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Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet Page |1
INTRODUCTION
La société PPC Barnet DRC Quarrying SA présente cette Etude de faisabilité en vue de la
poursuite des travaux d‟Exploitation de son Autorisation d‟Exploitation de Carrière Permanente
n°7649 à Zamba.
L‟Etude de faisabilité de la poursuite des travaux d‟exploitation de la carrière de PPCB sur le
périmètre couvert par l‟Autorisation d‟Exploitation de Carrière Permanente n°7649 a été menée
conformément à la Directive de l‟Annexe XVI du Règlement Minier.
PPC Barnet DRC Quarrying SA en sigle (PPCB) est une société anonyme de Droit Congolais
appartenant au groupe PPC DRC Holding.
Elle est enregistrée au Registre de commerce et du crédit mobilier et à l‟identification Nationale
respectivement sous RCCM KIN/RCCM/14-B-01676 et Id. Nat : 01-B0500-N79028M.
Cette étude concerne l‟exploitation des gisements de calcaire, sable, circonscrits dans le
périmètre couvert par cette Autorisation d‟Exploitation de Carrières Permanente n° 7649.
Ce titre de droit de carrière susmentionné est situé dans le Territoire de Songololo, Province du
Kongo Centrale.
Dans le cadre des prescrits du Nouveau Code et Règlement Miniers en vigueur en République
Démocratique du Congo, la Société PPC Barnet DRC QUARRING SA présente cette étude de
faisabilité, en vue de solliciter auprès de son Excellence Monsieur le Ministre des Mines le
renouvellement de son Autorisation d‟Exploitation de Carrières Permanente (AECP).
Après l‟acquisition de son titre minier d‟exploitation, la société PPC Barnet RDC Quarrying s‟est
rendue sur terrain et a procédé à la réalisation des travaux de découverture, d‟excavation, de
réduction granulométrique et de traitement basée sur une succession d‟opérations de
concassage et criblage.
Les matériaux extraits à la carrière alimenteront l‟usine de production de Ciment Portland
Artificiel installée à ZAMBA à l‟intérieur du périmètre couvert par l‟AECP 7649.
Depuis l‟obtention de l‟autorisation d‟exploitation de Carrière Permanente AECP 7649, la
société PPC Barnet Quarrying SA paye chaque année les droits supérficiaires au trésor
publique et au Cadastre Minier conformément à la législation Congolaise.
L‟extraction des ressources minérales dans l‟exploitation de la carrière se fait en mine à ciel
ouvert par la méthode de fosses emboitées.
L‟exploitation du gisement est composée des opérations suivantes :
- Reconnaissance du gisement (pour la sélectivité),
- Fragmentation à l‟explosif,
- le chargement – transport – stockage aux stocks tampons par pelle hydraulique et
benne rigide ainsi que l‟alimentation du concasseur par la reprise des stocks tampons.
La carrière de Zamba est ouverte pour premièrement répondre aux besoins en calcaire de
l‟usine de production de ciment de la société PPC Barnet Manuco SA.
Une planification à long terme a été conçue lors de la première étude de faisabilité faite avant
l‟ouverture de la carrière pour une période de dix ans de vie de la carrière. Une conception de la
carrière est détaillée jusqu‟à cette échéance.
Le traitement minéralurgique que connait le minerai de la carrière PPCB Zamba est la réduction
dimensionnelle et l‟homogénéisation.
Cette autorisation a connu un premier renouvellement le 03 Juin 2016 et va expirer le 04 Juin
2021.
Au cours de cette période de validité de l‟AECP, la société à envisager d e poursuivre ses activités
tout en apportant des modifications sur certaines de ses installations, la technologie appliquée,
les équipements utilisés et le process de production du ciment en vue de :
- L'accroissement du rendement du four rotatif ;
- L‟augmentation de la capacité portant sur l‟acquisition des nouveaux équipements et
matériels en vue de moderniser l‟outil de production ;
- La réduction de la consommation de l‟énergie électrique par l‟utilisation de la biomasse
en remplacement du coke métallurgique.
En vue de l‟obtention du renouvellement du permis AECP 7649 en 2015, une étude d‟impact
environnemental et social révisée a été menée par le bureau d‟étude ACEMS et bien avant en
2012 le bureau d‟études international SRK avait aussi menée une étude d‟impact
environnemental et social en vue de l‟obtention du permis d‟exploitation.
Bien que la demande ne soit pas encore assez large, la capacité élevée des engins de la
carrière pèse lourd en amortissement sur le coût de production mais en même temps cette
capacité de trop offre une opportunité d‟affaire en fourniture de service de mine et grands
travaux aux autres acteurs du secteur minier et des grands travaux de la région.
Les réserves du gisement de calcaire Zamba sont suffisantes pour couvrir d‟autres marchés de
pierres de construction en dehors de la demande en calcaire de PPC Barnet Manufacturing SA.
En conclusion, il a été prouvé que la société dispose de ressources importantes avec des
calcaires en quantité et de qualité suffisantes pour permettre d'envisager des études
supplémentaires quant à la faisabilité des extensions envisagées de l‟usine de ciment.
Page de Titre
Page de Signature
Personnes qualifiées :
La Directive ou l'annexe XVI du Règlement Minier tel que modifié 'et complété par le Décret n°
18/024 du 08 juin 2018 s'applique à l'élaboration de la présente Etude de Faisabilité pour la
demande du renouvellement des Droits d'exploitation des Produits de Carrières Permanente.
Pour ce faire, la société PPC Barnet DRC QUARRYING S.A a pris connaissance du contenu de
I' Annexe XVI du Décret évoqué ci-dessus, spécialement son titre II et s'engage de s'y
conformer conformément à l‟article 7 et sans oublier sa conformité à l'EIES/PGES.
a. Identité
1. Raison de création : PPC BARNET DRC QUARRYING
2. N° d‟Identification Nationale : 01 – B0500 – N 79028 M
3. RCCM : KIN/RCCM/14 – B- 01676
4. Date de création: 14 Février 2014
5. Forme juridique : Société Anonyme (S.A)
6. Siège social : Immeuble Horizon 4ème Etage, Av. Lukusa 50
Kinshasa
7. Siège d‟exploitation : Zamba, Secteur de KIMPESE Territoire de
SONGOLOLO, Province du KONGO CENTRALE.
8. Numéro d‟Impot: A1402387L
a. Objet social
Globalement, PPC Barnet Quarrying SA a pour objectif la recherche, l‟exploitation et la
commercialisation des produits des carrières.
D‟une manière détaillée, la société a pour objet, en République Démocratique du Congo :
La prospection, la recherche, l‟extraction, l‟exploitation de produits de carrière ; la
transformation, développement et production des produits de carrière, ainsi que toutes
opérations connexes. L‟accroissement de son patrimoine , et ce , par tous moyens , notamment
par voie d‟apport, de souscription de son patrimoine, et ce , par tous moyens , notamment par
voie d‟apport , de souscription ou d‟achats d‟actions , de parts, de fusion , d‟association ,
d‟alliance , de commande , ou autres.
Elle pourra faire toutes les opérations ou entreprises annexes ou accessoires liées directement
ou indirectement à la réalisation de son objet social.
Elle pourra s‟intéresser par toutes voies, dans toutes affaires , entreprises et/ou sociétés ayant
un objet identique, similaire et/ou connexe, et/ou qui sont de nature à favoriser le
développement de son entreprise et lui procure des matières premières et qui sont de nature à
favoriser le développement de son entreprise et lui proposer des matières premières et qui sont
de nature à favoriser l‟accroissement de son patrimoine , et ce, par tous moyens , notamment
par voie d‟apport , de souscription ou d‟achats d‟actions , de parts, de fusion, d‟association,
d‟alliance , de commande , ou d‟autres.
c. Marché boursier
Le groupe PPC LTD actionnaire majoritaire de PPC DRC HOLDING est coté à la Bourse de
Johannesburg.
d. Historique
Après l‟acquisition de son titre minier d‟exploitation, la société PPC Barnet RDC Quarrying s‟est
rendue sur terrain et a procédé à la réalisation des travaux de découverture, d‟excavation, de
réduction granulométrique et de traitement basée sur une succession d‟opérations de
concassage et criblage.
Les matériaux extraits à la carrière alimenteront l‟usine de production de Ciment Portland
Artificiel installée à ZAMBA à l‟intérieur du périmètre couvert par l‟AECP 7649.
Mr. Serge MUTAPILE est responsable des rubriques suivantes de la présente étude de
faisabilité :
Essais de Traitement des minerais ;
Procédé de Récupération et Processus de Traitement du minerai.
Mr. Serge MUTAPILE possède une expérience de près de dix ans dans le contrôle et
assurance qualité, dans la planification, exécution et coordination des procédés de
concentration, métallurgiques, des processus de pyrométallurgie, hydrométallurgie et de
traitement thermique.
Attestation de consentement
Serge MUTAPILE LEKELA
03 Bis , Avenue Chutes de Lofoy
NOMS, ADRESSES, PROFESSION Quartier Itimbiri
Commune de Kintambo, KINSHASA
Ingénieur Métallurgiste & Procédés
TITRE DE L'ETUDE DE FAISABILITE ET DATE EFFET Etude de faisabilité du projet PPC Barnet
02 Mars 2021
Je soussigné Serge MUTAPILE LEKELA, déclare par la présente, avoir lu les dispositions
de l'Annexe XV portant Directive du Ministère des mines précisant le contenu de l'étude de
faisabilité et la procédure de son approbation, telle que reprise dans le Règlement Minier
modifié et complété par le décret 18/024 du 8 juin 2018. Et j'atteste à ma connaissance,
qu'à la date du 02 Mars 2021, tous les renseignements scientifiques et techniques
contenus dans les rubriques sous ma responsabilité sont véridiques.
Ir Patrick Kambala Kazadi est Directeur des mines de la Société PPC Barnet SA. Il est
ingénieur des mines et grands travaux de l‟Université de Lubumbashi. Il a 15 ans de carrière
dans l‟exploitation des mines. Il est détenteur d‟un certificat d‟expert en fragmentation obtenu au
centre de formation X Tract en Afrique du SUD, un certificat d‟expert en « Earth moving
equipment technology and management » obtenu à WIT UNIVERSITY en Afrique du SUD et
Détenteur d‟une maîtrise en Administration des Affaires obtenu à Frankfurt School of Finance
and Management à Frankfurt en Allemagne.
Attestation de consentement
TITRE DE L'ETUDE DE FAISABILITE ET DATE EFFET Etude de faisabilité du projet PPC Barnet
02 Mars 2021
Je soussigné Patrick KAMBALA KAZADI, déclare par la présente, avoir lu les dispositions de
l'Annexe XVI portant Directive du Ministère des mines précisant le contenu de l'étude de
faisabilité et la procédure de son approbation, telle que reprise dans le Règlement Minier
modifié et complété par le décret 18/024 du 8 juin 2018. Et j'atteste à ma connaissance,
qu'à la date du 02 Mars 2021, tous les renseignements scientifiques et techniques contenus
dans les rubriques sous ma responsabilité sont véridiques.
Attestation de consentement
Franck NKongolo Wadila
31, Avenue ELUNGU
NOMS, ADRESSES, PROFESSION Quartier Masanga-Mbila
KINSHASA/MONT-NGAFULA
Economiste
mine, il a été convenu que l‟étude serait réalisée avec une étroite collaboration avec cette
dernière.
1.1.3.3. Vérification des données
Toutes les données collectées ont subi une minutieuse vérification en fonction des standards,
comparaison aux opérations similaires et références extérieur pour assurer leur fiabilité.
Dans l‟optique de l‟extension et pour répondre aux exigences du Code et Règlement Minier ; la
société PPC Barnet DRC QUARRYING avait projeté de :
- Synthétiser et consolider les données actuelles de ressource s géologiques et réserves
minières en vue de supporter la mise à jour de l‟étude de faisabilité ;
- Définir un programme d‟exploration par forages carottés en vue de :
a. Reconnaitre systématiquement les extensions latérales et en profondeur ddu
calcaire dans l‟autorisation d‟exploitation de carrière de la société autour de la
cité de Malanga ;
b. Confirmer des ressources géologiques mesurées et indiquées devant satisfaire à
l‟appel aux mines selon les critères de qualité de calcaire.
Pour la réalisation de ce programme de recherches ; la société PPC Barnet DRC QUARRYING
S.A s‟est confié au Bureau de géologues ERCOM qui a procédé aux analyses de carottes
issues de sondage.
Les sondages évoqués ci-dessus ont permis de calculer les réserves de PPC Barnet DRC
QUARRYING.
L‟estimation des réserves a été entreprise après une étude approfondie des analyses statistique
des résultats analytiques menant à la création de la 3D maquette. Ressources géologiques in
situ sous PROVED, PROBABLE et les catégories de réserves POSSIBLES ont été estimées
dans le solide corps calcaire (minéralisation) délimité par forage et carottage.
Pour les réserves PROUVEES (Code UNFC111) l‟influence du forage sur les trous ont un rayon
de 50m (100mx100m). Pour les régions au-delà de cette limite, les réserves ont été classées
PROBABLES ou INDIQUES (Code UNFC 221).
L‟influence des forages forés dans cette catégorie a été prise comme rayon de 100m
(200mx200m). Tout supplément ressources en calcaire présumées sans données de forage et
au-delà de 200mx200m l‟influence a été classée comme ressources POSSIBLES ou
INFEREES (Code UNFC 333).
Ces réserves estimées sont suffisantes pour les 3.000 T/J proposées dans l‟usine de ciment.
Sur base des hypothèses ci-dessus, pour le calcaire in situ les réserves ont été estimées
latéralement (par section), verticalement (niveau sage) et la qualité sage (grade sage).
Les réserves estimées sont de 30,35 millions de tonnes de réserves PROUVEES (Code UNFC
111), 109,06 millions de tonnes de réserves PROBABLES (Code UNFC 221) et 37,5 millions
tonnes de réserves POSSIBLES ou INFEREES (Code UNFC 333).
TOTAL 68.14 177.16 6.65 1.75 0.72 47.63 1.49 39.19 0.09 0.48 0.25 0.44 0.07 0.006 227.88
Soit :
- Réserves prouvées : 30,35Mt ;
- Réserves probables : 109,06Mt ;
- Réserves possibles : 37,5Mt ;
- Réserves totales : 177,16Mt.
En vue de l‟obtention du renouvellement du permis AECP 7649 en 2015, une étude d‟impact
environnemental et sociale révisée a été menée par le bureau d‟étude ACEMS et bien avant en
2012 le bureau d‟étude international SRK avait aussi menée une étude d‟impact
environnemental et social en vue de l‟obtention du permis d‟exploitation.
Pour lancer les opérations d‟exploitation de la carrière Zamba PPC Barnet Quarrying SA a
investi USD 10,720,020 en Propriété, Installation et Engins de carrière et le coût de production
du calcaire actuellement est estimé à 6,74$/ton de calcaire à ciment.
Les coûts et données utilisés dans la présente étude sont réels et actuels tirés des états
financiers et rapport officiels de la société PPC Barnet Quarrying SA.
PPC Barnet Quarrying SA présente un fond de roulement moyen de 1.815.230 USD pour les 5
prochaines années. Ce fonds de roulement positif permettra à l‟entreprise d‟être en mesure de
poursuivre ses activités et de disposer de fonds suffisants pour satisfaire à la fois la dette à
court terme et les dépenses opérationnelles à venir. De ce qui précède il ressort que
l‟exploitation de la carrière PPCB Zamba dans les cinq années à venir sera rentable.
Bien que la demande ne soit pas encore assez large, la capacité élevée des engins de la
carrière pèse lourd en amortissement sur le coût de production mais en même temps cette
capacité de trop offre une opportunité d‟affaire en fourniture de service de mine et grands
travaux aux autres acteurs du secteur minier et des grands travaux de la région. Les réserves
du gisement de calcaire Zamba sont suffisantes pour couvrir d‟autres marchés de pierres de
construction en dehors de la demande en calcaire de PPC Barnet Manufacturing SA.
En conclusion, il a été prouvé que la société dispose de ressources importantes avec des
calcaires en quantité et de qualité suffisantes pour permettre d'envisager des études
supplémentaires quant à la faisabilité des extensions envisagées de l‟usine de ciment.
La société PPC Barnet DRC QUARRYING sollicite le renouvellement de leur période de validité
pour la poursuite de ses activités de fabrication du ciment dont l‟objectif principal sera
d‟accroitre le volume de sa production à travers :
L'étude de faisabilité du projet de la société PPC Barnet DRC Quarrying a été préparée par la
société conformément aux dispositions de l'Annexe XVI portant Directive du ministère des
mines précisant le contenu de l'étude de faisabilité et la procédure de son approbation, faisant
partie du décret n° 038/2003 du 26 mars 2003 portant Règlement Minier tel que modifié et
complété par le décret 18/024 du 8 juin 2018, et présente les résultats des forages
d'exploration, l'estimation des ressources minérales et la planification de la mine dans les zones
de calcaire non exploitées pour le renouvellement de l‟Autorisation d‟Exploitation de Carrière
Permanente ou AECP n° 7649.
La carrière de Zamba est ouverte pour premièrement répondre aux besoins en calcaire de
l‟usine de production de ciment de la société PPC Barnet Manuco SA.
Cette usine a une capacité de production de 3000 tonnes de clinker par jour et une capacité de
production de ciment pouvant aller jusqu‟à 4040 tonnes de ciment par jour. La production
minière annuelle de la carrière de PPC Zamba est déterminée en fonction de la demande de
l‟usine qui elle-même tourne suivant sa part de marché de ciment qui est d‟environ 30% de la
La production annuelle de la Carrière planifiée est de 2922996 Tonnes au total pour les cinq
ans à venir.
Une planification à long terme a été conçue lors de la première étude de faisabilité faite avant
l‟ouverture de la carrière pour une période de dix ans de vie de la carrière. Une conception de la
carrière est détaillée jusqu‟à cette échéance.
Le traitement minéralurgique que connait le minerai de la carrière PPCB Zamba est la réduction
dimensionnelle et l‟homogénéisation.
Avec ses 53.947 km² soit 2,3% de la superficie totale du pays et une densité de 103 hab./km2,
elle compte comme principales activités l‟agriculture et le commerce.
La Province du Kongo Central s'étend entre 4° et 6° de latitude Sud, et 12° et 16° de longitude
Est et est limitée :
Le Kongo Central est traversé par le fleuve Congo du Nord-Est au Sud-Ouest sur une longueur
de 400 km dont 168 seulement sont navigables entre l'embouchure et Matadi, ville portuaire et
chef-lieu des institutions politico-administratives du Kongo Central.
Le Kongo Central est une province à haut relief, renfermant entre Kinshasa et Matadi, la chaîne
des Monts de Cristal, qui est parallèle à l‟océan et qui fait partie du système côtier qui avoisine
la côte occidentale depuis l‟Angola jusqu‟au Gabon.
L‟altitude de notre zone de projet varie entre 325 et 475 mètres.
Kimpese est une localité kino-congolaise du territoire de Songololo, située dans le district des
Cataractes dans la province du Bas-Congo. Elle compte environ 40 000 habitants.
Elle est traversée par la ligne de chemin de fer Matadi Kinshasa et par la route nationale
1kimpese est située à 11 km de Lukala, à 55 km de Mbanza-ngungu, chef-lieu du district, à 122
km de Matadi, capitale de la province et à 220 km de la capitale Kinshasa.
PPC Barnet DRC Quarrying de la République Démocratique du Congo (RDC) a décidé de
mettre en place une usine de clinkerisation de 3000 T/J à Kimpese basée sur le gisement de
calcaire de Zamba en République Démocratique du Congo (RDC).
Le gisement de calcaire de Kimpese de M/s PPC - Barnet Cement Project est situé à environ 19
km à l'ouest du village de Kimpese et à environ 250 km à l'ouest de Kinshasa, la capitale
nationale de la République Démocratique du Congo (RDC).
La route nationale (N1) relie Kinshasa à Kimpese par une route goudronnée carrossable de 230
km (en route vers le port de Matadi, un port fluvial intérieur sur le fleuve Congo et à 150 km à
l'intérieur du port maritime) et environ 7 à 8 km de route de gravier dans le au nord jusqu'au
gisement Kimpese Limestone. Malanga est la gare la plus proche du port de Matadi à la ligne
de chemin de fer à voie métrique de Kinshasa.
Le périmètre de carrières de la société PPC BARNET QUARRYING SA est situé dans la
Province du Kongo Central, Territoire de Songololo, plus globalement entre les longitudes Est
14°18‟30‟‟ et 14°20‟00‟‟, et les latitudes SUD 5°32‟30‟‟ et 5°34‟00‟‟, ainsi qu‟il est spécifié aux
annexes du Certificat d‟Exploitation des Carrières Permanente en fin du volume.
Ce périmètre se trouve entre les villages Malanga et Zamba qui sont situés respectivement à 5
et 8,5km de la route nationale n°1 reliant la ville de Matadi à la ville de Kinshasa ; Kinshasa
étant à quelques 200km du site. La voie ferrée reliant les villes de Kinshasa et de Matadi passe
à prêt de 4Km du site.
La zone calcaire proposée (ML: 7649/2011) fait partie de la feuille d'arpentage de la RDC et a
les coordonnées géographiques des sommets indiquées ci-dessous:
Les informations rempruntées des études environnementales antérieures attestent que selon la
classification de Koppen (F. Bultot 1954), le climat du Bas Congo en général et celui de la zone
du projet en particulier est du type tropical soudanien (E: Devroev et R. Venderlirden 1954, M.
Robert 1948) caractérisé par deux saisons:
1°) La saison de pluie qui commence probablement vers la fin du mois de Septembre pour
s'achever au début du mois de Mai ;
2°) La saison sèche qui s'étend sur le reste de l'année.
Toutefois, l'on observe généralement qu'à partir du mois de Janvier jusqu'en Février une petite
saison sèche de deux ou trois semaines qui interrompent souvent la saison des pluies.
Le relief da la zone du projet est dominée par le massif du Bangu qui décrit un large
synclinal d'axe orienté Nord-Est dans le 'centre duquel affleure le faisceau supérieur d‟Inkisi.
La surface du massif est régulière et s'Incline en pente douce vers le Nord et vers l'Est. Ainsi la
zone culminante se trouve dans l'Ouest de Bangu ou un alignement des points élevés se situe
en altitude comprise entre (700 et 800 m). Plus à l'Est, le plongement de la crête de Ngungu
culmine vers (700 à 720 m). Entre ces zones élevées et au-delà, l'altitude du massif, qui est de
650 à 700m, s'abaisse progressivement vers le Nord et vers l'Est jusque (550 à 600 m).
Cette allure correspond d'une part, a une large disposition synclinale dont l'axe Est-Ouest est
occupé par la vallée du Fleuve Congo et d'autre part, au raccord avec l‟aplanissement du
bassin d'lnkisi à l‟Est.
Les activités présentes dans le voisinage du périmètre minier sont l‟Exploitation des carrières
des entreprises connues notamment : la Cimenterie Nationale en sigle CINAT, la Cimenterie
Kongo, en sigle CIMKO et la Cimenterie de LUKALA en sigle CILU.
Les sources de revenu de ces populations sont l‟'agriculture, le négoce et le commerce ainsi
que le secteur public et privé.
La superficie du périmètre minier :
La superficie du périmètre minier est de 5 carres ;
L'historique des opérations minières :
Après acquisition de son titre minier d‟exploitation, la société PPC Barnet RDC Quarrying s‟est
rendue sur terrain et a procédé à la réalisation des travaux de découverture, d‟excavation, de
réduction granulométrique et de traitement basée sur une succession d‟opérations de
concassage et criblage.
La carrière PPC Zamba est ouverte sur le gisement de calcaire de Zamba, fruits de travaux de
recherches menés par la société PPC Barnet DRC Quarrying SA à travers le bureau d‟Etude
indien ERCOM en 2014 et 2015.
Avant PPC Barnet, aucune exploitation même artisanale n‟était notée dans la contrée.
L‟exploitation la plus proche est celle de CINAT, la Cimenterie Nationale à Kimpese soit 19 Km
de Malanga au SUD-Est Est. PPCB a trouvé sur son périmètre uniquement des travaux de
recherche, encore débutant initié par le groupe BARNET de qui il a hérité par cession les droits
de recherche qui ont été par la suite, transformés en Autorisation d‟Exploitation de Carrière
Permanente.
PPCB exploite actuellement la carrière PPCB Zamba couvert par l‟Autorisation d‟Exploitation de
Carrière Permanente AECP 7649 obtenu en 2011 et matérialisé par le certificat
N°CAMI/CECP/6389/2011 relatif à l‟Autorisation d‟Exploitation de Carrière permanente n°7649
octroyé au Groupe Barnet en 2011 que ce dernier a eu à céder à la société PPC Barnet
Quarrying SA par le contrat y afférent signé en date du 30 Avril 2014.
Les travaux de recherche effectués sur le périmètre minier de PPC Barnet Quarrying SA ont
abouti à l‟identification du gisement de calcaire de Zamba qui est un gisement orienté EST –
OUEST parallèle appartenant au milieu du Jurassique et au crétacé inferieur avec un
recouvrement épais de sable, gravier et sol latéritique d‟âge récent, le calcaire est presque
horizontal pendant légèrement vers le NORD - Est recouvert à la surface de sol en Cotton noir
et brousse épaisse.
Par ailleurs, la société PPC Barnet DRC QUARRYING S.A a envisagé l‟extension de ia carrière
pour poursuivre l‟'exploitation au regard du constat selon lequel la teneur en carbonate de
calcium baisse avec la profondeur et que le calcaire de bonne qualité consommable dans le
process de production peut aller jusqu'à moins de 60 mètres.
Conformément à certaines données géologiques recueillies par la société PPC Barnet DRC
QUARRYING S.A, le dépôt de calcaire est épais, presque horizontal ou légèrement incliné et
classé dans la catégorie des dépôts simples.
Par moments ces gisements nous fournissent le calcaire de haute teneur utile pour la
fabrication de poudre calcaire.
Le périmètre minier couvert par le permis AECP 7649 revenait à la société Barnet Groupe qui
s‟est jointe à PPC Ltd producteur de ciment en Afrique du Sud pour créer la société anonyme
PPC DRC Holding SA qui a créé deux sociétés à savoir ; PPC Barnet Manufacturing SA qui est
une industrie de production du Ciment et la Société PPC Barnet Quarrying SA qui est une
société Minière de production des matériaux nécessaires à la production du ciment.
Cette dernière a hérité par cession du permis de recherche qui a pour la suite été commué en
Autorisation d'Exploitation de Carrière Permanente. PPC Barnet Quarrying SA a lancé
l‟exploitation du Gisement de Calcaire de Zamba fruit de sa recherche minière en 2015, sous
l‟Autorisation d‟Exploitation des Carrière Permanente AECP N° 7649 qui a fait l‟objet d‟un
premier renouvellement en Juin 2016 pour expirer le 04 Juin 2021 d‟où la présente étude en
vue d‟un nouveau renouvellement.
Après l‟acquisition de son titre minier d‟exploitation, la société PPC Barnet DRC Quarrying SA
s‟est rendue sur terrain et a procédé à la réalisation des travaux de découverture, d‟excavation,
d‟exploitation et de cuisson au four rotatif qui renferme un gisement de calcaire avec des
substances associées (sable, latérite, argile).
La superficie du périmètre couvert par l‟AECP est de 4,25 km², vallonnée avec altitudes
topographiques variant entre 337,4 m et 444,9 m
Le gisement de calcaire en exploitation est en forme de L et s'étend du Sud au Nord sur 2 km
puis s'étend sur environ 3 km dans une direction Est.
Comme mentionné, le gisement de calcaire de Kimpese comprend d'Est en Ouest des dorsales
parallèles de tendance du Jurassique moyen au Crétacé inférieur avec un affleurement épais
de sable, de graviers et de sol latéritique (d'âge récent). Le calcaire est presque horizontal à
légèrement incliné vers le Nord – Nord-Est, recouvert de terre de coton noir et de buissons
forestiers. Les vallées sont remplies d‟éboulis, sol et argile en mort-terrain épais (6,2 m à 70,0
m d'épaisseur).
Les bandes de calcaire sont continus et épaisses et, sur la plupart des endroits où il est caché.
Une séquence stratigraphique généralisée de la zone étudiée a été établie sur la base des
données de forage en surface et en subsurface, qui est la suivante :
Âge Lithologie
Quaternaire (récente) Terre végétale argile et sable calcaire
----------------------------------- Non-conformité -------------- -----------------
Jurassique moyen – Inférieur Calcaire blanc cassé
Crétacé Calcaire gris bleuâtre et blanc
Les différentes unités lithologiques (roches) trouvées dans la région sont décrites ci-dessous :
b. Calcaire :
La bande calcaire est généralement fine à micro cristalline, moyennement dure, cassant et à
des endroits poreux dans la nature. La couleur du calcaire varie du jaunâtre au chamois et du
blanc crème au gris bleuté. Les bandes de calcaire sont épaisses, cohérentes et dissimulées
sous-sol/alluvions sur la plus grande partie de la zone.
L‟étude de faisabilité du projet a été préparée par la société PPC Barnet DRC Quarrying SA
conformément aux dispositions de l‟Annexe XVI portant Directive du ministère des mines
précisant le contenu de l‟étude de faisabilité et la procédure de son approbation, faisant partie
du décret n° 038/2003 du 26 mars 2003 portant Règlement Minier tel que modifié et complété
par le décret 18/024 du 8 juin 2018, et présente les résultats des forages d‟exploration,
l‟estimation des ressources minérales et la planification de la carrière dans les zones non
exploitées pour le renouvellement de l‟AECP.
À la date limite des données du 01 Décembre 2020, un total de 15 trous avait été exécuté, et
7.324,5 m ont été forés.
L‟état des travaux de recherches est fourni dans le tableau ci-contre.
Le forage a indiqué que les morts-terrains sont de l'argile molle, un sol ou morrum latéritique
jaunâtre ou rougeâtre et comparativement plus épais que la normale 0B (épaisseur moyenne :
27,39 m (min. 6,20 m et max. 58,18 m).
De même, le calcaire a une épaisseur assez constante de 54 m en moyenne m (Min.12,02 m en
BH n°13 et Max.112,18 m en BH n°30).
Le rapport de découverture ORE : OB est de 0,507 :1,0.
Des ensembles de données entières ont été compilées sur des feuilles Excel en tant que
données souples, puis importé dans le logiciel DATAMINE, pour la modélisation et l‟estimation
des réserves du corps minéralisé.
Le dépôt de calcaire est en couches épaisses et presque horizontal à pendage légèrement vers
l‟Est classé comme un dépôt simple.
Cependant, l‟analyse du noyau a relevé que les valeurs d‟alcalis et de SO3 sont élevées et
doivent être pris en compte dans la conception du procédé, en prévoyant une by-pass pour les
mélanges de gaz chauds volatils dans le système.
L‟analyse quantitative du calcaire montre qu‟il s‟agit d‟un calcaire de haute qualité qui nécessite
une dilution du CaO ainsi que de la teneur en SiO2, ce qui peut être compensé en mélangeant
proportionnellement avec le mort-terrain(OB) du sol.
D‟après les forages, il a été observé qu‟il y a d‟épais mort-terrain, d‟argile ferrugineuse molle et
de sol (marnes). Ce qui devrait être évaluée qualitativement comme source potentielle de
composantes de matières premières : Silice (SiO2), Fer (Fe2O3) et Alumine (Al2O3).
Des experts miniers et géologues d'ERCOM ont visité le gisement de calcaire de Zamba au
cours de la deuxième semaine de mars 2014, Ils ont travsersé le gisement complet du nord au
sud en inspectant les emplacements des trous de forage, l'observation physique du calcaire
affleurant, les emplacements d'échantillonnage en vrac, les perturbations géologiques, la
couverture du sol, la végétation et les environs. Au cours de la visite du site, l'interaction avec le
client, l'étude sur site des données disponibles, la vérification physique des emplacements des
trous de forage avec des cartes ont permis aux experts d'arriver aux considérations suivantes
pour l'ouverture de la carrière/fosse :
La zone du projet est caractérisée par une topographie légèrement vallonnée avec une
crête proéminente dans la partie nord-est de la zone d'étude.
L'altitude dans la zone de concession varie de 430 mSL (mRL) au sommet des collines à
330 mSL (mRL) dans les vallées.
L'épaisseur moyenne du calcaire est de 54 m avec un mort-terrain d'une épaisseur
moyenne d'environ 27 m.
L'emplacement proposé de la carrière se trouve dans la partie nord-est de la zone du bail
minier et au sud-ouest de la zone de l'usine.
Le gisement a une seule bande de calcaire de qualité pour la production du ciment.
Le sol de mort-terrain et les stériles qui devraient être générés au cours de l'exploitation
minière représenteront probablement environ 0,35 fois la quantité de tout-venant (ROM)
sur la durée de vie de la mine.
Il n'y a pas de puits de forage d'approvisionnement en eau situés dans la zone du projet,
autres que les trous de forage réalisés dans le cadre du programme d'exploration.
On pense que l'infiltration des eaux souterraines se produit à travers des fractures dans
le calcaire.
La nappe phréatique sur le site du projet se situe entre 30 et 60 m. La qualité de l'eau est
généralement neutre à alcaline avec un pH variant de 7,2 à 8,2.
Les quatre villages, à savoir Zamba, Malanga, Malanga Gare et Nkumba, situés à
proximité immédiate de la zone du projet et tirent leur eau de sources naturelles et de
ruisseaux pour l'approvisionnement en eau.
Au sein de la zone du projet, le sol est constitué d'un sol sablo-argileux riche en calcaire
et dolomie. Une partie substantielle du dépôt est couverte avec des buissons forestiers
épais, de l'herbe à éléphant avec un sol de coton noir (sol BC), un sol argileux et
limonitique / latéritique comme couverture supérieure sur du calcaire. De fines bandes
d'argile calcaire/siliceuse et des bandes dolomitiques sont visibles entre le calcaire
altéré et la couche arable. Il s'agit d'une roche de gravier calcaritique fragmentée de
couleur chamois clair / blanc cassé cimentée avec du carbonate de calcium et de
l'argile. C'est une roche dure et altérée qui semble s'être formée par capillarité de
l'eau souterraine dans ces conditions de terrain calcaire. L'épaisseur moyenne de ce
lit varie de 3 m à 58 m au contact de la couche superficielle et du calcaire sous-jacent.
Sur la base de données lithologique ainsi que d'analyses chimiques, une zone située au nord-
ouest de la concession a été sélectionnée comme étant la plus favorable prospection et
exploitation. Cette zone est constituée de calcaire à teneur raisonnablement élevée ainsi que
de morts-terrains relativement minces. Initialement, au cours de l'étude de phase I, sur 18
trous de forage forés, 9 ont signalés une meilleure minéralisation tandis que les 9 autres trous
présentaient des morts-terrains épais et du calcaire de mauvaise qualité.
Ainsi, cette zone a été sélectionnée pour une exploration plus approfondie dans la phase II.
Au cours de cette phase, un total de 20 autres trous ont été forés à un espacement rapproché
pour avoir une meilleure confiance sur la ressource et la qualité.
La zone de ressource préférée apparaît dans l'image ci-dessous (limite bleue).
En 2015, les paramètres de la mine ont été révisés en fonction des besoins annuels en calcaire
(tels que finalisés et fournis par PPC).
La capacité de production de la carrière a été de 60% de la capacité installée la première année
alors qu‟elle est montée à 80% la deuxième année et atteint 100% à partir de 2017.
Une tonne et demie de mort-terrain est nécessaire à enlever pour obtenir une tonne de calcaire
pendant les dix premières années de production.
De 2017 à 2021, soit sur une période de quatre années, la société a réussi à produire
1.119.252 tonnes sèches de calcaire et 1,174 Millions de tonnes de ciment ont été produits
dans l‟usine de production de Ciment Portland Artificiel.
Figure n° 7 : Contact Amérique du Sud et Afrique avec indication du pont entre le craton de São
Francisco et le craton du Congo. [ALKMIM et al., 2006 ; PEDROSA et al., 2007].
Figure n° 8 : Carte de la province du Kongo Central/Source : carte produite avec le logiciel QGIS à partir
des shape files extraits du logiciel Healthmapper.
Ces dernières représentent le Super – Groupe de l‟Ouest - Congo qui renferme le Groupe de
Matadi [ancien Zadinien], le Groupe de Seke Banza et de Tshela [ancien Mayumbien] et enfin le
Groupe des Cataractes [ancien Ouest-Congolien] [CAHEN L. 1978 ; TACK et al. 2001 ;
FRIMMEL et al. 2006 ; BAUDET et al. 2013] (Figure 8).
La structure globale de la chaîne Ouest – Congolienne présente une direction NW- SE, mais
montre une flexion prononcée dans le Kongo-Central. Sur base des observations de terrain, des
données gravimétriques, disponibles et des colonnes stratigraphiques publiées, TACK et al.
(2001) ont schématisé la section E – W de la chaîne Ouest - Congolienne.
Vers l‟est, la chaîne AWCO est accolée au craton du Congo, les plateaux sont constitués de
couches sub tabulaires du Mésozoïque et du Cénozoïque d‟origine généralement continentale
que l‟on retrouve dans toute la cuvette centrale du bassin du Congo. A l‟ouest, la chaîne est
couverte par des terrains du Mésozoïque et du Cénozoïque d‟origine généralement marine en
formations horizontales à subhorizontales liées à l'ouverture de l'océan Atlantique
[LEPERSONNE, 1974].
Vers le centre, entre Boma et Mbanza-Ngungu on trouve des roches sédimentaires, volcano-
sédimentaires à méta sédimentaires du Néo protérozoïque et du Paléo protérozoïque plissées
ou non avec des granites et des sills des dolérites. Ces roches plus âgées sont désignées dans
la littérature comme « les terrains du soubassement ». Une polarité se marque clairement dans
la distribution de l‟âge de ces terrains allant des plus vieux, paléo protérozoïques, à l‟Ouest vers
les plus jeunes, post- néo protérozoïques, à l‟Est.
1.2.6.1. Stratigraphie
Les travaux réalisés dans la province du Kongo - Central par Tack et al. (2001)
indiquent qu'en plus des formations phanérozoïques de couverture (Karoo et Post – Karoo),
affleurent dlesd formations anciennes ryptozoiques) lesquelles sont reparties en deux
Supergroupes. (Le Kimezien et l'West - Congo).
leslesquelles
Ces formations comprennent deux grands groupes qui surmontent les formations de l'lnkisi, de
haut en bas :
Groupe de Kalahari : qui a son tour comprend les deux étapes suivantes :
- Etage de limons sableux ocre du Kwango d‟âge néogène (Tertiaire supérieur} constitué
par un dépôt eolien épais d'environ 120m.
Faisceau supérieur (12) : formé de couches quartzo - schisteuse rouge lie de vin (12d),
de quartzites et shales de la luvumvu (12c), les Arkoses de Zongo (12b) et des shales
de la Morozi (12a) ;
Faisceau inferieur (11) : il comprend, les Arkoses de la Fulu (11) reposant sur le
conglomérat du Mont Bidi (10). ·
D'après Alvarez (1994), Le personne (1973) et Cahen (1978) l'Ouest - Congolien a été mis en
place en trois épisodes tectono - sédimentaires d'âge proterozoique :
1. Le premier début par une distension majeure vers 950 m, celle-ci a conduit à la
formation d'un réseau de fosses tectoniques dans le remplissage glacio - lacustre a
débouché sur la formation deltaïque de la Boenze et de la diamictlte supérieure.
INTIOMALE (2017), parle du rift de Malanga ayant produit des filons de quartz SEDEX.
2. Un épisode transgressif ayant conduit à la mise en place du Schisto-calcaire et dont
la phase régressive consécutive a débouché à la formation d'une rampe carbonates,
l'intervalle condense correspondant à la dolomie rose : progression de faces dirigés vers
le NE ;
3. Un épisode d‟épandage de la molasse issu du démantelèrent de la partie en
surrection de la chaine, lequel débouche sur la mise en place de la formation argilo -
gréseuse de la Mpioka, discordante sur le Schisto - calcaire.
Le groupe Ouest-Congolien présente la subdivision suivante de bas en haut (Tack et al; 2001) :
Le Faisceau supérieur (P), dont la lithologie se présente comme suit : des shales et
quartzites de la Liansama (P3), des quartzites feldspathiques de la Kubuzi (P2) (550m d'
épaisseur): (Formation de la Liansama-Kubuzi): Argilites rouges à gris - verts localement
carbonatées alternant, dans la partie inférieure de la formation, avec des quartzites
feldspathiques bigarrés avec localement des galets de schistes, quelques niveaux de micro
brèche à éléments carbonatés, et un niveau conglomératique à la base.
Le Faisceau inferieur composé des shales et des quartzites de la Vampa (Pl) qui reposent
sur le conglomérat de Bangu et du Niari (puissance de 400 - 500 m) : la Formation de la
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 34
Vampa comprend : des Argilites et silts gris à rouges avec intercalations de quartzites gris
localement feldspathiques, avec quelques niveaux ou lentilles conglomératiques voire
béchiques à éléments schisteux ou calcaires.
Les groupes d'lnkisi et de la Mpioka sont regroupés sous l'appellation Systeme « Schisto -
Greseux ».
Le· Sous - groupe Schisto - Calcaire, il comprend quatre Faisceaux (celui de la Ngar ou C1v, de
Bangu ou C11, de LUKALA ou C11 et de Kwilu) ou c‟est détaillé ulterieurement dans la suite du
présent texte.
Le Sous - groupe de la Mixtite supérieure : Conglomérat à pate greso - Argi carbonatée, de
couleur gris vert, à éléments polygéniques mal classés anguleux arrondis, avec quelques
intercalations de quartzites feldspathiques et des shales zonaires.
Le Sous - groupe du Haut - Shiloango, constitué de :
phyllies de couleur grisâtre qui passent au sommet de la formation des phyllies de couleur
grisâtre et des calcaires silicifiés ; présence locale de niveau oolithiques et stromatolithiques ;
• La Formation du Sansikwa inferieur on trouve des quartzophyllites très micacés et phyllites
violaces localement zonaires avec intercalations de niveaux à cherts et quelques rares niveaux
de quartzites fins gris violacés.
A la base, on a des intercalations de niveaux conglomératiques à pate argilo-feldspathiques.
A.2. Mayumbien
II est l'équivalant du Roan supérieur défini au Katanga ; il est post Zadinien et Ante Ouest -
Congolien. Par ses concentrations en Fe, Mn, Co (Au), le Mavumbien est comparable au Roan
minier du Katanga (lntiomale, 2015).
Le Mayumbien est caractérisé par une subdivision binaire : sous une formation purement
sédimentaire existe une importante séquence Volcano - sédimentaire.
a
Des intrusions acides de haute température caractère hypo volcanique et anorogénique
cl6turent la séquence. Ces granites ont donné un âge radioélectrique voisin de 1.000 ma.
Toute la séquence Volcano - plutonique du Mayumbien est caractérisée par une grande
constance de sa composition ou prédomine très largement un magma acide calco - alcalin de
type monzonitlque tendant progressivement vers un pôle plus alcalin et arthrosique.
Les formations mayumbiennes sont constituées de dépôts d'un volcanisme acide effusif ou
explosif auquel est très fortement : subordonnée l'apparition de quelques intercalations des-
laves intermédiaires à basiques préférentiellement vers la base. Les divers épanchements
volcaniques sont entrecoupés, soit par des dépôts volcano - sédimentaires qui remanient
directement des éléments des laves avoisinantes, soit par des dépôts purement sédimentaires.
A.3. Zadinien
II est équivalent du Kibarien (Katanga). Sa partie inférieure, n‟excédant pas 1500m d'épaisseur,
est composée.de Meta sédiments silici - clastiques (incluant des shales noirs), continentaux et
basaltes. Ces Meta sédiments montrent de fortes variations latérales et verticales, en
association avec l'environnement de rift continental. Ils sont surmontés par une séquence de
1600 à 2400 m d'épaisseur des roches magiques appelées Meta basaltes de Gangila, faits à
prédominance découlées tholeitiques continentales (Ongendangenda et al. 1986 ; Tack et al.
2001).
Ces complexes des roches vertes de Gangila reposent en discordance sur les metaquartzites
Zadiniens de Matadi, et il est surmonté en concordance par une formation Volcano -
sédimentaire : la Formation de la Vangu. L'ensemble de ces deux formations est appelé
faisceau de la Vangu et Gangila qui est surmonté à travers un contact anormal par le
Mayumbien.
Dans les environs de Matadi, la base du Zadinien est representée par la Formation de Palabala,
épaisse de 500m, composée essentiellement de metarhyolites, quartzites et biotitoschistes
avec un conglomérat de faible importance.
La formation de Matadi
La formation de Palabala
A l‟Est, de haut vers le bas on trouve, des quartzites micacés alternant avec des
micaschistes, des roches feldspathiques à grain fin ou des quartzites micacés, des
roches vertes feldspathiques à grain fin, surmontant un conglomérat à pâte
feldspathique et éléments du soubassement pré-Zadinien et/ou schistes noirs.
L‟appartenance au Zadinien de cette partie inférieure n‟est pas certaine ;
A l‟Ouest, se rencontrent des micaschistes et gneiss oeillés, des amphibolites et des
gneiss migmatitiques avec des zones minces quartzitiques. Outre les laves de la
formation de Gangila, des roches volcaniques basiques ou acides existent dans les
formations de matadi et de Palabala. Au sud de Matadi, le massif alcalin de Noqui,
intrusive dans le faisceau de Matadi et Palabala, a été daté à 1.000 Ma (Delhal et
Ledent, 200)
Sous-groupe de la Sansikwa ;
Sous-groupe du Haut-Shiloango ;
Sous-groupe de la LU KALA ;
Sous-groupe du Mpioka ;
C'est ainsi que le nom de la cité de LUKALA, lieu de la cimenterie, au cœur du Sous-groupe a
été pris pour designer ce Sous-groupe (BAUDET et al. 2013). Le Sous-groupe de LUKALA,
ancien Schisto-Calcaire (C) a été divisé par DELHAYE et SLUYS (19f.3), en 4 unités, soit Cl à
CIV, puis en cinq formations, soit Cl à CS, par LEPERSONNE et al. (1973).
Les carbonates
s de la partie basale du Schisto-Calcaire sont de couleur rose, constitués de
dolomies avec fines laminassions et apports significatifs des clastiques particulièrement dans
les lamines de base ou s'observe une rythmicité des sédiments, des déformations à petite
échelle des sédiments mous et une stratification entrecroisée des carbonates rose et gris tandis
que la partie supérieure est constituée d'interstratifications de grès argileux, calcaires
oolithiques et argileux, dolomie ainsi que calcaire dolomitique.
La mise en couvre du processus de production de ciment gris par la société a été précédée par
des activités d'exploration ayant conduit à la mise en évidence du gisement de calcaire
approprié à la production du ciment portland.
En effet, les travaux bases sur les levés des affleurements, le creusèrent des puits et des
sondages ont fait l'objet de la Campanie de 6 sondages de reconnaissance réalisés en 1972
dans la partie septentrionale des périmètres d'exploitation.
S'agissant du secteur de la carrière 45 (actuelle) les sondages de 100 rn de profondeur ont été
réalisés sur différents points : autour de la carrière, au Nord Est, à l'extrémité Nord, au Nord-
Ouest, et au Sud de LUKALA.
Le résultat de ces travaux d‟exploration révèle DELPOMDOR en 2007 font état de la présence
du gisement de calcaire sur la partie supérieure du C3 (C3b) dont l'épaisseur varie entre 80 et
90 m, il s'agit des calcaires gris clair stratifies, localement oolitique ou brechitique.
La partie inférieure du C3 (C3a) épalasse de plus ou mains 100 m est formée d'une alternance
de calcaire massif gris- bleu et des shales calcareux gris bleu à gris-vert.
Toutes les données collectées ont subi une minutieuse vérification en fonction des standards,
comparaison aux opérations similaires et références extérieur pour assurer leur fiabilité.
La vérification des données peut se faire à partir des outils ci-dessous :
- Le rapport des travaux de base sur les Levés géologiques, le creusement des puits et
des sondages ont fait l'objet de la campagne de sondages de reconnaissance réalisé
sur le périmètre ;
En effet, la société a exécuté plusieurs forages d‟explorations en maille de 250m x 250m, qui
ont mis en exergue les puissances de terre de découverture, des argiles utiles et du calcaire·
utile ainsi que l'homogénéité des couches de calcaire.
La société PPC Barnet DRC QUARRYING S.A exploite depuis de décennie le calcaire et
l'argile pour la production du ciment avec une technologie et une teneur des adjuvants connue
qui ne nécessite pas des tests et d'essai pour la production.
Afin d'assurer la continuité de la production entre les ateliers et le transport externe et les
processus internes, le dépôt de minéral brut, la cour intermédiaire sent mis en place avant les
processus de concassage et de broyage grossiers pour jouer un rôle d'ajustement tampon.
L'estimation des réserves a été entreprise après une étude approfondie d‟analyse statistique
des résultats de forage et d'analyse, et étude de la 3D modèle tel que développé ici.
Les ressources géologiques in situ (réserves) ont été estimées comme un corps de calcaire
solide (minéralisation) délimité grâce à l'analyse des trous de forage et des carottes.
Pour les réserves de catégorie PROVED (UNFC Code 111), l'influence des forages les trous de
forage ont été pris à 100 mx 100 m (rayon de 50 m des deux côtés de forage).
Pour la zone au-delà de cette limite, les réserves ont été classées comme ressources
PROBABLES ou INDIQUÉES (Code CCNU 221).
Toute ressource calcaire supplémentaire déduite sans données de forage et au-delà de 200 mx
200 m l'influence ont été classés comme POSSIBLE ou Ressources INFERRED (Code UNFC
333).
La densité spécifique pour l'estimation des réserves pour les morts-terrains (Top Sol / argile /
argile ferrugineuse) a été considéré comme 1,8 et pour le calcaire a été pris comme 2,6.
Le calcul de ces réserves se fait pour une hauteur de la butte de I0m sur 60% de la superficie
de 5 carrés du fait que la première passe ou le premier niveau d'exploitation est souvent
entaché des poches des stériles de couverture de la roche à exploiter.
- Les réserves estimées (prouvées et probables) sont suffisantes pour proposer une usine
de clinkérisation de 3000 T/J.
Les nouveaux Projets potentiels sur lesquels s'appuient tous les travaux de projet entrepris à
ce jour, comprennent une installation de fabrication du ciment sur la base d'une production de
clinker de 1 750 T/J, ce qui correspond approximativement à 2 000 T/J de ciment, un soutirage
sur la ligne SNEL Kwuilu.
L'intérêt de ce soutirage est de garantir une alimentation électrique essentielle à la continuité
ininterrompue des opérations du Projet.
On considère que la meilleure technique disponible pour la production du clinker est le four en
voie sèche avec multicyclones et précalcination. Le bilan thermique associé à la MTD est de
3000 MJ/tonne de clinker.
La clinkérisation est la partie la plus importante du procédé de fabrication du ciment pour ce qui
concerne les questions environnementales essentielles : la consommation d‟énergie et des
rejets à l‟atmosphère.
Le capital Social de PPC Barnet Quarrying SA est de 20000 USD réparti entre deux associés à
savoir MOKATE RAMAFOKO et la société PPC DRC HOLDING comme suit
PPC BARNET DRC HOLDING 19 980 USD
MOKATE RAMAFOKO Georges 20 USD
La société est immatriculée auprès du gouvernement de la RDC comme le montrent les
informations ci-dessous (ces informations diffèrent de celles fournies dans l'étude de
préfaisabilité en raison de l'obligation faite aux sociétés de la RDC de se conformer aux
nouvelles réglementations de l'OHADA récemment promulguées en RDC) :
a. Réseau routier
Le réseau routier est orienté NO-SE le long de la frontière entre le la RD Congo, le
Congo Brazzaville et l‟Angola, l'essentiel du commerce international passant par
l‟Angola et le port de Matadi. La route entre Kinshasa – Matadi est en bonne état.
L'alimentation électrique est bonne dans la région avec la ligne Haute Tension passant
par Kwuilu. L'usine de ciment est desservie par la SNEL, le service public
gouvernemental local. La ligne de 120kV ainsi que la sous-station de 9,1 MVA exigent
des réparations constantes.
Sans tenir compte des éventuelles remises, le tarif applicable pour le réseau haute
tension de 120 kV devrait être de l'ordre de 0,057 USD/kWh.
Pour permettre une production à un coût raisonnable, les équipements de pyrolyse des
usines de ciment auront besoin d'une alimentation régulière en électricité.
b. Eau
L'eau est fournie par captage sur la rivière LUKUNGA à 5.000m du site et alimentée
par une station de pompage et de traitement installée sur le site. A mesure que
l'exploitation minière se poursuit, les activités d'assèchement de la carrière dont le fond
s'approche de la nappe phréatique permettront d'avoir de l'eau supplémentaire. Ceci
entraînera des réductions des coûts énergétiques puisque la carrière est plus proche,
en termes de distance et d'altitude, du site et de la rivière LUKUNGA.
Le procédé de fabrication du ciment exige les matières premières suivantes qui doivent être
mélangées pour obtenir le cru souhaité :
Matériau calcaire (roche calcaire) ;
Silice ;
Alumine ;
Fer.
PPC BARNET DRC QUARRYING SA a fourni des précisions sur les six matières premières
susceptibles d'entrer dans la composition du cru. Le calcaire (M6), qui est la matière première
principale, sera disponible à l'issue des travaux d'expansion des mines actuelles. Le calcaire
constitue près de 85 % du cru pour le ciment.
M5 est la source de fer (Fe). La silice et l'alumine proviendront d'autres gisements identifiés
(M1 à M4) et situés à courte distance de l'usine.
Chaque tonne de clinker nécessite environ 1,6 t de matières premières. Une fournée se
compose d'un mélange de plusieurs matériaux afin d'équilibrer les proportions d'oxyde de
calcium, de silice, d'alumine et de fer qui sont tous présents en différentes proportions dans
chaque matériau.
En fonction de la composition du cru, les matériaux doivent être mélangés conformément aux
proportions.
Les hypothèses de composition suivantes ont été adoptées pour les besoins de la
détermination des besoins en stockage :
Calcaire : 80 %
Calcaire de haute qualité (HQ) : 5%
Schiste : 10 %
Minerai de fer : 1%
Additif : 4%
TOTAL : 100 %
Pour une production de 1 750 tonnes de clinker par jour, les matières premières à manipuler
représentent 1,6 x 1 750 = 2 800 T/J.
De plus, 206 T/J de calcaire sont nécessaires pour le broyage du ciment à maçonner.
Le broyage du ciment nécessite également 103 tpj de gypse qui sont ajoutées au clinker
pendant le broyage final.
1.2.14.1 Charbon
L'usine de ciment utilise du charbon en tant que combustible. Le charbon est très coûteux en
RDC car la production locale est limitée et de médiocre qualité. PPC BARNET DRC
QUARRYING SA a identifié une source source principale de charbon de Hwange.
Le charbon importé de Hwange au Zimbabwe présente de meilleures caractéristiques.
Il possède un pouvoir calorifique plus élevé, sa teneur en cendre est plus faible et est
considérablement plus onéreux.
PPC BARNET DRC QUARRYING SA poursuit ses recherches pour trouver d'autres sources
de charbon tout en continuant à étudier sérieusement des combustibles de substitution, comme
la biomasse, pour l'usine de ciment.
S'il s'avérait, en définitive, que le charbon soit la solution retenue pour le combustible, il sera
nécessaire de concevoir l'installation de manière à optimiser l'emploi de celui de Wankyie dans
les proportions les plus économiques.
Le gypse intervient dans le procédé de broyage du ciment. Les besoins sont inférieurs à 4-5 %
de la quantité de ciment produite et l'ajout de gypse sert à retarder le délai de prise du ciment.
Le gypse ajouté peut être d'origine synthétique ou extractive ou un mélange des deux sous
réserve qu'ils répondent aux exigences chimiques et minéralogiques.
PPC BARNET DRC QUARRYING SA envisage de se fournir en gypse synthétique auprès des
sociétés qui exploitent les mines de cuivre dont il est un sous-produit du raffinage du cuivre ou
du cobalt. Des échantillons de gypse de certaines de ces sociétés ont été analysés.
Les résultats montrent qu'il sera nécessaire de mélanger ce gypse synthétique avec du gypse
d'origine naturelle.
En général, pour la fabrication du ciment, le gypse naturel est préférable. Le gypse synthétique
est moins coûteux mais peut contenir des impuretés qui nuisent au ciment.
Il n'existe pas de code qui spécifie le seuil maximal des impuretés dans le gypse. L'industrie du
ciment est très prudente quant à l'emploi du gypse synthétique. Avant de décider de son
utilisation, des expériences sont menées en le mélangeant en différentes proportions à du
gypse naturel et en soumettant les mélanges de ciment et de béton à des essais.
Il est probable que PPC BARNET DRC QUARRYING SA sera en mesure d'utiliser un mélange
de gypse synthétique et de gypse naturel. La disponibilité des produits est confirmée et il ne
reste plus qu'à décider du mélange le plus économique.
Les installations ou infrastructures les plus proches du projet sont résumées dans le tableau ci-
contre.
Ce circuit a pour objet de broyer les roches calcaires en particules de taille appropriée pour
alimenter le four horizontal dans lequel le CaCO3 est transformé avec l‟ajout de l‟alumine,
oxyde de fer, silice, argile en clinker.
Ces investissements ont été réalisés de manière intermittente sur la période, à mesure que la
qualité des produits de PPC BARNET DRC QUARRYING SA s'améliorait et que le marché
devenait lentement plus porteur.
L'exploitation du gisement des minerais par la PPC Barnet DRC QUARRYING S.A s'opère par :
Découverture ;
Forage ;
Minage(Explosion) ;
Chargement – Déchargement ;
Transport ;
Cuisson-calcination (four);
Broyage clinker ;
Mise eh silo et ensachage.
L'usine doit se trouver loin de la ville ou habite la population, et ne doit pas créer des pollutions
sur l'environnement. L'environnement écologique local de cette zone n'est pas affecté.
Les différents intrants chimiques sont gérés de sorte à minimiser les impacts environnementaux
de pollution.
Les facteurs principaux qui nuisent à la santé et à la sécurité de l'homme sont :
Déforestation et Décapage
Modification du paysage par la destruction de la faune et la flore
Stockage de mort-terrain : aménagèrent de site· de remblai ;
Circulation des poussières et apparition des maladies respiratoires ;
Bruits et vibrations des engins miniers ;
Perturbation du comportement des populations environnantes et des espèces
propriétaires de l'habitat concerné
La société a produit plusieurs réalisations qui ont impacté la vie sociale de la communauté
locale ; le développèrent et l'essor industriel se sont réalisés avec en parallèle le développèrent
communautaire qui s'est traduit par la mise en place de routes, des ponts, les infrastructures
sociales etc…
Ce projet contribuera au développèrent de la contrée dans un programme qui sera intégré dans
son cahier des charges de responsabilité sociétale des entreprises.
En se référant aux articles 451, 477 et 478 du Décret n°038/2003 du 26 Mars 2003 portant
Règlement Minier tel que modifié et complété à son annexe VIII Titre VII du même Décret, les
Experts et les représentants de la société ont procédé à la consultation du public dans la
commune rurale et chef-lieu du territoire de SONGOLOLO concerné par le projet d'exploitation.
II s'agit :
Du chef-lieu ;
Des autres quartiers circonscrits dans la zone du projet.
Le représentant de la société, après avoir expliqué briefèrent et informer les populations sur les
objectifs poursuivis, avec les Experts. Ils ont proposé les mesures d‟atténuation et de
réhabilitation.
Les procès-verbaux de consultation du public seront conjointement signés par les parties
prenantes à la fin de la deuxième étape, lors de l'élaboration du 'cahier des charges.
A. Etudes du marché
Autrefois, le marché du ciment en RDC était régulièrement approvisionné par des cimenteries
dont la plupart sont en arrêt de production les cimenteries étaient au nombre de six (6)
cimenteries dont deux (2) dans la Province du Bas Congo {CILU et CINAT), trois (3) dans la
L‟analyse de l‟effet sur l‟environnement montre que les avantages de l‟investissement dans la
construction du projet sont très importants. La construction du projet PPC Barnet DRC
QUARRYING s‟inscrit non seulement dans la politique industrielle chinoise et répond aux
besoins de la société chinoise, mais aussi favorise le développement industriel et la
construction du République Démocratique du Congo, augmente les revenus fiscaux, offer des
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 55
L‟investissement total du projet atteignant l‟échelle de conception est de 97150,0 mille dollars
américains. Le cout total moyen de la période de production est de 45.417.844,9 dollars
américains, le revenu moyen des ventes est de 60.000 mille dollars américains, le bénéfice total
moyen est de 14.582,155 mille dollars américains.
Le taux de rentabilité interne du projet après taxe est de 22,3%, la période de récupération
totale de l‟investissement est de 5,01 ans. Le point balance annuelle de perte et de bénéfice
(BEP) estimé pour la période estimée d‟utilisation de la capacité de période estimée exprimée
par le prix de vente est de 54,68%.
Le projet de la société PPC Barnet DRC QUARRYING est financièrement viable sur la base des
paramètres techniques et économiques actuels.
Le choix de la forme structurelle dans la conception tient principalement compte des facteurs
suivants :
Volume d‟usage d‟eau : La consommation totale d‟eau de ce projet est 31529m3/j, dont
3676m3/j pour la consommation de production d‟eau neuve, 7427m3 pour l‟eau de retour
114m3.j pour l‟eau neuve vivante, 19344m3/j pour l‟eau de refroidissement, 400m3/j pour l‟eau
secondaire et 568m3/j pour la consommation d‟eau imprévue.
Sur le côté ouest de l'usine, une nouvelle sous-station totale de 120 kV est construite, avec
deux transformateurs principaux d'une capacité de 25000kVA installes dans la sous-station.
La pompe de drainage de la mine ciel ouvert du projet a une charge primaire, et la préparation
de la matière première et l'équipement de production métallurgique ont des charges
secondaires, et les charges restantes sont des charges de troisième degré.
Le calcul de la charge est basé sur la capacité de l'équipement électrique fourni par le
professionnel du processus et calculé selon la méthode de coefficient requise. Le résultat du
calcul est le suivant : après la compensation de puissance réactive des condensateurs de haute
et basse tension : cote bus 10kV dans la sous-station de tension abaissée totale.
Les instruments automatises sont responsables de l'inspection et du contrôle de taus les sous-
projets pertinents dans toute l'usine afin de faciliter les opérations de production et de gestion.
Pour les paramètres de processus importants au cours du processus de production', le système
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 57
de réglage automatique est configure pour réaliser un contrôle automatique, pour les
prérentrées de processus qui peuvent causer des accidents matériels ou personnels, une limite
de sécurité ou une alarme de limite est installée pour assurer la sécurité de production.
On utilise le mode de control centralise pour le présent projet, Une salle de control centralisée
est installée en fonction des exigences de la configuration professionnelle du processus et des
opérations de production. Pour le contrôle de processus de production du présent projet, on
utilise le système de contrôle CLP (contrôleur logique programmable, idem ci-après) et
l'architecture serveur/client pour afficher, enregistrer, accumuler, alerter, ajuster, traiter et
imprimer diverses prérentrées au cours du processus de production sur le système CLP.
Afin de répondre aux conditions de production et de vie, et d'améliorer l'air intérieur, il est
nécessaire de ventiler certains bâtiments afin d'assurer la sécurité de production et la vie
confortable, y compris les laboratoires et les salles de toilettes dans les bâtiments accessoires.
1.2.20.5 Climatisation
II faut équiper les climatiseurs appropries de type armoire et sépare dans les salles telles que la
salle de distribution électrique, la salle de commande, les bureaux, la salle de conférence, et
d'autres, selon les besoins.
La salle de contrôle des compteurs de l'atelier électrodéposition à des exigences pour la
température et l'humidité intérieures, et il faut installer des climatiseurs refroidis à l'air.
L‟industrie mécanique et les installations de soutien autour du site du projet sont relativement
.
faibles, selon la durée de service de la mine et les conditions existantes, le projet prévoit un
atelier de réparation de machines, pour réparer de manière courante l'équipement minier et de
transport et effectuer l'entretien d'autres équipements de production, les inspections mensuelles
et réparations sporadiques. La réparation de la machine et d'automatiques sont définies dans la
même usine.
L'atelier de réparation électrique est uniquement utilisé pour la maintenance simple des
équipements électriques, des alimentations électriques normales, et l'inspection d‟équipements
électriques, mais pas pour la maintenance des transformateurs et des moteurs de grandes et
moyennes dimensions. La conception est faite suivant le "dégrée D de type deux de petit
modèle" de réparation électrique.
Le dépôt d'huile solvant est utilisé pour stocker l'huile solvant 260 l dont la capacité de 100 m3
est un dépôt pétrolier à cinq niveaux. Le dépôt d'huile solvant se compose de la-chambre de
pompe à huile et de la zone du réservoir d'huile, transportée, par l'automobile pétrolier, jusqu'au
réservoir de la chambre forte verticale par la pompe centrifuge auto-amorçant 80CYZ-13.
L'alimentation d'huile est transportée de renne par la pompe à huile centrifuge de modèle
d'auto-absorbation 80CYZ-13 vers le réservoir d'huile de travail de l'atelier d'extraction à travers
le réseau de conduites intègre de l'usine.
A. Conservation de l'eau
Selon la mise en place des travaux et la disposition du plan général, les zones de prévention et
contrôle sont principalement la zone de prévention de l'érosion du sol de la mine à ciel ouvert et
du site industriel, la zone de prévention de l'érosion du sol du déversement, la zone de contrôle
de l'érosion du sol du site métallurgique, la zone de prévention de l'érosion du sol du dépôt de
résidus de protection d'environnement, la zone de prévention de l'érosion du sol des stocks et
d'autres zones de prévention de l'érosion des sols.
La perte de sol et d'eau doit être évitée en-installant une fosse de drainage (coupe), une
protection des talus, un mur de soutènement et un verdissement pour les principaux sites
industriels. Pour le site de déversement et le laitier de résidus environnementaux, la remise en
état est effectuée après la fin de la période de service, puis ·la végétation est couverte.
B. Economie d‟énergie
Le projet met strictement en œuvre les lois et règlements techniques relatifs à l'économie de
l'énergie, renforce la gestion de la conservation de l'énergie et d'autres mesures en
sélectionnant des technologies et des équipements de production avances, „économisant l'eau,
l'électricité et le pétrole.
Toutes les installations de sécurité, de santé au travail et de lutte contre l'incendie de cette
étude de faisabilité doivent être mises en place en stricte conformité avec les exigences de
«trois simultanées». La société PPC Barnet DRC QUARRYING mettra en œuvre la politique de
«la sécurité d'abord, la prévention d'abord» pour assurer une production-sure, sauvegarder la
sécurité des vies et des biens du peuple, et protéger l'environnement naturel.
1.2.22 Interprétations, Conclusions et recommandations
2.1 Aperçu du cadre juridique et historique des droits miniers et géographie de la zone
du projet d’autorisation d’exploitation de carrière permanente
Il est du devoir de l‟Etat de veiller à l‟usage rationnel des ressources limitées dont il dispose en
vue de réaliser des progrès dans le domaine économique et atteindre les meilleurs objectifs
sociaux de ses populations, à travers la maîtrise des investissements proposés par les
exploitants ; investissements qui doivent être mis en place conformément au plan de
développement de tous les secteurs de la vie économique nationale.
La mise en œuvre de cette politique nationale de développement s‟appuie entre autres, sur les
projets miniers et industriels.
C‟est donc en vue de montrer que l‟exploitation des gisements de calcaire, dont elle détient le
titre d‟exploitation dans la province du Kongo Central et que les ressources naturelles de l‟Etat
Congolais sont utilisées à bon escient, que la société PRETORIA PORTLAND CEMENT
BARNET QUARRYING, Société Anonyme, (PPC BARNET QUARRYING SA, en sigle) a
entrepris de mener la présente étude de faisabilité.
La société PPC Barnet DRC QUARRYING S.A élaboré la présente Etude de Faisabilité qui
sollicité le renouvellement de l‟Autorisation d‟Exploitation de Carrière Permanente (AECP)
portant n°7649 conformément aux dispositions légales et règlementaires de la Loi n°18/024 du
08 Juin 2018 à son article 349. Ce titre est mieux identifié par les coordonnées géographiques
pour une période de validité de cinq ans renouvelables plusieurs fois.
La présente étude doit être aussi conforme aux prescrits de l‟article 77 ter du Code Minier en
vigueur et l‟article 530 bis du Règlement Minier ainsi que son Annexe XVI, PPC Barnet DRC
QUARRYING sollicite la mise à jour de son Etude de Faisabilité relative à l‟AECP dont la durée
de validité se présente comme suit :
- Type de droits miniers ou de carrières : AUTORISATION D‟EXPLOITATION DES
CARRIERES PERMANENTES ;
- Numéro de l‟arrêté : Arrêté Ministériel n° 0670/CAB.MIN/MINES/01/2015 ;
- Date d‟octroi : Le 04/08/2011 (Renouvelé au 30/12/2016 et sollicitation du deuxième
renouvellement au mois de Mars de 2021 ;
- Période de validité : Du 04/06/2016 au 03/06/2021 ;
- Superficie du polygone : 5 carrés soit 425 Hectares ;
- Localisation : Malanga, dans le territoire de Songololo au Kongo Central ;
- Portée de titre : 5ans renouvelable ;
Conformément aux prescrits de l‟article 380, alinéa 1er, du Règlement Minier, et suite au contrat
de cession totale signé entre la société BARNET GROUP S.A.R.L et la société PPC BARNET
DRC QUARRYING SA en date du 30 Avril 2014, cette dernière était devenue détentrice du
Certificat CAMI/CECP/6389/2011 relatif à l‟AECP n°7649 ; la cession totale ayant été par
ailleurs enregistrée et endossée par le Cadastre Minier de la RDC en date du 16 Juillet 2014.
Les travaux de recherches ayant révélé l‟existence d‟un gisement exploitable, la société PPC
BARNET DRC QUARRYING SA a eu à élaborer une étude de faisabilité du projet suivant les
dispositions de l‟article 154 du Code Minier et a obtenu le renouvellement de l‟AECP 7649 le 03
Juin 2016. Sous cette autorisation, l‟exploitation du gisement a été amorcée et le projet
implémenté.
Il sied de noter que la durée légale de l‟Autorisation d‟Exploitation est de cinq ans renouvelable
plusieurs fois pour la même durée selon l‟article 149 du Code Minier.
Les droits de carrières détenus actuellement par le promoteur sont listés dans le Tableau 6.
2.1.3 Les exigences et les procédures requises pour le renouvellement d’une autorisation
d’exploitation de carrières permanente
Zamba
PPCB Malanga
Chemin de fer
Kimpese
Le Kongo Central est une province à haut relief, renfermant entre Kinshasa et Matadi, la chaîne
des Monts de Cristal, qui est parallèle à l‟océan et qui fait partie du système côtier qui avoisine
la côte occidentale depuis l‟Angola jusqu‟au Gabon.
L‟altitude de notre zone de projet varie entre 325 et 475 mètres.
Les études antérieures indiquent que le District des Cataractes, dans lequel se trouve la zone
du projet, peut être subdivise en quatre unités géomorphologiques suivantes:
Le massif du Bangu décrit un large synclinal d'axe oriente Nord-Est dans le centre duquel
affleure le faisceau supérieur d'lnkisi. La surface du massif est régulière et s'incline en pente
douce vers le Nord et vers l‟Est. Ainsi, la zone culminante 'se trouve dans l'Ouest du massif ou
un alignement des points élevés se situe en altitude comprise entre 800 et 700m plus à l'Est, le
plongement de la crête de Ngungu culmine vers 700 à 725m.
Entre ces zones élevées et au-delà,‟ altitude du massif, qui est de 650 a 700m, s'abaisse
progressivement vers le Nord et vers l'Es jusque 550 à 600m.
Cette allure correspond d'une part, a une large disposition synclinale dont l‟axe Est-Ouest est
occupé par la vallée du fleuve Congo et autre part, au record avec l‟aplanissement du bassin
d‟inkisi à l‟Est.
En plusieurs endroits, le contact entre les formations de Mpioka et du schisto- calcaire est faille.
Les failles ne se remarquent pas de façon très accuses dans la morphologie. Au contraire, dans
les zones faillées, les falaises sont généralement absentes.
Ce qui implique que les structures favorables à leurs formations soient celle de contact normal
schisto-calcaire de Mpioka.
Vers ses limites, le massif présent des signes d‟érosion dus à la présence des cours d'eau.
Ces périphéries sont profondément encaissées jusqu'à sa partie centrale légèrement ondulée.
Les formations géologiques et le pendage sont dirigés vers l'intérieur du massif.
La crête de Ngungu est orientée Sud-Est, Nord-Ouest. Elle est jalonnée des lambeaux des
formations cénozoïques: la série de Kalahari et les produits de leurs remaniements au pliocène
et au pléistocène,
Le périmètre couvert par l‟AECP concerné par la présente étude se localise dans la dépression
schisto-calcaire parsemée des collines de sables et latérites avec présence des dolines
humides et sèches.
A la périphérie, le massif érodé par les cours d'eau est profondément encaissé jusqu'à sa partie
centrale légèrement ondulée. Les formations géologiques et le pendage sont dirigés vers
l'intérieur du massif. La crête de Ngungu est orientée Sud-Est, Nord-Ouest.
Elle est jalonnée des lambeaux des formations cénozoïques : la série de Kalahari et les produits
de leurs remaniements au pliocène et au pléistocène.
La topographie du périmètre d‟exploitation concerné par la présente étude est caractérisée par
la dépression schisto-calcaire parsemée des collines de sables et latérites avec présence des
dolines humides et sèches.
Les enquêtes de terrain menées par les experts indiquent que l‟AECP à part sa propre
géomorphologie à savoir ;
Le relief est montagneux pour l‟AECP 7649 ;
Le relief est dominé par une plaine au Nord et à l'Est, et montagneux vers le Sud pour I' AECP
7649 ;
- un relief de plaine dans la partie Nord et montagneux vers le Sud pour I' AECP 7649 ;.
Zamba
Zone d’exploitatioin
Malanga
Ces eaux sont quelques fois suppléées par les eaux des pluies qui ne s'infiltrent pas ou ne
s'évaporent pas Les données relatives la quantification des eaux de ruisselèrent qui alimentent
la rivière ou la nappe phréatique rencontrée dans la concession ne sont pas disponibles.
S'agissant des eaux souterraines, il y a lieu de noter que les caractéristiques litho
stratigraphiques et structurelles de l'assise de Luanza C3 (calcaire massif compact à oolithes et
stromatolithes présentant des joints et les diaclases) et les sondages effectués au sein de cette
couche exploitée en carrière par la société révèlent l‟existence de la nappe phréatique dont le
substratum est la couche·C2 et que l'assise de BUUJ est constituée d'une alternance répétée
des calcaires argileux en bancs minces, des schistes calcareux et des grès calcareux.
L'eau y circule dans les nombreux joints et les diaclases qui affectent le calcaire C3 lui donnant
une porosité assimilable à celle des roches meubles. Ceci permet d‟utiliser les formules
d'écoulement souterrain stables pour les milieux à écoulement interstitiel.
Les horizons aquifères sont traversés au fur et à mesure de la descente de I' exploitation en
profondeur. Les eaux provenant de ces aquifères perturbent I „exploitation.
Pour travailler dans ces zones, ii faut rabattre le niveau hydrostatique en évacuant ces eaux,
d‟où la nécessité de l'exhaure dans les mines.
Ces eaux sont collectées dans de tenues d'eau au niveau le plus bas et au moyen des pompes
submersibles et fixes installées ce niveau (exhaure secondaire) et elles sont pompées vers le
puisard principal à l'étage supérieur. Au niveau du puisard principal, sont installées de grosses
pompes (exhaure primaire) qui refoulent les eaux provenant des niveaux inférieurs vers la
Rivière LUKUNGA.
2.1.4.2 Accessibilité
D'une manière générale, la route nationale n°.1 reliant dans la ville de Matadi à Kinshasa la
capitale de la RDC est dans un état assez satisfaisant. Elle est praticable par véhicule.
Environ 95% des routes sur la province du Kongo-Central sont dans un état de praticabilité.
L'usine de traitement et la carrière sont construites dans le site de PPC Barnet DRC
QUARRYING à Malanga. L‟accès à l‟AECP se fait par la route de Luozi.
Les voies sont larges de 8 à 10 mètres. Dans la carrière, les routes d'accès ont une largeur
variant entre 7 et 15 mètres et sont souvent entretenues au bulldozer. Les routes bétonnées
sont régulièrement entretenues.
En dehors de ces routes, il y a quelques sentiers et pistes que les populations locales utilisent.
Trafic Ferroviaire
La voie ferroviaire entre Kinshasa et Matadi via LUKALA est non-électrifiée et est généralement
assure par des locomotives diesel.
Son mauvais état ne lui permet pas de répondre au besoin du trafic ferroviaire comme il faut
pour desservir l'hinterland de la Province du Kongo- Central.
La vitesse maximale limite est de plus ou mains 40km/heure avec une charge de
800 tonnes, soit 14 à 16 wagons de 50 tonnes chacun. Le délai de livraison pour le transport
ferroviaire de Matadi à Kinshasa est généralement trois semaines.
Les gares situées à proximité seront équipées de logistique adaptée pour des grands volumes
de réactifs importes ainsi que l‟exportation des métaux produits.
Transport aérien
C'est à Kinshasa où se trouve l'aéroport international de Ndjili qui a la possibilité d'une grande
capacité en approvisionnement par vols internationaux. Les procédures douanières et
d'immigration sont normalement effectuées à Kinshasa, si les vols charter sont en cours vers
d'autres destinations dans la province.
Toutes ces infrastructures routières et ferroviaires sont utilisées pour la mobilité des personnes
et du matériel. Une planification affinée qui assure les livraisons suivant un calendrier cohérent
à la construction.
2.1.5 Climat
Le Kongo Central est caractérisé par un climat tropical soudanien (E. Devroey et R.
Vanderlinden, 1951 ; M. Robert, 194) dont la saison sèche, bien marquée, s‟étend en général du
15 mai au 15 septembre. Une petite saison sèche, de deux ou trois semaines, interrompt souvent
la saison des pluies en février.
Selon le système de classification des climats de Köppen, le climat du Kongo Central est
subdivisé en deux types : le premier, s‟étendant sur l‟hinterland côtier, tend vers le type de
climat steppique, ayant une variabilité très élevée des précipitations. En effet, les côtes
udométriques annuelles, exprimées en cm sont souvent inférieures au double de la température
moyenne annuelle en °C augmenté de 14°C.
Le deuxième type de climat appartient au type climatique Aw de quatre mois de saison
sèche : c‟est à ce type qu‟appartient). Les hauteurs annuelles des pluies sont de l‟ordre de
1400mm dans le territoire de Songololo.
La température annuelle moyenne, assez uniforme, oscille autour de 25°C. Durant la saison
des pluies, la température mensuelle moyenne est de 28°C ; en saison sèche elle est de 22°C.
Dans un même mois l‟amplitude des écarts ne dépasse 10°C.
Les températures moyennes mensuelles sont très proches des valeurs moyennes annuelles,
quoiqu‟il existe quelques variations très limitées au cours de la saison sèche hivernale.
L‟insolation est particulièrement faible (de l‟ordre de 50% entre 7 et 17 heures).
La durée annuelle d‟insolation ne dépasse pas 1.300 heures par an, soit 3 à 4 heures par jour.
Ceci explique la faiblesse de l‟évaporation notamment dans les vallées que bénéficient ainsi
d‟un avantage correspondant à 150 mm d‟eau.
2.1.5.1 De La température
La température moyenne annuelle est de 25°C. La limite inférieure est de 22°C et la limite
supérieure de 28°C.
Au cours d‟un même mois, l‟amplitude des écarts ne dépasse pas 4°C.
Cette différence de température est surtout marquante entre les régions de différentes altitudes
et ce contraste est plus net en saison sèche qu‟en saison de pluie entre les reliefs, le plateau de
Bangu et la crête de Ngungu notamment et les plaines schisto-calcaires.
La température de l'air ambiant est importante, à la fois pour déterminer l'effet de la flottabilité
du panache (plus la différence de température entre le panache et l'air ambiant est grande, plus
le panache est capable de s'élever) et pour déterminer le développement de la profondeur de
mélange et des couches d'inversion.
Les températures mensuelles moyennes aux cinq endroits sont similaires, mais avec des
températures moyennes à Matadi légèrement plus élevées. L'écart entre les températures de
saison humide et sèche varie de 4 à 6 ° C. En comparaison avec les données surveillées des
quatre villes, les données modélisées de l'environnement des lacs sont représentatives des
données de la région du Bas Congo en RDC. Comme pour les précipitations, on s'attend à ce
que l'environnement des lacs soit représentatif des conditions du site.
la pollution de l'air, et plus particulièrement dans ce cas, les particules de poussière, sont
éliminées de l'atmosphère. Les émissions de poussière sont supprimées en raison de
l'augmentation de la teneur en humidité du sol et de l'augmentation de la couverture végétale
pendant l'été.
Les emplacements des cinq stations météorologiques vont de l'ouest (Banana et Moanda) au
site vers l'est (données sur l'environnement des lacs), avec Noqui et Matadi entre les deux.
Une tendance des données montre que les précipitations augmentent d'ouest en est en RDC.
Des précipitations annuelles moyennes plus faibles ont été enregistrées à Banana (720 mm) et
à Moanda (782 mm) à l'ouest par rapport aux données modélisées sur site des lacs (1 096
mm).
On peut s'attendre à ce que les précipitations sur le site du projet atteignent au moins 1 000 mm
par an. La saison des pluies va de Novembre à Mai avec la saison sèche de Juin à Octobre.
Dans le tableau n° 10 nous avons repris les hauteurs des pluies mensuelles et annuelles en
millimètres telles qu‟elles ont été données à la station de mesure (Laboratoire PPC).
La saison des pluies à Kimpese dure en gros huit mois.
Elle couvre les mois d‟octobre en mai.
Le mois de septembre peut être considéré comme faisant partie de la saison sèche. La pluie y
apparaît dans la deuxième quinzaine du mois.
En ce qui concerne les pluies mensuelles, on note, sur la période d‟observation (1991-1999 à
2020-2021):
Huit années n‟ont connu aucune précipitation entre fin mai et fin septembre.
Une année hydrologique n‟a pas connu des pluies entre fin mai et fin octobre.
(1999- 2000) ;
Une année n‟a pas connu des pluies au mois de mai (2000-2001) ;
Juillet n‟a pas connu des pluies pour toutes les 30 années d‟observations;
Pour les mois de la saison sèche proprement dit, on peut noter que vingt-deux
années ne présentent pas de pluie au mois de juin.
Le mois d‟août a connu vingt-quatre années sans pluie ;
Treize années sont sèches au cours de septembre ;
Octobre, pris comme premier mois de la saison pluvieuse, a été sec durant trois
années hydrologiques (1991-1992, 1999-2000, 2004-2005) ;
En effet, l‟année hydrologique 1985-1986 a connu dix mois de pluies alors que son cumul n‟est
que de 1055 mm. Cependant l‟année hydrologique 2001-2002 qui n‟a connu que neuf mois de
pluies avec les mois de juin; juillet et Août complètement secs présente un cumul annuel parmi
les plus élevés (1510 mm).
Normalement les saisons pluvieuses qui d‟étalent sur des longues périodes mais présentent un
cumul faible supposent une fréquence élevée des périodes des jours consécutifs sans pluies.
Ce qui a pour effet d‟évaporer l‟eau contenue dans le sol provenant des pluies précédentes.
Le volume d‟eau de rétention étant ainsi affaibli, les pluies qui suivent immédiatement ces
périodes sèches serviront principalement à reconstituer la capacité de rétention du sol au
dépend des infiltrations profondes. Toutes choses restant égales par ailleurs, les nappes
aquifères sont mal alimentées durant les saisons des pluies longues avec un cumul annuel
faible.
Fait important, le graphique chronologique des cumuls annuels, tout comme celui provenant
d‟un lissage par les moyennes mobiles à trois, montrent une certaine constance des cumuls
annuels à la station de mesure.
Comme nous n‟avons pas de résultats d‟autres stations de la région, nous ne pouvons pas tirer
des conclusions sur une menace éventuelle d‟une sécheresse.
Les études postérieures que nous continuerons nous permettront de nous prononcer à ce sujet.
Notre étude a porté sur des données pluviométriques de trente années couvrant la période de
1991-1999 à 2000-2021.
Le tableau n°11 reprend les cumuls mensuels et annuels.
Mais afin d‟éliminer l‟effet exceptionnel, nous avons effectué un lissage des mesures brutes par
la méthode des moyennes mobiles par trois les valeurs sont repris dans le tableau n°12.
L‟analyse statistique a pour but de déterminer une loi mathématique à la quelle les pluies
annuelles ne serait pas en contradiction.
de l'eau par les communautés locales et l'environnement et d'atténuer les impacts qui ne
peuvent pas être prévenus.
L a s o c i é t é P P C B a r n e t D R C Q u a r r y i n g S A accomplira cela par la mise en
application des bonnes pratiques minières et par des conceptions du projet qui minimiseront
la contamination potentielle des ressources en eau. La gestion typique de l'eau de surface est
décrite ci-dessous.
Pour la présente étude, le terme « eau de contact » signifie les eaux de pluie qui viennent en
contact avec des zones perturbées du site de la mine et peuvent potentiellement nuire à la
qualité de l'eau (par ex. les installations de déchets de la mine, les stockages de minerai
pauvre et les puits). « L'eau sans contact » signifie l'eau de pluie qui ne vient pas en contact
avec les zones perturbées dans l'empreinte de la mine et qui pourrait potentiellement nuire à
la qualité de l'eau. L'eau qui entre en contact avec des zones qui ont été recouvertes (c'est-à-
dire revégétalisées) est gérée comme de l'eau sans contact. Ceci n'est applicable que lorsque
les puits à ciel ouvert ont été fermés.
Dans le cadre du contrôle des eaux de surface des puits de ZAMBA et des installations de
stériles (ISS), l'eau sans contact en amont des infrastructures de la mine sera détournée loin
des zones de contact. Les ruissellements de la surface des ISS et des zones exposées
des puits ne devront être captés dans les retenues des eaux de pluie que si la qualité de
l'eau déversée ne répond pas aux normes de qualité de déversement de l'eau. Les retenues
des eaux de pluie serviront d'installations de décantation.
Les critères de conception des retenues des eaux de pluie seront différents des obligations
actuelles de P P C B a r n e t D R C Q u a r r y i n g S A du fait que les ruissellements des eaux
de pluie venant des puits et des ISS excèdent les besoins totaux en eau de la mine au cours
de la saison des pluies. L'eau de ces retenues d'eaux de pluie sera déversée dans les
ressources en eau en aval, conformément aux directives de qualité de l'eau applicables.
Système de gestion des eaux de pluie
La nouvelle philosophie de gestion des eaux de pluie est conforme aux principes et directives
sur la qualité de l'eau recommandés par les Directives de l'IFC sur l'environnement, la santé et
la sécurité pour l'exploitation minière (IFC, 2007).
Puisque la quantité d'eau produite au cours des évènements pluvieux excède la capacité
de la société PPC Barnet DRC Quarrying SA à la réutiliser dans ses installations de
traitement, les nouveaux systèmes de gestion des eaux de pluie seront conçus afin que la
qualité des eaux de pluie permette leur déversement dans l'environnement récepteur, selon les
directives de PPC Barnet DRC Quarrying SA sur la qualité de l'eau.
Conceptuellement, le système de gestion des eaux de pluie utilisera une série de petites
bermes de drainage d'une taille approximative de 0,8 m à 1,4 m, en conjonction avec un
barrage des eaux de pluie en aval, un répartiteur d'écoulement et une végétation filtrante.
La fonction des bermes de drainage est de fournir un point où immobiliser l'eau de pluie,
permettant ainsi une sédimentation en amont des bermes de drainage. Le nombre de bermes
de drainage par série sera conçu en prenant en compte la quantité d'eau de pénétration et les
paramètres de qualité de l'eau. Les bermes de drainage peuvent inclure des filtres rocheux
pour l'écoulement de l'eau le long de la berme de drainage.
En aval des bermes de drainage, un barrage peut être construit pour accroître le temps de
repos dans la zone de rétention. Ce barrage sera équipé d'une méthode d'écoulement (une
colonne montante perforée, par exemple) qui assurera un écoulement contrôlé (atténuation
des pics de flux) selon les spécifications de la conception.
L'écoulement de l'eau retenue par ce petit barrage pourra être arrêté par l'installation d'une
valve s'il est décidé que l'eau dans le système requiert un temps de décantation accru.
Ceci fournit davantage de flexibilité pour contenir des déversements de polluants plus en
amont de la ligne de partage des eaux. En aval de cette valve se situe un répartiteur
d'écoulement pour distribuer le débit dans toute la zone réceptrice de végétation filtrante.
Ce système de végétation filtrante permet la filtration et l'infiltration des eaux déversées.
Un bilan hydrique conceptuel a été effectué comme partie intégrante du projet et sera utilisé
comme contribution au bilan hydrique existant de la mine pour toute la concession.
Les calculs hydrologiques d'inondation sont basés sur les méthodes rationnelles et SCS
largement utilisées et le dimensionnement des détournements des eaux de pluie a été basé
sur l'équation de rugosité de Manning. L'équation de Manning utilise des équations de la
courbe de remous pour estimer la dimension des canaux.
projet. La zone prévue inondée par chaque retenue des eaux de pluie sera contrôlée pour
chaque zone respective de l'exploitation minière.
Gestion des eaux de pluie :
Zone d'exploitation
Le cours d'eau Lukunga coule au Sud de la zone minière jusqu'à la limite occidentale de la
zone minière.
Les ruissellements des eaux de pluie de contact seront gérés par un système de canaux de
détournement et de retenue des eaux de pluie. Un détournement des eaux de pluie de contact
sera inclus dans la conception afin de minimiser l'entrée de l'eau sans contact dans le système
des eaux de pluie.
Les crêtes de toutes les routes du périmètre seront conçues avec une pente
transversale vers l'intérieur à 2 % en direction du bassin. Les ouvertures du drainage
des eaux de pluie seront conçues dans les bermes de sécurité pour permettre aux pluies
secondaires sur la crête de s'écouler dans le bassin des rejets et éviter ainsi son accumulation
en mares sur les routes du périmètre.
Le bassin des rejets comportera un revêtement pour prévenir une infiltration importante
vers les eaux souterraines ou de surface. Un franc-bord suffisant sera conservé dans la
carrière et l'installation de recyclage des eaux, selon les spécifications de la conception.
Le bassin a été conçu pour avoir au minimum un mètre de franc et pour prendre en compte les
exigences concernant l'action des vagues et l'atténuation au cours des évènements pluvieux.
Le bassin versant importante la Lukunga se situe dans la zone de la concession couverte par
l‟Autorisation d‟Exploitation de Carrière Permanente,. Les infrastructures de Malanga seront
situées en surface du bassin versant de la rivière Lukunga. Le gisement de calcaire et les
installations de la carrière sont dans le bassin versant de la Lukala, qui rejoint la rivière Lukunga
en dehors du périmètre.
3. Vents
Sur la base du mouvement de la 1TCZ, pendant l'été et l'hiver, on s'attend à ce que les vents de
l'ouest et du sud-ouest prévalent tout au long de l'année dans la région du Bas Congo.
Il peut y avoir des occurrences plus faibles de vents du nord-est et de l'est pendant les mois les
plus frais. La figure 19 montre la distribution du flux d'air équatorial ouest et les vents dominants
observés qui sont observés en RDC dominent généralement de l'ouest.
Les roses des vents pour la période de Janvier 2011 à Décembre 2013 sont présentées à la
figure 20. Les vents dominants pour cette période sont de l'ouest-sud-ouest et ouest avec des
occurrences plus faibles du sud-ouest et ouest-nord-ouest. Ceci est cohérent avec les vents
dominants prévus pour la région. La vitesse moyenne du vent pour toutes les heures de la
période est de 2,09 m / s, avec des vitesses de vent de jour en moyenne de 1,69 m/s et des
conditions calmes se produisant 13,19% du temps. La vitesse du vent moyenne 2,93 m/s en
début de nuit (18h00-23h00) et 2,14 m/s en fin de nuit (00h00-06h00).
Le calme passe de 1,26% au début de la nuit (18h00-23h00) à 3,75% pendant la dernière partie
de la nuit (00h00-06h00). La dispersion de la poussière du site sera très probablement
influencée par les vents soufflant de l'ouest-sud-ouest et de l'ouest.
Les vents pendant la nuit ont des vitesses plus élevées et disperseront facilement la poussière.
Pendant la saison des pluies (de novembre à mai), la composante ouest-sud-ouest et ouest
prédomine avec des occurrences plus faibles du sud-ouest. Des conditions similaires sont
observées pendant la saison sèche, mais la composante ouest est plus fréquente.
Les vitesses de vent les plus élevées se produisent pendant la saison sèche à 2,13 m / s avec
des vitesses de vent pendant la saison des pluies en moyenne 2,06 m / s. Les périodes calmes
sont plus faibles pendant la saison sèche à 7,65% par rapport à la saison des pluies à 8,60%.
NORTH
NORTH
25%
30% 20%
24% 15%
18% 10%
12% 5%
WEST EAST
6%
WEST EAST
WIND SPEED
(m/s)
SOUTH >= 11.1
WIND SPEED 8.8 - 11.1
5.4 - 8.8
(m/s)
SOUTH >= 11.1 3.6 - 5.4
8.8 - 11.1 2.1 - 3.6
5.4 - 8.8
0.5 - 2.1
3.6 - 5.4
Calms: 13.19%
2.1 - 3.6
0.5 - 2.1
Calms: 8.20%
NORTH NORTH
40%
35%
32% 28%
24% 21%
16% 14%
8% 7%
WEST EAST WEST EAST
January 2011 to December 2013 (Night January 2011 to December 2013 (Night
Time Time
18h00- 00h00-
23h00) PPC Barnet E81A-E8MP Project No.
06h00)
All hour, day and night time wind roses 467328
Figure n° 21 : All hours, day time and night time and night time wind roses for the
PPC Barnet Project area (Source: Lakes Environmental, 2014)
NORTH
NORTH
35%
30%
28%
24%
21%
18%
14%
12%
7%
6% WEST EAST
WEST EAST
Figure n° 22 : Seasonal wind roses for PPC Barnet (Source: Lakes Environmental, 2014)
Project area
4. Humidité Relative
La moyenne mensuelle de l‟humidité relative indique que l‟humidité relative varie entre 70% et
40% pendant la saison de pluie. Ce taux diminue considérablement jusqu‟aux environs de 5%
pendant la saison sèche.
Le tableau ci-contre donne pour une période donnée, l‟évolution de l‟humidité de l‟air.
Tableau n° 12 : Evolution de l’Humidité de l’air sur une période donnée
Humidité relative(%) 2020-2021
Janvier 82
Février 84
Mars 81
Avril 75
Mai 65
Juin 61
Juillet 56
Aout 46
Septembre 43
Octobre 48
Novembre 70
Décembre 81
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 86
5. Catastrophe Météorologique
Le périmètre de la société PPC Barnet DRC Quarrying SA n‟a pas connu des catastrophes
météorologiques à part quelques rares variations saisonnières. Le risque de désastres
météorologiques comme les tempêtes de poussière, de grêle, les ouragans, les cyclones, les
inondations ou les sécheresses, est très faible dans la ville de Likasi et dans le périmètre du
projet.
Une autre pollution de l‟air, plutôt ponctuelle et de courte durée, provient de la circulation des
véhicules et des fumées que produisent par intermittence, les feux de brousse et les fours
artisanaux à braise entretenus par les habitants du voisinage pendant la courte saison sèche.
Pendant la saison humide, les fortes pluies dissipent rapidement la fumée et la poussière et
permet de maintenir une bonne qualité de l‟air.
Il est à noter que l'exploitation des produits de carrière ainsi que leur traitement produiront des
particules en suspension constituant ainsi les plus visibles et nocifs des polluants.
Certaines particules seront rejetées par les cheminées d'usine sous la forme d'une épaisse
fumée noire ou mauve. Cependant, le plus dangereux des polluants seront des fines particules
poussières si petites capable de pénétrer jusque dans les alvéoles les plus profondes
despoumons.
La plupart de ces fines particules seront composées d'autres agents polluants, notamment le
dioxyde de soufre et les oxydes d'azote. A la suite d'une transformation chimique, elles
donneront des nitrates et des sulfates.
Pendant la saison sèche, les brouillards sont fréquents dans la matinée. Le vent dominant
souffle du Sud-ouest vers le Nord-est.
2.1.6. Végétation
Du point de vue phytogéographique, le Kongo Central appartient entièrement à la région
guinéenne. Sa flore manifeste en effet, une large prédominance des éléments guinéens ; un
autre caractère de cette flore est l'abondance des éléments à large distribution, ce qui indique une
végétation perturbée, ayant subi profondément l'influence de l'homme. Au sein de la région
guinéenne, le Kongo Central occupe une position périphérique, au Sud de la grande forêt
congolaise et au contact immédiat du domaine zambézien de la région soudano-zambézienne.
De ce fait, l'élément zambézien est généralement bien représenté dans la flore de cette
province, particulièrement en ce qui concerne la partie orientale, où il pénètre à la faveur des
steppes herbeuses sur les sables kalahariens. Ailleurs, c'est dans les savanes les plus
xériques, sur les sols dégradés ou décapés qu'on retrouvera les éléments de la flore
zambézienne.
Les listes ci-dessous présentent les espèces floristiques identifiées dans et autour de la
concession. Il est bon de noter que toutes ces listes ne sont pas exhaustives et seront sûrement
affinées au fur et à mesure d‟avancement de nos travaux de recherches et d‟exploitation.
Tableau n° 13 : Les espèces végétales identifiées dans le site du projet et ses environs.
Les enquêtes menées sur terrain pour identifier les espèces de la flore énumérées ci-haut n'ont
pas encore fait état de l'existence d'une espèce végétale sensible, protégée, menacée ou
encore celle en voie de disparition, telles qu‟elles sont énumérées aux articles 1, 2 et 3 de
l'Annexe XII du Règlement Minier.
rares, protégées ou menacées prévues aux tableaux des articles 6 et 7 de l‟annexe XII du
Règlement Minier.
Dans le périmètre couvert par l‟AECP n°7649 de la société PPC BARNET DRC QUARRYING
SA, il n‟existe pas d‟espèces végétales protégées.
Il n‟a pas encore été identifié des animaux totalement ou partiellement protégés tels qu‟ils
sont qualifiés aux articles 4 et 5, pages 345 à 348 du Règlement Minier.
L‟existence sur le périmètre d‟un certain nombre de ruisseaux qui serpentent vers les eaux de la
Lukunga, témoigne de la présence de sources d‟eau donnant naissance à ces ruisseaux ;
sources et ruisseaux qui seront aménagés régulièrement par l‟exploitant des carrières pour le
bien-être des communautés locales.
Des cimetières en activité sont situés dans les villages qui sont dans le voisinage du périmètre.
Lointains, ils ne seront nullement affectés par les impacts des travaux que nous envisageons.
Les milieux sensibles sont les milieux ambiants ou écosystèmes dont les caractéristiques les
rendent particulièrement sensibles aux impacts négatifs des opérations de carrière.
Les écosystèmes qui constituent des milieux sensibles sont :
2.2 Droits miniers ou des carrières dont le périmètre sont contigus ou voisins aux droits
miniers ou des carriers faisant l’objet du projet d’Exploitation
2.2.1 Droits miniers ou des carrieres dont les périmètres sont contigus ou voisins
La société PPC Barnet DRC QUARRYING a construit une usine de ciment à Zamba basée sur
le gisement de Kimpese en République Démocratique du Congo et est titulaire des droits de
carrières énumérés ci-haut.
Son périmètre de Zamba est voisin à celui de CINAT. Aussi, du fait de l‟avènement du Nouveau
Code Minier en 2002 ; le Cadastre Minier de la RDC a octroyé aux différentes sociétés
soumissionnaires d‟autres titres de carrières d‟Exploitation notamment aux sociétés CIMKO,
CILU et CICO….
Les droits de carrières ou des mines contigus ou voisins comprennent l‟Autorisation
d‟Exploitation de Carrière Permanente n° 7424 de la société CONGO HOLDING Sarl composé
de 4carrés miniers, valide jusqu'en 2015; mais aussi les Autorisations d‟Exploitation de
Carrières permanentes AECPs 4163 et 4164 de la société LAFARGE CIMENTS CONGO
composés de 3 carrés miniers chacun et les AECPs 13252 et 13253 de la société de la société
CIMENTERIE DE LUKALA composes respectivement de 3 et 2 carrés miniers, et valides
jusqu'en 2020.
2.2.2 Périmètres des droits miniers ou des carrières faisant l’objet du projet
d’Exploitation, travaux de recherches et minéralisation
La société PPC Barnet DRC QUARRYING , société anonyme , en sigle « PPCB » est titulaire
de l‟Autorisation d‟Exploitation de Carrière Permanente enregistrée sous le numéro 7649
constaté par le certificat d‟Exploitation de carrières permanente numéro CAMI/CECP/6389/2011
délivré le 02 Sept 2011 et conformément à la Loi n°007/2002 du 11 Janvier 2002 portant Code
Minier et ses mesures d‟application.
Les droits de carrières sus visés sont en renouvellement.
LAFARGE
CILU
2.2.4 Géologie de la région, géologie des périmètres des droits miniers ou des
carrières faisant l’objet du projet d’exploitation, travaux de recherches et
minéralisation
2.2.4.1 De la Géologie
Cette région a été abandonné du fait qu‟après plusieurs missions de terrain, aucune roche à
faciès conglomératique ou arénacé dans la région n‟a été observé. Il s‟est agi de connaitre la
formation qui couvre la partie sommitale du massif en étudiant les faciès pétrographiques et en
caractérisant l‟environnement sédimentaire, d‟autant plus que, malgré les nombreuses
expéditions menées dans le massif, aucune publication n‟a porté sur une reconstitution de
l‟environnement sédimentaire, ni sur une stratigraphie détaillée de la région.
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 97
Figure 27 : Contact Amérique du Sud et Afrique avec indication du pont entre le craton de São
Francisco et le craton du Congo. [ALKMIM et al., 2006 ; PEDROSA et al., 2007].
Figure 28 : Carte de la province de haut Uélé/Source : carte produite avec le logiciel QGIS à partir
des shape files extraits du logiciel Healthmapper.
Ces dernières représentent le Super – Groupe de l‟Ouest - Congo qui renferme le Groupe de
Matadi [ancien Zadinien], le Groupe de Seke Banza et de Tshela [ancien Mayumbien] et enfin le
Groupe des Cataractes [ancien Ouest-Congolien] [CAHEN L. 1978 ; TACK et al. 2001 ;
FRIMMEL et al., 2006 ; BAUDET et al., 2013] [Figure 29].
La structure globale de la chaîne Ouest – Congoliènne présente une direction NW- SE, mais
montre une flexion prononcée dans le Kongo-Central. Sur base des observations de terrain, des
données gravimétriques, disponibles et des colonnes stratigraphiques publiées, TACK et al.
[2001] ont schématisé la section E – W de la chaîne Ouest - Congoliènne.
Vers l‟est, la chaîne AWCO est accolée au craton du Congo, les plateaux sont constitués de
couches sub tabulaires du Mésozoïque et du Cénozoïque d‟origine généralement continentale
que l‟on retrouve dans toute la cuvette centrale du bassin du Congo. A l‟ouest, la chaîne est
couverte par des terrains du Mésozoïque et du Cénozoïque d‟origine généralement marine en
Vers le centre, entre Boma et Mbanza-Ngungu on trouve des roches sédimentaires, volcano-
sédimentaires à méta sédimentaires du Néo protérozoïque et du Paléo protérozoïque plissées
ou non avec des granites et des sills des dolérites. Ces roches plus âgées sont désignées dans
la littérature comme « les terrains du soubassement». Une polarité se marque clairement dans
la distribution de l‟âge de ces terrains allant des plus vieux, paléo protérozoïques, à l‟ouest vers
les plus jeunes, post- néo protérozoïques, à l‟Est.
2.2.5.1.1.1 Lithostratigraphie
Le super groupe «OUEST Congo» (ou Congo occidental) est subdivisé en : (1) méta basaltes,
métaplasies, méta rhyolites succession du groupe zadinien (environ 1000 Ma - environ 920 Ma),
(2) volcan- séquences sédimentaires du Groupe Mayumbien (de 920 ± 8 Ma à 912 ± 7 Ma;
Tack et al., 2001), (3) Succession sédimentaire du Groupe Congolais occidental (d'environ 912
Ma à environ 566 Ma), et (4 ) le (sous) groupe Inkisi qui est probablement d'âge paléozoïque et
recouvert par le Karoo en Angola (Tack et al., 2001).
PPCB. Le sous-groupe Shisto Calcaire est celui contenant du calcaire approprié pour la
fabrication du ciment. Le tableau ci-dessous illustre sa structure.
Rapports CaO - MgO - SiO2 - Al2O3 - Fe2O3 - SO3-LOI, CaO: MgO, CaO: Al2O3 et Al2O3:
SiO2 pour les sous-membres C3a1 à C4a2 du sous-groupe Schisto-Calcaire; (A) des
échantillons du forage d'exploration 2009-2012 dans la région de Lukala (analyses effectuées
par le laboratoire CILU de Lukala); (B) des échantillons de l'ancien trou de forage CICO dans la
carrière de Lukala (analyses effectuées par le laboratoire CILU de Lukala, archives MRAC 162
A, 1947 et Actlabs Canada); (C) échantillons des sondages Kwilu 2 et Kwilu S pour les sous-
membres C2d et C2e dans la région du Kwilu (analyses effectuées par Actlabs Canada).
La feuille de Ngungu comprend une zone de transition entre l‟avant-pays tabulaire à l‟est et la
zone plissée à l‟ouest ainsi que des formations précambriennes du Kongo-Central.
Dans cette zone, on observe quelques témoins des formations mésozoïques et cénozoïques
largement développés dans la partie orientale plus à l‟Est. Il en résulte des reliefs variés :
plateaux de formations tabulaires schisto-gréseuses, larges dépressions dans les formations
schisto-calcaires peu plissées, rares crêtes aux sommets résiduels couronnés par les
formations de couverture, reliefs appalachiens dans la région occidentale plissée.
La campagne de terrain s‟est effectuée dans la région de Kasi. Cette région est dominée par un
massif appelé Kimbungu, ou parfois Mukimbungu qui se situe au Nord-Ouest de Kimpese. Ce
massif tire son nom d‟un ancien poste de mission protestante, situé au voisinage du fleuve
Congo (rive gauche), près de Manianga, le long du « sentier des caravanes » et à peu près à mi
– chemin entre Matadi et Kinshasa.
Du point de vue géologique, le massif est constitué d‟une structure majeure anticlinale, affectant
les formations sédimentaires du Groupe des Cataractes et liée au plissement de ce cycle
géologique. La région est occupée par les formations de Sansikwa et de la diamictite inférieure
[DE PAEPE et al., 1975].
Les vallées sont comblées d'éboulis, de terre et d‟argiles aussi épaisses qu'en charge
(aussi épaisses que 6,20 m à 70 m). Les bandes de calcaire sont continues et en couches
épaisses et à la plupart des endroits, elles sont cachées.
Il est exploité dans le système schisto - calcaire de l'Ouest - Congolien qui comprend trois
étages suivants : .
Etage supérieur ou BANGU _
C5: Calcaires noirs et dolomies
Epaisseur: 175 a 200 m
PPC exploite l'assise de C3 de l'étage inferieur de Kwilu.
La litho stratigraphie du Schisto > calcaire définit un modèle sédimentaire d'un milieu
lagunaire subtidal supérieur semi - restreint passant à un milieu supra tidal évaporitique de
sebkha.
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 106
Strates Lithologies
Argile Argile jaunâtre
C-3b-2 Bancs de calcaire métriques intercalé de mattes et schistosités millimétriques
C-3b-1 Bancs de calcaire cm intercalé de mattes et schistosités dm à m
C-3a
Cette séquence des microfaciès représentés l‟évolution d'une zone subtidale élevée ou se
développent des tapis a cyanophycées vers une zone supra tidale marquée par une forte
altération dia génétique. Cette zone s'étend depuis la zone de très grandes marées (marée
d'équinoxe) jusqu'a la zone évaporitique 9e type sebkha.
Le substratum serait constitué d'une boue aragonitique. Au - dessus et dans les tapis a
cyanophycées se ferment des ·sels cynégétiques et diagénétiques.
Les microfaciès illustrent un environnement général dominé par des .platiers intertidaux
cyanophycées, entrecoupés de chenaux supra tidaux et délimités par des levées et des
arrières levés,
La sebkha est située dans la partie supérieure du platier supra tidal.
Age: Precambrlen Neo proterozoique supérieure 1000- 542 millions d'années
Pendage : 85°
Puissance : 60 mètres.
2.2.4.1.2.2 La sédimentologie
Les roches sédimentaires renferment des structures souvent liées à la dynamique de fluide.
Les agents de transport [eau et vent] et le milieu de dépôt par l‟hydrodynamisme de fluide
acquièrent des structures qui ne peuvent pas être trouvées dans les roches magmatiques ou
métamorphiques.
Dans la région de Kimbungu, les structures sédimentaires observées sont les « sole marks »,
les rides, les laminations parallèles et les couches massives.
Parmi les structures observées, on note les figures en creux remplis des sédiments grenus par
rapport au faciès fin de la roche. Ces creux sont dus de toute évidence au phénomène de
l‟érosion qui affecte généralement la surface des bancs sous un écoulement turbulent.
Il s‟agit des soles marks qui font partie des figures sédimentaires d‟érosion [Figure 35].
Ils correspondent à un groupe varié de structures qui sont observées à la base de couches plus
grenues, interstratifiées avec des mudstones (shale).
Ces figures basales résultent de l‟érosion de sédiments cohésifs finement grenus qui vont
immédiatement être remobilisés en suspension. Les forces de cohésion du matériau érodé et
celle du sédiment finement grenu permettent aux soles marks d‟être maintenus jusqu‟à
l‟enfouissement. L‟érosion et le dépôt peuvent être évidemment deux phases différentes d‟un
seul courant séparé par une période de temps relativement courte. L‟évolution ultérieure de la
séquence sédimentaire va normalement renforcer l‟induration du sédiment grossier et sa
résistance à l‟altération par rapport au matériel plus fin [REINECK et SINGH, 1973 ; COJANT et
RENARD, 2013].
l‟effacement des structures dû à des phénomènes tels que la bioturbation, l‟activité des racines
des plantes ou dans les processus de formation de sol.
Les rides
Certains affleurements de la région de Kimbungu présentent des ondulations dont l‟espacement
est inférieur à 2cm. Ces ondulations ont été observées dans des sédiments fins. Généralement,
les ondulations à espacement plus ou moins régulier sont observées dans des sédiments
composés de grains dont la taille va des silts grossiers aux sables moyens. Elles sont plus rares
dès que le matériel sableux devient plus grossier.
Leur espacement [longueur d‟onde] est généralement <50cm et le relief ne dépasse pas 3 cm.
Les rides présentent toutes sortes de formes qui reflètent des processus sédimentaires
particuliers et qui permettent d‟interpréter les conditions de dépôt ainsi que l‟action de vagues
[COJANT et RENARD, 2013].
L‟analyse géochimique effectuée sur les échantillons MK2a, MK14 et MK21 récoltés à
Kimbungu est faite dans le but de connaitre la composition géochimique et l‟origine de la
couleur foncée des échantillons.
Les différents éléments analysés sont : le fer, l‟aluminium, le calcium, le phosphore, le
magnésium, le silicium et le carbone total.
Parmi ces éléments, l‟accent est plus mis sur le carbone total qui contribue d‟une manière
substantielle à la coloration sombre des sédiments
L‟analyse géochimique des échantillons révèle que ces roches renferment un taux élevé en
SiO2 et CT [carbone total] [Tableau 1 et Figure 9]. Ceci démontre qu‟il y a eu un apport
important des sédiments venant du continent. Et la coloration gris-foncé serait due à la
présence de la matière organique.
L‟analyse d‟autres éléments majeurs tels que l‟Al2O3, le CaO, le MgO, le Fe2O3, et le P2O5
montre qu‟ils ont des proportions inférieures à 5%. Ce résultat correspond à celui d‟un Shale
[TOURTELOT, 1979].
Le shale du massif de Kimbungu étant plus ou moins tabulaire, le prélèvement des échantillons
a été effectué en tenant compte de la position altitudinale des affleurements. Cette méthode
réalisée à l‟aide de GPS est couplée à la numérisation des points de prélèvements sur la carte
géologique du Kongo-Central principalement la feuille Ngungu. Elle a ainsi permis de proposer
une lithostratigraphie détaillée du massif de Kimbungu.
Dans cette lithostratigraphie, le shale est intercalé d‟épisodes volcaniques (laves entre 345m-
350m, 375m380m, 403m-406m, 419m-424m et 431m- 440m d‟altitude.
Dans la colonne stratigraphique régionale du Kongo-Central, d‟après LEPERSONNE [1974],
l‟horizon de Shale « schiste » était classé dans le Sous-Groupe de la Diamictite inférieure du
Groupe Ouest Congolien. BAUDET et al., [2013] l‟ont classé par la suite dans le Sous- Groupe
Les différentes missions de terrain effectuées dans le massif de Kimbungu ont permis
d‟observer les différents affleurements de la région et de faire un échantillonnage systématique.
Elles ont conduit à proposer une révision de la carte géologique du Kongo- Central
principalement la feuille Mbanza-Ngungu [Figure 39 et Figure 40] du fait qu‟aucune roche à
faciès conglomératique n‟a été observée.
Les roches de Kimbungu n‟ont pas fait l‟objet d‟une étude particulière dans le passé. Dans le
cadre de quelques missions effectuées dans la région, CAHEN et LEPERSONNE [1976] ont pu
décrire macroscopiquement ces roches comme étant des roches de couleur gris-foncé ou noire,
à granulométrie fine, de taille d‟argile. TACK [1975] et CAHEN et LEPERSONNE [1976] ont
soutenu l‟idée que ces roches seraient du type « pebbly mudstone » qui contiendraient des
petits galets anguleux du groupe de la Sansikwa et qui peuvent passer par diminution du
volume et du nombre de galets à des shales « schistes ».
Ceci pour ces auteurs, signifierait que les roches de Kimbungu constitueraient la partie distale
de la Diamictite inférieure du Bas-Congo [cfr. Feuille Banza- Ngungu S6/14, BAUDET et al.,
2013]. Pour pouvoir se prononcer sur la nature supposée des roches de Kimbungu, un aperçu
sur la diamictite s‟avère nécessaire.
Aperçu sur la diamictite
Selon l‟hypothèse non génétique, BATES et JACKSON [1987] définissent la diamictite comme
une roche sédimentaire terrigène, non carbonatée, contenant une grande variété de fragments
[clastes] faiblement ou mal classés. La taille des fragments varie d‟argile au gravier.
Ces fragments anguleux à arrondis, nagent généralement dans une matrice argileuse dont la
taille du grain est inférieure à 2 µm [FAUCAULT et RAOULT, 2008].
Selon l‟hypothèse génétique, la diamictite est définie comme une roche sédimentaire contenant
des clastes dont l‟origine n‟est pas connue. Sur le plan descriptif, la diamictite est décrite
comme étant une succession de dépôts glaciers continentaux indiquant un refroidissement
global entre 750 à 610 Ma [EYLES et JANUSZCZAK, 2004]. Les dépôts présentent d‟intenses
déformations et, surtout, un mélange entre différents sédiments provenant du substrat
[BOULTON et al., 1996 ; BOULTON et DOBBIE, 1998].
Ce mélange induré de clastes dans une matrice a également été appelé « Mixtite »
[SCHERMERHORN, 1974], terme plus approprié à ce type de sédiment.
La diamictite résulte de flux de débris terrestres « debris flow » [EYLES et JANUSZCZAK, 2004]
ou subaqueux provenant directement de la base d‟un glacier « basal till » [NICOLAJ et al.,
2006]. D‟autres origines sont envisagées comme des sédiments simplement soumis à
l‟influence glaciaire, ou même à une origine non glaciaire et alors tectonique comme l'indiquent
les travaux de EYLES et JANUSZCZAK [2004].
L‟influence glaciaire permet le dépôt en milieu aqueux de débris solides pris dans la glace
flottante et progressivement fondante [dropstones] [EYLES et EYLES, 1983 ; DOWDESWELL
et al., 1994] et de débris provenant de flux de gravité à proximité d‟une pente continentale
associée à la marge glaciaire [EYLES et JANUSZCZAK, 2004].
En définitive, le mode de formation des diamictites est encore aujourd‟hui sujet à discussion, car
leur origine n‟est pas identifiée de façon précise dans tous les cas. Certains auteurs la
considèrent comme le produit d‟une glaciation globale, hypothèse du « Snowball Earth »
[KIRSCHIVINK, 1992 ; HOFFMAN et al., 1998 ; HOFFMAN et SCHRAG, 2002] ; d‟autres y
voient plutôt le produit de mécanismes tectoniques lors de la fragmentation et du rifting
progressif du supercontinent Rodinia pendant le Néo protérozoïque [EYLES et JANUSZCZAK,
2004].
HAMBREY et GLASSER [2003] ont finalement défini les différentes diamictites en relation avec
la taille des clastes et la proportion de sable et d‟argile dans la matrice [Figure 42].
Sur le plan microscopique, ces roches sont composées dans leur quasi-totalité de grains de
quartz de forme anguleuse, subanguleuse et/ou subarrondie, de dimension allant de plus ou
moins 30 µm à 80 µm baignant dans une matrice argileuse ou argilo-micritique.
Certaines plages présentent des minéraux opaques.
Cette description pétrographique ne fait état d‟aucune présence des clastes [grands ou petits] et
de ce fait, elle ne répond à aucun des critères définis par RICHARD [2000].
Il s‟agit plutôt d‟un shale.
En effet, le « shale » se définit dans la littérature comme étant une roche de couleur gris
sombre, laminée, à grains fins de taille du limon et de l‟argile qui se sont accumulés ensemble.
Il renferme une proportion de la matière organique supérieure à 1% [WIGNALL, 1994 ;
TRABUCHO-ALEXANDRE et al., 2012] et peut contenir de petites quantités de minéraux
carbonatés diagénétiques [TOURTELOT, 1979 ; DORRIK, 2009] ainsi que de la pyrite [LOVE,
1967 ; RICHARD, 1970].
En effet, les roches de Kimbungu ont une extension importante et contiennent des grains de
quartz détritiques de granulométrie fine [30 µm à 80 µm], de forme anguleuse, subanguleuse
et/ou subarrondie, baignant dans une matrice argileuse ou argilo-micritique.
Ces roches renferment de la pyrite, et chimiquement elles présentent une teneur élevée en
carbone total. La structure laminaire, la couleur gris-foncé et la matrice argilo-micritique qui les
caractérisent, nous poussent à conclure qu‟il s‟agit d‟un shale.
L‟extension importante, la couleur et la composition chimique d‟une part, la taille et la forme des
grains de cette roche d‟autre part ainsi que les figures sédimentaires trouvées dans la région
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 119
correspondent à une sédimentation mise en place dans cet environnement. Dans ce bassin se
déposent des matériaux détritiques continentaux avec possibilité d‟enrichissement en carbonate
et matière organique apportés par la transgression marine. Pendant la sédimentation du shale,
une activité tectonique [rifting] se serait produite et aurait occasionné des fractures, le
volcanisme ainsi que la transgression marine [par le soulèvement de la plaque dû à la
séparation des plaques].
Dans la littérature, les « shales » formés dans un environnement marin proche du littoral, ont
des caractéristiques suivantes : une extension remarquable [REINECK et SINGH, 1973] et une
épaisseur importante [COJAN et RENARD, 2013]. Ils ont une couleur gris foncé, composés
généralement des matériaux détritiques continentaux de dimension fine, riches en métaux.
Ils sont généralement mis en place dans un contexte transgressif permettant l‟apport important
des sédiments de fond tels que le carbonate et la matière organique [TOURTELOT, 1979].
La séparation des plaques [rifting] est l‟un des facteurs causals de la transgression marine
lorsque l‟activité géodynamique s‟accélère [REINECK et SINGH, 1973].
Dans le massif de Kimbungu, la présence des sills de dolérite pénétrant les shales « schistes »
a été signalée par GROSEMANS [1951] ; et DELHAL [1973] montre le caractère spilitique de
ces laves basaltiques. Ces laves sont généralement interstratifiées dans les « schistes » et
peuvent ou non comporter de petits galets anguleux [CAHEN et LEPERSONNE, 1976]. DE
PAEPE et al., [1975], KAMPUNZU et al., [1991] et TACK et al., [2001] ont poursuivi l‟étude
chimique et pétrographique de ces laves et ont observé des structures en coussins.
Ils ont conclu qu‟il s‟agit de basaltes tholéiitiques.
Dans ce travail, nous confirmons la présence de laves. L‟analyse microscopique de ces laves
montre qu‟elles ont une structure microlitique dans laquelle on observe les phénocristaux de
plagioclase nageant dans une mésostase faite des petites baguettes de plagioclase. Il s‟agit de
dolérite.
Dans la littérature, les laves doléritiques sont décrites comme des roches à composition de
basalte qui se sont refroidies dans des gîtes souterrains de faible profondeur [JUNG, 1969].
Ce sont des roches typiques de la croûte océanique mais aussi des grands épanchements
continentaux issus d‟un volcanisme fissural causé par le rifting [ROSSIER, 2012].
Dans ces roches, les plagioclases forment de grands cristaux rectangulaires, visibles à l‟œil nu
ou à la loupe et dont les sections se présentent à la manière de lattes, appuyées les unes
contre les autres.
Les intervalles sont remplis par une mésostase quelconque [JUNG, 1969].
Pour ce qui concerne la mise en place des laves dans la région de Kimbungu, le modèle
sédimentaire proposé dans ce travail montre que le shale a été mis en place dans un contexte
tectonique de divergence des plaques [rifting].
Les mouvements créés par ce rifting ont occasionné les fractures et le volcanisme.
Ce volcanisme contemporain de la sédimentation est responsable de l‟interstratification des
laves sous forme de sills doléritiques dans le shale.
DE WAELE et al., [2008] et BEGG et al., [2009] confirment le contexte tectonique de divergence
des plaques [rifting] conduisant à la mise en place de lave dans le supergroupe Ouest-Congo
précisément dans le Néo protérozoïque moyen et PEDROSA et al., [2011] confirment le même
contexte dans l‟Araçuai au Brésil.
Dans le massif de Kimbungu, ces laves démontrent le caractère extensif de la région, voire la
première étape de l‟ouverture océanique [KAMPUNZU et al., 1991] dans un contexte tectonique
intraplaque [ensialique] [FRANSSEN et ANDRE 1988 ; DE PAEPE et al., 1975]. Il s‟agit bien de
laves subaquatiques [CAHEN et LEPERSONNE, 1976].
Le massif de Kimbungu est constitué par une structure majeure en anticlinal [DE PAEPE et al.,
1975]. Il est situé au nord-ouest du massif de Sansikwa. D‟après la légende et la notice de la
carte géologique de la RDC, feuille Banza - Ngungu [BAUDET et al., 2013], le massif de
Kimbungu montre la composition lithologique suivante :
Comme montré dans cette étude, le massif de Kimbungu ne montre pas la présence d‟aucune
roche sédimentaire à faciès conglomératique ou arénacé [quartzophyllite ou quartzite]. Il est
uniquement occupé par des roches à faciès pélitique décrits dans cette étude comme étant le «
shale ». Ceci a conduit à proposer une révision concernant la légende cartographique du massif
de Kimbungu telle que présentée dans la carte proposée.
b. Calcaire
Les couches calcaires sont généralement microcristallines moyennement dure, Vitreuse et par
endroit poreuses naturellement. La couleur du calcaire varie du jaunâtre au bleu mât crémeux
ou bleuâtre gris. Les couches de calcaire sont épaisses consistantes et à plusieurs endroits
collés sous des sols alluvionnaires.
Il y‟a apparition des fragmentations typiques de brèche caractérisé par la présence de petit et
réguliers fragment incrusté dans la matrice de calcaire.
Les données des affleurements de calcaire étudié ont conclu à la présence des dépôts des
couches épaisses.
2.2.4.2 Stratigraphie
En résumé ; elle est faite d‟une succession de couches généralement liées et limitées à leur
sommet et à leur base par des discordances sédimentaires. Leur épaisseur est décamétrique à
pluri décamètre. Leur âge est compris entre 1 à 3millions d‟années.
Le gisement de la société PPC Barnet DRC QUARRYING à Malanga, c'est un amas à couches
sub - horizontales à pendage moyen de 85°.
Il y a existence de fracturation éparse de la roche au Sud-Est de la faille principale ·de direction
Sud-Ouest à Nord-Est.
1. Aucune faille secondaire n'est observée sur le gisement
2. La faille principale passe au Sud de la carrière
Les recherches entreprises à l'intérieur du périmètre couvert par l‟AECP 7649 ont
commencées en 2009 par la Télécartographie Prédictive.
Au départ PPC a évalué le gisement de calcaire sans étude DGPS et cartographie géologique
appropriées, mais plus tard, PPC a engagé une agence d‟enquête M/s EARTH GROUP (DRC)
et a étudié la zone plus potentielle (environ 2,75Km2 sur 4,25Km2 ML région).
Ce gisement a été prospecté par PPC à travers une étude topographique Levé, cartographie
géologique et forage en deux phases.
La phase I a couvert un levé de reconnaissance et le forage de 18 forages (mètre total 1257 m).
Ceci a été suivi par la phase II détaillée, forages d'exploration spatiale à proximité de 20 forages
supplémentaires dans le zone potentielle, telle que délimitée par les résultats de forage de la
phase 1.
Le total le métrage de forage pour les 38 forages était de 2984 m, avec une moyenne
profondeur de forage de 81,39 m (max.116,9 m et min.47 m).
Le noyau la récupération était élevée, supérieure à 88,57%. Par la suite, une topographie un
exercice de levé, de contournage et de cartographie géologique a été réalisé par l'agence
d'enquête M /S Earth Group (RDC).
Lors de l'évaluation des résultats d'exploration, il a été observé qu'un un levé topographique et
un exercice de cartographie n'ont pas été effectués dépôt au stade initial. Cela a été
recommandé afin qu'une une estimation des morts-terrains et du calcaire pourrait être faite.
Le même a été réalisée en déployant M / s Earth Group (DRC) qui a entrepris un levé DGPS
pour produire une carte topographique de 2m intervalles de contour.
Les coordonnées des colliers de forage ont également été relevées et il a été noté qu'il y avait
une différence appréciable entre les anciennes et nouvelles coordonnées. Cela a confirmé que
la re-modélisation de la le dépôt était essentiel, et donc effectué.
Il était également nécessaire de corréler précisément les données forées avec sous projections
de surface qui aideraient à la préparation d'un plan minier ainsi que des activités de
développement de carrière telles que la construction des routes de transport, le développement
des pentes routières, la conception des fosses et Planification, etc.
Il a été observé lors de l'exploration que tous les forages forés (y compris les 116,9 m les plus
profonds) ont été interrompus dans le calcaire minéralisé et épaisseur totale de la bande
calcaire n'a pas encore été confirmée.
Il est donc proposé de forer des trous supplémentaires pour vérifier l'épaisseur totale du
calcaire. Cela pourrait garantir la disponibilité de réserves supplémentaires et planifier en
conséquence pour l'avenir renforcement des capacités de cette usine.
Il est recommandé de revoir et de réviser le modèle de bloc de dépôt sur un base annuelle
basée sur l'analyse des trous de mine. Cela améliorera la confiance dans la qualité et la
quantité des matériaux à extraire bancs inférieurs.
Le programme de forage dans le gisement Kimpese a été réalisé en deux Phases (Phase 1I et I I
) avec comme objectifs :
Afin d'atteindre les objectifs ci-dessus, 38 forages (numérotés BLD01 à BLD38) ont été forés
couvrant un mètre linéaire de 2984,55m. L'emplacement de tous les forages est illustré à la
figure 3. Les forages ont été planifiés en deux phases. Dans la phase 1, un total de 18 trous
de forage (BLD01 à BLD18) ont été forés à un espacement allant de 150 m à 400 m pour
couvrir toute la zone de concession minière sur une longueur de 1800 m du gisement de
calcaire. Le forage de la phase 11 était prévu à un espacement plus rapproché (200 mx 200
m). Un total de 20 trous de forage (BLD19 à BLD38) ont été forés pour augmenter les
informations obtenues lors du forage de la phase 1 afin d'évaluer la cohérence du sous-sol en
termes de qualité et de tonnage.
Les lits calcaires sont horizontaux à légèrement inclinés jusqu'à 10o vers l'Est. Tous les
forages ont été forés verticalement afin de prouver les réserves de calcaire jusqu'à une
profondeur moyenne de 100 m (Max. 116,85 m). Les forages ont été forés à des profondeurs
variant de 70m à 116m.
La récupération des carottes dans la zone minéralisée (calcaire) est généralement bonne
avec un pourcentage moyen supérieur à 90 %. Le noyau inférieur occasionnel des
récupérations ont été observées dans l'horizon du sol des morts-terrains.
Le forage a indiqué que le mort-terrain était constitué d'argile molle, sol latéritique jaunâtre ou
rougeâtre, sol ferrugineux (morrum). Le mort-terrain consistait en une épaisseur moyenne de
27,39 m (min. m et Max. 58,18 m). Le calcaire a une épaisseur moyenne de 54m (min.12,02 m
en BH n ° 13 et max.112,18 m en BH n ° 30).
Le rapport de la découverture
Les données de forage et les analyses d'échantillons de carottes métriques ont été créées dans
une base de données pour une évaluation des dépôts assistée par ordinateur (CADE) étude au
sein du logiciel DATAMINE. Un modèle numérique de terrain (DTM) et des sections litho-
transversales ont été créées. Analyse statistique de l'échantillon les données de résultat ont été
effectuées au moyen de la distribution de fréquence, histogrammes, préparation de diagrammes
de dispersion et de variogrammes.
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 125
Les variogrammes sont utilisés pour établir la co-relation entre divers constituants majeurs et
mineurs pour l'analyse qualitative, de manière à la prévision de la teneur moyenne (qualité de
l'ensemble de la mine). Le minimum les seuils pour le calcaire ont été considérés comme
CaO:> 40%, SiO2: <12,5% et MgO: <3,5%.
A partir des forages forés, il a été observé que le mort-terrain est épais, composé d'argile molle,
de sol ferrugineux (morrum) et de sol (Marl), qui devrait être évalué qualitativement en tant que
source potentielle de composants de matières premières (SiO2), Fe2O3 et Al2O3.
Sur les 38 forages forés et analysés, les morts-terrains dans les forages forés pendant la phase
I n'a pas été analysée. Par conséquent, les données analytiques est très rare pour les morts-
terrains. Une analyse peut être effectuée pour le mort-terrain si les échantillons sont disponibles
pour le forage de phase I. Ce serait aider à localiser le matériau requis riche en SiO2, Fe2O3 et
Al2O3.
Les détails des forages forés tombant sur différentes lignes de coupe sont donnés ci-dessous
(tableau 17).
Le tableau suivant donne les détails des forages effectués dans la zone de Kimpese.
D'après les données du forage foré, il a été conclu qu'au cours de la phase I un total de 18
trous de forage ont été forés avec un mètre total de forage de 1257,75 m.
La profondeur maximale et minimale forée dans ces tous de forages est de 47 m et 84,15 m
(Profondeur moyenne : 69,88 m). Sur les 18 forages réalisés, deux n'ont pas recoupent du
calcaire en raison de l'épaisseur excessive du mort-terrain. Le 16 BH restants ont recoupé la
bande de calcaire avec un maximum épaisseur de 64,55 m et minimum de 13,46 m (avec
une moyenne épaisseur de 41,54 m).
De même, dans la phase II, 20 autres BH ont été forés, principalement dans le nord - Zone
de potentiel calcaire de l'Ouest pour prouver la constance de la qualité réserves calcaires.
Une longueur cumulée de 2984,55 m a été forée dans un total de 38 BH avec une profondeur
moyenne prouvée jusqu'à 78,54 m (profondeur Max. 116,90 m et Min.47.00 m).
Avec le forage intercalaire, l'épaisseur moyenne des morts-terrains est passée de 32,95 m à
27,38 m alors que l'épaisseur moyenne de calcaire amélioré de 41,54 m à 54,00 m.
Il a été observé lors de l'exploration que l'ensemble des forages forés (y compris les forages
les plus profonds - BLD26 et BLD28) ont été interrompue au sein du calcaire (minéralisation),
l'épaisseur totale de la bande calcaire n'est pas encore confirmée.
Par conséquent, il est proposé que des trous de forage supplémentaires soient forés pour
recouper l'épaisseur complète du calcaire afin de déterminer la réserve supplémentaire et
planifier en conséquence la capacité future mise en valeur de cette plante.
La majorité des carottes ont été préparées pour l'échantillonnage à des intervalles de 1,0 m,
sauf dans la couche arable et le sol alluvial de mort-terrain pour BLD01 à BLD18 (forage de
phase -I), où un échantillonnage limité a été effectué à des intervalles de 3 m. Pour le Forage
de phase II (BLD19 à BLD38), les échantillons de carottes pour le sol en surplomb a été
préparé et analysé à des intervalles de 3 m par rapport à des intervalles de mètre pour toute la
zone calcaire minéralisée.
Les échantillons ont été analysés pour SiO2, Al2O3, Fe2O3, CaO, MgO, TiO2, SO3, Mn2O3,
P2O5, Na2O, K2O, Cl et L0I.
Tableau n° 18 suite
L'estimation des ressources et réserves in situ a été entreprise après une étude approfondie de
l'analyse statistique de l'analyse résultats ainsi qu'une étude et création d'un modèle 3D.
Géologique en les ressources situ ont été estimées dans le calcaire solide 3D corps.
Pour les réserves de catégorie PROVED (UNFC Code 111), l'influence des trous forés ont été
pris comme rayon de 50 m x 50 m (100 m diamètre). Pour la zone au-delà de cette limite de 100
m mais en dessous de 200 m x 200 m, les réserves ont été classées probable ou Réserves
indiquées (Code UNFC 221). Tout calcaire supplémentaire ressources déduites sans données
de forage, et au-delà de 200 mx 200 m influence, ont été classés comme possible ou inferred
ressources (Code UNFC 333).
Sur la base des hypothèses ci-dessus, les réserves de calcaire ont été estimé latéralement
(section), verticalement (niveau) ainsi que qualité sage (niveau sage).
Les réserves estimées sont de 30,35 millions tonnes de réserves de catégorie preuvées (code
111 de la ccnu), 109,06 millions de tonnes de réserves probables de catégorie (code ccnu 221)
et les 37,75 millions de tonnes restantes comme possibles ou inferrees catégorie ressources
(unfc code 333).
Ces réserves estimées sont suffisantes pour les 3000 T/J proposés usine de clinkérisation.
Le gisement de calcaire est en lit épais, presque horizontal à doucement trempage et catégorisé
comme un dépôt simple. Cependant le produit chimique l'analyse des carottes d'échantillons a
révélé que la teneur en SO3 est élevée et doit être pris en compte dans la conception du
processus par prévoyant un by-pass pour les mélanges de gaz chauds volatils dans le système.
Tout dosage approprié ajoutera à la source de matière première supplémentaire ainsi que
d'augmenter la durée de vie de la carrière de calcaire.
Une longueur cumulée de 2984,55m a été forée dans un total de 38BH avec une profondeur
moyenne prouvée jusqu‟à 78,54m (profondeur max 116,90m et min 47,00m). Avec le forage
intercalaire ; l‟épaisseur moyenne des morts- terrain est passée de 32,95m à 27,38m alors que
l‟épaisseur moyenne de calcaire amélioré de 41,54m à 54,00m.
Ces forages d‟explorations ont mis en exergue les puissances de terre de découverture ; des
argiles utiles et du calcaire utile ainsi que l‟homogénéité des couches de calcaire.
Sur base de données lithologiques ainsi que d‟analyses chimiques, une zone située au Nord –
Ouest de la concession a été sélectionnée étant la plus favorable.
Cette zone est constituée de calcaire à teneur raisonnablement élevée ainsi que de morts-
terrains relativement minces.
Il est recommandé que la carrière soit située au Nord-Est de ressources privilégiés et au Sud-
Ouest de la zone de l‟usine afin d‟être à proximité. Cette localité est favorable en tonnage de
calcaire, en qualité ainsi qu‟en taux de décapage.
L‟exploitation minière commencerait à l‟Ouest du site de la carrière et progresserait vers l‟Est
dans la colline.
Le gisement de calcaire de Kimpese est orienté EST – OUEST parallèle appartenant au milieu
du Jurassique au crétacé inferieur avec un recouvrement épais de sable, gravier et sol
latéritique d‟âge récent, le calcaire est presque horizontal pendant légèrement vers le NORD –
NORD – EST recouvert de sol en Cotton noire et brousse épaisse.
Les vallées sont couvertes de sol et argile en épais recouvrement allant de (6.20 m à 70m).
Les bancs de calcaire sont continus, en couche épaisse et plus une stratigraphie découverte à
plusieurs endroits établis sur la base de la surface et sous surface en fonction des données de
forage.
Cette partie de l'Etude de Faisabilité donne enfin une description des zones minéralisées
trouvées sur le périmètre, les lithologies et les contrôles géologiques pertinents, en précisant la
longueur, la largeur, la profondeur et la continuité, et en décrivant le type, le caractère et la
distribution de la minéralisation ainsi qu'une description des caractéristiques de la
minéralisation du périmètre de la carrière.
3.1. Echantillonnage
L‟échantillonnage est une opération de prélèvement des échantillons qui représente toute la
surface de la zone étudiée. Elle est réalisée à l‟aide d‟une masse métallique enveloppée par
plusieurs couches de papier et nylon pour éviter toutes contaminations possibles.
L'échantillonnage étant la première et l'une des plus importantes étapes de la caractérisation a
permis de réduire la taille de la fraction d'un lot ainsi que la procédure à suivre pour effectuer le
prélevèment de manière à garantir la représentativité.
Dans ce cas, si les tirages sont réellement indépendants ; la probabilité pour un élément
quelconque d'être inclus dans l'échantillon est la même pour tous les éléments : elle vaut n/N (N
est la taille de la population et n la taille de l'échantillon).
Ce plan d'échantillonnage est qualifié de simple car ii est un seul niveau, chaque élément
Possédant exactement le même statut dans la population. Le nombre d'échantillons différents
pouvant être tiré de la population est égal au nombre de combinaisons de n éléments tirés
parmi N, soit N/n (N-n).
Une étape importante de la caractérisation des matériaux est la détermination de la composition
chimique et minéralogique. L'analyse chimique élémentaire donne la teneur en éléments
chimiques qui, pour chaque type de minerais dépend de la composition du minerai qui a été
traite et des conditions opératoires,
L'échantillonnage a été réalisé lors du séjour de recherches que nous avons effectué dans le
périmètre couvert par l‟AECP 7649.
Dans la présente Etude de faisabilité, les descriptions de la méthodologie et de la sécurité
sont conformes aux standards courants de l'industrie.
Il est décrit dans cette partie, les différentes méthodes expérimentales utilisées au cours des
essais, en mentionnant pour chacune d‟elles le principe, le matériel utilisé ainsi que le protocole
appliqué.
Les descriptions de la méthodologie et de la sécurité sont conformes aux standards courants de
l'industrie.
Les méthodes de préparation des échantillons et les mesures de contr61e de la qualité
appliquée avant d'envoyer les échantillons à un laboratoire de chimie analytique ou d'essais,
ainsi que la méthode ou le procédé utilisé pour fendre et réduire les échantillons et les
mesures de sécurité prises pour assurer la validité et l‟intégrité des échantillons recueillis,
décrites dans cette étude sont, notamment : :
La préparation des échantillons a été effectuée en son temps par les échantillonneurs et
analyse au Laboratoire, puis une vérification de même trou pour la certification.
Les précisions sur les méthodes de préparation, de teneur et d‟analyses des échantillons
utilisées, notamment la taille du sous-échantillon ;
Le résumé3.3 de la nature et de l‟étendue des mesures de contrôle de la qualité, de procédés de
contrôle des analyses et de tout autre contrôle.
L‟erreur sur une analyse est restée cependant difficile à déterminer en raison du nombre élevé
d‟étapes analytiques, allant du prélevèrent de l‟échantillon au dosage en passant par plusieurs
étapes de traitement. . .
Toutefois, des erreurs de quelques dixièmes de pourcent ont été considérées comme
inacceptables pour les éléments majeurs, quelques centièmes de pourcent pour les mineurs et
des dizaines de ppm pour les traces et ultra-traces.
3.2.2 Laboratoire
Le Laboratoire permet d‟établir une comparaison entre différents résultats.
Tous les essais antérieurs réalisés sur des échantillons prélevés dans les forages de PPC
Barnet Quarrying SA ont été effectués au laboratoire.
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 136
Le personnel du laboratoire au moment de la visite avait été impliqué dans le traitement des
échantillons antérieurs et a fourni les informations suivantes sur la préparation des échantillons
et les procédures d'analyse, ainsi que sur le contrôle de la qualité.
Les échantillons ont été préparés à l'aide d'un concasseur à mâchoires à entraînement par
courroie et de deux concasseurs à rouleaux ;
- Une scission du matériau concassé a ensuite été broyée dans un pulvérisateur (qui a
ensuite été retiré du laboratoire) à 100% <100 mesh ;
- De l'air comprimé et des brosses ont été utilisés pour nettoyer le matériel.
Il n'est pas clair si des matériaux stériles ont également été utilisés.
- Les résultats ont été rapportés en pourcentages.
Le laboratoire a ensuite réalisé des échantillons composites de catégories groupées, les a
analysés.
- Différents standards internes ont été utilisés, un standard étant lu tous le 6ème
échantillon de routine. Un blanc aurait été lu au début de chaque lot. Des lectures
répétées ont également été effectuées ; Les résultats du contrôle de qualité n'ont
apparemment pas été rapportés sur les certificats de test et les données ne sont donc
pas disponibles.
Pour les trous de forage TTR-H004 à TTR-H009, et SGW - H001 à SGW - H008, les
échantillons avaient une longueur nominale de 1,9 m, mais ajustés à des intervalles plus
rapprochés afin de respecter les styles de minéralisation et les contacts lithologiques.
À partir du trou TTR-H010 et SGW-H009, la longueur nominale de l'échantillon a été ajustée à
3,8 m pour toutes les zones en tenant compte de la réduction de la longueur des échantillons
afin de respecter les styles de minéralisation et les contacts lithologiques.
Après la correction de l'échantillon, les carottes de forage ont été coupées longitudinalement
en deux à l'aide d'une scie à diamant..
Des demi- échantillons de carottes ont été prélevés en continu à travers les zones
minéralisées identifiées.
Des essais de contrôle de la taille des grains ont été effectués sur des échantillons étiquetés
comme des doublons, qui représentent environ 5% du total des échantillons, et les résultats
ont été enregistrés. Au total, 400 g de matière sèche ont été utilisés pour l'essai de broyage, 10
g de matière sèche ont été utilisés pour l'essai de pulvérisation à sec, et 10 g de matériau
humide ont été utilisés pour le test de pulvérisation par voie humide.
Les sous-échantillons collectés pour les tests et les échantillons témoins comprennent les
éléments suivants :
o Trois échantillons de 40 g pour les agences gouvernementales de la République
Démocratique du Congo ;
o un échantillon de 140 g à doser ;
o Un échantillon de 90 g pour les archives de PPC Barnet DRC Quarrying SA.
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Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 137
Les radiations primaires produites par le tube à rayons X excitent les atomes de l'échantillon et
produisent l'émission de raies caractéristiques ou de fluorescence dans toutes les directions.
La fraction de ces radiations qui passe à travers les fentes d'un collimateur est un faisceau parallèle
dirigé sur un cristal analyseur. Ce dernier diffracte la longueur d'onde λ reliée à l'angle par
l'équation de Bragg:
N = 2d sin θ
2. Avantages et limites :
Les éléments de numéro atomique inférieur à celui du carbone ne peuvent pas être analysés
par fluorescence.
La précision varie avec la quantité de matière disponible pour l'analyse. Elle dépend également
des éléments recherchés et de la matrice dans laquelle se trouve cet élément. La sensibilité
dépend de la méthode de préparation de l'échantillon et du matériau analysé. Elle varie avec
les éléments chimiques. Elle approche le µg/g quand on opère sans dilution sur un prélèvement
de l'ordre du gramme (Jenkins, 1992).
Se réalise par l'utilisation d'un adhésif spécial : l'araldite. Elle est préparée par mélange
instantané d'une résine et d'un durcisseur. Le collage dure 24 heures à température ambiante
ou 3 heures à 70°.
f. L'arasement :
S'effectue à l'aide de la microscie à disque diamanté et consiste à araser l'esquille pour ne
garder qu'une épaisseur de l'ordre de 2 mm.
g. La rectification :
Permet de ramener l'épaisseur du reste du talon arasé à 100 µm. La rectifieuse est composée
d'une meule diamantée et d'un porte lame amovible dont le mouvement translatoire est
contrôlé par celui rotatoire du dispositif de mesure d'épaisseur : le micromètre.
h. La finition :
Ultime étape de confection, elle permet d'obtenir une épaisseur de 25 à 30 µm, tout en
contrôlant la qualité de la lame sous microscope optique. Un éventuel recouvrement par lamelle
se fait à l'aide d'une colle spécifique : le baume de Canada.
Figure n°47 : photos d'appareillage de fabrication des lames minces (prises au laboratoire des
lames mince de la FSTG)
3.3.1.3.1.2. Examen de lames minces :
Après avoir préparé les lames minces pour chaque échantillon, on passe par la suite à
Leur étude à l'aide d'un microscope optique polarisant, qui consiste à effectuer un certain
nombre d'observations, dont le but est de déterminer les propriétés physiques et optiques
des minéraux. Ces observations vont donc permettre de décrire et préciser la nature des
minéraux constituant la roche. On peut ainsi quantifier les minéraux par comparaison des
quantités des minéraux de la roche entre eux. (Hervé Coulon, 1987).
- Application au dosage de quartz :
Une des techniques couramment utilisée est celle dite « compteur de points » : le compteur
de points se compose d'une sur-platine qui se fixe sur la platine d'un microscope
polarisant classique et qui est reliée par un câble électrique à un tabulateur.
Chaque couche de ce dernier comporte un totaliseur automatique et correspond à l'un des
constituants de la lame mince examinée.
On détermine le minéral placé à la croisée des réticules de l'oculaire du microscope et on
appuie sur la touche correspondante. La sur-platine se déplace d'une distance réglée
d'avance (1/3,1/6,1/10 ou 1/20 de mm selon la granulométrie du sédiment) et on détermine
la nouvelle phase se trouvant à la croisée des fils etc. On peut ainsi balayer régulièrement,
point par point, toute la surface de la préparation.
Cette technique s'utilise habituellement avec des lames minces de roches consolidées qui
permettent une détermination très précise des minéraux présents.
Seul le quartz est dosé par cette méthode. Un des totaliseurs du compteur de points est
attribué au « quartz » et un autre aux « non quartz ».
Les résultats sont exprimés en pourcentage volumique après comptage de 200 à 300 points
par préparation. (Hervé Coulon, 1987).
Après avoir les résultats géochimiques et minéralogiques, on peut qualifier les différents
matériaux étudiés par une simple comparaison entre le chimisme et la minéralogie de chaque
roche tableau ci-dessous.
Sachant que la silice est le constituant chimique principal des certains matériaux, alors qu'il est
nécessaire de voir les phases minéralogiques (quartz ou autres) qui le correspondent.
Dans notre cas, c'est largement suffisant de focaliser sur la variation de la silice en fonction de
quartz afin de distinguer les matériaux quartziques parmi les autres :
- Pour les calcaires purs, les calcaires dolomitiques, les marnes et les calcaires
marneux, les teneurs en silice varient (0,04 % jusqu'à 39,44%) et que le taux du quartz
ne dépasse pas 5%, alors que ces matériaux ne sont pas quartziques.
- Pour les schistes inférieurs, les teneurs en silice varient (48,31% jusqu'à 54,20) et que
le taux du quartz aussi varie de
- Schistes inférieurs argileux : Si rl et Si r3, dont
- les teneurs en silice présentent un taux faible de quartz, ce 3,9% jusqu'à 70,2%. Donc
on peut parler de 2 types des schistes inférieurs
- Schistes inférieurs quartziques : Si r2 et Si r4, dont les teneurs en silice sont traduites
généralement par le quartz.
- qui justifie que la silice peut être combinée sous forme d'autres phases minéralogiques
(ex : minéraux d'argiles, muscovite,chlorite.).
La fraction 0-6 issue des débourbeurs avec les eaux chemine dans un décanteur à vis
d'Archimède (4bis) et rejoint le 0/20 primaire. Les eaux vont dans le bassin de décantation.
- Criblage de la fraction 6/150 sur crible vibrant (5) à 3 étages (seules 2 fractions sont
récupérées ici). Ce criblage ainsi que les opérations qui suivent sont effectuées à sec.
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 150
Type de pierre t % t % t %
Les échantillons de calcaire n‟ayant pas tous été concassés dans les mêmes conditions et
même installation, il n‟a pas été possible d‟obtenir des lots, ayant tous les mêmes valeurs de d
et D pour chacun.
Ces valeurs étaient les suivantes :
% des principales
fractions
granulométriques
> 20 1,85 1,80 11,12 0 0 0,20 0,28 0,08
20-10 89,24 50,49 84,92 79,12 60,98 54,40 50,81 40,92
10-6,3 5,96 44,36 1,48 17,20 35,60 41,40 39,16 38,00
6,3-0,5 0,50 2,04 0,57 0,82 0,90 2,20 5,80 14,00
0,5-0,08 0,40 0,25 1,81 0,41 0,60 0,40 1,35 4,00
6-6,3 5000 7
6,3-10 5000 9
10-14 5000 11
16-31.5 2000-3000 12
25-50 2000 – 3000 12
Avec LA : la résistance à la fragmentation par chocs et par frottement réciproques des
éléments du calcaire.
L‟essai de compression dit RC est l‟effort de compression uniaxial atteint à la rupture complète
du matériau.
Elle est la capacité d‟un matériau ou d‟une structure à supporter les charges qui tendent à
réduire sa taille par compression (écrasement).
Pendant l‟essai, l‟échantillon se raccourcit et s‟élargit. La déformation relative est « négative »
en ce sens que la longueur de l‟échantillon diminue. La compression tend le plus à amplifier les
irrégularités latérales de l‟échantillon et, au-delà d‟une contrainte critique, l‟échantillon peut
fléchir puis se rompre.
La préparation de l‟échantillon à écraser commence par un carottage dans la roche
sélectionnée pour cet essai.
Il s‟agit d‟une technique d‟étude qui renseigne sur les structures cristallines qui forment le
matériau analysé.
Elle permet de reconnaitre des produits ayant la même composition chimique brute, mais une
forme de cristallisation différente (phénomène de polymorphisme).
Ici l‟échantillon réduit en poudre, (80µm à l‟aide du broyeur de marque RETSCH) et est placé
dans un diffractomètre à proton qui fournira les informations dans les 16 minutes suivant le
début de l‟opération.
C3S 4,66
C2S 3,68
C4AF 14,04
C3A 6,50
Magnésie 4,36
D‟autres essais ont été effectués dans le cadre de la détermination des propriétés physico-
chimiques du calcaire de Kimpese.
- L‟adsorption du gaz est purement physique : les forces mises en jeu sont de type
Van der Waals, en particulier la contribution London ;
- En extension de la théorie de Langmuir (adsorption monocouche), le modèle BET
permet d‟envisager une adsorption multicouche des molécules de gaz. La première
couche est fortement adsorbée sur la surface solide suivant le modèle de Langmuir.
Ensuite, chaque couche de molécules sert de site d‟adsorption à une nouvelle
couche, d‟où une propagation des forces d‟adsorption ;
- Pour toutes les couches autres que la première couche adsorbée, l‟énergie
d‟adsorption est égale à l‟énergie de liquéfaction du gaz ;
- Il n‟existe aucune interaction latérale entre les molécules de gaz adsorbées ;
Cette température relativement faible a été choisie dans l‟optique de limiter l‟altération des
minéraux et de la matière organique éventuellement présente dans l‟échantillon analysé.
La masse de la prise d‟essai est comprise entre 0,5 et 0,8 g suivant la densité du matériau.
Le volume de la cellule de mesure était de 3,77 Cm3.
Argile
Cqlcqire
Ces matériaux sélectionnés ont été concassés puis broyés pour constituer et une farine
homogène qui a été cuit au four au-dessus de 1450°C pour former le clinker.
Le clinker ainsi formé a été broyer avec 3% de Gypse et une addition de 18% de Calcaire pour
former un ciment correspondant aux normes européennes de Ciment CEM II haute contrainte.
Ce ciment a donné une résistance à la compression de 42.5 Mpa après 28jours de prise.
Et avec une addition de 34% de calcaire le ciment formé a donné une contrainte de
compression de 32.5Mpa après 28jours de prise.
I. Méthode d’analyse au laboratoire :
Les analyses au laboratoire de matériaux calcaire, argile, sable et latérite pour la constitution de
la farine de même que les semi produit clinker et le produit fini ciment sont analysé
qualitativement pour connaitre leurs propriétés physicochimiques dans l‟utilisation qui sont
recherché par le marché. L‟analyse qualitative au laboratoire se fait au spectromètre par
fluorescence X
II a. Méthode d’analyse au spectromètre par fluorescence X :
La spectrométrie par fluorescence X ou XRF est une technique analytique permettant d‟obtenir
des analyses quantitatives élémentaires. L‟échantillon est bombardé par des photons émis d‟un
tube à rayon X. Des électrons appartenant aux couches internes des atomes sont alors éjectés.
Il s‟agit de la phase d‟absorption du rayonnement primaire.
Les atomes de la matière ainsi ionisés par leur électron „manquant‟ se trouvent en état instable.
Les couches internes de ces atomes se réorganisent afin de tendre vers un état plus stable.
Les électrons des couches plus externes supérieurs comblent les couches internes insaturés, il
s‟agit de la phase d‟émission (faisceau de rayon X secondaire émis).
Cette relaxation électronique libère une énergie sous la forme d‟un photon caractéristique pour
chaque atome et pour chaque transition de chaque atome. Ces photons peuvent être détectés
par un compteur (SSD « Silicon Drift Detector » ou diode Si-pin) qui va permettre d‟identifier
l‟atome en fonction de son énergie. Du flux de photons reçus, l‟analyseur peut aussi déduire en
temps réel la concentration correspondante. Lorsque les photons sont traités séquentiellement,
il s‟agit d‟une analyse dispersive en énergie.
Chaque atome à l‟état fondamental, stable, possède un nombre d‟électrons qui lui est
spécifique/unique. Ces électrons gravitent selon des orbitales simplifiées dans le modèle de
Bohr : K, L, M, N. Les transitions observées en spectrométrie X mettent en œuvre ces 4
orbitales de base.
Lorsque les photons incidents provenant du faisceau primaire du tube à rayon X possèdent une
énergie suffisante, ils parviennent à éjecter les électrons des orbitales des couches K, L ou M
des atomes constitutifs de l‟échantillon, ce qui crée une vacance (1) et donc, un état excité
instable. Un électron situé sur une orbitale plus externe peut alors combler cette lacune, l‟atome
tend alors vers un état „moins instable‟ (2).
Lorsque l‟électron de l‟orbital externe se déplace dans l‟orbite interne, il libère de l‟énergie sous
la forme d‟un photon à rayons X secondaire. Cette sortie d‟énergie est appelée fluorescence.
Tous les éléments produisent une fluorescence “caractéristique”. La fluorescence de chaque
atome est unique.
Le „saut‟ de l‟électron de l‟orbitale plus externe vers la lacune originelle correspond à une
libération d‟énergie (passage à un état plus stable) qui se traduit par l‟émission d‟un photon dont
la longueur d‟onde correspond exactement à la différence d‟énergie entre les deux états.
Cette énergie est unique pour l‟élément et pour la transition. Il s‟agit d‟une fluorescence dans le
domaine énergétique des rayons X. Les photons à rayons X primaires à haute énergie sont
émis par un tube à rayons X et diffusent dans l‟échantillon.
Les résultats sont exprimés sous la forme du spectre brut (analyse qualitative), ou en %, ppm,
microns (épaisseur de couche), carats ou toute autre unité calibrée
Le détecteur dispersif en énergie fonctionne exclusivement séquentiellement (traitement d‟un
photon intégralement avant de pouvoir traiter le photon suivant). Les détecteurs de dernière
génération traitent plusieurs centaines de milliers de photons par seconde.
Chaque photon issu de la réorganisation électronique peut être collecté par le cristal semi-
conducteur du détecteur. Il y génère un courant, qui est amplifié, converti en tension et
numérisé dans un ADC (convertisseur analogique digital). Il lui est alors attribué un numéro de
canal (dans l‟analyseur multicanal). Cette valeur ainsi obtenue vient enrichir un graphe discret
appelé spectre dont l‟axe des X est le numéro de canal (énergie du photon analysé) et l‟axe des
Y l‟intensité (nombre de photons collectés à chaque énergie). L‟aire sous chaque raie du
spectre est représentative de la concentration de l‟élément chimique qu‟elle représente.
Au niveau de l‟atome (modèle de Bohr)
Au niveau de l‟analyseur
5- Les photons à rayons X primaires à haute énergie sont émis par un tube à rayons X et frappent
l‟échantillon.
6- Les photons issus des désexcitations électroniques sont collectés par le détecteur, où ils sont
absorbés et convertis en un signal électrique.
Un analyseur multicanal leur attribue un numéro de classe dans un histogramme (axe X des
énergies, l‟axe Y étant le nombre d‟impulsions accumulées comptées). Le cumul de ces
informations unitaires permet d‟obtenir un spectre discret.
Les aires (ou hauteurs) des pics de l‟histogramme étant représentatives des concentrations des
éléments présents, un algorithme de correction calcule en temps réel la composition chimique
du matériau irradié sous le faisceau.
Moyennant une calibration, les résultats extraits du spectre sont exprimés en %, en ppm, en
épaisseurs de couches en rapport d‟éléments…. Les rendements de fluorescence par orbitale
et par élément, dépendent de l‟énergie incidente délivrée par le tube à rayons X, de son
intensité (flux de photons primaires), des éléments concernés et de la sensibilité du détecteur.
Les détecteurs actuels permettent de traiter plus de 250 000 photons par seconde.
Ainsi quelques secondes peuvent alors être suffisantes pour obtenir une analyse quantitative.
relative des différents phyllo silicates. Le principal critère de différenciation des argiles était la
distance entre les feuillets.
Un tri granulométrique était incontournable afin d‟éliminer la fraction grossière principalement
composée de Quartz et Calcite. Il s‟en est ensuite suivi d‟un enrichissement relatif en espèces
argileuses plus fines.
L‟objectif ici était de mettre en évidence les minéraux sensibles à la chaleur, en particulier
Kaolinite par une analyse DRX qui se fait après passage des lames orientées à une
température de 490°C. Ce dernier a un effet sur les feuillets de type smaltite dont l‟espace inter
foliaire peut varier.
Matériel et protocole expérimentaux
Le protocole de préparation des lames orientées conduit au laboratoire s‟est fait par deux
opérations successives. Premièrement, un tamisage en voie humide avec un tamis de plus
faible maille (40 µm). Ensuite, le passant à 40 µm est centrifugé pendant 30 min à 8000 tr/min.
le surnageant est pipeté et déposé sous forme de goutte à la surface de la lame verre.
La suspension est alors laissée à sécher pendant une nuit: il s‟agit du séchage naturel.
Successivement, les deux traitements sont appliqués. Dans un premier temps, les lames
orientées sont placées dans un dessiccateur dont la partie inferieure aura été remplie de
glycérol, ce qui crée une atmosphère saturée en polyalcool. Enfin, le traitement par chauffage
est conduit à une température de 490°C. Le cycle Thermique est composé d‟une montée à
5°C/min, suivie d‟un palier à la température maximale d‟une durée de 2h.
Toutefois, seuls les petits angles étant d‟intérêts pour l‟étude des espèces argileuses, la plage
angulaire explore est comprise entre 3 et 35°2θ, avec un pas réduit à 0,008°2θ et un temps de
pause par pas augmenté à 0,84.
L‟analyse thermogravimétrique est une méthode analytique consistant à suivre la masse d‟un
échantillon au cours d‟un traitement thermique sous une atmosphère connue. Les variations
massiques sont relevées grâce à un thermo balance.
Une analyse ATG peut être combinée à une analyse thermique différentielle (ATD).
Les thermocouples associés au thermo balance permettent le suivi de la température du solide
analysé et celle d‟un échantillon de référence. Ce dernier est inerte sur la plage de température
utilisée. Des variations ΔT de température peuvent être mises en évidence lors de
transformations physico-chimiques, en lien ou non avec des pertes de masse.
Deux cas peuvent être observés :
- Un échantillon dont la température est plus élevée que celle de la référence (∆T positif) :
on parle de réaction exothermique. La réaction a conduit à une diminution du désordre
et une libération d‟énergie dans l‟environnement. Cela correspond typiquement aux
phénomènes de cristallisation ;
- Un échantillon plus froid que la référence (∆T négatif). La réaction a conduit à une
augmentation du désordre et une absorption d‟énergie. Des exemples typiques de
réactions endothermiques concernant le sujet de thèse sont les départs d‟eau et les
réactions de déshydroxylation des minéraux argileux ainsi que les réactions de
décomposition des carbonates.
Le couplage de ces deux analyses permet une connaissance exhaustive du comportement en
température d‟un solide et des transformations physico-chimiques qui se déroulent.
Les matières premières de cimenterie (calcaire et argiles) ont été analysées en calcimétrie au
laboratoire. Les essais ont été conduits selon la norme NF P94 – 048 (AFNOR, 1996). Au titre
de cette norme, la quantité de la prise d‟essai était de 1,0 g.
L‟imagerie est fondée sur le principe des interactions électrons – matière. Un faisceau
d‟électrons est émis par un canon à électrons (cathode). Il vient alors balayer la surface de
l‟échantillon à observer. S‟ensuivent des interactions entre les électrons et la matière étudiée
qui se manifestent par réémission de plusieurs particules. Ces dernières seront détectées par
des appareillages appropriés placés dans une chambre. Les observations se font en règle
générale sous vide.
Trois émissions seront primordiales par suite : les rayonnements X, les électrons rétrodiffusés et
les électrons secondaires. En l‟occurrence, ce sont les émissions électroniques qui, par leur
détection et leur analyse, permettent de reconstituer la topographie de l‟échantillon et donc,
dans le cas de cette étude il était juste question de visualiser la morphologie des particules.
En ce qui concerne les électrons secondaires, ils sont générés par l‟éjection d‟un électron
depuis un atome de l‟échantillon sous l‟effet du passage d‟un électron primaire incident.
Le nombre d‟électrons secondaires émis étant très sensible aux variations topographiques, ils
seront préférentiellement choisis pour les études morphologiques. Parallèlement, les électrons
rétrodiffusés sont des électrons primaires qui, après diffusions et chocs élastiques au sein de
l‟échantillon, en ressortent. L‟énergie élevée qui les caractérise, proche de celle des électrons
bombardant la cible, conduisent à une résolution topographique plus faible que les électrons
Les matières premières utilisées dans la formulation des crus cimentiers subissent un
prétraitement initial. Il s‟agit, pour rappel, d‟un broyage / séchage des roches traditionnelles de
cimenterie. Après pesée de chacun des composants du cru (masse totale de 100 g), les
poudres sont homogénéisées à sec pendant 1 heure à l‟aide d‟un mélangeur tridimensionnel
afin d‟obtenir la « farine ». Dans un four rotatif de cimenterie, la nodulation résulte des effets
conjoints de la rotation engendrant un mouvement de la matière. En revanche, en utilisant un
four de laboratoire à cuisson statique, le phénomène de nodulation ne peut avoir lieu.
En conséquence, une mise en forme préalable du cru était nécessaire afin que les constituants
soient intimement proches les uns des autres et que les réactions solide-solide puisse se
dérouler convenablement. La force appliquée sur la matière solide présente l‟avantage de
limiter la porosité et de donner une proximité forte entre le calcaire porteur de CaO et les
matières silico-alumineuses, d‟où une cuisson homogène y compris en four statique.
Les analyses chimiques en fluorescence X ont été conduites sur un appareil de type
PANalytical Zetium, utilisant un générateur de 1KW et une anode au rhoduim. Les échantillons
sont analysés sous la forme de perle de verre. Ces dernières sont préparées par fusion à
1065°C en creuset Pt – Au du matériau pulvérulent. Le fondant utilisé est composé de tétra
borate de lithium (Li2B4O7 – 99,5 %) et d‟iodure de Lithium (LiI – 0,5%). Le rapport échantillon /
fondant est de 0,1 (1 g d‟échantillon pour 10 g de fondant).
Principe
L‟analyse de la quantité de chaux libre contenue dans le clinker permet de rendre compte du
niveau de combinaison de CaO avec les autres oxydes majoritaires pour former les quatre
phases su clinker contenant toutes de l‟oxyde de calcium.
Cette méthodologie est fondée sur l‟aptitude de l‟éthylène – glycol, à dissoudre spécifiquement
la chaux libre du clinker pour ensuite la titrer.
Principe
La microscopie optique a permis la description fine du clinker (taille et morphologie des cristaux,
abondances relatives des phases, distribution dans l‟échantillon) et, à partir des interprétations
des observations, d‟obtenir des informations sur les matières premières, les conditions de
cuisson et le déroulement des réactions chimiques de clinkérisation.
Deux attaques ont été prises en compte : d‟une part l‟attaque basique à l‟hydroxyde de sodium
dissous dans une solution contenant de l‟eau et de l‟éthanol. Ce traitement de la section polie a
conduit à un dépôt de couleur sombre formé par la réaction entre le NaOH et l‟aluminate
tricalcique. En conséquence, un contraste visible au microscope a apparu au sein de la phase
interstitielle avec les cristaux de C3A foncés et ceux de C4AF qui demeurent incolores.
D‟autres parts, la seconde attaque utilisée est un traitement à l‟acide nitrite dilué dans l‟éthanol.
La réaction entre la section polie et de cette solution a permis la différenciation des phases
silicatées, suivant la réactivité et le temps de contacts les colorations pour C2S et C3S étaient
variables.
Matériels et protocoles expérimentaux
Le clinker produit en laboratoire a été observé en microscopie optique en lumière réfléchie. Le
protocole de préparation des échantillons est passé par une imprégnation sous vide des
échantillons de clinker dans une résine époxyde. Le durcissement s‟est fait à température
contrôlée (40 °C) pendant un temps d‟au moins 6 heures. Les échantillons étaient ensuite polis
(plateaux abrasifs puis suspensions diamantées), le diamètre de grain terminal étant de 1
micron. Les attaques des sections polies à NaOH puis à HNO3 sont effectuées successivement.
Chaque attaque s‟est sont suivie d‟un rinçage immédiat à l‟éthanol.
Les échantillons de clinker étaient alors prêts à l‟observation, effectuée avec un appareil de type
REICHERT-JUNG Polyvar MET couplé à un système d‟acquisition et traitement d‟image.
Comme la microscopie optique en lumière réfléchie, la diffraction des rayons X a permis la mise
en évidence des différentes phases anhydres du clinker : alite, bélite, aluminates de calcium et
chaux lib e éventuelle. Toutefois, la diffraction des rayons X a donnée l‟opportunité d‟étudier de
manière plus approfondie ces phases cristallines en allant jusqu‟à l‟identification des
polymorphes en présence.
Principe
A ce stade, il, s‟agissait d‟étudier la réactivité hydraulique du clinker. Cette notion désigne son
aptitude à réagir au contact de l‟eau et former des hydrates, en particulier des silicates de
calcium hydratés C-S-H associés au développement des résistances mécaniques au fil du
temps. Pour ce faire, les granules ont été préalablement broyées. Cette opération de broyage a
été conduite en laboratoire à l‟aide d‟un petit broyeur à galets, en visant, autant que possible,
une finesse constante du clinker (4200 m²/g. Lors du broyage, 5 % en masse de gypse était
incorporés de manière à réguler le phénomène de prise, d‟où l‟obtention d‟un ciment à partir de
clinker.
fonctionnement de l‟enceinte humide utilisée pour la cure des échantillons ont imposé ce choix
de température de 30°C. A l‟issue des 24 premières heures de cure, les éprouvettes
cylindriques étaient démoulés et conserver dans un environnement similaire jusqu‟à l‟échéance
des essais mécanique. Comme préconisé par la norme NF EN 196 – 1, les caractéristiques
mécaniques étaient effectuées aux échéances de 2,7 et 28 jours sur une presse.
Une masse de 2,5 kg de clinker a été préparée au laboratoire suivant le protocole expérimental
décrit plus haut. Les granules, une fois traitées thermiquement, étaient broyées en présence de
gypse, afin d‟obtenir le ciment proprement dit. Plusieurs paramètres ont été pris en compte dans
la gestion du broyage
• La finesse visée : 3600 Cm2 /g ;
• Le gypsage : connaissant la teneur en SO3 du clinker, l‟apport de gypse a été effectué de
manière à atteindre une teneur en SO3 du ciment de 2,6 % massique. Le broyage du clinker
industriel témoin a été effectué en ciblant une finesse et un gypsage identique au clinker de
laboratoire, de façon à ne pas introduire de biais dans la réactivité. Les co-broyages du clinker
et du gypse ont été conduits dans un broyeur à boulets avec un rapport matière à broyer /
boulets de 8,3 % (2,5 kg de clinker pour 30 kg de boulets en acier). Des contrôles réguliers de
la finesse ont été effectués jusqu‟à atteindre la valeur désirée de 3600 Cm2 /g. Les ciments ainsi
produits était conservés hermétiquement jusqu‟aux manipulations, limitant ainsi les réactions
avec l‟eau contenue dans l‟air.
Granules de Clinker
Après cuisson en creuset Co-broyage Ciment portland broyé
(Clinker + gypse)
Les résistances en flexion sont obtenues avec un montage et Cie, tandis que les charges à la
rupture en compression sont mesurées à l‟aide d‟un appareillage de marque BOMBARDIERI
modèle VT200.
Sables (%) 0 0 0
63 µm – 2 mm
Les données granulométriques repris dans les figures 54 et 55 méritent quelques commentaires
et interprétations. Tout d‟abord, il peut être noté que les broyages conduisent à des matériaux
très fins. Les valeurs médianes d50 inférieurs à 7 µm témoignent d‟un broyage avancé des
roches de carrière. De plus, en comparant les deux matières argileuses, les distributions
granulométriques sont très semblables. En effet, l‟argile 2 n‟est pas que légèrement plus
grossières en raison de sa nature plus quartzeuse, donc plus difficile à broyer.
Les broyages des roches de carrière ont été poussés jusqu‟à une finesse qui permet de
s‟inscrire dans les critères définis par Ghosh (1983) au sujet de la granulométrie des
composants du cru cimentier.
Plusieurs limites ont été fixes, à savoir :
- Une limite sur la granulométrie du cru dans sa totalité : un refus à 90 µm de 5%.
- Des limites maximales sur la granulométrie des minéraux individualisés : 44 µm pour le
quartz et 125 µm pour la calcite.
La masse volumique du calcaire déterminée à 2,74 g/cm3 est semblable à celle de son
constituant cristallin principal, la calcite, dont la densité est de 2,71. Les argiles n°1 et n°2
présentent quant à elle elles des densités respectives de 2,66 et 2,75. Ces valeurs sont en
accord avec les densités des majoritaires qui le les composent, MgO (2,65), minéraux argileux
(entre 2,60 et 2,75) et calcite (2,71). L‟argile n°2 présente une densité près de deux fois plus
élevée que celles des autres espèces (entre 4,9 et 5,2), d‟où une potentielle influence sur la
densité réelle du matériau global.
Après analyses, nous avons constatés que les surfaces spécifiques des différents constituants
du cru sont très variables, suivant que l‟on considère les particules de calcite brisées par
broyage ou les argiles. Par la méthode d‟adsorption BET, ces dernières présentent en effet des
surfaces spécifiques de l‟ordre de 10 fois plus importantes que le calcaire finement divisé. Cette
différence s‟explique en particulier par la nature des constituants minéraux. Du fait des
structures en feuillets, les surfaces développées par les minéraux argileux et accessibles aux
molécules de diazote (N2) sont en effet beaucoup plus étendues que la calcite, minéral principal
du calcaire. Ces analyses démontrent également que le broyage de calcaire pour une
intégration dans le cru conduit à une surface spécifique BET de la matière comprise entre 2,8 et
4,6 m²/g suivant le temps de broyage (sans agent de mouture). Ces données sont en accord
avec les expérimentations conduites au cours de la thèse.
En ce qui concerne les valeurs de surface spécifique Blaine, quelle que soit la matière première
considérée, elles sont relativement similaires les unes aux autres. Les finesses Blaine sont en
effet comprises entre 5852 et 6377 cm2 /g. Cette proximité s‟explique par les granulométries
quasi-identiques recherchées lors des opérations de broyage des matériaux. Outre la finesse du
broyage, un deuxième paramètre a été pris en compte pour apporter une justification aux
surfaces spécifiques Blaine plus importantes des argiles : la morphologie des particules.
Les compositions chimiques élémentaires des matières premières de cimenterie sont données
dans le tableau n°36.
La roche calcaire présente une teneur en CaO de 52,7 %. D‟après la teneur en oxyde de
magnésium (< 0,5 %), les substitutions d‟atomes de calcium par le magnésium sont assez peu
nombreuses. D‟autres impuretés sont présentes, dont le silicium et le fer. Toutefois, les
pourcentages massiques très faibles observés pour ces oxydes font de cette matière première
une roche relativement « pure » en calcite. Ce qui apparaît judicieux d‟utiliser ce matériau dans
la cimenterie.
En ce qui concerne les deux matières premières argileuses, nous pouvons constater que,
l‟oxyde largement prépondérant est la silice avec des teneurs variables entre l‟une et l‟autre des
ressources géologiques : 50,65 % pour l‟argile 1 contre 61,22 % pour l‟argile 2.
A l‟inverse, les oxydes secondaires que sont l‟alumine et l‟oxyde de fer sont en proportions
largement réduites dans la seconde argile par rapport à la première. Ces ratios très différents
entre la silice d‟une part et (Al2O3 + Fe2O3) d‟autre part conduisent à des modules siliciques très
différents d‟une argile à l‟autre : 2,30 pour l‟argile 1 et 3,72 pour l‟argile 2. Les teneurs en CaO
des deux matières premières argileuses sont supérieures à 5,9 %. Cette observation suggère la
présence d‟une fraction de carbonate de calcium non-négligeable.
Par ailleurs, en ce qui concerne les proportions en éléments mineurs, il est à noter que le
sodium est quasiment absent tandis que le soufre est au contraire très présent avec des
teneurs en SO3 dépassant 1 % sur les deux argiles. SO3 dans le clinker peut générer certaines
spécificités microstructurales, en particulier une diminution de la teneur en C3A et du rapport
alite/bélite.
D‟après Pliskin [1993], une roche du cru peut être considérée comme un porteur silico-
alumineux à partir de deux critères :
Ce diagramme nous a permis lors de l‟interprétation des résultats de mettre en exergue les
descriptions faites précédemment au sujet de la chimie des matériaux. La localisation du
calcaire à proximité immédiate du pole CaO confirme sa pureté. En ce qui concerne les argiles,
elles se situent toutes dans la zone supérieure du diagramme (SiO2 majoritaire). Toutefois, des
différences émergent sur le rapport entre SiO2 et Al2O3, le module silicique de l‟argile n°1 étant
plus faible que celui de la seconde.
°2 - Thêta
Figure n°57 : Diffractogrammes sur poudre des argiles du projet de la cimenterie étudiée
et identifications des phases cristallines : C : Chlorite, C : Calcite, G : Gypse, K :
Kaolinite, Q : Quartz.
En ce qui concerne la roche calcaire, le nombre de pics présents est relativement réduit.
Seulement trois phases cristallines sont nettement identifiées : la calcite, la dolomie et le
Quartz.
L‟intensité des pics de carbonate de calcium (CaCO3) est remarquablement forte. En
conséquence, une proportion très importante de cette phase dans le mélange cristallin est
attendue. Ces observations sont en accord avec les conclusions tirées de l‟analyse chimique
élémentaire.
Pour les matières argileuses, les mêmes phases minérales sont identifiées dans l‟un et l‟autre
des matériaux. Toutefois, les intensités relatives des pics sont variables.
L‟argile 1 et l‟argile 2 contiennent les phases cristallines suivantes :
- Des silicates sous forme de quartz et de minéraux argileux ;
- De la calcite, comme seul minéral carbonaté ;
- Des phases cristallines contenant du soufre : Pyrite FeS2 et gypse : CaSO4.2H2O.
A présent, des semi-quantifications des mélanges cristallins par la méthodologie de Rietveld
sont présentées au sein du tableau n° 37.pour les trois matières premières cimentières.
Au regard des résultats du tableau n°37, nous pouvons confirmer que le calcaire prélevé en
carrière de cimenterie est particulièrement riche en calcite, ce qui était attendu au vu de
l‟intensité relative des pics de diffraction en rayon X et de la teneur en CaO, tandis que le quartz
et la dolomite sont très minoritaires. Au sujet des argiles, la teneur en minéraux silicatés
dépasse 75 % pour les deux matériaux analysés. La teneur en quartz est particulièrement haute
pour l‟argile n°2, ce qui est en accord avec la concentration en SiO2 et le module silicique élevé.
Les argiles sont en revanche très pauvres en feldspaths, notamment sodique, en lien avec la
quantité très faible de sodium relevée en analyse chimique élémentaire. La calcite est présente
dans les mélanges cristallins à hauteur de 20 et 15 % respectivement pour l‟argile n°1 et l‟argile
n°2. Enfin, nous constatons que deux phases contenant du soufre ont été discernées : la pyrite
d‟une part et le gypse d‟autre part. La présence de ces minéraux est pleinement corrélée avec
les teneurs en SO3 supérieures à 1 % en analyse chimique.
En résumé, il apparaît nettement que les deux argiles sont minéralogiquement assez proches.
Les principales différences résident dans le fait que l‟argile 1 est plus carbonatée et moins
quartzeuse, tandis que l‟argile β est à l‟inverse plus riche en silice au détriment du carbonate de
calcium
Figure n°59 : Courbes des roches argileuses du projet de la cimenterie utilisée comme
matières premières dans la synthèse de clinker
Afin de compléter les thermogrammes, une analyse affinée des pertes de masse par plage de
température a été effectuée et est présentée dans le tableau n° 38
Tableau n° 38: Synthèse des pertes de masse en thermogravimétrie entre 105 et 1000 °C pour
les matières premières de carrière de la cimenterie
Pertes de masse (% massique )
Gamme de température °C Attribution
Calcaire Argile n°1 Argile n°2
105 – 150 Eau adsorbée restante 0,00 0,17 0,09
Au regard des résultats repris dans le tableau n°38, la perte de la grande masse du calcaire se
situe entre 650 et 580 °C. Elle correspond au départ de dioxyde de carbone (CO2) selon la
réaction ci-après : CaCO3 CaO + CO2
650 – 850 °C
Pour les argiles, les pertes de masse totales à 1000 °C sont relativement faible : 3,26 % pour
l‟argile n°1 et 4,44 % pour l‟argile n°2. Ces faibles pertes de masse en analyse TG sont
associées à des pics endothermique et exothermique de faible amplitude en analyse ATD.
En comparant les deux argiles entre elles, entre 450 °C et 850 °C, la perte de masse de l‟argile
n°1 est de 30 % plus élevé par rapport à l‟argile n°2, d‟où des teneurs plus importantes en
phyllosilicates (Kaolinite majoritairement) et en calcite. Ces résultats sont bien corrélés avec les
semi-quantifications qui démontraient une teneur importante en quartz pour l‟argile n°2 ay
détriment des autres espèces cristallines que pouvaient être les phyllosilicates et les
carbonates.
Enfin, ajoutons qu‟une fraction réduite de la perte de masse totale des argiles a été attribuée à
l‟oxydation de la matière organique en raison des effets endothermiques de faible amplitude
observés
Le ciment portland produit au laboratoire a été utilisé spécifiquement pour les essais avancés
dans le cadre de cette étude de faisabilité. Il a été préparé par broyage de clinker, la teneur en
gypse a été ajustée de manière à atteindre une teneur en SO3 de 2,6 %, valeur assez typique. .
Les caractéristiques chimique et minéralogique de ce ciment de portland sont données dans le
tableau n°39.
Total 99,86
Ciment portland
Composition minéralogiques % massique
C3S 70,3
C2S 5,2
C3A 7,2
C4AF 13,1
Le ciment Portland produit, du point de vue chimique, est tout à fait conforme aux valeurs
couramment observées, notamment sur les oxydes majeurs CaO, SiO2, Al2O3, Fe2O3.
Ajoutons que le rapport C3S / C2S apparait assez haut, ce qui permet d‟anticiper les
performances mécaniques assez élevées pour ce ciment Portland.
Au regard des résultats repris sur la figure ci-contre, le diffractogramme confirme la présence
des quatre phases classiques du clinker. Mes réflexions relatives au gyp se ajouté comme
retardateur de prise / régulateur ont été également présentés. Les polymorphes de C2S, C2S et
C3A sont ceux traditionnellement observés sur les clinkers industriels. Par ailleurs, l‟intensité
relativement forte de la raie principale de C4AF légèrement en- dessous de 34 °2θ peut être
relevée, en accord avec la caractérisation chimique et les compositions minéralogiques.
La résistance à la compression est l'une des propriétés techniques les plus importantes des
maçonneries et du béton de ciment. Elle se mesure par des essais de compression sur des
cubes ou des cylindres dans le cas du béton, et pour les maçonneries des prismes, des portions
de mur ou des pans entiers de murs. Le standard américain ASTM E447 suggère que la
hauteur minimale de l'échantillons de maçonnerie doit être de quinze pouces (38,1 cm) ; le
spécimen du Comité européen de normalisation pour les maçonneries est volumineux, coûteux
à exécuter et nécessite de très grandes charges à la rupture, en particulier par rapport aux
essais standard cube/cylindre pour le béton. Un test plus simple fréquemment utilisé pour
obtenir la résistance à la compression uni-axiale verticale est une maçonnerie empilée (Stacked
bond prism)3. Les tests requis diffèrent généralement d'un pays à l'autre.
Pour la conception des constructions, on se protège en divisant la résistance à la compression
ainsi mesurée par un coefficient de sécurité.
En effet, pour chaque liant utilisé, il y a une teneur en eau nécessaire qui donne à la pâte unie
consistance dite normale.
La détermination de cette teneur en eau est en fait un préalable à la mesure de la prise.
L'essai se réalise selon les étapes suivantes :
- Préparer 0.5 kg de ciment, une pate pure de rapport E/C=0,26 ;
- verser l'eau dans la cuve du malaxeur contenant le ciment,
- mettre le malaxeur en marche (voir le tableau qui suit pour la marche à suivre) et
déclencher le chronomètre.
- La pâte est alors rapidement introduite dans le moule -tronconique posé sur une
plaque de verre, sans tassement ni vibration excessifs.
- II faut enlever l'excès de pate par un mouvement de va et vient effectuer avec une
truelle maintenue perpendiculairement à la surface supérieure du moule.
- Plus l'ensemble est placé sur la platine de l'appareil de Vicat.
- La sonde est amenée à la surface de l'échantillon et relâchée sans élan (sans
vitesse).
- La sonde alors s'enfonce dans la pâte.
Lorsqu‟elle est immobilisée (ou apres.30s d'attente), relever la distance de séparant l'extrémité
de l'aiguille de la plaque de base la pâte sera à consistance normale si d = 6 mm± 1 mm : si d >
7 mm : il n'y a pas assez d'eau, si d < 5 mm : il y a trop d'eau.
Dans les 2 cas, il faut jeter la pâte, nettoyer et sécher le matériel et recommencer avec une
nouvelle W.
L‟étude a permis d‟établir que le rendement énergétique global du secteur du ciment est
relativement bon, avec un indice d‟efficacité énergétique (IEE) à médiane de 76
comparativement à une valeur théorique de 100 pour une usine ayant recours aux pratiques
exemplaires.
Cependant, malgré l'IEE élevée dans l'ensemble. Bon nombre d'installation sont
un IEE faible en électricité, et il existe donc de grandes possibilités d'améliorer et l'efficacité de
la consommation d‟électricité. Les analyses comparatives pour l'IEE, les pratiques exemplaires
en gestion et les pratiques exemplaires techniques qui ont été élaborées pour des installations
particulières ont permis de relever des possibilités dans certains domaines.
Selon les résultats des analyses comparatives, ce sont les étapes de la planification et de
l'élaboration de projets ainsi que d‟évaluation et de production de rapports qui présentent les
plus grandes possibilités pour accroitre le nombre de pratiques
Exemplaires en gestion de l'énergie mises en œuvre.
Et pour ce qui concerne les intrants, pour fabriquer du ciment, il faut réunir quatre éléments
principaux selon des (20 %), l'alumine (10 %), l'oxyde de fer (5 %). L‟élément correspondant
étant le calcaire. L'usine est d'ailleurs implantée à proximité d'importants gisements de ces
matières.
(v) le taux de récupération lors des essais :
le taux de récupération est approximativement 100.%.
La préparation de matière pour la cuisson· au four exige une réduction .de dimension de
matière première. D‟où le choix porte sur des concasseurs à calcaire. Le calcaire est préparé
pour accéder au broyage. II en est de même pour les argiles qui subissent un émottage avant
d'accéder au broyage.
Outre les calcaires, différentes qualités d‟argiles présélectionnées et soigneusement dosées
sont utilisées au terme d‟une opération d‟homogénéisation de manière à atteindre une argile de
qualité stable de composition chimique type.
(vi) Le taux de récupération obtenu lors des tests; le taux est de 95%. ·
(vii) Les caractéristiques des rejets (teneurs en différents éléments, toxicité, état physique): Pas
des rejets
(viii) les caractéristiques physiques, Chimiques, mécaniques et minéralogiques des produits
obtenus; idem à l‟alimentation avec une réduction granulométrique.
Vu la disponibilité de ces concasseurs, la production journalière se situe à 2000 tonne par jour.
Par semaine 10600T en moyenne sont envoyées au silo calcaire.
Dans un autre circuit parallèle, au circuit calcaire, nous préparons les argiles nécessaires à la
fabrication de la farine.
La constitution du tas d'argile se fait au rythme de 40 tonnes /heure. Cette argile est
constitué de 20% de SiO2, 11% d'Al2O3 Et 5% de Fe2O3. De tas hebdomadaire de 2500
tonnes homogénéisées à l'aide d'un jeteur (Stacker) sont envoyés au Silo Argile.
argileargile.
D'autres mesures d'urgence sont préconisées en cas des phénomènes aléatoires qui sont des
accidents qui peuvent provenir de la détérioration ou d'un disfonctionnement d'une composante
du projet.
II s'agit notamment de la défectuosité de la citerne du camion arroseur, de l'amorce accidentelle
des explosifs lors du transport ou de la manutention, le renversement d'un camion charge des
remblais de sable, le disfonctionnement du système d'exhaure, l'incendie.
Ces phénomènes peuvent aussi être des calamites naturelles qui peuvent survenir sur la
région, quoique leur probabilité de se produire soit faible. Tels sont les cas des pluies
torrentielles, des inondations ou crues du fleuve Congo, des tremblements de terres, des
éboulements ou-glissements de terrain.
Le plan d'urgence du projet en cas d'accidents édicte une série des mesures pour prévenir les
accidents.
Parmi ces mesures, ii y a l'implantation, à l'entrée des carrières, le long des voies de circulation
des véhicules et à tout endroit réputé dangereux ou d'installation d'une des composantes du
projet, des panneaux d'interdiction, à toute personne non autorisée, d'accéder dans les
carrières, de toucher à une des composantes du projet ou d'utiliser tout équipement, les eaux
ou l'électricité etc.
En outre, ii y a le suivi de l'exécution de toutes les mesures de sécurité énoncées dans le
présent chapitre.
Un ciment est un matériau qui lie des corps solides (agrégats) en durcissant à partir d‟un état
plastique. Un ciment fonctionne en formant une pâte plastique lorsqu‟il est mélangé avec de
l‟eau, ce qui développe la rigidité (ensembles) et augmente ensuite progressivement la
résistance à la compression (durci) par réaction chimique avec l‟eau (hydratation).
La norme européenne EN 197-1 définit les constituants des ciments et les différents types de
ciments courants, elle fixe les classes des résistances, les spécifications mécaniques et
physicochimiques et précise les critères de conformité et les fréquences d‟essais.
La spécification de la norme regroupe cinq types de ciments couramment disponibles.
Dans le projet PPC Barnet DRC Quarrying , on traite principalement le type I (CEM I) qui est le
ciment Portland. Ce type est défini, dans la terminologie adoptée par la norme, comme étant
constitué d‟un noyau composé de 94 à 95 % de clinker Portland plus de gypse (généralement
environ 5 à 6 % selon la pureté), qui fournit la teneur requise en SO3.
Selon son importance dans la fabrication du ciment Portland, l‟argile occupe la deuxième place
après le calcaire. Les argiles se divisent en plusieurs groupes de minéraux.
1. Groupe des Kaolins (Al2O3. 2SiO2. 2H2O)
2. Groupe de montmorillonites (Al2O3. 4SiO2.H2O. nH2O).
3. Groupe des argiles contenant des alcalins (K2O.MgO.Al2O3.SiO2.et H2O).
4. L‟illite. [K2O, H2O],3Al2O3,6SiO2
5. Le chlorite. 10[Mg, Fe] O, 2Al2O3, 6SiO2, 8H2O
La silice libre (généralement du quartz) peut également être un constituant majeur (Bye, 1999) .
Les alcalis sont dérivés en partie des cations échangeables dans les argiles, mais
principalement des micas et des feldspaths présents. La calcite, la pyrite de fer, le gypse et la
matière organique sont d'autres composants mineurs communs.
Sa densité varie de 2 à 2,2. L‟hydroxyde de fer est souvent le composant secondaire de l‟argile
qui lui donne la coloration. L‟argile sans impuretés est blanche.
L'oxyde de fer
Sa teneur est d'environs de 2 % et se trouve en liaison avec les phases principales du clinker à
l'état libre sous forme de Périclase. Le périclase avec l'eau donne l'hydroxyde de magnésium.
Mg(OH)2,
Cette réaction est très lente.
Les Alcalis (le K2O et le Na2O)
Sont introduits dans le mélange des matières premières avec les argiles et les marnes durant la
cuisson du ciment dans les fours rotatifs. Une partie des alcalis se volatilise dans la zone de
clinkerisation et apparaît une circulation alcaline (kedjour, 2003).
Le soufre
Dans la production du ciment, le soufre est présent dans tous les mélanges des matières
premières sous forme combinée (ex. FeS2) et dans les combustibles.
Dans la zone de cuisson, le soufre se transforme en gaz sulfureux (SO2), qui en réagissant
avec les alcalis volatilisés et l'oxygène, forme des vapeurs de sulfate des métaux alcalins. Les
sulfates se condensent dans la zone de préchauffage et retournent dans la zone de cuisson.
L'excès de SO2 dans la zone de préchauffage réagit avec CaCO3 en formant CaSO4. Dans la
zone de cuisson CaSO4 se décompose en augmentant la concentration de SO2 dans les gaz
de circulation (Lafuma, 1962).
Les chlorures (CL)
Les mélanges des matières premières contiennent souvent de 0,01 à 0,1 % de chlorures (Cl) et
dans les cas exceptionnels plus de 0,3 %. Dans les fours, les chlorures réagissent avec les
alcalis en formant les chlorures des métaux alcalins, qui seront transportés par les gaz et
viendront se déposer dans la zone de préchauffage, puis il retourne dans la zone de cuisson
dans laquelle ils se volatilisent et il se produit une circulation continue entre la zone de cuisson
et la zone de préchauffage qui peut causer l'arrêt du four. Les chlorures provoquent la corrosion
de l'acier et présentent donc, un danger pour les armatures du béton (kedjour, 2003).
En revanche, certains oxydes présents dans la matière primaire sont indésirables et peuvent
être considérés comme des éléments nuisibles Tableau n°43.
Les matières premières sources des différents oxydes entrant dans la fabrication du clinker sont
regroupées dans le tableau n°44
Tableau n° 44 : Matières premières sources des différents oxydes pour la fabrication du clinker
(Anjan, 2018)
La carrière de cimenterie
La pré-homogénéisation des matières premières
Le broyage du cru
L‟homogénéisation du cru
Le préchauffage du cru
La cuisson
Le refroidissement du clinker
Le stockage du clinker
Le broyage du ciment
Le stockage du ciment
Le contrôle qualité du ciment
Conditionnement et expédition du ciment
Le cru
0utre les phases principales des phases intermédiaires apparaissant, aucours de la cuisson
dans le processus de clinkérisation, qui sont présentées dans la figure n°65.
.
.
En bilan, la figure 67 résume d'une manière globale le processus de la cuisson qui se termine
par la production du clinker du ciment Portland.
Dans le système (CaO-SiO2) quatre phases à deux composés sont présentes (Figure 68)
décomposé en C2S et C. À 2070 °C, il se décompose en une masse fondue plus pauvre en
oxyde de calcium et en une certaine quantité de cristaux de CaO (Hewlett, 2004).
Figure n°69 : La teneur des produits des réactions CaO avec SiO2 en fonction du
temps : (a) à l'air sec à 1000 °C; (b) dans l'air humide à 1000 °C.
Cinq composés se forment dans le système Ca0-Al203 : C3A, C12A7, CA, CA2 et CA6 (Figure
70)
- Le C3A : fond de manière incongrue à 1542 °C, il est cubique à l'état pur; les deux
modifications cristallographiques souvent citées dans la littérature, à savoir orthorhombiques et
monocliniques, sont stabilisées par environ 6 % de Na2O (Cervantes Lee and Glasser, 1979) à
l'exception de C12A7, toutes les autres phases fondent également de manière non homogène
(Hewlett, 2004).
Le tableau 49 présente les différentes phases, les phases CA et C12A7 sont importantes pour
les ciments alumineux, par contre CA2, CA6 et a-Al2O3, peuvent être présentes chez ceux qui
ont une teneur élevée en alumine (Robson, 1962).
Toutes les phases binaires du système CaO-Al2O3 à l'exception de CA6 sont actives
hydrauliquement à une température ambiante. Cependant, C3A est la plus importante de ces
phases dans les ciments Portland, influençant fortement les caractéristiques de prise initiale en
raison de son hydratation rapide, qui nécessite un retardement, normalement par addition de
gypse.
Dans ce système (Fig. 71), la phase la plus importante pour les ciments Portland et alumineux
est la Brownmillerite, la seule phase ternaire du système. 0n considère que sa composition est.
Ca2 (Al x Fei 1-x) 2O5 où x est compris entre 0,48 et 0,7; si Ca0 est également présent, X est
fixé à 0,48, donnant une composition proche de C4AF. Cette phase est connue sous le nom de
ferrite qui, dans les ciments réels, contient plusieurs autres ions en solution solide. La formation
de solution solide ne se limite pas à cette phase, se dissout également dans C3A, C12A7 et CA
jusqu'à des taux d'environ 4,5 % à 1325 °C, exprimés en Fe2O3.
La composition chimique du clinker est complexe, cependant, il est facile de remarquer que la
somme des quatre composants, Ca0, SiO2, Al2O3 et Fe2O3 est généralement supérieure à 95
%.
La composition chimique du clinker peut être donnée par les limites (plage) présentées dans le
tableau 50.
Le clinker de ciment Portland est un matériau multiphase complexe dont les caractéristiques et
les propriétés dépendent non seulement de la composition chimique de crue, mais également
de la pyrotechnologie qui le transforme en clinker. Deux clinkers peuvent avoir exactement la
même composition chimique, mais des caractéristiques microstructurales très différentes.
Ils peuvent avoir exactement la même composition de phase et avoir encore des propriétés
hydrauliques différentes, car, par exemple, après la trempe, la taille moyenne des cristaux
d'alite peut être très différente d'un clinker à l'autre, caractéristique qui influence fortement sa
réactivité et sa résistance après broyage (Aïtcin, 2004a).
Le clinker produit industriellement comprend quatre phases principales, dont la composition est
donnée dans le tableau 51.
Un refroidissement plus lent permet la cristallisation des phases C3A et C4AF et réduit ainsi la
teneur en verre dans le clinker, il a été observé que les ciments produits à partir de clinkers à
refroidissement lent avaient tendance à fixer plus rapidement et présentait des propriétés de
résistance au sulfate moins bonnes que les ciments produits à partir de clinkers refroidis
rapidement.
Les exigences de composition spécifiées pour le ciment Portland concernent à la fois le clinker
et le ciment.
Les méthodes de test à utiliser sont celles décrites dans la norme BS EN 196.Taylor (1994) en
donne une analyse détaillée.
Les exigences de composition pour le clinker sont les suivantes : C3S + C2S> 66,7 % ; C/S>
2,0;MgO <5,0 %.
a) Micrographe en lumière réfléchie d'une section polie de clinker (H. Taylor, 1997) ;
b) Photomicrographie montrant les quatre principaux constituants du clinker (Soroka, 1997) ;
c) Micrographie de clinker (Philip, 2001) ;
d) Microstructure du clinker :1-alite, 2-belite,3-C3A and C4AF, 4-pores (Marcela, Dominik and
Karel, 2017).
La phase ferrite (densité dans la région de 3700 à 3900 kg /m3 variable en raison de la variation
de sa composition) se distingue par sa couleur en section mince et sa réflectivité élevée en
section polie. On pense que la couleur noire du clinker est due à des éléments tels que le
magnésium, le titane et silicium en solution solide dans la phase ferrite et oxydation lors du
refroidissement dans le système de refroidissement du séchoir.
En plus des quatre phases principales C3S, C2S, C3A et C4AF (figure I.12) un clinker industriel
est susceptible de contenir des quantités mineures de sulfates de périclase (MgO), de chaux
libre (CaO) et d'alcalins.
2. le Fe2O3 se présente sous forme de C4AF ; l‟oxyde de fer est totalement consommé pour
être présent dans une solution solide d'aluminoferrite de composition C4AF
3. l'A12O3 restant se présente sous la forme C3A ; l‟alumine n'est pas totalement consommée
pour satisfaire le fer contenu dans la ferrite est le reste est considéré comme étant présent en
tant que C3A
4. déduire de la teneur en CaO les montants attribuables à C4AF, C3A et la chaux libre, et
résolvez deux équations simultanées pour obtenir le contenu de C3S et C2S.
Ceci conduit aux équations suivantes dans lesquelles les formules chimiques représentent le %
en masse de chaque oxyde, dans lesquelles on suppose que CaO a été corrigée pour la chaux
libre.
C3S = 4,0710 CaO - 7,6024 SiO2 - 6,718 Al2O3 - 1,4290 Fe2O3 ÉQ. 6
C2S = -3.0710 CaO +8.6024 Si02 +5.0683 Al2O3 +1.0785 Fe2O3 ÉQ. 7
Cette approche est applicable aux ciments si CaO est encore corrigé en déduisant 0.7 SO3. Parce que les
composants d'oxydes mineurs sont ignorés, le total pour les quatre phases principales plus la chaux libre
ne sera pas additionné à 100 %. Il est implicite dans l'approche que l'ensemble des MgO est supposé se
produire sous forme de périclase. La composition de phase calculée par la méthode de Bogue est liée au
LSF en effet le rapport C2S / C3A < 0.546, calculé sans corriger la teneur en CaO de la chaux libre,
correspond à un LSF > 1.0.
A cet effet, la norme américaine ASTM C 150-94 (ciment Portland) propose des formules (dérivées
de celles de Bogue) permettant de calculer la composition minéralogique à partir de l'analyse
chimique.
L'inversion de la matrice ASTM C150 Bogue fournit un ensemble d'équations, communément
appelées calculs Bogue, pour l'alite, la bélite, l'aluminate et la ferrite, respectivement
ÉQ. 11
C2S= (2.867* Si02)-(0.7544*
C3S)
Ces équations (11) - (14) (Kumar Mehta and Monteiro, 2017) s'appliquent aux cas les plus
courants où la Le rapport Al2O3/ Fe2O3 est égal ou supérieur à 0,64 et la on peut supposer que la
composition de la phase ferrite est C4AF, En dérivant les formules ci-dessus, les étapes suivantes sont
supposées :
1. Tout le SO3 présent est combiné avec CaO pour donner CaSO4, et l'équivalent CaO = 0,70 (%
S03) est soustrait du CaO total présent.
2. Tous les Fe 2O3 présents sont combinés en 4CaO-Al 2O3Fe2O3 : (C4AF) et les quantités de
AI2O3 = 0,64 (% Fe2O3) et CaO = 1,40 (% Fe2O 3) sont soustraits du total approprié.
3. L'AI2O3 restant est combiné en 3CaOAl2O3 : (C3A) et une quantité supplémentaire de
CaO = 1,65 (% AI2O3) est soustrait du Ca0 restant total.
4. Le SiO2 se combine initialement avec CaO pour former 2CaOSiO2, donnant une valeur
provisoire figure de silicate dicalcique. Le CaO associé à SiO2 = 2,87 (% SiO2) est soustrait du
chiffre total de CaO et le CaO restant est ensuite combiné à une partie du C2S = 4,071 (% CaO) pour
former C3S (Hewlett, 2004).
Dans les ciments à faible teneur en alumine, où le rapport A / F est inférieur à 0,64, on suppose que
la phase ferrite est constituée de C4 AF + C2F et que le ciment ne contient pas de C3A.
En conséquence, les équations suivantes sont utilisées dans le calcul de la composition du composé :
C3S = 4.071 Ca0 - (7.600 Si02 + 4.479 Al 20 3 + 2.859 Fe 20 3 + 2.852 S03) ÉQ. 15
C3 A=0 ÉQ. 17
al., 2014), les incertitudes réelles dans les estimations de phase par calcul de Bogue proviennent
d'une combinaison de sources : incertitudes de mesure des masses d'oxyde, différences entre les phases
supposées et la composition réelle due à la substitution et modifications de composition pendant le
refroidissement reflétant l'absence d'équilibre.
Na2O MgO AL2O3 SIO2 P2O5 SO3 K2O Ca0 TiO2 Mn2O3 Fe2O3 Total
Alite 0.1 0.7 0.7 16.8 0.1 0.1 0.1 47.7 0.0 0.0 0.5 66-7
Belite 0.0 0.1 0.3 4.1 0.0 0.0 0.1 8.2 0.0 0.0 0.1 13.0
Aluminate 0.1 0.1 2.2 0.3 0.0 0.0 0.0 4.0 0.0 0.0 0.4 7.0
Ferrite 0.0 0.3 2.2 0.4 0.0 0.0 0.0 4.7 0-2 01 21 9.9
Chau libre 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.9 0.0 0.0 0.0 0.9
Percilase 0.0 0.5 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.5
Sulfate 0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.9 0.8 0.1 0.0 0.0 0.0 1.9
Insol.res 0.0 0.0 0.0 0.1 0.0 0.0 00 0.0 0.0 0.0 0.0 0.1
Residuel 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 -0.1 0.0 0.0 0.0 0.0 0.1
Total 0.3 1.6 5.3 21.6 0.2 1.0 1.0 65-6 0.2 0.1 3.1 100.1
Taylor (Taylor, 1989) a suggéré des améliorations pour réduire le biais d'estimation : analyse
chimique des masses globales, corrections pour les composants non présents dans les quatre phases
principales (chaux libre, résidu insoluble) et, idéalement, des données sur les éléments présents dans
les phases autres que les cinq oxydes, il prend en compte les données modernes sur le fractionnement
des éléments en phases de clinker, en utilisant des données provenant de plusieurs sources.
Le tableau n°52 indique les compositions moyennes des phases de clinker de ciment qui, suggère-t-
on, se rapprochent de celles rencontrées dans les clinkers « réels ».
∑ * = bi
: la fraction en poids du composant oxydé « i » soit (CaO, SiO2, Al2O3 et Fe2O3) dans
Module hydraulique :
MH > 2,3 Cuisson difficile, résistance initiale élevée et volume du ciment pas constant.
Si02
MS=
Module silicique
Al203 +Fe20 3
D'après (Mekti et al., 2018 ; Kedjour, 2003) 2.2 < MS < 2.6
D'après (Noui, 2018) 1.7 < M3 < 2.3
En général, MS = 2,2 à 2,6.
Le croûtage est instable par sa faible résistance aux chocs thermiques, chaux libre élevée, four
instable, charge thermique élevée, ciment à résistance élevée et prise lente (Kedjour, 2003).
Al 2O3
Module Alumino-ferrique. MAF=
Fe 2O 3
D'après (Mekti et al., 2018 ; Noui, 2018 ; Kedjour, 2003) 1.5 < MAF <2.5
Le MAF contrôle principalement la viscosité de la phase liquide et la cinétique de formation de
C3A jusqu'à 1338 °C. ? MAF conduit à une ? du % de la phase liquide
MAF < 1,5 Phase liquide fluide et sa densité est élevée favorisant ainsi l'infiltration des
réfractaires par des phases étrangères.
C3A faible, la chaux se combine avec Fe203 pour former C2F et C4AF.
Le ciment présente une chaleur d'hydratation faible, une résistance initiale faible avec une prise
lente.
MAF > 2,5 Phase liquide importante ce qui rend difficile la formation de C3S, résistance
initiale élevée.
En raison du C3A, la chaleur d'hydratation du ciment et le temps de prise devient court
Ca0
LSF=
Si MAF > 0.64 2,8Si0 2 +1,18Al 2 03 +0,35Fe 2 0 3
D'après (Mekti et al., 2018 ; Kedjour, 2003; Boualem, 2004) 90 < LSF < 100 le facteur de saturation
de la chaux ne doit pas dépasser l'unité. En conséquence, la norme BS 12 précise que ce facteur
ne doit pas être supérieur à 1,02 ni inférieur à 0,66, calculé à l'aide de la formule suivante :
(Soroka, 1997).
N'existe pas, le système fonctionne depuis plusieurs années. Les renseignements suivants sont à
fournir:
i) Les caractéristiques de l'alimentation [teneurs en éléments valorisables et autres éléments
pénalisants) : le calcaire et l'argile doses (85% calcaire + 15% argile)
ii) Les caractéristiques des produits obtenus;
Précédés de captage
Système de filtres de captage de farine rejetée lors des échanges thermiques (farine et gaz chaud
balayant le four)
Filtres de captage de ciment au niveau des ensacheuses et des moutures
iv) La conformation de l'énergie ;
v) La consommation des réactifs et autres intrants
vi) Le taux de récupération lors des essais non-lieu :
S‟agissant des résultats obtenus, il y a lieu de noter que le projet est en pleine activité à la
satisfaction du promoteur et des consommateurs.
3.3.5 Installations métallurgiques
a) La liste et la description des équipements de production métallurgiques et autres sont :
- Four de préchauffage ou pré calcination;
- Une tour de préchauffage a étages de cyclones
- Un four rotatif de 3,8m de diamètre x 58m de longueur :
- Un refroidisseur, qui est équipe d'un concasseur pour le concassage de clinker. Quatre
ventilateurs assurent le refroidissement;
- Bandes transporteuses
b) description de chaque étape de processus métallurgique
Précédés utilises
Four rotatif longueur: 58 m; diamètre: 3,8m
Ce type de four est adapté a taus les procédés. II préchauffe, calcine et clinkerisé à
1450°.L'energie consommée a cette et ape est de l'ordre de 3200 à 4200 k joules par tonne de
clinker. Le clinker est le produit semi fini obtenu à la fin du cycle de cuisson. II se présente sous
forme de granules grises. II est annexe au four une alimentation a l'entrée et un refroidisseur à la
sortie.
Le clinker est le résultat d'un ensemble de réactions physico - chimiques progressives
(clinkerisation] permettant:
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 225
Cuisson au carbone
La société a toujours utilisé le coke pour sa compétitivité, cela acconduit au projet d'installation d'un
broyeur charbon dimensionné pour la ligne de cuisson. Il est impératif aujourd‟hui au vu du prix, de
trouver un combustible de substitution qui est la biomasse ou les déchets plastiques.
Pour information, les données (a titre indicatif) du charbon brut importe de I' Afrique du Sud
présente la qualité suivante :-
- Humidité - moyenne 8% (Max 10%);
- Pouvoir calorifique; inferieur (PCI)- 24 GJ/tonne;
- Matières Volatiles - 30% (sec);
- index de broyabilité - 55 hard grove;
- Taille des Particules - 99% mains de 50mm.
Le charbon pourra être complété ou substitué par de la biomasse ou par des déchets plastiques.
Procédé de traitement
Le clinker est finement broyé en circuit fermé pour donner un ciment aux propriétés hydrauliques
actives. Ce broyage s'effectue dans des broyeurs à boulets, dispositifs cylindriques chargés de
boulets d'acier et mise en rotation.
A cette étape ·3 a 5% de gypse sont ajoutés pour être broyé avec le clinker.
L'ajout de gypse importé régule la prise du ciment. II est aussi ajouté une charge inerte de calcaire
(soit environ 20% de la charge totale clinker + gypse + calcaire de correction).
En fonction de la quantité de cet ajout, on détermine la qualité du ciment a produire : soit le CEM II
32,5 ou le CEM II 42,5.
II est important de noter que par souci d‟accroitre sa production et de veiller à la protection de
l'environnement, la société PPC Barnet S.A. dispose d‟un «Bag filter».
II vise la récupération des farines homogénéisées qui sont rejetées au niveau de la cheminée de
cyclone pendant la cuisson. Outre, le fait que ces émissions atmosphériques constituaient une
perte par rapport à la production du ciment, elles étaient aussi une source de pollution de
l'environnement.
II permet ainsi d'éliminer totalement les pertes actuelles des farines homogénéisées par la
transformation de 10~% des farines homogénéisées en clinker. II a aussi l'avantage de mettre un
terme aux émissions -atmosphériques et de résorber la pollution qui en découlait.
Ensachage et expédition
Ensachage
o. Méthode
Les deux ensacheuses rotatives de marque VENTOMATIC permettent le soutirage de ciment dans
les deux silos pour les entacher. Elles ont une capacité de 80J/h.
Le ciment est transporté à partir du silo à ciment par les aero-glissieres et les élévateurs à godets.
Il est ensuite alimenté dans l'ensacheuse. Un système de remplissage de sacs de capacité SO kg.
Ces silos se vident par le bas sur les 3 ensacheuses à becs. Des ouvriers Installés devant ces
ensacheuses disposent sac après sac aux becs et les chargent après conditionnement, le ciment
ensache sera achemine par les bandes transporteuses vers les quais déchargement des camions.
La société produit actuellement 2 types de ciment : CEM 11/B-LL 32,5 et CEM 11/A-L 42,5 (selon
la norme Européenne EN-197) dont les -compositions sont reprises ci- dessous :
Les produits chimiques et les réactifs non dangereux, qui sont utilisés pour le traitement, sont
emmagasines sous un toit ou dans un hangar équipe d'un plancher en béton et d'une digue de
retenue afin de prévenir tout déversement qui risquerait de contaminer les sols ou les eaux
superficielles ou souterraines.
Dans le "cas de déversements accidentels, l'incident est rapporté auprès du directeur de l'équipe
en service. Des mesure es correctives appropriées sont entreprises sans délai pour neutraliser le
produit déverse et en prévenir la dispersion. Les sols et eaux contaminés sont traités
conformément aux méthodes prescrites dans les fiches techniques sur la sécurité des substances.
Les personnes qui travaillent à l'usine de traitement reçoivent des fiches techniques sur la sécurité
des substances qui leur permettent de se renseigner sur les produits chimiques avec lesquels ils
sont en contact et sur les techniques correctes de manutention et de stockage afin de prévenir des
accidents.
Des commutateurs pour arrêt d'urgence sont places au niveau des appareils des (transporteurs,
etc.) si nécessaire pour arrêter l'appareil en cas d'urgence.
L'exploitation de la matière première dans notre cas se fait par la méthode à ciel ouvert,
l'extraction est réalisée par forage et tir.
La carrière proposée est une exploitation à ciel ouvert d'où proviendra le calcaire. Le calcaire sera
complété par de l'argile et de la latérite (tous deux représentant environ 8 à 10% du mélange brut)
et du sable pour produire du clinker qui sera ensuite broyé avec du gypse et du calcaire pour
produire du ciment.
L'argile et la latérite seront également extraites sur place. Le sable et le gypse proviendront de
sources externes autorisées.
Sur la base de données lithologique ainsi que d'analyses chimiques, une zone située au nord-
ouest de la concession a été sélectionnée comme étant la plus favorable prospection et
exploitation. Cette zone est constituée de calcaire à teneur raisonnablement élevée ainsi que de
morts-terrains relativement minces. Initialement, au cours de l'étude de phase I, sur 18 trous de
forage forés, 9 ont signalé une meilleure minéralisation tandis que les 9 autres trous présentaient
des morts-terrains épais et du calcaire de mauvaise qualité. Ainsi, cette zone a été sélectionnée
pour une exploration plus approfondie dans la phase II.
Au cours de cette phase, un total de 20 autres trous ont été forés à un espacement rapproché
pour avoir une meilleure confiance sur la ressource et sa qualité. La zone de ressource
préférée apparaît dans l'image ci-dessous (limite bleue).
Avant de développer la fosse pour démarrer la production proprement dite de calcaire, des
activités de pré-production doivent être menées, ce qui inclurait la sélection de la zone à partir de
laquelle une entrée dans la fosse sera effectuée. Après avoir sélectionné la zone, la zone devra
être nivelée afin que la mise en banc puisse être commencée pour enlever les morts-terrains afin
d'exposer le calcaire de sorte que lorsque l'exploitation minière proprement dite commence, la
production de calcaire puisse être satisfaite simultanément.
Une petite zone d'environ 180 mx 180 m est sélectionnée autour de BH14 qui a moins mort-terrain
et il est présumé que le calcaire peut être exposé en un minimum de temps avec les ressources
disponibles. L'épaisseur du mort-terrain est d'environ 20-25 m au sein de cette zone. Cette zone
servira de box cut pour initialiser les activités minières proprement dites.
Au cours de cette phase de préproduction d'environ six mois, une pelle et une chargeuse seront
déployées et il est estimé qu'environ 0,44 million de m3 de mort-terrain seront enlevés avec une
production marginale de 77 899 T de calcaire. La figure 7 montre les contours de la fosse à la fin de
la période de pré-production de 6 mois. Le tableau 4 fournit les chiffres de production des morts-
terrains et du calcaire au cours de la phase de pré-production.
Figure n°75: Contours de la fosse pour une petite fosse développée au cours l‟étape de pré-
production
Pour les deux prochains niveaux (340-330 et 330-320) qui sont prévus au cours des six mois
restants de la première année, doivent être ouverts, la production de calcaire atteindra l'objectif
pour les besoins en calcaire de l'année.
Afin de produire 0,759 million de tonnes de calcaire, 1,204 million de tonnes de mort-terrain seront
enlevées et éliminées à l'endroit délimité pour le déversement. Une production accessoire de 77
899 t de calcaire a déjà été générée lors de la phase de développement de la pré-production, ce qui
fait une production totale de calcaire de 0,837 million de tonnes.
La position des contours de la fosse à la fin de la première année est illustrée à la figure 75.
La coupe transversale illustrant les limites de la fosse et la vue tridimensionnelle de la fosse à la fin
de la première année est illustrée aux figures 76 et 77.
Le tableau 55 fournit les chiffres de production au cours de la première année.
Figure n°76: position des contours des fosses après la première année
(b) Deuxième année d'exploitation : Au cours de cette année, la mine est planifiée de telle
manière améliorer la production annuelle de calcaire afin d'atteindre environ 80 % de la capacité
nominale annuelle de la mine/usine d'ici la fin de la deuxième année.
Ainsi au cours de la deuxième année, la production est prévue à partir des niveaux existants en
élargissant la fosse dans toutes les directions et en ouvrant deux nouveaux niveaux à 310 mRL
et 300 mRL. On estime que 2,452 millions de tonnes de matériaux au total seront enlevés, dont
1,326 million de tonnes de mort-terrain et 1,126 million de tonnes de calcaire. Ces morts-terrains
seront déversés à l'endroit délimité pour la décharge des déchets.
Les contours de la fosse à la fin de la deuxième année sont illustrés à la figure 79. La coupe
transversale et la vue tridimensionnelle de la fosse à la fin de la deuxième année sont illustrées
aux figures 80 et 81.
Le tableau 56 fournit les chiffres de production de calcaire et de mort-terrain pendant cette
deuxième année.
Figure n°79 : Position des contours des fosses après la deuxième année
Figure n°82 : Position des contours des fosses après la troisième année
Figure n°84 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la troisième année
Figure n°85 : Position des contours des fosses après la quatrième année
Figure n°87: Modèle montrant la position des fosses à la fin de la quatrième année
Figure n°90 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la cinquième année
Au cours des cinq premières années d'exploitation, la mine sera stabilisée pour une production
constante d'environ 1,385 million de tonnes de calcaire. Au cours de cette période, un énorme
volume de morts-terrains (7,882 millions de tonnes) sera produit qui serait en partie éliminé lors
du nivellement du sol en l'étalant sur des dépressions et une plus grande partie des morts-
terrains devra être empilée pour faire un mort-terrain / sol dépotoir (montagne). La terre végétale
doit être empilée séparément.
La production de calcaire et de morts-terrains au cours des cinq premières années est présentée
ci-dessous (tableau 60).
Au cours des cinq prochaines années, c'est-à-dire de la sixième à la dixième année, les niveaux
existants entre la surface et 300 mRL seront élargis et un nouveau niveau sera ouvert à 290
mRL pour atteindre une production annuelle ciblée constante de 1,385 million de tonnes de
calcaire. Au cours de ces années (du 6 au 10) , il est prévu d'agrandir la fosse latéralement ainsi
que de l'approfondir.
Le tableau 60 fournit les chiffres de production pour ces cinq années entre le 6ème et le 10ème
an. D'après le tableau, on peut voir que 8,452 millions de tonnes de mort-terrain seront enlevées
pour produire 6,942 millions de tonnes de calcaire.
Le tableau 61 montre les chiffres de production au cours des dix premières années. Au cours de
cette période, 29,403 millions de tonnes de matériau seront extraites pour produire 13,069
millions de tonnes de calcaire contenant en moyenne 49,05 % de CaO.
Figure n°91 : Position des contours des fosses après la dixième année
Figure n°93 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la dixième année
Tableau n° 61 : Production de calcaire et de mort-terrain de la sixième à la dixième année
latéralement en laissant une marge pour la zone de terres humides tombant directement au sud
de la fosse minière.
La position des contours de la fosse à la fin de la quinzième année est illustrée à la figure 93.
La coupe transversale et la vue tridimensionnelle de la fosse à la fin de la vingtième année sont
illustrées aux figures 94 et 95.
Au cours des quinze premières années, on estime qu'un total de 40,979 millions de tonnes de
matériaux seront retirés de la fosse. De ce mort-terrain, 20,927 millions de tonnes seront retirés
pour produire 20,052 millions de tonnes de calcaire (tableau 64).
Figure n°95 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la quinzième année
Tableau n° 64 : Production de calcaire et de mort-terrain de la onzième à la quinzième
année
Figure n°96 : Position des contours des fosses à la fin de la vingtième année
Figure n°98 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la vingtième année
Tableau n° 69: Coordonnées de la fosse au fond de la fosse (bas des niveaux du banc)
locaux, mais le rapport environnemental n'a pas identifié cette zone comme une zone humide, nous
pouvons donc proposer cette zone pour la décharge des déchets. PPC a également suggéré que le
déversement des déchets devrait commencer à partir de l'extrémité est car, pendant les premières
années, cette dépression peut servir debassin de décantation pour l'eau de la mine pendant la
saison des pluies abondantes.
Dans la phase - I, l'immersion est proposée dans la partie sud de la zone attribuée qui est
relativement peu profonde. L'altitude la plus basse de la région est d'environ 315 MRL. Dans cette
phase, la décharge atteindra une hauteur allant jusqu'à 339 mRL (près de 24 m de remplissage) et
pourra contenir environ 1,645 million m3 de matériau ce qui est suffisant pour accueillir environ les
2 premières années de production de mort-terrain
Au cours de la phase - II, il est proposé que le déversement ait lieu dans la zone mentionnée ci-
dessus atteignant une élévation jusqu'à 365 mRL. La hauteur du dépotoir construit dans la phase
I sera non seulement augmentée, mais la zone sera élargie du côté nord où il y a une pente de
339 à 365 mRL. Cette phase accueillera 5,732 millions de matériaux m3, ce qui équivaut aux 5 à
6 prochaines années de production.
En phase - III, il est prévu de créer une décharge sur le versant nord de ce secteur jusqu'à la
courbe de niveau 385 mRL. Celui-ci accueillera 0,890 million de m3 de matériau. Pendant ce
temps, il est proposé d'augmenter la hauteur de la décharge créée dans les deux premières
phases jusqu'à ce qu'elle atteigne une altitude de 385 MRL qui peut accueillir environ 4,828
millions de m3 de matériau. Ce sera suffisant pour le matériel produit au cours des vingt
premières années. Cependant, pour éliminer les morts-terrains produits après vingt ans, un
emplacement approprié en dehors du bail minier actuel devra être identifié et obtenu.
Le tableau 73 fournit des chiffres sur le traçage des morts-terrains pour différentes phases.
La figure 99 montre les contours de la zone sélectionnée pour le dépôt des déchets tandis que
les figures 100, 101 et 102 illustrent le phasage de la gestion du dépôt en plan sur différentes
sections.
Une fosse a été conceptualisée en gardant le fond de la fosse à 250 mRL jusqu'à laquelle le
dépôt a été évalué en fonction de l'intersection la plus profonde.
Basé sur les paramètres de la fosse en gardant l'angle de pente ultime de 600, route largeur
de 18 m et largeur de berme de 4 m, une fosse a été conçue.
Sur les réserves totales de calcaire de 177 millions de tonnes, 125 millions de tonnes de
réserves de calcaire ont été estimées disponibles dans la fosse.
Le tableau 74 montre la disponibilité du calcaire dans la limite ultime de la fosse.
Cet emplacement a été choisi principalement parce que le soubassement y est peu profond et
facilitera ainsi la construction des fondations de l‟usine. L‟absence de la minéralisation, la
‟proximité d‟une ligne électrique et par le fait d‟existence des voies d‟accès (route et chemin de
fer) conforte la pertinence du choix d‟emplacement de l‟usine par PPC BARNET DRC
QUARRYING SA.
La capacité moyenne de traitement sera de 800Tonnes/h.
La capacité de production fixée pour l‟installation est de 900.000 T/an de clinker.
Le projet PPC BARNET DRC QUARRYING est conçu avec souci de réduire au maximum la
consommation énergétique.
Pour ce faire, la technologie optée pour la production du ciment Portland est celle par voie
sèche avec usage du four horizontal et rotatif.
Le choix de cette méthode se justifie par sa cinétique rapide et une cuisson adéquate en un
temps record.
Après avoir été finement broyée, la poudre (farine) est transportée depuis le silo
d'homogénéisation jusqu'au four.
Le four est constitué d‟un cylindre rotatif en acier dont le rapport longueur diamètre est de 38 :1.
Il est supporté par plusieurs appuis et est incliné selon une pente de 4,5%. Un mécanisme
d‟entrainement lui fait effectuer de 0,5 à 4,5 tours par minute autour de son axe.
Les gaz réchauffent la farine crue qui circule dans les cyclones en sens inverse, par gravité.
La farine en s'échauffant au-delà des 800 °C à peu près va se décarbonater (partiellement) en
libérant du dioxyde de carbone (CO2) et son eau.
Le projet PPC BARNET DRC QUARRYING est conçu avec souci de réduire au maximum la
consommation énergétique.
Pour ce faire, la technologie optée pour la production du ciment Portland est celle par voie
sèche avec usage du four horizontal. et rotatif.
Le choix de cette méthode se justifie par sa cinétique rapide et une cuisson adéquate en un
temps record.
Celle-ci consiste en un broyage à sec des matériaux bruts, suivi d‟un mixage, d‟un préchauffage
et d‟une calcination pour la production du clinker dans un four vertical a 800 0C afin de favorisée
la réaction de décarbonatation pour la libération du CO2.
Le clinker sera porté à une température avoisinant 1.450 C afin de créer une réaction entre
l‟oxyde de calcium et les autres éléments, produisant les silicates et les aluminates de calcium.
Les produits quittent le four sous la forme de nodules. Il est ensuite broyé avec du gypse, pour
former le produit fini appelé Ciment Portland.
Le problème des poussières est rendu d'autant plus aigu, que la société a pensé à l‟installation
des dépoussiéreurs.
Broyeur ciment
2 Electrofiltre (filtre électrostatique)
Refroidisseur
Four
Séchage et le broyage
Le séchage et le broyage sont les étapes visant à faciliter les réactions chimiques ultérieures.
Les matières premières sont séchées et broyées particulièrement finement (de l'ordre du
micron) dans des broyeurs à boulets.
La farine est introduite directement dans le four sous forme pulvérulente, après un préchauffage
dans une tour à échangeurs thermiques ou chaleur.
Cuisson
Le cru va suivre différentes étapes de transformation lors de sa lente progression dans le four
vers la partie basse à la rencontre de la flamme. Cette source de chaleur est alimentée au
charbon broyé, fuel lourd, gaz, ou encore en partie avec des combustibles de substitution
provenant d'autres industries, tels que le coke de pétrole, les pneus usagés, les farines
animales, les huiles usagées.
La température indispensable à la clinkerisation est de l'ordre de 1 450 °C. L'énergie
consommée se situe entre 3 200 et 4 200 kJ par tonne de clinker, qui est le produit semi fini
obtenu à la fin du cycle de cuisson. Il se présente sous forme de granules grises.
Donc, la première phase de la fabrication du ciment est la calcination du carbonate de calcium,
qui est suivie de la cuisson de l‟oxyde de calcium produit, avec de la silice, de l‟alumine et de
l‟oxyde de fer, à des hautes températures pour former le clinker.
On distingue à l‟intérieur du four plusieurs zones, dont les 3 zones principales sont :
- zone de séchage ;
- zone de décarbonatation ;
- zone de clinkerisation
Le mélange d‟argile et de calcaire est chauffé. Au début, on provoque le départ de l‟eau de
mouillage, puis au-delà de 100°c, le départ d‟eau davantage liée. A partir de 400°c commence
la décomposition en gaz carbonique (CO2) et en chaux (CaO), du calcaire qui est le carbonate
de calcium (CaCO3).
Pendant la cuisson de clinker, la température de charge du four doit être impérativement être
maintenue entre 1400 et 1500°C et celle des gaz à 2000°C environ. Le clinker doit également
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 260
cuire en milieu oxydant ; c‟est pourquoi un excès d‟air est requis dans la zone de clinkerisation
d‟un four à ciment.
Le mélange est alors porté à 1450-1550°c, température de fusion. Le liquide ainsi obtenu
permet l‟obtention des différentes réactions. On suppose que les composants du ciment sont
formés de la façon suivante : une partie de CaO est retenu par Al2O3 et Fe 2O3 en formant une
masse liquide. Le SiO2 et le CaO restant réagissent pour donner le silicate bicalcique dont une
partie se transforme en silicate tricalcique dans la mesure où il reste encore du CaO non
combiné. Ce sont ces silicates qui donnent l‟essentiel des résistances dans le béton.
La production horaire du clinker est de 120-140 t/j.
La clinkerisation a lieu dans un four vertical, celui-ci faisant partie d‟un système avec
préchauffeur à grilles.
La clinkerisation est la partie la plus importante du procédé de fabrication du ciment pour ce qui
concerne les problèmes d‟environnement critiques, la consommation d‟énergie et les rejets à
l‟atmosphère.
À la sortie du four, le clinker doit être refroidi et broyé avant d'être stocké dans des silos de
clinker.
Le clinker est le résultat d'un ensemble de réactions physico-chimiques progressives
(clinkerisation) donnant la possibilité :
La décarbonatation du carbonate de calcium (donnant la chaux vive)
La scission de l'argile en silice et alumine
La combinaison de la silice et de l'alumine avec la chaux pour former des silicates et
des aluminates de chaux.
Le problème de l'homogénéité du cru est délicat. Il est résolu au moyen d'une
préhomogénéisation puis d'une homogénéisation.
Fusion de cendres
Point de ramollissement 1200 °c 1155°c
Point de début de fusion 1310°c 1312°c
Fusion franche 1410°c 1395°c
Refroidissement
Le clinker est refroidi dans la majorité des cimenteries actuelles par un refroidisseur à grilles :
le clinker va avancer à l'intérieur du refroidisseur grâce aux à-coups répétés des grilles
sur lesquelles ce dernier repose,
au travers des grilles, de puissants ventilateurs vont souffler sous le clinker pour le
refroidir,
au début ou à la fin du refroidisseur (cela dépend du modèle utilisé), un concasseur à un
ou plusieurs rouleaux va broyer de manière grossière le clinker.
Broyage
Le clinker est ensuite finement broyé pour donner un ciment aux propriétés hydrauliques
actives. Ce broyage s'effectue dans des broyeurs à boulets, systèmes cylindriques chargés de
corps broyant et mis en rotation.
Lors de cette étape, le gypse (3 à 5 %), indispensable à la régulation de prise du ciment, est
ajouté au clinker. On obtient alors le ciment Portland.
Convoyeur fixe
BS ; Bande 750mm ; classe 3 5,5 kW
Convoyeur fixe 200/3plis
BS ; Bande 600mm ; classe 200/3 1 5,5 kW
plis
Convoyeur fixe CRUSHTEC MC 800
Bande 1050mm ; classe 200/3plis 1 9,2kW
CRUSHTEC MC800
Convoyeur mobile Bande 800mm ; classe 200/3plis
CRUSHTEC MC 600 ; 3 9,2 kW
Bande 600mm ; classe 200/plis
Convoyeur fixe 4 3 kW
3.6. Remblayage
Tout ouvrage creusé et abandonné dans le périmètre sera immédiatement remblayé après
usage pour éviter des éventuels accidents et est réhabilité dès que possible(remise en profil et
remise en végétation).
4.1 Règles et Obligations générales sur les estimations des réserves minérales
Elles sont tenues par le promoteur, non pas par les personnes qualifiées, du faite que toutes les
Informations de nature scientifique ou technique concernant le Projet d'Exploitation indiquée
proviennent de ERCOM INGENIEURS et services techniques de la société.
Pour arrondir un nombre jusqu‟ à un chiffre significatif, on élimine les chiffres à droite du n -
nième chiffre significatif conserve si l'on se trouve après la virgule, sinon on remplace par des
zéros.
Dans les deux cas on procède de la manière suivante :
• Si le (n+1) ième chiffre significatif est strictement plus grand que 5, on augmente le nième
chiffre significatif de 1. Si par contre, ii est strictement plus petit que 5, les chiffres retenus
restent inchangés.
• Si le (n+1} ième chiffre significatif est égal à 5 lors deux cas sont possibles :
Tous les chiffres rejetés, situés après le (n+1) ième chiffre significatif, sont des zéros : on
applique la règle du chiffre pair, c'est -à- dire que le nième chiffre reste inchangé s'il est pair. On
lui ajoute 1 s'il est impair. ·
Parmi les chiffres rejetés, situés après le (n+l} ième chiffre significatif ii existe au moins un qui
soit non nul : on ajoute 1 au nième chiffre.
Le gisement de la société PPC Barnet DRC QUARRYING S.A est situé dans le périmètre
couvert par l‟AECP n°7649. La présente étude de faisabilité concerne principalement la
conception et le développement du gisement.
Le gisement est faiblement enterré relativement épais avec une teneur du calcaire élevée. C‟est
ainsi qu‟il convient à l‟exploitation minière à ciel ouvert.
Des ensembles de données entiers ont été compilés dans des feuilles Excel en tant que
données souples, puis importé dans le Logiciel DATAMINE, pour la modélisation et la réserve
de corps minéralisés. Trois fichiers à savoir : Collier ; Lithologie et Analyse, après importation,
ont été validés pour les erreurs et corrigés avant le traitement.
Ce gisement a été prospecté par PPC à travers une étude topographique Levé, cartographie
géologique et forage en deux phases.
La phase I a couvert un levé de reconnaissance et le forage de 18 forages (mètre total 1257 m).
Ceci a été suivi par la phase II détaillée ; forages d'exploration spatiale à proximité de 20
forages supplémentaires dans la zone potentielle, telle que délimitée par les résultats de forage
de la phase 1. Le total le métrage de forage pour les 38 forages était de 2984 m, avec une
moyenne profondeur de forage de 81,39 m (max.116,9 m et min.47 m).
Le noyau la récupération était élevée, supérieure à 88,57%. Par la suite, une topographie un
exercice de levé, de contournage et de cartographie géologique a été réalisé par l'agence
d'enquête M / s Earth Group (RDC).
Lors de l'évaluation des résultats d'exploration, il a été observé qu'un un levé topographique et
un exercice de cartographie n'ont pas été effectués dépôt au stade initial. Cela a été
recommandé afin qu'une une estimation des morts-terrains et du calcaire pourrait être faite. Le
même a été réalisée en déployant M / s Earth Group (DRC) qui a entrepris un levé DGPS pour
produire une carte topographique de 2m intervalles de contour. Les coordonnées des colliers de
forage ont également été relevées et il a été noté qu'il y avait une différence appréciable entre
les anciennes et nouvelles coordonnées. Cela a confirmé que la re-modélisation de la le dépôt
était essentiel, et donc effectué.
Il était également nécessaire de corréler précisément les données forées avec sous projections
de surface qui aideraient à la préparation d'un plan minier ainsi que des activités de
développement de carrière telles que la construction des routes de transport, le développement
des pentes routières, la conception des fosses et Planification, etc.
Le forage a indiqué que le mort-terrain était constitué d'argile molle, sol latéritique jaunâtre ou
rougeâtre, sol ferrugineux (morrum). Le le mort-terrain consistait en une épaisseur moyenne de
27,39 m (min. m et Max. 58,18 m). Le calcaire a une épaisseur moyenne de 54m (min.12,02 m
en BH n ° 13 et max.112,18 m en BH n ° 30).
Le rapport ORE: OB est de 1,0: 0,5
Les données de forage et les analyses d'échantillons de carottes métriques ont été créées dans
une base de données pour une évaluation des dépôts assistée par ordinateur (CADE) étude au
sein du logiciel DATAMINE. Un modèle numérique de terrain (DTM) et des sections litho-
transversales ont été créées. Analyse statistique de l'échantillon les données de résultat ont été
effectuées au moyen de la distribution de fréquence, histogrammes, préparation de
diagrammes de dispersion et de variogrammes.
Les variogrammes sont utilisés pour établir la co-relation entre divers constituants majeurs et
mineurs pour l'analyse qualitative, de manière à la prévision de la teneur moyenne (qualité de
l'ensemble de la mine). Le minimum les seuils pour le calcaire ont été considérés comme
CaO:> 40%, SiO 2: <12,5% et MgO: <3,5%.
4.2.2 Résultats de l’estimation
L'exigence de base du traitement des données dans tout progiciel est que tous les données
doivent être au format numérique. Les données d'entrée sous forme de cartes /rapports
(sorties imprimées) nécessaires au traitement des données menant à Modélisation 3D du
corps minéralisé, estimation des réserves de minerai, planification de la production et pit
planning, ont été convertis au format softIdigital. Les ensembles de données suivants étaient
disponibles :
Carte de contour de surface avec corps calcaire marqué dessus. Le bail la limite du gisement
est également indiquée sur cette carte.
Détails de l'échantillon, journaux de lithologie et analyse de carottes par mètre pour CaO,
MgO, SiO2, Al2O3, Fe2O3, Na2O, K2O, Cl, TiO2, P2O5, Mn2O3, SO3 et LOI pour tous
trous de forages.
12 sections ont été préparées à partir des données d'exploration. Sur les 12 sections, la
continuité calcaire n'a été observée que dans 10 sections.
Les sections de forage ont été préparées en fonction de la lithologie journaux et données
analytiques.
4.2.2.1.2 Méthodologie
Afin de générer un modèle 3D, les données numériques devaient être convertis à partir des
formats disponibles - col, analyse et diagraphies lithologiques (Excel) et la carte de surface
(AutoCAD) au logiciel de traitement, c'est-à-dire Datamin Studio.
Le plan de surface fourni au format AutoCAD était disponible avec les contours
topographiques et la limite du bail. Le fichier a été importé dans à une base de données
Datamine Studio via les pilotes disponibles dans le logiciel.
Tout les contours ont été transférés dans la base de données Datamine sous forme de
chaînes, ayant différentes valeurs z et étaient disponibles pour un traitement ultérieur.
Fichiers de trous de forage contenant des informations sur les colliers, des journaux de
lithologie et des analyses les informations pour tous les échantillons ont également été
importées dans Datamine Studio base de données.
Lors de la modélisation des gisements, il a été observé que la topographie les contours ne
correspondaient pas à la coordonnée z des trous de forage aux points respectifs des endroits.
Par conséquent, la nécessité de réaliser un relevé topographique détaillé était conseillé.
La modélisation initiale du gisement a été réalisée sans relevé topographique détaillé, en
supposant que les positions des trous de forage sont correctes et sans tenir compte des
contours topographiques. Un modèle numérique de terrain (MNT) a été créé en fonction des
élévations des trous de forage uniquement.
À un stade ultérieur, un levé topographique DGPS ainsi qu'une cartographie géologique de la
partie la plus prometteuse de la zone du bail minier a été réalisée sur recommandation
d'ERCOM. Earth Group, un groupe basé à Kinshasa entreprise, a été engagé pour
entreprendre l'enquête qui a duré deux mois pour compléter et générer des contours à des
intervalles de 2 m. Au cours de cette enquête, tous les forages forés ont été réexplorés.
Il a été observé que les données d'enquête de ces forages différaient des données
enregistrées antérieurement. L'enquête DGPS les données ont été considérées comme plus
précises et ont ensuite été utilisées pour fins de modélisation. Cela a nécessité une
remodélisation du gisement pour évaluation plus précise des morts-terrains et du corps
calcaire.
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 274
Un modèle numérique de terrain (MNT) a été créé sur la base des contours à intervalles de
2ym et illustre les emplacements des trous de forage zone pour laquelle le levé topographique
a été effectué.
Au total, 38 tous de forages ont été forés dans le gisement et ont été enregistrés et
des carottes préparées pour l'analyse du calcaire à 1,0 m de longueur.
Tous les 2089 échantillons ont été préparés et analysés pour CaO, MgO, SiO2,
Fe2O3, Al2O3, TiO2, Na2O, K2O, P2O5, Mn2O3, SO3, Cl et LOI.
Par la suite, PPC-SA a effectué une analyse de contre-vérification sur 200 échantillons
sélectionnés au hasard à l'aide d'un laboratoire externe (Set Point Laboratories,
Afrique du Sud) pour confirmer l'exactitude de l'analyse résultats.
L'ensemble des données a été importé dans le logiciel Datamine et a été utilisé pour la
modélisation du corps minéralisé, l'estimation des réserves, la planification de la
production et développement de carrières. Les trois fichiers à savoir, Collier, Lithologie
et Les dosages après importation ont été validés pour les anomalies et erronés valeurs
afin que les données introduites dans le logiciel de traitement soient exemptes de les
erreurs. Les trois fichiers ont ensuite été fusionnés pour créer un trou de forage base
de données dans laquelle tous les enregistrements individuels étaient disponibles pour
échantillons individuels avec emplacement, valeurs analytiques et lithologie.
Des profils de surface ont également été superposés sur ces sections de forage à l'aide de le
DTM.
• Les sections de forage individuelles ont été corrélées en fonction des résultats
analytiques considérant une limite de coupure de > 38 % CaO, SiO2 <12,5 % et <3,5
% MgO. Le bas des sections a été considérée comme fin de forage dès lors que le
dernier échantillon du le trou de forage a une teneur au-dessus du seuil de coupure.
• Les périmètres du corps calcaire ont été dessinés pour tous les forages sections à
l'intérieur de la teneur de coupure, incorporant la faible teneur interstratifiée
échantillons, car l'épaisseur de ces patchs est faible et ne serait pas être possible de
séparer ces patchs pendant l'exploitation minière. La figure représente la limite
calcaire telle qu'elle est corrélée au-dessus de la coupure grade.
• Ces sections ont été préparées afin d'estimer le total potentiel de réserve.
Les chaînes d'interprétation de la section du corps minéralisé ont été liées pour créer un fil
de fer du corps minéralisé. Pour une liaison optimale entre les chaînes, balisez les chaînes
ont été utilisés pour obtenir la forme requise et éviter les croisements.
Le fil de fer pour la topographie et le corps en calcaire ont été réalisés comme surface (DTM)
et fil de fer fermé, respectivement. Tous les filaires ont été vérifiés dans Datamine Studio
pour vérifier les chevauchements, les doublons et bords ouverts.
Figure 107 : Vue tridimensionnelle des coupes transversales avec périmètres calcaires
Le tableau suivant donne les propriétés filaires.
L'analyse statistique des échantillons dans le corps minéralisé est primordiale importance car il
fournit des informations de base sur les caractéristiques du gisement et aide à l'élaboration du
modèle de gisement.
L'objectif principal effectué une analyse statistique est de mieux comprendre :
1. Le modèle de distribution des données (épaisseur et qualité une analyse).
2. Le type de population.
3. Les plages de valeurs attendues et pour détecter les valeurs extrêmes, anormales et
éventuellement des valeurs erronées (Maxima et Minima).
4. Corrélation ou interdépendance de divers radicaux analytiques.
5. Analyser l'évolution qualitative d'un gisement et prévoir ou interpréter le schéma de
distribution normal ou anormal des valeurs d'analyse disponible afin de prédire la qualité
Run-of-Mine (ROM) optimale du verser
6. Vérifier la fiabilité des techniques d'échantillonnage et d'analyse par vérifier l'analyse et
la préparation des échantillons composites.
L'analyse statistique a été effectuée en considérant uniquement les échantillons au sein du
corps minéralisé, au-dessus d'une teneur de coupure CaO : > 40%, SiO2 : <12,5% et MgO :
<3,5%. Les paramètres statistiques ont été calculés pour tous les radicaux et fournis dans le
tableau 83.
D'après le tableau, on peut voir que la teneur moyenne du gisement est CaO - 47,65 %, SiO2 -
6,58 %, MgO - 1,51 %, Fe2O3 - 0,72 %, Al2O3 - 1,74 % et LOI - 39,29 %. La valeur minimale
acceptable pour le corps calcaire a été considérée comme CaO > 40 %
4.2.2.1.5.1 Histogrammes
Des histogrammes ont été générés pour tous les radicaux afin de déterminer leur modèle de
distribution, ce qui aide à identifier la présence de valeurs aberrantes et les supprimer pour de
meilleures estimations. Il ressort de la distribution de CaO, SiO2, Fe2O3, Al2O3, MgO que
ceux-ci montrent des distributions proches de la normale avec CaO et L0I montrant une
asymétrie négative alors que d'autres montrent une asymétrie positive (Figure 110(a) à (g)).
Pour comprendre l'interdépendance d'un radical par rapport à un autre, une analyse de
corrélation a été effectuée pour tous les radicaux analysés pour les carottes au mètre dans le
corps calcaire.
La statistique étude de corrélation est la suivante :
Tableau n° 84 : Moyennes et variances de divers radicaux analytiques
Sl. Non. Domaine Moyenne Variance
1 CaO 47,65 41,91
2 SiO2 6,58 45,58
3 Al2O3 1,74 3.02
4 Fe2O3 0,72 0,52
5 Mn2O3 0,02 0,00
6 TiO2 0,09 0,01
7 MgO 1,51 1.22
8 P2O5 0,07 0,00
9 SO3 0,44 0,06
10 CL 0,01 0,00
11 K2O 0,48 0,14
12 Na2O 0,24 0,09
13 lettre d'intention 39.29 17.17
De l'étude de corrélation ci-dessus, on peut conclure qu'il existe corrélation significative entre
CaO et SiO2, Al2O3, Fe2O3, TiO2, K2O, LOI et faible avec MgO, P2O5 et Na2O.
Il a également été observé que SiO2 a une corrélation significative avec Al2O3, Fe2O3, TiO2,
K2O, LOI et faible corrélation avec P2O5 et Na2O.
4.2.2.1.5.3 Nuages de points
Les nuages de points sont générés pour comprendre et établir les graphiquement les relations
entre les différents radicaux.
Les nuages de points entre radicaux qui ont une relation significative ont été dessiné et
présenté ci-dessous :
Nuages de vue montrant l’interrelation entre divers radicaux
Figure 111 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre CaO et SiO2 & CaO
et Al2O3
Figure 112 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre CaO et Fe2O3 & CaO
et TiO2
Figure 113 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre CaO et LOI &
SiO2 et Al2O3.
Figure 114 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre SiO2 et Fe2O3 &
SiO2etTiO2
Afin de vérifier la fiabilité des analyses effectuées pour tous les forages échantillons, un
certain nombre d'échantillons aléatoires ont été réanalysés au PPC laboratoire (GLS).
En outre, environ 200 contrôles aléatoires des échantillons ont été prélevés sur l'ensemble
du lot et envoyés à Set Point Laboratories South Africa (un laboratoire de référence).
L'analyse de ces deux séries des échantillons ont été statistiquement comparés.
Le coefficient de corrélation pour divers radicaux a été calculé entre l'analyse originale et la
vérification une analyse. Il a été constaté qu'il existe statistiquement une bonne corrélation
entre les deux ensembles.
Il est observé et conclu à partir des tracés de la courbe de régression (tableau 84) qu'il existe
une bonne corrélation entre l'original et le chèque analyses.
La pente et les interceptions des différentes droites de régression et leurs équations de
régression peuvent être utilisées pour la rétrocorrection de l'original une analyse.
Tableau n° 88 : Matrice de corrélation pour l'analyse Original Vs Check
Le coefficient de corrélation est faible et statistiquement non significatif entre dosage original
de SO3 et analyse de contrôle (à la fois original et original-nouveau dosages).
Il n'y a statistiquement aucune corrélation entre le Cl d'origine et le Cl de contrôle valeurs.
Étant donné que les méthodes analytiques utilisées à deux ensembles et à deux laboratoires
est différent, il existe une légère variation entre ces deux ensembles de valeurs. Il existe une
corrélation significative entre l'analyse des originaux et celle des chèques pour la plupart des
radicaux sauf SO3 et Cl. 0n peut donc conclure que l'analyse de l'échantillon effectuée
précédemment (GL8) pour tous les échantillons peut être considérés comme correcte et
acceptables aux fins de cette évaluation.
4.2.2.1.6 Variographie
Une analyse variographique a été effectuée pour examiner la continuité des notes sur tous les
champs de notes. Afin d'examiner la continuité spatiale des teneurs dans des directions
orthogonales, deux variogrammes expérimentaux ont été générés avec des paramètres de
recherche différents, l'un au plan et l'autre au fond du trou.
Des variogrammes ont été tracés tous les 15 degrés pour connaître la continuité dans
différentes directions. Étant donné que la distance entre les échantillons varie de 100 à 200
m, une distance de décalage de 100 m a été choisie pour dessiner des variogrammes dans
les plans horizontaux, tandis qu'une distance de décalage de 1,0 m a été prise pour dessiner
des variogrammes fond de trou.
Les variogrammes dans diverses directions ne montrent aucune variation marquée. Par
conséquent, pour obtenir les paramètres du variogramme, sans direction des variogrammes
ont été utilisés pour construire les variogrammes car la plupart des échantillons étaient
orientés dans la même direction et cela fournissait le maximum information.
Les paramètres du modèle variographique tels que l'effet de pépite, la population la variance
et le rayon d'influence de divers champs de pente ont été estimé.
Des paramètres variographiques ont été présentés pour CaO, SiO2, Fe2O3 et LOI dans le
tableau ci-dessous.
Tableau n° 90 : Paramètres du modèle variographique
Il est nécessaire de remplir les cellules I blocs à l'intérieur du fil de fer fermé. Cela se fait en de
manière à ce qu'aucune cellule I bloc ne soit créé au-delà de ces limites. Le choix des
dimensions des blocs est basé sur un certain nombre de paramètres tels que densité
d'échantillonnage, variabilité du gisement en termes de largeur et d'exploitation méthode à
employer.
Les dimensions de bloc suivantes ont été pris en compte (tableau 91).
Tableau n° 91 : Paramètres du modèle de bloc
Un modèle de bloc approprié a été généré pour remplir le fil du corps minéralisé cadre avec
des cellules afin de décrire le tonnage ainsi que la teneur. Un parent taille de bloc de 100 x 100
x 5 à été choisie. Les blocs sont orthogonaux et n'ont pas été tournés.
Le modèle filaire est rempli de cellules desdites dimensions. Cependant, la surface de contact
entre le calcaire et les déchets est une frontière inégale ; ce n'est pas possible de le remplir
avec des cellules pleines. Le logiciel DATAMINE a la possibilité de subdiviser les cellules afin
d'ajuster les limites.
Des sous-cellules sont ainsi générées là où l'espace est réduit, pour accueillir des cellules
pleines (Figure 117). La plus petite cellule générée serait aussi petite que 1I256 ème de la
cellule d'origine.
Le volume et le tonnage peuvent maintenant être estimés pour l'ensemble bloc mais aucune
teneur n'est estimée dans ces blocs (Figure 118).
Afin d'affecter toutes les cellules/sous-cellules avec grade, forer des échantillons de trous ont
été utilisées. Les échantillons entrant dans le fil de fer fermé du corps calcaire ont été extraits
pour l'interpolation des teneurs. Ceci est entrepris pour éviter l'interférence d'échantillons de
déchets présents en dehors des limites du corps minéralisé.
Le tableau 92 fournit une liste des épaisseurs de calcaire recoupées dans la zone minéralisée
du gisement. Avant d'évaluer les notes des petits blocs, une analyse statistique de tous les
échantillons a été effectuée pour déterminer la variabilité du dépôt.
Un modèle de bloc de teneur a été préparé et a été classé en fonction de CaO %, afin de
comprendre la variabilité de la teneur dans le gisement.
Un modèle de bloc en 3 dimensions montrant la distribution des teneurs dans le calcaire est
illustré à la Figure 119. Les coupes transversales du modèle de bloc ont été généré par le
modèle 3D sur les mêmes profils que le trou de forage sections, et présentées sous forme de
figures.
Des plans de nivellement par niveau ont également été générés tous les 5 m intervalle de
niveau pour représenter la variation de pente latérale. Cependant pour ce rapport les plans de
niveau à des intervalles de 20 m sont présentés dans les figures.
- Tonnage : 22,5MT ;
- Teneur géologique : 90% High Grade et 85% Low Grade ;
- Teneur moyenne d‟exploitation : 90%
2. Les réserves exploitées sont les suivantes :
- Tonnage (par année) : 0,85 MT
- Teneur moyenne : 91%
3. Les réserves non encore exploitées seraient les suivantes :
Les réserves géologiques de minerai ont été estimées pour l'ensemble du calcaire corps.
L'espacement des trous de forage étant élevé, les réserves ont été catégorisées comme
potentiel géologique.
L'estimation des réserves a été entreprise après une étude approfondie d‟analyse statistique
des résultats de forage et d'analyse, et étude de la 3D modèle tel que développé ici.
Les ressources géologiques in situ (réserves) ont été estimées comme un corps de calcaire
solide (minéralisation) délimité grâce à l'analyse des trous de forage et des carottes.
Pour les réserves de catégorie PROVED (UNFC Code 111), l'influence des forages les trous de
forage ont été pris à 100 mx 100 m (rayon de 50 m des deux côtés de forages. Pour la zone au-
delà de cette limite, les réserves ont été classées comme ressources PROBABLES ou
INDIQUÉES (Code CCNU 221).
Toute ressource calcaire supplémentaire déduite sans données de forage et au-delà de 200 m x
200 m l'influence ont été classés comme POSSIBLE ou Ressources INFERRED (Code UNFC
333). La densité spécifique pour l'estimation des réserves pour les morts-terrains (Top Sol /
argile / argile ferrugineuse) a été considéré comme 1,8 et pour le calcaire a été pris comme 2.6.
Sur la base des hypothèses ci-dessus, les réserves de calcaire ont été estimé latéralement
(section par section) verticalement (niveau par niveau) ainsi que la qualité sage (niveau sage).
Un résumé des réserves géologiques in situ estimées de calcaire a été présenté au tableau 93.
Les réserves ont été estimées pour les morts-terrains (sol) au-dessus du corps calcaire
uniquement (tableau 94).
Les réserves de calcaire estimées ont été classées en trois catégories à savoir, prouvé,
probable et possible basé sur la classification UNCF.
Les réserves par catégorie sont présentées au tableau 95.
Les réserves de niveau (à intervalle de 5 m) ont été estimées et présentées dans le tableau 96.
La répartition par grade de ces réserves pour chaque niveau a été présenté au tableau 97.
TOTAL 99.81 234.18 18.71 5.18 2.76 37.34 1.30 32.35 0.27 0.52 0.20 0.35 0.09 0.006 61.93
TOTAL 28.29 50.93 55.84 15.68 9.26 5.41 0.78 11.15 0.84 0.65 0.07 0.09 0.16 0.006
Les morts-terrains à haute teneur en Fe2O3 (> 15%) ne forment pas une bande distincte dans
dépôt et est présent uniquement dans les lentilles discrètes.
Puisqu'il n'y a pas de continuité de grève de Bandes riches en Fe2O3, un corps séparé ne peut
pas être délimité.
En outre, cela est évident à partir de la quantité qui n'est que d'environ 2,56 millions de tonnes.
Tableau n° 95 : Résumé des réserves géologiques in situ de calcaire (Catégorie sage) (en
millions)
CATEGO VOLU Fe2O P2 O
TONNES SiO 2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 5 Cl LSF
RY ME
cu m T % % % % % % % % % % % %
Proved 11.67 30.34 6.39 1.69 0.70 47.94 1.50 39.38 0.09 0.46 0.24 0.45 0.07 0.006 309.84
Probable 41.94 109.06 6.38 1.67 0.68 47.88 1.48 39.40 0.09 0.46 0.24 0.43 0.07 0.006 234.72
Possible 14.51 37.75 7.66 2.02 0.83 46.65 1.51 38.46 0.10 0.57 0.28 0.46 0.07 0.006 217.82
TOTAL 68.14 177.16 6.65 1.75 0.72 47.63 1.49 39.19 0.09 0.48 0.25 0.44 0.07 0.006 227.88
Tableau n° 96 : Résumé des réserves géologiques in situ de calcaire (niveau par niveau) (en
millions)
Level VOLUME TONNES SiO2 Al2O 3 Fe2O 3
CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL
Top Bottom cu m T % % % % % % % % % % % %
395 390 0.5 1 1.30 0.19 0.24 53.59 0.84 42.51 0.02 0.12 0.05 0.50 0.06 0.007
390 385 5 13 1.97 0.24 0.30 53.08 0.91 42.22 0.03 0.12 0.05 0.53 0.07 0.006
385 380 16 42 1.15 0.24 0.21 53.88 0.89 42.50 0.03 0.12 0.04 0.57 0.07 0.006
380 375 33 87 2.02 0.64 0.30 53.59 0.83 42.44 0.04 0.14 0.03 0.26 0.08 0.006
375 370 75 196 1.43 0.43 0.24 53.37 1.20 42.61 0.03 0.14 0.05 0.17 0.07 0.006
370 365 171 444 1.67 0.47 0.26 51.71 1.68 42.67 0.04 0.17 0.07 0.19 0.06 0.006
365 360 310 807 2.10 0.57 0.37 50.43 1.95 42.53 0.04 0.17 0.08 0.17 0.06 0.007
360 355 470 1222 4.07 1.05 0.71 47.77 2.75 41.51 0.06 0.21 0.12 0.18 0.07 0.007
355 350 682 1774 5.92 1.46 0.91 45.83 3.36 40.41 0.08 0.28 0.21 0.28 0.07 0.008
350 345 1070 2782 3.68 0.95 0.44 49.96 1.82 41.43 0.05 0.24 0.15 0.33 0.06 0.006
345 340 1614 4197 3.28 0.85 0.36 50.82 1.52 41.62 0.05 0.23 0.14 0.33 0.06 0.006
340 335 2182 5674 3.41 0.88 0.34 50.94 1.39 41.50 0.05 0.24 0.16 0.37 0.06 0.006
335 330 2863 7444 4.70 1.22 0.42 49.89 1.37 40.70 0.06 0.30 0.23 0.40 0.06 0.006
330 325 3470 9022 5.09 1.33 0.47 49.42 1.40 40.32 0.07 0.33 0.23 0.42 0.07 0.006
325 320 4059 10553 5.57 1.44 0.53 49.05 1.38 39.86 0.07 0.36 0.24 0.42 0.07 0.006
320 315 4793 12461 6.02 1.56 0.60 48.77 1.26 39.54 0.08 0.37 0.24 0.43 0.07 0.006
315 310 5324 13842 7.11 1.80 0.68 47.58 1.41 38.78 0.09 0.45 0.31 0.45 0.07 0.006
310 305 5564 14467 6.88 1.76 0.69 47.68 1.48 38.85 0.10 0.47 0.30 0.45 0.07 0.006
305 300 5588 14529 6.10 1.62 0.68 48.30 1.37 39.33 0.09 0.46 0.25 0.44 0.06 0.006
300 295 5393 14022 5.69 1.53 0.67 48.58 1.34 39.56 0.09 0.44 0.23 0.46 0.06 0.006
295 290 5037 13095 6.30 1.71 0.75 47.85 1.43 39.19 0.10 0.49 0.25 0.47 0.07 0.006
290 285 4537 11797 7.29 1.96 0.85 46.84 1.54 38.69 0.11 0.56 0.26 0.47 0.07 0.006
285 280 3900 10140 7.78 2.06 0.90 46.27 1.55 38.45 0.11 0.60 0.25 0.48 0.07 0.006
280 275 3155 8203 8.41 2.17 0.94 45.57 1.59 38.12 0.12 0.64 0.25 0.50 0.07 0.006
275 270 2190 5693 9.63 2.53 1.07 44.30 1.65 37.47 0.14 0.73 0.27 0.51 0.08 0.006
270 265 1609 4184 11.75 3.15 1.28 42.25 1.78 36.42 0.16 0.89 0.30 0.50 0.10 0.007
265 260 1231 3201 12.08 3.29 1.32 41.99 1.75 36.26 0.16 0.94 0.30 0.48 0.10 0.007
260 255 949 2467 10.99 3.01 1.23 43.06 1.62 36.81 0.15 0.88 0.28 0.45 0.10 0.006
255 250 717 1863 10.90 2.97 1.22 43.14 1.60 36.86 0.15 0.86 0.27 0.47 0.10 0.006
250 245 499 1298 11.58 3.13 1.29 42.47 1.67 36.43 0.16 0.90 0.29 0.49 0.10 0.006
245 240 301 782 9.63 2.61 1.07 44.40 1.47 37.48 0.13 0.76 0.24 0.52 0.10 0.007
240 235 149 388 7.25 2.01 0.83 46.53 1.29 38.80 0.10 0.61 0.19 0.55 0.09 0.006
235 230 94 245 8.13 2.26 0.94 45.79 1.43 38.40 0.12 0.67 0.21 0.48 0.09 0.006
230 225 53 138 9.55 2.67 1.11 44.53 1.49 37.64 0.14 0.78 0.23 0.46 0.10 0.006
225 220 25 65 9.89 2.76 1.16 44.20 1.56 37.51 0.14 0.80 0.25 0.43 0.10 0.006
220 215 8 22 9.41 2.58 1.08 44.44 1.47 37.86 0.13 0.78 0.23 0.52 0.09 0.006
47.6
Total 68140 177163 6.65 1.75 0.72 3 1.49 39.19 0.09 0.48 0.25 0.44 0.07 0.006
Tableau n° 97 : Résumé des réserves géologiques in situ de calcaire (niveau par vis-à-vis de
Grade) (En millions)
Fe2O
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m T % % % % % % % % % % % %
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 6 17 10.02 2.71 1.14 43.75 1.50 37.59 0.14 0.82 0.24 0.56 0.09 0.007
217.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 2 5 7.17 2.08 0.86 47.00 1.34 38.81 0.11 0.63 0.19 0.39 0.09 0.006
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 8 22 9.41 2.58 1.08 44.44 1.47 37.86 0.13 0.78 0.23 0.52 0.09 0.006 147.75
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 14 35 10.67 2.91 1.24 43.34 1.60 37.14 0.15 0.86 0.27 0.50 0.10 0.007
222.5
44-46% 11 29 8.95 2.57 1.07 45.24 1.52 37.95 0.13 0.74 0.22 0.35 0.10 0.006
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 25 65 9.89 2.76 1.16 44.20 1.56 37.51 0.14 0.80 0.25 0.43 0.10 0.006 139.41
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
227.5 42-44% 20 51 11.08 3.13 1.32 43.16 1.65 36.78 0.16 0.86 0.26 0.36 0.10 0.006
44-46% 31 80 8.78 2.44 1.01 45.20 1.42 38.06 0.13 0.73 0.22 0.52 0.09 0.006
46-48% 2 6 7.15 1.98 0.80 46.76 1.21 39.00 0.10 0.65 0.20 0.60 0.09 0.007
Fe2O
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m t % % % % % % % % % % % %
48-50% 0.2 0.5 5.65 1.62 0.65 48.61 1.01 39.92 0.09 0.57 0.16 0.48 0.09 0.006
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 53 138 9.55 2.67 1.11 44.53 1.49 37.64 0.14 0.78 0.23 0.46 0.10 0.006 145.49
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
232.5 44-46% 67 175 8.92 2.48 1.02 45.12 1.44 37.89 0.13 0.70 0.22 0.48 0.09 0.006
46-48% 27 71 6.17 1.70 0.74 47.42 1.40 39.66 0.09 0.58 0.18 0.48 0.09 0.006
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 94 245 8.13 2.26 0.94 45.79 1.43 38.40 0.12 0.67 0.21 0.48 0.09 0.006 175.86
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0.1 0.3 10.43 2.75 1.19 43.75 1.47 36.97 0.15 0.80 0.25 0.52 0.10 0.007
237.5 44-46% 63 163 8.67 2.39 0.97 45.26 1.37 37.98 0.12 0.69 0.22 0.54 0.09 0.006
46-48% 69 179 6.59 1.83 0.78 47.14 1.30 39.24 0.10 0.58 0.18 0.53 0.09 0.006
48-50% 18 46 4.78 1.34 0.55 48.71 0.93 39.98 0.07 0.44 0.14 0.68 0.08 0.006
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 149 388 7.25 2.01 0.83 46.53 1.29 38.80 0.10 0.61 0.19 0.55 0.09 0.006 200.47
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 10 27 12.26 3.38 1.42 41.86 1.68 36.03 0.17 1.00 0.28 0.39 0.11 0.006
42-44% 84 218 10.51 2.83 1.16 43.63 1.54 37.04 0.14 0.82 0.26 0.49 0.10 0.007
242.5 44-46% 165 429 9.66 2.64 1.07 44.30 1.47 37.40 0.13 0.77 0.25 0.53 0.10 0.007
46-48% 41 107 7.05 1.83 0.80 47.01 1.25 39.06 0.10 0.59 0.19 0.58 0.09 0.007
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 301 782 9.63 2.61 1.07 44.40 1.47 37.48 0.13 0.76 0.24 0.52 0.10 0.007 144.45
< 40% 2 5 15.37 4.10 1.63 39.34 1.94 34.39 0.19 1.19 0.41 0.50 0.12 0.008
40-42% 233 607 12.55 3.48 1.42 41.35 1.78 35.72 0.17 0.98 0.32 0.46 0.11 0.006
42-44% 195 508 11.06 2.96 1.23 43.08 1.59 36.79 0.15 0.86 0.26 0.49 0.10 0.007
247.5 44-46% 68 178 9.62 2.39 0.99 44.57 1.53 37.86 0.12 0.71 0.25 0.56 0.10 0.007
46-48% 0.1 0.25 7.68 1.93 0.79 46.57 1.22 39.00 0.10 0.61 0.22 0.55 0.09 0.007
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 499 1298 11.58 3.13 1.29 42.47 1.67 36.43 0.16 0.90 0.29 0.49 0.10 0.006 114.95
< 40% 16 43 15.34 4.12 1.72 38.68 2.02 34.60 0.21 1.19 0.42 0.50 0.12 0.007
40-42% 221 575 13.41 3.74 1.55 40.37 1.92 35.11 0.19 1.04 0.36 0.42 0.11 0.006
42-44% 104 270 10.68 2.86 1.15 43.47 1.55 37.18 0.14 0.85 0.27 0.49 0.10 0.006
252.5 44-46% 347 902 9.42 2.53 1.04 44.74 1.42 37.82 0.13 0.76 0.22 0.48 0.09 0.006
46-48% 28 72 7.52 2.02 0.83 46.46 1.17 38.88 0.10 0.62 0.20 0.59 0.08 0.006
48-50% 0.4 1 5.74 1.56 0.65 48.24 0.95 39.83 0.08 0.51 0.16 0.60 0.08 0.006
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 717 1863 10.90 2.97 1.22 43.14 1.60 36.86 0.15 0.86 0.27 0.47 0.10 0.006 123.92
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m t % % % % % % % % % % % %
< 40% 59 15214.90 4.07 1.76 38.77 2.02 34.22 0.21 1.17 0.40 0.47 0.11 0.006
40-42% 126 32912.83 3.55 1.47 40.95 1.83 35.48 0.18 1.00 0.34 0.43 0.10 0.006
42-44% 446 116011.02 3.02 1.23 43.04 1.65 36.83 0.15 0.87 0.28 0.45 0.10 0.006
257.5 44-46% 310 805 9.52 2.60 1.05 44.68 1.42 37.77 0.13 0.78 0.23 0.46 0.10 0.006
46-48% 8 20 8.05 2.24 0.92 46.10 1.33 38.52 0.11 0.70 0.21 0.43 0.09 0.006
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 949 246710.99 3.01 1.23 43.06 1.62 36.81 0.15 0.88 0.28 0.45 0.10 0.006 122.62
< 40% 66 16314.51 3.96 1.61 39.67 1.86 34.89 0.19 1.16 0.33 0.46 0.12 0.007
40-42% 758 197013.26 3.60 1.45 41.03 1.78 35.63 0.18 1.02 0.32 0.50 0.11 0.007
42-44% 197 51211.15 3.05 1.24 42.79 1.62 36.62 0.16 0.89 0.29 0.48 0.10 0.006
262.5 44-46% 177 459 8.38 2.32 0.93 45.03 1.74 38.38 0.12 0.65 0.25 0.40 0.09 0.007
46-48% 36 94 6.72 1.86 0.74 46.55 1.65 39.39 0.10 0.52 0.21 0.39 0.08 0.007
48-50% 1 3.5 4.89 1.36 0.57 48.66 0.93 40.14 0.07 0.45 0.13 0.53 0.08 0.006
> 50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
Sub-total 1231 320112.08 3.29 1.32 41.99 1.75 36.26 0.16 0.94 0.30 0.48 0.10 0.007 108.84
< 40% 240 62414.39 3.88 1.64 39.52 1.88 34.75 0.20 1.15 0.36 0.46 0.12 0.007
40-42% 569 147912.95 3.41 1.39 41.03 1.81 35.80 0.17 0.96 0.32 0.48 0.10 0.006
42-44% 502 130611.29 3.05 1.22 42.95 1.66 36.66 0.15 0.85 0.28 0.56 0.10 0.006
267.5 44-46% 193 503 8.77 2.43 0.96 45.10 1.79 38.05 0.13 0.65 0.28 0.55 0.09 0.007
46-48% 103 269 6.77 1.90 0.74 46.51 1.91 39.43 0.11 0.48 0.24 0.39 0.08 0.008
48-50% 1 3 6.47 1.87 0.77 48.90 1.20 38.68 0.09 0.52 0.25 1.02 0.07 0.007
> 50% 0.1 0.3 5.02 1.43 0.61 50.56 0.96 39.45 0.07 0.42 0.21 1.07 0.06 0.006
Sub-total 1609 4184 11.75 3.15 1.28 42.25 1.78 36.42 0.16 0.89 0.30 0.50 0.10 0.007 112.86
< 40% 247 64214.64 4.00 1.67 39.12 1.93 34.36 0.21 1.17 0.37 0.47 0.11 0.006
40-42% 328 85312.73 3.38 1.42 41.15 1.83 35.69 0.18 0.98 0.34 0.49 0.10 0.006
42-44% 414 107610.53 2.72 1.16 43.21 1.79 36.90 0.15 0.77 0.31 0.48 0.09 0.006
272.5 44-46% 530 1377 8.87 2.27 0.96 44.81 1.70 37.93 0.13 0.64 0.27 0.48 0.08 0.006
46-48% 356 925 6.88 1.80 0.74 46.84 1.60 39.44 0.10 0.51 0.20 0.42 0.08 0.007
48-50% 284 738 5.75 1.55 0.65 49.21 1.05 39.53 0.08 0.47 0.18 0.71 0.06 0.005
> 50% 31 81 4.88 1.38 0.60 50.73 1.00 39.47 0.07 0.41 0.23 0.90 0.03 0.005
Sub-total 2190 5694 9.63 2.53 1.07 44.30 1.65 37.47 0.14 0.73 0.27 0.51 0.08 0.006 144.57
< 40% 88 23014.11 3.96 1.63 39.30 1.93 34.62 0.20 1.14 0.34 0.44 0.11 0.006
40-42% 595 154712.79 3.45 1.43 41.15 1.78 35.59 0.18 1.01 0.34 0.45 0.10 0.006
42-44% 112 29311.05 2.95 1.25 42.99 1.76 36.36 0.16 0.85 0.32 0.52 0.08 0.006
277.5 44-46% 466 1213 8.96 2.25 1.01 45.25 1.62 37.58 0.12 0.67 0.29 0.62 0.07 0.005
46-48% 1477 3841 6.96 1.73 0.77 47.04 1.49 39.00 0.10 0.52 0.21 0.51 0.07 0.006
48-50% 337 877 4.94 1.25 0.54 48.72 1.57 40.46 0.08 0.35 0.18 0.39 0.06 0.006
> 50% 77 201 3.86 1.00 0.46 50.78 1.22 40.49 0.06 0.28 0.16 0.67 0.04 0.005
Sub-total 3155 8203 8.41 2.17 0.94 45.57 1.59 38.12 0.12 0.64 0.25 0.50 0.07 0.006 170.64
< 40% 86 22314.40 3.78 1.56 39.82 1.94 34.84 0.20 0.99 0.37 0.41 0.11 0.006
282.5 40-42% 680 177012.83 3.50 1.44 41.03 1.81 35.59 0.18 0.99 0.33 0.45 0.10 0.006
42-44% 617 160311.74 3.21 1.41 42.72 1.88 35.69 0.17 0.94 0.40 0.54 0.07 0.005
CATEGOR
Level Y VOLUME TONNES SiO2 Al2O3Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
Center % CaO cu m t % % % % % % % % % % % %
44-46% 152 395 9.24 2.39 1.08 45.30 1.83 37.04 0.14 0.68 0.36 0.61 0.05 0.005
46-48% 447 1163 6.86 1.73 0.77 47.17 1.49 39.06 0.10 0.52 0.22 0.53 0.07 0.005
48-50% 1486 3864 4.90 1.24 0.56 49.10 1.30 40.21 0.07 0.37 0.17 0.49 0.07 0.006
> 50% 431 1121 3.17 0.84 0.41 50.56 1.41 41.46 0.06 0.26 0.15 0.35 0.06 0.006
Sub-total 3900 10140 7.78 2.06 0.90 46.27 1.55 38.45 0.11 0.60 0.25 0.48 0.07 0.006186.66
< 40% 200 52014.61 3.99 1.65 39.32 1.93 34.70 0.20 1.13 0.39 0.48 0.11 0.006
40-42% 442 114912.68 3.44 1.49 41.31 1.90 35.39 0.19 0.99 0.39 0.50 0.09 0.006
42-44% 470 122211.53 3.17 1.44 42.68 1.89 35.61 0.18 0.92 0.41 0.52 0.07 0.005
287.5 44-46% 283 737 9.23 2.41 1.02 45.04 1.51 37.90 0.13 0.63 0.23 0.41 0.09 0.006
46-48% 592 1538 6.85 1.76 0.77 47.30 1.53 39.33 0.10 0.49 0.22 0.48 0.07 0.006
48-50% 2118 5506 5.25 1.40 0.61 48.99 1.35 39.81 0.08 0.40 0.21 0.47 0.07 0.006
> 50% 433 1125 3.12 0.88 0.42 50.51 1.59 41.41 0.05 0.25 0.16 0.36 0.05 0.006
Sub-total 4537 11797 7.29 1.96 0.85 46.84 1.54 38.69 0.11 0.56 0.26 0.47 0.07 0.006201.22
< 40% 203 52814.51 3.95 1.64 39.23 1.93 34.68 0.21 1.10 0.42 0.46 0.11 0.006
40-42% 360 93512.45 3.40 1.48 41.31 1.88 35.48 0.18 0.95 0.39 0.48 0.09 0.006
42-44% 223 58010.69 2.94 1.44 43.51 1.89 35.98 0.17 0.85 0.42 0.53 0.06 0.005
292.5 44-46% 432 1123 8.99 2.35 1.11 45.14 1.71 37.33 0.14 0.69 0.33 0.55 0.06 0.005
46-48% 425 1105 7.05 1.89 0.85 47.45 1.62 38.45 0.11 0.52 0.35 0.51 0.05 0.005
48-50% 1933 5026 5.22 1.40 0.59 48.96 1.35 39.89 0.08 0.40 0.21 0.46 0.07 0.006
> 50% 1461 3798 3.40 0.95 0.41 50.77 1.14 41.05 0.06 0.28 0.15 0.45 0.06 0.006
Sub-total 5037 13096 6.30 1.71 0.75 47.85 1.43 39.19 0.10 0.49 0.25 0.47 0.07 0.006237.49
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 50 13012.67 3.45 1.40 41.24 1.74 35.89 0.18 0.97 0.37 0.45 0.10 0.006
42-44% 363 94510.73 2.87 1.18 42.87 1.71 36.83 0.15 0.81 0.31 0.46 0.09 0.006
297.5 44-46% 400 1040 9.17 2.52 1.22 45.13 1.72 37.00 0.15 0.73 0.36 0.52 0.05 0.005
46-48% 472 1228 7.13 1.92 0.89 47.41 1.50 38.36 0.11 0.53 0.38 0.52 0.04 0.005
48-50% 2897 7531 5.20 1.38 0.58 49.07 1.28 39.84 0.08 0.40 0.21 0.45 0.07 0.006
> 50% 1211 3149 3.37 0.93 0.42 51.03 1.17 41.19 0.06 0.27 0.15 0.45 0.05 0.006
Sub-total 5393 14022 5.69 1.53 0.67 48.58 1.34 39.56 0.09 0.44 0.23 0.46 0.06 0.006267.27
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 150 39012.12 3.25 1.30 41.70 1.79 36.35 0.17 0.92 0.34 0.41 0.10 0.006
42-44% 204 53011.44 3.12 1.40 42.72 1.87 36.20 0.17 0.88 0.40 0.43 0.07 0.005
302.5 44-46% 436 1135 9.25 2.52 1.21 45.13 1.79 37.02 0.15 0.71 0.40 0.47 0.05 0.005
46-48% 1934 5028 6.87 1.77 0.69 47.32 1.41 38.74 0.10 0.50 0.29 0.42 0.07 0.006
48-50% 1816 4721 5.33 1.42 0.60 49.09 1.32 39.83 0.08 0.40 0.22 0.49 0.06 0.006
> 50% 1048 2725 2.81 0.76 0.36 52.06 1.08 41.55 0.05 0.23 0.13 0.38 0.05 0.006
Sub-total 5588 14529 6.10 1.62 0.68 48.30 1.37 39.33 0.09 0.46 0.25 0.44 0.06 0.006248.45
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 200 52012.38 3.14 1.25 41.56 1.93 36.28 0.16 0.83 0.32 0.42 0.11 0.006
42-44% 152 39610.65 2.79 1.24 43.65 2.01 36.56 0.15 0.74 0.41 0.50 0.06 0.005
307.5 44-46% 960 2496 9.52 2.44 0.99 45.32 1.83 37.02 0.13 0.62 0.49 0.48 0.06 0.006
46-48% 1897 4931 7.77 1.93 0.68 46.84 1.50 38.29 0.10 0.50 0.35 0.42 0.07 0.006
48-50% 1358 3531 5.62 1.50 0.62 48.73 1.40 39.60 0.09 0.42 0.22 0.50 0.07 0.006
> 50% 997 2593 2.68 0.70 0.34 51.96 1.03 41.53 0.05 0.22 0.12 0.40 0.05 0.006
Sub-total 5564 14468 6.88 1.76 0.69 47.68 1.48 38.85 0.10 0.47 0.30 0.45 0.07 0.006218.81
Fe2O P2 O
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m t % % % % % % % % % % % %
< 40% 247 643 17.89 4.67 1.72 38.74 1.96 31.18 0.20 0.75 1.09 0.50 0.05 0.005
40-42% 1450 377 14.04 3.43 1.32 41.16 1.79 35.29 0.15 0.71 0.41 0.47 0.11 0.005
42-44% 254 661 12.02 3.03 1.18 42.84 1.78 36.06 0.14 0.67 0.43 0.44 0.09 0.006
312.5 44-46% 717 1864 9.36 2.29 0.88 45.06 1.67 37.52 0.12 0.57 0.38 0.44 0.08 0.006
46-48% 1516 3941 7.19 1.78 0.62 47.37 1.41 38.79 0.09 0.47 0.30 0.40 0.07 0.006
48-50% 1499 3896 5.42 1.43 0.55 49.10 1.33 39.71 0.08 0.40 0.23 0.48 0.07 0.006
> 50% 946 2460 2.75 0.70 0.31 51.97 1.06 41.47 0.05 0.22 0.15 0.47 0.05 0.006
Sub-total 5323 13842 7.11 1.80 0.68 47.58 1.41 38.77 0.09 0.45 0.31 0.45 0.07 0.006 211.80
< 40% 146 380 20.61 5.53 2.50 37.05 1.42 30.35 0.24 0.60 0.56 0.40 0.06 0.005
40-42% 33 86 14.64 3.66 1.47 41.07 1.49 34.97 0.16 0.61 0.32 0.40 0.11 0.005
42-44% 104 271 12.45 3.19 1.30 43.04 1.40 35.72 0.15 0.56 0.36 0.42 0.09 0.006
317.5 44-46% 459 1195 10.00 2.53 0.96 45.14 1.52 37.38 0.12 0.53 0.32 0.45 0.09 0.006
46-48% 650 1691 7.37 1.84 0.63 47.26 1.38 38.80 0.09 0.46 0.28 0.45 0.08 0.006
48-50% 1754 4560 5.53 1.45 0.53 49.12 1.26 39.76 0.08 0.38 0.24 0.44 0.06 0.006
> 50% 1646 4280 3.03 0.80 0.32 51.57 1.11 41.36 0.05 0.25 0.15 0.42 0.06 0.006
Sub-total 4793 12461 6.02 1.56 0.60 48.77 1.26 39.54 0.08 0.37 0.24 0.43 0.07 0.006 255.55
< 40% 16 41 20.76 5.10 2.51 37.17 1.30 30.93 0.23 0.49 0.31 0.31 0.07 0.005
40-42% 18 47 15.17 3.77 1.64 41.24 1.49 34.32 0.17 0.51 0.37 0.39 0.08 0.006
42-44% 77 200 12.72 3.16 1.07 43.28 1.74 35.82 0.13 0.59 0.51 0.52 0.09 0.007
322.5 44-46% 381 991 9.85 2.51 0.81 45.25 1.75 37.67 0.10 0.53 0.39 0.43 0.08 0.007
46-48% 803 2088 7.54 1.89 0.66 47.19 1.51 38.62 0.09 0.47 0.32 0.48 0.07 0.006
48-50% 1255 3262 5.78 1.50 0.53 48.87 1.38 39.55 0.08 0.39 0.26 0.41 0.06 0.006
> 50% 1509 3924 2.64 0.73 0.32 51.66 1.20 41.70 0.05 0.22 0.13 0.40 0.06 0.006
Sub-total 4059 10553 5.57 1.44 0.53 49.05 1.38 39.86 0.07 0.36 0.24 0.42 0.07 0.006 277.93
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 5 12 12.37 3.07 0.92 43.52 1.82 36.49 0.12 0.67 0.56 0.62 0.10 0.007
327.5 44-46% 683 1776 10.76 2.68 0.77 45.03 1.66 37.03 0.10 0.61 0.52 0.62 0.09 0.007
46-48% 487 1267 7.53 1.91 0.63 46.89 1.55 38.65 0.09 0.47 0.31 0.43 0.08 0.006
48-50% 395 1027 4.58 1.25 0.49 49.22 1.67 40.47 0.07 0.30 0.19 0.29 0.05 0.006
> 50% 1898 4935 2.52 0.72 0.31 51.70 1.22 41.92 0.05 0.20 0.12 0.37 0.06 0.006
Sub-total 3468 9016 5.09 1.33 0.47 49.42 1.40 40.32 0.07 0.33 0.23 0.42 0.07 0.006 306.10
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 19 49 15.31 3.63 0.86 41.49 1.84 34.49 0.12 0.77 0.81 0.77 0.11 0.007
42-44% 57 147 13.11 3.10 0.75 43.12 1.67 35.61 0.11 0.68 0.68 0.73 0.10 0.007
332.5 44-46% 353 918 10.63 2.53 0.65 45.08 1.48 36.97 0.10 0.58 0.53 0.61 0.09 0.006
46-48% 257 669 8.13 1.98 0.56 46.83 1.36 38.46 0.09 0.47 0.39 0.54 0.08 0.006
48-50% 510 1325 4.89 1.29 0.48 49.47 1.77 40.78 0.07 0.30 0.23 0.35 0.06 0.006
> 50% 1668 4336 2.45 0.71 0.31 51.83 1.21 42.06 0.04 0.20 0.12 0.33 0.06 0.006
Sub-total 2863 7444 4.70 1.22 0.42 49.89 1.37 40.70 0.06 0.30 0.23 0.40 0.06 0.006 335.53
< 40% 0.5 2 16.86 3.50 0.78 39.93 1.80 33.32 0.17 0.84 0.93 0.31 0.09 0.006
337.5 40-42% 0.2 0.5 14.44 3.07 0.72 41.70 1.67 34.89 0.15 0.73 0.75 0.34 0.09 0.006
42-44% 6 15 12.85 2.70 0.62 43.35 1.53 35.72 0.14 0.66 0.70 0.32 0.08 0.006
Fe2O P2 O
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m t % % % % % % % % % % % %
44-46% 14 36 10.51 2.26 0.56 45.18 1.43 37.22 0.11 0.56 0.55 0.32 0.08 0.006
46-48% 198 516 7.07 1.61 0.51 47.24 2.22 39.60 0.08 0.36 0.32 0.38 0.07 0.006
48-50% 284 739 4.97 1.23 0.44 49.01 1.94 40.75 0.06 0.30 0.22 0.41 0.06 0.006
> 50% 1679 4367 2.62 0.72 0.30 51.78 1.20 41.90 0.04 0.21 0.12 0.36 0.06 0.006
Sub-total 2182 5674 3.41 0.88 0.34 50.94 1.39 41.49 0.05 0.24 0.16 0.37 0.06 0.006 471.14
< 40% 1 3 14.34 2.22 0.85 39.29 5.36 35.40 0.11 0.30 0.31 1.37 0.08 0.008
40-42% 3 9 12.07 1.97 0.76 41.35 4.82 36.76 0.10 0.28 0.28 1.14 0.08 0.008
42-44% 5 12 10.08 1.74 0.68 43.24 4.28 37.98 0.09 0.27 0.25 0.92 0.07 0.007
342.5 44-46% 16 41 8.23 1.51 0.58 45.12 3.56 39.13 0.08 0.27 0.21 0.71 0.07 0.007
46-48% 154 400 6.03 1.51 0.54 47.48 1.67 40.01 0.08 0.41 0.23 0.38 0.07 0.006
48-50% 345 898 5.02 1.29 0.55 48.93 1.90 40.53 0.07 0.29 0.21 0.34 0.05 0.006
> 50% 1090 2834 2.20 0.60 0.27 52.05 1.32 42.27 0.04 0.18 0.10 0.31 0.06 0.006
Sub-total 1614 4198 3.28 0.85 0.36 50.82 1.52 41.62 0.05 0.23 0.14 0.33 0.06 0.006 487.67
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 1 3 11.68 2.85 1.81 43.51 2.29 36.36 0.13 0.32 0.32 0.21 0.02 0.004
347.5 44-46% 94 244 8.55 2.08 0.70 45.53 1.54 37.90 0.10 0.53 0.39 0.34 0.08 0.006
46-48% 108 280 5.28 1.30 0.54 46.92 2.93 40.84 0.07 0.31 0.21 0.23 0.06 0.006
48-50% 294 764 4.15 1.07 0.49 48.89 2.36 41.33 0.06 0.25 0.16 0.33 0.06 0.007
> 50% 574 1492 2.32 0.64 0.35 51.81 1.38 42.18 0.04 0.17 0.09 0.34 0.06 0.006
Sub-total 1070 2782 3.68 0.95 0.44 49.96 1.82 41.43 0.05 0.24 0.15 0.33 0.06 0.006 426.96
< 40% 47 121 4.19 0.94 0.68 38.11 11.39 43.61 0.05 0.25 0.11 0.05 0.07 0.010
40-42% 27 70 3.66 0.85 0.55 41.08 9.14 43.48 0.05 0.23 0.10 0.10 0.07 0.009
42-44% 46 1200 6.10 1.50 1.11 43.19 5.25 40.98 0.08 0.24 0.16 0.19 0.07 0.009
352.5 44-46% 210 546 7.41 1.81 1.23 45.22 2.47 39.29 0.10 0.30 0.25 0.24 0.07 0.009
46-48% 215 559 6.44 1.59 0.89 46.78 2.10 39.68 0.09 0.32 0.25 0.30 0.07 0.008
48-50% 78 204 4.52 1.22 0.65 48.89 2.30 40.98 0.06 0.23 0.16 0.40 0.06 0.007
> 50% 59 154 2.83 0.78 0.39 50.79 2.16 41.88 0.04 0.19 0.13 0.45 0.06 0.007
Sub-total 682 1774 5.92 1.46 0.91 45.83 3.36 40.41 0.08 0.28 0.21 0.28 0.07 0.008 242.63
< 40% 2.5 7 7.44 2.47 0.71 37.83 8.91 41.39 0.08 0.31 0.09 0.08 0.11 0.008
40-42% 6 16 6.23 2.09 0.61 41.47 6.83 41.58 0.07 0.27 0.07 0.11 0.11 0.007
42-44% 43 112 3.54 0.96 0.43 43.46 6.92 43.22 0.05 0.22 0.07 0.11 0.08 0.008
357.5 44-46% 35 91 3.48 0.90 0.55 45.02 5.71 42.84 0.05 0.20 0.07 0.17 0.07 0.008
46-48% 188 489 4.91 1.28 1.14 46.99 2.35 41.02 0.08 0.17 0.10 0.15 0.07 0.009
48-50% 117 304 4.42 1.07 0.48 49.17 1.41 40.67 0.07 0.30 0.22 0.24 0.07 0.006
> 50% 79 204 1.78 0.47 0.27 51.95 1.61 42.41 0.04 0.17 0.10 0.20 0.06 0.006
Sub-total 470 1222 4.07 1.05 0.71 47.77 2.75 41.51 0.06 0.21 0.12 0.18 0.07 0.007 364.99
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
362.5
44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 9 23 3.41 0.91 0.73 47.85 2.72 42.07 0.06 0.17 0.08 0.14 0.07 0.008
48-50% 112 291 2.66 0.73 0.55 48.99 2.29 42.35 0.05 0.17 0.08 0.14 0.07 0.008
Fe2O P2 O
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m t % % % % % % % % % % % %
> 50% 190 493 1.70 0.47 0.25 51.40 1.72 42.65 0.04 0.18 0.08 0.19 0.06 0.006
Sub-total 310 807 2.10 0.57 0.37 50.43 1.95 42.53 0.04 0.17 0.08 0.17 0.06 0.007 742.63
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
367.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 5 13 2.73 0.76 0.59 48.97 2.30 42.35 0.05 0.17 0.07 0.13 0.07 0.008
> 50% 165 430 1.64 0.46 0.25 51.80 1.66 42.68 0.04 0.17 0.07 0.19 0.06 0.006
Sub-total 171 444 1.67 0.47 0.26 51.71 1.68 42.67 0.04 0.17 0.07 0.19 0.06 0.006 955.18
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
372.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 75 196 1.43 0.43 0.24 53.37 1.20 42.61 0.03 0.14 0.05 0.17 0.07 0.006
Sub-total 75 196 1.43 0.43 0.24 53.37 1.20 42.61 0.03 0.14 0.05 0.17 0.07 0.006 1143.79
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
377.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 33 87 2.02 0.64 0.30 53.59 0.83 42.44 0.04 0.14 0.03 0.26 0.08 0.006
Sub-total 33 87 2.02 0.64 0.30 53.59 0.83 42.44 0.04 0.14 0.03 0.26 0.08 0.006 810.05
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
382.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 16 42 1.15 0.24 0.21 53.88 0.89 42.50 0.03 0.12 0.04 0.57 0.07 0.006
Sub-total 163 42 1.15 0.24 0.21 53.88 0.89 42.50 0.03 0.12 0.04 0.57 0.07 0.006 1472.60
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
387.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 5 13 1.97 0.24 0.30 53.08 0.91 42.22 0.03 0.12 0.05 0.53 0.07 0.006
Sub-total 5 13 1.97 0.24 0.30 53.08 0.91 42.22 0.03 0.12 0.05 0.53 0.07 0.006 886.40
Fe2O P2 O
Level CATEGO VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 5 CL LSF
RY
Center % CaO cu m T % % % % % % % % % % % %
< 40% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
40-42% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
42-44% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
392.5 44-46% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
46-48% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
48-50% 0 0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.000
> 50% 0.5 1 1.30 0.19 0.24 53.59 0.84 42.51 0.02 0.12 0.05 0.50 0.06 0.007
Sub-total 0.5 1 1.30 0.19 0.24 53.59 0.84 42.51 0.02 0.12 0.05 0.50 0.06 0.007 1329.08
17715
TOTAL 68138 9 6.65 1.75 0.72 47.63 1.49 39.19 0.09 0.48 0.25 0.44 0.07 0.006 225.01
Les réserves ont également été estimées pour différentes catégories de grade à un grade
intervalle de 2% pour comprendre le quantum des réserves dans différentes classes (tableau
98).
La même chose a également été estimée pour différentes catégories de réserves et tabulée
dans les tableaux 99, 100 et 101.
Tableau n° 98 : Réserves de calcaire pour différentes classes de qualité sous toutes les
categories (en millions)
CLASS VOLUME TONNES SiO2 Al2O 3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
% CaO cu m mt % % % % % % % % % % % %
< 40% 1.66 4.32 15.32 4.12 1.71 38.98 2.15 33.96 0.20 1.00 0.49 0.45 0.10 0.006 86.30
40-42% 4.97 12.94 12.83 3.45 1.42 41.14 1.87 35.67 0.18 0.97 0.34 0.46 0.10 0.006 102.18
42-44% 4.72 12.28 11.13 2.98 1.26 42.99 1.84 36.46 0.16 0.82 0.35 0.49 0.08 0.006 125.23
44-46% 8.05 20.94 9.40 2.42 0.97 45.08 1.70 37.51 0.12 0.63 0.36 0.49 0.08 0.006 154.86
46-48% 12.50 32.50 7.13 1.80 0.71 47.14 1.52 38.84 0.10 0.48 0.29 0.44 0.07 0.006 214.17
48-50% 18.90 49.13 5.25 1.38 0.57 49.03 1.39 39.93 0.08 0.38 0.21 0.45 0.06 0.006 302.27
> 50% 17.32 45.04 2.74 0.75 0.34 51.60 1.20 41.68 0.05 0.22 0.13 0.38 0.06 0.006 728.02
TOTAL 68.14 177.16 6.65 1.75 0.72 47.63 1.49 39.19 0.09 0.48 0.25 0.44 0.07 0.006 344.77
Tableau n° 99 : Détails des réserves de calcaire dans la catégorie PROUVÉ (Code UNFC-
111) (en millions)
CATEG SiO2 Al2O3 Fe2O K2O Na2O SO3 P2 O 5
VOLUME TONNES 3 CaO MgO LOI TiO 2 CL LSF
ORY
% CaO cu m mt % % % % % % % % % % % %
< 40% 0.33 0.85 15.71 4.21 1.77 38.70 2.01 33.94 0.20 1.04 0.43 0.46 0.10 0.006 77.24
40-42% 0.88 2.29 13.16 3.51 1.46 41.01 1.86 35.42 0.18 0.95 0.39 0.45 0.10 0.006 97.79
42-44% 0.81 2.11 11.08 2.92 1.19 43.10 1.72 36.61 0.15 0.81 0.34 0.48 0.09 0.006 122.29
44-46% 1.00 2.60 9.17 2.37 0.92 45.03 1.91 37.88 0.12 0.63 0.32 0.49 0.08 0.006 154.90
46-48% 2.07 5.38 7.06 1.81 0.75 47.25 1.61 38.83 0.10 0.48 0.28 0.48 0.07 0.006 211.02
48-50% 2.79 7.27 5.47 1.43 0.58 48.89 1.41 39.83 0.08 0.38 0.24 0.45 0.07 0.006 281.29
> 50% 3.78 9.84 2.58 0.72 0.34 51.84 1.22 41.74 0.05 0.21 0.13 0.41 0.05 0.006 624.98
TOTAL 11.67 30.35 6.39 1.69 0.70 47.94 1.50 39.38 0.09 0.46 0.24 0.45 0.07 0.006 309.84
Tableau n° 100 : Détails des réserves de calcaire dans la catégorie PROBABLE (Code UNFC-
221) (en millions)
CATEGO
VOLUME TONNES SiO Al2O3 Fe2O 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
RY 2
% CaO cu m mt % % % % % % % % % % % %
< 40% 1.10 2.86 15.87 4.27 1.76 38.82 1.92 33.67 0.21 1.02 0.48 0.47 0.10 0.006 76.69
40-42% 2.77 7.21 13.07 3.48 1.40 41.00 1.82 35.57 0.18 0.96 0.36 0.45 0.10 0.006 98.53
42-44% 2.35 6.11 11.10 2.92 1.18 43.05 1.79 36.64 0.15 0.80 0.35 0.48 0.09 0.006 121.98
44-46% 3.76 9.77 9.32 2.41 0.97 45.09 1.86 37.54 0.12 0.64 0.35 0.51 0.08 0.006 152.48
46-48% 8.74 22.74 6.94 1.76 0.69 47.22 1.57 39.05 0.09 0.46 0.27 0.43 0.07 0.006 215.05
48-50% 12.26 31.87 5.24 1.37 0.56 48.96 1.37 39.99 0.08 0.38 0.21 0.43 0.07 0.006 294.01
> 50% 10.96 28.51 2.55 0.71 0.33 51.84 1.20 41.77 0.05 0.21 0.13 0.39 0.05 0.006 632.79
TOTAL 41.95 109.06 6.38 1.67 0.68 47.88 1.48 39.40 0.09 0.46 0.24 0.43 0.07 0.006 236.13
Tableau n° 101 : Détails des réserves de calcaire de la catégorie POSSIBLE (Code UNFC-
333) (en millions)
CATEG Fe2
VOLUME TONNES SiO2 Al2O3 O 3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
ORY
% CaO cu m Mt % % % % % % % % % % % %
< 40% 0.24 0.61 12.20 3.29 1.39 40.12 3.46 35.37 0.17 0.82 0.63 0.32 0.08 0.006 102.98
40-42% 1.32 3.43 12.12 3.34 1.44 41.50 1.97 36.03 0.17 0.99 0.27 0.50 0.10 0.006 106.93
42-44% 1.56 4.06 11.21 3.10 1.42 42.86 1.97 36.12 0.17 0.87 0.34 0.52 0.07 0.006 119.15
44-46% 3.29 8.57 9.56 2.45 0.99 45.08 1.44 37.35 0.13 0.62 0.38 0.48 0.07 0.006 148.78
46-48% 1.69 4.39 8.20 2.01 0.74 46.58 1.18 37.79 0.12 0.61 0.38 0.45 0.08 0.006 180.51
48-50% 3.85 10.00 5.11 1.40 0.59 49.34 1.44 39.83 0.07 0.40 0.21 0.53 0.04 0.006 301.76
> 50% 2.57 6.69 3.80 0.97 0.35 50.23 1.20 41.23 0.04 0.30 0.12 0.31 0.09 0.006 418.31
TOTAL 14.52 37.75 7.66 2.02 0.83 46.65 1.51 38.46 0.10 0.57 0.28 0.46 0.07 0.006 191.49
Figure 120 : Plan de niveau à 305 mRL montrant la catégorisation des réserves
L'estimation des ressources et réserves in situ a été entreprise après une étude approfondie de
l'analyse statistique de l'analyse résultats ainsi qu'une étude et création d'un modèle 3D.
Géologique en les ressources situ ont été estimées dans le calcaire solide 3D corps.
Pour les réserves de catégorie PROVED (UNFC Code 111), l'influence des trous forés ont été
pris comme rayon de 50 mx 50 m (100 m diamètre). Pour la zone au-delà de cette limite de 100
m mais en dessous de 200 m x 200 m, les réserves ont été classées PROBABLE ou Réserves
INDIQUÉES (Code UNFC 221). Tout calcaire supplémentaire ressources déduites sans
données de forage, et au-delà de 200 mx 200 m influence, ont été classés comme POSSIBLE
ou INFERRED RESSOURCES (Code UNFC 333).
Sur la base des hypothèses ci-dessus, les réserves de calcaire ont été estimé latéralement
(section), verticalement (niveau) ainsi que qualité sage (niveau sage). Les réserves estimées
sont de 30,35 millions tonnes de RÉSERVES de catégorie PREUVÉES (code 111 de la CCNU),
109,06 millions de tonnes de RÉSERVES PROBABLES de catégorie (Code CCNU 221) et les
37,75 millions de tonnes restantes comme POSSIBLES ou INFERREES catégorie
RESSOURCES (UNFC Code 333).
Ces réserves estimées sont suffisantes pour les 3000 TPJ proposés usine de clinkérisation.
Le gisement de calcaire est en lit épais, presque horizontal à doucement trempage et catégorisé
comme un dépôt simple. Cependant le produit chimique l'analyse des carottes d'échantillons a
révélé que la teneur en SO3 est élevé et doit être pris en compte dans la conception du
processus par prévoyant un by-pass pour les mélanges de gaz chauds volatils dans le système.
A partir des forages forés, il a été observé que le mort-terrain est épais, composé d'argile molle,
de sol ferrugineux (morrum) et de sol (Marl), qui devrait être évalué qualitativement en tant que
source potentielle de composants de matières premières (SiO2 ), Fe2O3 et Al2O3.
Sur les 38 forages forés et analysés, les morts-terrains dans les trous de forages forés pendant
la phase I n'a pas été analysé. Par conséquent, les données analytiques est très rare pour les
morts-terrains. Une analyse peut être effectuée pour le mort-terrain si les échantillons sont
disponibles pour le forage de phase I. Ce serait aider à localiser le matériau requis riche en
SiO2 , Fe2O3 et Al2O3.
Tout dosage approprié ajoutera à la source de matière première supplémentaire ainsi que
d'augmenter la durée de vie de la carrière de calcaire.
Il a été observé lors de l'exploration que tous les forages forés (y compris les 116,9 m les plus
profonds) ont été interrompus dans le calcaire minéralisé et épaisseur totale de la bande
calcaire n'a pas encore été confirmé.
Il est donc proposé de forer des trous supplémentaires pour vérifier l'épaisseur totale du
calcaire. Cela pourrait garantir le disponibilité de réserves supplémentaires et planifier en
conséquence pour l'avenir renforcement des capacités de cette usine.
Il est recommandé de revoir et de réviser le modèle de bloc de dépôt sur un base annuelle
basée sur l'analyse des trous de mine. Cela améliorera le confiance dans la qualité et la
quantité des matériaux à extraire bancs inférieurs.
Les réserves marginales sont !es suivantes:
Tonnage · Environ 200 MT
Teneur géologique 88
V. EXPLOITATION MINIERE
5.1. Conception de la mine
5.1.1 Critères généraux de conception de la mine et de l’usine
Une description du périmètre de la carrière, accompagné d'un plan d'accès : Le tracé des voies
principales d‟accès aux différents sites de la société est de 1.100 mètres de longueur. La route
nationale n°1 permet d‟accéder au site.
A l'Est se trouve l'usine et la cité minière avec de nouvelles constructions. Au Nord de tout ceci
se trouve la Cité et le territoire de Kimpese.
La plupart des voies, comme celles menant aux différents camps et celles d'accès à l'usine,
sont en terre battue, stabilisées et quelques fois bétonnés.
Les voies sont larges de 8 à 10 mètres. Dans la carrière, les routes d'accès ont une largeur
variant entre 7 et 15 mètres et sont souvent entretenues au- bulldozer. La puissance de la
couche exploitée dans la ·Carrière est de plus ou moins 60 mètres de calcaire utile. La
profondeur au stade actuel de l'exploitation est de 40 mètres.
Le calcaire exploité à ZAMBA resulte des travaux preparatoires à l'exploitation proprement dite.
Done, les reserves sont peu exploitées et quasi intactes.
5.1.2. Choix du point d’ouverture de la carrière
5.1.2.1. Description du périmètre
Le périmètre minier de PPC BARNET Quarrying SA est en forme de la lettre « L », le relief sur
le périmètre est ondulé présentant plusieurs collines. L‟accès du périmètre se fait par le SUD
EST. Le village le plus proche Zamba se situe au NORD EST et au SUD OUEST se trouve le
Lac artificiel Bamanisa.
5.1.2.4. Géotechnique
5.1.2.5. Hydrogéologie
Jusqu‟au niveau actuel d'exploitation l‟eau ne pose encore aucune difficulté. Durant les travaux
de recherche il avait été observé de l'eau d'infiltration en dessous du niveau 300 dans le BH30
qui se trouve dans l‟OUEST de la phase1 de la carrière. L‟exhaure pratiquée actuellement à la
carrière Zamba se résume à la gestion des eaux atmosphériques, aucune venue d‟eau
souterraine n'a été observée jusque-là.
Vu la morphologie du gisement dont les plissements sont légers mais présentant une puissance
très épaisse allant jusqu‟à plus de 100 mètres par endroits et une extension très large,
l‟exploitation la mieux indiquée se fait par la méthode de fosse emboîtée. La colline présente au
point d‟ouverture avait été exploitée en box cut (bouchon) par tranches successives.
Une exploitation par tranches successives du gisement entier aurait été beaucoup plus
complexe à mettre en place et beaucoup plus coûteuse.
5.1.2.6.3. Paramètre Minéralogique :
L‟autre critère pris en compte pour le choix du point d‟ouverture était la puissance du gisement.
Le point d‟ouverture devait permettre l‟accès direct à une minéralisation répondant aux besoins
de l‟usine en termes de qualité (teneur).
Ayant réuni tous ces critères, le Sondage BLD 14 s‟est montré la meilleure position d‟ouverture
de la carrière. Il est en position EST proche de l‟usine, avec un recouvrement de mort terrain de
seulement 18m, au sommet d‟une colline d‟accès facile pour une ouverture en bouchon (Box
Cut) et minéralogiquement le gisement présente une puissance de minéralisation de 51m de
calcaire avec une teneur moyenne très riche en facteur de saturation de chaux LSF = 1466.
Concasseur
USINE
Sondage BLD14
En termes de qualité (teneur) l‟usine de ciment de PPC Barnet demande une teneur de coupure
entre 250 à 350 LSF pour la formation de la farine crue et un taux de 75% minimum de CaCO3
et < 1,2% d‟Al2O3 dans le calcaire pour l‟addition au broyeur à ciment.
Le software GemCom Surpac (demos jours Geovia) a été utilisé pour la planification à long
terme pour une durée de 10 ans de production. Cette planification par ordinateur a pris en
compte les paramètres techniques, économiques et minéralogiques du gisement.
Le processus passe par :
1. La détermination des paramètres technique, économique et minéralogique pour
l‟optimisation de l‟exploitation avec l‟application Wittle qui donne le pit Shell, les limites
du pit ultime optimum ainsi que les phases pour une exploitation rentable.
2. La conception de la carrière suivant les phases dictées par le processus d‟optimisation
3. La programmation de l‟exploitation par l‟application MineSched en intégrant toutes les
activités de l‟exploitation ainsi que les ressources disponibles pour assurer à l‟usine une
alimentation requise en tonnage et en teneur durant tous les 10ans
A partir des surfaces décrites dans l‟optimisation les conceptions des phases et de la carrière
ultime ont été réalisées suivant les paramètres ci-après :
- Hauteur de gradin (H) =10 m
- Angle de talus des gradins (α)= 60⁰ dans le stérile latérite ; 55⁰ dans le Stérile argile et 70⁰
dans le calcaire.
- Banquette de sécurité (Bs) = 5 à 6 m
- Largeur des rampes (l) = 18 à 20 m
- Largeur des voies de roulage (l) = 20 à 25 m
- Pente des rampes maximum (G) = 10%
Phase2
Niveau330
Phase1
Niveau382.5
RL315RL315 Niveau343
Phase1
Niveau315
RL315RL315
RL315RL31
5
RL315RL31
5
Tonnage Volume SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
SOIL 444974 800953 56.59 17 11.42 3 0.36 9.61 0.81 0.47 0.05 0.067 0.207 0.006 1.72
LST 29961 77899 1.93 0.64 0.27 52.83 1.42 41.88 0.04 0.21 0.15 0.378 0.057 0.009 888.58
TOTAL 474935 878852 51.74 15.55 10.43 7.42 0.46 12.47 0.74 0.44 0.06 0.094 0.194 0.006 4.65
5.2.4. La phase 1
La phase 1 a sa rampe au SUD EST a actuellement son fond au niveau 315, elle est la plus profonde, sa conception va du niveau 340 au niveau
300. La phase1 est actuellement à 100% en production. Toute sa découverture a été achevée complètement.
Tonnage Volume SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
SOIL 1405585 2530053 57.64 16.55 13.05 1.8 0.32 8.725 0.93 0.45 0.06 0.058 0.167 0.007 1.025
LST 725147 1885384 2.605 0.735 0.32 51.81 1.33 41.72 0.05 0.23 0.12 0.367 0.062 0.008 660.2
Rampe SUD-EST
Phase1
5.2.5. La phase 2
Elle a sa rampe en position NORD EST, elle consiste au recarrage du flanc NORD de la phase
1 de 50 m à l‟EST et 90 m à l‟OUEST. Actuellement son fond est au niveau 330, sa conception
va du niveau 340 au niveau 310. La phase 2 est aussi en production à 100% sa découverture
est aussi achevée complètement.
Tonnage Volume SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
SOIL 403133 725639 56.36 16.21 12.07 2.66 0.45 9.16 0.88 0.47 0.05 0.054 0.163 0.006 1.54
LST 533456 1386986 3.18 0.86 0.36 51.28 1.3 41.39 0.05 0.27 0.14 0.365 0.065 0.007 538.8
Rampe NORD-EST
Phase 2
5.2.6. La phase 3
Elle a sa rampe montante en position NORD-EST. Elle est un push back des flancs OUEST des
phases 1 et 2 au-dessus du niveau 340. Son fond actuel est au banc de Niveau 382,5 ; sa
conception va du niveau 385 au niveau 340. Actuellement la phase 3 est à 100% en phase de
découverture. Il convient de noter quelques affleurements de minéralisation en forme de bloc
isolé qui sont rencontrés mais qui ne constituent pas encore un banc entier.
Rampe ascendante
NORD.
Stage3
5.2.7. La phase 4
La phase 4 non encore ouverte, elle consistera à l‟ouverture de la fosse OUEST dont la rampe sera foncée en position SUD-OUEST plongeant vers
le SUD-OUEST pour un recarrage du flanc SUD-OUEST et le flanc OUEST de la phase 1 et de la phase 2. Sa conception ira du niveau 340 au
niveau 275.
Tonnage Volume SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
SOIL 1878219 3380795 49.83 13.37 7.63 11.16 1.66 15.94 0.66 0.59 0.07 0.08 0.18 0.01 7.42
LST 1068008 2776820 6.95 1.8 0.66 47.49 1.58 39.45 0.09 0.46 0.23 0.38 0.08 0.01 230.4
5.2.8. La phase 5
Cette phase constituant la carrière ultime aura sa rampe d‟accès au SUD Est et débutera par un
recarrage du flanc SUD de 300 m. Cette phase qui ne pourra démarrer que lorsque la phase 4
aura passé à 50% en production. La phase 5 a une conception allant du niveau 340 au niveau
240 pour un approfondissement total de 100 m. le rapport de découverture sera important à
l‟ouverture. Raison pour laquelle elle devra démarrer avant épuisement des phases précédente.
Pour éviter le retard en découverture.
Composition chimique et quantité des matériaux dans la phase de pré production
Tonnage Volume SiO2 Al2O3 Fe2O3 CaO MgO LOI TiO2 K2O Na2O SO3 P2O5 CL LSF
SOIL 2817329 5071193 56.03 15.31 9 6.68 0.62 11.65 0.78 0.73 0.1 0.11 0.18 0.01 3.94
LST 1602011 4165229 7.08 1.82 0.67 47.28 1.44 39.01 0.09 0.48 0.23 0.38 0.08 0.01 225.1
Considérant les réserves identifiées après la recherche des 177 MTon de calcaire et les
besoins à la capacité maximale de l‟usine de 1,9MillionTonnes/an, La carrière de PPC Barnet
Quarrying SA peut durer près de 100 ans car le gisement est exploitable sur toute son étendue
avec un taux de récupération de 90%. Il est clair que la durée de vie serra plus longue car la
production de la carrière est liée aux besoins de production de l‟usine de ciment de PPC Barnet
manufacturing SA qui jusqu‟ à sa 4e année de production n‟a pas encore atteint 30% de sa
capacité nominale. Les projections économiques du marché dans la région ne présagent pas
l'atteinte de la capacité nominale de production avant 2026.
Production nominale du Clinker par jour= 3000 T par jour Production du ciment par jour : 80 T
par heure ×2 Broyeurs = 160 T par heure. 160 T par heure × 24 heures= 4040 T par heure.
Application une disponibilité et fiabilité de 90% pour le Kiln et 80% pour le broyeur du fait de la
séparation des produits 42.5 et 32.5, la production annuelle est estimé à :
Considérant le mix design de l‟usine des PPC Barnet Manufacturing SA qui requiert une
proportion de 86% calcaire et l‟addition au calcaire dans le ciment de 31,6 % en moyenne sur
les 2 produits 20% de 42.5 et 80% de 32. 5 Le besoin en Calcaire à l‟usine est calculé comme
ci-dessous :
Avec un facteur de conversion au four (Kiln) de 1.6 tonnage calcaire dans l‟alimentation du four
sera trouvée en multipliant la production annuelle de clinker par le facteur de conversion et la
proportion de calcaire dans le mix Tonnage Calcaire pour clinker = 985500 x 1.6 x 0.86 =
1356048Ton/an
Avec le facteur d‟addition combiné des 2 produits de 31,6% tonnage calcaire pour addition au
ciment sera trouvé en multipliant la production annuelle de ciment par le facteur moyen
d‟addition tonnage calcaire pour addition au ciment = 1200000x 0,316 = 379200Ton/an
production de la carrière actuellement est liée aux besoins exprimés de l‟usine laquelle tourne
ne tourne qu‟autour de 28 et 30% de la capacité nominale.
La production journalière d‟une mine est fonction de la capacité des engins déployés ainsi que
du nombre de postes organisés. Actuellement un parc de 4 bennes de 40 tonnes sont déployés
pour la production de calcaire tandis que 3 bennes de 40 tonnes sont déployés pour la
découverture. Ces deux activités ne sont pas programmées simultanément. Le temps de cycle
dans le calcaire est de = 14 min et dans le mort terrain = 8 min. deux postes sont organisés : le
poste du matin allant de 6h00 à 14h00 et le deuxième poste allant de 14h00 à 22h00 ainsi
déployer la carrière à la capacité de produire par jour comme ci-dessous.
Étant donné que l‟usine n‟a pas une demande couvrant plus de 30% de sa capacité maximale
le four (kiln) ne fonctionne aussi que 28 à 30% du temps dans une année et par conséquent il y
a dans une année des mois où le four tourne et des mois où ce dernier est à l'arrêt.
Au cours des 4 ans de production depuis le lancement de ses activités, l‟usine ne tourne que
pendant 4 mois sur les 12 de l‟année.
Ainsi les mois où le four est en opération, la demande en calcaire est forte frôlant la capacité
maximale de l‟usine en production du clinker tandis que lorsque l‟usine est à l‟arrêt uniquement
le calcaire pour addition au ciment est produit, ce qui est très peu ne dépassant pas 11000ton
de calcaire, et les engins sont plus employés à la découverture et autres travaux divers de
génie civil. Le rapport de découverture actuel de la carrière est de 1,6 tonne de morts-terrains
pour 1ton de calcaire.
5.3.6. Dilution
La dilution est très faible étant donné la forme du gisement dont la couche de stérile et de
minerai sont clairement distincts. Durant les phases de production sur le banc contenant encore
du morts-terrains, la dilution arrive à être légèrement au-dessus de 1% mais dans le banc
entièrement minéralisé aucune contamination du gisement par le mort terrain n‟est
envisageable. La très faible dilution observée dans la teneur est causée par le degré de
précision relativement faible de la méthode utilisée pour la délimitation des blocs par classe de
matériau sur base d‟analyses d‟échantillons prélevés dans les trous de minage. Cette faible
dilution est inférieure à 5% en LSF.
5.4.1. La planification
Comme relevé plus haut la production de la carrière est entièrement consommée par la
cimenterie PPC Barnet Manufacturing SA et le marché du ciment étant essentiellement local et
très réduit actuellement, la production de la carrière se trouve aussi limitée.
En règle générale en dépit de la demande faible de l‟usine, la carrière s'assure toujours de
préparer un tonnage de calcaire analysé et fragmenté à même de couvrir 3 mois de production
moyenne de l‟usine à sa capacité nominale pour faire face à une éventuelle demande élevée
soudaine.
L‟activité de planifications de la production de la carrière se limite à ce qui suit :
5.4.1.1. Planification à long terme
La planification à long terme se limite à programmer les phases de l'exploitation.
5.4.1.2. Planification à moyen terme
La planification à moyen terme revient à la programmation des bancs à exploiter dans les
phases ainsi que la découverture y afférente.
5.4.1.3. Planification à court terme.
À court terme la planification consiste à programmer les fronts à exploiter mensuellement et
toutes les activités censées s‟y dérouler.
5.5. La sélectivité
Après minage cette carte est implantée sur le banc. Lors du chargement le signaleur indique au
conducteur de benne la destination des matériaux contenus dans la benne en fonction de la
carte de sélectivité et du plan d‟excavation pour constituer les stocks tampons des teneurs
planifiées aux aires de stockage au concasseur.
Toute quantité de calcaire chargé et extraite de la carrière est obligatoirement affectée par ce
processus de sélectivité. Et se retrouve stockée comme soit High Grade ,Low Grade ou
Medium Grade.
5.6. La fragmentation
Pour les autres travaux de pré découpage des murs fonçage des rampes et des puisards une
autre géométrie est employée pour plus de précision et la protection de la stabilité des murs.
Différentes techniques sont appliquées pour obtenir ces buts.
Il s‟agit de
Predecoupage (Pre split)
Espacement : 150cm
Angle d‟inclinaison : 70°
Diamètre du trou : 89mm
Smooth blasting
Pour mieux optimiser la production et en même temps protéger les murs et assurer la stabilité
de la carrière, des tir doux (Smooth blasting) sont organisé aux paramètres suivants :
Espacement : 3m
Inclinaison : Vertical
Diamètre : 102mm
5.6.2. Chargement des explosifs et plan de tir.
Les mailles une fois forée l‟explosif est chargé et les trous chargés sont raccordés et le tir
effectué.
La date d‟expiration
La Densité de l‟émulsion (Variation de densité ou gasing).
Le contrôle de l‟exécution du forage se fait par le mesurage des trous foré avant minage et la
vérification de la verticalité des trous ; les trous non conformes sont reforés.
5.6.2.5. Contrôle du bourrage.
Lors du pompage de la charge explosive, l‟équipe Technique se rassure du respect des
Techniques et procédures de pompage (Trou sec, Trou avec eau…) et mesure aussi la hauteur
de la charge avant et après gasing pour s‟assurer du respect du bourrage.
Le calcaire est généralement classé comme roche tendre, sa charge spécifique déduite de sa
contrainte de compression uni axiale est de 200g/Ton
Charge par trou : Considérant une charge linéaire de 24Kg/m dans les trous de 165mm le trou
de 5m sera chargé sur 3.5m soit 84kg. En cas de trou plus profond le pompage s‟assure de
respecter le bourrage de 2m maximum pour le trou de profondeur inférieur à 5m le chargement
se fait à 60% de la profondeur.
5.6.2.7. Schéma de tir
Le chargement des minerais est la plus couteuse activité de l‟exploitation de la carrière, PPCB
Zamba organise ses activités de chargement et le transport des minerais suivant le paramètre
suivant :
Comme montré au point précédent, l‟alimentation du concasseur se fait en reprise des stocks
aux stocks tampon. Cela se fait suivant une formule de mélange ou combinaison (Blinding)
décidée par le service technique de sorte à maintenir la teneur en facteur de saturation de
chaux LSF et la variance recommandée par l‟usine pour ses stocks homogénéisés.
Deux unités de chargement dont une fixe la pelle hydraulique et une mobile la chargeuse
frontale chargent deux bennes en combinant les stocks tampon Riche, Moyenne et pauvre pour
atteindre la qualité ainsi que le tonnage par heure du concasseur.
La cuisson du clinker exige une stricte limitation de variation du gradient thermique dans le four.
Le gradient thermique est appelé à être en adéquation avec la qualité de la farine crue pour ne
pas avoir des incuits. Toute variation dans la qualité de la farine appelle un ajustement de
l‟énergie calorifique du four pour s‟assurer de la formation du clinker mais les changements
opérés dans le gradient thermique du four exposent le four au risque de connaitre un choc
thermique dont les conséquences sont néfastes sur le coût de production de l‟usine (incuits ou
perte des briques refractaires).
C‟est pour cette raison que l‟usine demande à PPC Barnet Quarrying SA de fournir des stocks
de calcaire concassé et construit en stock homogénéisé ayant une variance limitée. La variance
du taux de saturation de chaux dans le stock homogène est le deuxième critère principal de
qualité recommandée par l‟usine après le taux de saturation de chaux. Outre ces deux critères
principaux d‟autres sont des recommandations qui ne sont pas impératif notamment le Module
Alumine (Alumina Modulus) et le rapport silicique (Silica ratio).
Le concassage se fait à l‟aide d‟un concasseur à marteau d‟une capacité de 850T/h qui réduit
les blocs de calcaire de 1 x 1.50m à <75mm.
Le produit concassé passe par un analyseur en ligne placée sur la bande transporteuse.
Au stockage un bras de stockage procède à l‟épandage du calcaire concassé en couches
successive en long. Au passage du calcaire concassé par l‟analyseur en ligne placer sur la
bande transporteuse à l‟opérateur du concasseur instantanément le résultat d‟analyse chimique
du calcaire concassé. Ces analyses permettent à l‟opérateur de prendre les décisions
nécessaires pour ajuster la combinaison de la reprise des stocks tampon pour atteindre la
teneur en facteur de saturation de chaux et sa variance sur le stock en construction.
5.10. La découverture
Dans la carrière PPCB Zamba le mort terrain est constitué de 3 couches différentes :
L‟argile normale
La latérite
Les argiles ferrugineuses dite aussi argile à silice élevé.
Ces matériaux présentent des caractéristiques dont l‟usine a besoin pour corriger les
proportions des oxydes principaux entrant dans la formation du clinker notamment :
L‟oxyde d‟Aluminium que donne l‟argile normal compris dans la carrière
L‟oxyde de fer que donne la latérite compris dans la carrière
L‟oxyde de silicium que donnent les argiles ferrugineuses compris dans la carrière ou le
sable que l‟usine achète chez d‟autres fournisseurs.
Il arrive pour cette raison que ces matériaux issus du mort terrain soient fournis à l‟usine pour
servir de correctif au dosage. Quand ils ne proviennent pas de la carrière, ces matériaux sont
extraits du périmètre minier en petit chantier par la méthode de tranche successive qui est
immédiatement après réhabilité. Vu que les argiles ferrugineuses présentent des variations
importantes, l‟usine se procure aussi ailleurs du sable alluvionnaire qu‟elle utilise comme additif
pour son apport en silice quartzitique.
Le reste de quantité de Mort terrain (stérile) est utilisé depuis le début de la production pour
construire par remblayage une voie de roulage direct reliant en ligne droite la carrière aux
stocks tampons et au concasseur. L‟aire de stockage du mort terrain prévu dans le projet se
situe au SUD EST de la carrière. Cet espace sera opérationnel une fois que la construction de
la route directe est achevée.
Les critères suivants ont été observés pour procéder au choix de l‟aire de stockage des morts -
terrains :
a. l‟aire de stockage des stérile doit être aménagé du coté ayant le moins d‟activité possible
des personnes et des équipements.
b. Les eaux de ruissèlement des environ ne doivent pas traverser le stock de stérile et créer
des instabilités.
c. les drainages des eaux de la carrière du côté SUD doit être bien redirigé pour éviter
qu‟elle contamine les eaux naturelles et traverse le remblai de stérile.
d. Lorsque l‟aire de stockage s‟agrandira y aura suffisamment d‟espace pour former des
gradins pour une meilleur stabilité.
e. Prendre en compte les autres infrastructures présent et futures et les restrictions y
relatives
Suivant ces critères ci-dessus l‟aire choisi pour le stockage des stérile se trouve au SUD Est.
Il s‟agit d‟une plateure au pied de la colline bordant le SUD Est du périmètre.
Les pentes du remblai de stérile seront similaires à celle des collines naturelles du milieu, soit
une moyenne de 18° soit 30%.
5.11.1. Chargement.
2 Excavatrices hydraulique en fouille CAT 374 D de 4.5 m3 de godet
1 Chargeuse frontale CAT 988H de 5.5m3 de capacité du godet
5.11.2. Transport.
5.11.5. Ravitaillement.
Une station de ravitaillement est disponible pour le ravitaillement des engins sur pneu et les
engins sur chenille sont approvisionnés par un tank mobile d‟une capacité de 2500Litres.
Les équipements sont maintenus à 95% de disponibilité et mais l‟utilisation n‟atteint que 30 à
40%.
5.12. Infrastructures
En dehors de la carrière dont la description est faite au point précédent, périmètre de PPC
Barnet SA compte plusieurs autres infrastructures notamment :
Les voies de roulage
Les aires de stockage de stocks tampons
Le Garage
Le bureau de Mine
La voie de roulage permet l‟évacuation du calcaire abattu vers les stocks tampons. La voie de
roulage actuelle est temporaire pendant que se construit la voie définitive à l‟aide du mort
terrain provenant de la découverture.
Cette voie en ligne droite réduira la consommation du carburant au roulage et augmentera la
capacité de production. Le temps de cycle se réduira de 14 minutes à 11 minutes le gain en
augmentation de la production et la réduction de coût est d‟environ 15%.
Trois aires de stockage sont aménagées dans le rayon de 100m du concasseur pour les stocks
tampon. Les eaux de la pluie ruisselante sont recueillies par les drains bordant les routes et qui
sont interconnecté au système de drainage de l‟usine dont l‟exutoire donne sur un bassin de
décantation et un séparateur qui traitent l‟eau pour la dépouiller de particules en suspension.
Une ridelle autour de chaque stocke permet d‟éviter l‟érosion du stock pile et la rétention des
blocs.
5.12.3. Garage
Le garage est aménagé et suffisamment équipé pour l‟entretien et les réparations des engins et
véhicule divers. Le garage est construit en face du concasseur.
Les bureaux de la mine son situé à l‟EST du périmètre minier. Ils comprennent les installations
sanitaires les vestiaires des opérateurs, les bureaux des responsables de la mine, la salle de
réunion et la cuisine.
5.12.5. Des installations
Très récemment la carrière de PPC Zamba vient de se doter d‟un magasin d‟explosif constitué
de 2 dépôts dont 1 pour le stockage des artifices de mise à feu et l‟autre pour le stockage
d‟explosifs ayant une capacité de 20 Tonnes.
Ce magasin a reçu l‟avis favorable des experts d‟Afridex et attend l‟agrément officiel pour être
opérationnel.
5.12.7. System d’exhaure
Le système d‟exhaure est mis en place pour assécher le front et évacuer les eaux de la
carrière.
Comme évoqué précédemment, au niveau actuel du fond de la carrière aucune venue d‟eau
souterraine ne s‟est manifestée. Suivant les renseignements des travaux de recherche,
l‟acquière est attendu en dessous du niveau 300 et plus bas. L‟exhaure actuelle ne s‟occupe
que des eaux atmosphériques.
Pour couper les eaux provenant des collines vers la carrière pour réduire la superficie du bassin
versant de la carrière.
5.12.7.3. Les dos d’ânes à l’entrée de la carrière
Aux sommets des rampes d‟accès à la carrière une forme de bosse est aménagée avec une
courbe non raide pour à la fois empêcher les eaux des voies de roulage de ruisseler vers la
carrière tout en n‟impactant pas négativement la circulation des engins.
5.12.8.1. Planification
Les bancs à exploiter sont programmé de manière à ce que le fond de la carrière en saison de
pluie soit le plus profond au SUD où le puisard est creusé et la tuyauterie de pompage des eaux
installé. Ceci fait que la carrière PPCB Zamba programme la production et la progression de
son front en direction SUD NORD avec le banc orienté EST OUEST. De cette façon en période
de pluie les fronts opérationnels son dans le NORD aux niveaux élevés au sec et les eaux
dirigées vers le SUD au puisard.
Les eaux atmosphériques s‟écoulent vers le fond de la carrière le plus profond dans le flanc
SUD où un puisard est creusé avec une capacité de 1200m3 qui correspond à la quantité d‟eau
que collecte le bassin versant de la carrière en 2 jours de pluie ininterrompue.
5.12.8.2.2. La pompe
Une pompe centrifuge entrainé par un moteur diésel est installé dans le puisard cette pompe a
une Hp = 50 m et un débit de 40 L/s.
5.12.8.2.3. La tuyauterie
Une tuyauterie en flexible avec une section métallique traversant la rampe est aménagée pour
refouler les eaux hors carrière.
Les eaux ainsi pompées sont déversées dans le bassin de décantation à 2 chambres avant
d‟être libérées dans la nature vers le lac artificiel Bamanisa (vers le SUD-OUEST).
Les eaux sont monitorées en qualité pour se rassurer que les eaux libérées dans la nature
n‟apportent aucune nuisance à l‟environnement. Un échantillon est prélevé hebdomadairement
puis analysée au PH et particules en cas suspension pour traitement éventuel.
De nos jours, les analyses ont montré que l'eau libérée des bassins de décantation de la
carrière est identique à l‟eau de ruissellement naturelle.
Cette structure est réduite pour l‟économie des charges fixe puisque la demande en calcaire ne
couvre pas la capacité maximale de la carrière. En fonction de l‟augmentation de la demande,
la structure sera aussi ajustée. Dans les rares moments d‟opération à plein régime, la mine
soustraite des compétences externe.
5.13.2.1. Santé
Les agents de la carrière passent par un examen complet d‟aptitude physique avant
engagement. Durant le cours de son contrat chaque agent passe semestriellement un examen
médical de santé pour la prévention de maladies professionnelles.
Une clinique est disponible pour offrir les premiers soins aux agents pour tout cas de maladie,
les cas sévères sont transférés aux hôpitaux en contrat avec la société PPC Barnet Quarrying
SA, les épouses, les enfants et dépendants des agents bénéficient aussi de tous les soins aux
frais de l‟entreprise.
5.13.2.2. Hygiène
L‟environnement du périmètre de PPC Barnet Quarrying SA est entretenu pour assurer les
meilleures conditions d‟hygiène pour les travailleurs. Une coopérative locale de service de
propreté extérieur DAPE assure l‟entretien du milieu pendant que l‟Etablissement GRINGO
s‟occupe de l‟entretien intérieur.
PPC Barnet Quarrying fait de la sécurité de son personnel, de la mine et les équipements une
priorité absolue. Toutes les activités et taches qu‟exécute le personnel ont fait l‟objet d‟une
analyse de danger du travail de base avant le lancement des activités de production.
Lors de l‟exécution des taches de routine le personnel suit les procédures de sécurité qui sont
de stricte application. En cas de condition non conforme au cadre de la procédure, le personnel
conduit une analyse de danger du travail pour identifier les risques, les évaluer et placer des
mesures de contrôle sous la houlette de son superviseur direct.
Une culture de sécurité commence par la vigilance dans l‟identification des dangers.
Ceci est une pratique quotidienne obligatoire pour tout employé ensuite la formation et
communication autour des questions de sécurité permettent d‟éveiller les consciences et
renforce les connaissances des employés sur leur sécurité celle des équipements et de la mine.
Tous employer avant de travailler à la mine suit une induction de sécurité.
La sécurité est assurée par le respect de la prise en charge, les procédures d‟opération en toute
sécurité et aussi la conduite quotidienne de la visite d‟inspection de premier niveau par les
opérateurs et leurs assistants. Toute anomalie relevée est immédiatement rapportée au service
de maintenance pour des inspections spécialisées, mesure préventive adéquate et éventuelle
réparation.
L‟entrée à la mine est interdite à toute personne sans aval du superviseur de la carrière.
Le superviseur a la responsabilité de déclarer la mine sûre avant d‟y autoriser l‟accès des
équipes de travail. La carrière est inspectée régulièrement pour sa sécurité et sa stabilité.
Chaque année une audite géotechnique est menée par un consultant géotechnicien.
Les techniques de minage et d‟excavation sont choisies pour prévenir la stabilité de la mine.
Une énorme quantité de déchets de mort-terrain sera extraite afin d'extraire du calcaire.
Se débarrasser de ces morts-terrains est à nouveau une tâche herculéenne. Étant donné que la
quantité est estimée être importante, la zone pour l'éliminer doit également être assez grande.
Comme on peut le voir dans le tableau 20, environ 13,5 millions de m3 de matériau de mort-
terrain seront produits pendant 20 ans, qui doivent être gérés de manière à ne pas nuire au bon
fonctionnement de l'exploitation minière et, deuxièmement, à ne pas perturber l'environnement.
Au vu de ces deux aspects, le lieu de déchargement ne doit pas être très loin car il nécessitera
alors de déployer plus d'engins pour transporter le matériau et surtout il ne devra pas couvrir la
zone calcaire de qualité ciment ; et deuxièmement, cela ne devrait pas venir en aide aux
problèmes environnementaux tels que le remplissage des zones avec des canaux ou des plans
d'eau.
La décharge de déchets de terre/roche qui constitue une proportion majeure des morts-terrains
nécessitera une plus grande surface pour son élimination. Une de ces zones a été située dans
le bail, au sud de l'usine de broyage et à l'est du corps de calcaire de qualité ciment.
Une zone de 1000 mx 500 m a été identifiée à cet effet.
L'emplacement proposé pour la décharge de déchets se trouve vers le sud-est de la fosse
minière et dans une dépression basse. Par conséquent, il semble s'agir d'une zone saturée
d'eau (terre humide). Cependant, au cours de la discussion avec PPC Barnet, il a été confirmé
que bien que cette zone soit saturée d'eau et pourrait être une source d'eau de pluie pour les
plans d'eau naturels locaux, mais le rapport environnemental n'a pas identifié cette zone comme
une zone humide, nous pouvons donc proposer cette zone pour la décharge des déchets.
PPC Barnet a également suggéré que le déversement des déchets devrait commencer à partir
de l'extrémité est car, pendant les premières années, cette dépression peut servir de bassin de
décantation pour l'eau de la mine pendant la saison des pluies abondantes.
Dans la phase - I, l'immersion est proposée dans la partie sud de la zone attribuée qui est
relativement peu profonde. L'altitude la plus basse de la région est d'environ 315 mRL.
Dans cette phase, la décharge atteindra une hauteur allant jusqu'à 339 mRL (près de 24 m de
remplissage) et pourra contenir environ 1,645 million m3 de matériau
Au cours de la phase - II, il est proposé que le déversement ait lieu dans la zone
mentionnée ci- dessus atteignant une élévation jusqu'à 365 mRL. La hauteur du dépotoir
construit dans la phase I sera non seulement augmentée, mais la zone sera élargie du côté
nord où il y a une pente de 339 à 365 mRL. Cette phase accueillera 5,732 millions de
matériaux m3, ce qui équivaut aux 5 à 6 prochaines années de production.
En phase - III, il est prévu de créer une décharge sur le versant nord de ce secteur jusqu'à
la courbe de niveau 385 mRL. Celui-ci accueillera 0,890 million de m3 de matériau.
Pendant ce temps, il est proposé d'augmenter la hauteur de la décharge créée dans les
deux premières phases jusqu'à ce qu'elle atteigne une altitude de 385 mRL qui peut
accueillir environ 4,828 millions de m3 de matériau. Ce sera suffisant pour le matériel produit
au cours des vingt premières années. Cependant, pour éliminer les morts-terrains produits
après vingt ans, un emplacement approprié en dehors du bail minier actuel devra être
identifié et obtenu.
5.14.1 Limite des fosses et angle de la pente finale
Le calcaire doit être exploité par une méthode d'extraction à ciel ouvert entièrement mécanisée
pendant la durée de vie de la mine. L'étendue finale des opérations minières est indiquée sur le
plan conceptuel. L'angle de pente final doit être maintenu à 560 (comme suggéré par PPC-
BARNET).
5.14.2 Gestion des zones de dépôt (pour les couverts-terrains, la terre végétale, les terres
ferrugènes et le calcaire altéré)
Une énorme quantité de déchets de mort-terrain sera extraite afin d'extraire du calcaire.
Se débarrasser de ces morts-terrains est à nouveau une tâche herculéenne. Étant donné que la
quantité est estimée être importante, la zone pour l'éliminer doit également être assez grande.
Comme on peut le voir plus haut, environ 13,5 millions de m3 de matériau de mort-terrain seront
produits pendant 20 ans, qui doivent être gérés de manière à ne pas nuire au bon
fonctionnement de l'exploitation minière et, deuxièmement, à ne pas perturber l'environnement.
Au vu de ces deux aspects, le lieu de déchargement ne doit pas être très loin car il nécessitera
alors de déployer plus d'engins pour transporter le matériau et surtout il ne devra pas couvrir la
zone calcaire de qualité ciment ; et deuxièmement, cela ne devrait pas venir en aide aux
problèmes environnementaux tels que le remplissage des zones avec des canaux ou des plans
d'eau.
La décharge de déchets de terre/roche qui constitue une proportion majeure des morts-terrains
nécessitera une plus grande surface pour son élimination. Une de ces zones a été située dans
le bail, au sud de l'usine de broyage et à l'est du corps de calcaire de qualité ciment.
Une zone de 1000 mx 500 m a été identifiée à cet effet.
PPC a également suggéré que le déversement des déchets devrait commencer à partir de
l'extrémité est car, pendant les premières années, cette dépression peut servir de bassin de
décantation pour l'eau de la mine pendant la saison des pluies abondantes.
Dans la phase - I, l'immersion est proposée dans la partie sud de la zone attribuée qui est
relativement peu profonde. L'altitude la plus basse de la région est d'environ 315 MRL.
Dans cette phase, la décharge atteindra une hauteur allant jusqu'à 339 mRL (près de 24 m de
remplissage) et pourra contenir environ 1,645 million m3 de matériau
Ces opérations minières doivent être effectuées par une méthode à ciel ouvert entièrement
mécanisée utilisant des équipements de terrassement lourds en conjonction avec des trous de
mine profonds forés par des foreuses montées sur chenilles, puis par dynamitage.
Initialement, les bancs doivent être maintenus étroits puis progressivement élargis.
Dans la mesure du possible, les bancs doivent être maintenus le long du pendage et avancés le
long de la direction pour donner un matériau assez bien mélangé de chaque banc. La direction
peut être modifiée au fil du temps en fonction de l'expérience acquise, pour donner des bancs
plus larges, des faces minières plus longues et un alignement approprié le long des routes de
transport / rampes.
Étant donné que le mort-terrain est presque du sol (la densité apparente est considérée comme
étant de 1,8), il n'a pas besoin de fragmentation, mais peut utiliser des brise-roches/dynamitage
secondaire et sera donc excavé directement en déployant une combinaison de pelle
hydraulique et de tombereau en maintenant une hauteur de banc plus petite de 5 mtrs avec une
pente de 450 et seront empilés dans une « cour OB / Waste Dump» désignée.
Paramètres miniers
La hauteur des bancs dans le corps minéralisé ne doit pas être supérieure à la hauteur de
creusement de la machine (excavatrice) déployée pour le creusement, l'excavation ou
l'enlèvement.
La largeur de tout banc ne doit pas être inférieure au rayon de braquage maximal de toute
machine circulant sur une route de transport plus 10 m.
Par conséquent, compte tenu de ces paramètres, des dimensions et des capacités des engins
de terrassement lourds, les paramètres de banc suivants ont été recommandés/considérés :
Hauteur du banc : 10 mètres
Largeur du banc : 18 m au moins
Pente du banc : 15o à la verticale
Forage de sous-sol : 01 m (10% de la hauteur du banc)
Diagramme schématique montrant la coupe à travers fosse minière limite des fosses et angle
de la pente finale
Le calcaire doit être exploité par une méthode d'extraction à ciel ouvert entièrement mécanisée
pendant la durée de vie de la mine. L'étendue finale des opérations minières est indiquée sur le
plan conceptuel. L'angle de pente final doit être maintenu à 560 (comme suggéré par PPC-
BARNET).
- Gestion des zones de dépôt (pour les couverts-terrains, la terre végétale, les
terres ferrugènes et le calcaire altéré)
Au cours des 20 premières années d'activité minière, environ 24,53 millions de tonnes de
déchets de couverture du sol seront générés ; qui doit être stocké en tant que sol supérieur et
décharges de déchets, ce matériau de mort-terrain doit être déversé dans une parcelle non
minéralisée identifiée de 1000 mx 500 m de zone de bail minier de manière progressive et
jusqu'à 50 à 60 mètres de haut Dump, en gardant en toute sécurité limites des pentes, de
préférence à un angle de 450.
Le déversement de sol latéritique, de sol fertile supérieur et de calcaire altéré (Pinnacles) doit
être effectué séparément et doit être utilisé au fur et à mesure des besoins. La terre végétale
doit être empilée autour de la zone périphérique et une plantation appropriée au-dessus de
celle-ci doit servir de zone tampon naturelle pour limiter la pollution par la poussière, l'air et le
bruit dans les zones environnantes.
Les critères suivants ont été pris en compte lors de la sélection, de la conception et de
l'exploitation des décharges :
Le site de décharge de déchets doit avoir un minimum de mouvement d'hommes et machinerie.
L'eau provenant des sites environnants ne doit pas couper la décharge et provoquer une
instabilité.
Le système de drainage des eaux de captage de la décharge doit être correctement détourné
afin qu'il ne contamine aucun cours d'eau douce et ne traverse la décharge.
Lorsque le site de décharge augmente la zone de décharge, il aura suffisamment d'espace pour
former des bancs de meilleure stabilité.
La nature des matériaux, le sol utilisé, les autres dangers potentiels tels que le système de
drainage, les lignes électriques et les conditions environnementales doivent être pris en compte
avant de sélectionner les sites de décharge des déchets.
En raison de la disposition de l'OHTL proposé pour l'usine PPC-BARNET (qui passe du côté est
de la fosse minière), il y aura certaines restrictions pour l'extraction et le déversement de
déchets près de cette ligne électrique, mais après avoir traversé l'exploitation minière existante
CODE 279 (RDC) * (comme indiqué ci-dessous), il a été constaté qu'il n'y a pas de ligne
directrice spécifique pour la ligne électrique dans ce code. Par conséquent, pour les activités
minières et de déchargement, il a été envisagé dans la mesure du possible de laisser environ
70 m de part et d'autre du tracé de l'OHTL comme marge de sécurité et s'il existe une directive
spécifique dans ce cas, cela sera pris en charge par la direction de PPC-BARNET.
Code Minier - Article 279 : Restrictions à l'occupation des terres sauf accord des autorités
compétentes, nul ne peut occuper les terres réservées aux cimetières
Contenant des vestiges archéologiques ou un monument national
Situé à quatre-vingt-dix mètres ou moins d'un barrage ou d'un bâtiment appartenant à l'État
À proximité des installations de la Défense nationale
Au sein d'un aéroport
Réservé aux projets ferroviaires
Réservé à la plantation de jeunes arbres ou plantations forestières
Situé à moins de quatre-vingt-dix mètres de la limite d'un village, d'une ville, d'une commune ou
d'une ville
L'angle de pincement de ces dépotoirs serait maintenu à 400, qui est considéré comme sûr et
stable
Étant donné que cette zone fait partie des terres humides, les canaux d'afflux doivent être
détournés vers le sud (à l'extérieur) du bail minier et le déversement des stériles doit
commencer à partir de l'extrémité est de sorte que, pendant les premières années, cette zone
basse soit utilisée comme bassin de décantation pour l'eau de pluie de la mine pour le dépôt/le
contrôle de l'envasement dans les plans d'eau naturels des zones voisines.
Cependant, pour les morts-terrains supplémentaires générés au-delà de 20 ans, ceux-ci seront
éliminés dans une zone de décharge supplémentaire identifiée par PPC-BARNET et seront
situés dans la partie sud de la zone de décharge existante ou dans la partie sud du bail (au sud
de BLD 7 & 8).
Les décharges doivent être stabilisées par une plantation dense au sommet des décharges et le
long des pentes pour éviter l'érosion des sols. Un épais mur de retenue en pierre sera préparé,
ce qui sera utile pour limiter les ruptures de pente lors de fortes pluies dans cette région.
Des dispositions doivent être prises pour des décharges séparées de sol fertile supérieur et
d'empilement de sol latéritique ainsi que des dispositions pour l'empilement de calcaire altéré
(pinacles). La couche arable doit être utilisée pour développer la plantation sur la périphérie et
les terres stériles non minéralisées, dans la zone de tenure à bail. La zone autour des tas de
terre doit également être convertie en une ceinture verte pour réduire l'impact de la pollution par
la poussière du sol en suspension dans l'air.
Des drains de contrôle périphériques doivent être fournis autour de la périphérie du bas de la
pile pour arrêter le lessivage de la pile de sol. De même, le sol ferrugineux (latéritique) et le
calcaire altéré doivent être utilisés comme substitut du minerai de fer additif et du calcaire de
carrière dans la matière première
Les mesures de précaution suivantes doivent être envisagées pour une meilleure gestion des
décharges :
Plan de surface montrant la limite de la fosse après 5, 10, 15, 20 ans et la limite ultime de la
fosse et l'emplacement de diverses décharges, bureau des mines, concasseur, etc.
Pour arriver au nombre optimal d'engins de terrassement lourds à déployer, les hypothèses
suivantes ont été faites, sur la base de la discussion avec PPC (M. Nic, GM Mining) le 16
septembre 2015 au bureau ERCOM Nouveau Delhi :
Il est évident d'après le "Programme de production" qu'au cours des cinq premières
années, la production moyenne de calcaire et de mort-terrain (sol) est de 4805 tpj et de
6182 tpj, la manutention totale est donc de 10 987 tpj et la production moyenne de calcaire et
de mort-terrain au cours des 20 premières années est de 5200 T/J et 4718 T/J
respectivement donc la manutention totale est de 9918 T/J. On observe que le niveau de
production de la première à la 20e année varie de 8 285 à 11 165 tpj et, par conséquent, les
besoins en équipement proposés ci-dessus sont conformes aux exigences du calendrier de
production.
Tableau n° 108 : Comparaison des engins de terrassement lourds (HEMM) selon Plan
Minier (Novembre 2014) vis-à-vis du Plan Minier Révisé (septembre 2015)
Sr. Non. Taper Selon plan Selon le plan minier révisé (septembre 2015)
minier Sur la base de Supplémentaire
(Novembre Cumulatif capacité après 5
2014) Production de années
Lst et OB
(1ère à 5ème
année)
1 Machine 01 01 01 01 01
perceuse
(SRD)
Perforatrice
à
percussion
– Flexi
ROC D60)
2 pelle 02 02 02 02 02 01
hydraulique
3,8 cum,
(CAT 374D)
3 Tombereaux 07 05 05 04 05 02
(Tombereau
Articulé-
CAT770 G
6.1.1. Généralités
Les polluants principaux sont les poussières et les eaux usées du camp de vie du chantier.
6.1.3 Les polluants de l’atmosphère
La poussière et les autres gaz d‟ateliers, la poussière liée à l'exploitation minière et aux
différentes marches des unités de la production, est maitrisée par un arrosage régulier adéquat.
Les normes requises sont respectées.
6.1.4. Les eaux usées
Le besoin global en quantité d'eaux du projet est de ±300 m3/h. Le pH d'eaux usées est environ
7-8. Elles ne contiennent aucune substance dangereuse et non plus les résidus solides. Une
partie est utilisée pour la verdure afin d'assurer la conservation de l'écosystème.
6.1.5. Les déchets solides
Les résidus solides de stériles et les sols sont conservés dans des remblais. Les déchets des
ateliers, les déchets d'emballages, déchets de papier, sont collectés par le service
d'assainissement de la ville et acheminés aux centres d'enfouissement sanitaire.
La ferraille est ramassée et mise à la vente.
6.1.6. Le bruit
6.1.7 Reboisement
Le reboisement est un fait important de l'environnement dans le milieu industriel minier. Outre
l'amélioration du paysage, cette opération permet également de diminuer la teneur des
poussières dans I „atmosphère et de purifier ainsi l'air de cet environnement, etc.
En exploitant les conditions naturelles locales, il est planifié de planter des arbres clans le
complexe industriel.
Une personne sera employée spécialement pour la gestion et la surveillance de
l'environnement. Elle va également se charger des travaux de gestion de l‟environnement et de
reboisement, et établir le rapport d'environnement.
Ce budget a été élaboré pour le financement de l'intégralité des couts annuels de réhabilitation
du milieu ambiant affecté par les opérations d'exploitation et de traitement à réaliser.
A la lumière de ce qui précède, le budget consolidé et modifié des mesures d‟atténuation et de
réhabilitation de l'environnement qui sera affecté par le projet pour les prochaines cinq années
de validité est repris dans les tableaux ci-dessous :
Eviter la fuite et le dérangement Diminution de la Arrosage des voies d‟accès et des voies de parcours des
de l‟habitat naturel des espèces photosynthèse ; engins miniers ;
fauniques ; 3 000 $ US Mai 2023
Limitation des vitesses à 40 Km/H sur les voies d‟accès
par le placement de panneaux ;
Favoriser le rétablissement de Disparition des espèces Création d‟un verger à grains et d‟une pépinière des 1 agronome x 150 $ US/
l‟habitat naturel ; fauniques de la région ; espèces originelles du site ; 5. 000 $US 2 mois avant le jour ;
début des travaux 1 biologiste x 100 $
Faune et flore US/jour;
Eviter de perdre des espèces qui Rétablissement de l‟habitat Pendant la construction, on s‟arrangera que la végétation 7 aides x 25 $US;
pourraient se relever utiles pour naturel ; soit arrachée seulement qu‟à la zone minimale Coût déjà
la récupération des matériaux de nécessaire ; comptabilisé
rejet ;
Destruction de la couverture Les mesures de contrôle d‟érosion seront appliquées et
Eviter la destruction, la végétale utile pour la les sites seront ensuite revitalisés ;
dégradation ou fragmentation réhabilitation ; Toutes les zones nues seront regarnies de la végétation
significative d‟habitats naturels Destruction, dégradation ou en utilisant des espèces naturelles.
importants fragmentation des habitats
naturels
Cible d’impact Objectif Impacts potentiels Activité de gestion Coût estimé Durée temporelle Observations
Eviter le déversement et Dégradation des sols due à Les mesures de gestion des eaux superficielles sont bien 5 000 $ US Durant tout le projet
stockage pouvant causer une la contamination adaptées à la précaution de la contamination ;
importante contamination des Construction des canalisations pour le drainage des eaux
Sol sols Déversement des produits pluviométriques (tranchées de drainage)
chimiques et déversement Développer et mettre en application un contrôle de
de l‟eau de contact résultant prévention du déversement et un Plan de contremesures Juin 2023
en une perte permanente pour le site.
des sols et un chargement
des caractéristiques des sols Effectuer le défrichage, le stockage et la gestion du
, des capacités de terres et stockage selon le Plan de gestion des sols
de l‟utilisation des terres Mars 2022
Activités d‟exploitation S'assurer que des conceptions appropriées soient 5.000$ US
causant une augmentation préparées et mise en place pour gérer les ruissellements
de l‟érosion , résultant en des eaux de pluie de façon à minimiser le transport des
une perte permanente des sédiments vers les ressources en eaux réceptrices et
ressources en sols et un minimiser l'érosion le long des canaux de ruissellement
chargement des
caractéristiques des sols,
des capacités des terres et
de l‟utilisation des terres
Air Eviter de provoquer de risques Augmentation de nuisance Les routes seront aspergées ou humectées d‟eaux selon Coût d‟exécution du Septembre 2024 Coût prévu dans le
sanitaires importants dus à de risque sanitaire pour les les besoins ; programme : 15 000 budget d‟investissement
l‟augmentation des résidents due à $ US
concentrations des poussières et l‟augmentation de Un programme d‟observation des poussières sera mis en
des PM10 concentration des œuvre et se poursuivra sur tous le périmètre ; 10 000 $ US pour les
poussières ambiantes et des frais de maintenance et
émissions de PM10. Des audits internes d‟inspection mensuelle de de suivi
l‟équipement de contrôle des poussières, des émissions
de PM10 ainsi que des audits périodiques indépendants
du système d‟observation des poussières et des Tous les coûts sont
émissions de PM10 seront effectué et plan de gestion prévus dans le budget
mis en place ; d‟exploitation
2. Réduction granulométrique
Cible d’impact Objectif Impacts visés Activité de gestion Coût estimé Durée temporelle Observations
Sol Eviter la contamination et altération Stockage et transport Prévoir des sacs filtrants à injection d‟air pulsé à tous les 15.000 $ US A la fin de 1 expert en
du sol (changements de propriétés) automatique /transport points de transport automatique et de transfert l‟exploitation environnement minier,
à cause des déversements matières premières et Limiter au maximum les distances de chute en ajustant géochimistes,
accidentels et des fuites des produits les convoyeurs 2 moniteurs agronomes
matières premières Prévoir un système de dépoussiérage par arrosage au et journaliers
Fuites provenant des niveau de la trémie à déblais de matières premières
engins et des conduites Dépoussiérer régulièrement les routes utilisées pour le
transport
Les routes de l‟usine et les voies d‟accès seront
bitumées ou en béton/prévoir un aspirateur mécanique
pour le dépoussiérage des routes à l‟intérieur du site
Recouvrir de végétation les espaces nus du site et les
abords de l‟usine dans le cadre de l‟aménagement de la
ceinture verte
Les matières premières/les produits seront entièrement
recouverts pendant le transport par route vers le site et
vice-versa
Air Gérer les émissions Émissions Veiller à la bonne conception des dépoussiéreurs à sacs 28.000$US Mars 2022 jusqu‟à 1 Agronome ;
Atmosphériques : atmosphériques fugitives filtrants afin qu‟ils soient efficaces 2027 8 Temporaires ;
- Concasseur Prévoir dans le dispositif de commande, un déclencheur Conducteurs d‟engins
- Broyeur de cru automatique qui signale toute panne de matériel de
- Broyeur à charbon résistance à la pollution
-Groupes électrogènes Garantir une efficacité de plus de 99 % pour chaque
diesel matériel de résistance à la pollution
- Circulation Assurer un entretien préventif régulier des dispositifs de
résistance à la pollution
Entretenir correctement et tester régulièrement la
Mouvements de la concentration des émissions de gaz de tous les
Gérer les émissions de gaz à effet circulation véhicules et leur système d‟échappement.
de serre
Eau Gestion de la ressource en eau Disponibilité en eau pour Veiller à optimiser/réduire l‟utilisation de l‟eau 8.000$US Janvier 2023 Direction Gén. PPC
le Récupérer le maximum d‟eau possible BARNET DRC
Refroidissement QUARRYING SA ;
Élimination des Un système des batteries de décanteur avec puisard Service Techn. PPC
poussières sera mis en place et aucune eau usée ne sera rejetée BARNET DRC
Domestique par la cimenterie QUARRYING SA;
Des drains minutieusement conçus seront construits le Service Exploitat.
Eaux usées domestiques long des routes et aux abords des sites de l‟usine PPC BARNET DRC
Groupe électrogène Des dispositifs appropriés de régulation des eaux de QUARRYING SA ;
Gestion des eaux usées diesel pluie et de ruissellement seront mis en place afin de 5 OuvriersTemporaires
limiter au minimum les quantités de matières en ;
suspension entraînées hors du site 5.000$ US Garde
Janvier 2022 Industrielle
Déchets solides Gestion des déchets dangereux et Entretien et exploitation Utiliser si possible des matériaux non dangereux plutôt 15.000 $ US Durée Direction technique de
non dangereux de que des matériaux dangereux réglementaire de PPC BARNET DRC
l‟unité intégrée Stocker tous les matériaux dangereux (combustibles, l‟exploitation QUARRYING SA ;
Entreposage et réactifs, produits inflammables, corrosifs et toxiques) 5 Agents temporaires
manipulation dans des conteneurs ou récipients clairement libellés
Des hydrocarbures Brûler tous les déchets dangereux, résidus de
Fuites accidentelles processus, solvants, hydrocarbures et boues dans un
four après autorisation des autorités compétentes
Recycler les matériels ou les mettre en valeur, le cas
échéant
Transporter avec précaution les déchets vers les
décharges et désinfecter les carrosseries des véhicules
de transport
Prévoir dans les installations de stockage, des systèmes
de
prévention des incendies et des confinements
secondaires, afin d‟éviter les incendies ou la diffusion de
matières dangereuses dans l‟atmosphère.
Fuites Gestion des Fuites Entretien et exploitation Assurer l‟étanchéité des entrepôts d‟hydrocarbures, de 5.000$US Pendant la Direction générale et
Stockage et manipulation lubrifiants et de produits chimiques réhabilitation de Direction Technique
Des hydrocarbures Utiliser pour les entrepôts ‟hydrocarbures et de l‟exploitation ; de PPC BARNET
lubrifiants,
Fuite accidentelle. DRC QUARRYING
des digues de réservoir efficaces capables de contenir
110 % du volume des produits se trouvant à l‟intérieur et SA
tous les matériaux potentiellement contaminants
Utiliser des récepteurs d‟hydrocarbures lorsque les
risques
de fuite sont élevés, comme dans les cas suivants, pour Durant toute la
ne citer que ceux-là : durée du titre
groupe électrogène compresseurs, pompes ou autres
d‟exploitation
moteurs aires de maintenance aires de transvasement
‟hydrocarbures renouvelé.
Personnel Sécurité personnel et gestion Stockage et manipulation La température de la poussière de tourbe et du mélange 10.000 $US Durant toute la Coût prévu dans le
incendie Du charbon du gaz vecteur après le broyage sera surveillée durée du titre budget d‟exploitation
Broyeur de charbon Le charbon pulvérisé se déplacera dans les cheminées d‟exploitation
à une vitesse supérieure à 18m/s,
renouvelé.
Le processus de broyage du charbon et l‟alimentation en
charbon pulvérisée seront minutieusement planifiés et
surveillés
Fournir aux employés des EPI (serre-tête antibruit,
casques, bottes, masques anti-poussière, etc.)
Élaborer et mettre en oeuvre des procédures sécurisées
d‟entreposage et de manipulation des explosifs
Offrir au personnel une formation appropriée
Gestion de la sécurité et santé des Santé et sécurité des
Soumettre les travailleurs à un contrôle médical régulier.
travailleurs Travailleurs sur
l‟ensemble des opérations
4. Transport :
Cible d’impact Objectif Impacts potentiels Activité de gestion Coût estimé Durée Observations
temporelle
Les routes non asphaltées seront 5 000 $ US Pendant la saison
Eviter de risque sanitaire Risque sanitaire. aspergées ; sèche ;
dû aux émissions des
Air poussières. Limitation de la vitesse à 20 Km/H sur 100 000 $ US Du début jusqu‟à
les sites et à 40 Km/H sur les voies la fin du projet ;
d‟accès ;
Eviter le risque d‟incendie ; Réduction de risque Les extincteurs seront disponibilités ; 1 200 $ US Janvier 2022 à
d‟incendie 2027
S‟assurer de la capacité de maîtrise et
de rapidité d‟intervention au cas où un
incendie se déclare ;
PPC Barnet /DRC Octobre 2023
Etude de Faisabilité PPC Barnet P a g e | 376
Eviter le risque de Endommagement et perte Entretien régulier des différentes Coût prévu dans le budget Toute la durée de Mise en place de la
détérioration des de l‟infrastructure ; machines l‟exploitation maintenance des outils
infrastructures ;
Assurer la sécurité de
l‟infrastructure ;
X.
Cible d’impact Objectif Impacts potentiels Activité de gestion Coût estimé Durée Observations
temporelle
Assurer la santé des agents maladies et accidents Contrôle annuel (check up) de la santé Coût prévu dans le budget Toute la durée de
et leurs membres de famille des agents et de leurs familles ; l‟exploitation
Personnel travaillant
sur les sites Traitement statistique des données
épidémiologiques et leurs surveillances
Environnement local Eviter les rabougrissements Destruction et disparition Biosurveillance des espèces de l‟aire 5.000 $ US Toute la durée de
et la disparité des espèces de la biodiversité géographique du site l‟exploitation
floristiques et fauniques
Eviter le foisonnement du
sol au moment du
démantèlement ; Restauration du sol et Amendement ou restauration du sol par
protection des eaux de la phytorémediation suivi du
Eviter la contamination du surface ; reboisement ;
sol par les métaux ;
Démolir les
infrastructures
inutilisables et réhabilité
la surface
7. Audits environnementaux
Cible d’impact Objectif Impacts vises Activité de gestion Coût estimé Durée Observations
temporelle
Pendant l’exploitation Vérifier s‟il y a des Vérification de l‟applicabilité Tous les deux ans à dater du jour 15 000 $ US Tous les 2 ans
changements qui exigent des mesures d‟atténuation et d‟approbation de l‟EIES/PGES.
une révision des mesures de réhabilitation ;
environnementales prises
;
A la fermeture du site Vérifier si les mesures de Evaluer les mesures de mise Contrôle et surveillance des mesures 10. 000 $ US Après l‟évaluation Au cas où, on décèle les
fermetures prévues ont hors service ; de réhabilitation et d‟atténuation. insuffisances la société
été respectées ; procédera à la mise place
des mesures appropriées
pour une meilleure
restauration
Tenant compte du Plan de Gestion Environnementale et Sociale, le coût total des mesures
envisagées pour la restauration de l‟environnement affecté par les travaux d‟exploitation est de
384.670 $.
La main-d‟œuvre totale employée sera d‟environ 80 personnes parmi lesquelles ; il y aura :
Des Experts en Environnement Minier ;
Des Agents de l‟Entreprise;
Des moniteurs agricoles;
Des journaliers;
Des experts de différents domaines.
La surveillance environnementale de l‟état de la biodiversité permettra à la société de vérifier
également l‟efficacité des mesures d‟atténuation.
Le traitement statistique des données des centres de santé se fera tous les quatre mois et ce
dans le but de surveillance épidémiologique de la région.
Des Audits seront prévus pendant la durée du projet conformément aux dispositions légales ;
spécialement le Reglement Minier à son article 459. Ainsi ; conformément aux dispositions des
articles 258 et 285 septies du Code Minier ainsi que les articles 414 bis et 414 sexies du
Reglement Minier.
En cas de défaillance, la société prévoit la révision des mesures destinées à la réhabilitation
environnementale et le montant y afférent.
Ainsi donc, conformément à l‟article 7, point de l‟annexe II du Règlement Minier, PPC BARNET
DRC QUARRYING SA choisi comme modalité de la sûreté financière de réhabilitation de
l‟environnement l‟ouverture d‟un compte bancaire dans une institution bancaire dûment agréée
par la Banque Centrale du Congo.
Ce compte sera approvisionné par des espèces en monnaie locale ou en devises étrangères.
Les modalités de versement se feront conformément aux prescrits de l‟article 12 de l‟annexe II
du Règlement Minier et au modèle inscrit au tableau des versements annuels par tranches du
montant de la sûreté financière de réhabilitation (cfr. P. 233 du Règlement Minier)
L'engagement des parties prenantes a constitué un élément clé de ce processus et s'appuie sur
les consultations qui ont eu lieu avec les parties prenantes (par exemple, les responsables
gouvernementaux, les chefs traditionnels et les villages). Étude EMPP réalisée en 2012 pour
répondre aux exigences légales de la RDC. À ce jour, trois cycles de consultation ont été
menés et un quatrième cycle aura lieu en novembre 2014 après la publication de l'EIES et de
l'EIES globales par la SFI.
Au cours de la phase de cadrage, les parties prenantes ont été consultées sur leurs problèmes
et préoccupations concernant le projet proposé. Des spécialistes ont été nommés pour
entreprendre des enquêtes de base. Des consultations avec les parties prenantes et des
enquêtes spécialisées ont aidé à identifier un certain nombre d'impacts environnementaux et
sociaux potentiels.
Une méthodologie d'évaluation d'impact normalisée basée sur des critères d'étendue, d'ampleur
et de durée a été utilisée pour évaluer l'importance des impacts environnementaux et sociaux
potentiels identifiés résultant du projet proposé. Le projet devrait apporter des avantages
économiques régionaux et locaux, notamment grâce à une création d'emplois limitée.
Les principaux impacts négatifs potentiels nécessitant une gestion prudente pendant la
construction comprennent : la perte de services écosystémiques dans l'empreinte du
développement ; le bruit et la poussière ; perturbation sociale due à l'afflux de travailleurs ;
circulation et sécurité routière ; et l'érosion des sols.
Pendant l'exploitation, les principaux impacts négatifs potentiels pourraient inclure : une
disponibilité réduite des eaux souterraines ; et la perte des services écosystémiques fournis par
les zones humides et les lacs.
La pollution atmosphérique due à l'exploitation de l'usine et les perturbations sociales continues
dues à la circulation et au risque de maladie sont des impacts potentiels pour les communautés
à proximité immédiate du développement. Les principaux impacts cumulatifs prévus de cette
cimenterie et d'autres cimenteries existantes prévues comprennent la réduction de la qualité de
l'air, la diminution de la qualité et de la disponibilité de l'eau, la réduction de la sécurité due à
l'augmentation du trafic sur les réseaux routiers ainsi que les impacts indirects de l'afflux de
personnes.
Le PGES présente les mesures de gestion / d'atténuation des impacts potentiels identifiés
associés au projet, y compris la qualité de l'air, les ressources en eau, la biodiversité, le bruit, le
trafic, développement économique et social. Il définit également la structure organisationnelle,
les rôles et les responsabilités du personnel et les exigences en matière de suivi, d'examen et
de rapport.
Le PGES comprend les plans et procédures clés suivants, chacun avec des mesures de
gestion dédiées :
- Plan de sensibilisation à l‟environnement ;
- Plan de gestion des afflux ;
Le PGES décrit les exigences en matière de contrôle de conformité et d'action corrective (c'est-
à-dire surveillance, examen, audit et rapport).
Les paramètres et la fréquence des suivis environnementaux et sociaux sont également définis
pour les salariés de PPC Barnet et ses sous-traitants.
Une étude minutieuse de l‟environnement a été menée avant le lancement du projet sur les
espèces rares, menacées par l‟activité minière. Ces espèces végétales et animales sont
répertoriées et font l‟objet d‟une protection particulaire. Un bas fond (Wet land) a été répertorié
au SUD du périmètre minier. Cet espace est protégé pour préserver la vie qui s‟y développe.
6.1.10.2. Les émissions de poussière
Les émissions de poussières sont augmentées par les activités de mouvement des camions et
la présence des espaces sans où la végétation a été décapée pour les besoins du projet.
Pour mitiger cette nuisance des mesures ci-après sont mise en place :
6.1.10.2.1. Réhabilitation continue
Toute surface décapée est immédiatement après usage réhabilitée.
6.1.10.2.2. Barrière à la poussière
Une Haie d‟eucalyptus est plantée le long de la voie de roulage et autour de l‟usine pour
contenir les poussières générées par le Trafic.
Lors du minage le terrain vibre. Un périmètre de 600m au rond du point d‟impact est évacué et
sécurisé durant le minage. La vibration est mesurée pour s‟assurer que le niveau de vibration
n‟excède pas le niveau recommandé dans les normes. En amont, un usage des Techniques de
minage adéquat est fait pour contrôler les vibrations, les bruits, le son et les projectiles.
Le minage ou le schéma de tir pratiqué à PPCB Zamba sont des schémas de multi retard à cela
s‟ajoute un calcul minutieux de la charge explosive et l‟usage efficace du bourrage.
6.1.11 Mesures d’atténuation et de réhabilitation à la fermeture du site
Le projet entreprendra des concertations avec la population locale pour étudier l‟opportunité de
laisser ce réseau fonctionnanit meme pendant cinq ans après la fermeture, jusqu‟à ce que l‟on
soit rassuré sur la normalisation des paramètres physico-chimiques des eaux de ruissellement
traversant les sites contaminés.
En cas de normalisation de ces paramètres, l‟on procèdera au remplayage des bassins et du
réseau de drainange pour favoriser le reboisement naturel de ces sites. Par ailleurs, le réseau
de recyclage des eaux usées sera démantélé à la fermeture du site apres traitement des
réserves d‟eaux y existant.
Les mesures de mitigation visant la décontamination du sol en cas de déversement accidentel
ou fuite des lubrifiants, carburant, produits chimiques, sont appliquées pendant toute la durée
de vie du projet. Les parcs à minerais, des minerais, les ateliers, entrepots des carburants ainsi
que les unités de traitement seront gérés de manière à éviter toute dispersion dans la
concession ; mais toute fuite intervenant pendant la phase d‟exploitation sera nettoyée ou
ramassée pour empecher l‟aggravation de la situation à la fermeture du site. Le traitement des
sols contaminés par la chaux, sicela convient, sera l‟une des méthodes à appliquer lors de la
fermeture du site.
6.1.12 Cas d’utilisation des cyanures.
Le cyanure n‟est pas utilisé dans le projet.
6.1.13 Programme de controle et de gestion de l’environnement
6.1.13.1 Programme de controle des explosifs
Le projet utilisera le programme de contrôle les explosifs qui se conformeront aux dispositions
de la Loi sur les explosifs.
Le dynamitage profond dans la carrière contrôle strictement la direction d'explosion, et en
saison des pluies, il doit adopter la méthode de détonation non électrique.
La plage d'avertissement de sécurité pour le dynamitage profond dans la carrière est de 600m
au-delà de la limite finale. II faut installer les panneaux d'avertissement de sécurité à toutes les
intersections· en dehors de la portée de l'alerte du dynamitage.
Le brise roche est utilisé pour le concassage secondaire dans la carrière afin d'éviter le
dynamitage à faible profondeur et l'explosion en plein air.
(v) Mettre de déchets dangereux uniquement dans les zones qui leur sont réservés
Ménagères ;
(vi) les zones de stockage des déchets dangereux doivent être étanches équipées de
bacs de rétention, à l‟abri des intempéries et dotées de tous les moyens
d‟intervention en cas de fuites accidentelles (absorbants, boudins, sacs de collecte
etc.) ;
(vii) contracter des sociétés spécialisées et agrées pour la collecte, le traitement, le
recyclage et/ou la valorisation des déchets dangereux et non dangereux ;
(viii) enregistrer les quantités de déchets évacués par type et exiger le borderau de suivi
des dechets industriels pour les déchets dangereux ;
(ix) le personnel manipulant les déchets doivent être équipé par des EPI adéquats
(gants, masques, chaussures, lunettes,) ;
(x) interdiction formelle de fumer dans le périmètre des zones de stockage des déchets.
Des panneaux d‟interdiction doivent être placés au niveau des zones
poursuivre pendant les cinq ans qui suivront la fermeture et des actions correctives seront
mises en place en cas de nécessité.
Les eaux souterraines seront soumises à des contrôles stricts et réguliers via un réseau de
piézomètres (puits d‟échantillonnages) qui sera disposé autour des zones de stockage.
Le fond de la zone de stockage des résidus miniers et celui ·des fosses minières seront rendus
imperméables afin d'éviter un transport des eaux minéralisées vers la nappe phréatique.
La société mettra en application des mesures d‟étanchéité en vigueur, elle exercera une
surveillance de la qualité des eaux de surface conformément aux normes mises aux points de
surveillance et d'échantillonnage judicieusement choisis selon le tableau à l‟article 66 du
Chapitre IV de l‟annexe VIII du Reglement Minier.
Tableau n° 111: Types et paramètres à analyser
N° Types d‟eau Fréquence Paramètres à analyser
d‟échantillonnage
1 Superficielles Tous les mois pH,EC,TSS,TDS,SO4 ;Al,Cu,Co,Fe,Pb,Na
Tous les 3 mois As, Ca, Cr, Hg, Mg, Mn, Mo, Ni, Pb, Zn ;
2 Effluent minier Tous les mois pH, EC, TSS, TDS, Cu, Co et organique
(DBO5)
Tous les trois mois As, Cr, Fe, Hg, Mn, Ni, Pb, Se, Zn
3 Eaux souterraines Tous les trois mois pH, EC, TSS, TDS, Cu, Co et organique
(DBO5)
Les bases du contrôle de la qualité de l'eau sont contenues dans les articles 69 à 74 de
l'annexe VIII du Règlement Minier en vigueur, PPC Barnet DRC QUARRYING S.A s'engage à
les respecter et prend les dispositions suivantes :
La· vérification périodique de la qualité générale de l‟effluent et le suivi de l‟évolution des
paramètres relatifs à son déversement dans l‟environnement ;
L'obtention des renseignements sur la contamination organique de l‟effluent provenant
en majeure partie des hydrocarbures et des réactifs chimiques en mesurant la DBOS, la
DCO et les substances phénoliques :
La fourniture des données permettant de vérifier les résultats analytiques ;
Le controle de l'eau comprendra aussi un réseau de surveillance des eaux souterraines
autour de l'usine de traitement métallurgique des minerais afin d'en surveiller l‟évolution
et d'en constater la détérioration par rapport à la situation de départ ;
Conformément à l'article 72 de l‟annexe VIII du Reglement Minier en vigueur, les points
des prises des mesures de débit seront inspectes chaque semaine ;
Annuellement taus les instruments servant au suivi du débit seront contrôles pour en
assurer la conformité et l‟exactitude ;
Les résultats de toutes les inspections et les mesures de précision seront consignes
dans un registre d'inspection qui comprendra un relevé de la méthodologie ayant servi à
controler le niveau de précision des instruments ainsi que l'étalon de base.
Sur base des informations récoltées lors de la consultation du public, des données puisées de
la documentation, collectée sur place à Kimpese, à Malanga et à Zamba, laquelle
documentation était essentiellement constituée des rapports annuels de différents services
politico administratifs de l‟Etat, nous avons pu décrire l‟environnement sociologique de l‟usine
de la société PPC BARNET DRC QUARRYING SA à Zamba.
La population de la Province du Kongo Central est caractérisée par une division de chaque
ethnie en clans et lignages, avec une organisation sociale matrilinéaire en général, à
l‟exception des Assolongo du Territoire de Moanda qui appliquent le patriarcat.
Cependant, cette organisation matrilinéaire tend à s‟affaiblir de plus en plus avec le
développement du patriarcat en milieu urbain.
La population du Kongo Central est estimée à près de 4.684.000 d‟habitants en 2010 alors
qu‟elle n‟en comptait qu‟environ 3,2 millions il y a 5 ans. Cette population est constituée de 49%
d‟hommes et de 51% de femmes. Les populations rurales représentent 83 % contre 17% des
urbains. La densité de la population est de 87 habitants au km². La taille moyenne des ménages
est parmi les plus élevées de la RDC (6,6 contre 5,3 en RDC). La polygamie n‟est pas
fréquente dans la Province : elle concerne 2,9% de la population contre 7,2% en RDC.
L‟incidence de la pauvreté s‟élève à 69,8% dans la province du Kongo Central. Cette incidence
est légèrement en dessous du niveau national de pauvreté (71,3%). Cette province
représente 5,9% de la population nationale, et rassemble 5,7% des pauvres congolais. Ces
pauvres vivent surtout dans le milieu rural (79,3%). Les enquêtes montrent que la pauvreté est
très importante dans toutes les catégories de ménages : elle atteint 79,2% chez les ménages du
secteur privé formel, 71,6% chez les ménages des entreprises publiques et 70,7% chez les
informels agricoles.
La taille moyenne des ménages est un facteur déterminant des conditions de vie des ménages.
Plus la taille du ménage est faible, moins celui-ci est exposé à la pauvreté et vice versa. Dans
la province du Kongo Central, la taille moyenne des ménages pauvres est de 6,0 alors que celle
des non pauvres s‟élève à 3,5.
Le niveau d‟instruction est aussi un facteur discriminant du niveau de vie : plus le niveau
d‟instruction du chef de ménage est élevé, plus le ménage a de chance d‟échapper à la
pauvreté. Ainsi, l‟incidence de la pauvreté s‟élève à 71,1% chez les ménages dont le chef a
atteint le niveau primaire pour descendre à 52,5% chez les ménages dont le chef a atteint le
niveau universitaire.
Les dépenses globales par tête par an sont évaluées à 174 $US au Kongo Central contre 175
$US en RDC. La structure des dépenses des ménages révèle une prédominance des
dépenses alimentaires (64,6%) qui font partie des besoins incompressibles aussi bien pour les
non pauvres que pour les pauvres. Cette part de l‟alimentation est légèrement supérieure à
celle de l‟ensemble du pays de la RDC (62,9%).
Les non pauvres font environ 2,3 fois plus de dépenses que les ménages pauvres dont la
dépense moyenne s‟élève à 117$ par tête. Celle- ci est largement dominée par l‟alimentation qui
représente 66,6% de la consommation totale. Pour les non pauvres, les dépenses par tête par
an s‟élèvent à 274 $ (contre 347$ pour la RDC).
Les dépenses non alimentaires représentent une part relativement limitée des dépenses
globales des ménages (35,4%). Les dépenses non alimentaires par tête des non pauvres sont
2,6 fois supérieures à celles des pauvres. La part des dépenses de santé des non pauvres
(3,5%) est quasiment identique à celle des pauvres (3,8%). En revanche, en terme monétaire,
les écarts sont significatifs puisque les pauvres dépensent 4,4$ par tête par an contre 9,6$ par
tête par an chez les non pauvres.
Quant à l‟éducation, les parts des dépenses s‟élèvent à 1,4% des dépenses totales chez les
pauvres et 4,4% chez les non pauvres.
En somme, les pauvres investissent moins dans le capital humain : ce qui entretient la
transmission générationnelle de la pauvreté.
Le revenu d‟activité moyen par actif (en 2005) est proche de la moyenne nationale dans cette
province : 23$ par actif par mois contre 22$ sur l‟ensemble de la RDC. Mais ce niveau de
revenu varie selon le secteur institutionnel. On observe le revenu le plus faible chez les
fonctionnaires de l‟administration public (14$) qui sont pour la plupart des enseignants et du
personnel de santé. Ils sont suivis par les actifs du secteur agricole (20$), les employés du
secteur informel non agricole (25$) et des associations (25$). Enfin, les revenus les plus élevés
se retrouvent dans le secteur parapublic (42$) et dans le secteur privé formel (50$).
Le site du projet PPC BARNET DRC QUARRYING SA est situé à environ 220 km à l'ouest de
Kinshasa, 20 km à l'ouest de la ville de Kimpese et 37 km à l'est de la ville de Songololo.
Cette concession est composée de 5 carrés miniers répartis sur un périmètre formant un
polygone en L renversé.
L‟accès à cette concession se fait à partir de la route nationale n°1 située à environ 6km ainsi
qu‟à partir du chemin de fer Kinshasa- Matadi qui la longent à plus ou moins 5km, en suivant
une route locale couverte de gravier.
Il y a quatre villages dans le voisinage de la zone du projet, à savoir Malanga, Malanga - Gare,
Zamba 1er et Nkumba. Le village le plus proche du projet est Zamba 1er.
Malanga renferme le plus grand nombre de la population dans la sphère principale d'influence,
représentant 70 % de la population totale. Selon le recensement de la population en 2013, dans
le village de Malanga la population est jeune, avec 80 % des personnes ayant moins de 40 ans.
La langue officielle de la RDC est le français.
Cependant, le kikongo est la langue préférée dans les villages locaux.
Le niveau d'éducation est extrêmement faible, avec seulement 2,5 % du PIB du pays dépensé
sur l'éducation et l'alphabétisation. Le niveau d'éducation des femmes est beaucoup plus faible
que celui des hommes. L'âge maximum moyen de présence à l'école est de 8 ans, et le taux de
travail des enfants dans la zone est de l‟ordre de 42 %.
Le régime alimentaire des populations envoisinant est essentiellement constitué des tubercules
comme le manioc consommé généralement à l'état frais ou sous forme de chikwangue ainsi
que la banane plantain préparée en mélange avec les haricots ou les feuilles de manioc,
appelée « Bitoto ».
Il existe un autre plat de cette partie qui est en passe de devenir une référence nationale.
Il s'agit de « Saka madesu », une préparation à base de feuilles de manioc cuites ensemble
avec de haricots.
Par ailleurs, il sied aussi de signaler qu‟en dehors du premier régime, dans la région de savane,
la base du régime alimentaire est encore le manioc consommé sous forme de farine à laquelle il
est mélangé en proportion variable la farine de maïs.
Il existe aussi dans cette zone un plat typique en passe d'être aussi une référence de la
cuisine congolaise. Il s'agit du « Mfumbwa » : une préparation à base des feuilles d'une liane
sauvage abondamment assaisonnées de pâte d'arachides à laquelle il est joint du poisson
fumé.
Les principales cultures vivrières pratiquées sont : manioc, haricot, soja, millet, tomate, chou
pommé, chou de Chine, céleri, arachide, oignon, pili-pili ; tandis que les cultures fruitières sont
le safoutier, l‟avocatier, le manguier, etc. Hormis quelques 10 à 20% destiné à
l‟autoconsommation, la quasi-totalité de la production est destinée à la vente, notamment sur
les marchés de Kinshasa.
L‟élevage domestique de la volaille et du petit bétail constitue une seconde ressource pour les
habitants du voisinage du périmètre.
Il s‟agit de l‟élevage des porcs, des ovins, caprins et de la volaille. Le gros bétail est détenu
principalement par la société J.V.L. à Kolo - Fuma qui, elle seule, gère les 67% de l‟effectif
provincial.
Le territoire de Songololo est traversé par le fleuve Congo et bien d‟autres rivières telles la
Mpozo, la Kwilu, la Lukunga et la Lufu. Mais, la pêche y reste une activité marginale, étant
donné la nature du relief et l‟impétuosité du courant qui excluent tout usage de grosses
embarcations de pêche. L‟activité de pêche reste donc rudimentaire et les poissons
produits sont enduits localement sous la forme fumée ou fraîche.
Le secteur industriel est représenté ici par les deux vielles cimenteries (CILU et CINAT), ainsi
que la Sucrerie de Kwilu-Ngongo située plus loin, dans le territoire de Mbanza-Ngungu.
suivant une route locale qui est aménagé régulièrement par la société PPC BARNET DRC
QUARRYING SA.
- Services de santé
La zone d'influence est située dans la zone de santé de Kimpese. La zone est divisée en 20
secteurs, desservis par 30 postes de santé et cinq centres de soins.
Les centres de soins les plus proches pour Malanga, Malanga Gare, Zamba 1er et Nkumba
sont situées à Malanga. L'hôpital de l'Institut médical évangélique (IME) accueille les patients
les plus graves.
Sur le plan énergétique, trois barrages hydroélectriques (Inga, Zongo et Mpozo) fournissent du courant
électrique à travers la province. La ligne Inga-Kinshasa passe au-dessus des deux cités Kimpese et
Lukala où il y a soutirage de courant à la sous-station électrique de Kwilu pour alimenter la contrée.
Cette sous-station qui est à 11km de notre périmètre est à même de fournir la puissance nécessaire
pour le fonctionnement de l‟exploitation projetée, ainsi ses environs.
Cependant, dans les villages qui sont à proximités du périmètre de PPC BARNET DRC, la source
principale d'énergie pour la cuisson est le bois et le charbon ; des lampes à pétrole étant
utilisées pour l'éclairage.
- Infrastructures scolaires
Des écoles primaires et secondaires sont situées dans la zone d'influence du projet,
notamment deux écoles à Malanga (école publique et protestante).
Certaines organisations non gouvernementales locales expriment leurs préoccupations
concernant le faible taux de scolarisation. Ce dernier résulte en partie des problèmes d'accès à
l‟éducation (notamment en raison des frais de scolarité) ainsi que de la pauvreté et de la
nécessité pour les enfants de compléter les revenus familiaux en participant aux travaux
agricoles et aux activités minières : ramassage des pierres et exploitation minière artisanale.
On rapporte que de nombreux enfants s'inscrivent au début de l'année scolaire mais qu'ils
abandonnent durant l'année.
L'illettrisme de la population adulte est sensiblement plus élevé dans les villages traditionnels
que dans les villages miniers. On retrouve une dichotomie similaire dans l‟éducation.
6.2.2 Impact du projet d’exploitation sur l’environnement socio-éonomique
L‟impact du projet d‟exploitation sur l‟environnement est le developpement de l‟Interland minier
du Kongo Centrale car depuis l‟époque Belge, le developpement et l'essor industriel se sont
realisés avec en parallelle le developpernent communautaire qui s'est traduit par la mise en
place de toutes les infrastructures sociales qui existent encore aujourd‟hui ; construction des
cités du personnel des centres urbains, des écoles, des formations rnédlcales (dispensaires, cliniques
et hopitaux).
L'industrie du ciment fait face au défi de la réduction des émissions de CO2. Pour produire le
clinker, principal composant du ciment, les fours doivent atteindre des températures supérieures
à 1400 degrés. En conséquence, les cimenteries font partie des principaux producteurs de gaz
à effet de serre (5% du CO2 au niveau mondial).
En 2018 les prix avaient augmenté de 22%, et les cimentiers chinois prospèrent au point que
les résultats de LafargeHolcin ont été portés par sa detention de 42% dans le cimentier chinois
à coté de Huaxin.
Le Brésil est cinquième avec un peu plus de 70 millions de tonnes, soit 344 kilos par habitant : Il
progresse, lui aussi, très vite, car sa production n'était que de 26 millions-en 1994, et de 39
millions en 2006.
La Turquie est sixième avec 70 millions de tonnes, soit 858 kilos par habitant. Sa vitesse de
progression s'est un peu ralentie ces dernières années : 47,5 millions en 2006, et 64 millions en
2011.
La Turquie est sixième : 70 millions de tonnes, soit 858 kilos par habitant. Sa vitesse de
progression s'est un peu ralentie ces dernières années : 47,5 millions en 2006, et 64 millions en
2011.
Sur la période 2030-2050, la consommation de ciment de la Chine pourrait être abaissée au-
dessous de 1,4 Mdt, tandis que celle de l'Inde pourrait atteindre 800millions de tonnes (Mt). La
consommation de ciment suit une courbe “ en cloche”, qui atteint son plus haut niveau en phase
de maturité.
La Chine pourrait être en train d'aborder cette phase alors que l'lnde est encore en phase de
croissance initiale et décroit ensuite pour rejoindre un niveau de consommation asymptotique
(figure ci-contre).
Le ciment a un faible ratio valeur/poids d'où des coûts de transport élevés, la production
cimentière reste avant tout locale : 95 % en moyenne du ciment consommé dans le monde sont
utilisés dans le pays de production.
Pour être compétitifs, les cimentiers installent généralement leurs unités de production a
proximité d'importantes réserves de calcaire et d'argile offrant un accès aisé à une source
d'énergie fiable.
Les classements des tableaux ci-dessous présentent, par ordre décroissant, les pays
producteurs de ciment hydraulique, pour les 18 premiers mondiaux en 2013, compares à 2012.
Tableau n° 112: Ciment en 2014 classement des 18 plus grands producteurs Mondiaux
En millions de
tonnes (Source:
2006 2008 2012 2013e
USGS) e =
estimé
Depuis l'an dernier le marché cimentier mondial vit à l'heure d'un nouveau phénomène :
l‟émergence des cimentiers chinois. Jusqu'à présent, la Chine consommait près de 60 % du
ciment mondial mais avait des surcapacités plombant les prix, Ses acteurs n'avaient pas les
moyens d'un développement international. La donne a changé avec la politique
gouvernementale chinoise de lutte contre la pollution. Pour réduire de 15 % ses émissions de
dioxyde de Carbone en 2020, la Chine ferme des cimenteries. Le prix domestique du ciment
grimpe.
Résultat : “ la Chine est devenue un des marchés cimentiers les plus rentables au monde, note
UBS. En 2018, les prix y ont augmenté de 22 % et les cimentiers chinois prospèrent, au point
que les résultats 2018 de Lafarge Holcim ont été portés par sa détention de 42 % dans le
cimentier chinois coté Huaxin. “Sa participation dans Huaxin a contribué pour 22 % à son
bénéfice par action en 2018 “, calcule UBS.
Une médiatisation qui s'inscrit dans la logique des bouleversements rencontrés par la filière
avec la montée des cimentiers des pays émergents. La fusion entre le français Lafarge et le
suisseHolclm a eu lieu pour concilier leurs atouts, a savoir les capacités d'innovation du premier
et le talent commercial du second. L'objectif est de conserver des parts de marchés importantes
en Europe et en Afrique face à la rosée des géants Chinois Anhui Conch (2eme producteur
mondial avec 217 millions de tonnes par an) et CNBM (3ème producteur mondial avec 128
millions de tonnes par an). En quatrième position mondiale arrive l'Allemand Heidelberg Cement
qui a récemment racheté ltlacimenti (cimentier italien) en réponse à la fusion LafargeHolcim.
Les perspectives de croissance sont situées dans les pays émergents et tout particulièrement
l'Afrique. Les marchés émergents consomment aujourd'hui 90% de la production de ciment,
contre 65 % au début des années 1990. La consommation mondiale de ciment devrait croitre
régulièrement jusqu'en 2030-2050, pour culminer autour de 5 Mdt.
Sur le continent africain, les cimentiers Francais (Lafarge, Vicat...) tirent leurs épingles du jeu
avec une forte présence dans les anciens pays de l'AOF. L'exode rural rencontré par les pays
de cette région créée une demande de logement qui ne cesse de croitre. Une multinationale qui
a réussi à contrer les cimentiers des -pays émergents partis à l'assaut du continent africain.
Des perspectives de croissance alléchantes qui ont aussi conduit le Nigerian Dangote Cement
à sortir des frontières de son pays natal. Une solution qui permet de répondre à la hausse de la
demande sur le marché tout en conciliant la fierté nationale, celle de voir le continent africain
produire ses propres cimentiers.
Dangote Cement est un potentiel futur géant du secteur avec une capacité de production qui est
desormais vertigineuse : 34 millions de tonnes.
Et ce n'est qu'un début : en 2020, Dangote Cement espère pouvoir produire 100 millions de
tonnes par an.
L'industrie cimentière voit de nouveaux mastodontes émerger qui viennent concurrencer les
multinationales européennes déjà bien implantées sur le marché. Pour gagner des parts de
marché, la capacité à innover dans la consommation énergétique nécessaire à la production
sera clé. Cette industrie énergivore devra adapter les combustibles choisis en favorisant
l'utilisation de déchets et combustibles secondaires. Une solution pour diminuer les coûts et
pouvoir supporter une pression sur les prix.
La stabilité du prix du ciment à faciliter la construction parce qu'auparavant le ciment coutait
entre 15 et 16 dollars en RDC mais pour l'instant le ciment est stable à environ 10 dollars le sac.
Ceci facilite la construction des maisons.
Le marché de Kinshasa semble à lui seul être incapable d‟absorber du ciment destiné à la
construction d'un projet de barrage, potentiellement le plus grand d‟Afrique.
Les grandes cimenteries qui se sont installées avec la capacité qui a été la leur, l‟ont fait
simplement parce qu'il y avait un grand projet qui s'annonçait, celui d'lnga.
Les économistes assurent que les ménages n'ont été qu'une solution de repli.
La construction d'lnga aurait été un centre de consommation énorme comme nous n'avions pas
eu. Et donc c'était très intelligent de la part de ces sociétés de pouvoir s'installer et de pouvoir
être en mesure de fournir localement ces produits. Quoi qu'il en soit la relance des chantiers de
construction de maisons familiales, en plus de multiplier le nombre de propriétaires a aussi
l'avantage de résorber le chômage endémique dans la capitale congolaise.
Avec ses plus de 15 millions d'habitants, Kinshasa est l'une des plus importantes mégalopoles
d‟Afrique ... Même s'ils se félicitent de la multiplication des propriétaires, les urbanistes
craignent qu'un ciment aussi abordable débouche sur le phénomène d‟auto- construction sans
infrastructure.
Avant 2017, le Congo (RDC) disposait de 3 cimenteries avec une production annuelle prévue
de 50 000 tonnes, 100 000 tonnes et 450 000 tonnes respectivement. Avec l‟amélioration de la
situation économique et le développement de l‟industrie de la construction, les prix du marché
du ciment sont plus élevés et des interruptions d‟approvisionnement se sont produites de temps
en temps. Pour diverses raisons, la production de ciment en 2015 n‟était que de 398 000
tonnes. Une grande quantité de ciment devait être importée chaque année pour répondre à la
demande du marché.
Tableau n° 113: Production de ciment au Congo (RDC) Unité : dix mille tonnes
Année 2014 2015 2016 2017 2018
Volume de production 32.92 39.87 25.32 89.95 53.07
Les prix du ciment au Congo (RDC) sont en fait un système à double voie, qui est divisé en prix
national prévu et prix de marché. En raison de la grave pénurie de ciment, en particulier
maintenant que le Congo (RDC) est en période de construction d‟infrastructures, la demande de
ciment a considérablement augmenté. Le prix national prévu est d‟environ 250 USD / tonne,
mais il est difficile pour les entreprises ordinaires de l‟acheter. Même s‟il est acheté, la quantité
est très limitée et ne peut pas répondre à la demande normale.
Le prix du marché du ciment est actuellement d‟environ 150 USD / t dans la région de
Kinshasa, alors qu‟il atteint 180 USD / t dans la province du Katanga. Le Congo (RDC) avait
initialement interdit l‟importation de ciment, mais en raison d‟une grave pénurie de ciment, le
gouvernement a dû libéraliser partiellement les importations de ciment, mais le ciment importé
utilisé pour les ventes sur le marché et les projets commerciaux généraux était encore soumis à
des restrictions de prix nationales.
Le groupe PPC d‟Afrique du Sud a coopéré avec le groupe local Barnet pour construire une
ligne de production de clinker de 3000 t / j dans la région de Kimpese. Le site se situe à 8 km au
nord de la route nationale n ° 1 et à 14 km de Kimpese. La mine est à 5 km de la zone d‟usine.
Le projet a été remis au maître d‟ouvrage pour la production par l‟entrepreneur Sinoma
Overseas Engineering Co., Ltd.le 22 juin 2017.
Le projet CILU de Heidelberg Cement Group au Congo (RDC) entrepris par Tianjin Cement
Design Institute sous CNBM Group a également été mis en production en juillet 2017.
En outre, le 22 décembre 2018, Sinoma Overseas et INTERLACS SA, une filiale du groupe
RDC TAVERNE, ont signé avec succès un contrat EPC pour la ligne de production de ciment
Cabimba 3500T/J. Le projet se situe à Kabimba dans la province de Tankonika à l‟est de la
RDC. Le contrat est encours d‟exécution. Le 11 mai 2020, Tianjin Cement Industry Design and
Research Institute Co., Ltd.et MELCI ENGINEERS SARL ont signé le « Marché de EPC de la
cimenterie MULONGA à production annuelle de 100 million de tonne et ses annexes », le projet
se situe dans la ville de Lubudi de la province du Lualaba en République Démocratique du
Congo (RDC), ce contrat n‟est pas encore en exécution.
Depuis des années, la situation politique au Congo (RDC) est toujours instable et troublée,
associée à des erreurs politiques et des sanctions occidentales, l‟économie nationale a connu
une croissance négative depuis des années consécutives et le taux d‟inflation a atteint nombre
à quatre chiffres. Depuis l‟année 2001 et que le gouvernement de transition provisoire a été
formé en 2003, le Congo (RDC) a considérablement ajusté ses politiques économiques, mis en
place un système d‟économie de marché, assoupli les contrôles économiques et renforcé la
coopération avec les institutions financières internationales, la situation macroéconomique s‟est
progressivement améliorée. Depuis plusieurs années qui ont suivi, le gouvernement congolais
(RDC) a continué de mener une politique économique prudente, initié et continué de
promouvoir le plan de reconstruction nationale, et la macroéconomie continue de maintenir la
croissance de la reprise. En janvier 2019, le Congo (RDC) a achevé l‟élection présidentielle,
réalisant le premier changement de régime pacifique dans l‟histoire. L‟environnement politique
est relativement stable et l‟environnement d‟investissement a été préliminairement amélioré.
Le Congo (RDC) met en œuvre une économie de marché libre et le gouvernement a moins
d‟interférence dans les activités des entreprises, les contrôles de devise sont relativement
lâches. L‟USD est librement convertible avec la monnaie nationale du Congo (RDC), et peut
circuler directement sur le marché.
Les réserves de devise sont de 1,405 milliard d‟USD (soit les devises utilisées pour l‟importation
pendant 5,8 semaines). Affectée par les fluctuations du marché international des matières
premières, la croissance économique s‟est ralentie en 2016-2017 et a repris en 2018.
Les indicateurs macroéconomiques spécifiques sont les suivants :
Congo, qui se situe au deuxième rang, les Pays-Bas ont investi 12 millions de dollars
américains au Congo, qui se situe au troisième rang et les États-Unis se situent au huitième
rang avec 2,5 millions de dollars américains d‟investissement.
Selon le Rapport sur l‟investissement dans le monde de l‟année 2019 publié par la Conférence
des Nations Unies sur le commerce et le développement, en 2018, le Congo (RDC) absorbait
1,494 milliard de dollars de capitaux étrangers ; à la fin de 2018, le Congo (RDC) avait absorbé
24,021 milliards de dollars de capitaux étrangers.
En avril 2015, le Congo (RDC) a été inclus dans la liste d‟aide de l‟Initiative en faveur des pays
pauvres très endettés annoncée par le FMI et la Banque mondiale. Pendant la durée 2011 à
2015, le Congo (RDC) a reçu en moyenne environ 1,795 milliard de dollars américains d‟aide
internationale chaque année, dont 1,2 milliard de dollars américains en 2015. Dans l‟ensemble,
les cinq principaux bailleurs de fonds qui ont fourni une aide au Congo (RDC) au cours des cinq
dernières années sont la Banque mondiale, le Royaume-Uni, l‟Union européenne, la Belgique
et la Banque africaine de développement. Les principaux domaines couverts par l‟aide
étrangère en 2015 : les soins de santé (249,94 millions de dollars), les transports (118,61
millions de dollars), la construction de la bonne gouvernance et la société civile (187,2 millions
de dollars), l‟énergie (101,43 millions de dollars) et l‟aide humanitaire (93,93 millions de dollars).
En outre, l‟Agence japonaise de coopération internationale est également plus active dans son
assistance au Congo (Kinshasa).
Cependant, les fonds nécessaires pour le plan ci-dessus sont énormes et il y a encore des
incertitudes sur la façon de le mettre en œuvre. Le Congo (RDC) encourage les investisseurs
étrangers à participer à l‟investissement d‟infrastructure susmentionné et peut adopter un
L‟accord commercial entre les 2 sociétés Manufacturing et quarrying est héréditaire parce que
toutes deux appartenant à la même Société mère PPC DRC Holding.
(a) Les documents (sur l'industrie non-ferreuse) publics par I' Association de l'industrie Non-
ferreuse de la Chine en Octobre 2017.
(1) Le Quota budgétaire des travaux d'abatage minier ;
(1) Le salaire des travailleurs de -la construction le salaire des travailleurs de la construction est
de 25 $par jour ;
(2) Le prix de l'équipement calcule au prix actuel du fabricant, du devis, de· la demande ;
(3) Le frais divers de transport d'équipèrent calcules à 30% du prix d'origine d'équipement ;
(4) Le prix des matériaux : acier 1300 dollars US/t, ciment (325) 200 dollars l:JS/t, ciment (425-)
220-dollars US/t, bois 225 dollars US/m3, pierres concassées 65 dollars US/m3, sable 65
dollars US/m3, la partie insuffisante est calculée selon l‟information sur les couts de
construction de Beijing de 2016-2021, en plus des couts de transport et le tarif des matériaux,
(1) Le Quota des couts des travaux-de la sécurité du projet, quota des autres dépenses de la
construction des travaux de l'industrie des métaux non-ferreux promulgué par I' Association de
l'industrie des Métaux Non-ferreux de la' Chine en octobre 2017 ;
(2) Les informations techniques pertinentes fournies par le constructeur :
(3) En raison de l‟impact relativement important des couts de transport sur l'investissement et
de la situation économique instable, les frais de préparation du projet sont basés sur 15% de la
somme des couts de la première partie et de la seconde partie.
(4) Taux de change : 1 dollar américain = 6,3 yuans.
(5) Les équipements d'importation et d'exportation sont calculés en franchise de droits.
Résultat d‟estimation
Selon le cout de production réel des entreprises locales, le cout du minerai minier à ciel ouvert
est de 3,0 USD/t (y compris le fret), le cout du dynamitage des stériles est de 2,8 USD/t, le prix
d‟électricité est de 0,15 USD/Kwh, le cout est de 0,5 USD/t, comme indiqué dans le tableau
119.
4 Transport 2.466.618
Sous-total
Taxes et droit à la production - Droit superficiel
- Rédevance
annuelle
- Taxes
superficielles
- Taxes de
pollution des
établissements
classes de
categories A
- Taxes
rémunératoires
annuelles
Sous-total taxes et droit 2.466.618
Totales charges variables 35.036.120
Transports consommés
Designation prix USD Quantité Mensuel (USD) Annuel
Billets avions 12OO 20 288.000
Frets aériens 1.700 10 204.000
Fret routier 1.300 10 156.000
Fret fluvial 800 5 48.000
Total 696.000
Autres services consommés
Designation Prix USD Quantité Mensuel (USD) Annuel (USD)
Pieces de rechanges 20.000
Fournitures 5.000
Nourritures 5.000
Total 360.000
Chiffre d'affaires
Le Chiffre d‟affaire est basé sur le prix du ciment à l'usine de 120dollars américains/tonne.
(2) T\/A : Les produits du projet sont tous exonèrés de la TVA ;
(3) Taxe de vente et supplement : La redevance est nulle ;
Calcul de la VAN
VAN 1.468.709.635.162
Calcul du TRI
La constitution d'un nouveau projet respecte la dynamique ci-après constituée de quatre phases
de développement.
7. 3.1.1. La phase d'estimation du potentiel exploitable
• Une étude préliminaire rapide fondée sur des données disponibles qui permettent
l‟établissement des objectifs résumes dans un modèle économique qui rapproche la réalité
définitive de ± 60 % de certitude ;
• Une étude de préfaisabilité ou avant-projet, dont le but est de déterminer le périmètre du
projet, ce qui sera inclus dans les objectifs du projet et ce qui ne ·sera pas, la faisabilité du
projet, si les bénéfices attendus seront bien conformes aux espérances, cette étude de
préfaisabilité rapproche la réalité définitive d‟environ 70 % de certitude.
A ces deux premiers stades on détermine de manière grossière le retour sur l'investissement
attendu. On cherche en particulier à savoir si l'on peut mobiliser les ressources nécessaires et
les fonds nécessaires. On ne passe à l„étape suivante que si celle-ci est concluante, dans le
cas contraire, le projet s'arrête là. La société réunit des capitaux sur le projet à constituer pour
réaliser le bénéfice escompté en conduisant le projet à sa réalisation avec un minimum possible
de risquer sur investissement.
C‟est la phase de mise en place des financements pour la construction des installations
industrielles définies par l'étude de faisabilité. Hie démarre, en principe, par une période de six
mois environ de recherche du financement.
La phase de développement proprement dite dure entre six mois et deux années salon
l'importance des constructions à faire. Elle devrait se terminer par la réception technique des
infrastructures réalisées et par la fin de la période des tests de mise au point.
La phase de conduite de montage du projet applique l'étude de faisabilité avec quelques
corrections liées aux a leas et imprévus, elle tente .de rapprocher la réalité définitive à ± 90 de
certitude : c'est la réalisation du montage des installations et leur démarrage en première
production.
C'est la phase de production proprement dite : la phase de production n'est jamais parfaite, elle
tente elle aussi de rapprocher la réalité définitive pendant une bonne période (une année) de
sorte à partir de ± 90 % de certitude et atteindre la conformité à 100% : c‟est l‟atteinte des
objectifs.
Ce nouveau projet est sous le régime du Nouveau Code Minier en vigueur.
Cette option offre des avantages certains au Gouvernement, en ·termes de revenu
correspondant aux obligations fiscales du projet vis-à-vis de la République Démocratique du
Congo : taxes de reboisement, impôt professionnel sur les Bénéfices, royalties pour le
Gouvernement, droit d‟importation.
La société a pris en compte des phases de développement d'un projet minier.
Planning de l'implantation
Le modèle économique fait référence aux études menées, ii est question de respect du cash-
flow en termes de différentes valeurs résumées ci-après :
• Réserves ;
• Productions attendues ;
• Recettes ;
• Dépenses ;
+ CAPEX : capital expendenture (IVT, fonds de roulement et financement supplémentaires} :
+ OPEX : couts opératoires et autres.
• L'énergie. ·
Apres l'entrée en production commerciale, le régime fiscal applicable est un régime de taxation
de 30 % du Chiffre d'affaires.
• Cash-flow brut :
Cet exercice s‟accompagne de l'analyse détaillée de l‟étude proprement dite. Il met l‟accent sur
une évaluation avec principalement les ratios financiers suivants :
A ce critère, il faut adjoindre la notion de VAN car ce n'est là le classement par taux de
rentabilité interne qui conduit à la maximisation de revenu, mais le classement par, les
bénéfices actualisés :
B=- 1+ I~ at /(1+iJt
Ou i est le taux d'actualisation de l'économie considérée...
(TRI) est le taux qui rend B (VAN) = 0
Ainsi le scénario qui génèrera le B le plus élevé pour un même i est celui a choisir, bien que son
r soit inferieur a l'autre. En fait, le problème de la société est de tirer le maximum de bénéfices
des capitaux disponibles engageables,
Le projet a été analysé sur une période de production de l0ans. Cette étude est basée sur une
production moyenne de 1800 tonnes de clinkers par jour au tour de 500.000tonnes l‟an de
ciment.
Le commissionning est fait en début de la deuxième année. L'usine de Traitement de pierre à
calcaire est totalement en production et sa capacité nominale et à plein régime de 500.000
tonnes /an:
traiter 2000 tonnes des clinkers. Le prix de vente moyen de référence sur 10 ans et plus est
stabilisé à 120USD/t.
7.3.1.5. Prévision annuelle des trésoriers pour l’ensemble de la durée de vie du projet
Tableau n°126: Prévision annuelle des tresoreries
Année de production Production en tonne de ciment Vente de ciment en USD
1e année 500.000 60.000.000
2e année 500.000 60.000.000
3e année 500.000 60.000.000
4e année 500.000 60.000.000
5e année 500.000 60.000.000
6e année 500.000 60.000.000
7e année 500.000 60.000.000
8e année 500.000 60.000.000
9e année 500.000 60.000.000
10e année 500.000 60.000.000
Conformèrent aux dispositions de Loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et Complétant la Loi
n° 007 /2002 du 11 juillet 2002 portant Code minier », les Décret N°038/2003 du 26 mars 2003
portant Règlement Minier tel que complète par le Décret N°018/024 du 08 juin 2018 et les
mesures d'encadrements, il est prévue des taxes, impôts, royalties et autres prélevèrent publics
ou recettes dérivées du Projet ci- après :
'
Frais administratif,
L'lmpot professionnel sur les rémunérations (Article 244 du Code Minier en vigueur);
Taxe à l'implantation;
Impôt de superficie des-concessions minières cfr 238 du Code Minier en vigueur : Droit
superficiaire (article 396 RM).
Redevance annuelle (le taux de 0% pour les matériaux de constructions).
Capitaux permanents 155 017 018 082 155 749 439 101 178 460 073 160 257 687 882 151
Actifs immobilises 112 355 751159 125 955 195 946 138 903 036 214 153 676 064 596
Fond de roulement 42 661 266 923 29 794 243 155 39 557 036 946. 104 011 817 555
Les lignes qui suivent donnent l'analyse sur le Flux net de trésorerie et lapreuve de capacité de
financement.
∑ qt / ( 1+I ) I = 80.967.6054,2
Tableau n° 130: Calcul de VAN
Valeur résiduelle
Recuperation de ----
fonds de roulement
Total ressources 20.666.966,2 18.748.546,4 13.424.062 44.310.426,4 60.000.000 60.000.000 60.000.000
2. .Emplois
Invesstissement 20.666.966,2 18.748.546,4 13.424.062 26.848.124,1 ---- ---- ----
Tableau 131 b:
DESIGNATION 2023 2024 2025 2026 2027 2029 2030
1. Ressources
Capitaux propres ---- ---- ----
Principal
14.142.600 ----
Dividends
Total emplois 14.142.600 60.000.000 4.135.117 60.000.000 60.000.000 60.000.000 102.059.241
Solde annuel R/E +45.857.400 60.000.000 55.864.883 60.000.000 60.000.000 60.000.000 102.059.241
Solde cumule +183.429.600 +243.429.600 +299.294.483 +359.294.483 +479.294.483 +479.294.483 +581.353.724
Les valeurs ou calculs des taxes, impôts, royalties et autres prélevèrent publics ou recettes dérivées
du projet.
o Calcul de la redevance Minière :
Taxes de pollution des établissements classés de catégories A.
Conformément à l'ordonnance n°13/003 du 23 février 2011 est déclaré à 20.000USD;
Taxe rémunératoire annuelle en fonction de l'équipement est declaré à 10.000 USD.
49, 03 % de l'investissement total du projet utilise des prêts bancaires et des prêts bancaires
de 48.500 milliers de dollars pour l'investissement dans la construction.
La société PPC Barnet DRC QUARRYING S.A controle toujours une part importante des
réserves des calcaires de la RDC. Elle detient un périmètre couvert par une Autorisation
d‟Exploitation de carrière Permanente et un important capital industriel.
Avec l'effondrement de la production industrielle et les changernents dans l'environnement
reglementaire du secteur, la société a pu developper des partenarlats avec des entreprises
privées congolaises et internationales, pour l‟exploration.
L‟apport de la société par le biais de ce projet dans le trésor public de la RDC en termes des
Impots et autres taxes ; est un revenu non négligeable dans le cadre macroéconomique par
contre dans le cadre microéconomique un plan de developpement de developpement durable a
été négocié avec les populations affectées directement par le projet qui sera soutenu par un
cahier des charges.
a. Plan de Développement Durable
Le développement durable est défini comme étant un développement qui répond aux besoins
des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures de répondre
aux leurs. Ce problème consiste donc à s‟assurer que le projet est durable, c‟est-à- dire que le
développement né d‟un projet minier ou de carrières se poursuivra même après l‟épuisement de
cette ressource. C‟est un problème complexe et de longue haleine dans le cadre duquel la
dimension sociale ou humaine du développement durable prend une importance capitale. Il
nécessite de composer avec le fait que toute richesse minérale finira par s‟épuiser, mais que le
développement généré par cette richesse peut et devrait se poursuivre afin que les générations
futures puissent répondre à leurs besoins.
A cet effet, nous envisageons plutôt un encadrement soutenu des rencontres autonomes
locales des populations concernées, pour pousser l‟espace communautaire vers un
développement dont il sera lui- même l‟acteur principal.
Cet encadrement devra se traduire d‟abord, par l‟implication du Projet dans les activités socio-
économico-culturelles locales qu‟il renforcera au lieu de les détruire ; il devra ensuite s‟atteler à
améliorer l‟habitat et son environnement. Ce qui aura pour effet de susciter l‟élévation du
niveau de vie moyen des communautés et de fixer les populations en leur milieu rural, dans
une perspective de développement équilibré entre Kinshasa et sa région économique
périurbaine.
Le plan de développement à proposer devra pour rester réellement durable, associer tous les
paysans à la définition de leurs problèmes, au choix des solutions alors maîtrisées et, par-
dessus tout, assurer la répétitivité des actions mises en œuvre.
Pour répondre aux desiderata ainsi exprimés par les communautés à côté desquelles le projet
devra désormais vivre, la société PPC BARNET DRC QUARRYING SA a conçu et met en place
un plan de développement comprenant trois volets principaux :
- Promotion des cultures et de toute autre activité de production agricole comme
l‟élevage, la pisciculture ;
- Amélioration de l‟habitat et de son environnement,
- Animation et vulgarisation pour soutenir la production et l‟activité sociale.
Tel qu‟expliqué plus haut, la société PPC BARNET DRC QUARRYING SA entend exécuter
son programme de développement durable de la contrée avec l‟adhésion de toutes les
communautés locales du voisinage du périmètre d‟exploitation.
Les populations seront soutenues pour s‟organiser en Likelemba et ONGD qui, à leur tour,
trouveront des financements d‟une certaine hauteur, notamment par l‟épargne et le produit
agricole promu par le Projet.
Pour sa part, le Projet interviendra sur fonds propres, pour animer, concevoir, motiver, former,
vulgariser et encadrer d‟une façon soutenue le plan à mettre en œuvre, avec l‟appui des ONG
de développement et des autorités politico-administratives locales, à travers une structure de
promotion sociale à créer.
En attendant la mise en place d‟un programme détaillé prenant en compte le plan d‟intervention
ainsi conçu, il a été convenu d‟un plan de développement adapté à cette première période de
démarrage de l‟activité d‟exploitation.
Le projet PPC BARNET DRC QUARRYING SA par ses activités d‟exploitation du calcaire
affectera en grande partie la population des villages environnants.
L‟activité principale de la population étant l‟agriculture, suivi de la pèche et de l‟élevage.
Conformément à l‟article 127 du titre VII, Annexe VIII du Règlement Minier, le plan de gestion
environnementale et sociale doit présenter des indications sur les principaux projets de
développement devant faire l‟objet de négociations pour la signature du cahier des charges de
responsabilité sociétale.
A cet effet, la population a émis quelques préoccupations et présenté un pannel des projets
dont les plus importants sont listés et amendés par la société selon le tableau suivant.
La phase de travail du présent projet comprend l'étude de faisabilité de la mise en place d'une
nouvelle ligne de production, la conception des plans de construction, l'acquisition de
l'équipement, l'exécution des travaux et la mise en service et d'autres.
Son champ d'activité comprend: · I'extension de la carrière, la préparation des matières
premières, les travaux principaux de production du clinker et des ciments, l'alimentation
électrique dans la zone minière, I „approvisionnement en eau et en électrique, les routes de
transport, les instruments d‟automatisation, les installations de réparation, la télécommunication,
les deux parties principales des installations: la production publique et accessoires et les
·installations de vie, soit toutes les travaux de construction dans le gisement de Malanga. Les
travaux en dehors de la frontière, tels que l'alimentation en électricité externe, la sous-station
général et la télécommunication doivent être synchronisés.
de suite. Cette conception prépare le calendrier d‟exécution du projet en fonction des exigences
propriétaire et des conditions spécifiques du projet.
Avant la construction du projet, l'étude du projet devrait être réalisée en premier lieu, et les
travaux de terrassement tels que l'électricité, l'eau, la communication et le nivellement du site
devraient être achevés pour créer les conditions nécessaires à la construction du projet:
Pour les équipements de grande taille et avec un cycle de fabrication long, tels que broyeurs
semi - autogènes, broyeurs a billes, excavatrices, concasseurs, camions a benne basculante, et
d'autres, la priorité doit-être accordée à l'achat immédiatement après l'approbation de la
demande du projet afin de gagner du temps nécessaire pour la fabrication d'équipement et son
transport. Des appels d'offres pour d'autres équipements devraient également être effectues en
temps opportun afin que les fabricants d'équipement puissent coopérer activement avec le
concepteur et fournir des informations détaillées sur l'équipement pour éviter d'affecter la
progression de la conception des dessins de construction.
Les travaux civils et l'installation d'ateliers de préparation de matières premières pour meulage
et pieux intermédiaires avec longue période de construction, ainsi que le génie civil et
installation d'ateliers cuisson et d'autres. II faut pousser l'opération en parallèle, s'avancer
régulièrement et terminer les taches de construction comme prévu,
En résume, la conception, l'achat d'approvisionnement, la mise en chantier et d'autres travaux
dans la phase de construction du projet doivent être non seulement connectes et
rationnellement recoupes, mais aussi scientifiquement alloues et planifies pour assurer le
progrès de la construction et la bonne exécution du projet.
Une fois l'installation et la mise en service terminées, le plan d'essai est complet conformément
à la réglementation, et la machine unique à charge vide ainsi que l'essai déliaison sont
effectués. II faut corriger et résoudre correctement les problèmes exposes, éliminer les défauts
et assurer le succès de l'essai démise en service et l'alimentation.
Je considère les différents échantillons des mineraux de calcaire, argile, sable et charbon (
combustible ) comme répondant au traitement minérallurgique et métallurgique (thermique)
proposé, car il a été démontré que les échantillons représentant la gamme d'alimentation
attendue du four de calcination du clinker peuvent être traités pour produire du ciment portland
Artificiel de bonne qualité.
La teneur en place (teneur estimée de la volée) doit être supérieure à la teneur de coupure.
A partir des contraintes qui seront déduites et de l'état des différentes tailles de la
carriere et de l‟usine à un moment donné, il s'agira ensuite de rechercher une planification
sur une période commençant au jour en cours.
Cette recherche devra prendre en compte la troisième difficulté (le remblayage), qu'elle ne va
plus gérer en terme de contrainte exprimée par l'exploitant mais comme un moyen de préférer
une planification à une autre suivant qu'elle risque ou non de conduire plus facilement à une
situation de blocage (impossibilité de réaliser la production pendant une ou plusieurs journées).
Je voudrais confirmer ici qu'une EIES et un PGEP ont été préparés et déposés au Cadastre
minier, prouvant que le projet sera réalisé dans le respect de l'environnement.
L'extension du Projet apportera des avantages socio-économiques significatifs au profit des
populations locales. Les revenus que les impôts et taxes vont générer sur toute la durée de
vie du projet sont très considérables comme démontrés.
La société PPC Barnet DRC Quarrying Sarl s'engage à mettre en place un programme en vue
de l'amélioration des opportunités d'emploi et de développement d'entreprises locales par le
développement des compétences, par des initiatives de renforcement des capacités et par
les possibilités de la chaîne d'approvisionnement. Ce programme intégrera également
l'amélioration à long terme des services sociaux et des infrastructures à la suite des emplois
et des initiatives de développement mis en place.
Le Projet versera chaque année 1.688.700 US$ de salaires, et dans le but d'éviter des
tensions sociales dans la population locale, le projet prévoit la création d'un fichier des
chercheurs d'emploi reprenant les coordonnées, les qualifications et les aptitudes de
chacun.
Ce fichier permettra de privilégier les compétences locales dans les recrutements. Les
emplois non qualifiés seront prioritairement offerts à la population locale.
8.2. Conclusion
Au terme de cette étude, il ressort clairement que la production de calcaire de la société PPC
Barnet Quarrying SA est financièrement et économiquement rentable. Cette société mène une
activité viable qui offre des perspectives très profitable pour l‟Etat congolais, les communautés
locales qui l‟entourent ses employés ainsi que ses actionnaires.
L‟exploitation de Calcaire telle qu‟organisée par PPC Barnet Quarrying SA est durable et son
impact sur l‟environnement et les communautés locales sont gérés par des mesures efficaces
cadrant avec les exigences légales en la matière en République Démocratique du Congo.
La présente étude de faisabilité révèle qu'il y a intérêt que PPC Barnet DRC QUARRYING S.A
sollicite le renouvellement de son AECP et qu'il doit financer une exploitation profitable en vue
de produire les clinkers indispensables tant à l'industrie minière qu'à la reconstruction du pays.
Le droit de carrières dont la PPC Barnet DRC QUARRYING S.A sollicite le renouvellement sont
adéquats pour mener à bien le Projet d'Exploitation ayant la fiabilité et d'autres paramètres du
droit des carrières conforte par la présence d'un gisement possédant une réserve de plus de
100Mt pour le calcaire à 97%.
Les infrastructures sont conçues de manière à répondre à de traitement des minerais en
fonction des teneurs étant donné que les nouveaux partenaires sont des cimentiers de longue
date.
L'EIES et PGES ont été élaborés dans le strict respect de !'annexe VIII du Réglèrent Minier en
vigueur au même moment que la présente Etude de faisabilité seront déposés ensemble.
8.3. Récommandations
Etant donné que la demande n‟est pas encore assez large, la capacité élevée des engins de la
carrière pèse lourd en amortissement sur le coût de production mais en même temps cette
capacité de trop offre une opportunité d‟affaire en fourniture de service de mine et grands
travaux aux autres acteurs du secteur minier et des grands travaux de la région. Nous
recommandons à la société d‟envisager cette possibilité.
Les réserves du gisement de calcaire Zamba sont suffisantes pour couvrir d‟autres marchés de
pierres de construction en dehors de la demande en matériaux de PPC Barnet Manufacturing
SA. Nous recommandons à la société d‟offrir aux autres entreprises de construction et
cimenterie la vente de calcaire pour s‟offrir davantage de revenu en dehors de son engagement
vis-à-vis de PPC Barnet Manufacturing SA.
L'échantillonnage a été réalisé lors du séjour de recherches que nous avons effectué dans le
périmètre couvert par l’AECP 7649. ...................................................................................135
3.2 Analyse, Sécurité et Indication du Laboratoire ..............................................................135
3.2.1 Préparation, analyse et sécurité des échantillons ......................................................135
3.3.1.14.1.1. Courbe contrainte-déformation ......................................................................191
3.3.1.14.1.2 Déformation de la section transversale ...........................................................191
3.3.1.14.1.3 Résistance à la compression des maçonneries et du béton ............................191
3.3.2.2 La Cuisson ou la clinkerisation ...............................................................................205
3.3.2.2.1 La cuisson et les phases de formation .................................................................205
Type de dépoussiéreur .............................................................................................................258
Emplacement .........................................................................................................................258
1 Filtre à manche en process .............................................................................................258
Séparateur dynamique..............................................................................................................258
Broyeur ciment .......................................................................................................................258
Refroidisseur ..........................................................................................................................258
Four .....................................................................................................................................258
3 Bag filtre .....................................................................................................................258
Différents points du process .......................................................................................................258
4 : 550 t/h. .....................................................................................................................261
5 5. Transport pneumatique vers l'atelier cuisson : 500 tonnes ....................................................261
6 Silo de clinker : 55 000 tonnes.(4) .....................................................................................261
7 4. Trois bouches Vrac de 150 t/h chacune ...........................................................................261
3.4.2.3. Le cheminement quantitatif des phases solides, liquides et gazeuses ........................................264
IV. EVALUATION DES RESULTATS DE RECHECHES ....................................................................270
4.1 Règles et Obligations générales sur les estimations des réserves minérales ...............270
4.1.1 Règles obligatoires applicables .................................................................................270
4.1.2 Responsabilité pour les estimations des réserves minérales .....................................270
4.1.3. Règle d'arrondissement de chiffre. ........................................................................271
4.2 Estimation des ressources minérales et des réserves minérales ..................................271
4.2.1 Mode de l’exploration ................................................................................................271
4.2.2 Résultats de l’estimation ............................................................................................272
4.2.2.1 Traitement des données .........................................................................................272
4.2.2.1.1 Base de Données ................................................................................................272
4.2.2.1.2 Méthodologie .......................................................................................................273
4.2.2.1.4 Modélisation Filaire ..............................................................................................276
4.2.2.1.5 Statistiques globales ............................................................................................281
4.2.2.1.5.1 Histogrammes ..................................................................................................282
4.2.2.1.5.2 Etude de corrélation ..........................................................................................288
4.2.2.1.5.3 Nuages de points ..............................................................................................291
4.2.2.1.5.4 Analyse des chèques ......................................................................................296
Tableau n° 37 : semi – quantification par la méthode de Rietveld des phases cristallines des
matières premières cimentier .................................................................................................. 185
Tableau n° 38: Synthèse des pertes de masse en thermogravimétrie entre 105 et 1000 °C pour
les matières premières de carrière de la cimenterie ................................................................ 187
Tableau n° 39 : Caractérisation chimique du ciment Portland produit au laboratoire et utilisé
dans le cadre des essais avancés (en pourcentage massique) .............................................. 189
Tableau n° 40 : Composition minéralogique du ciment portland produit au laboratoire selon les
formules de BOGUE (en pourcentage massique) ................................................................... 189
Tableau n° 41: La qualité typique du calcaire concassé consommé au niveau du broyeur ..... 194
Tableau n° 42 : Analyse granulométrique ............................................................................... 195
Tableau n° 43 : Les impuretés nuisibles les plus rencontrées (holcim, 2006) .................... 201
Tableau n° 44 : Matières premières sources des différents oxydes pour la fabrication du clinker
(Anjan, 2018) ......................................................................................................................... 201
Tableau n° 45: Abréviations des oxydes dans la notation cimentière ..................................... 202
Tableau n° 46 : Limites approximatives de la composition en oxyde du ciment "cru" ............. 203
Tableau n° 47 : Besoins en chaleur dans les fours à voie sèche et humide ............................ 204
Tableau n° 48 : Enthalpies standards des réactions de cuisson (H Taylor, 1997).............. 208
Tableau n° 49 : Les phases binaires dans le système Ca0-Al203 (Hewlett, 2004) . ........... 211
Tableau n° 50 : Composition chimique du clinker. (Rouessac And Rouessac, 1998) ....... 213
Tableau n° 51 : Les quatre phases principales, produits de cuisson dans le clinker ...... 214
Tableau n° 52 : La composition moyenne des phases de clinker de Taylor, basée sur une
large gamme d'analyses à la microsonde (masse en %) (Taylor, 1989) ......................... 219
Tableau n° 53 : Calendrier de production de calcaire de la mine ......................................... 230
Tableau n° 54: Chiffres de pré-production pour les sols de couverture et le calcaire............... 232
Tableau n° 55 : Production de calcaire et de morts-terrains au cours de la première année .. 234
Tableau n° 56 : Production de calcaire et de mort-terrain au cours de la deuxième année . 236
Tableau n° 57 : Chiffres de production au cours de la troisième année ............................... 238
Tableau n° 58 : Chiffres de production au cours de la quatrième année ............................. 240
Tableau n° 59 : Chiffres de production au cours de la cinquième année ............................. 242
Tableau n° 60 : Production de calcaire et de mort-terrain au cours des cinq premières année
................................................................................................................................................ 243
Tableau n° 61 : Production de calcaire et de mort-terrain de la sixième à la dixième année245
Tableau n° 62 : Production de calcaire et de mort-terrain au cours de dix première année . 245
Tableau n° 63 : Position des contours des fosses à la fin de la quinzième année ................ 246
Tableau n° 64 : Production de calcaire et de mort-terrain de la onzième à la quinzième année
................................................................................................................................................ 247
Tableau n° 65 : Production de calcaire et de mort-terrain au cours des quinze premières
années .................................................................................................................................... 247
Tableau n° 66 : Production de calcaire et de mort-terrain de la seizième à la vingtième année
................................................................................................................................................ 249
Tableau n° 100 : Détails des réserves de calcaire dans la catégorie PROBABLE (Code UNFC-
221) (en millions) ..................................................................................................................... 319
Tableau n° 101 : Détails des réserves de calcaire de la catégorie POSSIBLE (Code UNFC-333)
(en millions) ............................................................................................................................. 320
Tableau n° 102 : Paramètres opérationnels des équipements de forage ................................ 358
Tableau n° 103: Équipements de forage et compresseurs ................................................... 359
Tableau n° 104: Nombre d'équipements de chargement/excavation...................................... 359
Tableau n° 105 : Équipement de chargement/d'excavation .................................................. 360
Tableau n° 106 : Paramètres opérationnels des équipements de transport ............................. 360
Tableau n° 107 : Matériel de roulage et de transport ............................................................... 361
Tableau n° 108 : Comparaison des engins de terrassement lourds (HEMM) selon Plan Minier
(Novembre 2014) vis-à-vis du Plan Minier Révisé (septembre 2015).................................. 362
Tableau n° 109 : Matériel divers/auxiliaire ............................................................................... 363
Tableau n° 110 : Synthèse du Plan de Gestion Environnementale et sociale ......................... 367
Tableau n° 111: Ciment en 2014 classement des 18 plus grands producteurs Mondiaux ...... 395
Tableau n° 112 : Production de ciment au Congo (RDC) Unité : dix mille tonnes ................... 398
Tableau n° 113 : Principaux indicateurs de la macroéconomie de 2014-2018 de la République
démocratique du Congo .......................................................................................................... 400
Tableau n° 114 : Tableau d'analyse d'investissement selon la division de l'investissement .... 404
Tableau n° 115 : Tableau d‟analyse d‟Investissement selon la division de la spécialité .......... 404
Tableau n° 116: Investissements ............................................................................................ 405
Tableau n° 117 : Investissements ........................................................................................... 406
Tableau n° 118: Estimation des couts ..................................................................................... 407
Tableau n° 119 : depenses d‟exploitation ............................................................................... 409
Tableau n° 120 : Analyse financière bilan ............................................................................... 411
Tableau n° 121: Analyse financière bilan ................................................................................ 412
Tableau n° 122: Analyse financière compte résultat ............................................................... 413
Tableau n° 123 : flux de tresorerie .......................................................................................... 415
Tableau n° 124: analyse financière 2021 - 2025 ..................................................................... 417
Tableau n° 125: Prévision annuelle des tresoreries ................................................................ 424
Tableau n° 126: Taxes rémunératoires annuelles ................................................................... 425
Tableau n° 127: Flux net de trésorerie ..................................................................................... 426
Tableau n° 128: Calcul de VAN .............................................................................................. 426
Tableau n° 129 : Calcul de VAN ............................................................................................. 427
Tableau n° 130 a : tableau des ressources et emplois de fonds ............................................. 428
Tableau n° 131: De la provision pour la réhabilitation du site................................................. 430
Tableau n° 132: Taxe et impot ............................................................................................... 431
Tableau n° 133 : Projets potentiels pour la contribution au developppement communautaire 435
Figure 27 : Contact Amérique du Sud et Afrique avec indication du pont entre le craton de São
Francisco et le craton du Congo. [ALKMIM et al., 2006 ; PEDROSA et al., 2007]. ................... 98
Figure 28 : Carte de la province de haut Uélé/Source : carte produite avec le logiciel QGIS à
partir des shape files extraits du logiciel Healthmapper. ............................................................ 99
Figure 29 : Illustration schématique de la section E – W de la chaîne Ouest – Congoliènne
[TACK et al., 2001]. ................................................................................................................. 100
Figure 30 : Lithostratigraphie du Supergroupe de l'OUEST Congo, données géochronologiques
et âges (d'après Cahen, 1954; Lepersonne, 1974; Tack et al., 2001; Kadima et al., 2011)..... 101
Figure 31 : Colonne lithostratigraphique du bassin côtier (Kongo-Central).............................. 102
Figure 32 : Évolution des concentrations moyennes de CaO - 10 * MgO - SiO2 - Al2O3 - Fe2O3
à partir des échantillons de forage d'exploration 2009-2012 pour les sous-membres C3a1 à
C4a2 dans la région de Lukala. ............................................................................................... 103
Figure 33 : Profil général de la chaîne orogénique Araçuai / Ouest-Congo [Araçuai West-Congo
Orogeny : AWCO] et celui plus détaillé du segment congolais d‟après PEDROSA et al., [2007].
................................................................................................................................................ 105
Figure 34 : Dolérite altérée présentant un phénocristal de plagioclase baignant dans une
mésostase microlitique [Ech. MK17, Coordonnées : S 05.17060°/E 014.12971°/Alt. 439m]. . 106
Figure 35 : Figures sédimentaires d‟érosion « Sole Mark » [Affleurement Ntavu}. .................. 108
Figure 36 : Composition géochimique des échantillons MK2a, MK14 et MK21. ...................... 110
Figure 37 : Lithostratigraphie du massif de Kimbungu [330m – 515m] conçue à partir de la
position altitudinale des échantillons. ...................................................................................... 111
Figure 38 : Log stratigraphique de l‟Ouest Congolien du Kongo-Central. ................................ 112
Figure 39 : Carte géologique / feuille Banza-Ngungu S6/14 [Baudet et al., 2013]. .................. 113
Figure 40 : Extrait de la carte géologique/feuille Banza - Ngungu S6/14 [BAUDET et al., 2013
modifiée].................................................................................................................................. 115
Figure 41 : Un échantillon de la diamictite inférieure montrant des éléments grossiers dans une
matrice argilo-silteuse (a : vue macroscopique ; b : vue microscopique). (Ech.MK03/16_Source
Nzundu/ massif de Sansikwa) Coordonnées : S ..................................................................... 116
Figure 42 : Classification des sédiments détritiques [HAMBREY et GLASSER, 2003]............ 117
Figure 43 : Modèle sédimentaire de shale du massif de Kimbungu au Kongo-Central............ 118
Figure 44 : Plan de localisation des trous de forage ................................................................ 126
Figure n°45 : Appareillages de la « fluorescence X»............................................................... 138
Figure n°46 : Schéma de spectromètre à dispersion de longueur d'onde ............................... 138
Figure n°47 : photos d'appareillage de fabrication des lames minces (prises au laboratoire des
lames mince de la FSTG)........................................................................................................ 142
Figure n°48 : photographie des lames minces (Grossissement*loo) ...................................... 145
Figure n°49 : photographie des lames minces (Grossissement*loo) ..................................... 146
Figure n°50 : schéma de traitement des matériaux ................................................................. 150
Figure n°51: Refroidissement par trempe à l‟air ...................................................................... 171
Figure n°78 : Modèle montrant la position de la fosse en de première année ......................... 234
Figure n°79 : Position des contours des fosses après la deuxième année .......................... 235
Figure n°80 : Coupe montrant la position de la fosse en fin de deuxième année ................ 235
Figure n°81: Modèle montrant la position de la fosse en fin de deuxième année .............. 236
Figure n°82 : Position des contours des fosses après la troisième année ........................... 237
Figure n°83: Coupe montrant la position de la fosse en fin de troisième année ................. 237
Figure n°84 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la troisième année .......... 238
Figure n°85 : Position des contours des fosses après la quatrième année ......................... 239
Figure n°86 : Coupe montrant la position de la fosse à la fin de la quatrième année .......... 239
Figure n°87: Modèle montrant la position des fosses à la fin de la quatrième année......... 240
Figure n°88 : Contours des fosses après la cinquième année .............................................. 241
Figure n°89 : Coupe montrant la position de la fosse en fin de cinquieme annee ................... 241
Figure n°90 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la cinquième année.......... 242
Figure n°91 : Position des contours des fosses après la dixième année .............................. 244
Figure n°92 : Coupe montrant la position de la fosse à la fin de la dixième année ............... 244
Figure n°93 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la dixième année .............. 245
Figure n°94 : Coupe montrant la position de la fosse à la fin de la quinzième année ........... 246
Figure n°95 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la quinzième année .......... 247
Figure n°96 : Position des contours des fosses à la fin de la vingtième année .................... 248
Figure n°97 : Coupe montrant la position de la fosse à la fin de la vingtième année............ 249
Figure n°98 : Modèle montrant la position des fosses à la fin de la vingtième année ........... 249
Figure n°99 : Emplacement de la zone sélectionnée pour les décharges proposées ........... 254
Figure n°100 : Zone avec contours sélectionnés pour la décharge ...................................... 255
Figure n°101 : Modèle numérique de terrain de la zone sélectionnée pour décharge de
déchets ................................................................................................................................... 255
Figure n°102 : Phase de décharge ........................................................................................ 256
Figure n°103: Flow-sheet détaillé de la fabrication du ciment par voie sèche ......................... 263
Figure 104 : Carte de surface montrant les courbes de niveau à 2 m d'intervalle ................. 274
Figure 105 : Modèle Numérique de Terrain (MNT) ................................................................. 275
Figure 106 : Disposition des profils de section transversale .................................................... 276
Figure 107 : Vue tridimensionnelle des coupes transversales avec périmètres calcaires .... 277
Figure 108 : Modèle filaire de calcaire ................................................................................... 278
Figure 109 : Affichage des détails de l'exploration ................................................................. 280
Figure 110 : Distribution de fréquence des valeurs Al2O3 et Fe2O3 .................................... 288
Figure 112 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre CaO et SiO2 & CaO et
Al2O3 ...................................................................................................................................... 292
Figure 113 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre CaO et Fe2O3 & CaO et
TiO2 ........................................................................................................................................ 293
Figure 114 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre CaO et LOI & SiO2 et
Al2O3. ..................................................................................................................................... 294
Figure 114 : Diagrammes de dispersion montrant la relation entre SiO2 et Fe2O3 &
SiO2etTiO2 ............................................................................................................................. 295
Figure 115 : Diagramme de dispersion entre l'essai d'origine et de contrôle (SiO2).............. 296
Figure 116: Variogrammes des valeurs de CaO et SiO2....................................................... 303
Figure 117: Concept de sous-cellule de la modélisation par bloc .......................................... 305
Figure 118 : Modèle de bloc de calcaire avec mort-terrain sus-jacent .................................. 305
Figure 119 : Modèle de bloc tridimensionnel montrant la distribution des pentes .................. 308
Figure 120 : Plan de niveau à 305 mRL montrant la catégorisation des réserves ................... 321
Figure 121 : Schéma de la production de la carrière Zamba ................................................... 324
Figure n° 122 : Production mondiale de ciment par région ..................................................... 394
DOCUMENTS DE REFERENCE
(21) Le Reglement sur la gestion de. la securite des marchandises dangereuses chirniques,
decret 11° 591 du Conseil d'Etat, entr e en vigueur le ler decernbre 2011;
(22) L'Orientations ?Ur la mise en oauvre de la surveillance et de la gesticn des risques
majeurs, decret n° 56[2004] AJGXTZde I' Administration d'Etat de la securlte au travail et du
Bureau national de surveillance de la securlte dans les mines de charbon, le 21 avril 2004
(23) Le. ~eglement sur la prevention et le controle de la. _pneumoconiose, decret
11°105(1987} du Conseil d'Etat, entre en vigueur le 3 decernbre 1987;
(24) Le_s Regles general es pour la securite et la conception hvgienique des equipernents de
production (GB 5083~1999);
(25) Les Limites d'expositiori professionnetle pour !es facteurs nuisibles sur le lieu de travail
{GBZ2.1 ~ 2.2-200Jl;