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III

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES APPLIQUEES KOLWEZI

ISTA-KOLWEZI

« EVALUATION DU RENDEMENT MOYEN DES BENNES SANDVIK TH663i


AFFECTEES AU TRANSPORT DES MINERAIS DE LA MINE SOUTERRAINE DE
KAKULA NORD (cas de la section 103) »

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue


de l’obtention de grade d’Ingénieur Technicien en
Geomines
Présenté par : NYANGE KAHENGA GLOIRE

ANNEE ACADEMIQUE 2021 - 2022


IV

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES APPLIQUEES KOLWEZI

ISTA-KOLWEZI

« EVALUATION DU RENDEMENT MOYEN DES BENNES SANDVIK TH663i


AFFECTEES AU TRANSPORT DES MINERAIS DE LA MINE SOUTERRAINE DE
KAKULA NORD (cas de la section 103) »

Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue


de l’obtention de grade d’Ingénieur Technicien en
Geomines
Présenté par : NYANGE KAHENGA GLOIRE

Dirigé par : Monsieur DOUDOU LUBANDA


I

SUJET : « EVALUATION DU RENDEMENT MOYEN DES BENNES SANDVIK TH663i AFFECTEES


AU TRANSPORT DES MINERAIS DE LA MINE SOUTERRAINE DE KAKULA NORD (cas de la
section 103) »
II

EPIGRAPHE

« Rien n’est jamais fini, il suffit d’un peu de bonheur


pour que tout recommence »
Emile Zola
III

DEDICACE
A toi éternel Dieu tout puissant, qui donne la sagesse, l’intelligence ainsi que le
vouloir, toi qui nous a créé dans ta souveraineté a ton image et prédestiné aux études
d’ingénieur technicien, je présente ma gratitude pour le souffle de vie et la grâce que tu
m’accordes.

A toute ma famille KILENGE

Pour tant d’amour et affection pour des nombreux sacrifices consentis des souffrances
endurcies, pour des privations et votre éducation qui a produit, devenu aujourd’hui graduée
en sciences que ce travail soit un cadeau de profonde gratitude.
IV

AVANT PROPOS
La fin de nos études en géologie minier est marquée par le présent travail qui est le fruit des
beaucoup des sacrifices, d’efforts et de courage, et nous nous voyons dans l’obligation
d’exprimer notre gratitude envers tous ceux qui de loin ou de près ont contribué par leur
volonté en se faisant de la peine pour nous transmettre l’enseignement nécessaires a notre
formation intellectuelle ainsi qu’à la réalisation de ce présent travail qui sanctionne la fin de
notre premier cycle a l’institut supérieur des techniques appliquées (ISTA/Kolwezi)

Durant cette longue marche plusieurs personnes ont contribué à nous transmettre
leurs connaissances compétences, énergie afin de nous permettre d’atteindre notre objectif.

Ainsi, comme toute œuvre scientifique n’a jamais été essentiellement le résultat d’une réflexion
individuelle, elle est souvent bénéficiaire du concours de plusieurs personnes dans le sens de
sacrifices, d’encouragement des conseils et soutient tant moral, spirituel que matériels que nous
exprimons notre profonde gratitude si bien que notre merci devient trop petit, car il n’ya pas
dit-on une meilleure célébrité collective d’anonymat.

Ainsi nos remerciements s’adressent particulièrement a Monsieur DOUDOU


LUBANDA directeur de notre travail, qui en dépit de ses multiples occupations, n’a cessé de
fournir beaucoup d’efforts pour assurer notre encadrement entant qu’étudiant finaliste de
premier cycle de la section geomines, car ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu
avoir le jour sans son aide et son assistance pour la qualité de son encadrement exceptionnel,
pour sa patience, sa rigueur et sa disponibilité durant la préparation de notre travail intitulé
« EVALUATION DU RENDEMENT MOYEN DES BENNES SANDVIK TH663i
AFFECTEE AUX TRANSPORT DE MINERAIS DANS LA MINE SOUTERRAINE DE
KAKULA NORD (cas de la section 103) » nous le remercions de tout cœur.

Nous adressons nos remerciements également au chef de sections Geomines,


Ingénieur Jean Paul KAYEYE Chef de travaux, pour son savoir-faire, son assistance pratique
et son soutien moral, son encouragement et son esprit d’enthousiasme.

Nous sommes également reconnaissant envers tout le corps académique et


scientifique de l’institut supérieur des techniques appliqués de Kolwezi (ISTA/KOL) et de la
section geomines en particulier pour leur formation généreuse et la patience par leur tolérance
de nos caprices dont ils sont fait preuve malgré leurs charges académique et professionnelles,
car il nous ont transmis leurs connaissances qui ont fait de nous ce que nous espérons être
Aujourd’hui, c’est-à-dire un ingénieur technicien geominieur.
V

Nous exprimons toute notre profonde gratitude au directeur général de l’institut


supérieur des techniques appliqués de Kolwezi (ISTA/Kol), Le Professeur ordinaire Floribert
KISEYA, au secrétaire Générale académique le Professeur ZEKA MUJINGA, pour avoir
donné d’eux-mêmes leur esprit d’initiative a vouloir que nous ayons l’esprit d’initiative et de
créativité et pour faire face aux réalités du monde, qu’ils trouvent tous ici l’expression de notre
profonde gratitude.

Que tous ceux qui ont prêtes une main forte et dont les noms ne sont pas repris
dans ce travail par modestie ne se croient pas être oubliés mais qu’ils trouvent néanmoins dans
ces lignes la profonde gratitude de notre dévouement et nos remerciements.

Nous retenons également notre reconnaissance a tout le corps professoral de


l’institut supérieur de techniques appliques de Kolwezi pour toutes les connaissances
transmissent à notre égard.

Nous adressons aussi nos remerciement au chef du personnel du département


Monsieur MAGLOIRE, SILVER, pour l’encadrement, le soutient et les conseils.

A vous mes frères et sœurs : DANIEL, DANIELLA, HONORINE, PAULINE,


VIVIANE, ALEXANDRA, BARUCK, ARMELLE, AGATHE, LYDIE

A tous les amis et compagnons de lutte GOM’S KAMBAJ, ISDRAEL SAKISA,


JEANLUC OTODJONDO, FISTON NYINDO, PHILLIPE MUSONDA, Vous avez été
réellement des meilleurs pour nous avoir permis de découvrir que parfois on se trompe sur les
vrais amis c’est avec un réel sentiment de reconnaissance que nous tenons à vous remercier
pour les bon moments passé ensemble et qui ont contribué à notre épanouissement.
1

INTRODUCTION
 Problématiques

-La mine souterraine de Kakula Nord prévoit à maximiser sa production avec les engins des
transports de la distance fond mine vers les points de déversements qui cause des problèmes
du Target planifier.

-Mauvaise état des pistes des roulages affecte la production suite au mauvais rendement des
bennes SANDVIK.
-L'embouteillage perpétuel et croisement des se deux engins lors du voyage effectué par la
benne augmente son temps de cycles.
Tous scientifique, du point de vue technique de l’ingénieur, se doit d’apporter temps sois peu
une valeur à ajouter à la science, raison pour laquelle notre portant sur une évaluation de
l’attelage des certains engins de la mine souterraine de KAKULA-NORD. Comme dit-on, ne
prétendons-nous pas à fournir toutes les réalités du terrain, ni résoudre le problèmes y affairant,
mais cherchons plutôt à ouvrir une voix aux future chercheurs de l’ingénieries à découvrir à
améliorer toutes nos recherches de manière à apporter un plus à l’évolution de la science de
l’ingénieur, il est de commun accord que l’exploitation minière souterraine ne poursuit qu’un
but, celui d’extraire le minerais utile d’un gisement de façon économique en garantissant la
sécurité du matériel et du personnelle. Les quatre opérations pouvant aider l’ingénieur à
matérialiser ses but étant l’abattage, chargement plus transport, l’extraction métallurgique,
sortie du produit brute, faisant par ailleurs l’objet de nos recherche nous a poussent à constater
que lors d’une exploitation minière, il est du devoir de l’exploitant de choisir avec précaution.
Les engins qui pourrons l’aider à arriver à ces fin en toutes sécurité, raison pour laquelle les
présent sujet nous proposée par l’exploitant de la mine souterraine de KAKULA-NORD a été
traite à travers ces lignes de manière succincte.
 But et Intérêt du Sujet
Comme mentionnée ci-haut, le présent travail s’inscrit dans le cadre d’une évaluation du
rendement moyens de benne SANDVICK affectée au transport de minerais de la mine
souterraine de KAKULA-NORD (cas de la section 103)
Ainsi faudra-t-on noté qu’il nous a été primordial de recueillir des informations sur les différents
heures de travail des camions benne SANDVICK TH663i œuvras dans la mine souterraine de
KAKULA-NORD, de prélevé le temps que ces dernière mette pour accomplir un cycle est faire
en fin une analyse statistique pouvons-nous aider à calculer leur rendement.
 Subdivision du travail
Mis à part l’introduction et la conclusion ce travail est subdivisé en trois chapitres qui sont
2

 Chapitre I. GENERALITES SUR LA MINE SOUTERRAINE DE KAKULA-NORD.


 Chapitre II. NOTIONS THEORIQUES SUR LE CHARGEMENT ET TRANSPORT
DANS LA MINE SOUTERRAINE DE KAKULA-NORD.
 Chapitre III. EVALUTION ET ANALYSES STATISTIQUES DU RENDEMENT
DES BENNES SANDVICK TH663i
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CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA MINE DE KAKULA NORD

I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE


I.1.1. Localisation
Le projet Kamoa-Kakula est situé à environ 25 Km à vol d’oiseau et à l'Ouest de la ville de
Kolwezi chef-lieu de la province du Lualaba et 270 Km à vol d’oiseau à l’Ouest de Lubumbashi,
dans le Sud de la République Démocratique du Congo (RDC). Soit aux coordonnées 10°46’S /
longitude 25°15’E.

Figure I.1. Localisation du projet Kamoa-Kakula (Ivanhoé, 2016)

I.1.2. Relief et Hydrographie


Le Katanga a connu depuis le Crétacé trois phases d’érosion intense, consécutives à la
surrection de cette région, qui ont abouti à la formation de trois surfaces pénéplaines, dont la
troisième est celle de la plaine de Lubumbashi à une altitude comprise entre 1 200 et 1 300 m
(Duvignaud, 1958).

L’individualisation de grands ensembles de plaines (Upemba) ou de plateaux et de monts


(Kundelungu, Bianos) au nord de Kolwezi serait due à des effondrements et relèvements
tectoniques intervenus au milieu du quaternaire. Néanmoins, la zone qui présente les
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occurrences de minéralisation les plus fortes peut être rattachées à la vaste pénéplaine de
Lubumbashi où les reliefs résiduels ont été conservés en raison de leur résistance à l’érosion.
Le site se trouve au bord d’une crête qui s’étend du Nord-Est au Sud-Ouest et qui est traversée
par de nombreux bassins des drainages mal à bien développés faisant partie du grand bassin
versant de Lualaba. Ainsi en est-il de la rivière Lufupa au Sud, de la Lulua qui prend sa source
dans la région même, de la Lukanga et de la Kamoa au Nord.

I.1.3. Climat
Le climat du Katanga méridional est de type subtropical humide avec une saison humide
comprise entre octobre et avril et une saison sèche de mai à septembre. La pluviométrie annuelle
moyenne se situe autour de 1 250 mm, dont la moitié tombe durant les mois de décembre à
février. La température moyenne annuelle est d’environ 20 °C avec la plus basse en saison
sèche (15-17 °C en juillet) et la plus élevée (25-28 °C) en octobre. L’altitude moyenne du
plateau à 1200 m tempère ces variations climatiques.
Dans le périmètre de Kamoa-Kakula, la saison sèche s’étend du 15 avril au 15 octobre avec une
température relativement basse dont les minimales varient entre 10- 15°C ; mais elles peuvent
également descendre jusqu’à 8º C la nuit, pendant les mois de juillet et d’août.
La saison des pluies débute du 15 octobre et se termine à mi – avril, avec des températures
relativement élevées oscillant entre 22 et 36°C. Cette saison se caractérise également par des
records pluviométriques surtout en novembre et Décembre.

La précipitation annuelle a varié de 1160 mm à 2847 mm Avec une moyenne annuelle de


2218mm calculée à partir de données recueillies sur cinq ans. (Ivanhoé, 2017)
I.1.4. Sols
Les sols du Katanga ne sont pas riches malgré la luxuriance de la végétation qui est due
principalement à la richesse en humus. Soumis à la forte pluviométrie de la région, les sols
humifères du Katanga n’ont plus la possibilité de se reconstituer et les divers constituants du
sol (argiles, sels minéraux) sont libérés du complexe qu’ils formaient. (Duvignaud, 1958)

La forte pluviométrie soumet les sols du Katanga à une hydrolyse totale en provoquant le
phénomène de latéritisation, c’est-à-dire que les éléments chimiques légers, a faible rayon
ionique (Ca, Cl, Mg, K, P, …) passent en solution dans les eaux de lessivage, tandis que les
éléments lourds (métaux, principalement le fer) restent en place.
Par ailleurs, l’alternance des deux saisons au Katanga accentue le phénomène de latéritisation
conduisant par endroits à la formation d’une cuirasse latéritique.
5

Le phénomène de latéritisation est surtout observé sur les crêtes et à hautes altitudes. Dans les
plaines alluviales du Katanga, on observe les sols détritiques dont la richesse en humus leur a
conféré la couleur noire. (Duvignaud, 1958)

I.1.5. Végétation
La flore dominant la région est la formation boisée typique de la forêt de Miombo L’étude
géobotanique menée par la société sur terrain a permis de ressortir les formations végétales
suivantes :
 Savane boisée ;
 Foret claire ;
 Pelouse sèche.

Les principales espèces ont été répertoriées selon les groupements floristiques suivants :
 Dambos ;
 Arbuste naine ;
 Foret marécageuse ;
 Foret type Miombo.
I.2. GEOLOGIE REGIONALE
I.2.1. La Lithostratigraphie du Katanguien
Le Super groupe Katanguien fait partie du Panafricaine daté du Néo protérozoïque et situé entre
le craton du Congo et celui du Kalahari. Il comprend les groupes de Roan, de Nguba et de
Kundelungu. (Cailteux, 1994).

I.2.1.1. Le groupe de Roan (R)


En RDC, le groupe Roan a été subdivisé en sous-groupe des R.A.T. (Roches Argilo
Talqueuses), sous-groupe des mines, sous-groupe Dipeta et sous-groupe de Mwashya (Cailteux,
et al., 2005).
I.2.1.1.1. Le sous-groupe des R.A.T
C’est une séquence sédimentaire composée de roches terrigènes dolomitiques massives, rouges
(Cailteux, et al. 2005). Les brèches tectoniques se produisent généralement au contact du sous-
groupe des Mines. Cependant, dans un certain nombre de failles de poussée, les R.A.T.
rougeâtre sont en contact normale avec R.A.T grise qui forme la base du sous-groupe des mines.

I.2.1.1.2. Le sous-groupe des Mines


Le sous-groupe des Mines (R 2) est composé d'intercalations de dolomies argilo-silteuses et de
shales dolomitiques.
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I.2.1.1.3. Le sous-groupe de Dipeta


Il est caractérisé principalement par des lits argileux et siliciclastiques à la base et par des
carbonates au sommet (Cailteux, 1994). Cette unité stratigraphique atteint au moins 600 m
d'épaisseur (Cailteux, 1994).

I.2.1.1.4. Le Sous-groupe Mwashya


Dans la ceinture cuprifère de la RDC, le Mwashya est généralement dolomitique. La base du
Mwashya se compose principalement de dolomies à grain fin et de lits siliceux minéralisés. Le
Mwashya supérieur est composé de shales dolomitiques et de calcaire. En général, la présence
de diamictite entraîne l'attribution des roches aux Groupe de Nguba. La Subdivision la plus
récente, attribue le Mwashya inférieur à Dipeta (Cailteux et al., 2007 ; Bull et al., 2011).
I.2.1.2. Le Groupe de Nguba (Ng)
Le groupe de Nguba succède au Groupe de Roan, il est subdivisé en deux sous-groupes qui sont
le Likasi (Ng 1) et le sous-groupe Monwezi (Ng 2) (François, 1973 dans Cailteux, 1994). La
partie basale du groupe Nguba est l'unité du Grand Conglomérat (Ng 1.1). Le Grand
Conglomérat est recouvert par des calcaires (Ng 1.2), qui peuvent atteindre 500 m d'épaisseur.
Au-dessus des dolomies et des carbonates se trouve des shales dolomitiques (Ng 2.1) pouvant
atteindre 200 m d'épaisseur. Les schistes de Nguba (Ng 2.1) sont surmontés des grès
dolomitiques, siltites et shales gréso-quartzitiques (Ng 2). (Binda & Van Eden, 1972)
I.2.1.3. Le groupe de Kundelungu (Ku)
Le groupe de Kundelungu succède au groupe de Nguba. Le Petit Conglomérat, qui forme la
base de cette unité, peut atteindre 50 m d'épaisseur et contient des fragments de calcaires sous-
jacents de Kakontwe et des quartzites du Mwashya et des dolérites du Kibarien. Au-dessus du
Petit Conglomérat, le Groupe de Kundelungu est composé de plusieurs centaines de mètres de
grès, de siltites et de shales dolomitiques. La partie supérieure contient 600 à 700 m de grès,
arkoses et shales sableux (Cailteux, 1994).

I.2.2. Minéralisations de l’arc Cuprifère du Katanga


Dans le Copperbelt, partie congolaise, la minéralisation est principalement hébergée dans la
partie basale du Sous-groupe de Mines, une séquence sédimentaire transgressive supratidale à
subtidale déposée dans un environnement calme et des conditions de faible profondeur
(Cailteux, 1994). Les gisements sont généralement caractérisés par deux corps de minerais à
Cu-Co, l’Orebody inferieur et l’Orebody supérieur. Ces corps minéralisés totalisent 1555 m
d'épaisseur cumulée (moyenne : 20-25 m). Les roches hôtes de l’Orebody inférieur
comprennent : une siltite chlorito-dolomitique massive connue sous le nom de R.A.T., une
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dolomie à stratification fine (D. Strat. '' Dolomie Stratifiée ''), dolomie stromatolitique silicifiée
formant des laminites alternant avec des lits minces silteux dolomitiques (RSF).
Les roches hôtes de l’Orebody supérieur comprennent les shales dolomitiques (S.D.). Reposant
sur une dolomie stromatolitique de type récifal généralement « stérile » (R.C.C. Roches
Siliceuses Cellulaires), se trouvant entre les deux corps minéralisés. (Cailteux et al., 2005a).

I.2.3. Cadre tectonique de l'arc Lufilien


L'histoire du dépôt de l'arc Lufilien a été contrôlée par le rafting continental menant à formation
d'une marge continentale passive du côté sud du craton du Congo (Porada et Berhorst, 2000
cité dans Twite, 2016). L'orogenèse lufilienne aurait eu lieu entre 560 et 550 Ma, lors de la
collision de la « Plaque Angola-Kalahari » et de la « Plaque Congo-Tanzanie » avec
chevauchement dirigé vers le nord-est (Kampunzu et Cailteux, 1999 ; Berhorst, 2000).

Figure II.2. Carte montrant la zonation de la tectonique dans l'arc Lufilien (USGS, 2013
cité par SELLEY et al., 2005)
8

L'arc lufilien comprend une succession de plis, failles et de structures de poussée convexes vers
le Nord. Le courant tectonique de l'arc Lufilien a été formé sous un régime de compression
pendant l'inversion de la tectonique extensionnelle vers la tectonique de compression dans le
bassin du Katanguien (François, 1973 ; Kampunzu et Cailteux, 1999 ; Key et al., 2001 ; Selley
et al., 2005 cité dans Twite, 2016). La ceinture Lufilienne est divisée en quatre domaines
différents du nord au Sud : le pli externe et la ceinture de chevauchement, la région des Dômes,
la ceinture synclinoriale, et le haut Katanga (Porada et Berhorst, 2000; Key et al., 2001; Selley
et al., 2005 cité dans Twite B. 2016).
I.3. GEOLOGIE LOCALE DU SITE DE KAMOA-KAKULA
I.3.1. Lithostratigraphie en vigueur
Les formations géologiques locales de Kamoa-Kakula sont représentées par le groupe de Nguba
et une partie du groupe du Roan (le sous-groupe de Mwashya). Dans la zone, les couches de
couverture ont subi l’altération météorique et sont constituées par les formations de sable de
Kalahari, de sol résiduel et de saprolite par endroit. Ces formations de Kamoa-Kakula ont été
mises en évidence grâce à des forages carottés.

On retrouve deux niveaux repères constitués de pyrite ; le premier se trouvant au niveau du Ng


114 et le second, le Kamoa Pyritic Siltite (KPS), qui se trouve dans Ng 112. Le gisement de
cuivre se trouve à la base du Grand conglomérat (Ng111).
I.3.1.1. Le Ng 1.1.6
Il est constitué principalement de Diamictite de couleur gris clair à un gris verdâtre, contenant
7 à 15% de clastes. Les clastes sont souvent des quartzites, roche mafiques ou des argilites. Il
est souvent compris entre un conglomérat épais, un grès et une siltite.
I.3.1.2. Le Ng 1.1.5
C’est une diamictite composée de ±25 % de clastes. Ces clastes sont des quartzites, argilites et
parfois des clastes mafiques. Son épaisseur va de 200 à 350 m. le Ng 115 est parfois intercalé
entre une siltite, un grès ou une diamictite retravaillée.

I.3.1.3. Le Siltite pyritique laminée (Ng 1.1.4)


Cette Siltite laminée contient des lits pyriteux irréguliers. Son épaisseur varie de 5 à 25 m.

I.3.1.4. Le Ng 1.1.3
Cette unité est généralement de teinte gris à gris foncé, avec 20 à 40% de claste dimensionnés
de 5 cm à 1 m. L'épaisseur du Ng 1.1.3 varie de 150 à 250 m. L'assemblage de clastes est
composé de quartzites, de quartz, d'argilites, de roches ignées mafiques. Le Ng 1.1.3 contient
souvent des couches minces de siltites pyriteuses et à galets sablonneux retravaillés.
9

I.3.1.5. Le Kamoa Pyritic Siltstone (Ng 1.1.2)


Cette unité appelée "Kamoa Pyritic Siltstone" (KPS), va du gris clair à noir verdâtre. On y
trouve du calcaire stratifié, des siltites avec occasionnellement des clastes, des couches de grès
intercalées massives et épaisses, des bandes de grès en galets.
I.3.1.6. La diamictite basale (Ng 1.1.1)
Elle est composée de trois lithologies qui constituent des subdivisions mineures : La diamictite
basale supérieure (Ng1.1.1.3), la siltite intercalée (Ng 1.1.1.2) et la Diamictite basale inferieur
(Ng 1.1.1.1)
a. La diamictite basale supérieure Ng 1.1.1.3
Elle est de couleur gris à gris foncé et a une matrice chloriteuse. Généralement pauvre en clastes,
avec 10 à 20% de quartzites, argilites et roches mafique. Les clastes sont mal classés et varient
de 2à 10 cm.
b. La siltite intercalée (Ng 1.1.1.2)
Cette unité se compose principalement de siltite grise à gris foncé et de grès massif à lité avec
des bandes contenant occasionnellement des clastes fins. Lorsqu’elle est présente, cette
lithologie est préférentiellement minéralisée.

c. La diamictite basale inférieure (Ng 1.1.1.1)


Cette unité est composée de diamictite marron ou gris clair contenant en moyenne 20 à 35% de
clastes. C’est la partie la plus minéralisées. Elle est sableuse à sa base.
I.3.1.7. Le sous-groupe de Mwashya
Il s’agit de Mwashya supérieur (R42) constitué de Grès feldspathiques parfois à intercalations
de siltites et conglomérat. On y trouve parfois du cuivre natif.

I.3.2. Traits structuraux majeurs


Les structures observées à Kakula partagent de nombreuses caractéristiques avec les structures
observées à Kamoa, notamment le pendage abrupt des failles, l’orientation Nord-Nord-Est
dominante de larges anticlinaux.
Kakula diffère cependant de Kamoa par un développement des veines de calcite souvent
minéralisées, et des brèches « craquelées ». Des failles et des joints sont observés dans les
forages de Kakula. Les failles les plus importantes sont des structures orientées Nord-Nord-Est
incluant la faille de West Scarp et d’autres failles liées à celle-ci. Les trois structures discrètes
ont été modélisées.

Les effets de la West Scarp Fault (au milieu de ces trois failles) et d’une seconde faille à environ
150 m à l'ouest, sont observables sur les carottes de forages. Ces deux failles sont des failles
10

normales à forte inclinaison (environ 75˚ W) (bloc ouest vers le bas) et des rejets de 150 m à
200 m. Environ 350 m à 400 m à l'est de West Scarp Fault, une troisième faille a été reconnue.
Elle a un pendage d’environ 75˚ vers l'ouest. Il s’agit d’une faille inverse dont le rejet est
d’environ 10 m.
Les autres structures observées sont comblées de brèche et de gouge chaotiques à forte
inclinaison, comportant des fragments séparés par des plans de rupture mais montrant peu ou
pas de déplacement. La structure utilisée dans l'estimation des ressources minérales de Kakula
est divisée en quatre blocs miniers. Dans l'ensemble du projet, couches descendent avec un
pendage de 5° à 20° Les parties les plus abruptes du dépôt s’observent dans Kansoko Nord, où
les couches plongent vers le sud ou le sud-est entre 15 ° et 40 °.

I.3.3. La Minéralisation
I.3.3.1. Distribution des minerais
Le gisement de Kamoa – Kakula est un dépôt morainique datant de la fonte des glaciers du
Grand Conglomérat dans la vallée de la Lufupa, à l'Ouest de Kolwezi. Les glaciers auraient
érodé un gisement faiblement minéralisé en chalcopyrite et pyrite. Les éléments minéralisés
sont enrobés dans une pâte argilo– gréseuse.

Les galets de dolomie siliceuse observés par Intiomale (2014) présentent un remaniement de
cette minéralisation ayant engendré des auréoles de chalcopyrite dans la zone bordière plus
silicifiée. Elles ne pénètrent pas dans la pâte argilo-gréseuse de la diamictite. Dans les zones
cémentées, la bornite, la chalcosite et la malachite remplacent la chalcopyrite au sein d'agrégats
de débris atteignant 4% Cu.
La minéralisation du projet Kamoa-Kakula a été définie sur une superficie de 27 km x 15 km.
Elle présente généralement une zonalité verticale de bas vers le haut en chalcocite (Cu2S), la
bornite (Cu5FeS4) et la chalcopyrite (CuFeS2). Ce qui implique une plus grande perméabilité
vers le bas. À Kakula la teneur de coupure est de 1,0% Cu. Le minerai s’étend de 2,9 m à 36,0
m.
Disséminations de
Couronne de chalcopyrite
chalcopyrite

Ciment argilo- Eléments fin noyé dans


gréseuse la pate
Figure I.3. Clastes minéralisées dans la diamictite modifié (Intiomale, 2014)
11

Contrairement aux gisements voisins de Kolwezi, le gisement de Kamoa Kakula se caractérise


par une absence de cobalt (Schmandt et al, 2013). Par endroits, on observe des zones étroites
d'enrichissement super gène. A l'échelle locale, la diamictite riche en clastes (Ki1.1.1.1) n’est
que faiblement minéralisée avec une teneur inférieure à 0,5% Cu. La siltite intermédiaire
(Ki1.1.1.2) et la diamictite pauvre en clastes (Ki1.1.1.3) sont considérées comme des horizons
réducteurs constituant la zone de minerais primaires. Les sulfures les plus précoces à Kamoa-
Kakula ont été déposés pendant la diagenèse et formé de pyrite framboïdale abondante et
cubique dans les siltites stratifiés, en particulier le KPS (Schmandt, et al., 2013)
I.3.3.2. Concentration du cuivre
Deux zonalités sont observées à Kamoa selon l'abondance de chalcopyrite, de bornite et de
chalcosite. La première est descendante à chalcopyrite-Bornite-chalcosite, tandis que la
seconde est ascendante à cause de l’oxydation super gène (chalcosite-bornite-chalcopyrite). A
Kakula, les zones à bornite et de chalcopyrite ne sont pas aussi nettes qu'à Kamoa et les zones
à chalcosite super gène doivent encore être reconnues. (Ivanhoé Mines, 2017).

La zone lessivée s'étend de 0 à 30 m à partir de la surface. L’oxydation s’étend de 30 m à 100


m de profondeur. Elle est plus profonde au voisinage des failles et fractures. La zone primaire
s'étend généralement à partir de 100 m de profondeur. Les minerais cémentés contiennent la
chalcosite à grains fins, secondairement du cuivre natif et de la cuprite. La figure 4 montre les
principales concentrations en cuivre.

Figure I.4. Variation verticale des teneurs en cuivre (Ivanhoé, 2017)


12

CHAPITRE II. NOTIONS THEORIQUES SUR LE GHARGEMENT ET


TRANSPORT DANS LA MINE SOUTERRAINNE DE KAKULA NORD
II.1. INTRODUCTION
Dans le cours d’introduction à l’exploitation des mines, nous avons vu que le minerai doit
quitter la mine pour la destination qui peut être soit un remblai sur la plateforme d’alimentation,
soit la trémie d’alimentation de l’usine pour les différents traitements chimiques ou
métallurgiques, ou un stockage à minerai.

Pour se faire, il y a deux opérations fondamentales qui sont le chargement et le transport afin
de faire quitter le minerai de la mine. Ces deux opérations occupent une place importante dans
les mines à ciel ouvert ainsi que les mines souterraines, fait du coût très élevés pour leur
réalisation, ainsi que du sérieux qu’ils demandent dans leur réalisation quotidienne vu que tous
les projets miniers sont évalués par la quantité de minerai transporté qui est également appelée
production de la mine.

II.2. Transport par camions-bennes


II.2.1 Introduction
Les camions-bennes sont les moyens de transport les plus utilisés dans les exploitations
souterraines. Cet usage répandu est dû entre autres aux raisons ci-après :

• La souplesse d’utilisation permet de s’adapter à tous les types d’exploitation pour


n’importe quelle profondeur et structure du gisement ;
• La grande capacité de transport ;
• L’organisation simple de la circulation des engins de transport.

Ce mode de transport est employé par exemple dans les conditions favorables ci-après :

- Les gisements de faibles et moyennes dimensions dont la profondeur peut dépasser


200 à 250 m ;
- La distance de transport ne dépassant pas 5 à 6 km ;
- Les roches dures et semi dures ébranlées à l’explosif ou bien des roches tendres et
moins humides.

II.2.2 Cycle de travail d’un camion-benne


C’est l’ensemble des opérations depuis le début du chargement de la benne jusqu’au retour de
cette dernière à sa position initiale de chargement. Ce cycle comprend les séquences ci-après :

• Le chargement ;
• Le parcours aller benne chargée ;
13

• Les manœuvres de déversement ;


• Le déversement ;
• Le parcours retour benne vide ;
• Le temps d’attente de la benne à la chargeuse
• Les manœuvres de positionnement à la benne.

Ces séquences se succèdent l’une après l’autre, prenant chacune un temps nécessaire à sa
réalisation. Ainsi donc à chaque séquence on peut associer un temps t nécessaire à sa réalisation.
Ce qui nous permettra de calculer le temps de cycle de travail d’un camion benne qui peut se
traduire par l’expression ci-après :

Expression dans laquelle on a :

- Tcycle : le temps de cycle de travail de la benne ;


- Tatt : le temps d’attente de la benne à la chargeuse ;
- Tch : le temps de chargement ;
- Ta : le temps du parcours aller benne chargée ;
- Tmd : le temps des manœuvres de déversement sur le remblai ;
- Td : le temps de déversement ;
- Tr : le temps du parcours retour benne vide ;
- Tmch : le temps des manœuvres de positionnement de la benne pour le chargement.

Dans un fonctionnement normal le temps d’attente à la chargeuse doit tendre toujours vers zéro
; et cela relève du bon attelage des bennes sur la chargeuse.

La plus grande préoccupation de l’exploitant minier est de réduire le plus possible le temps de
cycle de travail de l’unité de transport. Celui-ci est inversement proportionnel au rendement
horaire de l’unité de transport. Si le temps de cycle augmente, le rendement horaire décroit et
s’il diminue le rendement s’accroit. Vue la succession des séquences composant le temps de
cycle de l’unité de transport, ce temps peut être réduit en prenant les quelques dispositions ci-
après :
- Réduire ou même éliminer le temps d’attente à la chargeuse en lui affectant un
nombre des bennes à la juste mesure de sa capacité de chargement ;
- Aménager des plates-formes assez suffisantes, au front et au remblai pour permettre
aux bennes d’effectuer les manœuvres dans un temps réduit ;
14

- Les opérateurs bennes devraient être bien formés et avoir une bonne habileté pour
mettre à profit leur expérience dans l’exécution du transport pour réduire au mieux
le temps de cycle ;

- Le temps des parcours peut être amélioré par l’aménagement des pistes, le reprofilage
par les graders, ballastage des pistes de roulage, arrosage adéquat des pistes pour
éviter les poussières ;

Avoir dans la mesure du possible des profils en ligne droite des pistes en évitant dans la mesure
du possible les courbures ;

II.3. DESCRIPTION DE LA BENNE SANDVIK TH 663i


Les camions-bennes sont des machines mobiles conçues pour le transport des minerais et
stériles sur des distances courtes ou moyennes. Ils sont composés de :

 Du châssis monté sur Essieux


 Du bac avec dispositif de levage
 Du moteur et des organes de transmissions
 De la cabine

Un faible poids, une capacité de charge utile de 63 tonnes et des vitesses de rampe élevées sont
conçus pour augmenter la productivité.

Conçu avec la sécurité de l’opérateur et de la maintenance à l’esprit, le camion est équipé d'une
cabine de pointe offrant une ergonomie de l’opérateur supérieure et de multiples solutions
numériques pour une maintenance et un dépannage faciles.

Le moteur Volvo de 565 kW Stage II/Tier 2 à faible consommation de carburant pour camion
Toro" TH663i offre une longue durée de vie et un faible coût d’exploitation.

Le DPF en métal fritté disponible en option réduit les émissions de particules diesel de plus de
99% (nombre de particules) dans la plage de taille de 20à 300 nm.

Toro" TH663i propose plusieurs solutions intelligentes telles que le système de contrôle
intelligent Sandvik ainsi que la collecte de données OptiMine et la disponibilité AutoMine en
standard. Des fonctionnalités supplémentaires telles qu'un système de levage intégré et un
système de pesage intégré (\Ws) sont disponible en option.

Tous les camions souterrains Sandvik sont conçus pour fonctionner en pleine charge et à
vitesses élevées sur de longues voies de roulage en spirale inclinées à 20% maximum.
15

La Toro" TH663i1i fait la paire avec la chargeuse Toro" LH621i pour le chargement en trois
passes.

Poids propre faible, capacité élevée et vitesses de rampe rapides, Ergonomie de cabine haut de
gamme pour le confort de l'opérateur, Système de commande Sandvik Intelligent, Control
permettant des solutions numériques multiples, notamment AutoMine et OptiMine, Facilité
d'entretien grâce à l'emplacement judicieux des zones de service clés et de l'accès au service

II.4. CARACTERISTIQUES DE LA BENNE SANDVIK TH 663i


Capacité 63Tonnes métriques
Dimension (L-l-H) 11,6 x 3,5 x3,5m
Volume benne 24 – 40 m3
Vitesse (en charge) 33 km/h
Puissance 565 kW
16

II.5. NOTION SUR LE RENDEMENT D’UNE BENNE


Dans une mine, le rendement d’une benne peut être définis comme étant soit le poids des
matériaux transportés par unité de temps appelé capacité de transport, soit le nombre des
bennes circulant par unité de temps appelé capacité de circulation.

Les capacités de transport et de circulation dépendent :

 De l’état de benne
 De la souplesse d’attraction
 Du type de benne
 De la capacité du bac
 Et de la vitesse de circulation etc

Il est donné par la formule suivante


Cb x Kr
R𝑛𝑡
𝐵𝑒𝑛𝑛𝑒 = 60 . 𝐶𝑈𝐴
Tcycle Moy

Avec :

- Cb : capacité bac de la benne


- Kr : coefficient de remplissage
- Tcycle Moyenne : temps cycle moyenne d’une benne
- CUA : Coefficient d’utilisation absolue
- 60 : nombre des minutes pendant une heure

Etant donné que nous travaillons dans une mine souterraine, le rendement s’exprime en tonne
sèche par heure soit multiplié la valeur par la densité de 2,5

II.5.1. Capacité de bac (Cb)


De par sa définition, la capacité bac est définie comme étant un réservoir qu’a une benne pour
contenir les matériaux. Elle est exprimée en mètres cube (m3). La capacité théorique des
bennes utilisée dans la mine souterraine de KAKULA est de 63T. En sachant que la densité
utilisée est de 2.5.

II.5.2. Coefficient de remplissage (Kr)


La valeur théorique de ce coefficient est calculée comme suite :

Partant des indications de tonnage que les bennes affichent pour chaque tonnage transporté,
nous avons eu à prélever les tonnages de plusieurs voyages effectués par les bennes qui ont
17

donné en moyenne 49 tonnes pour les minerais. Ce tonnage comparé aux 63 tonnes
théoriques, nous donne un coefficient de remplissage de 0,777 %.

II.5.3. Composants des différentes heures


Comme nous savons, tout commence par une période de référence. Cette période peut
représenter soit un poste, soit une journée, soit une semaine, soit un mois ou encore soit une
année.

 Les heures théoriques ou possible Hp

Elle représente les totales heures dans une période donnée :

 Un poste = 8 heures ou 12 heures


 Un jour = 24 heures
 Un mois = 28, 29, 30, 31 jours, donc selon le mois dans lequel nous sommes
 Une année = 365 jours = 8760 heures

Il est très important de distinguer les différents temps pendant lesquels l’engin est passé sous
diverses responsabilités ou divers statuts.

 Les heures de maintenance, HMTN

HMTN = HP - HMAD

Ce sont les heures pendant lesquelles l’engin est à la disposition de l’exploitation

 Les heures de mise à disposition ou temps de disposition, HMAD

HMAD = HP - HMTN

Elles sont subdivisées en deux classes d’heures :

 Heures de marche (HMAR)


 Heures de chômage (HCH)

 Les heures de marche ou temps de marche, HMAR

Elles représentent les heures pendant lesquelles l’engin est effectivement aux mains de
l’exploitant entrain de produire ou en situation d’attente à cause des aléas du chantier.

HMAR = HMAD - HCH


18

 Les heures de chômage HCH

C’est le temps pendant lequel l’engin est aux mains de l’exploitation, tout en bon état ; mais
est à l’arrêt ou tout simplement pas prêt pour production. Elle est généralement fixée par la
direction c’est entre autres, les heures de :

 Changement de poste
 Minage
 Pause (lunch)
 Manque de courant
 Pluie, accident

HCH = HMAD – HMAR

 Heures d’utilisation effective, HUT

Ce sont les heures pendant lesquelles l’engin est effectivement entrain de produire. On peut
encore appeler ces heures, heures de travail ou de production.

HUT = HMAR – HPERTE

 Heures de perte d’utilisation, HPERTE

Elles représentent les heures pendant lesquelles l’engin est aux mains de l’exploitation prête
pour produire mais en utilisation d’attente. Ce sont les heures sur lesquelles l’exploitant peut
agir ; c’est entre autres les temps de : préparation de chantier, déplacement intempestif

HPERTE = HMAR – HUT

Cependant quand on va au-delà des temps prévus pour le minage, changement de poste, la
pause, ce sont des temps de perte d’utilisation.

II.5.4. PARAMETRE DE GESTIONS DES ENGINS


 Le taux de mise à disposition, TMAD

C’est le rapport entre les heures de mise à disposition et les heures possibles.

HMAD
TMAD = X 100
HP
19

Le taux de mise à disposition est affecté par l’augmentation du temps de la maintenance. Ce


temps augmente principalement avec les arrêts pannes, les retards d’intervention du service de
maintenance.

La contribution du dispatch dans l’amélioration du taux de mise à disposition des engins


miniers réside dans la rapidité de la transmission des informations relatives aux pannes
survenues sur les engins.

 Le taux d’utilisation effective, TUT

Le taux d’utilisation mesure le degré d’utilisation des heures de mise à disposition. C’est le
rapport entre les heures d’utilisation effective d’engin et les heures de mise à disposition
HUT
TUT = HMAD X 100

Le service de dispatch doit surveiller le taux d’utilisation, car il est de totales responsabilités
de la mine. Surveiller cet indicateur signifie pratiquement.

 Vérifier si le taux d’utilisation des engins respect la norme du taux d’utilisation de la


société ;
 Rechercher les causes des faibles taux d’utilisation.
 Le taux d’utilisation absolu, TUA

Ce rapport montre la portion des heures théoriques qui a été réellement consacré au travail de
production minière. On le calcul de façon ci-après
HUT
TUA = X 100
HP
20

CHAPITRE III. EVALUATION ET ANALYSES STATISTIQUES DU RENDEMENT


DES BENNES SANDVIC TH 663i DT 14, DT 17, DT 11 (cas de la mine souterraine de
Kakula Nord, section 103)
III.1. Définition du rendement d’une benne
Dans une mine, le rendement d’une benne est défini comme étant le poids des matériaux
transportés par unités de temps appelé capacité de transport. Ou encore le nombre de bennes
circulant par unité de temps appelé capacité de circulation.

III.1.1. Hypothèse
Le rendement s’évalue en fonction des éléments suivants :

 La capacité du bac
 Le coefficient d’utilisation effective
 Le coefficient de remplissage
 Le temps de cycle moyen

Ainsi, faudra-t-il qu’à l’issu de ce chapitre, regrouper les différentes variables par classes afin
d’en déduire la valeur du rendement moyen de chaque benne SANDVIK prise comme
échantillon.

III.2 Présentation des résultats de prestation des bennes SANDVIK TH663i


III.2.1. Heures de prestation
Les échantillons d’heures prestées ci-dessous repris dans des tableaux ont été prélevés sur trois
bennes. Il s’agit entre autre de la benne DT17, DT14, DT11

Tableau des heures prestées par la benne SANDVIK DT17

N° HP HMTN HCH HPERT HMAD CUE CMAD CUA


1 24 20 2 0,14 14 1,86 0,17 0,89
2 24 13 2 0,18 11 8,82 0,46 0,37
3 24 2 2 0,14 22 19,86 0,92 0,86
4 24 11 3 0,26 13 9,74 0,54 0,41
5 24 8 2 1 16 13 0,67 0,41
6 24 3 3 0,8 21 17,2 0,88 0,72
7 24 5 2 1 19 1,6 0,79 0,63
8 24 6 2 0,86 18 15,14 0,75 0,63
9 24 7 2 0,14 17 14,86 0,71 0,62
21

10 24 10 4 0,19 14 9,81 0,58 0,41


11 24 2 3 0,13 22 18,87 0,92 0,79
12 24 2 2 0,46 22 19,54 0,92 0,86
13 24 10 3 0,96 14 10,04 0,58 0,42
14 24 4 3 0,3 20 16,7 0,83 0,71
15 24 12 3 1,54 12 7,46 0,50 0,35
16 24 4 3 1,54 20 15,46 0,83 0,64
17 24 2 2 0,14 22 19,86 0,92 0,86
18 24 13 2 0,18 11 8,82 0,46 0,37
19 24 15 4 0,76 9 4,24 0,38 0,18
20 24 2 2 0,23 11 8,77 0,46 0,37

III.2.2. Moyenne Statistique du coefficient d’utilisation Absolue (CUA)


En nous référant au tableau N°1, nous avons : N = 20 ; Xmax = 0,89 ; Xmin = 0,7

Calculons et regroupons les valeurs des données en classes :

1) Le nombre de classe (K) est donné par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔20
K= 1+10 = 1+10 = 5,3 ≈5
3 3

2) L’étendue des classes (d) est donné par :


d = Xmax – Xmin
= 0,89 – 0,7
d’où d = 0,19
3) L’amplitude (a) est donnée par la relation :
𝑑 0,19
a= = = 0,0475
𝑘−1 5−1

4) L’étendue du travail (d*) est de :


d* = a.k = 0,0475 . 5 = 0,2375
5) La limite inférieure (Li) est de :
𝑎 0,0475
Li = Xmax - 2 = 0,7 - = 0,67625
2

Li = 0,67625
6) La limite supérieure (Ls) est donné par :
Ls = Li + d* = 0,67625 + 0,2375
Ls = 0,91375
22

Tableau Groupement en classe du CUA de la benne SANDVIC DT17

LRC Xi Ni Ni/Xi
[0,67 - 0,71[ 0,7 1 1,428
[0,71 - 0,75[ 0,7475 1 1,337
[0,75 – 0,79[ 0,795 1 1,257
[0,79 - 0,83[ 0,8425 0 0
[0,83 - 0,87[ 0,89 3 3,37
[0,87 - 0,91[ 0,93 0 0
4,905 6

La valeur moyenne coefficient d’utilisation absolue est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

6 6
X= 6 = 1,223 = 4,90
4,905

Le coefficient d’utilisation absolue moyen de la benne SANDVICK TH663i est 4,90

III.3. PRESENTATION DE LA BENNE SANDVICK


TABLEAU DES HEURE DE PRESTATION DE LA BENNE DT11

N° HP HMTN HCH HPERT HMAD HUE CMAD CUA


1 24 6 2 0,86 18 15,14 0,75 0,63
2 24 2 3 0,9 22 18,1 0,92 0,75
3 24 2 3 1 24 19 0,91 0,79
4 24 15 2 0,54 29 6,46 0,38 0,27
5 24 2 2 0,14 22 19,86 0,92 0,83
6 24 9 4 1,2 15 9,8 0,63 0,41
7 24 16 2 0,32 8 5,68 0,38 0,24
8 24 7 3 0,45 17 13,55 0,71 0,52
9 24 10 2 1,4 14 10,6 0,58 0,44
10 24 12 1 0,56 12 10,44 0,5 0,47
11 24 15 2 0,43 9 6,57 0,38 0,27
12 24 14 3 0,57 10 7,44 0,42 0,38
23

13 24 12 2 1,34 13 8,66 0,52 0,36


14 24 10 3 0,23 14 10,77 0,58 0,45
15 24 15 2 0,54 9 6,46 0,38 0,47
16 24 9 2 0,57 15 12,44 0,63 0,52
17 24 8 2 0,65 17 13,35 0,67 0,56
18 24 10 3 0,43 14 10,57 0,58 0,44
19 24 9 3 1,23 15 11,77 0,66 0,49
20 24 8 2 1,09 17 11,91 0,63 0,80

Moyenne statistique du coefficient d’utilisation Absolue (CUA)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons

N = 20 ; Xmax = 0,83 ; Xmin = 0,24

 Calculons et regroupons les valeurs des données en classe


1. Le nombre de classe (K) est donné par la formule
𝐿𝑜𝑔20
K = 1+10 = 5,3≈5
3

2. L’étendue des classes (d) est donnée par


d = Xmax – Xmin
= 0,83 – 024
d’où d = 0,59
3. L’amplitude (a) est donnée par la relation
𝑑 0,59
a = 𝑘−1 = 5−1 = 0,14

4. L’étendue du travail (d*) est de


d* = a.k
d* = 0,14 . 5
d* = 0,7
5. La limite inférieure (Li) est de
𝑎 0,14
Li = Xmin - 2 = 0,24 - 2

Li = 0,17
6. La limite supérieure (Ls) est donnée par la
Ls = Li + d* = 0,17 + 0,83
Ls = 0,97
24

Tableau : Groupement en classe du CUA de la benne SANDVIC DT11

LRC Xi Ni Ni/Xi
[0,17 - 0,31[ 0,24 1 4
[0,31 - 0,45[ 0,38 1 3
[0,45 – 0,59[ 0,52 1 2
[0,59 - 0,73[ 0,66 2 3
[0,73 - 0,87[ 0,80 1 6
6 18

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

6
X = 18 = 0,3

Tableau : Heures prestées par la benne SANDVIC DT 14

N° HP HMTN HCH HPERT HMAD HUE CMAD CUA


1 24 3,5 1,9 0,75 8,5 5,85 0,7 0,37
2 24 1 0,75 0,25 11 8 0,91 0,66
3 24 0,5 0,2 1,3 11,5 10 0,95 0,83
4 24 2,8 3,2 1 9,2 5 0,76 0,416
5 24 2 0,4 0,6 10 9 0,83 0,75
6 24 4 0,5 1 8 6,5 0,66 0,54
7 24 2,75 1 2,25 1,25 6 0,76 0,59
8 24 4,75 0,5 1,2 7,25 4,55 0,6 0,37
9 24 4 1,75 0,75 2,5 5,5 0,66 0,45
10 24 4,75 1 0,5 7,25 5,75 0,7 0,49
11 24 2 2 1 22 19 0,92 0,79
12 24 2 3 0,90 23 18,1 0,93 0,62
13 24 3 2 4,2 21 14,8 0,88 0,74
14 24 4 2 0,22 20 17,78 0,83 0,75
15 24 3 2 0,99 21 18,01 0,70 0,79
16 24 1 3 1,03 23 18,97 0,96 0,48
17 24 11 2 1,05 13 9,95 0,54 0,74
25

18 24 3 3 0,29 21 17,71 0,88 0,62


19 24 7 2 0,14 17 14,86 0,71 0,75
20 24 10 4 0,19 14 9,81 0,58 0,48
En nous référant au tableau nous avons :

N = 20 ; Xmax = 0,83 ; Xmin = 0,37

 Calculons et regroupons les valeurs des données en classe


1. Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule
𝐿𝑜𝑔20
K = 1+10 = 5,3 ≈ 5
3

2. Détermination de l’étendue des classes (d) est donnée par la formule


d = Xmax – Xmin
=0,83 – 0,37 = 0,46
d’où d = 0,46
3. Détermination de l’amplitude (a) est donnée par la relation
𝑑 0,46
a = 𝑘−1 = 5−1 = 0,115

4. Détermination de l’étendue du travail (d*) est donnée par la relation


d* = a.k d’où d* = 0,115. 5
d* = 0,575
5. Détermination de la limite inférieure (Li) est donnée par la formule
𝑎 0,115
Li = Xmin - 2 = 0,37 - 2

Li = 0,3125
6. Détermination de la limite supérieure (Ls) est donnée par la formule
Ls = Li + d* = 0,3125 + 0,575
Ls = 0,8875

Tableau : Groupement en classe du CUA de la benne SANDVIC DT14


26

LRC Xi Ni Ni/Xi
[0,3125 - 0,4275[ 0,37 3 8,108
[0,4275 - 0,5425[ 0,485 3 6,185
[0,5425 – 0,6575[ 0,6 4 6,666
[0,6575 - 0,7725[ 0,715 6 8,391
[0,7725 - 0,8875[ 0,83 3 3,614
19 32,964
La valeur moyenne coefficient d’utilisation absolue est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

19
X = 32,964

Le coefficient d’utilisation absolue moyen de la benne SANDVICK DT14 est 0,576

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre ou chargement

N° Tmc Tc Ta Tmd Td Tr Tatte


1 22 1482 1500 20 34 1440 1140
2 40 1020 1080 19 49 1320 1320
3 45 900 1240 20 37 1980 720
4 35 720 1180 18 30 1020 1020
5 20 660 1140 20 47 900 780
6 30 780 1420 32 33 1260 1208
7 40 1140 1360 17 38 2160 1080
8 52 1020 1540 20 40 1500 900
9 30 489 1380 37 45 1440 43
10 25 647 1488 18 46 1200 300
11 28 1440 1140 29 54 1080 14
12 34 900 780 30 46 900 1440
13 20 814 780 24 54 840 1606
14 26 600 957 23 38 2160 18
15 23 720 960 20 30 960 38
16 30 780 1020 22 37 720 20
17 24 660 1620 32 49 1020 412
27

18 36 1020 1080 29 38 780 23


19 20 1200 1842 17 42 1620 30
20 24 981 1500 19 40 1380 30
21 30 540 1720 24 49 960 25
22 40 1230 1175 27 35 825 412
23 38 1020 1055 25 65 868 107
24 28 480 957 17 34 720 45
25 24 1440 780 18 34 1260 900
26 25 963 3291 32 49 1140 960
27 39 981 780 26 38 840 180
28 22 720 1020 36 50 1320 300
29 30 1080 960 28 37 1020 480
30 54 1140 1080 24 30 960 960
31 39 660 1020 40 50 840 360
32 25 840 1080 27 50 780 540
33 27 600 1800 28 43 720 600
34 30 1020 1320 36 45 1140 540
35 25 720 1260 19 46 1200 300
36 29 1440 1080 21 50 900 600
37 34 900 1380 29 46 1080 660
38 20 840 1140 24 54 1200 1620
39 30 1140 1320 37 45 1440 540
40 25 600 1260 18 47 1200 300
41 27 840 1020 28 30 1920 29
42 36 600 1420 36 50 1020 810
43 25 840 1360 17 37 1080 900
44 23 720 1240 18 44 840 810
45 40 610 1540 32 39 960 780
46 59 712 1360 19 45 760 900
47 58 1315 1311 17 38 1020 780
48 46 1140 1240 16 34 720 1020
49 25 780 1300 28 37 1080 2402
50 30 712 1134 21 38 1110 1500
28

Moyenne statistique du temps manœuvre chargement

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 58 ; Xmin = 22 nous pouvons
calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 58 – 22 = 36
 Détermination de l’amplitude (a) a l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
36
a = 7−1 = 6

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 6.7 = 42
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
6
Li = 22 - 2 = 19

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 19 + 42 = 61

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre ou chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[19 - 25[ 22 2 0,0909
[25 - 31[ 28 1 0,0357
[31 – 37[ 34 1 0,0294
[37 - 43[ 40 2 0,05
[43 - 49[ 46 1 0,0217
[49 - 55[ 52 1 0,0192
[55 - 61[ 58 1 0,0172
9 0,2641
29

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

9
X = 0,2641 = 34,078

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D17 est 34,078 secondes

III.4. PRESENTATION DE RESULTAT DE TEMPS DE CYCLE BENNE SANDVICK


TH663i DT17
Moyenne statistique du temps de cycle Attente

En nous référant au tableau ci-haut nous avons N = 50 ; Xmax = 2402 ; Xmin = 14 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) à l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 2402 – 14 = 2388
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
2388
a= = 398
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 398.7 = 2786
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
398
Li = 14 - = 185
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 185 + 2786 = 2971
30

Tableau : Groupement en classe du temps de cycle attente

LRC Xi Ni Ni/Xi
[185 - 583[ 14 1 0,071
[583 - 981[ 412 2 0,0048
[981 – 1379[ 810 2 0,0024
[1379 - 1777[ 1208 1 0,00082
[1777 - 2175[ 1606 1 0,00062
[2175 - 2573[ 2004 0 0
[2573 - 2971[ 2402 0 0
7 0,07964
La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

7
X = 0,07964 = 87,7 ≈ 88

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D17 est 88 secondes

Moyenne statistique du temps de cycle manœuvre ou chargement Benne SANDVICK


TH663i DT 17

En nous référant au tableau ci-haut nous avons N = 50 ; Xmax = 62 ; Xmin = 14 nous pouvons
calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 62 – 14 = 48
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
48
a = 7−1 = 7,6 ≈ 8

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 8.7 = 56
31

 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule


𝑎
Li = Xmin - 2
8
Li = 14 - 2 = 10

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 10 + 56 = 66
Tableau : Groupement en classe du temps de cycle manœuvre ou chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[10 - 18[ 14 1 0,07
[18 - 26[ 22 2 0,09
[26 – 34[ 80 7 0,23
[34 - 42[ 38 1 0,026
[42 - 50[ 46 0 0
[50 - 58[ 54 1 0,018
[58 - 66[ 62 0 0
12 0,434
𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

𝑁𝑖 12
X= 𝑁𝑖 = 0,434 = 27,64 ≈ 28 sec
𝑋𝑖

Moyenne statistique du temps de cycle Temps allé Benne SANDVICK TH663i DT17

En nous référant au tableau ci-haut nous avons N = 50 ; Xmax = 1842 ; Xmin = 780 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1842 – 780 = 1062
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
32

1062
a= = 177
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 177.7 = 1239
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
177
Li = 780 - = 691,5 ≈ 692
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 692 + 1239 = 1931

Tableau : Groupement en classe du temps allé

LRC Xi Ni Ni/Xi
[780 - 957[ 780 4 0,0051
[957 - 1134[ 957 2 0,0020
[1134 – 1311[ 1134 1 0,00088
[1311 - 1488[ 1311 1 0,00076
[1488 - 1665[ 1488 1 0,00067
[1665 - 1842[ 1665 0 0
9

Moyenne statistique du temps de cycle Temps chargement de la Benne SANDVICK


TH663i DT17

En nous référant au tableau ci-haut nous avons N = 50 ; Xmax = 1482 ; Xmin = 480 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1482 – 480 = 1002
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
33

𝑑
a=
𝑘−1
1002
a= = 167
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 167.7 = 1169
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
167
Li = 480 - = 396,5 ≈ 397
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 397 + 1169 = 1566

Tableau : Groupement en classe du temps chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[397 - 564[ 480 1 0,0020
[564 - 731[ 647 1 0,0015
[731 – 898[ 814 1 0,0012
[898 - 1065[ 981 2 0,0020
[1065 - 1232[ 1148 0 0
[1232 - 1399[ 1315 1 0,00076
[1399 - 1566[ 1482 0 0
6 0,00746

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

6
X = 0,00746

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D17 est 804,2 secondes
34

Moyenne statistique du temps de cycle Temps manœuvre aux deverssement de la Benne


SANDVICK TH663i DT17

En nous référant au tableau ci-haut nous avons N = 50 ; Xmax = 40 ; Xmin = 16 nous pouvons
calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) à l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 40 – 16 = 24
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
24
a = 7−1 = 4

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 4.7 = 28
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
4
Li = 16 - 2 = 14

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 14 + 28 = 42

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre au déversement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[14 - 18[ 16 1 0,0625
[18 - 22[ 20 5 0,25
[22 – 26[ 24 4 0,166
[26 - 30[ 28 3 0,107
[30 - 34[ 32 4 0,125
[34 - 38[ 36 3 0,083
20 0,7935
35

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

20
X = 0,7935

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D17 est 25,20 secondes

Moyenne statistique du temps de cycle Temps retour de la Benne SANDVICK TH663i


DT17

En nous référant au tableau ci-haut nous avons N = 50 ; Xmax = 2160 ; Xmin = 720 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 2160 – 720 = 1440
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
1440
a= = 240
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 240.7 = 1680
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
240
Li = 720 - = 600
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 600 + 1680 = 2280
36

Tableau : Groupement en classe du temps retour

LRC Xi Ni Ni/Xi
[600 - 840[ 720 4 0,005
[840 - 1080[ 960 4 0,004
[1080 – 1320[ 1200 2 0,0016
[1320 - 1560[ 1440 1 0,00069
[1560 - 1800[ 1680 0 0
[1800 - 2040[ 1920 1 0,00052
[2040 - 2280[ 2160 3 0,0013
15 0,01311
La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

15
X = 0,01311 = 1144,1 ≈ 1144

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D17 est 1144 secondes.

Tableau : temps de cycle de la benne SANDVIK DT 11

N° Tc Tmc Ta Tr Td Tmd Tatt


1 240 18 1540 1020 33 29 1160
2 300 24 1180 980 29 24 1380
3 360 19 1240 1080 38 17 900
4 820 25 1480 1380 39 21 1600
5 417 34 1420 980 45 32 1380
6 360 29 1180 1240 22 18 1980
7 420 20 1540 980 31 28 2040
8 300 32 1240 1080 28 37 1380
9 420 25 1480 1500 20 25 1560
10 240 26 1480 1080 31 17 960
11 300 38 1340 1240 34 25 1020
12 360 21 1180 1140 25 20 900
13 1800 31 1420 1020 39 19 1140
14 475 33 1720 1320 46 34 1200
37

15 1200 19 1360 1140 28 29 1440


16 300 35 1240 980 21 19 1820
17 300 28 1180 1380 29 22 960
18 420 33 1480 1020 28 29 780
19 420 21 1540 1140 31 17 1020
20 1200 28 1340 1080 39 19 900
21 480 29 1420 1440 22 23 1260
22 300 26 1600 1080 29 18 960
23 600 24 1480 900 38 27 720
24 720 21 1340 1020 23 19 940
25 180 30 1180 1240 29 22 1020
26 360 34 1240 1200 25 47 1560
27 420 21 1180 1320 24 19 900
28 420 15 1390 1370 41 18 840
29 240 24 1420 900 38 22 900
30 420 35 1390 960 27 27 900
31 1800 26 1540 2100 21 24 840
32 800 38 1340 1260 25 26 940
33 360 27 1440 960 38 23 840
34 240 21 1440 900 26 25 780
35 480 30 1440 720 39 37 840
36 1200 47 1390 900 46 24 940
37 360 25 1490 1960 37 26 720
38 480 26 1300 780 26 42 780
39 1200 39 1480 980 22 37 720
40 360 27 1720 900 28 45 1080
41 1300 24 1540 980 21 19 1380
42 720 47 1380 1370 29 22 960
43 780 34 1490 1020 48 37 780
44 540 19 1540 1140 30 17 1020
45 420 39 1300 1080 39 29 900
46 840 29 1420 1440 32 22 1260
47 380 36 1600 1080 49 18 960
38

48 600 30 1480 900 38 27 720


49 720 21 1340 1020 33 19 900
50 480 34 1180 1140 29 22 1020

III.5. PRESENTATION DE RESULTATS DES TEMPS DE CYCLE DE BENNES


SANDVIK DT 11
Moyenne statistique du temps de cycle attente de la Benne SANDVIK TH663i DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 2040 ; Xmin = 720 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 2040 – 720 = 1320
 Détermination de l’amplitude (a) a l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
1320
a= = 220
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 220.7 = 1540
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
220
Li = 720 - = 610
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 610 + 1540 = 2150

Tableau : Groupement en classe du temps attente

LRC Xi Ni Ni/Xi
[610 - 830[ 720 4 0,0055
[830 - 1050[ 940 3 0,0031
39

[1050 – 1270[ 1160 1 0,00086


[1270 - 1490[ 1380 4 0,0028
[1490 - 1710[ 1600 1 0,00062
[1710 - 1930[ 1820 1 0
[1930 - 2150[ 2040 1 0,00049
15 0,01328

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

15
X = 0,01288 = 1129,5 sec = 18min 50sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 18min 50 sec.

Moyenne statistique du temps de cycle du temps manœuvre ou déversement de la Benne


SANDVIK TH663i DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 47 ; Xmin = 17 nous pouvons
calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 47 – 17 = 30
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
30
a = 7−1 = 5

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 5.7 = 35
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin -
2
5
Li = 17 - 2 = 16,6 ≈ 17
40

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 17 + 35 = 52

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre au déversement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[17 - 22[ 17 5 0,294
[22 - 27[ 22 5 0,227
[27 – 32[ 27 3 0,111
[32 - 37[ 32 1 0,031
[37 - 42[ 37 4 0,108
[42 - 47[ 42 1 0,023
19 0,794

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

15
X = 0,01288 = 23,9 sec ≈ 24

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 24 sec.

Moyenne statistique du temps de cycle du temps manœuvre chargement de la Benne


SANDVIK TH663i DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 47 ; Xmin = 19 nous pouvons
calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 47 - 19 = 28
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
41

28
a= = 4,6 ≈ 5
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) à l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 5.7 = 1540
 Détermination de la limite inférieure (Li) à l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
5
Li = 19 - 2 = 16,5 ≈ 17

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 17 + 35 = 52

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[17 - 22[ 19 3 0,157
[22 - 27[ 24 4 0,166
[27 – 32[ 29 3 0,103
[32 - 37[ 34 4 0,117
[37 - 42[ 39 2 0,051
[42 - 47[ 44 0 0
16 0,594

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

16
X = 0,594 = 26,9 sec ≈ 27 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 27 sec.

Moyenne statistique du temps de cycle du temps d’aller de la Benne SANDVIK TH663i


DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 1540 ; Xmin = 1240 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


42

𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) à l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1540 – 1240 = 300
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
300
a = 7−1 = 50

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 50.7 = 350
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
50
Li = 1240 - = 1215
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 1215 + 350 = 1565

Tableau : Groupement en classe du temps d’aller

LRC Xi Ni Ni/Xi
[1215 - 1265[ 1240 2 0,0016
[1265 - 1315[ 1290 0 0
[1315 – 1365[ 1340 4 0,0029
[1365 - 1415[ 1390 4 0,0028
[1415 - 1465[ 1440 3 0,0020
[1465 - 1515[ 1490 2 0,0013
[1515 - 1565[ 1540 0 0
15 0,0106

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

15
X = 0,0106 = 1415 sec
43

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 1415 sec.

Moyenne statistique du temps de cycle du temps de déversement de la Benne SANDVIK


TH663i DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 50 ; Xmin = 21 nous pouvons
calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 50 – 21 = 29
 Détermination de l’amplitude (a) a l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
29
a = 7−1 = 4,8 ≈ 5

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 5.7 = 35
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
5
Li = 21 - 2 = 18,5 ≈ 19

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 19 + 35 = 54

Tableau : Groupement en classe du temps de déversement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[19 - 24[ 21 3 0,142
[24 - 29[ 26 2 0,076
[29 – 34[ 31 2 0,064
[34 - 39[ 36 0 0
[39 - 44[ 41 0 0
[44 - 49[ 46 2 0,043
44

[49 - 54[ 50 0 0
9 0,261

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

9
X = 0,261 = 34,4 sec ≈ 35 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 35 sec.

Moyenne statistique du temps de cycle du temps retour de la Benne SANDVIK TH663i


DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 1500 ; Xmin = 720 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1500 – 720 = 780
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
780
a = 7−1 = 130

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 130.7 = 1540
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
130
Li = 720 - = 655
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 655 + 910 = 1565
45

Tableau : Groupement en classe du temps retour

LRC Xi Ni Ni/Xi
[655 - 785[ 720 1 0,0013
[785 - 915[ 850 2 0,0023
[915 – 1045[ 980 4 0,0040
[1045 - 1175[ 1110 0 0
[1175 - 1435[ 1240 3 0,0024
[1435 - 1565[ 1370 2 0,0014
12 0,0114

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

12
X = 0,0114 = 1052,6 sec ≈ 1053 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 1053 sec.

Moyenne statistique du temps de cycle chargement de la Benne SANDVIK TH663i DT 11

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 1302 ; Xmin = 240 nous
pouvons calculer les différents valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1300 – 240 = 1060
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
1060
a= = 176,6 ≈ 177
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 177.7 = 1239
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
46

𝑎
Li = Xmin -
2
177
Li = 240 - = 151,5
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 151,5 + 1239 = 13905

Tableau : Groupement en classe temps de cycle chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[1515 - 3285[ 240 4 0,0166
[3285 - 5055[ 417 1 0,0023
[5055 – 8595[ 594 0 0
[8595 - 10365[ 771 1 0,0013
[10365 - 12135[ 948 0 0
[12135 - 13905[ 1125 0 0
6 0,0202

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

6
X = 0,0202 = 297 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i D11 est 297 sec.

III.6. PRESENTATION DES RESULTATS TEMPS CYCLE DE LA BENNE


SANDVIK TH663I DT 14
N° Tmc Tc Ta Tmd Td Tr Tatt
1 31 360 1380 36 47 1140 900
2 25 567 1440 38 46 1200 300
3 28 900 1140 29 57 1080 840
4 34 846 720 32 46 900 1440
5 20 567 780 40 54 1400 1680
6 26 720 900 24 38 2160 1080
7 23 780 960 20 30 960 980
47

8 31 300 1020 30 27 720 1200


9 24 1500 1620 32 29 1020 1500
10 36 125 1080 29 28 1600 1320
11 20 1800 840 24 42 1620 1800
12 24 567 1500 40 22 3600 1320
13 67 846 720 24 50 960 1200
14 35 480 1020 30 47 720 1660
15 43 1404 900 27 46 1360 480
16 24 720 840 19 39 1200 640
17 25 480 105 44 35 900 960
18 55 567 840 27 52 1360 1020
19 19 123 1080 32 27 1020 640
20 67 288 1175 27 36 825 1320
21 38 480 1055 25 43 880 980
22 28 1440 900 20 55 720 640
23 24 963 780 18 35 1260 900
24 25 1500 1500 32 25 1140 980
25 79 720 780 26 38 880 1800
26 22 1080 1020 35 58 1360 300
27 79 25 960 28 27 1040 480
28 91 660 1080 24 30 960 960
29 29 846 1020 39 57 840 360
30 25 846 1080 27 50 780 540
31 55 360 1800 28 21 720 640
32 31 360 1320 37 45 1140 540
33 39 360 1080 39 36 900 980
34 43 600 1140 23 38 1020 1500
35 28 420 1020 27 50 660 480
36 20 360 1620 34 38 1600 780
37 23 280 720 38 22 900 1320
38 26 300 780 30 38 1520 1800
39 24 1620 840 27 27 960 1440
40 36 480 780 33 32 1080 900
48

41 20 720 900 29 36 900 1320


42 24 600 1020 40 32 1680 1200
43 26 1683 840 20 30 960 1800
44 24 1260 790 44 37 1200 2340
45 39 960 900 30 24 1140 1200
46 30 1380 1080 36 38 1020 960
47 40 1683 1440 40 25 1020 300
48 26 1800 1260 26 33 1200 840
49 32 480 1500 28 28 900 2340
50 40 9 720 20 22 1680 1380

Tmc (temps de manœuvre au chargement)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 91 ; Xmin = 19. Nous pouvons
calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 91 – 19 = 71
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
72
a = 7−1 = 12

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 12.7 = 84
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
12
Li = 19 - = 13
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 13 + 84 = 97
49

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre au chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[13 - 25[ 19 1 0,05
[25 – 37[ 31 3 0,09
[37 – 49[ 43 2 0,04
[49 - 61[ 55 2 0,03
[61 - 73[ 67 2 0,02
[73 - 85[ 79 2 0,02
[85 - 97[ 91 1 0,01
13 0,26

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

13
X = 0,26 = 50 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 50 sec.

Tc (temps chargement)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 1683 ; Xmin = 9. Nous
pouvons calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) à l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1683 – 9 = 1674
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
1674
a= = 278,5 ≈ 279
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) à l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 279.7 = 1953
50

 Détermination de la limite inférieure (Li) à l’aide de la formule


𝑎
Li = Xmin - 2
279
Li = 9 - = 1305
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 1305 + 1953 = 3258

Tableau : Groupement en classe du temps chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[-1305 – -1026[ 9 1 0,11
[-1026 – -747[ 28 2 0,006
[-747 – - 468[ 567 4 0,007
[-468 – -189[ 846 3 0,003
[-189 – 90[ 1125 2 0,0017
[90 – 369[ 1404 2 0,0014
[369 – 648[ 1683 2 0,0011
16 0,1302

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

16
X = 0,1302 = 122 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 122 sec.

Ta (temps d’aller)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 1800 ; Xmin = 720. Nous
pouvons calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) à l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
51

d = 1800 – 720 = 1080


 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
1080
a= = 180
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) à l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 180.7 = 1260
 Détermination de la limite inférieure (Li) à l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
180
Li = 720 - = 630
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 630 + 1260 = 1890

Tableau : Groupement en classe du temps d’aller

LRC Xi Ni Ni/Xi
[630 - 810[ 720 4 0,005
[810 - 990[ 900 5 0,0055
[990 - 1170[ 1080 6 0,0055
[1170 - 1350[ 1260 2 0,0015
[1350 - 1530[ 1440 2 0,0013
[1530 - 1710[ 1620 2 0,0012
[1710 - 1890[ 1800 1 0,0005
22 0,021

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

22
X = 0,021 = 1047,61 sec ≈ 1048

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 1048 sec.
52

Tmd (temps de manœuvre déversement)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 44 ; Xmin = 20. Nous pouvons
calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 44 – 20 = 24
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
24
a = 7−1 = 4

 Détermination de l’étendue du travail (d*) à l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 4.7 = 28
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
4
Li = 20 - 2 = 18

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 18 + 28 = 46

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre au déversement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[18 - 22[ 20 4 0,2
[22 – 26[ 24 4 0,16
[26 – 30[ 28 2 0,071
[30 - 34[ 32 4 0,125
[34 - 38[ 36 2 0,055
[38 - 42[ 40 4 0,1
[42 - 46[ 44 2 0,045
22 0,756
53

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

22
X = 0,756 = 29,1 sec ≈ 29

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 29 sec.

Tmc (temps de manœuvre au chargement)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 57 ; Xmin = 22. Nous pouvons
calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe de la
manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 57 – 22 = 35
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
35
a = 7−1 = 5,8 ≈ 6

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 6.7 = 42
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
6
Li = 22 - = 19
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 19 + 42 = 61

Tableau : Groupement en classe du temps manœuvre au chargement

LRC Xi Ni Ni/Xi
[5 - 10[ 22 4 0,181
[10 – 15[ 27 4 0,148
54

[15 – 20[ 32 2 0,062


[20 - 25[ 37 1 0,027
[25 - 30[ 42 1 0,023
[30 - 35[ 47 2 0,042
[35 - 40[ 52 1 0,0191
57 2 0,0350
17 0,537

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

17
X = 0,537 = 31,6 sec ≈ 32 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 32 sec.

Tr (temps de retour)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 1680 ; Xmin = 720. Nous
pouvons calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 1680 – 720 = 960
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
960
a = 7−1 = 160

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 160.7 = 1120
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin -
2
160
Li = 720 - = 640
2
55

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 640 + 1120 = 1760

Tableau : Groupement en classe du temps retour

LRC Xi Ni Ni/Xi
[640 - 800[ 720 4 0,0055
[800 – 960[ 880 2 0,0022
[960 – 1120[ 1040 1 0,00096
[1120 - 1280[ 1200 4 0,0033
[1280 - 1440[ 1360 3 0,0022
[1440 - 1600[ 1520 1 0,00065
[1600 - 1760[ 1680 2 0,0011
17 0,01591

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

17
X = 0,01591 = 1068,5 sec ≈ 1069 sec

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 1069 sec.

Ta (temps d’attente)

En nous référant au tableau ci-haut, nous avons N = 50 ; Xmax = 2340 ; Xmin = 300. Nous
pouvons calculer les différentes valeurs intervenant dans le groupement des données en classe
de la manière suivante :

 Détermination de nombre de classe (k) est donnée par la formule


𝐿𝑜𝑔𝑁 𝐿𝑜𝑔50
K = 1+10 d’où K = = 6,6 ≈ 7
3 3

 Détermination de l’étendue des classes (d) a l’aide de la formule


d = Xmax – Xmin
d = 2340 – 300 = 2040
 Détermination de l’amplitude (a) à l’aide de la formule
𝑑
a = 𝑘−1
56

2040
a= = 340
7−1

 Détermination de l’étendue du travail (d*) a l’aide de la formule


d* = a.k d’où d* vaut 340.7 = 2380
 Détermination de la limite inférieure (Li) a l’aide de la formule
𝑎
Li = Xmin - 2
340
Li = 300 - = 130
2

 Détermination de la limite supérieure (Ls) a l’aide de la formule


Ls = Li + d*
Ls = 130 + 2380 = 2510

LRC Xi Ni Ni/Xi
[130 - 470[ 300 3 0,01
[470 – 810[ 640 4 0,00625
[810 – 1150[ 980 3 0,00306
[1150 - 1490[ 1320 1 0,00075
[1490 - 1830[ 1660 1 0,00060
[1830 - 2170[ 2000 0 0
[2170 - 2510[ 2340 2 0,00085
14 0,02151

La valeur moyenne est déterminée à l’aide de la formule

𝑁𝑖
X = ∑𝑁𝑖 => d’où X vaut
𝑖 𝑁𝑖/𝑋𝑖

14
X = 0,02151 = 650,8 sec ≈ 660

Le temps de cycle moyen de la benne SANDVICK TH663i DT14 est 660 sec.

Apres avoir faire plusieurs calcules et analyses statistiques de différents temps de cycle, nous
arrivons à les regrouper dans le tableau ci-dessous
57

Tableau : Regroupement des moyennes statistiques des temps de cycles moyen en


secondes
Benne Tmc Tc Ta Tmd Td Tr Tatt Tcy.moyen
DT 11 27 297 1415 24 35 1053 1210 4061
DT 14 50 122 1048 29 32 1069 660 3010
DT 17 28 804 675 42 38 1144 88 2819

Tcycle moyen = ∑𝑛𝐼=1 𝑇𝐶 = Tmc + Tc + Ta + Tmd + Td + Tr + Tatt

𝑇𝑐𝑦 𝐷𝑇14 +𝑇𝑐𝑦 𝐷𝑇11+𝑇𝑐𝑦 𝐷𝑇17 3010 +14061 +2819


Tcycle moyen general = =
3 3

9890
Tcy mg = = 3296,6 ≈ 3297 sec
3

Tableau : Regroupement des moyens statistiques des CUA des trois bennes DT17, DT14,
DT11
Benne CUA
DT 17 4,90
DT 14 0,576
DT 11 0,33

𝐶𝑈𝐴 𝐷𝑇17+𝐶𝑈𝐴 𝐷𝑇14+𝐶𝑈𝐴 𝐷𝑇11


CUAmoy = 3

4,90+0,576+0,33
CUAmoy = 3

CUAmoy = 1,93

III.7. CALCUL DU RENDEMENT GLOBAL DE TOUTES LES TROIS BENNES


(moyen)
Connaissant le coefficient d’utilisation absolu moyen, le temps de cycle moyen, nous
procédons à la détermination de la moyenne du coefficient de remplissage Kr en partant des
différentes capacités des bennes.

III.7.1. Calcul de Kr
Les bennes SANDVIK sur lesquelles ont portées nos études ont une capacité theorique de 63
tonnes. Mais pratiquement, et compte tenu de l’experience de l’opérateur, le chargement
atteint 49 tonnes ainsi peut-on ecrire la relation
58

𝐶𝑟 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑟é𝑒𝑙𝑒
Kr = =
𝐶𝑡ℎ 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑡ℎ𝑒𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

54
Kr = 63 = 0,85

III.7.2. Calcul du rendement moyen


𝐶𝑏 .𝐾𝑟
Rendmoy = 60. 𝑇𝑐𝑦𝑐𝑙 𝑚𝑜𝑦 .CUAmoy

63 . 0,85
Rendmoy = 60. .1,93 = 1,88
3297
59

Conclusion
Apres une étude assez approfondie sur terrain dans la mine souterraine de KAKULA-
NORD portant sur, d’une part le prélèvement des données ayant trait à l’attelage des camions
bennes SANDVICK TH663i avons constaté que hormis l’état des piste et les accidents de
circulation, ces derniers fournissent un rendement bon, alors que le temps d’aller et de retour
étaient assez-long.

Ainsi peut-on conclure en faisant remarquer que ces bennes sont robustes et valent
mieux en lieu et placé de cette mine et que leur gabarit leur permet d’être le plus performant
que possible.

Dans ce travail le but primordial était celui de faire une étude d’évaluation du
rendement moyen de bennes SANDVICK TH663i affectée au transport de minerais dans la
mine souterraine de KAKULA-NORD mine appartenant à Kamoa.

Pour parvenir à l’étude d’évaluation du rendement de benne SANDVICK , il était


question de rechercher par chargement des données relatives à la détermination, par analyse
statistique des moyenne pour le temps de cycles des engins cité ci-haut, par la méthode
statistique, l’analyse de ces données regroupée valent les étapes constitutives de temps de cycle
pour la benne SANDVICK TH663i DT 11, DT 14, DT 17. Puis nous avons fini par l’évaluation
du rendement de benne SANDVICK TH663i DT 11, DT 14, DT 17.

Les résultats obtenues au cours des calculs, nous ont fait remarquer que pour la benne
DT 11 le temps de cycle est de 4061 secondes, pour DT 14 le temps de cycle est de 3010
secondes et pour DT 17 le temps de cycle est de 2813 secondes. Connaissant le coefficient
d’utilisation absolu moyen est de 0,81 nous avons calculé le rendement théorique 53m3/h et le
rendement reel et de 43m3/h de toutes les trois bennes, il nous a donné un rendement moyen
Au vu des résultats obtenus.
60

BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES

1. DEMESMARER, FRANCOLS ET OOSTERBOSCH (1962) : la tectonique des


gisements stratiformes du Katanga in lombord

2. François (1973), l'extrémité occidentale de l'arc cuprifère du Shaba Etude géographique


de la GCM Likasi

3. Mt. TSHIYEY KANIK TESH (2013). Les machines minières tome 1. ISTA KOLWEZI

4. CAHEN L (1954) : Géologie du Congo Belge. Vaillant-Carmanne, Liège, Belgique,


577p.
5. CAHEN L et SNELLING N. (1966) : The geochronology of equatorial africa North-
hollande. Pub. Cy. Amsterdam
II. TFC

1. BANZA KALALA Patient, L’étude de l'impact de tenue de chantier et des pistes de


roulages sur la productivité d'une benne Bell B40D dans la mine à ciel ouvert de
KAMFUNDWA. ISTA KOLWEZI 2017-2018.

2. KAKUDII NGOY Fabien, L. impact du temps d'attente des camions bennes sur le cout
de transport: cas de la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA. ISTA KOLWEZI 2019-
2020

3. MBUMBA NGUZ Jean, Contribution à la détermination du coefficient de remplissage


de godet d'un engin de chargement dans une mine à ciel ouvert, cas de la pelle
KOMATSU PC850SE dans la mine à ciel ouvert de KAMATANDA, ISTA KOLWEZI
2019-2020

4. MUTOMBO KATSHZA Papy, Contribution à l'étude de la détermination du coefficient


de foisonnement des matériaux (cas de la mine à ciel ouvert de TI7), ISTA KOLWEZI

III. COURS

1. KAMULETE MUDIANGA NSENSU Pierre, Cours d'exploitation des mines à ciel


ouvert, Lubumbashi faculté polytechnique département des mines.

 Documents inédits
61

1. KALENDA MADIKA Séraphin (2018): cours d'exploitation des mines à ciel ouvert,
premier graduat Geomines 1STA/ Kolwezi

2. Jean Pierre MWAMBA NGOY, cours d'exploitation des mines à ciel ouvert, deuxième
graduat Géomines 1STA/ Kolwezi

3. Jean Pierre MWAMBA NGOY Cours de projet des mines à ciel ouvert, ISTA Kolwezi

4. LUMBWE Cauchy : Cours de probabilité statistique, ISTA/Kolwezi

5. Rapport service de Géologie Gécamines Kambove


62

Table des matières


EPIGRAPHE ......................................................................................................................................... II
DEDICACE........................................................................................................................................... III
AVANT PROPOS................................................................................................................................. IV
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 1
 Problématiques .......................................................................................................................... 1
 But et Intérêt du Sujet ................................................................................................................ 1
 Subdivision du travail ................................................................................................................. 1
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA MINE DE KAKULA NORD ................................................................. 3
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE ............................................................................................................... 3
I.1.1. Localisation ............................................................................................................................ 3
I.1.2. Relief et Hydrographie ........................................................................................................ 3
I.1.3. Climat ..................................................................................................................................... 4
I.1.4. Sols ......................................................................................................................................... 4
I.1.5. Végétation ............................................................................................................................. 5
I.2. GEOLOGIE REGIONALE.................................................................................................................. 5
I.2.1. La Lithostratigraphie du Katanguien ..................................................................................... 5
I.2.2. Minéralisations de l’arc Cuprifère du Katanga ..................................................................... 6
I.2.3. Cadre tectonique de l'arc Lufilien ......................................................................................... 7
I.3. GEOLOGIE LOCALE DU SITE DE KAMOA-KAKULA ........................................................................ 8
I.3.1. Lithostratigraphie en vigueur ................................................................................................ 8
I.3.2. Traits structuraux majeurs .................................................................................................... 9
I.3.3. La Minéralisation ............................................................................................................... 10
CHAPITRE II. NOTIONS THEORIQUES SUR LE GHARGEMENT ET TRANSPORT DANS
LA MINE SOUTERRAINNE DE KAKULA NORD....................................................................... 12
II.1. INTRODUCTION ................................................................................................................... 12
II.2. Transport par camions-bennes .............................................................................................. 12
II.2.1 Introduction ....................................................................................................................... 12
II.2.2 Cycle de travail d’un camion-benne ................................................................................ 12
II.3. DESCRIPTION DE LA BENNE SANDVIK TH 663i ......................................................... 14
II.4. CARACTERISTIQUES DE LA BENNE SANDVIK TH 663i ........................................... 15
II.5. NOTION SUR LE RENDEMENT D’UNE BENNE ............................................................ 16
II.5.1. Capacité de bac (Cb) ........................................................................................................ 16
II.5.2. Coefficient de remplissage (Kr)....................................................................................... 16
II.5.3. Composants des différentes heures ................................................................................. 17
II.5.4. PARAMETRE DE GESTIONS DES ENGINS ............................................................. 18
63

CHAPITRE III. EVALUATION ET ANALYSES STATISTIQUES DU RENDEMENT DES


BENNES SANDVIC TH 663i DT 14, DT 17, DT 11 (cas de la mine souterraine de Kakula Nord,
section 103) ........................................................................................................................................... 20
III.1. Définition du rendement d’une benne ................................................................................. 20
III.1.1. Hypothèse ........................................................................................................................ 20
III.2 Présentation des résultats de prestation des bennes SANDVIC TH663i ........................... 20
III.2.1. Heures de prestation ....................................................................................................... 20
III.2.2. Moyenne Statistique du coefficient d’utilisation Absolue (CUA) ............................... 21
III.3. PRESENTATION DE LA BENNE SANDVICK ................................................................ 22
III.4. PRESENTATION DE RESULTAT DE TEMPS DE CYCLE BENNE SANDVICK
TH663i DT17.................................................................................................................................... 29
III.5. PRESENTATION DE RESULTATS DES TEMPS DE CYCLE DE BENNES SANDVIK
DT 11 ................................................................................................................................................ 38
III.6. PRESENTATION DES RESULTATS TEMPS CYCLE DE LA BENNE SANDVIK
TH663I DT 14 .................................................................................................................................. 46
III.7. CALCUL DU RENDEMENT GLOBAL DE TOUTES LES TROIS BENNES (moyen) 57
III.7.1. Calcul de Kr .................................................................................................................... 57
III.7.2. Calcul du rendement moyen .......................................................................................... 58
Conclusion ............................................................................................................................................ 59
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 60

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