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TABLE DE MATIERE.............................................................................................................. I
AVANT-PROPOS ...................................................................................................................VI
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1
I|Page
II.3.1. Division de minéralurgie........................................................................................ 12
II.3.2. Division hydro métallurgie .................................................................................... 16
II.3.3 Autres activités........................................................................................................ 27
CONCLUSION ........................................................................................................................ 27
II | P a g e
ABREVIATION ET ACRONYMES
- % : pourcentage
- g : gramme
- g/L : gramme par litre
- Dim : dimension
- Répart Cu : Répartition Cuivre
- Répart Co : Répartition Cobalt
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LISTE DE FIGURES
Figure 1 Vue aérienne du siège du département d'Études Métallurgiques (Google Maps, Avril
2022) ................................................................................................................................... 3
Figure 2 : Organigramme du département d'Études Métallurgiques (EMT, 2022) .................. 5
Figure 3 ; Flow-sheet de traitement hydrométallurgique des minerais (EMT, 2021) ............... 9
Figure 4 : Répartition du cuivre et du cobalt dans les différentes tranches granulométriques du
minerai de Kamwale ......................................................................................................... 15
Figure 5 : courbe de décantabilité d’une pulpe post lixiviation ............................................... 25
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LISTE DE TABLEAUX
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AVANT-PROPOS
Le présent travail s'inscrit dans le cadre des exigences académiques qui veulent à ce que tout
étudiant finaliste présente un rapport d’activités professionnelles sanctionnant la fin d’un cycle
d’études.
Ce travail n'est pas le fruit de nos propres efforts, mais c’est l’aboutissement de l’action de
plusieurs personnes qui ont apporté chacune une pierre pour sa réalisation. Ceci étant nous
adressons nos remerciements à ces personnes qui de loin ou de près ont eu à apporter leur
concours moral, financier et spirituel.
Tout d’abord à l’Eternel des armées et tout puissant, le seigneur notre Dieu, qui nous garde en
vie et qui nous a doté de ce merveilleux don. Ce dernier étant la capacité de le craindre et
d’affronter avec bravoure et sagesse les embuches rencontrées dans notre existence.
Nous remercions la générale des carrières et des mines (Gécamines) de nous avoir accepté dans
ses installations du département d’études métallurgiques (EMT), afin d’y effectuer notre stage,
et cela par le biais de ses agents qui malgré leurs multiples occupations ont accepté de nous
encadrer durant toute la période de notre stage. Nous citons singulièrement messieurs
MPANDE MUMBUNDA , SHIMBA, MALANJI, KASANGANA, MUTOMBO, Patrick
TSHIBANDA
Nos remerciements s'adressent également à toutes les autorités académiques ainsi qu'à tout le
corps professoral de la faculté polytechnique particulièrement ceux du département de chimie
industrielle pour la formation que nous leur devons.
Nous pensons aussi à nos collègues de promotion avec qui nous avons passé ce moment propice
à notre formation d’ingénieur dans les installations de EMT.
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INTRODUCTION
Une théorie sans pratique est comme un champ sans semence, c’est ainsi que nous avons choisi
le laboratoire d’études métallurgiques de la de la générale des carrières et des mines, GCM en
sigle dans le cadre d’un stage professionnelle pour notre formation en tant que candidate
ingénieur chimiste.
Ce stage a pour objectif d’approfondir par le stagiaire, les taches spécifiques d’un ingénieur
civil chimiste. En outre, ce stage forme le candidat ingénieur dans les milieux professionnels
de l’ingénieur, c’est-à-dire dans la recherche, dans les bureaux d’études, de contrôle et
d’expertises pour les problèmes liés à la production.
Notre période d’apprentissage s’est étendue du 15 novembre au 24 décembre 2021 dans les
installations de la générale des carrières et de mine dans son département d’étude
métallurgiques (EMT).
- La première qui consiste en une visite guidée de toute l’installation dans le but de
s’imprégner des connaissances des différentes opérations effectuées ;
- La seconde qui consiste en des essais au laboratoire hydro métallurgique et de
minéralurgique et une visite du concentrateur de Kambove et la section de lixiviation
en tas (Grand Heap)
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Chapitre I : PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT D’ÉTUDES
MÉTALLURGIQUES
I.1. Introduction
Nous avons passé un mois de stage au sein du département d’Études Métallurgiques. Dans ce
premier chapitre de rapport, nous présentons le département en donnant son secteur d’activité,
son organisation, sa genèse et son mode de fonctionnement.
I.2 Historique
La Générale des Carrières et des Mines, en abrégé « Gécamines » et en sigle « GCM », est une
entreprise publique de droit congolais à caractère commercial et industriel. Elle a constitué
pendant longtemps l’épine dorsale de l’économie congolaise grâce à sa capacité contributive
très importante.
L’Union Minière du Haut-Katanga (UMHK) fut un groupe industriel minier belge établi au
Katanga, dans l’actuelle République Démocratique du Congo. Elle fut fondée le 28 Octobre
1908 par la fusion entre une compagnie du roi Léopold II et Tanganyikan Concessions Ltd. (un
groupe britannique créé par Cecil Rhodes qui prospecta les minerais du Katanga à partir de
1899 et obtint des concessions en 1900) afin d’exploiter les richesses minérales de la région.
Elle fut propriété de la Société Générale de Belgique. La Générale des Carrières et des Mines
fut créée en 1967 pour remplacer l’Union Minière du Haut-Katanga. Actuellement, elle
exploite, dans l’ex province du Katanga, des gisements de Cuivre, de Cobalt et de Zinc situés
dans une concession d’une superficie de plus de 20000 km2 qui s’étend de l’Est à l’Ouest de
part et d’autre de l’axe industriel Lubumbashi (Groupe Sud) – Likasi (Groupe Centre) –
Kolwezi (Groupe Ouest). Dans sa configuration actuelle, la Générale des Carrières et des Mines
est une entreprise publique de transformation en une société commerciale dont l’état demeure
encore l’unique actionnaire.
En 1956, la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines), ex Union Minière du Haut-
Katanga (UMHK), a créé le département des Recherches et Expériences (RE). L’objectif était
de maintenir l’assaut concurrentiel de ses usines (hydrométallurgiques, pyrométallurgiques, ...).
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À sa création, le département des Recherches et Expériences (RE) était composé de trois
sections à savoir :
- concentration ;
- hydrométallurgie ;
- et pyrométallurgie.
Son mandat principal consistait à trouver les procédés les mieux adaptés à l’extraction des
métaux dans ses minerais et de perfectionner les procédés existant dans ses usines. Cette
structure a évolué pour devenir, en 1982, département d’Études Métallurgiques (EMT). Jusqu’à
nos jours, il est le bureau chargé d’études à caractère technique et économique dans les divers
domaines de la métallurgie au niveau de la Générale des Carrières et des Mines Gécamines).
I.3. Localisation
Figure 1 Vue aérienne du siège du département d'Études Métallurgiques (Google Maps, Avril 2022)
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I.4 Dépendance hiérarchique
Le département d’Études Métallurgiques dépend de la Direction de Planification, Recherche et
Développement, laquelle englobe tous les départements d’études de la Gécamines :
I.5 Mandat
Le département d’Études Métallurgiques (EMT) collabore à la définition des orientations sur
le développement métallurgique de la Générale des Carrières et des Mines. Il analyse les
problèmes ponctuels et fait des propositions de de solution d’amélioration concernant les
performances métallurgiques des usines et la rentabilité économique des procédés par la
conduite des différentes études en laboratoires et en usines pilotes. Ceci étant son mandat
principal, le département d’Études Métallurgiques (EMT), dans le long terme, se charge de :
Dans son mandat à court terme, le département d’Études Métallurgiques (EMT) est chargée de:
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- orienter les études sur les équipements à conduire par le département de Maintenance et
du matériel ;
- puis rechercher et étudier les méthodes et outils scientifiques et techniques pour
l’amélioration de la planification et la gestion des opérations métallurgiques et en
recommander l’adaptation.
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I.7 Divisions du department
De par la définition de son mandat, le département d’Études Métallurgiques (EMT) comprenait
six grandes divisions à savoir : la division Minéralurgie, la division Hydrométallurgie, la
division Pyrométallurgie, la division de Recherche Analytique, la division des Laboratoires et
la division des Méthodes, Contrôle et Développement.
Actuellement, le département d’Études Métallurgiques ne comprend que trois divisions qui sont
:
- la division Minéralurgie ;
- la division Hydrométallurgie ;
- et la division Pyrométallurgie.
I.8.1 Rôles
- étudier la concentration des minerais en traitement et ceux prévus à être alimentés aux
concentrateurs de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) ;
- étudier l’optimisation des flow-sheets, réactifs et coûts opératoires ;
- et proposer de nouveaux réactifs et procédés.
En utilisant un concasseur à mâchoire des mailles d’ouverture d’à peu près 19 cm, on obtient
sur une bande transporteuse des particules de la gamme comprise entre 4 et 6 mm qui sont
acheminées vers le broyeur humide.
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I.8.2.2 Broyage humide et tamisage
Un broyeur à boulet d’une capacité de 400 kg/h et dont la charge des corps broyant est de 300kg
est alimenté par des particules du moins quart pouce avec ajout de l’eau pour former une pulpe.
La granulométrie de sortie dépend du type de minerai (par exemple : 85% des passants sur un
tamis de 75 µm pour un minerai sulfuré à gangue siliceuse et 70% des passants lorsque le
minerai est à gangue dolomitique) ou de l’étude à venir. L’homogénéisation des échantillons
de minerai se fait par couche en même temps que les opérations de fragmentation. L’usine pilote
de Minéralurgie est équipée de plusieurs tamis.
I.8.2.3 Flottation
Selon les cas, les produits de fragmentation et classement dimensionnel peuvent passer par une
étape de flottation. Plusieurs conditionneurs et quelques bancs de flottation associés en série
permettent d’effectuer des opérations de concentration par flottation et de simuler plusieurs
concentrateurs existants au pays.
L’objectif de la section est d’assister les concentrateurs de la Générale des Carrières et des
Mines en menant des études sur la concentration des minerais et la mise en œuvre des méthodes
dépendant des propriétés physico-chimiques des minéraux. Cette section est dotée
d’équipements permettant les opérations suivantes :
L’échantillonnage est fait aux différents concentrateurs de la Générale des Carrières et des
Mines (Kamfundwa, etc.). Des composites (mélange entre plusieurs échantillons d’une même
mine) sont préparés par semaine.
- on admet au plus 25% des particules de +200 mesh pour les minerais oxydés à gangue
siliceuse ;
- pour les minerais oxydés à gangue dolomitique, on admet 30% des particules de +200
mesh ;
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- enfin pour les minerais sulfurés, on admet 15% des matières dont la dimension est +200
mesh.
I.8.3.2 Concentration
La pulpe ou la matière sèche reçue du broyage est traitée par une des trois méthodes de
concentration prévues au département d’Études Métallurgiques :
Des filtres spécifiques de laboratoires sont utilisés pour la séparation solide / liquide. Les
gâteaux sont ensuite étuvés.
- étudier les alimentations actuelles et à venir des usines et proposer un traitement adéquat
;
- analyser les méthodes de production des métaux ; étudier les projets de nouvelles
unités de production ;
- et optimiser les flow-sheets, les réactifs et les processus.
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Dans ces sections, les opérations unitaires hydrométallurgiques peuvent être réalisées selon le
schéma suivant :
Dans cette section, le but est de déterminer les caractéristiques des minerais ou concentrés et de
faire passer les éléments valorisables en solution. Elle est équipée des matériels pour effectuer
tout type de lixiviation. Après lixiviation, les solides et liquides sont séparés soit par
décantation, soit par filtration.
Quatre opérations différentes permettent de purifier les solutions avant de les amener à
l’électrolyse. Ces opérations sont :
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- l’extraction par solvant ;
- l’extraction par échange d’ions (résine) ;
- la précipitation
- et la cémentation. L’avantage de ces opérations est qu’on peut, simultanément, obtenir
une purification, une concentration, une extraction et un changement de matrice.
La section est équipée des matériels nécessaires pour effectuer ces opérations de purification
et concentration.
Les équipements dont est dotée cette section permettent de réaliser des essais d’électrolyse sur
différentes solutions.
- évaluer les procédés pour lesquels le laboratoire ne donne que des résultats parfaits ;
- évaluer l’aptitude d’un concentré dont la teneur interdit tout travail au laboratoire ;
- obtenir des données pour l’usine de traitement et pour le calcul économique.
I.9.3.1 Lixiviation
La lixiviation à l’usine pilote est configurée pour être faite dans des tank à un pH de prêt de 1
avec un pourcentage Solide / Liquide d’au moins 30%. La décantation se passe dans le même
tank de lixiviation. Puis la filtration des UF se passe dans des filtres pans.
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I.9.3.2 Purification
I.9.3.3 Électrolyse
Après extraction par solvant, l’extraction du métal brut se fait par électrolyse dans des cuves
électrolytiques contenant trois anodes et deux cathodes chacune.
Pour le traitement thermique des matériaux de manière à en modifier les performances ou les
caractéristiques physico-chimiques, le laboratoire est équipé de deux fours de fusion et de deux
fours de grillage. La fusion est faite dans des fours à arc de différents modèles dont le four
BARNES BIRLEC et le four AWAKA
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Chapitre II. ACTIVITES REALISEES PENDANT LE STAGE
II.1. Introduction
Après avoir effectué une visite dans les trois divisions du département d’études
métallurgiques qui est un bureau d’études de la société Gécamines qui s’occupe de la recherche,
l’analyse et le suivi des usines de cette société. Notre stage a été le plus marqué sur les travaux
pratiques effectué dans les laboratoires d’hydrométallurgie et de minéralurgie ainsi que deux
visites notamment au concentrateur de Kambove et à la section de lixiviation en tas
Au sein de cette division nous avons eu à faire les activités et/ou manipulations dont certaines
cadrent avec notre projet de fin de cycle de bachelier. Il s’agit de :
Préparation des échantillons
Caractérisation des échantillons
Analyse granulométrique
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II.3.1.1 Préparation des échantillons
Notons que ces minerais ont été réceptionné dans ce laboratoire et il s’agissait d’un minerai
indexé minerai de Kamwale.
un pan
tamis
Etuve
Sac porte échantillon,
a. Caractérisation minéralogique
La caractérisation minéralogique indicative a été faite par observation à la loupe binoculaire
afin d’identifier les minéraux ou phase minérales présent dans l’échantillon. De cette
observation, il a été identifié les minéraux suivants :
b. Caractérisation chimique
L’analyse chimique quant à elle permet d’identifier les éléments et/ou composés chimiques
présents dans l’échantillon. Pour ce faire, nous avons prélevé un petit échantillon représentatif
de l’ensemble (échantillon préparée en amont) que nous avons envoyé au laboratoire pour
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analyse par spectrométrique d’absorption atomique. Les résultats du laboratoire sont donnés au
tableau 1.
Les résultats du tableau 1 montrent qu’il s’agit d’un minerai riche en cuivre et en cobalt. Le fer
est aussi à une teneur appréciable alors que l’échantillon contient beaucoup de silice. Deux
𝐶𝑢
critères ont été utilisés pour caractériser la nature de la gangue : le rapport 𝐺 = 𝐶𝑎𝑂 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 et la
𝑠𝑜𝑙𝑢𝑏𝑙𝑒
𝐶𝑢 6,12
- 𝐺 = 𝐶𝑎𝑂 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 2,07 = 2,96 15
𝑠𝑜𝑙𝑢𝑏𝑙𝑒
Ces résultats conduisent à dire que le minerai étudié est à gangue dolomitique.
c. Analyse granulochimique
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Le tableau 2 et la figure 4 reprennent les résultats obtenus au cours de cette analyse.
Fractions Eléments
Dim Masse Masse cumulée Teneur Poids métal répartition
(mesh) (g) % (g) % Cuivre Cobalt Cuivre Cobalt Cuivre Cobalt
14 64,72 13,30 64,72 13,30 6,79 3,36 4,40 2,18 15,97 13,78
20 47,38 9,74 112,10 23,04 7,13 3,66 3,38 1,73 12,28 10,99
28 48,50 9,97 160,60 33,00 7,15 3,47 3,47 1,68 12,59 10,66
35 32,02 6,58 192,62 39,58 7,03 3,77 2,25 1,21 8,17 7,65
48 33,00 6,78 225,62 46,37 6,44 3,68 2,12 1,21 7,72 7,68
65 30,07 6,18 255,69 52,55 5,84 3,48 1,76 1,05 6,38 6,64
100 30,17 6,20 285,86 58,75 5,62 3,61 1,70 1,09 6,16 6,89
150 8,03 1,65 293,89 60,40 5,23 3,32 0,42 0,27 1,53 1,69
200 36,69 7,54 330,58 67,94 5,14 3,29 1,88 1,21 6,85 7,65
270 30,25 6,22 360,83 74,15 4,67 3,13 1,41 0,95 5,13 5,99
325 9,89 2,03 370,72 76,18 4,22 2,91 0,42 0,29 1,52 1,82
400 6,63 1,36 377,35 77,55 4,07 2,76 0,27 0,18 0,98 1,16
-400 109,26 22,45 486,61 100,00 3,71 2,51 4,05 2,75 14,72 17,40
TOTAL 486,61 100,00 27,52 15,79
20,00
18,00
Répartition Cuivre et Cobalt [%]
16,00
14,00
12,00
10,00
8,00 Repart Cu
6,00 Reaprt Co
4,00
2,00
0,00
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Il ressort du tableau 2 et de la figure 4 les commentaires suivants :
- L’analyse granulométrique révèle que plus de la moitié de notre minerai, soit 67,94% se
trouve à une granulométrie supérieure à 200 mesh et elle nous révèle que 22,45% se
trouve dans la fraction fine (-45 µm) ;
- L’analyse chimique quant à elle révèle les tranches supérieures sont les plus enrichie en
métaux valorisables cuivres et cobalt. Environ 77,65% de Cuivre et 73,63% de Cobalt
se répartissent dans les tranches supérieures à 200 mesh
Toutes ces informations montrent qu’on a une granulométrie grossière avec Les tranches
supérieures contenant beaucoup de cuivre et de cobalt. Il est donc nécessaire avec les exigences
granulométriques de la lixiviation de ramener par broyage (pulvérisateur), toutes les fractions
grossières à une dimension correspondant à environ 80 % de passants sur un tamis de 200 μm.
Dans cette division hydro métallurgie nous avons fait des tests des lixiviations pour mettre en
solution le cuivre et le cobalt contenus dans le minerai de Kamwale suivis des opérations de
séparation solide liquide par filtration et celles de séchage.
L’essai de lixiviation a été réalisé dans le but de déterminer les caractéristiques hydro
métallurgiques données ci-dessous ainsi que leurs formules de calcul.
𝑃1 . 𝑇1 𝑃2 . 𝑇2
( 100 ) − ( 100 )
𝜂𝑆𝑜𝑙𝑢𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = ∗1
𝑃1 . 𝑇1
100
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Solubilisation du cuivre et du cobalt.
𝑃1 . 𝑇1 𝑃2 . 𝑇2
( 100 ) − ( 100 )
𝑆𝑜𝑙 = ∗ 1000
𝑃1
Avec :
Les essais de lixiviation préliminaires qui avaient pour objectif tout d’abord l’évaluation
de la quantité des métaux à solubiliser lors de la lixiviation acide non réductrice, ensuite
l’évaluation de la quantité de Cobalt (III) contenu dans ces minerais en milieux réducteur
Les essais de lixiviation d’optimisation de certains paramètres en vue d’améliorer les
rendements de lixiviation du cuivre et du cobalt en utilisation la méthode de Taguchi
dont le plan d’expérience, matrice orthogonale L16 (44) regroupant les paramètres et
leurs niveaux est donnée dans le tableau 3.
17 | P a g e
Tableau 3 : Plan de Taguchi pour les essais de lixiviation du minerai de Kamwale
- Prélever environ 800ml d'eau distillée dans un ballon jaugé à fond plat de 1 litre
- Ajouter 42 ml d'acide sulfurique à 98%
- Ramener la solution jusqu'au trait de jaugé par ajout d’eau distillée
- Homogénéiser la solution et transvaser dans un bécher de 2 L
- Peser 150g du minerai et alimenter progressivement dans ce bécher contenant
cette solution lixiviante de 50 g/l puis démarrer le chronomètre
- Lixivier pendant deux heures sous agitation mécanique
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- Filtrer la pulpe après lixiviation et laver le gâteau a l’eau distillée jusqu’à
l’obtention un filtrat incolore ;
- Le volume du filtrat est ajusté à 1 litre dans un ballon jaugé avec l’eau distillée,
le gâteau est séché à l’étuve a une température de 100°C pendant 24H puis pesé.
En milieu réducteur
Les essais en milieu réducteur ont été effectués de la manière suivante :
- Prélever environ 800ml d'eau distillée dans un ballon jaugé à fond plat
de 1 litre
- Ajouter 42 ml d'acide sulfurique à 98%
- Ramener la solution jusqu'au trait de jaugé par ajout d’eau distillée
- Homogénéiser la solution et transvaser dans un bécher de 2L
- Peser 150g du minerai et alimenter progressivement dans ce bécher contenant
cette solution lixiviante de 50 g/l
- Ajouter 12g de Fer dans ce bécher puis démarrer le chronomètre
- Lixivier pendant deux heures sous agitation mécanique
- Le volume du filtrat est ajusté à 1 litre dans un ballon jaugé avec l’eau distillée,
le gâteau est séché à l’étuve à une température de 100°C pendant 24H puis pesé.
- Prélever environ 800ml d'eau distillée dans un ballon jaugé à fond plat
de 1 litre
- Ajouter X ml d'acide sulfurique à 98%
- Ramener la solution jusqu'au trait de jaugé par ajout d’eau distillée
- Homogénéiser la solution et transvaser dans un bécher de 2L
- Peser Y g du minerai et alimenter progressivement dans ce bécher contenant cette
solution lixiviante de Z g/l
- Ajouter A g de Fer dans ce bécher puis démarrer le chronomètre
- Lixivier pendant deux heures sous agitation mécanique
19 | P a g e
- Filtrer la pulpe après lixiviation et laver le gâteau a l’eau distillée jusqu’à
l’obtention un filtrat incolore ;
Le volume du filtrat est ajusté à 1 litre dans un ballon jaugé avec l’eau distillée, le gâteau est
séché à l’étuve à une température de 100°C pendant 24H puis pesé.
c. Matériel utilisés :
- Pan ;
- Pompe à vide ;
- Eprouvette de 1000ml ;
- Ballon jaugé.
- un Buchner ;
- une étuve ;
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Tableau 4: caractéristiques hydro métallurgiques des essais préliminaires de lixiviation
CONDITIONS Teneur
Masse [g] gâteau Rendement [%] Solubilisation[kg/t]
Aliment Rejet %Cu %Co Cu Co Cu Co
Les résultats de lixiviation en milieu acide non réducteur du minerai de KAMWALE nous a
conduit à des rendements de solubilisation de 88,08% pour le cuivre et 46,64% pour le cobalt.
Les essais de lixiviation chimique en milieu acide et réducteur à l’aide de l’ajout du sulfate de
fer, a permis d’augmenter le rendement de solubilisation du cobalt jusqu’à 86,91 %. Ceci nous
a permis d’estimer à environ 30 % de cobalt sous forme trivalent dans le minerai de
KAMWALE.
Essais d’optimisation
21 | P a g e
Tableau 5 : Caractéristiques hydro métallurgiques des essais d’optimisation de lixiviation
Les résultats du tableau 5 nous montrent qu’il est possible d’améliorer les rendements de
solubilisation du cuivre et du cobalt au-delà de 90%. En effet, pour le cuivre, les meilleurs
rendements sont obtenus aux essais 14, 7, 13 et 8 alors que les faibles rendements sont obtenus
aux essais 6 et 2. Pour le cobalt, nous avons la même tendance pour les meilleurs rendements
de solubilisation (Essais 14, 7 et 13) cependant les faibles rendements sont obtenus aux essais
12, 3, 16 et 4.
Nous pouvons noter que les meilleures conditions de mise en solution du cuivre dépendent de
l’acidité et du pourcentage solide : les meilleurs rendements sont obtenus pour des faibles
pourcentages solides et des fortes acidités ou inversement
Pour le cobalt, le temps d’ajout du réducteur ainsi que sa concentration sont les paramètres les
plus influents. Les meilleurs résultats sont obtenus à des concentrations élevées pour des temps
courts ou inversement
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II.3.2.2. Test de précipitation
- prélever une masse d’agent précipitant (CaO, MgO,…) et mettre dans le solvant selon
les proportions de concentration voulue par l’essai ;
- placer la solution à ions métalliques dans un bécher sous agitation mécanique
- placer un pH-mètre pour suivre l’évolution du pH dans la solution de mélange ;
- placer la solution d’agent précipitant dans une pipette, titrer la solution à ions
métalliques jusqu’à obtention du pH de précipitation de l’élément voulu (par exemple
pour le cobalt, le pH varie entre 7,8 et 8,2) ;
- laisser l’agitation se poursuivre pendant un temps (souvent le temps nécessaire est
d’une heure) ;
- enfin, filtrer la solution, laver le gâteau, le sécher à l’étuve, le peser et envoyer
l’échantillon aux analyses.
b. résultats
Les résultats ont été constaté par la coloration du gâteau étant donné que nous n’avions pas de
temps pour analyser les échantillons.
Lors des essais au laboratoire, la pulpe de lixiviation est déversée dans une éprouvette graduée
où on doit observer une sédimentation rapide de grosses particules se déposant au fond de
l’éprouvette et une hauteur de la zone qui augmente rapidement puis se stabilise après un certain
temps.
23 | P a g e
a. Matériels
Pour les essais de décantation, les matériels et matériaux que nous avons eu à utiliser sont :
Possédant une pulpe, nous devons suivre les opérations dans l’ordre suivant :
Nous avons suivi le protocole décrit ci-haut pour effectuer un essai de décantation et les
résultats obtenus sont donnés dans le tableau 6 et illustré graphique sur la figure suivants:
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Tableau 6 : Résultats du test de décantation
Temps Hauteur
[min] [ml]
0 1000
1 820
2 660
3 560
4 500
5 460
10 380
15 360
20 340
25 330
30 320
40 310
50 310
60 310
1200
1000
800
Hauteur [ml]
600
400
200
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps [min]
Ce moyen d’extraction est utilisé pour extraire sélectivement un ou plusieurs éléments d’une
solution à ions métalliques sur base de propriétés chimiques ou physiques. Le moyen
d’extraction (phase organique) est peu ou pas miscible avec les composants principaux du
25 | P a g e
mélange initial (phase aqueuse), et le composé à extraire (métal) possède plus d’affinité avec le
moyen d’extraction qu’avec les composants principaux du mélange initial.
a. Matériels
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- lors de la séparation, noter le temps de séparation des phases (TDP) ;
- mixer une seconde fois afin de lire le temps de séparation des phases de la continuité
aqueuse ;
- déverser le mélange dans une ampoule à décanter et séparer les deux phases ;
- passer au strippage en agitant la phase organique ;
- préparer la solution aqueuse de strippage (solution d’acide sulfurique préparée à 250
g/l pour le cas du MEXTRAL 984H de cuivre) ;
- mélanger la phase aqueuse à la phase organique dans une proportion bien déterminée
(ratio O/A) ;
- mixer les deux phases pendant le temps de strippage (souvent le temps nécessaire est de
3 min) ;
- lors de la séparation, noter le temps de séparation des phases (TDP) ;
- mixer une seconde fois afin de lire le temps de séparation des phases de la continuité
aqueuse ;
- déverser le mélange dans une ampoule à décanter et séparer les deux phases ;
- enfin, prendre la phase aqueuse épurée à envoyer aux analyses.
c. Résultat d’un essai d’extraction par solvant sur une solution de cuivre
En fixant comme paramètres suivants, nous avons fait un test d’extraction par solvant du
cuivre:
Nous n’avons pas analysé les solutions (PLS, raffinat, électrolyte forte) afin de déterminer le
rendement d’extraction de l’opération
Nous avons, à part les essais que nous avons effectués dans les laboratoires hydrométallurgie
et minérallurgie, visité aussi le Grand Heap de Panda où on fait une lixiviation en tas et le
concentrateur de kambove.
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CONCLUSION
Outre toutes les théories apprises dans l’auditoire, nous avons été en contact avec la pratique car,
dit-on que la théorie sans pratique est vaine. C’est dans cette optique que nous avons opté pour
le département d’Études Métallurgiques de la Générale des Carrières et des Mines afin de nous
imprégner de l’atmosphère qui règne dans les milieux professionnels et particulièrement dans ce
laboratoire dont la mission est cruciale pour la bonne marche des usines GCM et celles des
particuliers (de ses partenaires).
Nous pouvons dire que les objectifs poursuivis ont été atteints dans la mesure où nous avons
trouvé satisfaction à nos attentes en ce qui concerne la formation. En effet, ce stage nous a permis
de découvrir le monde pratique en métallurgie extractive. Il nous a permis de participer
concrètement à ses enjeux au travers nos missions au sein du département. Toutes les opérations
et tous les travaux auxquels nous avons participés ont enrichi notre bagage intellectuel et nous
ne pouvons qu’en être infiniment reconnaissant.
En fin, pour clore ce présent rapport, nous encourageons la dynamique de travail d’EMT, qui
tend toujours à perfectionner les méthodes d’études et résolutions des problèmes en vue de
toujours maintenir sa place incontournables au sein de la GECAMINES et ses partenaires. Ainsi
nous exhortons donc tous les étudiants de chimie et/ou de métallurgie pour leurs perfections de
solliciter un stage au Département EMT de la GCM qui est un cadre assez approprié pour la
recherche scientifique.
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