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• Epaisseur de couche
- En visuel ou par mesure si c’est possible : quelle est l’épaisseur de couche de refus en
bout d’étage ?
- D’une manière générale ou admet de 3 fois à 5 fois la coupure suivant les cas et le type
de machine.
Problème de performance
Epaisseur de couche
- Trop épaisse !! Étages trop chargés
Problème de performance
Epaisseur de couche
- Trop fine !! Étages sous-chargés
Problème de performance
• Matériau d’alimentation :
- Très collant ? (taux d’humidité ? taux
d’argile ?....)
- Tendance à ce que les fines collent et se
fixent sur les traverses ?
- Tendance à ce que les mailles se
bouchent ?
- Cubicité des cailloux ? très plats ?
- Tendance à ce que les cailloux restent
« piqués » dans les mailles ? (=
« goujonnage »)
coupure coupure
Eléments maxi Eléments maxi
(mm) (mm)
1 9,5 14 50
1,25 11 16 58
1,6 12,5 18 63
2 15,0 20 65
2,5 17,0 22,4 68
3,15 20,0 25 73
4 23,0 28 80
5 27,0 31,5 87
6,3 31,5 35,5 92
7,1 34 40 100
8 36,0 45 110
9 40,0 50 117
10 44,0 63 145
11,2 47,0 80 160
12,5 49,0 100 175
Problèmes avec les suspensions
Problèmes avec les suspensions
• Symptômes possibles :
- Bruit anormal
- Vibrations anormales/très importantes dans la
charpente
- Cailloux qui avancent en travers sur le crible
- Si suspension caoutchouc : température élevée
• Informations à collecter pour analyse du problème
- Mesurer la cote d’enfoncement des ressorts aux 4 coins (à
vide et en charge)
- Ressorts caoutchouc :
• Mesurer la température (avec pistolet infra rouge ou
autre)
• Etat visuel (caoutchouc qui s’usent en poudre par
friction ?...etc)
- Stabilisateurs latéraux : état ?
Les roulements
Les roulements de cribles
Rappel des conditions de fonctionnement
• Les paliers sur les cribles sont pratiquement exclusivement équipés avec des
roulements.
• Ces roulements sont le plus souvent du type « à rotule sur rouleaux ». En effet
quand ces roulements sont montés aux extrémités d’arbres balourdés il est
nécessaire de prévoir un possible désalignement.
Bague extérieure
Bague intérieure
Les roulements de cribles
• Les roulements montés sur les cribles vibrants fonctionnent de manière très
particulière:
• La force supportée n’est pas fixe par rapport à la bague extérieure, comme par
exemple sur un essieu de roue, mais est fixe par rapport à la bague intérieure.
Balourd tournant
Caisson du crible
Essieu de wagon
La charge est fixe par rapport à la bague extérieure
Rail
Les roulements de cribles
• Cette disposition des forces par rapport au roulement entraîne notamment un
montage mécanique différent :
• Dans un montage classique (essieu de wagon) la bague intérieure est montée
serrée sur l’arbre, et la bague extérieure est montée glissante dans l’alésage. Le
serrage d’une bague réduit le jeu. Dans un mécanisme on fait en sorte de ne
serrer donc qu’une seule bague, celle qui subit l’effort tournant.
Les roulements de cribles
• Dans un crible vibrant la bague extérieure est donc montée serrée dans
l’alésage du boîtier, ce qui rend le montage plus délicat. Dans un montage
classique on force la bague intérieure sur l’arbre. Il n’y a que la bague qui se
dilate. Dans un crible on doit forcer le boîtier qui est lui-même solidaire du
caisson. L’opération est plus délicate.
Les roulements de cribles
• Le jeu résiduel après montage doit donc être contrôlé avec précaution
• Une autre caractéristique importante est que l’ensemble du roulement vibre.
Dans un montage classique la bague extérieure ne bouge pas, ou elle est tout au
plus l’objet d’un mouvement linéaire sujet à de faibles accélérations (essieu de
wagon).
Les roulements de cribles
• Cette caractéristique pose un problème important de guidage des galets (cage
spéciale) et de lubrification. En effet le lubrifiant est soumis aux vibrations du
crible (avec une accélération de plusieurs « g ») et il est donc nécessaire de
s’assurer qu’il reste bien sur les pistes de roulement.
• Enfin, les mécanismes qui actionnent les cribles vibrants doivent tourner à des
vitesses qui sont généralement comprises entre 700 et 1.200 tours par minutes.
• On prévoit donc des roulements de plus en plus grands en diamètre au fur et à
mesure que le poids augmente. La difficulté est que la vitesse maximum
d’utilisation des roulements décroit quand la taille des roulements augmente. Par
exemple, pour un diamètre d’arbre de 160 mm la vitesse maximum est de 950
tr/min lorsque le lubrifiant est de la graisse, et 1.300 tr/min lorsque le lubrifiant
est de l’huile.
• La conclusion est que la lubrification est un point critique qui doit être suivi
avec beaucoup d’attention.
Les roulements de cribles
En résumé…
Les roulements de cribles
En résumé…
• La question des roulements sur les cribles n’est pas anodine mais très délicate
• C’est pourquoi les fabricants de roulements ont prévu des roulements spéciaux
pour cette application car les roulements standards sont inadaptés.
• La structure de ces roulements est spéciale (forme des galets, rainure de graissage,
cage particulière, alésage pouvant être protégé contre la corrosion, tolérances
d’usinage, jeux spéciaux, etc…).
• Suivant les fournisseurs de roulements il existe soit des cages en bronze taillées
dans la masse, soit en acier découpé/embouti.
• Les 2 technologies fonctionnent. On remarque que pour les très gros roulements les
cages sont en bronze car le marché plus restreint ne permet pas le développement et
l’investissement nécessaires aux cages en acier (outillage).
Les roulements de cribles
En résumé…
• La lubrification doit être étudiée et entretenue avec soin (en cas de lubrification
à l’huile les reniflards doivent être remplacés régulièrement).
•Les lubrifiants synthétiques ont fait des progrès importants et il est toujours
bénéficiable pour la durée de vie de les employer, surtout en condition de
température ambiante élevée .
• Pour les cribles les alésages des boîtiers ont des tolérances très serrées
concernant la conicité et la cylindricité. Tolérances plus étroites qu’avec des
roulements standards.
3 exemples de problèmes de roulements
Problèmes de roulements
• 3 cas étudiés :
- Mécanique avec vibrateurs type ‘Module Vibrant’ MV
- Autres mécaniques lubrifiées à l’huile (montées sur CVB, Ellivar,…etc)
- Mécanique type B montée sur alimentateurs type B ou cribles horizontaux
type B
Problèmes de roulements
Cas 1 : mécanismes ‘MV’
Important :
• vérifier le débit de la pompe manuelle utilisée car elles ne sont pas
normalisées.
• Les opérateurs raisonnent souvent en « coups de pompes » mais ne savent
pas quelle quantité est réellement injectée dans les roulements
Problèmes de roulements
• Opération de contrôle :
- A l’aide d’un pèse-lettremettre sur une feuille de papier la graisse qui sort
pour 10 coups de pompe et en déduire le débit de base de la pompe ; c'est-à-
dire : combien de grammes pour 1 coup de pompe. Vérifier alors on met la
bonne quantité de graisse lors des appoints.
• Tous les problèmes de roulements sur MV sont dûs :
- Soit à une graisse inadaptée
- Soit à un graissage insuffisant
• Face à des casses répétitives de roulements le moyen ultime de couper court aux
doutes est d’installer une centrale de graissage automatique. Jusqu’à présent
cela a toujours réglé définitivement les problèmes.
Type de mécanisme
• Pour l’arrêter :
Problèmes de fissure dans un flasque
- En première action :
• Percer un trou (diam 10 mm) en bout de la fissure pour la stopper.
• Baisser l’accélération en baissant soit la vitesse soit la course.
• Faire des photos de la fissure (sa position exacte) afin que le BE puisse analyser et
préconiser une réparation définitive.