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Un fantassin : c’est un spécialiste du combat rapproché.

Devoirs du fantassin en temps de paix


Améliorer sa condition physique et développer ses capacités au tir
Au combat :
- Obéir, en exécutant à la lettre les ordres reçus
- Remplir sa mission quoi qu’il en coute
- Rester à son poste
- Renseigner son chef en toutes circonstances
- Continuer à combattre jusqu’à épuisement de ses forces et de ses moyens
- Rejoindre l’unité la plus proche s’il se trouve isolé
S’il est fait prisonnier :
- S’efforcer de rejoindre une unité amie
- Se taire
- Refuser d’aider l’ennemi
Les actes élémentaires du combattant : C’est l’ensemble des actes réflexes.
- Se déplacer
- Se poster
- Utiliser ses armes
Les actes réflexes du combattant sont : C’est tout acte pris par un combattant soit par
commandement, soit par imitation, soit par initiative et sont :
- S’orienter
- Se camoufler
- Se protéger
- Tirer ou lancer des grenades
- Garder la liaison
- Désignation d’un objectif
- Progresser
- Appréciation d’une distance
- Communiquer
- Observer
- Rendre compte
Guetteur : est un combattant placé à l’avant d’une troupe en arrêt pour assurer la sûreté
rapprochée du chef et de la troupe.
Les consignes générales :
- Pouvoir alerter discrètement son chef
- Observer en permanence
- Savoir arrêter un isoler ou un groupe d’isole
- Etre bien posté
Les consignes particulières du guetteur :
- E : renseignement sur l’ennemi
- S : secteur de surveillance (limite droite, gauche)
- T : terrain (points particuliers)
- O : condition d’ouverture de feu
- M : moyen d’alerte
- A : position des amis
- C : chemin de repli, place du chef

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Mot d’ordre : c’est l’ensemble de deux qui doivent être échangés entre d’une part les
sentinelles, homme de ronde ou planton et d’autre part l’isolé ou groupe d’isolé.
La composition du mot d’ordre :
- Le mot de sommation par lequel la sentinelle interroge l’isolé
- Le mot de passe par lequel répond l’isolé ou le groupe d’isolé
La relève du guetteur se fait comme suit :
La relève a toujours lieu en présence du chef,
L’observation ne doit être interrompue un seul instant,
Le passage des consignes se fait discrètement
.la nuit
La relève des guetteurs doubles se fait à mi-temps afin de garder le bénéfice de l’adaptation à
la nuit d’un des éléments.
De jour :
- Le guet est doublé
- L’un des guetteurs assure le guet à courte distance
- L’autre est chargé des secteurs lointains et du guet aérien
Pour une mission de courte durée : le guet est simple
- L’un des guetteurs veille
- L’autre au repos sera chargé en cas de besoin d’assurer la liaison avec le chef de
groupe.
De nuit :
- un guetteur est fixe écoute et utilise éventuellement les moyens d’aide à la vision
nocturne.
- Le second est guetteur mobil ou guetteur au repos.
Le but du guetteur aérien :
- Est de donner l’alerte
- Faire entrer en action les armes anti-aériennes au moment opportun
- Se protéger
- De déceler au plus loin la présence d’avions ennemis ou douteux
Se camoufler :
C’est se dissimuler à la vue terrestre, aérienne de l’ennemi et éventuellement de la population.
Les principes d’un bon camouflage :
- P préventif
- A adapté
- D discret
- E entretenu
Les qualités ou règles d’un bon camouflage :
- F Forme (casser les formes caractéristiques des objets)
- O Ombre (éviter les zones claires et utiliser les zones d’ombres)
- M Mouvement (éviter les mouvements inutiles)
- E Eclats (casser les éclats des objets)
- C Couleur (éviter les couleurs vives)
L’éclaireur :
C’est un combattant placé à l’avant d’une troupe en déplacement pour déceler toutes indices
ou indices activités de l’ennemi et de rendre compte à son chef.

Equipe : est l’association de 2 à 3 binômes en vue de remplir des missions simples, en général
dans le cadre d’un élément plus important qui est le groupe

Les consignes générales de l’éclaireur :

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- T Tenir son arme prête à faire feu
- R Rester en liaison avec son chef
- A Arrêter pour observer
- C choisir des points de repère
- S signaler les observations faites par les moyens convenus à l’avance
Pour mener sa mission à bien L’éclaireur se déplace :
- A l’allure normale tant qu’il n’est pas sous les feux de l’ennemi
- En utilisant au maximum le terrain
- De point d’observation en point d’observation
- Tout ceux-ci en ayant le souci de conservation la direction générale de marche
1°éclaireur du binôme cherche à surprendre l’ennemi et observe au plus prêt afin de déceler
ce dernier ces mines, ces pièces ou tout autre indice de sa présence
2°éclaireur observe au loin et latéralement et assure la sécurité rapprochée du 1°éclaireur

Comment progresse l’éclaireur de nuit :


- De nuit la mission de l’éclaireur exige une concentration de tous ces sens pour vaincre la
nuit psychologiquement et physiquement.
- Il faut que l’éclaireur soit doublé
- Suivi de prés par son chef
- Relevé fréquemment
- Soit dégagé de tous souci de conservation de direction, cette dernière incombe au chef
- S’arrête fréquemment connaître les signaux de reconnaissance et les mots de passe.
Pour reconnaitre un point suspect l’éclaireur doit :
- Observer
- L’aborder par voie la moins dangereuse en progressant sous le feu
- Etre protégé par les armes du groupe
- Progresser par bond court ou en rampant
- Vérifier l’absence de l’ennemi ( en fouillant si nécessaire)
- Rendre compte
Réaction devant l’ennemi :
- L’éclaireur qui découvre l’ennemi sans être décelé n’ouvre le feu sauf si l’ordre lui a été
donné, et rend compte à son chef sans se dévoiler
- L’éclaireur surpris par l’ennemi à courte distance ouvre le feu pour se défendre et agit
ensuite suivant les consignes reçues au départ
Agent de transmission :
C’est un combattant chargés d’acheminer sûrement un message verbal ou écrit d’un chef à un
autre chef ami. Tout en étant en mesure de rendre compte des observations faites au cours de
son déplacement à l’aller comme au retour.

Les consignes de l’agent de transmission :


- M Message à apprendre par cœur
- I Itinéraire aller
- R Refus de combattre
- O Objectif
- I Itinéraire de retour
- R Rendre compte
Les qualités d’un agent de transmission :
- Avoir une grande capacité de mémorisation
- Savoir s’orienter et utiliser le terrain
- Rusé, audacieux et endurant

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Conduite à tenir en cas de rencontre avec l’ennemi :
- éviter l’accrochage car la mission n’est pas de combattre
- Changer d’itinéraire en utilisant d’autres points de repères pour contourner
- Détruire le pli s’il y’a pas certitude de s’échapper à la capture
En cas de capture :
- Détruire le message
- Se tenir prêt à exploiter toute occasion favorable pour s’évader immédiatement après la
capture, pendant le transfert, pendant une relève de garde
En cas de blessure :
- S’il est immobilisé par une blessure au cours de sa progression l’agent de transmission :
- Essai de camoufler à proximité d’un itinéraire susceptible d’être fréquenté par des amis
- S’efforce de signaler sa présence à élément ami.

Avant le départ de l’agent de transmission : il doit


Prendre connaissance du message s’il est écrit ou le répéter s’il est oral
Placer le message en sureté s’il est écrit
S’alléger, approvisionner son arme
Compte rendu au retour :
- Remet l’accusé de réception ou la réponse du message transmis
- Rend compte des observations qu’il a pu faire en cours de déplacement
L’agent de transmission de nuit :
- Choisir un itinéraire parfaitement repéré à l’aller comme au retour lui permettant :
- D’être silencieux
- De se déplacer en utilisant les zones d’ombres
- Eviter toute rencontre avec l’ennemi
- Ne faire usage de son arme qu’en cas de nécessité absolu
- Se défendre à tres courte distance
Les Qualités d’un bon poste sont :
- V Voir sans être vu
- I Invisible
- T Tirer
- A Abri, être à l’abri des coups de l’ennemi
- L Liaison, être en liaison avec son chef

Le binôme : est l’association permanente de deux combattants au rôle complémentaire.


Le binôme à but :
- Affermir la cohésion
- Accroit le rendement de l’observation
- Permet l’exécution de tirs simultanés de nature différente
- Facilite l’application des mesures de sécurité et de protection
Le chef du binôme : est le premier grenadier voltigeur (GV)
Le secondgrenadier voltigeur assure la sureté rapprochée
Les missions du binôme sont :
- Eclairer
- Guetter
- Défendre
- Appuyer

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Eclairer pour le binôme : mission qui consiste précédant une troupe en déplacement à
déceler l’ennemi, à alerter et renseigner le chef afin d’éviter toute surprise et de donner au chef
le temps de réagir.
Guetter : mission qui consiste pour un binôme à partir d’un emplacement choisi, à observer un
secteur délimité pour détecter les menaces aériennes à alerter et renseigner son chef.
Défendre : mission qui consiste à empêcher l’ennemi de s’emparer du point que l’on occupe
en l’interdisant la progression dans le secteur puis en poursuivant le combat jusqu’à l’ordre de
repli.
Appuyer : mission qui consiste à partir d’une position choisie, à apporter sur ordre ou de façon
spontanée une aide à un autre binôme par des feux appliqués sur des objectifs repérés.
La Le compte rendu : c’est l’exposé sommaire de l’exécution d’un ordre ou d’une situation
nouvelle.
Groupe de combat : est la cellule élémentaire en principe indissociable, capable d’exécuter
une mission simple par le choc et par le feu en combinant l’action des équipes le composent.
Les modes de progression du groupe
- Marche normale
- Bond collectif
- Bond par binôme

Commandement du bond :
- Pour un bond (du groupe, par équipe, par binôme)
- Dans l’ordre
- Préparer vous
- En avant
Composition : il est composé d’une équipe choc qui réunit les combattants dotes d’armes
individuelles et d’une équipe feu organise par le service d’un ou plusieurs armes collectives et
armes personnelles collectives.
Définitions :
Intervalle : est l’espace séparant 2 hommes mesurés dans le sens du front.
Distance : est l espace séparant 2 hommes mesurés dans le sens de la profondeur.

Formations :
Colonne :
- utilisé pour la progression à bonne allure,
- utilisation d’un cheminement,
- infiltration déplacement de nuit.
Inconvénient : Elle est moins flexible que les autres formations. Le tir du plus part des
combattants est masqué vers l’avant.
En ligne :
- Réduction de la vulnérabilité aux feux d’infanterie exécutée de front,
- occupation d’un abri ou couvert rectiligne.
- Franchissement d’une route, une coupure, une crête, une bande de terrain,
- abordage d’une lisière et assaut.
Inconvénient : Difficile à contrôler, vulnérable au flanc et l’arrière.
Colonne double :
- progression rapide en terrain propice ou le long d’une route,
- faire face à plusieurs directions à l’arrêt et à marche.
- S’infiltrer le jour, protéger un flanc.
Inconvénient : Le tir d’un combattant et toujours masqué.

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Les missions du groupe :
- R Reconnaître
- E Eclairer
- S Surveiller
- C Couvrir
- A Appuyer
- D Défendre
- I Intercepter
- S S’emparer
Reconnaître : mission qui consiste à aller chercher le renseignement d’ordre tactique ou
technique, sur le terrain ou l’ennemi, sur un point ou dans une zone donnée en engageant
éventuellement le combat.
Eclairer : c’est rechercher le renseignement sans engager le combat, en contribuant à la
sûreté rapprochée du chef et de la troupe.
Surveiller : mission ou mesure de sûreté ayant pour but de déceler toute activité de l’ennemi
sur un point, sur une zone, ou sur une direction dans le but d’alerter et de renseigner.
Couvrir : prendre à tous les échelons du commandement l’enssemble des mesures actives et
passives nécessaire pour s’opposer à une action éventuelle de l’ennemi pouvant menacer le
déroulement de l’action principale amie, à l’échelon considéré.
Appuyer : apporter une aide à une unité amie spontanément sur ordre le plus souvent sous
formes de feu.
Défendre : mission qui consiste à empêcher de s’emparer d’un point, ou d’une zone. Elle est
toujours conduite sans esprit de recul et peut être assortie d’une notion de durée.
Intercepter : intervenir rapidement et par surprise à la suite d’un renseignement généralement
d’observation contre un ennemi en mouvement, à pied ou blindé, mécanise en vu de le détruire
ou au maximum de l’arrêter après l’avoir devance sur bun point favorable du terrain.
S’emparer : il s’agit de s’assurer la possession d’un point précis en détruisant, en capturant ou
en chassant l’ennemi qui peut l’occuper

Rôle du chef de groupe : le chef de groupe prépare et conduit l’action de ses hommes il
repartit les taches en fonction de ses équipes, les ordres sont simples les préparatifs et les
vérifications sont minutieux. Meilleur exécutant du groupe, il donne l’exemple, il agit avec
rigueur et a toujours le souci d’accomplissement de la mission.
Rôle du chef de groupe avant le combat :
Il donne aux équipes un ordre initial (SMEPP)
Il tient ses hommes prêts à lui obéir à la voix ou aux gestes
Il assure que son armement est en bon état de fonctionnement
Il veille à ce l’équipement de son personnel soit conforme aux ordres donnés
Il contrôle les dotations en munitions, le bon fonctionnement de son poste radio
Il s’attache à maintenir le moral de ses hommes.
Pendant le combat :
Il est un exemple et un guide, il entraine ses hommes
Il garde toujours présent à l’esprit la mission reçue
Il a souci constant de se renseigner et de renseigner son chef sur l’ennemi (volume, activité,
indice) ainsi que son sur situation et éventuellement de ses amis
Il s’attache en permanence au maintien de la direction lors d’un déplacement
Il commande son groupe en donnant à ses équipes en cours d’action les ordres qui
correspondent aux différents actes élémentaires à accomplir
Il surveille la consommation en munition et demande éventuellement le recomplément

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Il est rompu à la mise en application des mesures de protection immédiates contre les effets
des armes adverses, NBC ou non
Enfin d’accomplir sa mission, il utilise au moins le terrain pour rechercher l’effet de surprise
pour échapper aux vues et aux feux
Apres le combat :
Il fait bilan personnel et matériel de son groupe et celui de l’ennemi (blesses, tués, prisonniers)
et rend compte à son chef, il demande si c’est nécessaire le recomplement en munitions.
Rôle du chef d’équipe choc :
Il montre l’exemple de son dynamisme, il commande l’exécution des différents actes
élémentaires
En choisissant la formation la plus appropriée
En faisant à chacun de ses hommes sa mission
Il désigne ses objectifs au tireur lance grenade
Il reste attentif aux ordres du chef de groupe en toute circonstance
Il s’oppose au resserrement de ses hommes
Il organise l’organisation de l’observation pour éviter la surprise
Il utilise au mieux le terrain
Rôle du chef d’équipe feu :
Il montre l’exemple et le dynamisme
Il s’assure que son armement est en bon état de fonctionnement et qu’il dispose des munitions
nécessaires
Au combat le rôle du chef d’équipe feu est toujours en mesure d’effectuer des tirs efficaces, à
cet effet dans le cadre de la mission donnée par le chef de groupe :
Il recherche des emplacements de tir et de rechange pour assurer la meilleure exploitation de
ses armes et de la surprise
Il s’efforce de connaitre à tout moment la position de l’équipe choc
Il met en batterie les armes collectives sur ordre ou de sa propre initiative
Il fait ouvrir le feu au moment opportun et le conduit
Il prescrit un changement d’emplacement des que l’une de ses armes risque d’être repérée
Il cesse le feu lorsque le résultat recherché est atteint ou lorsque le tir devient dangereux pour
les amis
Il se place auprès de l’arme ayant la mission primordiale (LRAC, FM) et en tout circonstance : il
s’oppose au resserrement de ses hommes
Il demeure attentif aux ordres de son chef de groupe
Il règle les déplacements de son équipe en fonction de la mission initiale reçue
Il veille à la consommation en munitions
Il assure l’approvisionnement en munitions
Déroulement de la reconnaissance d’un carrefour :
Après avoir observé, placé l’équipe feu appui en appuie
Contourner le carrefour par le point le plus favorable (celui qui offre de couvert, de masque, de
cheminement)
Tomber en garde au delà du carrefour en face de la direction dangereuse
Le chef de groupe fait une reconnaissance approfondie du carrefour
Il fait rejoindre l’appui
Il rend compte et continue la progression
Reconnaissance d’un pont :
Le chef de groupe vérifie s’il existe des traces de travaux récents pouvant indiquer la
préparation d’une inscription
Il installe l’équipe feu en appui
Se couvre éventuellement des directions dangereuses

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Fait franchir le pont par un binôme en passant sur le pont ( éventuellement le contourner par un
passage de guet
Tomber engarde au delà du pont face à la direction dangereuse
Franchir le pont avec le 2°binôme
Il reconnait le pont enfouillant au dessus comme en dessous
Faire rejoindre l’équipe feu
Rendre compte et continuer la progresser
Ordres :
Au reçu d’une mission :
Ordre préparatoire :
- P Personnel
- A Armement
- T Tenue
- R Radio
- A Alimentation
- C Camouflage
- D Divers
- R Rassemblement.
Ordre initial : (SMEPP)
- S Situation
- M Mission
- E Exécution
- P Place du chef de groupe et son remplaçant éventuel
- P Place du groupe dans le dispositif de la section
Ordre déplacement :
- D Direction
- P Point à atteindre
- I Itinéraire
- F Formation

Ordre en cours d’action :


Ordre dynamique :
M Mission
O Objectif
I Itinéraire
C Conduite à tenir
P Place du chef
Ordre statique :
P Place
M Mission
S Secteur de tir
P Point particulier
C Conduite à tenir
P Place du chef.
Ordre arrêt simple
- Face à tel endroit
- Formation en ligne
- Halte

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Compte rendu en cour d’action : il doit être fréquent et spontané
- Je suis –
- Je vois
- Je fais
- Je demande

Compte rendu de patrouille de reconnaissance :


A Composition,
B Mission reçu,
C Heure de départ,
D Heure de retour,
E Itinéraire aller et retour,
F Terrain,
G Ennemis,
H Modification à apporter aux cartes,
I renseignement divers,
J résultat des rencontres avec l’ennemi,
K Etat de la patrouille,
L Conclusion et recommandation
Ordre de mise en garde :
Face à tel point
A tel endroit : limite droite…. limite gauche
Disposition de combat
Les missions du fusilier voltigeur :
- mission à base de renseignement (éclairer, reconnaître, surveiller, couvrir),
-Mission défensive (défendre),
-Mission offensive (attaquer ou contre attaquer, détruire s’emparer) .
Point sensible : installation ou ouvrage dont l’importance pour la défense justifie la mise en
œuvre de travaux tendant en à diminuer la vulnérabilité.
Le poste de combat : est une fraction d’infanterie dont l’effectif ne dépassant pas une section,
est détache en avant d’une unité en point d’appui qui a pour mission de ralentir l’approche de
l’ennemi ou de défendre un point.

Ordre de tir :
L.R.A.C
- A Approvisionner à tant de roquettes
- C Charger
- O Sur tel objectif
- F feu
F.L.G
- G Genre tir
- D Distance
- N Nombre
- O Objectif
- F Feu

HAA52 :

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- H Hausse
- C Charger
- O Objectif
- D Distance
- F Feu

Les consignes de tir d’une arme collective sont :


- M : Mission
- O : Objectif
- P : Pointage
- R : Repérage
- D : Déclanchement
- R : Régime

Réduction d’une Résistance : C’est une action qui consiste à mettre un élément ennemi hors
combat(le détruire, le capturer, ou le chasser) après l’avoir repéré, identifié et localisé.

Embuscade : C’est une action brutale déclenché par un élément ennemi installé à l’avance sur
un terrain favorable et connu pour surprendre un élément ennemi en déplacement, le détruire,
ou le capturer.

Composition de l’élément embuscade :


-un (01) élément de guet alerte
-un (01) élément de destruction assaut
-un (01) élément d’arrêt
Éventuellement un élément de couverture
Eventuellement un élément de recueil

Les facteurs de réussite de l’embuscade :


Une préparation minutieuse qui repose sur :
Le renseignement sur l’ennemi (NVA)
Choix de l’emplacement : cet emplacement doit permettre :
- de ne pas être décelé
- d’observer au loin l’arrivée de l’ennemi
- d’avoir des champs de tir profonds

Les qualités d’un poste de combat :


*Prendre appui sur un obstacle
*Offrir des vues des possibilités de tir et de protection
*Peu accessible aux véhicules et engins blindés
*se camoufler des vues aériennes et terrestres
Dossier du poste :
Le plan de défense
Le plan des installations existant et à réaliser
Le plan des feux du groupe point d’application des tirs
La répartition des missions et conduite à tenir
Les liaisons internes et externes.

La patrouille : C’est l’action de combat d’un élément de faible effectif isolé qui se dans une
zone donnée en vue de remplir une mission bien déterminé.

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Le repli se fait dans l’embuscade comme suit :
L’élément guet alerte, élément d’assaut destruction, élément de recueil

Différence entre coup de main et embuscade : le coup de main se fait sur un objectif fixe tan
disque l’embuscade sur un objectif mobile

Les types de patrouilles :-patrouilles de combat – patrouilles de liaison –patrouilles de


renseignements –patrouilles de reconnaissance –patrouilles de contact

Compte rendu : est l’exposé sommaire de l’exécution d’un ordre ou d’une situation nouvelle

Les composantes de éclairer :


Se déplacer, observer, reconnaître, rendre compte

Les composantes de reconnaître : se déplacer tomber en garde, observer, se renseigner,


appuyer, déborder, fouiller, se réorganiser, rendre compte

Les missions de l’équipe choc : Peuvent se classer en deux groupes, celles qui ont pour but
la recherche de l’ennemi et la sûreté :
- Eclairer
- Reconnaître un point
- Effectuer une patrouille
- Fouiller
- Progresser par infiltration
- Surveiller un secteur
- Poste de guet ou poste d’observation suivant qu’il s’agit d’alerte ou de recherche du
renseignement.

Celles qui visent à détruire un élément ennemi :


- L’embuscade
- Le coup de main
- L’assaut
- Les actions de destruction, de sabotage, de harcèlement à l’intérieur du dispositif ennemi.
NB : La place du chef d’équipe dans l’équipe est là ou il peut le mieux déclencher et diriger le
tir de l’arme antichar ou antipersonnel, dont la mission du moment est plus a &importante.

Les composantes de surveiller : se mettre en garde ou s’installer, observer dans un secteur,


se couvrir, être en liaison, rendre compte

Les composantes de défendre : s’installer et préparer le combat, surveiller, combattre, rendre


compte

S’orienter : Déterminer une direction et la conserver


Les procédés d’orientations de jours : le soleil, - la montre, - la boussole, -le crayon, - les
mosquées, -les églises.

Les procédés d’orientation de nuit : le bonhomme d’Orion, - la grande ourse, -la croix du
sud, -la lune,-la boussole,- l’étoile polaire.

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Les procédés relatif à l’appréciation de distance :à travers le doigt, - à travers le canon
d’une arme, comparaison à partir d’une distance déjà connue, par étalonnage, -la distance
entre deux poteaux électriques 100métres.

Les procédés relatifs à la désignation d’un objectif :

La désignation directe :(D.D.O)


- chef devant moi
- dans la direction de mon bras à 200m
- un bâtiment blanc.

La désignation indirecte :(D.D.R.O)


- chef devant moi
- dans la direction de mon bras à 200m
- un bâtiment blanc
- à cinq doigts du bâtiment blanc deux combattants en tenue camouflée couchés avec des
M.16.

Les composantes de intercepter :


Se déplacer
Se poster
Observer
Utiliser ses armes,
Rendre compte

Assaut : c’est le bond final de l’attaque ayant pour but l’irruption dans le dispositif ennemi
l’abordage du corps a corps.

Le combat antichar est :


- Agressif
- Mobile
- Souple

Pour détruire un char : il faut


- Utiliser des zones favorables du terrain
- Isoler le char
- Le ralentir ou mieux l’arrêter
- L’aveugler
- Le détruire

Au commandement « disposition de combat » le tireur du LRAC tient son arme prête à


faire feu
- vérifie la propreté du tube
- vérifie le fonctionnement du circuit électrique
- met en place la lunette de tir

Le chargeur :
- Se prépare à sortir une roquette

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- Se tient toujours prêt à approvisionner le tireur

Les points forts du char sont :


- Armement
- Protection contre les éclats d’artillerie
- Mobilité
- Sa masse
- Son bruit
- Son aptitude à escalader, renverser ou contourner les obstacles,
- Impressionne le combattant individuel

Les armes Antichar du groupe sont :


- LRAC 89
- FLG

Observer : Rechercher par la vue et l’écoute des renseignements concernant le terrain et les
activités de l’ennemi, des amis et éventuellement de la population

Progresser : Avancer en utilisant le terrain pour échapper aux vues et aux coups de
l’adversaire en cherchant les indices de sa présence

Se protéger : Prendre des mesures pour être à l’abri des coups de l’adversaire.

Apprécier une distance : Evaluer la distance qui sépare deux points, (généralement le
fantassin d’un objectif, pour faire usage de son arme.

Désigner un objectif : Localiser rapidement et surement un objectif de façon à le faire


reconnaitre

Communiquer : transmettre par un moyen adapté à la situation du moment un renseignement


à quelqu’un

Rendre compte : Exposer à son chef dans les délais les plus brefs, avec exactitude et
précision, ses observations concernant le terrain, l’ennemi et les amis

Se poster : S’installer en un point du terrain qui permette :


- D’observer sans être vu
- D’utiliser son arme
- D’être en liaison avec son chef
- Et si possible d’être abrité

Garder la liaison : Se déplacer dans la direction générale prescrite, ou se poster, en gardant


la liaison à vue avec l’autre combattant du binôme, en vue d’assurer sa protection lointaine ou
rapprochée.

Employer son arme : Mettre en œuvre son arme et/ou les grenades à main et à fusil dans les
conditions du combat.

Exemple Ordre initiale CDG :

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I Situation
A : Ennemi : un ennemi en repli vers koudam laissant un élément retardataire
B : Ami : Nous le 1°groupe progressant en tête de la 1°section

II Mission : reconnaitre l’axe koudam-camp

III Exécution :
A-articulation : Nous allons progresser en sureté sur cet axe dans la formation colonne par un
équipe choc en tête, équipe feu derrière
B-Répartition des missions
Equipe choc reconnaitre tous les points suspect rencontrés
Equipe feu : appuyer l’équipe choc dans toutes ses reconnaissances
CAT : si au cours de la progression vous voyez l’ennemi le 1° tomber en garde et rendez
compte, si l’ennemi vous surprend, ripostez et rendez compte

IV- Place : le groupe progresse en tête de la section


Je serai entre les 2 équipes

V- Commandement liaison : Indicatif chef de section bravo indicatif CDG bravo1 mon
remplaçantéventuel C/C Diop

Embuscade de nuit :
Il faut resserrer le dispositif pour éviterla méprise
- Eviter de monter l’assaut
- Choisir un point de regroupement assez proche du lieu
- Choisir un itinéraire d’esquiveparticulièrement

Exercice embuscade :

Elément guet alerte : composé du chef d’équipe choc et du 1°GV


- Mission : me renseigner par radio sur la NVA et l’échelonnement de l’ennemi
CAT : après le passage du dernier élément rejoindre le recueil

Elément destruction assaut : composé du CDG et l’équipe feu


- Mission : détruire les 04 éléments qui constituent la nasse
CAT : Monter à l’assaut au cri à l’avant et à mon signal fusé verte, décrocher par cet itinéraire
désigner et rejoindre le point de regroupement à mon signal jaune

Elément recueil composé de 2 et 3 GV de l’équipe choc


- Mission recueillir tout élément engagé
CAT : après le passage du dernier élément rejoindre le point de regroupement

Elément de couverture composé


- Mission intercepté tout ennemi qui tentera de venir en renfort
CAT : décrocher et rejoindre le point du regroupement à mon signal fusé jaune après l’élément
destruction assaut.

Mesures de coordinations :

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Ouverture de feu à mon signal coup de feu CDG signal d’assaut : au cri à l’assaut et au signal
fusée verte signal décrochage fusée jaune
Ordre de décrochage : guet alerte, destruction assaut, couverture, le recueil

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est l’ensemble des règles d’exploitation qui fixe la forme et la succession des
communications Qu’est que la procédure
La procédure dans les liaisons radio téléphoniques.

Sous quelles formes sont les communications


-de conversations (entretiens verbaux entre autorités)
-de messages (textes rédigés par une autorité)

But de la procédure
- de faire utiliser par les opérateurs, par tous les utilisateurs le même vocabulaire, le même
langage pour que tout le monde se comprenne.
- de faire gagner du temps en simplifiant la transmission des messages.
- de faciliter le travail des opérateurs et de faire éviter des erreurs.
- de ne pas renseigner un opérateur ennemi éventuellement à l’écoute.

Qu’est –ce qu’une station radio ?


Une station radio est un ensemble de personnels et de moyens de transmission donné,
groupé en un point déterminé, à la disposition d’une ou de plusieurs autorités pour assurer une
ou plusieurs liaisons ?

Qu’est –ce qu’un réseau ?


Un réseau est un ensemble de stations travaillant entre suivant les même caractéristiques
d’exploitation (fréquence, régime, mode de travail)

Qu’est –ce que la station directrice ?


C’est la station qui dessert en principe la plus haute autorité, elle est chargée de faire appliquer
les règles de procédure.

Qu’est –ce qu’une station secondaire?


C’est une station du réseau subordonnée à la station directrice.

Qu’est –ce qu’un réseau dirigé ?


Le réseau est dit dirigé lorsque les stations secondaires doivent obtenir de la station directrice
l’autorisation avant de communiquer entre elles.

Qu’est –ce qu’un réseau libre ?


Le réseau est dit libre lorsque les stations secondaires peuvent communiquer entre elles sans
autorisation préalable de la station directrice, en s’assurant qu’aucune autre ne travaille.

Qu’est –ce qu’un indicatif ?


C’est une appellation ou symbole destiné à identifier :
-Une station (indicatif d’appel)
-Une autorité (indicatif d’autorité)
-un réseau (indicatif collectif)

Quelles sont les règles à observer pour être bien compris par le correspondant

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-La vitesse
-L’articulation
-L’intensité
-
Qu’est –ce que le TRPP11
C’est un émetteur récepteur portatif, transistorisé de conception et de réalisation française.

Caractéristiques tactiques du TRPP11


Le TRPP11 est utilisé pour les liaisons intérieures de la section de combat.

Caractéristiques techniques du TRPP11


-Type de modulation : Modulation de fréquence
-Mode de travail : Travaille uniquement en radiotéléphonie
-Gamme de fréquence : 47 à 56,950Mhz, six(06) fréquences préréglés choisies parmi les 200
canaux espacés de 50Mhz.
-Puissance : 0,3 à 0,5 watt
-Portée : 2 à 3km selon la configuration du terrain

Comment est alimenté le TRPP11


Par une (01) pile PS 28 A de 15 volts ou par un accumulateur au cadmium nickel de 12,5 volts.

Antennes du TRPP11.
Il a une antenne fouet en ruban d’acier flexible AN239 de 0,63m

Qu’est –ce que le Motorola GP350 ?


C’est un émetteur récepteur portatif de forme rectangulaire, Travaillant uniquement en
radiotéléphonie

Caractéristiques tactiques du Motorola GP350


Le Motorola GP350 est utilisé pour les liaisons intérieures dans un rayon de sous groupement
en général.

Caractéristiques techniques du Motorola GP350


-Type de modulation : Modulation de fréquence
-Mode de travail : Travaillant uniquement en radiotéléphonie
-Gamme de fréquence : 16 canaux dépendant de ceux qu’on a injectés dans le répétiteur.
-Puissance : 0,3 à 0,5 watt
-Portée : Elle dépend du choix du canal, les canaux pairs poste à poste, les
canaux impairs réservés pour travailler avec le répétiteur pour réaliser de plus grandes portées
selon la configuration du terrain
-Poids : 1kg

Comment est alimenté le Motorola GP350


Par un (01) un accumulateur dont la durée d’autonomie dépend de l’utilisation (04à 06heures)

Antennes du Motorola GP350.


Il a une antenne flexible recouverte de matières isolantes en caoutchouc mesurant environ 16
à 18cm

Qu’est –ce que le TRPP13

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C’est un émetteur récepteur transportable à dos d’homme ou sur véhicule. Il est entièrement
transistorisé

Caractéristiques tactiques du TRPP13


Le TRPP13 est utilisé pour les liaisons intérieures de la compagnie niveau section.

A quoi consiste le brouillage des centres d’écoute


Il consiste à émettre des signaux brouilleurs sur les fréquences écoutées par l’ennemi, pour
l’empêcher d’intercepter le trafic ami.

Caractéristiques techniques du TRPP13


-Type de modulation : Modulation de fréquence
-Mode de travail : Travaillant uniquement en radiotéléphonie
-Gamme de fréquence : Elle s’étend de 26 à 71,950 Mhz, divisée en
deux (02) sous gammes :
*sous gamme basse : de 26 à 48,950
*sous gamme haute : de 49 à 71,950 Mhz
-Puissance : 1,5 watts
-Portée : 06 à 12km selon l’antenne utilisée
*6 à8 avec l’antenne courte
*8 à12 avec l’antenne longue
-Poids : 9,4kg

Comment est alimenté le TRPP13


Par deux(02) piles PS28A de 15 volts chacune ou par deux(02) accumulateurs au cadmium
nickel de 12,5 volts chacun.

Antennes du TRPP13.
-antenne fouet avec son raccord orientable (EAT3)= AN 225 (antenne courte)
-antenne fouet repliable en fibres de verre à 08 brins AN 224 (antenne longue)
-antenne fouet de 03 brins pour véhicule
-antenne à grandes portées (hors unité collective) LA7A, LA29A, RC 291, RC 292

Autonomie de fonctionnement duTTRPP13


-1/10 Emission
-9/10 Réception

Les dérivées du TRPP13


- TRVP13 : C’est un PP13 exploité sur véhicule
- TRAP13 : C’est un PP13 exploité sur aéronef
- TRVP113 : C’est un PP13 exploité sur AML (télécommandé)
- TRVP213 : C’est un PP13 amplifié

Que signifie TRPP13 ?


- Transmission : Fonction essentielle du poste
- Radio : Procédé
- Portatif : Mode d’utilisation
- Phonie : Mode d’exploitation

18
- 13 : Numéro de série

Qu’est ce qu’ouvrir un réseau ?


Ouvrir un réseau c’est assurer un premier contact entre les stations de ce réseau afin de
permettre de commencer un échange de communication.

Qu’est ce que l’EE8 ?


C’est un appareil de campagne fonctionnant en batteries locales, susceptible d’être utilisé en
batteries centrales. Il est alimenté par 02 piles BA30 en série soit03volts et pèse 4,400kg.

Description de l’EE8
- Le châssis supportant les organes
- Le combiné relié à l’appareil par un cordon souple, le tout est contenu dans un étui (en
toile ou en cuir)

Encombrement de l’EE8
238 X 184 X 89mm

Qu’est ce qu’un message


Un message est un texte rédigé en langage clair ou chiffré par une autorité qualifiée nommée
autorité origine. Par rapport aux conversations, les messages offrent l’avantage de conserver
une trace écrite de la communication.

Quelles sont les caractéristiques principales d’un message


- L’urgence
- Le groupe date- heure
- L’adresse

Quels sont les degrés d’urgence


- Flash : Z
- Immédiat : O
- Urgence : P
- Routine : R

A quoi sert l’adresse ?


L’adresse sert à désigner sans équivoque :
- L’autorité origine
- Les autorités destinataires

Qu’est ce qui compose un message


- L’entête
- Le texte
- Le final

Les catégories de messages


- Message avec adresse apparente
- Message abrégé avec adresse apparente
- Message sans adresse apparente

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- Message de service
- Message de service abrégé

Un message avec adresse apparente ?est un message dans lequel l’autorité origine et le (ou
les) destinataire (s) sont indiqués hors du texte.

Qu’est ce qu’un message abrégé avec adresse apparente


Par nécessité opérationnelle d’acheminement, l’entête des messages peut être abrégé. L’une
ou la totalité ou une partie des éléments peut être supprimée.

Qu’est ce qu’un message sans adresse apparente


C’est un message dans lequel l’adresse est entièrement chiffrée dans le texte.

Qu’est ce qu’un message de service


C’est un message échangé entre personnels de transmissions. Ils seront identifiés par le terme
de procédure ‘’ service’’.
Qu’est ce qu’un message de service abrégé
Ce message ne contient que des termes de procédure, des identifications de message.

Les différentes sortes de régimes


- Régime d’exploitation,
- Régime d’emploi.

A quoi consiste la déception


La déception consiste à rechercher l’interception par les écoutes ennemies d’informations
erronées en créant de faux réseaux de communication.

Que comportent les attaques des transmissions ennemies ?

*Des mesures actives : à l’effet de désorganiser le fonctionnement des transmissions


ennemies par :
- La destruction
- Le brouillage
- L’intrusion
*Des mesures passives : à l’effet d’obtenir des renseignements sur l’ennemi par :
- L’écoute des transmissions ennemies
- La localisation de ses moyens rayonnants

Comment s’effectue la destruction ?


La destruction s’effectue par des bombardements aériens et terrestres ou par l’action de
détachements agissant dans l’intérieur du territoire occupé par l’adversaire. Elle vise en
particulier :
 Les centres de transmissions
 Les points sensibles des réseaux filières
 Les isolés et les petits détachements des transmissions en déplacement ou à l’arrêt.

A quoi consiste le brouillage


Le brouillage consiste à produire des émissions électromagnétiques dans le but de perturber le
fonctionnement des récepteurs ennemis. Le brouillage peut être :
- Ponctuel : quand il est appliqué à une fréquence particulière.

20
- De barrage : quand il est appliqué sur une gamme de fréquence.

A quoi consiste l’intrusion


Elle consiste à faire rentrer des stations amies dans des réseaux de transmissions ennemies
en vue d’y acheminer des informations visant à aviser le commandement adverse

But des écoutes


Elles ont pour but d’obtenir des renseignements :
- Tactiques ou stratégiques sur le dispositif et les intentions de l’ennemi par l’interception
de son trafic,
- Techniques sur le matériel électronique ennemi par l’analyse de ses émissions

Que comportent les écoutes


- Les écoutes radio électriques
- Les écoutes filaires
- Les écoutes hertziennes

Qu’est ce que la localisation


La localisation des émetteurs (moyens rayonnants) est recherchée par différentes procédés
dont le plus important est celui de la radio goniométrie. Celui ci permet de localiser sur le
terrain avec une précision des stations conséquentes les PC desservis.

But de la protection des transmissions amies.


Cette protection a pour but de lutter contre les actions que l’ennemi peut mener sur nos
transmissions.

Caractéristiques d’emploi d’un poste :


- La portée,
- La fréquence
- L’alimentation

Qu’est ce qui assure la protection du trafic ?


- Le respect des règles d’ordre général
- La discrétion du personnel
- Le classement des relations selon leur degré de discrétion
- Les mesures particulières garantissant le trafic contre le brouillage, les écoutes et
l’intrusion.

Les différents procédés de camouflage.


- La grille sénégalaise
- Les mots conventionnels
- La grille unique de désignation des points
- La grille MAPLAY
- Le code SLIDEX

Qu’est ce que l’authentification ?

21
C’est une procédure spéciale permettant de s’assurer de l’identité d’un correspondant
(station) par échange de signaux conventionnels en fonction d’un code. C’est une mesure
de défense contre l’intrusion.

Les différentes sortes de régimes d’exploitation :


- Régime silence,
- Régime discrétion,
- Régime liberté

Les différents régimes d’emploi :


- Ecoute permanente,
- Ecoute permanente par station directrice,
- Ecoute permanente pour l’ensemble du réseau.

Les différentes sortes d’appels :


- Appel préliminaire,
- Appel unique,
- Appel multiple

Caractéristiques d’un réseau :


- Type de modulation,
- Fréquence de travail, indicatif utilisé
- Régime d’exploitation,
- Méthodes de transmissions.
PRINCIPES D’ETABLISSEMENT D’UNE BONNE LIAISON
Quels sont les principes qu’il faut respecter pour tous les postes
- L’emplacement,
- L’antenne,
- Les connecteurs.
Qu’est ce qu’il faudra rechercher sur l’emplacement pour assurer une bonne liaison ?
- Les points hauts,
- Les terrains dégagés.
Qu’est ce qu’il faudra éviter pour assurer une bonne liaison
- Les forets et agglomérations,
- Les fonds de talwegs,
- La proximité des lignes à haute tension,
- La proximité des masses métalliques,
- La proximité des bâtiments imposants.

22
Qu’appelle-t-on pédagogie
La pédagogie c’est l’art d’utiliser tout un ensemble de méthodes de procédés, de techniques,
de principes d’action, d’organisations pédagogiques, d’attitudes. En fonction de la mission
reçue, de l’ambiance du milieu et des moyens disponibles, dans le but d’atteindre dans les
meilleures conditions possibles de rapidité et d’efficacité les objectifs de la formation qui ont été
fixés :
- Acquisition de connaissance
- Développement d’aptitudes physiques et intellectuelles, du caractère et sens de
l’humain,
- Education morale, sociale et militaire.

Les objectifs de la formation


Les objectifs de la formation sont :
 L’acquisition de connaissance,
 Le développement d’attitude,
 L’éducation morale et sociale.

Onappelle méthode
On appelle méthode la mise en œuvre rationnelle et cohérente d’un certain nombre de
procédés dans le but d’atteindre un objectif pédagogique précis

Qu’appelle-t-on procédés
On appelle procédés les composantes essentielles de la méthode.

Qu’appelle-t-on technique
On appelle technique les moyens de mise en œuvre d’un procédé

Qu’appelle-t-on attitudes pédagogiques


On appelle attitudes pédagogiques le comportement humain de l’instructeur d’une part et des
élèves d’autre part.

Qu’appelle-t-on mode
On appelle mode la classification des matières à enseigner.

Qu’appelle-t-on principes
On appelle principe l’ensemble des règles à suivre par l’instructeur pour faire passer son
message.
Les différentes attitudes ou relations pédagogiques
Les différentes attitudes ou relations pédagogiques sont :
 La dépendance
 La semi- dépendance
 La coopération
 L’autonomie

Qu’appelle-t-on organisation pédagogique

23
- On appelle organisation pédagogique la définition :
- Des objectifs à atteindre compte tenu du but à fixé de la situation pédagogique ;
- Du contenu de l’enseignement.
- De l’acquisition des connaissances techniques et pratiques
- Du développement des aptitudes.
- Du développement de l’éducation morale et sociale.

Les principes de base de l’instruction dans les armées


Les principes de base de l’instruction dans les armées sont :
- Progressif,
- Actif,
- Concret,
- Attrayant,
- Varié,
- Annalistique,
- Contrôle

Quel est le but de la formation collective


Le but de la formation collective est de perfectionner ou instruire les chefs tout en entraînant
les troupes.

Quelles sont les composantes de la formation individuelle


Les composantes de la formation individuelle sont :
- Le tir,
- L’instruction tactique,
- L’entraînement physique.

Quelles sont les qualités d’un bon instructeur


- Les qualités humaines,
- Les qualités intellectuelles,
- Les qualités techniques.

Quelles sont les qualités humaines d’un bon instructeur


Les qualités humaines d’un bon instructeur sont :
- Avoir de l’intérêt et de la sympathie pour tous,
- Etre capable de se critiquer pour s’améliorer,
- Avoir de la facilité d’expression et de l’humour.

Quelles sont les qualités intellectuelles d’un bon instructeur


Les qualités intellectuelles d’un bon instructeur sont :
-Etre capable de déceler ce qui est plus important dans un message :
 Pour dégager les idées maîtresses,
 Mettre en relief les points clés,
 Savoir conduire un plan progressif,
 Avoir le sens de l’organisation.

Les qualités techniques d’un bon instructeur


Les qualités techniques d’un bon instructeur sont :
- La connaissance du sujet,

24
- La connaissance des procédés et des principes pédagogiques.

Comment sont classées les aides pédagogiques selon le sens qu’elles stimulent
Les aides pédagogiques sont classées en :
- Aide visuelle
- Aide auditive
- Aide audio-visuelle

Comment sont classées les aides pédagogiques selon leur condition d’utilisation ?
- Les aides progressives
- Les aides achevées

Qu’appelle-t-on aides progressives ?


C’est l’ensemble des moyens permettant à l’instructeur de mieux transmettre la matière qu’il
enseigne.

Qu’appelle-t-on aides achevées ?


Ce sont en général des moyens ou objets préexistants.

Quelles sont les différentes phases de la préparation de l’instruction ?


Les différentes phases sont :
- La préparation intellectuelle
- La préparation matérielle,
- La préparation pédagogique.

Qu’appelle-t-on programme ?
On appelle programme la liste des séances nécessaires à la formation d’un soldat ou d’une
cellule pour une phase de cycles d’instruction.

Quelles sont les qualités d’un programme ?


Les qualités d’un programme sont :
- Etre proportionné,
- Etre équilibré,
- Eviter d’être théorique,
- Facilement assimilable,
- Adopter à la situation du moment.

A quoi consiste le contrôle ?


Le contrôle consiste à faire subir aux élèves une épreuve individuellement et collectivement
portant sur la restitution ou l’application d’un enseignement reçu au cours d’une période
déterminé.

A quoi sert le contrôle ?


Le contrôle sert à :
- Vérifier l’efficacité de l’instruction,
- Elaborer la progression,
- Classer les élèves,
- Déceler leurs difficultés,
- Approfondir les connaissances.

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Quelles sont les qualités d’un contrôle ?
Les qualités d’un contrôle sont :
- Fidélité,
- Economique,
- Réalisme,
- Validité,
- Acceptable.
Quelles sont les différents systèmes de l’instruction ?
Les différents systèmes de l’instruction sont :
- Progressif,
- Concentrique,
- Additif.
Qu’est ce que l’éducation ?
L’éducation c’est l’adaptation au milieu, l’adhésion active aux règles de la vie militaire et la
préparation à l’accomplissement des missions du temps de guerre comme du temps de paix.

Qu’est ce que la formation ?


La formation c’est la combinaison de l’instruction et de l’éducation. Elle permet d’adapter et de
préparer l’individu, soit à la vie sociale et professionnelle, soit à un emploi particulier.

Quelles sont les qualités d’une aide pédagogique ?


Les qualités d’une aide pédagogique sont :
- La présentation,
- La clarté,
- L’adaptation,
- La nécessité.

Quelles sont les trois rôles de l’instructeur militaire ?


Les trois rôles de l’instructeur militaire sont :
- Rôle technique,
- Rôle humain,
- Rôle éducatif.

Quelles sont les étapes d’une séance d’instruction ?


Les étapes d’une séance d’instruction sont :
- L’introduction,
- La présentation,
- L’application,
- Le contrôle,
- La critique et la conclusion.

Quelles sont les aptitudes de la formation


Les aptitudes de la formation sont :
- les aptitudes physiques
- les aptitudes intellectuelles
- les aptitudes au commandement

Quels sont les cycles de formation d’un homme de troupe


Les cycles de formation sont :
- FICB : Formation Individuelle Commune de Base

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- FCCB : Formation Collective Commune de Base
- FQA : Formation de Qualification d’Arme
- CPS : Certificat Pratique de Spécialiste
- CPG : Certificat pratique Général.

Quels sont les cycles de formation des gradés


Les cycles de formation des gradés sont :
- FICB : Formation Individuelle Commune de Base
- FPEG : Formation peloton élève gradé
- SAP : Stage d’application pratique,
- CTE : Certificat technique élémentaire,
- CVAE : Certificat de vérification d’aptitude élémentaire,
- CAT1 : Certificat d’aptitude technique numéro 1
- CAT2 : Certificat d’aptitude technique numéro 2

Comment doit être un contrôle ?


Un contrôle doit être :
- Sans ambiguïté
- Clair,
- Précise
- Brève

Que comprend le plan d’une séance de 2°mode ?


Il comprend :
- Une prise en main,
- Une révision,
- La leçon proprement dite,
- Une récapitulation,
- Une conclusion.

Que comprend le plan général de l’instruction,


- Une introduction,
- Un développement,
- Une conclusion.

Que comprend le plan d’une séance démonstrative ?


Il comprend :
- Une introduction,
- Un développement,
- Un contrôle.

Combien de sortes de question y a t-il ?


Il y a deux sortes de questions qui sont :
- Les questions de contrôle,
- Les questions de découverte.

Quels sont les types de questions ?


Les types de questions sont :
- La question directe,

27
- La question cantonade,
- La question relais,
- La question miroir direct ou indirect,
- La question ‘’PICK-UP ‘’.

Quelles sont les principales aides pédagogiques ?


Les principales aides pédagogiques sont :
- Le matériel lui- même,
- Les reproductions à trois dimensions,
- Les caisses à sable et les maquettes de terrain,
- Les tableaux.

Quel est le but de la réunion des cadres ?


Le but de la réunion de cadres est de :
- Assurer la cohésion des cadres et régler les petits problèmes qui se posent dans toute
communauté et éviter qu ‘ils dégénèrent.
- Faire le point de l’instruction dispensée et préparer les séances à venir.

Combien de modes y a t-il ?


Il y a trois(03) modes qui sont :
- Le 1° mode,
- Le 2° mode,
- Le 3° mode.

Combien de méthodes y a t-il ?


Il y a quatre (04) méthodes qui sont :
- La méthode démonstrative,
- La méthode interrogative,
- La méthode didactique,
- La méthode active.

Quelles sont les relations entre les modes et les méthodes ?


Elles sont :
- Le 1° mode = La méthode démonstrative
- Le 2° mode = La méthode interrogative, la méthode didactique
- Le 3° mode = La méthode active

Qu’appelle t on un cycle de formation ?


On appelle un cycle de formation, l’ensemble des grandes phases successives d’une formation
complète.

Qu’est que l’instruction ?


C’est l’acquisition et l’entretien des connaissances et des savoir-faire nécessaires à l’exécution
des tâches.

Quel est le but de la formation militaire ?


La formation militaire a pour but de forger des unités opérationnelles faisant preuve d’une
cohésion affirmée, d’une bonne condition physique et de bonnes connaissances techniques.

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Quels sont les aspects de l’instruction militaire ?
Les aspects de l’instruction militaire sont :
- L’aspect instruction,
- L’aspect éducation

Quel est le but de la méthode démonstrative ?


La méthode démonstrative a pour but d’enseigner des gestes simples qui doivent devenir des
automatismes.

Quelles sont les caractéristiques de la méthode démonstrative ?


- L’instructeur montre et explique, les élèves regardent, écoutent puis exécutent.

Quel domaine d’emploi de la méthode démonstrative ?


- Apprentissage d’un savoir-faire,
- Apprentissage technique (1°mode)

Quel est le rôle de l’instructeur ?


- Préparer chaque séance,
- Conduire chaque séance en respectant les six(06) principes de base,
- Mettre en œuvre ses qualités techniques, intellectuelles et humaines.

Quelles sont les différentes phases de la méthode démonstrative ?


Les différentes phases de la méthode démonstrative sont :
- La démonstration d’ensemble,
- La démonstration décomposée,
- L’exécution à l’imitation,
- L’exécution libre,
- L’exécution réflexe.

Quels sont les avantages et les inconvénients de la méthode démonstrative ?


* Avantages :
- Efficacité dans l’acquisition du savoir-faire,
- Réduire les difficultés de la communication verbale.
* Inconvénients :
- Prendre du temps
- Coûteuse en moyens,
- Peut engendrer la passivité.

Quels sont les principes de base de la pédagogie ?


- Créer l’intérêt,
- Se mettre à la portée des élèves,
- Partir du connu,
- Faire travailler la totalité de la classe,
- Contraindre à un effort personnel,
- Contrôler l’instruction.

Quelles sont les qualités de l’instructeur ?


- Les qualités techniques,
- Les qualités intellectuelles,

29
- Les qualités humaines.

Quelles sont les caractéristiques de la méthode interrogative ?


Elle est employée durant les séances du 2° mode pour l’instruction technique ou théorique. Elle
s’appuie sur le savoir et le bon sens des élèves qui découvrent une partie importante de
l’enseignement en répondant aux questions de l’instructeur.

Quels sont les avantages et les inconvénients de la méthode interrogative ?


 Les avantages :
- Contrôle permanent de la parole,
- Maintien de l’attention,
- Participation active des élèves
- Échange de connaissances élèves-instructeur.
 Les inconvénients :
- Nombre d’élèves réduit,
- Demande beaucoup de temps,
- Technique difficile,

Que permet la méthode didactique ?


Elle est utilisée pour transmettre des idées ou des faits faisant appel à la mémoire auditive et
visuelle.

Quelle est la caractéristique de la méthode didactique ?


La communication est unilatérale.

Quels sont les procédés de la méthode didactique ?


- L’exposé individuel,
- L’exposé à plusieurs voix,
- La tribune, le sketch.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la méthode didactique ?
 Les avantages :
- Gain de temps,
- Auditoire important.
 Les inconvénients :
- Pas d’échange entre élèves-instructeur,
- Avec un auditoire vaste, seuls les instructeurs qualifiés peuvent l’utiliser.

Les trois (03) volets du plan de préparation d’une séance d’instruction ?


- Le volet intellectuel,
- Le volet pédagogique,
- Le volet matériel.

Qu’exige la méthode didactique de la part de l’instructeur ?


Donner au contenu :
- Clarté,
- Progressivité logique,
- Bonne technique d’expression,
- Maintenir le contact avec l’auditoire.

Quels sont les types de fiches ?

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- Les fiches toute faites
- Les fiches rédigées par l’instructeur

Quels sont les techniques de la méthode interrogative ?


- Poser la question,
- Laisser réfléchir,
- Désigner un élève,
- Sanctionner la réponse.

Qu’est ce qu’un principe ?


Ce sont les règles premières d’une séance, d’un art, d’un métier.

31
Quand est ce que les forces armées sénégalaises ont-elles vu le jour ?
Le 1er août 1960.
Quelles sont les missions dévolues aux forces armées sénégalaises ?
- Défense de l’intégrité territoriale (terrestre, aérien, maritime)
- Et la protection des populations et leur bien
- On peut y ajouter une autre mission : la participation effective au développement sous
toutes ses formes :
- Mission culturelles (théâtre, recherche, musique)
- Mission sportives (ASFA)
- Mission économiques (travaux publiques)
- Certains ont des missions spécialisées
- Marine (surveillance côtière)
- Aviation (observation EVASAN)
- Génie (construction de route ou forage)

Qui est ce qui assure le haut commandement des forces armées sénégalaises ?
Il est assuré par le président de la république.

De quoi dispose le président de la république pour emploi ?


Il dispose :
- de l’armée de terre,
- de l’armée de mer
- de l’armée de l’air
- ainsi que de la gendarmerie nationale.

Quel est le rôle du ministre des forces armées ?


Son rôle est d’assurer devant le président de la république l’application de la politique militaire
définie par le conseil supérieur de la défense (CSDN), avec les autres ministères.

Quels sont les organismes rattachés directement au ministère des forces armées ?
Ils sont :
- Une direction de contrôle d’étude et de législative,
- Une inspection des affaires administratives et financières,
- Une inspection technique.

Que comprend l’administration générale du ministère des forces armées ?


Outre les organismes rattachés directement au ministère des forces armées, elle comprend :
- Un état major général des armées (EMGA),
- Un haut commandement de la gendarmerie nationale,
- Une direction de la sécurité militaire,
- Une direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE)
- Une direction des personnels militaires et de la mobilisation (DPMM),
- Une direction du génie et de l’infrastructure,
- Une direction du matériel,
- Une direction de la santé,

32
- Une direction des transmissions et de l’informatique des armées,
- Une direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA)
- Une direction de l’action sociale des armées

De quoi dispose le chef d’état major général des armées ?

- D’un état major général des armées,


- Des états - major :
 TERRE
 AIR
 MER

Quels sont les directions rattachées à l’état major général des armées ?
Elles sont :
- La direction du génie et de l’infrastructure,
- La direction du matériel,
- La direction de la santé,
- La direction des transmissions et de l’informatique des armées,
- La direction de la sécurité militaire,
- La direction de l’intendance
- La direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA)
- Une direction de l’action sociale des armées

Quelles sont les différentes divisions de l’état major général des armées ?
Elles sont :
- La division personnelle (DPERS)
- La division renseignement (DR)
- La division gestion formation (DGF)
- La division soutien transit (DST)
- La division équipement infrastructures (DEI)
- La division entraînement organisation (DEO)
- La division contrôle étude législation(DCEL)
- La division budget finances (DBF)

Citez les quatre (04) adjoints du S/CEMGA et les divisions qui sont rattachées à chacun
de ces adjoints ?
- Sous-chef OPS (DR- DGF- DEO)
- Sous-chef LOG (- DEI - DST)
- Sous-chef ADM (DBF- DCEL)
- Sous-chef RH (DPERS)

Comment sont organisées les forces armées au niveau de la présidence de la


république ?
Elles sont organisées de :
- Un état-major particulier (EMPART)
- Une inspection générale des forces armées (IGFA)
- Une maison militaire.

Comment sont organisées les forces armées au niveau du ministère des forces
armées ?

33
- Un état-major des armées,
- Un haut commandement de la gendarmerie nationale,
- Des directions et des services,
- Des organismes d’inspection, d’études, d’information et de contrôle
- Une direction de la justice militaire.

Les forces armées sont organisées au niveau des armées et de la gendarmerie ?


Elles sont organisées de :
- Etat-major T.A.M.
- Commandements de la gendarmerie territoriale et mobile,
- Corps de troupes et de la gendarmerie,
- Ecoles militaires,
- Organismes de soutien logistique.

Les forces armées sénégalaises sont organisées en temps de guerre


Elles sont organisées de :
En temps de guerre et dans les circonstances prévues par la loi, les forces armées peuvent
être placées sous l’autorité d’un officier général ou supérieur désigné à cet effet et qui prend le
titre de commandant en chef des armées.

Les forces armées sénégalaises sont organisées en temps de paix ?


Elles sont organisées de :
- En zones militaires dont les limites sont fixées par décret
- En forces permanentes qui sont :
 Les forces de la gendarmerie articulées en formations mobiles et territoriales
 Les forces terrestres, aériennes et navales, y compris les forces de réserves générales
et les forces territoriales.

- Les catégories de personnels de l’armée de l’AIR et leurs missions


- Le personnel navigant spécialisé : assure le déplacement des aéronefs,
- Le personnel non navigant spécialisé : assure la remise en condition des aéronefs au
sol,
- Le personnel non navigant du service général: assure la plus part des services dans la
caserne.

Les différents corps de l’arme du génie ?


Les corps de l’arme du génie sont :
- Le bataillon de soutien du génie (BATSOUTGEN)
- Le bataillon des travaux du génie (BATRAGEN)

La composition d’un BRA ?


Un BRA est composé de :
- CCS (Compagnie de commandement et des services)
- 1°CRA (Compagnie de reconnaissance et d’appui)
- 2°CRA (Compagnie de reconnaissance et d’appui)
- 3°Moto (Compagnie motorisée)

Lesdeux (02) patrouilleurs de haute mer.

34
Le FOUTA et le NDIAMBOUR.

Le rôle de la DIRPA ?
Son rôle est :
- La recherche et le recueil de toutes informations de presse,
- L’information publique,
- La conception, la coordination et la réalisation de l’ensemble des actions des relations
publique,
- La contribution à la connaissance des armées, à leur moral, à la sauvegarde des
traditions,
- De participer à la protection du secret des armées.

La différence fondamentale entre le BATPARAS et le BATCODOS


Les appuis du BATPARAS se trouvent à la CCS tandis que ceux du BATCODOS se trouvent
dans les unités de combat et dispose également d’une section d’éclairage et de
reconnaissance au niveau de la CCS.

La mission de l’armée de l’air en temps de guerre


- Dissuasion,
- Intervention,
- Défense opérationnelle du territoire.

La composition d’un peloton AML


- Trois (03) AML 60,
- Deux (02) AML 90,
- Quatre (04) jeeps Mit.

La composition d’une patrouille AML


- Une AML 60,
- Une AML 90.

La composition d’un escadron


- Trois (03) pelotons AML
- Un (01) peloton porté,
- Un (01) peloton de commandement et d’échelon.

La mission des URG


Leurs missions sont spécifiques et elles sont accomplies en fonction de l’évolution de certaines
situations et circonstances particulières de l’opération engagée par les FAS. Leur emploi relève
directement du PR ou de son délégué et au CEMGA qui est responsable de leur mise en
condition, de leur organisation, de leur instruction et de leur entraînement.

La mission du Bataillon de Blindés légers


- Renseigner sur la NVA et la direction de progression de l’ennemi, en effectuant des
raids pouvant aller jusqu’à 200 kms en avant ou sur les flancs d’un groupement de force,
- Assurer la sécurité des itinéraires sur une zone donnée,
- Mener des actions de harcèlement le long des voies de communication de l’ennemi,
- Détruire les éléments légers débarqués, parachutés ou aéroportés.

35
La mission du BATPARAS
- Conquête d’une tête de pont,
- Attaque d’objectifs d’intérêt stratégique,
- Contrôle d’une zone visant à paralyser le dispositif adverse,
- Créer ou valoriser le maquis chez l’adversaire et pratiquer la guérilla.

La mission du BATCODOS
- Conquête d’une tête de pont,
- Attaque d’objectifs d’intérêt stratégique,
- Contrôle d’une zone visant à paralyser le dispositif adverse,
- Créer ou valoriser le maquis chez l’adversaire et pratiquer la guérilla.

La mission BATARTI ?
- Appuyer le BATPARAS avec lequel il doit travailler
La composition de l’artillerie Sol-air ?
- Deux (02) batteries de 40 (huit (08) pièces

La composition du BATARTI ?
- Une (01) Batterie de commandement et de services
- Une (01) Batterie de 155,
- Deux (02) Batteries de 105,
- Deux (02) Batteries de 40.

La composition de l’artillerie Sol-sol


- Deux (02) batteries de 105,
- Une (01) batterie de 155.

La mission de l’artillerie Sol-sol


- Paralyser la manœuvre adverse,
- Prête à appuyer la manœuvre ami,
- Neutraliser l’ennemi pour l’empêcher d’accomplir sa mission.

La mission de l’artillerie Sol-air


- Défense d’une portion d’itinéraire de 04 Kms de long,
- Protection d’emplacement,
- Barrage d’un couloir aérien de 03 Kms de long,
- Détruire l’ennemi ou le neutraliser au sol.

La composition du Bataillon du Train


- Un escadron de commandement quartier général,
- Deux (02) escadrons de transport.

La composition d’un ET
- Un (01) peloton de commandement et des services,
- Deux (02) pelotons de transport banalisés,
- Un (01) peloton de transport mixte,
- Un (01) peloton de circulation.

La mission du bataillon du train en temps de paix

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- Transporter le matériel et personnel nécessaire au besoin des unités pendant les
exercices de manœuvre,
- Former les conducteurs des trois (03) armées en liaison avec la DSM,
- Renforcer le parc automobile du gouvernement,
- Réglementer la circulation pendant les déplacements,
- Assurer la logistique en cas de sinistre de toute nature.

La mission du bataillon du train en temps de guerre


- Assurer le transport des troupes vers les zones de combat,
- Responsable de la reconnaissance, la circulation, l’orientation et le guidage des
colonnes des unités de l’armée,
- Assure le fractionnement et l’échelonnement des matériels et personnels se déplaçant
par voie ferrée,
- Participe à la mise en place des formations non motorisées ou insuffisamment dotées,
- Fournir dans certains cas des moyens d’évasan,
- Renseigner sur le déroulement des opérations prescrites.

Le cadre d’ordre du bataillon d’infanterie


Le bataillon d’infanterie est une formation des forces territoriales placée sous les ordres du
commandant de la zone militaire. Son action est menée de jour comme de nuit en force ou en
souplesse suivant les circonstances.
En quelle année fut crée l’Armée de l’Air
En 1962 sous le nom du premier GAS

Les caractéristiques du bataillon d’infanterie – Elles sont :


- Sa fluidité : qui lui permet de se diluer à l’extrême,
- Sa plasticité : qualité d’adaptation à tous les terrains ;
- Sa rusticité : dont elle fait la règle de vie ceci la conduit dès fois à vivre ou sur le pays
ou à combattre sans le secours des véhicules. Ceci la contraint à limiter ses besoins et à
être avare dans ses munitions ;
- Son aptitude : à combattre en tout temps et toutes circonstances. Combattre par petits
éléments dispersés et jouissant d’une certaine initiative sans perdre de vue le
rendement attendu ;
- Son armement : qui lui permet conserver sa souplesse et son agressivité.

Les missions qui sont dévolues au bataillon d’infanterie ?


- Elles sont :
- Assurer la protection de la population frontalière et de repousser toute tentative de coup
de main ou de raid ;
- Repousser une agression menée par un corps de bataillon moderne ;
- La destruction ou la capture de l’ennemi au combat rapproché ;

Le cadre d’ordre du BRA


- Le BRA est une formation des forces territoriales. Il constitue l’élément de réserve du
commandant de zone militaire sous les ordres duquel il est placé. Son organisation, son
administration et sa mise en condition dépendent de l’autorité du CEMGA. Son emploi
relève du commandant de la zone. Cependant le commandant de bataillon organise et
dirige la recherche et l’exploitation des renseignements sur l’ensemble de sa zone de

37
responsabilité. Il fixe les missions des compagnies, coordonne leurs actions, assure leur
sûreté éloignée et rapprochée.

Les caractéristiques spécifiques du BRA


- Il se caractérise d’une part par :
- Un important encadrement ;
- Une large dotation en matériel tout terrain ;
- une large dotation en moyen de transmissions
- d’autre part :
- Une grande mobilité ;
- Une puissance de feu AP-AC importante, ceci lui donne également la capacité de se
porter rapidement au devant de l’ennemi, de se déployer pour le reconnaître puis
engager le combat en vue de le détruire au mieux le fixer.

Les missions qui sont dévolue au BRA ?


* Lors de la mise en œuvre du dispositif de couverture générale du territoire
- Surveillance et destruction d’éléments signalés ;
- Éventuellement maintenir l’ordre.
* Lorsque les forces territoriales concourent à l’engagement des forces de réserves générales
- Jalonnement et freinage de la progression ennemi ;
- Surveillance d’un intervalle ou couverture d’un flanc du dispositif ;
- Harcèlement sur les arrières ennemi
- Sûreté des arrières amis et en particulier des voies de communication.

Comment est composé un BRA ?


- Le BRA est composé de :
- Une (01) compagnie de commandement et des services ;
- Deux (02) compagnies de reconnaissances et d’appui ;
- une (01) compagnie motorisée

Une CRA est composée


- Une (01) section de commandement et d’appui ;
- deux (02) sections motorisées
- un (01) peloton de reconnaissance

Une section motorisée d’un BRA est composée?


- Un (01) groupe de commandement ;
- Trois (03) groupes de combat.

Le bataillon de soutien du génie est composé


- Une (01) compagnie de commandement du service du génie ;
- Une (01) compagnie du service extérieur ;
- Une (01) compagnie d’instruction du génie.

Les missions du bataillon de solutions du génie ?


- Appui aux Armées ;
- Exécution des travaux confiés ;
- Instruction du personnel

Comment est composé le bataillon des travaux du génie ?

38
- Une (01) compagnie de commandement et des services du génie ;
- 1° CTG Kaolack
- 2° CTG Saint Louis
- 3° CTG Bignona
- 4° CTG Tambacounda
Les missions du bataillon des travaux du génie ?
- A
- pui aux Armées ;
- Exécution des travaux.

Une section du génie est composée?


- Une (01) escouade de commandement ;
- Trois (03) escouades de combat.

La portée du canon de l’AML 60 ?


- de 300 à 1200 mètres

L’autonomie en munition de l’AML 60 ?


- 120 obus de 60 mm
- 6900 cartouches de 12,7 mm

La portée du canon l’AML 90 ?


- 1200 à 2000 mètres

L’autonomie en munition de l’AML90 ?


- 60 obus de 90 mm
- 1000 cartouches de 7,5 mm

Année la Marine Nationale fut crée?


- En 1961
Les unités navales à la marine sénégalaise sont :
- Il y’a dix (10) unités navales qui sont :
- Flottille PHM
* NDIAMBOUR et FOUTA
- Flottille BSC
* SAINT- LOUIS, PODOR et POPONGUINE
- Flottille VCR
* SENEGAL 2, SINE – SALOUM et CASAMANCE
- Groupe transport
* EDIC KARABANE 1
* EDIC KARABANE 2

Les missions dévolues à la Marine Nationale ?


- Défense maritime du territoire
- Défense économique
- Service public

La Mer est divisée?


- Elle est divisée en trois (03) zones qui sont :
- Eaux territoriales (dans les 12 nautiques une nautique égale à 1,852 km)

39
- Zone économique exclusive ;
- Haute Mer (au-delà de 200 nautiques)

Les missions principales dévolues à l’Armée de l’Air ?


1. Défense de notre espace aérien
2. Aérolargage matériel léger ;
3. Aérolargage d’homme et matériel en zone de combat ;
4. Ravitaillement d’unités territoriales ;
5. Appui feu rapproché ;
6. Photo aérienne. Recherche de renseignements OPS ;
7. Liaison et évacuation sanitaire ;
8. Aérolargage d’éléments commandos ;
9. PC volant

Les missions secondaires dévolues à l’Armée de l’Air ?


1. Aérotransport profit organismes civils au Sénégal et à l’étranger ;
2. Evacuation sanitaire
3. Lutte anti-acridienne
4. Lutte anti-braconnage
5. Recherche et sauvetage sur Mer et sur Terre ;
6. Protection et surveillance des ressources halieutiques ;
7. Lutte contre les plantations des stupéfiants ;
8. Luttes contre les grandes endémies ;
9. Transport du courrier postal et ministériel ;

Les missions dévolues à l’école de pilotage ?


1. Assurer la formation militaire et technique des sous-officiers 1° et 2° degrés ;
2. Assurer en fin la formation, le perfectionnement, l’accoutumance, et la confirmation.

Les différents corps de l’Armée de l’Air


Les différents corps de l’Armée de l’Air sont :
- Le Groupement de Soutien de l’Armée de l’Air (GSA)
- Le Groupement Opérationnel de l’Armée de l’Air (GOAA)
- L’Ecole de l’Armée de l’Air (EAA)
Les différents escadrons que dispose l’Armée de l’Air ?
- Les différents escadrons de l’Armée de l’Air sont :
- L’escadron de transport ;
- L’escadron de chasse ;
- L’escadron de patrouille maritime ;
- L’escadron hélicoptère.

Les différents corps de l’Armée de Mer ?


- Les différents corps de l’Armée de Mer sont :
- Le Groupement Naval Opérationnel (GNO)
- Le Groupement Soutien de la Marine (GSM)

40
Le but du service général du corps ?
- Il a pour but l’exécution de l’ensemble des mesures notamment de sécurité intéressant
l’ensemble du corps et nécessitant soit, une coordination entre les différentes unités et
services, soit une mise en vigueur immédiate.

Les trois domaines de compétences du service général du corps sont :


- La permanence du commandement et la surveillance ;
- La sécurité ;
- L’intervention et l’assistance.

Les organes d’exécution du service général du corps


- Les organes d’exécutions sont :
- Le service de semaine du corps
- La garde de sécurité ;
- Le service de semaine des unités ;
- Les éléments d’intervention.

Les personnels d’exécution du service général du corps


- Les personnels titulaires
- Les personnels désignés du service.

Les personnels désignés du service général du corps


- L’officier supérieur d’intervention ;
- Le capitaine de semaine ;
- L’officier de permanence ;
- Le sous-officier de permanence ;
- Le chef de poste.

Une garnison
- C’est une aire géographique à l’intérieur de laquelle stationnent des unités des armées
et où sont implantés des établissements des armées.

L’objet du service de garnison


- D’assurer les relations de services courants entres les unités des armées et les autorités
locales ;
- De répartir entre les unités l’utilisation des installations communes à ces unités civiles
locales ;
- De régler la participation aux charges et obligations incombant à l’ensemble des unités ;
- De faire observer par les militaires dans la garnison et à l’extérieur des enceintes
militaires, les règles de discipline générale dans les armées ;
- De régler la participation militaire aux cérémonies ;
- D’assurer les missions de protection nécessaires à la sécurité des armées.

Qu’est ce qu’un commandant d’armes


- C’est l’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé.

Qu’est ce qu’un officier de garnison

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- C’est un officier désigné sous l’autorité du commandant d’armes dans chaque garnison
pour assurer le fonctionnement du service de garnison. Il est l’agent d’exécution et de
contrôle du commandant d’armes pour tout ce qui concerne le service de garnison.
Un major de garnison ?
- Dans les garnisons importantes, l’officier de garnison est l’officier supérieur désigné par
le ministre, sur proposition du commandant de région. Il prend le titre de « MAJOR DE
GARNISON »

Un mot d’ordre ?
- C’est l’ensemble des mots secrets qui doivent être échangés entre d’une part les
sentinelles, les plantons et hommes de ronde et d’autre part l’isolé ou le groupe qui
approche.

Qu’appelle t-on patrouille ?


- Les patrouilles sont des détachements qui ont pour mission :
- De faire respecter par les militaires rencontrés en ville l’ordre et la discipline ;
- D’assurer la sécurité mobile.

Que peut entraîner une même faute selon sa nature et sa gravité ?


- Elle peut entraîner cumulativement une punition disciplinaire, une sanction statutaire et
une sanction pénale.

Comment sont classées les fautes militaires ?


Les fautes sont classées en :
- Fautes tendant à soustraire leur auteur à ses obligations militaires ;
- Fautes contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire ;
- Fautes contre la discipline militaire ;
- Manquement aux règles d’exécution du service ;
- Fautes et négligences dans l’exercice de la profession ;
- Fautes concernant le comportement et la tenue.
Les fautes tendant à soustraire leur auteur à ses obligations militaires ?
- Actes auto-agressifs ;
- Absence.
Citez les fautes contre l’honneur, la probité ou les devoirs généraux du militaire.
- Manquement aux devoirs et responsabilités du militaire ;
- Complot, incitation au désordre ;
- Passivité, non-assistance aux forces de l’ordre ;
- Faute contre le renom de l’Armée ;
- Destruction, détérioration ou perte volontaire d’effets ou matériels militaires ;
- Détournement ;
- Faux, falsification ;
- Indélicatesse ;
- Inobservation des règles de police ;
- Ordonner un acte illégal.
Citez les fautes contre la discipline militaire.
- Atteinte à la neutralité des armées,
- Refus d’obéissance,
- Abus d’autorité,
- Voies de faite, outrage.
Citez les manquements aux règles d’exécution du service.

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- Infraction aux consignes,
- Abandon de poste,
- Manquements dans le service de vielle, de garde ou de permanence,
- Manquements à l’horaire ou à l’accomplissement du service, inertie, paresse.
- Infraction aux règles d’exécution des punitions
- Infraction relative aux règles de sécurité, aux consignes sanitaires, aux règles d’hygiène
et aux règles de la vie en collectivité.
- Utilisation irrégulière de moyens de transport ou matériels militaires ?
- Infraction aux règles de protection du secret.

Les trois(03) catégories sont :


- Officiers
- Sous officiers
- Militaire du rang

Citez les fautes et négligences dans l’exercice de la profession.


- Fautes professionnelles, négligence ou imprudence dans le service entraînant accident
de personne ou détérioration du matériel.
- Négligence dans l’entretien du matériel,
- Perte de matériels, documents, effets,
- Défaut de rendre compte de perte de matériels, documents, effets, pièce d’identité.

Citez les fautes concernant le comportement et la tenue.


- Atteinte aux bonnes mœurs,
- Manquement dans le port de la tenue,
- Ivresse, rixes, brimades à l’intérieur d’une enceinte militaire.

Quelles sont les autorités habilitées à punir directement les militaires qui
n’appartiennent à leur corps ou à leur service en ce qui concerne le service de
garnison?
Il s’agit : du commandant de zone et du commandant d’armes.

Quelles sont les autorités qui ont les mêmes droits en matière de punition ?
Il s’agit : du chef de cabinet du CEMGA ainsi que les chefs de division.

Quelles sont les punitions disciplinaires des militaires du rang ?


- La consigne,
- La salle de police,
- La prison corps de troupe,
- La cellule,
- L’avertissement du chef de corps

Quelles sont les sanctions statutaires des hommes de troupe ?


- Renvoi de la 1°classe à la 2°classe (décision du CDC)
- Suspension de grade (décision CEMGA après avis conseil de discipline pour appelés et
engagés)
- Cassation (même décision que ci-dessus)
- Résiliation du lien du service (décision MFA pour les PDL et ADL plus conseil)

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- Mise à la retraite proportionnelle d’office pour HDT ayant plus de quinze (15) ans de
service (décision MFA plus conseil de discipline pour PDL et ADL plus conseil
d’enquête)

Quelles sont les punitions disciplinaires des sous-officiers ?


- Avertissement simple,
- Arrêts simples,
- Arrêts de rigueur,
- Avertissement du CEMGA ou HAUT COMGEND
- Avertissement du ministre

Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux sous-officiers de carrière ou


commissionnaires ?

- Radiation du tableau d’avancement (décision MFA)


- Mise en non-activité (décision MFA plus conseil d’enquête)
- Radiation des cadres (décision MFA plus avis conseil d’enquête)
- Mise à la retraite d’office pour mesure disciplinaire (décision MFA plus conseil
d’enquête)

Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux autres sous-officiers

- Radiation du tableau d’avancement (décision MFA)


- Suspension de grade (décision MFA plus avis conseil d’enquête pour autres sous-
officiers)
- Rétrogradation (décision MFA plus avis conseil d’enquête)
- Cassation (décision MFA plus avis conseil d’enquête)
- Résiliation du lien du service (décision pour PDL plus conseil d’enquête pour autres
sous-officiers)

Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux personnels sous-officiers navigants ?
- Suspension de vol (décision du CEMAIR après commission spéciale)
- Mise à pieds (décision MFA après commission spéciale)

Les punitions disciplinaires des officiers


- Avertissement,
- Arrêt simple,
- Arrêt de rigueur,
- Arrêt de forteresse
- Avertissement du ministre

Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux officiers


- Radiation du tableau d’avancement (décision du président de la république)
- Mise en non-activité (décision du président de la république après avis conseil
d’enquête)

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- Mise à la retraite par mesure disciplinaire (décision du président de la république après
avis conseil d’enquête)

Les sanctions statutaires qu’on peut infliger aux personnels officiers navigants ?
- Suspension de vol (décision du CEMAIR après commission spéciale)
- Mise à pieds (décision MFA après commission spéciale)

Quel est le mode d’exécution de la consigne


Elle sanctionne une faute peu grave ou des fautes légères réputées. Elle prive l’homme de
troupe, pendant sa durée, des sorties et autorisations d’absence auxquelles il pourrait
prétendre.

Le mode d’exécution de la salle de police


Les hommes de troupe punis de la salle de police sont soumis aux régimes des consignés, ils
sont enfermés dans les locaux disciplinaires en dehors des heures de travail et du temps
consacré aux repos.

Le mode d’exécution de la sanction de la cellule


La sanction de la cellule aggrave celle de la prison. Elle est prononcée pour un nombre de jour
déterminé en remplacement d’un même nombre de jour de prison. Elle est subie par période
de quatre (04) jours séparés par deux (02) jours de prison. Les militaires sont toujours isolés et
restent toujours enfermés.

Quel est le mode d’exécution de la prison de corps de troupe ?


Les hommes de troupe punis de la prison de corps de troupe sont astreints de trois (03) heures
d’activité, matin et soir, leur emploi du temps est fixé par le chef de corps, le commandant
d’armes ou le commandant de navire, comporte d’œuvres d’instructions, et des corvées. Sur
décision de la même autorité, ils peuvent également participer à l’instruction. Lorsque le taux
de la punition dépasse soixante (60) jours, la seconde n’est subie que huit (08) jours après
l’expiration de la première. Pendant cette interruption, ils restent consigner. Mais cette période
est comprise dans le décompte de la punition.
Sur décision du chef de corps, le prêt du célibataire puni de plus de huit (08) jours de corps de
troupe peut être retenu par l’unité et reversé au fond des punis de prison.

Quel est le mode d’exécution de l’avertissement du chef de corps ?


L’avertissement du chef de corps est toujours accompagné de la punition de prison et de
cellule maximale que cette autorité peut infliger.

La dernière punition qu’un homme de troupe peut subir avant la sanction statutaire
C’est l’avertissement du chef de corps. Seulement les sanctions statutaires peuvent être
infligées directement sans l’avertissement du chef de corps

Le mode d’exécution du renvoi de la1°classe à la 2°classe


En cas du retrait de grade, l’intéressé ne peut être remis 1°classe qu’après un délai de six
mois, comptant du jour où la décision a été notifiée.

Le mode d’exécution de la suspension de grade


Elle est prononcée pour une durée de trois (03) à six (06) mois selon la gravité de la faute.
Pendant la durée de la punition, le militaire porte le galon du grade immédiatement inférieur à

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celui qu’il détenait. Elle entraîne la suppression de la solde correspondante et la perte de
l’ancienneté du grade pendant la durée de la punition. La réintégration est automatique à
l’expiration de la punition. Il ne peut faire l’objet d’une proposition pour l’avancement qu’après
un délai de six (06) mois courant du jour où la punition est expirée.

Le mode d’exécution de la rétrogradation


Le puni porte le galon immédiatement inférieur. Il ne peut concourir à nouveau pour
l’avancement au grade supérieur qu’après un délai d’un (01) an courant du jour où la punition
lui a été notifiée.

Quel est le mode d’exécution de la cassation


Le gradé puni est remis soldat de 2°classe. Il ne peut concourir à nouveau pour l’avancement
au grade supérieur qu’après un délai deux (02) ans courant du jour où la punition lui a été
notifiée.

Quel est le mode d’exécution de la résiliation du lien au service


Les militaires rengagés et engagés peuvent être renvoyés dans leurs foyers pour raison
disciplinaire, dans les conditions prévues par le règlement sur le recrutement de l’armée.

Que permettent les récompenses pour le supérieur vis à vis du subordonné


Elles permettent au supérieur de marquer sa satisfaction, de stimuler le zèle et de susciter
l’émulation.
Quels sont les motifs qui permettent l’attribution d’une récompense
Les motifs qui permettent l’attribution d’une récompense sont :
- Actes exceptionnels de courage et de dévouement,
- Efficacité exemplaire dans le service,
- Dévouement dans la collectivité.
Les natures des récompenses qu’on peut attribuer aux militaires
Les natures des récompenses qu’on peut attribuer aux militaires sont :
- Celles qu’on peut attribuer aux militaires de tous grades,
- Celles qu’on peut attribuer aux militaires non-officiers.

Les récompenses qu’on peut attribuer aux militaires de tous grades


Les récompenses qu’on peut attribuer aux militaires de tous grades sont :
- Les félicitations verbales,
- Les lettres de félicitations,
- Les témoignages de satisfaction,
- Les citations à l’ordre,
- Les décorations,
- L’admission et la promotion dans les ordres nationaux.

Les récompenses qu’on peut attribuer aux militaires non-officiers


Les récompenses qu’on peut attribuer aux militaires non-officiers sont :
- Les permissions,
- Les promotions,
- Les certificats de bonne conduite.

Dans quel ordre d’importance les témoignages de satisfaction sont-ils accordés par les
supérieurs
Ils sont accordés dans l’ordre par :

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- Le chef de corps,
- Le commandant de zone ou le commandant de légion,
- Les CEMA ou DIR SERVICES
- Les commandants de la gendarmerie territoriale ou mobile,
- Le CEMGA ou le HAUT COMGEND ou le commandant du GNSP,
- Le ministre.

Dans quels motifs les citations à l’ordre peuvent-elles être décernées


Elles peuvent être décernées pour :
- Les actes exceptionnels de bravoure dans l’accomplissement du devoir militaire, mais
en aucune façon pour des travaux intellectuels ou des actes de probités.

Sur quelle proposition du chef hiérarchique, les citations à l’ordre doivent-être


attribuées aux militaires ?
Elles sont attribuées sur proposition des chefs hiérarchiques suivant :
- A l’ordre du corps (CEMA – DIR SERVICES- CDT GEND TERRITORIALE et MOBILE)
- A l’ordre des armées (CEMGA – HAUT COMGEND)

Quel est le but du cérémonial militaire ?


Le cérémonial militaire a pour but de donner la solennité qui convient à certains événements de
la vie nationale et militaire dont il importe que le soldat saisisse la plus haute signification.

Que contribue le cérémonial militaire chez les supérieurs comme chez les subordonnés
Le cérémonial militaire contribue à développer chez les supérieurs comme chez les
subordonnés en les rapprochant dans les circonstances déterminées, la confiance réciproque
qui constitue l’une des forces morales de l’armée.

Que comprend le cérémonial militaire


Le cérémonial militaire comprend :
- Les prises d’armes,
- Les honneurs militaires,
- Les honneurs funèbres militaires.

Que comportent généralement les prises d’armes


Les prises d’armes comportent généralement :
- Une revue suivie d’un défilé.

Qu’est ce qu’honneurs militaires


Les honneurs militaires sont des démonstrations extérieures par lesquelles, l’armée présente
dans les circonstances déterminées un hommage spécial aux personnes et aux symboles qui y
ont droit.

Qu’est ce qu’honneurs funèbres militaires


Les honneurs funèbres militaires sont des manifestations officielles par lesquelles les armées
de Terre, Mer, Air et de la gendarmerie nationale expriment leurs sentiments de respect à leurs
membres, aux hautes personnalités de l’état et aux dignitaires à l’ordre national décédés.

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Pourquoi organise-t-on les prises d’armes
Les prises d’armes sont organisées pour :
- Rendre les honneurs (notamment aux drapeaux, aux morts en service commandé, à
une haute personnalité)
- Fêter un anniversaire ou rehausser l’éclat d’une manifestation,
- Marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite,
- Remettre des décorations ou des insignes,
- Présenter solennellement au drapeau les recrues dés quelles sont aptes à participer à
une prise d’armes.

Que témoigne la politesse militaire


La politesse militaire témoigne de l’appartenance à une même communauté et exprime la
solidarité des membres.

Qu’est ce que le salut


Le salut est la plus expressive des marques de la politesse militaire, sa parfaite correction est
exigée.

A qui est dû le salut en général


Le salut est dû en général :
- A tous supérieurs hiérarchiques,
- Aux drapeaux
- A certaines autorités civiles.
Les autorités civiles auxquelles doivent être rendus les honneurs en dehors
descérémonies
- Le président de la république,
- Le président de l’assemblée nationale,
- Le procureur auprès du conseil constitutionnel
- Le président du conseil constitutionnel.
Quel est le rôle dévolu à l’adjudant de compagnie
L’adjudant de compagnie est plus spécialement chargé de veiller à l’exécution du service
intérieur de la compagnie. Il participe en outre à l’instruction dans les conditions fixées par le
commandant de compagnie
- Il s’applique à bien connaître les gradés,
- Il commande le service et les corvées,
- Il contrôle chaque jour la propreté, la tenue, et l’aération des locaux,
- Il conduit au local désigné les sous-officiers punis d’arrêt de rigueur.

Le rôle dévolu au sergent-chef d’appel


- Il a pour rôle :
- d’accompagner le sergent de semaine dans les chambres
- de signer le billet d’appel
- rendre l’appel à l’adjudant-chef de semaine
- Le matin avant l’arrivée de l’adjudant et des officiers, il se fait rendre l’appel par le
sergent de semaine, des événements de la nuit et contrôle le fonctionnement du service.

Les devoirs du militaire en tant que citoyen


Les devoirs du militaire en tant que citoyen sont :
- Se conformer aux lois,

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- Servir avec loyauté et dévouement,
- Honorer le drapeau,
- S’interdire tout acte, propos ou attitude contraire aux intérêts ou à l’honneur de la nation.

Les devoirs du militaire en tant que membre des forces armées


Les devoirs du militaire en tant que membre des forces armées sont :
- Observer la discipline et le règlement,
- Accepter les subjections de l’état militaire,
- Se comporter avec dignité et droiture,
- Assurer la protection du secret,
- Prendre soins du matériel et des installations appartenant aux forces armées ou placer
sous leur dépendance.
Les devoirs du militaire exerçant une fonction dans son unité
- apporter un concours sans défaillance à l’autorité,
- S’instruire pour tenir son poste avec compétence,
- S’entraîner en vue d’être efficace dans l’action,
- Se préparer physiquement et moralement au combat

L’uniforme ne peut portée que par :


- Affecté à des états major, unités ou formations des forces armées sénégalaises
stationnées sur le territoire considéré
- En poste auprés d’une mission diplomatique
- Membre d’une mission technique,
- En mission officielle
- En transit ou escale pour raison de services

L’uniforme est interdite :


- Aux officiers et sous officiers de carriers qui ont perdu leur état ou sont radiés des
cadres
- Aux personnels placés en non activité

La garde : est une troupe placée en un lieu déterminé pour y assurer un service de sécurité
auquel peut s’ajouter un service d’honneur.

Le local ou est logé la garde s’appelle : poste de garde

La composition de la garde est de :


- Un sous-officier chef de garde
- Un adjoint
- Le nombre d’hommes de rang nécessaire
- Et éventuellement un clairon
La durée totale des factions comme sentinelle d’un homme de rang, dans une journée,
ne doit pas dépasser huit (08) heurs.
Consigne s générales : sont celles qui s’appliquent à toutes les gardes et comprennent :
- Les devoirs généraux du chef de garde
- Les devoirs du chef de garde dans divers cas graves
- devoirs du chef de garde en ce concerne le maintien d’ordre public
- prescriptions relatives aux visites de gardes et aux rondes

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Les consignes particulières : sont celles qui résultent de la situation spéciale de la garde et
de l’objet en vue duquel le service garde a été établi. Elles sont établies par l’autorité militaire
responsable de la sécurité.

Le lieu ou est placé la sentinelle ou le planton s’appelle : poste

Le temps pendant lequel la sentinelle ou la planton assure son service à son poste
s’appelle : faction.
NB : toute sentinelle ou planton insulté appelle immédiatement le chef de garde, l’insulteur est
appréhendé sur le champ.

La durée de la faction des sentinelles : est deux (02) heures

Le service de semaine de la compagnie comprend :


- Un sergent chef d’appel
- Un sergent de semaine
- Un caporal de semaine

Rôle du sergent de semaine : à l’intérieur de l’unité


- Assurer la permanence à l’intérieur de l’unité,
- Exécuter les détails du service de police et de discipline commun à toute compagnie
- Transmettre les ordres à tous les officiers et gradés de la compagnie
- Donner le signal des mouvements ou rassemblements ordonnés par le commandant d’unité.

Rôle du sergent de semaine : à l’intérieur du corps


- Assurer la liaison entre la compagnie et le service général,
- Répondre aux demandes et aux ordres du service général,

La coupe de cheveux doit être : nette et sans excentricité, les tempes et la nuque dégagée.
Le port de la moustache est autorisé sous réserve qu’elle couvre la lèvre supérieure.

En dehors du service : le port de la tenue est interdit à ceux qui se livrent à des travaux ou
occupations incompatibles avec l’uniforme.

Dans les états étrangers : l’uniforme ne peut être porté que par les militaires :
- Affectés à des états major, unités où formations des forces armées sénégalaises stationnées
sur le territoire considéré.
- en poste auprès d’une mission diplomatique,
- membre d’une mission officielle
- en transit ou en escale pour raison de service.
En dehors du service : la tenue civile peut être portée par les officiers et sous-officiers et par
les hommes de troupes servant au delà de la durée légale.

Les hommes de troupes servant pendant la durée légale peuvent bénéficier de la même
autorisation lorsqu’ils sont titulaires d’une permission, quelle qu’en soit la durée. Mentions en
est portée sur le titre de permission.

Les récompenses : reconnaissent le mérite. Elles permettent au supérieur de marquer sa


satisfaction, de susciter l’émulation et de stimuler le zèle.

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Elles sont attribuées pour les motifs suivants :
- actes exceptionnels de courage et de dévouement,
- efficacité exemplaire dans le service,
- dévouement à la collectivité.

Les récompenses attribuées aux militaires de grade sont :


- les félicitations verbales,
- les lettres de félicitation
- les témoignages de satisfaction,
- les citations à l’ordre,
- les décorations,
- l’admission et la promotion dans les ordres nationaux.

Les félicitations verbales : sont exprimées aux militaires de tous grade par le chef
hiérarchique qui les décerne, soit en particulier, soit devant la troupe. Elles ne sont pas
mentionnées au dossier de l’intéressé.

Félicitation écrites : sont exprimées aux militaires de tous grades par le chef hiérarchique qui
les décerne sous formes d’une lettre dont une ampliation est classée dans le dossier de
l’intéressé et dont le texte est rendu public à l’échelon considère.

Témoignage de satisfaction : récompense la valeur de certains travaux et le zèle déployé


dans l’accomplissement du devoir professionnel.

Ils sont accordés dans l’ordres d’importance par :


- Le chef de corps,
- Le commandant de zone militaire ou commandant de légion,
- les chefs d’état major d’armée les directeurs de service ;
- les commandants de la gendarmerie mobile ou territoire,
- le chef d’état major général des armées, le haut commandant de la gendarmerie nationale ou
le le commandant du groupement national des sapeurs pompiers.
- le ministre.

Citation à ordre : sont décernés pour actes exceptionnels de bravoure dans


l’accomplissement du devoir militaire, mais en aucun cas pour des travaux intellectuels ou des
actes de probités.

Ils sont attribués sur propositions des chefs hiérarchiques :


- à l’ordre du corps, par les chefs d’états majors d’armées, les directeurs de service, les
commandants de la gendarmerie territoriale et la gendarmerie mobile,
- à l’ordre des armées ou de la gendarmerie, le chef d’état général des armées ou le haut
commandant de la gendarmerie nationale,
- à l’ordre des forces armées.
Principes des punitions : les punitions sanctionnent le manquement au devoir ou la
négligence. Elles contribuent à redresser la conduite du militaire fautif et, par leur valeur
d’exemple, elles sont une mise en garde pour tous.

L’ordre hiérarchique résulte :


À égalité de grade, de l’ancienneté dans le grade, à égalité d’ancienneté dans le grade, de
l’ancienneté dans le grade inferieur.

51
Les positions des sous officiers de carrière
- L’activité
- Non activité
- La réforme
- La retraite

Les garanties fondamentales sont :


- Faculté de réclamation
- Contrôle hiérarchique
- Garanties statuaires

À l’ordre de quelle unité les citations sont elles décernées :


- À l’ordre de l’armée
- Du corps d’armée
- De la division
- De la brigade
- régiment

Devoir du chef au combat :


- il conduit la lutte, stimule la volonté de combattre de ses subordonnés,
- maintien l’ordre et la discipline, prend toute dispositions pour qu’aucun document
important ou matériels utilisables ne tombent aux mains de l’ennemi

 A qui s’applique le décret sur le règlement de discipline générale ?


 Il s’applique aux militaires appartenant à la Gendarmerie, aux Armées de TAM ainsi qu’au
personnel du Groupement National des Sapeurs Pompiers conformément à leur statut
particulier et aux personnels des corps paramilitaires dans les conditions fixées par leur statut
particulier.

 Citez des situations ou événements où des prises d’armes?


 Fêter un anniversaire ou rehausser l’éclat d’une manifestation
 Marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite.
 Remettre des décorations ou des insignes.
 Présenter solennellement au drapeau les recrues dés qu’elles sont aptes à participer à une
prise d’armes.
 Rendre les honneurs (notamment au drapeau, aux morts en service commandé, à une haute
personnalité.)

 Qu’est ce qu’un bien commun


 Un bien commun est une installation, un local ou matériel non affecté en propre à un corps
donné.
 Quels sont les principes de la défense nationale
 La loi 70-23 met en évidence trois (03) principes
- Unité
- Permanence
- Déconcentration
 Les différentes formes d’agressions de la défense nationale
 L’agression indirecte
 L’agression subversive

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 L’agression globale qui se présente sous trois (03) aspects : (La défense militaire, la défense
civile et la défense économique

Que fait le militaire isolé qui rencontre un cortège funèbre


Il s’arrête et salue la dépouille mortelle en lui faisant face.

Qui a droit aux honneurs funèbres militaires


 Les membres des Forces armées TAM et de la gendarmerie
 Les hautes personnalités de l’Etat.
 Les dignitaires de l’Ordre National.

Qu’est ce que les honneurs militaires


Ce sont des démonstrations extérieures par lesquelles l’armée présente dans les conditions
déterminées, aux personnes et aux symboles qui en ont droit, un hommage spécial.

 De quelles autorités gouvernementales relèvent les Forces Armées


 Du Président de la république chef des Armées, responsable de la défense nationale, garant
de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire.
 Du Ministre chargé des Forces Armées, responsable de l’exécution de la politique militaire.

Citez des situations ou événements où des prises d’armes sont organisées


 Fêter un anniversaire ou rehausser l’éclat d’une manifestation
 Marquer une prise de commandement, une inspection ou une visite.
 Remettre des décorations ou des insignes.
 Présenter solennellement au drapeau les recrues dés qu’elles sont aptes à participer à une
prise d’armes.
 Rendre les honneurs (notamment au drapeau, aux morts en service commandé, à une haute
personnalité.)

Lors de quelles cérémonies le seul refrain de l’hymne national est-il joué ?


Dans les cérémonies où ne figure aucun drapeau(ou étendard) seul le refrain de l’hymne
national est joué. Dans ce cas, il est exécutée au moment ou l’autorité à laquelle les honneurs
sont rendus arrive devant le commandant de la troupe et salue.

 Quels sont les officiers qui ne peuvent être appelés à assumer les fonctions de
commandant d’armes qu’à défaut de tout autre ?
 Les officiers de la Gendarmerie
 Les ingénieurs militaires de l’armement
 Les officiers des services communs aux armées.
Les officiers non susceptibles statutairement de recevoir un commandement

 Citez les fonctions principales pouvant être assumées dans un service de garnison
 Les fonctions pouvant être assumées dans un service de garnison sont :
- Commandant d’armes
- Officier de garnison
- Major de garnison
- Médecin/chef de garnison

53
Qu’est ce qu’une automobile ?
Une automobile est un engin qui se déplace de ses propres moyens d’où la nécessité d’un
moteur et d’une source d’énergie : le carburant ou le carburant

Quelles sont les différentes parties d’un véhicule ?


- Le cadre,
- La carrosserie,
- Le moteur et ses organes annexes,
- Les organes de transmission et de transformation du mouvement,
- Les organes d’utilisation,
- L’équipement électrique.

Quelles sont les organes annexes du moteur et leurs rôles ?


- L’alimentation : Amène le carburant du réservoir.
- La distribution : Assure la répartition du gaz frais et chaud.
- La carburation : Fournie le mélange gazeux et combustible.
- L’allumage : Provoque l’inflammation du gaz frais.
- Le refroidissement : Evacue la chaleur utilisée et assure la
Protection du matériel.
- Le graissage : Assure le bon fonctionnement de l’organe mécanique

Les organes de transmission et de transformation du mouvement et leurs rôles


- Boite de vitesse : Permet de rouler à des vitesses différentes sans changer le régime
du moteur.
- Embrayage : Accouple et désaccouple le moteur des organes de transmission, permet
le démarrage progressif du véhicule, facilite le passage des vitesses, permet l’arrêt du moteur
sans le caler.
- Boite de transfert: Apporte un apport de force à la boite de vitesse.
Arbre de transmission : Transmet le mouvement du moteur au pont arrière (mouvement
longitudinal)
- Renvoi d’angle,
- Joints déformables : Donne une certaine souplesse à la transmission.
- Différentiel : Permet de tourner les roues à des vitesses différentes dans les virages.
- Démis arbres : Transmettent les mouvements vers chaque roue motrice.

Quelles sont les organes d’utilisation


- Les roues,
- Les organes de direction,
- Coussin et les sièges
- Les organes de freinage.

Quelles sont les qualités d’un bon cadre


- Rigide et indéformable,
- Robustesse,
- Légère,
- Economique.

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- Facilité d’accès.
Que transforme le moteur
Le moteur transforme l’énergie chimique en énergie thermique puis mécanique.

Expliquez les quatre (04) temps du moteur


ADMISSION: La soupape d’admission ouverte, la soupape d’échappement fermée. Le piston
quitte le PMH vers le PMB en aspirant un mélange gazeux.
COMPRESSION : Le piston quitte le PMB vers le PMH en compressant le mélange
gazeux.
EXPLOSION: Une étincelle jaillie de la bougie et enflamme le mélange gazeux.
ECHAPPEMENT : Le piston quitte le PMB vers le PMH, la soupape d’échappement ouverte
et celle d’admission fermée, chasse le mélange gazeux hors du cylindre.

Quels sont les documents de circulation d’un véhicule


- La carte d’identité mécanographique,
- Le carnet de bord,
- Le guide d’entretien,
- L’ordre de mission,
- C-R annexe 4,
- Le permis de conduire
- La carte d’identité militaire.

Quels sont les différents lots de bord


- Le lot de bord réduit,
- Le lot de bord complet,
- Le lot de bord de chargement.

Qu’est ce qu’un lot de bord


C’est un ensemble d’outillage affecté à chaque véhicule et mis à la disposition du conducteur
ou de l’équipage pour l’exécution d’entretien des opérations de 1°échelon.

Qu’est ce qu’un lot de bord réduit


C’est l’outillage d’un véhicule apte à faire campagne pour une mission de courte durée.

Quelle est la composition d’un lot de bord réduit


Il est composé de :
- Outillage pour changer une roue,
- Outillage pour dégager un véhicule embourbé
- La manivelle de mise en route,
- La clé à bougie et parfois une clé à molette,
- Une tourne vis.

Qu’appelle-t-on lot de bord complet


On appelle lot de bord complet l’outillage d’un véhicule apte à faire campagne pour une
mission de longue durée.

Quel est le rôle du chef de bord en cas d’accident


- Secourir les blessés,
- Prendre nom et adresse des témoins,
- Prendre l’identité du chauffeur et le numéro du véhicule,

55
- Faire l’état descriptif des lieux,
- Demande un constat s’il y a dégâts matériels et obligatoirement s’il y a mort d’homme,
- Remplie le CR d’accident.

Qu’est ce qu’une périodicité


C’est le temps au bout duquel une opération doit être renouvelée.

Citez les opérations de maintien en condition.


- Gestion,
- Réparation,
- Instruction,
- Modification,
- Approvisionnement,
- Dépannage,
- Entretien,
- Reconstruction.

Citez les opérations d’entretien.


- Vérification journalière (Lavage – Graissage)
- Les vérifications (Pression des pneus – Plein d’eau, plein huile)
- Les petits dépannages.

Citez les documents comptables


- Comptabilité essences
- Registre de sortie et d’entrée de liquide,
- Relevée journalière de sortie,
- Rapport de détérioration technique.

Citez les différents échelons d’entretien dans l’armée.


- 1ére échelon
- 2éme échelon A,
- 2éme échelon B,
- 3éme échelon,
- 4éme et 5éme échelon.

Qu’appelle-t-on entretien ?
C’est l’ensemble des opérations réglementairement effectuées sur un véhicule en vu d’assurer
son fonctionnement régulier et de vérifier les conditions mécaniques de ce fonctionnement.

Quel est le but de l’entretien ?


Le but de l’entretien est de :
- Maintenir en bon état de propreté et en bon état de marche le véhicule,
- Prévenir la plupart des pannes,
- Prolonger la durée de vie du matériel en réduisant l’usure.

Citez les différents entretiens.


Les différents entretiens sont :
- Entretien journalier,
- Entretien hebdomadaire,

56
- Opération périodique de graissage,
- Visites trimestrielles,
- Visites semestrielles,
- Visites annuelles,
- Visites techniques.

Que comprend en général les opérations d’entretien pour chaque organe ?


Un nettoyage, une vérification et un graissage.

Quel est le rôle du chef de bord en tout temps


- Responsable de l’arrimage, du chargement et du personnel transporté,
- Responsable de l’application des consignes du code de la route,
- Remplie le carnet de bord,
- Surveille le chauffeur et le remplace en cas de fatigue,
- Responsable de la conduite à tenir en cas d’accident,
- Pour les manœuvres à l’arrêt : il met pied à terre et guide le chauffeur pour garer le
véhicule, pour les marches arrière, pour franchir un passage difficile

Qu’est ce qu’un empattement


C’est la distance entre les centres des roues extérieures pris d’un même coté.

Qu’est ce qu’une voie


C’est l’écart des traces de deux (02) roues

Qu’est ce qu’une longueur hors tout ?


C’est la longueur totale du véhicule.

Qu’est ce qu’une garde au sol ?


C’est la distance entre le sol et le premier élément du véhicule.

Qu’est ce qu’une charge utile ?


C’est le poids que peut et doit supporter le véhicule.

Qu’est ce qu’un poids en ordre de marche ?


C’est le mort plus la charge utile.

Quelles sont les formes générales du cadre ?


- Trapézoïde
- Rectangulaire.

Qu’est ce qu’une vitesse maximum en palier ?


C’est la vitesse en terrain plat et en ligne droite.

Qu’appelle-t-on alésage ?
C’est le diamètre intérieur du cylindre.

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Qu’est ce qu’une course ?
C’est le déplacement du piston du PMH au PMB.

Quel et le rôle des organes de poussée et de réaction ?


Ils permettent au véhicule la poussée des roues et évitent la détérioration du matériel.

Citez les documents techniques.


- Guide d’entretien,
- Livret ou carnet du véhicule,
- Catalogue des pièces de rechange,
- Carnet de réparation.

Qu’est ce qu’un cadre ?


C’est l’ossature du véhicule.

Quels sont les organes mobiles du moteur ?


- Le piston,
- Le vilebrequin,
- La bielle.

Quels sont les organes fixes du moteur ?


- Le carter,
- La cylindre,
- La culasse.

Quelles sont les différentes rubriques du carnet de bord ?


- Dates
- Heure de départ,
- Destination,
- Personne ou matériel transporté,
- Heure de rentrée,
- Relevé du compteur,
- Grade et nom du CDU,
- Signature du chef de véhicule,
- Quantité de carburant perçu,
- Date de vidange et graissage.

Qu’est ce qu’une carrosserie ?


C’est l’habillement du véhicule.

Quelles sont les différentes périodicités d’entretien ?


- Entretien journalier,
- Entretien hebdomadaire,
- Opération périodique de graissage.

Quel est le but de l’école de rame ?


L’école de rame a pour but d’apprendre aux conducteurs et gradés d’encadrement le rôle qu’ils
ont à tenir au cours de diverses phases du déplacement d’une colonne de véhicule.

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Quel est le rôle du chef de bord en permanence ?
- Surveiller l’état physique du conducteur,
- Surveiller la tenue du conducteur et des passagers,
- Faire respecter la discipline en marche et à l’arrêt.

Quel est le rôle du chef de bord, le véhicule étant en marche ?


- Faire respecter le code de la route,
- Faire respecter les règles de circulation militaire.

Le rôle du chef de bord, le véhicule étant à l’arrêt et pour les manœuvres du véhicule ?
- Garer le véhicule,
- Faire marche arrière,
- Franchir un passage difficile,
- Eviter de gêner la circulation.
Les composantes de la boite de vitesse ?
- Le plateau de pression,
- Le disque d’embrayage,
- La cloche et les doigts d’appui,
- La butée à bille,
- L’ensemble mécanisme d’embrayage.
La composition du cadre ?
Le cadre est composé de deux (02) longerons parallèles liés par des traverses, renforcés par
des équerres.

Les organes de transmission du mouvement ?


- La boite de vitesse,
- Le différentiel
- L’arbre de transmission,
- L’’embrayage.
- Boite de transfert
- Les renvois d’angle

Quel est l’organe de transformation du mouvement


L’organe de transformation du mouvement le pont arrière.

De quoi est composé le pont arrière


- Un pignon d’attaque ou grande couronne,
- Un renvoi d’angle ou couple conique et différentiel.

De quoi est composé le différentiel


- Le pignon satellite,
- Le pignon planétaire.

De quoi est composé l’équipement électrique du véhicule


- Circuit d’allumage,
- Circuit d’éclairage.
- Circuit de charge,
- Circuit de confort,
- Circuit de sécurité

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Donnez la composition du tableau de bord.
- Ampèremètre : Batterie (C’est l’appareil de mesure)
- Héliomètre, : Pression (C’est un manomètre)
- Thermo- huile : Température de l’huile
- Jauge à essence électrique : Niveau réservoir
- Tableau de kilométrage : Contrôle de vitesse.

Combien de sortes d’alimentation y a –t-il ? Lesquelles


Il y a deux (02) sortes d’alimentation :
- Alimentation par barbotage (réservoir placé au-dessus du moteur)
- Alimentation par pompe directe

Les différentes parties du moteur


- La partie fixe,
- La partie mobile.

Le rôle de la culasse
Couvrir les bougies et fermer la chambre à combustion ou chambre neutre.

Les organes qui concourent à l’alimentation d’un véhicule à essence ?


- Le réservoir,
- Le tuyau,
- La canalisation,
- Le décanteur,
- Le filtre,
- La pompe à essence,
- Le carburateur.

Le rôle du piston ?
Le piston admet le mélange gazeux dans le cylindre.

Le rôle du vilebrequin ?
Le vilebrequin transforme le mouvement rectiligne du moteur en mouvement de rotation
continue.

La composition du circuit d’allumage par batterie ?


- La batterie,
- L’ampèremètre,
- Le contact,
- La bobine d’induction,
- La vis platinée ou rupteur,
- Les bougies.

Quelle est la composition de l’arbre de transmission ?


- Le manchon coulissant,
- L’arbre cannelé,
- Croisillon de cadrant.
Quel est le rôle de l’arbre à came ?
- Assure l’ouverture et la fermeture des soupapes,
- Actionne l’allumeur, la pompe à huile et la pompe à eau.

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Qu’est ce qu’un cycle ?
C’est l’ensemble des opérations qui se suivent à l’intérieur du cylindre.

Le rôle du stater ? Quelle est sa signification ?


- C’est un petit carburateur dans un carburateur : plus riche en essence qu’en air, pour
permettre le démarrage rapide.

Le rôle du carburateur ?
- C’est de prépare un mélange gazeux ( air et essence ) correct capable d’être enflammé
au 3°temps du moteur.

Les composantes de l’entretien journalier ?


- Autour du véhicule
- Au-dessus du véhicule
- Sous le capot, moteur à l’arrêt
- Dans la cabine
- Sous le capot, moteur en marche.

Les précautions à prendre en cas d’incident ?


- Couper le moteur
- Faire débarquer le personnel sur le coté droit
- Utiliser un extincteur à défaut une couverture unifiée -une bague à sable.

Quand est-ce que dit-on qu’il y’a combustion ?


- Il y’a combustion lorsque l’air est comprimé à haute température et qu’un jet de gasoil
provienne des injecteurs.

Quand est-ce que dit-on qu’il y’a explosion ?


- Il y’a explosion lorsqu’un mélange gazeux (air et essence) provient des soupapes
d’admission et qu’il soit comprimé par le piston. À la fin de sa course, une étincelle
provenant de la bougie enflamme le mélange gazeux au 3°temps.

Que comprennent les opérations de maintien en condition ?


- Opérations d’entretien
- Opérations de dépannage
- Opérations de réparation
- Opérations de reconstruction
- Opérations d’approvisionnement
- Opérations de modification

Quel le but du maintien en condition ?


- Il a pour but d’éviter et d’accroître le potentiel d’utilisation du matériel automobile.

Quelles sont les grandes tâches du maintien en condition ?


- Elles sont :
- Opérations du ressort des formations utilitaires dites « ENTRETIEN »
- Opérations du ressort des établissements de contact et des unités du service des
matériels dites « REPARATIONS »
- Opérations du ressort des établissements spécialisés dites « RECONSTRUCTION ».

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En combien d’échelons sont subdivisées les trois (3) grandes catégories de maintien en
condition ?
- En cinq (05) échelons qui sont :
a) 1° et 2° échelon pour les unités détentrices.
b) 3°,4° et 5° échelon si le matériel a une détérioration qui dépasse les unités détentrices et
qui conduit à l’organisme réparation

Que permet l’entretien ?


- Il permet de prévenir la plus part des pannes, prolonger la durée du matériel en
réduisant l’usure, d’en obtenir un service régulier.

A qui sont confiées les opérations du 1° échelon ?


- Elles sont confiées à l’utilisateur immédiat.

Les opérations d’entretien du 1°échelon ?


- Lavage – graissage – vérification et récomplément des pleins, ainsi que quelques
travaux élémentaires limités à l’utilisation de rechange entrant dans la composition
réglementaire du lot de bord de chaque de matériel.

Les différentes phases des visites journalières ?


- Visite avant le départ
- Contrôle pendant la marche
- Visite à la halte
- Vérification au retour de mission

Que comporte les opérations d’entretien du 1°échelon ?


- Outre les opérations de vidange et de graissage, elles comportent essentiellement :
- un entretien journalier
- Un entretien hebdomadaire.

Les documents justifiant la circulation des véhicules militaires et de leurs occupants ?


- Ces documents sont :
a) Les documents concernant les véhicules.
b) Les documents concernant les personnels.

Quels sont les ingrédients de nettoyage ?


- L’eau de pluie
- Le talc
- Le pétrole
- L’alcool à 90°
- Les huiles légères.

Rôle du chef de bord


Avant le départ :
Le chef de bord doit s’assurer de l’état du véhicule, du carburant, eau, lubrifiant
Vérifie autour et au dessus du véhicule
Contrôler les documents de bord (carnet de bord, ordre de mission)
Vérifier les permis de conducteur et carte d’identité du conducteur et des militaires

62
Rendre compte de votre départ à votre chef hiérarchique

En marche :
Surveiller l’état physique du conducteur (fatigue, sommeil)
Surveiller la tenue du conducteur et des passagers
Faire respecter la discipline en marche et en arrêt

Faire respecter la code de la route


La priorité, les règles de déplacement, la limitation de vitesse les règles de stationnement

Faire respecter les règles de la circulation militaire :


La vitesse maximale autorisée pour le véhicule
Instauré avec les autres véhicules
Mesures de prudence imposées par les mauvais temps (pluie boue, vent de sable)
Itinéraire prescrit par l’ordre de mission
Faire guider encas de manœuvre délicate
Ne jamais transporter de personnels civils sans autorisation écrite et nomination de l’autorité
militaire.

En cas de panne :
Serrer le véhicule à droite maximum
Faites signe aux autres véhicules de dépasser
Signaler le véhicule surtout la nuit
Ne jamais abandonner le véhicule
Déterminer la panne 1°cas :
Dépannage par propre moyen (dépanner)
2° cas :
Dépannage impossible par vos propres moyens prévenir votre chef en précisant
Position exacte
Nature présumée de la panne
Véhicule remorquable ou non
Disposition prise

En cas d’accident :
Secourir les blessés
Relever les noms l’adresse des témoins(y compris les passagers)
Prévenir la gendarmerie ou la police
Votre commandant d’unité
Faire assurer la circulation
Interdire déplacer les véhicules
Défectuer les traces avant l’établissement du constat
N’exprimer aucune opinion au sujet des circonstances des accidents et rester calme

Retour de mission :
Rendre compte immédiatement à votre chef hiérarchique de l’exécution de la mission sans
omettre les pannes et les accidents survenus
S’il y’a eu un accident au cours de la mission rédiger immédiatement un compte rendu adresse
à votre commandant d’unité

63
Topographie : est une science qui a but l’emploi de document d’appareils et de matériels en
vue déterminer :
- Des coordonnées
- Des directions
- Des distances
- Des pentes et sites
Pour un but militaire déterminé

La carte :
C’est une représentation plane et conventionnelle des détails artificiels et naturels de la surface
terrestre ainsi que son relief.

La verticale :
C’est la direction suivant laquelle s’exerce la pesanteur à ce point. Cette direction est
matérialisée par le fil à plomb.

Plan horizontal :
C’est un plan perpendiculaire à la verticale matérialisé dans la nature par la surface d’une
petite étendue d’eau tranquille.

L’échelle :
Est le rapport linéaire constant qui existe entre les longueurs d’une ligne mesurée sur la carte
et la longueur de la ligne correspondante du terrain mesurée suivant l’horizontale.

Echelle numérique : Elle est représentée par une fraction dont le numérateur est toujours 1

Echelle graphique :
C’est un graphique comportant six segments gradués. Chaque segment représente l’unité de
mesure réduite à l’échelle de la carte.

Les deux catégories des détails représentés sur la carte :


- Planimétrie
- Nivellement ou figure des terrains.

Planimétrie :
Est la représentation sur la carte des détails naturels (cours d’eau, lacs, forêt), artificiel (voie de
communication, maison, églises) et théorique (limite circonscription administrative,
département) qui se trouvent à la surface du terrain

Nivellement ou figures du terrain :


C’est la représentation plane et conventionnelle du relief du terrain sur la carte.

Courbe de niveau :
C’est une ligne conventionnelle qui relie les points de même altitude.

Équidistance :

64
C’est l’espace séparant deux courbes de niveau.

Les deux (03) sortes de courbes de niveau :


- Courbes maîtresses
- Courbes ordinaires
- Courbes intercalaires.

La Latitude (8°) :
La latitude d’un point équivaut à la distance, en degrés ou en grades de ce point à l’équateur,
mesurée sur le méridien du lieu.

Un Méridien :
C’est un grand cercle, ayant pour centre et pour diamètre le centre et le diamètre de la terre
qui passe par les pôles.

TOUR D’HORIZON

a)Définition :
C’est l’ensemble des opérations topographiques exécutées à partir d’un point de station dite
d’observation et permettant de faire correspondre à tout détail du terrain ou sa représentation
sur la carte et inversement.

b) But du tour d’horizon :


C’est permettre l’identification :
- Des grandes lignes du terrain ;
- Des repères naturels caractéristiques appartenant à la planimétrie ou au nivellement
- Des objets militaires quelconques.

c) Les opérations essentielles :


- Orienter la carte
- Déterminer le point de station
- Déterminer les parties essentielles du terrain
- Identifier ces parties essentielles sur la carte
- Choisir et identifier des points de repères
- Identifier les points quelconques.

d) A quoi consiste l’identification des lignes ?


Elle consiste, en observant le terrain, à trouver les parties essentielles d’abord, d’analyser sa
composition géographique en carte en allant du plus près au plus loin. Les parties observées
seront ensuite restituées sur la carte en éliminant les zones cadrées.

e) A quoi consiste l’identification des points de repères ?


Elle consiste à identifier un certain nombre de points caractéristiques qui serviront de points de
repères pour la désignation de point quelconque. Pour cela, il faut mesurer à l’aide de la
boussole, l’azimut du repère et le reporter sur la carte.
Pour désigner ensuite un objectif, il suffit de mesurer l’écart angulaire qui le sépare du repère le
plus proche.

65
f) A quoi consiste détermination des parties vues ou non vues ?
Elle consiste à définir les portions de terrain offrant des possibilités d’observation ou limitant la
vue à une certaine distance. Pour cela, il faut délimiter son secteur en limite gauche et droite et
définir les limites d’observation dans chaque sous-secteur.

Les procédés pour déterminer le point station :


- Le procédé empirique
- Le rayonnement (un seul point de repère)
- Le recoupement (deux points de station)
- Le relèvement (trois de repère)

Le rayonnement : c’est un procédé topographique qui ne nécessite qu’un seul point de repère
néanmoins, il faut connaitre deux choses :
La distance qui sépare votre à votre point de repère, le gisement entre votre position et votre
point de repère.

Procédé empirique : il suivre attentivement l’itinéraire sur la carte orienté pendant le


déplacement sur le terrain, en comparant, à chaque arrêt, détails de terrain (mouvements de
terrain, route, pistes, cours d’eau….) et informations fournies par la carte, on finit par
déterminer sa position du moment. C’est pourquoi il est important de connaitre son double pas
pour connaitre la distance parcourue au cas ou le déplacement se fait à pieds. Si c’est par
véhicule, s’aider du compteur pour apprécier la distance parcourue.

PHOTOS AERIENNES :
a) Définition :
C’est l’ensemble des photos prises par un avion au cours d’une même sortie.

Bande : c’est l’ensemble des photos prises par un avion au cours d’un même passage.

Recouvrement : c’est quand une partie du terrain est représentée sur deux photos
successives.

Point vertical en Nader : c’est le point du terrain à la verticale de la caméra au moment de la


prise de vue.

Inclinaison ou angle d’inclinaison : c’est l’angle que forment, la caméra et la verticale au


moment de la prise de vue.

Focale : C’est la distance verticale séparant le centre optique de l’appareil et le centre du


cliché.

b) Classification des photos :


- Photos verticales ;
- Photos obliques ;
Photos obliques :
- Oblique basse
- Oblique panoramique.
c) Echelle locale :
C’est le rapport entre la distance (a b) d’une photo et distance (AB) du terrain, mesurées sur
une carte à l’échelle connue.

66
15- LES UNITES D’ANGLES
- le degré
- le grade
- le millième
16- Les sous –multiples du degré
- la minute sexagésimale (’) 1° = 60’
- la seconde sexagésimale (’’) 1’ = 60’’ ou 1° = 3600’’
17- les sous-multiples du grade
- Le décigrade (dgr)
- Le centigrade (cgr) ou minute centésimale (‘) 1gr = 100‘
- Le milligrade (mgr) 1gr = 1000mgr
- La seconde centésimale (‘‘) 1gr = 10 000 ‘‘
La relation entre les unités d’angle
90° =100gr = 1600 m
360° =400gr =6400 m

Qu’est-ce que la conversion ?


La conversion est la transformation du résultat d’une mesure exprimée avec une certaine unité
avec un autre résultat nouvel exprimé avec d’autres unités.

Qu’est-ce que le millième ?


C’est l’angle lequel on voit 1 m à 1 km

A quoi sert la formule du millième ?


- soit à calculer un écart angulaire
- soit à calculer une distance topographique
- soit à calculer un front ou une distance

Qu’est-ce que l’échelle numérique ?


L’échelle numérique est le rapport constant entre les longueurs mesurées sur la carte et les
distances correspondantes mesurées sur le terrain exprimées dans la même unité.

Les différents Nord


- Le Nord Géographique
- Le Nord Magnétique
- Le Nord de la Carte ou du quadrillage

Les différents types d’échelle


- L’échelle Numérique
- L’échelle Graphique

Relations angulaire entre les trois Nord


- La Déclinaison Magnétique ( D )
- La Déclinaison Magnétique Rapportée au quadrillage ( d )
- La Convergence (c)

Qu’est-ce que la déclinaison magnétique ?


C’est l’angle formé par la direction du Nord géographique et celle du Nord magnétique en un
point A.

67
Qu’est-ce que la déclinaison magnétique rapportée ?
C’est l’angle formé par la direction du Nord magnétique et celle de la carte en un point A.

Qu’est-ce que la Convergence ?


C’est l’angle formé par la direction du Nord de la carte et du Nord géographique en un point A.

Qu’appelle-t-on direction ?
On appelle direction toutes les mesures à partir desquelles on trouve des angles.

Azimut et Gisement
Soit AD une direction issue du point A, l’angle formé par cette direction AD avec la direction :
- du nord géographique s’appelle : Azimut géographique (AZG)
- du nord magnétique s’appelle : Azimut magnétique (AZM)
- du nord de la carte s’appelle : Gisement (GT)

A quoi est destinée la carte ?


- Trouver des repères sûrs, qui permettent de situer sur la carte un point du terrain,
- De connaître la direction à suivre pour se rendre d’un point à un autre,
- De déterminer la distance qui sépare deux points,
- De définir la pente du terrain et les altitudes des divers points.

Qu’est-ce que le géoïde ?


- C’est la surface qui passerait par le niveau des mers, supposée prolongée sous les
continents.

Qu’est-ce que la longitude (M) d’un point ?


- la longitude (M) d’un point A est l’angle que fait le méridien de A avec un plan méridien
pris pour origine

Qu’est-ce que la dénivelée d’un point par rapport à un autre ?


La dénivelée est la différence d’altitude existant entre deux points. Elle s’exprime et est
affectée d’un signe

Description de la boussole SILVA


- La loupe
- La flèche de direction de couleur rouge ou noire avec une pastille,
- L’aiguille aimantée de couleur rouge,
- Une bague rotative en millième graduée tous les 50 millièmes et marquée tous les 200
millièmes,
- Une bague rotative en degrés graduée tous les 2 degrés et marquée tous les 20 degrés
- Une échelle de distances
- Habitacle du boîtier
- Repère de lecture
- Flèche du fond du boîtier
- Le boîtier

A quoi est destinée la boussole ?


- Déterminer la direction du nord magnétique,
- Orienter une carte

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- Déterminer l’AZM d’une direction,
- Se diriger dans une direction donnée,
- Mesurer les écarts angulaires

A quoi sont destinées les jumelles à prisme ?


- A l’exploration du terrain,
- A la reconnaissance des objectifs,
- Au réglage du tir,
- A mesurer l’écart angulaire entre deux points.

Composition du micromètre
- Une échelle horizontale graduée de 5 à 5 millièmes, de 0 à 55 millièmes à droite et
gauche
- Une échelle verticale graduée de 5 à 5 millièmes, de 0 à 30 millièmes

Description des jumelles à prisme


- deux (02) oculaires,
- la charnière ou articulation
- le boîtier à prisme
- les objectifs
- un micromètre dans l’oculaire droit

Description de la boussole US SUNTOO


- Le boîtier plateau,
- Le couvercle,
- Le cercle azimutal,
- L ‘appareil de visée et de lecture assemblée au plateau
- L’anneau pour la mise en station articulé au plateau
- L’anneau avec cordelette pour le transport, articulé au plateau

Qu’est-ce- qu’une courbe de niveau maîtresse ?


La courbe de niveau maîtresse est la courbe imprimée d’une façon plus accentuée et porte la
mention de l’altitude présentée

Qu’est-ce- qu’une courbe de niveau intercalaire ?


La courbe de niveau intercalaire est la courbe représentée en pointillés que l’on fait figurer en
deux (02) courbes de niveau lorsque le terrain est plat.

Qu’appelle-t-on altitude d’un point ?


- L’altitude d’un point est la distance verticale qui sépare ce point de la surface du géoïde.
Elle est toujours exprimée en mètre.
- .

A quoi est égale la dénivelée de A par rapport à B ?


D A/B = Z A - ZB

Qu’appelle-t-on pente?
On appelle sus d’une ligne AB du terrain, l’angle (mesuré par sa tangente ) que fait cette ligne
avec l’horizontal.

69
Comment calcule t-on la pente ?
Dénivelée (m)
Pente % = -------------------------------
Distance horizontale (hm)

Qu’appelle t-on site absolu ?


On appelle site absolu d’un point B par rapport à un point A l’angle que fait la droite (AB ) avec
le plan horizontal passant par A. Il est exprimé en millième et affecté d’un signe.

Comment calcule t-on le site absolu ?


Dénivelée (m)
Site (millième) = --------------------
Distance (km)

Quelles sont les différentes coordonnées ?


- Les coordonnées rectangulaires UTM
- Les coordonnées polaires
- Les coordonnées graphiques

Que comprennent les coordonnées UTM d’un point ?


- La grande zone : 30T ( un chiffre et une lettre)
- Le carreau des 100 km : WU ( un groupe de deux lettres)
- Le nombre de dizaines de km suivi du chiffre des hm, dam et m selon l’exactitude
demandée
Comment est déterminé le système de coordonnées polaires ?
- Un point de repère appelé pôle,
- Une direction origine appelée axe polaire
- Une distance,
- Éventuellement un site

Qu’est-ce qui forme les coordonnées géographiques ?


- X par la longitude,
- Y par la latitude,
- Z par l’altitude

Qu’est-ce qu’orienter une carte ?


- Orienter une carte c’est rendre les lignes de carte parallèles aux lignes du terrain
qu’elles représentent.

Comment se fait l’orientation sommaire ?


- Mettre la boussole à zéro,
- Placer un coté rectiligne de la boussole le long d’un axe des Y du quadrillage de la
carte, la flèche lumineuse tournée vers le nord de la carte,
- Faire pivoter l’ensemble carte boussole pour amener la pointe bleue de l’aiguille
aimantée en face du zéro.

Quels sont les types d’orientation d’une carte ?


- Orientation sommaire
- Orientation précise

70
Comment se fait l’orientation précise à l’aide du ‘‘d’’ ?
- Calculer ‘‘d’’ par exemple 150 millièmes
- Inscrire cette valeur sur la boussole en amenant la graduation 150 millièmes en face de
la flèche noire du fond du boîtier,
- Placer le bord rectiligne de la boussole le long d’un axe des Y de la carte,
- Faire pivoter l’ensemble carte boussole pour amener la pointe bleue de l’aiguille
aimantée en face du zéro.

Qu’est-ce que le point géodésique ?


C’est un point qui a servi à l’établissement d’une carte.

Qu’est-ce qu’un alignement ?


Un alignement est la situation de plusieurs objets sur une même ligne droite.

Quelles les trois conditions que doit répondre le figuré du relief sur la carte ?
- Permettre de trouver l’altitude d’un point quelconque sur la carte,
- Exprimer la valeur des pentes,
- Faire ressortir le relief d’une manière aussi expressive que possible.
Quelles sont les trois caractéristiques du terrain ?
- La ligne de talweg,
- La ligne de faite ou de crête,
- La ligne de changement de pente.
Qu’est-ce que la ligne de talweg ?
C’est l’intersection de deux versants dont la concavité est tournée vers le haut. C’est la ligne de
rassemblement des eaux.
Qu’est-ce que la ligne de faite ?
C’est l’intersection de deux versants dont la concavité est tournée vers le bas. C’est la ligne de
partage des eaux.
Qu’est-ce que la ligne de changement de pente ?
C’est l’intersection de deux portions d’un même versant de pentes différentes.

Définir les formes simples ?


Ce sont les mouvements de terrain constitués par un ou deux versants.

Définir les formes composées ?


Ce sont les mouvements de terrain composés de plus de deux versants.

Qu’est qui constitue un abri ?


Un abri est constitué par un mur, un trou ou un fossé. Il protège des coups de l’ennemi dans
une ou plusieurs directions.

Qu’est-ce qu’un angle mort ?


C’est une portion de terrain où l’homme est abrité des vues et des tirs rasants.

Qu’est-ce qu’un bois ?


Un bois est une surface couverte d’arbres d’un hectare ou plus.

Qu’est-ce qu’un boqueteau ?Un boqueteau est un très petit bois.

Qu’est-ce qu’un bosquet ?

71
Un bosquet est une touffe d’arbres peu nombreux.

Qu’est-ce qu’un buisson ?Un buisson est une touffe de broussaille de peu d’étendue.

Qu’est-ce qu’un cheminement ?


C’est un itinéraire qui permet de se déplacer sans être vu de l’ennemi.

Qu’est-ce qu’un col ?


Un col est un passage entre deux points hauts.

Qu’est-ce qu’une colline ?


Une colline est un petit mouvement de terrain isolé souvent arrondi.

Qu’est-ce qu’une contre-pente ?


Une contre-pente est le versant invisible d’une crête.

Qu’est-ce qu’une corne ?La corne est un coin, angle plus ou moins saillant d’un bois, d’une
haie ou d’une maison.

Qu’est-ce qu’un couvert ?


Un couvert est une portion de terrain généralement boisée qui permet à un homme d’être
caché à toutes les directions y compris aux vues aériennes.

Qu’est-ce qu’une crête topographique ?


C’est une ligne où se rejoignent deux versants d’une montagne ou d’une colline.

Qu’est-ce qu’une crête militaire ?


C’est la ligne des points d’un versant permettant de voir tout le terrain en avant, y compris le
pied même de la hauteur.

Qu’est-ce qu’une croupe ?


C’est l’extrémité arrondie d’une montagne ou d’une colline.
Qu’est-ce qu’un déblai ?C’est un endroit d’où la terre a été enlevée

Qu’est-ce qu’un défilé ?


C’est un passage entre deux montagnes.

Qu’est-ce qu’un défilement ?


C’est la limite que le soldat ou le véhicule situé derrière un masque ne doit pas dépasser pour
échapper à la vue et aux coups de l’ennemi.

Qu’est-ce qu’un éperon ?


C’est un promontoire à l’extrémité d’une montagne ou d’une colline.

Qu’est-ce qu’un glacis ?


C’est la partie du terrain ne permettant ni de s’abriter ne de se dissimuler aux vues.

Qu’est-ce qu’une lisière topographique ?


C’est la limite d’une forêt, d’un bois.

72
Qu’est-ce qu’une lisière militaire ?
Une lisière militaire est très légèrement en retrait de la lisière topographique, qui nous permet
de voir sans être vu.

Qu’est-ce qu’un mamelon ?


C’est une petite colline ou petite hauteur arrondie sur une crête.

Qu’est-ce qu’une pente ?


C’est le versant visible d’une crête.

Qu’est-ce qu’un remblai ?


Un remblai est un endroit où l’on a rapporté de la terre.

Qu’est-ce qu’un taillis ?


C’est une partie d’une forêt qui vient d’être coupée et ne comprenant plus que des arbrisseaux
avec quelques arbres.

Qu’est-ce qu’un talweg ?


C’est un creux de terrain allongé qui n’a pas forcément un ruisseau au fond.

Qu’est-ce qu’un versant ? Un versant est un flanc d’une montagne

Qu’est-ce que la topographie ?


La topographie est la science qui a pour objet l’établissement et l’emploi de documents
donnant sous une forme conventionnelle la représentation sur un plan :
- des détails naturels et artificiels de la surface du sol
- du figuré du relief et de la configuration du terrain

Pourquoi la topographie ?
- Gagner du temps
- Etre précis
- Savoir où il est et où il va (il = militaire)
Nous avons deux (02) systèmes de projections qui sont :
 les projections conformes ;
 les projections non conformes.

LES PROJECTIONS CONFORMES


 les projections LAMBERT ;
 les projections MERCATOR ;
 les projections UTM (Universel Transversal MERCATOR) qu’on appelle aussi
projection de GAUSSE et LAGRANGE ;
 les projections STEOOSCOPIQUES

LES PROJECTIONS NON CONFORMES


Les projections de BONN

73
Les différents types (sortes) de dispositifs de mise de feu.
- Le dispositif de mise de feu pyrotechnique,
- Le dispositif de mise de feu électrique.

Composition du dispositif de mise de feu.


- Les moyens de mise de feu (allumeur, exploseur)
- Les moyens d’amorçage (détonateur pyrotechnique et électrique, cordeau détonant)
- Les moyens de transmission (mèche lente, câble électrique, cordeau détonant)

Définir les artifices.


Les artifices sont des séries de petits engins destinés à provoquer l’explosion de la charge au
moment voulu avec sûreté.

Qu’est ce qui composent les artifices pyrotechniques (qui font appel au feu pour leur
fonctionnement) ?
- Le boutefeu,
- La mèche lente,
- Le détonateur pyrotechnique,
- Les pétards,
- Le cordeau détonant.

Qu’est ce qui compose les artifices électriques (qui font appel au courant pour leur
fonctionnement) ?
- La source de courant (exploseur, batterie, pile)
- Les fils conducteurs,
- Le détonateur électrique.

Qu’est ce qu’une mèche lente ?


Une mèche lente est un filet de poudre noire fortement comprimé dans une double enveloppe
imperméabilisée pour qu’elle puisse brûler dans l’eau étant allumée.

Qu’est ce qu’un cordeau détonant ?


Un cordeau détonant est une âme de poudre blanche fortement comprimée dans une double
enveloppe imperméabilisée.

Quelles sont les opérations à effectuer avant d’utiliser la mèche lente ?


- L’examiner,
- La rafraîchir,
- L’étalonner.

Qu’est ce qu’un détonateur ?


C’est un petit tube cylindrique contenant de l’explosif très sensible au choc, à la chaleur et au
frottement.

Qu’est ce qu’un cordeau maître ?


C’est le cordeau détonant qui est amorcé.

74
Qu’est ce qu’un cordeau dérivé ?
Le cordeau dérivé est le cordeau détonant qui branché sur le cordeau maître pour transmettre
la détonation simultanément à une autre charge.
Quels sont les différents branchements ?
- La chaîne latérale,
- La chaîne centrale,
- La chaîne multiple,
- La chaîne circulaire.

Les différentes sortes de transformation d’une matière ?


- La détonation,
- La déflagration,
- La combustion.

Quand dit-on qu’il y a détonation ?


On dit qu’il y a détonation lorsque la vitesse de transformation de la matière est trop grand à
l’ordre de plusieurs km/s.

Quand dit-on qu’il y a déflagration ?


On dit qu’il y a déflagration lorsque la vitesse de transformation de la matière est lente à l’ordre
de 10 à 400m/s.

Qu’est ce qu’une charge ?


Une charge est la quantité d’explosif calculée de façon à produire par son explosion un effet
destructeur déterminé.

Comment peut être une charge ?


- Superficielle,
- Intérieure.

Qu’est ce qu’un bourrage ?


Un bourrage est une option qui consiste à recouvrir par une matière homogène la terre par
exemple, pour éviter l’échappement libre des gaz.

Qu’est ce qu’une jonction ?


Une jonction est la réunion de deux (02) artifices de nature différente.

Qu’est ce qu’un raccordement ?


Un raccordement est la réunion de deux (02) artifices de même nature.

Qu’est ce qu’un piège ?


Un piège est un dispositif de circonstance le plus souvent à base d’explosifs, de mines, ou de
munitions diverses, agencé de telle façon que tout dérangement entraîne son fonctionnement.

Comment sont classés les explosifs ?


Ils sont classés selon :
- Leur mode d’action :
 Explosifs brisants,
 Explosifs lents ou progressifs.

75
- Leur composition chimique :
- Leur mode d’initiation :
 Explosifs primaires
 Explosifs secondaires.

Qu’est ce qu’un explosif secondaire ?


C’est un explosif initié par une excitation (onde explosive fournie par une autre explosive)

Qu’est ce qu’un explosif primaire ?


C’est un explosif qui détonne au contact d’un feu rougi ou d’une flamme.

Qu’est ce qu’un explosif ?


C’est un corps ou mélange de corps destiné à produire une détonation ou une déflagration en
se transformant en un temps très court en un volume considérable de gaz.

Qu’est ce qu’un dispositif de mise de feu ?


C’est un ensemble d’artifices placé avec sûreté et capable de provoquer l’explosion d’une
charge tout en assurant la sécurité de l’opérateur.

76
Mine : Les mines sont des engins destinés à fonctionner au passage d’un objectif mobile
(homme véhicule blindé. Elles sont généralement enterrées et camouflées afin de permettre
- La mise hors combat du personnel
- La mise hors service du matériel
- Eclairer les champs de bataille
Certaines mines peuvent être déclenchées par un tireur sont utilisées comme armes.

Constitution d’une mine


1-Dispositif de mise de feu
- D’un allumeur (capteur fil tendu, plateau de pression)
- Un système de création de feu (mécanique ou électrique)
- Détonateur
2-Dispositif de sécurité(fourchette, goupille, rondelle)
3-Charge militaire (primaire, principale, projection)

Les mines sont classées ?


a)Selon leur emploi

Mines AC qui peuvent être :


-ventrale
À chenille
À action horizontale

MINE AP qui peuvent être :


- À action locale
- À action étendue
Mines éclairantes qui peuvent être :
- fixe
- Bondissant ou
- Combinant

Mines fluviales : destinées aux engins flottants (amphibie)


B) selon leur objectif
- mines réelles
-Mines d’exercices
-Mines inertes
-Mines d’instruction

Quelles sont les catégories de mines AC ?


- Les mines à chenilles,
- Les mines ventrales.

Quelles sont les catégories de mines AP ?


- Les mines à action locale,
- Les mines à action étendue.

77
Quelles sont les catégories de mines éclairantes ?
- Les mines éclairantes fixes,
- Les mines éclairantes bondissantes à parachute,
- Les mines éclairantes combinées.
Sous quoi distingue t-on le nom de champ de mines ?
On distingue sous le nom de champ de mines toute zone du terrain dans laquelle sont placées
des mines quel que soit le type, le nombre et la répartition de ces mines.

Quelles sont les catégories de champs de mines ?


- Les champs de mines AC,
- Les champs de mines AP.

Qu’appelle-t-on la densité d’un champ de mine ?


La densité d’un champ de mines est par définition le nombre de mines posées par mètre de
front du champ de mines en tenant compte séparément des mines AC et des mines AP. Ainsi
on est amené le plus souvent à définir plusieurs densités pour un même champ de mines.

Qu’appelle-t-on la densité minimale ?


La densité minimale est celle en dessous de laquelle le champ de mines ne se différencie
guère des mines qui provoquent seulement un effet de harcèlement.

Qu’appelle-t-on la densité normale ?


La densité normale est la densité qui permet d’opposer un obstacle majeur à la progression
d’un ennemi même muni de moyens de déminage.

Qu’appelle-t-on la densité maximale ?


La densité maximale est celle dont l’efficacité atteint une valeur optimale.

Qu’est ce qu’un point miné ?


Un point miné est un obstacle ponctuel créé en un endroit du terrain, il comprend 4 à 6 mines
AP, AC ou éclairantes.

Qu’est ce qu’une ligne de mines ?


Une ligne de mines est un obstacle linéaire élémentaire permettant de barrer une direction
(front supérieur à 50m).

Qu’est ce qu’une bande minée ?


Une bande minée est une zone minée de faibles dimensions, se compose d’une ligne de mine
échelonnées en profondeur, à pour but de barrer une direction comme les lignes qui la
composent (2 à 5 lignes sur 300 à 500m)

Qu’est ce qu’un bouchon de mines ?


Le bouchon de mines est une zone à dimensions restreintes, créée en un endroit pour barrer
un passage obligé terrestre ou fluviale il comprend 6 à 30mines.

Point miné :
Est un obstacle ponctuel à base de mines crée en un endroit particulier du terrain (2à 6)

Qu’est ce qu’un champ de mines ?

78
Le champ de mines est une zone minée de dimensions plus importantes, composée de
plusieurs bandes à pour but de barrer une ou plusieurs directions suivant le but recherché
(intervalle entre les bandes 500 à 2km) : on distingue :

Champs de mine de cloisonnement a pour but de diviser le champs de bataille pour


canaliser l’ennemi, l’arrêter, le ralentir

Champs de mines de combat : a pour but de fermer l’ennemi et favoriser l’action des amis
Champs de mines d’harcèlement a pour but de créer un climat d’insécurité autour de
l’ennemi

Champs de mines de protection : a pour but d’assurer la sureté immédiate des troupes à
l’arrêt

Champs de mines de simulé a pour but de tromper l’ennemi

Quelles sont les différents types de minages ?


- Le minage de combat,
- Le minage de cloisonnement
- Le minage de harcèlement,
- Le minage de protection.
- Champs de mine simulée

Conduite à tenir en zone minée :


Dés une zone minée ou suspecte est découverte
Rendre compte, baliser les mines découvertes et marquer la zone
Le chef de détachement de l’unité ayant découvert la zone minée établit un compte rendu
En précisant :
L’unité qui a découvert les mines ou les indices de pose
Les circonstances dans lesquelles les mines ont été découvertes
Les emplacements des mines ou des indices
Les types de mines
Les mesures prises

Conduite à tenir en champs de mines :


Garder le calme, alerter les voisins, ne pas bouger et inspecter le terrain pour localiser le
danger
Si la mission reçue et la situation le permettent, adopter une des attitudes suivantes :
En cas de trace apparente, se replier en les empruntant
Se frayer un cheminement soi même
Attendre qu’un cheminement soit réalisé
NB : lorsqu’un blessé se trouve dans un champ de mine le porter secours qu’en créant un
cheminement sur initiative du chef de formation

Les différentes méthodes de détections de mines :

1°) Détection des fils piégés


Le sapeur progresse en tenant sa canne suffisamment haute afin de tenir compte du gabarit
d’un véhicule
2°) Détection par la vue et le toucher

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Le sapeur scrute le sol pour repérer les indices de pose
3°) Détection à la sonde
La détection des mines à la sonde est sans doute une des techniques les plus efficaces. Elle
permet la découvert des mines qui affleurent le sol ou qui sont légèrement enterrées
4°) Détection à la magnétique
La détection magnétique se fait grâce à des émetteurs portatifs capables de réagir aux métaux
contenus dans la mine
5°) Détection à l’aide de pelle articulées (terre meuble)
La pelle et la manche doit former un angle droit
Le lot de balisage : le lot léger de balisage est utilisé pour matérialiser les limites d’un couloir
de 100m de long aménagé dans un champ ennemi afin de permettre le libre passage des
troupes amis
La composition :
- Un sac en toile contenant
- 10 piquets métallique de 1,40m
- 04 piquets d’haubanage
- 01 Tas pour enfoncer les piquets
- Une musette en toile contenant
- 10 panneaux de balisage rouge et blancs
- 16 lampes clignotantes dont 08 vertes et 08 blanches
- Une drisse rouge et blanche de 200m
- 02 rouleaux de ruban jaunes de 110m chacun
- 01 boite d’ampoules de rechange
Le lot de marquage : est utilisé pour matérialiser les limites extérieures d’un champs de mine
sur une longueur de 400m à pour but d’assurer la sécurité des troupes d’amie

La composition :
- 30 triangles de marquage mine fond rouge et blanc (écriture)
- 30 piquets de 1,40m
- 04 bobines rouges et blanches de 22m
- 04 piquets d’haubanage
- 01 tas pour renforcer les piquets

Le lot de sondage :
Composition :
- 1° sacoche 5 sondes à magnétiques
- 2° sacoche
- 20 repères de mines
- 2 paires de lunette de protection
- 1 plastron dérouleur avec 200 mètres de drisse de nylon
- 02 bobines de 110m chacun en ruban nylon jaunes
- 50 cavaliers

Les moyens de déminage sont :


- Lot de balisage
- Lot de marquage
- Lot de sondage
- Détecteur électro magnétique

Sur quoi repose l’efficacité d’un champ de mines ?

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- Sa structure,
- Sa densité,
- Sa profondeur,
- Son front

Qu’est ce que la profondeur ?


La profondeur est la direction parallèle à l’axe de progression dans un champ de mines. Elle
peut être de quelques dizaines de mètres à quelques centaines de mètres.

Qu’est ce que le front ?


Le front est la direction perpendiculaire à l’axe de progression dans un champ de mines. Il est
souvent égal à la largeur de la zone à barrer.

Quelles sont les mesures de sécurité pour la pose d’une mine ?


- Ne jamais tenir en pleine main un détonateur,
- Éviter les manipulations brutales,
- Pour tout travail, un homme une mine,
- Ne jamais fumer,
- Ne jamais déplacer une mine armée ou amorcée.

Quelles sont les opérations élémentaires pour la pose d’une mine ?


Les opérations élémentaires pour la pose d’une mine sont :
- Effectuer la fouille,
- Amorcer puis armer la mine,
- Poser la mine,
- Camoufler la mine.

Composition d’une mine.


La mine est composée de :
- Une charge,
- Un ou plusieurs dispositifs de mise de feu,
- Un dispositif de sécurité,
- Une enveloppe (éventuellement)

Quand dit-on qu’une mine est armée ?


On dit qu’une mine est armée quand elle est munie de son dispositif de mise de feu, sécurité
retirée.

Quand dit-on qu’une mine est désarmée ?


On dit qu’une mine est désarmée quand elle est munie de son dispositif de mise de feu,
sécurité en place.

Quand dit-on qu’une mine est amorcée ?


On dit qu’une mine est amorcée quand elle est munie de son dispositif de mise de feu.

Quand dit-on qu’une mine est désamorcée?


On dit qu’une mine est désamorcée quand elle n’est pas munie de son dispositif de mise de
feu.

Quand dit-on qu’une mine est détectable?

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On dit qu’une mine est détectable lorsqu’elle comporte une quantité de métal suffisante pour
être décelée au détecteur électromagnétique.

Quand dit-on qu’une mine est indétectable ?


On dit qu’une mine est indétectable lorsqu’elle est sans action sous le détecteur
électromagnétique.

Qu’est ce qu’une assise ?


Une assise est la portion du terrain sur laquelle est posée la mine.

Composition de l’équipe de sondage ?


- Un (01) sous-officier, chef d’équipe,
- Un (01) sondeur,
- Deux (02) hommes de réserve,
- Un (01) homme de liaison.

Qu’est ce qu’un itinéraire miné ?


Un itinéraire miné est un itinéraire le long duquel sont placés des bouchons de mines
d’importance variable.

Qu’est ce qu’un couloir ?


Le couloir est l’espace réservé au passage des véhicules dans un champ de mines (largeur 7,5
à 3m)

Qu’est ce qu’un cheminement ?


Le cheminement est l’espace réservé au passage des troupes à pieds, colonne par un dans un
champ de mines (largeur 0,70m)

NEUTRALISATION :
 Retirer avec précaution la mine de son trou ;
 Mettre la coiffe de sécurité sur l’allumeur ;
 Dévisser l’allumeur ;
 Retirer le détonateur de l’alvéole.

N.B. : il existe d’autres versions telles que :

 La mine APDV/59/EXERCICE ;
 La mine APDV/59/PIQUET ;
 La mine APDV/59/PIEGE.

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Définition :
Selon l’illustration du maréchal de France Sébastien le pustre de Vauban de (1633-1777)
remuer un peu terre pour épargner beaucoup de sang

But : l’organisation du terrain à pour but de modifier artificiellement les conditions propriété
d’utilisation du terrain en vue :
- Favoriser l’action de troupes amies
- Contrarier le dispositif ennemi
- Assurer la vie et la protection de troupes amies
- Nature et ampleur des travaux varient suivant les phases de combat.

Les principes
- Universalité : toute troupe marquant un temps d’arrêt doitexécuter à cet effet les
travaux de campagne quelque soit la distance qui la sépare de la ligne de contact en
liaison du danger aérien et des actions de combat
- Progressivité : l’organisation du terrain doit être conçue dans l’hypothèse emploi
simultanée des armes conventionnelles
- Camouflage : toute organisation repérée est vouée à une destruction certaine. Le
combattant doit avoir le reflexe du camouflage avant pendant après son installation sur
le terrain
- Permanence : l’organisation du terrain est un travail de longue haleine et toujours
perfectible. Elle est donc progressive doit être conçue de façon en à profiter à tous les
stades de sa réalisation

On distingue deux catégories d’obstacles en fonction but recherché


- Obstacles AP
- Obstacle AC

Quelles sont les indices révélateurs


Les indices révélateurs sont d’une part :
- La forme,
- Les ombres,
- La texture,
- La couleur,
- Les reflets.
d’autre part :
- Le mouvement et les traces,
- La poussière et la fumée,
- Les lueurs.

Quelles sont les ombres


- L’ombre propre (d’un objet est celle de la face de cet objet opposé à la source
d’éclairage)
- L’ombre portée (d’un objet est celle qu’elle produit sur le sol ou sur un objet voisin)
- L’ombre d’absorption (est produite par l’absorption de la lumière dans les cavités à
l’arrière d’un camion basé dont la bâche verticale n’a pas été arborée)

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Que définit la texture
La texture définit l’état de surface d’un objet ou d’un terrain.

Quelles sont les règles de camouflage


- La forme,
- Le fond,
- L’ombre,
- Le mouvement,
- L’éclat,
- Les couleurs.

Quelles sont les moyens de camouflage


- Les moyens naturels,
- Les moyens artificiels.

Quelles sont les qualités d’un bon camouflage


- Préventif,
- Adapté,
- Discret,
- Entretenu.

Quelles sont les principes de base du camouflage ?


- Choix de l’emplacement de combat,
- Emménagement de l’emplacement de combat,
- Dissimulation des déblais.

A quoi sont destinées les tranchées de tir et abris


Elles sont destinées à relier abri et emplacement de tir.

Comment sont classés les obstacles ?


Ils sont classés en deux (02) catégories :
- Les obstacles naturels,
- Les obstacles artificiels.

Quels sont les obstacles artificiels AP


- Les mines AP,
- Les défenses accessoires.

Que comprennent les défenses accessoires


- Le réseau normal,
- Le réseau bas,
- Le réseau pliant à pose rapide,
- Les haies de fil de fer,
- Les défenses accessoires mobiles.

Les défenses accessoires mobiles : constitués par une armature légère en bois ou en métal,
elles servent à obstruer les passages laissés libres dans le réseau. A réparer les brèches dans
les obstacles contre le personnel

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Que comprennent les défenses accessoires mobiles
- Chevalet,
- Hérisson,
- Chevaux de frise.

Quels sont les obstacles naturels AC


- Les nappes d’eau,
- Les zones marécageuses,
- Les cours d’eau,
- Les forêts denses,
- Les pentes escarpées,
- Les agglomérations importantes,
- Les terrains rocailleux,
- Les voies ferrées.

Quels sont les obstacles artificiels AC ?


- Les inondations,
- Les zones minées,
- Les abatis,
- Les coupures d’itinéraire.

Abattis : formés par des arbres inclinés ou abattus dans le sens de la direction de l’ennemi de
façon qu’il forme un angle de 45° avec la direction présumée d’approche, ils sont généralement
minés et parfois entre mêlés des fils de fers

Abattis vifs :: Réaliser par le taillis et en les recourbant et en les entre lassant sans les couper

Abattis ordinaire : réalisé par l’abattage et l’entrecroisement des arbres sans les détacher de
leur souche

Quels sont les différentes sortes d’abattis ?


- Les abatis vifs (les arbres sont entre lassés comme tressés)
- Les abatis ordinaires (les arbres dont le tronc est coupé)

Sur quoi repose l’efficacité d’un abatis ?


- Sa profondeur,
- Du diamètre des arbres qui le constitue,
- De la façon dont il a été miné et piégé.

Que comprennent les coupures d’itinéraire ?


- Bouchon de mines,
- Abatis routiers,
- Barricade,
- Entonnoir,
- Destruction d’ouvrage,
- Obstruction,
- Fossé et talus.

Qu’est ce que la dissimulation ?

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La dissimulation est l’ensemble des mesures de mie en œuvre des moyens naturels (et aussi
psychologiques) destinés à soustraire à l’investigation ennemie, les éléments de la situation
réelle.
Ou bien : Opération qui consiste à cacher l’identification d’un objectif.

Qu’est ce que la simulation ?


La simulation est l’opération qui consiste à attirer l’ennemi sur de faux objectifs.

Qu’est ce que le camouflage ?


Le camouflage est une technique particulière de la dissimulation qui consiste à conserver aussi
fidèlement que possible l’aspect initial du terrain dont l’apparence pour un observateur ennemi
risque d’être modifié par la présence et l’activité des troupes amies.

Que comprend essentiellement l’étude du camouflage ?


- La connaissance des procédés d’orientation,
- La connaissance des indices révélateurs,
- La connaissance et l’utilisation des moyens de camouflage,
- L’étude des cas courants du camouflage.

Quelles sont types d’observation ?


- L’observation terrestre,
- L’observation aérienne.

Que comprennent les ouvrages individuels et collectifs ?


- Les emplacements d’armes individuelles et collectives,
- Une (01) ou deux (02) tranchée-abri reliée aux emplacements d’armes.

Que comporte la réalisation des emplacements d’armes ?


- Le creusement d’une fouille initiale appelée tranchée de tir à partir de laquelle sont
aménagés des emplacements d’armes.

Quel est le but des ouvrages de combat collectif ?


- Favoriser le service des armes d’une équipe,
- Protéger les servants pendant le tir.

Les filets de camouflage sont utilisés diverses formes :


- Soit drapé
- Soit écrant
- Soit mixte

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Qu’est ce que le déplacement ?
Le déplace ment est l’acheminement de personnes et de matériels d’un point à un autre.

Quels sont les modes de déplacement ?


- Le mouvement,
- Le transport.

Qu’appelle-t-on mouvement ?
On appelle mouvement le déplacement d’une formation sous les ordres et la responsabilité de
son chef. Il s’effectue le plus souvent par voie de terre, généralement en véhicule et
exceptionnellement à pied.

Qu’appelle-t-on transport ?
On appelle transport le déplacement de personnels ou de matériels sous la responsabilité du
chef d’une formation de transport. Il peut s’effectuer par voie routière, ferrée, maritime.

Quels sont les modes de stationnement ?


- Le cantonnement,
- Le bivouac,
- Le cantonnement bivouac.

Quand dit-on que la troupe est au cantonnement ?


La troupe est au cantonnement lorsqu’elle occupe un ensemble de bâtiments civils ou
militaires.

Quand dit-on que la troupe est en bivouac ?


La troupe est en bivouac lorsqu’elle est installée en plein air, sous la tente ou dans des abris
improvisés.

Quand dit-on que la troupe est en cantonnement bivouac ?


La troupe est en cantonnement bivouac quand une partie seulement des effectifs cantonne
tandis que l’autre bivouaque à côté.

Quand dit-on que la troupe est en campagne ?


La troupe est en campagne lorsqu’ayant quitté sa base, se trouve en instance d’être engagée.

Le commandement.
L’officier le plus ancien dans le grade le plus élevé est commandant du cantonnement, du
bivouac ou du camp. Il a pour mission :
- d’assurer la sauvegarde des personnels et matériels en stationnement dans sa zone,
- de contrôler les mesures prises pour assurer la sûreté et la sécurité.

Quel est le but de la préparation d’une marche ?


- Limiter la fatigue,
- Eviter le désordre.

Sur quoi repose essentiellement l’étude d’une marche ?

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- La valeur de l’itinéraire (tronçon délicat, point de passage obligé, point de repère)
- Les conditions matérielles et les horaires de déplacement,
- Les consignes particulières à la sauvegarde et à la discipline.
Qu’est ce qu’un point initial ?
Un point initial est un point caractéristique, facilement identifiable sur la carte et sur le terrain,
placé sur un itinéraire à partir duquel une colonne ou un convoi se forme par le passage
successif à des heures prévues de chacun des éléments qui le compose.

Que comprend le détachement d’éclairage ?


- Le personnel chargé de la sûreté immédiate,
- Une équipe d’orienteurs qui peut être réduit à un (01) sous-officier,
- Un (01) élément chargé de la détection radiologique ou chimique,
- Un (01) radio ou agent de liaison.

Quelle est la vitesse de marche ?


La vitesse de marche varie selon la situation, l’état des itinéraires, les conditions
atmosphériques et la fatigue de la troupe. Elle est en moyenne de 4km/h de jour et de 3km/h
de nuit, y compris les haltes qui sont de 10mn après 50mn de marche.

Qu’est ce que la sauvegarde ?


La sauvegarde est l’ensemble des dispositions prises pour limiter considérablement les
possibilités d’intervention adverse et favoriser toutes les actions amies. Elle concourt à la
sûreté et à la sécurité de la troupe.

Quel est le but de la recherche de renseignement ?


La recherche de renseignement a pour but de se prémunir contre toute action offensive en
toute investigation de l’adversaire.

Qu’est ce que la sûreté immédiate ?


La sûreté immédiate est l’ensemble des mesures prises à l’intérieur des unités pour assurer
leur propre défense contre toute action rapprochée de l’ennemi.

Quelle est la constitution du dispositif de sûreté immédiate ?


- Un (01) système de guet (terrestre, aérien)
- Un (01) système de défense.

Que comporte le système de défense ?


- Un (01) périmètre défensif (englobant les postes fixes et les emplacements)
- Un (01) détachement d’intervention immédiate.

Sur quoi repose l’efficacité d’un dispositif ?


- L’organisation du terrain,
- L’établissement d’un plan de feu AP et AC.

Quel est le rôle du détachement précurseur ?


- Reconnaître le lieu du stationnement,
- Organiser et mettre en place le dispositif de sûreté immédiate,
- Préparer l’installation de la troupe.

Quelle est la composition du détachement précurseur ?

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- Un (01) chef de détachement,
- Un (01) élément d’intervention ou sûreté immédiate,
- Des moyens radio,
- Un (01) élément chargé de l’installation matérielle.

Quel est le but du dispositif de sûreté immédiate ?


Le dispositif de sûreté immédiate a pour but de permettre de faire face à des attaques de
nature différente et d’assurer en même temps la protection du personnel et du matériel.

Quelle est la mission du détachement précurseur ?


Dés l’arrivée, le chef de détachement doit :
- Faire reconnaître le lieu de stationnement,
- Organiser et mettre en place les éléments du dispositif de sûreté immédiate,
- Préparer l’installation de la troupe et fixer notamment l’emplacement du PC,
l’emplacement du garage et atelier, l’emplacement du poste d’essence et du poste de
secours,
- Faire le fléchage et jalonner les voies d’accès et de sortie (plan de circulation)
- Prendre contact avec les autorités militaires puis avec les autorités civiles.

Que précise le compte rendu du chef de détachement précurseur ?


- L’emplacement du PC,
- L’heure d’arrivée dans la position,
- L’heure probable de fin d’installation,
- Les incidents survenus au cours du déplacement,
- Une demande de recomplétement s’il y a lieu,
- Une demande diverse relative à la sûreté immédiate et à l’amélioration du
stationnement,
- Eventuellement les dispositions prises à l’égard de la population civile.

Quel est le rôle de l’élément de jour ?


- Assurer la garde du PC,
- Effectuer les rondes, les patrouilles, les escortes,
- Fournir le personnel nécessaire à l’exécution du service général de l’unité.

Que prise l’ordre de mouvement ?


- La composition et la mission des équipes de reconnaissance, d’orientation et de guidage
(EROG)
- L’articulation des éléments selon l’état des itinéraires, la mission à remplir en fin de
déplacement et la contribution que chaque élément peut rapporter à la sûreté de la
colonne,
- Le fractionnement de la colonne en éléments organisés et encadrés pour faire face à
une menace ennemie,
- L’échelonnement des véhicules : communiquer aux éléments de la colonne pendant
l’inspection en donnant les distances de jour : 100m entre les véhicules de deux (02)
groupes de combat d’une section ; 500m entre deux (02) sections d’une même
compagnie ; deux (02) km entre deux compagnies.

Qu’est ce qui compose l’inspection avant le départ ?

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- La vérification des pleins et des réserves,
- L’inscription éventuelle du numéro de mouvement et de la lettre de fractionnement sur
chaque véhicule
- La mise en place éventuelle des fanions bleus sur les véhicules guides et fanions verts
sur les véhicules serre-files,
- La reconnaissance des débouchés du stationnement en direction du point initial.

Que permet la reconnaissance ?


La reconnaissance permet de renseigner le commandant de colonne sur :
- L’état des routes, chemins et bretelles tout terrain,
- Eventuellement les menaces d’action ennemie,
- Les possibilités de déplacement, de halte et de déploiement qui en résultent.

Quel est le but du fléchage et du jalonnage ?


Pour faciliter le déplacement de la colonne, les EROG peuvent matérialiser la direction à suivre
en équipant l’itinéraire :
- en matériel de signalisation (flèches, panneaux)
- en personnel (jalonneurs)

Qu’est ce que le pilotage ?


Le pilotage est le franchissement alterné de rétrécissement de l’un ou de l’autre courant de la
circulation.

Comment est identifiée chaque colonne ?


Chaque colonne est identifiée par : Le numéro de mot attribué par l’autorité organisant le
mouvement en même temps que le crédit

Quelle est la composition du numéro de mouvement ?


- Deux (02) chiffres indiquant le quantième du mois,
- Trois (02) ou quatre (04) lettres indiquant l’autorité organisatrice du mouvement, les
deux (02) premiers étant des symboles nationaux,
- Deux (02) chiffres indiquant le numéro d’ordre attribué à ce déplacement,
- Une (01) lettre de fractionnement.
Exemple : 14 – SNU – 231D

Qu’est ce que le crédit de mouvement ?


Le crédit de mouvement est l’autorisation accordée à un ou plusieurs véhicules pour se
déplacer sur un itinéraire réglementé dans un temps donné conformément aux instructions
concernant les mouvements.

Que comporte le crédit de mouvement ?


- Un (01) numéro de mouvement,
- L’indication des heures fixées pour le passage du premier véhicule et du dernier
véhicule de la colonne au point d’entrée et de sortie, sur l’itinéraire réglementé.

Quel est le rôle du guide général ?


Le guide général est placé en tête de la colonne, il assure la direction, règle l’allure suivant les
directives du commandant de colonne. Il est en liaison par radio et pat véhicule léger avec
celui-ci ou son adjoint et avec le serre-file général. Il fait pointer son passage au poste de
contrôle et de régulation.

90
De quoi dispose serre-file général ?
- Des moyens de réserve (véhicule haut le pied, approvisionnement)
- Des moyens de dépannage (équipe de dépannage, engin de levage)
- Un (01) détachement sanitaire,
- Un (01) détachement de sûreté.

Quel est le rôle du serre-file général ?


- Il arrête toute décision concernant un véhicule immobilisé (dépannage, remorquage)
- Fait prendre les mesures nécessaires au dépassement éventuel de la colonne par un
véhicule ou une autre colonne,
- Relève les flèches, les panneaux et les jalonneurs placés sur l’itinéraire et les remettent
à la disposition des EROG,
- Assure la signalisation réglementaire et le pilotage éventuel et fait prendre leur place
aux véhicules attardés durant les arrêts, et en liaison par radio et par véhicule léger avec
le commandant de colonne ou son adjoint et avec le guide général. Il fait pointer son
passage au poste de contrôle et de régulation.

Qu’appelle-t-on équipage d’un véhicule ?


On appelle équipage d’un véhicule, l’ensemble des personnels chargés de la conduite du
véhicule et de la mise en œuvre de ses moyens de bord.

Qu’appelle-t-on troupe embarquée ou transportée ?


On appelle troupe embarquée ou transportée dans un véhicule de transport l’ensemble des
personnels qui ont pris place dans ce véhicule en plus de l’équipage.

Quel est le rôle du chef de bord ?


Il est responsable de :
- De l’arrimage du chargement,
- De l’itinéraire suivi,
- De la conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident mécanique,
- De l’exécution des manœuvres qui nécessite le guidage du véhicule,
- De l’application des consignes relatives à l’admission des passagers dans le véhicule,
de l’observation des règles générales du code la route et des consignes particulières à
chaque déplacement,
- Il veille à la fatigue du conducteur afin de le faire relever ou de le remplacer lui-même,
éventuellement lui accorder si possible six (06) heures de sommeil par jour,
- En cas d’arrêt prévu ou inopiné de la colonne, il se renseigne, n’hésitant pas à remonter
la colonne à pied s’il y a lieu après avoir donner les consignes nécessaires à la troupe.

Qu’est ce que la distance ?


La distance est l’espace évaluée en mètre, qui sépare deux (02) véhicules consécutifs d’un
élément organisé d’une même colonne.

Qu’est ce que le créneau ?


Le créneau est l’espace évaluée en unité de longueur ou de temps, qui sépare deux (02)
éléments organisés d’une même colonne, mesuré à partir du dernier véhicule d’un élément
jusqu’au premier véhicule de l’élément suivant.

Que permet l’échelonnement à l’intérieur de la colonne ?

91
L’échelonnement à l’intérieur de la colonne permet un particulier :
- Une conduite souple de chacun des véhicules et de réduire les répercussions d’un
accoue local sur l’ensemble de la colonne,
- D’éviter le resserrement des véhicules qui contrarie l’écoulement du trafic,
- De faciliter le croisement et le dépassement d’une colonne en marche par des véhicules
isolés,
- De réduire la vulnérabilité des colonnes aux attaques ennemies.

Quelles sont les couleurs des fanions ?


- BLEU : pour les véhicules de tête,
- VERT : pour les véhicules serre-file,
- NOIR et BLANC : pour le véhicule du chef d’élément de marche.

DONNEES ESSENTIELLES
Le maintien du potentiel de combat doit permettre à une formation en campagne d’être
en toute circonstance apte à régler les missions qui peuvent lui être confiées. Sous la
responsabilité du chef, cette mission doit être permanente et entreprise même à l’absence
d’instruction particulière dans le double domaine :

 Du morale ;
 Du maintien en condition des personnels et du matériel.

DEFENSE PSYCHOLOGIQUE
Conditions essentielles du maintien des forces morales :
La défense psychologique comprend l’ensemble des mesures tendant à protéger à toute
attaque à son moral, à sa cohésion ou sa volonté de lutte. Autrement dit, se souvenir que les
armes et les matériels quelques soient les progrès techniques n’ont de valeurs que lorsque
ceux qui les emploient on décidé de vaincre par leur force moral la peur qui les guette sur le
champ de batail.

LES MENACES :

 Elles visent particulièrement les troupes qui ne sont pas engagées dans les actions de
combat ou celles qui vivent au milieu de la population civile.
 Venant de l’extérieur de l’unité elles peuvent naitre spontanément dans une formation
dont le moral est atteint par des actions de guerre (pertes importantes etc.).
 Elles peuvent provoquer par l’action d’éléments subversifs. L’ennemi ou certains
éléments de la population peuvent intervenir de l’extérieur par tous les moyens de
diffusion (traques, journaux etc.) ou en profitant des relations habituelles avec les
habitants. Les conditions de vie on également une incidence sur le moral.

LES MESURES A PRENDRE


L’action entreprise pour contrecarrer ces menaces doit être permanente. Le maintien de
la discipline reste essentiel pour réduire la vulnérabilité de la petite unité aux attaques
psychologiques de l’adversaire. Cette discipline sera d’autant plus facilement obtenu que le
chef aura acquis une parfaite connaissance de ses hommes, de leurs réactions et de leurs
préoccupations. L’information sur la situation générale (causes et but du conflit) et avant tout
sur la situation particulière et sur la mission devrait permettre de favoriser la participation de
chacun aux actions menées et de renforcer la cohésion de l’unité. Dés qu’une attaque a été
décelée, les mesures immédiates doivent être prises :

92
 Isolement des éléments troublés ;
 Surveillance de des moyens audiovisuels de diffusion (journaux, radio etc.) ;
 Isolement de la population.si les civils sont pris en flagrant délit, ils sont arrêtés et mis à
la disposition de la Gendarmerie. Toute menace détectée, comme toute mesure prise
doit faire l’objet d’un compte rendu immédiat à l’échelon supérieur.

MAINTIEN EN CONDITION DU PERSONNEL DE COMBAT


Outre son action concernant la défense du moral, le chef, à tous les échelons doit veiller
à la conservation du potentiel physique, matériel dans les opérations de son unité

CONDITIONS DE VIE
Sachant que le désœuvrement est généralement source d’ennui et porte atteinte au
moral, l’inactivité est à proscrire et les travaux comme les loisirs doivent être planifiés. Les
exigences de la mission et de la sauvegarde conduisent la troupe à accomplir des taches
nombreuses d’organisation du terrain et d’opérations d’entretien. Le chef veille à
l’organisation du travail en s’attachant d’obtenir le maximum de d’efficacité au prix d’une
fatigue et d’occupation moyenne. Il doit par ailleurs saisir toutes occasions pour contrôler et
améliorer l’instruction individuelle et collective en donnant la priorité aux actes de combat
dans le cadre de la mission. Enfin, les périodes du travail doivent être entrecoupées de
repos et de loisirs si les circonstances le permettent.

93
Qu’est ce que le rang ?
Le rang est un ensemble d’éléments de même nature, placés les uns à côté des autres sur une
même ligne et faisant face à une même direction.

Qu’est ce que la colonne ?


La colonne est un ensemble d’éléments de même nature, placés les uns derrière les autres et
faisant face à une même direction.

Qu’est ce que l’intervalle ?


L’intervalle est l’espace qui sépare deux (02) éléments d’un même rang ou deux (02) troupes
ou fractions de troupe placées l’une à côté de l’autre.

Qu’est ce que la distance ?


La distance est l’espace qui sépare deux (02) éléments d’une même colonne ou deux (02)
troupes ou fractions de troupe placées l’une derrière l’autre.

Quand dit-on qu’une troupe est en formation en ligne ?


Une troupe est dite en ligne lorsque son front est supérieur à sa profondeur.

Quand dit-on qu’une troupe est en formation en colonne ?


Une troupe est dite en colonne lorsque sa profondeur est supérieure à son front.

Qu’appelle-t-on homme de base ?


On appelle homme de base l’homme du premier rang faisant face à une direction déterminée
sur lequel une troupe qui se rassemble fixe son alignement. L’homme de base est choisi soit à
gauche soit à droite

Qu’appelle-t-on colonne de base ?


On appelle colonne de base la colonne de l’homme de base.

Qu’appelle-t-on guide ?
On appelle guide l’homme du premier rang marchant dans une direction déterminée et sur
lequel une unité qui se déplace fixe son alignement et son allure. Le guide est placé à gauche
ou à droite.

Qu’appelle-t-on pivot ?
On appelle pivot : homme de chaque rang placé du côté du changement de direction.

Qu’appelle-t-on aile marchante ?


On appelle aile marchante la colonne opposée au changement de direction.

Qu’appelle-t-on serre-file ?
On appelle serre-file le gradé chargé de vérifier l’alignement, la tenue des armes et s’il y a lieu
la cadence. Il est normalement placé au dernier rang dans la colonne du guide

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DEFINITION :

 CONTROLER : Interdire à l’ennemi la libre disposition d’une zone, d’une part en


décelant et en suivant toute infiltration ou mouvement ennemi à l’intérieur de cette zone,
d’autre part en agissant contre cet ennemi.
 CONTRE – ATTAQUER : Réagir offensivement, dans le but : soit de détruire un ennemi
engagé dans une attaque, au minimum l’arrêter en lui infligeant des pertes et en
reprenant sur lui l’ascendant moral.
 COUVRIR : Prendre à tous les échelons de commandement, l’ensemble des mesures
actives ou passives nécessaire pour s’opposer à une action éventuelle de l’ennemi
pouvant menacer le déroulement de l’action principale amie, à l’échelon considéré.
 DEFENDRE – TENIR : Mission qui consiste à empêcher l’ennemi de s’emparer d’un
point ou d’une zone. La défense implique généralement aux échelons l’occupation du
point ou de la zone, elle est toujours conduite sans esprit de recule et peut être assortie
d’une notion de durée.
 DETRUIRE : Mettre définitivement hors d’usage ou hors combat selon qu’il s’agit de
matériels ou d’une formation.
 SURVEILLER : Mesure de sûreté ayant pour but de déceler toute activité de l’ennemi en
un point, sur une direction ou dans une zone (surveiller un intervalle) dans le but d’alerter
et de renseigner.
 APPUYER : Apporter une aide à une autre unité amie, spontanément ou sur ordre, le
plus souvent sous forme de feux.
 ATTAQUER : Mission qui consiste l’acte essentiel de la manœuvre offensive et qui vise
par la combinaison du feu et du mouvement, soit à détruire un ennemi déterminé, soit à
le chasser des zones qu’il occupe en lui infligeant le maximum de pertes possibles.
 DONNER UN COUP D’ARRÊT : Effectuer une action à base de feux, déclenchée par
surprise sur une formation ennemie en mouvement offensif, pour briser son élan et lui
imposer un arrêt en lui infligeant le maximum de pertes possibles.
 DONNER L’ASSAUT : Effectuer le bon final de l’attaque ayant pour but l’irruption dans
la position ennemie et l’abordage au corps à corps.
 ECLAIRER : Rechercher le renseignement sans engager le combat, pour contribuer à la
sûreté rapprochée du chef et de la troupe.
 FIXER : Exercer sur l’ennemi une pression suffisante pour lui interdire tout mouvement
ou tout déploiement de son dispositif.
 FREINER : Procédé de combat ou par extension mission qui a pour but de ralentir la
progression ennemie, sur une direction ou dans une zone par action de détachements
mobiles, par des feux et par des obstacles.
 HARCELER : Procédé de combat ou par extension mission, dont le but est de
restreindre l’activité ennemie, dans une zone ou sur un itinéraire défini. Le harcèlement
peut être obtenu par le feu, par des coups de main et des embuscades, par des
obstacles battus ou non par des feux.
 ROMPRE LE CONTACT : Action destinée à se dérober aux feux puis aux vues de
l’ennemi pour devancer ses réactions.

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 INTERCEPTER : Sur renseignement intervenir sur un élément ennemi en cours de
déplacement, à pied ou en véhicule, en montant une embuscade pour détruire ou lui
interdire le passage.
 INTERDIRE : Empêcher l’ennemi d’avoir accès à telle portion de terrain ou de franchir
telle ligne ou d’utiliser tels personnels ou telle installation.
 JALONNER : Action et par extension mission qui consiste à renseigner en permanence
sur la progression d’un ennemi en marchant, en maintenant devant lui les éléments
mobiles qui, sans se laisser identifier ni accrocher, saisissent toute occasion de préciser
le renseignement et d’infliger des pertes de l’adversaire.
 NEUTRALISER : Mettre l’ennemi hors d’état d’agir efficacement pendant un temps
déterminé.
 PRENDRE OU RETABLIR LA LIAISON : Action qui consiste à prendre des dispositions
particulières pour rétablir la continuité d’un dispositif.
 PRENDRE LE CONTACT : Action destinée à préciser les limites de la zone sur laquelle
l’adversaire offre une résistance continue ou à déterminer l’orientation de son
mouvement.
 S’EMPARER DE : Mission qui a pour but de s’assurer la possession d’un point ou d’une
zone en détruisant, en capturant ou en chassant l’ennemi qui peut l’occuper.
 RECUEILLIR : Mission consistant pour une unité à soutenir à partir d’une zone ou d’une
ligne donnée une autre unité qui se replie vers elle et lui permettre le franchissement de
son propre dispositif puis la couvrir pendant un certain délai.
 LIGNE DE RECUEIL : Limite avant de la zone de recueil.
REDUIRE : Action qui consiste à mettre un élément ennemi hors de combat (le détruire,
le capturer ou le chasser) après l’avoir repérer, identifier et localiser.
 RENSEIGNER : Mission générale et permanente de tout combattant et de toute unité qui
consiste à rechercher et à transmettre à l’autorité supérieure les informations concernant
l’ennemi, sous toutes ses formes, le terrain, la population et tout domaine pouvant
intéresser la manœuvre. Mission spécifique de certains détachements, qui implique
l’interdiction de révéler et d’engager le combat.
 SOUTENIR : Mission qui consiste pour une unité à se mettre dans une position
permettant d’intervenir au profit d’une autre unité soit par le feu, soit par la manœuvre,
soit par la fourniture de moyens ou de services.
 ALERTER : Avertir pour mettre en œuvre les mesures prévues contre ce danger ou les
mesures préparatoires d’une mission.

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But : l’instruction sur le tir a pour but essentiel la formation des tireurs au combats, afin
d’adapter l’instruction et les moyens au besoin.

L’œil directeur: c’est l’oeil qui dirige le regard sur l’objet.


Accommodation : c’est clair et net.

Qui est ce qui communique la vitesse initiale aux balles et aux obus ?
La vitesse initiale et communiquée par la charge propulsive.

Comment appelle-t-on les propulseurs à réaction qui ne fonctionnent que durant un


certain temps ?
On les appelle ‘’propulsion additionnelle’’

Comment sont propulsés les roquettes et les missiles ?


Ils sont propulsés par réaction à partir de rampes ou de plateformes.

Comment est constitué le dispositif d’amorçage d’un projectile ?


Le dispositif d’amorçage est constitué par des fusées.

Comment peuvent être les fusées d’un dispositif d’amorçage d’un projectile ?
Elles peuvent être :
- Percutantes : si le fonctionnement doit être provoqué par un choc ou un objectif.
- Fusantes : si le fonctionnement doit avoir lieu en l’air sur un point donné de la trajectoire.
- A double effet : si le fonctionnement doit être à volonté fusant ou percutant.

Comment appelle-t-on les fusées réglées instantanément ou avec retard ?


On les appelle :
- Fusées fusantes à temps,
- Fusées fusantes de proximité.
Une trajectoire ?
C’est la ligne suivie par le centre de gravité du projectile.

Qu’appelle-t-on origine de la trajectoire ?


C’est soit la bouche du canon, la rampe ou la plate-forme.

La flèche de la trajectoire ?
La flèche de la trajectoire est la hauteur du point le plus élevé de la trajectoire comptée à partir
du plan horizontal passant par l’origine.

Qu’est qu’un plan de tir ?


C’est le plan vertical contenant l’axe de la bouche à feu ou de la rampe.

Angle au niveau ?
C’est l’angle que fait la bouche à feu ou la rampe avec le plan horizontal.

Durée de la trajectoire ?

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On appelle durée de la trajectoire le temps mis par le projectile, pour aller de l’origine à un point
déterminé de la trajectoire.
Une balistique ?
C’est lorsque l’obus ou la balle suit une trajectoire dés leur sortie de la bouche à feu.

Qu’est ce qui fournissent les éléments des trajectoires de référence ?


Les éléments sont fournis par les tables de tir.

Les conditions normales de tir des projectiles ?


Les conditions normales de tir sont :
- Une atmosphère de référence (sans vent, densité et température donnée à chaque
altitude)
- Une température de référence de la poudre,
- Une vitesse de référence pour chaque charge.

Qu’est qu’une trajectoire des tables ?


C’est une trajectoire correspondant à des conditions de tir déterminé précisé dans les tables de
tir du matériel considéré.

Qu’est qu’un point de chute des tables ?


C’est le point où la trajectoire rencontre à nouveau le plan horizontal en passant par l’origine.

Qu’est qu’une portée des tables ?


C’est la distance de l’origine au point de chute des tables.

Qu’appelle-t-on angle de chute des tables ?


On appelle angle de chute des tables l’angle aigu que la trajectoire fait avec l’horizontal, au
point de chute.

Qu’appelle-t-on angle de hausse des tables ?


C’est l’angle donné par les tables en regard de la portée. C’est l’angle que doit faire l’axe de la
bouche à feu avec l’horizontal pour que soit atteinte la portée considérée dans les conditions
normales.

Qu’est ce qu’une vitesse initiale ?


C’est la vitesse du projectile à l’origine de la trajectoire.

Qu’appelle-t-on vitesse restante ?


C’est la vitesse à un point de la trajectoire que le projectile possède en ce point.

Qu’est ce qu’une dérivation ?


En un point A de la trajectoire, la dérivation est l’angle aigu fait par le plan de tir avec le plan
vertical contenant la droite joignant ce point à l’origine.

Qu’est ce qu’un tir vertical ?


C’est un tir exécuté sous des angles au niveau supérieur à l’angle de portée maximum (800
millièmes)

Qu’est ce qu’un tir plongeant?

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C’est un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à l’angle de portée maximum (800
millièmes)

Qu’est ce qu’un tir tendu?


C’est un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à 240 millièmes et à grande vitesse
initiale.

Qu’est ce qu’un angle au niveau restant ?


Si l’on fait croître la vitesse initiale, tous les éléments, portées, flèche, durée du trajet, angle de
chute, augmentent.

Qu’est ce qu’une vitesse constante restante ?


Si l’on fait croître l’angle au niveau à partir de zéro, la portée augmente passe par un maximum
(angle voisinant 800 millièmes) puis décroît.

A quoi sont dues les perturbations balistiques ?


Elles sont dues :
- Aux écarts du poids du projectile,
- Aux écarts de la vitesse initiale (usure du canon, température de la poudre)
- A la densité de la température et de l’état hydrométrique de l’air qui agissent,
- Du vent qui agit sur la portée et sur la direction.

Les différentes vitesses du vent ?


- 5m/s : faible, agit fanion et feuilles d’arbres,
- 10m/s : moyen, fait bouger les branches moyennes des arbres,
- 15m/s : fort, fait bouger l’arbre lui-même,
- 20m/s : violant, correspond à une forte tempête.

Une ligne de site ?


C’est une droite joignant l’origine à l’objectif.
Dénivelé ?
C’est la différence d’altitude entre l’objectif et l’origine, elle est positive lorsque l’objectif est
plus haut que l’origine et négative dans le cas contraire.

Qu’est ce qu’un angle de site ?


C’est l’angle que fait la ligne de site avec le plan horizontal.
C’est la projection sur le plan horizontal de la distance de tir

Une distance de tir ou distance télémétrique ?


C’est la distance de l’origine à l’objectif.

Point d’impact ?
C’est le point où le projectile rencontre le terrain ou l’objectif.

Angle d’impact ?
C’est l’angle que fait la trajectoire au point d’impact avec la surface frappée.

Un angle d’incidence ?

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C’est l’angle complémentaire de l’angle d’impact.

Un terrain battu ?
C’est la zone où les effets des projectiles, de leurs ricochets et leurs éclats se font sentir.

Un terrain dangereux ?
C’est l’ensemble du terrain rasé et du terrain battu

Un terrain rasé ?
C’est la partie du terrain au-dessus de laquelle la trajectoire ne se lève pas à une hauteur
supérieure à celle de l’objectif.

La zone de protection ?
Pour un objectif de hauteur donnée, c’est la partie de la zone en angle mort au-dessus de
laquelle la trajectoire reste plus élevée que l’objectif.

La zone en angle mort ou espace mort ?


Correspond à la protection du terrain qui est à l’abri des trajectoires d’une arme déterminée.

Hausse de combat d’une arme déterminée ?


C’est la hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire n’excède pas à la hauteur de l’objectif
habituelle de l’arme.

Quand est ce qu’un terrain est dit vu rasant ?


Lorsqu’il est sensiblement parallèle à la ligne de site.

Quand est ce qu’un terrain est dit vu en glacis ou en pente ?


Lorsqu’il est incliné sur la ligne de site et s’élève au-delà de l’objectif.

Quand est ce qu’un terrain est dit vu en cotre- pente ?


Lorsqu’il est incliné sur la ligne de site et s’abaisse au-delà de l’objectif.

Dispersion des balles et des obus ?


C’est quand on tire un certain nombre de coups dans des conditions aussi identique que
possible, on constate que les points de chute au lieu de se superposer se répartissent sur le
sol d’une façon apparemment irrégulière..

Zone de dispersion ?
C’est la surface convertie par le groupement.

On zone ?
C’est le rectangle dont deux côtés perpendiculaires et deux côtés sont parallèle au plan de tir
englobant le groupement et passant par les points d’impact extrême.

Dispersion : c’est l’ensemble des impacts répartis sur la surface frappée et tirés de la même
façon.

Groupement : c’est le résultat des points d’impacts sur la surface frappée.

100
Le point moyen : c’est le centre du rectangle total de dispersion.

Le rectangle total de dispersion : c’est le résultat du regroupement composés par des droites
perpendiculairement deux à deux et parallèle deux à deux passant par les points d’impacts
extrêmes du groupement.

La dispersion dépend :
-du tireur
-de l’arme
-de la munition
-et du moment

Justesse de tir dépend :


- De la précision de l’arme
- De son réglage
- Et du tireur

Détermination de point moyen de cinq impacts :


Déterminer le point moyen des 3 premiers impacts :
- Déterminer le milieu des 2 autres impacts
- Joindre PM1 à b
- Diviser la droite à 5 parties égales
- Le point moyen est au 3/5 du PM1 b paraport à b

Détermination de points moyens de plusieurs impacts :


- Tracer une droite qui détermine autant d’impacte en haut et en bas et à gauche à droite
du groupement. Leur intersection est bien le point moyen

Détermination de point moyen de 3 impacts :


- Il y’ a deux méthodes pour la détermination du PM de 3 impacts :
1°méthode
- C’est l’intersection des médianes du triangle
- 2°méthode
- Prendre M le milieu de 2 impactes les plus rapprochées
- Joindre M au 3° impact
- Le PM est à 1/3 MCparapport à M

Pointer une arme ?


C’est donner au canon de l’arme une inclinaison et une direction convenable pour que les
trajectoires atteignent l’objectif.

Que comprend un appareil de pointage ?


Il comprend une ligne de mire ou un plan de pointage, une hausse ou un niveau,
éventuellement un système complémentaire de dérive.

Une dérive ?
C’est l’écart angulaire horizontal entre le plan de pointage et le plan de tir, lorsque le plan de
pointage ne se trouve pas exactement dans l’alignement de l’objectif. Par extension on appelle
aussi la graduation que marque l’appareil de pointage en direction pour réaliser cet écart.

101
La ligne de mire ?
C’est une droite déterminée par l’appareil de pointage, sur lequel le tireur doit placer son oeil
pour viser il ne permet que le pointage en direction.

Qu’est ce qu’un plan de pointage ?


C’est un plan vertical déterminé par l’appareil de pointage sur lequel le tireur doit placer son
œil. Il ne permet que le pointage en direction.

Qu’est ce qu’une hausse ?


C’est un appareil gradué, articulé éventuellement dérivable qui permet de déplacer plus ou
moins la ligne de mire par rapport à l’axe du canon.

Qu’est ce qu’un niveau de pointage ?


C’est un appareil articulé et gradué qui permet de mesurer directement l’inclinaison du canon
par rapport à l’horizontal c’est à dire angle au niveau.

Qu’est ce que repérer une arme ?


C’est sans déplacer l’arme, amener le plan de pointage à passer par un point donné.

Quand dit-on qu’un tir est direct ?


Lorsque le pointage se fait sur l’objectif lui-même avant et pendant le tir.
Quand dit-on qu’un tir est indirect ?
Lorsque le pointage en direction est fait sur un point distinct de l’objectif et le pointage en
hauteur par rapport au point horizontal. Dans ce genre de tir, ni le chef de pièce, ni le pointeur
ne voit l’objectif ; le tir est conduit par un observateur qui transmet au chef de pièce par un
moyen de liaison soit par des observations, soit par des commandements.

Quand dit-on qu’un tir est masqué ?


Lorsqu’il s’exécute derrière un obstacle rendant invisible à l’ennemi les servants l’arme.

Quand dit-on qu’un tir est repéré ?


Lorsqu’on a déterminé et noté les éléments permettant de pointer l’arme en direction et en
hauteur, pour tirer sur un objectif devenu invisible.

Quand dit-on qu’un tir est au poser ?


Lorsque le tireur prend la position la plus favorable à la précision et ajuste avec soin.

Quand dit-on qu’un tir est au jeter ?


Lorsque le tireur surpris à courte distance, épaule rapidement et tire sans utiliser les appareils
de pointage.

Quand dit-on qu’un tir est au juger ?


Lorsque le tireur surpris presque à bout portant, appuie sur la détente sans épauler ni viser,
l’arme étant maintenue à la hauteur de la hanche.

Quels sont les tirs instinctifs ?


- Tir au jeter,
- Tir au juger.

Quand est ce que le tir est dit de flanquement?

102
Lorsque les tirs sont dirigés à peu près parallèlement au front de la troupe amie.

Quand est ce que le tir est dit fichant sur une zone de terrain ?
Lorsque les trajectoires sont susceptibles d y atteindre un objectif de hauteur donnée au seul
voisinage immédiat de leur point d’impact.

Quand est ce que le tir est dit rasant sur une zone de terrain ?
Lorsque les trajectoires ne s’élèvent pas à une hauteur supérieure à celle de l’objectif au-
dessus de cette zone

Quand est ce que le tir est dit de face?


Lorsque les tirs sont dirigés à peu près perpendiculairement au front de la troupe amie.

Qu’est ce qu’un objectif de tir ?


C’est l’élément ennemi ou la portion, de terrain délimité avec précision, sur lequel devront être
obtenus les effets prescrit par la mission de tir reçue.

Qu’est qu’une droite ou gauche d’un objectif ?


C’est la partie de cet objectif que le tireur voit à sa droite ou à sa gauche.

Quand est ce que le tir est dit enfilade?


C’est un tir dirigé dans le sens de la plus grande dimension de l’objectif.

Quand est ce que le tir est dit au passage?


Lorsque le plan de pointage se déplace par bond, et s’immobilise au moment du tir.
Quand est ce que le tir est dit en suivant ou tir accompagné?
Lorsque le plan de pointage se déplace d’une façon continue avec l’objectif.

Quand est ce qu’un tir est efficace ?


Lorsqu’il obtient le maximum d’effet sur toute la surface de l’objectif.

A quoi dépend l’efficacité d’un tir ?


Elle dépend :
- de la justesse du tir
- des effets des projectiles
- de la densité du feu
Auxquels viennent s’ajouter dans le cas du tir tendu, la rasance ou l’incidence des projectiles.

Quand est ce que l’efficacité recherchée d’un tir sera-t-elle obtenue ?


Elle sera obtenue d’autant plus rapidement que la vitesse du tir sera plus grande et son
déclenchement plus rapide.

Comment se traduit la justesse de tir ?


Elle se traduit par son rendement c’est à dire par le rapport qui existe entre le nombre des
coups au but (projectile plein ou efficace, projectile explosif) et celui des coups tirés.

Qu’est ce qu’il faut nécessairement pour réaliser la justesse d’un tir ?


Il faut :
- Que l’ensemble des coups soit dans la plus petite surface possible : C’est la précision
du tir.

103
- Que le point moyen des coups soit aussi près que possible du point à atteindre. Cette
seconde opération est réalisée par le réglage du tir.

Un tir est juste ?


Il est dit juste lorsqu’il est précis et réglé à la fois..

Un tir précis ? C’est quand le groupement est petit

Comment se caractérise la précision d’un tir ?


Elle se caractérise par la valeur des écarts équiprobables en direction et en portée.

Un tir est réglé ? Quand le point moyen est plus prêt du point à viser point à atteindre.

Qu’appelle-t-on écart radial ?


C’est la résultante des écarts en direction et en hauteur qui sépare le point moyen du
groupement de chacun des deux axes rectangulaires passant par le point B.

Comment se définit l’efficacité des projectiles au but ?


Elle se traduit par :
- Leur puissance de pénétration,
- Leur pouvoir destructif sur le matériel,
- Leurs effets sur le personnel.

Quand considère- t-on sur le terrain un tir comme étant réglé ?


Un tir est considéré comme étant réglé, lorsque le point moyen à atteindre est coiffé par les
rafales ou encadré par des nombres égaux de coups courts et longs, de coups à droite et de
coups à gauche.

Combien de sortes de gerbes d’éclats d’obus existe- il ?


- Gerbes d’ogive : Peu dense, projeté vers l’avant,
- Gerbes de culot : Très peu dense, constitué de gros projectiles vers l’arrière.
- Gerbes latérales : La plus importante constituant une nappe très étroite sensiblement
perpendiculaire à la direction de tir.
Les tir instinctifs au PA :
- Tir au jeter
- Tir juger
Les différentes positions fondamentales de tir du LRAC 89mm :
- Coucher
- Genou à terre
- debout
92-Comment est la densité s’il s’agit d’un tir à projectiles pleins ?
Elle est fonction des seuls projectiles atteignant le but.
93-Comment est la densité s’il s’agit d’un tir à projectiles explosifs ?
Elle est fonction des projectiles atteignant la surface de l’objectif.
94-Comment peut-on obtenir l’efficacité d’un tir juste ?
Elle est obtenue d’autant plus rapidement que les projectiles se succèdent plus vite.
95- Qu’est ce qu’une vitesse pratique d’une arme ?
C’est le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés efficacement en une minute compte
tenu des arrêts imposés par le service de l’arme.

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96- Comment appelle-t-on la vitesse de fonctionnement ou cadence de tir pour une arme
automatique ?
C’est le nombre de coups que l’arme tirerait en une minute, si aucune interruption ne se
produisait dans son fonctionnement.
97- Qu’appelle-t-on débit d’une arme ?
C’est le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.
98- Qu’appelle-t-on régime de tir ?
Il combine le débit avec le temps de repos.
99- Qu’appelle-t-on rafale d’une pièce ou d’une arme automatique ?
C’est l’ensemble des coups tirés successivement par une arme au débit maximum dans un
temps très court et à la suite d’un seul commandement.
100- Qu’appelle-t-on rafale d’un élément de feu de plusieurs pièces ?
C’est l’ensemble des coups tirés par plusieurs pièces sur le même objectif sans intervalles
déterminés.
101- Qu’appelle-t-on feu de manœuvre ?
Lorsque les feux sont destinés à créer les événements fondamentaux, servant de base à la
manœuvre dans sa conception et dans sa conduite.
102- Qu’appelle-t-on feu d’appui ?
Lorsqu’ils sont destinés à renforcer l’action d’unité en mouvement en vue de permettre ou de
faciliter la manœuvre de ces unités. Les armes légères ne permettent d’effectuer que des feux
d’appui. D’après leur emploi dans le cadre de la bataille.
103-Comment sont appelés d’une manière générale les tirs ?
Ils sont appelés :
- Feux de manœuvre,
- Feux d’appui

viser un point ?
C’est diriger la ligne de mire ou le plan de pointage sur ce point. Le point à viser ou point de
pointage est pris soit dans l’objectif lui-même soit en dehors
104-Comment appelle-t-on les feux dans le cadre de la bataille ?
Dans le cadre de la bataille, Les feux d’appui prennent le nom de :
- Tirs de préparation : Exécutés avant le débouche d’une attaque ou d’une contre-
attaque amie pour la faciliter,
- Tirs de soutien immédiat : Destinés à appuyer au plus près le premier échelon du
dispositif de combat offensif,
- Tir de protection : Prolonge les tirs de soutien immédiat, en prenant à parti les moyens
ennemis susceptibles d’agir à distance contre le dispositif ami.
- Tirs de protection rapprochée : Destinés plus particulièrement à couvrir un dispositif
offensif contre les vues et les feux lointains de l’ennemi, éventuellement contre les
menaces d’une réaction d’éléments adverses.
- Tirs de contre-préparation : S’attaque aux préparatifs offensifs de l’adversaire et plus
spécialement aux échelons près à déboucher.
- Tirs d’arrêt : Visent à briser et dissocier une attaque adverse après son débouché et
avant qu’elle n’aborde les éléments amis. Les tirs d’arrêt des armes légères s’appliquent
normalement au plus près, ils sont prolongés et complétés par des tirs d’artillerie
.Fusil de précision : H +L ≤ 40 ( ne pas utiliser pour des tirs de grenades à l’instruction
Fusil standard : 40 ≤ H+L ≤ 60( il est apte combat
Fusil inapte à faire campagne : 60 ≤ H+L ≤ 100 (utiliser pour l’instruction du tir instinctif
Fusil à reverser : H+L ≥ 100
Il y’a quatre niveaux de nuit :

105
- Niveau1 : nuit claire elle permet de distinguer l’horizon de différencier le paysage et de
voire jusqu’à plus de 200m
- Niveau 2 :Une nuit qui est claire et permet de discerner le paysage de nuit de voir
jusqu’à environ 100m
- Niveau 3 : elle est sombre et permet de distinguer les objets jusqu’à environ 30m
- Niveau 4 : nuit très sombre permet de déceler difficilement des objets à moins de 10m
Comment regarder la nuit :
- Regarder en vision décentrée pour recevoir l’image dans la rétine l’objet observé de nuit
- Balayer du regard l’observation (linéaire ou spirale)
- Observer des yeux (observation binoculaire) pour avoir un champ de vision étendu et
l’impression du relief
- Exploiter les contrastes (claire obscure pour différencier les objets)
- Contrôler l’imagination pour éviter les abus d’impression trompeuse
Le pointage de nuit se fait :
- De nuit l’objet est vu en vision décentrée et ne dure pas sur la rétine le tireur profite
pointer en vision centrée et tirée

Comment pointer de nuit :


- Pointer en vision décentrée (observer)
- Pointer en vision centrée en : balayant le regard par un système d’observation
- Voir le guidon au passage en vision centrée par sa proximité au moment du balayage
- Pointer rapidement en vision centrée et tirer
- Si l’image disparait reprendre le balayage du regard en vision décentrée

Comment éviter l’éblouissement :


- Fermer les deux yeux à l’annonce d’une lumière c’est n’est bon pour le tireur qui doit
profiter de cet éclairage pour cela il ferme un œil.
Le balayage se fait :
- Ne pas fixer du regard l’objet sous peine de le perdre de vue la nuit parcourir du regard
par le système de balayage en s’attarda un instant court sur l’objet.
Comment déterminer l’œil directeur :
Désigner du doigt les deux yeux ouverts un objet de dimension réduite placé au moins à 9m :
Si le doigt reste sur l’objet quand l’œil gauche est fermé l’œil directeur est le droit
Si c’est en fermant l’œil droit l’œil directeur est l’œil gauche

106
 ALIDADE : Réglette mobile au tour d’une de ces pièces, portant une ligne de mire et
utilisée sur les fusils lance-grenades.
 APPROVISONNER : Placer des cartouches dans un magasin faisant partie de l’arme ou
de fixer sur l’arme un chargeur ou une bande garnie.
 ARME : Accrochage de la masse percutante sur une pièce appelée gâchette dans une
position telle que le ressort de percussion soit comprimé.
 ARMER : Prendre les dispositions nécessaires pour produire l’accrochage de la
gâchette.
 ARRETOIR DE GACHETTE : Pièce servant à mobiliser la culasse en position arrière
lorsqu’il n’y a plus de cartouches dans le magasin.
 BOITE DE CULASSE : Partie de l’arme qui contient et qui guide la culasse mobile. Sur
certaines armes, la boite de culasse sert de magasin.
 CADANCE DE TIR : Nombre de coups tirés par une arme en une (01) minute, déduction
faite des arrêts de tir, de quelques natures quelles soient. On l’appelle parfois vitesse
de fonctionnement.
 CARTOUCHE : Réunion d’un projectile, de sa charge propulsive et d’un étui amorcé.
 CHAMBRE : Partie extrême du canon qui reçoit la cartouche ou la charge.
 CHARGE CREUSE : Charge d’explosif dont la face destinée à être dirigée vers
l’objectif, présente un évidement sphérique ou conique. Cet évidement est recouvert
d’une feuille de métal dite revêtement métallique de la charge creuse. Les charges
creuses produisent des effets perforants, plus spécialement utilisées dans les armes
anti-chars.
 COLLECTEUR D’ETUI: Accessoire de tir destiné à recevoir les étuis au cours du tir
(Exemple : collecteur du FM 24-29)
 PORTEE PRATIQUE OU PORTEE TACTIQUE: Distance limite maximum d’emploi au
combat.
 RAYON D’EFFICACITE : Correspond au rayon d’une zone d’efficacité située au tour du
point d’éclatement et à l’intérieur de laquelle la probabilité d’atteindre un homme, est
supérieure à un demi. A ne pas confondre avec la portée limite pratique des gros éclats
qui le rayon d’une zone telle que la probabilité d’atteindre efficacement un homme situé
en dehors de cette zone soi pratiquement nulle.
 SECURITE : Mécanisme particulier ou agencement de l’arme qui interdisent certains
incidents sans interventions du tireur
 SECURITE DE BOUCHE : Sécurité propre à certains fusées d’obus et qui à pour but
d’interdire toute percussion tant que l’obus n’a pas parcouru une certaine distance.
 SECURITE DE CHARGEUR : Sécurité propre à certains pistolets et qui a pour but
d’interdire touts percussion tant que le chargeur n’a pas été introduit.
 SECURITE AU CHOC : Sécurité propre au pistolet mitrailleur à culasse non calée, qui à
pour but d’interdire tout recule de la culasse dans le cas où une de ces armes
désarmées tomberait à terre.
 SECURITE A L’OUVERTURE : Sécurité qui a pour but, sur les armes à fonctionnement
automatique à culasse calée, d’interdire l’ouverture tant que la balle n’a pas été sortie du
canon. Ceci a pour but d’éviter des crachements de gaz de l’arme.
 SECURITE A LA PERCUSSION : Sécurité qui a pour but d’interdire toute percussion
tant que le verrouillage n’est pas terminé.

107
 SURETE : Mécanisme manœuvré par le tireur et qui a pour but d’interdire toute mise de
feu indépendant à la volonté du tireur.
Partie principale :
Toute pièce une fois enlevée, l’arme n’est pas en mesure de fonctionner.
Cadence de tir :
Nombre de coup tirés par une arme en une (01) minute ; déduction faîte des arrêts de tir, de
quelques natures quelles soient. On l’appelle parfois vitesse de fonctionnement.
Portée maximale : c’est la distance que parcourt la balle dés sa sortie du canon jusqu’à son
point de chute sans rencontrer aucun obstacle.
Portée utile : C’est la distance à la quelle la balle met le combattant hors combat, hors service
le matériel.
Portée pratique : C’est la distance à laquelle la balle tue le combattant ou détruit le matériel.
Une arme est dite non automatique : lorsque toutes les opérations du cycle de
fonctionnement sont provoquées directement ou indirectement par la force musculaire du
tireur.
Une arme est dite semi automatique : lorsque l’énergie développée par les gaz assure la
presque totalité du cycle de fonctionnement, le servant que pour réaliser le départ du coup.
Une arme est dite automatique : lorsque l’énergie développée par les gaz assure la totalité
du cycle de fonctionnement, y compris le départ du coup.
Une arme est dite à culasse calée : lorsque celle-ci étant appliquée contre la face postérieure
du canon, un dispositif quelconque lui interdit tout mouvement suivant l’axe du canon.
Une arme est dite culasse non calée : lorsque la culasse est maintenue appliquée contre le
canon par la seule force du ressort récupérateur.
Vitesse initiale : c’est la distance que parcourt la balle en une (01) seconde..
Les six (06) catégories d’armes :
- arme à point
- arme d’épaule
- arme collective légère
- arme collective lourde
- arme à tir courbe
- arme légère anti char

108
PISTOLET AUTOMATIQUE DE 9mm MODELE 1950
DESTINATION :
Le pistolet de 9mm modèle 1950, est une arme automatique de poing, semi-automatique,
utilisé dans les actions à très courte distance.
01-Citez les sécurités au PA.
- Sécurité à l’armé
- Sécurité au choc, et au désarmé,
- Sécurité à la percussion,
- Sécurité au chargeur.
02-Comment est neutralisé le PA ?
Il est neutralisé par les pièces de sécurité qui sont : le ressort récupérateur et la tige-guide.
03-Quelles sont les parties principales du PA ?
- Le canon,
- Le bloc culasse ou la glissière,
- La carcasse,
- La platine,
- Le chargeur.
04-Quels sont les renseignements numériques au PA ?
- Le calibre : 9mm,
- Poids de l’arme : 0,900kg,
- Vitesse pratique de tir : 18cps/mn,
- Portée pratique : 50m,
- Pouvoir de pénétration : 15cm de sapin à 25m,
- Contenance chargeur : 9 cartouches.
- Poids du chargeur vide : 80g
- poids du chargeur plein : 185g
05-Quel est le système moteur du PA ?
 Au mouvement arrière :
- Action directe de la veine gazeuse sur la culasse,
- Court recule du canon.
 Au mouvement avant :
- Décompression du ressort récupérateur, le canon attend la culasse.
06-Expliquez la course de sécurité au PA.
Au départ du coup, le canon et le bloc de la culasse sont en position avant, les tenons de
verrouillage engagés dans leurs logements. L’axe supérieur de la biellette est légèrement
avancé par rapport à l’axe de l’arrêtoir.
Sous la poussée des gaz, l’ensemble canon-bloc culasse a reculé d’environ de 2mm, l’axe
supérieur est légèrement avancé par rapport à l’axe de l’arrêtoir (position symétrique de la
position au départ du coup) Ce déplacement correspond à la course de sécurité.
07-Expliquez le déverrouillage au PA.
Lorsque le bloc de culasse et le canon poursuivent leur mouvement vers l’arrière, la biellette
abaisse l’arrière du canon, les tenons de verrouillage quittent leurs logements. Il y a
déverrouillage.
Le mouvement du canon est limité par le contact de la tranche postérieure de la chape sur
l’entretoise de la culasse.

08- Expliquez le verrouillage au PA.


Lorsque la culasse pousse le canon vers l’avant, la biellette pivote et soulève l’arrière du
canon, les tenons de verrouillage s’engagent dans leurs logements. Il y a verrouillage.

109
09-Expliquez la course de sécurité au PA.
Lorsque l’ensemble canon-bloc culasse termine son mouvement vers l’avant par le contact de
la chape avec l’axe de l’arrêtoir.
10-Expliquez l’armé au PA.
L’armé du marteau s’effectue en deux (02) temps :
 PREMIER TEMPS
- Au cours du mouvement arrière, le tireur maintient son doigt sur la détente,
- Le bloc culasse abaisse la tête du séparateur qui comprime son ressort, le talon du
séparateur abaisse la biellette qui perd contact avec le talon de la gâchette. Il y a
échappement, sous l’action de son ressort, la tête de gâchette pivote vers l’arrière,
- Le bloc culasse fait basculer le chien qui comprime le ressort de percussion, en fin de
mouvement la tête de gâchette accroche le cran de l’armé.
 DEUXIEME TEMPS
- Lorsque la culasse est revenue en position avant, la tête du séparateur s’engage dans
l’évidement correspondant du bloc de culasse, son talon prend contact avec la biellette
qui vient s’appuyer sous le talon de la gâchette.
- Le tireur libérant la détente, celle-ci entraîne vers l’avant la barrette dont le cran
s’engage dans le talon de gâchette.
11-Expliquez la sécurité à l’armé au PA.
Si le chien armé à la main s’échappe accidentellement, son cran de sécurité vient buter sur la
tête de gâchette.
12- Expliquez la sécurité à la percussion au PA.
Tant que l’arme n’est pas verrouillée :
- La tête du séparateur ne peut pas s’engager dans l’évidement du bloc culasse, la
biellette est maintenue abaissée. Une action sur la détente n’entraîne pas le décrochage
du chien,
- Si le décrochage a lieu ( tête de gâchette et cran de l’armé usés) le chine frappe la
tranche postérieure du bloc culasse, la percussion est impossible.
13- Expliquez la sécurité au chargeur au PA.
Tant que le chargeur n’est pas accroché, le levier inférieur du séparateur, sollicité vers le bas
par son ressort, maintient la barrette abaissée : le décrochage du marteau est impossible.
Comment est neutralise le PA :
Il est neutralisé par les pièces de sécurité qui sont :
- bloc platine
- Et la tige guide
L’unité collective comprend :
- l’arme proprement dite
- deux chargeurs
- une baguette de nettoyage
- un guide technique sommaire sur le PA de 9mm modèle 1950
L’appareil de pointage comprend :
- une hausse unique à cran de mire
- un guidon rectangulaire
La longueur de la ligne de mire : 155mm

Systèmes accessoires de la puissance de feu :


- Arrêt du tir culasse ouverte en fin de chargeur
- Indicateur de chargement
- Possibilité d’armer le chien à la main
- Longueur de la ligne de mire 155mm

110
L’éjecteur se trouve à la platine
L’extracteur se trouve au bloc culasse
Le PA tire des cartouches :
A balle ordinaire
A balle traceuse
A blanc en plastiques
Avant toute manipulation :
- Retirer le chargeur
- S’assurer qu’il y’a pas de cartouche dans la chambre
L’unité collective comprend :
- l’arme proprement dite
- deux chargeurs
- une baguette de nettoyage
- un guide technique sommaire sur le PA de 9mm modèle 1950
Les opérations élémentaires au PA :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité

Evacuation de l’étui :
- Extraction en deux temps
- 1°temps à l’introduction
- 2°temps de l’ouverture
- Ejection : assure par un éjecteur fixe porté par la platine

LES GRENADES A MAIN

01-Quelle est la destination des grenades à main ?


Les grenades à main sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux
(fumigènes, incendiaires, lacrymogènes) lancées à la main. Elles sont en général destinées à
neutraliser ou à détruire des objectifs rapprochés et défilés qui ne sont pas justiciables aux tirs
directs.
02- Quelle est la composition des grenades à main ?
- Le corps,
- Le chargement,
- L’artifice d’amorçage.
03-Comment sont classées les artifices ?
- Fusée fusante à temps,
- Fusée percutante,
- Allumeur à traction.
04- Comment sont classées les grenades à main en service ?
- Grenades explosives (offensives, défensives, offensives et défensives)

111
- Grenades à effets spéciaux (fumigènes à phosphore blanc, à fumée colorée,
lacrymogène)
- Grenades d’instruction (d’exercices, inertes, bonnes de guerre utilisées pour
l’instruction)
05-Qu’est ce qu’une grenade offensive-défensive ?
C’est une grenade offensive pouvant être transformée en grenade défensive par l’adjonction
d’un renforçateur d’éclats.
06-Description du bouchon allumeur.
- Un corps en alliage léger,
- Un dispositif de sécurité,
- Un mécanisme de percussion,
- Une chaîne active.
07-Comment fonctionne un bouchon allumeur modèle 1935 ?
- La goupille de sécurité étant arrachée et la grenade lancée :
- Le levier de déclenchement (sécurité de transport) pivote vers l’extérieur,
- Le verrou est expulsé par son ressort,
- Le percuteur sous l’action de son ressort frappe l’amorce provoquant le fonctionnement
de la chaîne pyrotechnique,
- Le retard est de l’ordre de cinq (05) secondes pour les fusées destinées aux grenades
explosives ou aux grenades donnant lieu à des projections dangereuses à distance. Il
est de l’ordre de deux (02) secondes pour les grenades fumigènes et lacrymogènes.
- Dénomination en abrégé
- Grenade………………………Gr
- A main………………………….Ma
- Offensive………………………Of
- Défensive………………………Df
- Fumigène……………………….Fum
- Incendiaire……………………..Inc
- Lacrymogène………………….Lac
- Exercice…………………………X
- Inerte……………………………. .INERTE

Grenades Couleur de lettres Bande


fond
Grenades explosives Verte armée jaune
Grenade fumigènes et à gris Jaune Jaune
fumée colorées
Grenade lacrymogènes gris violet violet
Grenade incendiaires gris rouge Rouge
Grenades d’exercices bleu Jaune
renfermant au moins un
élément actif
Grenade entièrement inertes blanc bleu

LES GRENADES A FUSIL


01-Quelle est la destination des grenades à fusil ?

112
Les grenades à fusil sont constituées par des projectiles explosifs ou à effets spéciaux
(fumigènes, incendiaires, lacrymogènes) lancées au moyen d’un fusil et d’une cartouche
propulsive sans balle.
02- Quelle est la composition des grenades à fusil ?
- Le projectile,
- L’élément de propulsion.
03-Quelle est la composition du projectile ?
- Le corps,
- Le chargement,
- L’artifice d’amorçage,
- Le tube stabilisateur.
04- Quelle est la composition de l’élément de propulsion ?
- Il est composé par une cartouche sans balle, adaptée à la grenade et à l’arme.
05- Comment sont classées les grenades fusil ?
- Grenades explosives (à fusil AP, à fusil AC, à fusil mixte AP-AC)
- Grenades à effets spéciaux (fusil au phosphore, à fusil fumigène, artifices de
signalisation à feu ou à fumée colorée)
- Grenades d’instruction (d’exercices, inertes, bonnes de guerre utilisées pour
l’instruction)
06-Comment sont marquées les grenades ?
- Sur le corps du fusil : Le lotissement
- Sur la fusée : La désignation en abrégé de la fusée, le lotissement
- Sur le type stabilisateur : Le lotissement
Remarque : Certaines grenades à main peuvent être transformées en grenades à fusil par
l’adjonction d’un dispositif empenné qui assure l’extraction du dispositif de sécurité de l’artifice
d’amorçage, au départ.
Marques à la peinture ou à l’encre :
Grenades Couleur de Lettres Bande
fond
Grenades explosives Verte armée Jaune
Grenade fumigènes et à Gris Jaune Jaune
fumée colorées
Grenade lacrymogènes Gris Blanc blanc
Grenade incendiaires Gris Rouge Rouge
Grenades d’exercices Bleu Jaune
renfermant au moins un
élément actif
Grenade entièrement Blanc Bleu
inertes
Dénomination en abrégé réduit :
Artifice…………………………….Ar Eclairant……………….Ecl
Fusil……………………………….fl Fumigène……………fum
Signalisation……………………..si

113
LE FUSIL D’ASSAUT DE 5 ,56mm M16 A2 W/E (1005-01-128-9936) MODELE AOÜT 1986

01-Quelle est la destination du M16 A2 ?


Le fusil d’assaut de 5,56mm M16 A2 est une arme individuelle à tir tendu, destiné à faire des
tirs à tuer jusqu’à 550m. Elle peut tirer des cartouches à blanc grâce au dispositif M15 A2, il est
conçu pour recevoir un couteau baïonnette pour le combat corps à corps.
02- Quels sont les renseignements numériques du M16 A2 ?
- Portée maximum : 3534m
- Portée utile : 800m
- Portée pratique : 550m
- Vitesse initiale : 944,88m/s
- Cadence de tir : 800cps/mn
- Vitesse pratique de tir : -par rafale : 90cps/mn
: -coup par coup : 45cps/mn
- Régime normal d’emploi : 12 à 15cps/mn

03-Caractéristique de fonctionnement du M16 A2.


Arme automatique, à culasse semi-callée fonctionnant par emprunt des gaz en un point du
canon (frète de prise de gaz plus tuyauterie longue) alimentée par un chargeur de 30
cartouches.

Elle est alimentée par :


 Un chargeur de 25 cartouches ou
 Un chargeur de 10 cartouches
Les paries principales sont :
 Ensemble canon boite de culasse
 Ensemble mobile
 Amortisseur
 Montures et garnitures
 Ensemble crosse mécanisme de détente
 Chargeur
 Et éventuellement le couteau baïonnette
Les systèmes d’appui :
 La crosse
 Le garde main
 La poignée de mise de feu
 La bretelle

LE FUSIL D’ASSAUT MAS 5,56mm MODELE F1


01- Quelle est la destination du FAMAS ?
Le fusil d’assaut MAS 5,56mm mle F1 est une arme individuelle, automatique et à tir mixte.
Il est organisé pour le tir à balle jusqu’à 300m et pour le tir des grenades AP, AC, et AP/AV
d’un poids inférieur ou égal à 500g. Il pet être servi par un tireur droitier ou gaucher par
l’adaptation du sens de l’éjection.
02- Quels sont les renseignements numériques du FAMAS ?

114
- Portée maximum : 2500m
- Portée utile : 300m
- Vitesse initiale : 950m/s
- Cadence de tir : 1000cps/mn
- Vitesse pratique de tir : -par rafale : 100cps/mn
: -coup par coup : 30cps/mn
- Poids de l’arme nue : 3,520kg
- Poids de l’arme garnie : 4,300kg
- Pouvoir de perforation : tout casque à 300m
03-Caractéristique de fonctionnement du FAMAS.
Arme automatique, à culasse calée fonctionnant par action directe des gaz sur la culasse par
l’intermédiaire de l’étui, avec système du LAI.
04-Quelles sont les parties principales du FAMAS ?
- Le corps du fusil,
- Le boîtier de mécanisme,
- L’ensemble mobile,
- La crosse,
- La poignée garde-main.
05-Quelle est la composition de la bretelle du FAMAS ?
- Une grande lanière,
- Une petite lanière,
- Une boucle à barrette,
- Une boucle coulissante.
06-Quelles sont les sécurités du FAMAS ?
- Sécurité à la percussion,
- Sécurité à la fermeture,
- Sécurité à l’ouverture,
- Sécurité à l’arrêt du tir.
07-Expliquez la sécurité à la percussion.
Si le cran d’armé du marteau n’est pas en prise sur le cran correspondant de la gâchette
automatique, alors que le LAI n’a pas terminé sa rotation vers l’avant, la face de percussion du
marteau frappe la face arrière de la masse additionnelle.
08-Expliquez la sécurité à la fermeture.
Si le LAI entraîné par la masse additionnelle n’a pas terminé sa rotation vers l’avant, la
gâchette automatique ne peut utiliser le cran du marteau par l’intermédiaire de sa commande
09-Expliquez la sécurité à l’ouverture.
Dés le début du mouvement arrière de l’ensemble mobile, le LAI pivote vers l’arrière en
provoquant le retrait du percuteur.

10-Expliquez la sécurité à l’arrêt du tir.


Si le cran d’armé de la gâchette commandée est brisé lors de l’arrêt volontaire du tir, le cran
d’armé du marteau s’accroche sur le cran de sécurité de l’entraîneur de gâchette commandée.
11-Quelle est la fonction principale du levier d’amplificateur d’inertie ?
La fonction principale du levier d’amplificateur d’inertie est d’assurer la sécurité à l’ouverture.

115
AA 52

Destination : Arme automatique collective mle 1952 effectue des tirs tendus directs sur des
objectifs terrestres (personnels véhicules légèrement blindés) 600 à 800m pour tir de
destruction, 1000 à 1800m pour tir de neutralisation. La version FM est pour équiper les
sections de GV, la version mitrailleuse légère pour équiper les sections d’appui.
Appareil de pointage : réglable en hauteur et en direction
* guidon rabattable et fixé au canon.
* Hausse circulaire à rampe et curseur d’arrêt gradué de2 en 2 jusqu’à 600m,de 1 à 1
jusqu’à 1400m puis de 2 en 2 jusqu’à 2000m.
Renseignements numériques :
- Portée maximale : 3200m
- Portée utile : 2000m
- Portée pratique : 600 à 800m
- Vitesse initiale : 850m/s
- Pouvoir de pénétration : 70 cm de terre et de bois à 400m
- Vitesse pratique : 150c/m
Les opérations élémentaires
 l’ouverture
 fermeture
Evacuation de l’étui :
Extraction : elle s’effectue en deux (02) temps :
1° temps :
 lors de la fermeture la griffe de l’extracteur en prise avec la gorge de l’étui
2° temps :
 lors de l’ouverture la griffe de l’extracteur maintien le culot de l’étui
 éjection est assuré par deux (02) becs fixent couloir d’alimentation
Position des pièces l’arme étant prête à tirer :
 l’ensemble mobile est en position arrière une cartouche présentée
 le cran d’armé de la masse additionnelle est accroché par la tête de gâchette
 le déclencheur en position haute
 le percuteur est en retrait
 le ressort récupérateur comprimé
 lorsque le tireur agit sur la détente il se produit :
 le décrochage
 la percussion
 l’armé ou l’accrochage
Un coup vient de partir position initiale des pièces :
 un étui vide est dans la chambre
 la griffe de l’extracteur est en prise avec la gorge de l’étui
 le percuteur fait sailli dans la cuvette de tir
 l’ensemble mobile est en position avant
 le ressort récupérateur est décomprimé
 le cliquet d’entraînement est en prise sur la cartouche suivante
 la détente actionnée la gâchette abaissée

116
Systèmes accessoires de la puissance de feu :
- échange rapide du canon
- amortisseur à ressort porté par la masse additionnelle,
- organe de visée à pastilles luminescentes

LRAC 89mm
Arme collective légère anti-char, non automatique à chargement simple, conçue pour le combat
rapproché anti-char (CRAC) et faisant des tirs à vue directe. Elle est normalement servie par
un tireur et un chargeur, quelque fois un tireur seul.
Vitesse initiale : 290m/s
A moins de 31,5°c :287m/s
A plus de 20°c : 291m/s
A plus de 51,5°c :293m/s
Portée de combat :33àm
Portée maximale : 2300m
Portée utile : 400m
Portée pratique :
Sur but fixe :500m
Sur but mobile :315
Vitesse pratique : 3 à 4 coups/m
Hausse de combat : 315
Fleche de la trajectoire : 1,80m à 315m
Pouvoir de perforation :
40cm de blindage à 400m
1m de béton à 400m
Caractéristique de fonctionnement :
Arme avec chargement à la main par la mise en place d’un conteneur de roquette, à l’arrière du
canon. La mise en feu est électronique, par poignée générateur. La déflagration de l’amorce de
fusée, est toujours obtenue au point de choc de projectile sur objectif.
La distance de fonctionnement : 10m
Règles de sécurité en arrière du tube :
 8m de large
 20m de long
La lunette comporte :
 Une réticule : une échelle verticale graduée de 0 à 10 hectomètres
 Une échelle horizontale graduée en millièmes, deux courbes stadimétriques.
L’appareil de pointage comprend :
 une lunette APXM 309
 Une ligne de mire auxiliaire (moyen de secours) réglé à la hausse de combat
DESIGNATION IDENTIFICATION
Roquette anti char de 89mm modèle F1 F2 ou ROQ AC 89 F1 bande noire sur partie avant
F3 du conteneur
Roquette antipersonnel anti véhicule 89mm ROQ AP-AV89F1 Bande noire et jaune sur
mle F1 partie avant du conteneur
Roquette d’exercice de 89mm modèle F1A ROQX89 F1A bande bleu sur partie avant du
conteneur
Munition de chargement et de manipulation INERTE bande orange sur partie avant du
conteneur

117
LRAC 89mm lance de roquettes de 88,9 mm
Constitution munition : ensemble conteneur roquette
Longueur de la roquette : 60cm
Poids de la roquette sans conteneur : 2,200kg
Poids de la roquette avec conteneur :3,200kg
Poids de la charge propulsive : 300g
Poids de l’explosif de la charge : 565g
Poids de l’arme en position de transport avec lunette : 4,5kg
Poids de l’arme en ordre de tir : 7 ,5kg
Longueur de l’arme en odre de transport : 1,17m
Longueur de l’arme en ordre de tir : 1,60m
Composition de la roquette :
-une tête
-un propulseur
Types de munitions :
Munitions de combat :deux types de munitions
-roquette à tête ogive
-roquette à têtefumigène et incendiaire
-roquette anti personnel
-roquette à tête éclairante
Les munitions d’instruction :
-roquette à tête inerte à marqueur d’impact
-roquette de tir à blanc rechargeable
-roquette inerte de manipulation
Indentification et marquage :
-munitions réelles
Couleur vert armée
Inscription : AC 89 F1 : marquage jaune
Munitions d’exercice :
L’avant couleur bleu
L’arrière : couleur vert armée
Inscription : 89 X F1 en couleur jaune
Particularités :
La tête est inerte
Le propulseur est réel
Les munitions de manipulation :
La manipulation : couleur orange
Les inscriptions en caractères noires pour désigner la munition de changement et de
manipulation
Particularités : Tous les éléments sont inertes
Les parties principales sont :
-Tube
-Poignée générateur
-Système d’appui²
-L’appareil de pointage
Position des pièces l’arme prête à faire feu :
 Une munition verrouillée dans l’arme, bouchon arrière enlevé
 La manette est en position arrière sollicite par son ressort,
 L’articulation levier de basculement et noyau de fer doux sollicité par le ressort de rappel

118
 La détente est bloquée par le doigt du levier de sécurité
 Le levier de sécurité sollicite par son ressort est en contact et de l’axe d’entraînement de
la gâchette
 Les contacts de détente et de manette sont ouverts
Les systèmes d’appui :
 La poignée avant
 L’épaulière
 Le bipied
 La bretelle de transport
 Appui joue

- LE FSA MAT 49-56

DESTINATION : le fusil semi automatique de 7.5mm modèle 1949/56 est une arme
individuelle d’épaule destinée à faire des tirs à tuer jusqu’à 400m. Il est organisé pour le
lancement à tir vertical et courbe de grenade ayant un empennage de 22mm de diamètre
intérieur. Il est conçu pour recevoir un couteau baïonnette et peut recevoir la lunette de tir
APXL 806 modèle 1953.
Renseignements numériques :
- portée maximale : 3200m
- portée utile : 1200m
- portée pratique : 400m avec lunette de tir 600m à 800m
- vitesse initiale : 830 à 850m/s
- vitesse pratique : 20 cps/mn
- Pouvoir de Pénétration : 70cm de terre, de sapin à 400m
- Pouvoir de perforation : 3mm d’acier à 400m
- Contenance chargeur : 10 cartouches
- Calibre : 7,5mm
- Longueur de l’arme : 1,02m
Les parties principales :
- Le canon
- Les montures et garnitures
- Ensemble couvre culasse, boite de culasse et pontet
- Ensemble mobile
- Le chargeur
Les sécurités :
- Course de sécurité
- Sécurité à la percussion par la chape de la pièce de manœuvre
Les opérations élémentaires :
- Course de sécurité
- Déverrouillage
- Ouverture
- Fermeture
- Verrouillage
- Course de sécurité
L’armé au FSA 49/56 :
L’armé du marteau s’effectue en deux (02) temps
 1°temps ou armé provisoire :

119
Au cours du mouvement arrière de la pièce de manœuvre, le talon du percuteur puis la chape
provoque la rotation du marteau, en fin de rotation entre en contact avec le mentonnet celui à
basculer vers l’arrière en comprimant le ressort et revient se mettre en prise avec le cran
d’accrochage du marteau.
 2°Temps ou armé définitif :
Lorsque le tireur relâche la détente la gâchette et le mentonnet sous l’action du ressort de
gâchette pivotant autour de leur axe le mentonnet libère le bec de gâchette accroche le cran de
l’armé du marteau.

Position des pièces l’arme étant prête à tirer :


- l’ensemble mobile est en position avant
- une cartouche est dans la chambre
- la chape de la pièce de manœuvre est en appui sur l’épaulement avant du talon du
percuteur, le percuteur est libre pour faire un mouvement avant.
- Le marteau est à l’armé, le bec de gâchette en prise sur le cran de l’arme, le ressort de
percussion comprimé
- L’ensemble gâchette et mentonnet sollicite l’arrière par le ressort de gâchette.
En cas d’incident de tir : attendre deux minutes avant d’ouvrir la culasse pour les
conséquences d’un long feu
- Désapprovisionner, armer, mettre la sureté
- Examiner la chambre
- La cartouche ou l’étui

CONSTATIONS CAUSES REMEDES

Cartouches Munition Continuer le tir avec


normalement défectueuse d’autres munitions
percuté dans la
chambre
Cartouche non Percuteur Nettoyer l’arme
percutée cassé Enlever le corps d’étranger
ou insuffisamment ou usé Défaut
percuté de verrouillage
dans la chambre Arme
encrassée
Corps étranger
Etui non extrait Extracteur Changer l’extracteur
détérioré Nettoyer la chambre
Etui collé, Extraire l’étui
chambre
encrassée
Etui dans la boite Recul Nettoyer l’arme, vérifier que
de culasse insuffisant la balle n’est pas
de la culasse restée dans le canon
du au manque
de poussée
Cartouche Arme Nettoyer
incomplément encrassée Enlever la cartouche
introduite Cartouche Charger le chargeur
faussée

120
ou oxydée
Lèvres
du chargeur
faussé
Cartouche mal Lèvres du Changer le chargeur
présentée chargeur
ou double faussées
alimentation
Long feu Cartouche Vérifier que la balle n’est
défectueuse pas restée
dans le canon
Echappement des Rupture d’étui Enlever l’étui, l’apporter à
gaz l’armurier
par la boite de
culasse
L’arme tire par Mentonnet Charger le mentonnet
rafales brisé Changer le ressort
Ressort
du mentonnet
cassé

Le FSA 49/56 : tire des cartouches :


Cartouches à balle perforante : noire
Cartouches à balle traceuse : rouge
Cartouches à balle traceuse-perforante : rouge- noire
Cartouches à balle incendiaire : blanc
Cartouches à blanc : en matière plastique
Cartouche de tir de réduit balplast

Appareil de pointage : hausse circulaire, à œilleton, gradué de 200m à 200m, réglable en


direction guidon tronconique, protégé par deux oreilles, réglable en hauteur.

Dispositif pour le tir des grenades :


- Grille de visée à chevron pour le tir
- Manchon de 22mm
- Echelle de portée graduée de 9à 19 sur le canon
- Obturation de l’évent pour le tir des grenades

Système accessoire de la puissance de feu :


- Arrêt du tir culasse ouverte en fin de chargeur

INTRODUCTION
La pratique journalière de la gymnastique et les manœuvres très fréquentes, les agréés
sont indispensables pour que le combattant acquière les qualités de rigueur, d’adresse de

121
promptitude nécessaire au sauvetage. Les différents procédés indiqués ci-dessous pour
relever des personnes permettant de les porter surement et les ménager autant que possibles
celles qui sont blessés. Les procédés varient suivant l’état des personnes, la distance à
parcourir, le temps dont on dispose et les circonstances dans les quelles ont se trouve.

DANS LES BRAS : soulever la personne en passant un bras sous les reins et l’autre sous la
cuisse ; elle peut céder aux besoins en vous saisissant au cou. Le transport fatiguant ne
permet pas de franchir une longue distance.
SUR LE DOS : faire prendre à la personne la position assise ou debout se baisser de manière
à lui présenter le dos, elle entoure votre cou avec ses bras, la soulever en se relevant et lui
soutenir les jambes sous les jarrets.
SUR LES EPAULES : charger la personne sur l’une des épaules et la soutenir. Ce transport
permet de parcourir une plus grande distance.
SUR LA NUQUE : la personne étant chargée sur une épaule, se baisser légèrement et la main
en travers sur la nuque. Si elle a les jambes à droite, passer le bras droit entre les jambes de la
victime et saisir le poigné droit, la main gauche du porteur reste libre. Ce transport est plus
pratique, le combattant se fatigue moins vite et la victime est mieux maintenue.
EN TRAINANT : assoir la victime en la saisissant derrière les épaules, passer les bras sous les
aisselles et croiser les mains sur la poitrine, soulever légèrement le corps de la victime et le
déplacer en faisant trainer les jambes à terre. Lorsque la station debout n’est pas permise,
attacher les mains de la victime devant elle se mettre à quatre pattes sur elle, passer ses bras
autour de votre cou et la trainer.
VICTIME INERTE INCAPABLE DE CEDER : se coucher sur le coté gauche à gauche de la
victime et dans le sens de la longueur, victime étant couchée sur le dos. Passer la jambe droite
entre les jambes de la victime et crocheter la cheville droite avec le pied droit. Prendre son
poigné droit avec la main droite et se mettre sur le ventre en amenant la victime sur le dos par
une traction du bras droit et de la jambe droite soulevée.
TRANSPORT PAR DEUX COMBATTANTS
1ère TECHNIQUE : la victime est saisie par les extrémités l’un lui soulève la tête et le tronc en
passant ses bras sous les aisselles et en croisant ses mains sur la poitrine de la victime, l’autre
se place entre les jambes de manière à, la saisir sous les jarrets (victime ne pouvant pas
céder).
2èmeTECHNIQUE : la victime est assise des deux cotés, l’un des sauveteurs se place à droite
l’autre à gauche, mettant un genou à terre passant leur avant-bras sous les cuisses et sous les
aisselles et se prennent les poignés, si la victime est cédée, elle saisit les sauveteurs au
niveau de la ceinture ou par le cou.
3èmeTECHNIQUE : chaque combattant prend son poigné droit avec la main gauche, puis avec
la main droite le poigné gauche de son camarade. La victime est assise sur les mains des
sauveteurs et les entoure le cou avec les bras.

III – TRANSPORT PAR PLUSIEURS COMBETTANTS


Transport aux moyens d’une civière improvisée lorsque la personne à sauver a des
blessures, un membre cassé ou des blessures graves, on glisse sous elle avec précaution
avec un drap une couverture ou un support rigide et plusieurs sauveteurs la transportent ainsi
sans trop la faire souffrir.

La direction du génie et l’infrastructure des armées comprend :


- Un secrétariat particulier
- Trois divisions articulées en bureaux
- Division études planification organisation

122
- Division infrastructure travaux
- Division administration personnels domaine
- L’établissement du matériel du génie
- Service des travaux du génie
- Bataillon du génie
Elle assure :
L’enregistrement la conservation et la gestion du domaine militaire
L’approvisionnement des armées en matériels et matières ressortissant de l’arme du génie, elle
participe aux études relatives à l’équipement en matériel ressortissant de l’arme du génie et
des armes.
Direction du matériel des armées comprend :
- Un secrétariat particulier
- Division technique
- Division gestion matériel finance
- Division ressources humaines
- Division gestion hydrocarbure
- L’établissement de réparation et de rénovation du matériel
- L’établissement centrale des approvisionnements et des stockage du matériel
- Le bataillon du matériel
Elle assure :
L’approvisionnement en matériels autos engin blindés d’armement, d’otique et de largage, en
munitions et artifices, en carburant et ingrédients
Le stockage, la distribution et la maintenance de ces matériels, elle participe aux études
relatives à l’équipement, au soutien des armées.
La direction des transmissions et de l’informatique des armées comprend
- Un secrétariat particulier
- Division emploi et sécurité des communications
- Division logistique
- Division ressources humaines
- Division informatique
- Un établissement du matériel des transmissions
- Le bataillon des transmissions
Elle assure :
- Etude et la conception des systèmes ainsi que la réalisation des réseaux et logiciel
- Installation d’infrastructures relatives aux transmissions et informatique
- Contrôle technique du réseau
- Gestion de fréquences radios
- Participe aux études relatives à l’équipement au soutien des armées
- Liaison téléphonique et radioélectrique nécessaire aux armées
- Gestion technique des systemes informatiques des armées

Direction de l’intendance des armées comprend :


- Un secrétariat particulier
- Division ressources humaines
- Division budget finances
- Division approvisionnement
- Division étude et soutien aux opérations
- Des intendances régionales à compétence générale
- Un centre comptable des armées
- Des établissements subsistance et habillement

123
- Le bataillon de l’intendance
Mission
- L’approvisionnement des armées en matière de denrée et subsistance, effets
d’habillement, campement couchage et ameublement
- Fourniture des fonds aux corps de troupe
- Liquidation des pensions militaires
- La vérification des comptes des comptes de troupes et autre organisme par délégation
- La surveillance de l’administration des corps de troupe
- Le service des soldes des déplacements et transports
- Le conseil de gestion des corps de troupe
- Participe aux études relatives à l’équipement et au soutien des armées

Direction de la santé militaire comprend :


- Un secrétariat particulier
- Division étude contrôle
- Division administration personnels
- Division logistique
- Des organismes spécialisés
- Centre spéciale de réforme
- Un établissement du matériel de la mobilisation et du ravitaillement sanitaire des armées
- Des hôpitaux militaires
- De la chefferie santé
- Bataillon de santé
MISSION :
- L’étude et la prescription des mesures d’hygiène et de prophylaxie
- L’étude de thérapeutiques adaptées au combat
- Ravitaillement sanitaire
- Tutelle du centre spéciale de réforme
- La hiérarchie sur les hôpitaux militaires
- Elle participe aux études relatives à l’équipement au soutien des armées

Direction de la prévention et de la sécurité des armées comprend :


- Un secrétariat particulier
- Un bureau administration finances
- Division prévention études
- Division recherche contrôle
- Des organismes extérieurs comprenant :
- Des postes de préventions et de sécurités des armées auprès du cabinet du CEMGA
des états major d’armée
- Des commandants de zone,des directions de service
- Des antennes de prévention et de sécurité auprès de certains responsables de points
sensibles
MISSIONS :
- Assure la protection des personnels des documents, desmatériels des installations et
des établissements contre l’ingérence et les menés subversives de tout ordre.
- Elabore des dispositions en matière de sécurité, veille à leur exécution, vérifie le s
mesures effectue l’inspection et le contrôle des personnels spécialisés
- Assure élabore les liaisons technique avec les autres services de documentation et
recueille auprès d’eux les renseignements utiles aux armées.
- Assure les la gestion des personnels spécialisés en liaison avec l’EMGA

124
L’état major de l’armée de terre comprend :
- Un cabinet
- Une inspection
- Un poste de protection et sécurité
- Un bureau archive/Traditions
- Un état major composé de six divisions et deux centres groupés dans trois chaines et
articulés en bureaux
Chaine emploi avec :
- Division opérations
- Division logistique
- Centre opérationnel de l’armée terre
Chaine ressources humaines
- Division administration personnel
- Division formation
- Centre de documentation de l’armée de terre
Chaine étude/finance avec
- Division étude/planification
- Division budget/finance
L’état major de l’armée de l’aire comprend :
- Cabinet
- Une inspection technique
- Un poste de protection et de sécurité
- Un conseiller sécurité des vols, suivi des aérodromes et coordonnateur des aéronefs
des organismesextérieurs
- Un secrétariat général
- Un bureau archives/Traditions
- Un état major composé de quatre divisions articulées en bureaux
- Divisions opérations
- Division logistiques
- Division ressources humaines
- Division planification et finance
L’état major de l’armée de mer comprend :
- Un cabinet
- Une inspection technique
- Un poste de protection et de sécurité
- Un secrétariat général
- Un bureau archives/traditions
- Un état major composé de quatre divisions articulées en bureaux
- Division opérations
- Division logistiques
- Divisions ressources humaines
- Divisions technique
La direction de l’action sociale des armées comprend :
- Un secrétariat
- Un bureau de gestion finance
- Trois divisions articulées en bureau
- Division prévention étude
- Division réinsertion
- Division solidarité et promotion
Direction de l’information et des relations publiques des armées comprend :

125
- Un secrétariat
- Bureau de gestion
- Des ateliers d’impression
- Trois divisions articulées en bureaux
- Divisions médias et stratégies
- Division production audiovisuelle
- Division patrimoine, archives et traditions.

126
L’état : C’est une nation ou groupe de nations organisées soumises à un gouvernement et à
des lois communes.
La nation : est une communauté assez étendue d’hommes et de femmes unis par des liens
historiques ayant requis au cours d’une longue cohabitation la conscience de son unité et la
volonté de vivre en commun dans la solidarité.
NB : pour qu’il y soit un état il faut – des hommes – un territoire – une histoire – une volonté
commune.
La loi : est une règle obligatoire promulguée par une autorité souveraine qui ordonne, permet,
défend, punit.
Le citoyen : est un membre de la société qui jouit de ses droits civiques, moraux politiques
mais aussi contraint de s’acquitter correctement de ses devoirs.
Gouvernement : c’est l’ensemble des organismes politiques et des personnes exerçant le
pouvoir exécutif.
La constitution : est un document qui détermine la procédure et les organes des institutions
politiques .Elle comprend 108 articles.
Les institutions : Les institutions d’un pays étant l’ensemble des formes établies par une
constitution démocratiquement promulguée a l’effet d’organiser la vie sociale, le respect et le
gage suprême de stabilité est la condition sine qua non de toute démocratie. En effet, étant
l’expression de la volonté populaire elle ne serait remise en cause ni par un groupe,ni par un
élan, ni par une patrie, seule une volonté nationale peut en modifier la structure, le contenu.
Le pouvoir judiciaire : Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir
exécutif. Il est exerce par le conseil constitutionnel, la cour d’état, la cour de cassation, la cour
des comptes, les cours et tribunaux
Il veille au respect des lois et règlements du pays il joue aussi le rôle d’arbitre entre le pouvoir
exécutif et le pouvoir législatif.
Définition de l’Etat et de la souveraineté : La république du Sénégal est laïque,
démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction
d’origines, de races, de sexes, de religions .Elle respecte toues les croyants. La langue
officielle est le Français. Les langues nationales sont le Diola, le Malinké, le Poular, le Sérère,
le Soninké,le Wolof et toute autre langue nationale qui sera codifiée. Sa devise est « un
Peuple, un But, Une fois »
Le drapeau est composé de : trois bandes verticales de couleurs vert, or, rouge.Il porte en
vert au centre de la bande or une étoile à 5 branches.
La loi détermine le sceau et l’hymne national.
Le principe de la république du Sénégal est : Le Gouvernement du peuple, par le peuple et
pour le peuple
Les institutions de la République sont : Le pouvoir exécutif (le Président de la République et
le Gouvernement)-Le pouvoir législatif (l’Assemblée Nationale)-Le pouvoir judiciaire.
Le président de la République : est élu au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire a
deux tours. La durée du mandat est de 07 ans renouvelable une seule fois. Cette disposition ne
peut être révisée que par une loi référendaire ou constitutionnelle. Tout candidat a la
présidence doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise, qui jouit de ses droits civiques
politique et age 35 ans au moins le jour du scrutin. Il doit savoir lire et écrire parler couramment
la langue officielle. Il est le gardien de la constitution. Il est le 1 er protecteur des arts et des
lettres du Sénégal. Il est le garant de l’indépendance nationale de l’intégrité du territoire. Il
détermine la politique de la nation. Il préside le conseil des Ministres. Il signe les ordonnances

127
et les décrets. Il nomme aux emplois civils et militaires. Il est responsable de la défense
nationale. Il est le chef suprême des Armées.
Le Gouvernement : Il comprend le 1er Ministre ; chef du Gouvernement et les Ministres. Il
conduit et cordonne la politique de la nation sous la direction du 1 erMinistre Il est responsable
devant le président et devant l’Assemblé Nationale
L’Assemblée nationale : l’assemblée représentative de la république du Sénégal porte le nom
de l’assemblée nationale. Ses membres portent le titre de député.
Les députés sont élus au suffrage universel direct pour cinq (05) ans.L’assemblée National
vote les lois. Elle tient deux (02) sessions ordinaires par année. La 1 éresession s’ouvre des le
courant du 2eme semestre de l’année. La seconde section s’ouvre obligatoirement dés la 1ere
quinzaine du mois d’octobre.Le mandat du président de l’assemblée nationale est de cinq (05)
ans renouvelable.
Loi : c’est un texte soumis au vote de l’assemblée Nationale exprimant la volonté nationale.
Ce texte n’est valable qu’après approbation du président de la république.
Le conseil constitutionnel : Il comprend cinq (05) membres : le président, un vice président et
trois (03) juges. La durée de leur mandat est de six (06) ans.Le conseil est renouvelable tous
les deux (02) ans en raison du président ou de deux (02) membres outre que le président dans
l’ordre qui résulte des dates d’échéances de leur mandat.
La cour d’état : Il est juge au 1er et dernier ressort de l’excès de pouvoir des autorités
exécutives.
La cour de cassation : Il se prononce par la voie des recours en cassation sur les jugements
rendus en dernier ressort par les juridictions subordonnées
La cour des comptes : Elle juge les comptes des comptables publiques, vérifie la régularité
des recettes et dépenses, assure le bon emploi des audits, fonds et valeurs gérés par les
services de l’Etat ou par les autres personnes morales de droit public.
La haute cour de justice : Est composée des membres élus par l’Assemblée nationale et
présidée par un magistrat.
La durée du service militaire s’étend sur 25 années : est ainsi repartie : Service active :
24mois-Disponibilité : 03 ans –Première service : 15 ans – Deuxième service : 05 ans.
Les 3 secteurs de la défense nationale :- défense économique (Douane) – La défense
militaire (Armée)- L a défense civile (Police).
L’organisme chargé de la proclamation des résultats des élections : est le conseil
constitutionnel.
Les différentes sortes de tribunaux dans l’organisation judiciaire sont : les tribunaux
régionaux et les tribunaux Départementaux.
La composition du conseil supérieur de la Magistrature est : -La cour constitutionnelle – La
cour d’Etat – La cour de cassation.
Devoirs et droits d’un citoyen sont : Devoir : -participation a la défense nationale –
participation a la vie publique – participation au développement économique – respect des lois
du pays. Droits :-liberté politique – liberté syndicale –liberté sociale –liberté philosophique –
liberté de la personne humaine –liberté de la famille et la collectivité locale.
Comment et structurée l’administration territoriale au Sénégal ? L’ensemble du territoire
du Sénégal est devisé en 14 Régions – chaque région est divisée en 3 départements.
Le 1erdéputé sénégalaise au parlement Français est Baise DIAGNE.
Les organes crées après la dissolution de la cour suprême sont : -Le conseil d’état –Le
conseil constitutionnel –Les cours et tribunaux
Gouvernement : c’est l’organe renferment les plus hautes autorités de l’état qui sont chargées
de faire appliquer la loi.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONU : Organisation des Nations Unies.

128
L’ONU est constituée comme suit :
- Un secrétariat Général
- Une Assemblée Générale
- Un Conseil de Sécurité (SAC)
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Elle est
crée le 04 11 1996 pour resserrer la collaboration entre les peuples par le développement de
l’éducation, la science et la culture.
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Constitution de la CEDEAO :
- Présidence
- Secrétariat Général
- Membres
L’ANAD : Accord de Non Agression et d’Assistance en matière de Défense.
Hymne national du Sénégal est composé de 05 couplets : les paroles sont de Léopold
Sedar SENGHOR, la musique est de Hubert PEPPERT.
Les budgets soumis à l’approbation de l’assemblée nationale sont :
- Le budget de fonctionnement
- Le budget d’équipement
- Le budget d’investissement
Le président de la république est élu par suffrage universel pour 07 ans
Le rôle du conseil économique et social :
- Bien qu’il n’ait pas de pouvoir, il assiste le gouvernement dans sa politique économique et
sociale et donne son avis sur les questions à caractère financier et examine les projets de loi
qui lui sont soumis.
Le conseil constitutionnel : est chargé de veiller au respect de la constitution.
Le conseil d’état : est charge de contrôler et de conseiller l’administration (double rôle
juridictionnel et consultatif).
La différence entre Etat et Nation : L’Etat est une réalité politique tandis que la Nation est
une réalité historique.
Un amendement : est une procédure constituant à changer ou modifier une ou plusieurs
dispositions d’un projet ou d’une proposition de loi.
Référendum : invite les citoyens à se prononcer directement sur les questions d’intérêt
général, mais le plus souvent sur la modification de la constitution.
La constitution : est l’ensemble des textes Fondamentaux qui déterminent la forme du
gouvernement d’un pays.
Commune : est une collectivité locale qui regroupe les habitants du périmètre d’une même
localité unie par une solidarité résultant du voisinage, désireux de traiter de leur propre intérêt
et capable de trouver leur ressource à une action qui leur soit particulière au sein de la
communauté nationale et dans le sens des intérêts de la nation.
Les collectivités locales de la république sont :
-La région
-La commune
-La communauté rurale
La mission des collectivités locales sont : La conception, la programmation et la mise en
œuvre des actions de développement économique éducatif social et culturel d’intérêt régional,
communal ou rural.
La région : est une collectivité locale administrée par un conseil régional élu au suffrage
universel.
La mission du conseil régional : Promouvoir le développement économique, éducatif, sanitaire,
culturel scientifique de la région pour réaliser les plans régionaux de développement et

129
aménager son territoire dans le respect de l’intégrité de l’autonomie dans les attributions des
communes et des communautés rurales.
Le conseil régional est composé :
- De conseillers et des conseillères régionaux élus pour 05 ans et est l’organe délibérant de la
région.
Pour être en commune une localité doit avoir :
- Une population de plus de 2000 habitants
- Ses propres ressources
- Etre reconnu par décret
Il existe différentes catégories de communes :
- Commune de droit commun
- Commune à statut spécial
- Commune rurale
Le conseil municipal : est sous la direction du maire concourt à l’administration de la
commune. IL doit assurer à l’ensemble de la population sans discrimination, les meilleures
conditions de vie.
La communauté rurale : est constituée par un certain nombre de village du même territoire
possédant des intérêts communs. Le nombre de village dans chaque communauté rurale et la
taille des communautés sont très variables.
Le conseil rural : est une assemblée composée de représentant élus par les villageois de la
communauté.
Le conseil rural est dirigé par un président élu.
La mission du conseil rural : gère les terres, fixe le montant de la taxe rurale, discute et
arrête l’utilisation des fonds collectifs établit avec le concours des agents de l’état les
programmes prioritaires de développement.
NB : Le nombre de conseiller varie selon l’importance de la population de la communauté
rurale. Son siége du conseil rural se trouve au chef lieu de la communauté rurale.
Le pouvoir exécutif : est incarné par le président de la République et son gouvernement. Le
président de la République est élu au suffrage universel pour une durée de 05 ans Il est
rééligible pour un second mandat.
Les attributions du président de la République sont :
-Il est le gardien de la constitution.
-Il détermine la politique de la nation.
-Il signe les ordonnances et décrets.
-Il nome a tous les emplois civil (magistrat, haut fonct).
-Il est garent de l’indépendance nationale et de la défense nationale et est chef suprême des
Armées.
-Il nomme le 1erministre et met fin à ses fonctions.
-Il nomme les autres membres du Gouvernement sur proposition du 1 erministre.
Les conditions pour être éligible président de la république :
- Etre citoyen sénégalais
- Avoir 35 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique
- Savoir écrire et lire et parler couramment le français.
NB : A la démission ou a la mort du président de la république le président de l’Assemblée
nationale le remplace pour 03 mois après de nouvelle élection sont organise
Le pouvoir législatif : est exercé par l’assemblée nationale qui formée de députés élus au
suffrage universel directe (scrutin majoritaire scrutin proportionnel).
NB : pour être député il faut :
- Etre citoyen sénégalais

130
- Avoir 25 ans au moins
- Jouir de ses droits civil et politique.
La défense nationale :
Secteurs concernés la défense concerne tous les secteurs vitaux
- La défense militaire qui relève des forces armées
- La défense civile qui relève du ministre de l’intérieur
- Le maintien de l’ordre, protection des personnes, sauvegarde des installations
- La défense économique qui relève du ministre de l’économie et finance.
Les principes les 03 principes qui doivent guider la défense nationale sont
- La permanence
- L’unité
- La décentralisation
NB : Le conseil supérieur de la défense nationale, étudie les problèmes de la défense
nationale qui lui sont soumis par le président de la république et fournit les avis et propositions
qui lui sont demandés
Ils se composent
- Du P.R
- Du P.M
- Du M.F.A
- Du M.Affaire.Etranangére
- Du M de l’intérieur
- Du M de l’économie et finance
- Du M C.E.M.GA
- Du Secrétaire Général de la R

131
But : l’instruction sur le tir a pour but essentiel la formation des tireurs au combats, afin
d’adapter l’instruction et les moyens au besoin.
L’œil directeur: c’est l’œil qui dirige le regard sur l’objet.
Accommodation : c’est clair et net.
Le pointage de l’arme comprend :
-Prendre la ligne de mire
-Viser un point marqué
la ligne de mire : c’est la droite imaginaire passant par le centre de l’œilleton et le milieu du
sommet du guidon.
Prendre la ligne de mire : c’est placer son œil directeur dans le prolongement de la ligne de
mire en arrière de l’œilleton de 4 à 7cm.
Erreur de mire : gros guidon, -fin guidon, guidon pincé à gauche, - guidon pincé à droite.
Devers à droite, -devers à gauche.
La visée : c’est dirigé la ligne de mire sur ce point marqué.
Visée conforme : c’est quand le sommet du guidon est au milieu et à la base du visuel.
Visée constante : quand le tireur effectue les mêmes opérations de pointage de manière
identique jusqu’à la fin du tir.
Erreur de visée :
Guidon trop haut
Guidon trop bas,
Guidon trop à droite,
Guidon trop à gauche.
Dispersion : c’est l’ensemble des impacts répartis sur la surface frappée et tirés de la même
façon.
Groupement : c’est le résultat des points d’impacts sur la surface frappée.
Le point moyen : c’est le centre du rectangle total de dispersion.
Le rectangle total de dispersion : c’est le résultat du regroupement composés par des droites
perpendiculairement deux à deux et parallèle deux à deux passant par les points d’impacts
extrêmes du groupement.
La dispersion dépend :
-du tireur
-de l’arme
-de la munition
-et du moment
Tir précis : c’est quand le groupement est petit.
Tir réglé : c’est quand le point moyen est plus prés du point à viser.
Tir juste : quand il est précis et réglé la fois.
Définition relative aux trajectoires :
Trajectoire : est la ligne suivie par le centre de gravité du projectile de l’origine à l’objectif.
La trajectoire des tables : est une trajectoire correspondant à conditions de tir déterminé
précise dans les tables de tir du matériel considéré.
La durée de la trajectoire : c’est le temps mis par le projectile pour aller de l’origine à un point
déterminé de la trajectoire.

L’origine de la trajectoire : est la bouche à feu du canon, la rampe ou la plate- forme.


Le plan de tir : est le plan vertical contenant l’axe du canon, de la bouche à feu ou la rampe.

132
La flèche : est le point le plus élevé de la trajectoire compté à partir du plan horizontal passant
par l’origine.
L’angle au niveau : est l’angle que fait la bouche à feu ou la rampe avec le plan horizontal.
Le point d’éclatement : est le point ou éclate le projectile.
La vitesse initiale : c’est la vitesse du projectile à l’origine de la trajectoire.
La vitesse restante : en un point de la trajectoire est la vitesse instantanée que le projectile
possède en ce point (après les effets de la déflagration qui projette la balle ; celle par sa propre
force.
Les modes de tir :
-Tir au juger,
-tir au jeter,
-tir au poser.
Les genres de tir : tir direct, - tir indirect, -tir masquer, -tir repérer.
Tir vertical : exécuté sous des angles au niveau supérieur à l’angle de portée maximale.
Tir plongeant : c’est un tir exécuté sous des angles au niveau à l’angle de portée maximale
Tir tendu : c’est un tir exécuté sous des angles au niveau inférieur à 240 m à vitesse initiale.
Tir masqué : il s’exécute derrière un obstacle rendant invisible à l’ennemi les servants de
l’arme.
Tir repéré : un tir est repéré lorsqu’on a déterminé les éléments permettant de pointer l’arme
en direction et en hauteur pour tirer sur nu objectif devenu invisible (nuit – brouillard – fumée)
Tir indirect : lorsque le pointage en direction est fait sur un point distinct de l’objectif et le
pointage en hauteur par rapport au plan horizontale
Les mesures de sécurité au champ de tir :
- Le directeur de tir
- Le sous-officier TAM
- Les vedettes
- L’infirmier
- Les fanions
- L’ambulance
- Le clairon
- Et éventuellement un gendarme pour constat
Les mesures de sécurités au tir d’instruction sont au nombre de (05) :
- En avant du pas de tir
- En arrière du pas de tir
- Au pas de tir
- Inspection des armes
- Ramassage des étuis
La ligne site : est la droite qui joint l’origine à l’objectif
L’angle de site : est l’angle que fait la ligne site avec le plan horizontale
Justesse de tir dépend :
- du matériel
- du tireur
- et du chef qui conduit le tir
les mesures de sécurité en avant du pas de tir sont :
- il est formellement interdit de passer entre les tireurs et les cibles lorsque les tireurs sont
au pas de tir.
Les mesures de sécurité au pas de tir :
- le port du casque lourd est obligatoire
- l’arme doit être toujours dirigée dans la direction des cibles
- exécuter les commandements de tir du directeur de tir au fur à mesure qu’il les donne

133
Les mesures de sécurité en arrière du pas de tir :
- l’arme doit être toujours en sécurité
- il est formellement interdit de manœuvrer la culasse, d’approvisionner, d’armer, de
charger ou d’appuyer sur la détente
- Ramassage des étuis :
- le nombre d’étuis ramassés doit être égal au nombre de cartouches tirées.
Inspection des armes :
- l’inspection des armes doit se faire avant et après le tir.
Les modes de lancer fondamentaux de grenades sont :
- Le lancer par détente de bras fléchi
- Le lancer par balancer de corps
Tir direct : c’est lorsque le pointage est fait sur l’objectif lui même avant et pendant le tir.
Débit d’une arme : c’est le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.
Densité de tir : c’est le nombre coups tombant effectivement par unité de surface du terrain.
Elle peut être complétée par une notion de temps.
Vitesse pratique de tir d’une arme : c’est le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés
efficacement en une minute, compte tenu des arrêts imposés par le service de l’arme.
Cadence de tir : c’est le nombre de coups que l’arme tirerait en une minute si aucune
interruption ne se produisait dans son fonctionnement.
Tir au passage: lorsque le plan de pointage se déplace bar bond et s’immobilise au moment
du tir.
Tir au suivant ou tir accompagné : lorsque le plan de pointage se d déplace d’une façon
continu avec l’objectif.
Tir d’enfilade : c’est tout tir dirigé dans le sens de la grande dimension de l’objectif.
Hausse : c’est un appareil gradué, articulé, éventuellement dérivable qui permet de déplacer
plus ou moins la ligne de mire par rapport l’axe du canon.
Objectif de tir : est l’élément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur
lequel devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.
Tir efficace : lorsqu’il obtient le maximum d’effets sur toute la surface de l’objectif.
L’efficacité de tir dépend :
- de la justesse de tir
- des effets du tir
- de la densité de tir
Le tir au poser : lorsque le tireur prend la position la plus favorable à la précision et ajuste
avec soin.
Le tir réflexe : c’est un tir revêtant en général la forme d’un véritable réflexe sont souvent
groupés sous la dénomination de tir instinctif et sont au nombre de deux (02).
Le tir au juger : c’est lorsque le tireur surpris presque à bout portant appuie sur la détente
sans épauler ni viser, l’arme étant maintenue à la hauteur de la hanche.
Le tir au jeter : lorsque le tireur surpris à courte distance, épaule rapidement et tire sans
utiliser les appareils de pointages.
Hausse de combat : est la hausse pour laquelle la flèche de la trajectoire n’excède pas la
hauteur de l’objective habituel.
La dérive : est l’écart angulaire horizontal entre le plan de pointage et le plan de tir, Lorsque le
pointage ne se trouve pas exactement dans l’alignement de l’objectif.
Objectif de tir : l’élément ennemi ou la portion de terrain délimitée avec précision sur laquelle
devront être obtenus les effets prescrits par la mission de tir reçue.

Efficacité dépend :
- De la justesse du tir

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- Des effets des projectiles
- De la densité de feu
Vitesse pratique : le nombre maximum de coups qui peuvent être tirés efficacement en une
minute, compte tenue des arrêts imposés par le service de l’arme.

Vitesse de fonctionnement ou cadence de tir : le nombre de coups que l’arme peut tirerait
en une minute si aucune interruption ne se produisait considérée.

Débit : le nombre de coups à tirer par celle-ci dans un temps donné.

Régime de tir : combine le débit avec les temps de repos :

Rafale de pièce : est l’ensemble des coups tirés successivement par une arme au débit
maximum, dans un temps très court et à la suite d’un seul commandement.

Dispositif de lancer de grenade au FSA :


- Manchon fixe au diamètre de 22mm
- Bague coulissante limitant l’enfoncement de la grenade sur le manchon
- Réglette des potées graduée de 9 à 19 (graduation de 20 n’est pas inscrite)
- Alidade de visée destinée à assurer le pointage en direction et l’inclinaison de l’arme en
tir vertical, elle peut occuper
Soit la position 45° (pour le tir de 180 à 400m)
Soit à la position de 74° (pour le tir de 90 à 200m)
- Grille de visée, solidaire de l’alidade , destinée à assurer le pointage en direction et en
portée en tir tendu, elle comporte quatre chevrons marquées ( 100, 75, 50 et 120 AP)
placée à 74° , elle permet :
Le tir des grenades antichars aux distances comprises entre 50 et 100 m
Le tir des grenades antipersonnel jusqu’à 120m
- Obturateur d’évent destiné à empêcher l’action des gaz sur la pièce de manœuvre, il
doit être fermé pour l’exécution des tirs de grenades (levier en position relevé)

Dispositif pour le tir des grenades à fusil modèle 1936/51 :


- Manchon
- Bague coulissante
- Réglette des portées
- Alidade de visé »
- Grille de visée
- Molette de manœuvre de la réglette des portées
Fusil 1936/51 n’est organisé pour le tir vertical que sous l’angle de 45°
Les différentes positions de tir de grenades :
- A genou (tir vertical)
- Accroupi (tir vertical)
- Tireur debout (tir tendu)
- Tireur couché (tir tendu)
Les grenades antichars sont l’une des armes essentielles du combat rapproché contre les
engins blindés, de jour comme de nuit :
Elles sont utilisées uniquement en tir tendu, leur portée utile est de
- 75 m sur objectif mobile
- 100m sur objectif fixe
Leur effet de destruction est très important

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Les grenades mixtes ont sur le personnel les mêmes effets que les grenades anti-personnel
et sur les véhicules, engins blindés ou chars, une puissance de perforation limitée à 12cm de
blindage.
Les grenades à effets spéciaux sont utilisés pour :
- L’éclairement du terrain
- L’aveuglement ou la désignation d’objectifs,
- La signalisation
Mise en œuvre de l’arme pour le tir vertical:
- Etant en position de tir accroupi ou à genou
- S’assurer que le chargeur a été enlevé ou le magasin a été vidé
- Mettre l’arme à la sureté
- Relever l’obturateur d’évent
- Placer l’alidade à la position de tir
- Faire glisser la bague coulissante jusqu’à la graduation correspondante à la distance de
tir
- Engager la grenade à fond sur le manchon
- Enlever la goupille de sécurité de la grenade, avec la main droite
- Introduire dans la chambre une cartouche spéciale de lancement et fermer la culasse.
Mise en œuvre de l’arme pour un tir tendu :
- Etant en position débout à genou ou couché
- S’assurer que le chargeur a été enlevé ou que le magasin a été vidé
- Mettre l’arme à la sureté
- Relever l’obturateur d’évent
- Placer la grille de visée à la position de tir
- Repousser la bague coulissante complètement en arrière
- Engager la grenade à fond sur le manchon
- Enlever la goupille de sécurité de la grenade
- Introduire dans la chambre une cartouche spéciale de lancement et fermer la culasse.

Au combat et pour le tir : l’arme peut être portée en deux manières


-1° la bretelle passée sur l’épaule gauche, l’arme horizontale sur la partie droite du ventre du
tireur

2° la bretelle passée sur la nuque du tireur, l’arme horizontale sur le ventre


En cas d’incident de tir : le tireur
Maintient l’arme dans la direction du tir
Abandonne la détente et déppovisionne
Ramène la culasse vers l’arrière et l’y maintient
Placer la sureté si l’arme en comporte une
Annonce incident de tir sans cesser de faire face aux cibles
Attend l’arrivée d’un officier ou d’un sous officier pour résoudre l’incident
Comment désigner l’œil directeur :
L’œil directeur se désigne en montrant un objet du doigt confondu les deux yeux ouverts
enfermant un d’eux le doigt toujours dans la direction de l’objectif s’il y’à décalage des deux
c’est n’est pas l’œil directeur, il est en général situé du coté manuel du tireur
La formation des tireurs comprend :
- Un entrainement physique
- Une instruction technique comportant les tirs d’instruction
- Une instruction tactique comportant les tirs au combat
L’instruction technique a pour but :

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- Faire acquérir la connaissance de l’arme et des possibilités au combat
- Faire acquérir les connaissances relatives au tir
- Créer et développer l’habilité dans le tir puis la rapidité
- Créer et développer les reflexes du tir qui rendent automatique en toute circonstance
l’exécution des opérations à effectuer
L’instruction tactique a pour but de rendre les tireurs capables d’obtenir le rendement
maximum de leur armes au combat en utilisant l’habilité et les reflexes qu’ils ont acquis au
cours de l’instruction technique. Pour cela les conditions du combat seront recréées avec le
plus de vraisemblance possible.

Les grenades AP à fusil sont employées pour obtenir des effets comparables à ceux des
grenades défensives à main sur des objectifs situés hors portées de celle-ci

Grenade à main : arme de jet la grenade à main trouve son emploi principal dans la phase,
offensive ou défensive du combat rapproché précédant immédiatement le corps à corps. Elle
permet d’obtenir au bénéfice de l’assaillant des effets de neutralisation sur zone facilitant
l’abordage de l’adversaire et au bénéfice du défenseur des effets de destruction important sur
l’assaillant
Les grenades à main lacrymogènes sont utilisées :
- Pour les opérations de maintien de l’ordre
- Pour la réduction des abris, elles grottes locaux fermés
- Utilisée en plein aire, elles ne nécessitent pas le port du masque, mais dans ce cas le
lanceur doit tenir compte de la direction du vent.
Les grenades fumigènes sont utilisées pour masquer certaines actions d’éléments amis. Elles
peuvent également servir d’artifice de signalisation par exemple pour baliser une aire
d’atterrissage ou pour jalonner la position de troupes amies

Les grenades fumigènes au phosphore agissent par leurs effets incendiaires, fumigènes
irritants, elles sont utilisées principalement :
Pour détruire des objectifs facilement inflammables
Pour nettoyer des résistances isolées à l’intérieur de positions organisées ou de localités
quand un effet incendiaire est recherché
Grenade offensive produit uniquement un effet de neutralisation, qui doit être immédiatement
exploité par le lanceur ou par les autres grenadiers voltigeurs
Elle est par excellence l’arme :
- De l’assaut
- Des rencontres inopinées, en particulier la nuit
Grenade défensive produit des effets meurtriers sur le personnel et des effets de destruction
important sur le matériel, elle ne peut s’utiliser qu’à partir d’emplacements abrités son emploi
oblige le lanceur à choisir avec soin son objectif et à veiller à sa protection et à celle des
combattants voisins ces restrictions limitent, en principe son emploi aux situations défensives
Le but à rechercher dans le tir du fusil :
- Choix de l’objectif
- Choix des conditions d’ouverture de feu
- De la conduite du tir
- De la justesse de tir
Les trois positions fondamentales de tir sont :
Position tireur couché :
Le corps déporté à gauche de l’arme, l’axe du corps faisant un angle de 30 à 45° avec la
direction de l’objectif.

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Les jambes largement écartées, la jambe droite légèrement repliée pour décontracter le corps.
Les talons au sol la pointe des pieds vers l’extérieur
Le bras gauche soutenant l’arme, le coude gauche au sol légèrement décalé par rapport à
l’aplomb du fut.
La main gauche posée sur l’appui, soutenant l’arme dans sa paume, les doigts serrant le fut
sans crispation, le bras droit maintenant contre l’épaule
Le coude droit à terre suffisamment écarté pour que la ligne des épaules soit parallèle au sol.
La main droite à terre enserrant l’arme à la poignée, le pouce en travers et au dessus, l’index
prenant naturellement appui sur la queue de détente
La tete dans la direction de l’objectif
L’œil droit de 4 à 7cm de l’œilleton
La joue droite contre la crosse

Action du doigt sur la détente


L’action du doigt sur la détente doit se faire sans nuire au pointage, elle s’opère en deux
temps :
- 1°temps des que la visée est dégrossie, le tireur aborde le jeu de la détente en agissant
avec l’index sur la queue de détente
2° temps des que la visée conforme est réalisée (respiration) le tireur exerce une
pression lente, précise et régulièrement de l’index sur la queue de détente dans l’axe de
l’arme.
Selon la conformation du tireur c’est la première ou la deuxième phalange de l’index qui
prend appui sur la queue de détente. Le mouvement se fait par une rotation de
l’ensemble des premières et deuxièmes phalanges autour de la deuxième articulation
sans que la troisième phalange bouge, celle-ci doit êtrelégèrement décollée du fut le
reste de la main maintien l’arme sans crispation et ne participe pas l’action sur la
détente
Viser un objectif de combat :
- Dégrossir la visée sans quitter l’objectif des yeux
- Absorber le jeu de la détente
- Pendant un temps très court porter son regard sur le guidon qui doit être vu clair net et
bien découpé sur le point à viser
- Accommoder nettement sur l’objectif avant de faire partir le coup, les objectifs de
combat ne comportent, en général, pas de point à viser particuliers, le tireur doit donc
en choisir un. Ce sera normalement le milieu de l’objectif
-

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