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LISTE DE FIGURES
Figure I-1 : Localisation du projet KAMOA – KAKULA (CEMIC), 2020
LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1 : Composition minéralogie de l’échantillon
Tableau 2 : Propriétés Coagulant DB45 VHM
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REMERCIEMENTS
Avant toute chose nous tenons à dire merci à Dieu pour le souffle de vie qu’il nous conserve et
la capacité qu’il nous a accordé pour effectuer ce stage et élaborer ce présent rapport.
Nos remerciements s’en vont également à la compagnie KAMOA COPPER SA pour nous avoir
accueilli et donner l’occasion de faire ce stage de perfectionnement dans ses installations.
Un Grand merci à nos encadreurs : Ir Rodrigue CIBAND et Ir Narcisse KALONDA qui ont donnés
le meilleur d’eux même et nous ont transmis leur savoir durant notre formation et à tous les
agents que nous avons eu à côtoyer durant notre tour de l’usine particulièrement Mr Jean
marie, Mr EDDY KAYIJ, Mr PAULIN, Mr HURBAIN sans oublier Mr Cédrick.
Nous remercions également nos autorités académiques le professeur Moise MUKEPE ; le Chef
de travaux Rogé RUMBU ; l’assistant Hady TSHIHIRI ; l’assistant Jean Marie MWIKA ; et Mr
Marc TSHIHANGU en leurs qualités respectives : Doyen ; Vice Doyen chargé de l’enseignement ;
Vice Doyen de totiel ; secretaire facultaire ; et appariteur. Lesquels malgré leurs multiples
occupations ont fourni une orientation adéquate et ont fait de leur mieux pour prendre contact
avec les différentes entreprises dans le but de parfaire notre formation par le canal de ce stage.
Pour finir je dis merci à tous les collègues stagiaires, particulièrement à Jael MPANGA,
Merveille KASIL ; Dan MBUYU et Blanchard EKUNDA pour les bons temps passés ensemble et
surtout pour leur courage et esprit d’équipe manifesté lors de cet aventure académique.
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INTRODUCTION
Dans l’objectif de produire des ingénieurs civils de bonne qualité, la faculté
Polytechnique de l’Université de KOLWEZI met à la disposition de ses étudiants un stage
académique à la fin de chaque cursus de formation en vue de permettre à ses étudiants de
concilier les connaissances théoriques acquises à l’Université avec la pratique et la résolution
efficace des problèmes dans le secteur minier.
Sous cet angle, concilier la théorie a la pratique, le stage présente pour l’étudiant une
importance capitale, car il lui permet de s’imprégner des réalités pratiques en tant que futur
praticien. Ce stage lui permet également d’ouvrir son esprit et de bien assimiler ses leçons
apprises en bénéficiant de l’expérience des hommes de métier.
Les principales sources de base ayant permises l’élaboration de ce rapport sont : Les
différentes explications tirées de nos encadreurs, des différents opérateurs rencontrés et la
pratique journalière des tâches effectuées aux différentes sections auxquelles nous étions
affectés et quelques documents qui expliquent le déroulement des opérations.
Ce stage a eu une durée de 1 mois et une semaine, soit du 20 Mars 2023 au 27 Avril
2023. Subdivisé en trois chapitres, le présent rapport décrit l’historique de l’entreprise, la
description du concentrateur de KAKULA ainsi-que les différentes activités qui nous avons pu
effectuer ; puis s’en suivra une conclusion.
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I.1. HISTORIQUE
Ivanhoé détient une participation de 49,5% dans Kamoa Holding Limited (Kamoa
Holding), dont les 49,5% autres sont détenus par Zinjin Mining et 1% la société privée Crystal
River Global Limited.
I.3 MINERALISATION
1. Mine de Kakula ;
2. Mine de Kansoko ;
3. Mine Kakula West ;
4. Mine Kamoa Ouest 1 ;
5. Kansoko Nord mine 2 ;
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Minéraux Formules
Chalcopyrite CuFeS2
Chalcosine Cu2S
Bornite Cu5FeS4
Pyrite FeS2
Silice SiO2
L’ENTREPRISE AUJOUDHUI :
Le minerai sera ensuite acheminé vers le circuit de flottation, qui sera composé de
l’ébauchage, finissage et épuisement avec un broyeur de rébroyage entre les étapes de
finissage nettoyé et d’épuisement.
Le concentré final est épaissi avant d'être pompé vers le filtre à concentrer.
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II.1. Organigramme
Ayant l’objectif de produire 2500 Tonnes de cuivre par jour avec une teneur de 57%
Cu avec un rendement de 85%, le concentrateur part d’un minerai titrant 5,5% en cuivre
possédant une gangue siliceuse.
La Production d’un concentré de cuivre ou d’un quelconque métal utile ne se fait pas
en un clin d’œil, d’où il est impérativement nécessaire de passer par une série d’opérations
pouvant, nous amener à obtenir le concentré recherché.
Partir de l’abattage qui s’effectue au niveau de la mine ; Les gros blocs de minerai qui
subissent la première étape de fragmentation sont acheminés au niveau du R.O.M stock pile
qui sont les tout-venants ; en suite ils subissent une série d’opérations qui composent notre
Flow-sheet générale du concentrateur :
- Le CRUSHING
- Le MILLING
- La FLOTTATION
- Le DEWATERING (Décantation et Filtration)
II.3.1. CRUSHING/CONCASSAGE
inférieur à 550 mm, les minerais ainsi concassés sont acheminés via un convoyeur au ROM
stock pile.
L’alimentation sur les tamis se fait par des alimentateurs vibrant appelés Pan feeder
qui déversent les minerais sur deux tamis vibrants superposés, celui du dessus est appelé top
deak avec des mailles d’une dimension de 80 x110 mm et celui de dessous est appelé bottom
deak, il possède des mailles de dimension de 50 x 50 mm.
Les particules qui ont une granulométrie inférieure à 50 mm passent et tombent sur
le convoyeur N° 3, lui aussi à son tour à l’aide du spliter déverse sur le convoyeur N°4 (phase1
ou 2), sont tour aussi le convoyeur N°4 déverse sur le stock pile HPGR. Par contre les particules
dont la taille est au-dessus de 50 mm vont retourner à travers une autre bande transporteuse,
le convoyeur N° 2 dans le concasseur à cône.
Bien avant que les minerais entrent dans le concasseur, ils sont stockés dans un silo
d’une capacité de 225 T, il faudrait au moins avoir 40 % de la capacité du silo pour que les
minerais soient alimentés dans le concasseur à travers les alimentateurs vibrants. Ce sont 3
concasseurs à cône qui sont utilisés pour le concassage secondaire, le d80 est de 40 mm à la
sortie du concasseur et les particules concassées tombent sur le convoyeur N°1 où elles seront
mélangées avec les produits de l’alimentation fraiche qui se dirigent vers le tamisage alors le
circuit constitue une boucle fermée.
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Ces minerais sont alimentés grâce à un alimentateur vibrant sur une autre bande
transporteuse le convoyeur N° 7 qui, à son tour va alimenter la cellule de charge (cell load) du
concasseur dont le rôle est de stocker avec une consigne d’atteindre la quantité requise soit
40 % de sa capacité totale pour alimenter le concasseur.
Les particules dont la granulométrie est inférieure à 8 mm passent à travers les tamis
afin de subir une autre étape appelée broyage, par contre les particules qui ont une taille
supérieure à 8 mm et ne pouvant pas passer à travers les tamis constituent donc notre charge
circulante qui va retourner dans le HPGR via le convoyeur N° 6 afin d’être concassées de
nouveau, cela nous donne un circuit fermé.
Les alimentateurs à chaine, avec leur tablier continu de bacs qui se chevauchent,
offrent une protection contre l’impact dommageable des matériaux lourds en chute libre lors
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de l'alimentation des convoyeurs à bande, des cribles, des concasseurs et autres équipements
de manutention. Ils peuvent fonctionner à une fréquence fixe ou vitesse d'avance variable,
leur alimentation régulière en fait des protections pour les concasseurs et les convoyeurs. La
conception robuste offre une résistance et une robustesse pour résister à l'abrasion et à la
charge élevée. L’Apron Feeder joue un rôle important qui est d’alimenter tout en changeant
le tonnage par le fait de la variation de sa vitesse.
Les bandes transporteuses sont utilisées pour transporter les minerais d’un point vers
un autre, il y’a en a au total 9 bandes transporteuse de marque Dunlop au sein du
concentrateur de KAKULA. Elles sont constituées de :
3. CÔNE CRUSHER :
Paramètres :
- Charge circulante
- Gap et A dimension
- CSS
- OSS
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Le débit d’alimentation est d’environ 1400 t/h avec les minerais ayant une
granulométrie respectivement égale à 550mm, les dimensions de mailles sont pour le premier
étage égale à 80x110mm et le second de dimension carrée de 50x50mm, alors 80 % des
minerais qui passeront ces tamis doivent avoir une taille de -50 mm.
Le deuxième crible se trouve au circuit HPGR, il classifie les minerais qui viennent
d’être concassé par le concasseur à rouleau à haute pression. Le tamis est alimenté par des
minerais ayant une dimension de 8 mm et une fois sur le tamis on asperge de l’eau afin de les
débarrasser des fines particules et les 80 % des passants doivent avoir une taille inférieure à -
8 mm.
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- Le % de la charge circulante
- le Skewing (la rupture du parallélisme entre les deux rouleaux)
- Pression (100-140 bar)
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Il est aussi à noter que le HPGR fonctionne avec les systèmes suivants : le système de
Lubrification, Hydraulique et de Graissage
Notre broyeur est alimenté par les minerais ayant subis le concassage ainsi-que le
criblage, c’est donc les particules minérales d’une dimension de -8mm qui sont alimentées
dans le Boll Mill du Broyeur Primaire.
L’eau arrive dans le broyeur primaire avec les minerais dont la charge de consigne
pour le moment est de 570 t/h, à l’intérieur du broyeur se trouvent les boulets de 60mm de
dimensions au primaire et 30mm au secondaire, le volume total de la charge du broyeur
(boulets + minerais) ne doit pas dépasser 35% du volume total du broyeur.
La quantité d’eau qui est alimentée dans le broyeur est fonction de la densité de la
pulpe qu’on veut avoir sur base aussi du tonnage de minerais qui alimenté.
Le Broyage primaire vise de sortir une granulométrie pouvant nous donner 80% de
passants sur 143µm avec une densité pulpe de 1,62 et le Broyage secondaire vise d’avoir 80%
de passants sur 53 µm et une densité de 1,58. Après Broyage, la pulpe passe à la classification
au niveau des cyclones, la consigne au cyclonage primaire est d’alimenter la pulpe avec une
densité de 1,62 et une pression d’environ 140-200kPa les OF vont au broyage secondaire
passant d’abord par cyclonage secondaire et les UF constituent la charge circulante qui va
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retourner au Broyeur primaire ; par contre au cyclonage secondaire la densité de consigne est
de 1,5 et une pression d’environ 150-200kPa et les OF ce dernier vont dans le tank de
conditionnement, pour ce qui est des UF du cyclonage secondaire, ils vont dans le broyeur
secondaire. Au niveau du conditionneur on ajoute 26 l/min du SIBX (collecteur) et 1 l/min de
l’AERO3477 (Activant), à part cela on met aussi 4 l/min du SIBX dans le Broyeur secondaire.
Pour un bon broyage, nos deux broyeurs tournent à une vitesse de 14 tr/min grâce
un moteur de 1000 tr/min couplé à un réducteur de vitesse.
Nos Broyeurs qui tournent aussi avec le système de lubrification, il faut vérifier à
chaque instant le système mis en place pour le refroidissement du réducteur de vitesse qui
doit bien conditionner la température d’huile à 35-50° C max.
L’huile est refroidie grâce à une eau fraiche obtenue par un système de ventilation
(Cooling Tower), Cette eau est conduite par un tuyau métallique qui échange par contre-
courant avec un autre tuyau d’huile chaude, préalablement filtrée, de la chaleur à l’aide d’un
échangeur de chaleur, on utilise la pression de l’huile pour soulever le tourillon. Le moteur
principal tournant à 1000 tours par minute, un réducteur de vitesse permet de réduire la
vitesse du moteur principal jusqu’à environs 14 tours par minute.
II.3.2.c. Paramètres :
Voici les paramètres qu’il faudrait observer lors du broyage humide des minerais
II.3.2.d. Equipements :
1. Broyeur à Boulets :
Le broyeur à boulets est un équipement clé pour le broyage après le processus de
réduction dimensionnelle. Il est constitué d’un cylindre en rotation sur son axe horizontal,
contenant une charge des boulets dans lequel on introduit un matériau à broyer finement. Le
concentrateur de KAKULA a deux broyeurs identiques de dimension de 9,75 m de longueur et
6.4 m de diamètre extérieur et 5,95 m de diamètre intérieur, la puissance nominale du moteur
est de 7000 kW,
4. Cyclones :
Le concentrateur de KAKULA possède deux batteries d’hydrocyclone, la première
batterie composée de 12 hydrocyclones se charge de la classification au broyage primaire et
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Au primaire nous avons le modèle FX 500 qui a un diamètre intérieur de 500 mm, une
capacité de 140 à 220 m3 /h, une taille d’alimentation maximum de 10 mm, la taille de
partition est comprise entre 50 et 150 μm, la pression d’alimentation est de 0.03 à 0.4 Mpa
par contre au secondaire nous avons le modèle FX 350 qui a lui un diamètre de 350 mm, une
capacité de 60 à 105 m3/h, une taille d’alimentation maximum de 6 mm, la taille de partition
est comprise entre 50 et 120 μm et la pression d’alimentation est de 0.03 à 0.4 Mpa .
II.3.3. FLOTTATION
Ces minerais arrivent en provenance du Milling sous forme d’une pulpe avec des
particules broyées dont la taille maximum est de 53 µm, avant d’envoyer les minerais à la
Flottation, ces derniers sont stockés dans un tank dit "de conditionnement" où les réactifs sont
ajoutés pour le conditionnement pendant un temps donné en vue d’avoir une bonne
flottabilité.
le deuxième train mais son rejet appelé Scavenger Flottation Tails (SFT) sera envoyé au
décanteur de rejets. Le deuxième train qui comprend 6 cellules à agitation mécanique de
capacité 160 m3 montées en série est alimentées par le concentré de 5 dernières cellules
(Scavenger) du premier train et le rejet de la cellule Jameson 1, le concentré des 6 cellules
ayant reçu le lavage a une teneur en cuivre environs 20 à 25 % et sera envoyé au circuit de ré
broyage (Regrind) avec un débit max de 280 m3 /h. Une batterie d’hydrocyclones s’occupe de
classifier les particules avec un d80 de 10 μm, les OF des cyclones vont aller directement à la
finition de Relavage au Jameson cell2, les particules au-delà de cette taille donc les UF seront
rebroyées au Regrind afin de pousser la libération des particules de cuivre.
Après rébroyage cette pulpe sera alimentée à la deuxième finition qui est
l’enrichissement de relavage à la cellule Jameson cell 2 qui sort un concentré de teneur en
cuivre atteignant selon les objectif poursuivis 47 à 55 % (SRC) avec un débit de 90 à 110 m3/h,
le concentré du Jameson2 va être aussi pompé au Décanteur de concentré pour
l’épaississement et pour le rejet, 25% seront recirculés dans la même cellule ce qui nous
donnera un circuit fermé et le 75% restants constitueront la 3em alimentation du deuxième
train. Ainsi le rejet de ces 6 cellules (SCT) est destiné aussi à rejoindre le décanteur de rejets.
II.3.3.a. Equipements
Possédant un rotor et un stator, la cellule est constituée d’une cuve cylindrique. L’air
est introduit dans la cellule par une tuyauterie située sous le rotor. La pulpe est généralement
introduite latéralement dans la cellule, parfois directement au niveau de l’agitateur. Les
mousses sortent par débordement et le produit non flotté par gravité au passage direct dans
la cellule suivante.
2. JAMESON CELL
La zone de pulpe du réservoir est l'endroit où le contact secondaire des bulles et des
particules se forment et les bulles se désengagent de la pulpe. Le mélange aéré sort du
déversoir et pénètre dans la zone pulpaire du réservoir de flottation. La vitesse du mélange et
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le grand différentiel de densité entre elle et le reste de pulpe dans le réservoir résulte dans les
modèles de fluides en recirculation, gardant les particules en suspension sans besoin
d'agitation mécanique.
La zone de mousse du réservoir est l'endroit où les matériaux entraînés sont retirés
de la mousse par drainage de la mousse et/ou lavage à la mousse.
3. Ré broyeur/Regrind SMD
Le broyeur SMD (Stirred Media detrictor) est un broyeur vertical utilisé pour faire le
ré broyage, c’est une rectifieuse économe en énergie. Il a tendance à broyer plus efficacement
que, par exemple, les broyeurs à boulets avec des alimentations aussi grossières que 6 mm
pour des produits plus fins que 20 microns. Cela permet d'obtenir une efficacité énergétique
jusqu'à 40 % supérieure. Avec la conception simple et robuste de broyeur vertical, un
remplacement limité du revêtement est requis.
Si les pertes dans le circuit de flottation se situent dans le matériau grossier non libéré
et que la génération des fines doit être minimisée, alors le SMD sera le plus efficace pour
augmenter la récupération en broyant uniquement le grossier matériel. Les cyclones de
scalpage peuvent être utilisés en amont (ce qui se fait dans notre concentrateur) du broyeur
pour scalper les fines et les envoyer directement au processus suivant, et le cyclone sous flux
alimente le SMD, puis est recombiné avec le trop-plein du cyclone pour le processus suivant.
Le SMD fonctionne mieux avec un pourcentage solide entre 40 et 50% de solides, et un cyclone
scalpeur fournit également une bonne solution pour épaissir l’alimentation du broyeur. Le
modèle utilisé au concentrateur de KAKULA est le SMD 355 il possède les caractéristiques
telles que la puissance qui est de 355 kW, la hauteur et la largeur valent respectivement 5990
et 2800 mm avec une masse vide de 13450 kg.
Le collecteur
Le collecteur est le réactif dont le choix est décisif puisqu'il s'agit de la substance qui
doit s'adsorber sélectivement à la surface des particules qu'on souhaite récupérer, en rendant
celles-ci hydrophobes et permettant leur adhésion aux bulles d'air de l'écume. Le collecteur
utilisé à la flottation du concentrateur de KAKULA est le SIBX (sodium Isobutyl xanthate), il est
physiquement sous forme solide avec une pureté de 90% et il est préparé à 12% afin d’être
envoyé dans le circuit.
Les activant
Les activant sont utilisés pour modifier la réactivité de la surface des particules vis-à-
vis du collecteur. Lorsque les collecteurs ne réagissent pas avec la surface des minéraux cibles,
la séparation est impossible. Un activant permet de modifier la nature chimique de la surface
de ce minéral favorisant l'adsorption du collecteur. L’activant qu’on utilise à la flottation est
un aeroflotte 3477 le dialkyl dithiosulphate de sodium (C8H18O2PS2.Na), il est physiquement
sous forme liquide avec une pureté de 50%, on le prépare à 10% avant son utilisation
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Le moussant
II.3.3.c. Paramètres :
Ces paramètres sont relatifs aux types d’appareils utilisés, à la vitesse du rotor (pour
les cellules à agitation mécanique) qui est de 70 tours par minute, à la dépression (pour les
cellules Jameson) et au débit d’air.
II.3.3. DEWATERING
II.3.3.1. DECANTATION
Les floculant
Les phénomènes de floculation est la possibilité, par une chaine assez longue, de
capter plusieurs particules, donc de constituer des flocs denses et qui décantent mieux. Pour
cela, il faut que le floculant soit étiré plutôt qu’enrouler. Ceci est obtenu en introduisant dans
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la chaine des groupes dont la charge chimique provoque des effets de répulsion qui
empêchent l’enroulement du floculant.
Les coagulants
II.3.3.2. FILTRATION
• Un liquide clair nommé filtrat, plus ou moins clarifié (par exemple pas des particules
supérieures à 100,10 ou 1 μm)
• Un solide nommé gâteau, déposé sur le filtre ou soutiré en continu, plus ou moins sec
Le filtre utilisé au concentrateur de Kakula est un filtre presse automatique Larox a.
Appareil :
Le filtre Larox fonctionne en respectant les étapes ci-après :
Déchargement du gâteau : les gâteaux sont déchargés lorsque toutes les phases de
filtration nécessaires sont terminées. Le dispositif de fermeture abaisse les plateaux de sorte
qu’ils restent suspendus avec des espaces égaux entre eux. La toile filtrante, sur laquelle se
trouvent les gâteaux, zigzague d’un plateau à l’autre et agit comme un transporteur, les
gâteaux tombant de deux côtés du filtre. En même temps, la toile passe entre des buses de
pulvérisation d’eau et est lavée. L’efficacité autonettoyante de la toile filtrante est le résultat
du changement de la face d’utilisation de cette dernière, qui passe du plateau supérieur au
plateau inferieur, le sens de passage du filtrat au travers de la toile étant alors inversé. Toutes
les opérations sont commandées par des impulsions venant de l’armoire de commande
automatique. La durée des différentes opérations est contrôlée au moyen de minuteries.
Paramètre :
Les trois premiers points sont déterminants en ce qui concerne en partie la surface
de filtration à utiliser et l’épaisseur maximal admissible du gâteau. Ce filtre a une possibilité
de produire 50t/cycle.
Après la filtration qui sort un gâteau de concentré de cuivre d’une humidité inférieur
à 10% ; le produit est envoyé via un convoyeur à bande à une petite unité d’ensachage
(Bagging ou Puda). Cette unité a pour mission de mettre en sachet (Big-bag) le concentré de
cuivre en raison de 2 tonnes par Big-bag, après cela les différents lots des Big-bags seront
soumis entre les mains du service d’import et export pour la vente.
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Dans l’usine nous avons commencé d’abord par faire le tour général de sections dans
le but de comprendre le circuit de production.
Nous avons eu :
Dans notre tour des sections nous avons non seulement appris le circuit de
production ; nous avons été soumis aussi aux différentes tâches s’effectuant sur terrain,
notamment :
- Nous avons fait le travail d’un flotteur et celui d’un opérateur senior au Milling qui
consistait à veiller sur la bonne marche de nos deux broyeurs en contrôlant la
température de l’huile de lubrification, le fonctionnement de nos cyclones qui font la
classification dimensionnelle, veiller à ce que le Cooling système (système de
refroidissement) est en marche, vérifier la finesse des particules par le PSD (particule
size distribution).
Voilà de manière brève ce que nous avons eu à faire comme activités dans l’usine.
Ayant passé environ deux semaines mois, nous avons appris et maitrisé les différents
tests qui se font au Matlab. Ces tests et leurs modes opératoires sont :
A. But
Le but de cette analyse est de nous permettre de savoir si on peut passer directement
aux essais de flottation ou nous devons faire une adaptation granulométrique avant de passer
aux essais de flottation.
B. Matériel
a. Matériels
b. Procédure expérimentale
A. Principe :
Tous les essais ont été limités à un simple ébauchage et au pH naturel de la pulpe. Le
temps de flottation était maintenu à 40 minutes. La procédure expérimentale. L’ajout des
réactifs et la récupération des fractions flottées ont été réalisés selon la figure ci-dessous :
C. Procédure expérimentale
La solution de SIBX au labo est préparée à une concentration de 1%. Pour l’AERO 3477
à 50% et le SENFROTH 522 lui est utilisé à 97% de pureté. La consommation des réactifs a été
calculée au moyen de la formule suivante :
Pour les tests de Flottation, nous avons 3 types que nous effectuons au Labo Met, à
savoir :
Le Quick Flottation qui se fait à partir des échantillons SFT, SCT et UFT dans l’objectif
de faire un contrôle qualité du dosage de réactif faite dans l’usine c’est-à-dire vérifier
s’il y a eu excès de réactifs dans les opérations de flottation.
Le Full Flottation qui se fait à partir d’un minerai frais en utilisant les mêmes conditions
que dans l’usine.
La Flottation normale, elle est faite beaucoup plus pour des tests de performances de
différents réactifs ; faite aussi pour des études de flottabilité de différents minerais
soumis par la Géologie.
Autres Activités :
Outre les différents tests énumérer ci-dessus, nous avons aussi fait :
- Le Survey : qui est un travail qui consiste à échantillonner toutes les cellules de
flottation dans l’usine, filtrer et sécher ces échantillons pour les envoyer à l’analyse
chimique. Son rôle est de vérifier la flottabilité ou la récupération de chaque cellule de
flottation.
- La prise journalière des échantillons des réactifs préparés pour le contrôle qualité de
cette dite préparation ; c’est-à-dire qu’on vérifie si la concentration de consigne a été
respectée. Cette vérification se fait à l’aide d’un appareil appelé Refractomètre.
- BeltCut ; il s’agit d’une prise d’échantillon sur les convoyeurs dans l’objectif de
déterminer la dimension des particules minerai qui nous est alimenté ; aussi connaitre
le taux d’humidité.
- Prise journalière des échantillons des OF de décanteurs à rejet, du Feed water alimenté
à l’unité de filtration d’eau ainsi que l’eau filtrée qui en ressort ; tout cela dans l’objectif
de déterminer clarté de l’eau qui est utilisée dans l’usine et surtout vérifier la qualité
de notre décantation.
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CONCLUSION
Ces 1 mois et 2 semaines de stage m’ont été d’un apport considérable. Ça été pour
moi une très belle expérience professionnelle dans laquelle j’ai acquis le savoir-faire ainsi que
le savoir-être.
Compétences acquises :
- La restriction d’accès aux stagiaires dans certaines zones qui a pour conséquence, une
limite du champ d’apprentissage.
- le problème de formation du aux multiples occupations que notre formateur a eu à
faire face ; cela n’a pas malheureusement permis que nous puissions être suivi de très
près.
La vie en société
Mon stage au concentrateur de Kakula a été très instructif. J’ai ainsi pu observer le
fonctionnement d’une société. Au-delà, de l’activité de chacun des services, j’ai pu apprendre
comment s’articulent les différents départements d’une entreprise. Par ailleurs, les relations
humaines entre les différents employés de la société, indépendamment de l’activité exercée
par chacun d’eux, m’a appris sur le comportement à avoir en toute circonstance.
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Aussi, tous les jours, les résultats étaient diffusés à tous les employés, de manière à
ce qu’ils soient impliqués dans les résultats de l’entreprise.
La circulation de l’information est ainsi un des points forts que j’ai retenus de cette
société, tant au niveau du travail collaboratif, que dans l’implication de tous dans le bon
fonctionnement de la société.
En effet, l’atmosphère au sein de la société était très courtoise. J’ai ainsi constaté que
la hiérarchie des fonctions de la société Kamoa était bien coordonnée dans les rapports entre
les employés, favorisant par là un épanouissement.
A titre d’exemple, malgré les multiples occupations les employés n’hésitaient jamais
de s’arrêter ne fusse que quelques minutes afin de répondre à nos préoccupations avec joie.
Au travers de cette convivialité, j’ai pu comprendre que l’activité d’une société est plus
performante dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante.