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La vocation de toute entreprise minière est la conquête des matériaux utiles. Ceci
est facilité par l’acquisition des machines en vue de l’optimisation des coûts de production
tout en respectant les normes de sécurité et d’environnement pour atteindre ses objectifs. En
effet il existe deux modes d’exploitation à savoir :
Pour arriver à extraire les minerais, les mineurs sont appelés à exercer certaines
opérations minières parmi lesquelles nous citons :
L’abattage ;
Le chargement ;
Le transport ;
La mise en terril ou la constitution des remblais.
Dans le souci d’assouplir ces coûts et surtout d’adapter la production aux targuets
prévisionnels, une étude nous a été proposée et consiste à la comparaison des productivités de
deux types d’engins de chargement à savoir :
1
Ce travail est d’une importance capitale, il permettra à l’exploitant d’avoir une
idée sur les performances comparatives de ces deux types de machines, ce qui lui permettra de
prendre des décisions dans les études prévisionnelles de la production. A l’issu de ce travail il
sera question :
Sur base de ses éléments nous allons examiner entre la pelle et la chargeuse,
laquelle nous offre une grande souplesse et s’adapte aux conditions variées. Pour ressortir
l’idée générale, hors mis l’introduction et la conclusion, ce travail aura quatre chapitres qui
sont :
2
CHAPI. GENERALITE DE L'ENTREPRISE DE TENKE FUNGURUME
MINING.
D’après les prévisions le gradin le plus élevée se situerait à1518 mètres au-dessus
du niveau de la mer, et le fond du puits à 1110 mètres sous le niveau de la mer.
La société Lundin Mining Corporation avec 24,75% des parts ; TF Holdings Ltd dont
le géant Freeport Mc Moran possède 70% des parts dans cette dernière, avec 57,75%
des parts.
3
L'ensemble des réserves totalise 3,8 millions de tonnes de cuivre et 0,86 millions
de tonnes de cobalt. La majorité des réserves est située dans le gisement de KWATEBALA,
signalons aussi qu'il y a d'autre gisement de SHIMBIDI de FAHULU qui possèdent des
réserves riches et le gisement de KABWE LULONO et TENKE qui sont en découverture.
Signalons aussi que les activités de forage, des analyses de recherches minières et
des tests métallurgiques en vue d'évaluer le potentiel de la zone de minerais fortement
prometteurs de Tenke Fungurume sont toujours en marche, ces analyses sont incorporée dans
de futurs plans pour évaluer les opportunités d'expansion.
Les ressources géologiques ne sont pas incluses dans les réserves, elles ne peuvent
être qualifiées de réserves qu'à partir du moment où des études complètes établissent leur
faisabilité juridique et économique .Par conséquent; aucune assurance ne peut être donnée que
les ressources et la minéralisation estimés deviendront des réserves et probables, les
ressources mentionnées le sont en métal contenu.
Les gisements de Tenke Fungurume ont été explorés premièrement par l’Union
minière du Haut Katanga en 1918, mais jamais mis en production par manque jusque-là d’une
technologie appropriée. Un consortium signé suivant la dénomination, Société Minière de
Tenke Fungurume, SMTF en sigle, s’est vu attribué les concessions en 1970. Ainsi celui–ci,
réalisera une prospection préliminaire, des études de faisabilité et le commencement des
constructions.
La convention minière TFM sera alors conclue suivant les lois de la République
Démocratique du Congo, et approuvée par décret présidentiel. Cette convention sera alors
4
ratifiée par le gouvernement en 1997. Avant l’implication de TFM, il y avait
approximativement 176000 mètres forés de Travaux de sondage, 12 kilomètres de travaux
souterrains et 125 kilomètres de travaux miniers exécutés. Tenke Fungurume Corporation a
dépensé au-dessus de 38 millions de dollars Américains sur l’exploration, les études, les
usines pilotes, et un capital investi sur les Nouvelles infrastructures et celles existantes.
5
caractérisée par des excroissances en cuivre et en cobalt, c'est-à-dire qu’elle comprend
plusieurs écailles mais présentement toute l’exploitation de TFM est concentrée sur le
gisement de KWATEBALA (localisé sur la concession C198), vu son potentiel géologique
estimé à 79.800.000 tonnes de minerais titrant en moyenne 1,81% Cu et 0,34% Co et qui
semble être fort intéressant aux yeux de l’exploitant.
Figure I.2 : Concession minière des gisements Tenke Fungurume, les points en verts
indiquent les écailles minéralisées [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009].
6
Ces roches sont dites RSC (roches siliceuses cellulaires). Ces ore – bodies ont une
épaisseur moyenne d’environ 12 mètres chacun. La profondeur totale est d’environ 600
mètres, et la puissance de la couche intercalaire stérile varie entre 12 et 25 mètres.
I.8. Stratigraphie
Figure I.3
.
Figure I.3 : Log stratigraphique du gisement de KWATEBALA (série des mines) ; à gauche,
une courbe indiquant la variation de la teneur suivant les formations, la courbe verte indique a
présence en cuivre et la courbe rose indique la présence en cobalt ; et à droite les différentes
formations et leurs puissances [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009].
I.9. Minéralisation
7
deposits), cependant les teneurs en cuivre dans les gisements SHC (2 à 4% Cu) sont élevées
par rapport aux gisements PCD (0.5 à 1% Cu). En profondeur le minerai frais est sulfuré avec
un aspect métallique gris ou blanc, à la surface ou mieux dans la zone d’oxydation. La
minéralisation du cuivre et du cobalt se présente donc sous forme d’oxydes et de sulfures de
cuivre et de cobalt. Les principaux minéraux sont repris dans le tableau I.2 ci – après, la
teneur moyenne en cuivre est de 1.81 et celle en cobalt est de 0.34.
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CHAP II. GENERALITE SUR LES ENGINS D’EXCAVATION
II.1. Généralités
Parmi les engins de chargement utilisés dans les mines à ciel ouvert, on distingue
deux types fondamentaux selon leur mode de fonctionnement ou de travail :
Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une manière cyclique, c'est-à-dire les
opérations d’un cycle complet d’excavation et déchargement se réalisent
successivement. Ce sont des excavateurs à godet unique (pelle mécanique ou
hydraulique, chargeuse frontale, dragline
Les engins dont le fonctionnement s’effectue d’une manière continue, c'est-à-dire les
opérations élémentaires d’un cycle complet d’excavation et déchargement y compris
le déplacement se réalisent simultanément. Ce sont des excavateurs à godets multiples
(roue-pelle, excavateurs à chaîne à godets)
Soit à partir d’une extrémité de l’enlevure par chantier latéral. Il s’agit de l’excavation
par enlevure orientée en direction du front du gradin
Soit l’excavation se fait du côté de talus du gradin par le chantier frontal.
II.2.1. Généralités
9
travailler soit en butte, soit en fouille ou soit en rétro. La force motrice utilisée est soit diesel,
soit électrique ou soit diesel électrique.
Pour le chargement du minerai, on utilise des pelles dont la capacité du godet est
relativement petite (pouvant aller de 0.60 à 8 m3, dans certains cas jusqu’à 15 CY.).
N.B: 1CY=0.7646m3
La limite de la capacité du godet est imposée soit par les dimensions des unités de
transport (camions ou wagons) dans lesquelles il faut décharger les produits abattus, soit par
l’épaisseur de la couche minéralisée et soit par la capacité du concasseur qui doit les recevoir..
A la fin du XXe siècle, nous avons assisté au développement continu des pelles
hydrauliques qui concurrencent fortement les pelles mécaniques. Elles peuvent travailler en
butte, en rétro et en benne preneuse car elles sont quelques fois universelles puisqu’elles
peuvent être facilement transformées par des équipements interchangeables. Nous signalons
que sur ces engins que tous les mouvements qu’ils effectuent s’obtiennent grâce aux vérins
commandés par des pompes hydrauliques. Ces dernières sont à débit variable avec régulation
de pression. Leurs qualités spécifiques en font des engins parfaitement adaptés au travail dans
les mines à ciel ouvert. Ces pelles permettent une grande précision pour l’attaque du front de
travail lorsque celui-ci présente des couches alternativement dures et tendres. Il est possible
avec ces pelles de réaliser l’abattage sélectif des parties tendres. Les parties durent tombent
d’elles-mêmes une fois que le sous cavage est effectué. Leur conception permet, en effet, de
doter la machine de base de l’équipement convenable exactement au procédé d’extraction
souhaitée. La possibilité de travailler en fouille ou en butte, avec la même pelle, offre diverses
solutions aux exploitants qui peuvent ainsi choisir la méthode d’exploitation la mieux adaptée
au site et à la structure du gisement.
10
La pelle hydraulique combine la possibilité de pénétration dans le tas et de sous
cavage, ce qui permet de désagréger le terrain tout en le coupant. En disposant d’autre part
d’un effet de levage et de rotation, elle permet un chargement complet du godet avec le
minimum de mouvement vers le haut.
1. Cycle de travail d’une pelle hydraulique : le cycle de travail d’une pelle hydraulique
comprend les opérations suivantes :
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La hauteur du front d’attaque ou profondeur de creusement ;
La production envisagée.
Les pelles dont les flèches ont une grande hauteur permettent de travailler dans les
mines à ciel ouvert dont la hauteur des gradins est assez élevée. Elles peuvent, avec les
godets, dans des tels cas purger le front d’attaque après le tir primaire.
II.3.1 Généralités
Dans les mines à ciel ouvert, on utilise un groupe d’engins mobiles dont la
mission est non seulement d’excaver les matériaux (stériles et minerais), mais également les
transporter jusqu’aux lieux de déversement pour la mise en terril ou le stockage des minerais
non loin du chantier d’exploitation. Ce sont des chargeuses frontales.
La chargeuse sur pneus, qui est aussi appelée chargeur frontal ou chargeuse à
godet, est un des engins le plus couramment utilisé sur les chantiers de construction. Cet engin
est principalement utilisé pour chargés des matériaux tels que des copeaux de bois, de
l'asphalte, des gravats de démolition, terre, nourriture, du gravier, des minéraux bruts, de la
roche, du sable etc. ainsi que pour transporter des matériaux de construction sur de courtes
distances tel que des briques, tuyaux, barres de métal, matériel d'excavation...
12
Le godet pelleteur disposé en avant doit avoir une largeur plus grande que
l’empattement des pneus pour les protéger. La flèche porte godet est montée à l’avant du
châssis, ce qui facilite d’assurer une bonne visibilité au conducteur.
Les chargeuses frontales peuvent travailler dans les roches semi dure après
abattage. Il existe actuellement une variété considérable d’engins de ce type avec des
capacités des godets variant de 1 à 7.5 m3 pour des puissances de 80 à 500 CV. Ces engins
dont le fonctionnement est caractérisé par une grande productivité grâce à leur grande
puissance et à leur rapide manœuvrabilité se sont implantés et affirmés partout dans le monde
au cours des trois dernières décennies. Les vérins hydrauliques actionnant la flèche sont
montés sur des pivots cylindriques. En ce qui concerne l’équipement hydraulique, deux points
sont à considérer : une chargeuse en remplissage des godets demande à son système
hydraulique de la pression plutôt que du débit (puisqu’il n’y a qu’une faible variation de la
cylindrée des vérins de l’équipement). Par contre en manœuvre, ce n’est plus de la puissance
qui est demandée, mais du débit.
II.3.3. Mode de travail
Quand la chargeuse quitte le front du chantier, son déplacement peut se faire dans
n’importe quel sens, le vidage du godet se réalise par son basculement avant.
La chargeuse attaque le gradin soit par son extrémité, soit du côté du front
d’attaque (le mode de travail le plus répandu).
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II.4. NOTIONS SUR LE RENDEMENT ET LES COEFFICIENTS DE DISPONIBILITE
ET D’UTILISATION DES ENGINS DE CHANTIER
Dans ses calculs, nous admettons que la durée du travail effectif par heure est de
50 minutes. De ce fait, nous introduisons dans les calculs du rendement horaire un coefficient
de 50/60, soit 0.83.En ce qui concerne le rendement général du chantier, nous tenons compte
de deux coefficients :
Faisons remarquer que les différentes classes d’heures que nous allons décrire
permettent de définir les notions de :
Coefficient de mise à disposition, CMD ;
Coefficient d’utilisation effective, CUE ;
Coefficient d’utilisation absolu, CMA.
1. Classes d’heures
Tout part d’une période de référence qui représente normalement soit un poste, soit
une journée, soit une semaine, soit un mois, soit une année. Elle peut être décomposée en
différentes classes d’heures suivantes :
14
1.1 Heures théoriques ou possibles, HP
Un poste= 8 heures.
Un jour= 24 heures.
Un mois =30 jours= 720 heures (ou 8760/12=730 heures).
Une année = 365 jours = 8 760 heures.
Ces heures sont décomposées en deux classes : Les heures d’activités et Les
heures d’inactivités.
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la disposition de la
division de l’exploitation. Autrement dit, le total d’heures garanties par la division de
Maintenance à l’Exploitation pour la réalisation de la production planifiée. Elles sont
décomposées en deux classes d’heures :
Ce sont les heures effectivement prestées par les engins affectées à l’exploitation.
1.1.1.1.2. Heures improductives, HIMP :
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont mis à la disposition de
l’exploitation ne travaillent pas à la production. Il s’agit par exemple des heures de :
Changement de poste ;
Attente poste ;
Minage ;
15
Déplacement des engins d’un chantier à l’autre ;
Ravitaillement en carburant ;
Visite de la division de maintenance ;
Manque du courant ou panne sèche ;
Autres arrêts divers indépendants de l’état de l’engin.
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont sous la
responsabilité directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance. Dans cette classe d’heures,
nous considérons les heures de réserve qui sont les heures gérées par la direction du siège en
cas de surabondance de la flotte d’engins. Les engins de réserve sont localisés à la
maintenance.
C’est le rapport entre les heures d’utilisation effective de l’engin et les heures de mise
à disposition.
3. Coefficient d’utilisation absolu, CUA
Ainsi, le coefficient d’utilisation absolu est le rapport entre les heures d’utilisation effective
de l’engin et les heures possibles pendant une période de référence considérée.
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CHAPITRE III. ANALYSES TECHNIQUES DE LA PELLE ET DE LA
CHARGEUSE
Conseils de chargement
Aire de chargement la plus propre possible
18
Pas d’eau en zone de chargement
Surface horizontale
Attaque perpendiculaire si possible
Le godet doit être rempli quand les bras sont horizontaux
Pour éviter des accidents de pneumatiques.
Si la chargeuse avance pour terminer de remplir le godet, elle montera sur les
matériaux avec gros risques d’accident de pneus :
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3.2. Comparaison de la force d’arrachage
Ces chiffres ne sont pas directement comparables mais la force d’arrachage des
pelles en butte est la meilleure grâce à leur cinématique…Les chargeuses sur pneus ont une
bonne force d’arrachage…mais qui ne peut être utilisée qu’après avoir pénétré un peu… et
ne pas oublier que les chargeuses sont sur pneumatique qui s’écrasent lors du remplissage.
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CHAPITRE IV. ETUDE COMPARATIVE DE LA PRODUCTIVITE DE LA
PELLE FRONTALE RH 120 ET DE LA CHARGEUSE CAT
992 k.
IV.1. Productivité
IV.1.1. Introduction
IV.1.2. Définition
Au sens large, la productivité est le rapport entre une production donnée et les
facteurs mis en œuvre pour réaliser cette production.
Parmi ces facteurs, on peut citer :
- Le temps ; c’est le temps nécessaire pour réaliser cette production
- Le coût ; c’est l’ensemble des dépenses consenties pour réaliser ladite
production.
Cependant, il faudra noter qu’un seul facteur peut suffire parfois pour déterminer
la productivité. Ainsi, dans le cas du présent travail, nous dirons que la productivité est le
rapport entre la production et les temps consenties pour la réaliser.
Cette productivité sera considérée comme le rendement du chantier. Pour avoir un bon
rendement qui conduira à une bonne productivité, il faut faire attention aux facteurs suivants :
Le remplissage du godet
Le temps de cycle,
Le coefficient d’utilisation.
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IV.1.2.1 LE REMPLISSAGE DU GODET
L’arrachement de la roche ;
Le levage de la flèche ;
Le déversement de la roche contenue dans le godet ;
le retour de bâtiment tournant avec lui le godet a sa position de creusement.
22
Suivant les essais, le tableau ci-dessous nous donne les différents temps de cycle
de la pelle.
23
39 365 33sec 4
40 358 32sec 4
41 356 35sec 4
42 352 35sec 5
43 339 35sec 5
44 357 36sec 5
45 332 36sec 5
46 358 22sec 3
47 356 25sec 4
48 364 39sec 5
49 338 25sec 4
50 358 21sec 4
51 366 23sec 4
52 356 22sec 4
53 338 22sec 4
54 364 24sec 4
55 332 26sec 4
56 366 23sec 5
57 351 23sec 3
58 352 20sec 4
59 364 28sec 4
60 356 23sec 5
61 366 30sec 4
62 363 24sec 5
63 358 29sec 5
64 357 28sec 4
65 364 24sec 5
66 366 27sec 4
67 361 28sec 4
68 336 25sec 5
69 357 30sec 4
70 352 26sec 4
71 351 23sec 4
72 363 26sec 4
73 364 24sec 4
74 366 26sec 4
75 357 28sec 4
76 363 21sec 4
77 356 22sec 4
78 359 19sec 3
79 357 24sec 4
80 339 22sec 4
81 338 25sec 4
82 356 26sec 4
83 359 27sec 4
84 357 22sec 4
24
85 337 20sec 3
86 370 28sec 4
87 334 26sec 4
88 339 24sec 4
89 336 25sec 4
90 365 24sec 4
91 370 26sec 4
92 330 21sec 4
93 334 31sec 4
94 339 21sec 4
95 336 22sec 4
96 365 22sec 4
97 370 23sec 4
98 334 22sec 4
99 330 21sec 4
100 336 21sec 4
Une classe est un ensemble d’éléments de la série d’observations définie par une
loi de distribution statistique. Pour couvrir toute la série d’observations, la loi de
distribution statistique repartit tous les éléments observés en un nombre de classe (K)
défini mathématiquement par l’expression suivante :
10
k =1+ log N Avec N : le nombre total d’observations
3
2 .ETENDUE (d)
L’étendue est la différence entre la plus grande valeur observée de la
série(Xmax) et la plus petite valeur observée de la même série (Xmin). Elle se définit par la
relation suivante :d= Xmax− Xmin.
25
3. AMPLITUDE (a)
6. FREQUENCES (fi) :
C’est le rapport entre l’effectif d’éléments appartenant à une classe donnée (ni) au
¿
nombre total d’observations (N), elle est définie par fi= N
7. MOYENNE(X) :
C’est une valeur moyenne de toutes les valeurs observées de la série, cette moyenne
peut être une moyenne arithmétique lorsque la distribution est discrète ou une moyenne
pondérée lorsque la distribution est continue. Elle s’exprime par :
X la moyenne arithmétique ;
La moyenne pondérée, Xi est le centre de la classe
8. VARIANCE :
26
Avec : T2 : variance
9. ECART TYPE
C’est la grandeur statistique qui définit l’erreur algébrique commise sur la valeur
moyenne pondérée. Il permet de dégager l’ensemble de valeurs autour desquelles se situe la
valeur moyenne pondérée, il est donné par :
T
Il est donné par la relation suivante C=
X
N= 100
Xmax=39
Xmin=19
E=Xmax-Xmin=20
27
Linf= Xmin- a/2=19-2,857 /2=17,5715
N =100
Xmax= 6
Xmin=3
E = Xmax – Xmin = 3
10
K = 1+ log 100=¿ ¿7, 6 ≈8
3
E 3
a= = =0,4285
K−1 7
a 0,4285
Lsup= Xmax+ =¿ 6 + =6,21425
2 2
a 0,4285
Linf = Xmin - =3− =2,788575
2 2
28
5
5,356675-5,78525 0 0 5,571 0 5,571 31 0
5,78525-6,21375 2 0,02 6 0,12 5,88 34,57 0,6914
TOTAL 100 1 4,302 6,36716
N= 20
Xmax= 12
Xmin= 10,2
E= Xmax −¿ Xmin= 12 – 10.2 = 1,8
29
10
K¿ 1+ log 20=5,34 ≃5
3
E 1.8
a¿ = =0.45
K −1 5−1
¿ a
L X max+ =12,23
2
a
L inf = X min− =9,98
2
Tableau IV.5
Limite de classe Effectif Fréque Xi Xifi=µ Xi - µ (Xi- µ) 2 fi (Xi- µ) 2
nce
fi
9.98 – 10.43 3 0.15 10.2 1.53 8.67 75.168 11.27
10.43 – 10.88 5 0.25 10.65 2.6625 7.9875 63.8 15.95
10.88 – 11.33 8 0.40 11.10 4.44 6.66 44.35 17.74
11.33 – 11.78 2 0.10 11.55 1.155 10.395 108.056 10.8
11.78 – 12.23 2 0.10 12 1.2 10.8 116.64 11.664
TOTAL 20 1 10.8 67.724
HMAD = 10,9875
10.9875
CMAD = = 0,915625
12
N= 20
Xmax= 9,71
Xmin= 7,8
E= Xmax - Xmin= 9,71 – 7.8 =1,91
10
K¿ 1+ log 20=5.34 ≃5
3
E 1.91
A¿ = =0,48
K −1 5−1
a
L¿ X max+ =9,95
2
a
L inf = X min− =7,56
2
Tableau.IV.6
Limite des Effectif Fréquence Xi Xifi= Xi - µ (Xi- µ) 2 fi (Xi- µ) 2
classes fi µ
7.56 – 8.04 4 0.2 7.8 1.56 6.24 38.9376 7.78752
30
8.04 – 8.52 4 0.2 8.28 1.656 6.624 43.877 8.775
8.52 – 9 5 0.25 8.76 2.19 6.57 43.1649 10.79
9 – 9.48 3 0.15 9.24 1.386 7.854 61.68 9.25
9.48 – 9.96 4 0.20 9.72 1.944 7.776 60.46 12.023
TOTAL 20 1 8.736 48.695
HMAD=10,987
HUE= 8.736
HUE
CUE = =0,795
HMAD
Le coefficient d’utilisation absolue (CUA)
cg∗kr∗3600∗CUA 3
Rn¿ (m /h)
tc∗f
Avec :
Cg : la capacité du godet en m3 ;
3600 : le nombre de secondes en une heure ;
Kr : coefficient de remplissage ;
F : le coefficient de foisonnement des produits abattus.
31
Calcul de la Productivité de la pelle frontale BUCYRUS RH120
85.9
Cg = = 19,96 T
4.302
Cg. Kr .3600∗CUA
Rendement = Kr= 1,1
tcy . f
19,96∗1.1∗3600∗0,7279
Rn= = 1775,75 t /h densité : 2,1
27 sec∗1,2
1775,75t /h
Rn = = 845,59 m3/h
2.1
Rn = 845,59× 24=20294,16m3 /J,
Rn = 845,59 × 24 × 30=608824,48m3 /mois,
32
6 368 32 5
7 351 34 4
8 354 33 4
9 357 33 4
10 339 32 4
11 368 31 4
12 351 33 4
13 354 34 4
14 330 33 4
15 339 32 4
16 368 34 4
17 351 32 4
18 362 34 4
19 354 33 4
20 339 33 4
21 368 32 4
22 351 32 4
23 362 33 4
24 354 32 4
25 339 31 4
26 368 31 4
27 362 32 4
28 351 31 4
29 354 30 4
30 339 31 4
31 368 32 4
32 362 29 4
33 351 33 4
34 354 31 4
35 368 32 4
36 354 29 4
37 339 33 4
38 370 32 4
39 368 32 4
40 354 32 4
41 370 33 4
42 368 33 4
43 362 34 4
44 351 33 4
45 370 33 4
46 354 31 4
47 355 33 4
48 339 32 4
49 368 32 4
50 362 34 4
51 351 32 4
33
52 354 33 4
53 336 31 4
54 355 32 4
55 330 31 4
56 352 32 4
57 362 34 4
58 336 41 4
59 354 35 4
60 362 34 4
61 330 31 4
62 351 32 4
63 352 33 4
64 354 33 4
65 362 32 4
66 351 32 4
67 354 34 4
68 330 32 4
69 362 34 4
70 351 32 4
71 358 28 4
72 359 30 4
73 335 34 5
74 367 35 5
75 334 30 5
76 336 29 5
77 352 29 5
78 337 33 4
79 333 32 5
80 339 34 5
81 359 36 4
82 358 33 5
83 370 31 5
84 335 32 5
85 367 32 5
86 333 28 4
87 352 32 4
88 337 33 5
89 333 31 4
90 339 34 5
91 359 32 5
92 335 35 6
93 358 36 5
94 365 35 5
95 358 28 5
96 359 30 5
97 356 31 5
34
98 360 32 5
99 337 33 4
100 362 27 5
Xmax= 41
Xmin= 27
E = Xmax – Xmin =14
+ 10
K=1 log 100=¿ ¿7,6 ≈8
3
E 14
a= = =2
K−1 7
a 2
Lsup= Xmax +¿ =41 +¿ =42
2 2
a 2
Linf = Xmin −¿ =27− =26
2 2
35
E 2
a= = =¿0, 2857
K−1 7
a 0,2857
Lsup= Xmax +¿ =6 + ¿6, 14
2 2
a 0,2857
Linf = Xmin −¿ =4− =¿3,85
2 2
Tableau IV.9 : nombre de godet moyen
Limite des classes Effectif frequence Xi Xifi=u Xi-u (xi-u)2 Fi(xi-u)2
3,85-4,1357 0 0 4 0 4 16 0
4,1357-4,4214 76 0,76 4,2857 3,257 1,0287 1,058 0,804
4,4214-4,7071 0 0 4,5714 0 4,5714 20,89 0
4,7071-4,9928 0 0 4,8571 0 4,8571 23,59 0
4,9928-5,2785 21 0,21 5,1428 1,079 4,0638 16,5 3,465
5,2785-5,5642 0 0 5,4285 0 5,4285 29,46 0
5,5642-5,8499 0 0 5,7142 0 5,7142 32,6 0
5,8499-6,1356 3 0,03 6 0,18 5,82 33,87 1,0161
TOTAL 100 1 4,516 5,2851
Le nombre de godet moyen est de 4,516.
36
Nous calculons la moyenne des heures de mise à disposition et celles de
marche en appliquant les notions de statistique.
N= 20
Xmax=12
Xmin= 9,5
E= Xmax – Xmin = 2,5
10
K¿ 1+ log 20=5,34 ≃5
3
E 2.5
a¿ = =0.625
K −1 5−1
a
¿=Xmax + =12,3125
2
a
Linf =Xmin− =9,187
2
Tableau IV.11
HMAD= 10.53125
HUE
CMAD = = 0,8776
Hmad
N= 20
Xmax= 11,18
Xmin= 6,9
E= Xmax −¿ Xmin= 4.28
37
10
K¿ 1+ log 20=5,36 ≃ 5
3
E 4.28
A¿ = =1,07
K −1 5−1
a
¿=Xmax + =11,715
2
a
Linf =Xmin− =¿ 5,83
2
Tablaeu.IV.12
HMAD = 10.53125
HUE
CUE= = 0,82.28%b
Hmad
Le rendement horaire effectif d’une chargeuse frontale est calculé par la formule
suivante :
cg∗kr∗3000∗Cmad 3
Rn¿ (m /h)
tc∗f
Avec :
3000 : qui représente le nombre des secondes par heure compte tenu du rendement horaire
fixé de 50/60 .
Kr : coefficient de remplissage
Cmad : coefficient de mise à disposition
f: le coefficient de foisonnement des produits abattus
Tc : le temps de cycle de la chargeuse en seconde.
38
Calcul de la Productivité de la chargeuse CAT 992 K par heure :
85,9
Cg = = 19,02T
4,516
Cb∗Kr∗3000∗CMAD
Rendement = Kr = 1,1
tcy∗f
19,02∗1,1∗3000∗0,8776
Rn= = 1445,3 t/h densité : 2,1
31,76 sec∗1,2
1445,3t /h
Rn = = 688,24 m3/h
2,1
Tableau IV.13
Pelle frontale Chargeuse
Temps moyen de cycle 27sec 31,76sec
Le nombre moyen de godet 4.3 4.516
Heure de mise à disposition 10.98 sec 10.53h
Coefficient de mise à disposition 0,915625 0,8776
39
Heure d’utilisation 8.736h 8.6655h
Coefficient d’utilisation effectif 0,795 0,8228
CUA=CUE * CMAD 0,7279 0,722
Capacité godet 19,96 19,02
Productivité moyenne par heure 845,59 m /h3
688,24 m3/h
Productivité moyenne par poste 10147,08m3/p 8258,88 m3/p
Productivité moyenne journalière 20294,16 m3 /J 16517,76 m3 /J
Productivité moyenne mensuelle 608780,62 m3/mois 495532,8 m3/mois
Productivité moyenne annuelle 7305897,6 m3 /an 5946393,6 m3 /an
SUGGESTIONS
De bien organiser l’attelage des bennes parce qu’il arrive de fois que la chargeuse
(pelle) se mette à attendre les bennes pour les charger.
De respecter les paramètres de forage et de minage pour avoir une bonne destruction
des roches, qui permettra l’absence des gros blocs, pour que le chargement soit
efficace.
40
CONCLUSION
Par ailleurs, outres les facteurs de la productivité élevée, la pelle présente aussi
d’autres avantages qui font d’elle, un bon engin d’excavation, c’est entre autres :
41
la pelle fait moins de mouvement pour prendre les matériaux abattus et les charger
comparativement à la chargeuse.
Elle a une puissance qui l’aide à s’adapter aux conditions variées qui peuvent être dues
à un mauvais minage, elle parvient à arracher la roche de son massif.
Tout ceci, ne fait que renchérir l’efficacité de la pelle par rapport à la chargeuse et
ne fait que contribuer à la productivité de la pelle.
Eu égard à ce qui vient d’être dit précédemment ,nous pouvons nous donner le
luxe d’affirmer sans ambiguïté que la pelle a une bonne productivité par rapport à la
chargeuse et donne des résultats plus rentables que l’autre.
Notre étude ne couvre nullement pas tous les aspects relevant de la comparaison de
la productivité de ces deux engins d’excavation, d’où, nous ne pouvons pas avoir la prétention
d’avoir tout épuisé.
Néanmoins, nous aurons laissé une brèche aux futurs chercheurs à pouvoir aborder
et approfondir les autres aspects, en vue de contribuer efficacement aux prises des décisions
dans les études provisionnelles de la production.
BIBLIOGRAPHIE
1. COURS :
42
2. OEUVRES:
3. TRAVAIL D’ETUDES :
DEDICACE………………………………………………………………………………………………………………………………………….II
AVANT PROPOS…………………………………………………………………………………………………………………………………III
INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………………..1
I.GENERALITE SUR L’ENTREPRISE DE TFM…………………………………………………………………………2
I.1. Localisation de l'entreprise de TFM...........................................................................3
43
I.2 Réserves et ressources..................................................................................................3
I.3 Aperçu historique.........................................................................................................4
I.4. Aperçu géographique..................................................................................................5
I.5. Aperçu climatique.......................................................................................................6
I.6. Aperçu géologique.......................................................................................................6
I.8. Stratigraphie................................................................................................................7
I.9. Minéralisation..............................................................................................................7
II.1. Généralités.................................................................................................................9
II.2. Les pelles....................................................................................................................9
II.2.1. Généralités............................................................................................................... 9
II.2.1. Pelles mécaniques ou à câbles..................................................................................10
II.2.2. Pelles hydrauliques.................................................................................................10
II.2.3. Choix d’un type de pelle..........................................................................................11
II.3 Chargeuse frontale....................................................................................................12
II.3.1 Généralités..............................................................................................................12
II.3.2. Chargeuse sur pneus................................................................................................12
II.3.3. Mode de travail.......................................................................................................13
II.4.1. Notion sur le rendement des engins de chantier..........................................................14
II.4.2 Rendement horaire...................................................................................................14
1.1. Caractéristiques importantes de la pelle :................................................................17
1.2. Règles de chargement.................................................................................................17
1.3. Conseils pour le chargement :.....................................................................................17
1.4. Applications de pelles en butte................................................................................17
1.5. Principales caractéristiques des grandes pelles hydrauliques CAT..................................18
2.1. Caractéristiques importantes :.....................................................................................18
2.2. Réduction des couts :..................................................................................................18
Conseils de chargement.....................................................................................................18
2 .3. Applications principales des chargeuses sur pneus...............................................19
III.3.1 Le temps de chargement.........................................................................................19
3.3. Coefficient de remplissage Sera fonction de :........................................................20
3.4. Durée de vie :.........................................................................................................20
IV.1.1. Introduction.........................................................................................................21
IV.1.2. Définition.............................................................................................................21
IV.1.2.1 LE REMPLISSAGE DU GODET............................................................................22
44
IV.1.2.2 LE TEMPS DE CYCLE DE LA PELLE ET DE LA CHARGEUSE..............................22
IV.2.1. QUELQUES DEFINITIONS MATHEMATIQUES DES GRANDEURS
STATISTIQUES............................................................................................................. 25
IV.3.1 CALCUL DU TEMPS DE CYCLE MOYEN DE LA PELLE...................................27
IV.3.2. CALCUL DU NOMBRE DE GODET MOYEN DE LA PELLE.............................28
IV.3.3 Calculs des classes d’heures de la pelle frontale RH 120.............................................29
IV.3.4 CALCUL DE LA PRODUCTIVITE AVEC LES DIFFERENTES DONNEES........31
Calcul de la productivité de la pelle frontale BUCYRUS RH120 par mois....................32
Calcul de la productivité de la pelle frontale BUCYRUS RH 120 par année.................32
IV.4.1. Calcul du temps de cycle moyen de la chargeuse..............................................34
IV.4.2. Calcul du nombre de godet moyen de la chargeuse...........................................35
IV.4.3. Calculs des classes d’heures de la chargeuse CAT 992K............................................36
Calcul de la productivité de la chargeuse CAT 992K par mois......................................39
Tableau IV.13........................................................................................................................................39
SUGGESTION……………………………………………………………………………………………………………………………….40
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………………………………….41
BIBIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………………………………..42
45