peut être vu : prendre alors sur
la direction de marche un point de repère intermédiaire et s’y rendre. Repérer de nouveau la
direction de marche. Procéder comme au-dessus jusqu'à apercevoir le point d’arrivé.
Notes importantes il faut toujours tenir l’appareil horizontal de façon à permettre une libre rotation
de l’aiguille aimantée, ne jamais se placer a proximité d’une ligne de haute tension ou de masse
magnétique importante qui peut influencer sur l’aiguille aimantée. C’est ainsi : une ligne de haute
tension a une influence dans un de 100m. Un char moyen dans un rayon de 30m. Une jeep dans
un rayon de 20m. Un casque dans un rayon de 15cm.
LA JUMELLE
Description : on l’appelle jumelle parce qu’elle comprend des lunettes identiques symétriques par
rapport un axe d’articulation.
Elle comprend : l’oculaire réglable – un boîtier à prisme – un objectif.
Le modèle utilisé dans l’armée à un grossissement de 8 et un champ 110 millième environ
L oculaire contient : une échelle micrométrique horizontale et une échelle micrométrique
verticale. Toutes les 2 sont graduées en millièmes
La graduation est de 5 millièmes au bien sur l’échelle horizontale que verticale.
Utiliser pour : l’exploration du terrain – à la reconnaissance des tirs – au réglage des tirs.
La mise au point : se fait séparément pour chaque oculaire correspondant. Elle peut être repère
sur une bague graduée et moletée.
Réglage des jumelles : on règle l’écartement des 2 corps de la jumelle de façon que les 2 cercles
constituant le champ oculaire se confondent en un seul. On repère sur la charnière le nombre
PAGE µ1§
correspondant à cet écartement. Le repérage de ces valeurs (mise au point et écartement) éviter
de recommencer le réglage de la jumelle à chaque option.
Composition du micromètre :
- Une échelle horizontale graduée de 5 à 5 millièmes, 0 à 55millièmes à droite et à gauche
- Une échelle verticale graduée de 5 à 5 millièmes, de 0 à 30 millièmes
PHOTOS AERIENNES
DEFINITION
C’est l’ensemble des photos prises par un avion au cours d’une même sortie.
Bande : c’est l’ensemble des photos prises par un avion au cours d’un même passage.
Recouvrement : c’est quand une partie du terrain est représenté sur deux photos successives
Point vertical en Nader : c’est le point du terrain à la verticale de la caméra et la verticale au
moment de la prise de vue.
Inclinaison ou angle d’inclinaison : c’est l’angle que forment, la caméra et la verticale au
moment de la prise de vue.
Focale : c’est la distance verticale séparent le centre optique de l’appareil et le centre du cliché.
Classification des photos :
Photo verticale
Photo oblique
Oblique basse
Oblique panoramique
Echelle locale : c’est le rapport entre la distance (a b) d’une photo et la distance (A B) du terrain,
mesurées sur une carte à l’échelle connue.
LES UNITES D’ANGLES :
- le degré
- le grade
- le millième
Les sous multiples du degré :
- la minute sexagésimale (‘) 1°=60’
- la seconde sexagésimale (‘’) 1’=60’’ ou 1°=3600’’
les sous-multiples du grades :
-le décigrade
-le centigrade
- le milligrade (Mgr) 1gr = 1000mgr
- la seconde centésimale (‘’) 1gr = 10000
Les relations entre les unités d’angle
90° =100gr =1600m&
360° =400gr =6400m
La conversion :
Est la transformation du résultat d’une mesure exprimée avec certaine unité avec un autre résultat
nouvel exprimé avec d’autres unités.
Le millième :
C’est l’angle sous lequel on voit 1m à 1km
Le millième sert à :
- soit à calculer un écart angulaire
- soit à calculer une distance topographie
- soit à calculer un front ou une distance
Les différents types d’échelle :
- échelle numérique
- échelle graphique
Description de la boussole Silva :
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- La loupe
- La flèche de direction de couleur rouge
- L’aiguille aimantée de couleur rouge
- Une bague rotative en millième graduée tous les 50miliéme et marquée tous les
200milliémes,
- Une bague rotative en degrés graduée tous les 2 degrés et marquées tous les 20degrés
- Une échelle de distance
- Habitacle du boîtier
- Repère de lecture
- Flèche du fond du boîtier
- Le boîtier
Relation angulaire entre les trois Nord :
- La déclinaison magnétique (D)
- La déclinaison magnétique rapportée au quadrillage (d)
- La convergence (C)
La carte sert :
-Trouver des repères surs, qui permettent de situer la carte à un point du terrain
-De connaître la direction à suivre pour se rendre d’un point à un autre,
-De définir la pente du terrain et les altitudes des divers points

La boussole sert :
-Déterminer la direction du nord magnétique,
-Orienter une carte
-Déterminer l’ AZM d’une direction,
-Se diriger dans une direction donnée
-A mesurer l’écart angulaire entre deux points.
Les jumelles sont destinées :
-A l’exploration du terrain
-A la reconnaissance des objectifs
-Au réglage du tir
-A mesurer l’écart angulaire entre deux points
La dénivelée de A par rapport à B
DA/B = ZA-ZB
La pente :
On appelle pente d’une ligne AB du terrain, l’angle (mesuré par sa tangente) que fait cette ligne
avec l’horizontal.
Calcul de la pente :

Dénivelée (m) d A/B x 100


Pente% = ------------------------------- ou ----------------------
Distance horizontal (hm) D (m)

Site absolu : d’un point B par rapport à un point A est l’angle que fait cette droite AB avec le plan
horizontal passant par A
Dénivelée (m)
Formule : SB/A ou SAB = ------------------------
Distance AB (Km)

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Site relatif : est la différence de site absolu de deux points par rapport à un observateur O. Il est
exprimé en millième et est affecté d’un signe
Formule : Sr A/ ou Sr AB = S B/O - S A/O ou S OB –S OA
Description de la boussole US SUNTOO:
- le boîtier plateau
- le couvercle
- le cercle azimutal
- l’appareil de visée et de lecture assemblée au plateau
- l’anneau pour la mise en station articulé au plateau
- l’anneau avec cordelette pour le transport, articulé au plateau
Les trois (03) caractéristiques du terrain sont :
- la ligne de talweg
- la ligne de faîte ou de crête
- la ligne de changement de pente
Les coordonnées géographiques sont formées par :
- X par la longitude
- Y par la latitude
- Z par l’altitude
Les coordonnées U T M d’un point comprennent :
- la grande zone : 30T (un chiffre et une lettre)
- le carreau des 100 Km : WU (un groupe de deux lettres)
- le nombre de dizaines de Km suivi du chiffre des hm, dam et m selon l’exactitude
demandée.
Le système de coordonnées polaire est déterminé par :
- un point de repère appelé pôle
- une direction origine appelée axe polaire
- une distance
- éventuellement un site
Orienter une carte :
C’est rendre les lignes de la carte parallèle aux lignes correspondantes du terrain.
Les types d’orientation d’une carte sont :
- orientation sommaire
- Orientation précise
L’orientation sommaire se fait :
- Mettre la boussole à zéro
- Placer un côté rectiligne de la boussole le long de l’axe des Y du quadrillage de la carte, la
flèche lumineuse tournée vers le nord de la carte,
- Faire pivoter l’ensemble boussole carte pour amener la pointe bleue de l’aiguille aimantée
en face du zéro.
L’orientation précise de la carte à l’aide du ‘’d’’ :
- calculer ‘’d’’ par exemple 150 millièmes
- inscrire cette valeur sur la boussole en amenant la graduation de 150milliéme en face de la
flèche noire du fond du boîtier,
- placer le bord rectiligne de la boussole le long de l’axe des Y de la carte,
- faire pivoter l’ensemble carte boussole pour amener la pointe bleue de l’aiguille aimantée en
face du zéro.
Les Trois conditions que doit répondre le figuré du relief sur la carte
- permettre de trouver l’altitude d’un point quelconque sur la carte,
- Exprimer la valeur des pentes,
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- Faire ressortir le relief d’une manière aussi expressive que possible

I.S.T

But : l’instruction sur le tir a pour but essentiel la formation des tireurs au combats, afin d’adapter
l’instruction et les moyens au besoin.
L’oeil directeur:c’est l’oeil qui dirige le regard sur l’objet.
Accommodation : c’est voir clair et net.
Le pointage de l’arme comprend :
-Prendre la ligne de mire
-Viser un point marqué
la ligne de mire : c’est la droite imaginaire passant par le centre de l’œilleton et le milieu du
sommet du guidon.
Prendre la ligne de mire : c’est placer son œil directeur dans le prolongement de la ligne de mire
en arrière de l’œilleton de 4 à 7cm.
Erreur de mire : gros guidon, -fin guidon, guidon pincé à gauche, - guidon pincé à droite.
Devers à droite, -devers à gauche.
La visée : c’est dirigé la ligne de mire sur ce point marqué.
Visée conforme : c’est quand le sommet du guidon est au milieu et à la base du visuel.
Visée constante : quand le tireur effectue les mêmes opérations de pointage de manière identique
jusqu’à la fin du tir.
Erreur de visée :
Guidon trop haut
Guidon trop bas,
Guidon trop à droite,
Guidon trop à gauche.
Dispersion : c’est l’ensemble des impacts répartis sur la surface frappée et tirés de la même
façon.
Groupement : c’est le résultat des points d’impacts sur la surface frappée.
Le point moyen : c’est le centre du rectangle total de dispersion.
Le rectangle total de dispersion : c’est le résultat du regroupement composés par des droites
perpendiculairement deux à deux et parallèle deux à deux passant par les points d’impacts
extrêmes du groupement.
La dispersion dépend :
-du tireur
-et du moment
Tir précis : c’est quand le groupement est petit.
Tir réglé : c’est quand le point moyen est plus prés du point à viser.
Tir juste : quand il est précis et réglé la fois.
Définition relative aux trajectoires :
Trajectoire : est la ligne suivie par le centre de gravité du projectile de l’origine à l’objectif.
La trajectoire des tables : est une trajectoire correspondant à conditions de tir déterminé précise
dans les tables de tir du matériel considéré.
La durée de la trajectoire : c’est le temps mis par le projectile pour aller de l’origine à un point
déterminé de la trajectoire.
L’origine de la trajectoire : est la bouche à feu du canon, la rampe ou la plate- forme.
Le plan de tir : est le plan vertical contenant l’axe du canon, de la bouche à feu ou la rampe.
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La flèche : est le point le plus élevé de la trajectoire compté à partir du plan horizontal passant par
l’origine.
L’angle au niveau : est l’angle que fait la bouche à feu ou la rampe avec le plan horizontal.
Le point d’éclatement : est le point ou éclate le projectile.
La vitesse initiale : c’est la vitesse du projectile à l’origine de la trajectoire.
La vitesse restante : en un point de la trajectoire est la vitesse instantanée que le projectile
possède en ce point (après les effets de la déflagration qui projette la balle ; celle par sa propre
force.
Les modes de tir :
-Tir au juger,
-tir au jeter,
-tir au poser.
Les genres de tir : tir direct, - tir indirect, -tir masquer, -tir repérer.
Tir vertical : exécuté sous des angles au niveau supérieur à l’angle de portée maximale.
Tir plongeant : c’est un tir exécuté sous des angles au niveau à l’angle de portée maximale
Tir tendu : c’est un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à 240 m à vitesse initiale.
Tir masqué : il s’exécute derrière un obstacle rendant invisible à l’ennemi les servants de l’arme.
Tir repéré : un tir est repéré lorsqu’on a déterminé les éléments permettant de pointer l’arme en
direction et en hauteur pour tirer sur nu objectif devenu invisible (nuit – brouillard – fumée)
Tir indirect : lorsque le pointage en direction est fait sur un point distinct de l’objectif et le pointage
en hauteur par rapport au plan horizontale
Les mesures de sécurité au champ de tir :
- Le directeur de tir
- Le sous-officier TAM
- Les vedettes
- L’infirmier
- Les fanions
- L’ambulance
- Le clairon
- Et éventuellement un gendarme pour constat
Les mesures de sécurités au tir d’instruction sont au nombre de (05) :
- En avant du pas de tir
- En arrière du pas de tir
- Au pas de tir
- Inspection des armes
- Ramassage des étuis
La ligne site : est la droite qui joint l’origine à l’objectif
L’angle de site : est l’angle que fait la ligne site avec le plan horizontale
Justesse de tir dépend :
- du matériel
- du tireur
- et du chef qui conduit le tir
Les mesures de sécurité au tir d’instruction
les mesures de sécurité en avant du pas de tir sont :
- il est formellement interdit de passer entre les tireurs et les cibles lorsque les tireurs sont au
pas de tir.
Les mesures de sécurité au pas de tir :
- le port du casque lourd est obligatoire
- l’arme doit être toujours dirigée dans la direction des cibles
- exécuter les commandements de tir du directeur de tir au fur à mesure qu’il les donne
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Les mesures de sécurité en arrière du pas de tir :
- l’arme doit être toujours en sécurité
- il est formellement interdit de manœuvrer la culasse, d’approvisionner, d’armer, de charger
ou d’appuyer sur la détente
- Ramassage des étuis :
- le nombre d’étuis ramassés doit être égal au nombre de cartouches tirées.
Inspection des armes :
- l’inspection des armes doit se faire avant et après le tir.
Les modes de lancer fondamentaux de grenades sont :
- Le lancer par détente de bras fléchi
- Le lancer par balancer de corps
Tir direct : c’est lorsque le pointage est fait sur l’objectif lui même avant et pendant le tir.
Débit d’une arme : c’est le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.
Densité de tir : c’est le nombre coups tombant effectivement par unité de surface du terrain. Elle
peut être complétée par une notion de temps.
Vitesse pratique de tir d’une arme : c’est le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés
efficacement en une minute, compte tenu des arrêts imposés par le service de l’arme.
Cadence de tir : c’est le nombre de coups que l’arme tirerait en une minute si aucune interruption
ne se produisait dans son fonctionnement.
Tir au passage: lorsque le plan de pointage se déplace bar bond et s’immobilise au moment du tir.
Tir au suivant ou tir accompagné : lorsque le plan de pointage se déplace d’une façon continu
avec l’objectif.
Tir d’enfilade : c’est tout tir dirigé dans le sens de la grande dimension de l’objectif.
Hausse : c’est un appareil gradué, articulé, éventuellement dérivable qui permet de déplacer plus
ou moins la ligne de mire par rapport l’axe du canon.
Objectif de tir : est l’élément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur lequel
devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Tir efficace : lorsqu’il obtient le maximum d’effets sur toute la surface de l’objectif.
L’efficacité de tir dépend :
- de la justesse de tir
- des effets du tir
- de la densité de tir
Le tir au poser : lorsque le tireur prend la position la plus favorable à la précision et ajuste avec
soin.
Le tir réflexe : c’est un tir revêtant en général la forme d’un véritable réflexe sont souvent groupés
sous la dénomination de tir instinctif et sont au nombre de deux (02).
Le tir au juger : c’est lorsque le tireur surpris presque à bout portant appuie sur la détente sans
épauler ni viser, l’arme étant maintenue à la hauteur de la hanche.
Le tir au jeter : lorsque le tireur surpris à courte distance, épaule rapidement et tire sans utiliser
les appareils de pointages.
Hausse de combat : est la hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire n’excède pas la hauteur
de l’objective habituel.
La dérive : est l’écart angulaire horizontal entre le plan de pointage et le plan de tir, Lorsque le
pointage ne se trouve pas exactement dans l’alignement de l’objectif.
Objectif de tir : l’élément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur laquelle
devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Le dispositif de lancement de grenade du FSA
- l’obturateur d’évent
- l’alidade de visée
- la grille de visée qui comprend deux (2) angles
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74 portées simples
45 portées double
- bague coulissante
- l’échelle des portées graduée 9 à 19 avec la graduation de 20 non inscrite
- quatre (4) chevrons pour les tirs tendus qui sont :
50 , 75 , 100 , 120 AP
Le tir : c’est l’ambiance dans laquelle se trouve un combattant soit au champ de tir, soit sur un
champ opérationnel.

- LE FSA MAT 49-56

DESTINATION : le fusil semi automatique à tir tendu de 7.5mm modèle 1949/56 est une arme
individuelle d’épaule destinée à faire des tirs à tuer jusqu’à 400m. Il est organisé pour le lancement
à tir vertical et courbe de grenade ayant un empennage de 22mm de diamètre intérieur. Il est
conçu pour recevoir un couteau baïonnette et peut recevoir la lunette de tir APXL 806.
Renseignements numériques :
- portée maximale : 3200m
- portée utile : 1200m
- portée pratique : 400m avec lunette de tir 800m
- vitesse initiale : 830 à 850m/s
- vitesse pratique : 20 cps/mn
- Pouvoir de Pénétration : 70cm de terre, de sapin à 400m
- Pouvoir de perforation : 3mm d’acier à 400m
Les parties principales :
- Le canon
- Les montures et garnitures
- Ensemble couvre culasse, boite de culasse et pontet
- Ensemble mobile
- Ensemble chargeur et couteau baïonnette
Les sécurités :
- Course de sécurité
- Sécurité à la percussion
Les opérations élémentaires :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
L’armé au FSA 49/56 :
L’armé du marteau s’effectue en deux (02) temps
 1°temps ou armé provisoire :
Au cours du mouvement arrière de la pièce de manœuvre, le talon du percuteur puis la chape
provoque la rotation du marteau, en fin de rotation entre en contact avec le mentonnet celui à
basculer vers l’arrière en comprimant le ressort et revient se mettre en prise avec le cran
d’accrochage du marteau.
 2°Temps ou armé définitif :

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Lorsque le tireur relâche la d détente la gâchette et le mentonnet sous l’action du ressort de
gâchette pivotant autour de leur axe le mentonnet libère le bec de gâchette accroche le cran de
l’armé du marteau.
Position des pièces l’arme étant prête à tirer :
- l’ensemble mobile est en position avant
- une cartouche est dans la chambre
- la chape de la pièce de manœuvre est en appui sur l’épaulement avant du talon du
percuteur, le percuteur est libre pour faire un mouvement avant.
- Le marteau est à l’armé, le bec de gâchette en prise sur le cran de l’arme, le ressort de
percussion comprimé
- L’ensemble gâchette et mentonnet sollicite l’arrière par le ressort de gâchette.

M16
Destination : le fusil de 5.56mm A2 est une arme individuelle automatique tirant coup par coup et
par rafale de 03. Il est destiné à faire des tirs à tuer sur le personnel et d’endommagement sur le
matériel non blindé. Il est aménagé pour recevoir un couteau baïonnette et peut être adjoint dans
le dispositif de lancement de grenade de 40mm et devient M16 A2 M203.

Renseignements numériques :
 Portée maximale 3600m
 Portée utile 800m
 Portée pratique 550m
 Hausse de combat 500m
 Vitesse initiale 850m/s
 Poids de l’arme 3.350kgs
Elle est alimentée par :
 Un chargeur de 25 cartouches ou
 Un chargeur de 10 cartouches
Les paries principales sont :
 Ensemble canon boite de culasse
 Ensemble mobile
 Amortisseur
 Montures et garnitures
 Ensemble crosse mécanisme de détente
 Chargeur
 Et éventuellement le couteau baïonnette
Les systèmes d’appui :
 La crosse
 Le garde main
 La poignée de mise de feu
 La bretelle

PISTOLET AUTOMATIQUE DE 9mm MODELE 1950

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DESTINATION :
Le pistolet de 9mm modèle 1950, est une arme automatique de point, semi-automatique, utilisé
dans les actions à très courte distance.
Les parties principales :
- Le canon
- Le culasse ou la glissière
- La carcasse,
- La platine
- Le chargeur
Les sécurités du PA sont :
- Sécurité à l’armé
- Sécurité au choc, et au désarmé,
- Sécurité à la percussion,
- Sécurité au chargeur
Comment est neutralise le PA :
Il est neutralisé par les pièces de sécurité qui sont :
- bloc platine
- Et la tige guide
L’unité collective comprend :
- l’arme proprement dite
- deux chargeurs
- une baguette de nettoyage
- un guide technique sommaire sur le PA de 9mm modèle 1950
L’appareil de pointage comprend :
- une hausse unique à cran de mire
- un guidon rectangulaire
La longueur de la ligne de mire : 155mm
Les renseignements numériques au PA sont :
- Le calibre : 9mm
- Le poids de l’arme : 0.900kg
- Vitesse pratique : 18 cps/mn
- Portée pratique : 50m
- Portée maximale : 1050m
- Portée utile : 100m
- Pouvoir de pénétration : 15cm de sapin à 25m
- Vitesse initiale : 315m
- Contenance chargeur : 9cartouches
Le système moteur du PA :
- Au mouvement arrière :
- Action directe de la veine gazeuse sur la culasse
- Court recule du canon
- Au mouvement Avant :
- Décompression du ressort récupérateur le canon attend la culasse
Les opérations élémentaires au PA :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
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L’armé au PA : il s’effectue deux (02) temps
1°temps :
- Au cours du mouvement arrière, le tireur maintenant toujours le doigt sur la détente.
- Le bloc de culasse abaisse la tête du séparer qui comprime son ressort, le talon du
séparateur abaissé.
- La biellette qui perd contact avec le talon de la gâchette. IL y a échappement sous l’action
de son ressort, la tête de gâchette pivote vers l’arrière,
- Le bloc de culasse fait basculer le chien qui comprime le ressort de percussion en fin de
mouvement la tête de gâchette accroche le cran de l’armé.
2°temps :
- Lorsque la culasse est revenue en position avant, la tête du séparateur s’engage dans
l’évidement correspondant du bloc de culasse, son talon prend contact avec la biellette qui
vient s’appuyer sous le talon de la gâchette.
- Le tireur libérant la détente, celle-ci entraîne vers l’avant la barrette dont le cran s’engage
dans le talon de gâchette.
La course de sécurité au PA :
Au départ du coup, le canon et le bloc de la culasse sont en position avant, les tenons de
verrouillage engagés dans leurs logements. L’axe supérieur de la biellette est légèrement avancé
par rapport à l’axe de l’arrêtoir
Sous la poussé des gaz, l’ensemble canon bloc culasse a reculé d’environ de 2mm, l’axe supérieur
est légèrement avancé par rapport à l’axe de l’arrêtoir (position symétrique de la position au départ
du coup Ce déplacement correspond à la course de sécurité.
Le déverrouillage au PA :
Lorsque le bloc de culasse et le canon poursuivent leur mouvement vers l’arrière du canon, les
tenons de verrouillage quittent leurs logements. Il y a déverroullage.Le mouvement du canon est
limité par le contact de la tranche postérieure de la chape sur l’entretoise de culasse.
Le verrouillage au PA :
Lorsque la culasse pousse le canon vers l’avant, la biellette pivote et soulève l’arrière du canon, les
tenons de verrouillage s’engage dans leur logements Il y a verrouillage.
La sécurité à l’armé au PA :
Si le chien armé à la main s’échappe accidentellement, son cran de sécurité vient buter sur la tête
de gâchette.
La sécurité de percussion :
Tant que l’arme n’est pas verrouillée :
- la tête du séparateur ne peut pas s’engager dans l’évidement du bloc culasse, la biellette
est maintenue abaissée. Une action sur la détente n’entraîne pas le décrochage du chien,
- si le décrochage a lieu (tête de gâchette et cran de l’armée usés) le chien frappe la tranche
postérieure du bloc culasse, la percussion est impossible.
La sécurité au chargeur :
Tant que le chargeur n’est pas accroché, le levier inférieur du séparateur, sollicité vers le bas par
son ressort, maintien la barrette abaissée : le décrochage du marteau est impossible.
Sécurité au choc et au désarmé :
Au repos le séparateur est maintenu en retrait par son ressort. Le marteau est à sa position
d’équilibre. La tête de gâchette s’appuie sur le marteau.
Evacuation de l’étui :
Extraction en deux temps
1°temps à l’introduction
2°temps de l’ouverture
Ejection : assure par un éjecteur fixe porté par la platine

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LES GRENADES A MAIN
La destination :
Les grenades a main sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux (fumigène,
incendiaires, lacrymogène) lancées à la main. Elles sont en général destinées à neutraliser ou à
détruire des objectifs rapprochés et défilés qui ne sont pas justifiables aux tirs directs.
Composition :
- le corps
- le chargement
- l’artifice d’amorçage
Classification des artifices :
- fusée fusante à temps
- fusée percutante
- allumeur à traction
Classification des grenades à main en service :
- Grenades explosives (offensives, défensives, offensives et défensives)
- Grenades à effets spéciaux (fumigène à phosphore blanc, à fumée colorée, lacrymogène)
- Grenades d’instruction (d’exercice, inerte, bonnes de guerre utilisées pour l’instruction.)
Description du bouchon allumeur :
- un corps en alliage léger
- un dispositif de sécurité
- un mécanisme de percussion
- une chaîne active.
Fonctionnement du bouchon allumeur modèle 1935 :
- la goupille de sécurité étant arrachée et la grenade lancée
- le levier de déclanchement (sécurité de transport) pivote vers l, extérieur
- le verrou est expulsé par son ressort
- le percuteur sous l’action de son ressort frappe l’amorce provoquant le fonctionnement de la
chaîne pyrotechnique
- le retard est de l’ordre de cinq (05) secondes pour les fusées destinées aux grenades
explosives ou aux grenades donnant lieu à des projections dangereuses à distance. Il est
de l’ordre de deux (02) secondes pour les grenades fumigènes et lacrymogènes.

LES GRENADES A FUSIL

La destination
Les grenades à fusil sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux
(fumigènes, incendiaires, lacrymogènes) lancées au moyen d’un fusil et d’une cartouche propulsive
sans balle.
Composition :
- le projectile
- l’élément de propulsion
Composition du projectile :
- le corps
- le chargement
- l’artifice d’amochage
- le tube stabilisateur
Composition de l’élément de propulsion
- il est composé par une cartouche sans balle, adaptée à la grenade et à l’arme
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Classification des grenades à fusil :
- grenades explosives (à fusil AP, à fusil AC,à fusil mixte AP-AC)
- grenades à effets spéciaux (à fusil au phosphore, à fusil fumigène, artifice de signalisation à
feu ou à fumée colorée)
- grenades d’instruction (d’exercice, inerte, bonne de guerre utilisée pour l’instruction)
Les grenades à fusil sont marquées comme suit :
- sur le corps du fusil : le lotissement
- sur la fusée : la désignation en abrégé de la fusée, le lotissement
- sur le tube stabilisateur : le lotissement

AA52

Destination : Arme automatique collective mle 1952 effectue des tirs tendus directs sur des
objectifs terrestres (personnels véhicules légèrement blindés) 600 à 800m pour tir de destruction,
1000 à 1800m pour tir de neutralisation. La version FM est pour équiper les sections de GV, la
version mitrailleuse légère pour équiper les sections d’appui.
Appareil de pointage : réglable en hauteur et en direction
* guidon rabattable et fixé au canon.
* Hausse circulaire à rampe et curseur d’arrêt gradué de 200 en 200 jusqu’à 2000m
Renseignements numériques :
- Portée maximale : 3200m
- Portée utile : 2000m
- Portée pratique : 600 à 800m
- Vitesse initiale : 850m/s
- Pouvoir de pénétration : 70 cm de terre et de bois à 400m
- Vitesse pratique : 150c/m
Les opérations élémentaires
 l’ouverture
 fermeture
Evacuation de l’étui :
Extraction : elle s’effectue en deux (02) temps :
1° temps :
 lors de la fermeture la griffe de l’extracteur en prise avec la gorge de l’étui
2° temps :
 lors de l’ouverture la griffe de l’extracteur maintien le culot de l’étui
 éjection est assuré par deux (02) becs fixent couloir d’alimentation
Position des pièces l’arme étant prête à tirer :
 l’ensemble mobile est en position arrière une cartouche présentée
 le cran d’armé de la masse additionnelle est accroché par la tête de gâchette
 le déclencheur en position haute
 le percuteur est en retrait
 le ressort récupérateur comprimé
 lorsque le tireur agit sur la détente il se produit :
 le décrochage
 la percussion
 l’armé ou l’accrochage
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Un coup vient de partir position initiale des pièces :
 un étui vide est dans la chambre
 la griffe de l’extracteur est en prise avec la gorge de l’étui
 le percuteur fait sailli dans la cuvette de tir
 l’ensemble mobile est en position avant
 le ressort récupérateur est décomprimé
 le cliquet d’entraînement est en prise sur la cartouche suivante
 la détente actionnée la gâchette abaissée

LRAC 89MM

Destination : La lance roquette anti char modèle 89est une arme collective légère destinée au
combat anti char à courte distance. Il est normalement servi par deux hommes, un tireur et un
chargeur, mais parfois peut être mis en œuvre par un seul servant.
Renseignements numériques :
 Portée maximale 2300m
 Portée utile 400m
 Portée pratique sur but fixe 500m
 Portée pratique sur but mobil 315m
 Vitesse initiale 290m/S
 Portée de combat 330m
 Hausse de combat 315m
 Pouvoir de perforation 40cm de blindage, 1m de béton
 Vitesse pratique de tir 4 0 à 5cps/mn
 Longueur de l’arme en ordre de transport 1.17m
 Longueur de la munition 0.60m
 Longueur de l’arme en ordre de tir 1.60m
 Le poids de l’arme en ordre transport 5.5kg
 Le poids de l’arme en ordre de tir 7
 Le poids de la roquette et de son conteneur 3.2kg
DESIGNATION IDENTIFICATION
Roquette anti char de 89mm modèle F1 F2 ou ROQ AC 89 F1 bande noire sur partie avant du
F3 conteneur
Roquette antipersonnel anti véhicule 89mm mle ROQ AP-AV89F1 Bande noire et jaune sur
F1 partie avant du conteneur
Roquette d’exercice de 89mm modèle F1A ROQX89 F1A bande bleu sur partie avant du
conteneur
Munition de chargement et de manipulation INERTE bande orange sur partie avant du
conteneur
Les parties principales :
 Le tube
 La poignée de mise feu
 Les systèmes d’appui
 La lunette
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La distance de fonctionnement : 10m
Les systèmes d’appui :
 La poignée avant
 L’épaulière
 Le bipied
 La bretelle de transport
 Appui joue
Les sécurités :
 Sécurité à la détente
 Sécurité de chargement
 Sécurité électrique
Règles de sécurité en arrière du tube :
 8m de large
 20m de long
Lunette s’appelle :
APXM 309
La lunette comporte :
 Une réticule : une échelle verticale graduée de 0 à 10 hectomètres
 Une échelle horizontale graduée en millièmes, deux courbes stadimétriques.
L’appareil de pointage comprend :
 une lunette APXM 309
 Une ligne de mire auxiliaire (moyen de secours) réglé à la hausse de combat
Position des pièces l’arme prête à faire feu :
 Une munition verrouillée dans l’arme, bouchon arrière enlevé
 La manette est en position arrière sollicite par son ressort,
 L’articulation levier de basculement et noyau de fer doux sollicité par le ressort de rappel
 La détente est bloquée par le doigt du levier de sécurité
 Le levier de sécurité sollicite par son ressort est en contact et de l’axe d’entraînement de la
gâchette
 Les contacts de détente et de manette sont ouverts

DEFINITIONS RELATIVES A L’ARMEMENT

Partie principale :
Toute pièce une fois enlevée, l’arme n’est pas en mesure de fonctionner.
Alidade : Réglette mobile au tour d’une des pièces, portant une ligne de mire et utilisée les fusils
lance-grenades.
Approvisionner : Placer des cartouches dans un magasin faisant partie de l’arme ou de fixer sur
l’arme un chargeur ou une bande garnie.
Armer : Prendre les dispositions nécessaires pour produire l’accrochage de la gâchette.
Cadence de tir :
Nombre de coup tirés par une arme en une (01) minute ; déduction faîte des arrêts de tir, de
quelques natures quelles soient. On l’appelle parfois vitesse de fonctionnement.
Portée maximale : c’est la distance que parcourt la balle dés sa sortie du canon jusqu’à son point
de chute sans rencontrer aucun obstacle.

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Portée utile : C’est la distance à la quelle la balle met le combattant hors combat, hors service le
matériel.
Portée pratique : C’est la distance à laquelle la balle tue le combattant ou détruit le matériel.
Une arme est dite non automatique : lorsque toutes les opérations du cycle de fonctionnement
sont provoquées directement ou indirectement par la force musculaire du tireur.
Une arme est dite semi automatique : lorsque l’énergie développée par les gaz assure la
presque totalité du cycle de fonctionnement, le servant que pour réaliser le départ du coup.
Une arme est dite automatique : lorsque l’énergie développée par les gaz assure la totalité du
cycle de fonctionnement, y compris le départ du coup.
Une arme est dite à culasse calée : lorsque celle-ci étant appliquée contre la face postérieure du
canon, un dispositif quelconque lui interdit tout mouvement suivant l’axe du canon.
Une arme est dite culasse non calée : lorsque la culasse est maintenue appliquée contre le
canon par la seule force du ressort récupérateur.
Vitesse initiale : c’est la distance que parcourt la balle en une (01) seconde.
Armer : c’est accrocher la masse percutante sur gâchette.
Les six (06) catégories d’armes sont :
- arme à point
- arme d’épaule
- arme collective légère
- arme collective lourde
- arme à tir courbe
- arme légère anti c

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IC
L’état : C’est une nation ou groupe de nations organisées soumises à un gouvernement et à des
lois communes.
La nation : est une communauté assez étendue d’hommes et de femmes unis par des liens
historiques ayant requis au cours d’une longue cohabitation la conscience de son unité et la
volonté de vivre en commun dans la solidarité.
NB : pour qu’il y est un état il faut – des hommes – un territoire – une histoire – une volonté
commune.
La loi : est une règle obligatoire promulguée par une autorité souveraine qui ordonne, permet,
défend, punit.
Le citoyen : est un membre de la société qui jouit de ses droits civiques, moraux politiques mais
aussi contraint de s’acquitter correctement de ses devoirs.
Gouvernement : c’est l’ensemble des organismes politiques et des personnes exerçant le pouvoir
exécutif.
La constitution : est un document qui détermine la procédure et les organes des institutions
politiques .Elle comprend 108 articles.
Les institutions : Les institutions d’un pays étant l’ensemble des formes établies par une
constitution démocratiquement promulguée a l’effet d’organiser la vie sociale, le respect et le gage
suprême de stabilité est la condition sine qua non de toute démocratie. En effet, étant l’expression
de la volonté populaire elle ne serait remise en cause ni par un groupe,ni par un élan, ni par une
patrie, seule une volonté nationale peut en modifier la structure, le contenu.
Le pouvoir judiciaire : Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir
exécutif. Il est exerce par le conseil constitutionnel, la cour d’état, la cour de cassation, la cour des
comptes, les cours et tribunaux
Il veille au respect des lois et règlements du pays il joue aussi le rôle d’arbitre entre le pouvoir
exécutif et le pouvoir législatif.
Définition de l’Etat et de la souveraineté : La république du Sénégal est laïque, démocratique et
sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origines, de races,
de sexes, de religions .Elle respecte toues les croyants. La langue officielle est le Français. Les
langues nationales sont le Diola, le Malinké, le Poular, le Sérère, le Soninké,le Wolof et toute autre
langue nationale qui sera codifiée. Sa devise est « un Peuple, un But, Une fois »
Le drapeau est composé de : trois bandes verticales de couleurs vert, or, rouge.Il porte en vert
au centre de la bande or une étoile à 5 branches.
La loi détermine le sceau et l’hymne national.
Le principe de la république du Sénégal est : Le Gouvernement du peuple, par le peuple et pour
le peuple
Les institutions de la République sont : Le pouvoir exécutif (le Président de la République et le
Gouvernement)-Le pouvoir législatif (l’Assemblée Nationale)-Le pouvoir judiciaire.
Le président de la République : est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire a
deux tours. La durée du mandat est de 07 ans renouvelable une seule fois. Cette disposition ne
peut être révisée que par une loi référendaire ou constitutionnelle. Tout candidat a la présidence
doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise, qui jouit de ses droits civiques politique et age
35 ans au moins le jour du scrutin. Il doit savoir lire et écrire parler couramment la langue officielle.
Il est le gardien de la constitution. Il est le 1 er protecteur des arts et des lettres du Sénégal. Il est le
garant de l’indépendance nationale de l’intégrité du territoire. Il détermine la politique de la nation. Il
préside le conseil des Ministres. Il signe les ordonnances et les décrets. Il nomme aux emplois
civiles et militaires. Il est responsable de la défense nationale. Il est le chef suprême des Armées.
Le Gouvernement : Il comprend le 1er Ministre ; chef du Gouvernement et les Ministres. Il conduit
et cordonne la politique de la nation sous la direction du 1 erMinistre Il est responsable devant le
président et devant l’Assemblé Nationale
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L’Assemblée nationale : l’assemblée représentative de la république du Sénégal porte le nom de
l’assemblée nationale. Ses membres portent le titre de député.
Les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq (05) ans.L’assemblée National vote
les lois. Elle tient deux (02) sessions ordinaires par année. La 1éresession s’ouvre des le courant du
2eme semestre de l’année. La seconde section s’ouvre obligatoirement dés la 1ere quinzaine du mois
d’octobre.Le mandat du président de l’assemblée nationale est de cinq (05) ans renouvelable.
Loi : c’est un texte soumis au vote de l’assemblée Nationale exprimant la volonté nationale. Ce
texte n’est valable qu’après approbation du président de la république.
Le conseil constitutionnel : Il comprend cinq (05) membre : le président, un vice président et
trois (03) juges. La durée de leur mandat est de six (06) ans.Le conseil est renouvelable tous les
deux (02) ans en raison du président ou de deux (02) membres outre que le président dans l’ordre
qui résulte des dates d’échéances de leur mandat.
La cour d’état : Il est juge au 1er et dernier ressort de l’excès de pouvoir des autorités exécutives.
La cour de cassation : Il se prononce par la voie des recours en cassation sur les jugements
rendus en dernier ressort par les juridictions subordonnées
La cour des comptes : Elle juge les comptes des comptables publiques, vérifie la régularité des
recettes et dépenses, assure le bon emploi des audits, fonds et valeurs gérés par les services de
l’Etat ou par les autres personnes morales de droit public.
La haute cour de justice : Est composée des membres élus par l’Assemblée nationale et
présidée par un magistrat.
La durée du service militaire s’étend sur 25 années : est ainsi repartie : Service active :
24mois-Disponibilité : 03 ans –Première service : 15 ans – Deuxième service : 05 ans.
Les 3 secteurs de la défense nationale : - défense économique (Douane) – La défense militaire
(Armée)- L a défense civile (Police).
L’organisme chargé de la proclamation des résultats des élections : est le conseil
constitutionnel.
Les différentes sortes de tribunaux dans l ’organisation judiciaire sont : les tribunaux
régionaux et les tribunaux Départementaux.
La composition du conseil supérieur de la Magistrature est : -La cour constitutionnelle – La
cour d’Etat – La cour de cassation.
Devoirs et droits d’un citoyen sont : Devoir : -participation a la défense nationale – participation
a la vie publique – participation au développement économique – respect des lois du pays.
Droits :-liberté politique – liberté syndicale –liberté sociale –liberté philosophique –liberté de la
personne humaine –liberté de la famille et la collectivité locale.
Comment et structurée l’administration territoriale au Sénégal ? L’ensemble du territoire du
Sénégal est devisé en 11 Régions – chaque région est divisée en 3 départements.
Le 1erdéputé sénégalaise au parlement Français est Baise DIAGNE.
Les organes crées après la dissolution de la cour suprême sont : -Le conseil d’état –Le
conseil constitutionnel –Les cours et tribunaux
Gouvernement : c’est l’organe renferment les plus hautes autorités de l’état qui sont chargées de
faire appliquer la loi.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONU : Organisation des Nations Unies.
L’ONU est constituée comme suit :
- Un secrétariat Général
- Une Assemblée Générale
- Un Conseil de Sécurité (SAC)
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle est crée
le 04 11 1996 pour resserrer la collaboration entre les peuples par le développement de
l’éducation, la science et la culture.
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CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Constitution de la CEDEAO :
- Présidence
- Secrétariat Général
- Membres
L’ANAD : Accord de Non Agression et d’Assistance en matière de Défense.
Hymne national du Sénégal est composé de 05 couplets : les paroles sont de Léopold Sedar
SENGHOR, la musique est de Hubert PEPPERT.
Les budgets soumis à l’approbation de l’assemblée nationale sont :
- Le budget de fonctionnement
- Le budget d’équipement
- Le budget d’investissement
Le président de la république est élu par suffrage universel pour 07 ans
Le rôle du conseil économique et social :
- Bien qu’il n’ait pas de pouvoir, il assiste le gouvernement dans sa politique économique et sociale
et donne son avis sur les questions à caractère financier et examine les projets de loi qui lui sont
soumis.
Le conseil constitutionnel : est chargé de veiller au respect de la constitution.
Le conseil d’état : est charge de contrôler et de conseiller l’administration (double rôle juridictionnel
et consultatif).
La différence entre Etat et Nation : L’Etat est une réalité politique tan disque la Nation est une
réalité historique.
Un amendement : est une procédure constituant à changer ou modifier une ou plusieurs
dispositions d’un projet ou d’une proposition de loi.
Référendum : invite les citoyens à se prononcer directement sur les questions d’intérêt général,
mais le plus souvent sur la modification de la constitution.
La constitution : est l’ensemble des textes Fondamentaux qui déterminent la forme du
gouvernement d’un pays.
Commune : est une collectivité locale qui regroupe les habitants du périmètre d’une même localité
unie par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leur propre intérêt et capable
de trouver leur ressource à une action qui leur soit particulière au sein de la communauté nationale
et dans le sens des intérêts de la nation.
Les collectivités locales de la république sont :
-La région
-La commune
-La communauté rurale
La mission des collectivités locales sont : La conception, la programmation et la mise en œuvre
des actions de développement économique éducatif social et culturel d’intérêt régional, communal
ou rural.
La région : est une collectivité locale administrée par un conseil régional élu au suffrage universel.
La mission du conseil régional : Promouvoir le développement économique, éducatif, sanitaire,
culturel scientifique de la région pour réaliser les plans régionaux de développement et aménager
son territoire dans le respect de l’intégrité de l’autonomie dans les attributions des communes et
des communautés rurales.
Le conseil régional est composé :
- De conseillers et des conseillères régionaux élus pour 05 ans et est l’organe délibérant de la
région.
Pour être en commune une localité doit avoir :
- Une population de plus de 2000 habitants
- Ses propres ressources
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- Etre reconnu par décret
Il existe différentes catégories de communes :
- Commune de droit commun
- Commune à statut spécial
- Commune rurale
Le conseil municipal : est sous la direction du maire concourt à l’administration de la commune.
IL doit assurer à l’ensemble de la population sans discrimination, les meilleures conditions de vie.
La communauté rurale : est constituée par un certain nombre de village du même territoire
possédant des intérêts communs. Le nombre de village dans chaque communauté rurale et la
taille des communautés sont très variables.
Le conseil rural : est une assemblée composée de représentant élus par les villageois de la
communauté.
Le conseil rural est dirigé par un président élu.
La mission du conseil rural : gère les terres, fixe le montant de la taxe rurale, discute et arrête
l’utilisation des fonds collectifs établit avec le concours des agents de l’état les programmes
prioritaires de développement.
NB : Le nombre de conseiller varie selon l’importance de la population de la communauté rurale.
Son siége du conseil rural se trouve au chef lieu de la communauté rurale.
Le pouvoir exécutif : est incarné par le président de la République et son gouvernement. Le
président de la République est élu au suffrage universel pour une durée de 05 ans Il est rééligible
pour un second mandat.
Les attributions du président de la République sont :
-Il est le gardien de la constitution.
-Il détermine la politique de la nation.
-Il signe les ordonnances et décrets.
-Il nome a tous les emplois civil (magistrat, haut fonct).
-Il est garent de l’indépendance nationale et de la défense nationale et est chef suprême des
Armées.
-Il nomme le 1erministre et met fin à ses fonctions.
-Il nomme les autres membres du Gouvernement sur proposition du 1erministre.
Les conditions pour être éligible président de la république :
- Etre citoyen sénégalais
- Avoir 35 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique
- Savoir écrire et lire et parler couramment le français.
NB : A la démission ou a la mort du président de la république le président de l’Assemblée
nationale le remplace pour 03 mois après de nouvelle élection sont organise
Le pouvoir législatif : est exercé par l’assemblée nationale qui formée de députés élus au
suffrage universel directe (scrutin majoritaire scrutin proportionnel).
NB : pour être député il faut :
- Etre citoyen sénégalais
- Avoir 25 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique.
La défense nationale :
Secteurs concernés la défense concerne tous les secteurs vitaux
- La défense militaire qui relève des forces armées
- La défense civile qui relève du ministre de l’intérieur
- Le maintien de l’ordre, protection des personne, sauvegarde des installations
- La défense économique qui relève du ministre de l’économie et finance.
Les principes : les 03 principes qui doivent guider la défense nationale sont
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- La permanence
- L’unité
- La décentralisation
NB : Le conseil supérieur de la défense nationale, étudie les problèmes de la défense nationale
qui lui sont soumis par le président de la république et fournit les avis et propositions qui lui sont
demandés
Ils se composent
- Du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
- Du PREMIER MINISTRE
- Du MINISTRE DES FORCES ARMEES
- Du MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
- Du MINISTRE DE L’INTERIEUR
- Du MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
- Du CHEF D’ETAT MAJOR GENERAL DES ARMEES
- Du SECRETAIRE GENERAL DE LA REPUBLIQUE

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RSA
Les différentes catégories de personnels des armées sont :
- Officiers
- Sous-officiers
- Hommes de troupe.
L’ordre hierachique résulte : à égalité de grade, de l’ancienneté dans le grade, à égalité
d’ancienneté dans le grade, de l’ancienneté dans inférieur.
Devoir du militaire en tant que citoyen :
- Se conformer aux lois
- Servir avec loyauté et dévouement
- Honorer le drapeau
- S’interdire de tout acte, propos ou attitude contraire aux intérêts ou à l’honneur de la nation
Devoir du militaire en tant que membre des forces armées : il doit
- Observer la discipline et les règlements,
- Accepter les sujétions de l’état militaire,
- Se comporter avec droiture et dignité,
- Prendre soin du matériel et des installations appartenant aux Forces Armée ou placés sous leur
dépendance,
- Prêter main force aux agents de la force publique si ceux-ci requièrent régulièrement son aide
Devoir du militaire exerçant une fonction dans son unité : il doit
- apporter un concours sans défaillance à l’autorité,
- S’instruire pour tenir son poste avec compétence,
- S’entraîner en vue d’être efficace dans l’action,
- Se préparer physiquement et moralement au combat,
Devoirs et responsabilités du chef au combat : Le chef conduit la lutte et produit le combat
jusqu’au succès ou à l’épuisement complet de tous ses moyens. Il stimule la volonté de combattre,
maintient en toutes circonstances l’ordre, la discipline, au il force l’obéissance. Il prend toutes
dispositions pour qu’aucun document important ni matériel utilisable ne tombe aux mains de
l’ennemi.
Devoir et responsabilités du combattant :
- Le militaire combattant, seul ou comme membre d’une unité ou d’un équipage met tout en œuvre
pour atteindre l’objectif désigné ou tenir le poste qui lui est assigné.
- Sert les armes ou le matériel dont il a la charge et assure au mieux le service des armes ou des
matériels collectifs dont le personnel a mis hors combat,
-Evite la capture et rejoint l’unité au l’autorité le plus proche, si dans l’impossible de remplir sur
place la mission, il ne peut plus recevoir d’ordre de ses chefs.
En aucun cas il ne doit :
- Abandonner des armes et des matériels en état de service,
- Entrer en rapport avec l’ennemi,
- Se rendre à l’ennemi avant d’avoir épuisé tous les moyens de combattre.
La formation militaire : tend a développer le sens du service et l’esprit de solidarité. Elle prépare
les chefs à l’exercice de l’autorité, les subordonnés à l’exécution des ordres, les unités à l’unité à
l’action cohérente et collective.
Exercice des droits civiques et libertés publiques : les militaires sont soumis en permanence
aux règles ci-après :

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- Ils sont électeurs, ni éligibles, ils ne jouissent ni du droit de grève, ni du droit syndical, leur
libertés d’expression, de déplacements, de réunion et d’association sont limitées en fonction des
nécessités de la défense, ils ne peuvent contracter mariage sans une autorisation hierachique.
Les décorations sont portées dans l’ordre suivant : allant du milieu du corps vers l’extérieur
Les différentes décorations sont :
- Ordre national du lion
- Croix de la valeur militaire
- Ordre de mérite
- Médaille militaire
- Décoration étrangère portées à la suite des décorations sénégalaises et sans ordre imposé.
La politesse militaire : témoigne de l’appartenance à une même communauté et exprime la
solidarité de ses membres.
Le salut : est la plus expressive des marques de la politesse militaire.
Le salut est dû :
- Au drapeau
- A tout supérieur hiérarchique ainsi qu’aux autorités civiles dans les conditions suivantes.
En dehors des cérémonies :
- Au président de la république
- Au président de l’assemblée nationale
- Au premier président et au procureur général auprès de la cours suprême.
Lors des cérémonies :
- Aux autorités gouvernementales, parlementaire, judiciaires selon les dispositions régissant les
prises d’armes et cérémonies.
Lorsqu’ un officier supérieur entre dans un local : le militaire qui le voit le premier commande
‘’A vos rangs, fixe’’
Lorsqu’il s’agit d’un officier subalterne le commandement est ‘’Fixe’’
S’il s’agit d’un sous-officier le commandement est ‘’Garde à vous’’
S’il s’agit d’un homme de troupe le commandement est ‘’Silence’’
NB : à la sortie du visiteur (Officiers, sous-officiers ou hommes de troupe), le commandement est
‘’Garde à vous’’.
Les permissions et congés qui peuvent attribuées aux militaires de toutes catégories sont
la suivante et de tous grade sont :
- Permissions réglementaires de longue durée
- Permissions de courte durée.
- Permissions exceptionnelles.
- Permissions convalescence.
Droits annuel de permission réglementaire d’un militaire après la durée légale (ADL ) est de
45 jours.
Le droit annuel de permissions réglementaires d ’un militaire pendant la durée légale (PDL)
est de 25 jours.
NB : On peut prétendre prendre d’une seule fois le droit annuel c'est-à-dire les 45jours quand on
part en permission à l’étranger.
Une garnison : est une aire géographique à l’intérieur de laquelle stationnent des unités ou sont
implantés des établissements des armées.
Commandant d’armes : c’est l’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé qui dirige le
service de garnison.
Major de garnison : c’est un officier supérieur désigné par le ministre sur proposition du
commandant de régional. C’est dans les garnisons importantes.
Officier de garnison : c’est un officier désigné pour assuré sous l’autorité du commandant
d’armes, le fonctionnement du service de garnison. Il est l’agent d’exécution et de contrôle du
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commandant d’armes pour tout ce qui concerne la garnison. C’est dans les garnisons peu
importantes.
Les différents services de la garnison sont :
- Le service individuel
- Le service collectif
.
Les services individuels de la Garnison : est un service par lequel le militaire est commandé
sans troupe et comprend :
- La députation
– visite des hôpitaux
– ronde.
Le service collectif de la garnison : est un service assuré par la troupe sous les ordres d’un chef
et comprend :
- Garde
- Patrouille
- Piquet.
:
Le service de garnison a pour but :
- D’assurer les relations de service courant entre les unités des armées et les autorités civiles
locales.
- De repartir entre les unités l’utilisation d’installation communes à ces unités.
- De régler la participation aux charges et obligations incombant à l’ensemble des unités ;
- De faire observer par les militaires, dans la garnison et à l’extérieur des enceintes militaires, les
règles de discipline générale dans les armées ;
- De régler la participation militaire aux cérémonies ;
- D’assurer des missions de protection nécessaire à la sécurité des armées.
La garde : est une troupe placée en un lieu déterminé pour y assurer un service de sécurité
auquel peut s’ajouter un service d’honneur.
Le local ou est logé la garde s’appelle : poste de garde
La composition de la garde est de :
- Un sous-officier chef de garde
- Un adjoint
- Le nombre d’hommes de rang nécessaire
- Et éventuellement un clairon
La durée totale des factions comme sentinelle d ’un homme de rang, dans une journée, ne
doit pas dépasser huit (08) heurs.
Consigne s générales : sont celles qui s’appliquent à toutes les gardes et comprennent :
- Les devoirs généraux du chef de garde
- Les devoirs du chef de garde dans divers cas graves
- devoirs du chef de garde en ce concerne le maintien d’ordre public
- prescriptions relatives aux visites de gardes et aux rondes
Les consignes particulières : sont celles qui résultent de la situation spéciale de la garde et de
l’objet en vue duquel le service garde a été établi. Elles sont établies par l’autorité militaire
responsable de la sécurité.
Le lieu ou est placé la sentinelle ou le planton s ’appelle : poste
Le temps pendant lequel la sentinelle ou la planton assure son service à son poste
s’appelle : faction.
NB : toute sentinelle ou planton insulté appelle immédiatement le chef de garde, l’insulteur est
appréhendé sur le champ.
La durée de la faction des sentinelles : est deux (02) heures
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Les patrouilles : sont des détachements qui ont pour mission :
- de faire respecter par les militaires rencontrés en villes, l’ordre et la discipline,
- ou d’assurer une sécurité mobile.
Le but du service général du corps : l’exécution des mesures d’ordre général, notamment de
police intérieure, intéressant l’ensemble du régiment et nécessitant soit une coordination entre les
différentes unités et service spéciaux, soit une mise en vigueur immédiate.
Les organes d’exécutions du service général du corps :
- le service de semaine du corps
- La garde de police
- Le service de semaine des unités.
Le service de semaine du corps comprend :
- Un capitaine
- Un adjudant chef
- Un secrétaire
- Des plantons
- Un motocycliste
Le local de la caserne ou se tient le service de semaine corps s ’appelle : la salle de service
Le service de semaine de la compagnie comprend :
- Un sergent chef d’appel
- Un sergent de semaine
- Un caporal de semaine
Rôle du sergent de semaine : à l’intérieur de l’unité
- Assurer la permanence à l’intérieur de l’unité,
- Exécuter les détails du service de police et de discipline commun à toute compagnie
- Transmettre les ordres à tous les officiers et gradés de la compagnie
- Donner le signal des mouvements ou rassemblements ordonnés par le commandant d’unité.
Rôle du sergent de semaine : à l’intérieur du corps
- Assurer la liaison entre la compagnie et le service général,
- Répondre aux demandes et aux ordres du service générale,
Le cérémonial militaire comprend :
Les prises d’armes,
Les honneurs militaires,
Et les honneurs funèbres militaires.
Les prises d’arme comportent généralement une revue suivie d’un défilé. Elles sont des
cérémonies organisées pour :- rendre les honneurs (notamment au drapeau, aux morts en service
commandé, à une haute personnalité) ;
- fêter un anniversaire au rehausser l’éclat d’une manifestation ;
- marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite ;
- remettre une décoration ou des insignes ;- présenter solennellement au drapeau les recrues
lesquelles sont aptes a participer aune prise d’arme.
Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par les quelles l’armée présente
dans les conditions déterminées, un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y ont
droit.
Ils sont rendus par les troupes les équipages, les gardes, es factionnaires, les sentinelles et les
militaires isolés ainsi que par le piquet d’honneur et les détachements fournis spécialement dans le
but d’apparat.
Ces honneurs ne se rendent en principe que le jour.
Les honneurs militaires funèbres sont des manifestations officielles par les quelles les Armées
terre, air, mer et la gendarmerie nationale expriment le sentiment de respect à leurs membres, aux
haut personnalités de l’état et aux dignitaires décédés de l’ordre nationale.
PAGE µ1§
Les honneurs militaires sont rendus :
- Au président de la république ;
- Aux drapeaux et étendards des armées ;
- Au premier ministre
-Au ministre des armées ;
- Au président de l’assemblé nationale dans le cas prévu par la réglementation en vigueur ;
- Aux autres membres du gouvernement dans le cas prévu par la réglementation en vigueur ;
- Aux autorités civiles et corps constitués dans les conditions prévues par la réglementation en
vigueur ;
- Aux officiers généraux des armées lorsqu’ils sont revêtus de leurs uniformes ;
- Aux dignitaires porteurs de leurs décorations ;
- Aux commandants d’armes lorsqu’ils sont revêtus de leur uniforme ;
- Par une troupe, à ses chefs directs, lorsqu’ils sont revêtus de leur uniforme ;
- Aux troupes en armes ;
- Aux monuments érigés en souvenir des morts pour la patrie ;
- Aux convois funèbres.
Les piquets d’honneur : sont des détachements constitués spécialement pour rendre les
honneurs de pieds fermes à une personne ou à un symbole. Leur service ne dure que le temps
nécessaire à l’accomplissement de cette mission. Sauf ordre contraire, ils rendent les honneurs
qu’à la personne ou au symbole qui fait l’objet de leur service.
La coupe de cheveux doit être : nette et sans excentricité, les tempes et la nuque dégagée. Le
port de la moustache est autorisé sous réserve qu’elle couvre la lèvre supérieure.
En dehors du service : le port de la tenue est interdit à ceux qui se livrent à des travaux ou
occupations incompatibles avec l’uniforme.
Dans les états étrangers : l’uniforme ne peut être porté que par les militaires :
- Affectés à des états majors, unités où formations des forces armées sénégalaises stationnées
sur le territoire considéré.
- en poste auprès d’une mission diplomatique,
- membre d’une mission officielle
- en transit ou en escale pour raison de service.
En dehors du service : la tenue civile peut être portée par les officiers et sous-officiers et par les
hommes de troupes servant au delà de la durée légale.
Les hommes de troupes servant pendant la durée légale peuvent bénéficier de la même
autorisation lorsqu’ils sont titulaires d’une permission, quelle qu’en soit la durée. Mentions en est
portée sur le titre de permission.
Le port de l’uniforme est interdit :
- Aux officiers et sous-officiers de carrière qui ont perdus leur état ou sont radiés des cadres
- Aux personnels placés en non activité par mesure disciplinaires et aux personnels de réserve mis
en non disponibilité, sauf quand ils sont appelés à répondre à une convocation de l’autorité
militaire.
Les récompenses : reconnaissent le mérite. Elles permettent au supérieur de marquer sa
satisfaction, de susciter l’émulation et de stimuler le zèle.
Elles sont attribuées pour les motifs suivants :
- actes exceptionnels de courage et de dévouement,
- efficacité exemplaire dans le service,
- dévouement à la collectivité.
Les récompenses attribuées aux militaires de grade sont :
- les félicitations verbales,
- les lettres de félicitation
- les témoignages de satisfaction,
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- les citations à l’ordre,
- les décorations,
- l’admission et la promotion dans les ordres nationaux.
Les félicitations verbales : sont exprimées aux militaires de tous grade par le chef hiérarchique
qui les décerne, soit en particulier, soit devant la troupe. Elles ne sont pas mentionnées au dossier
de l’intéressé.
Félicitation écrites : sont exprimées aux militaires de tous grades par le chef hiérarchique qui les
décernes sous formes d’une lettre dont une ampliation est classée dans le dossier de l’intéressé et
dont le textes est rendu public à l’échelon considère.
Témoignage de satisfaction : récompense la valeur de certains travaux et le zèle déployé dans
l’accomplissement du devoir professionnel.
Ils sont accordés dans l’ordre d’importance par :
- Le chef de corps,
- Le commandant de zone militaire ou commandant de légion,
- les chefs d’état major d’armée les directeurs de service ;
- les commandants de la gendarmerie mobile ou territoire,
- le chef d’état major général des armées, le haut commandant de la gendarmerie nationale ou le
le commandant du groupement national des sapeurs pompiers.
- le ministre.
Citation à ordre : sont décernés pour actes exceptionnels de bravoure dans l’accomplissement du
devoir militaire, mais en aucun cas pour des travaux intellectuels ou des actes de probités.
Ils sont attribués sur propositions des chefs hiérarchiques :
- à l’ordre du corps, par les chefs d’états majors d’armées, les directeurs de service, les
commandants de la gendarmerie territoriale et la gendarmerie mobile,
- à l’ordre des armées ou de la gendarmerie, le chef d’état général des armées ou le haut
commandant de la gendarmerie nationale,
- à l’ordre des forces armées.
Principes des punitions : les punitions sanctionnent le manquement au devoir ou la négligence.
Elles contribuent à redresser la conduite du militaire fautif et, par leur valeur d’exemple, elles sont
une mise en garde pour tous.
Classification des fautes :
1° Faute tendant à soustraire leur auteur à ses obligations militaires :
- actes auto agressifs
- absence
2° Faute contre l’honneur, la probité ou les devoirs généraux du militaire :
- manquement aux devoirs et responsabilités du militaire,
- complot, incitation au désordre,
- passivité, non assistance aux forces de l’ordre,
- faute contre le renom de l’armée,
- destruction, détérioration ou perte volontaire d’effets ou matériels militaire
- détournement
- indélicatesse,
- faux, falsification,
- inobservation des règles de police,
- ordonner un acte illégal.
3° Faute contre la discipline militaire :
- atteinte à la neutralité de l’armée,
- insubordination,
-refus d’obéissance,
- abus d’autorité
PAGE µ1§
- voie de fait, outrage.
4° Manquement aux règles d’exécution du service :
- infraction aux consignes,
- abandon de poste
- manquement dans le service de veille, de garde ou de permanence,
- manquement à l’horaire ou l’accomplissement du travail, inertie, paresse,
- infraction aux règles d’exécution des punitions
- infraction relative aux règles de sécurité, aux consignes sanitaires, aux règles de l’hygiène et aux
règles de la vie en collectivité.
- utilisation irrégulière de moyen de transport ou de matériel militaire
- infraction aux règles de protection du secret.
5° Fautes et négligences dans l’exercice de la profession :
- fautes professionnelle, négligence et imprudence dans le service entraînant accident de
personne ou détérioration de matériel,
- négligence dans l’entretien du matériel,
- perte de matériels, documents, effets,
- défaut de rendre compte de pertes de matériels, documents effets, pièce d’identité
6° Fautes concernant le comportement et la tenue :
- atteinte aux bonnes mœurs
- manquement dans le port de la tenue,
- ivresse ; rixes, brimades à l’extérieur ou l’intérieur d’une enceinte militaire.
Les punitions qui peuvent être infligées aux Hommes de troupe sont d’ordre disciplinaire ou
d’ordre statutaire.
Les punitions d’ordre disciplinaire ou normale sont :
- Consigne
- Salle de police
- Prison de corps de troupe
- Avertissement
Les sanctions d’ordre statutaire ou particulières sont :
- Renvoi de la 1ereclasse à la 2emeclasse
- suspension de grade
- Rétrogradation
- Cassation
- Résiliation du lien au service
- Mise à la retraite proportionnelle d’office (homme de troupe ayant plus de 15 ans service)
Les punitions disciplinaires qui peuvent être infligées aux sous-officiers sont :
- Avertissement simple
- arrêt simple
- arrêt de rigueur
- avertissement du CEMGA
- avertissement du ministre.
Les sanctions statutaires qui peuvent être infligées aux sous-officiers sont :
- Radiation du tableau d’avancement
- Mise en non activité
- Radiation des cadres
- Mise à la retraite d’office
Personnel naviguant :
- Suspension de vol
- Mise en pied
Les punitions disciplinaires qui peuvent être infligées aux officiers sont :
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- Avertissement
- Arrêt simple
- Arrêt de rigueur
- Arrêt de forteresse
- Avertissement du ministre
Les sanctions statutaires qui peuvent être infligées aux officiers sont :
- Radiation du tableau d’avancement
- Mise en non activité
- Radiation des cadres
- Mise en retraite par mesure disciplinaire
Personnel naviguant :
- Suspension de vol
- Mise en pied.
Les modes d’exécutions des punitions disciplinaires (normale) des HDT :
Consigne :
La consigne sanctionne une faute peu grave ou des légères répétées. Elle l’homme de troupe,
pendant sa durée, des sorties et autorisations d, absence auxquelles il pouvait pretendre.
Les punis de consigne continuent à assurer leur service. Ils participent en outre aux travaux
D’intérêt général pendant les heures de loisirs ou de repos ;ils peuvent circuler librement dans le
cantonnement de leur unité et ont accès aux foyers mais doivent répondre à des appels
particuliers.
Salle de police.
Les hommes de troupes punis de police sont soumis au régime des consignés. Ils sont enfermés
dans des locaux disciplinaires en dehors des heures de travail et du temps consacré aux repos.
Les jours de repos, ils sont enfermés dans des locaux disciplinaires en dehors des heures de
Repos et de travail d’intérêt général. Des locaux spéciaux sont affectés aux gradés punis de salle
de police chaque fois que la disposition des lieux le perme. La punition de salle de police
n’exempte pas des services de nuit.
Prison du corps de troupe.
Les hommes de troupes punis de prison sont astreints à trois heures d’activités matin et soir. Leur
emploi du temps, fixés par le chef de corps, le commandant d’armes ou le commandant de
navire ; comporte des séances d’instructions et des corvées. Sur décision de la même autorité ;
ils peuvent également participer à l, instruction dans leur unité.
En dehors de ces heures d’activité, ils restent enfermes, autant que possible isolement.
Cellule
La punition de cellule aggrave celle de prison. Elle est prononcée pour un nombre de jour
déterminé en remplacement d’un même nombre de jours de prison. Elle est subie par période
de quatre (4) jours séparés par deux (2) jours de prison. Les militaires punis de cellule sont
toujours isolés et restent toujours enfermés
Avertissement du chef corps.
L’avertissement du chef de corps est toujours accompagné de la punition de prison et de cellule
maximale que cette autorité peut infliger. C’est la dernière punition avant recours aux sanctions
statutaires, mais celles-ci peuvent être infligée ans que l, avertissement en cause soit intervenu.
Mode d’exécution des sanctions statutaires (particulières) des hommes de troupes.
Renvoi de la premiére à la deuxième classe.
Le retrait du galon de 1ere classe à une incidence sur la solde. L’intéressé ne peut être remis à
la première classe qu’après un délai de six mois, comptant du jour ou la décision lui a été notifiée.
Cette sanction précède ou accompagne obligatoirement les sanctions particulières pouvant être
infligées aux soldats et aux matelots.
Suspension de grade :
PAGE µ1§
Elle est prononcée pour une durée de trois (3) à six (6) mois selon la gravite de la faute.Pendant la
durée de la punition, le militaire porte le galon du grade immédiatement inférieur à celui qu’il
détenait.
Rétrogradation :
Les caporaux chefs et quartier maître de 1° classe peuvent être rétrogradés au grade de caporaux
et quartier maître de 2°classe.Ils ne peuvent alors concourir à nouveau pour l’avancement au
grade supérieur qu’après un délai minimum d’un an courant du jour ou la punition leur a été
notifiée.
Cassation :
Les caporaux chefs, caporaux et quartiers maîtres peuvent être remis soldats ou matelots de
2°classe à titre définitif.Les intéresses ne peuvent alors concourir à nouveau pour l’avancement au
grade de caporal ou quartier maître qu’après un délai de deux ans courant t du jour ou la punition
leur a été notifiée.
Résiliation du lien du service :
Les hommes de troupes rengagés et les engagés peuvent être renvoyés dans leur foyer pour
raison disciplinaire dans les conditions prévues par la réglementation sur le recrutement de
l’armée.
Mise à la retraite proportionnelle d’office.
Les hommes de troupes, quelle que soit la de leur lien au service peuvent être mis à la retraite
proportionnelle d’office pour raison disciplinaire, dés qu’ils ont atteint quinze ans de services.
Mode d’exécution des sanctions normales ou (disciplinaires) des sous-officiers
Avertissement simple.
L’avertissement simple du commandant de compagnie ou formation équivalente ou du chef de
corps est donné soit en particulier ,soit en présence de deux militaires plus élevés en grade que
le puni. Sa forme est laissée à l’appréciation de l’officier l inflige. IL n’entraîne aucune contrainte
à l’égard de l’intéressé, mais il n’est pas renouvelé. Il est confirmé par écrit et donne lieu à
enregistrement au feuillet de punition.
Arrêts simples.
Les sous –officiers punis d’ arrêts simples font leur service et prenne leurs repas dans les
conditions habituelles ;en dehors du service ,ils sont tenus de rester dans leur chambre , ils ne
peuvent recevoir d’autres visites que celles rendues indispensables par le service.
Arrêts de rigueur.
Les sous –officiers punis d’arrêts de rigueur cessent le service et sont enfermés dans un local
spécial du corps, de la garnison ou du navire dit ‘chambre d’arrêts’.
Avertissement :
L’avertissement est toujours accompagné de la punition maximale d’arrêt de rigueur que l’autorité
peut infliger.
Mode d’exécution des sanctions particulières (statutaires) des sous- officiers
Radiation du tableau d’avancement :
Le militaire puni s’il n’a pas été rayé des contrôles de l’armée active, ne peut faire l’objet d’une
nouvelle proposition pour l’avancement à titre normal ou à titre exception avant un délai d’un an
courant du jour ou la décision lui a été notifiée.
Suspension de grade : elle est prononcée pour une durée de 06 mois au plus. Pendant la durée
de la punition, le sous-officier porte les galons du grade immédiatement inférieur à celui qu’il
détenait. Il prend son ancien grade automatiquement à l’expiration de la punition. Il ne peut être
d’aucune proposition pour l’avancement avant un délai de 6mois courant du jour ou la punition est
expirée. La suspension de grade entraîne la suppression de la solde correspondante et la perte
d’ancienneté de grade pendant la durée de la suspension. La suspension peut être transformée en
rétrogradation ou cassation si la manière de servir de l’intéressé le justifie.

PAGE µ1§
Rétrogradation : Elle est replace le sous-officier au grade immédiatement inférieur au sein. L e
militaire rétrogradé ne peut faire l’objet d’une proposition pour l’avancement pendant un délai
d’un an durant du jour ou la décision lui a été notifiée
Cassation : Elle remet le sous-officier soldat ou matelot de 2éme classe. L’intéressé peut faire
l’objet d’une proposition pendant un délai de 2ans courant du jour ou la décision lui a été notifiée.
Résiliation du lien au service : Le lien au service des sous-officiers peut être résilié pour raison
disciplinaire dans les conditions prévues par la réglementation sur le recrutement de l’armée.
Suspension de vol : Elle s’applique au personnel navigant ayant commis une infraction a la
discipline de vol ; elle peut entraîner la suspension de l’indemnité des services pendant la durée de
la sanction qui ne peut être supérieure a 15jours.
Mise a pied : Elle s’applique au personnel navigant ayant commis une infraction a la discipline de
vol ou en état récidive. Elle entraîne la suspension de l’indemnité des services aériens pendant la
durée de la sanction qui ne peut être supérieure à 3mois.

Correspondance des grades et appellations

Armée de terre Armée de mer Appellation


Armée de mer
Général division Vice amiral Amiral
Général de brigade Contre amiral Amiral
Colonel Capitaine de vaisseau Commandant
Lt-colonel Capitaine de frégate Commandant
Commandant Capitaine de corvette Commandant
Capitaine Lieutenant de vaisseau Capitaine
Lieutenant Enseigne de vaisseau de 1ere cl Lieutenant
Sous- lieutenant Enseigne de vaisseau de 2ere cl Lieutenant
Aspirant Aspirant Lieutenant
Adjudant major Adjudant major Major
Adjudant-chef Maître principal Maître principal
Adjudant Premier maître Maître
Sergent-chef Maître Maître
Sergent Second maître Second maître
Caporal-chef Quartier maître de 1ere CL Quartier maître
Caporal Quartier maître de 2 ère cl Quartier maître
Soldat de 1ere cl Matelot de 1°cl Matelot
Soldat de 2erecl Matelot de 2°cl Matelot

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Les punition pouvant être infligées aux Sous-officiers

Autorités pouvant infliger les punitions Arrêt Arrêt de


simple rigueur
Sgt et S/C 2 -
Adjudant et adjudant chef 4 -
Adjudant major et aspirant 4 -
Sous- lieutenant lieutenant 6 -
Off ou s/Off chef de section ou de détachement 8 -
Capitaine 8 4
Commandant compagnie 15 8
Officier sup. 15 8
Off. Sup. chef de corps. Cdt d’arme chef cab.CEMGA, chef de division 30 20
Off .Subal. Cdt d’arme 20 15
Cdt de Zone, Cdt de groupement opérationnel Dir. Service, généraux en
dehors du commandement - 30
CEM Armée, Cdt gend. Territoriale ou mobile - 35
CEMPART, IGFA, Généraux membre du conseil supérieur de défense - 40
CEMGA ou HCGEN ou Cdt en chef des F.A - 45
MFA - 60

Les punitions pouvant être infligées aux HDT

Jrs de Salle de Prison Cellule


Autorités pouvant infligées les punitions consignes police

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Cal et cal/chef 2 - - -
Sgt et Sgt/chef 4 - - -
Adjt et A/C 6 2 - -
A/M et Aspirant 6 2 - -
Off ou S/Off chef de section ou détachement 10 8 4 -
Capitaine 15 15 8 -
Commandant Cie 15 15 8 -
Officier supérieur
Off sup. Chef de corps, Cdt d’armes chef Cab. 30 30 20 8
CEMGA. Chef de division 20 20 15 6
Officier subalterne Cdt d’armes
Commandant de zone, Cdt de groupement - - 30 10
opérationnel, directeur de service, généraux en dehors
de commandement
CEM Armée, Cdt gend. Territoriale ou mobile - - 45 15
CEMPART, IGFA, généraux membres du conseil - - 50 15
supérieur de défense
CEMGA ou HCGEN ou Cdt en chef des F.A - - 60 15

RSC
Les modes de déplacements sont :
- Le mouvement
- Le Transport
On appel mouvement : le déplacement d’une formation sous les ordres et la responsabilité de
son chef. Il s’effectue le plus souvent par voie routière généralement en véhicule,
Exceptionnellement à pied.
On appelle transport : le déplacement du personnel ou du matériel sous la responsabilité d’un
chef de formation de transport, il s’effectue par voie routière, ferrée, aérienne et voie maritime.
Les préparations de marches (marche) : Elle a pour but :
De limiter la fatigue
D’éviter le désordre.
L’étude porte essentiellement sur les points suivants :
La valeur de l’itinéraire
Tronçon délicat, point de passage obligé, points de repère. Des conditions matérielles et horaires
des déplacements : - équipement de la troupe – renfort éventuel de guides – passage au point
initial – les haltes et les liaisons intérieures – des consignes particulières à la sauvegarde de la
discipline – les signaux d’alerte et de reconnaissance
Inspection avant le départ : Avant le départ, le chef de détachement doit :
- prendre toutes les mesures pour assurer l’alimentation de la troupe (en particulier une journée de
vivre en réserve à ne consommer que sur ordre – rassembler ses hommes au point prévu –se
faire rendre l’appel du personnel – s’assurer que les personnel ont vérifie le matériel (armement,
PAGE µ1§
poste radio outils, bidons remplis d’eau) – communiquer aux hommes les consignes particulières et
l’heur officielle – rendre compte au commandant d’unité de l’état physique de la troupe).
Détachement d’éclairage : Aux ordres du chef de section de tête comprend :
- le personnel chargé de la sécurité immédiate – une équipe d’orienteur réduite le cas échéant à
un sous-officier - un ou plusieurs hommes chargés de la détection des radiologique et chimique –
un radio ou agent de liaison. Il est parfois renforcé guides à surveiller en zone d’insécurité. En
avant de l’unité, il a pour mission : d’identifier et de reconnaître les points principaux de l’itinéraire
– de rendre compte de toute modification importante apportée au trajet prévu.
L’équipe d’orienteurs et composé : d’un sous –officier – un ou plusieurs hommes chargés de la
détection radiologique et chimique - un radio ou agent de liaison. Il est parfois renforcé de guides
à surveiller en zone d’insécurité.
Exécution des marches : le passage par un même point initial selon un horaire fixé des différents
éléments destinés à suivre le même itinéraire permet au chef de contrôler l’exécution de ses ordres
et éventuellement de les compter.
L’allure est réglée par le personnel de tête : Elle est relativement lente au départ d’une montée
et réduite au début d’une descente. La vitesse de marche varie selon la situation tactique – l’état
des itinéraires – les conditions atmosphériques et fatigue de la troupe. Elle est de l’ordre de
4Km /H par jour et 03Km /H de nuit.
La formation normale de marche est : la colonne par un sur l’un ou l’autre des bas coté de la
route. Les gradés échelonnés dans les dispositifs exercent le contrôle permanent de leurs
hommes (respect des distances, allégement des éclopés, des blessés et malades jusqu’à une
position d’attente).
La discipline de marche garantit l’exécution du mouvement et permet d ’éviter la fatigue
Les haltes : si la situation tactique le permet, les marches sont normalement coupées de haltes de
courte durée à intervalles régulières (10mm de pause après 50mm de marche).Si la distance à
parcourir est importante et si les circonstances atmosphériques le permettent un grande halte doit
permettre à la troupe de s’alimenter.
Franchissement des voies ferrées : en dehors des passages aménagés, les franchir en ligne et
par élément organique.
Traversée d’une zone contaminée : Eviter les fonds de terrain spécialement ceux qui retiennent
l’humidité et le brouillard ainsi que la végétation base ( branche basse, buisson , haute herbes)
Franchissement des ponts : si aucun élément n’est en place pour régler la circulation, le chef du
détachement d’éclairage reconnaît l’ouvrage, des consignes particulières de traversée sont
établies. En cas de besoin un orienteur est placé à l’entrée du pont.
Marche par grande chaleur : Si la situation le permet :
- Alléger la troupe
- Diminuer la vitesse
- Choisir pour les haltes des emplacements aérés et pourvus d’eau potable
- La consommation d’eau glacée ou de boisson alcoolisée est prescrite
- Allonger à l’ombre et soigner rapidement les victimes au refroidissement
- Enfin veiller au respect des mesures d’hygiène
Marche à grand froid : l’équipement doit être adapté :
- Port de vêtements chauds et secs si possible
- Légèrement desserrés lacets, bretelles, ceintures, ceinturons
- l’alimentation doit être enrichie, des repas chauds assurés au moins une fois par jour
- Faire du halte à des emplacements abrités
- Mettre à l’abri et soigner les individus victimes de coup de froid.
Sauvegarde : La sûreté immédiatement repose à la fois sur le système de guet et d’alerte
permanent et sur les dispositions de combat prévues pour signaler sans délai à toute action
ennemie.
PAGE µ1§
L’ordre de mouvement : est l’ensemble des dispositions prescrites par le commandement ou
arrêtés par le commandant de colonne.
Rôle du serre fil général :
- En queue de colonne, dispose selon les circonstances
- de moyens de réserve
- de moyen de dépannage
- d’un détachement sanitaire
- d’un détachement de sûreté
Crédit de mouvement :
C’est l’autorisation accordée à un ou plusieurs véhicules pour se déplacer sur un itinéraire
réglementé, il comporte l’indication des heures fixées pour le passage du 1° et du dernier véhicule
de la colonne aux ponts d’entrées et de sortie sur l’itinéraire.
Distance : L’espace qui sépare deux véhicules consécutifs d’éléments organisés d’une colonne.
Créneau : l’espace en unité de long ou de temps qui sépare deux éléments organisés d’une
colonne mesurée à partir du dernier véhicule d’un élément jusqu’ au 1° véhicule de l’élément
suivant.
Cantonnement : lorsque la troupe occupe un ensemble de bâtiment civils ou militaires.
Bivouac : l’ors que la troupe est installée en plein air, sous la tente ou des abris improvisés.
Cantonnement bivouac : l’orsqu’ une partie des effectifs cantonnent tan disque l’autre bivouac
A proximité.
La sauvegarde : la sûreté immédiate repose à la fois sur le système de guet et d’alerte
permanent de la colonne et sur les dispositions de combat prévues pour riposter sans délai à toute
action ennemie.
Le détachement précurseur :
- un chef de détachement
- un élément chargé de la sûreté immédiate
- un élément chargé de l’installation matériel
Choix du stationnement : il doit répondre aux conditions suivantes
- faciliter la sécurité terrestre et aérienne
- être situé en dehors et plus prés de l’itinéraire suivi
- disposer d’accès et de débouchés faciles
- avoir un sol résistant quelle que soient les conditions atmosphériques
- disposer des points d’eau pour l’alimentation, l’hygiène et l’entretien des véhicules
- permettre le logement de la troupe.
La mission du détachement précurseur :
- faire connaître le lieu de stationnement après l’avoir éventuellement abordé en sureté si la
situation l’exige.
- organiser et mettre en place les 1° éléments du dispositif de sûreté terrestre et aérien NBC
- préparer l’installation de la troupe et fixer l’emplacement du PC de l’élément du garage des
véhicules et de l’atelier .
- du poste d’essence et du poste de secours
- fait flécher et jalonner les voies d’accès et de sortie
- prendre contact avec les autorités militaires puis avec les autorités civiles.
La mission de l’élément du jour : il peut être chargé
- d’assurer la garde du PC
- d’effectuer les rondes, des patrouilles, des escortes
- de fournir le personnel nécessaire à l’exécution des services de garde de l’unité.
Mission des équipes de reconnaissance d’orientation et de guidage :
- le fractionnement de la colonne en éléments organisés et encadrés pour faire face à une
menace ennemie éventuelle en cours de route
PAGE µ1§
- l’articulation des éléments selon l’état des itinéraires de la mission à remplir en fin de
déplacement et la contribution que l’élément peut à la sûreté de la colonne
- l’échelonnement des véhicules.
L’ordre de mouvement : est un ensemble de désignation prescrite par le commandement de
colonne. Il précise en particulier la composition et la mission des équipes ROG.
Rame : b

ETAT-MAJOR DE L’ARMEE DE TERRE


COMMANDEMENT DE LA ZONE MILITAIRE N°5
25°BATAILLON DE RECONNAISSANCE ET D’APPUI

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ECOLE DE GUERRE

QUI OSE GAGNE

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