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Mot d’ordre : c’est l’ensemble de deux qui doivent être échangés entre d’une part les
sentinelles, homme de ronde ou planton et d’autre part l’isolé ou groupe d’isolé.
La composition du mot d’ordre :
- Le mot de sommation par lequel la sentinelle interroge l’isolé
- Le mot de passe par lequel répond l’isolé ou le groupe d’isolé
La relève du guetteur se fait comme suit :
La relève a toujours lieu en présence du chef,
L’observation ne doit être interrompue un seul instant,
Le passage des consignes se fait discrètement
.la nuit
La relève des guetteurs doubles se fait à mi-temps afin de garder le bénéfice de l’adaptation à
la nuit d’un des éléments.
De jour :
- Le guet est doublé
- L’un des guetteurs assure le guet à courte distance
- L’autre est chargé des secteurs lointains et du guet aérien
Pour une mission de courte durée : le guet est simple
- L’un des guetteurs veille
- L’autre au repos sera chargé en cas de besoin d’assurer la liaison avec le chef de
groupe.
De nuit :
- un guetteur est fixe écoute et utilise éventuellement les moyens d’aide à la vision
nocturne.
- Le second est guetteur mobil ou guetteur au repos.
Le but du guetteur aérien :
- Est de donner l’alerte
- Faire entrer en action les armes anti-aériennes au moment opportun
- Se protéger
- De déceler au plus loin la présence d’avions ennemis ou douteux
Se camoufler :
C’est se dissimuler à la vue terrestre, aérienne de l’ennemi et éventuellement de la population.
Les principes d’un bon camouflage :
- P préventif
- A adapté
- D discret
- E entretenu
Les qualités ou règles d’un bon camouflage :
- F Forme (casser les formes caractéristiques des objets)
- O Ombre (éviter les zones claires et utiliser les zones d’ombres)
- M Mouvement (éviter les mouvements inutiles)
- E Eclats (casser les éclats des objets)
- C Couleur (éviter les couleurs vives)
L’éclaireur :
C’est un combattant placé à l’avant d’une troupe en déplacement pour déceler toutes indices
ou indices activités de l’ennemi et de rendre compte à son chef.
Equipe : est l’association de 2 à 3 binômes en vue de remplir des missions simples, en général
dans le cadre d’un élément plus important qui est le groupe
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- T Tenir son arme prête à faire feu
- R Rester en liaison avec son chef
- A Arrêter pour observer
- C choisir des points de repère
- S signaler les observations faites par les moyens convenus à l’avance
Pour mener sa mission à bien L’éclaireur se déplace :
- A l’allure normale tant qu’il n’est pas sous les feux de l’ennemi
- En utilisant au maximum le terrain
- De point d’observation en point d’observation
- Tout ceux-ci en ayant le souci de conservation la direction générale de marche
1°éclaireur du binôme cherche à surprendre l’ennemi et observe au plus prêt afin de déceler
ce dernier ces mines, ces pièces ou tout autre indice de sa présence
2°éclaireur observe au loin et latéralement et assure la sécurité rapprochée du 1°éclaireur
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Conduite à tenir en cas de rencontre avec l’ennemi :
- éviter l’accrochage car la mission n’est pas de combattre
- Changer d’itinéraire en utilisant d’autres points de repères pour contourner
- Détruire le pli s’il y’a pas certitude de s’échapper à la capture
En cas de capture :
- Détruire le message
- Se tenir prêt à exploiter toute occasion favorable pour s’évader immédiatement après la
capture, pendant le transfert, pendant une relève de garde
En cas de blessure :
- S’il est immobilisé par une blessure au cours de sa progression l’agent de transmission :
- Essai de camoufler à proximité d’un itinéraire susceptible d’être fréquenté par des amis
- S’efforce de signaler sa présence à élément ami.
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Eclairer pour le binôme : mission qui consiste précédant une troupe en déplacement à
déceler l’ennemi, à alerter et renseigner le chef afin d’éviter toute surprise et de donner au chef
le temps de réagir.
Guetter : mission qui consiste pour un binôme à partir d’un emplacement choisi, à observer un
secteur délimité pour détecter les menaces aériennes à alerter et renseigner son chef.
Défendre : mission qui consiste à empêcher l’ennemi de s’emparer du point que l’on occupe
en l’interdisant la progression dans le secteur puis en poursuivant le combat jusqu’à l’ordre de
repli.
Appuyer : mission qui consiste à partir d’une position choisie, à apporter sur ordre ou de façon
spontanée une aide à un autre binôme par des feux appliqués sur des objectifs repérés.
La Le compte rendu : c’est l’exposé sommaire de l’exécution d’un ordre ou d’une situation
nouvelle.
Groupe de combat : est la cellule élémentaire en principe indissociable, capable d’exécuter
une mission simple par le choc et par le feu en combinant l’action des équipes le composent.
Les modes de progression du groupe
- Marche normale
- Bond collectif
- Bond par binôme
Commandement du bond :
- Pour un bond (du groupe, par équipe, par binôme)
- Dans l’ordre
- Préparer vous
- En avant
Composition : il est composé d’une équipe choc qui réunit les combattants dotes d’armes
individuelles et d’une équipe feu organise par le service d’un ou plusieurs armes collectives et
armes personnelles collectives.
Définitions :
Intervalle : est l’espace séparant 2 hommes mesurés dans le sens du front.
Distance : est l espace séparant 2 hommes mesurés dans le sens de la profondeur.
Formations :
Colonne :
- utilisé pour la progression à bonne allure,
- utilisation d’un cheminement,
- infiltration déplacement de nuit.
Inconvénient : Elle est moins flexible que les autres formations. Le tir du plus part des
combattants est masqué vers l’avant.
En ligne :
- Réduction de la vulnérabilité aux feux d’infanterie exécutée de front,
- occupation d’un abri ou couvert rectiligne.
- Franchissement d’une route, une coupure, une crête, une bande de terrain,
- abordage d’une lisière et assaut.
Inconvénient : Difficile à contrôler, vulnérable au flanc et l’arrière.
Colonne double :
- progression rapide en terrain propice ou le long d’une route,
- faire face à plusieurs directions à l’arrêt et à marche.
- S’infiltrer le jour, protéger un flanc.
Inconvénient : Le tir d’un combattant et toujours masqué.
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Les missions du groupe :
- R Reconnaître
- E Eclairer
- S Surveiller
- C Couvrir
- A Appuyer
- D Défendre
- I Intercepter
- S S’emparer
Reconnaître : mission qui consiste à aller chercher le renseignement d’ordre tactique ou
technique, sur le terrain ou l’ennemi, sur un point ou dans une zone donnée en engageant
éventuellement le combat.
Eclairer : c’est rechercher le renseignement sans engager le combat, en contribuant à la
sûreté rapprochée du chef et de la troupe.
Surveiller : mission ou mesure de sûreté ayant pour but de déceler toute activité de l’ennemi
sur un point, sur une zone, ou sur une direction dans le but d’alerter et de renseigner.
Couvrir : prendre à tous les échelons du commandement l’enssemble des mesures actives et
passives nécessaire pour s’opposer à une action éventuelle de l’ennemi pouvant menacer le
déroulement de l’action principale amie, à l’échelon considéré.
Appuyer : apporter une aide à une unité amie spontanément sur ordre le plus souvent sous
formes de feu.
Défendre : mission qui consiste à empêcher de s’emparer d’un point, ou d’une zone. Elle est
toujours conduite sans esprit de recul et peut être assortie d’une notion de durée.
Intercepter : intervenir rapidement et par surprise à la suite d’un renseignement généralement
d’observation contre un ennemi en mouvement, à pied ou blindé, mécanise en vu de le détruire
ou au maximum de l’arrêter après l’avoir devance sur bun point favorable du terrain.
S’emparer : il s’agit de s’assurer la possession d’un point précis en détruisant, en capturant ou
en chassant l’ennemi qui peut l’occuper
Rôle du chef de groupe : le chef de groupe prépare et conduit l’action de ses hommes il
repartit les taches en fonction de ses équipes, les ordres sont simples les préparatifs et les
vérifications sont minutieux. Meilleur exécutant du groupe, il donne l’exemple, il agit avec
rigueur et a toujours le souci d’accomplissement de la mission.
Rôle du chef de groupe avant le combat :
Il donne aux équipes un ordre initial (SMEPP)
Il tient ses hommes prêts à lui obéir à la voix ou aux gestes
Il assure que son armement est en bon état de fonctionnement
Il veille à ce l’équipement de son personnel soit conforme aux ordres donnés
Il contrôle les dotations en munitions, le bon fonctionnement de son poste radio
Il s’attache à maintenir le moral de ses hommes.
Pendant le combat :
Il est un exemple et un guide, il entraine ses hommes
Il garde toujours présent à l’esprit la mission reçue
Il a souci constant de se renseigner et de renseigner son chef sur l’ennemi (volume, activité,
indice) ainsi que son sur situation et éventuellement de ses amis
Il s’attache en permanence au maintien de la direction lors d’un déplacement
Il commande son groupe en donnant à ses équipes en cours d’action les ordres qui
correspondent aux différents actes élémentaires à accomplir
Il surveille la consommation en munition et demande éventuellement le recomplément
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Il est rompu à la mise en application des mesures de protection immédiates contre les effets
des armes adverses, NBC ou non
Enfin d’accomplir sa mission, il utilise au moins le terrain pour rechercher l’effet de surprise
pour échapper aux vues et aux feux
Apres le combat :
Il fait bilan personnel et matériel de son groupe et celui de l’ennemi (blesses, tués, prisonniers)
et rend compte à son chef, il demande si c’est nécessaire le recomplement en munitions.
Rôle du chef d’équipe choc :
Il montre l’exemple de son dynamisme, il commande l’exécution des différents actes
élémentaires
En choisissant la formation la plus appropriée
En faisant à chacun de ses hommes sa mission
Il désigne ses objectifs au tireur lance grenade
Il reste attentif aux ordres du chef de groupe en toute circonstance
Il s’oppose au resserrement de ses hommes
Il organise l’organisation de l’observation pour éviter la surprise
Il utilise au mieux le terrain
Rôle du chef d’équipe feu :
Il montre l’exemple et le dynamisme
Il s’assure que son armement est en bon état de fonctionnement et qu’il dispose des munitions
nécessaires
Au combat le rôle du chef d’équipe feu est toujours en mesure d’effectuer des tirs efficaces, à
cet effet dans le cadre de la mission donnée par le chef de groupe :
Il recherche des emplacements de tir et de rechange pour assurer la meilleure exploitation de
ses armes et de la surprise
Il s’efforce de connaitre à tout moment la position de l’équipe choc
Il met en batterie les armes collectives sur ordre ou de sa propre initiative
Il fait ouvrir le feu au moment opportun et le conduit
Il prescrit un changement d’emplacement des que l’une de ses armes risque d’être repérée
Il cesse le feu lorsque le résultat recherché est atteint ou lorsque le tir devient dangereux pour
les amis
Il se place auprès de l’arme ayant la mission primordiale (LRAC, FM) et en tout circonstance : il
s’oppose au resserrement de ses hommes
Il demeure attentif aux ordres de son chef de groupe
Il règle les déplacements de son équipe en fonction de la mission initiale reçue
Il veille à la consommation en munitions
Il assure l’approvisionnement en munitions
Déroulement de la reconnaissance d’un carrefour :
Après avoir observé, placé l’équipe feu appui en appuie
Contourner le carrefour par le point le plus favorable (celui qui offre de couvert, de masque, de
cheminement)
Tomber en garde au delà du carrefour en face de la direction dangereuse
Le chef de groupe fait une reconnaissance approfondie du carrefour
Il fait rejoindre l’appui
Il rend compte et continue la progression
Reconnaissance d’un pont :
Le chef de groupe vérifie s’il existe des traces de travaux récents pouvant indiquer la
préparation d’une inscription
Il installe l’équipe feu en appui
Se couvre éventuellement des directions dangereuses
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Fait franchir le pont par un binôme en passant sur le pont ( éventuellement le contourner par un
passage de guet
Tomber engarde au delà du pont face à la direction dangereuse
Franchir le pont avec le 2°binôme
Il reconnait le pont enfouillant au dessus comme en dessous
Faire rejoindre l’équipe feu
Rendre compte et continuer la progresser
Ordres :
Au reçu d’une mission :
Ordre préparatoire :
- P Personnel
- A Armement
- T Tenue
- R Radio
- A Alimentation
- C Camouflage
- D Divers
- R Rassemblement.
Ordre initial : (SMEPP)
- S Situation
- M Mission
- E Exécution
- P Place du chef de groupe et son remplaçant éventuel
- P Place du groupe dans le dispositif de la section
Ordre déplacement :
- D Direction
- P Point à atteindre
- I Itinéraire
- F Formation
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Compte rendu en cour d’action : il doit être fréquent et spontané
- Je suis –
- Je vois
- Je fais
- Je demande
Ordre de tir :
L.R.A.C
- A Approvisionner à tant de roquettes
- C Charger
- O Sur tel objectif
- F feu
F.L.G
- G Genre tir
- D Distance
- N Nombre
- O Objectif
- F Feu
HAA52 :
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- H Hausse
- C Charger
- O Objectif
- D Distance
- F Feu
Réduction d’une Résistance : C’est une action qui consiste à mettre un élément ennemi hors
combat(le détruire, le capturer, ou le chasser) après l’avoir repéré, identifié et localisé.
Embuscade : C’est une action brutale déclenché par un élément ennemi installé à l’avance sur
un terrain favorable et connu pour surprendre un élément ennemi en déplacement, le détruire,
ou le capturer.
La patrouille : C’est l’action de combat d’un élément de faible effectif isolé qui se dans une
zone donnée en vue de remplir une mission bien déterminé.
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Le repli se fait dans l’embuscade comme suit :
L’élément guet alerte, élément d’assaut destruction, élément de recueil
Différence entre coup de main et embuscade : le coup de main se fait sur un objectif fixe tan
disque l’embuscade sur un objectif mobile
Compte rendu : est l’exposé sommaire de l’exécution d’un ordre ou d’une situation nouvelle
Les missions de l’équipe choc : Peuvent se classer en deux groupes, celles qui ont pour but
la recherche de l’ennemi et la sûreté :
- Eclairer
- Reconnaître un point
- Effectuer une patrouille
- Fouiller
- Progresser par infiltration
- Surveiller un secteur
- Poste de guet ou poste d’observation suivant qu’il s’agit d’alerte ou de recherche du
renseignement.
Les procédés d’orientation de nuit : le bonhomme d’Orion, - la grande ourse, -la croix du
sud, -la lune,-la boussole,- l’étoile polaire.
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Les procédés relatif à l’appréciation de distance :à travers le doigt, - à travers le canon
d’une arme, comparaison à partir d’une distance déjà connue, par étalonnage, -la distance
entre deux poteaux électriques 100métres.
Assaut : c’est le bond final de l’attaque ayant pour but l’irruption dans le dispositif ennemi
l’abordage du corps a corps.
Le chargeur :
- Se prépare à sortir une roquette
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- Se tient toujours prêt à approvisionner le tireur
Observer : Rechercher par la vue et l’écoute des renseignements concernant le terrain et les
activités de l’ennemi, des amis et éventuellement de la population
Progresser : Avancer en utilisant le terrain pour échapper aux vues et aux coups de
l’adversaire en cherchant les indices de sa présence
Se protéger : Prendre des mesures pour être à l’abri des coups de l’adversaire.
Apprécier une distance : Evaluer la distance qui sépare deux points, (généralement le
fantassin d’un objectif, pour faire usage de son arme.
Rendre compte : Exposer à son chef dans les délais les plus brefs, avec exactitude et
précision, ses observations concernant le terrain, l’ennemi et les amis
Employer son arme : Mettre en œuvre son arme et/ou les grenades à main et à fusil dans les
conditions du combat.
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I Situation
A : Ennemi : un ennemi en repli vers koudam laissant un élément retardataire
B : Ami : Nous le 1°groupe progressant en tête de la 1°section
III Exécution :
A-articulation : Nous allons progresser en sureté sur cet axe dans la formation colonne par un
équipe choc en tête, équipe feu derrière
B-Répartition des missions
Equipe choc reconnaitre tous les points suspect rencontrés
Equipe feu : appuyer l’équipe choc dans toutes ses reconnaissances
CAT : si au cours de la progression vous voyez l’ennemi le 1° tomber en garde et rendez
compte, si l’ennemi vous surprend, ripostez et rendez compte
V- Commandement liaison : Indicatif chef de section bravo indicatif CDG bravo1 mon
remplaçantéventuel C/C Diop
Embuscade de nuit :
Il faut resserrer le dispositif pour éviterla méprise
- Eviter de monter l’assaut
- Choisir un point de regroupement assez proche du lieu
- Choisir un itinéraire d’esquiveparticulièrement
Exercice embuscade :
Mesures de coordinations :
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Ouverture de feu à mon signal coup de feu CDG signal d’assaut : au cri à l’assaut et au signal
fusée verte signal décrochage fusée jaune
Ordre de décrochage : guet alerte, destruction assaut, couverture, le recueil
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est l’ensemble des règles d’exploitation qui fixe la forme et la succession des
communications Qu’est que la procédure
La procédure dans les liaisons radio téléphoniques.
But de la procédure
- de faire utiliser par les opérateurs, par tous les utilisateurs le même vocabulaire, le même
langage pour que tout le monde se comprenne.
- de faire gagner du temps en simplifiant la transmission des messages.
- de faciliter le travail des opérateurs et de faire éviter des erreurs.
- de ne pas renseigner un opérateur ennemi éventuellement à l’écoute.
Quelles sont les règles à observer pour être bien compris par le correspondant
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-La vitesse
-L’articulation
-L’intensité
-
Qu’est –ce que le TRPP11
C’est un émetteur récepteur portatif, transistorisé de conception et de réalisation française.
Antennes du TRPP11.
Il a une antenne fouet en ruban d’acier flexible AN239 de 0,63m
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C’est un émetteur récepteur transportable à dos d’homme ou sur véhicule. Il est entièrement
transistorisé
Antennes du TRPP13.
-antenne fouet avec son raccord orientable (EAT3)= AN 225 (antenne courte)
-antenne fouet repliable en fibres de verre à 08 brins AN 224 (antenne longue)
-antenne fouet de 03 brins pour véhicule
-antenne à grandes portées (hors unité collective) LA7A, LA29A, RC 291, RC 292
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- 13 : Numéro de série
Description de l’EE8
- Le châssis supportant les organes
- Le combiné relié à l’appareil par un cordon souple, le tout est contenu dans un étui (en
toile ou en cuir)
Encombrement de l’EE8
238 X 184 X 89mm
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- Message de service
- Message de service abrégé
Un message avec adresse apparente ?est un message dans lequel l’autorité origine et le (ou
les) destinataire (s) sont indiqués hors du texte.
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- De barrage : quand il est appliqué sur une gamme de fréquence.
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C’est une procédure spéciale permettant de s’assurer de l’identité d’un correspondant
(station) par échange de signaux conventionnels en fonction d’un code. C’est une mesure
de défense contre l’intrusion.
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Qu’appelle-t-on pédagogie
La pédagogie c’est l’art d’utiliser tout un ensemble de méthodes de procédés, de techniques,
de principes d’action, d’organisations pédagogiques, d’attitudes. En fonction de la mission
reçue, de l’ambiance du milieu et des moyens disponibles, dans le but d’atteindre dans les
meilleures conditions possibles de rapidité et d’efficacité les objectifs de la formation qui ont été
fixés :
- Acquisition de connaissance
- Développement d’aptitudes physiques et intellectuelles, du caractère et sens de
l’humain,
- Education morale, sociale et militaire.
Onappelle méthode
On appelle méthode la mise en œuvre rationnelle et cohérente d’un certain nombre de
procédés dans le but d’atteindre un objectif pédagogique précis
Qu’appelle-t-on procédés
On appelle procédés les composantes essentielles de la méthode.
Qu’appelle-t-on technique
On appelle technique les moyens de mise en œuvre d’un procédé
Qu’appelle-t-on mode
On appelle mode la classification des matières à enseigner.
Qu’appelle-t-on principes
On appelle principe l’ensemble des règles à suivre par l’instructeur pour faire passer son
message.
Les différentes attitudes ou relations pédagogiques
Les différentes attitudes ou relations pédagogiques sont :
La dépendance
La semi- dépendance
La coopération
L’autonomie
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- On appelle organisation pédagogique la définition :
- Des objectifs à atteindre compte tenu du but à fixé de la situation pédagogique ;
- Du contenu de l’enseignement.
- De l’acquisition des connaissances techniques et pratiques
- Du développement des aptitudes.
- Du développement de l’éducation morale et sociale.
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- La connaissance des procédés et des principes pédagogiques.
Comment sont classées les aides pédagogiques selon le sens qu’elles stimulent
Les aides pédagogiques sont classées en :
- Aide visuelle
- Aide auditive
- Aide audio-visuelle
Comment sont classées les aides pédagogiques selon leur condition d’utilisation ?
- Les aides progressives
- Les aides achevées
Qu’appelle-t-on programme ?
On appelle programme la liste des séances nécessaires à la formation d’un soldat ou d’une
cellule pour une phase de cycles d’instruction.
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Quelles sont les qualités d’un contrôle ?
Les qualités d’un contrôle sont :
- Fidélité,
- Economique,
- Réalisme,
- Validité,
- Acceptable.
Quelles sont les différents systèmes de l’instruction ?
Les différents systèmes de l’instruction sont :
- Progressif,
- Concentrique,
- Additif.
Qu’est ce que l’éducation ?
L’éducation c’est l’adaptation au milieu, l’adhésion active aux règles de la vie militaire et la
préparation à l’accomplissement des missions du temps de guerre comme du temps de paix.
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- FCCB : Formation Collective Commune de Base
- FQA : Formation de Qualification d’Arme
- CPS : Certificat Pratique de Spécialiste
- CPG : Certificat pratique Général.
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- La question cantonade,
- La question relais,
- La question miroir direct ou indirect,
- La question ‘’PICK-UP ‘’.
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Quels sont les aspects de l’instruction militaire ?
Les aspects de l’instruction militaire sont :
- L’aspect instruction,
- L’aspect éducation
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- Les qualités humaines.
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- Les fiches toute faites
- Les fiches rédigées par l’instructeur
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Quand est ce que les forces armées sénégalaises ont-elles vu le jour ?
Le 1er août 1960.
Quelles sont les missions dévolues aux forces armées sénégalaises ?
- Défense de l’intégrité territoriale (terrestre, aérien, maritime)
- Et la protection des populations et leur bien
- On peut y ajouter une autre mission : la participation effective au développement sous
toutes ses formes :
- Mission culturelles (théâtre, recherche, musique)
- Mission sportives (ASFA)
- Mission économiques (travaux publiques)
- Certains ont des missions spécialisées
- Marine (surveillance côtière)
- Aviation (observation EVASAN)
- Génie (construction de route ou forage)
Qui est ce qui assure le haut commandement des forces armées sénégalaises ?
Il est assuré par le président de la république.
Quels sont les organismes rattachés directement au ministère des forces armées ?
Ils sont :
- Une direction de contrôle d’étude et de législative,
- Une inspection des affaires administratives et financières,
- Une inspection technique.
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- Une direction des transmissions et de l’informatique des armées,
- Une direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA)
- Une direction de l’action sociale des armées
Quels sont les directions rattachées à l’état major général des armées ?
Elles sont :
- La direction du génie et de l’infrastructure,
- La direction du matériel,
- La direction de la santé,
- La direction des transmissions et de l’informatique des armées,
- La direction de la sécurité militaire,
- La direction de l’intendance
- La direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA)
- Une direction de l’action sociale des armées
Quelles sont les différentes divisions de l’état major général des armées ?
Elles sont :
- La division personnelle (DPERS)
- La division renseignement (DR)
- La division gestion formation (DGF)
- La division soutien transit (DST)
- La division équipement infrastructures (DEI)
- La division entraînement organisation (DEO)
- La division contrôle étude législation(DCEL)
- La division budget finances (DBF)
Citez les quatre (04) adjoints du S/CEMGA et les divisions qui sont rattachées à chacun
de ces adjoints ?
- Sous-chef OPS (DR- DGF- DEO)
- Sous-chef LOG (- DEI - DST)
- Sous-chef ADM (DBF- DCEL)
- Sous-chef RH (DPERS)
Comment sont organisées les forces armées au niveau du ministère des forces
armées ?
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- Un état-major des armées,
- Un haut commandement de la gendarmerie nationale,
- Des directions et des services,
- Des organismes d’inspection, d’études, d’information et de contrôle
- Une direction de la justice militaire.
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Le FOUTA et le NDIAMBOUR.
Le rôle de la DIRPA ?
Son rôle est :
- La recherche et le recueil de toutes informations de presse,
- L’information publique,
- La conception, la coordination et la réalisation de l’ensemble des actions des relations
publique,
- La contribution à la connaissance des armées, à leur moral, à la sauvegarde des
traditions,
- De participer à la protection du secret des armées.
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La mission du BATPARAS
- Conquête d’une tête de pont,
- Attaque d’objectifs d’intérêt stratégique,
- Contrôle d’une zone visant à paralyser le dispositif adverse,
- Créer ou valoriser le maquis chez l’adversaire et pratiquer la guérilla.
La mission du BATCODOS
- Conquête d’une tête de pont,
- Attaque d’objectifs d’intérêt stratégique,
- Contrôle d’une zone visant à paralyser le dispositif adverse,
- Créer ou valoriser le maquis chez l’adversaire et pratiquer la guérilla.
La mission BATARTI ?
- Appuyer le BATPARAS avec lequel il doit travailler
La composition de l’artillerie Sol-air ?
- Deux (02) batteries de 40 (huit (08) pièces
La composition du BATARTI ?
- Une (01) Batterie de commandement et de services
- Une (01) Batterie de 155,
- Deux (02) Batteries de 105,
- Deux (02) Batteries de 40.
La composition d’un ET
- Un (01) peloton de commandement et des services,
- Deux (02) pelotons de transport banalisés,
- Un (01) peloton de transport mixte,
- Un (01) peloton de circulation.
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- Transporter le matériel et personnel nécessaire au besoin des unités pendant les
exercices de manœuvre,
- Former les conducteurs des trois (03) armées en liaison avec la DSM,
- Renforcer le parc automobile du gouvernement,
- Réglementer la circulation pendant les déplacements,
- Assurer la logistique en cas de sinistre de toute nature.
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responsabilité. Il fixe les missions des compagnies, coordonne leurs actions, assure leur
sûreté éloignée et rapprochée.
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- Une (01) compagnie de commandement et des services du génie ;
- 1° CTG Kaolack
- 2° CTG Saint Louis
- 3° CTG Bignona
- 4° CTG Tambacounda
Les missions du bataillon des travaux du génie ?
- A
- pui aux Armées ;
- Exécution des travaux.
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- Zone économique exclusive ;
- Haute Mer (au-delà de 200 nautiques)
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Le but du service général du corps ?
- Il a pour but l’exécution de l’ensemble des mesures notamment de sécurité intéressant
l’ensemble du corps et nécessitant soit, une coordination entre les différentes unités et
services, soit une mise en vigueur immédiate.
Une garnison
- C’est une aire géographique à l’intérieur de laquelle stationnent des unités des armées
et où sont implantés des établissements des armées.
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- C’est un officier désigné sous l’autorité du commandant d’armes dans chaque garnison
pour assurer le fonctionnement du service de garnison. Il est l’agent d’exécution et de
contrôle du commandant d’armes pour tout ce qui concerne le service de garnison.
Un major de garnison ?
- Dans les garnisons importantes, l’officier de garnison est l’officier supérieur désigné par
le ministre, sur proposition du commandant de région. Il prend le titre de « MAJOR DE
GARNISON »
Un mot d’ordre ?
- C’est l’ensemble des mots secrets qui doivent être échangés entre d’une part les
sentinelles, les plantons et hommes de ronde et d’autre part l’isolé ou le groupe qui
approche.
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- Infraction aux consignes,
- Abandon de poste,
- Manquements dans le service de vielle, de garde ou de permanence,
- Manquements à l’horaire ou à l’accomplissement du service, inertie, paresse.
- Infraction aux règles d’exécution des punitions
- Infraction relative aux règles de sécurité, aux consignes sanitaires, aux règles d’hygiène
et aux règles de la vie en collectivité.
- Utilisation irrégulière de moyens de transport ou matériels militaires ?
- Infraction aux règles de protection du secret.
Quelles sont les autorités habilitées à punir directement les militaires qui
n’appartiennent à leur corps ou à leur service en ce qui concerne le service de
garnison?
Il s’agit : du commandant de zone et du commandant d’armes.
Quelles sont les autorités qui ont les mêmes droits en matière de punition ?
Il s’agit : du chef de cabinet du CEMGA ainsi que les chefs de division.
43
- Mise à la retraite proportionnelle d’office pour HDT ayant plus de quinze (15) ans de
service (décision MFA plus conseil de discipline pour PDL et ADL plus conseil
d’enquête)
Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux personnels sous-officiers navigants ?
- Suspension de vol (décision du CEMAIR après commission spéciale)
- Mise à pieds (décision MFA après commission spéciale)
44
- Mise à la retraite par mesure disciplinaire (décision du président de la république après
avis conseil d’enquête)
Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux personnels officiers navigants ?
- Suspension de vol (décision du CEMAIR après commission spéciale)
- Mise à pieds (décision MFA après commission spéciale)
La dernière punition qu’un homme de troupe peut subir avant la sanction statutaire
C’est l’avertissement du chef de corps. Seulement les sanctions statutaires peuvent être
infligées directement sans l’avertissement du chef de corps
45
celui qu’il détenait. Elle entraîne la suppression de la solde correspondante et la perte de
l’ancienneté du grade pendant la durée de la punition. La réintégration est automatique à
l’expiration de la punition. Il ne peut faire l’objet d’une proposition pour l’avancement qu’après
un délai de six (06) mois courant du jour où la punition est expirée.
Dans quel ordre d’importance les témoignages de satisfaction sont-ils accordés par les
supérieurs
Ils sont accordés dans l’ordre par :
46
- Le chef de corps,
- Le commandant de zone ou le commandant de légion,
- Les CEMA ou DIR SERVICES
- Les commandants de la gendarmerie territoriale ou mobile,
- Le CEMGA ou le HAUT COMGEND ou le commandant du GNSP,
- Le ministre.
Que contribue le cérémonial militaire chez les supérieurs comme chez les subordonnés
Le cérémonial militaire contribue à développer chez les supérieurs comme chez les
subordonnés en les rapprochant dans les circonstances déterminées, la confiance réciproque
qui constitue l’une des forces morales de l’armée.
47
Pourquoi organise-t-on les prises d’armes
Les prises d’armes sont organisées pour :
- Rendre les honneurs (notamment aux drapeaux, aux morts en service commandé, à
une haute personnalité)
- Fêter un anniversaire ou rehausser l’éclat d’une manifestation,
- Marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite,
- Remettre des décorations ou des insignes,
- Présenter solennellement au drapeau les recrues dés quelles sont aptes à participer à
une prise d’armes.
48
- Servir avec loyauté et dévouement,
- Honorer le drapeau,
- S’interdire tout acte, propos ou attitude contraire aux intérêts ou à l’honneur de la nation.
La garde : est une troupe placée en un lieu déterminé pour y assurer un service de sécurité
auquel peut s’ajouter un service d’honneur.
49
Les consignes particulières : sont celles qui résultent de la situation spéciale de la garde et
de l’objet en vue duquel le service garde a été établi. Elles sont établies par l’autorité militaire
responsable de la sécurité.
Le temps pendant lequel la sentinelle ou la planton assure son service à son poste
s’appelle : faction.
NB : toute sentinelle ou planton insulté appelle immédiatement le chef de garde, l’insulteur est
appréhendé sur le champ.
La coupe de cheveux doit être : nette et sans excentricité, les tempes et la nuque dégagée.
Le port de la moustache est autorisé sous réserve qu’elle couvre la lèvre supérieure.
En dehors du service : le port de la tenue est interdit à ceux qui se livrent à des travaux ou
occupations incompatibles avec l’uniforme.
Dans les états étrangers : l’uniforme ne peut être porté que par les militaires :
- Affectés à des états major, unités où formations des forces armées sénégalaises stationnées
sur le territoire considéré.
- en poste auprès d’une mission diplomatique,
- membre d’une mission officielle
- en transit ou en escale pour raison de service.
En dehors du service : la tenue civile peut être portée par les officiers et sous-officiers et par
les hommes de troupes servant au delà de la durée légale.
Les hommes de troupes servant pendant la durée légale peuvent bénéficier de la même
autorisation lorsqu’ils sont titulaires d’une permission, quelle qu’en soit la durée. Mentions en
est portée sur le titre de permission.
50
Elles sont attribuées pour les motifs suivants :
- actes exceptionnels de courage et de dévouement,
- efficacité exemplaire dans le service,
- dévouement à la collectivité.
Les félicitations verbales : sont exprimées aux militaires de tous grade par le chef
hiérarchique qui les décerne, soit en particulier, soit devant la troupe. Elles ne sont pas
mentionnées au dossier de l’intéressé.
Félicitation écrites : sont exprimées aux militaires de tous grades par le chef hiérarchique qui
les décerne sous formes d’une lettre dont une ampliation est classée dans le dossier de
l’intéressé et dont le texte est rendu public à l’échelon considère.
51
Les positions des sous officiers de carrière
- L’activité
- Non activité
- La réforme
- La retraite
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L’agression globale qui se présente sous trois (03) aspects : (La défense militaire, la défense
civile et la défense économique
Quels sont les officiers qui ne peuvent être appelés à assumer les fonctions de
commandant d’armes qu’à défaut de tout autre ?
Les officiers de la Gendarmerie
Les ingénieurs militaires de l’armement
Les officiers des services communs aux armées.
Les officiers non susceptibles statutairement de recevoir un commandement
Citez les fonctions principales pouvant être assumées dans un service de garnison
Les fonctions pouvant être assumées dans un service de garnison sont :
- Commandant d’armes
- Officier de garnison
- Major de garnison
- Médecin/chef de garnison
53
Qu’est ce qu’une automobile ?
Une automobile est un engin qui se déplace de ses propres moyens d’où la nécessité d’un
moteur et d’une source d’énergie : le carburant ou le carburant
54
- Facilité d’accès.
Que transforme le moteur
Le moteur transforme l’énergie chimique en énergie thermique puis mécanique.
55
- Faire l’état descriptif des lieux,
- Demande un constat s’il y a dégâts matériels et obligatoirement s’il y a mort d’homme,
- Remplie le CR d’accident.
Qu’appelle-t-on entretien ?
C’est l’ensemble des opérations réglementairement effectuées sur un véhicule en vu d’assurer
son fonctionnement régulier et de vérifier les conditions mécaniques de ce fonctionnement.
56
- Opération périodique de graissage,
- Visites trimestrielles,
- Visites semestrielles,
- Visites annuelles,
- Visites techniques.
Qu’appelle-t-on alésage ?
C’est le diamètre intérieur du cylindre.
57
Qu’est ce qu’une course ?
C’est le déplacement du piston du PMH au PMB.
58
Quel est le rôle du chef de bord en permanence ?
- Surveiller l’état physique du conducteur,
- Surveiller la tenue du conducteur et des passagers,
- Faire respecter la discipline en marche et à l’arrêt.
Le rôle du chef de bord, le véhicule étant à l’arrêt et pour les manœuvres du véhicule ?
- Garer le véhicule,
- Faire marche arrière,
- Franchir un passage difficile,
- Eviter de gêner la circulation.
Les composantes de la boite de vitesse ?
- Le plateau de pression,
- Le disque d’embrayage,
- La cloche et les doigts d’appui,
- La butée à bille,
- L’ensemble mécanisme d’embrayage.
La composition du cadre ?
Le cadre est composé de deux (02) longerons parallèles liés par des traverses, renforcés par
des équerres.
59
Donnez la composition du tableau de bord.
- Ampèremètre : Batterie (C’est l’appareil de mesure)
- Héliomètre, : Pression (C’est un manomètre)
- Thermo- huile : Température de l’huile
- Jauge à essence électrique : Niveau réservoir
- Tableau de kilométrage : Contrôle de vitesse.
Le rôle de la culasse
Couvrir les bougies et fermer la chambre à combustion ou chambre neutre.
Le rôle du piston ?
Le piston admet le mélange gazeux dans le cylindre.
Le rôle du vilebrequin ?
Le vilebrequin transforme le mouvement rectiligne du moteur en mouvement de rotation
continue.
60
Qu’est ce qu’un cycle ?
C’est l’ensemble des opérations qui se suivent à l’intérieur du cylindre.
Le rôle du carburateur ?
- C’est de prépare un mélange gazeux ( air et essence ) correct capable d’être enflammé
au 3°temps du moteur.
61
En combien d’échelons sont subdivisées les trois (3) grandes catégories de maintien en
condition ?
- En cinq (05) échelons qui sont :
a) 1° et 2° échelon pour les unités détentrices.
b) 3°,4° et 5° échelon si le matériel a une détérioration qui dépasse les unités détentrices et
qui conduit à l’organisme réparation
62
Rendre compte de votre départ à votre chef hiérarchique
En marche :
Surveiller l’état physique du conducteur (fatigue, sommeil)
Surveiller la tenue du conducteur et des passagers
Faire respecter la discipline en marche et en arrêt
En cas de panne :
Serrer le véhicule à droite maximum
Faites signe aux autres véhicules de dépasser
Signaler le véhicule surtout la nuit
Ne jamais abandonner le véhicule
Déterminer la panne 1°cas :
Dépannage par propre moyen (dépanner)
2° cas :
Dépannage impossible par vos propres moyens prévenir votre chef en précisant
Position exacte
Nature présumée de la panne
Véhicule remorquable ou non
Disposition prise
En cas d’accident :
Secourir les blessés
Relever les noms l’adresse des témoins(y compris les passagers)
Prévenir la gendarmerie ou la police
Votre commandant d’unité
Faire assurer la circulation
Interdire déplacer les véhicules
Défectuer les traces avant l’établissement du constat
N’exprimer aucune opinion au sujet des circonstances des accidents et rester calme
Retour de mission :
Rendre compte immédiatement à votre chef hiérarchique de l’exécution de la mission sans
omettre les pannes et les accidents survenus
S’il y’a eu un accident au cours de la mission rédiger immédiatement un compte rendu adresse
à votre commandant d’unité
63
Topographie : est une science qui a but l’emploi de document d’appareils et de matériels en
vue déterminer :
- Des coordonnées
- Des directions
- Des distances
- Des pentes et sites
Pour un but militaire déterminé
La carte :
C’est une représentation plane et conventionnelle des détails artificiels et naturels de la surface
terrestre ainsi que son relief.
La verticale :
C’est la direction suivant laquelle s’exerce la pesanteur à ce point. Cette direction est
matérialisée par le fil à plomb.
Plan horizontal :
C’est un plan perpendiculaire à la verticale matérialisé dans la nature par la surface d’une
petite étendue d’eau tranquille.
L’échelle :
Est le rapport linéaire constant qui existe entre les longueurs d’une ligne mesurée sur la carte
et la longueur de la ligne correspondante du terrain mesurée suivant l’horizontale.
Echelle numérique : Elle est représentée par une fraction dont le numérateur est toujours 1
Echelle graphique :
C’est un graphique comportant six segments gradués. Chaque segment représente l’unité de
mesure réduite à l’échelle de la carte.
Planimétrie :
Est la représentation sur la carte des détails naturels (cours d’eau, lacs, forêt), artificiel (voie de
communication, maison, églises) et théorique (limite circonscription administrative,
département) qui se trouvent à la surface du terrain
Courbe de niveau :
C’est une ligne conventionnelle qui relie les points de même altitude.
Équidistance :
64
C’est l’espace séparant deux courbes de niveau.
La Latitude (8°) :
La latitude d’un point équivaut à la distance, en degrés ou en grades de ce point à l’équateur,
mesurée sur le méridien du lieu.
Un Méridien :
C’est un grand cercle, ayant pour centre et pour diamètre le centre et le diamètre de la terre
qui passe par les pôles.
TOUR D’HORIZON
a)Définition :
C’est l’ensemble des opérations topographiques exécutées à partir d’un point de station dite
d’observation et permettant de faire correspondre à tout détail du terrain ou sa représentation
sur la carte et inversement.
65
f) A quoi consiste détermination des parties vues ou non vues ?
Elle consiste à définir les portions de terrain offrant des possibilités d’observation ou limitant la
vue à une certaine distance. Pour cela, il faut délimiter son secteur en limite gauche et droite et
définir les limites d’observation dans chaque sous-secteur.
Le rayonnement : c’est un procédé topographique qui ne nécessite qu’un seul point de repère
néanmoins, il faut connaitre deux choses :
La distance qui sépare votre à votre point de repère, le gisement entre votre position et votre
point de repère.
PHOTOS AERIENNES :
a) Définition :
C’est l’ensemble des photos prises par un avion au cours d’une même sortie.
Bande : c’est l’ensemble des photos prises par un avion au cours d’un même passage.
Recouvrement : c’est quand une partie du terrain est représentée sur deux photos
successives.
66
15- LES UNITES D’ANGLES
- le degré
- le grade
- le millième
16- Les sous –multiples du degré
- la minute sexagésimale (’) 1° = 60’
- la seconde sexagésimale (’’) 1’ = 60’’ ou 1° = 3600’’
17- les sous-multiples du grade
- Le décigrade (dgr)
- Le centigrade (cgr) ou minute centésimale (‘) 1gr = 100‘
- Le milligrade (mgr) 1gr = 1000mgr
- La seconde centésimale (‘‘) 1gr = 10 000 ‘‘
La relation entre les unités d’angle
90° =100gr = 1600 m
360° =400gr =6400 m
67
Qu’est-ce que la déclinaison magnétique rapportée ?
C’est l’angle formé par la direction du Nord magnétique et celle de la carte en un point A.
Qu’appelle-t-on direction ?
On appelle direction toutes les mesures à partir desquelles on trouve des angles.
Azimut et Gisement
Soit AD une direction issue du point A, l’angle formé par cette direction AD avec la direction :
- du nord géographique s’appelle : Azimut géographique (AZG)
- du nord magnétique s’appelle : Azimut magnétique (AZM)
- du nord de la carte s’appelle : Gisement (GT)
68
- Déterminer l’AZM d’une direction,
- Se diriger dans une direction donnée,
- Mesurer les écarts angulaires
Composition du micromètre
- Une échelle horizontale graduée de 5 à 5 millièmes, de 0 à 55 millièmes à droite et
gauche
- Une échelle verticale graduée de 5 à 5 millièmes, de 0 à 30 millièmes
Qu’appelle-t-on pente?
On appelle sus d’une ligne AB du terrain, l’angle (mesuré par sa tangente ) que fait cette ligne
avec l’horizontal.
69
Comment calcule t-on la pente ?
Dénivelée (m)
Pente % = -------------------------------
Distance horizontale (hm)
70
Comment se fait l’orientation précise à l’aide du ‘‘d’’ ?
- Calculer ‘‘d’’ par exemple 150 millièmes
- Inscrire cette valeur sur la boussole en amenant la graduation 150 millièmes en face de
la flèche noire du fond du boîtier,
- Placer le bord rectiligne de la boussole le long d’un axe des Y de la carte,
- Faire pivoter l’ensemble carte boussole pour amener la pointe bleue de l’aiguille
aimantée en face du zéro.
Quelles les trois conditions que doit répondre le figuré du relief sur la carte ?
- Permettre de trouver l’altitude d’un point quelconque sur la carte,
- Exprimer la valeur des pentes,
- Faire ressortir le relief d’une manière aussi expressive que possible.
Quelles sont les trois caractéristiques du terrain ?
- La ligne de talweg,
- La ligne de faite ou de crête,
- La ligne de changement de pente.
Qu’est-ce que la ligne de talweg ?
C’est l’intersection de deux versants dont la concavité est tournée vers le haut. C’est la ligne de
rassemblement des eaux.
Qu’est-ce que la ligne de faite ?
C’est l’intersection de deux versants dont la concavité est tournée vers le bas. C’est la ligne de
partage des eaux.
Qu’est-ce que la ligne de changement de pente ?
C’est l’intersection de deux portions d’un même versant de pentes différentes.
71
Un bosquet est une touffe d’arbres peu nombreux.
Qu’est-ce qu’un buisson ?Un buisson est une touffe de broussaille de peu d’étendue.
Qu’est-ce qu’une corne ?La corne est un coin, angle plus ou moins saillant d’un bois, d’une
haie ou d’une maison.
72
Qu’est-ce qu’une lisière militaire ?
Une lisière militaire est très légèrement en retrait de la lisière topographique, qui nous permet
de voir sans être vu.
Pourquoi la topographie ?
- Gagner du temps
- Etre précis
- Savoir où il est et où il va (il = militaire)
Nous avons deux (02) systèmes de projections qui sont :
les projections conformes ;
les projections non conformes.
73
Les différents types (sortes) de dispositifs de mise de feu.
- Le dispositif de mise de feu pyrotechnique,
- Le dispositif de mise de feu électrique.
Qu’est ce qui composent les artifices pyrotechniques (qui font appel au feu pour leur
fonctionnement) ?
- Le boutefeu,
- La mèche lente,
- Le détonateur pyrotechnique,
- Les pétards,
- Le cordeau détonant.
Qu’est ce qui compose les artifices électriques (qui font appel au courant pour leur
fonctionnement) ?
- La source de courant (exploseur, batterie, pile)
- Les fils conducteurs,
- Le détonateur électrique.
74
Qu’est ce qu’un cordeau dérivé ?
Le cordeau dérivé est le cordeau détonant qui branché sur le cordeau maître pour transmettre
la détonation simultanément à une autre charge.
Quels sont les différents branchements ?
- La chaîne latérale,
- La chaîne centrale,
- La chaîne multiple,
- La chaîne circulaire.
75
- Leur composition chimique :
- Leur mode d’initiation :
Explosifs primaires
Explosifs secondaires.
76
Mine : Les mines sont des engins destinés à fonctionner au passage d’un objectif mobile
(homme véhicule blindé. Elles sont généralement enterrées et camouflées afin de permettre
- La mise hors combat du personnel
- La mise hors service du matériel
- Eclairer les champs de bataille
Certaines mines peuvent être déclenchées par un tireur sont utilisées comme armes.
77
Quelles sont les catégories de mines éclairantes ?
- Les mines éclairantes fixes,
- Les mines éclairantes bondissantes à parachute,
- Les mines éclairantes combinées.
Sous quoi distingue t-on le nom de champ de mines ?
On distingue sous le nom de champ de mines toute zone du terrain dans laquelle sont placées
des mines quel que soit le type, le nombre et la répartition de ces mines.
Point miné :
Est un obstacle ponctuel à base de mines crée en un endroit particulier du terrain (2à 6)
78
Le champ de mines est une zone minée de dimensions plus importantes, composée de
plusieurs bandes à pour but de barrer une ou plusieurs directions suivant le but recherché
(intervalle entre les bandes 500 à 2km) : on distingue :
Champs de mines de combat : a pour but de fermer l’ennemi et favoriser l’action des amis
Champs de mines d’harcèlement a pour but de créer un climat d’insécurité autour de
l’ennemi
Champs de mines de protection : a pour but d’assurer la sureté immédiate des troupes à
l’arrêt
79
Le sapeur scrute le sol pour repérer les indices de pose
3°) Détection à la sonde
La détection des mines à la sonde est sans doute une des techniques les plus efficaces. Elle
permet la découvert des mines qui affleurent le sol ou qui sont légèrement enterrées
4°) Détection à la magnétique
La détection magnétique se fait grâce à des émetteurs portatifs capables de réagir aux métaux
contenus dans la mine
5°) Détection à l’aide de pelle articulées (terre meuble)
La pelle et la manche doit former un angle droit
Le lot de balisage : le lot léger de balisage est utilisé pour matérialiser les limites d’un couloir
de 100m de long aménagé dans un champ ennemi afin de permettre le libre passage des
troupes amis
La composition :
- Un sac en toile contenant
- 10 piquets métallique de 1,40m
- 04 piquets d’haubanage
- 01 Tas pour enfoncer les piquets
- Une musette en toile contenant
- 10 panneaux de balisage rouge et blancs
- 16 lampes clignotantes dont 08 vertes et 08 blanches
- Une drisse rouge et blanche de 200m
- 02 rouleaux de ruban jaunes de 110m chacun
- 01 boite d’ampoules de rechange
Le lot de marquage : est utilisé pour matérialiser les limites extérieures d’un champs de mine
sur une longueur de 400m à pour but d’assurer la sécurité des troupes d’amie
La composition :
- 30 triangles de marquage mine fond rouge et blanc (écriture)
- 30 piquets de 1,40m
- 04 bobines rouges et blanches de 22m
- 04 piquets d’haubanage
- 01 tas pour renforcer les piquets
Le lot de sondage :
Composition :
- 1° sacoche 5 sondes à magnétiques
- 2° sacoche
- 20 repères de mines
- 2 paires de lunette de protection
- 1 plastron dérouleur avec 200 mètres de drisse de nylon
- 02 bobines de 110m chacun en ruban nylon jaunes
- 50 cavaliers
80
- Sa structure,
- Sa densité,
- Sa profondeur,
- Son front
81
On dit qu’une mine est détectable lorsqu’elle comporte une quantité de métal suffisante pour
être décelée au détecteur électromagnétique.
NEUTRALISATION :
Retirer avec précaution la mine de son trou ;
Mettre la coiffe de sécurité sur l’allumeur ;
Dévisser l’allumeur ;
Retirer le détonateur de l’alvéole.
La mine APDV/59/EXERCICE ;
La mine APDV/59/PIQUET ;
La mine APDV/59/PIEGE.
82
Définition :
Selon l’illustration du maréchal de France Sébastien le pustre de Vauban de (1633-1777)
remuer un peu terre pour épargner beaucoup de sang
But : l’organisation du terrain à pour but de modifier artificiellement les conditions propriété
d’utilisation du terrain en vue :
- Favoriser l’action de troupes amies
- Contrarier le dispositif ennemi
- Assurer la vie et la protection de troupes amies
- Nature et ampleur des travaux varient suivant les phases de combat.
Les principes
- Universalité : toute troupe marquant un temps d’arrêt doitexécuter à cet effet les
travaux de campagne quelque soit la distance qui la sépare de la ligne de contact en
liaison du danger aérien et des actions de combat
- Progressivité : l’organisation du terrain doit être conçue dans l’hypothèse emploi
simultanée des armes conventionnelles
- Camouflage : toute organisation repérée est vouée à une destruction certaine. Le
combattant doit avoir le reflexe du camouflage avant pendant après son installation sur
le terrain
- Permanence : l’organisation du terrain est un travail de longue haleine et toujours
perfectible. Elle est donc progressive doit être conçue de façon en à profiter à tous les
stades de sa réalisation
83
Que définit la texture
La texture définit l’état de surface d’un objet ou d’un terrain.
Les défenses accessoires mobiles : constitués par une armature légère en bois ou en métal,
elles servent à obstruer les passages laissés libres dans le réseau. A réparer les brèches dans
les obstacles contre le personnel
84
Que comprennent les défenses accessoires mobiles
- Chevalet,
- Hérisson,
- Chevaux de frise.
Abattis : formés par des arbres inclinés ou abattus dans le sens de la direction de l’ennemi de
façon qu’il forme un angle de 45° avec la direction présumée d’approche, ils sont généralement
minés et parfois entre mêlés des fils de fers
Abattis vifs :: Réaliser par le taillis et en les recourbant et en les entre lassant sans les couper
Abattis ordinaire : réalisé par l’abattage et l’entrecroisement des arbres sans les détacher de
leur souche
85
La dissimulation est l’ensemble des mesures de mie en œuvre des moyens naturels (et aussi
psychologiques) destinés à soustraire à l’investigation ennemie, les éléments de la situation
réelle.
Ou bien : Opération qui consiste à cacher l’identification d’un objectif.
86
Qu’est ce que le déplacement ?
Le déplace ment est l’acheminement de personnes et de matériels d’un point à un autre.
Qu’appelle-t-on mouvement ?
On appelle mouvement le déplacement d’une formation sous les ordres et la responsabilité de
son chef. Il s’effectue le plus souvent par voie de terre, généralement en véhicule et
exceptionnellement à pied.
Qu’appelle-t-on transport ?
On appelle transport le déplacement de personnels ou de matériels sous la responsabilité du
chef d’une formation de transport. Il peut s’effectuer par voie routière, ferrée, maritime.
Le commandement.
L’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé est commandant du cantonnement, du
bivouac ou du camp. Il a pour mission :
- d’assurer la sauvegarde des personnels et matériels en stationnement dans sa zone,
- de contrôler les mesures prises pour assurer la sûreté et la sécurité.
87
- La valeur de l’itinéraire (tronçon délicat, point de passage obligé, point de repère)
- Les conditions matérielles et les horaires de déplacement,
- Les consignes particulières à la sauvegarde et à la discipline.
Qu’est ce qu’un point initial ?
Un point initial est un point caractéristique, facilement identifiable sur la carte et sur le terrain,
placé sur un itinéraire à partir duquel une colonne ou un convoi se forme par le passage
successif à des heures prévues de chacun des éléments qui le compose.
88
- Un (01) chef de détachement,
- Un (01) élément d’intervention ou sûreté immédiate,
- Des moyens radio,
- Un (01) élément chargé de l’installation matérielle.
89
- La vérification des pleins et des réserves,
- L’inscription éventuelle du numéro de mouvement et de la lettre de fractionnement sur
chaque véhicule
- La mise en place éventuelle des fanions bleus sur les véhicules guides et fanions verts
sur les véhicules serre-files,
- La reconnaissance des débouchés du stationnement en direction du point initial.
90
De quoi dispose serre-file général ?
- Des moyens de réserve (véhicule haut le pied, approvisionnement)
- Des moyens de dépannage (équipe de dépannage, engin de levage)
- Un (01) détachement sanitaire,
- Un (01) détachement de sûreté.
91
L’échelonnement à l’intérieur de la colonne permet un particulier :
- Une conduite souple de chacun des véhicules et de réduire les répercussions d’un
accoue local sur l’ensemble de la colonne,
- D’éviter le resserrement des véhicules qui contrarie l’écoulement du trafic,
- De faciliter le croisement et le dépassement d’une colonne en marche par des véhicules
isolés,
- De réduire la vulnérabilité des colonnes aux attaques ennemies.
DONNEES ESSENTIELLES
Le maintien du potentiel de combat doit permettre à une formation en campagne d’être
en toute circonstance apte à régler les missions qui peuvent lui être confiées. Sous la
responsabilité du chef, cette mission doit être permanente et entreprise même à l’absence
d’instruction particulière dans le double domaine :
Du morale ;
Du maintien en condition des personnels et du matériel.
DEFENSE PSYCHOLOGIQUE
Conditions essentielles du maintien des forces morales :
La défense psychologique comprend l’ensemble des mesures tendant à protéger à toute
attaque à son moral, à sa cohésion ou sa volonté de lutte. Autrement dit, se souvenir que les
armes et les matériels quelques soient les progrès techniques n’ont de valeurs que lorsque
ceux qui les emploient on décidé de vaincre par leur force moral la peur qui les guette sur le
champ de batail.
LES MENACES :
Elles visent particulièrement les troupes qui ne sont pas engagées dans les actions de
combat ou celles qui vivent au milieu de la population civile.
Venant de l’extérieur de l’unité elles peuvent naitre spontanément dans une formation
dont le moral est atteint par des actions de guerre (pertes importantes etc.).
Elles peuvent provoquer par l’action d’éléments subversifs. L’ennemi ou certains
éléments de la population peuvent intervenir de l’extérieur par tous les moyens de
diffusion (traques, journaux etc.) ou en profitant des relations habituelles avec les
habitants. Les conditions de vie on également une incidence sur le moral.
92
Isolement des éléments troublés ;
Surveillance de des moyens audiovisuels de diffusion (journaux, radio etc.) ;
Isolement de la population.si les civils sont pris en flagrant délit, ils sont arrêtés et mis à
la disposition de la Gendarmerie. Toute menace détectée, comme toute mesure prise
doit faire l’objet d’un compte rendu immédiat à l’échelon supérieur.
CONDITIONS DE VIE
Sachant que le désœuvrement est généralement source d’ennui et porte atteinte au
moral, l’inactivité est à proscrire et les travaux comme les loisirs doivent être planifiés. Les
exigences de la mission et de la sauvegarde conduisent la troupe à accomplir des taches
nombreuses d’organisation du terrain et d’opérations d’entretien. Le chef veille à
l’organisation du travail en s’attachant d’obtenir le maximum de d’efficacité au prix d’une
fatigue et d’occupation moyenne. Il doit par ailleurs saisir toutes occasions pour contrôler et
améliorer l’instruction individuelle et collective en donnant la priorité aux actes de combat
dans le cadre de la mission. Enfin, les périodes du travail doivent être entrecoupées de
repos et de loisirs si les circonstances le permettent.
93
Qu’est ce que le rang ?
Le rang est un ensemble d’éléments de même nature, placés les uns à côté des autres sur une
même ligne et faisant face à une même direction.
Qu’appelle-t-on guide ?
On appelle guide l’homme du premier rang marchant dans une direction déterminée et sur
lequel une unité qui se déplace fixe son alignement et son allure. Le guide est placé à gauche
ou à droite.
Qu’appelle-t-on pivot ?
On appelle pivot : homme de chaque rang placé du côté du changement de direction.
Qu’appelle-t-on serre-file ?
On appelle serre-file le gradé chargé de vérifier l’alignement, la tenue des armes et s’il y a lieu
la cadence. Il est normalement placé au dernier rang dans la colonne du guide
94
DEFINITION :
95
INTERCEPTER : Sur renseignement intervenir sur un élément ennemi en cours de
déplacement, à pied ou en véhicule, en montant une embuscade pour détruire ou lui
interdire le passage.
INTERDIRE : Empêcher l’ennemi d’avoir accès à telle portion de terrain ou de franchir
telle ligne ou d’utiliser tels personnels ou telle installation.
JALONNER : Action et par extension mission qui consiste à renseigner en permanence
sur la progression d’un ennemi en marchant, en maintenant devant lui les éléments
mobiles qui, sans se laisser identifier ni accrocher, saisissent toute occasion de préciser
le renseignement et d’infliger des pertes de l’adversaire.
NEUTRALISER : Mettre l’ennemi hors d’état d’agir efficacement pendant un temps
déterminé.
PRENDRE OU RETABLIR LA LIAISON : Action qui consiste à prendre des dispositions
particulières pour rétablir la continuité d’un dispositif.
PRENDRE LE CONTACT : Action destinée à préciser les limites de la zone sur laquelle
l’adversaire offre une résistance continue ou à déterminer l’orientation de son
mouvement.
S’EMPARER DE : Mission qui a pour but de s’assurer la possession d’un point ou d’une
zone en détruisant, en capturant ou en chassant l’ennemi qui peut l’occuper.
RECUEILLIR : Mission consistant pour une unité à soutenir à partir d’une zone ou d’une
ligne donnée une autre unité qui se replie vers elle et lui permettre le franchissement de
son propre dispositif puis la couvrir pendant un certain délai.
LIGNE DE RECUEIL : Limite avant de la zone de recueil.
REDUIRE : Action qui consiste à mettre un élément ennemi hors de combat (le détruire,
le capturer ou le chasser) après l’avoir repérer, identifier et localiser.
RENSEIGNER : Mission générale et permanente de tout combattant et de toute unité qui
consiste à rechercher et à transmettre à l’autorité supérieure les informations concernant
l’ennemi, sous toutes ses formes, le terrain, la population et tout domaine pouvant
intéresser la manœuvre. Mission spécifique de certains détachements, qui implique
l’interdiction de révéler et d’engager le combat.
SOUTENIR : Mission qui consiste pour une unité à se mettre dans une position
permettant d’intervenir au profit d’une autre unité soit par le feu, soit par la manœuvre,
soit par la fourniture de moyens ou de services.
ALERTER : Avertir pour mettre en œuvre les mesures prévues contre ce danger ou les
mesures préparatoires d’une mission.
96
But : l’instruction sur le tir a pour but essentiel la formation des tireurs au combats, afin
d’adapter l’instruction et les moyens au besoin.
Qui est ce qui communique la vitesse initiale aux balles et aux obus ?
La vitesse initiale et communiquée par la charge propulsive.
Comment peuvent être les fusées d’un dispositif d’amorçage d’un projectile ?
Elles peuvent être :
- Percutantes : si le fonctionnement doit être provoqué par un choc ou un objectif.
- Fusantes : si le fonctionnement doit avoir lieu en l’air sur un point donné de la trajectoire.
- A double effet : si le fonctionnement doit être à volonté fusant ou percutant.
La flèche de la trajectoire ?
La flèche de la trajectoire est la hauteur du point le plus élevé de la trajectoire comptée à partir
du plan horizontal passant par l’origine.
Angle au niveau ?
C’est l’angle que fait la bouche à feu ou la rampe avec le plan horizontal.
Durée de la trajectoire ?
97
On appelle durée de la trajectoire le temps mis par le projectile, pour aller de l’origine à un point
déterminé de la trajectoire.
Une balistique ?
C’est lorsque l’obus ou la balle suit une trajectoire dés leur sortie de la bouche à feu.
98
C’est un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à l’angle de portée maximum (800
millièmes)
Point d’impact ?
C’est le point où le projectile rencontre le terrain ou l’objectif.
Angle d’impact ?
C’est l’angle que fait la trajectoire au point d’impact avec la surface frappée.
Un angle d’incidence ?
99
C’est l’angle complémentaire de l’angle d’impact.
Un terrain battu ?
C’est la zone où les effets des projectiles, de leurs ricochets et leurs éclats se font sentir.
Un terrain dangereux ?
C’est l’ensemble du terrain rasé et du terrain battu
Un terrain rasé ?
C’est la partie du terrain au-dessus de laquelle la trajectoire ne se lève pas à une hauteur
supérieure à celle de l’objectif.
La zone de protection ?
Pour un objectif de hauteur donnée, c’est la partie de la zone en angle mort au-dessus de
laquelle la trajectoire reste plus élevée que l’objectif.
Zone de dispersion ?
C’est la surface convertie par le groupement.
On zone ?
C’est le rectangle dont deux côtés perpendiculaires et deux côtés sont parallèle au plan de tir
englobant le groupement et passant par les points d’impact extrême.
Dispersion : c’est l’ensemble des impacts répartis sur la surface frappée et tirés de la même
façon.
100
Le point moyen : c’est le centre du rectangle total de dispersion.
Le rectangle total de dispersion : c’est le résultat du regroupement composés par des droites
perpendiculairement deux à deux et parallèle deux à deux passant par les points d’impacts
extrêmes du groupement.
La dispersion dépend :
-du tireur
-de l’arme
-de la munition
-et du moment
Une dérive ?
C’est l’écart angulaire horizontal entre le plan de pointage et le plan de tir, lorsque le plan de
pointage ne se trouve pas exactement dans l’alignement de l’objectif. Par extension on appelle
aussi la graduation que marque l’appareil de pointage en direction pour réaliser cet écart.
101
La ligne de mire ?
C’est une droite déterminée par l’appareil de pointage, sur lequel le tireur doit placer son oeil
pour viser il ne permet que le pointage en direction.
102
Lorsque les tirs sont dirigés à peu près parallèlement au front de la troupe amie.
Quand est ce que le tir est dit fichant sur une zone de terrain ?
Lorsque les trajectoires sont susceptibles d y atteindre un objectif de hauteur donnée au seul
voisinage immédiat de leur point d’impact.
Quand est ce que le tir est dit rasant sur une zone de terrain ?
Lorsque les trajectoires ne s’élèvent pas à une hauteur supérieure à celle de l’objectif au-
dessus de cette zone
103
- Que le point moyen des coups soit aussi près que possible du point à atteindre. Cette
seconde opération est réalisée par le réglage du tir.
Un tir est réglé ? Quand le point moyen est plus prêt du point à viser point à atteindre.
104
96- Comment appelle-t-on la vitesse de fonctionnement ou cadence de tir pour une arme
automatique ?
C’est le nombre de coups que l’arme tirerait en une minute, si aucune interruption ne se
produisait dans son fonctionnement.
97- Qu’appelle-t-on débit d’une arme ?
C’est le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.
98- Qu’appelle-t-on régime de tir ?
Il combine le débit avec le temps de repos.
99- Qu’appelle-t-on rafale d’une pièce ou d’une arme automatique ?
C’est l’ensemble des coups tirés successivement par une arme au débit maximum dans un
temps très court et à la suite d’un seul commandement.
100- Qu’appelle-t-on rafale d’un élément de feu de plusieurs pièces ?
C’est l’ensemble des coups tirés par plusieurs pièces sur le même objectif sans intervalles
déterminés.
101- Qu’appelle-t-on feu de manœuvre ?
Lorsque les feux sont destinés à créer les événements fondamentaux, servant de base à la
manœuvre dans sa conception et dans sa conduite.
102- Qu’appelle-t-on feu d’appui ?
Lorsqu’ils sont destinés à renforcer l’action d’unité en mouvement en vue de permettre ou de
faciliter la manœuvre de ces unités. Les armes légères ne permettent d’effectuer que des feux
d’appui. D’après leur emploi dans le cadre de la bataille.
103-Comment sont appelés d’une manière générale les tirs ?
Ils sont appelés :
- Feux de manœuvre,
- Feux d’appui
viser un point ?
C’est diriger la ligne de mire ou le plan de pointage sur ce point. Le point à viser ou point de
pointage est pris soit dans l’objectif lui-même soit en dehors
104-Comment appelle-t-on les feux dans le cadre de la bataille ?
Dans le cadre de la bataille, Les feux d’appui prennent le nom de :
- Tirs de préparation : Exécutés avant le débouche d’une attaque ou d’une contre-
attaque amie pour la faciliter,
- Tirs de soutien immédiat : Destinés à appuyer au plus près le premier échelon du
dispositif de combat offensif,
- Tir de protection : Prolonge les tirs de soutien immédiat, en prenant à parti les moyens
ennemis susceptibles d’agir à distance contre le dispositif ami.
- Tirs de protection rapprochée : Destinés plus particulièrement à couvrir un dispositif
offensif contre les vues et les feux lointains de l’ennemi, éventuellement contre les
menaces d’une réaction d’éléments adverses.
- Tirs de contre-préparation : S’attaque aux préparatifs offensifs de l’adversaire et plus
spécialement aux échelons près à déboucher.
- Tirs d’arrêt : Visent à briser et dissocier une attaque adverse après son débouché et
avant qu’elle n’aborde les éléments amis. Les tirs d’arrêt des armes légères s’appliquent
normalement au plus près, ils sont prolongés et complétés par des tirs d’artillerie
.Fusil de précision : H +L ≤ 40 ( ne pas utiliser pour des tirs de grenades à l’instruction
Fusil standard : 40 ≤ H+L ≤ 60( il est apte combat
Fusil inapte à faire campagne : 60 ≤ H+L ≤ 100 (utiliser pour l’instruction du tir instinctif
Fusil à reverser : H+L ≥ 100
Il y’a quatre niveaux de nuit :
105
- Niveau1 : nuit claire elle permet de distinguer l’horizon de différencier le paysage et de
voire jusqu’à plus de 200m
- Niveau 2 :Une nuit qui est claire et permet de discerner le paysage de nuit de voir
jusqu’à environ 100m
- Niveau 3 : elle est sombre et permet de distinguer les objets jusqu’à environ 30m
- Niveau 4 : nuit très sombre permet de déceler difficilement des objets à moins de 10m
Comment regarder la nuit :
- Regarder en vision décentrée pour recevoir l’image dans la rétine l’objet observé de nuit
- Balayer du regard l’observation (linéaire ou spirale)
- Observer des yeux (observation binoculaire) pour avoir un champ de vision étendu et
l’impression du relief
- Exploiter les contrastes (claire obscure pour différencier les objets)
- Contrôler l’imagination pour éviter les abus d’impression trompeuse
Le pointage de nuit se fait :
- De nuit l’objet est vu en vision décentrée et ne dure pas sur la rétine le tireur profite
pointer en vision centrée et tirée
106
ALIDADE : Réglette mobile au tour d’une de ces pièces, portant une ligne de mire et
utilisée sur les fusils lance-grenades.
APPROVISONNER : Placer des cartouches dans un magasin faisant partie de l’arme ou
de fixer sur l’arme un chargeur ou une bande garnie.
ARME : Accrochage de la masse percutante sur une pièce appelée gâchette dans une
position telle que le ressort de percussion soit comprimé.
ARMER : Prendre les dispositions nécessaires pour produire l’accrochage de la
gâchette.
ARRETOIR DE GACHETTE : Pièce servant à mobiliser la culasse en position arrière
lorsqu’il n’y a plus de cartouches dans le magasin.
BOITE DE CULASSE : Partie de l’arme qui contient et qui guide la culasse mobile. Sur
certaines armes, la boite de culasse sert de magasin.
CADANCE DE TIR : Nombre de coups tirés par une arme en une (01) minute, déduction
faite des arrêts de tir, de quelques natures quelles soient. On l’appelle parfois vitesse
de fonctionnement.
CARTOUCHE : Réunion d’un projectile, de sa charge propulsive et d’un étui amorcé.
CHAMBRE : Partie extrême du canon qui reçoit la cartouche ou la charge.
CHARGE CREUSE : Charge d’explosif dont la face destinée à être dirigée vers
l’objectif, présente un évidement sphérique ou conique. Cet évidement est recouvert
d’une feuille de métal dite revêtement métallique de la charge creuse. Les charges
creuses produisent des effets perforants, plus spécialement utilisées dans les armes
anti-chars.
COLLECTEUR D’ETUI: Accessoire de tir destiné à recevoir les étuis au cours du tir
(Exemple : collecteur du FM 24-29)
PORTEE PRATIQUE OU PORTEE TACTIQUE: Distance limite maximum d’emploi au
combat.
RAYON D’EFFICACITE : Correspond au rayon d’une zone d’efficacité située au tour du
point d’éclatement et à l’intérieur de laquelle la probabilité d’atteindre un homme, est
supérieure à un demi. A ne pas confondre avec la portée limite pratique des gros éclats
qui le rayon d’une zone telle que la probabilité d’atteindre efficacement un homme situé
en dehors de cette zone soi pratiquement nulle.
SECURITE : Mécanisme particulier ou agencement de l’arme qui interdisent certains
incidents sans interventions du tireur
SECURITE DE BOUCHE : Sécurité propre à certains fusées d’obus et qui à pour but
d’interdire toute percussion tant que l’obus n’a pas parcouru une certaine distance.
SECURITE DE CHARGEUR : Sécurité propre à certains pistolets et qui a pour but
d’interdire touts percussion tant que le chargeur n’a pas été introduit.
SECURITE AU CHOC : Sécurité propre au pistolet mitrailleur à culasse non calée, qui à
pour but d’interdire tout recule de la culasse dans le cas où une de ces armes
désarmées tomberait à terre.
SECURITE A L’OUVERTURE : Sécurité qui a pour but, sur les armes à fonctionnement
automatique à culasse calée, d’interdire l’ouverture tant que la balle n’a pas été sortie du
canon. Ceci a pour but d’éviter des crachements de gaz de l’arme.
SECURITE A LA PERCUSSION : Sécurité qui a pour but d’interdire toute percussion
tant que le verrouillage n’est pas terminé.
107
SURETE : Mécanisme manœuvré par le tireur et qui a pour but d’interdire toute mise de
feu indépendant à la volonté du tireur.
Partie principale :
Toute pièce une fois enlevée, l’arme n’est pas en mesure de fonctionner.
Cadence de tir :
Nombre de coup tirés par une arme en une (01) minute ; déduction faîte des arrêts de tir, de
quelques natures quelles soient. On l’appelle parfois vitesse de fonctionnement.
Portée maximale : c’est la distance que parcourt la balle dés sa sortie du canon jusqu’à son
point de chute sans rencontrer aucun obstacle.
Portée utile : C’est la distance à la quelle la balle met le combattant hors combat, hors service
le matériel.
Portée pratique : C’est la distance à laquelle la balle tue le combattant ou détruit le matériel.
Une arme est dite non automatique : lorsque toutes les opérations du cycle de
fonctionnement sont provoquées directement ou indirectement par la force musculaire du
tireur.
Une arme est dite semi automatique : lorsque l’énergie développée par les gaz assure la
presque totalité du cycle de fonctionnement, le servant que pour réaliser le départ du coup.
Une arme est dite automatique : lorsque l’énergie développée par les gaz assure la totalité
du cycle de fonctionnement, y compris le départ du coup.
Une arme est dite à culasse calée : lorsque celle-ci étant appliquée contre la face postérieure
du canon, un dispositif quelconque lui interdit tout mouvement suivant l’axe du canon.
Une arme est dite culasse non calée : lorsque la culasse est maintenue appliquée contre le
canon par la seule force du ressort récupérateur.
Vitesse initiale : c’est la distance que parcourt la balle en une (01) seconde..
Les six (06) catégories d’armes :
- arme à point
- arme d’épaule
- arme collective légère
- arme collective lourde
- arme à tir courbe
- arme légère anti char
108
PISTOLET AUTOMATIQUE DE 9mm MODELE 1950
DESTINATION :
Le pistolet de 9mm modèle 1950, est une arme automatique de poing, semi-automatique,
utilisé dans les actions à très courte distance.
01-Citez les sécurités au PA.
- Sécurité à l’armé
- Sécurité au choc, et au désarmé,
- Sécurité à la percussion,
- Sécurité au chargeur.
02-Comment est neutralisé le PA ?
Il est neutralisé par les pièces de sécurité qui sont : le ressort récupérateur et la tige-guide.
03-Quelles sont les parties principales du PA ?
- Le canon,
- Le bloc culasse ou la glissière,
- La carcasse,
- La platine,
- Le chargeur.
04-Quels sont les renseignements numériques au PA ?
- Le calibre : 9mm,
- Poids de l’arme : 0,900kg,
- Vitesse pratique de tir : 18cps/mn,
- Portée pratique : 50m,
- Pouvoir de pénétration : 15cm de sapin à 25m,
- Contenance chargeur : 9 cartouches.
- Poids du chargeur vide : 80g
- poids du chargeur plein : 185g
05-Quel est le système moteur du PA ?
Au mouvement arrière :
- Action directe de la veine gazeuse sur la culasse,
- Court recule du canon.
Au mouvement avant :
- Décompression du ressort récupérateur, le canon attend la culasse.
06-Expliquez la course de sécurité au PA.
Au départ du coup, le canon et le bloc de la culasse sont en position avant, les tenons de
verrouillage engagés dans leurs logements. L’axe supérieur de la biellette est légèrement
avancé par rapport à l’axe de l’arrêtoir.
Sous la poussée des gaz, l’ensemble canon-bloc culasse a reculé d’environ de 2mm, l’axe
supérieur est légèrement avancé par rapport à l’axe de l’arrêtoir (position symétrique de la
position au départ du coup) Ce déplacement correspond à la course de sécurité.
07-Expliquez le déverrouillage au PA.
Lorsque le bloc de culasse et le canon poursuivent leur mouvement vers l’arrière, la biellette
abaisse l’arrière du canon, les tenons de verrouillage quittent leurs logements. Il y a
déverrouillage.
Le mouvement du canon est limité par le contact de la tranche postérieure de la chape sur
l’entretoise de la culasse.
109
09-Expliquez la course de sécurité au PA.
Lorsque l’ensemble canon-bloc culasse termine son mouvement vers l’avant par le contact de
la chape avec l’axe de l’arrêtoir.
10-Expliquez l’armé au PA.
L’armé du marteau s’effectue en deux (02) temps :
PREMIER TEMPS
- Au cours du mouvement arrière, le tireur maintient son doigt sur la détente,
- Le bloc culasse abaisse la tête du séparateur qui comprime son ressort, le talon du
séparateur abaisse la biellette qui perd contact avec le talon de la gâchette. Il y a
échappement, sous l’action de son ressort, la tête de gâchette pivote vers l’arrière,
- Le bloc culasse fait basculer le chien qui comprime le ressort de percussion, en fin de
mouvement la tête de gâchette accroche le cran de l’armé.
DEUXIEME TEMPS
- Lorsque la culasse est revenue en position avant, la tête du séparateur s’engage dans
l’évidement correspondant du bloc de culasse, son talon prend contact avec la biellette
qui vient s’appuyer sous le talon de la gâchette.
- Le tireur libérant la détente, celle-ci entraîne vers l’avant la barrette dont le cran
s’engage dans le talon de gâchette.
11-Expliquez la sécurité à l’armé au PA.
Si le chien armé à la main s’échappe accidentellement, son cran de sécurité vient buter sur la
tête de gâchette.
12- Expliquez la sécurité à la percussion au PA.
Tant que l’arme n’est pas verrouillée :
- La tête du séparateur ne peut pas s’engager dans l’évidement du bloc culasse, la
biellette est maintenue abaissée. Une action sur la détente n’entraîne pas le décrochage
du chien,
- Si le décrochage a lieu ( tête de gâchette et cran de l’armé usés) le chine frappe la
tranche postérieure du bloc culasse, la percussion est impossible.
13- Expliquez la sécurité au chargeur au PA.
Tant que le chargeur n’est pas accroché, le levier inférieur du séparateur, sollicité vers le bas
par son ressort, maintient la barrette abaissée : le décrochage du marteau est impossible.
Comment est neutralise le PA :
Il est neutralisé par les pièces de sécurité qui sont :
- bloc platine
- Et la tige guide
L’unité collective comprend :
- l’arme proprement dite
- deux chargeurs
- une baguette de nettoyage
- un guide technique sommaire sur le PA de 9mm modèle 1950
L’appareil de pointage comprend :
- une hausse unique à cran de mire
- un guidon rectangulaire
La longueur de la ligne de mire : 155mm
110
L’éjecteur se trouve à la platine
L’extracteur se trouve au bloc culasse
Le PA tire des cartouches :
A balle ordinaire
A balle traceuse
A blanc en plastiques
Avant toute manipulation :
- Retirer le chargeur
- S’assurer qu’il y’a pas de cartouche dans la chambre
L’unité collective comprend :
- l’arme proprement dite
- deux chargeurs
- une baguette de nettoyage
- un guide technique sommaire sur le PA de 9mm modèle 1950
Les opérations élémentaires au PA :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
Evacuation de l’étui :
- Extraction en deux temps
- 1°temps à l’introduction
- 2°temps de l’ouverture
- Ejection : assure par un éjecteur fixe porté par la platine
111
- Grenades à effets spéciaux (fumigènes à phosphore blanc, à fumée colorée,
lacrymogène)
- Grenades d’instruction (d’exercices, inertes, bonnes de guerre utilisées pour
l’instruction)
05-Qu’est ce qu’une grenade offensive-défensive ?
C’est une grenade offensive pouvant être transformée en grenade défensive par l’adjonction
d’un renforçateur d’éclats.
06-Description du bouchon allumeur.
- Un corps en alliage léger,
- Un dispositif de sécurité,
- Un mécanisme de percussion,
- Une chaîne active.
07-Comment fonctionne un bouchon allumeur modèle 1935 ?
- La goupille de sécurité étant arrachée et la grenade lancée :
- Le levier de déclenchement (sécurité de transport) pivote vers l’extérieur,
- Le verrou est expulsé par son ressort,
- Le percuteur sous l’action de son ressort frappe l’amorce provoquant le fonctionnement
de la chaîne pyrotechnique,
- Le retard est de l’ordre de cinq (05) secondes pour les fusées destinées aux grenades
explosives ou aux grenades donnant lieu à des projections dangereuses à distance. Il
est de l’ordre de deux (02) secondes pour les grenades fumigènes et lacrymogènes.
- Dénomination en abrégé
- Grenade………………………Gr
- A main………………………….Ma
- Offensive………………………Of
- Défensive………………………Df
- Fumigène……………………….Fum
- Incendiaire……………………..Inc
- Lacrymogène………………….Lac
- Exercice…………………………X
- Inerte……………………………. .INERTE
112
Les grenades à fusil sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux
(fumigènes, incendiaires, lacrymogènes) lancées au moyen d’un fusil et d’une cartouche
propulsive sans balle.
02- Quelle est la composition des grenades à fusil ?
- Le projectile,
- L’élément de propulsion.
03-Quelle est la composition du projectile ?
- Le corps,
- Le chargement,
- L’artifice d’amorçage,
- Le tube stabilisateur.
04- Quelle est la composition de l’élément de propulsion ?
- Il est composé par une cartouche sans balle, adaptée à la grenade et à l’arme.
05- Comment sont classées les grenades fusil ?
- Grenades explosives (à fusil AP, à fusil AC, à fusil mixte AP-AC)
- Grenades à effets spéciaux (fusil au phosphore, à fusil fumigène, artifices de
signalisation à feu ou à fumée colorée)
- Grenades d’instruction (d’exercices, inertes, bonnes de guerre utilisées pour
l’instruction)
06-Comment sont marquées les grenades ?
- Sur le corps du fusil : Le lotissement
- Sur la fusée : La désignation en abrégé de la fusée, le lotissement
- Sur le type stabilisateur : Le lotissement
Remarque : Certaines grenades à main peuvent être transformées en grenades à fusil par
l’adjonction d’un dispositif empenné qui assure l’extraction du dispositif de sécurité de l’artifice
d’amorçage, au départ.
Marques à la peinture ou à l’encre :
Grenades Couleur de Lettres Bande
fond
Grenades explosives Verte armée Jaune
Grenade fumigènes et à Gris Jaune Jaune
fumée colorées
Grenade lacrymogènes Gris Blanc blanc
Grenade incendiaires Gris Rouge Rouge
Grenades d’exercices Bleu Jaune
renfermant au moins un
élément actif
Grenade entièrement Blanc Bleu
inertes
Dénomination en abrégé réduit :
Artifice…………………………….Ar Eclairant……………….Ecl
Fusil……………………………….fl Fumigène……………fum
Signalisation……………………..si
113
LE FUSIL D’ASSAUT DE 5 ,56mm M16 A2 W/E (1005-01-128-9936) MODELE AOÜT 1986
114
- Portée maximum : 2500m
- Portée utile : 300m
- Vitesse initiale : 950m/s
- Cadence de tir : 1000cps/mn
- Vitesse pratique de tir : -par rafale : 100cps/mn
: -coup par coup : 30cps/mn
- Poids de l’arme nue : 3,520kg
- Poids de l’arme garnie : 4,300kg
- Pouvoir de perforation : tout casque à 300m
03-Caractéristique de fonctionnement du FAMAS.
Arme automatique, à culasse calée fonctionnant par action directe des gaz sur la culasse par
l’intermédiaire de l’étui, avec système du LAI.
04-Quelles sont les parties principales du FAMAS ?
- Le corps du fusil,
- Le boîtier de mécanisme,
- L’ensemble mobile,
- La crosse,
- La poignée garde-main.
05-Quelle est la composition de la bretelle du FAMAS ?
- Une grande lanière,
- Une petite lanière,
- Une boucle à barrette,
- Une boucle coulissante.
06-Quelles sont les sécurités du FAMAS ?
- Sécurité à la percussion,
- Sécurité à la fermeture,
- Sécurité à l’ouverture,
- Sécurité à l’arrêt du tir.
07-Expliquez la sécurité à la percussion.
Si le cran d’armé du marteau n’est pas en prise sur le cran correspondant de la gâchette
automatique, alors que le LAI n’a pas terminé sa rotation vers l’avant, la face de percussion du
marteau frappe la face arrière de la masse additionnelle.
08-Expliquez la sécurité à la fermeture.
Si le LAI entraîné par la masse additionnelle n’a pas terminé sa rotation vers l’avant, la
gâchette automatique ne peut utiliser le cran du marteau par l’intermédiaire de sa commande
09-Expliquez la sécurité à l’ouverture.
Dés le début du mouvement arrière de l’ensemble mobile, le LAI pivote vers l’arrière en
provoquant le retrait du percuteur.
115
AA 52
Destination : Arme automatique collective mle 1952 effectue des tirs tendus directs sur des
objectifs terrestres (personnels véhicules légèrement blindés) 600 à 800m pour tir de
destruction, 1000 à 1800m pour tir de neutralisation. La version FM est pour équiper les
sections de GV, la version mitrailleuse légère pour équiper les sections d’appui.
Appareil de pointage : réglable en hauteur et en direction
* guidon rabattable et fixé au canon.
* Hausse circulaire à rampe et curseur d’arrêt gradué de2 en 2 jusqu’à 600m,de 1 à 1
jusqu’à 1400m puis de 2 en 2 jusqu’à 2000m.
Renseignements numériques :
- Portée maximale : 3200m
- Portée utile : 2000m
- Portée pratique : 600 à 800m
- Vitesse initiale : 850m/s
- Pouvoir de pénétration : 70 cm de terre et de bois à 400m
- Vitesse pratique : 150c/m
Les opérations élémentaires
l’ouverture
fermeture
Evacuation de l’étui :
Extraction : elle s’effectue en deux (02) temps :
1° temps :
lors de la fermeture la griffe de l’extracteur en prise avec la gorge de l’étui
2° temps :
lors de l’ouverture la griffe de l’extracteur maintien le culot de l’étui
éjection est assuré par deux (02) becs fixent couloir d’alimentation
Position des pièces l’arme étant prête à tirer :
l’ensemble mobile est en position arrière une cartouche présentée
le cran d’armé de la masse additionnelle est accroché par la tête de gâchette
le déclencheur en position haute
le percuteur est en retrait
le ressort récupérateur comprimé
lorsque le tireur agit sur la détente il se produit :
le décrochage
la percussion
l’armé ou l’accrochage
Un coup vient de partir position initiale des pièces :
un étui vide est dans la chambre
la griffe de l’extracteur est en prise avec la gorge de l’étui
le percuteur fait sailli dans la cuvette de tir
l’ensemble mobile est en position avant
le ressort récupérateur est décomprimé
le cliquet d’entraînement est en prise sur la cartouche suivante
la détente actionnée la gâchette abaissée
116
Systèmes accessoires de la puissance de feu :
- échange rapide du canon
- amortisseur à ressort porté par la masse additionnelle,
- organe de visée à pastilles luminescentes
LRAC 89mm
Arme collective légère anti-char, non automatique à chargement simple, conçue pour le combat
rapproché anti-char (CRAC) et faisant des tirs à vue directe. Elle est normalement servie par
un tireur et un chargeur, quelque fois un tireur seul.
Vitesse initiale : 290m/s
A moins de 31,5°c :287m/s
A plus de 20°c : 291m/s
A plus de 51,5°c :293m/s
Portée de combat :33àm
Portée maximale : 2300m
Portée utile : 400m
Portée pratique :
Sur but fixe :500m
Sur but mobile :315
Vitesse pratique : 3 à 4 coups/m
Hausse de combat : 315
Fleche de la trajectoire : 1,80m à 315m
Pouvoir de perforation :
40cm de blindage à 400m
1m de béton à 400m
Caractéristique de fonctionnement :
Arme avec chargement à la main par la mise en place d’un conteneur de roquette, à l’arrière du
canon. La mise en feu est électronique, par poignée générateur. La déflagration de l’amorce de
fusée, est toujours obtenue au point de choc de projectile sur objectif.
La distance de fonctionnement : 10m
Règles de sécurité en arrière du tube :
8m de large
20m de long
La lunette comporte :
Une réticule : une échelle verticale graduée de 0 à 10 hectomètres
Une échelle horizontale graduée en millièmes, deux courbes stadimétriques.
L’appareil de pointage comprend :
une lunette APXM 309
Une ligne de mire auxiliaire (moyen de secours) réglé à la hausse de combat
DESIGNATION IDENTIFICATION
Roquette anti char de 89mm modèle F1 F2 ou ROQ AC 89 F1 bande noire sur partie avant
F3 du conteneur
Roquette antipersonnel anti véhicule 89mm ROQ AP-AV89F1 Bande noire et jaune sur
mle F1 partie avant du conteneur
Roquette d’exercice de 89mm modèle F1A ROQX89 F1A bande bleu sur partie avant du
conteneur
Munition de chargement et de manipulation INERTE bande orange sur partie avant du
conteneur
117
LRAC 89mm lance de roquettes de 88,9 mm
Constitution munition : ensemble conteneur roquette
Longueur de la roquette : 60cm
Poids de la roquette sans conteneur : 2,200kg
Poids de la roquette avec conteneur :3,200kg
Poids de la charge propulsive : 300g
Poids de l’explosif de la charge : 565g
Poids de l’arme en position de transport avec lunette : 4,5kg
Poids de l’arme en ordre de tir : 7 ,5kg
Longueur de l’arme en odre de transport : 1,17m
Longueur de l’arme en ordre de tir : 1,60m
Composition de la roquette :
-une tête
-un propulseur
Types de munitions :
Munitions de combat :deux types de munitions
-roquette à tête ogive
-roquette à têtefumigène et incendiaire
-roquette anti personnel
-roquette à tête éclairante
Les munitions d’instruction :
-roquette à tête inerte à marqueur d’impact
-roquette de tir à blanc rechargeable
-roquette inerte de manipulation
Indentification et marquage :
-munitions réelles
Couleur vert armée
Inscription : AC 89 F1 : marquage jaune
Munitions d’exercice :
L’avant couleur bleu
L’arrière : couleur vert armée
Inscription : 89 X F1 en couleur jaune
Particularités :
La tête est inerte
Le propulseur est réel
Les munitions de manipulation :
La manipulation : couleur orange
Les inscriptions en caractères noires pour désigner la munition de changement et de
manipulation
Particularités : Tous les éléments sont inertes
Les parties principales sont :
-Tube
-Poignée générateur
-Système d’appui²
-L’appareil de pointage
Position des pièces l’arme prête à faire feu :
Une munition verrouillée dans l’arme, bouchon arrière enlevé
La manette est en position arrière sollicite par son ressort,
L’articulation levier de basculement et noyau de fer doux sollicité par le ressort de rappel
118
La détente est bloquée par le doigt du levier de sécurité
Le levier de sécurité sollicite par son ressort est en contact et de l’axe d’entraînement de
la gâchette
Les contacts de détente et de manette sont ouverts
Les systèmes d’appui :
La poignée avant
L’épaulière
Le bipied
La bretelle de transport
Appui joue
DESTINATION : le fusil semi automatique de 7.5mm modèle 1949/56 est une arme
individuelle d’épaule destinée à faire des tirs à tuer jusqu’à 400m. Il est organisé pour le
lancement à tir vertical et courbe de grenade ayant un empennage de 22mm de diamètre
intérieur. Il est conçu pour recevoir un couteau baïonnette et peut recevoir la lunette de tir
APXL 806 modèle 1953.
Renseignements numériques :
- portée maximale : 3200m
- portée utile : 1200m
- portée pratique : 400m avec lunette de tir 600m à 800m
- vitesse initiale : 830 à 850m/s
- vitesse pratique : 20 cps/mn
- Pouvoir de Pénétration : 70cm de terre, de sapin à 400m
- Pouvoir de perforation : 3mm d’acier à 400m
- Contenance chargeur : 10 cartouches
- Calibre : 7,5mm
- Longueur de l’arme : 1,02m
Les parties principales :
- Le canon
- Les montures et garnitures
- Ensemble couvre culasse, boite de culasse et pontet
- Ensemble mobile
- Le chargeur
Les sécurités :
- Course de sécurité
- Sécurité à la percussion par la chape de la pièce de manœuvre
Les opérations élémentaires :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
L’armé au FSA 49/56 :
L’armé du marteau s’effectue en deux (02) temps
1°temps ou armé provisoire :
119
Au cours du mouvement arrière de la pièce de manœuvre, le talon du percuteur puis la chape
provoque la rotation du marteau, en fin de rotation entre en contact avec le mentonnet celui à
basculer vers l’arrière en comprimant le ressort et revient se mettre en prise avec le cran
d’accrochage du marteau.
2°Temps ou armé définitif :
Lorsque le tireur relâche la détente la gâchette et le mentonnet sous l’action du ressort de
gâchette pivotant autour de leur axe le mentonnet libère le bec de gâchette accroche le cran de
l’armé du marteau.
120
ou oxydée
Lèvres
du chargeur
faussé
Cartouche mal Lèvres du Changer le chargeur
présentée chargeur
ou double faussées
alimentation
Long feu Cartouche Vérifier que la balle n’est
défectueuse pas restée
dans le canon
Echappement des Rupture d’étui Enlever l’étui, l’apporter à
gaz l’armurier
par la boite de
culasse
L’arme tire par Mentonnet Charger le mentonnet
rafales brisé Changer le ressort
Ressort
du mentonnet
cassé
INTRODUCTION
La pratique journalière de la gymnastique et les manœuvres très fréquentes, les agréés
sont indispensables pour que le combattant acquière les qualités de rigueur, d’adresse de
121
promptitude nécessaire au sauvetage. Les différents procédés indiqués ci-dessous pour
relever des personnes permettant de les porter surement et les ménager autant que possibles
celles qui sont blessés. Les procédés varient suivant l’état des personnes, la distance à
parcourir, le temps dont on dispose et les circonstances dans les quelles ont se trouve.
DANS LES BRAS : soulever la personne en passant un bras sous les reins et l’autre sous la
cuisse ; elle peut céder aux besoins en vous saisissant au cou. Le transport fatiguant ne
permet pas de franchir une longue distance.
SUR LE DOS : faire prendre à la personne la position assise ou debout se baisser de manière
à lui présenter le dos, elle entoure votre cou avec ses bras, la soulever en se relevant et lui
soutenir les jambes sous les jarrets.
SUR LES EPAULES : charger la personne sur l’une des épaules et la soutenir. Ce transport
permet de parcourir une plus grande distance.
SUR LA NUQUE : la personne étant chargée sur une épaule, se baisser légèrement et la main
en travers sur la nuque. Si elle a les jambes à droite, passer le bras droit entre les jambes de la
victime et saisir le poigné droit, la main gauche du porteur reste libre. Ce transport est plus
pratique, le combattant se fatigue moins vite et la victime est mieux maintenue.
EN TRAINANT : assoir la victime en la saisissant derrière les épaules, passer les bras sous les
aisselles et croiser les mains sur la poitrine, soulever légèrement le corps de la victime et le
déplacer en faisant trainer les jambes à terre. Lorsque la station debout n’est pas permise,
attacher les mains de la victime devant elle se mettre à quatre pattes sur elle, passer ses bras
autour de votre cou et la trainer.
VICTIME INERTE INCAPABLE DE CEDER : se coucher sur le coté gauche à gauche de la
victime et dans le sens de la longueur, victime étant couchée sur le dos. Passer la jambe droite
entre les jambes de la victime et crocheter la cheville droite avec le pied droit. Prendre son
poigné droit avec la main droite et se mettre sur le ventre en amenant la victime sur le dos par
une traction du bras droit et de la jambe droite soulevée.
TRANSPORT PAR DEUX COMBATTANTS
1ère TECHNIQUE : la victime est saisie par les extrémités l’un lui soulève la tête et le tronc en
passant ses bras sous les aisselles et en croisant ses mains sur la poitrine de la victime, l’autre
se place entre les jambes de manière à, la saisir sous les jarrets (victime ne pouvant pas
céder).
2èmeTECHNIQUE : la victime est assise des deux cotés, l’un des sauveteurs se place à droite
l’autre à gauche, mettant un genou à terre passant leur avant-bras sous les cuisses et sous les
aisselles et se prennent les poignés, si la victime est cédée, elle saisit les sauveteurs au
niveau de la ceinture ou par le cou.
3èmeTECHNIQUE : chaque combattant prend son poigné droit avec la main gauche, puis avec
la main droite le poigné gauche de son camarade. La victime est assise sur les mains des
sauveteurs et les entoure le cou avec les bras.
122
- Division infrastructure travaux
- Division administration personnels domaine
- L’établissement du matériel du génie
- Service des travaux du génie
- Bataillon du génie
Elle assure :
L’enregistrement la conservation et la gestion du domaine militaire
L’approvisionnement des armées en matériels et matières ressortissant de l’arme du génie, elle
participe aux études relatives à l’équipement en matériel ressortissant de l’arme du génie et
des armes.
Direction du matériel des armées comprend :
- Un secrétariat particulier
- Division technique
- Division gestion matériel finance
- Division ressources humaines
- Division gestion hydrocarbure
- L’établissement de réparation et de rénovation du matériel
- L’établissement centrale des approvisionnements et des stockage du matériel
- Le bataillon du matériel
Elle assure :
L’approvisionnement en matériels autos engin blindés d’armement, d’otique et de largage, en
munitions et artifices, en carburant et ingrédients
Le stockage, la distribution et la maintenance de ces matériels, elle participe aux études
relatives à l’équipement, au soutien des armées.
La direction des transmissions et de l’informatique des armées comprend
- Un secrétariat particulier
- Division emploi et sécurité des communications
- Division logistique
- Division ressources humaines
- Division informatique
- Un établissement du matériel des transmissions
- Le bataillon des transmissions
Elle assure :
- Etude et la conception des systèmes ainsi que la réalisation des réseaux et logiciel
- Installation d’infrastructures relatives aux transmissions et informatique
- Contrôle technique du réseau
- Gestion de fréquences radios
- Participe aux études relatives à l’équipement au soutien des armées
- Liaison téléphonique et radioélectrique nécessaire aux armées
- Gestion technique des systemes informatiques des armées
123
- Le bataillon de l’intendance
Mission
- L’approvisionnement des armées en matière de denrée et subsistance, effets
d’habillement, campement couchage et ameublement
- Fourniture des fonds aux corps de troupe
- Liquidation des pensions militaires
- La vérification des comptes des comptes de troupes et autre organisme par délégation
- La surveillance de l’administration des corps de troupe
- Le service des soldes des déplacements et transports
- Le conseil de gestion des corps de troupe
- Participe aux études relatives à l’équipement et au soutien des armées
124
L’état major de l’armée de terre comprend :
- Un cabinet
- Une inspection
- Un poste de protection et sécurité
- Un bureau archive/Traditions
- Un état major composé de six divisions et deux centres groupés dans trois chaines et
articulés en bureaux
Chaine emploi avec :
- Division opérations
- Division logistique
- Centre opérationnel de l’armée terre
Chaine ressources humaines
- Division administration personnel
- Division formation
- Centre de documentation de l’armée de terre
Chaine étude/finance avec
- Division étude/planification
- Division budget/finance
L’état major de l’armée de l’aire comprend :
- Cabinet
- Une inspection technique
- Un poste de protection et de sécurité
- Un conseiller sécurité des vols, suivi des aérodromes et coordonnateur des aéronefs
des organismesextérieurs
- Un secrétariat général
- Un bureau archives/Traditions
- Un état major composé de quatre divisions articulées en bureaux
- Divisions opérations
- Division logistiques
- Division ressources humaines
- Division planification et finance
L’état major de l’armée de mer comprend :
- Un cabinet
- Une inspection technique
- Un poste de protection et de sécurité
- Un secrétariat général
- Un bureau archives/traditions
- Un état major composé de quatre divisions articulées en bureaux
- Division opérations
- Division logistiques
- Divisions ressources humaines
- Divisions technique
La direction de l’action sociale des armées comprend :
- Un secrétariat
- Un bureau de gestion finance
- Trois divisions articulées en bureau
- Division prévention étude
- Division réinsertion
- Division solidarité et promotion
Direction de l’information et des relations publiques des armées comprend :
125
- Un secrétariat
- Bureau de gestion
- Des ateliers d’impression
- Trois divisions articulées en bureaux
- Divisions médias et stratégies
- Division production audiovisuelle
- Division patrimoine, archives et traditions.
126
L’état : C’est une nation ou groupe de nations organisées soumises à un gouvernement et à
des lois communes.
La nation : est une communauté assez étendue d’hommes et de femmes unis par des liens
historiques ayant requis au cours d’une longue cohabitation la conscience de son unité et la
volonté de vivre en commun dans la solidarité.
NB : pour qu’il y soit un état il faut – des hommes – un territoire – une histoire – une volonté
commune.
La loi : est une règle obligatoire promulguée par une autorité souveraine qui ordonne, permet,
défend, punit.
Le citoyen : est un membre de la société qui jouit de ses droits civiques, moraux politiques
mais aussi contraint de s’acquitter correctement de ses devoirs.
Gouvernement : c’est l’ensemble des organismes politiques et des personnes exerçant le
pouvoir exécutif.
La constitution : est un document qui détermine la procédure et les organes des institutions
politiques .Elle comprend 108 articles.
Les institutions : Les institutions d’un pays étant l’ensemble des formes établies par une
constitution démocratiquement promulguée a l’effet d’organiser la vie sociale, le respect et le
gage suprême de stabilité est la condition sine qua non de toute démocratie. En effet, étant
l’expression de la volonté populaire elle ne serait remise en cause ni par un groupe,ni par un
élan, ni par une patrie, seule une volonté nationale peut en modifier la structure, le contenu.
Le pouvoir judiciaire : Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir
exécutif. Il est exerce par le conseil constitutionnel, la cour d’état, la cour de cassation, la cour
des comptes, les cours et tribunaux
Il veille au respect des lois et règlements du pays il joue aussi le rôle d’arbitre entre le pouvoir
exécutif et le pouvoir législatif.
Définition de l’Etat et de la souveraineté : La république du Sénégal est laïque,
démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction
d’origines, de races, de sexes, de religions .Elle respecte toues les croyants. La langue
officielle est le Français. Les langues nationales sont le Diola, le Malinké, le Poular, le Sérère,
le Soninké,le Wolof et toute autre langue nationale qui sera codifiée. Sa devise est « un
Peuple, un But, Une fois »
Le drapeau est composé de : trois bandes verticales de couleurs vert, or, rouge.Il porte en
vert au centre de la bande or une étoile à 5 branches.
La loi détermine le sceau et l’hymne national.
Le principe de la république du Sénégal est : Le Gouvernement du peuple, par le peuple et
pour le peuple
Les institutions de la République sont : Le pouvoir exécutif (le Président de la République et
le Gouvernement)-Le pouvoir législatif (l’Assemblée Nationale)-Le pouvoir judiciaire.
Le président de la République : est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire a
deux tours. La durée du mandat est de 07 ans renouvelable une seule fois. Cette disposition ne
peut être révisée que par une loi référendaire ou constitutionnelle. Tout candidat a la
présidence doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise, qui jouit de ses droits civiques
politique et age 35 ans au moins le jour du scrutin. Il doit savoir lire et écrire parler couramment
la langue officielle. Il est le gardien de la constitution. Il est le 1 er protecteur des arts et des
lettres du Sénégal. Il est le garant de l’indépendance nationale de l’intégrité du territoire. Il
détermine la politique de la nation. Il préside le conseil des Ministres. Il signe les ordonnances
127
et les décrets. Il nomme aux emplois civils et militaires. Il est responsable de la défense
nationale. Il est le chef suprême des Armées.
Le Gouvernement : Il comprend le 1er Ministre ; chef du Gouvernement et les Ministres. Il
conduit et cordonne la politique de la nation sous la direction du 1 erMinistre Il est responsable
devant le président et devant l’Assemblé Nationale
L’Assemblée nationale : l’assemblée représentative de la république du Sénégal porte le nom
de l’assemblée nationale. Ses membres portent le titre de député.
Les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq (05) ans.L’assemblée National
vote les lois. Elle tient deux (02) sessions ordinaires par année. La 1 éresession s’ouvre des le
courant du 2eme semestre de l’année. La seconde section s’ouvre obligatoirement dés la 1ere
quinzaine du mois d’octobre.Le mandat du président de l’assemblée nationale est de cinq (05)
ans renouvelable.
Loi : c’est un texte soumis au vote de l’assemblée Nationale exprimant la volonté nationale.
Ce texte n’est valable qu’après approbation du président de la république.
Le conseil constitutionnel : Il comprend cinq (05) membres : le président, un vice président et
trois (03) juges. La durée de leur mandat est de six (06) ans.Le conseil est renouvelable tous
les deux (02) ans en raison du président ou de deux (02) membres outre que le président dans
l’ordre qui résulte des dates d’échéances de leur mandat.
La cour d’état : Il est juge au 1er et dernier ressort de l’excès de pouvoir des autorités
exécutives.
La cour de cassation : Il se prononce par la voie des recours en cassation sur les jugements
rendus en dernier ressort par les juridictions subordonnées
La cour des comptes : Elle juge les comptes des comptables publiques, vérifie la régularité
des recettes et dépenses, assure le bon emploi des audits, fonds et valeurs gérés par les
services de l’Etat ou par les autres personnes morales de droit public.
La haute cour de justice : Est composée des membres élus par l’Assemblée nationale et
présidée par un magistrat.
La durée du service militaire s’étend sur 25 années : est ainsi repartie : Service active :
24mois-Disponibilité : 03 ans –Première service : 15 ans – Deuxième service : 05 ans.
Les 3 secteurs de la défense nationale :- défense économique (Douane) – La défense
militaire (Armée)- L a défense civile (Police).
L’organisme chargé de la proclamation des résultats des élections : est le conseil
constitutionnel.
Les différentes sortes de tribunaux dans l’organisation judiciaire sont : les tribunaux
régionaux et les tribunaux Départementaux.
La composition du conseil supérieur de la Magistrature est : -La cour constitutionnelle – La
cour d’Etat – La cour de cassation.
Devoirs et droits d’un citoyen sont : Devoir : -participation a la défense nationale –
participation a la vie publique – participation au développement économique – respect des lois
du pays. Droits :-liberté politique – liberté syndicale –liberté sociale –liberté philosophique –
liberté de la personne humaine –liberté de la famille et la collectivité locale.
Comment et structurée l’administration territoriale au Sénégal ? L’ensemble du territoire
du Sénégal est devisé en 14 Régions – chaque région est divisée en 3 départements.
Le 1erdéputé sénégalaise au parlement Français est Baise DIAGNE.
Les organes crées après la dissolution de la cour suprême sont : -Le conseil d’état –Le
conseil constitutionnel –Les cours et tribunaux
Gouvernement : c’est l’organe renferment les plus hautes autorités de l’état qui sont chargées
de faire appliquer la loi.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONU : Organisation des Nations Unies.
128
L’ONU est constituée comme suit :
- Un secrétariat Général
- Une Assemblée Générale
- Un Conseil de Sécurité (SAC)
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle est
crée le 04 11 1996 pour resserrer la collaboration entre les peuples par le développement de
l’éducation, la science et la culture.
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Constitution de la CEDEAO :
- Présidence
- Secrétariat Général
- Membres
L’ANAD : Accord de Non Agression et d’Assistance en matière de Défense.
Hymne national du Sénégal est composé de 05 couplets : les paroles sont de Léopold
Sedar SENGHOR, la musique est de Hubert PEPPERT.
Les budgets soumis à l’approbation de l’assemblée nationale sont :
- Le budget de fonctionnement
- Le budget d’équipement
- Le budget d’investissement
Le président de la république est élu par suffrage universel pour 07 ans
Le rôle du conseil économique et social :
- Bien qu’il n’ait pas de pouvoir, il assiste le gouvernement dans sa politique économique et
sociale et donne son avis sur les questions à caractère financier et examine les projets de loi
qui lui sont soumis.
Le conseil constitutionnel : est chargé de veiller au respect de la constitution.
Le conseil d’état : est charge de contrôler et de conseiller l’administration (double rôle
juridictionnel et consultatif).
La différence entre Etat et Nation : L’Etat est une réalité politique tandis que la Nation est
une réalité historique.
Un amendement : est une procédure constituant à changer ou modifier une ou plusieurs
dispositions d’un projet ou d’une proposition de loi.
Référendum : invite les citoyens à se prononcer directement sur les questions d’intérêt
général, mais le plus souvent sur la modification de la constitution.
La constitution : est l’ensemble des textes Fondamentaux qui déterminent la forme du
gouvernement d’un pays.
Commune : est une collectivité locale qui regroupe les habitants du périmètre d’une même
localité unie par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leur propre intérêt
et capable de trouver leur ressource à une action qui leur soit particulière au sein de la
communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation.
Les collectivités locales de la république sont :
-La région
-La commune
-La communauté rurale
La mission des collectivités locales sont : La conception, la programmation et la mise en
œuvre des actions de développement économique éducatif social et culturel d’intérêt régional,
communal ou rural.
La région : est une collectivité locale administrée par un conseil régional élu au suffrage
universel.
La mission du conseil régional : Promouvoir le développement économique, éducatif, sanitaire,
culturel scientifique de la région pour réaliser les plans régionaux de développement et
129
aménager son territoire dans le respect de l’intégrité de l’autonomie dans les attributions des
communes et des communautés rurales.
Le conseil régional est composé :
- De conseillers et des conseillères régionaux élus pour 05 ans et est l’organe délibérant de la
région.
Pour être en commune une localité doit avoir :
- Une population de plus de 2000 habitants
- Ses propres ressources
- Etre reconnu par décret
Il existe différentes catégories de communes :
- Commune de droit commun
- Commune à statut spécial
- Commune rurale
Le conseil municipal : est sous la direction du maire concourt à l’administration de la
commune. IL doit assurer à l’ensemble de la population sans discrimination, les meilleures
conditions de vie.
La communauté rurale : est constituée par un certain nombre de village du même territoire
possédant des intérêts communs. Le nombre de village dans chaque communauté rurale et la
taille des communautés sont très variables.
Le conseil rural : est une assemblée composée de représentant élus par les villageois de la
communauté.
Le conseil rural est dirigé par un président élu.
La mission du conseil rural : gère les terres, fixe le montant de la taxe rurale, discute et
arrête l’utilisation des fonds collectifs établit avec le concours des agents de l’état les
programmes prioritaires de développement.
NB : Le nombre de conseiller varie selon l’importance de la population de la communauté
rurale. Son siége du conseil rural se trouve au chef lieu de la communauté rurale.
Le pouvoir exécutif : est incarné par le président de la République et son gouvernement. Le
président de la République est élu au suffrage universel pour une durée de 05 ans Il est
rééligible pour un second mandat.
Les attributions du président de la République sont :
-Il est le gardien de la constitution.
-Il détermine la politique de la nation.
-Il signe les ordonnances et décrets.
-Il nome a tous les emplois civil (magistrat, haut fonct).
-Il est garent de l’indépendance nationale et de la défense nationale et est chef suprême des
Armées.
-Il nomme le 1erministre et met fin à ses fonctions.
-Il nomme les autres membres du Gouvernement sur proposition du 1 erministre.
Les conditions pour être éligible président de la république :
- Etre citoyen sénégalais
- Avoir 35 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique
- Savoir écrire et lire et parler couramment le français.
NB : A la démission ou a la mort du président de la république le président de l’Assemblée
nationale le remplace pour 03 mois après de nouvelle élection sont organise
Le pouvoir législatif : est exercé par l’assemblée nationale qui formée de députés élus au
suffrage universel directe (scrutin majoritaire scrutin proportionnel).
NB : pour être député il faut :
- Etre citoyen sénégalais
130
- Avoir 25 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique.
La défense nationale :
Secteurs concernés la défense concerne tous les secteurs vitaux
- La défense militaire qui relève des forces armées
- La défense civile qui relève du ministre de l’intérieur
- Le maintien de l’ordre, protection des personnes, sauvegarde des installations
- La défense économique qui relève du ministre de l’économie et finance.
Les principes les 03 principes qui doivent guider la défense nationale sont
- La permanence
- L’unité
- La décentralisation
NB : Le conseil supérieur de la défense nationale, étudie les problèmes de la défense
nationale qui lui sont soumis par le président de la république et fournit les avis et propositions
qui lui sont demandés
Ils se composent
- Du P.R
- Du P.M
- Du M.F.A
- Du M.Affaire.Etranangére
- Du M de l’intérieur
- Du M de l’économie et finance
- Du M C.E.M.GA
- Du Secrétaire Général de la R
131
But : l’instruction sur le tir a pour but essentiel la formation des tireurs au combats, afin
d’adapter l’instruction et les moyens au besoin.
L’œil directeur: c’est l’œil qui dirige le regard sur l’objet.
Accommodation : c’est clair et net.
Le pointage de l’arme comprend :
-Prendre la ligne de mire
-Viser un point marqué
la ligne de mire : c’est la droite imaginaire passant par le centre de l’œilleton et le milieu du
sommet du guidon.
Prendre la ligne de mire : c’est placer son œil directeur dans le prolongement de la ligne de
mire en arrière de l’œilleton de 4 à 7cm.
Erreur de mire : gros guidon, -fin guidon, guidon pincé à gauche, - guidon pincé à droite.
Devers à droite, -devers à gauche.
La visée : c’est dirigé la ligne de mire sur ce point marqué.
Visée conforme : c’est quand le sommet du guidon est au milieu et à la base du visuel.
Visée constante : quand le tireur effectue les mêmes opérations de pointage de manière
identique jusqu’à la fin du tir.
Erreur de visée :
Guidon trop haut
Guidon trop bas,
Guidon trop à droite,
Guidon trop à gauche.
Dispersion : c’est l’ensemble des impacts répartis sur la surface frappée et tirés de la même
façon.
Groupement : c’est le résultat des points d’impacts sur la surface frappée.
Le point moyen : c’est le centre du rectangle total de dispersion.
Le rectangle total de dispersion : c’est le résultat du regroupement composés par des droites
perpendiculairement deux à deux et parallèle deux à deux passant par les points d’impacts
extrêmes du groupement.
La dispersion dépend :
-du tireur
-de l’arme
-de la munition
-et du moment
Tir précis : c’est quand le groupement est petit.
Tir réglé : c’est quand le point moyen est plus prés du point à viser.
Tir juste : quand il est précis et réglé la fois.
Définition relative aux trajectoires :
Trajectoire : est la ligne suivie par le centre de gravité du projectile de l’origine à l’objectif.
La trajectoire des tables : est une trajectoire correspondant à conditions de tir déterminé
précise dans les tables de tir du matériel considéré.
La durée de la trajectoire : c’est le temps mis par le projectile pour aller de l’origine à un point
déterminé de la trajectoire.
132
La flèche : est le point le plus élevé de la trajectoire compté à partir du plan horizontal passant
par l’origine.
L’angle au niveau : est l’angle que fait la bouche à feu ou la rampe avec le plan horizontal.
Le point d’éclatement : est le point ou éclate le projectile.
La vitesse initiale : c’est la vitesse du projectile à l’origine de la trajectoire.
La vitesse restante : en un point de la trajectoire est la vitesse instantanée que le projectile
possède en ce point (après les effets de la déflagration qui projette la balle ; celle par sa propre
force.
Les modes de tir :
-Tir au juger,
-tir au jeter,
-tir au poser.
Les genres de tir : tir direct, - tir indirect, -tir masquer, -tir repérer.
Tir vertical : exécuté sous des angles au niveau supérieur à l’angle de portée maximale.
Tir plongeant : c’est un tir exécuté sous des angles au niveau à l’angle de portée maximale
Tir tendu : c’est un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à 240 m à vitesse initiale.
Tir masqué : il s’exécute derrière un obstacle rendant invisible à l’ennemi les servants de
l’arme.
Tir repéré : un tir est repéré lorsqu’on a déterminé les éléments permettant de pointer l’arme
en direction et en hauteur pour tirer sur nu objectif devenu invisible (nuit – brouillard – fumée)
Tir indirect : lorsque le pointage en direction est fait sur un point distinct de l’objectif et le
pointage en hauteur par rapport au plan horizontale
Les mesures de sécurité au champ de tir :
- Le directeur de tir
- Le sous-officier TAM
- Les vedettes
- L’infirmier
- Les fanions
- L’ambulance
- Le clairon
- Et éventuellement un gendarme pour constat
Les mesures de sécurités au tir d’instruction sont au nombre de (05) :
- En avant du pas de tir
- En arrière du pas de tir
- Au pas de tir
- Inspection des armes
- Ramassage des étuis
La ligne site : est la droite qui joint l’origine à l’objectif
L’angle de site : est l’angle que fait la ligne site avec le plan horizontale
Justesse de tir dépend :
- du matériel
- du tireur
- et du chef qui conduit le tir
les mesures de sécurité en avant du pas de tir sont :
- il est formellement interdit de passer entre les tireurs et les cibles lorsque les tireurs sont
au pas de tir.
Les mesures de sécurité au pas de tir :
- le port du casque lourd est obligatoire
- l’arme doit être toujours dirigée dans la direction des cibles
- exécuter les commandements de tir du directeur de tir au fur à mesure qu’il les donne
133
Les mesures de sécurité en arrière du pas de tir :
- l’arme doit être toujours en sécurité
- il est formellement interdit de manœuvrer la culasse, d’approvisionner, d’armer, de
charger ou d’appuyer sur la détente
- Ramassage des étuis :
- le nombre d’étuis ramassés doit être égal au nombre de cartouches tirées.
Inspection des armes :
- l’inspection des armes doit se faire avant et après le tir.
Les modes de lancer fondamentaux de grenades sont :
- Le lancer par détente de bras fléchi
- Le lancer par balancer de corps
Tir direct : c’est lorsque le pointage est fait sur l’objectif lui même avant et pendant le tir.
Débit d’une arme : c’est le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.
Densité de tir : c’est le nombre coups tombant effectivement par unité de surface du terrain.
Elle peut être complétée par une notion de temps.
Vitesse pratique de tir d’une arme : c’est le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés
efficacement en une minute, compte tenu des arrêts imposés par le service de l’arme.
Cadence de tir : c’est le nombre de coups que l’arme tirerait en une minute si aucune
interruption ne se produisait dans son fonctionnement.
Tir au passage: lorsque le plan de pointage se déplace bar bond et s’immobilise au moment
du tir.
Tir au suivant ou tir accompagné : lorsque le plan de pointage se d déplace d’une façon
continu avec l’objectif.
Tir d’enfilade : c’est tout tir dirigé dans le sens de la grande dimension de l’objectif.
Hausse : c’est un appareil gradué, articulé, éventuellement dérivable qui permet de déplacer
plus ou moins la ligne de mire par rapport l’axe du canon.
Objectif de tir : est l’élément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur
lequel devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Tir efficace : lorsqu’il obtient le maximum d’effets sur toute la surface de l’objectif.
L’efficacité de tir dépend :
- de la justesse de tir
- des effets du tir
- de la densité de tir
Le tir au poser : lorsque le tireur prend la position la plus favorable à la précision et ajuste
avec soin.
Le tir réflexe : c’est un tir revêtant en général la forme d’un véritable réflexe sont souvent
groupés sous la dénomination de tir instinctif et sont au nombre de deux (02).
Le tir au juger : c’est lorsque le tireur surpris presque à bout portant appuie sur la détente
sans épauler ni viser, l’arme étant maintenue à la hauteur de la hanche.
Le tir au jeter : lorsque le tireur surpris à courte distance, épaule rapidement et tire sans
utiliser les appareils de pointages.
Hausse de combat : est la hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire n’excède pas la
hauteur de l’objective habituel.
La dérive : est l’écart angulaire horizontal entre le plan de pointage et le plan de tir, Lorsque le
pointage ne se trouve pas exactement dans l’alignement de l’objectif.
Objectif de tir : l’élément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur laquelle
devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Efficacité dépend :
- De la justesse du tir
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- Des effets des projectiles
- De la densité de feu
Vitesse pratique : le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés efficacement en une
minute, compte tenue des arrêts imposés par le service de l’arme.
Vitesse de fonctionnement ou cadence de tir : le nombre de coups que l’arme peut tirerait
en une minute si aucune interruption ne se produisait considérée.
Rafale de pièce : est l’ensemble des coups tirés successivement par une arme au débit
maximum, dans un temps très court et à la suite d’un seul commandement.
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Les grenades mixtes ont sur le personnel les mêmes effets que les grenades anti-personnel
et sur les véhicules, engins blindés ou chars, une puissance de perforation limitée à 12cm de
blindage.
Les grenades à effets spéciaux sont utilisés pour :
- L’éclairement du terrain
- L’aveuglement ou la désignation d’objectifs,
- La signalisation
Mise en œuvre de l’arme pour le tir vertical:
- Etant en position de tir accroupi ou à genou
- S’assurer que le chargeur a été enlevé ou le magasin a été vidé
- Mettre l’arme à la sureté
- Relever l’obturateur d’évent
- Placer l’alidade à la position de tir
- Faire glisser la bague coulissante jusqu’à la graduation correspondante à la distance de
tir
- Engager la grenade à fond sur le manchon
- Enlever la goupille de sécurité de la grenade, avec la main droite
- Introduire dans la chambre une cartouche spéciale de lancement et fermer la culasse.
Mise en œuvre de l’arme pour un tir tendu :
- Etant en position débout à genou ou couché
- S’assurer que le chargeur a été enlevé ou que le magasin a été vidé
- Mettre l’arme à la sureté
- Relever l’obturateur d’évent
- Placer la grille de visée à la position de tir
- Repousser la bague coulissante complètement en arrière
- Engager la grenade à fond sur le manchon
- Enlever la goupille de sécurité de la grenade
- Introduire dans la chambre une cartouche spéciale de lancement et fermer la culasse.
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- Faire acquérir la connaissance de l’arme et des possibilités au combat
- Faire acquérir les connaissances relatives au tir
- Créer et développer l’habilité dans le tir puis la rapidité
- Créer et développer les reflexes du tir qui rendent automatique en toute circonstance
l’exécution des opérations à effectuer
L’instruction tactique a pour but de rendre les tireurs capables d’obtenir le rendement
maximum de leur armes au combat en utilisant l’habilité et les reflexes qu’ils ont acquis au
cours de l’instruction technique. Pour cela les conditions du combat seront recréées avec le
plus de vraisemblance possible.
Les grenades AP à fusil sont employées pour obtenir des effets comparables à ceux des
grenades défensives à main sur des objectifs situés hors portées de celle-ci
Grenade à main : arme de jet la grenade à main trouve son emploi principal dans la phase,
offensive ou défensive du combat rapproché précédant immédiatement le corps à corps. Elle
permet d’obtenir au bénéfice de l’assaillant des effets de neutralisation sur zone facilitant
l’abordage de l’adversaire et au bénéfice du défenseur des effets de destruction important sur
l’assaillant
Les grenades à main lacrymogènes sont utilisées :
- Pour les opérations de maintien de l’ordre
- Pour la réduction des abris, elles grottes locaux fermés
- Utilisée en plein aire, elles ne nécessitent pas le port du masque, mais dans ce cas le
lanceur doit tenir compte de la direction du vent.
Les grenades fumigènes sont utilisées pour masquer certaines actions d’éléments amis. Elles
peuvent également servir d’artifice de signalisation par exemple pour baliser une aire
d’atterrissage ou pour jalonner la position de troupes amies
Les grenades fumigènes au phosphore agissent par leurs effets incendiaires, fumigènes
irritants, elles sont utilisées principalement :
Pour détruire des objectifs facilement inflammables
Pour nettoyer des résistances isolées à l’intérieur de positions organisées ou de localités
quand un effet incendiaire est recherché
Grenade offensive produit uniquement un effet de neutralisation, qui doit être immédiatement
exploité par le lanceur ou par les autres grenadiers voltigeurs
Elle est par excellence l’arme :
- De l’assaut
- Des rencontres inopinées, en particulier la nuit
Grenade défensive produit des effets meurtriers sur le personnel et des effets de destruction
important sur le matériel, elle ne peut s’utiliser qu’à partir d’emplacements abrités son emploi
oblige le lanceur à choisir avec soin son objectif et à veiller à sa protection et à celle des
combattants voisins ces restrictions limitent, en principe son emploi aux situations défensives
Le but à rechercher dans le tir du fusil :
- Choix de l’objectif
- Choix des conditions d’ouverture de feu
- De la conduite du tir
- De la justesse de tir
Les trois positions fondamentales de tir sont :
Position tireur couché :
Le corps déporté à gauche de l’arme, l’axe du corps faisant un angle de 30 à 45° avec la
direction de l’objectif.
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Les jambes largement écartées, la jambe droite légèrement repliée pour décontracter le corps.
Les talons au sol la pointe des pieds vers l’extérieur
Le bras gauche soutenant l’arme, le coude gauche au sol légèrement décalé par rapport à
l’aplomb du fut.
La main gauche posée sur l’appui, soutenant l’arme dans sa paume, les doigts serrant le fut
sans crispation, le bras droit maintenant contre l’épaule
Le coude droit à terre suffisamment écarté pour que la ligne des épaules soit parallèle au sol.
La main droite à terre enserrant l’arme à la poignée, le pouce en travers et au dessus, l’index
prenant naturellement appui sur la queue de détente
La tete dans la direction de l’objectif
L’œil droit de 4 à 7cm de l’œilleton
La joue droite contre la crosse
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